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L’esprit des classiques : Paris – Nice Challenge

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Fred Millet - photo ©A.S.O/J.Everaerdt

Plus de 800 cyclos ont participé samedi 12 mars à la 1ère édition du Paris-Nice Challenge. Un défi que nous avons relevé sur le grand parcours dans un décor fabuleux ! Baptême réussi pour cette première édition. Avec une participation de 500 cyclos sur le parcours de 123 km et un peu plus de 300 sur le parcours de 96 km, l’objectif est atteint.

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photo ©A.S.O/J.Everaerdt

Le concept de ce Paris-Nice Challenge consistait à parcourir l’essentiel de la dernière étape du Paris-Nice, la veille de la course des pros. Une sorte d’ « Etape du Tour » du début de saison avec toutefois une nuance de taille : le Paris-Nice  Challenge était une randonnée avec juste 2 ascensions chronométrées (les montées de Duranus et de Peille) alors que l’étape du Tour est une véritable cyclosportive avec un classement à l’arrivée. La nuance est d’importance car certains n’étaient même pas informés de cette particularité. Ils l’ont appris lors du retrait des dossards au village de la course. Avec plus d’une trentaine d’exposants, de nombreuses animations et un écran géant pour suivre le direct de la course pro, ce village permettait déjà de mesurer la portée de l’événement.

Deux départs séparés d’une heure

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photo ©A.S.O/J.Everaerdt

Pour notre part, nous avions choisi – une fois n’est pas coutume – de nous confronter au grand parcours. L’hiver a été relativement doux, l’entraînement correct et puis 27 km de différence entre les deux parcours, ne semblait pas insurmontable. C’est donc à 8 h que le départ a été donné de la promenade des Anglais par Christian Estrosi, le Maire de Nice et récent Président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, comme pour les pros le lendemain …

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photo ©A.S.O/J.Everaerdt

Les concurrents du parcours de 96 km avaient le droit à une heure supplémentaire de sommeil puisque le coup d’envoi était fixé à 9 h. L’épreuve semblait bien née puisque c’est sous le soleil que toute la randonnée allait se dérouler ! Autre fait marquant : 20% de ces cyclos inscrits étaient étrangers, représentant 25 nationalités différentes ! Les Anglais, les Belges et les Italiens étant les plus nombreux au départ.

Pros, ex-pros et athlètes au départ

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Le départ du circuit longeait la mer le long de la promenade des Anglais et la platitude du tracé laissait craindre un départ sur les chapeaux de roues. D’aurant plus que l’on relevait parmi les partants, la présence du pro de la FDJ Yoann Offredo, de l’ex-pro Christophe Le Mével ainsi qu’une escouade de journalistes étrangers et français venus tester les dernières roues Mavic. Heureusement il n’en était rien, l’allure restait comprise entre 35 et 40 km/h et l’on se surprenait même à pouvoir discuter. Fait rarissime sur les cyclosportives … Il faut aussi dire qu’en plus de l’absence de classement, il régnait un fort vent de face pour remonter la plaine du Var. Suffisant pour calmer les ardeurs de ceux qui voulaient conserver des forces pour les ascensions chronométrées.

Sur le second parcours, c’étaient les anciens athlètes Stéphane Diagana et Marc Raquil – ambassadeurs de prestige de l’association Mécenat Chirurgie Cardiaque – ainsi que l’ancien cycliste pro Geoffroy Lequatre qui étaient les participants les plus connus.

La course des pros en toile de fond

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photo ©A.S.O/J.Everaerdt

Très vite, les premiers faux-plats menant vers Utelle allaient disloquer les pelotons. Surtout qu’une première chute se produisait lors d’un rétrécissement avant le passage sous un tunnel. Ils étaient tout de même encore près d’une centaine à aborder en tête les 3,9 km à 4,3 % de la montée de Duranus. Bien sûr, avec un tel patronyme, ceux qui n’étaient pas trop essoufflés s’en sont donnés à cœur joie pour exprimer leur humour …

Mais très vite, la descente exigeait une grande concentration. Les virages en épingle se succédaient et les plus « lourds » et les plus adroits prenaient un malin plaisir à faire la course même si bien sûr, aucun enjeu ne justifiait ces prises de risques. Mais après tout, le maître mot de cette randonnée était le plaisir alors … Les ravitaillements étaient nombreux et bien situés et finalement on arrivait très vite à l’épouvantail de la journée : la grimpée de Peille, où la course pro promettait de se décanter demain.

Un décor exceptionnel

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photo ©A.S.O/J.Everaerdt

Avec ses 6,5 km à 6,9 %, cette ascension était de loin la plus exigeante des 2 circuits. D’autant plus qu’elle survenait en fin de parcours. Si le lendemain, Contador s’est envolé sur ces pentes, pour notre part, nous sommes restés collés au bitume sur un braquet de 34 x 28… Il est vrai que le circuit de Longchamp dans le bois de Boulogne ne constitue pas le meilleur entraînement pour ce genre d’escalade… En revanche, une fois au sommet, quel décor ! Le village perché de Peille est tout simplement splendide et la longue descente vers Nice allait encore nous réserver un point de vue inoubliable avec le village d’Eze qui se superpose avec le bleu de la Méditerranée. Et contrairement aux pros, nous n’avions pas à grimper le fameux col d’Eze. Il nous restait juste à profiter de la longue descente sur la moyenne corniche pour rallier Nice et sa fameuse promenade.

Bref, pour cette première cyclo de l’année, les participants ont pu profiter d’une découverte exceptionnelle de cette « French Riviera » sous une météo printanière et dans une ambiance conviviale puisque l’absence de chrono en a détendu plus d’un …

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A l’arrivée une belle médaille attendait les « finishers » …

A l’arrivée une belle médaille attendait les « finishers » mais sans la traditionnelle « pasta party » comme sur l’étape du Tour. Il est vrai que le tarif d’inscription était bien moins cher (25 et 30 euros). On a donc qu’une hâte, être de nouveau au rendez-vous de la seconde édition, en mars 2017 !

Des coureurs de 400 qui ont un sacré coup de pédale

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Marc Raquil et Stéphane Diagana ont participé au Paris – Nice Challenge sous les couleurs de Mécénat Chirurgie Cardiaque – photo ©A.S.O/J.Everaerdt

Marc Raquil, ambassadeur de Mécénat Chirurgie Cardiaque : « Je fais du vélo depuis longtemps et je suis très fier de représenter l’association Mécénat Chirurgie cardiaque sur le parcours de Paris – Nice Challenge. Le vélo est un effort pur et très sollicitant physiquement, je pense qu’il y a beaucoup de similitudes entre ce sport et notre association. Je me sens privilégié de pouvoir faire une partie de la course que les pros emprunteront demain car je suis admiratif de ces champions ».

Stéphane Diagana - photo ©A.S.O/J.Everaerdt
Stéphane Diagana – photo ©A.S.O/J.Everaerdt

Stéphane Diagana, ambassadeur également de Mécénat Chirurgie Cardiaque est passionné par le vélo. Il pratiquait déjà ce sport alors qu’il était encore athlète de haut niveau sur 400 m haies. “En fait j’ai découvert le vélo comme beaucoup d’athlètes lorsqu’on est blessé notamment au niveau des mollets et que l’on veut garder sa condition cardio. Le vélo c’est formidable pour cela et je l’ai utilisé même lorsque j’étais athlète de haut-niveau. En 2003 alors que j’étais encore en activité sur le tour de piste j’ai fait la traversée des Pyrénées avec 3 potes. Aujourd’hui je roule 5 à 6000 km par an et j’ai participé l’an dernier à l’étape du Tour cyclo organisée par A.S.O.”  

