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Le bikepacking … c’est quoi ces sacoches ?

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Le bikepacking est au vélo ce que le sac à dos (backpacking) est à la rando. Cette façon d’accrocher son bagage directement sur son vélo n’est pas nouvelle, puisqu’elle est née en 2000 aux USA. Le bikepacking arrive chez nous, porté par le développement de la randonnée légère de longue durée à vélo. On peut comparer cette tendance au “fast hiking” en randonnée à pied (je vais me faire tuer par certains lecteurs avec tous ces anglicismes), qui consiste à emporter un faible volume (35 – 40 litres maxi) sur le dos.

Un minimalisme, proche d’une certaine philosophie du voyage, parfaitement assumé par ses pratiquants, pour aller plus vite et plus loin, tout en offrant une certaine autonomie. Ce nouveau “randonneur” sur deux roues, appréciera ces bagages modulaires et adaptables qui respectent l’aspect visuel et la manoeuvrabilité de sa monture.

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Les lourdes sacoches accrochées aux porte-bagages, qui peuvent être nécessaires pour du voyage au “long court”, sont sur-dimensionnées pour des petits raids de quelques jours. Elles rendent le pilotage du vélo délicat et surtout elles alourdissent son poids avec la nécessité d’installer des porte-bagages qui le “défigurent”.  Avec ces bagages d’un nouveau genre, votre vélo d’endurance restera “intègre” et c’est son cadre et ses accessoires (selle, guidon, potence,…) qui serviront de points pour l’accroche. L’ensemble sera plus léger et votre balade gagnera en agrément.

Cette façon de transformer son cadre en “porte-bagages” nous vient principalement des US mais en Europe ce principe s’est déjà fortement développé notamment en Italie, en Grande-Bretagne et en Allemagne. Les marques les plus répandues sont Apidura, Restrap, Salsa, Surly, … et depuis peu l’allemand Ortlieb qui vient de sortir un sac de selle.

Je les mets où ces sacoches ? …

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L’implantation est relativement classique et elle peut convenir à tous les vélos de route ou de VTT :

  • (1) Les sacoches de selle, d’un volume compris entre 10 et 18 litres. Vous pourrez y caser tout ce qui ne sera pas nécessaire en roulant : votre change vestimentaire, la popote, … Attention les grands modèles peuvent balloter en montagne. Demandez conseil en fonction de votre usage.
  • (2) Les sacoches de cadre, plus ou moins profondes, qui prendront place dans le triangle du cadre. On y mettra ce qui est plutôt lourd et qui ne doit pas bouger : outillage, matériel divers, … Là encore différents modèles existe prenez bien vos mesures de cadre avant de commander.
  • (3) Les sacoches de guidon pour ce que vous voudrez avoir sous la main : veste de pluie, appareil photos, cartes, …
  • (4) Les sacoches accessoires peuvent apporter un plus pour un appareil photos, lunettes, clés, porte-monnaie, … tout ce que l’on souhaite avoir à portée de main rapidement.
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Bikepacking dans les Bauges – photo ©velocoop
  • Le bikepacker pourra compléter son équipement si nécessaire par des sacoches de porte-bagages si vraiment il souhaite dépasser les 40 litres. La mixité de l’équipement est tout à fait possible.

Une approche minimaliste

Certains vont encore râler sur l’usage d’un terme US : bikepacking. Que faire face à ces tendances qui naissent outre-atlantique et nous arrivent déjà baptisées ? … Le vélo se réinvente en permanence avec de nouvelles façons de rouler, et même si la “fée marketing” est venue habiller la mariée pour la rendre plus belle, ne gâchons pas notre plaisir de découvrir ces nouveaux concepts.

“Le coeur léger et le bagage mince”

Le bikepacking correspond à une approche minimaliste de la randonnée ou du raid. Comme le “Fast Hiking” en montagne. L’idée est d’être léger de façon à se mouvoir plus facilement afin d’être plus proche de la nature que l’on découvre. Plus qu’un type de bagage il s’agit d’une autre philosophie du voyage. Nous avons souvent fait le constat en voyageant que l’on emmenait souvent trop de choses … Si vos contenants le permettent, à coup sûr vous allez les remplir de petits trucs en plus … À l’inverse, il convient de ne pas oublier l’essentiel. Cette façon de voyager léger rend le voyage plus facile et sans aller forcément découvrir Paris, comme le chante Charles Aznavour, on partira : “Bien décidé à empoigner la vie. Le coeur léger et le bagage mince.” C’est l’inverse de l’image du cyclo lourdement chargé par un chapelet de sacoches : avant-arrière avec les piquets de tente qui dépassent …

Votre vélo vous dira merci car vous renoncerez à lui fixer de “vilains” porte-bagages, fixés comme des échafaudages, sur son élégante silhouette. Si vous possédez un vélo type “Endurance” ou un “Gravel” vous n’aurez plus à envisager l’achat d’un “percheron de la route” spécifique pour voyager … qui viendra s’ajouter à votre écurie de vélos stockés dans votre garage.

Sur ce créneau de l’évasion en vélo, qui connaît actuellement un certain essor, des sociétés naissent pour vous équiper et vous conseiller. Nous avons découvert l’une d’elles la société “Velocoop” qui a pignon sur web.

Questions à Vincent Verges gérant fondateur de VELOCOOP

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Vincent Verges : gérant fondateur de VELOCOOP – photo ©velocoop

Bonjour Vincent … Alors, c’est quoi Vélocoop ? Quelle a été la genèse de l’entreprise et comment êtes-vous arrivés sur le “bikepacking” ?

Bonjour Patrick,

J’ai créé Velocoop en avril 2015 et lancé le site de vente en ligne en mai 2015. J’ai passé 10 ans dans le monde du vélo en travaillant auparavant dans des magasins de vélos franchisés. Au bout de ces 10 années j’avais fait le tour de ce qu’il y avait à faire dans ce domaine et je l’ai quitté pour prendre un boulot “alimentaire”. Je pratiquais pas mal le vélo de descente et progressivement la passion du voyage a gagné du terrain suite au premier périple réalisé sur la Via Rhona. Avec un ami, aujourd’hui associé et consultant dans le domaine du développement durable, nous avons eu l’idée de monter notre entreprise dans le secteur du voyage à vélo. Nous avons démarré en  SARL et nous allons bientôt transformer la société en coopérative de consommateurs. Chaque consommateur pourra devenir actionnaire et participer au développement coopératif :  une personne étant une voix. 

Pour l’instant je suis le seul à plein temps. Notre idée fondatrice est de proposer des produits différents répondant à une charte environnementale et sociale. La découverte que j’ai faite pour mon propre usage des produits Apidura m’a permis d’imaginer de multiples façons de voyager grâce aux nouveaux systèmes de sacoches de bikepacking. Aujourd’hui je les utilise avec mon Fat ou mon “gros gravel” et j’aime faire de longues balades comme le Tour de Bauges ce qui me permet d’évaluer le matériel que je vends.

Le bikepacking ne se résume pas à du bagage, c’est également une philosophie et une vision différente du voyage à vélo. Peux-tu nous donner la tienne ?

Effectivement c’est une nouvelle approche du voyage. Il faut savoir qu’avec un litrage identique les bagages de “bikepacking” sont 60% plus légers que les sacoches classiques. Ces produits sont nés en 2000 aux US auprès des VTTistes et en Europe les adeptes se trouvent principalement en Italie, au Royaume-Uni et en Allemagne. En France ça arrive, mais plutôt par la route. La majorité de nos clients sont des “routards” qui veulent utiliser leur vélo de route sur de l’itinérant. Le monde du VTT commence à s’y intéresser pour les randonnées longues sur sentiers. Le marché va se développer, à en juger avec la croissance de popularité des épreuves d’endurance.

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Le gros avantage de ces “contenants” est de pouvoir les passer d’un vélo à l’autre sans avoir à fixer des porte-bagages. Par ailleurs, ils permettent de transformer en un tour de main un bon vélo d’endurance en coursier voyageur. Le vélo reste esthétique, manoeuvrable et il perd peu de ses qualités d’origine. La limite de volume se situe entre 30 et 40 litres de contenance répartie principalement sur 3 emplacements : sac de selle, sac de cadre et sac de guidon.

Alors nouvelle philosophie je dirais oui car avec ces équipements il faut considérer le voyage de façon différente : on perd du volume de bagage mais on gagne en agilité et nous n’avons plus de limite dans le choix du vélo. Finalement cette recherche d’un certain minimalisme nous rapproche plus de la nature et de la découverte.

Quelle est ta vision de l’avenir du bikepacking ?

Commercialement l’avenir s’annonce bien car les grandes marques s’y intéressent de plus en plus, Ortlieb, face à la demande US proposera d’ici mi-mai des sacoches de bikepacking.  La presse plus généraliste dans le vélo en parle : Vélo vert publie ce mois-ci un article sur le sujet. À notre niveau et à chaque création d’épreuve de longue haleine, nous voyons notre carnet de commandes grossir, alors nous sommes confiants, les indicateurs sont plutôt favorables au développement de ce marché.

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Pour Velocoop, nous avons des idées de développement prometteuses dont nous parlerons à vos lecteurs plus tard. Le sujet n’est pas prêt de s’épuiser face aux envies de découverte de plus en plus grandes qu’expriment les cyclistes.

Quand à l’avenir de la pratique du bikepacking, je pense que peu à peu elle va se démocratiser, il y a une “évangélisation” à faire auprès des pratiquants, mais petit à petit les cyclistes vont découvrir qu’il peuvent partir à leur gré avec le vélo qu’ils ont dans le garage. C’est l’avenir du voyage à vélo …

Voir infos sur le site de Velocoop

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Vélos urbains

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Ce livre évoque et illustre largement par de belles photos le vélo “art de vivre” ! C’est un beau cadeau à faire à ceux qui aiment le beau vélo avec tous les aspects “culturels” que la bicyclette peut nous apporter.

