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TwoNav Terra : le GPS version XXL

Je vous propose mon retour d’expérience sur le compteur GPS d’une marque qui commence à se faire une belle place sur le marché français de l’outdoor : TwoNav. C’est plus précisément le TwoNav Terra qui a retenu mon attention avec son immense écran, clairement orienté vers un usage Gravel et VTT, et que j’utilise depuis octobre dernier.

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La société TwoNav

Pour commencer, rappelons que TwoNav est une société espagnole. Son histoire démarre en 2001 lorsque Ivan Twose, suivi d’un groupe de passionnés, commence à développer un logiciel permettant de vérifier les points de passage pendant les championnats de parapente. C’est ainsi que le premier produit TwoNav a vu le jour : le logiciel Air. Devant le succès rencontré, la version du logiciel pour les sports terrestres voit le jour deux ans plus tard. Baptisé Land, il offre la précision du logiciel précédent tout en permettant de préparer des itinéraires pour toutes les disciplines outdoor. Son activité est l’électronique outdoor, avec une gamme de quatre compteurs, avec capteurs et supports associés. Un logiciel et deux applications complètent l’offre du fabricant que nous avions rencontré sur le salon du dernier Roc d’Azur.

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Le hardware du TwoNav Terra

Packaging et finition

En tout premier lieu, le packaging séduit par son emballage minimaliste. TwoNav semble avoir pris en compte la fonction de communication et de séduction exercée par l’emballage écologique d’un produit à l’éthique outdoor. Ensuite, à la prise en main du produit, je constate une réelle différence avec le Cross, que j’utilise également. En effet, le Terra s’inscrit pleinement dans le même design, mais dans des dimensions plus imposantes. Outre cela, et tout comme avec le Cross, j’ai entre les mains un produit bien fini, d’un aspect valorisant mais aussi d’un gabarit plus imposant que ses concurrents.

Terra Cross
Comparaison entre le TwoNav Terra et Cross (photo Laurent BIGER)

Poids et dimensions

Quant à son poids, j’ai pesé le TwoNav Terra à 200 g, ce qui constitue une belle surprise au regard du gabarit imposant. Si le poids et la largeur sont plus importants, le Terra accuse une profondeur et une hauteur semblable au Cross.

En cela, il ne faut pas oublier que le Terra est aussi destiné aux randonneurs pédestres, ce qui explique aussi son design élaboré pour une prise en main confortable. La fixation au dos de l’appareil est de type rotatif, d’un standard propriétaire à TwoNav. Un point regrettable pour ceux qui possèdent déjà des supports dans un standard de fixation plus commun. Là-dessus, il faudra donc utiliser les supports de la marque, au demeurant pas très qualitatifs.

Enfin, le TwoNav Terra est armé de 7 boutons, 3 boutons frontaux tactiles et 4 latéraux qui complètent (ou remplacent partiellement) les fonctions de l’écran tactile. Bien placés, ceux-ci sont suffisamment gros pour être facilement utilisables avec des gants. Quant au touché, il est vraiment réussi.

TwoNAv Terra
Le TwoNav Terra est armé de 7 boutons

Protection, connectique et interface

La prise de type USB-C, bien protégée, est située sur la tranche avant. Aussi, contrairement à beaucoup de compteurs GPS du marché, cet emplacement permet d’accéder à cette prise même si le GPS monté sur son support. Malheureusement, je n’ai pas réussi à faire fonctionner le Terra “en charge”. C’est dommage car cela aurait permis de le recharger en roulant (via un moyeux dynamo ou une batterie externe). À noter la présence d’un passage pour une éventuelle dragonne, que je ne peux que conseiller pour sécuriser le montage. Par ailleurs, le TwoNav Terra est construit selon la norme IP67 et la certification militaire MIL-STD-810 (résiste aux chocs, à la pluie et aux températures extrêmes), donc résistant à l’eau, ce que je peux confirmer à travers ce test réalisé au Ventoux et en Lorraine. Quant au froid, je n’ai pas constaté de ralentissement, même lors d’usages jusqu’à -10° C (contrairement à son utilisateur…).

