Annonce
Annonce ASSOS
Accueil Blog Page 149

Pour se faire plaisir on se lâche sur les cadeaux “chicos”

0
Bike Café

Après les idées cadeaux à moins de 30 €, je me lâche et j’affiche ce que j’aimerais recevoir pour ces fêtes de fin d’année sans avoir à trop regarder le prix sur l’étiquette. Pour ces cadeaux “chicos” et/ou “techniques” il me faudra des amis fortunés qui m’aiment beaucoup (les voilà informés) … Si le Père Noël existe vraiment, ce serait dommage de ne pas lui écrire : on ne sait jamais …

matos-unOn commence par les pieds

So british les nouvelles fixies shoes de Quoc fabriquées à la main en Angleterre …

Bike Café
photo Quoc

J’aime les belles chaussures … Autrefois, homme actif et soucieux de mon look, je me fournissais chez Weston sur les Champs-Élysées. J’ai encore quelques paires datant de cette époque qui ne me servent plus vraiment dans ma vie actuelle de journaliste freelance et de grand-père débordé. J’ai découvert la marque british Quoc en 2013. Je possède une paire de ces chaussures de vélo en cuir que je mets ponctuellement pour rouler “vintage”.

Quoc vient de sortir un nouveau modèle (en série limitée) à tomber … Ces chaussures sont faites à la main en Angleterre dans un cuir pleine fleur anglais de première qualité tanné également en Angleterre. La semelle est caoutchouc naturel antidérapant de qualité supérieure, rembourrée de cuir pour un confort de marche accru. La doublure intérieure est en peau de vache “premium”. La semelle intérieure est en daim de vache “premium” avec une mousse confortable.

Poids 288 g en taille 43

Prix : 159 £

Infos sur le site

matos-deuxOn s’arrête au Café du cycliste

Bike Café

Comment ne pas faire une pause au “Café du cycliste”, au 16 Quai des Docks à Nice. Siroter un petit noir en parlant “chiffons” et admirer les équipements présentés sur les portants installés dans ce café un peu particulier. Ils ne sont pas loin de chez moi à Nice et je n’ai pas encore trouvé le temps d’aller les voir. Je me contente de voir quelques amis cyclistes comme Luc Royer, Matthieu Lifschitz, Pierre-Arnaud Le Magnan porter ces tenues dans des conditions d’usages assez extrêmes.

Bike Café
photo Café du Cycliste

Les créations du café sont remarquables, de vraies tenues pour cyclistes “dandys” sans concession à la qualité technique que l’on recherche sur de tels vêtements. J’ai remarqué la veste de vélo Heidi particulièrement bien faite et élégante.

Élaborée à partir d’un tissu italien des plus performants, elle est constituée d’une couche en polypropène pour bien conserver la chaleur et d’un revêtement en polyester qui bloque toute forme d’humidité. Heidi se décline en plusieurs couleurs, brun d’automne, gris ou bleu clair, toujours avec des empiècements noirs matelassés sur le torse, les épaules et les manches pour bloquer le vent et tenir au chaud.

La veste est conçue pour le vélo et offre une résistance minimum à l’air. Elle est équipée d’aérations à fermeture éclair plate au niveau des épaules afin de contrôler la température. La fermeture à glissière YKK et sa tirette verrouillable est en léger décalage pour plus de confort et une superposition plus facile. Deux poches cargo ainsi qu’une grande poche à fermeture éclair permettent de loger le nécessaire pour les longues sorties. Heidi est aussi équipée d’éléments réfléchissants pour améliorer la visibilité et la sécurité dans l’obscurité.

Prix :205 €

Infos sur le site

matos-troisLe confort n’a pas de prix

Récemment j’ai testé le vélo Endurace de Canyon et j’ai été séduit par le confort dynamique de sa tige de selle S15 VCLS.  Les marques Canyon et Ergon possèdent un lien familial qui a permis le développement de ce produit en commun. Depuis j’ai dû rendre ce vélo de test et j’aimerais bien adopter cette tige sur mon vélo perso.

Bike Café
Le Ventoux sur cette tige de selle montée de base sur le nouveau Canyon Endurace – photo BC

Cette tige de selle full carbone, avec sa structure s’appuyant sur deux lames absorbe vraiment les chocs et les vibrations. Son poids de 220 grammes est relativement modeste. Elle est coudée afin de permettre un recul de 13 à 25 mm, l’ajustement est également très simple grâce au système de serrage du charriot FlipHead. Le serrage flottant de la tige de selle permet de garder un angle identique en flexion du bec de selle. L’ajustement de l’angle de tige de selle se fait au bas de la tige de selle et ceci, en toute simplicité.

Prix : 249,95 €

Infos sur le site

matos-quatreQuand la technologie s’associe au rétro

La rencontre d’un design rétro et d’une innovation : la technologie GORE-TEX® Active. La fameuse veste de course de VESTE ONE 1985 GORE-TEX® SHAKEDRY™ a été revisitée et possède une fermeture à glissière à double sens pour plus de confort sur le vélo. Je possède la première de la Shakedry que j’utilise souvent car elle est super efficace et qu’elle est super légère et ultra compactable. On peut lui reprocher d’être plus chère en rapport prix au gramme que le caviar … On la sort de la poche en haut d’un col pour faire la descente, elle fait glisser la pluie et protège du vent froid.

Bike Café

L’innovation de cette nouvelle version 1985 est la poche dorsale qui s’utilise comme sac de rangement lorsque la veste est inutilisée. J’adore son look un peu rétro qui rend sympathique sa froide technicité.

Ultra légère, avec son poids plume de 116 grammes (Taille L) cette veste est peu encombrante et facile à ranger. Pour les aspects pratiques, elle est dotée d’une fermeture à glissière double sens pour permettre un effet de ventilation et elle possède des éléments réfléchissants pour plus de visibilité et de sécurité. Elle est durablement imperméable et coupe le vent. Sa surface est déperlante et sa respirabilité extrême.

De nouvelles couleurs sont annoncées pour 2018 pour ceux qui n’aiment pas le noir.

Prix : 300 €

Infos sur le site

matos-cinqSe laisser guider par Garmin

Bike CaféL’écran tactile haute résolution du compteur Garmin Edge 1030 de 8,9 cm (3,5 pouces) s’adapte à toutes les conditions météorologiques et peut être utilisé avec des gants, même sous la pluie. Son capteur de lumière s’ajuste automatiquement à l’éclairage ambiant et assure ainsi une parfaite lisibilité en toutes circonstances ainsi qu’une meilleure gestion de l’alimentation (20 heures max). Pour plus de visibilité et d’ergonomie, il pourra également être installé à hauteur de guidon grâce au support de montage encastré.

Je le verrais très bien remplacer mon 810 dont l’écran est un peu petit … J’ai en plus un Varia que je pourrais associer pour surveiller mes arrières.

Ce compteur intègre toutes les fonctions les plus avancées avec son écran élargi et sa plus grande autonomie et devient un véritable outil de navigation et de mesure pour vos exploits.

L’Edge 1030 est également compatible avec le radar arrière et les feux intelligents Varia, afin de vous aider à sécuriser votre environnement. Il intègre aussi la fonction de détection automatique d’incident qui envoie automatiquement votre position à un contact d’urgence si vous deviez rencontrer des problèmes, comme une chute.

Prix :599,99 €

Infos sur le site

matos-sixBrooks ne fait pas que des selles

Le sac en cuir Barbican est fabriqué en Angleterre en utilisant le même cuir résistant que celui qui est utilisé pour les selles.

Je roule sur une C13 avec un chariot carbone et j’ai, sur un “vintage” de Bernard Carré, une ancienne Brooks B17. La marque anglaise a gardé la tradition du beau associé aux aspects techniques et pratiques.

En 1910, John Boultbee et son fils Wilfred Mason Brooks ont déposé deux brevets liés à des améliorations dans les cartables, les sacs à dos et autres. Ces deux brevets garantissent une répartition plus égale de la charge sur les sangles et plus de stabilité du sac en faisant du vélo. C’est dans cet esprit qu’a été créé le nouveau sac à bandoulière Babican, avec une bandoulière qui peut être facilement attachée autour de la taille pendant le trajet. La ceinture est la partie innovante de ce sac. Une fois ajustée à la longueur désirée, en fonction de la taille du cycliste, la ceinture peut être ensuite laissée libre pour porter le sac sur l’épaule tout en marchant. Pour une stabilité accrue pendant le trajet, la ceinture peut être facilement attachée autour de la taille simplement en tirant ses deux extrémités et en les bloquant au centre avec la fixation “Sam Browne”. Le Barbican a d’abord été développé en toile de coton avec des détails en cuir.

  • Largeur : 440 mm
  • Hauteur : 300 mm
  • Profondeur : 120 mm
  • Poids : 1500 g
  • Volume : 15l

Prix : 420 € (version cuir) et 290 € (version coton)

Voir infos sur le site

Des boutiques cadeaux pour cyclistes  …

Il existe des idées en ligne ou dans vos boutiques préférées … c’est le moment de foncer.

Sur Canyon … gifts outlets chez Canyon

Sur Brooks … un guide des cadeaux chez Brooks

Allez aussi chez votre vélociste ou encore dans le Bike café le plus proche de chez vous pour trouver l’idée cadeau originale pour faire plaisir à votre cycliste préféré.

Un cadre en bambou fait maison

0
Bike Café

Andréa est un cycliste confirmé, plutôt branché gravel. Sa curiosité l’a amené un jour à s’intéresser aux vélos fabriqués en bambou. Ce jeune préparateur physique de Strasbourg, sans avoir une formation spéciale de vélociste ni de cadreur, se lance il y a un an avec sa compagne Annie dans un premier projet de construction d’un cadre en bambou. “Mon père était à l’époque au Vietnam et il m’avait envoyé une série de photos de vélos en bambou qu’il voyait là-bas … J’avais déjà dans l’idée d’en faire un. J’avais regardé les réalisations de In’Bo mais les tarifs m’avaient calmé, alors je me suis dit pourquoi ne pas en faire un moi-même …”, m’explique Andrea.

Un premier pour se faire la main

Bike Café
Le premier vélo en bambou d’Andréa

Ce premier projet a été fait avec des pièces de récup venant d’un vieux vélo. “J’avais fait des inserts de pièces métalliques dans les tubes de bambous vietnamiens achetés chez un grossiste parisien. Ce premier vélo, qui roule toujours, avait des soucis de géométrie : l’arrière était trop long …“, explique Andrea qui se rapproche alors d’un copain qui, lui aussi, avait conçu un cadre bambou en s’appuyant sur un kit. Le projet du copain était plutôt urbain avec un moyeu Nexus. Le nouveau projet d’Andréa est différent. Il roule habituellement sur un vélo Croix de fer avec un cadre en acier. La souplesse du bambou, qu’il a pu apprécier sur sa première réalisation, lui donne l’idée de réaliser un “cyclocross / gravel”. “Je recherche plus un vélo passe-partout qui soit léger et le comportement assez souple de mon premier vélo m’avait convaincu des avantages de ce matériau“, précise Andréa.

La réalisation

Pour réaliser son vélo, qu’il a baptisé “Écume”, Andréa bénéficiait donc d’une première expérience dont il avait tiré les enseignements en termes de géométrie et de fabrication. C’est en faisant que l’on apprend. Cette fois, pour ce deuxième vélo, Andréa allait s’appuyer sur un kit de base acheté chez Bambou bicycle club. Cela lui permettrait notamment de disposer des pattes métalliques permettant d’installer à l’arrière un freinage avec des disques.