En lisant l’ouvrage j’y ai retrouvé beaucoup de contenus en accord avec nos publications sur Bike Café notamment sur les parties fixies, single speed et conversion.

Cet ouvrage décrypte les différents types de vélos urbains existants. Il vous fait découvrir l’univers des pratiques et des “tribus”. Pour finir un cahier technique vous aidera à lever le voile sur la mécanique de ces machine qui n’est pas aussi simple qu’on pourrait le croire.

Voilà un excellent livre qui fait référence que je garde dans ma bibliothèque.

Informations

Pitch de l’éditeur

Depuis quelques années, le vélo s’est imposé dans les grandes villes et capitales du monde entier. Depuis l’apparition du Vélib à Paris, du Velov’ à Lyon etc, et des nombreuses pistes cyclables qui traversent désormais les grandes villes de France, les boutiques de vélo fleurissent et remportent un vif succès. Vélos électriques, vélos hollandais, vélos vintage, vélos de courses, Fixie, et VTT, il y en a pour tous les goûts !

Plus que n’importe quel moyen de transport, il est surtout synonyme de plaisir ! Plaisir de se déplacer et plaisir d’avoir aussi le bon accessoire et le beau vélo !
Outre son caractère écologique, le vélo est aussi synonyme de liberté.

Parmi le développement du vélo en ville de ces dernières années, il y a un phénomène qui a connu un grand essor ces dernières années et c’est sans conteste celui du fixie ou vélo à pignon fixe. Avec lui le vélo retrouve la côte. car on aime son design simple et épuré, son coté vintage et son style urbain.

C’est au fil des 4 chapitres largement illustrés que l’auteur Laurent Belando, souhaite faire partager sa passion pour le vélo urbain et nous présenter ces personnes qui ne pourraient plus se passer de leur vélo aujourd’hui !

En restant dans l’univers du vélo en ville, l’ouvrage s’articule autour de son histoire, de son esthétique Lifestyle véhiculé par ce mouvement et ses différentes pratiques, afin d’orienter le mieux, le lecteur dans le choix du type de vélo qui conviendra le mieux et lui proposer à la fin de l’ouvrage un chapitre technique pour restaurer lui même le vélo de son grand-père, pour en faire un authentique fixie de conversion !

Liège-Bastogne-Liège Challenge : déjà incontournable !

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Pour sa 6ème édition, Liège-Bastogne-Liège Challenge a une nouvelle fois fait le plein de participants avec 7900 engagés sur l’un des 3 parcours de la célèbre « Doyenne ». Récit d’une aventure printanière plutôt glaciale…

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Départ le matin de Liège – photo ©Fred Millet

Après le Tour des Flandres Cyclo (2 avril) et Paris-Roubaix Challenge (9 avril), les participants du Skoda Classic Challenge avaient 2 semaines de répit avant de clôturer leur challenge en prenant part à Liège-Bastogne-Liège Challenge. La dernière des trois grandes cyclos du printemps organisée conjointement par ASO et Golazo a cette fois séduit près de 8000 engagés. Il est toutefois dommage que ce challenge n’intègre pas l’Amstel Gold Race Cyclo (16 avril), une cyclo comparable avec plus de 12000 inscrits. Mais revenons à LBL Challenge. Précisons d’entrée que les Français sont minoritaires sur le challenge avec 18 % des participants soit un peu plus d’un millier de cyclos.

Le peloton est cosmopolite avec 51 nations représentées dont les Pays-Bas en tête avec 38% d’inscrits devant les Belges (30%), les Français, suivis des Anglais (15%) des Allemands (8%) et des Italiens (6%). Quant aux circuits, le plus court de 76 km comptait 850 engagés, celui de 271 km reprenant l’intégralité du parcours des pros en avait 2750 tandis que près de la moitié (4300) des cyclos avaient opté pour le parcours intermédiaire (158 km) comportant l’essentiel des côtes qui ont fait la légende de la Doyenne.

La météo conditionne le choix de l’heure du départ (ou pas)…

Commençons par l’un des points forts de l’organisation : on peut s’inscrire au dernier moment ! Trois jours avant le départ et après consultation des bulletins météo, j’ai jugé plus raisonnable de m’inscrire sur les « 158 » bornes. Autre avantage de la cyclo, on peut choisir de partir entre 6 h 30 et 10 h. Bien sûr, les candidats à « l’intégrale » choisissent de partir tôt pour boucler leur périple. De mon côté, le bulletin météo de la veille au soir prévoyait une accalmie de la pluie après 8 h…

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photo ©sportograf

Cela tombait bien, je n’aime pas me lever aux aurores avant une cyclo, surtout lorsque l’on entend cingler la pluie et le vent aux fenêtres ! De fait, c’est vers 9 h que je me suis élancé à l’assaut des bosses de la Doyenne par une température de 5 degrés. Bonne pioche pour une fois, car les cyclos de Rambouillet qui partageaient notre hôtel, se sont élancés sous les trombes d’eau et la dépression filant vers le sud les a accompagnés jusqu’à Bastogne… Pire, l’un deux, en partant aux aurores (6 h 45) s’est retrouvé tout seul suite à la bifurcation entre les parcours, car il avait opté pour le 157 km et tous ses compagnons de route pour l’intégrale ! Il a donc effectué sa randonnée sans pouvoir partager son effort avec des compagnons de route. Un comble dans une épreuve de masse…

Ambiance austère, ça ne discute pas beaucoup !

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photo ©sportograf

Après avoir quitté les faubourgs de Liège sur des routes mouillées et où les flèches de signalisation n’étaient pas toujours bien mises en évidence, nous entrons vite dans le vif du sujet en grimpant vers Chaudfontaine (km 15), une bosse non répertoriée mais qui grimpe tout de même pendant 5 bornes ! A peine le temps de récupérer que la bosse de Louveigné – non répertoriée elle aussi – ralentissait notre progression. On descendait ensuite vers la ville de Remouchamps – le fief de Philippe Gilbert – mais aussi le centre névralgique de la « doyenne » car on y passe à l’aller et au retour, juste avant l’ascension de la fameuse côte de la Redoute.

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photo ©sportograf

Pour l’heure, il s’agit juste de rejoindre Aywaille et non pas Hawaï comme on a pu l’entendre, le climat ne s’y prêtait vraiment pas – et de commencer la longue ascension vers le 1er ravitaillement situé au 42ème km. Là aussi, cette montée ne figure pas sur la liste officielle pourtant en une douzaine de kilomètres, on passe de 150 m à 430 m d’altitude. Bref, ça ne parlait pas beaucoup dans les différents pelotons, sur la route menant à Werbomont. Il est vrai que le décor, comme souvent dans la grisaille, était plutôt austère et n’incitait pas à la « dolce vita »…

La côte de l’ancienne barrière, 1ère côte répertoriée…

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photo ©sportograf

Après une descente plutôt humide, nous allons entrer dans le vif du sujet avec la côte de l’ancienne barrière juste avant le 50ème km. Finalement, nous n’avons pas senti la différence avec celles d’avant ! Elle grimpait sur près de 5 bornes à 5 %, donc rien d’insurmontable. En revanche, cette côte ne figurait pas au menu des pros et du 271 km car elle permet de rejoindre directement Stavelot, au km 67, où se situe déjà le second « ravito ».

J’avais encore de quoi boire et manger, mais par précaution, j’ai refait les « niveaux » car le suivant et dernier ravitaillement se trouve au km 118. Je repars donc les poches pleines à l’assaut de la Haute-Levée où Merckx a jadis accompli ses plus beaux exploits. Mais quelle déception de voir que cette côte légendaire n’est qu’un « raidard » pour s’extraire de la ville. La pente est raide, 12 %, mais elle se prolonge sur moins de déclivité à mesure que l’on pénètre dans les forêts Ardennaises. Sans pluie, mais toujours aussi humide, faut-il le préciser…

Magnifique col du Rosier

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photo ©sportograf

Après un passage à Francorchamps, non loin du célèbre circuit automobile, on se laisse glisser dans la partie la plus belle et la plus agréable du parcours, rehaussée par une éclaircie. Après un virage en épingle serré, nous voilà au pied du col du Rosier pratiquement à l’arrêt. On comprend qu’on le surnomme « col » car il présente deux lacets successifs où l’on peut apercevoir les autres cyclistes en contrebas. Un vrai aspect de col alpin ! La distance en moins toutefois, car il ne grimpe que sur 4,5 km à près de 6 %. Bref, on a adoré et c’est de loin, la plus belle montée de ce parcours. D’autant plus, qu’elle marque le début des 30 bornes en descente pour revenir à Remouchamps et grimper la fameuse côte de la Redoute. Cette dernière s’avérait à la fois la plus dure avec son passage à 20 % et la plus animée car les camping-cars étaient déjà en place pour le lendemain. Bon avec les frimas, il est vrai que beaucoup d’entre-eux ne sont pas sortis de leur coquille pour encourager les milliers de cyclos… Cette montée a la double particularité d’être chronométrée et située près de l’autoroute ! Heureusement on s’en éloigne vite pour basculer vers le dernier ravito.