TwoNav
Durant mon test, aucune faiblesse du TwoNav Terra face aux agressions extérieures (photo Laurent BIGER)

Pour information, “cette norme MIL-STD-810 est une norme militaire des États-Unis qui met l’accent sur l’adaptation de la conception environnementale et des limites d’essai d’un équipement aux conditions qu’il connaîtra tout au long de sa durée de vie utile, et l’établissement de méthodes d’essai en chambre qui reproduisent les effets des environnements sur l’équipement plutôt que d’imiter les environnements eux-mêmes. Bien que préparée spécifiquement pour des applications militaires, la norme est souvent utilisée pour les produits commerciaux également” (source : LCIE.fr).

Un produit bien fini et qui se montre fiable (photo Laurent BIGER)

Écran

Le compteur TwoNav Terra dispose d’un confortable écran couleur de 3.7 pouces et d’une résolution de 480×640 pixels. Rétroéclairé, celui-ci adapte sa luminosité à l’éclairage extérieur de façon à économiser la batterie. Lors de mes sorties, j’ai constaté que la luminosité de l’écran reste très correcte, même avec le film de protection. Là-dessus, les couleurs restent vives et les cartes parfaitement lisibles.

TWONAV TERRA
La luminosité de l’écran est très correcte, même avec un film de protection (photo Laurent BIGER)

Cet écran est tactile, dit Capacitif multitouch GorillaGlass, pour une utilisation avec des gants (mais tout de même dégradée). Là-dessus, par temps de pluie intense, j’ai dû verrouiller l’écran en guidage de trace, faute de quoi le compteur n’est quasiment plus utilisable à cause de la sensibilité de l’écran tactile aux gouttes. Quoi qu’il en soit, ce magnifique écran, précis et lumineux, est bel et bien le point fort du TwoNav Terra. Tant et si bien que je ne vois pas de concurrent sérieux actuellement sur ce aspect.

Batterie

La batterie interne du TwoNav Terra dispose d’une capacité de 2600 mAh. D’après TwoNav, celle-ci est censé assurer une autonomie de 15h. Lors de mes tests, avec la réception GPS toujours active, j’ai obtenu environ 12h d’autonomie. Cependant, mes tests ont été effectués en conditions hivernales. Ainsi, considérant l’impact du froid sur cette autonomie, les données du fabricant me semblent cohérentes. Lors de mon dernier test sur une température autour de 10 °C, j’ai fini ma sortie de 8h avec 41% d’autonomie restante, en étant en permanence en suivi de trace. La gestion de la luminosité de ce grand écran n’est probablement pas étrangère à cette performance honorable.

TwoNav
Le niveau de batterie restant après 8h d’utilisation en suivi de trace, par 10°C (photo Laurent BIGER)

Stockage et capteurs

Le TwoNav Terra possède une capacité de stockage interne de 32 Go de mémoire (28 Go libre). C’est bien suffisant pour embarquer nativement une cartographie de type OSM, complétée par d’éventuelles cartes optionnelles (j’y reviendrai dans la partie software). Quant à sa réception satellite, TwoNav a équipé son Terra d’une puce du fabricant U-BLOX. Utilisée par d’autres marques premium, celle-ci est une valeur sûre dans le segment des récepteurs GNSS (Géolocalisation et Navigation par un Système de Satellites) à basse consommation. Celle-ci permet au TwoNav Terra de réceptionner 4 systèmes en simultanés : GPS, BeiDou, GLONASS et enfin l’européen GALILEO.

TwoNav
GNSS (Géolocalisation et Navigation par un Système de Satellites)

Globalement, j’ai apprécié la belle précision de cette puce récepteur GNSS. En revanche, j’ai remarqué une acquisition initiale des satellites un peu longue au démarrage du TwoNav Terra. Par ailleurs, le récepteur GNSS du TwoNav Terra est éligible aux systèmes d’augmentation spatial (SBAS). Initialement prévu pour assurer un positionnement très précis à l’industrie de l’aviation, le principe de ces systèmes est de diminuer les erreurs de positionnements dues aux variations dans la ionosphère. Ainsi, des mises à jour de la carte ionosphérique sont envoyées en continu afin de corriger la position de l’utilisateur à mesure que l’ionosphère change, en comparant les coordonnées du récepteur actif, à celles, connues et vérifiées, de points répertoriés (stations de références). Pour l’Europe, ce système est le Complément géostationnaire européen de navigation (EGNOS). D’autres régions de notre planète sont couvertes par des systèmes sensiblement similaires, visibles sur cette cartographie.