Bike Café
Le kit posé sur la plan d’assemblage

Il garde néanmoins quelques pièces de bambou d’origine vietnamienne, reliquat de son premier projet, car la réputation de solidité de ce bambou lui a été vantée par le grossiste qui lui avait fournies. Grâce à sa première expérience, Andréa améliore le kit en ajoutant à la colle fournie avec le kit de l’Epoxy. Il évite d’utiliser pour le tressage des tubes la fibre de verre qu’il avait utilisée pour son premier vélo. “Pour poncer de la fibre de verre, c’est une vraie horreur, tu te grattes pendant deux jours alors qu’avec la toile de chanvre c’est magnifique … “précise Andréa.

Le kit a été commandé au mois de mai 2017. Andréa avait fait la Gravel Malteni Bootleggers sur son Croix de fer. “À l’arrivée de la Malteni j’ai dit à ma copine : l’année prochaine je l’a refait avec un vélo bambou … “, explique Andréa qui laisse filer l’idée jusqu’au mois de juin. Son copain Jean-Luc qui travaille au magasin Rustine et Burette à Strasbourg le motive pour lancer concrètement le projet. Finalement cela va aller assez vite puisqu’au mois de juillet, bénéficiant du prêt des machines et de l’atelier pour le montage du cadre et du stockage de ses beaux parents, le vélo prend forme.

Bike Café
Le pré-montage

Le processus de montage est réalisé avec minutie. Il faut faire un pré-montage faiblement collé pour vérifier que la roue passe bien dans les bases. “Lorsqu’on est bien calé on peut passer à la pose de la toile de chanvre enduite du mélange de colle Epoxy. On procède par étapes et par couches en les compressant avec du ruban d’électricien pour chasser les bulles d’air“, précise Andrea. Entre chaque séchage il y a le ponçage avant de remettre une nouvelle couche : c’est le processus le plus long et il permet progressivement d’obtenir la “soudure” des différents tubes de bambou entre-eux.

Avant cette étape définitive, Andréa a l’idée de prévoir des passages de câbles internes … Pas simple dans des tubes de bambou qui sont compartimentés par des jointures fermées. Il avait vu ça aux Concours de machines sur le vélo Urluberlu des cycles Petrus. Il contacte Julien le concepteur du vélo qui lui donne la combine pour réaliser ce passage de câbles en interne. Du coup petit retour arrière à ce moment-là du pré-montage et Andréa démonte tout pour attaquer le perçage interne des tubes et la pose du guide câble collé en interne selon les conseils de Julien.

Le collage des inserts métalliques pour la direction, le boîtier de pédalier, la tige de selle est plus simple. Pour la déco Annie et Andréa vont utiliser des pigments qu’ils ont trouvés chez un spécialiste à Biarritz : Viral Surf.

Bike Café
Le projet devient concret et la finalisation et les réglages sont faits chez Rustine et Burette

Il restait une difficulté au montage car Andréa voulait utiliser un dérailleur Shimano XT de VTT qu’il avait et pour cela il fallait trouver des shifters Genevalle que le magasin “Bike a Lot” avait heureusement en stock. Les composants viennent de partout sur ce vélo c’est aussi ce qui fait son charme et déjà son histoire.

Un travail d’équipe

Bike Café
Au magasin Rustine et Burette tout le monde est fier de la réalisation d’Andréa

Le projet a mobilisé autour d’Andréa une petite équipe enthousiaste et motivée. Le rôle d’Annie, sa compagne, a été précieux pour le ponçage et la coloration de la résine Epoxy avec des pigments provenant de Viral Surf, des spécialistes du surf installés à Biarritz. Le soutien et l’aide apportés par l’équipe du magasin de vélo indépendant Rustine et Burette, avec Jean-Luc et Alex, qui ont apporté une aide précieuse pour le montage du jeu de direction, de la fourche d’un Croix de fer et le coup de patte pour finaliser les réglages. L’aide également de Thierry du magasin Bike a Lot pour la commande et l’envoi des shifters Genevalle GX 1X11v permettant de monter un dérailleur Shimano XT 11v et des freins TRP HY/RD (freins hydrauliques à commande mécanique) sur le vélo. Le prêt de l’outillage et l’utilisation de l’atelier de beau papa a été essentiel …

Bike Café
Le résultat est magnifique

Ce vélo va pouvoir faire la Malteni 2018 … Andréa utilisera des sacoches de cadre, il ne souhaite pas ajouter des inserts qui pourraient le fragiliser ni des colliers qui l’enlaidiraient. Il vient de faire son premier roulage ce week-end et les projets futurs se bousculent déjà dans la tête d’Andréa.

Bike Café
Un premier roulage ce week-end sur des pavés qui sont plus lisses que ceux qu’Andréa devra affronter dans la trouée d’Arenberg sur la Malteni 2018

Les équipements :

  • Freins TRP HY/RD
  • Jeu de direction Cane creek 1″1
  • Shifters Genevalle GX 1X11v
  • Tige de selle RITCHEY WCS LINK TWO-BOLT 20mm Blatte Black 27,2/350mm
  • Potence RITCHEY WCS C220 6° Blatte Black 80mm
  • Cintre RITCHEY WCS LOGIC II Blatte Black 31,8mm/44cm
  • Ruban de guidon Supertack Bontrager noir
  • Dérailleur Arrière SHIMANO XT RD-M8000 11V Chape Moyenne
  • Collier de Selle THOMSON 29,8 mm
  • Disque SHIMANO XT RT81 Center Lock Noir – 160 mm
  • Plateau Mono SHIMANO XT M8000 11V 4 Trous 96 mm – 34
  • Manivelles SHIMANO XT XC FC-M8000 – 170 mm
  • Chaîne KMC 11V X11EL Silver – 114
  • Paire de Roues DT SWISS R24 SPLINE DISC à Pneus (Center Lock) – SHIMANO 10/11V
  • Chambre à Air MICHELIN A2 AIRSTOP BUTYL 700×25/32c Presta 40 mm
  • Pneu SCHWALBE X-ONE ALLROUND 700x33c Tubeless Easy OneStar Souple – Noir

J’entretiens mon vélo

9
Bike Café

Nettoyer son vélo est pour beaucoup de cyclistes un peu comme s’attaquer à la corvée de vaisselle une fois que les invités sont partis. Le lave-vaisselle nous a libéré de cette tache ménagère, est-ce que les nombreux produits proposés pour nettoyer nos vélos vont réussir à en faire de même ?

Il faut cependant reconnaître que cette tâche ingrate de nettoyage du vélo, est souvent l’occasion de procéder à un examen de détail. Cela permet de vérifier que tout est en place, que rien n’est desserré, que les patins et les câbles sont en bon état. En examinant de plus près son matériel, pour lui faire sa toilette, on peut éviter de gâcher la future sortie. Par ailleurs, ce regard régulier pourra minimiser les coûts d’entretien de la machine car une transmission bien entretenue durera plus longtemps. L’entraînement par chaîne reste un système simple, mais il est de plus en plus coûteux : comptez pour une cassette un peu moins de 100 euros et presque autant pour un plateau et sa chaîne.

Bike Café

À la recherche des solutions

Comme pour la vaisselle, nous avons tous nos produits préférés. D’ailleurs, comme pour les détergents ménagers, nous trouvons maintenant des produits parfumés pour l’entretien des vélos … Nous avons profité de notre passage sur le salon du Roc d’Azur pour découvrir des produits censés nous aider dans cette tâche “ménagère” : Muc off, Squirt, … et GS27, que l’on ne pouvait pas manquer cette année, puisque la marque était le “partenaire nettoyage” du Roc d’Azur.

Nous avons tous en mémoire l’image du démonstrateur GS27 qui, sur les marchés et pendant les salons de l’auto, faisait inlassablement briller sa berline Mercédès noire avec ce produit miracle. Cette entreprise familiale française basée en Touraine a une expérience de 40 ans et elle a fait ses preuves dans les univers de l’auto et de la moto. GS27 arrive désormais dans le secteur du vélo, avec une gamme de produits adaptés au cycle. Elle présente sur son catalogue des produits dégraissants, lubrifiants et lustrants sous plusieurs formes : vaporisateurs, aérosols et burettes.

Une offre large

Bike Café

 

Produits  dégraissants

Ultra wash : c’est le produit de base que l’on va utiliser pour le grand nettoyage. Sous forme de maxi vaporisateur de 1 litre, il projette une mousse active sur toutes les parties du vélo. C’est un produit hydro soluble, sans acide, anti-corrosif et faiblement toxique. Aucune info est mentionnée sur la toxicité aquatique du produit.

Dégraissant surpuissant : ce produit est plus spécialement destiné à la transmission. Il se présente sous forme d’une bombe aérosol de 0.5 litre, livrée avec un petit tube capable d’éliminer par son jet puissant les conglomérats graisseux accumulés sur la chaîne, les dérailleurs, la cassette, les plateaux. Le produit est compatible avec les freins à disque. Il ne laisse pas de résidus et sèche rapidement. Son usage peut suivre celui de l’ultra wash ou entre deux sorties avant une nouvelle lubrification de la transmission.

Produits lubrifiants pour la transmission

On néglige trop souvent cette opération. Les sorties se suivent souvent sans que votre vélo se retrouve particulièrement sale, sauf que la chaîne devient progressivement sèche et oxydée. Trois produits lubrifiants sont proposés dans des conditionnements différents.

Bike Café

Lubrifiant chaîne toutes conditions : c’est un lubrifiant sec qualifié d’hydrofuge qui ne va pas couler. On va l’utiliser principalement pour la chaîne mais aussi sur l’ensemble des pièces de la transmission. Il se vaporise et il est conditionné en aérosol de 250 ml.

Lubrifiant chaîne conditions humides : son conditionnement en “burette” va permettre de déposer un filet d’huile tout au long de la chaîne. Il est adapté aux conditions humides et boueuses.

Lubrifiant chaîne conditions sèches : produit identique au précédent mais pour les conditions sèches, poussiéreuses et lors de fortes chaleurs.

Produits  lustrants

Bike Café

Nettoyant lustrant : cet aérosol de 300 ml va prolonger l’opération de nettoyage. Sa pulvérisation très rapide dépose  un film protecteur sans avoir à le rincer. Il retarde un nouvel encrassement, permet de faire disparaître les dernières taches. Pour une touche finale,  il fait briller votre vélo et le préserve de la corrosion.

Autres produits au catalogue GS27

Imperméabilisant anti-taches : ce produit va trouver son utilité chez les “graveleux” pour l’entretien de la bagagerie embarquée (bikepacking). Conditionné en  aérosol de 0.5 litre, il va protéger de la pluie, empêcher la pénétration des taches. La notice d’utilisation propose de l’utiliser sur les chaussures, les vestes et gants sans altérer leur respirabilté.

Répare crevaison express : produit classique pour ceux qui n’auraient pas rallié la cause du tubeless. C’est un aérosol de 75 ml universel compatible avec les deux types d’embouts ; répare et regonfle rapidement la chambre à air crevée.

Shampoing manuel auto-séchant : en bidon de 5 litres ce produit peut être utilisé plus largement pour votre vélo mais aussi votre voiture. Par ces propriétés auto-séchantes il évite les traces de calcaire au séchage et procure une finition brillante.