Les faubourgs de Liège pour terminer, pas très “glamour”…

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Une courte pause et j’arrive vite dans la seconde côte chronométrée de notre circuit : la Roche aux Faucons. Le poids des kilomètres commence à se faire sentir et je la grimpe à l’arrachée sur mon 34 x 28. Finalement cette bosse s’est avérée plus dure que celle de la Redoute. Les faubourgs de Liège se devinent alors et nous passons devant le stade du Standard de Liège avant d’aborder la côte de Saint-Nicolas, dernière côte chronométrée de la journée. Très peu de cyclos jouent le jeu de la grimper à fond, il faut dire que nous sommes beaucoup à être rincés, au propre comme au figuré ! Nous terminons le parcours officiel du côté de Ans entre montée et portions pavées au milieu des voitures… On comprend mieux pourquoi les suiveurs des courses pros décrient cette arrivée située près d’un supermarché et d’un échangeur alors qu’elle avait lieu avant 2002 au cœur de Liège.

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De toute façon, on devait revenir aux halles de foire de Liège, à 10 km d’Ans, puisque l’arrivée officielle a lieu là-bas. Le temps de déguster les fameuses bières locales et de se dire qu’on l’avait finalement échappée belle au niveau de la pluie (contrairement aux pros le lendemain) pour finir sur un sentiment mitigé : oui c’est une cyclo incontournable à faire une fois dans sa vie pour son histoire et son prestige, mais j’ai été un peu déçu par le décor des dernières côtes.

À moins que ce ressenti ne vienne encore de cette fichue météo… Sous le soleil, tout est tellement plus beau !

Un hiver bien chaussé et bien chaîné

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Voilà un test de deux produits : la chaîne BBB et des pneus Michelin Lithion, qui peuvent convenir à des conditions d’usage difficile en hiver notamment mais qui peuvent se poursuivre en ce moment avec un printemps froid, maussade et pluvieux.

J’ai essayé simultanément ces deux produits durant la période hivernale, sur 3000 kilomètres en écumant les routes des Corbières. Chaîne et pneus sont les deux “mamelles” d’un hiver sans histoire,car l’eau et le petits graviers sont les ennemis du cyclistes. La chaîne et les pneumatiques sont particulièrement visés pendant cette période et même au-delà en fonction de votre usage.

Chaîne BBB Powerline autolubrifiante

chaine-bbb-02

J’avoue que j’étais assez septique pour avoir été déçu il y a quelques années par une Yaban 10 v Shimano que j’avais monté sur mon ancien vélo. Mais pour ce test j’avais décidé de jouer le jeu.

D’abord le montage. Il est assez simple avec le lien « auto-bloquant ». Il suffit de couper la chaîne à la longueur voulue et de fermer avec le maillon spécifique. De plus, contrairement à une chaîne Campagnolo, vous n’avez pas besoin d’un dérive chaîne de la marque (qui vaut un « bras ») mais juste un outil standard pour 11v. Ensuite, je n’ai rien fait … à part rouler sans jamais lubrifier ma chaîne, ni la nettoyer.. Lors de mes sorties sur routes humides, j’ai quand même séché la BBB avec un chiffon sec.

L’ensemble est fluide, pas bruyant et les vitesses passent aussi bien qu’avec une chaîne bien huilée. Je n’ai remarqué aucune trace d’usure supplémentaire sur les plateaux ou les couronnes de la cassette. Tout ça jusqu’à environ 2000 kilomètres, où l’ensemble a commencé à être moins souple. Vers 2500 km, j’ai nettoyé la BBB et mis quelques gouttes de lubrifiant, j’utilise la marque Squirt.

Dès la sortie suivante elle est redevenu aussi efficace qu’une neuve et jusqu’à 3000 km je n’ai fait aucun autre entretien. J’ajoute que j’ai fait une sortie avec une bonne ½ heure sous la pluie et la chaine BBB a tourné aussi bien qu’à sec.

Quant au prix, c’est vrai qu’il est plus élevé qu’une chaine classique, mais par contre il est bien en dessous d’une Campagnolo.

Au final un essai concluant notamment pour passer un hiver sans trop se préoccuper de l’entretien d’une chaîne.

  • Modèle compatible 11 vitesses,
  • Revêtement en nickel,
  • 114 maillons,
  • Lien de fermeture smartLink (autobloquant),
  • Poids de 257 g,

prix 65,95 €

Pneumatique Michelin Lithion 2

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J’ai remplacé mes Mavic Yksion par ce pneu pour attaquer la saison hivernale.

Le Lithion 2 est un pneu qui sait tout faire ; je trouve son grip optimal et il est aussi à l’aise sur terrain sec que sur route humide et à une bonne accroche sur les chemins.

Côté rendement j’ai été agréablement surpris par son efficacité, mais pour ne rien cacher, à le regarder de près je trouve qu’il a le même « look » que les anciens pneumatiques de la gamme Michelin Pro 3. Avec des striures sur les côtés et une zone slick sur le dessus. Quand au confort, il n’y a rien à redire ; il est vrai qu’il est en 25 et qu’en plus on met moins de pression ; entre 5 et 7 bars maximum. Personnellement je le gonflais à 6 bars, ce qui rend le pneu bien plus souple.

Mais, à mon avis son grand pont fort c’est sa résistance et son endurance. En 3000 km, je n’ai eu aucune crevaison et il ne s’est pratiquement pas usé. Même à l’arrière la partie sommitale de roulement ne s’est pas aplatie.

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Certains me diront qu’il est un peu lourd. Mais n’oublions pas que c’est un pneu à utiliser plutôt en période hivernale, un moment où l’on connaît un léger surpoids, parfois majoré par des couches de vêtements ; alors quelques grammes de plus …

Au final un essai concluant pour un pneumatique tous temps bien adapté aux frimas de l’hiver et qui ne demande pas d’entretien particulier.

Modèle pneumatique à tringle souple, noir et gris gris foncé en 700 x 25, 60 TPI, pour un poids de 260 g, prix entre 25 et 30 €

Voilà deux produits qui vous permettront d’aller de novembre à avril et même plus sans trop vous tracasser ; de quoi passer l’hiver au chaud et d’aborder un printemps maussade avec sérénité.

Ne jetez plus vos vieux biclous

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Comme dans d’autres domaines, le marché du vélo n’échappe pas aux bouleversements économiques. Les causes de ces transformations, liées à la mondialisation de notre monde devenu numérique et connecté, sont nombreuses. L’usage du vélo a évolué dans le temps et, aujourd’hui, il part à la reconquête d’une nouvelle place dans nos moyens de transport. Au départ, c’était un moyen pratique pour se déplacer. Puis, au moment de l’apparition des “congés payés”, le vélo est devenu un moyen pour voyager, faire du sport, mais aussi pour paraître et se singulariser.

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L’utilisation du vélo connaît actuellement une certaine reprise en France, où l’on “remet en selle” ce moyen de transport alternatif à la voiture … On est encore loin des chiffres d’utilisation de nos amis allemands et, pour éviter de nous faire mal, on ne parlera pas de ceux des Pays-Bas. La France autrefois “terre de vélo” et berceau de nombreuses marques de cycles, a baissé les bras dans les années 70 – 80 face à l’automobile reine.

“Aujourd’hui 1,5 millions de vélos partent chaque année en déchetterie … 7 sur 10 sont réparables … “

Autrefois il existait un réseau de vélocistes réparateurs, même dans nos campagnes les plus reculées. Ils savaient faire à peu près tout, du simple changement de câble de frein, à la remise en état d’une roue voilée. Aujourd’hui, la vente de vélos se fait dans la grande “distrib”, dans de belles boutiques, ou encore sur le web … mais qui les répare ensuite ? Qui également se chargera de nos vénérables ancêtres condamnés par l’obsolescence de leurs pièces détachées ? Qui pourra réparer le vélo “chinois” acheté chez Carrefour ? La réponse sera souvent l’oubli de votre bécane dans un recoin de cave ou de garage, avant un futur exil dans un convoi d’encombrants, le jour où vous aurez besoin de faire le ménage.

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Le vélociste d’autrefois tenait boutique et c’était souvent le lieu de rendez-vous de tous les cyclistes du coin.

L’évolution du marché à tué les derniers “survivants” de la grande époque. Ils ont un à un fermé boutique, bradé leur stock de pièces, revendu l’outillage pour tarauder, monter les roues, monter et démonter tous les standards créés alors par pléthore de marques.

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Je suis pourtant passé souvent à Maule en vélo mais je n’ai jamais connu cette enseigne … disparue comme beaucoup d’autres boutiques – ©le Ténor de Camberoque

Lorsque vous entrez aujourd’hui dans un magasin “moderne” pour faire réparer votre vélo, vous ne serez pas le bienvenu si vous ne l’avez pas acheté là. Et, si on daigne le prendre en réparation, il vous faudra casser votre tirelire pour faire remettre en état un vieux clou, qui souvent coûte moins cher que le montant du devis de la réparation … La plupart du temps votre tentative de dépannage se transformera en vente car on vous dira que votre roue est foutue, que votre pédalier n’existe plus, … bref qu’il faut acheter du neuf. “Aujourd’hui 1,5 millions de vélos partent chaque année en déchetterie … 7 sur 10 sont facilement réparables … ” déclare Céline Noël, la Directrice de la Bécane à Jules, le célèbre atelier participatif de Dijon.

Heureusement il existe des solutions alternatives à cette tendance du “tout jetable” et de l’obsolescence plus ou moins programmée. Nous en avons trouvé 3 pour illustrer ce sujet qui devrait vous inciter à ne pas jeter vos vieux “biclous”. Il y en a certainement plein d’autres, mais celles-cileur éviteront à coup sûr de prendre le chemin de la déchetterie.

