Excusez ce jeu de mot (laid) qui m’est venu au moment de chercher un titre pour cet article … Les cyclistes aiment boire une bonne bière après leur sortie en vélo et cette fois, c’est derrière le “col” (pas celui qui grimpe …) que l’on va s’en jeter une … Certains “brasseurs” n’ont pas hésité à se faire “mousser” en produisant des “bières cyclistes”.
Il était normal, pour un site qui porte l’enseigne de “Bike Café”, de consacrer un article à ce breuvage apprécié par les cyclistes. Voici, au hasard de mes rencontres, quelques bières que vous ne trouverez pas dans les allées des supermarchés mais que vous pourrez découvrir à l’arrivée d’un événement vélo ou encore chez quelques détaillants spécialisés. Si vous aimez le vélo “malté” cet article vous mettra la mousse à la bouche.
En dehors de ma consommation personnelle (avec modération), ma première découverte de cette relation conviviale et désaltérante entre le vélo et la bière s’est faite en rencontrant Alex Voisine sur son stand d’Anjou vintage à Saumur en juin 2014.
Son maillot Malteni était un beau clin d’oeil à celui de l’équipe fétiche d’Eddy Merckx … Nous avons échangé alors sur notre passion du vélo. Mon copain Pierre, le célèbre “chef d’atelier” du Bike Café, a acheté pour son fils un super maillot très quali en laine mérinos et on a trinqué avec une bière Malteni.
La Malteni a été créée en 2010 par 2 amis : Alex et William, passionnés de cyclisme et fiers de leur région. Ils ont donné naissance à une bière artisanale en particulier pour les amateurs de vélo.
La bière Malteni est plus qu’une grande bière : c’est tout un univers qui évoque les paysages du nord pour le plaisir des amateurs. Brassée en Belgique selon les normes traditionnelles les plus élevées, Malteni combine vélo et pavés, le tout dans une ambiance conviviale et sportive.
De la bière suisse … Je connaissais celle du Mont-Blanc brassée pas très loin en Savoie, mais pas la Velosophe. Pas d’erreur sur la destination des consommateurs il suffit de regarder l’étiquette des bouteilles pour comprendre.
La bière du cycliste de Vélosophe est la création de Damien Bisetti, entrepreneur dans la restauration et le vélo depuis 4 générations. Il a été lui-même Champion Suisse de BMX. La Vélosophe, c’est l’histoire d’une passion pour le cyclisme qui s’est transmise de père en fils. Ses légendes et ses courses mythiques, ses amitiés et émotions, ses innovations et bien sûr les traditions. C’est aussi le plaisir de rouler en groupe et enfin de boire une bonne bière artisanale.
Le résultat de ces passions et l’esprit entreprenant de Damien ont donné naissance à la Vélosophe : “The Veritabe Cyclist Beer”. Elle est distribuée dans beaucoup de magasins de cycles.
Dans les années 80, trois étudiants en biochimie étudient de façon approfondie la production de bière à l’école de brasserie de Gand KIHO St-Lieven (Belgique). Tout en développant une réelle passion pour ce sujet au cours de leurs études, ils pratiquent également l’art de savourer la bière après les cours … 25 ans plus tard ils se retrouvent pour développer leur propre bière : “Orvélo”.
Le nom “Orvélo” vient du “Vélo d’Or”, le cyclisme est en effet un sport que Dag et Jan affectionnent autant que la bière. Orvélo est issue d’une triple fermentation et titre à 7.5% d’alcool et 32 EBU. Orvélo développe de riches arômes de houblon et d’épices.
La première gorgée est rafraîchissante, puis viennent les arômes des épices méditerranéennes. Ensuite vient cette légère et agréable amertume qui reste en bouche et donne envie de plus …
L’épicerie RAVITO, c’est d’abord la volonté de proposer de bons produits aux passionné(e)s de la petite reine. Tous les produits sont élaborés et fabriqués avec passion par des artisans, des entreprises dans un rayon de 50 km autour du siège de RAVITO en Dordogne. Un choix de circuit court qui est conforté par la richesse du savoir-faire des producteurs locaux et par la qualité des produits.
L’épicerie RAVITO, c’est aussi se retrouver, partager des moments de vélo hors du vélo ! Que cela soit avant l’effort, les repas qui précèdent les sorties, avec les pâtes ! ou après l’effort pour trinquer ! Ces moments sont importants dans la vie du cycliste quelque soit son niveau, sa pratique, ils font partie du rituel …
Bière tendance qui coule plus facilement dans le gosier des hipsters … Elle a progressivement trouvé sa place dans les bars branchés de la capitale et les groupes de cyclistes parisiens comme nos amis du collectif Paris Chill Racing l’apprécient.
Sur son site internet, cette bière, qui ne s’adresse pas qu’aux cyclistes, affiche quand même son attirance pour les amateurs de vélo en commercialisant des produits dérivés comme maillots et casquettes …
Rien de tel qu’un tour en fixie que nous propose Paul Trillo pour découvrir le quartier de Brooklyn à New-York où se situe la brasserie.
Vélo et bière en Belgique …
La Belgique est un petit pays mais la densité des brasseries est importante tout comme le nombre des cyclistes. On trouve sur place la Cyclist brassée par Boelens à Belsele, la fameuse Kwaremont brassée parBrabandere à Bavikhove, la De Bie Velo de la brasserie De Bie à Dentergem, la 1000 km de la micro-brasserie Den Triest à Kapelle-op-den-Bos, la Koerseklakske qui est une édition limitée de la bière Brouwerij ‘t Gaverhopke, commémorant Albéric Schotte … Je ne peux pas toutes les citer je vous laisse le soin d’aller traîner dans les Flandres et le Brabant, de rouler un peu sur les pavés avant d’en déguster une.
Autour du vélo et de la bière
Au temps où ce n’était pas interdit pour des marques d’alcool de sponsoriser des événements ou des équipes, la bière a été présente dans les pelotons. Fini aujourd’hui les Pelforth, Porter, Amstel, Dreher, … qui étaient associées autrefois à une équipe de vélo. La loi Evin a mis un “coup de patin” à la publicité associée aux événements sportifs. Certains pays voisins ont plus de latitude que nous en la matière. La course Amstel Gold Race, a par exemple conservé son nom, bénéficiant d’une bienveillante tolérance aux Pays-Bas tout comme la “Jupiler Pro League” de foot chez nos voisins Belges.
Dans les années 60 l’équipe Pelforth Sauvage Lejeune … avec Georges Groussard … bien avant la loi Evin
La bière (avec modération) et le vélo sont faits pour s’entendre. Des événements associent volontiers ces deux univers. En août 2016, la station de Montclar, nichée au cœur de la vallée de la Blanche dans les Alpes-de-Haute-Provence, a organisé la première édition du Vélo Bière Festival. Au programme ride, tests de vélo Orange, musique et dégustation de bières artisanales.
Pour 2017 l’événement sera reconduit le week-end des 9 et 10 septembre notez-le dans vos agendas tout neufs. Il y aura encore des rencontres avec des micro-brasseries locales, Velosophe cité plus haut, des partenaires vélo … et des animations sur le “Bike Park” de la station.
Et puis, pour ceux qui aiment l’Ultra façon Gravel il y aura en avril une épreuve de Gravel organisée par Malteni … Ce sera une première et bien sûr à l’arrivée les participants pourront déguster une Malteni … peut-être même deux après les 285 km du parcours.
En 1879 l’anglais Harry Lawson a eu une riche idée en plaçant le pédalier du vélo en position centrale avec une transmission par chaîne reliée à la roue arrière … Cet entraînement, permettait de transformer la force du cycliste en mouvement circulaire, créant ainsi la motricité de la bicyclette. Véritable coeur du vélo il donnait alors la cadence aux premiers “tours minute” qui sont aujourd’hui des critères appréciés par les spécialistes. Fabriquées dans un premier temps en acier forgé, les pièces du pédalier (manivelles, plateaux) seront ensuite fabriquées en alu … C’est au début des années 30 que l’on voit apparaître les premiers pédaliers en duralumin.
Gravure de la machine d’Harry Lawson
Cet alliage découvert en 1908 était déjà utilisé depuis les années 20 dans l’aéronautique, il allait changer la donne dans le monde du vélo en permettant un allégement considérable, apprécié par les cyclistes pendant des décennies, jusqu’à l’arrivée du carbone. Les pédaliers ont vu leur poids diminuer de 500 g et les succès rapides lors des grandes compétitions de l’époque ont lancé l’industrie vers une production massive de ces pédaliers.
Nous sommes, aujourd’hui encore, admiratifs devant ces pièces “d’orfèvrerie cycliste” de l’époque. Le poids d’un beau pédalier Campa Record ou d’un Stronglight reste aujourd’hui très compétitif par rapport aux “répliques” actuelles. Certaines pièces customisées, comme c’était la mode à l’époque, par des perçages artisanaux, ou encore pantographées se vendent à prix d’or sur le marché de l’occasion.
Pour nous la grande époque du pédalier alu se situe dans la période des années 50 à 80 … L’arrivée de Shimano avec ses produits moulés et anodisés de façon impeccable a un peu tué le charme du polissage au “mirror” de nos belles manivelles d’antan.
La marque de pédalier qui a été la plus diffusée en France est “Stronglight”. Sous ce nom à consonance anglo-saxonne se cache une société bien de chez nous : les Établissements Vérot-Perrin implantés autrefois à Boën-sur-Lignon dans le département de la Loire. Dans les années 1920 cette société produisait des pédaliers en acier connus sous la marque Strong.