GPS SBAS TwoNav
Couverture ionosphérique de chaque constellation SBAS (source : GENEQ.inc)

Enfin, le TwoNav Terra peut accueillir les capteurs de cardiofréquencemètres, de cadence, de vitesse ou de puissance compatibles avec la technologie ANT+/BLE. Étrangement, le TwoNav Terra n’est pas équipé de thermomètre, ce qui est curieux pour un produit aussi polyvalent.

Le software du TwoNav Terra

En premier lieu, le démarrage n’est pas des plus rapides : environ 30 secondes avant que le Terra soit opérationnel. Là-dessus, la dernière position connue s’affiche sur le dernier type de carte utilisé.

Le menu principal du TwoNav Terra (photo Laurent BIGER)

Sur le menu principal accessible en bas à gauche, la navigation se fait via les deux touches tactiles « flèches » ou en faisant glisser grâce au contact tactile. Cinq sous-menus s’y trouvent. Tout en reconnaissant que c’est classique, les menus sont clairs et parfaitement traduits.

Navigation avec le TwoNav Terra

Le sous-menu “Routes” va permettre de retrouver les traces (nommées “Routes” dans l’écosystème TwoNav) GPX, ou encore au format IGC, KML, KMZ, PLT, TRK, RTE et préalablement chargées dans le dispositif. Pour cela, trois solutions sont possibles : soit par l’application LINK, soit par la connexion USB à votre PC en les glissant dans le dossier dédié, ou encore en wifi via le logiciel LAND. Là-dessus, après avoir sélectionné la trace, le dispositif propose de rejoindre son point de départ. Une fois dessus, le guidage pour suivre la trace est particulièrement réussi, je dirai même imparable.

TwoNav Terra
L’écran et le suivi de trace, les points forts du Terra (photo Laurent BIGER)

De plus, il peut également être complété par des instructions vocales émises par un puissant haut parleur intégré au Terra (uniquement dans certains modes de fonctionnement). En cela, la taille de l’écran facilite grandement le suivi du parcours prévu. Un écart par rapport à la trace se verra sanctionné par un puissant bip, ainsi que d’un rappel en rouge sur la carte, définissant votre position par rapport à celle-ci. Cependant, le Terra ne recalculera pas d’itinéraire pour la rejoindre.

La trace à suivre en bleu, l’écart à celle-ci “Hors route” en rouge (photo Laurent BIGER)

Bien sûr, la navigation libre reste possible, et se montre agréable grâce au confort visuel procuré par l’écran. Avant de lancer la navigation, il est important de sélectionner le profil correspondant à l’activité que vous êtes sur le point de démarrer. La sélection du profil de navigation est importante pour une configuration optimale du logiciel TwoNav en fonction de notre pratique. Partant du fait que chaque activité a ses propres nécessités, chaque profil est développé pour répondre à celles-ci (restrictions dans le calcul de route, visualisation de carte, configuration d’alarmes automatiques, champs de données affichés, etc.). Par ailleurs, il est tout à fait possible d’éditer les traces directement sur le TwoNav Terra. En cela, le grand écran tactile apporte une ergonomie appréciable.

Les cartes

Notons que, nativement, ce dispositif utilise un fond de carte européen issu de la base de données géographiques libre OSM, comme beaucoup de ses concurrents. Cependant, si la cartographie OSM offre des couleurs et une résolution correcte rendant la navigation simple, l’intérêt de posséder un compteur TwoNav est ailleurs. En effet, TwoNav propose une importante bibliothèque de cartes topographiques, routières, 3D, etc. Parmi elles se trouvent les principaux éditeurs de France, Belgique, Suisse et d’autres pays : IGN France, IGN Belgique, Swiss Topo, TomTom, 4Land, OACI, Alpina, Piolet, SUA, etc.