Voir l’interview de Stéphane réalisé par Patrick et qui témoignage de sa passion pour le vélo.

 

Plus d’informations sur www.parisnicechallenge.com

Gravel 66 : l’éclosion d’une nouvelle discipline vélo

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Sous le regard du Canigou enneigé - photo ©Jide

L’an dernier ils étaient une poignée sur les pistes catalanes. Pour cette deuxième édition c’est une bonne cinquantaine de cyclistes qui sont venus cette année en débattre sur la Gravel 66. Avec l’apparition de manifestations du même type en métropole et surtout une épreuve de Gravel au Roc d’Azur on ne peut que constater la montée en puissance de cette nouvelle discipline dans le monde du vélo.

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Le départ de la Gravel 66 – photo ©Jide

Reprenant le principe du vélo en toute liberté, la société Caminade proposait un événement gratuit. Pas de balisage, ni de ravitaillement juste une trace GPS mise à disposition de chaque inscrit. Cette année les organisateurs avaient prévu 2 parcours. Le premier de 66 miles (106 km) et près de 3100 m de D+ pour les plus gourmands  et l’autre de 66 km pour les plus pressés.

Un savant mélange entre pistes DFCI, sentiers, singles et de belles routes de transition fort agréables dans les descentes.

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Sous le regard bienveillant du Canigou enneigé – photo ©Jide

Avec un temps un peu frais au départ mais qui s’est réchauffé au long de la journée, ils ont pu profiter d’un beau soleil et du magnifique massif du Canigou, en oubliant même parfois la Tramontane

Contrairement à l‘année précédente où il y avait eu un départ commun avec les vététistes les participants du deuxième gravel 66 partaient seuls le samedi matin, alors que la Garoutade était proposée le dimanche matin.

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Un départ en commun à 9 heures pour une course en totale autonomie. Chacun son allure, sans chronométrage, ni classement. Tous les participants avaient reçu le tracé GPS de la part des organisateurs lors de leur inscription. Ensuite, les groupes se sont formés au gré de la forme et du bon vouloir de chacun. Heureusement, tous sont arrivés en bonne santé et à bon port pour partager en commun un bon repas chaud au retour de la randonnée.

Une visite des ateliers de la société Caminade était même organisée le soir à 18 heures.

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C’est donc une grosse cinquantaine de concurrents venus d’un peu toute la France, et même d’Espagne et de Belgique, dont 6 féminines qui ont répondu à l’appel de Brice Epailly et Sylvain Renauf que l’on retrouvait présent sur leur vélo « Expresso » au milieu du groupe pour partager cette nouvelle expérience. Un beau peloton composé à 90% de vélos typés « gravel » ce qui est une preuve supplémentaire de l’essor de cette pratique.

Des participants et des organisateurs enchantés …

Vincent Rippe

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Vincent Rippe  D+BIKE LE SOLER (66) qui roule sur un Genesis « Croix de fer » en acier – photo ©Jide

J’ai fait le parcours de 70 km, il était vraiment top et correspondait bien à ce que l’on attend du gravel ; de belles pistes bien roulantes, des petites routes sinueuses, un petit single le long du canal mais roulant et surtout les paysages magnifiques. Vraiment une belle journée et une belle édition et en plus cette année nous étions un vrai peloton, contrairement à l’an dernier où nous n’étions qu’une poignée.

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NOTA : Vincent m’a donné l’autorisation de mettre sa vidéo sur le site pour illustrer l’article

Wilfried Biosca

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Wilfried Biosca  de  Corbères  66, le local de l’épreuve, roule sur un Giant Cyclo Cross TCX Carbone, un peu rigide à son avis – photo ©Jide

C’est un très beau circuit, idéal pour la pratique du gravel. Il faut dire que depuis quelques années le conseil départemental a ouvert beaucoup de pistes DFCI nous offrant ainsi un terrain de jeu parfaitement adapté à cette discipline. C’est vrai que pour moi ces circuits font parti de nos classiques à l’entraînement, mais pouvoir les partager avec les autres est un grand moment de bonheur. Profiter de ces nombreux panoramas sur le Canigou enneigé a enchanté les participants venus des diverses régions de métropole. En plus, un juste équilibre entre chemin et route ; avec des tronçons peu nombreux et surtout pas trop longs, juste pour faire une liaison pour retrouver une piste ou un single. Je pense juste qu’il faut faire attention aux développements des vélos car le dénivelé a fini par piquer au bout d’un moment. L’année dernière nous étions une poignée, cette année plus de cinquante ce qui me fait dire que le gravel se découvre petit à petit et représente l’outil idéal pour passer partout. Ce vélo me permet de découvrir nos régions de France (côte basque côte d’opale, la région parisienne, Strasbourg, Allemagne, Corse…). en enchaînant routes, chemins et pistes cyclables. C’est un peu un « vélo couteau suisse ».”

Benjamin Girardin

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Benjamin Girardin – Rambouillet 78 – qui roule sur un Haibike Noon cadre alu fourche carbone sur lequel j’ai installé des roues tubeless équipé en Shimano 105 et disc mécaniques. – photo ©Jide

Tout s’est très bien passé, les gens du coin étaient très agréables et très accueillants. En plus j’ai enfin eu du beau temps avec du soleil et les parcours étaient majestueux, avec un vrai équilibre entre les différents revêtements. Tout était au rendez-vous, tout était parfait pour me donner envie de revenir l’an prochain et cette fois de prolonger le séjour. Car cette année, j’ai juste fait l’aller retour de Paris en train. J’ai juste eu le temps de visiter l’atelier de Caminade avant de prendre le train de nuit pour rentrer, sûrement plus fatigant que la randonnée. »

Fred Caulier

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Gaëlle Caccia et Fred Caulier – MRG Bike Leucate 11 – qui roulent tous les deux sur Cannondale Slate en aluminium – photo ©Jide

Gaëlle

« C’était un grand baptême pour moi car troisième sortie avec le Gravel et quelle sortie. Je crois ne pas avoir fait plus de 40 km avec 300 d+ avant ça. Sinon les paysages étaient magnifiques avec le Canigou en toile de fond, l’air de la montagne, les amandiers et je crois des cerisiers en fleurs roses … un régal pour les yeux !

J’ai quand même, je l’avoue, un peu (beaucoup) souffert et c’était dur mais je suis fière de l’avoir terminé et d’avoir partagé ça avec mon amoureux. Je pense revenir oui ! Pour une fois qu’il y a un événement dans ma région et à 1 heure de chez moi ça serait bête de ne pas y aller. En plus c’est l’occasion de découvrir de nouveaux parcours et de rencontrer des passionnés de la pratique !

La répartition des revêtements  était idéale. On a alterné de belles pistes, des portions bitumées ou type Gravel,  des descentes rapides et pas trop techniques non plus, un single amusant, technique, joli … je rêvais d’une longue descente en bitume sur la fin car je commençais à fatiguer et mon vœu s’est exhaussé.