On passe au mode pratique

Pratiquer le gravel en Ile-de-France, c’est répéter régulièrement l’opération de grand nettoyage après chaque sortie. Notre participation à la Gravelxinoise était un bon exemple de l’état dans lequel on met son vélo après une sortie “All road”. Ce contexte a été l’occasion de passer aux exercices pratiques avec le coffret des produits GS27. Ce coffret regroupe l’essentiel des produits, vous pourrez le compléter avec les burettes de lubrifiants wet et dry vendues séparément comme les autres produits au catalogue …

Bike Café

Après la sortie on descend les vélos de la voiture …

Bike Café

Nos vélos sont couverts de boue. Elle est déjà séchée par endroit. Les roues et le cadre sont maculés de taches.

On ouvre le robinet du jet …

Bike Café

Cela impose d’avoir un espace de lavage avec l’accès à un robinet d’eau. Une grosse brosse, une  brosse à dents réformée viennent compléter le kit des produits GS27. Elles sont nécessaires pour décoller la boue séchée sur les flancs des pneus et les parties du cadre : dessous de la boîte de pédalier, tube vertical, dessous de la selle, … les plus sales.

Bike Café

On commence par éliminer le plus gros de la boue avec le jet. Le cadre et les roues sont aspergés d’eau.

Bike Café

L’Ultrawash est le premier produit qui va être pulvérisé sur le cadre et les roues, les brosses vont permettre d’atteindre les coins et de faire mousser le produit. L’action du produit est immédiate et on passe au rinçage avec un coup de jet.

Bike Café

Un effet déperlant facilite l’élimination de l’eau et le coup de chiffon microfibre final clôture cette première opération.

On nettoie la transmission …

L’Ultrawash n’a pas la propriété d’éliminer sur la transmission la boue qui se retrouve agrégée avec la graisse précédente. Le dégraissant surpuissant prend le relais, appliqué avec la vieille brosse à dents. La chaîne, les dérailleurs, le plateau et la cassette doivent sortir parfaitement débarrassées de tous les dépôts parasites.

On en profite pour faire une revue de détail …

C’est maintenant le moment de l’inspection détaillée.

  • Sur les roues : on cherche les rayons endommagés, desserrés, l’impact sur la  jante, la déchirure sur le pneu, …
  • Sur les freins : on vérifie l’usure des plaquettes, l’efficacité de la commande, on détecte les jeux anormaux sur les étriers.
  • Sur les dérailleurs : on vérifie que la patte de dérailleur n’est pas tordue, que l’alignement de la chaîne reste correct, …
  • Chaîne et cassette : on contrôle l’usure.

On passe au graissage …

Tout étant en ordre, on passe au graissage avec les Lubrifiants conditions wet ou dry (vendus à part du coffret). Plutôt “wet” en ce moment … La transmission va se  trouver ainsi longuement protégée de la corrosion au fond du garage entre deux sorties.

Bike Café

On  réserve l’utilisation du Lubrifiant chaîne toutes conditions lors de la préparation du vélo juste avant la sortie si la transmission n’a pas bénéficié du lubrifiant conditions wet ou dry.

Finition …

On termine l’opération grand nettoyage en pulvérisant le nettoyant lustrant et en passant un dernier coup de chiffon microfibre.

En conclusion

Chacun a sa méthode de nettoyage qui est conditionnée parfois par les locaux dans lesquels on peut l’effectuer, la fréquence d’usage de son vélo, les conditions météos et les terrains sur lesquels on évolue. Certains diront que l’on peut très bien nettoyer un vélo avec du liquide vaisselle ou un autre détergent ménager. C’est sans doute vrai, mais l’avantage d’une solution comme celle de GS27 est d’avoir sous la main des produits adaptés – comme nous avons pu le montrer dans cet article – et qui vont vous permettre de garantir le bon vieillissement des matériaux et accessoires de votre vélo.

Le test des produits GS27 que nous avons utilisés a été concluant. En fonction de l’état du vélo on dispose de produits qui correspondent à la situation. L’usage du polish et des lubrifiants va permettre de faire du préventif et de préparer le vélo qui devra repartir pour affronter de nouvelles salissures.

Pour démarrer, le coffret que nous avons utilisé est le meilleur moyen de découvrir la gamme. Par la suite, et en fonction des conditions générales qui vous sont propres, vous pourrez réassortir unitairement les produits que vous utilisez le plus et le compléter par des produits spécifiques.

Les + :

  • Une proposition de produits compatibles et universels tenant compte de la présence sur nos vélos de matériaux de différentes natures ( métaux, matériaux composites, plastiques, cuir, …).
  • Un nettoyage à la carte suivant les situations. Terrains très boueux ou poussiéreux, un nettoyage partiel de la transmission, ou grand nettoyage.

Le – :

  • Le prix bien sûr : plus cher que les produits dispos à la maison … mais attention ces produits ont aussi un coût et ils ne sont pas forcément les meilleurs pour votre “beau vélo” …

Prix du coffret : 41,78 € actuellement en promo à 37,60 €

Infos sur le site 

GORE Wear regroupe Bike et Running

0

À partir du printemps/été 2018, GORE BIKE WEAR® et GORE RUNNING WEAR® se regroupent sous une seule marque : GORE® wear. La nouvelle collection, complètement revisitée, reflète l‘évolution du comportement des consommateurs : les sportifs qui se concentraient auparavant soit uniquement sur le vélo, soit exclusivement sur la course, deviennent de plus en plus des athlètes complets. Avec les produits ultra-fonctionnels de GORE® wear, ils peuvent à présent s‘adonner à leur passion tout au long de l‘année et définir eux-mêmes leur domaine d‘utilisation et leur niveau de performance.

Bike Café
Fabian Cancellara en tenue Gore Wear – photo Gore Wear

Ainsi, GORE® wear souligne son rôle de leader en matière de vêtements fonctionnels innovants pour les cyclistes et les coureurs et établit de nouvelles références sur route et en tout-terrain, fidèle au slogan #AlwaysEvolve. La convergence des produits, qui ont été sans cesse améliorés grâce aux commentaires directs des sportifs, va répondre aux besoins des athlètes ambitieux. 2018 verra arriver des collections spéciales pour les cyclistes et les coureurs qui satisfont les exigences les plus élevées. Elles seront complétées par des modèles fonctionnels polyvalents utilisables dans les conditions les plus variées.

Au Bike Café, nous sommes également coureurs et nous avions senti venir se rapprochement par l’utilisation des mêmes matières et parfois un design qui affichait quelques marqueurs vélo dans les équipements de trail running. Maintenant c’est plus clair, et les ingénieurs et designers travailleront ensemble des matières qui sont confrontées aux mêmes conditions climatiques et aux mêmes problématiques d’usage. Bien évidemment chaque sport conservera ses spécificités ergonomiques.

Maillot et cuissard C7 GORE® WINDSTOPPER®

Visuel Gore Wear
Visuel Gore Wear

Le maillot C7 GORE® WINDSTOPPER® et le cuissard à bretelles+ C7 GORE® WINDSTOPPER® sont l‘ensemble parfait pour les cyclistes avertis qui veulent donner le meilleur d‘eux-mêmes y compris quand la météo est variable. Le tissu extensible GORE® WINDSTOPPER® est extrêmement confortable et léger, et il rend la tenue parfaitement étanche, ultrarespirante et imperméable. Le maillot est coupé près du corps et ne frotte pas sous les bras grâce aux empiècements en mesh judicieusement placés.
Le cuissard à bretelles+ C7 GORE® WINDSTOPPER® est doté d‘un rembourrage EXPERT ROAD au niveau de la selle avec la technologie unique GORE® WINDSTOPPER® Cup ainsi que d‘une couche de base intégrée en mesh ultra-respirant

Maillot et cuissard C7 CC

visuel Gore Wear
visuel Gore Wear

Pour les longues sorties à vélo en été, la tenue doit être légère et respirante : la combinaison C7 CC est précisément conçue à cet effet et permet une gestion parfaite de l‘humidité par temps chaud. Le maillot C7 CC à la coupe cycliste près du corps et au dos plus long se compose d‘un mélange de matières fonctionnel avec des empiècements en mesh. Son look a été revisité avec des manches légèrement rallongées. Le cuissard à bretelles+ C7 CC léger s‘adresse aux cyclistes accomplis qui ont besoin de se fier aveuglément à leur équipement quand il fait chaud. La partie haute en mesh rend la matière respirante et permet d‘être performant à 100 % malgré des températures élevées.

Maillot et cuissard C5 Optiline

Bike Café
visuel Gore Wear

La tenue de course GORE® Optiline est l‘incarnation d‘une coupe moderne, d‘une conception contemporaine et d‘une fonctionnalité parfaite. Le maillot de course à la coupe près du corps C5 Optiline, avec son motif graphique et ses manches longues, évacue efficacement la transpiration lors des trajets éprouvants. Doté d‘une poche dorsale à trois compartiments et de renforts sur tous les côtés, ce maillot a le potentiel pour devenir un accessoire durable et élégant pour toutes les sorties. Les bretelles du cuissard à bretelles C5 Optiline sont entièrement fabriquées en mesh, ce qui permet une ventilation optimale. Pour parfaire son style, on retrouve le motif graphique en bas des jambes du cuissard à bretelles C5 Optiline.

Le C5 pour les femmes

Bike Café
Visuel Gore Wear

Confortable et taillé sur mesure pour les conditions météo imprévisibles du printemps : Grâce au tissu extensible GORE® WINDSTOPPER®,le maillot C5 Women GORE® WINDSTOPPER® est conçu pour le confort. La matière rend le maillot coupe-vent, imperméable et respirant, ce qui en fait un vêtement polyvalent qui ne freine en rien les performances grâce à son poids plume. Le col montant, les coutures réduites et les caractéristiques comme l‘ourlet renforcé pour une fermeture facile sont des détails qui marquent des points.

Shakedry prend de la couleur

Bike Café
Visuel Gore Wear

Ces dernières saisons, la technologie GORE-TEX® SHAKEDRYa redéfini les standards. Ultra-respirants, imperméables et déperlants, extrêmement légers et confortables, ces produits sont sans égal. La collection SHAKEDRYest à présent disponible dans une nouvelle palette de coloris. À partir du printemps 2018, ces vestes révolutionnaires existeront non seulement en noir, mais aussi en bleu et en gris. GORE® wear, pionnier des innovations de GORE-TEX®, lance également les modèles C5 GORE-TEX® SHAKEDRYHigh-Viz avec des ourlets de manches fluo bien visibles en matière GORE-TEX® Active améliorée qui tranchent sur le reste de la veste sombre.

Le Hangar du cycle

0
Bike Café

Christian Stoltz a créé en 2015 sa “petite entreprise” qu’il a baptisée “le Hangar du cycle”. Il est installé à Lobsann en Alsace et depuis 3 ans il essaie de maintenir à flot son commerce dans un contexte difficile. Christian représente une catégorie de vélociste à la fois recherchée – car il peut tout faire pour ses clients – et à la fois oubliée au moment des achats de vélos neufs qui échappent aux petits distributeurs.

Bike Café

Monter une entreprise n’est pas une chose simple et Christian en sait quelque chose. Métalurgiste à l’origine, victime de fermetures successives, Christian s’oriente vers la maintenance et là encore les périodes de chômage alternent avec des retours à l’emploi mais ça ne se passe pas très bien. Il décide alors de se diriger vers le vélo et fait le CNPC (Ecole supérieure de commerce du sport) à Mulhouse. À l’issue de son stage il entre alors à Mondovélo à Hagguenau pour une courte période. Il ira ensuite travailler dans le vélo en Allemagne pendant près de 3 ans où finalement il ne pourra pas rester. “Je me suis à nouveau retrouvé au chômage. Ma femme me dit : dans la région il n’y a pas grand chose vas-y lance-toi …“, explique Christian, qui alors écoute sa femme en créant “Le Hangar du cycle”. “Le nom vient de l’un des premiers vélos que j’ai acheté, c’était une enseigne qui était installée à Bitche et qui a fermé depuis. J’ai repris ce nom qui boucle un peu mon histoire avec le vélo.” précise Christian.