C’est Louis Vérot (les initiales LV sont souvent apposées sur les modèles de la marque) qui développe le premier pédalier en dural qui sera utilisé brillamment par le coureur Alfredo Binda en 1931 sur la course Milan-San Remo. C’est cette même année que la marque “Stronglight” est créée pour différencier les produits alu de la production acier. Ce modèle est caractéristique avec ses 5 vis de fixation du plateau et une distance inter-boulons (BCD) de 50,4 mm. À l’époque le gain de 500 g est annoncé par rapport à un modèle acier.
Par la suite, ce “standard”, imaginé par Stronglight, permettra à d’autres fabricants de proposer leurs propres plateaux dural compatibles avec ces pédaliers. Il y aura notamment, à la fin des années 1940, la société “Spécialités T.A.” qui lancera son activité en proposant une très large gamme de plateaux adaptables sur le Stronglight.
Spécialités T.A. les cyclotouristes adorent
Georges Navet, ébéniste de formation, est également cycliste et membre de l’Audax Club parisien. Dans les années 40 il participe à des brevets cyclotouristes et à des épreuves sportives. Il devient, en 1942-1943, ajusteur-monteur chez René Herse le célèbre vélociste qui fabriquait également ses propres équipements dont les pédaliers.
Particulièrement inventif, il créé à Clamart la société “Spécialités T.A.” avec son frère Laurent. L’idée était au départ de réaliser un pédalier fixé sur la roue avant d’où le nom de T.A. (Traction Avant). En fait la société connaîtra son essor en fabriquant des plateaux en alu pour les pédaliers Stronglight 49D.
Dans les années 50 “Spécialités T.A.” a produit ses propres pédaliers et manivelles en aluminium dont ce modèle particulier en photo ci-dessus. Pendant des années c’est principalement auprès des cyclotouristes que ses produits connaîtront un réel succès. La production se poursuivra jusqu’en 2007 et aujourd’hui encore on peut trouver au catalogue de la marque des plateaux neufs qui s’adapteront à vos anciennes manivelles ….
René Herse l’orfèvre
Dans le magasin Alex Singer de Levallois on perpétue le culte de René Herse … pour ceux qui veulent connaître l’histoire de cet artisan du vélo un bouquin est paru et son célèbre pédalier est toujours fabriqué … Visitez la boutique d’Alex Singer à Levallois
Qui ne connaît pas la réputation de l’orfèvre des vélos de Levallois … Il avait lui aussi commencé en 1930 dans l’aéronautique où on savait travailler le dural. En 1936 il fabrique ses premières pièces mais pas encore des vélos complets. Plus tard, il fabriquera des vélos complets que les amateurs viendront découvrir dans son magasin. En 1946 il présente au concours du Duralumin un tandem pesant 12,3 kg et en 1947 il présentera un vélo de 7 kg de sa fabrication. Aujourd’hui ses vélos sont considérés comme de véritables oeuvres d’art et ils s’arrachent pour une fortune. René Herse est décédé en 1976 mais sa marque continue à vivre. Il y a une forte communauté d’admirateurs aux US qui collectionnent les montures fabriquées par René Herse.
Cet “artiste” du vélo avait créé un pédalier particulier qui comme le T.A pouvait recevoir des plateaux de petit diamètre très appréciés par les cyclotouristes et les tandems.
Campagnolo … la classe
L’histoire de Campagnolo commence en 1933. La marque a été créée par Gentullio (dit Tullio) Campagnolo, né en 1901. Ce jeune espoir amateur du cyclisme italien des années 1920 était passionné par la mécanique. Il avait déposé déjà en 1930 un premier brevet de dérailleur à baguette. Rendu célèbre par les fameux blocages de roues “Campa” la société allait se développer jusqu’à atteindre son apogée dans les années “Merckx” avec l’apparition du groupe tout Campa : dérailleurs, pédaliers, freins, pédales, tiges de selle, … Le pédalier Campa avec ses 5 blanches va déferler sur le marché du vélo haut de gamme avec les productions très appréciées des cadreurs italiens (Colnago, Pinarello, Rosa, …).
La première génération des groupes Campagnolo était baptisée “Record”, un nom prédestiné pour ce pédalier puisque Eddy Merckx en 1972 battra le record de l’heure avec.
source http://viciouscycleblog.com/
Plus tard elle a pris le nom de “Nuovo Record” lorsque le dérailleur arrière Nuovo a été introduit sur le marché. Jusqu’aux années 1980 ce pédalier a constitué le “must have” associé généralement à un ensemble dérailleurs et freins pour équiper les vélos “tout Campa”.
Lambert un grain de folie à l’anglaise
L’histoire fascinante de la société anglaise Lambert fait partie de la saga du cyclisme des années 70. Cette marque peu connue du grand public a produit des vélos et des équipements qui sont aujourd’hui de véritables objets de collection.
La marque a été créée en 1972. Ses vélos étaient très chers pour l’époque – le modèle standard Super Sports coûtait 124,95 $ et le modèle Grand Prix professionnel 134,95 $. Il y a même eu un modèle Grand Prix 24 CT plaqué or à 259,95 $ (à l’époque la parité franc dollar n’était pas la même qu’aujourd’hui). Très inspirés par l’industrie aéronautique les équipements étaient également développés et produits par la marque.
Construit comme un avion …
Lambert a ainsi créé des pédaliers très originaux le triple en photo plus haut étant très largement inspiré du pédalier Spécialités T.A.
Zeus est une marque de cycles espagnole … Son porte-flambeau à la grande époque de ses victoires a été Luis Ocana … La série 2000 n’a pas été montée uniquement sur les vélos de sa propre marque, d’autres ont également adopté le groupe 2000 dans les années 70. Très inspirée de la série Record de Campagnolo la qualité n’était pas cependant la même. Aujourd’hui ce matériel d’époque est recherché par les amateurs car sa diffusion a été plus confidentielle que celle de Campa.
La marque Zeus a désormais disparue absorbée par le groupe Orbéa au début des années 2000.
Les autres
Il existe bien d’autres marques et nous avons pris le parti de vous parler de celles que nous avons trouvé signifiantes ou originales mais il existait à l’époque un large choix. Il y avait les italiens Gipiemme, Ofmega, …. les français avec Duprat (Saint-Etienne) et un modèle “Maxi plume” datant de la fin des années 40 et qui avait la particularité d’être équipé encore de clavettes.
Nous avons la chance de pouvoir vous en présenter quelques modèles issus de la collection d’un ami passionné et que notre Chef d’atelier Pierre a briqués pour la circonstance.
Parmi ces autres marques Campa “like” il y avait une marque qui cachait bien sa provenance : Tevano. Malgré son nom qui sentait bon les spaghettis au Parmesan elle était bien française. Elle avait été créée par T.A. pour concurrencer le leader italien.
Certains relèvent même que l’origine du nom TEVANO serait l’anagramme de NAVET (nom du créateur de la marque T.A.) avec un O pour faire plus italien. C’est fort possible mais je n’ai pas pu vérifier l’information. Par contre, ce qui est sûr c’est que c’est lui qui a créé la marque qui a été déposée en 1976. Campagnolo a fortement inspiré les créations des marques de l’époque. Shimano importé par la société Bertin allait également suivre la tendance du style “Campa”. La montée en puissance de la marque japonaise a amorcé le déclin de la diversité et le début d’une industrialisation qui a fait disparaître bon nombre de marques.
“Des petits trous des petits trous … toujours des petits trous …” le poinçonneur des Lilas de Gainsbourg ne sévissait pas uniquement sur les tickets de métro. Une mode a fait fureur dans les années 70, elle consistait à percer les plateaux pour les alléger … Les poignées de freins, les manettes de dérailleurs, … n’ont pas échappé à cette folie du perçage et souvenez-vous du guidon du vélo du record de l’heure d’Eddy Merckx qui était également “troué”.
Pantagraphés, troués, … on en voit de beaux modèles lors des rassemblements de vélos vintage …
Les quelques millimètres de dural enlevés dans ces opérations n’étaient pas vraiment significatifs mais c’était tendance … Il fallait bien sûr confier l’opération à un “pro” de la chignole sinon la “dentelle” risquait de faire mauvaise figure. À l’époque je travaillais dans une grande entreprise aéronautique où l’on savait travailler l’alu … Tous les cyclistes avaient des pédaliers “custom” de haut vol réalisés par nos ajusteurs en mode “perruque” avec l’outillage pro utilisé pour fabriquer les “Mirage” …
Dans la série des customs il y avait les “pantographés” … On trouvait les “signatures” des cadreurs célèbres tatouées sur les plateaux des vélos qu’ils montaient. Cette tendance venue d’Italie s’est surtout remarquée sur les pédaliers Campa. Les signatures de Colnago, Rosa, Pinarello, … et autres stars du vélo haut de gamme ont été gravées dans le métal et parachèvent l’authenticité de ces bicyclettes de rêve.