Pour ma part c’était dur. Je ne suis pas forcément en super forme en ce moment mais c’est tout de même exigeant de part le dénivelé et en Gravel 106 km ça commence à faire d’autant plus que même en descente on laisse un peu d’énergie (crispée, concentrée). Les parties sur le bitume faisaient du bien pour récupérer un peu. J’ai eu du mal avec le 36 car il y avait des parties raides par moment.

Mais, vivement le prochain. »

Fred 

« Belle sortie, joli parcours j’ai eu une crevaison de la roue avant dans la descente la plus caillouteuse au 45ème km , j’ai mis une chambre à air et ç’est reparti, même pas besoin de démonter la roue car j’ai une Lefty. Au niveau de la répartition des revêtements j’ai trouvé cela complet, un peu de tout, principalement des pistes roulantes en montée avec des forts pourcentages des fois, des descentes sur bitume principalement, mais une sur piste bien caillouteuse pas gênant pour autant, ça a un côté fun !!! Et un joli single le long du petit canal d’irrigation qui était très sympa et joueur.

Au niveau de la difficulté du parcours cela reste un parcours exigeant car un d+ de 2450 et 106 km cela commence à faire pas mal en Gravel ; il vaut mieux être un minimum préparé. Je retiens que c’était dur mais surtout qu’il y avait des paysages sublimes et de toute beauté avec le Canigou enneigé et ce soleil : trop beau … Et aussi un  parcours varié et des gens sympathiques sur l’ensemble du parcours. À refaire pour ma part »

Brice Epailly

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Brice Epailly (à gauche)  – organisateur qui roule sur un Expresso Caminade acier. photo ©Jide

Je suis très satisfait de cette édition qui est pour moi une belle réussite. Et oui, on va effectivement reconduire la gravel 66 en 2017 d’autant que le phénomène monte en puissance. Nous allons aussi continuer nos autres évènements sur Paris ; ce sera bientôt la Gravel Grand Paris n°4  qui attire aussi régulièrement une cinquantaine de personnes. Nous allons aussi réfléchir sur un autre évènement Gravel dans le département quand les températures seront plus clémentes. Et puis nos ateliers Caminade sont ouverts à tous dans la semaine à Ille-sur-Têt pour parler du beau vélo à la française. »

Dominique Grégoire

GREGOIRE
Dominique Grégoire de Massy  91 – photo ©Jide

Je suis venu en train de Paris avec mon Caminade Expresso en acier tout neuf, juste pour la Gravel 66. C’est vraiment un vélo adapté à ce type de terrain et à cette discipline. En plus on a eu le soleil et les paysages étaient magnifiques.

Knog revisite la sonnette pour vélo avec Oi

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Nous connaissons  surtout la marque australienne Knog qui est particulièrement investie dans le monde de l’éclairage, des cadenas anti-vols, du support permettant de bénéficier d’un éclairage pour les caméras GOPro. Le design et la qualité des produits sont incontestablement la marque de fabrique de Knog.

Cette fois-ci, les australiens reviennent sur le devant de scène internationale en proposant par le biais de la plateforme de financement participatif KICKSTATER une toute nouvelle « clochette sonnette » baptisée Oi.

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photo ©Knog

S’il y a bien un accessoire qu’on fait vite disparaître de nos vélos, c’est la sonnette. Il faut reconnaître, qu’il n’y a pas plus moche et moins discret que cette clochette comme accessoire trônant sur le cintre. Jeunes cyclistes, on la tolère, grand on la vire purement et simplement.

Avec Knog, on va vouloir cette Oi sur le guidon, comme vous allez le voir…

Knog Oi : la sonnette en toute discrétion

Knog aura beaucoup réfléchi avant de finaliser la forme de cette sonnette révolutionnaire. Elle devait s’adapter aux différents diamètres des cintres tout en restant discrète et efficace, c’est sur la forme globale qu’aura travaillé d’arrache-pied la firme Knog.

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photo ©Knog

Subtile, pour assurer le passage des gaines, KNOG aura bien pensé son collier. Oi sera disponible dans deux tailles « du diamètre 22.2mm au 31.8mm ». Si vous choisissez le grand diamètre, vous disposerez d’un adaptateur pour passer d’un cintre à l’autre.

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photo ©Knog

Le KNOG Oi sera disponible dans quatre finitions aluminium, laiton, cuivre, chrome toujours plaque en aluminium, et dans une version luxueuse en titane, cuivre, sans perdre comme objectif la discrétion et l’efficacité.

Point non négligeable, il ne sera pas nécessaire de démonter les poignets sur le cintre pour installer l’Oi.

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photo ©Knog

Tout de même …

Pour financer son projet ou vérifier l’intérêt sur cette accessoire, Knog a déposé une demande de financement participatif.

Knog doit être rassuré, puisqu’ils demandaient 20000 $ pour développer et commercialiser sa sonnette et ils ont collecté déjà plus de 500000 $ au moment de l’écriture de cet article … et il reste encore 15 jours …

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photo ©Knog


  • Avril – Mai : préparation et équipement de l’usine
  • Juin : production
  • Juillet : envoi et livraison

Si vous souhaitez soutenir ce projet : le lien : https://www.kickstarter.com/

Un Teammachine BMC ALR01 autour de la Sainte-Victoire

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Quand on vous parle de l’industrie Suisse vous pensez immédiatement aux montres, aux chocolats, … mais sachez que c’est un pays où l’on fabrique également de superbes vélos. La marque BMC (Bicycle Manufacturing Company) est installée à Grenchen dans le Canton de Soleure. Cette entreprise dispose du laboratoire Impec Advanced R&D pour développer ses productions. Andy Rihs, qui a repris BMC en 2000, compare volontiers les produits de sa marque à des « Porsche du vélo de course … ».

Présentation

La série road Teammachine est orientée performance et le ALR01, avec son cadre de 1295 g (peint) triple épaisseur hydroformé, hérite de la géométrie des modèles haut de gamme de la marque. Il est équipé d’une fourche en carbone qui apporte confort et maniabilité.

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Au premier plan le ALR01 qui présente une  filiation évidente avec le modèle haut de gamme de BMC le SLR01

J’ai reçu le Teammachine emballé tout monté … Après un rapide réglage sur home-trainer j’ai effectué une première sortie de 30 km pour affiner les réglages. La prise en main est facile la transmission Shimano Ultegra de ce modèle est ultra précise.

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BMC ALR01 au milieu des vignes – photo ©T&N

Leviers, dérailleurs avant et arrière sont donc des Shimano Ultegra 11 vitesses. On retrouve un montage compact à l’avant en 50-34 avec des manivelles Shimano FC-RS500. La chaîne et la cassette sont en Shimano 105 avec des développements étagés de 11 à 32, ce qui permet d’envisager des montées de cols avec une certaine marge.

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Les freins sont des Shimano BR-R561. Petit détail sympa des “silent block” en silicone placés sur les gaines des freins évitent les petits bruits de claquement du câble qui “fouette” l’alu sur les routes cabossées.

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Guidon, potence, tige de selle sont des produits “maison”. La selle est une Royal Sirio.

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Pour les roues, là encore BMC a opté pour Shimano avec des roues RS11 moyeux et jantes. Les roues sont montées avec des pneus de la gamme performance Continental Ultra Sport 2 SL de 23 une section de pneus qui convient à la vocation cyclosportive de l’ALR01 mais qui devient minoritaire dans les pelotons.

