Le podcast se développe en France et il ne s’agit plus seulement d’émissions en réécoute. Radio Cyclo est dans cette mouvance des podcasts natifs, créés pour une écoute numérique à la demande. Cette dimension audio manquait au vélo … Voilà c’est fait : Radio Cyclo est en ligne.
Nous avons rencontré à AIx-en-Provence Jérôme Armand, qui le nez dans le guidon, a lancé avec Arnaud Manzanini cette plate-forme destinée aux cyclistes. Radio Cyclo diffuse depuis quelques semaines des podcasts sur des sujets vélos très larges : événements, portraits, rencontres, débats, … Pas de sectarismes : les thèmes abordés, s’adressent à toutes les formes de pratiques du vélo, sauf la compétition professionnelle, déjà largement diffusée par les médias nationaux traditionnels.
Une nouvelle forme de communication
Pour Jérôme la création de cette radio est dans la logique de son cursus professionnel qui l’a conduit à commencer la radio en 1982, au moment de la création des radios libres. Il s’y est remis il y a deux ans, appliquant son savoir-faire à l’immobilier et profitant du regain d’intérêt des auditeurs pour les podcasts. Sa rencontre avec Arnaud Manzanini, va les conduire à imaginer ensemble un projet autour d’un contenu vélo. On pourra désormais dans les transports, devant son ordi, à la pause déjeuner, … bref à tout moment écouter des interviews des témoignages audios sur le sujet qui nous passionne tous : le vélo. Attention, évitez d’écouter sur le vélo, vous savez que le code de la route interdit les écouteurs en roulant à vélo.
Le site de Radio Cyclo Podcast https://radiocyclo.fr/
Nous verrons donc Jérôme et les “reporters” de Radio Cyclo venir à notre rencontre sur les manifestations vélos pour produire un tas de sujets très variés qui nous feront vivre le vélo de l’intérieur. Ça vient de partir le site est en ligne et Bike Café vous invite a y aller pour écouter les premiers reportages dont un d’ailleurs concerne Bike Café 😉 avec l’interview de Patrick notre rédac chef.
Tout les cyclistes savent l’importance d’une chaîne bien lubrifiée, beaucoup utilisent toutes sortes de lubrifiants gras, peu ont découvert l’avantage d’un lubrifiant à la cire comme Squirt Lube. En ce qui me concerne, j’ai longtemps cru que la cire était réservée aux parquets et aux meubles anciens. Puis, lors d’une Festive 500 sur deux jours (un épique Marseille-Nice-Marseille sous la pluie), l’un des participants, le seul dont la chaîne ne grinçait pas dans le petit groupe que nous étions, m’a parlé de Squirt Lube, qu’il utilisait depuis quelques mois et dont il était fort satisfait. Cette marque qui nous vient d’Afrique du Sud a été créée par des passionnés de VTT. Après avoir inventé un accessoire qui se fixait sur le tube diagonal du cadre et qui faisait gicler (« to squirt » en anglais) du lubrifiant directement sur la chaîne en roulant, ils se sont ensuite concentrés sur la recherche et le développement d’un lubrifiant longue durée. Squirt Lube était née : une émulsion de plusieurs cires et d’eau, qui donne un excellent rendement et dont le pouvoir de lubrification dure longtemps. Application après application, la chaîne reste propre et la transmission est préservée d’une usure prématurée.
Squirt Lube – Les replis des transmissions sont pénibles à nettoyer de leur gras résiduel.