Faire du vieux avec du neuf : les réplicas
La mode du vintage a relancé une petite industrie autour de ces belles pièces qui redeviennent tendance montées parfois sur des vélos d’exception ou servant à restaurer des machines anciennes. C’est ainsi que l’on voit actuellement des “fixie” neufs équipés façon “old school” … Par contre pour les accros de la balance il faudrait mieux rouler “d’époque” car les modèles “new vintage” ont pris du poids. Nous avons pesé quelques pédaliers en notre possession. La palme de la légèreté revient au “vieux” Maxiplume : 280 g. Pour les “new vintage” les poids sont plus importants : Sun 407 g – BLB Pista Vera : 660 g (avec le plateau) – Sugino RD2 : 565 g (avec le plateau) – Vélo Orange : 540 g …
Cette différence est peut être liée au fait que les anciennes manivelles étaient matricées alors que beaucoup de celles qui sont fabriquées actuellement sont usinées. Le matriçage doit rendre la manivelle plus résistante pour une forme moins généreuse … Si vous avez un avis sur la question n’hésitez pas à poster un commentaire sur cet article …
Spécialités T.A. … cette société, évoquée plus haut, fut une “pionnière” du plateau en alu. Elle a survécu à la disparition massive de nos marques et aujourd’hui encore elle présente sur son catalogue des pièces détachées compatibles avec les productions anciennes. La marque française a arrêté en 2007 la production des manivelles copies d’époque mais vous pouvez encore trouver tous les plateaux 5 vis qui s’adapteront sur vos vieilles manivelles. A noter que Spécialités T.A. fournit les cycles Gilles Berthoud (voir plus bas) et certains artisans qui essaient de faire du “français” comme les cycles Victoire par exemple.
SunXCD … Créée par l’ancien président de SunTour Junzo Kawai en 2012 SunXCD relance la production des manivelles 5 vis. Vous pouvez très bien adapter vos anciens plateaux T.A. ou encore des plateaux Spécialités T.A. toujours au catalogue de la marque française sur ces manivelles.
BLB (Brick Lane Bikes) … Brick Lane voilà une rue où il fait bon flâner à Londres si on aime le vélo vintage … A l’extrémité se trouve le petit “shop” BLB mais ne vous trompez pas derrière ce modeste “pas de porte” il y a le gros catalogue “Bigmama” dans lequel vous trouverez tout dont le pédalier Pista Vera assez réussi bien qu’un peu lourd comparé à nos “vieilleries”.
Gilles Berthoud … l’artisan du cycle Gilles Berthoud fait de la résistance … Ses selles sont de pures merveilles. Cette société défend la fabrication française et pour les pédaliers qui figurent à son catalogue c’est un modèle T.A.
Un ensemble fabriqué par Spécialité TA pour Gilles BERTHOUD
Vélo Orange … sous ce nom bien français vous trouverez une société US qui développe son business autour de la production de répliques (made in Taïwan) de modèles anciens. Le site propose cette belle réplique du pédalier TA au standard 50,4 BCD, comme les TA et Stronglight 49D d’époque. Prisé par les randonneurs et cyclotouristes ce pédalier permet des montages à partir de 28 dents jusqu’à 62. Il est également léger peut-être à cause du forgeage à froid de son alliage d’aluminium.
Cet article n’est pas exhaustif des différentes marques et modèles … on ne peut pas tout connaître et l’objectif n’était pas de faire le boulot que Vélo base fait très bien. De 1930 à 1980, en 50 ans de l’histoire du pédalier en dural, la production a été forte : c’était une époque faste pour le vélo. Maintenant nos “machines de guerre” à deux roues sont équipées de pédaliers aérodynamiques en alliage léger ou en carbone et la recherche d’efficacité et de gain de poids ont de mon point de vue dégradé l’esthétique.
Nous avons maintes fois évoqué le manque d’intérêt en France pour les choses du passé face à ce que font nos amis anglo-saxons. C’est en train de changer avec l’effet de la mode vintage qui invite les gens à regarder derrière. Des manifestations de vieux vélos naissent en France comme Anjou Vintage et plein d’autres. On ressort des greniers et des caves le vélo du grand-père pour y participer. Des initiatives privées comme la superbe collection d’Emile Arbes ou de Lino Lazzerini à Bédouin valorisent notre patrimoine et nous avons quelques érudits de l’histoire du vélo qui alimentent les forums et les sites webs. Nos amis américains, qui ont un vrai intérêt pour le vélo français, nous aident également à sauver les traces de ce passé.
Nous sommes ouverts à vos réactions sur notre série d’articles consacrée aux vélos anciens …
Révolutionnaires lorsqu’elles sont apparues en compétition sous les pieds de Bernard Hinault, les pédales automatiques avec des cales sont devenues des accessoires indispensables sur nos vélos de route et VTT. Depuis leur lancement sur le marché dans les années 80 par la petite société Look, qui fabriquait alors des fixations pour les skis, les pédales automatiques ont bien progressé … Pour les débutants, s’équiper de ces systèmes avec le pied accroché à la pédale ne se fait pas sans un soupçon d’angoisse.
Alors avez-vous décidé, vous aussi de passer aux pédales auto ?
Si c’est le cas vous risquez de vous poser ces questions :
Est-ce que je ne vais pas rester accroché à mes pédales au risque de tomber à l’arrêt ?
Est-ce que ces systèmes peuvent être dangereux dans la circulation ?
Est-ce que ce ne sera pas un handicap sur les chemins et parties techniques en VTT ?
Est-ce que je pourrais marcher avec ça sous la semelle ?
Quel type de pédale dois-je choisir ?
…
Les débuts
Cette année j’ai observé l’arrivée dans mon club de vélo de quelques débutants et surtout de débutantes. Sur 200 cyclistes inscrits, nous avons un taux de 30 % de femmes ce qui est remarquable par rapport à la moyenne des clubs. Les femmes se mettent de plus en plus au vélo de route et dans notre belle région de Provence l’envie de faire de belles sorties sous un climat propice est motivante.
Pour nos cyclistes débutantes il y a deux obstacles principaux : le guidon de course et la manipulation des vitesses et en second lieu l’adoption des pédales auto. Ne voyez pas dans mon propos une vision “sexiste” … C’est simplement un constat lié au fait que les hommes ont souvent beaucoup plus pratiqué le vélo étant jeune que les femmes et globalement la remise en selle se passe mieux pour eux. Pour nos femmes “néo-cyclistes” les débuts sur un “coursier” sont parfois une totale découverte de ce que sont des vitesses sans parler de ces fameuses pédales auto un peu bizarres.
J’ai suivi les débuts sur le vélo de deux sportives et cela m’a donné l’idée de ce petit article pour tenter de convaincre ceux et celles qui seraient encore réticents à l’utilisation des chaussures de vélo sur des pédales auto. Mes nouvelles copines de route ont roulé plusieurs mois en appuyant sur leurs manivelles avec des chaussures de running avant de franchir le “rubicon” de la pédale auto.
Hélène et Noura ont toutes les deux débuté le vélo cette année. Sorties après sorties elles se sont familiarisées avec leurs nouvelles pédales. Les débuts sont hésitants … Pour Hélène “J’ai encore un peu de mal à déclencher mon pied et je suis toujours un peu mal à l’aise en ville. Par contre mon coup de pédale a gagné en efficacité je grimpe mieux.” Noura elle c’est plutôt l’inverse : elle a du mal à réenclencher sa cale au démarrage et elle met parfois 100 mètres avant de se “recaler” “Je n’arrive pas à trouver du premier coup le bon emplacement pour enclencher ma cale … mais ça va venir. Je pédale beaucoup mieux avec mes chaussures de vélo et mes pédales auto qu’avec les baskets de running que j’utilisais avant …“
L’intérêt des pédales auto
Dites-vous que ce n’est pas pour rien que ce type de pédale est adopté par la majorité des cyclistes réguliers. Sans se comparer à Bernard Hinault les avantages sont nombreux. Paradoxalement aux craintes de débutants évoquées plus haut elles apportent de la sécurité dans la mesure où le pied ne risque plus de glisser dangereusement de la pédale.
L’intérêt majeur de ce type de pédale est l’efficacité apportée au pédalage. L’effort est directement transmis via la semelle rigide des chaussures de vélo et l’accompagnement du mouvement de pédalage à la remontée additionne de la puissance. Le mouvement est plus “rond” et moins “vertical” … Il est ainsi bien plus efficace que lorsque l’on appuie sur des pédales plates avec des chaussures de sport qui ont généralement des semelles amortissantes qui s’écrasent en absorbant une partie de l’effort. Avec les pédales auto le pied est positionné de façon idéale – en général à l’aplomb du genou – pour optimiser la force d’appui. Le pied ne peut plus être trop sur l’avant ou au creux de l’axe de la pédale, comme c’est souvent le cas avec des chaussures de sport qui glissent sur la cage des pédales standards.
Quelques conseils
Sur la plupart des modèles de pédales automatiques on “chausse” en enclenchant la cale dans la pédale et l’on “déchausse” en pivotant le talon vers l’extérieur. Ce mouvement doit s’exercer en appui sur la pédale pour que la cale se détache. Certaines pédales sont plus difficiles à manoeuvrer que d’autres et il faut au préalable les “faire” et s’entraîner à l’arrêt en chaussant et déchaussant plusieurs fois.
C’est un ressort qui actionne le mécanisme de blocage, sa tension est réglable sur de nombreux modèles de pédales afin d’augmenter ou de diminuer la dureté d’enclenchement. C’est le cas des pédales B’Twin 500 utilisées par Hélène. Pour débuter vous pourrez le détendre au maximum afin de faciliter le déclenchement par un petit mouvement du talon vers l’extérieur pour libérer la chaussure.
Attention de bien utiliser les cales sous vos chaussures qui doivent se “marier” avec le système de la pédale. Il existe plusieurs standards et sur un même modèle – par exemple les pédales Shimano SPD très répandues en MTB – il existe des cales pour un usage unidirectionnel (SM-SH-51) ou à déclenchement multidirectionnel (SM-SH-56).
Evitez de marcher dans la boue surtout avec vos chaussures route sur lesquelles la présence de terre risque de gêner le bon fonctionnement du ressort.