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Tailles du cadre disponibles : 47 / 51 / 54 / 57 / 60

Pour les réglages vous aurez des repères sur la tige de selle et sur le chariot de la selle. Idem pour le guidon avec des repères de centrage et d’inclinaison.

La douille de direction de l’ALR01 est légèrement plus haute que celle de son grand frère le SLR01. Si vous souhaitez une position plus basse il sera possible de retourner la potence …

Le test

C’est le deuxième vélo BMC que je teste récemment, après le modèle de cyclo-cross CXA01 en octobre dernier. J’ai profité de ce mois de février baigné de lumière sur les routes de Provence pour faire rouler ce modèle cyclosport autour de la montagne Sainte-Victoire. Les parcours ici sont “nerveux” et parsemés de grimpées cassantes nécessitant beaucoup de relances lorsqu’on se dirige vers les cols des Portes et du Sambuc.

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Je l’ai utilisé sur 3 semaines à raison de 2 ou 3 sorties par semaine alternant en ce moment vélo et course à pied. Mes sorties vont de 50 à 90 km allant de 2 h à 4 h.

Je quittais un vélo de Gravel Canyon Inflite 9.0 équipé de pneus tubeless de 28 : j’ai senti la transition … Le ALR01 est une machine plus sèche taillée pour le cyclosport et le confort n’est pas le même (mais l’usage non plus). Malgré cet écart entre les deux machines l’adaptation a été rapide et 30 km de réglage m’ont suffi pour apprécier le freinage, les trajectoires et ma position. Je me suis aperçu que j’enroulais plutôt bien le braquet et que moyennant quelques relances en danseuse je restais souvent sur la “plaque” … peut-être trop d’ailleurs … mais cela me paraissait facile.

Le plateau de 50 s’accommode bien des combinaisons possibles et sur certains parcours on roule en “mono” plateau … J’aurais plutôt aimé un 52 avec un 36.

Les gros atouts du BMC ALR01, que l’on découvre assez vite, sont une très grande précision dans les trajectoires et un freinage qui inspire confiance dans les descentes. J’ai fait une sortie de 85 km sur route mouillée (et oui … ça arrive quand même dans les Bouches-du-Rhône) sans avoir été trahi au niveau de l’adhérence … L’ADN sportive issue du SLR se ressent, le vélo est performant et on a envie d’en jouer. Attention quand même aux attaques intempestives … le vélo ne fait pas tout : le cycliste doit être aussi à la hauteur et je l’ai appris à mes dépends en voulant me confronter à plus costaud que moi …

Un point faible : les roues

Les Shimano RS11 montées de base sont à mon avis un peu en retrait par rapport au reste du vélo. Cette monte de base est néanmoins correcte et adaptée aux 11 vitesses mais son poids 1900 g et la qualité de roulement ne sont pas au niveau de cet ALR01 qui mériterait mieux pour assumer totalement sa vocation cyclosportive.

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Petit détail les chambres montées sur le vélo que j’ai reçu présentent des valves trop courtes … Pour les gonfler avec une pompe à pied il faut retirer l’écrou de blocage. Une valve plus longue aurait été souhaitable.

Conclusion

L’ALR01 met à la disposition de toutes les bourses la géométrie d’un vélo haut de gamme. Il est disponible dans différentes versions avec les différents groupes Shimano Sora (999 €), Tiagra (1199 €), 105 (1599 €) et le modèle essayé : Ultegra (1999 €).

Ce vélo est hyper précis dans ses trajectoires. Il traduit exactement sur la route ce que le cerveau imagine à l’approche d’un virage. Très stable, il reste bien en ligne et il est très rassurant lorsque l’on roule en peloton serré. Très efficace en relance le vélo répond bien. On trouve très facilement sa position qui, même les mains en bas du guidon, n’est pas fatigante. J’aurais aimé une tresse de guidon plus généreuse et plus amortissante. Le diamètre du cintre est un peu fin. J’aurais également aimé une monte de roues un peu plus “haut de gamme” car les roues jouent un rôle important dans le rendement du vélo et ce ALR01 mérite mieux. Vous pouvez toujours négocier avec votre vélociste un échange au moment de l’achat ou vous offrir une paire de roues plus performantes et garder les RS pour les entraînements.

La peinture mate m’a semblé un peu fragile attention lors du nettoyage à passer plutôt une éponge d’abord avant le chiffon à sec sur les projections collées au cadre.

Prix : 1999 €

Voir infos sur le site de BMC

 

Les Notes

  • Rigidité 4/5
  • Confort 4/5
  • Stabilité 5/5
  • Maniabilité 5/5
  • Equipement : 4/5 (Roues pas à la hauteur du reste)
  • Utilisation : à l’aise partout montées / descentes
  • Type d’usage : cyclosport

Quelques images …

Garanties et services constructeurs :

Pas toujours pris en compte dans le prix d’achat, la maintenance d’un vélo peut faire gonfler la note après quelques années. Trouver le juste équilibre entre payer le moins cher possible et disposer d’un réel service inclus a du sens, surtout si vos compétences en matière de mécanique sont limitées.

Durée de la garantie de BMC à compter de la date de livraison :

  • cadre : 3 ans
  • peinture : 2 ans (1 an sur les modèles avant 2014)
  • autres produits d’origine BMC : 2 ans

L’acheteur d’un vélo à compter de l’année-modèle 2011 peut bénéficier d’une extension de garantie de 3 à 5 ans en enregistrant son cadre sur le site Internet de BMC dans un délai de 30 jours à compter de sa date d’achat auprès d’un revendeur BMC. Il n’y a pas d’extension de la durée de la garantie en cas de réparation ou d’échange du cadre.

Complément de garantie

Pour ses vélos à partir de l’année modèle 2011, BMC propose à l’acheteur initial une garantie volontaire prolongée à 5 ans (au lieu de 3 ans) en cas de rupture des cadres BMC dûe à des défauts de matériel ou de fabrication.

Crash Replacement

Le remplacement en cas d’accident (Crash Replacement) est une prestation volontaire de BMC Switzerland AG, qui vous donne la possibilité de faire remplacer une fois votre cadre BMC en bénéficiant d’une remise de 40 % sur le prix catalogue officiel en vigueur.

 

Quand l’architecture et le vélo se rencontrent à La Grande Motte

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On parle souvent de vélo “urbain” et ce concept connait plusieurs déclinaisons. Des parcs de vélos en location comme les fameux “vélib” à Paris aux fixies tendance, le choix de vos montures urbaines s’élargit. La Grande Motte nous dévoile une nouvelle façon de marier l’architecture urbaine et le vélo avec un projet qui a réuni le design et le savoir-faire français.

La Grande Motte patrimoine du XXe siècle …

Chef d’oeuvre de l’architecture d’avant-garde des années 60 et construite sous l’égide d’un architecte visionnaire (Jean Balladur), La Grande Motte est aujourd’hui labélisée « Patrimoine du XXe siècle ». Marquée par des influences architecturales universelles (Mexique, Brésil, Inde…) et des valeurs identitaires fortes à l’image de la singularité ou l’audace, la ville balnéaire constitue un terrain de jeu pour les créatifs et les designers qui y trouvent une source d’inspiration inépuisable.

La Grande Motte porte en elle le dessin des oeuvres originales et des créations avant-gardistes et c’est naturellement qu’elle inspire, aujourd’hui, un vélo symbole de cette ville devenue icône.