Bike Café

Créer une entreprise “On peut être passionné de quelque chose mais peut-on vivre de sa passion ? … ” s’interroge Christian ; qui est pourtant très heureux de sa vie dans son “Hangar” au contact de ses clients qui savent apprécier son travail.

Par contre, les difficultés pour faire vivre l’activité sont importantes, notamment du côté financement … Christian tente d’obtenir un prêt d’honneur via une association “Alsace initiative” liée à la Chambre des métiers.  Après une attente d’un an, c’est un refus sans aucune l’explication qui pourrait pourtant être nécessaire pour comprendre ce qu’il faudrait améliorer pour obtenir un financement. Ces prêts d’honneur sont ensuite une “clé” pour obtenir auprès des banques un prêt complémentaire.

Christian met alors ses économies dans son affaire “C’est ce qui marche le mieux en France  ... “, précise Christian dépité par le système qui pousse les gens à monter leur entreprise et qui ensuite ne les aide pas. Les 3 premières années sont difficiles et Christian doit faire un emprunt personnel ne pouvant prendre un crédit sur l’entreprise.

Bike Café

Dans ces conditions, la location d’un local n’est pas possible. Christian, qui est installé dans un petit village de 500 habitants, possède à côté de sa maison un garage dans lequel il installe le Hangar. Christian fait de la réparation, de la vente et de l’entretien. Sa clientèle est constituée majoritairement de routiers, de triathlètes, de pratiquants de Gravel ou de CX … Il entretient les  VTT et vend principalement des semi-suspendus.

Pour créer une entreprise il faut trouver des marques qui vont jouer le jeu. Dans ce domaine les marques espagnoles Mérida et Orbéa ont répondu présentes pour fournir Christian. Il travaille avec Fuji Avanced Sports, Argon 18, Bombtrack, Niner, …

Les gens ont besoin d’avoir confiance … aujourd’hui tout le monde peut faire de la vente et du conseil dans le cycle …“, déplore Christian. Par rapport au commerce Internet, aux grands “stores” du vélo, Christian possède de sérieux atouts et la satisfaction de ses clients en est le meilleur témoignage. Il réalise des montages à la carte à partir de kits cadre … son expérience et ses conseils font la différence.

Adresse : Le Hangar du cycle 20 bis route de Marienbronn, 67250 Lobsann

La page facebook : https://www.facebook.com/Le-Hangar-du-Cycle-1588229511416699/

Gravel et Cols Mythiques : Cols de la Moutière & Bonnette-Restefond

2
Bike Café
La photo traditionnelle au sommet du col de la Cayolle - photo Sébastien

Le vélo est une aventure …

Bike Café
photo Sébastien

Autant l’annoncer de suite, la piste du col de la Moutière (puis de Restefond) en partant de Bayasse n’est probablement pas adaptée à la pratique du Gravel … Trop caillouteuse, pas assez roulante, elle exige pas mal de portage … Mais pour les adeptes de vélo aventure (la devise du Bike Café), qui aiment les grands espaces préservés, la haute montagne et la tranquillité absolue, alors ce col vaut vraiment le détour.

Ceux qui ont déjà gravi la mythique cime de la Bonnette, route asphaltée parmi les plus hautes d’Europe (2802 m) savent que les vrais cols géographiques sont en fait ceux de la Bonnette (2715 m) et du Restefond (2680 m d’altitude) situé environ 2 km en contre-bas de la cime juste au-dessus des baraquements militaires (« caserne de Restefond ») abandonnés depuis que les italiens « ont rendu » Menton …

Vous avez peut-être remarqué cette belle piste gravillonneuse qui part du (faux) col de Restefond (2656 m) pour rejoindre le col de la Moutière (2454 m) où la route redevient goudronnée jusqu’à St Dalmas de Selvage / St Etienne de Tinée beaucoup plus bas dans la vallée, côté Alpes Maritimes (une vraie vacherie d’ailleurs ce versant de la Moutière, soit dit en passant …).

Et puis, en y regardant de plus près, on s’aperçoit que cette belle piste est également connectée à une autre piste, encore plus sauvage (dans tous les sens du terme) qui part vers l’ouest direction Bayasse et le col de la Cayolle (mon préféré…). Cette voie est même clairement indiquée sur une carte IGN au 100 : 000…

Rejoindre la Bonnette depuis la Cayolle en vélo Gravel : le challenge est excitant, mais est-ce vraiment possible ? Quelques recherches préalables sur la toile me découragent un peu ; la piste ne serait plus entretenue depuis longtemps, probablement pour réduire la circulation des 4 x 4 (on traverse une zone protégée du Parc National du Mercantour…) ; les vététistes qui s’y aventurent semblent peiner également …

Alors le jeu en vaut-t-il vraiment la chandelle ? Rien ne sert de trop tergiverser et seule une reconnaissance sur le terrain permettra de lever le doute. En cette fin octobre, l’été indien semble s’éterniser ; il n’y a pas encore eu de chute de neige sur les sommets et les températures sont exceptionnellement douces, même en altitude.

La Cayolle en hors d’œuvre

Mon parcours débute au village des Thuiles, quelques kilomètres avant Barcelonnette, « La mexicaine ». Il s’agit d’abord de s’échauffer en montant le col de la Cayolle, dont, décidément je ne me lasserais jamais. Ce col offre une variété de paysages incroyable ; on longe d’abord les gorges du Bachelard, puis la vallée s’ouvre jusqu’à Bayasse (1783 m) ; en cette fin octobre les couleurs de l’automne sont à leur apogée ; les mélèzes, qui n’ont pas encore perdu toutes leurs épines, sont jaune orangés. La Cayolle (2326 m) est un col long (presque 30 km) mais peu pentu ; du coup on peut se permettre de ne pas trop se concentrer sur son effort et profiter pleinement des paysages, laisser son esprit vagabonder … Je ne sais pas pourquoi, mais le mien me transporte dans des Rocheuses nord-américaines imaginaires et je m’attendrais presque à voir un ours débouler devant moi …

Bike Café
Col de Cayolle, quelques jours avant l’arrivée de l’hiver : dépaysement garanti – un lieu unique pour se ressourcer – photo Sébastien

Les quelques hameaux que l’on traverse me rappellent à l’ordre : on est bien dans les Alpes de Haute Provence à moins de 100 km de la Méditerranée à vol d’oiseau … Après le pont de Bayasse, on entame la dernière partie du col au milieu des alpages et chaos rocheux … Dans l’euphorie je ne vois pas le temps passer et j’arrive au sommet à peine essoufflé. La mini-mare au sommet qui est vide rappelle la sécheresse de cette année … Je redescends sur 200 m environ pour admirer les particularités du versant sud. Les sources du Var sont juste-là en contre-bas.

Bike Café
La photo traditionnelle au sommet du col de la Cayolle – photo Sébastien

Mais il faut vite revenir aux réalités, faire demi-tour et redescendre jusqu’à Bayasse pour entamer la reconnaissance de cette fameuse piste qui rejoint la Moutière et Restefond….

Un mélange de randonnée Gravel et … pédestre…

Au départ, dans le village, un panneau indique que la piste est interdite à la circulation du 1er juin au 1er octobre, probablement en raison des intempéries possibles … Les premiers hectomètres sont caillouteux d’emblée ; je réussis malgré tout à me frayer un chemin en zigzagant de part et d’autre de la piste, histoire de trouver quelques passages plus roulants ou tout au mieux plus doux ou moins secouants…

Bike Café
Les cailloux du chemin sont par moment recouvert d’épines de Mélèze … – photo Sébastien

Tant bien que mal, je parviens jusqu’à la Bergerie de la Moutière à 2128 m d’altitude, sans quasiment mettre pied à terre. Ma faible vitesse me permet d’admirer ces paysages de montagne, au milieu du Parc du Mercantour. Mieux vaut ne pas avoir peur de la solitude dans ces espaces où je ne rencontre absolument personne et où le « réseau 3G » est inexistant …

Bike Café
The Secret of the « Moutière » Mountain – à Gravel plutôt qu’à cheval …  – photo Sébastien

Après la Bergerie la qualité de la piste se dégrade encore plus et il sera nécessaire de marcher / porter sur presque 2 km… Mais franchement le décor est si grandiose et exceptionnel, que je m’en accommode sans rechigner.

Bike Café
La sortie Gravel se transforme en randonnée pédestre : et alors ? – photo Sébastien
Bike Café
Cela devient hyper rugueux ; beaucoup trop en tous cas pour mon GT plutôt « profilé » route … photo Sébastien
Bike Café
On aperçoit la Bergerie au fond du vallon … – photo Sébastien

Puis finalement je rencontre deux vététistes qui descendent et se demandent ce que je fais là avec mon « vélo de route »… Me serais-je donc perdu ? Ils me rassurent tout de même en m’indiquant que je ne suis plus très loin de cette belle piste qui relie la Moutière à Restefond.

Bike Café
«  Ramène-moi sur la route s’il te plaît ! » photo Sébastien
Bike Café
Pas trop tôt ! : L’asphalte du col de la Moutière (versant sud) – photo Sébastien

Retour progressif à la « Civilisation »

Une fois sur la piste, je peux enfin re-chevaucher ma « monture » qui a dû trouver le temps long. La piste est magnifique et idéale pour le Gravel. Elle reçoit immédiatement le label « 100% Gravel » du Bike Café. Mais attention il reste près de 250 m de dénivelé à parcourir en 3 km… Avec l’effet de l’altitude combiné aux efforts consentis plus tôt, le coup de pédale est devenu plus lourd, moins fluide …

Bike Café
Piste entre les cols de la Moutière et Restefond : du Gravel de haute altitude … photo Sébastien
Bike Café
Vue au microscope … On pourrait même passer avec des pneus de 25 … photo Sébastien
Bike Café
La Cime de la Bonnette dans le fond : plus haute route de France (2802 m), le 27 octobre, quelques jours avant sa fermeture hivernale – photo Sébastien
Bike Café
Vue sur la caserne de Restefond… Base logistique arrière pendant les combats de juin 1940 – photo Sébastien
Bike Café
Ca y’est : retour à la civilisation – photo Sébastien

Je retrouve finalement le goudron du col de la Bonnette. L’heure avancée ne me permet pas d’aller jusqu’à la cime, 2 km plus haut, et je décide de descendre directement jusqu’à Jausiers. J’y croise mes premières automobiles après plus d’1h30 de grand silence …

Bike Café
Entre les deux mon cœur balance… (Ou plutôt ne balance plus…) – photo Sébastien

Alors si pour vous aussi le Gravel est d’abord une aventure et qu’un peu de randonnée pédestre en « haute montagne » ne vous rebute pas, cette piste du vallon de la Moutière est à essayer. Elle permet quand même de rejoindre la mythique cime de la Bonnette pas des chemins de traverse avec ensuite le plaisir d’une belle descente bitumée qui fera remonter la moyenne (quand même… faut pas déconner…).