Testez …
Entraînez-vous en montant sur le vélo et en vous tenant à un mur et en faisant plusieurs exercices de chaussage / déchaussage. Vous trouverez ainsi le pied qui sera celui que vous déclencherez naturellement en premier. Droitier ou gaucher on a tous une préférence et en ville à l’arrêt aux feux ce seul pied vous permettra de trouver un appui au sol avant de repartir avec l’autre qui restera enclenché pour faciliter votre remise en route.
Important
Anticipez les arrêts … Feux, stop aux intersections, passages “techniques” sur chemin.
Déchaussez toujours le pied que vous posez habituellement en premier.
Penchez-vous du côté de ce pied libéré pour éviter de basculer dans l’autre sens … bloqué par l’autre pédale.
En bonus une petite vidéo d’une petite sortie pendant laquelle ça grimpe bien et ça roule bien avec les pédales auto …
Matériel utilisé par Hélène
Pour un budget raisonnable vous pourrez trouver chez B’Twin tout l’équipement pour démarrer avec des pédales automatiques. Chaussures de vélos, pédales et n’oubliez pas les chaussettes pour remplacer vos grosses chaussettes “bouclettes” qui vont vous gêner dans une chaussure de vélo nécessairement ajustée à votre pied.
Le titre de cet article n’est qu’une vue de l’esprit bien sûr, mais après avoir rencontré Sébastien d’ACSE, l’esprit s’éclaircit. Cet ingénieur, déçu par les moyeux qu’il utilisait s’est, comme il le dit lui-même, “lâché” en concevant des produits sans compromis avec les meilleurs matériaux. Il était logique, après notre rencontre avec Eric de Pi Roues, d’en savoir un peu plus sur les fameux moyeux ACSE qu’il monte sur ses roues.
Les premiers moyeux conçus par ACSE – jeune société créée par Sébastien Arcile en 2008 – apparaissent sur le marché mi 2009. C’est à la suite de quelques déboires sur ses moyeux personnel, que cet ingénieur possédant de solides connaissances dans le domaine, décide de concevoir et réaliser ses propres moyeux.
Il n’y a rien d’à peu près, ni d’improvisé dans cette étape de la conception. En ingénieur expérimenté (spécialisé dans la résistance des matériaux), Sébastien s’appuie sur les données recueillies par télémétrie. Il dispose d’un accéléromètre 3 axes fixé sur l’axe du vélo. La conception prend forme à partir d’un logiciel CAO/DAO 3D avec l’avantage de pouvoir produire des fichiers destinés à l’usinage par commandes numériques (CNC ) des pièces.
Pour la suite, tout est sous-traité ou approvisionné en France hormis les roulements qui viennent de Suisse. Le montage est finalisé chez ACSE. Le catalogue est assez large : moyeux de route et vtt sur des standards classiques, mais ACSE peut aussi effectuer des réalisations spécifiques hors catalogue. La conception par éléments finis et une standardisation adaptée rend possible de petites séries de 25 pièces, c’est plutôt rare pour ne pas le souligner.
Un accord sur le montage avec Pi Roues permet à ACSE de proposer des roues complètes “clé en main” sur des jantes asymétriques de marque Ryde par exemple.
La fonction du moyeu a évolué. Si il reste l’élément central qui relie le pneu et sa jante par l’intermédiaire des rayons pour faire tourner une roue autour d’un axe, de nouveaux matériaux apparaissent et il supporte désormais le disque du freinage. Ce système se généralise : c’est notamment celui que l’on trouve sur les vtt, les Gravel bike mais également les vélos de route.
Choisir une paire de moyeux lors d’un montage à la carte, c’est un peu le parcours du combattant. Il faut brasser les discours marketing des catalogues ou des pages de forum pas toujours pertinentes. D’abord le prix … puis le poids mais ensuite : est-on sûr d’avoir fait le bon choix ?
Petit abécédaire d’un moyeu selon ACSE
Dimensionnements
Le résultat d’une étude sont des formes, des épaisseurs de matière qui vont se traduire par un poids, une rigidité, une durée dans le temps. La déformation va entraîner un manque de précision au pilotage et une fatigue de la matière conduisant à une rupture à plus ou moins long terme. Les épaisseurs des matières sont à mettre en relation avec leurs qualités mécaniques et leur conception ( disposition du montage ), on va le voir plus loin.
Le dimensionnement des moyeux ACSE est extrêmement poussé et parfaitement maîtrisé.
C’est le résultat de l’exploitation de la base de données des efforts relevés, de l’usage d’un outil CAO/DAO 3D ; puis ensuite de la programmation d’un fichier qui permettra l’usinage chez le sous-traitant.
Les épaisseurs matière sont ainsi calculées à minima. L’écartement des flasques est à l’optimum pour une meilleure géométrie de la roue. Conséquence directe, l’accrochage des rayons assure une plus grande rigidité permettant le montage de jantes plus légères. C’est d’abord le poids de la jante et la rigidité de l’ensemble jante/ rayons/moyeu qui vont compter dans la performance d’une roue et dans sa durée de vie.
De nombreuses matières sont en concurrence dans nos moyeux : aluminium, acier, titane, fibres de carbone, carbone composite. On les commercialise sous plusieurs formes (barres, ronds..) et sous plusieurs états métallurgiques (trempé, recuit..) hormis les produits carbone. La transformation en pièces finies a évolué, l’aluminium des corps de moyeux était forgé, ils sont désormais usinés sur des machines à commande numérique. Et enfin, ce sont de nombreuses caractéristiques mécaniques et leurs paramètres qui les caractérisent et qui vont aider au choix.
Acse utilise de l’aluminium 7075T6 pour son corps de moyeu et son axe de roue mais aussi toutes les autres pièces en alu.
Cet alliage d’aluminium et de zinc en élément principal produit à l’état recuit a été développé en secret par la société japonaise, Sumitomo Métal, en 1936 ; Il a été utilisé sur le fuselage de l’avion de combat Mitsubishi A6M Zéro pour la marine impériale japonaise à partir de 1940. Son emploi s’est ensuite généralisé dans l’aviation mondiale mais aussi dans d’autres industries de pointe sous le nom commercial de Zicral.
On trouve le 7075T6 sur des pièces soumises à des contraintes mécaniques importantes et de moindre épaisseur pour en réduire le poids, c’est toujours le cas dans l’aéronautique. Il fait partie de l’une des six grandes familles d’alliage d’aluminium que compte la vingtaine d’alliages principaux utilisés dans les industries depuis la fabrique de casserole jusqu’à certaines pièces “hight tech” que l’on envoie dans l’espace. Le suffixe T6 indique qu’en sortie de laminage il subit deux traitements thermiques au four ( trempe et revenu ) pour atteindre des caractéristiques maximales. Ces étapes supplémentaires ont un coût.
Un peu de résistance des matériaux à titre d’exemple
Dans les paramètres permettant le choix de la matière, la valeur de la Rm exprime une solidité matière (résistance mécanique) au delà de laquelle le matériau est inutilisable. Il est déformé de manière permanente voir cassé. L’unité est le méga pascal (Mpa). La Rm pour un 7075T6 est de 565 Mpa, pour un 7075T0 (sans traitement) de 275 Mpa. Un alliage d’alu pour casserole (1050A) est de 115 Mpa
Traitements Thermiques
Les pièces métalliques (alu, acier, titane) peuvent encore, après usinage, subir de nouveau des traitements thermiques pour obtenir de meilleures caractéristiques mécaniques. L’augmentation de la dureté superficielle d’un acier ou d’un alu s’obtient par la trempe sans rendre plus fragile le reste de la pièce. Là encore c’est une nouvelle opération donc un coût supplémentaire.
Acse propose pour son corps de roue libre un corps 7075T6 ou un corps acier trempé, les autres pièces en acier sont toutes également trempées.
Pour une meilleure durée de vie les pièces les plus exposées sont protégées de la corrosion par anodisation dans le cas de l’alu ou par peinture. Le marquage constitue la dernière étape.
Les moyeux ACSE sont anodisés. Le polissage des moyeux est effectué à la main. Après anodisation il est d’une parfaite finition.
Conception
Deux roulements, un axe, un corps de moyeu, une étanchéité et un mécanisme de roue libre pour le moyeu arrière ; des assemblages prévus pour être permanents (corps de moyeux mixte fibres carbones/alu) et dans la durée, qui est quelquefois très relative sur certains montages. Il existe ainsi de très nombreuses solutions de montage.
Acse choisi de rapporter des parties acier sur des parties alu pour son corps de roue libre plutôt qu’une pièce plus épaisse en alu.
Les roulements rigides à billes sont les plus courants, ils existent depuis longtemps sur un vélo. Leur arrivée massive dans ce domaine dans les années 1970 a changé la donne pour les grands rouleurs, mais surtout leurs mécaniciens. Les roulements ont continué d’évoluer au gré des avancées technologiques ( matières, étanchéité, graissage, usinages, contrôle, …) et des moyens de production. Leur utilisation dans le vélo est proche de l’idéal, vitesse de rotation peu élevée, charges moyennes, températures de fonctionnement normales, environnement moyen. Paradoxalement ces roulements restent la pièce d’usure la plus importante du vélo, si l’on excepte les composants de second ordre (pneus, transmission,freins).
De grands bouleversements ont eu lieu : le marché s’est mondialisé, internet s’y est mêlé.
Les roulements sont fabriqués suivant des dimensions standards, de précisions d’exécutions (tolérances), d’un jeu interne initial et avec quelques variations de construction notamment pour l’étanchéité.
Tous ces points sont encadrés par des normes
Mais les matières qui constituent un roulement (principalement des aciers) et les moyens de les produire relève du choix du constructeur.