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Le mariage du vélo et de l’architecture urbaine. Le vélo devient l’ambassadeur du dépaysement et de la liberté – Photo @OT-LGM / Laurent Brossard / Caminade

Mobilité douce et énergie électrique font échos aux usages de demain tandis que courbes et cercles symbolisent des figures dynamiques à l’image d’une architecture et d’une ville en mouvement. En reprenant le répertoire formel de la ville balnéaire et la philosophie qui s’y rattache, le vélo devient l’ambassadeur du dépaysement et de la liberté.

La création et le savoir-faire français sont bien vivaces …

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Une ligne pure et racée tout en rondeur – Photo @OT-LGM / Laurent Brossard / Caminade

C’est l’idée qui a prévalue à ce projet comme nous le confirme Sylvain Renouf co-créateur de la marque Caminade qui a conçu avec le designer Jean-Gabriel Causse le vélo “La Grande Motte”. “Nous sommes partis de la page blanche avec la volonté de créer un vélo qui soit à la fois évocateur de ce lieu inspiré par la création et un vrai vélo sur lequel il sera agréable de rouler. Le site de La Grande Motte a été bâti en laissant de grands espaces de liberté pour une circulation à pied ou en vélo. C’était là aussi avant-gardiste à cette époque où l’automobile commençait à devenir envahissante.”

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Une influence architecturale a inspiré le designer Jean-Gabriel Causse – Photo @OT-LGM / Laurent Brossard / Caminade

Cette influence architecturale a inspiré le designer Jean-Gabriel Causse ” Dans le travail architectural de Jean Balladur, je trouve fascinant sa recherche permanente et assumée d’une dualité masculin / féminin qui devient complémentaire. J’ai souhaité m’inscrire dans son approche en imaginant un vélo aux courbes féminines qui conserve pourtant un caractère masculin, aboutissant à une ligne pure et racée. Jean Balladur a dessiné la ville de La Grande Motte en consacrant plus de deux tiers de la superficie aux espaces verts et à la circulation douce ! … Ce qui était révolutionnaire à l’époque.”

La création du vélo a pris un certain temps et plusieurs “protos” ont été réalisés pour valider les différentes options suivies par Caminade et J.G. Causse. “L’apport de Jean-Gabriel a été intéressant il apportait un regard neuf sur le domaine du vélo totalement inconnu pour lui. De notre côté, chez Caminade, nous avions nos idées et les solutions techniques pour faire en sorte que ce projet aboutisse à un vrai vélo …” poursuit Sylvain Renouf.

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Une “oeuvre” qui roule comme un vrai vélo – Photo @OT-LGM / Laurent Brossard / Caminade

Ce vélo que l’on peut considérer comme une oeuvre de création sera exposé dans le futur show-room de l’Office du Tourisme de La Grande Motte aux côtés d’autres créations d’artistes qui ont été inspirées par ce lieu. Mais ce ne sera pas qu’un vélo de “vitrine” il est produit et vendu sur le site de Caminade et rassurez-vous il peut rouler ailleurs qu’à La Grande Motte.

Il existe en différentes options d’équipements et de couleurs.

La fiche du vélo :

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Des solutions techniques modernes au service d’un design recherché
  • Un éclairage led intégré à la tige de selle.
  • Un frein avant à disque de diamètre 160 mm
  • Un frein arrière à rétro-pédalage
  • Une transmission par courroie en carbone
  • Au choix : assistance électrique ou vitesses automatiques

Voir toutes les informations sur le site de Caminade

Voir l’Office du Tourisme de La Grande Motte 

Un Boa autour de la tête avec le casque Uvex EDAero

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ED pour Every Day … ce casque Uvex EDAero donne effectivement envie de le porter tous les jours. Son confort, sa forme aérodynamique façon “goutte d’eau” et sa ventilation rendent son usage quotidien agréable. Avec son système de serrage exclusif de BOA le maintien est assuré même en cas de chute. Pour les cyclistes “affutés” qui voudront envoyer du braquet, sachez que sa forme “Aéro” vous fera économiser 16 Watts soit 1 minute 25 secondes sur un tronçon de 40 kilomètres à une vitesse de 38 km/h.

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la sortie arrière de l’écoulement de l’air … façon F1 – photo ©Track & News

“Un flux d’air optimisé …”

À première vue le casque présente peu d’ouvertures d’aération et on pourrait penser qu’il va faire chaud sous ce “heaume” de chevalier de la route. Sa forme typée “casque rapide” cache, pour des besoins aérodynamiques, un système de ventilation bien étudié. Les fentes de ventilation verticales à l’avant dirigent l’air directement dans le casque. Un système optimisé de huit canaux de ventilation le redirige à l’intérieur où il est conduit – avec des niveaux de turbulence faible – jusqu’à l’arrière de la tête.

Un boa dans le casque

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Serrage Boa FS1 sur le casque uvex EDAero – photo ©T&N

Un casque vélo c’est aussi fait pour protéger et le EDAero garantit cette fonction sans compromis. Il dispose de la “Double Inmould Technology” développée  par Uvex. Son avantage est un poids réduit (270 g) pour offrir un casque léger et stable. La coque en plastique dure et mince entoure la partie amortissante EPS intérieure.

Pour qu’un casque reste confortable et efficace il faut qu’il soit bien ajusté. Le choix de la taille est important et le EDAero est disponible en deux tailles de calotte (53-57 cm / 57-59 cm). Grâce au système de serrage Boa® FS1 S, les parties souples du casque s’adaptent parfaitement à toutes les têtes. Le casque uvex EDAero offre un très bon confort sans point de pression et reste bien en place en cas de chute pour une protection maximale. Le système s’actionne d’un millimètre à la fois à chaque serrage et desserrage (1 clic = 1 mm). Ce réglage micrométrique permet un ajustement “sur-mesure” qui ne pourra pas bouger même en cas de chute.

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Mon petit matériel … Uvex casque et lunettes et Boa …. tour de cou et bidon … – photo T&N

Le serrage Boa® est une référence mondiale avec plus de 43 millions de systèmes installés … Créé par Garry Hammerslag au coeur des Rocheuses du Colorado ce serrage a séduit différentes marques dans les domaines du running, du vélo, de la montagne, … Il équipe une multitude de chaussures techniques mais également des attelles médicales, des casques de ski, des équipements de protection, … et bien sûr ce casque Uvex EDAero.

Le test …

La première étape à la livraison du casque va consister à régler la longueur de la sangle jugulaire. Ce point est important et grâce à une boucle crantée qui permet d’ajuster le serrage on pourra, sans avoir à retendre la sangle, adapter la longueur en fonction du port sous le casque du bonnet, de la casquette belge, de la casquette coton, du bandana, … ou du port tête nue ce qui sera la plupart du temps le cas vue la vocation Aero de ce casque …

Sangle jugulaire du casque EDAero avec une boucle permettant d'ajuster la tension - photo ©T&N
Sangle jugulaire du casque EDAero avec une boucle permettant d’ajuster la tension – photo ©T&N

Une fois ce réglage réalisé reste à poser le casque sur la tête et à actionner la roue de serrage du système Boa … C’est un modèle FS1 c’est-à-dire qu’il faut tourner dans le sens des aiguilles d’une montre pour serrer et à l’inverse pour desserrer. C’est une garantie de maintien et de cette façon il ne pourra pas se desserrer seul. Très facile d’accès, la roue de serrage – qui agit millimètre par millimètre – pourra être réglée tout en roulant.