  • Le vélociste à l’ancienne … Il n’est pas loin de chez vous. Directement menacé par le marché de masse, il “jongle” pour payer son “pas de porte” et les taxes … C’est une race en voie de disparition, et si vous en avez un près de chez vous faites-le travailler pour qu’il puisse survivre.
  • Le mécano qui vient à vous … Auto-entreprise ou micro société … Certains n’hésitent pas à venir à vous ou à vous proposer un point de rendez-vous pour prendre en charge votre vélo à réparer.
  • L’atelier participatif … On en dénombre près de 150 en France qui reçoivent environ 50 000 adhérents. Ils vous accueillent, vous encadrent et vous pouvez sur place trouver les outils et les conseils. Ils sont également créateurs d’emplois grâce aux bénéfices perçus par la revente de vélos “recyclés”.
    Voir le site https://www.heureux-cyclage.org/  pour découvrir ce mouvement qui prend de l’ampleur.

Le vélociste “à l’ancienne”

Si vous cherchez bien il reste encore par ci par là quelques vélocistes qui résistent face aux grandes surfaces. Ce sont les derniers “grognards”, rescapés de la guerre inégale du “petit commerce” face à la “grande distribution” … Certains ont courbé l’échine pendant la crise du vélo et aujourd’hui ils reprennent un peu d’oxygène avec un usage du vélo qui se développe. Ils peuvent réparer “toutes marques et tous âges” pour remettre sur le bitume de nos villes des vélos révisés.

Des “boutiques tendances” sont nées sur ce concept d’opposition et fonctionnent plutôt bien dans les grandes villes. C’est plus difficile dans les villes moins importante où la voiture reste le moyen de transport privilégié.

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Arnaud et une cliente dans sa boutique Aixprit Vélo … un vélociste de proximité qui a su s’adapter à la demande – photo ©T&N

Nous avons rencontré à Aix-en-Provence Arnaud, qui tient boutique à deux pas du centre ville. Son enseigne s’appelle “Aixprit Vélo” … Il faut bien lire : “Aixprit” et pas “Aixprix” … car en effet, les réparations sont faites dans les règles de l’art, et à des prix abordables.

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Si vous entrez dans la boutique avec un vieux “clou”,  Arnaud ne vous regardera pas de travers, et il vous dira si votre vieux vélo peut encore rouler. Son activité principale est la réparation, mais il fait également de la vente de pièces neuves et d’accessoires pour ceux qui veulent bricoler eux-mêmes. Il propose également de la location, et anime des promenades à vélos sur des circuits pittoresques des vignobles autour de la Sainte-Victoire.

L’homme est jovial et compétent, cela fait 10 ans qu’il développe cette activité qui progresse gentiment portée par l’air du temps et le retour de la mode du vélo. Dans son magasin trône une belle contrebasse car Arnaud est musicien de Jazz et lorsqu’il ne joue pas de la clé à molette il fait bouger ses doigts sur les 4 grosses cordes d’acier de son instrument.

Son prochain projet est d’exploiter le sous-sol total de son magasin pour y stocker ses vélos de location et pour y aménager un studio de répet pour jouer avec son groupe. Voilà une bonne adresse à retenir, et si vous passez à Aix venez louer un vélo et allez vous balader avec Arnaud … Et si vous voulez faire réparer votre vélo venez le voir vous passerez un moment moins impersonnel que dans un magasin de concessionnaire.

Voir infos sur le site d’Aixprit Vélo

Un mécano qui vient à vous …

Après une prise de rendez-vous par téléphone ces “Ghost busters” de l’arrache moyeu viendront à vous pour chasser les démons qui hantent votre vieille bécane. Nous en avons rencontré deux et si le principe est le même leurs moyens sont sensiblement différents …

L’atelier volant

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Philippe dans son atelier “fixe” … photo ©PDM T&N

Il vole à votre secours … Enfin … il vole, façon de parler, car son “vélo cargo” limite à la fois son rayon d’action et sa vitesse de déplacement. Cet ancien infographiste, qui autrefois travaillait dans le domaine de l’automobile, s’est construit un “métier passion”. Il a découvert la réparation itinérante lors de ses voyages à vélo aux USA mais également en Nouvelle-Zélande dans les pays scandinaves et en Belgique. En 2014 il se lance et créé l’Atelier Volant. Son moyen d’intervention : un vélo cargo, limite son activité à un périmètre raisonnable d’une quinzaine de kilomètres autour de chez lui à Maisons Laffite.

En se déplaçant ainsi chez ses “clients” Philippe devient souvent leur confident et une simple réparation peut devenir un échange passionnant sur le vélo.

La réparation n’est pas la seule activité de ce passionné qui aime également y associer son goût artistique. Il créé des vélos “à la carte” pour des passionnés en récupérant de belles pièces anciennes et en décorant des cadres grâce à ses talents d’infographiste. C’est d’ailleurs cette activité passionnante qui est devenue son axe de développement. Il va à la rencontre d’une nouvelle clientèle qui recherche le vélo “pas comme tout le monde”. En fouinant il découvre par ci par là des vélos singuliers auxquels il redonne une seconde vie avec parfois plus de caractère qu’ils n’en avaient à leur naissance.

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Un vélo customisé par l’Atelier Volant

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Le site de l’Atelier Volant 

Voir également l’article consacré à l’atelier volant sur le site de Vélo Vert

Le Triporteur

Il vous donne “rencart” le matin à la gare du RER … ou sur un marché. Nous avons rencontré Charles le créateur de cette entreprise sur le marché de Versailles où il accueille régulièrement les possesseurs de vieux vélos.

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Son fonctionnement est simple : un atelier mobile avec un stock de pièces pour tous types de vélos. Il effectue sa tournée régulière dans les gares, mais aussi vers les collectivités, les CE, les campings, les parcs de locations de vélos, … Son rayon d’action se limite à l’Ile-de-France (sauf cas exceptionnel avec une étude de dossier préliminaire).

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Il arrive très tôt le matin pour prendre en charge les bécanes à réparer et pendant que vous vaquez à vos occupations, il répare à l’aide du stock de pièces qu’il possède dans sa remorque. Le principe est simple et efficace … une fois notre marché terminé, ou le soir au retour du boulot, vous récupérez votre vélo. Les tarifs sont très abordables : changement d’une chambre à air avec fourniture de la chambre : 12 €. Pas de “pas de porte” pour ce commerce mais une redevance au mètre carré auprès du placier sur le marché. Un service d’ultra proximité qui est très malin …

En savoir plus : http://www.letriporteur.org/

Les “ateliers participatifs”

À Aix-en-Provence

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L’ADVA Pays d’Aix s’est installée dans un local du quartier populaire d’Encagnane. François Kermarc le responsable de l’association nous y accueille. Ce breton venu s’installer à Aix-en-Provence depuis de nombreuses années anime avec conviction au sein de l’ADVA de nombreuses initiatives pour que le vélo retrouve sa place dans la cité. Ce n’est pas chose simple en PACA, “royaume de la voiture” … Il encourage par une “école du vélo” la pratique du vélo en milieu urbain. Ces cours sont destinés à certains adultes qui n’ont pas fait de vélo depuis longtemps, ou même à ceux qui n’en ont jamais fait. Par son action militante l’ADVA a obtenu de la ville d’Aix, la mise à disposition d’un local permettant aux usagers SNCF de garer leurs vélos près de la gare.

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Avec ses moustaches dignes de celles d’un coureur cycliste des années 1900, et son oeil bleu océan, il me dit être très confiant sur le développement de ce mode de transport alternatif malgré un contexte local difficile … Ici ce n’est pas plat, les automobilistes sont nombreux et ils ont le “sang chaud”, l’urbanisme n’a pas pris en compte la circulation des vélos … Il faut donc se faire une place. L’atelier participatif visant à la réhabilitation d’un parc de vélos “abandonnés” va aider le vélo à reprendre son droit de cité. François imagine notamment instaurer un comptage des vélos en ville, pour en mesurer la progression et agir ainsi vers les institutions en charge de l’aménagement des équipements publics.

Voir le site

À Dijon

“La Bécane à Jules” est avant tout un atelier d’auto-réparation de vélos : un endroit où les vélos viennent se faire bichonner, panser leurs plaies ou chercher une seconde jeunesse. Mais, au-delà de la simple réparation de vélos, les objectifs de l’atelier sont multiples : le réemploi des vélos abandonnés, la promotion et l’aide à l’utilisation du vélo en ville. Un seul mot d’ordre résume ses activités : accroître, améliorer et faciliter l’accès au vélo pour tous.

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L’atelier de la Bécane à Jules à Dijon

Pour illustrer le sujet voici l’interview réalisée à Dijon par Laurent Berthault pour RFI (Accents d’Europe) en septembre 2015.

 

 

Pour conclure

Les solutions alternatives existent … Si vous voulez sauver de la ruine votre vieux vélo, à vous de les trouver dans vos villes ou dans vos quartiers. Autre avantage par rapport aux dépannages réalisés en “grande distrib” vous aurez affaire à de “vraies personnalités”. Des gens qui ne vous regarderont pas de travers si votre vélo n’est pas le top du top. Ils prendront le temps de parler et d’échanger avec vous tout en assurant au mieux vos réparations pour un coût raisonnable. Par ailleurs le réseau des ateliers participatifs, qui se développe formidablement,  est une excellente solution pour vous rendre autonome afin d’assurer l’entretien usuel de votre vélo. Le prêt des outils spéciaux et les conseils sur place feront de vous un mécano pour qui le remplacement des patins de frein, le changement d’une chaîne, la réparation d’un pneu crevé, … n’auront plus de secret.

Si vous voulez quand même vous débarrasser d’un vieux vélo, renseignez-vous ces ateliers les récupèrent, les réparent, les mettent en vente, … cela finance le coût des locaux et les salaires des mécanos permanents.

Fat Bike découverte à Montgenèvre

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J’ai l’impression de piloter un tracteur sur le chemin enneigé qui grimpe à travers le bois de Sestrières à Montgenèvre. L’engin que je chevauche, couleur “Army”, possède des roues de 26 pouces chaussées d’énormes pneus bien cramponnés.