Chaîne propre = Vélo en bonne santé = Cycliste heureux
Tout cycliste confirmé qui accumule des milliers de kilomètres chaque année sait bien l’importance d’une transmission fluide et lubrifiée : on gagne énormément de vitesse et d’efficacité de pédalage avec une bonne lubrification. Dans la cas contraire, les grincements se multiplient, le plaisir de rouler diminue, et surtout on use très vite l’ensemble de la transmission, la chaîne bien sûr, mais aussi plateau(x) et cassette. Qu’on soit cycliste intensif ou occasionnel, le fait qu’une chaîne soit toujours propre est un argument de taille : c’est tout à fait bienvenu lorsque l’on crève de la roue arrière, lorsqu’on arrive en ville avec un pantalon blanc, et lorsque, comme moi, on assure à l’année l’entretien mécanique de ses cinq vélos, plus des cinq vélos de sa compagne. En utilisant du gras, on est sans arrêt obligé de dégraisser les chaînes pour les nettoyer… avant de les regraisser pour les lubrifier à nouveau ! Dès lors, les bains de pétrole et de dégraissant se succèdent presque sans fin. C’est pénible, fastidieux, salissant, cher, non écologique, d’autant plus lorsqu’on sort de la route et qu’on utilise des vélos tout terrain, VTT ou gravel, qui accumulent sur leur chaînes boue et poussière bien plus vite que sur la route. Il faut bien avoir en tête qu’une chaine graissée, lorsqu’elle est sale, accumule des petits grains de sable piégés par la graisse, qui accélèrent l’usure de la transmission par abrasion.
À l’application, Squirt Lube est blanc. lorsqu’il est sec, il devient transparent.
Les cinq règles de base
Pour pouvoir profiter pleinement des avantages de Squirt Lube, il faudra appliquer à la lettre quelques règles de base, sous peine d’être très déçu de l’efficacité du produit :
1) La chaîne doit être absolument vierge de toute graisse résiduelle. Cette règle est valable aussi bien pour une chaîne neuve, que pour une chaîne déjà en fonctionnement. Il faudra prendre le temps de dégraisser la chaîne à fond, en autant d’étapes que nécessaire, car s’il reste un peu de gras au cœur des maillons, autour des rivets, il ressortira tôt ou tard par action mécanique lors du pédalage, et viendra créer un film gras sous la cire, détachant immédiatement le Squirt Lube et le rendant inopérant. Ce dégraissage est long et fastidieux, particulièrement avec les chaînes neuves, enduites d’une graisse de conservation particulièrement collante. Personnellement, j’use successivement de bains d’eau bouillant additionnée de produit vaisselle, de bains de pétrole, et de dégraissants en spray. Mais le jeu en vaut la chandelle : une fois l’opération effectuée, on part sur la base d’une transmission sèche, qui ne salira plus et ne se salira plus, facile à entretenir et avec une durée de vie rallongée.
2) La chaîne doit être absolument vierge de toute trace d’eau ou d’humidité. C’est logique (Squirt Lube étant un produit dilué à l’eau) et c’est facile, quitte à sécher la chaîne avant application grâce à un chiffon sec, puis un sèche-cheveux. J’ai remarqué que les applications faites par temps chaud, ou les jours de vent sec, tiennent mieux que celles réalisées les jours de pluie. Une atmosphère chaude et sèche garantit un séchage plus rapide du produit et un film de cire mieux réparti, plus tendu, donc plus protecteur et solide. L’hiver, et particulièrement par météo humide, j’applique Squirt Lube après avoir gardé quelques heures mes vélos au chaud, à l’intérieur du domicile, où ils restent quelques heures aussi après l’application.
3) Bien secouer le flacon avant usage, au risque de déposer l’eau de dilution sur la chaîne et de laisser la cire dans le flacon. Admettez que ça serait dommage.
4) Laisser sécher plusieurs heures : Personnellement, j’applique Squirt Lube la veille de la sortie. Bien sûr, cela implique un minimum d’anticipation et d’organisation, mais quel cycliste n’est pas organisé ?
5) Appliquer une seconde couche quelques dizaines de minutes avant d’aller rouler. Cela augmente nettement l’efficacité et la durée de vie du film de Squirt Lube. On repère aisément que le film est sec lorsqu’on ne voit plus rien sur la chaîne. Liquide, Squirt lube est blanc. Sec, il est transparent.
Squirt Lube – En tout terrain, beaucoup de petites particules sont faites prisonnières par les chaînes graissées et accélèrent l’usure de la transmission par abrasion.