Usines délocalisées, fabricants au savoir-faire dégradé, revendeurs très avisés, marques en recherche de plus fortes marges : ce contexte va entraîner des fabrications avec un plus grand nombre de problèmes de qualité.
Les roulements retenus par ACSE sont à billes, de dimensions standard et de classe de précision au dessus de la normale mais avec une jeu radial augmenté et une précontrainte axiale. C’est un choix proche d’un roulement à contact oblique sans être aussi encombrant et donc plus lourd. Ces roulements sont fabriqués suivant des spécifications particulières par un fabricant Suisse qui continue de fabriquer localement.
ACSE reconnaît que s’il fabriquait ses moyeux avec un roulement “chinois” il aurait pour le prix de l’un de ses roulements Suisse 15 roulements asiatiques.
Roulements céramiques : probablement la solution d’avenir mais le prix reste le handicap majeur (pour un roulement de qualité) sans qu’il soit démontré un quelconque avantage significatif. Shimano, pour ne citer que celui là, ne le propose toujours pas à son catalogue.
Force de frottement
C’est un peu d’énergie dépensée qui diminue d’autant le rendement du cycliste. Il y a plusieurs origines de ces forces de frottement en œuvre sur le moyeu : la résistance au frottement des billes sur les pistes de roulements, les joints d’étanchéité, le mécanisme de roue libre, le coefficient de remplissage du lubrifiant, le type de lubrifiant. Coefficient de remplissage et type de lubrifiant restant les facteurs les plus important du frottement.
Toujours dans les spécifications particulières d’ACSE, l’étanchéité du roulement est différenciée, le taux de remplissage et le lubrifiant utilisé ont été optimisés.
Etanchéité différenciée : extérieurement c’est un joint à lèvre classique protégeant des intrusions : eau, boue, poussière. Intérieurement c’est une étanchéité qui confine le lubrifiant avec un frottement réduit. Un plus fort taux de remplissage avec un lubrifiant spécifique réduit le risque d’intrusion. Si le frottement est important à froid il disparait en fonctionnement.
Tester les forces de frottement sur l’axe d’un moyeu à froid n’est pas représentatif de son importance. Le lubrifiant doit être à température pour procéder à un essai.
Durée de vie
On le répète : le maillon faible c’est le roulement et c’est le graissage qui est le premier facteur agissant sur la durée de vie d’un roulement, si l’on excepte : un sous dimensionnement des roulements (pour gagner du poids ou des euros) ou une qualité non conforme.
Le graissage évite le grippage sans favoriser le roulement des billes sur leurs pistes. Le graissage est un mal nécessaire, c’est l’un des petits avantages du vrai roulement céramique qui ne nécessite pas de graissage.
Chaque constructeur spécifie pour son type de roulement une durée de vie mais trop de facteurs extérieurs et variables vont intervenir pour pouvoir vérifier ce chiffre.
Le poids du moyeu et sa couleur n’ont pas de relation directe avec sa durée de vie.
Les roues libre montées sur le vélo ont connues une évolution majeure en 1980 avec l’arrivée des moyeux à cassette Shimano (Freehub), imposant un nouveau standard. Ce moyeu cassette dissocie l’ensemble des pignons (la cassette), du mécanisme de roue libre avec de nombreux avantages.
La roue libre n’étant plus vissée sur une partie filetée du moyeu mais devenue monobloc avec le moyeu. Les standards de cassette depuis se sont multipliés avec pour conséquences des corps de roue libre différents suivant les marques.
Shimano a utilisé et utilise toujours un mécanisme de roue libre à cliquets comme d’autres marques. DT Swiss avec le rachat du brevet Hugi a introduit un nouveau dispositif à couronnes crantées. Les performances d’une roue libre vont se mesurer à la capacité de transmettre le couple avec une grande fiabilité. L’avantage du dispositif cliquets est de proposer un angle anti-retour un peu plus faible que son conçurrent par un double cliquet. Les roues libre à couronnes crantées vont permettre (en théorie), grâce à une surface de contact plus grande, de transmettre un couple plus important pour un coût supérieur. L’écart de poids suivant la conception est peu significatif.
Mais ce n’est pas uniquement le choix du dispositif qui va remédier à toutes les déconvenues potentielles de fiabilité. C’est le marquage des cannelures sur le corps de roue libre qui apparaît en premier rendant la cassette difficile à démonter. Suivant la conception ou les qualités matière d’autres incidents peuvent se produire à la transmission du couple sur les différentes pièces ( cliquets ou ressort cassés, usure prématurée des rochets…).
Acse a choisi comme d’autres marques, une roue libre à couronnes crantées suivant une conception qui lui est propre.
Le diamètre de couronne crantée est au plus proche du diamètre de la cassette sans nuire à sa résistance pour un couple plus important. La chaîne de pièces pour la transmission du couple est tout acier sur la version vtt. Il existe au catalogue une version route plus légère avec un corps de roue libre mixte alu/acier.
Fabrication
Fabriqué en Asie ne veut pas dire qualité médiocre. Un circuit court d’approvisionnement et la proximité avec des fournisseurs reconnus fait parti du choix d’ACSE. Les fournisseurs sont français exceptés les roulements made in Switzerland.
Standards :
Pour les moyeux serrage rapide route avant : entre pattes 100 mm dia 9 mm ; route arrière entre pattes 130 mm diamètre 10 mm
VTT ou gravel pour les moyeux axes traversants ou serrages rapides
avant/ arrière Q/R entre pattes 100 mm dia 9mm/ 135mm dia 10 mm
avant /arrière T/A entre pattes 100 mm dia 15 mm / 142mm dia 12 mm
le nombre des rayons : AV/AR 32/32, 24/28, 20/24
ACSE sait développer des demandes spécifiques pour des séries de 25 pièces.
Poids
Quelques fourchettes de poids
route avant 45 g/120 g ACSE 70 g proto 60 g
route arrière 130 g/300 g ACSE corps RL acier 230 g, corps RL alu150 g
vtt avant 100 g/170g ACSE 107 g /143 g
vtt arrière 190 g / 400 g ACSE 216 g/290 g
Le gravel entre dans la catégorie vtt
Acse n’est pas sur la première place du podium du poids. Il joue simplement le podium et reste dans les “finisher” au moment du choix.
Prix
la fourchette de prix est d’autant plus large que l’on ne peut comparer le prix d’un jeu de moyeux acheté pour un montage à la carte et ceux livrés dans le cadre d’une commande programme par une grande marque.
Les tarifs des moyeux ACSE : moyeux avant de 169 à 199 euros, moyeux arrière de 329 à 499 euros.
Acteurs du marché
Les plus gros sur le marché du moyeu sont Shimano, Mavic, Campa, SRAM ; … Quelques concurrents se situent la même catégorie qu’ACSE : DT Swiss, Chris King, Hope, Tune, Aivee, Power trap, Tune, ….
Les atouts pour chaque fabricant sont variables : poids, prix, légèreté, solidité. ACSE joue une carte un peu différente. Bien que petit acteur du marché il est positionné sur le dessus du panier. Ses moyeux vont particulièrement intéresser le rouleur exigeant convaincu des avantages que constituent une bonne paire de roues montées avec des moyeux de qualité. Ceux là resteront parfaitement sourds aux “sirènes” du marketing.
Acse, avec de moindres compromis, va répondre aux caractéristiques recherchées sur une paire de roues, dynamisme, performance, durabilité.
Les axes traversants se généralisent sur les vélos équipés de freins à disques. En VTT cela parait évident, mais l’arrivée du disque sur la route a pour conséquence d’élargir son usage. Début décembre nous avons publié un article sur le sujet “True Axle”, nous avons souhaité le compléter en apportant quelques précisions sur l’innovation que MAVIC propose dès ce printemps. Nous avons compris les avantages de sécurité et de rigidité apportés par ce type d’axes, Mavic, avec Speed Release, ajoute à ces qualités la simplicité et la vitesse de démontage de la roue.
Si vous avez lu notre article, vous avez pu comprendre que le démontage d’un axe traversant est une manoeuvre moins simple que celle d’un QR. La solution Speed Release, que MAVIC propose, permet d’avoir les avantages d’un True Axle sans l’inconvénient d’avoir à le retirer complètement de la roue. Alors est-ce le beurre et l’argent du beurre ?
Le Speed Release : comment ça marche ? …
Michel Chevalet, nous l’aurait joué ainsi : avec sa traditionnelle interrogation et une petite maquette à l’appui. N’ayant ni la verve de ce grand vulgarisateur, ni la maquette … je vais essayer de vous l’expliquer en m’appuyant sur cette petite vidéo réalisée par Mavic à partir d’images numériques. Essayons de lever le voile sur le mystère de l’axe qui traverse et que l’on ne retire pas pour sortir sa roue.
Il suffisait d’y penser : un filetage à l’extrémité d’un bras de la fourche et de l’autre côté une base ouverte, comme au bon vieux temps des QR …
Un premier “click” en faisant passer l’axe dans l’alignement des pattes … la roue reste déjà maintenue et positionnée dans la fourche. Quelques tours de serrage de l’axe dans le filetage opposé “Clac” le couple de serrage est réglé et la clé se débraye et n’ira pas plus loin. En continuant la rotation vous pourrez placer le levier de serrage comme bon vous semble par un deuxième “Clac” …
Pour désengager votre roue il suffira de dévisser l’axe avec le levier de serrage et par un “Click” en tirant vers vous l’extrémité vous pourrez libérer la roue et l’axe restera en place sur le moyeu.
Pour mieux comprendre voici la vidéo.