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Dans la montée tu peux tout de suite passer en mode turbo … photo ©T&N

Pour faire avancer ce “Fat bike” Haibike Xduro FatSix RX qui pèse 23 kg, je bénéficie heureusement de l’assistance d’un moteur électrique Bosch qui délivre une puissance de 250 W. Florian, le moniteur de l’ESF, qui m’accompagne m’avait prévenu “Dans la montée tu peux tout de suite passer en mode turbo” … C’est chose faite et malgré la mauvaise qualité de la neige de fin de saison la motricité du Fat fait son oeuvre et je grimpe la pente tranquille sans avoir à m’arracher les cuisses. Il faut juste veiller à ne pas prendre un rail sinon la bête se met en crabe et la roue avant entraîne le pilote inexpérimenté que je suis à plonger dans la neige.

À ce petit jeu d’adresse je ne suis pas très à l’aise. Florian me prodigue ses conseils et il s’arrête aux bons endroits pour me faire admirer le paysage ce qui me permet également de souffler. Il me fait notamment baisser la selle car pour les démarrages en côte il faut mettre du poids sur la roue arrière pour donner de l’adhérence aux 250 W en mode turbo.

Sports d’hiver et Fat Bike

Comment suis-je arrivé sur la selle de ce fat ?

Lors du dernier Eurobike, tout comme au salon du Roc d’Azur la vedette sur tous les stands des constructeurs était le Fat Bike. Avec ses roues de moto et son imposante stature ce vélo attire les regards curieux des visiteurs. Ce vélo atypique correspond à un marché de niche car son usage est dédié aux terrains “mous” : neige, sable, … Posséder un Fat serait un luxe pour un cycliste et le gros volume des ventes se fait auprès des loueurs.

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Plusieurs stations de sports d’hiver se sont intéressées à cette activité complémentaire au ski. L’ESF de Montgenèvre a lancé cette saison une activité, autour de la pratique du Fat Bike, sur les pistes et les chemins enneigés. Me trouvant sur place pour une semaine mi-avril, j’ai immédiatement remarqué les petites affichettes de l’ESF présentant ces sorties vélo sur neige encadrées par un moniteur. Je me suis inscrit à l’une de ces sorties encadrées, curieux de pouvoir enfin monter sur une telle machine. L’ESF se charge de fournir les vélos qui sont loués dans une boutique située juste en face de l’ESF.

C’est la fin de saison, et les candidats à la balade en Fat ne sont pas légion. Les chemins ne sont plus régulièrement damés. Le Directeur technique de l’ESF me présente Florian l’un des deux accompagnateurs encadrant ces balades en Fat. Nous convenons d’un rendez-vous le vendredi matin et nous prenons livraison du matériel dans le magasin Snowbox géré par Jérôme. On me prête un casque, la batterie est chargée à bloc … deux trois explications sur la manipulation des vitesses mécaniques et électriques … et c’est parti.

Je vous invite à suivre la balade en vidéo …

Quel avenir pour le Fat en station ?

Qui dit nouvelle activité, dit partage de l’espace. En station, le ski alpin est roi, mais progressivement son “royaume” est grignoté par de nouvelles activités : luge, raquette, ski de fond, snow park, free ride, scooter de neige, chiens de traineau, tyrolienne, … et maintenant voilà le Fat bike qui s’invite à la fête. Il faut donc réglementer l’usage de chacune de ces activités, qui doivent se pratiquer sans gêner les autres. Difficile de faire comprendre aux skieurs de fond que des “Fat” pourraient venir gratuitement sur leurs sentiers alors qu’ils doivent eux, payer pour l’entretien des pistes. C’est pour cette raison qu’à Montgenèvre, l’activité Fat se déroule après la fermeture des pistes. Cette opportunité offre de belles randos nocturnes à la frontale. En 2017 une zone d’activités partagées vers le bois de Sestrières ouvrira de nouvelles possibilités et le Fat aura des créneaux en journée.

Le développement de cette activité passe donc par une certaine “organisation” qui offrira toutes les conditions de sécurité. Il faut par exemple éviter de se retrouver face à une dameuse en plein travail au détour d’un virage et il ne faut surtout pas jouer “aux quilles” – en descendant comme une boule de bowling – avec les skieurs présents sur les pistes.

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Sortie Fat Bike en nocturne … magique – photo ©Florian

Renseignements auprès de l’ESF Montgenèvre 

Site de SnowBox Sport 2000 Montgenèvre pour la location de matériel.

Le vélo utilisé

La marque Haibike, qui a été créée en 1996 par Susanne et Félix Puello à Schweinfurt en Allemagne, a toujours été à la pointe des nouveautés dans le domaine du VTT. Ce n’est pas une surprise de voir ce XDURO FatSix RX au catalogue de Haibike.

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Le Xduro a été conçu pour les terrains accidentés avec ses roues de 26 “pouces et une largeur de pneu de 4 pouces. Idéal pour des promenades sur neige … Le cadre de ce FatSix a été conçu à partir de zéro pour cet usage avec une géométrie de Fatbike optimisée au niveau de hauteur du pédalier et de l’angle de braquage relativement neutre rendre le FatSix étonnamment agile. Un moyeu de 197 mm extra large à l’arrière offre une bonne stabilité. Le design de ce vélo a été primé par l’iF Design Award et le Prix Bike Euro.

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photo ©Track & News

Infos sur le site 

Paris – Roubaix Challenge : à la découverte des pavés du nord

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Le cyclisme a été le premier vrai sport que j’ai pratiqué et j’ai épinglé mon premier dossard en minimes 2 à l’âge de 13 ans, je m’en souviens comme si c’était hier. Dès lors, j’ai toujours suivi avec intérêt la classique Paris-Roubaix à la télévision. Je me souviens encore des victoires de Gibus et d’André Tchmil au début des années 90. Surnommée la reine des classiques mais surtout “l’Enfer du Nord”, cette course est atypique car elle emprunte une petite trentaine de secteurs pavés totalisant environ 55 kilomètres.

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Cette fois je ne regarde pas la télé … c’est moi sur les pavés de l’Enfer du Nord avec le Gravel Raleigh Rocker Pro  – photo ©T&N

C’est dire la joie que j’ai eu lorsque la proposition de participer à la cyclo-sportive Paris – Roubaix Challenge qui m’a été faite par la rédaction de Track & News. Cerise sur le pavé, j’allais profiter de cette participation pour chevaucher un vélo de Gravel Raleigh : le Rocker Pro. J’ai reçu le vélo environ 10 jours avant l’épreuve. C’était largement suffisant pour effectuer les réglages et le tester dans des conditions difficiles.

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Rencontre de Gravel à Paris au canal Saint-Martin … lorsqu’un Raleigh rencontre un Rose – photo ©PDM/T&N

Pour me faire la main avec le Rocker Pro, j’ai refait le parcours de l’ÉcoTrail de Paris dans sa « quasi » totalité, 80 km empruntés quelques semaines auparavant lors de la course. Pour ceux qui ne connaissent pas le parcours, celui-ci emprunte 90 % de sentiers entre saint Quentin en Yvelines et le 1er étage de la tour Eiffel. Bien sûr je n’ai pas pu grimper les marches de la “dame de fer” les gardiens m’en aurait empêché. Le parcours empreinte notamment les bois de Versailles, Meudon, Chaville, Clamart et le parc de Saint Cloud. À part quelques singles très pentus, une très grande majorité des chemins sont praticables à VTT. Au guidon du Rocker Pro, je n’ai donc rencontré que peu d’obstacles infranchissables en Gravel et ce fut un réel plaisir de revivre ma course mais cette fois sur un vélo. Il faut dire qu’avec un plateau de 44 et une cassette 11-42 : « ça passe partout ».

Le Raleigh Rocker Pro

Haut de gamme de la marque avec son cadre carbone, il ne demande qu’à être bousculé. La géométrie Gravel plutôt typée endurance est moins agressive que que celle d’un vélo de route, elle n’en est pas moins sportive sans devoir abaisser complètement le guidon au niveau de la douille de direction. Ce type de géométrie utilisée sur des chemins était ma plus grande crainte. J’ai juste modifié la position du guidon en relevant les cocottes de freins de façon à garantir une meilleure prise et cela permet de relever la position du buste. Sur le site de Raleigh, il est mentionné  « Grâce à son cadre carbone et à sa géométrie, il est léger, maniable et confortable. Il vous accompagnera aussi bien sur la route que dans les chemins » : je valide complètement cette affirmation. Doté de périphériques Sram Rival dont des freins à disque, hydrauliques, qui se sont avérés puissants et progressifs, me permettant d’assurer de brusques changements de direction en toute sécurité. Malgré ses pneus de 35 mm de section et un seul plateau, il est tout à fait possible d’envoyer sur la route. J’y reviendrai lorsque je vous parlerai de mon Paris-Roubaix.

Une tenue Mavic All Road parfaitement “raccord” avec le Rocker Pro

Pour affronter les pavés du nord, Mavic m’a envoyé la tenue All Road Endurance. Composée d’un maillot manches longues épousant parfaitement le haut du corps, notamment au niveau des manches, il n’y a aucun  flottement au vent. Sa composante tri matières assure à la fois une très bonne évacuation de l’humidité, une bonne aération grâce aux inserts Air mesh et enfin, le lycra protège les épaules contre les UV mais pour s’en convaincre il faut du soleil et malheureusement, il n’a pas été très généreux ces derniers temps…

Côté cuissard, j’ai été séduit par deux points. Le premier concerne bien sûr l’insert fessier / entre-jambe (la peau de chamois pour vulgariser la chose), quant au second, il s’agit des inserts situés en bas du cuissard et qui le maintiennent parfaitement en place. Le descriptif produit par Mavic a été vérifié en pratique :  la mousse bi-densité à mémoire de forme protège parfaitement le périnée et les inserts ERGO GRIP évitent au cuissard de remonter même placé sur des jambières. Les fabricants d’équipements de course à pied devraient s’en inspirer…

Aux pieds les chaussures Ksyrium Pro que j’ai trouvé à la fois légères et confortables. Elles assurent un excellent transfert de puissance avec leur semelle composite carbone qui offre une excellente rigidité.