La force de TwoNav : un immense catalogue de cartes

Un immense catalogue où les cartes vont de “gratuites” à des packs de plusieurs centaines d’euros. Ce choix pléthorique se justifie par l’orientation outdoor des dispositifs TwoNav, destinés à une multitude de sports de plein air, comme évoqué dans le chapitre précédent. Là-dessus, j’ai vraiment apprécié de pouvoir bénéficier de la richesse des cartes IGN TOP25, certes onéreuses.

Tout en reconnaissant que je suis habitué à ces cartes, la précision de celles-ci associée à l’écran de 3.7 pouces apporte un confort de lecture inégalé. Par ailleurs, la fonction 3D apporte des fonctions intéressantes selon les sports pratiqués. En somme, une fois chargées dans le dispositif, les cartes sont regroupées en trois grandes catégories :

Raster : cartes digitales calibrées, basées sur des images bitmap (un fort zoom sur celle-ci entrainera une baisse de la qualité de visualisation de la carte).
Vectorielles : cartes digitales calibrées, basées sur l’utilisation de vecteurs (la qualité de la carte ne sera pas affectée lors d’un changement d’échelle).
Reliefs 3D : cartes digitales calibrées contenant des informations de relief (altitude au sol des points la composant). Ces cartes vous permettront un affichage en 3D de vos cartographies.
TwoNav
L’écran de 3.7 pouces apporte un confort de lecture impressionnant (photo Laurent BIGER)

Le TwoNav Terra charge par défaut la meilleure carte pour la position actuelle (que vous pouvez modifier). De plus, le dispositif vous permet de charger plus d’une carte en même temps. Si vous disposez de deux cartes et vous les chargez en même temps, une des deux se superposera à l’autre. Là-dessus, l’option “Multi-cartes” vous permet de configurer cette superposition de cartes, en sélectionnant la carte qui sera en dessous et celle qui sera au-dessus. Volontairement, je n’aborderai pas ici les méthodes pour importer les cartes à bord du TwoNav Terra, nombreuses, et bien détaillées dans le manuel traduit en français.

Les fonctions de « Grimpeur »

En plus de la cartographie évoquée supra, le profil altimétrique permet d’informer sur le profil de pente à l’instant et à venir. Pour cela, il suffit d’afficher la représentation graphique d’une route (trace). Pour autant, le TwoNav Terra n’apporte pas de fonctions spécifiquement destinées aux grimpeurs, comme certains dispositifs concurrents spécialisés pour usage “cyclisme”. Néanmoins, le TwoNav Terra nous donne toutes les informations habituelles d’altitudes et de dénivelés, toujours aussi valorisantes pour notre ego !

La représentation graphique des “difficultés” actuelles et à venir… (photo Laurent BIGER)

TwoNav Land

Enfin, je vais aborder le logiciel Land. Au fil des mises à jour, celui-ci a bien évolué depuis que je l’avais découvert avec le Cross. Ce n’est toujours pas un modèle d’ergonomie mais on dispose d’outils permettant de préparer ses parcours dans les moindres détails. Pour autant, les outils sont tributaires de votre abonnement. En effet, une fois la période d’essai de six mois terminée, Land passe en mode Basic, limité à l’essentiel. Si vous souhaitez continuer à utiliser son potentiel, vous devrez passer à la caisse.

LAND TWONAV
LAND, un logiciel extrêmement complet, à défaut d’être le plus ergonomique (photo Laurent BIGER)

En fonction du catalogue de cartes que vous possédez, vous pouvez tracer vos parcours avant de les envoyer vers le Terra. Cela peut se faire par câble USB, ou directement par Wifi. A l’usage, Land s’avère un soft impressionnant, mais aussi un peu déroutant. Ce n’est clairement pas le type de soft que l’on maitrise en quelques heures. Mais une fois ce cap d’apprentissage passé, on découvre un potentiel quasiment illimité. Bien sûr, vous pouvez vous passer de Land et utiliser votre soft habituel. C’est ce que j’ai fait par intermittence, et le Terra exploitera tout aussi bien la trace élaborée.