Les mesures effectuées sur cet axe montrent qu’il n’y a pas de perte de rigidité par rapport à des axes traversants classiques. Voir Tableau ci-dessous.
Les avantages mis en avant par Mavic.
Disponibilité
Ce système sera disponible pour toutes les marques sans frais de licence. Il nécessitera un dispositif de montage particulier tant sur les fourches que sur les cadres pour les fixations arrières … Pour l’instant nous l’avons vu sur la fourche.
Il faudra d’observer les options que prendront les marques de vélos pour adopter ou pas cette innovation. Avec la simplicité apportée par le système Speed Release et le gain de poids annoncé, MAVIC a de sérieux arguments pour séduire utilisateurs et fabricants de cycles. Les fourches ENVE, qui sont dans le groupe Amersport comme Mavic seront rapidement disponibles avec cette option commercialisable dès le printemps 2017.
Ozio est une nouvelle marque d’équipements textiles pour le vélo. Nous vous avons déjà présenté ses produits “été”, testés et appréciés sur notre site. Ozio arrive sur un marché où l’on trouve des “poids lourds” comme Gore Bikewear, Craft, Castelli etc… qui sont installés depuis “toujours”. En terme de qualité, Ozio peut se comparer aux marques sobres techniques et “classieuses” que nous apprécions comme Rapha, Louison Bobet, Pedaled, … Cette arrivée dans le créneau du textile technique pour les cyclistes est un sacré enjeu pour Christian Dauvergne qui a eu le culot de lancer sa marque.
Ozio nous présente une collection hiver aboutie et complète de grande qualité. Nous avons choisi de tester plusieurs de ces produits conçus pour lutter contre les rigueurs de l’hiver.
La veste Bora
La veste hiver “Bora”, modèle haut de gamme, fabriquée en Italie qui affiche sur le papier des caractéristiques très alléchantes : tissu bi-élastique, membrane coupe-vent, fonctions d’imperméabilité et de respirabilité.
Cumuler ces avantages sur un même produit présente un sacré atout qui peut permettre aux cyclistes qui roulent l’hiver de se limiter à 2 couches au lieu des 3 utilisées par temps froid. Pour votre serviteur c’est par exemple : une 1ère couche sur la peau, une veste non imperméable et enfin un coupe-vent léger ou une veste Goretex selon les températures.
L’aspect extérieur
L’extérieur est lisse et le tissu souple … il pourrait favoriser mon CX mais dans le cadre de mon activité de “Vélotafeur”, “Graveliste”, “Promeneur”, … je ne me sens pas concerné par cet argument aérodynamique … Le tissu est ajusté souple et pas trop moulant. Le logo et les bandes réfléchissantes sont très efficaces dans la lumière des phares.
Deux coloris sont disponibles un clair (Bleu foncé, bleu ciel, orange) testé ici et un plus foncé (Noir, bleu foncé, bleu clair) le second étant plus classe et sobre à mon goût, mais sans doute un peu moins visible …
Le côté pratique
Cahier des charges rempli de ce point de vue avec les 4 poches à l’arrière dont une zippée et étanche côté droit. Personnellement j’aime bien disposer en plus d’une poche pectorale gauche en Vélotaf, du moins quand je roule avec mon sac de coursier qui rend les poches arrières plus difficilement accessibles.
Chaude et coupe-vent : on a testé …
Pour tester les capacités coupe-vent, sans être iconoclaste et pour ne pas être un mono-maniaque du vélotaf ou du Gravel rien de tel qu’un test à grande vitesse avec juste une première couche manches longues (Craft en l’occurrence). Donc allons-y ce matin par zéro degré jusqu’à 100 km/h sur autoroute sur 10 km ! … Pas sur mon vélo … mais sur un scooter fabriqué en Italie (comme la veste …).
Test réussi sans problème : même pas froid (sauf aux mains et … aux jambes) sans pédaler ni fournir aucun effort.
Imperméable : j’ai testé…
En ce moment nous sommes gâtés en région parisienne avec une météo « idéalement pourrie » pour répondre initialement à la question du grand froid et après quelques jours de grand froid à celle de l’imperméabilité.
Après le vent et le froid testons la pluie en conditions réelles puisqu’elle s’y met : pluie fine le matin à 3°C et le soir au retour de nuit la moitié du trajet soit 30 minutes à 5°C sous une pluie drue.
À l’arrivée dans les deux cas le haut du corps est bien au chaud et sec alors qu’après la phase de pluie battante de retour au bercail j’ai les fesses mouillées. Évidemment par capillarité ça finit par remonter dans le bas du dos par le haut du cuissard mais la veste est bien déperlante et étanche à la pluie. Il faut donc compléter ma tenue avec une commande express du collant Ozio déperlant Eos Hiver ! … Pour finir sur un bémol concernant la veste, le choix de la couleur la plus claire donc la plus salissante dans le bas du dos n’est pas idéal car immanquablement maculée de boue même en trajets urbains avec un sac de coursier.
Pour ne pas se méprendre sur le caractère déperlant et imperméable il convient de ne pas considérer ces qualificatifs comme gage d’une absolue étanchéité : il ne s’agit pas d’une combinaison de plongée mais les caractéristiques de la veste Bora répondent à un éventail très vaste de conditions météo.
La coupe de la veste permet sans problème de choisir l’option 3 couches pour les super frileux ou dans des conditions extrêmes (je n’ai testé que jusqu’à -3° degrés en mode 2 couches.
Collant EOS
Le collant paraît très fin et léger au déballage par rapport à mon vieux collant Décathlon hiver qui a quelques saisons derrière lui. Il est beaucoup moins épais, plus élastique ce qui incite à douter de ses capacités à nous tenir au chaud en ce petit matin brumeux humide et frais (4°C).
Le tissu Super Roubaix endurance intérieur est très doux et agréable à porter. Le traitement déperlant extérieur DWR est fabriquée par MITI en Italie. Il permet à l’eau de glisser et aux projections de boue ou d’hydrocarbures de ne pas s’imprégner dans le tissu. Le fond de cuissard “made by” Elastic Interface est très similaire à celui de mon cuissard court Rapha. Des inserts réfléchissants sont présents aux chevilles.
Forêt humide et boueuse après le dégel des jours précédents. Le collant tient bien au chaud, il est très confortable et le fond de cuissard, bien positionné, se fait oublier. Les projections de boue remontent jusqu’en haut du dos. On reste au sec et surtout on n’a pas la sensation « d’étouffer » malgré tout. Les bretelles sont à mon sens les plus confortables et les mieux conçues que j’ai jamais testées, toutes marques confondues.
En cas de sortie prolongée typée Gravel très boueuse comme ce matin je conseillerais un mini garde boue pour éviter de tremper le fond du cuissard dans la boue projetée sur la selle car si le collant est étanche aux projections il n’est certainement pas conçu pour rester assis dans la boue … Au pire un sur-short en Goretex pourra être utile en conditions extrêmes en cas de sortie prolongée .
Cagoule Ozio
Globalement fine et souple avec un tissu moins dense en regard de la bouche et des oreilles et plusieurs zones réfléchissantes, elle s’avère très confortable et ne donne pas de sensation d’étouffement.
Pour les porteurs de lunettes, comme votre testeur on peut moduler la surface de la zone couverte en choisissant de couvrir ou non le nez et/ou la bouche. Nez et bouche couverts si l’on respire par la bouche on embue pas les lunettes car le tissu en regard de celle-ci est moins dense, et si l’on respire par le nez c’est comme avec toutes les cagoules les lunettes prennent la buée, du moins à l’arrêt. En trajet urbain il faudra choisir entre griller tous les feux et les stops le nez couvert et prendre des risques ou mettre le nez dehors. Comme la cagoule est souple on peut quand même couvrir les pommettes en ayant le nez découvert et c’est finalement l’essentiel car en dessous de -5°C ce sont plutôt les pommettes qui gèlent.
Le gros problème du cycliste en hiver c’est le froid … Les mains et les pieds sont les cibles des frimas de l’hiver, il convient donc de prendre les mesures “anti-gel” nécessaires pour les protéger. Les extrémités sont particulièrement exposées, mais il ne faut pas négliger le reste … première couche, bonnet, collants épais, … Voici une petite sélection de produits qui pourront vous aider à pédaler au chaud.
Éos est, dans la mythologie grecque, la déesse de l’Aurore … d’une façon plus contemporaine ce collant qui porte son nom, qui s’associera bien à la veste Bora (dont le test sera bientôt publié sur Bike Café), est fait pour les petits matins frais.
Il est fabriqué avec le tissu Super Roubaix Endurance, chaud, confortable et souple. Un traitement déperlant a été ajouté, ce qui permet à l’eau de glisser et aux projections de boue ou d’hydrocarbures de ne pas s’imprégner dans le tissu.
Les bretelles sont en mesh à structure 3D, ce qui assure un très bon confort et une meilleure respirabilité. Un élastique auto-agrippant termine le bas du collant pour assurer un bon maintien aux niveau des chevilles. Pour plus de sécurité, il comporte des inserts réfléchissants.
La peau de chamois « Fiandre », du plus grand spécialiste, Elastic Interface, vous apportera confort lors de sorties pouvant aller jusqu’à 4 heures.
Ce maillot est idéal pour une utilisation par temps frais et venté. L’association des matières veille à une évacuation rapide de l’humidité vers l’extérieur et protège contre le refroidissement lié au vent.