Passons aux pavés  

Parti de bon matin de Paris, j’arrive à 6 h 15 au vélodrome. Le temps de m’habiller, de préparer le vélo, le ravito, ma caméra et mon appareil photos, mes 4 chambres à air comme cela était conseillé par l’organisation, je prends le départ à 7 h 15. En effet sur cette cyclo, le départ est libre de 7 h 00 à 10 h 00 afin de favoriser la fluidité de la circulation et la sécurité sur les secteurs pavés. Ne voyant pas grand nombre de coureurs aux abords de la ligne de départ, je décide de partir seul.

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Le déroulé de la course collé sur le cadre pour savoir ce qui m’attend … photo ©Rodolphe pour T&N

Sachant le parcours plat et ayant quelques sorties de plus de 100 kilomètres au compteur, je roule franchement tout en gardant de la réserve pour les fameux pavés. Je remonte petit à petit quelques coureurs éparpillés qui flairant l’opportunité, se glissent dans ma roue.

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La position plus haute sur le Gravel n’a pas été un handicap et j’ai tenu le “haut du pavé” face aux coursiers cassés en deux sur leurs machines – photo ©Maindru

Je me dit « Très bien … » … sauf que jusqu’au 25ème kilomètre, pas un ne va passer me prendre un relai. Tant pis, après tout, il ne s’agit pas d’une course. Quelques kilomètres plus tard, 3 “coursiers” nous doublent franchement dans un des rares faux plats montants. Allez ! … l’occasion faisant le larron, je saute dans les roues et je compte bien attendre sagement à l’abri le premier secteur pavé indiqué au kilomètre 50.

Il s’agit de la fameuse Trouée d’Arenberg. Mes “locomotives” devant y vont franchement et la vitesse indiquée sur ma Garmin ne descend que rarement en dessous de 35 km/h. Un des trois me demande un relai, tant pis pour les jambes, j’y vais…

Le Gravel sur la route

8,9 kg sur la balance sans les pédales, des pneus de 35 de section avec un grip fait de picots ronds ne permettant pas un rendu des plus roulants. Au premier abord, le vélo ne semble pas taillé pour rouler vite sur la route. Eh bien, le “Rocker” va me faire mentir. Habitué depuis des années à mon Scott Addict Sram Red de 6,5 kg, je pensais déchanter sur la route au guidon de ce Gravel. Ce vélo au cadre carbone est nerveux et donne envie d’appuyer sur les pédales. Aux côtés de ces 3 coursiers nationaux, je n’ai pas senti de réel désavantage sur les portions de plat, même muni de mon mono plateau de 44 dents avec un départ à 11 à l’arrière. Après plusieurs sorties, je peux dire aujourd’hui que son seul point faible sur route est sans conteste les bosses. C’est difficile d’y emmener du braquet, la plupart des bosses se montent assis, une position se rapprochant plus du VTT.

Le début de la souffrance

Après 50 kilomètres, nous voilà arrivés à l’entrée de fameux premier secteur pavé (pour ce format de cyclo), secteur 18 : la tranchée/trouée d’Arenberg. Je laisse filer mon groupe allant bon train, je m’arrête avant d’attaquer ces mythiques pavés, je repasse en mode reporter/testeur. Je vais faire quelques séquences vidéos et photos avec mes propres moyens car je suis venu seul. Muni d’un petit compact, d’une petite caméra et d’un trépied. Je vais demander aussi à quelques supporters venus sur place s’installer dès le samedi pour la grande course du dimanche de me filmer et me photographier.

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La Trouée d’Aremberg en guise d’apéritif … photo ©Rodolphe pour T&N

Je comprends mieux le sens de l’expression « garder le haut du pavé »

On aurait pu commencer par un petit secteur classé 2 étoiles pour apprivoiser ces pavés. Et bien non les organisateurs nous proposent d’attaquer direct par l’un des 3 plus durs : classé 5 étoiles et long de 2.4 km. Comment dire ? … Il faut le vivre, l’expliquer est très difficile. La route forme un dôme dont la partie la partie la moins irrégulière se situe en son centre. S’écarter de la partie médiane oblige à la plus grande prudence car le pavé est très irrégulier, tantôt de travers, tantôt surélevé. Je comprends mieux le sens de l’expression « garder le haut du pavé ». Côté physique, tenir le guidon est un véritable calvaire, il faut le serrer le plus fort possible sous peine de le lâcher à la moindre déconcentration. Cela s’avère très difficile avec sans arrêt l’impression de crampe permanente dans le creux de la main. Les avants bras ne sont pas en reste, j’ai même dû changer ma montre de bras car cette dernière me créait de micro traumatisme sur le radius.

Passé le secteur, une étrange et agréable sensation m’envahit, tout parait calme et lisse, j’en profite pour me relâcher et étirer toute la chaine musculaire du haut du corps. Le cardio en profite également pour faire une courte pause car s’engager sur un secteur pavé oblige à tenir un rythme élevé pour ne pas le subir : plus vite on en sort, mieux c’est.

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photo ©Maindru

Et cet enchaînement va se faire durant les 17 autres secteurs. Je suis venu pour les pavés : je suis servi … Hors de question de rouler sur les quelques portions de terre ou d’herbes qui jonchent ces chemins empierrés : « Je veux bouffer du pavé et mon Gravel aussi … ». Deux autres secteurs retiendront toute mon attention : Mons en Pévèle et le fameux “Carrefour de l’Arbre” classés également 5 étoiles.

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photo ©Maindru

Coté équipements, je suis “verni”. J’ai vraiment le “top” pour ce type d’épreuve. Pas une douleur au postérieur, les pieds sont également à la fête. Les chaussures étaient ma seule crainte avant le départ mais grâce à 2 ajustements, elles se sont avérées très agréables et confortables à pédaler. En effet, ayant un pied assez fin, le serrage ERGO DIAL (type boa) et les brides scratch ERGO STARP ne permettaient pas à mon pied fin un maintien efficace. J’ai donc décidé de positionner sous la semelle une seconde et fine semelle et j’ai torsadé les fils des deux systèmes de fermeture.

Côté organisation : un sans-faute 

Amaury Sport Organisation qui gère l’organisation fait un “sans  faute” sur cette cyclo. De sympathiques et compétents signaleurs à chaque intersection, 3 ravitaillements des plus complets (produits ISOSTAR, divers fruits et gâteaux sucrés salés et même des bonbons HARIBO). Deux secteurs pavés chronométrés, trouée d’Aremberg et Carrefour de l’Arbre,  de quoi se mesurer aux autres. Seul bémol, nous n’avons pu emprunter le dernier secteur pavé dans le centre ville de Roubaix faute de « barrière » en place.

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Photo ©Maindru

L’arrivée sur le mythique vélodrome est aussi un véritable plaisir et malgré un seul demi tour à effectuer (contrairement aux pros qui font le tour complet), je savoure et me mets à la place d’un Tom Boonen : sans la clameur du public. Il déclarera le lendemain que passer le dernier virage en tête donne la victoire sur la ligne. J’espère qu’il s’en souviendra pour l’année prochaine.

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Finisher de ce Paris – Roubaix Challenge 2016 … un grand moment – photo ©Rodolpe

Pour ma part, ma petite victoire est que j’ai réalisé ce mini Paris-Roubaix en 5 h 15 sans crevaison (petit miracle) et surtout sans chute. Le mérite en revient à ma “monture” que je vais devoir rendre à regret après ce test qui a été une totale découverte pour moi. Je ne regarderai plus à la télévision Paris-Roubaix avec les même yeux et sur mon canapé désormais je sentirai, sans doute en les voyant, les chocs des pavés …

Infos et photos sur le site organisateur 

Bonus ma “self vidéo”

Le matériel utilisé

Côté vélo

Vous l’avez compris je pense à la lecture de mon récit : j’ai été pleinement satisfait du Gravel Raleigh Rocker Pro … Il passe partout, est à l’aise sur la route et les chemins. Je connaissais le concept de ce type de vélo mais je dois dire que j’ai été bluffé par sa polyvalence et j’ai passé le Paris-Roubaix sans une crevaison alors que le long du parcours j’ai vu une multitude de participants en train de réparer.

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photo ©Rodolphe

Merci à Raleigh France et à Eric Berthou de m’avoir donné l’opportunité de cette découverte. Mon seul regert est de voir repartir à Brest chez Eric ce vélo que j’ai vraiment apprécié.