Quelques infos pratiques

D’après Strava, la piste entre Bayasse (1790 m) et l’intersection avec la route du col de la Moutière (2400 m) fait 8,7 km pour 609 m de dénivelé (7% de pente moyenne).  Sur ces 8,7 km, entre 6 et 7 km sont faisables avec un Gravel équipé de pneus 35, en restant (tant bien que mal) sur le vélo. Pour ma part, je pense avoir porté sur 2 km environ. Pour 1 h 15 d’effort au total.

Ensuite la piste qui rejoint le faux col de Restefond mesure 2,8 km pour 238 m de dénivelé (pente moyenne de 8%). Elle est de très belle qualité et parfaitement adaptée à toute sorte de vélo Gravel.

Trêve hivernale ?

Cet article clôt temporairement cette série de reconnaissances « Gravel et cols mythiques » commencée en juillet dernier avec le Parpaillon. L’été indien a finalement pris fin et les premières chutes de neige ont entraîné la fermeture de beaucoup de grands cols début novembre. La Bonnette ne rouvrira pas avant juin prochain… Un peu de patience donc …

Mais la plaine et les collines de moyenne montagne sont également un fabuleux terrain pour la pratique du Gravel…

 

ARL – MRS nous avons pris le train en marche

0
Bike Café

L’avantage du vélo, face à nos autres modes de déplacements, est qu’il est un véritable instrument d’indépendance et de liberté. Parmi tous les types de vélos que l’on connaît, c’est sans doute le Gravel qui nous donne le plus le goût de l’aventure en nous entraînant à la découverte de nouveaux territoires. Sa polyvalence nous conduit instinctivement sur des chemins auxquels nous n’aurions pas pensé. Nous avons récemment découvert la randonnée Gravel entre Arles et Marseille, imaginée par Dan de Rosilles avec la complicité de Matthieu Lifschitz, qui illustre parfaitement cela. Nous sommes allés à la rencontre de ces pionniers que nous avons rencontré quelque part, au milieu de leur périple, sur un chemin du côté de Roquefavour.

Bike Café
Le visuel créé par Matthieu (Manivelle.cc)

ARL – MRS … prends ton billet pour l’aventure

Bike Café
Arles Marseille en Gravel – affichage de la trace sur Openrunner

La notion de voyage est forte dans cette randonnée Gravel entre Arles et Marseille sur 150 km de chemins et de route. Pour les marseillais, elle commence à Saint Charles, dans le TER qui les emmènera à Arles. Sur le quai de la gare arlésienne, un autre groupe de cyclistes les attend. Ils vont partir ensemble, et cette fois tous à vélo, en direction de la ville phocéenne. Le challenge pour les arlésiens sera d’atteindre la gare marseillaise avant le dernier train de la journée pour rentrer chez eux.

Bike Café
Dan de Rosilles “Avec Arles gravel, on cherche chaque année à créer de nouveaux événements …” – photo BC

Dan de Rosilles est l’instigateur de ce “road movie” version Gravel. On est loin d’Easy Rider et cette mise en scène, imaginée par Dan, est moins pétaradante mais quand même aventureuse et engagée dans des décors parfois étranges. “Avec Arles gravel, on cherche chaque année à créer de nouveaux événements. L’an passé avec Eric Varo-Bonfils nous avions fait le tour de l’étang de Berre qui nous avait fait découvrir une mosaïque de paysages à la fois sauvages et industriels qui m’avaient inspirés. Je souhaitais également faire quelque chose avec Boomerang le club de Matthieu avec qui j’avais fait quelques sorties sur Marseille et un sujet pour le magazine 200 dans la plaine de la Crau“, explique Dan. Très inspiré par ces lieux qui s’imbriquent, Dan imagine une histoire de parcours entre sa ville : Arles et celle de Matthieu : Marseille …

La notion de “retour” en train pour les arlésiens et en vélo pour les marseillais, colle bien avec le nom du club de Matthieu : “Boomerang”. Dans un premier temps Matthieu, très pris par la préparation de la TCR, ne réagit pas sur le projet et finalement tout s’accélère à la dernière rentrée des vacances. “Je savais tracer un parcours jusqu’à Miramas et je savais que Matthieu connaissait bien la partie entre Septèmes et Vitrolles mais, entre ces deux secteurs, il restait des inconnus. On s’est appuyé sur un réseau de correspondants qui nous ont aidé à mettre au point le parcours. L’intérêt pour moi dans ce projet était de s’ouvrir justement à ce réseau, de toucher les marseillais et de proposer à un autre type de public plus engagé un événement plus extrême que les sorties gravel traditionnelles organisées par Arles gravel“, précise Dan soucieux de faire connaître son territoire.

Bike Café
photo BC

Dans ce genre d’événements cyclistes le bonheur est dans la trace pour ceux qui la préparent. Matthieu teste depuis plus de deux ans de nouveaux vélos de type randonneuse / gravel. Par conséquent il connaît très bien les chemins du Massif de l’Étoile qui dominent Marseille et ses virées l’emmènent souvent jusqu’à Vitrolles. Dan, de son côté, connaît sur le bout de ses roues les parcours possibles dans la Crau et la suite jusqu’à Miramas. Restait aux deux compères à unir leurs traces pour imaginer ce fameux ARL – MRS. “Nous avions deux options pour ce parcours, qui comprenait en son centre l’étang de Berre qu’il fallait bien sûr contourner. Est-ce qu’on passe par le nord ou par le sud ? … Matthieu opte pour le tracé nord, écartant d’emblée le passage bord de mer. À partir de là, on a fait ensemble les repérages par tronçons, mais jamais d’un seul coup … Le premier tronçon que nous avons fait ensemble a été un Miramas – Marseille, c’était en septembre et les pistes étaient encore fermées à cause des risques d’incendies …“, précise Dan.

La poésie de la trace

Bike Café
photp BC

Tracer un parcours gravel relève de la poésie. Sur un fond de top 25, on commence à ressentir les émotions que l’on vivra, lorsqu’on roulera réellement sur telle ou telle partie. On essaie de trouver un rythme, qui sera entre la rime et la prose ou si vous préférez entre la route et le chemin. Le nom des lieux que l’on découvre, donne le ton lyrique de la trace …  La Dynamite, les Coussouls, Miramas, Roquefavour, la Mérindole, le Jas des vaches, la fontaine de Rognac, le ravin de l’Infernet, Plan de campagne, le vallon de la Barre de fer, le bassin du Vallon Dol, Saint Mitre, Saint Jérôme et Saint Charles … Cette poésie, version originale, est dans un premier temps “construite” (par notre GPS), il faut aller ensuite la “déclamer” lors de repérages sur le terrain. C’est souvent là qu’on se confronte aux impossibilités : la trame de la carte ne dit pas tout. On trouve des passages fermés par des grillages, des interdictions, des franchissements impossibles, des parties inintéressantes, … C’est après avoir vérifié sur place et fait quelques “retouches” sur notre notre trace que la poésie finale pourra être vécue par le groupe le jour J.

Bike Café
Sur ce parcours, que nous voulions Gravel, il y avait quelques points noirs – photo Dan de Rosilles

147 km d’imagination, à la sauce Gravel, créent forcément des moments particuliers …”Sur ce parcours, que nous voulions Gravel, il y avait quelques points noirs et notamment un tronçon route de 5 km impossible à éviter. La trace était contrainte par la présence d’un camp militaire et d’une piste privée pour des essais automobiles … rien à faire. Finalement, cette partie que l’on appréhendait avec sa piste cyclable, a été un moment de joie et de folie pour les participants qu’ils l’ont effacée à plus de 40 de moyenne. Pareil du côté de Velaux où l’on avait une partie plus VTT … ils sont tous passés sans problème. Ce fut le cas également pour les 800 m de la D9 où l’on a dû rouler sur la bande d’arrêt d’urgence …” explique Dan.

ROQ – SEP … un petit bout avec eux

Bike Café
Malgré les 95 km déjà effectués, ils avaient tous la banane – photo BC

Ne me sentant pas de niveau pour une telle équipée, mon idée était de vivre partiellement cette aventure dont j’avais suivi de loin la préparation en collaborant modestement à une partie de la reco. C’est en compagnie de Sébastien, l’homme qui collectionne les “cols mythiques en Gravel”, que nous avons convergé entre Velaux et Roquefavour pour “monter en marche” dans ce “Gravel trip” lancé à vive allure. Nous avons trouvé le petit groupe un instant arrêté sur la piste pour attendre quelques retardataires. Malgré les 95 km qu’ils avaient déjà effectués, ils avaient tous la banane et une sacrée pêche. Nous sommes repartis avec eux, avec dans l’idée d’atteindre Marseille et de rentrer par le train.

Bike Café
photo BC

J’ai découvert un peu plus le fameux plateau du Grand Arbois où je courais il y a 3 ans. Les panoramas magnifiques qui offrent une vue incroyable sur l’étang de Berre et la barre du Jaï au-dessus de Rognac.

Bike Café
photo BC

L’incendie au-dessus de Vitrolles a ravagé cet été le plateau, qui a pris par endroits des airs de désert. C’est triste à dire, mais cette zone brûlée a de la gueule … La noirceur de ses troncs souligne la dureté des roches qui ressortent de terre après la destruction du tapis végétal. Inconscience des hommes, puissance des éléments, … tout cela sera bientôt oublié car la nature reprend vie et on la voit déjà par endroit renaître.

Bike Café
La fameuse D9 : une frontière à franchir pour atteindre l’Étoile – photo BC

Nous effectuons la remontée de la fameuse D9, installée comme une frontière que l’on devra franchir pour atteindre l’Étoile que l’on aperçoit au loin. L’obstacle passe facile et nous voilà propulsés dans un décor rougeâtre des terres abandonnées là par l’homme et l’industrie du traitement de la bauxite.

Bike Café
Le décor rougeâtre des terres rouges abandonnées là par l’homme – photo BC

Nous allons alors découvrir l’exotisme des passages entre les zones commerciales et urbanisées et les petits chemins inventés par Matthieu qui nous transportent dans des univers que l’on ne peut imaginer autrement qu’en Gravel. Qui pourrait, en vélo classique, passer par là ? Finalement après avoir découvert l’incroyable vallon de la Barre de Fer on décide avec Sébastien de rentrer.

Bike Café
photo BC

Nous sommes au-dessus de Marseille à la hauteur de la Déchetterie, encore un lieu insolite de ce parcours composite. Nous quittons la petite bande qui va dévaler jusqu’à Saint-Charles pour partager une bière bien méritée. Sébastien m’accompagne jusqu’à la gare de Septèmes où je prends au vol un TER qui me ramène à Aix … Voilà j’ai fait le ROQ – SEP modeste tronçon de ARL – MRS mais qui m’a enchanté et me donne envie de prendre un billet complet pour la prochaine.

ROQ – SEP en vidéo

Quelques photos

Suivre Arles – Gravel : l’article de Dan à lire

et Boomerang.cc sur Strava : https://www.strava.com/clubs/boomerang

   

Cadeaux vélo à moins de 30 euros

0
Bike Café

Bike Café

Voici quelques idées de petits cadeaux sélectionnés par la rédaction pour offrir à votre cycliste préféré(e).

matos-un

Un pneu qui fait ceinture

Bike Café

Je t’aime un pneu, beaucoup, …à la folie. À la folie sans doute … car pour tenir le pantalon d’un cycliste rien de tel qu’un bon pneu. Pas besoin de rustine pour boucher les trous de ce pneu : ce sont les crans de la ceinture.