TwoNav Cloud Go, SeeMe et Link

Go est un cloud où vos activités sont synchronisées et stockées pour les rendre disponibles aussi bien sur Land, que sur l’ensemble des GPS TwoNav, l’éventuelle application TwoNav (navigation smartphone non abordée dans cet article) et l’application Link. Cette dernière est nécessaire pour appairer un compteur TwoNav à un smartphone via le protocole Bluetooth. Ceci afin de recevoir les notifications habituelles, tout en permettant le suivi en temps réel SeeMe. Ce dispositif permet d’ajouter jusqu’à 20 contacts pour que vos proches puissent suivre votre parcours et contrôler les données les plus importantes en direct (distance, altitude, fréquence cardiaque, puissance, etc.). Mais surtout, en cas d’urgence, vous pourrez envoyer une alerte à deux contacts pré-enregistrés. Après avoir appuyé sur le bouton dédié, le TwoNav Terra leur envoie un SMS et un e-mail indiquant votre position exacte. Cependant, c’est un service optionnel facturé 29€ par an une fois l’offre incluse de trois ans expirée.

L’écosystème TwoNav

Pour conclure sur le TwoNav Terra

Pour conclure, j’estime que le TwoNav Terra est une belle réussite. Les points forts du Terra sont clairement son écran, au dessus de la moyenne et le catalogue de cartes, notamment IGN en TOP25. Fort bien construit et riche de fonctions cartographiques très poussées, comme la 3D, le Terra permet véritablement à TwoNav de se positionner au dessus de la mêlée sur ces points. En cela, il faudra composer avec un écosystème tout aussi complet, mais pas forcément le plus simple ni le plus abordable. En fin de compte, le TwoNav Terra est sans réelle concurrence sur l’aspect cartographique. Une aisance visuelle terriblement confortable, dont il est difficile de se passer une fois adoptée. Finalement, c’est le GPS idéal pour les “explorateurs” sans cesse en quête de nouvelles pistes, qui trouveront là un outil adapté à la découverte.

Caractéristiques TwoNav Terra :

  • Géolocalisation : GPS + GLONASS + BEIDOU + GALILEO (+SBAS/EGNOS)
  • Écran : 3,7 pouces, couleurs, rétro-éclairage automatique, résolution 480×640 pixels
  • Altimètre barométrique : oui
  • Thermomètre : non
  • Mémoire interne : 32 Go (libre : 28 Go)
  • Batterie : 2600mAh, autonomie de 15 heures (théorique maximale), rechargeable via USB-C
  • Résistance : normes IP67 et MIL-STD-81
  • Connectivité : USB, Bluetooth (double), ANT+, WIFI (2,4 Ghz et 5 Ghz)
  • Formats de traces supportés : GPX, IGC, KML, PLT, TRK, RTE
  • Notifications : oui
  • Détecteur de mouvement : oui
  • Audio : oui
  • Compatible Strava : oui (via le Cloud Go)
  • Dimensions : 80 x 115 x 19 mm
  • Poids : environ 200 g
  • Prix public constaté : de 350 € à 400 € TTC
  • Lieu de fabrication : Espagne
  • Site fabricant : GPS TwoNav Terra

Composition du package TwoNav Terra :

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Laurent Biger
Laurent Bigerhttps://www.strava.com/athletes/20845281
Laurent Biger est un ex-compétiteur VTT XCO et XCM et le fondateur de More Gravel. Il est adepte du vélotaf et un passionné des sujets techniques. Les matériaux, la géométrie et les pneumatiques sont ses domaines de prédilections. Pour mener à bien ses tests, Laurent n’hésite pas à s'aligner sur des manches Gravel UCI, en cyclo-cross ou même de VTT au guidon d'un Gravel. Même si le Mont Ventoux reste son attache natale, Laurent bouge beaucoup dans l'hexagone, permettant ainsi de tester vélos et équipements dans les conditions les plus variées.