Caractéristiques

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photo ©T&N
  • Cadre : Carbone géométrie Gravel, avec passage des cables interne
  • Poids 8,9 kg, sans les pédales en taille 54 (à confirmer)
  • Taille de roue : 700
  • Fourche : fourche Gravel en carbone avec pivot en alliage, axe de roue 15 mm
  • Jeu de direction : FSA

Groupe :

  • Manettes de vitesse : Sram Rival 1X hydraulique
  • Poignée de frein : Sram Rival 1X
  • Dérailleur arrière : Sram Rival 1X chappe longue
  • Dérailleur avant : Sram Rival 1X
  • Freins : SRAM Rival Hydraulique
  • Pédalier : SRAM S350 1 X 44T – Manivelles 170 mm (cadres 52-54 cm), 172.5mm (cadres 56 – 58 cm), 175 mm (cadres 60 – 62 cm)
  • Cassette : Sram 11-42 dents
  • Chaîne : Sram X11

Roues :

  • Roues : American Classic TCX compatible Tubeless
  • Pneus : Schwalbe G-One 700 x 35c

Chambre à air : 700x 35c valves Presta

Périphériques :

  • Tige de selle : RSP en carbon
  • Guidons : RSP
  • Selle : Selle Royal Sirio
  • Guidoline : modèle “Vélo” en gel anti-slip

Prix public conseillé : 2900 €

Voir infos sur le site de Raleigh France

Côté équipements

La tenue Mavic s’est avérée en plus être parfaitement harmonieuse avec les couleurs du Rocker Pro … On aurait voulu le faire exprès que l’on ni serait pas parvenu … Le confort du cuissard est parfait et le test du Paris-Roubaix est imparable en la matière. Les chaussures sont confortables et légères pour des “All Road” … On peut rester des journées dedans sans se sentir gêné …

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La tenue All Road parfaitement assortie aux couleurs du Gravel Rocker Pro – photo© T&N

Nous vous avions présenté cette gamme “All Road” dans un précédent article … Cette fois nous l’avons testée et parfaitement validée pour son usage en mode Gravel ou cyclo endurance.

Prix publics conseillés pour la tenue complète :

  • cuissard : 140 €
  • maillot : 95 €
  • casque : 115 €
  • gants : 38 €
  • chaussures : 170 €
  • soquettes : 15 €

Infos sur le site de Mavic 

Vittoria fête ses 40 ans

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Fondée en 1976 par le cycliste professionnel Celestino Vercelli la marque Vittoria s’est taillée une solide réputation dans le monde du vélo aux pieds de grands coureurs comme Sean Kelly, Marco Pantani et plus récemment Daniel Martin de l’équipe Garmin-Sharp. Les chaussures Vittoria venant du pays de la chaussure : l’Italie, sont réputées pour leur qualité.

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Une photo d’un modèle d’époque – avec l’accord de Sean Dreilinger from Beavercreek, Oregon, US

Track & NewsCelestino était l’un des plus grands par la taille du peloton des pros dans les années 70 il a principalement couru sous les couleurs de la SCIC. Héritier d’une petite tradition familiale venant de la chaussure de montagne il a créé au terme de sa carrière professionnelle la marque de chaussures de vélo Vittoria. Son fils Edoardo Vercelli a repris le flambeau et dirige actuellement la société qui produit une large gamme de chaussures et des casques.

Un anniversaire … ça se fête

Vittoria fête avec panache ce 40ème anniversaire de sa création en éditant une série de chaussures “1976 Classic” au look vintage mais résolument moderne dans leur conception. Cette gamme se décline en différents modèles avec même un produit « Evo » réalisé sur la base d’une semelle en carbone.

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Le modèle “Bianco Line ” équipé d’une semelle compatible SPD (Shimano Pedaling Dynamics) – photo ©T&N

Nous avons sélectionné le modèle “BIANCO LINE “ équipé d’une semelle compatible avec le système SPD et réalisée en PU avec insert en nylon. Ce modèle qui permet de marcher et de pédaler est adapté aux “urbains” qui veulent soigner leur look. Les Chaussures Vittoria sont fabriquées en Italie dans l’usine de Biella et bénéficient du fameux savoir-faire italien en matière de chaussures de qualité ! … À voir absolument. 

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Une gamme super lookée

Le test

Elle a roulé cette Bianco Line puisque c’est elle que j’ai choisi pour m’accompagner sur notre raid “Sur la route des Chasse-Marées” entre Dieppe et Paris. 300 km sur un vélo “single speed” au look “new vintage” parfaitement raccord avec ces chaussures.

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300 km avec des pédales normales et cale-pieds classiques – photo ©T&N

Le gros avantage, vous l’avez compris, est la polyvalence d’usage de cette chaussure qui autorise la marche tout en permettant de pédaler de façon efficace. La rigidité de la semelle est très efficace et le pédalage est dynamisé par l’insert en nylon. Cette raideur n’est pas un handicap s’il faut marcher. Je l’ai utilisée sans mettre de cales SPD qui n’auraient pas plus été gênantes pour la marche. En effet,  grâce à un creux sous la semelle elles s’intègrent à la chaussure comme sur des chaussures de VTT et n’entravent pas la marche.

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Pratique pour voyager dans le train – photo ©T&N

C’est ce que j’ai validé lors de notre voyage pendant lequel il fallait arpenter les halls de gare, aller dîner le soir à l’étape et visiter les endroits par lesquels nous passions. C’était mon unique paire de chaussures et je n’ai pas eu à ajouter à mon sac une paire différente pour marcher.

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photo ©T&N

La chaussure présente un look dans l’esprit 1976 avec toutefois un design et surtout une technicité très moderne. Elle est élégante avec son petit air vintage et ses trous d’aération. La semelle peut recevoir des cales qui augmenteront encore l’efficacité du coup de pédale. Si vous ne souhaitez pas installer des cales les chaussures sont fournies avec des plaques à visser sous la semelle à l’aide de deux vis.

Ces chaussures, couleur “marron glacé”, sont superbes avec leurs lacets de couleur beige et leur semelle claire qui tranche. Un très bon choix pour les urbains soucieux de leur look. Elles ne sont malheureusement pas en cuir mais ce sacrifice à la modernité sera un gage de durabilité lorsque vous roulerez dans les flaques.

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photo ©T&N

Prix public conseillé : 159 €

Voir infos sur le site 

Yannick Navarro nous parle de l’Ariégeoise 2016

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J’ai eu la chance de rouler en bord de mer avec l’un des organisateurs de l’Ariégeoise : Yannick Navarro. Cette épreuve est l’une des plus belles et des plus importantes cyclosportives françaises avec plus de 4000 cyclistes au départ depuis plusieurs années et avec 4 parcours en 2016. C’est également une des plus importantes en matière de dénivelé, car c’est une « montagnarde … pyrénéenne ».

 

Bonjour Yannick, quelles sont vos fonctions au sein de L’Ariégeoise ?

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photo ©JIDE

Yannick Navarro (YN) : Je suis arrivé en mai 2013 comme technicien d’organisation, en charge de la mise en place du village expo et la réalisation du magazine officiel. Ce poste a évolué au rythme de la manifestation : nous avons développé l’aspect communication, sur le terrain comme sur toile. Je me déplace sur les salons, en France mais aussi en Espagne. Nous partageons le même terrain de jeu avec nos voisins ibériques, et comme je suis bilingue … Todo bien ! … Ma partie, c’est le terrain ( j’ai du mal à être assis devant l’ordinateur ), la partie visible de l’iceberg. Mon travail s’appuie sur la partie invisible (administrative) de L’Ariégeoise, gérée par ma collègue. On n’imagine pas tout le travail que ça suppose … C’est un travail d’équipe, encadré par Patrice Vidal, président, et Jean-Claude Eychenne, vice-président mais surtout mon mentor … Il a été à la tête de L’Ariégeoise pendant 20 ans, il en connaît toutes les ficelles.

Quelles sont les nouveautés sur l’Ariégeoise 2016 ?

YN : Plusieurs nouveautés : la principale est l’apparition de L’Ariégeoise XXL qui sur 169 km et 4378 m de D+ qui propose aux participants l’ascension de Pailhères et du Plateau de Beille, les deux cols Hors Catégorie du département. L’édition 2016 fait le buzz depuis l’annonce des parcours, qui convergeront vers Les Cabannes pour le village d’arrivée et le repas d’après course. Autre nouveauté : il s’agit bien sûr du design de la tenue : un design sobre et élégant qui est plébiscité par les inscrits depuis sa présentation le 24 mars dernier.

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photo ©JIDE

Il y aura donc cette année 4 parcours avec la XXL, L’Ariégeoise, La Moutagnole et la Passéjade ; sans oublier l’Ariégeoise des Pitchouns pour la troisième année.

Y aura t-il des invités d’honneur ?

YN : On pourrait dire que chaque participant est un invité d’honneur, les 750 bénévoles de L’Ariégeoise ont toujours à cœur de les bichonner. Quant à des cyclistes de renom, nous avons quelques pistes, on devrait les annoncer prochainement. L’Ariégeoise coïncide avec les championnats de nationaux sur route, ce n’est pas toujours simple d’avoir des personnalités du cyclisme disponibles.

Juste un rajout sur la question des invités : en tant que passionné, mon rêve serait que Miguel Indurain puisse venir comme parrain sur L’Ariégeoise. Je l’ai rencontré l’an dernier sur sa cyclosportive, une personne abordable. Il a dû faire 1500 photos dans l’après-midi, ou plutôt 1501 avec la mienne. www.laindurain.com

Combien de cyclistes sont attendus ?

YN : Afin d’assurer la qualité des prestations et la sécurité des participants, nous avons 5000 dossards disponibles tous parcours confondus. Il s’agira du record historique pour L’Ariégeoise. Comme j’aime le souligner, quelques 25 fois le peloton du Tour… Étant avant tout un outil de promotion touristique, la cyclosportive rassemble plus de 80 départements français et près de 20 pays de par le monde. Cette année, l’Australie, l’Inde et l’Afrique du Sud auront par exemple des ambassadeurs dans les Pyrénées le 25 juin prochain. Pour un organisateur, c’est une grande satisfaction de constater que le cyclisme n’a pas de frontière.

Quelles sont les prestations ?

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photo ©JIDE

YN : Pour une inscription à partir de 44 €, chaque participant reçoit son maillot commémoratif. Lors de l’épreuve, il bénéficie des ravitaillements, d’une assistance médicale et mécanique tout au long du parcours. À l’arrivée, un repas d’après-course est servi, une tombola est organisée avec notamment un vélo Orbea à gagner. Une enquête auprès des participants révèle que nos inscrits sont très satisfaits du rapport qualité/prix de L’Ariégeoise.