Prix : 29,00 €

Infos sur le site

matos-deuxTrophée : je l’ai monté

 

panneaux-humbert

Un tableau de chasse ça peut s’afficher … mais il ne faut pas dérober le panneau en haut du col car ça risque de vous coûter une belle amende. Voici une solution moins encombrante.
Le rocher du Galibier, ou encore un panneau avec le nom du Col qu’il a vaincu, pourra symboliser l’exploit du grimpeur. Les établissements Humbert, spécialisés dans la gravure, ont pensé aux cyclistes.   

  • Personnalisation possible au verso en gravure laser
  • Matière en inox

Prix : 12 € le rocher 10 € le panneau

Infos sur le site

matos-troisTour de Force … en BD

Bike Café

Guerriers de la route, harnachés de boyaux et pédalant sur leurs lourdes et inconfortables machines, les « Forçats de la Route », comme les appelait Albert Londres, sont ces cyclistes des années 1920 qui ont fait du Tour de France un véritable mythe ! Mais derrière les légendes, il y avait des hommes avec leurs forces et leurs faiblesses dont le chemin s’est jalonné d’anecdotes des plus savoureuses.

Une BD de Frédéric Kinder éditée par Glénat … On a adoré.

Prix : 13.90 €

Infos sur le site

 

matos-quatreDans la musette…

Bike Café

Vous ne pourrez sans doute pas le mettre dans votre musette tant cet ouvrage fait son poids. Sa couverture est jaune comme  la couleur d’un célèbre maillot. C’est également celle de la « sauce ketchup-mayo » préférée des auteurs, qui ne sont pourtant pas daltoniens. Ce bouquin éponyme de l’équipe de « danslamusette.fr » est conçu de manière résolument moderne et jeune. Il enterre par sa forme, son graphisme, sa structure et le ton plein d’humour de ses textes, tous les livres que nous avons pu lire sur l’histoire des courses cyclistes.

Prix : 29,90 €

Infos sur le site

2 en 1 : sacoche & smartphonematos-cinq

Bike Café

2 en 1, le Z Console Pack est une sacoche avant qui intègre le smartphone. C’est l’accessoire indispensable pour transporter votre téléphone et vos petits matériels (kits de réparation, cartouches CO2, gels énergétiques, clés…). Très pratique, il s’installe facilement sur le tube horizontal sans risque de rayure. L’écran tactile est utilisable pour visualiser et enregistrer vos données. Une housse est incluse pour une protection optimale par temps de pluie.

En taille M
  • Dimensions : 160 x 95 x 70 mm ; 6,2″ x 3,7″ x 2,7″
  • Poids : 120 g
  • Fixation : Attaches Velcro® sur la potence et sur le tube horizontal
  • Volume : 0,75 L / 25 oz
  • Taille maximale du téléphone : 140 x 70 mm ; 5,5″ x 2,7″
Ce modèle existe également en taille L.

 

Prix : taille M : 25,95 € – taille L : 27,95 €

Infos sur le site

matos-sixOffrez une “alliance” à votre guidon

Bike Café

La sonnette Oi a été créée par la marque Knog pour laquelle le design des accessoires pour vélo est un point primordial. C’est ainsi que les concepteurs de cette sonnette ont travaillé pour obtenir un look original tout en utilisant pour la fabrication des matériaux de haute qualité. Cet avertisseur sonore prend la forme d’une bague pour guidon qui épouse parfaitement ce dernier pour se faire discrète. Avec son look sobre, elle est également très légère, ne pesant que 18 grammes. Le son est particulièrement poétique et il fait le job agréablement.

Son prix reste également léger : 19.99 €

Infos sur le site

La Gravelxinoise 2017, un petit air de “Mud day” …

0
Bike Café

Les sorties Gravel commencent à fleurir un peu partout, mais nous ne pensions pas qu’il y aurait autant de candidats pour cette deuxième édition de la Gravelxinoise. Sur les 108 inscrits, 80 courageux ont osé braver les éléments au lieu de rester bien au chaud dans leurs lits, et ils ont eu raison, réalisant une belle concentration de graveleux de tous poils, de tous niveaux, polymorphes, barbus ou pas.

Bike Café
Les partenaires de l’événement David Robert (cycles LEON) et Jean-Philippe Ferreira (2.11 Cycles) entourent Martial Prévost l’instigateur de cette sortie.

Un événement Gravel est surtout l’occasion de faire des rencontres et des découvertes et pas forcément de relever des défis. Cette seconde édition, en raison d’une météo épouvantable, était pourtant un défi. Mettre un cycliste dehors par une journée qu’un météorologue qualifierait de “conditions pluviométriques exceptionnelles” était une gageure. Le pari a été néanmoins réussi.

Bike Café
Le Café de la gare est exceptionnellement ouvert à cette occasion

Le lieu de départ, c’est la gare de Valmondois, le  parking est assuré. Le Café de la gare est exceptionnellement ouvert à cette occasion pour accueillir les participants, avec un café et des viennoiseries offertes par l’organisation, le “check in” et la remise des dossards. Des photos individuelles prises au départ, sont postées sur Instagram, pour permettre de gagner des cadeaux en fonction du nombre decoeur. Un ravitaillement était installé à mi-parcours et à l’arrivée des bières et un buffet nous attendaient. Pour un montant d’inscription de 5 €, le rapport qualité / prix a été particulièrement apprécié.

Bike Café

La vidéo de Willy

“Game over” rapide pour l’équipe BC

Nous avions gardé d’excellents souvenirs de la première édition et sans hésiter nous étions sur la liste au départ de l’édition 2017. Trois parcours étaient proposés à travers le Vexin, terre de Gravel par excellence : 69 km et 920 D+, 82 km et 1235 D+, 102 km et 1500 D+ suivant une trace GPS. Un beau programme qui a séduit, car les inscriptions ont été rapidement closes pour atteindre le nombre limité à 100 participants.

Il y a déjà des cyclistes qui papotent devant le café lorsque nous arrivons. La pluie reste fine. On reconnait quelques visages connus sous les casques, Patrick, François, Romain et Claire de l’Échappée belle, David et son équipe des cycles Léon, des filles et bien sûr nos gentils organisateurs déjà fort occupés.

Bike Café
Jean-Philippe et Philou sont au “check in” …

C’est Fabrice qui fait office de photographe. Jean-Philippe et Philou sont au “check in” et à la remise des dossards. Pour certains, participer à une sortie collective est une première. Quelques-uns viennent de loin, Indre et Loire, Nord de la France et de l’Est (région de Metz) pour l’équipe Léon. Plusieurs sont arrivés et repartiront par le train venant de Paris à vélo pour prendre le départ. L’enthousiasme et la bonne humeur sont de la partie malgré la météo pourrie, zéro stress. Pour nous le choix sera vite fait : ce sera le petit parcours.

Bike Café
Nicolas, en plein rodage de son Croix de Fer.

J’avais convaincu Nicolas, mon fiston, de faire équipe avec moi pour rôder son Croix de Fer. “Il faut se lever tôt, mais tu vas voir c’est vraiment sympa et le petit parcours est tout à fait accessible …“. La météo alors ne s’annonçait pas trop dégradée : ça c’était alors la promesse sur le papier … Pour nous, comme pour beaucoup d’autres, le papier s’est rapidement trouvé détrempé.

Bike Café
L’équipe BC rejoint tant bien que mal le ravito …

Le départ est donné à 8 h 30 : l’heure prévue. Une pluie plus forte nous escorte sur ce début de parcours, la vidéo de Willy en témoigne. Ces premiers kilomètres, déjà largement détrempés, restent malgré tout praticables et peu techniques. Lorsque la pluie vient à redoubler, et malgré l’abri des arbres de la forêt, on aimerait bien que cela s’arrête. Dans ces conditions on consomme des watts et des calories, la tenue vélo devient froide et liquide, les côtes sont les bienvenues pour nous réchauffer. Mais c’est du côté mécanique qu’arrivent les ennuis. Les freins du Croix de Fer donnent de grands signes de faiblesse jusqu’à devenir inopérants. Un gros virage en descente, se termine par une sortie acrobatique en plein milieu d’un champ, heureusement sans dommage pour Nicolas. Arrêt au stand : les freins à disque sont à tirage par câble, s’ils manœuvrent toujours correctement avec des plaquettes encore en état, il se produit une sorte d’effet hydro planning qui ne permet plus le serrage du disque.

Nous n’avons pas beaucoup d’espoir de freinage pour la suite. L’équipe BC rejoint tant bien que mal le ravito, le fils en courant à côté du vélo dans les descentes, le père grelottant de froid à vitesse réduite. Ce sera pour nous une fin trop prématurée de parcours. On profite à peine du ravito, malgré l’accueil de Marie. On décide de rejoindre au plus court la gare de Valmondois. Alexis et sa casquette “Looser” nous escorte lorsque l’on passe du mode “Bike” à celui du “Run and Bike” après une crevaison du Croix de Fer sur le kilomètre final. On s’est promis une revanche pour l’année prochaine.
D’autres participants … plus chanceux nous racontent …

Ils l’ont vécu …

Bike Café
Claire Lhernoud dossard 078

Claire Lhernoud dossard 078 sur un 2.11 Cycles. “Ce fut pour moi un vrai plaisir de rouler pour 2 raisons. La première, qui est complètement indépendante à l’organisation, c’est le fait de rouler sur un nouveau vélo, plus léger que le précédent et surtout en mono-plateau, chose tout à fait nouvelle pour moi ! … La deuxième, hormis le temps exécrable (mais après tout c’est ça aussi le “Gravel”), j’ai adoré rouler dans la boue, dans la flotte jusqu’aux genoux, dans les cailloux, dans les chemins de traverse où il était facile de s’enliser (et de tomber à 2 à l’heure, avec un peu de chance, dans une grosse flaque d’eau) et dans les sous-bois. Dès que ces chemins un peu difficiles se terminaient, j’étais contente de retrouver la route détrempée, mais roulante, malgré mes roues en 650b chaussées de Compass en 42 cramponnés. Bref, rien que d’en parler, ça me donne la patate pour la journée. Parce que c’est ça aussi le Gravel, c’est de retrouver une âme d’enfant et de jouer avec son vélo, sans s’interdire aucun chemin, aucune trace, sans trop réfléchir et foncer.”

Bike Café
Isabelle Chojnowski dossard 065

Isabelle Chojnowski dossard 065 sur Raleigh Mustang Élite. “La Gravelxinoise, c’est une première ! … Six heures du mat’ j’entends le son de la pluie sur le toit du Camping Car. Accueillis les bras ouverts, la banane dès 7 h 30, pour l’instant tout va bien … L’odeur du café apporte de la bonne humeur à tous les participants, c’est rigolo, c’est sympa, c’est intéressant, je me sens bien. Nous rencontrons de jolis singles dans les sous-bois, alternant des chemins dans la brume et de belles routes touristiques. Malgré les conditions météo, nous nous régalons, j’ai adoré les chemins boueux et les descentes sans freins (nous pratiquons également du Vtt tandem et parfois nous nous retrouvons dans de belles galères) avec cette sensation de « je ne sais pas si ça va le faire mais on y va ». Nous nous retrouvons dans un petit groupe bien sympa, de belles rencontres, on continue, on discute, on s’entraide car nous sommes tous dans la même galère « Nous n’avons plus de freins … » François crève nous perdons le groupe mais rapidement nous les retrouvons. Nous arrivons au finish, boueux, fatigués mais ravis de ce beau circuit, de cette belle organisation, de vos sourires et bonne humeur malgré le froid. Merci pour votre chouette organisation et félicitations à tous ceux qui ont participé.