Prolongation extrême de la partie dorsale
Empiècement GORE® WINDSTOPPER® élastique à l’avant, au-dessus des épaules et au niveau des reins
Voilà des chaussures d’hiver qui conviendront aux conditions très froides et humides en hiver. La structure de la semelle combine nylon et fibre de verre, la rendant résistanta, légère et mince. Le dessus est constitué d’une matière synthétique étanche à l’eau. L’intérieur est en Thinsulate pour une excellente protection contre le froid. Elles sont équipées de bandes réfléchissantes pour augmenter la sécurité
Cette chaussure de MTB ou de Gravel bike possède une structure permettant la marche fabriquée à partir de THSRICEGRIP, un matériau adhérent qui aide à fournir une plus grande résistance à l’abrasion qui conviendra à des sols secs, humides et glacés. Deux crampons amovibles à l’avant amovibles apportent à cette chaussure une meilleure traction sur des terrains boueux.
Semelle : chaussures cyclistes avec la MTB-3DENSITY SOLE
Fermeture : laçage à l’intérieur + 3 fermetures velcro à l’extérieur
Équipement : contrefort spécial pour une bonne stabilité, semelle intérieure respirante amovible
A glisser dans vos chaussures ces semelles chauffantes vous offrent un maximum de confort. Sans-fil, la batterie est directement intégrée à la semelle sous le talon. Très fine et légère cette batterie au lithium ne vous gênera en aucun cas et plus besoin de boîtier à la cheville pour la batterie. Ces semelles sont fabriquées avec des matériaux stériles, respirant et sans odeur. Une robuste languette vous permet d’enlever facilement vos semelles. La forme ergonomique des semelles offre un confort optimal. Au vue de la technologie des semelles celles-ci ne peuvent pas se laver dans une machine à laver. Une télécommande sans fil, que vous pouvez installer comme porte-clé, vous permet de mettre en marche et régler l’intensité de la diffusion de chaleur des semelles à distance.
Trois niveaux sont disponibles :
1 : 31-40°C Autonomie de 6 heures 2 : 31-45°C Autonomie de 4 heures 3 : 31-50°C Autonomie de 2 heures La batterie vous permet une diffusion de la chaleur pendant près de 6 heures en une recharge. Le rechargement de vos semelles se fait simultanément via un chargeur avec double connecteurs . Le branchement se fait sous le talon pour ne pas nuire au confort des semelles.
Ces semelles sont disponibles en différentes tailles (Attention de bien prendre en compte l’épaisseur de la semelle : 5 mm à l’avant du pied et 18 mm à l’arrière) :
Small : 36-38 Medium : 39-41 Large : 42-44 XLarge : 45-47
(produit arrêté)
Craft Shield pour des pieds au sec et au chaud
Craft propose également de nombreux équipements “anti-gel” et notamment quelques modèles de surchaussures.
Les Shield sont des surchaussures de vélo chaudes pour une protection contre le froid et l’eau. Couche en néoprène sur le dessus et intérieur gratté pour le froid. Détails réfléchissants et velcro en dessous pour une large compatibilité des systèmes de pédales. Technologie Ventair®X.
Comme son nom l’indique cette paire de gants est faite pour le “subzero” … Équipés de la technologie Zap qui les rendent lumineux ces gants seront également un élément de votre sécurité. La gamme “Subzero” de la marque canadienne est une référence en matière d’équipements adaptés au froid. Le climat du Canada impose leur efficacité.
Caractéristiques
Imperméable, respirant 3 couches softshell tricot avec isolation thermique sur le dos de la main
Mousse de Poron dans la paume pour l’amortissement des vibrations
Insulated Hat est un bonnet doté de cache-oreilles et de trois couches d’isolation, dont une couche extérieure coupe-vent et une doublure douce en laine mérinos.
Pour faire face aux intempéries, ce bonnet se compose d’une couche extérieure coupe-vent et résistante à l’eau, et de deux autres couches isolantes pour garder la tête bien au chaud face à la froidure hivernale, à savoir une couche intermédiaire en Polartec® Alpha® et une doublure en mesh à base de laine mérinos. À porter les jours de grand froid. Chaud sans être encombrant, ce bonnet se glisse facilement sous un casque.
Rien de pire que de boire glacé … Le contenu de votre bidon fixé au cadre de votre vélo va vite se refroidir par ces températures hivernales, alors pourquoi ne pas utiliser un bidon isotherme car même si il fait froid il faut boire pendant l’effort.
D’une capacité de 550 ml, le bidon isotherme Arctica 55 permet de maintenir à bonne température votre boisson jusqu’à 2h30. Sa matière inodore réduit les altérations d’odeur et de goût de la boisson. Il est pratique à transporter, que ce soit sur le vélo ou dans un sac. Sa construction en triple épaisseur garantit la conservation du froid ou du chaud.
L’hiver il faut protéger du froid venu de l’extérieur mais c’est aussi le moment de faire une petite cure de “l’intérieur” pour préparer notre organisme avec des éléments minéraux naturels qui vont nous aider à passer cette période un peu difficile.
Les vertus extraordinaires des produits de la ruche sont connues depuis des millénaires. Les experts des laboratoires Punch Power ont souhaité proposer une gamme complète destinée aux sportifs. Que ce soit la Propolis, et son pouvoir antibactérien naturel, la Gelée Royale, source naturelle de nombreux nutriments, vitamines et oligo-éléments, ou encore le Pollen et le Miel, tous les atouts de la ruche sont rassemblés.
Les produits développés dans cette gamme sont certifiés BIO et répondent aux mêmes exigences de qualité et de naturalité que l’ensemble des produits Punch Power.
Un complément alimentaire pour une cure de 20 jours qui permet de renforcer les défenses immunitaires et d’aider l’organisme à se protéger des infections de l’hiver.
Un cocktail de 6 actifs naturels pour une action dynamisante et stimulante afin de lutter contre la fatigue physique et psychique qui peut survenir pendant la période hivernale.
Un baume composé de Propolis et de 6 huiles essentielles (Thym, Eucalyptus, Pin de Sibérie, Epinette Noire, Ravintsara et Orange Douce) pour un effet antiseptique et décongestionnant. Il aide à dégager les voies respiratoires et permet un meilleur confort d’entraînement même en cas de rhume ou autres infections hivernales.
La Gelée Royale constitue une source naturelle de nombreuses vitamines, minéraux et oligo-éléments. Elle contribue à renforcer les défenses immunitaires et à apporter vitalité et tonus, particulièrement lors des changements de saison. Elle favorise également la récupération après l’effort.
Même si la pratique sportive sécrète des endorphines qui boostent le moral et la santé, les sportifs sont sensibles aux changements de saisons et aux maux de l’hiver. En plus de la gamme « Les Produits de la Ruche » développée par Punch Power voici quelques conseils à suivre :
Privilégier une alimentation saine et équilibrée
Adopter des tenues adaptées pour les activités extérieures
Ne pas négliger l’échauffement afin d’éviter les blessures
Se sécher rapidement et se couvrir après l’entraînement
Respecter votre rythme biologique pour un bon sommeil
Il y a des produits que l’on trouve chers lorsqu’on regarde l’étiquette dans le magasin … mais dont on oublie immédiatement le prix quand le temps se gâte et que l’on pédale dans le vent sous une pluie froide … La veste ONE GORE-TEX® Active Bike, qui concentre de nouvelles technologies, rentre dans cette catégorie : elle vous permet de “rouler” sous la pluie et la pluie “roule” sur sa surface sans la traverser.
Vous connaissez sans doute la signification du qualificatif “déperlant” … il est souvent utilisé pour décrire des tissus qui empêchent l’eau de pénétrer dans leurs fibres. L’efficacité n’est pas toujours au rendez-vous. Cette veste One Active Bike relève ce défi : les gouttes de pluie ne passent pas malgré la finesse extrême de cette membrane.
Les gouttes de pluie glissent sur la veste, le vent et le froid restent bien à l’extérieur, la micro-respiration très élevée assure un confort parfait. Cette image de la veste idéale face aux éléments déchaînés n’est plus un rêve grâce aux technologies de cette veste.
Les équipements de GORE sont le fruit d’échanges entre des sportifs et des concepteurs qui ont pour but de perfectionner leur aspect fonctionnel. Leur objectif est de permettre aux nombreux mordus de vélo et de course à pied de pratiquer leurs sports par tous les temps.
Lors du salon Eurobike la veste était présentée pesée et entourée des tous les éléments nécessaires à une sortie cycliste de façon à montrer que tout rentrait dans les poches du maillot. À peine 100 g sur la balance.
Bike et Run même combat
En dehors de la coupe et de l’ergonomie, que ce soit pour le vélo ou la course à pied, ONE GTX® Active trouve son usage. La veste est plus légère, plus micro-respirante et plus confortable que jamais. Elle dispose de la technologie novatrice GORE-TEX® Active dotée d’une surface durablement déperlante. Grâce à la technologie SHAKEDRY™, elle se débarrasse de l’humidité et de la pluie, que ce soit pendant ou après l’entraînement. Le design est épuré et la couleur est d’un noir mat profond. La coupe près du corps garanti un ajustement parfait pour éviter la prise au vent. Le col montant doté d’un empiècement en polaire protège parfaitement contre le vent et la pluie.
Le test
Le stock était limité mais j’ai eu la chance de recevoir une veste pour faire quelques tests. Dans le sud il ne pleut pas souvent mais quand ça tombe : ça tombe. Parfois on peut se faire surprendre par une pluie d’orage qui peut être violente : il suffit de sortir de la poche arrière la Gore One Active pour éviter d’être trempé comme une “soupe”.
Lors de mes sorties matinales un peu fraîches et même si il ne pleut pas, je la porte en coupe-vent. Son ajustement est parfait et évite l’effet “parachute” que l’on n’apprécie pas du tout en vélo. La protection contre le vent et le froid ressenti est super efficace malgré la frêle apparence de cette veste. Dès que le soleil réchauffe l’atmosphère la veste rejoint le fond de ma poche arrière de maillot et le tour est joué.