Malheureusement je ne peux plus tenir le 40 km/h très longtemps et je n’ai pas pu évaluer les bénéfices chronométriques de ce casque aérodynamique. Lors d’une sortie face au mistral soufflant à 70 km/h il m’a semblé plus “pénétrant” mais il conviendra pour le CX  de soigner également sa position sur le vélo et d’éviter de porter un blouson flottant. À l’issue de ma dernière sortie de 85 km je l’ai oublié complément. Son poids de 270 g le situe dans la norme des produits similaires. En dehors de ses atouts aérodynamiques ce casque s’avère bien protecteur par temps de pluie et le système Boa apporte un réel plus en matière de maintien.

Je l’ai porté avec une casquette coton car en ce moment la lumière très basse est aveuglante dans notre Provence ensoleillée. La visière de la casquette me sert de pare-soleil. Ce casque Aero est à porter plutôt directement sur la tête si vous souhaitez chatouiller votre meilleur CX.

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Caractéristiques :

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photos ©Track & News
  • Coque InMold : pour un casque extrêmement léger et une excellente ventilation
  • Double revêtement InMold (polycarbonate PC Makrolon)  : recouvre la partie inférieure du casque en offrant plus de stabilité et de protection
  • Boucle Monomatique : permet un réglage micrométrique précis. Elle ne peut pas être débloquée accidentellement, ce qui évite son ouverture en cas de chute
  • Système de sangle progressive et facilement ajustable dans la zone du menton grâce au Fast Adapting System
  • 8 canaux de ventilation
  • Deux tailles disponibles : 53-57 et 57-59
  • Coloris : blanc, noir/blanc, rouge/blanc
  • Poids : 270 g
  • Prix public : 249,95 euros

Lien vers le site UVEX 

La galerie

Macadam story

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Macadam Cycles est un site marchand vélos sur le web. À la différence d’autres sites du genre dans le domaine de la bicyclette, la démarche de Macadam Cycles consiste à proposer des accessoires et des pièces ainsi que des vélos complets que l’on ne trouvera pas ailleurs. Le point fort de ce site de vente est l’originalité et la qualité des produits proposés. Il cible principalement le monde du fixie et de l’urbain et il s’apprête à faire son entrée dans l’univers de la “randonneuse” avec de beaux vélos construits pour rouler longtemps.

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Nicolas et Pierre les deux associés de Macadam Cycles – photo ©PDM

Nicolas et Pierre sont les créateurs de cette jeune société. Ils ont bien voulu interrompre un moment leurs tâches très prenantes pour répondre à mes questions et me montrer dans “la vie réelle” quelques produits de leur catalogue en ligne.

La rencontre s’est faite dans la grande banlieue nord de Paris où se trouve installé l’entrepôt d’où partent toutes les commandes. Rien de dispendieux dans ces locaux où l’espace est partagé entre plusieurs entreprises. Pas besoin d’un décor somptueux dans ce hangar car c’est sur le web que l’on pourra visiter le “show room” de Macadam et si vous voulez passer commande c’est aussi là que ça se passe.

L’aventure a commencé d’abord en “solo” avec Nicolas qui, dans les années 2010, a été un précurseur dans le développement et la démocratisation du fixie en France et plus particulièrement en province avec un gros contrat chez Carrefour. Il revendait alors une marque US “Create” mais l’association s’est mal terminée avec un passif important pour Nicolas. Dans cet échec il y a eu quand même du positif car il a pu se constituer un réseau en France qui lui a servi par la suite pour rebondir avec l’arrivée de Pierre. Ils ont alors lancé ensemble, sur fonds propres, la marque Macadam cycles en 2012. Nicolas avait commencé avec la marque Achielle qu’il connaissait déjà avec 2 vélos vendus … cette année Macadam en a vendu 200 … et il est prévu un volume de 300 en 2016 …

Comment est constitué le catalogue ?

Le stock comprend environ 450 articles différents (hors déclinaisons dans les couleurs). On va y trouver toutes les pièces qui permettent le montage d’un vélo en partant de la visserie jusqu’aux roues, cadres et tous les équipements qui se fixent au cadre. Tout y est … y compris une gamme d’accessoires simplifiant la vie de cycliste. Peu de casiers sont vides dans ce stock, même si de temps en temps il se produit l’inévitable rupture qui est répercutée sur le site.

La provenance et le choix de ces pièces sont guidés par plusieurs critères. L’originalité : car Macadam entend se démarquer des autres sites qui vendent en masse des produits courants. Ici on vise le beau et l’accessoire que l’on ne trouvera pas ailleurs. La qualité intervient également : Macadam respecte la norme EN 14764 qui permet de garantir les produits et de diminuer les retours.  Enfin, il y un choix “pointu” des fournisseurs qui seront de préférence français ou européens et qui permettront à Macadam d’avoir un suivi constant du matériel commercialisé.

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Italie, Portugal, France, … les produits au catalogue Macadam sont esthétiques et bien finis

Pour trouver les produits qui répondent à tous ces critères les deux compères sont amenés à fréquenter régulièrement les grands salons internationaux du cycle (Taipei International Cycle Show, Eurobike, …). Le bon choix de ces fournisseurs est stratégique pour l’entreprise.

Le site web

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C’est la partie de Pierre qui a développé le site et sa mise à jour est permanente …  Le site est clair et graphique, on sent que Pierre vient du monde de l’infographie. Les produits sont bien mis en valeur et documentés. Le délai de traitement moyen d’une commande garantit une livraison entre 24 et 48 h. J’ai testé le process : en passant une commande la veille au soir de ma visite, le carton de ma commande était quasi complet le lendemain matin à mon arrivée.

Macadam aujourd’hui et demain …

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Quelques exemples de vélos tout montés que nous avons repérés parmi un choix assez large … Consultez le site en ligne – photo ©Macadam

L’entreprise a enregistré une progression de CA à 2 chiffres. La demande a bien sûr progressé en quantité mais aussi elle a surtout évolué …

Les orientations futures

Macadam est aussi le représentant unique et officiel des cycles Achielle en France. Cette entreprise située en Flandres propose du vélo à la carte dans la longue tradition manufacturière du cycle de qualité (l’entreprise existe depuis 1946). De petites séries, du cousu main à l’ère du numérique. Confortablement installé dans votre canapé avec la tablette, vous pouvez monter votre vélo “à la carte” sur le site internet. Ce n’est pas seulement le choix des couleurs, comme c’est parfois le cas, mais également la forme, la matière, la finition du cadre ainsi que tous les équipements qui vont le personnaliser.

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Configurateur de vélos Achielle sur le site de Macadam … couleurs, accessoires allant même jusqu’à l’éclairage …

Dans le futur Macadam reprendra cette idée de configurateur pour l’appliquer à son offre de “touring bikes”. On pourra alors sur le site de Macadam concevoir sa “randonneuse” grâce à cet outil.

Mais si tout cela vous parait trop compliqué sachez que Macadam vous propose aussi une gamme de vélos dans l’esprit urbain tout montés et de bonne qualité.