8 COMMENTAIRES

  1. le gros point noir pour moi de TwoNav, ce sont les accessoires (pour le Cross): 2 supports en vieux plastique pour cintre, une dragonne et 1 coque de protection (1 seule couleur). Le format propriétaire d’accroche n’aide pas au développement.
    Le service client est pas mal.
    Pour les cartes IGN, j’habite dans une ville qui a un nom à rallonge, du coup le nom écrit cache une bonne partie de la carte, pas simple quand on zoom.
    il y a 15% de reduc pour les licenciés FFVélo.

  2. merci de ce retour d’expérience , taille d’écran très tentante , dommage pour l’autonomie pour un gps qui a un prix dans le haut du panier .
    de belles cartes , mais très couteuses , un bémol pour nos activités longues distances . le budget voyage n’en fini pas de grimper , regrettable .
    certains gps voiture , disposent d’une cartographie Europe à vie avec l’achat du gps , pourquoi ne pas en bénéficier pour le vélo et autres ?

    • Bonjour,
      Effectivement, mais n’oublions pas que nativement, le Terra embarque une carto Europe en format OSM, donc sensiblement similaire à celle des GPS auto qui utilise cette cartographie Open Source pour l’adapter ensuite (MAPBOX, etc.). A vrai dire, c’est uniquement si l’on souhaite plus de détail, surtout en Off-road, qu’il faut débourser pour de l’IGN.
      A bientôt de nous lire !
      Laurent.

  3. Bonjour,
    Est-il envisageable d’utiliser ce GPS en se passant de land (Mon ordinateur est sous linux), ou bien cela complique-t-il l’import de traces de façon importante ? Merci.

    • Bonjour,
      Aucun soucis pour l’utiliser avec d’autres soft, tant que la trace importée est compatible : il suffit de faire un copier-coller dans le dossier idoine en le connectant en USB à votre PC. Je l’ai fait de nombreuses fois 😉
      A bientôt de nous lire !
      Laurent

  4. J’avoue ne pas bien comprendre l’intérêt d’acheter un GPS pour vélo, quand on trimballe déjà de toute façon son smartphone avec soit en vélo… (rien que pour appeler en cas de soucis, ou payer sa bière à la pause de mi parcours avec son smartphone)
    Je croyais que le cycliste faisait la chasse au poids ! 😉
    Il y a tellement d’applications de cartographie, voir même dédiée à l’usage vélo.
    Et je pense que le cout est bien moins élevé… (vu qu’on a déjà payé son smartphone)
    Ex : j’ai les cartes IGN TOP25 sur mon appli IGN Rando pour 17 euros par an… Et je peux biensur y importer des fichiers traces .GPX
    Et pour le suivi des perfs, on peut utiliser l’appli BikeTracker par exemple. Y’a aussi GeoVelo qui s’améliore d’année en année.
    Ou biensur les mastodontes Strava, Komoot… etc (mais là je suis pas fan, car elles nécessitent un abonnement et sont trop confuses/complexes inutilement à mon goût…)

  5. Bonjour,
    Merci pour cette étude, qui tombe à point nommé au moment où je dois remplacer mon Garmin Etrex 30x…
    Convaincu par l’expertise de Garmin dans le domaine de la rando, je m’orientais résolument vers le GPSMAP 67 jusqu’à ce que je tombe sur ce test qui remet mon choix en question : des performances équivalentes pour 150 € de moins, ça permet de s’offrir une cartographie digne de ce nom !
    Le Terra coche quasiment toutes les cases, excepté concernant l’autonomie qui impose une recharge quotidienne, handicap même pas compensé par la possibilité de lui brancher un chargeur nomade pendant qu’on l’utilise (c’est du moins ce que j’ai compris…).
    Cordialement.

    • Merci pour cette découverte.
      Je suis “gavé” par les modèles Garmin avec une ergonomie anti diluvienne, une complexité à s’arracher les cheveux pour changer une carte et utiliser le matériel simplement pour être guidé.

      La résolution d’écran m’attire beaucoup (avec l’âge…), la sortie vocale, le mode piéton ou vélo, et ….
      Bref je vais me laisser tenter
      Bien cordialement

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