Cette veste providentielle est devenue la compagne de toutes mes sorties pas seulement en vélo. Comme par ailleurs je fais de la course à pied, je l’utilise aussi pour cette autre pratique sportive où je profite de ses mêmes qualités. Bien qu’étant près du corps elle n’entrave pas les mouvements de bras. Il faudra éviter quand même le port du sac à dos afin de ne pas détériorer le revêtement de la veste au niveau des points de frottements. J’utilise pour ma part une ceinture placée sous la veste.
Cette veste est à mon sens un des produit à posséder dans le “paquetage” des sportifs exigeants qui ne veulent pas rester à la maison dès que le ciel est menaçant. Je l’ai essayée et je l’ai adoptée … Produite en série limitée au début de sa commercialisation, elle est plus facile désormais à se procurer.
Caractéristiques
Veste avec la technologie produit GORE-TEX® SHAKEDRY™
Logo réfléchissant sur la manche
Ourlet renforcé pour fermer plus facilement le zip
Produits GORE-TEX® Active : Légers, extrêmement respirants, durablement imperméables et coupe-vent
Le 8 avril 2017 une première Ultra Gravel aura lieu dans le nord organisée par Malteni : avec 50% en Belgique, 50% en France, pour les meilleurs bootleggers ! …
240 km et 1800 m de D+ à parcourir sur les terrains les plus variés.
Cette “Ch’ti” Gravel vous fera grimper les meilleures monts de la Ronde Van Vlaanderen (Paterberg, Koppenberg …). Vous pourrez découvrir les sentiers sur les terrils et les sections de Gravel, lutter dans les pires parties des pavés de Paris Roubaix (de Arenberg à L’Arbre).
L’épreuve est limitée à 75 coureurs chanceux ! Soyez rapide pour vous inscrire …
La course aura lieu le samedi pour vous permettre de regarder passer le Paris Roubaix pro le dimanche !
Prix : 50 € (hors taxes).
C’est une course de jour guidée par GPS à partir d’un fichier de suivi fourni.
Pas de départ de masse mais 3 coureurs toutes les 90 sec …
2 zones de ravitaillement / assistance
Vélos de Gravel ou cyclocross uniquement : guidon de course et section de pneu max : 40 c
Éclairages et casques sont obligatoires.
Départ et arrivée à la brasserie Brunehaut qui brasse la Malteni.
Il y aura des prix pour le podium et pour le “meilleur coureur de l’esprit de gravier”, des goodies et vous pourrez déguster une édition spéciale de la bière bio Malteni.
Bike Café sera dans la course pour un reportage de cet Ultra Gravel.
Dans le cadre de nos “Rencontres” avec ceux qui font le vélo en France, nous sommes allés à Maurepas, dans les Yvelines, pour découvrir un magasin de vélo qui ressemble aux autres mais qui n’est pas comme les autres. Imaginez un espace vélo dans lequel vous pouvez à peu près tout essayer … aussi bien les vélos qui sont exposés, que certains accessoires comme les casques, les chaussures, …
L’ambiance du lieu est plutôt chaleureuse et on peut s’y attarder dans des canapés en regardant une vidéo de vélo ou en feuilletant livres et magazines consacrés au vélo.
Bike et Test existe maintenant depuis 3 ans et depuis 6 mois la surface s’est multipliée par 3 avec une surface totale de 300 m2 dont un atelier qui fait 100 m2. Ils sont 4 pour faire tourner la boutique : 1 mécano, 2 personnes pour le show room et le magasin et une personne en alternance.
Le meilleur des deux mondes
Florian Lecuyer a créé Bike & Test, malgré son apparente jeunesse, ce n’est pas un débutant dans le monde du vélo. Passionné depuis l’enfance par tout ce qui roule, il a notamment travaillé avec l’équipe d’Engine Lab des anciens de Renault F1 qui avaient imaginés des vélos de VTT. Il dirige maintenant ce magasin dans lequel il a mis en place un concept nouveau qui permet aux clients de retrouver ce qu’il y a de meilleur dans les deux mondes du commerce qui semblent pourtant opposés : les magasins “physiques” et les “boutiques en ligne” sur le net. “Je travaillais avec une marque qui vendait uniquement sur Internet, je me suis rendu compte qu’il y avait un vrai besoin de pouvoir montrer et de faire essayer les vélos … J’avais la volonté d’ouvrir une boutique et je me suis dit que je ne ferais pas une comme tout le monde et que dans la mienne on pourrait venir tester des vélos …” nous déclare Florian.
Bike & Test est en apparence un magasin de vélos comme un autre. On peut pousser la porte et choisir un des vélos exposés et repartir avec, si il est disponible ou le récupérer quelques jours après votre choix. Là où le concept de vente de B&T est original, c’est que vous pouvez essayer un ou plusieurs des vélos exposés afin de conforter ou affiner votre choix. “On peut essayer la plupart des produits qui sont dans le magasin …” précise Florian “Par exemple nous proposons de tester le plateau Ovigal pour les cyclistes qui voudraient tester le rendement d’un plateau ovale …”
Pour certains clients hésitants dans le choix d’un vélo électrique – qui représente quand même un certain budget – ce sera un réel avantage pour éviter de faire un achat à la légère. Tout le monde ne peut pas venir au Roc d’Azur pour tester plusieurs machines. Chez B&T le futur client aura la possibilité de choisir parmi un large choix de marques : Rose bikes, Kona, Marin bikes, Ritchey, Polygon, Head cycles, Production privée, Nicolai, Addictiv cycles, Chiru, Allo Tricycle. Les tests sont payants et sont remboursés en cas d’achat du produit essayé.
L’essayer c’est l’adopter …
Pour caractériser le concept on peut reprendre cette formule qui semble fonctionner chez B&T puisque pratiquement 90% des essais aboutissent à un achat. Ce concept est rassurant pour le client, il est accompagné dans son choix et peut vérifier qu’il correspond à son souhait. Il sait qu’il pourra ensuite avoir un suivi pour l’entretien de son vélo dans l’atelier de 100 m2 de B&T. Les achats sur le net sont souvent regardés de travers par les vélocistes qui vendent des vélos d’une autre marque.
Le concept de Bike & Test représente le meilleur des 2 mondes : celui du magasin avec ses avantages de service et de proximité et celui du commerce en ligne avec son très large choix.
Ce concept trouve même un prolongement au delà de l’acquisition du vélo puisque B&T réalise même le montage de pièces que leurs clients achètent eux-même sur internet pour faire évoluer leurs vélos.
La marque ROSE bikes
Chez Bike & Test il y a un show room à part qui est entièrement dédié à la marque Rose bikes. Cette fameuse marque allemande, qui commercialise uniquement ses produits sur le net, a choisi B&T pour offrir un espace de découverte pour ses clients. Cet espace dédié à la marque leur permet de venir voir et toucher les vélos. C’est important de sortir du virtuel pour voir concrètement à quoi ressemble le produit qu’ils ont repéré sur le site internet de la marque.
Florian peut leur montrer le modèle, leur faire essayer pour ensuite configurer avec eux sur internet la machine de leur rêve car avec Rose bikes, qui est par ailleurs un énorme détaillant de pièces et accessoires, on peut bâtir son vélo à la carte : les roues, le groupe, la selle, … jusqu’à la couleur de la guidoline.
Rose Bikes possède cet atout majeur par rapport à d’autres marques qui vendent uniquement sur le net des vélos pré-configurés. La qualité d’un vélo n’est pas seulement celle du cadre et la beauté de sa peinture. Les roues sont des éléments très importants qui interviennent énormément dans l’efficacité du vélo. Après un essai pour valider la taille et l’usage du vélo la configuration chez Bike & Test vous permettra de concevoir le vélo qu’il vous faut.
Nous avons découvert chez Bike & Test un concept qui mériterait de s’étendre à d’autres villes et régions car il permet de faire un choix plus précis en bénéficiant d’options plus larges avec un conseil et ensuite un suivi pour l’entretien de votre matériel ce qui est parfois le point noir des achats sur le net.
Pour offrir les meilleures expériences, nous utilisons des technologies telles que les cookies pour stocker et/ou accéder aux informations des appareils. Le fait de consentir à ces technologies nous permettra de traiter des données telles que le comportement de navigation ou les ID uniques sur ce site. Le fait de ne pas consentir ou de retirer son consentement peut avoir un effet négatif sur certaines caractéristiques et fonctions.
Fonctionnel Toujours activé
L’accès ou le stockage technique est strictement nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de permettre l’utilisation d’un service spécifique explicitement demandé par l’abonné ou l’utilisateur, ou dans le seul but d’effectuer la transmission d’une communication sur un réseau de communications électroniques.
Préférences
L’accès ou le stockage technique est nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de stocker des préférences qui ne sont pas demandées par l’abonné ou l’internaute.
Statistiques
Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement à des fins statistiques.Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement dans des finalités statistiques anonymes. En l’absence d’une assignation à comparaître, d’une conformité volontaire de la part de votre fournisseur d’accès à internet ou d’enregistrements supplémentaires provenant d’une tierce partie, les informations stockées ou extraites à cette seule fin ne peuvent généralement pas être utilisées pour vous identifier.
Marketing
L’accès ou le stockage technique est nécessaire pour créer des profils d’internautes afin d’envoyer des publicités, ou pour suivre l’utilisateur sur un site web ou sur plusieurs sites web ayant des finalités marketing similaires.