Faites Kiss Kiss à Macadam …

Faites kiss-kiss à nos amis de Macadam Cycles … Ils vont créer une nouvelle marque française de cycles et font appel aux dons qui feront l’objet de contre-parties pour les généteux donateurs …
http://www.kisskissbankbank.com/…/macadam-cycles-nouvelle-m…

Aidez-nous à produire notre gamme de composants et accessoires pour vélo.

L’interview en vidéo

Macadam poursuivra la distributions de sa sélection de pièces et accessoires ainsi que la vente des “cadres” au détail pour ceux qui souhaitent monter eux-mêmes leur vélo. Le revendeur ou le client final pourra bien sûr faire ses emplettes sur le site parmi le large choix qui s’enrichit au fur et à mesure des découvertes faites par Nicolas et Pierre sur les grands salons professionnels du cycle. Parmi les “pépites” récemment intégrées au catalogue on trouve les moyeux Kappstein (Made in Germany) qui permettent de passer simplement du mode fixie au mode single speed … fini le “flip flop” … Macadam va aussi distribuer les équipements de la marque française “Beau vélo” (made in France) spécialiste des accessoires en cuir.

On ne manquera pas de présenter ces produits sur nos montages et sur des tests que nous réaliserons au cours de l’année.

Le site de Macadam Cycles

Assis sur du carbone avec la Brooks C13

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Vous avez remarqué que les véhicules modernes ne se rodent plus … Pour les selles Brooks de la série “Cambium”, il en est de même. Fini les longues heures de rodage entre-coupées de séances de badigeonnage à l’huile de “pied de boeuf”. Les selles Brooks série C ne sont plus en cuir mais en caoutchouc vulcanisé et coton biologique.  Flexibles, confortables, imperméables et résistantes, elles ne nécessitent pas d’entretien.  Elles associent le confort d’une selle en cuir à la facilité d’usage avec l’hydrophobie en moins …

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La selle reçue … packaging aussi classe que le design de la selle – photo ©T&N

Il existe dans cette série Cambium (C) plusieurs modèles … la C17 (largeur 162 mm) la première a être apparue sur le marché, la C15 (largeur 140 mm) dont Jean-Denis a testé le confort et la nouvelle C13 (largeur 132 mm). Les modèles C17 et C15 se déclinent en version “carved” sculptées en leur milieu par une découpe.

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Cela faisait un moment que je suivais les communiqués de la marque et les commentaires publiés sur Internet. Cette C13 que j’avais vu à l’Eurobike 2015 m’avait visuellement séduit. Possesseur d’une vieille Brooks Professional montée sur mon vieux vélo de piste Bernard Carré et ancien possesseur d’une Brooks monture titane montée autrefois sur mon ancien vélo de course, j’étais curieux de poser mes fesses sur cette modernité.

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Modernisme avec la C13 et classicisme avec la “old school” Professional … Innover sans renier le passé c’est ce que Brooks a réussi avec la série C photos ©T&N

Concours de circonstance la selle Italia Q-BIK Flow montée d’origine sur le Canyon Inflite 9.0 S que je viens d’acheter ne me convenait pas et l’article de mon ami Jean-Denis a fini par me convaincre que je devais sauter le pas et m’acheter cette fameuse anglaise “made in Italy”. Le choix de la C13 m’a été dicté par la ligne de la selle fine à souhait et son poids : 259 g … une plume. Attention quand même à la taille de vos ischions et la largeur de votre bassin vous pourriez être plus la l’aise sur une C17 offrant une largeur plus importante.

Le montage

La marque Brooks nous met en garde sur son site car l’armature de la selle qui est en carbone possède des rails de forme ovale de 9 mm. Il y aura peut-être des difficultés à monter cette selle sur certaine tiges conçus pour des rails ronds. Dans ce cas un adaptateur sera nécéssaire. De mon côté je n’ai pas eu de soucis à l’adapter à la tige carbone “made by Canyon” de mon Inflite. Les rails sont entourés d’une tresse textile pour éviter les problèmes liés à la cohabitation de matériaux différents : métal de la fixation et carbone. Avec ce système le serrage est bien maintenu et on évite les potentiels bruits de grincements.

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L’usage

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Premier galop de rodage et réglage … 30 km qui se passent très bien. Ma première remarque est que la descente de jambe en phase basse de pédalage est parfaite. La cuisse glisse bien le long de la selle et le mouvement est fluide. Je ressens bien le confort ferme du caoutchouc vulcanisé. Je n’ai plus le pincement du fond du cuissard que provoquait la découpe de la selle Italia. Reste à voir sur plus long car 30 km ce n’est pas suffisant mais la première impression est bonne.

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Les sorties se sont enchaînées 65, 75,  … en ce moment c’est l’hiver et on tourne maximum sur cette distance. Séance de “moulinette” à la verticale périnée bien appuyé sur la selle … séance avec du braquet calé au fond … Pas de soucis je valide cette Cambium qui allie pour moi élégance, confort et légèreté …  Elle m’accompagnera sur mes sorties route et gravel … Avec Jean-Denis nous ne manquerons pas de vous faire  un “feed-back” courant 2016 sur la longévité du matériau utilisé qui est le même pour la série C …

En bonus la vidéo …

Avec David Millar tout paraît facile … c’est moins évident pour moi.

 

Caractéristiques

La pédale Crankbrothers Mallet 3 … fiabilité et confort pour le Gravel bike

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photo ©JIDE

La Crankbrothers Mallet 3 est une pédale automatique destinée plutôt au vélo hors route (VTT, Gravel, descente, free ride, enduro…). Je roulais déjà avec des Crankbrothers, mais les Eagbetters 2. L’axe et le procédé de blocage sont assez proches (d’ailleurs j’utilise les mêmes cales), je n’ai eu aucun problème à m’y adapter.

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La Crankbrothers Mallet 3 (à gauche) et la Eagbetters 2 (à droite) … L’axe et le procédé de blocage sont assez proches … photo ©JIDE

L’axe est en chromoly et le ressort de blocage en acier inoxydable, alors que les cales fournies dans la boîte sont en laiton. Côté plateau, il est en aluminium et composite. De forme rectangulaire, il comporte de chaque côté 6 picots noirs ajustables que l’on peut faire dépasser en hauteur (plus ou moins), cela en fonction de la qualité de vos chaussures pour obtenir une bonne accroche.

Comme avec mes Eagbeatters, il n’y a aucune tension réglable du mécanisme de blocage de la pédale à faire, le ressort se suffisant à lui-même. Cependant, la sensation de calage peut être ajustée en modifiant la hauteur des 6 petits écrous situés de chaque côté qui vont plus ou moins bloquer vos chaussures. On peut aussi jouer sur l’angle de serrage de la cale sur la chaussure pour faire varier les degrés de sortie.

Finalement pas si lourdes

La grosse différence avec mes Eagbetters 2 se situe sur le fait que les Mallet 3 disposent en plus d’un gros plateau, ce qui les rend forcément plus lourdes mais  aussi plus stables.

Crankbrothers-Mallet-3-4
photo ©JIDE

Avec 445 g contre 295, soit 150 g de différence sur les deux pédales, il n’y a pas photo.

Il faut dire que l’on se situe dans une catégorie de pédales différentes. Et si on les confronte avec d’autres pédales à plateau, elles s’avèrent ce coup-ci être parmi les plus légères ; quelques grammes de moins même que des Shimano M530.