Bike Café
Guillaume Kinziger dossard 012

Guillaume Kinziger dossard 012. “Ce n’est pas tous les jours que l’on a la chance de rouler avec un cycliste (Sylvain Barrillon) plein d’humilité malgré ses deux French Divide et une Born to Ride. Inimaginable d’avoir des plaquettes quasi neuves HS au bout de 30 km d’un parcours aux antipodes de la DH … Après nettoyage et contrôle technique je m’aperçois que les plaquettes avant et arrière n’ont plus du tout de garniture et que le ressort arrière a fini broyé par le disque … Je garde un excellent souvenir de cette superbe randonnée et de cette belle rencontre avec Sylvain. Je pense à coup sûr revenir l’année prochaine, sur le 100 si les conditions sont plus favorables …

Bike Café
Olivier Bazile dossard 007

Olivier Bazile dossard 007 (Alias James Bond) sur son  Kona Rove ti  “C’est ma première rando gravel collective. J’ai l’impression d’avoir aux pieds des chaussons de sport en eaux vives et mes gants sont des éponges … Après 1 h 40 de roulage nous avons parcouru 13 km … Il en reste 56 … L’an prochain je re-signe avec des plaquettes de freins adaptées et un GPS. Live long and Gravel ! …

Bike Café
Marin Verdié dossard 081

Marin Verdié dossard 081 sur Genesis Croix de fer. “Même si je n’ai jamais vu de telles conditions de pluie, ça avait un peu un goût de French Divide … le froid, la pluie, la boue…

Pierre Simon  dossard 031 sur Genesis Croix de Fer. “Je ne fais du “vrai” vélo que depuis 2 mois, et j’avais 550 km d’expérience avec mon Genesis Croix de Fer au départ de ce qui était pour moi ma toute première expérience de sortie en groupe … La première heure était terrible, une véritable douche, au point de devoir fermer les yeux pour évacuer l’eau de mes paupières … Le smartphone confondait les gouttes d’eau sur la pochette avec des doigts, donc faisait faire n’importe quoi à celui-ci… difficile de suivre la trace… Après le gros déluge, nous avons eu un peu de calme, et même entrevu des rayons de soleil mais pas assez pour sécher malgré le vent … Suggestion au départ : regrouper les gens par sas de distance pour essayer de rouler ensemble.

Bike Café
Natale Barreca dossard 002

Natale Barreca dossard 002 sur Léon La Rage pneus Compass Steilacoom. “Parcours 102 km aux petits oignons mais dans des conditions dantesques, pluie, grêle, vent, froid ! … Plus de freins car plaquettes bouffées par le sable ! La sortie s’est jouée au mental avec les copains David & Julien ! Malheureusement Georges n’aura pas pu terminer avec nous, car plus du tout de freins. Une sortie loin d’être facile, mais on adore ce genre de défi, elle restera mémorable avec de bons souvenirs et une superbe ambiance.

Bike Café
Christophe Jaeglé dossard 025

Christophe Jaeglé dossard 025 sur Canyon 8 Al. “Je découvre le Gravel depuis 1 mois. Là, le Gravel c’est tout différent : on échange avec ceux qu’on ne connaît pas, on se dépanne, l’ambiance est top, pas de prise de tête. Plein de projets dans la tête (Parpaillon, Ventoux par la forêt, …). Pourvu que cet esprit demeure.”

Alexis Chollet dossard 017 sur Sobre Versatile montage personnalisé. “Ce week-end c’était ma première sortie Gravel en bande. La chose qui m’a le plus frappé a été d’abord le nombre de gens réunis aussi tôt un dimanche matin par un temps qui s’annonçait plus qu’incertain. Ayant dans le passé fait quelques « social rides » sur route, ce genre de conditions climatiques auraient provoqué l’annulation de la sortie. Mais là rien de tout ça. Tout le monde semblait trouver que cela ne faisait qu’ajouter du pittoresque à l’événement. Ensuite, est venue l’eau. Beaucoup d’eau, au point d’être trempé intégralement après seulement vingt minutes. Puis a suivi le froid. Mais même dans ces conditions le moral semblait encore intact et tout le monde devant moi continuait. Enfin la tête des autres usagers du RER quand il me voyait crotté de la tête aux pieds (je ne me suis pas vu avant la douche) semblait confirmer que j’avais passé un bon dimanche et ce, malgré la pluie, le froid et quelques frayeurs dans les descentes dûes à un freinage plus que léger. J’ai passé un dimanche matin mémorable avec un seul regret ne pas être allé au bout de cette sortie dominicale et puis profiter des paysages qui s’annonçaient magnifiques. Du coup je reviendrais seul ou accompagné, pour terminer ma Gravelxinoise 2017 et je suis déjà partant pour la 2018.”

Thomas Debeir dossard 096 sur Specialized Sirius. “Habitué des longues distances sur routes, je n’avais jamais fait ni de VTT ni de Gravel. Pour l’occasion j’avais équipé mon vélo Specialized Sirius, de pneus larges et crantés en 38 mm, des freins étriers sans doute les seuls du peloton lors de cette matinée … Malgré les conditions dantesques, j’ai adoré l’ambiance plus détendue que celle des pelotons. Le parcours était superbe malgré quelques frayeurs vécues, dues à mon inexpérience …C’était une aventure “top” et merci aux organisateurs, je reviendrais l’an prochain.

Bike Café
Nicolas Provost dossard 032

Nicolas Provost dossard 032 sur un Specialized Sequoia. “Je ne reviens pas sur la bonne humeur et l’ambiance très conviviale le matin malgré la météo très menaçante tout le monde a le sourire … On passe un petit pont de bois et c’est la … glissade …je regarde rapidement le vélo et je remonte sur la selle et là,  la roue arrière se bloque … je regarde, j’ai mon dérailleur arrière dans les rayons de la roue. J’ai fait 17 km … Je démonte le dérailleur et pendant 40 minutes, avec Bertrand, on essaiera de remettre la chaîne pour au moins que je puisse revenir en single”speed”. Peine perdue, la mécanique en plein air ça se travaille en amont ! Je rentre donc à pieds. Sur ma route je vois un Décathlon … fermé le dimanche !… Je reviendrais  … Merci à l’organisation.

Bike Café
Olivier Wilhelm dossard 058

Olivier Wilhelm dossard 058 sur un GT Gravel. “Hello le Bike Café. Très belle journée que cette rando dans la pluie et le vent avec une organisation très sympa. Le seul petit bémol serait de flécher le parcours mais c’est peut-être compliqué à réaliser. Merci pour ce bon moment. À l’année prochaine …

Du côté des organisateurs

La Gravelxinoise 2017, c’est eux :

Martial Prevost

Il est à l’origine du projet, la GravelXinoise c’est son bébé, les parcours c’est aussi lui. Le parcours initial a fait des petits depuis l’an dernier avec un 69 km, un 82 km et un 102 km.

Bike Café
Philippe (départ -ravito) retrouve Martial au ravito

Ces parcours ne tournent pas en rond, c’est un voyage où alternent petites routes et chemins. Rouler Gravel c’est aussi du goudron. L’équilibre chemins / routes est important”, précise Martial.

Il reste étonné de la participation malgré une prévision météo plus que maussade. 108 inscrits, plus de 80 partants et très peu de défections non excusées au dernier moment. “C’est l’esprit gravel, une communauté dans laquelle s’affirment naturellement des codes. Une grande hétérogénéité de participants, de nombreux novices qui échangent sans complexe avec quelques pointures présentes (Sylvain Barrillon, David Robert, Arthur Richard, Guillaume dit Guitou le guidon, Patrick Bénévent, Fanny Benssoussan,…). Un parc vélos définitivement Gravel avec très peu de VTT“, poursuit Martial.

Les participants ont apprécié la photo pour le trombinoscope, mais aussi la loterie dotée par Jean Philippe Ferreira (2.11 cycles). L’idée d’offrir un ravitaillement en cours de parcours et un vrai point d’arrivée avec buffet était un véritable “plus”, désormais incontournable. Martial a beaucoup stressé les jours précédents le départ et le jour même, pour l’année prochaine il y aura des surprises, il travaille déjà sur de futurs projets. il sera rassuré après avoir parcouru l’extrait des récits que nous publions.

Jean Philippe Ferreira

Le “Boss” des cycles 2.11. L’homme des réseaux sociaux est satisfait du côté de l’organisation : “Malgré ces chutes d’eau importantes, l’enthousiasme a gommé le fait que les choses ne se soient pas passées comme prévu“.

arruvee-gravelxinoise
Jean-Philippe (au centre) à l’arrivée

Son idée de la photo et du dossard avec son nom a probablement déclenché au départ cette convivialité et lancé les échanges. Enfin un vrai visage derrière un nom. “Les participants sont fiers d’être là, certains sont venus de loin. Indre et Loire, Nord, Est de la France. Cet événement a du sens, il faut le renouveler.” précise JP.

David Robert

Le Boss des Cycles Léon a vraiment vécu les choses de l’intérieur avec ses copains Natale et Julien en se lançant sur le 100 km. Il parle de cette journée dans le Vexin avec enthousiasme  comme beaucoup d’autres participants.

Bike Café
David Robert

Il commente …

Sa première image forte :
Le Café de la Gare de Valmondois, Bike Café éphémère à cette occasion, c’est Fabrice et Karine qui sont derrière le bar et servent cafés et viennoiseries. La convivialité de ce genre d’endroit, la pluie qui tombe dehors, la banane des cyclistes qui entrent pour l’inscription malgré la prévision météo …”

L’événement :
La météo est l’une des dimensions de cet l’événement. Qu’en serait-il de Paris – Roubaix sans un certain nombre d’ingrédients ? Il y a une excitation à certaines conditions épiques, il convient alors d’étalonner la difficulté. Cet événement tient à la période à laquelle il a lieu et au petit nombre d’inscrits.

Bike Café
Qu’en serait-il de Paris – Roubaix sans un certain nombre d’ingrédients ? précise David …

Le parcours :
Il est parfait, peu technique, avec une bonne motricité partout, une alternance de zones plus ou moins difficiles sur goudron et chemins. Des souvenirs de très beaux passages de descentes  dans les bois.

boue-gravelxinoise

Les difficultés :
“L’équipe a été confrontée comme bien d’autres aux problèmes de freinage. Il a fallu gérer rapidement en limitant l’usage des freins, rouler dans le fossé dans les descentes par exemple … Le final s’est fait sans freins après avoir attaqué le métal des plaquettes.”

Sa dernière photo :
“Trois coureurs sur cadre titane couverts de boue, ils sont en relais à 38 km/h, les mains sont en bas du guidon. Ils “déposent” un cycliste mal embouché qui n’avait pas répondu à leur salut.”

Philippe Chaudière (alias Philou)

Il était aux manettes de l’inscription, au ravito avec Marie et au buffet de l’arrivée. “J’ai vécu la Gravelxinoise de l’intérieur au sens propre comme au figuré étant pratiquement toujours à l’abri des intempéries dominicales.”

Le départ :
Au fur et à mesure de l’arrivée des participants, l’ambiance est née au comptoir du Café de la Gare où Fabrice et Karine nous accueillaient pour le café, les viennoiseries. La convivialité et les discussions allaient bon train. Rajouté à cela, le collage du dossard suivi de la photo ont contribué à cette bonne humeur ambiante.