Où va t-on vous rencontrer d’ici le départ de la cyclo… ?

YN : Nos principales actions de promotion se déroulent en Espagne et dans le grand sud de la France. Cette année, L’Ariégeoise a été retenue par la Fédération Catalane pour intégrer le circuit Ciclopirineus qui rassemble les plus belles épreuves régionales. En bons voisins, nous irons poser nos roues sur la Canyon Cambrils Park, la Terra de Remences et La Mussara. Le partenariat avec Orbea nous permet d’être présents sur les deux évènements cyclistes de marque, Orbea Monegros MTB et La Orbea Gran Fondo au Pays Basque. En France, nous serons présents en avril sur L’Héraultaise et La Provençale Sainte-Victoire, deux épreuves inscrites comme L’Ariégeoise au Trophée Label d’Or de la FFC.

Avez-vous un message particulier à adresser à nos lecteurs ?

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photo ©JIDE

YN : A mes yeux, L’Ariégeoise est une aventure humaine. Au-delà de l’aspect purement sportif, c’est tout le reste qui me fascine… Les heures d’entraînement, le travail des bénévoles pendant des semaines, les sourires, les encouragements au bord de la route… Mon message pourrait être le suivant “Faites-vous plaisir à chaque instant. Après, il faudra patienter un an…”

Quel type de GPS utilisez-vous ?

YN : J’utilise un Anima+ de TwoNav, un modèle complet très simple à prendre en main. En vélo comme en course à pied, il est très précis et je peux visualiser mon parcours sur fond de carte IGN. Ce GPS est notre support pour tracer les parcours de L’Ariégeoise, que nous téléchargeons ensuite sur Openrunner, probablement le site de tracés sportifs le plus populaire. La plupart de nos participants utilisent déjà ce site pour créer leurs sorties club, c’est donc intéressant d’y mettre nos parcours en téléchargement libre. D’autant que c’est très simple d’utilisation et qu’il existe de nombreuses possibilités de visualiser les parcours.

L’interview décalée …

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Il n’a pas peur de se mouiller Yannick – photo ©JIDE

Quel est votre plat préféré ?

YN : Les endives au jambon de ma mère. Pendant des années, j’en avais horreur. Maintenant, rien que d’y penser j’en salive… Ça rassure de pouvoir changer d’avis, histoire d’alimenter le célèbre proverbe…

Et votre boisson ?

YN : Je dirais l’eau. Si elle légèrement pétillante, c’est le top. Je préfère faire l’impasse sur les sodas. Ah, un bon Fitou passe très bien dans les grandes occasions.

Quelle est pour vous la plus grande qualité chez quelqu’un ?

YN : La générosité, le don de soi sans rien attendre en retour. Bien au-delà de l’aspect matériel, plus tape à l’œil.

 Et le défaut majeur ?

YN : L’arrogance, se croire supérieur à l’autre. Dans le fond, c’est le contraire.

 Sur quels vélos roulez-vous ?

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photo ©JIDE

YN : J’ai un Look 565 en Ultégra 10v sur lequel j’ai repris en 2011. Je roule actuellement sur un Orbea Orca Ultégra Di2 qui fait office de véhicule de fonction.

Votre dernier livre ?

YN : « T’choupi joue de la musique ». Très peu de pages mais ça compte quand même ? Et puis le petit s’est bien endormi après.

Et votre loisir préféré ?

YN : Les excursions en montagne avec mon chien et la Salsa. Je débranche le cerveau. Quand je sors en vélo, c’est difficile de ne pas penser au travail …

Il semblerait que vous ayez quelques dons de soigneur ?

YN : On a tous des dons, il faut juste les réveiller. J’ai découvert que je pouvais “enlever” le feu et les entorses, ce qui m’a conduit à étudier les thérapies naturelles et énergétiques. Je suis également hypnothérapeute naturel, diplômé par l’Institut Pleoma en Allemagne. Les sportifs me contactent pour les accompagner dans leur préparation physique et mentale.

Quelques liens utiles :

L’ariégeoise : http://www.cyclosport-ariegeoise.com

Les parcours openrunner :

Propos recueillis par Jean-Denis Gely que nous sommes heureux de revoir sur le vélo …

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photo ©JIDE

Gilet Rapha Insulated Brevet : une isolation légère et polyvalente

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photo ©Rapha

Lors d’un parcours à vélo sur une longue distance, on s’expose aux conditions climatiques les plus variées. Il est indispensable de disposer d’une couche de protection polyvalente qui soit légère, chaude et compactable.

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photo ©Rapha

Le nouveau Gilet Rapha Insulated Brevet, qui vient d’être commercialisé fin février, est particulièrement adapté à cet usage. Il est conçu avec le tissu isolant et ultra-respirant Polartec® Alpha® sur le devant et le dos du gilet. Léger, chaud et respirant, ce nouveau tissu breveté offre une véritable circulation de l’air et évacue l’humidité loin du corps, pour le garder au chaud et au sec dans toutes les conditions tout en éliminant les risques de surchauffe durant les phases d’effort intensif.

Le test

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photo ©T&N

À la réception du produit ce qui frappe tout d’abord c’est sa légèreté … Un vrai poids plume … Sa compressibilité est formidable et le rangement dans la poche arrière du maillot ne posera pas de problème. Le Gilet Rapha Insulated Brevet est muni d’une fermeture bi-directionnelle pour accéder facilement au contenu des poches dans le dos et ses éléments réfléchissants signalent votre présence sur la route.

Me voilà donc équipé pour un premier test qui servira de rodage pour un périple plus long que nous envisageons début avril entre Dieppe et Paris. La taille M reçue est parfaite … Le gilet colle bien à mon maillot Rapha Jersey Classic … J’ai, pour ce premier galop, complété la tenue par des manchettes Rapha également. Cet équipement, plutôt léger, va étonner les amis de mon club cyclosport que je rejoins pour une balade de 85 km avec quelques belles grimpées. C’est le printemps avant l’heure

Départ 4°C … Effectivement, place de la Rotonde à Aix, ce n’est pas la grande chaleur en ce début mars … Pas de souci : j’ai mon gilet Insulated et effectivement à cette température je ne ressens aucune sensation de froid au niveau du corps … Pour les bras c’est quand même plus frais … A la fois protecteur et respirant le gilet va s’avérer efficace toute la sortie et à notre retour vers midi il fait 13°C et je n’ai pas eu à le retirer … la climatisation sur cette plage de température a été parfaite. Pas de surchauffe dans la montée du col du Sambuc et en haut pas de souci non plus pour affronter le petit vent frais.

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photo ©T&N

Côté ergonomie : c’est parfait car grâce à la fermeture bi-directionnelle j’ai facilement accès aux poches de mon maillot pour prendre mon ravito et par moment ma petite caméra Garmin Virb pour saisir quelques images du magnifique paysage que je découvre vers le Pont Mirabeau qui enjambe la Durance. Les empiècements latéraux en mesh s’étirent pour recouvrir les poches bien chargées, tandis qu’une patte de protection derrière le zip évite la sournoise entrée d’air.

Je n’ai pas pu tester le revêtement déperlant DWR qui offre une protection supplémentaire en cas d’averse. Mais les propriétés hydrophobes de l’isolation Polartec® Alpha® devraient éviter que le gilet s’imbibe d’eau. Comme un vêtement de protection classique en duvet il sèche très rapidement.

Conclusion

Rapha nous offre avec ce “Gilet” un produit de qualité qui complétera la gamme “Brevet” destinée aux longues chevauchées. J’apprécie l’isolation de ce gilet Insulated qui va m’accompagner dans mes longues sorties. Sa technicité et sa compressibilité vont me faciliter la vie sur les parcours durant lesquels je rencontrerai une météo changeante. Il fera partie de mon équipement pour la randonnée des “Chasse-Marées” que nous avons programmé pour début avril entre Dieppe et Paris. Son prix un peu élevé de 160 € s’explique par la qualité de fabrication. Ce gilet fait partie des produits que l’on trouve chers au moment de leur achat mais dont on oublie le prix lorsqu’on est confronté à des circonstances météo difficiles …

Polartec Alpha une matière ultra-respirante

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Karen Whittier, chef de produit isolation chez Polartec, détaille le fonctionnement de Polartec® Alpha® : « Le Polartec® Alpha® offre une isolation active régulant efficacement la température corporelle, lors d’activités dynamiques ou statiques. Grâce à cette matière ultra-respirante adaptée à tout type de situation, nul besoin d’ajouter ou de retirer la moindre couche de vêtements en roulant. C’est le tissu idéal pour les cyclistes ! La vapeur d’eau circule librement à travers le tissu pour une aération optimale et un séchage ultra-rapide, améliorant ainsi le confort thermique.

Ultra-compressible, la matière Polartec® Alpha® est conçue à partir de fibres d’excellente qualité, tricotées serrées pour empêcher leur désolidarisation et garantir une texture régulière, même après un usage intensif et des lavages répétés. »

Caractéristiques :

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Coloris : gris ou noir – photo ©Rapha
  • Isolation Polartec® Alpha® hydrophobe à séchage rapide
  • Repliable sur lui-même au niveau de l’encolure
  • Revêtement déperlant DWR
  • Tissu coupe-vent
  • Pan arrière allongé pour une meilleure protection
  • Détails réfléchissants sur l’ensemble du vêtement
  • Zip bi-directionnel pour accéder facilement au contenu des poches
  • Bloque-tirette intégré empêchant l’ouverture du gilet lorsque vous roulez
  • Empiècements latéraux extensibles pour recouvrir les poches de maillot très chargées

Tailles : XS à XXL

Prix public : 160 €

Plus d’infos sur le site