Maintenant que les présentations sont faites, il n’y a plus qu’à se lancer. Le montage de la pédale est on ne peut plus simple et se fait avec une clé alen de 8 et un soupçon de graisse.

Une accroche des plus commodes

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photo ©JIDE

La première sensation est que la pédale est vraiment facile à appréhender et à « clipser ». Le pied trouve immédiatement sa place sur le plateau en aluminium ce qui facilite l’accroche de la cale. C’est plus intuitif qu’avec mes Eggbeater 2 qui demandent plus de précision au niveau de l’attache. De plus, si par hasard vous ne trouvez pas de suite le blocage, le plateau vous offre une bonne surface plate et un bon grip qui permet à vos pieds d’avoir une stabilité suffisante et de bons appuis ; ce qui n’est pas du tout le cas avec les Eggbeater 2. J’ai bien aimé aussi le ressenti en danseuse qui est bien plus rassurant qu’avec les Eagbetters 2.

Globalement je n’ai pratiquement pas eu de problème pour relier cales et pédales durant ces premiers tests ; c’est même très commode, je trouve.

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photo ©JIDE

J’ai aussi ressenti un pédalage plus direct, plus rond, plus souple, le pied restant bien à plat et faisant corps avec la pédale. Avec les Eagbettaters c’est beaucoup moins franc. Est-ce plus efficace ? Je le pense, mais cela reste à affiner.

Un déchaussage sans difficulté

C’est pareil pour déchausser ces Mallet 3 : cela se fait très simplement tout en douceur, comme avec les Eggbrothers en tournant le talon vers l’extérieur. Le glissement de la semelle sur le plateau facilite même cette manœuvre.  Attention toutefois à ne pas trop faire dépasser les petits plots qui, s’ils servent à bien ajuster vos chaussures, ne doivent pas pour autant les bloquer en étant trop haut.

De mon côté mes chaussures étant assez larges et couvrant bien la pédale, je n’ai remarqué aucune gêne.

Conclusion

Au final, des premiers essais sont concluants. Mes sorties Gravel se sont déroulées il est vrai dans de bonnes conditions et sur des terrains peu techniques.

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photo ©JIDE

Reste à savoir quel sera le comportement en terrain humide, boueux ou capricieux.

En attendant ces premiers tours de pédales m’ont fait apprécier ces Mallet 3. Bien sûr mon vélo a pris un peu d’embonpoint, mais j’ai gagné en stabilité, en souplesse de pédalage et en confiance, notamment en danseuse.

Reste maintenant à confirmer tout cela et aussi à tester la durabilité de ce matériel qui je l’espère sera à la hauteur de mes indestructibles Eagbetters 2.

Prix public : 135 €

Site de la marque

Gravel : il n’y a pas que l’alu ou le carbone dans la vie

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La suprématie de l’alu et du carbone dans la fabrication des cadres de vélo performants est une réalité. Mais face à cette vague industrielle déferlante la résistance s’organise. Elle est souvent l’oeuvre de sociétés artisanales qui fabriquent des cadres en acier ou en titane qui sont des alternatives très intéressantes pour des vélos aux caractéristiques particulières. Pour la pratique de Gravel bike par exemple on va pouvoir trouver des réalisations qui “tiennent la route” face aux moulages ou aux soudures en série.

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Soudure chez Caminade – photo ©Caminade

À l’époque où la seule préoccupation du cycliste était de faire baisser le poids de son vélo l’acier est devenu “as been” face à l’alu dans un premier temps et au carbone ensuite. Pourtant, si on ramène la part du poids du cadre au poids total du vélo on serait étonné. Un beau cadre acier artisanal pèsera quelques centaines de grammes de plus qu’un cadre en alu. Par contre, si vous confiez votre besoin à un constructeur compétent il vous mitonnera un cadre à vos mesures car le soudo-brasage autorise des cotes et des angles à la carte.

Nous avons récemment parlé de la marque allemande Bombtrack dont nous avons testé le Hook et également de la marque artisanale Caminade qui fabrique un super vélo de Gravel.  En flânant sur les stands du Roc d’Azur et en suivant notre flair de “dénicheur” de Gravel bike nous avons fait quelques nouvelles découvertes dont les productions 100% françaises et “sur mesure” des cycles Victoire et celles plus semi-industrielles des cycles Sobre conçus en France et fabriqués “off shore”. Ces deux marques ont néanmoins un point commun : elles vous proposent de “customiser” votre vélo de Gravel sur la base d’un cadre en acier.

On crie Victoire …

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La base des modèles Gravel chez Victoire est le cadre Versus – photo ©T&N

La petite société Victoire est née à Clermond-Ferrand dans la région qui fut autrefois la patrie du cycle français. Elle est à la pointe de ce qui se fait de mieux en matière de cadre en acier. Majoritairement réalisés en Colombus et dans une moindre mesure en Reynolds ou en Tange, ces cadres sont de véritables oeuvres d’art. La fabrication et le montage font la part belle à des équipements français ou européens mais c’est le client qui choisit. Le vélo que nous avons admiré à Fréjus est équipé d’une selle Berthoud par exemple …

Le vélo Victoire dédié à la pratique du Gravel bike sera le Versus Disc qui est un vélo capable de rouler à la fois sur les routes et les chemins, en toutes saisons et toutes conditions. Le cadre, soudo-brasé dans l’atelier de Clermont-Ferrand, est assemblé à partir de tubes spéciaux “bi-oval” pour le triangle avant et de tubes Columbus Zona pour l’arrière. Il reçoit également des pattes 3D et une douille de direction de 44 mm Paragon Machine Works. Il est associé à la fourche en carbone Columbus Mud Disk. Ce modèle reste un exemple et une base de discussion car le client pourra toujours affiner son besoin pour obtenir du “sur- mesure”…

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Le Versus : le Gravel bike selon les cycles Victoire … photo ©Cycles Victoire

Le Versus Disc est disponible en kit cadre, avec une fourche pour la pose de disques sur mesure disposant de passages de câbles internes. Le kit cadre est disponible à partir de 1300 € et vélo complet dès  2800 €.

Infos sur le site des cycles Victoire 

Et si on roulait Sobre

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Le cadre Versatile de Sobre … un modèle acier conçu dans le Beaujolais – photo ©T&N

Du côté de chez Sobre ce n’est pas la même démarche … La conception est faite en France dans le Beaujolais ainsi que toute la finition (peinture, passages de câbles, …) mais les cadres sont fabriqués en Asie à Taiwan. Laurent Zanotti, co-fondateur de la marque, ne s’en cache pas et tout est clair dans le process que l’on ne pourra pas comparer à celui des cycles Victoire. Le prix ne sera pas le même non plus il sera divisé par deux mais bien sûr ce n’est pas comparable car ici pas de “sur-mesure” dans les cotes du cadre.

Le modèle que nous avons vu à Fréjus et qui correspond à un usage Gravel Bike est le Versatile qui a été prototypé en janvier 2015 et qui est maintenant en production. Le coût du cadre se situant autour de 560 € (avec la fourche : direction montée à la demande) le prix moyen du montage devra rester cohérent par rapport à celui du cadre et il aboutira à un prix de revient autour de 1500 € . Beaucoup de clients font le montage eux-mêmes avec des pièces de leur choix ou de la “récup”.

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Le Versatile … dans les vignes du Beaujolais – photo ©Sobre

Infos sur les cycles Sobre