Le Ravito chez Martial :
La grange de Martial, lieu insolite mais apprécié de tous, abrite du vent et de la pluie.  Le sourire de Marie réconforte les héros du jour. La qualité des produits, approvisionnés par les cycles Léon, est sans discussion. Ceux-ci arrivent couverts de boue, trempés et paralysés par le froid. Une grande solidarité se met en place car il y a de la casse de matériel.” commente Philippe. La litanie du ravito : “je n’ai plus de freins, je ne comprends pas et quelle gamelle j’ai pris ! …

Bike Café
Marie présente au ravito … Il ne fait pas chaud même sous la grange.

La maxime de Bike Café « Le vélo est une aventure » avait tout son sens lors de cette Gravelxinoise …

Fabrice Bouscarat (alias Docteur B.)

La vision de la (queue de la) course  ou  le « photographe déboussolé » : chacun sa route chacun son chemin … Je remercie les participants de m’avoir accordé quelques instants au départ pour immortaliser leur présence par une image avec leur monture sous la banderole spécialement confectionnée par Phil Cantalou.

Bike Café
Une prière rapide pour retrouver sa route …

Affairé à effectuer les clichés du trombinoscope de départ et surtout à les mettre en ligne en direct avec abnégation de 7 h 30 à 8 h 45 sur Instagram, je me suis laissé surprendre par le grand départ du cheptel transi. Je n’ai même pas le temps d’enfiler mes gants ni de programmer la trace dont je disposais pourtant depuis la veille sur mon GPS. Le grand troupeau déjà parti pour sa transhumance Vexinoise me laissait sur place devant le café de la gare : “la loose” comme disait notre Boss Martial la veille en voyant les prévisions météo du dimanche ! … Les gants posés sur le cintre, les doigts gourds, le téléphone portable trempé, l’appareil photos en bandoulière, … je me trouvais soudain fort dépourvu, et rapidement fort essoufflé, quand l’heure du départ fut venue et la meute d’emblée lancée dans l’ascension du premier raidillon. Sur le plat qui suivait puis dans la descente je doublais encore quelques lascars ayant glissé et chuté sans gravité sur les bas côtés.

Bike Café
Patrice mon guide …

J’oubliais transitoirement mon devoir de photographe officiel de cette Gravelxinoise 2017 pour ne penser qu’à retrouver quelqu’un qui disposerait au moins de la trace de la 69 km. Et là personne !…  Heureusement sous le déluge, j’entends crier mon nom par mon Ami Patrice Vassort qui m’attendait au bord de la route pour rouler en ma compagnie. J’avais donc désormais des chances de ne pas finir seul perdu, affamé, égaré dans ces contrées forestières hostiles du Vexin. Rouler derrière un ancien champion de cyclo-cross me sécurisait un peu mais cela ne nous empêchait pas de nous perdre à nouveau accompagnés de Manu Mory. L’incertitude d’atteindre le premier ravito à Hédouville  commençait à me gagner quand je décidais de ne pas me projeter en pensée sur la suite de la sortie au-delà de la roue arrière de celui qui me précédait. Et finalement après avoir pas mal tourné en rond nous avons fini par arriver parmi les premiers au ravitaillement d’Hédouville en ayant manifestement tronqué quelques kilomètres superflus. Quel réconfort !!!

fab-mart-jp
Préparatifs avec Martial et Jean-Philippe

À cet endroit le « PC route » dirigé par Phil Cantalou et Marie Prevost qui assuraient la logistique alimentaire sans faille nous annonçaient les nombreux demi-tours et  abandons. Une bonne partie des participants, sans freins, rentraient déjà au bercail vers la gare de Valmondois. Je décidais de reprendre la trace pour la reperdre à nouveau avec un compère en VTT, pas plus doué que moi bien qu’autochtone du Vexin, habitant de Labeville.

Bike Café

Après avoir pas mal tourné en rond nous décidions, les pieds gelés mais toujours souriants de terminer cette belle sortie, pour rejoindre l’arrivée à l’ancienne gare de valmondois, avec 52 km au compteur en ce qui me concerne. Je ferai la 100 km dans une ou 2 semaines par temps sec et ensoleillé avec Martial Prévost et Phil Cantalou mes amis « GPS vivants » du Bike Café Nord, sans me soucier de la trace que Martial pourrait suivre les yeux fermés. D’ici là il aura reçu son Léon La Rage. Bonne route et bons chemins.

Mention spéciale organisateurs :

Un grand merci à Gabby pour son aide à la logistique et à Thierry de la société Coverprint pour la réalisation de la superbe banderole.

Épilogue

Loterie : C’est l’équipe de l’Échappée Belle qui a raflé les lots de la loterie à la régulière et grâce à leur popularité sur Instagram. Ils ont sportivement remis en jeu ces lots. Les heureux gagnants sont donc :

  • Olivier Bazile 007 : une paire de pneus Compass Extra light
  • Isabelle Chojnowski 065 : une paire de pneus Compass Standard
  • Denis Becquet 067 : kit tubeless Orange Seal

Enquête : La police des freins enquête sur une épidémie de plaquettes qui s’est déclarée dimanche dans le Vexin. Organiques, métalliques, bioniques ; … les autopsies se poursuivent ?  Bike Café ne manquera pas de vous tenir informés des suites de cette enquête …

Le Trombi

La baroudeuse en bike packing …

0
Bike Café

Vous voulez du baroud, et bien vous en aurez … Zéro assistance ! … On vous propose un départ et une arrivée et c’est vous qui gérez votre aventure, comme vous le souhaitez en suivant la trace GPS. Vous pourrez décider des endroits où vous pourrez manger, boire, dormir. Liberté absolue ! … C’était la règle pour cette première épreuve en “all road”, bike packing aventure dans le Mercantour. Mais la liberté ça se mérite, les 25 participants ont bien lutté pour la gagner  …

Bike Café
Jeanne Lepoix le coup de pédale contemplatif … photo Nicolas Abassit

Cette première édition de La Baroudeuse a trouvé sa place le week-end du 21-22 octobre. Les conditions météo auraient pu être mitigées en cette saison mais c’est sous un soleil éclatant que les riders ont pris le départ de l’aventure. Ils étaient 30 inscrits au total sur les deux distances confondues 317 km et 137 km. 5 “no show” pour maladies n’ont pas pu se rendre au départ et à l’arrivée il y avait seulement une poignée de “finishers” : 14 au total, 7 sur chaque épreuve.

La longue ou la baby …

Bike Café
Les participants dans le gymnase – photo Nicolas Abassit

Les participants avaient le choix :

  • la longue avec 317 km et  8500 m de D+ et une barrière horaire pour être breveté “BAROUDEUR” de 48 h … tiens ça me rappelle l’UTMB cette barrière 😉
  • la baby avec 137 km – 4000 m de D+ cette fois sans barrière horaire pour cette première édition. Sacré “baby” quand même.

Bike Café
Cédric à droite et Samuel Becuwe reconnaissable à son maillot de la French Divide – photo Nicolas Abassit

Parmi les premiers participants nous avons reconnus quelques visages connus comme Samuel Becuwe le co-organisateur de la French Divide, Jeanne Lepoix que nous avions interviewé sur la Born to ride, notre ami Bruno Pawlicki qui nous avait fait le plaisir de venir au premier tour de la Sainte Victoire que nous avons organisé cette année, …

Bike Café
photo Nicolas Abassit

Pour la longue, il fallait évidemment envisager le bivouac pour s’offrir un peu de repos sur ces 317 km de routes et de chemins éprouvants. La baby avec ses 137 km pouvait s’envisager dans la journée mais finalement ce n’était pas simple et Bruno, pourtant solide rouleur, a dû renoncer …

Bike Café

L’avis de l’organisateur

Nous avons rencontré Cédric Amand, coach sportif et organisateur d’événements, qui a eu l’idée de créer cette première édition de la Baroudeuse. Après un passé de triathlète de très bon niveau, Cédric a découvert le vélo longue distance en mode Bike Packing. Il a voulu faire partager les parcours qu’il découvre en courant et en roulant dans sa belle région autour de la Turbie.

Bike Café
photo Nicolas Abassit

Cédric quels sont les points forts de la Baroudeuse ?

C’est d’abord notre savoir-faire et le côté familial de notre accueil. J’organise depuis quelques années maintenant des événements pour lesquels j’aime accueillir les gens. Ce que nous faisons par ici en trail avec des formats qui ne dépassent pas les 500 participants peut être reproduit dans le même esprit sur des événements vélo comme par exemple le Bike Packing. L’autre point fort, c’est forcément la région. Nous avons les montagnes, la mer, le climat, une luminosité exceptionnelle : les Alpes Maritime offrent un terrain de jeu extraordinaire.

Bike Café
photo Nicolas Abassit

Quels points souhaiterais-tu améliorer ?

Ce serait d’abord le positionnement de la date pour bénéficier à la fois d’un meilleur climat et de journées plus longues mais également d’une période plus propice pour participer. Nous sommes en attente d’un nouveau positionnement qui devrait se faire autour du 14 juillet … Quand on navigue en montagne les conditions peuvent changer du tout au tout et juillet est un mois pus clément de ce point de vue. Côté améliorations, j’ai souhaité également ouvrir l’épreuve en créant un plus petit parcours et également un plus grand qui se déroulera sur 7 jours. 

Le faible nombre de finishers (env 50%) s’explique par le fait que certains participants n’avaient pas évalué les difficultés de la région. “Les gens qui viennent d’autres régions plus plates pensaient sans doute que 137 km pouvaient se faire dans la journée, mais ici c’est la montagne … C’est pour cela que l’an prochain on va créer une épreuve de 90 km qui pourra offrir un format à la journée“, précise Cédric. Pour expliquer également le faible nombre d’arrivants il faut également considérer les problèmes matériels liés aux difficultés du terrain : le vélo et ses pneumatiques doivent être adaptés, on n’est pas à l’abri d’in problème mécanique. Pour d’autres les contraintes “temps” les ont amenés à conclure plus tôt un périple qu’ils auraient bien sûr pu terminer.

L’idée de Cédric est de proposer une alternative face à la surenchère des événements sportifs délirants. Pour lui il existe des moyens de s’amuser sur des épreuves longues distances en restant en endurance. La French Divide, Tuscany Trail en Italie, … et d’autres événements identiques sont des modèles pour Cédric qui souhaite développer cette pratique dans sa région. Il est soutenu par une solide équipe de bénévoles et par le Maire de la Turbie, cycliste lui-même, qui encourage le développement de cette nouvelle façon de pratiquer le sport découverte.

Pour l’an prochain il y aura également un format aventure bien tentant sur 7 jours et 800 ki. Ce grand parcours, entraînera les “bike packers” qui rejoindront une partie plus plate et traverseront toutes les gorges du Verdon de l’est à l’ouest. Ils passeront par les lacs de Sainte Croix  et de Castillon, … jusqu’à Gréoux-les-Bains. Ils iront ensuite vers Digne, le lac de Serre Ponçon à Embrun et ils reviendront par les montagnes pour franchir notamment le col de la Bonette où ils risquent, même en juillet, de trouver de la neige.

Bike Café

Alors l’an prochain notez la date et suivez l’événement sur le site et la page facebook car ce rendez-vous va devenir un moment incontournable du Bike Packing français.

Bike Café

Le site : https://www.labaroudeuse.fr/

La page facebook : https://www.facebook.com/baroudeurcommunity/ sur laquelle vous trouverez de nombreux récits témoignages et photos des participants.