Les avantages d’une lubrification à la cire
Sur le stand de Turtle Wet au Roc d’Azur ce dispositif mettait en comparaison Squirt Lube face à un lubrifiant classique …
En fait, le nombre d’avantages à cirer sa chaine est relativement réduit, mais les gains sont énormes. Personnellement je ne retiens que deux principales qualités :
1) Puisque la chaine est sèche, elle ne se salit plus, ou très peu, et très lentement. C’est donc du temps d’entretien en moins, une durée de vie prolongée pour l’ensemble de la transmission (lorsque la chaîne est usée, il faut tout changer, les dents des couronnes sont aussi hors d’usage) et une meilleure gestion de la lubrification : sur une chaîne propre, on identifie mieux quand il faut intervenir, alors que le film noir et gras permanent qui recouvre les maillons lorsqu’on utilise des produits conventionnels cela empêche toute évaluation.
2) La chaine est super facile à nettoyer. Lors du pédalage, par action mécanique, la “vieille” cire est progressivement repoussée hors des zones de friction, principalement au bord des maillons de la chaine et vers le bas des dents du (des) plateau(x) et du (des) pignon(s). Cela crée de petits paquets de cire, noircis par les particules (mazouteuses ?) attrapées sur la route. Ces petits paquets à la texture grasse mais non prégnante se détachent tou seul, et/ou sont faciles à enlever d’un coup de chiffon, et/ou avec un peu d’eau chaude savonneuse. On peut limiter leur apparition et leur volume en maîtrisant mieux la quantité de Squirt Lube qu’on utilise : Ils sont souvent révélateurs d’un usage excessif du produit. Mais en aucun cas ils ne gênent la fluidité de la transmission, et lorsqu’on est pressé on peut tout à fait appliquer un nouveau film de Squirt Lube sur la chaîne sans enlever ces résidus.
Squirt Lube – Progressivement l’action du pédalage chasse le film de Squirt Lube vers l’extérieur, il se transforme en petits paquets de cire qui se détachent d’eux même de la chaîne.
Les inconvénients de Squirt Lube
Bien sûr, même si Squirt Lube est mon lubrifiant de chaîne favori, ce n’est pas un produit miracle (d’ailleurs si celui-ci venait à être inventé, merci de m’en tenir informé). Il faut, on l’a déjà dit, un minimum de discipline et d’organisation pour profiter de l’efficacité de ce produit (voir les 5 règles d’application ci-dessus). Si vous êtes particulièrement désorganisé (attention, je n’ai pas dit bordélique), vous en serez réduit à graisser votre chaîne, vos mains et vos vêtements.
J’ai aussi constaté que, même s’il est efficace et durable, le film de Squirt Lube disparaît d’un coup, contrairement aux produits gras, dont l’effet s’amenuise progressivement. Avec la cire, c’est soudain et imprévisible, on passe très vite d’une transmission fluide à un système couinant. Vous pouvez très bien rouler sous la pluie depuis deux jours sans problème, que perdre soudainement toute lubrification après avoir roulé dans quelques flaques. C’est imprévisible, cela dépend de tellement de paramètres : comment et quand le Squirt Lube a été appliqué, la température et l’humidité de l’air pendant la sortie, la caractéristique de l’eau de pluie et des flaques (et tous les composants chimiques qui sont potentiellement dedans) qui arrosent la chaîne… Je fais de la longue distance, et je suis amené à rouler plusieurs jours, loin de mon atelier et il faut que la chaîne reste lubrifiée. Pour remédier à ce problème, la solution est très simple. J’ai, dans mon kit de réparation, un mini flacon de 15 ml de Squirt Lube. Il ne tient pas de place, et permet au moins 4 applications “de secours”. C’est largement suffisant pour des sorties de plusieurs jours et de plus de mille kilomètres.
À gauche, le flacon de 120 ml (pour l’atelier). À droite, celui de 15 ml, à emporter avec soi sur les longues sorties.
Pour résumer
Avec un peu d’organisation et de méthode lors de l’application du produit et un flacon de 15 ml de Squirt Lube en permanence sur le vélo, je n’ai pas, depuis ces deux dernières années où j’utilise Squirt Lube, eu de problèmes ou de mauvaises surprises avec ma transmission. Je ne passe plus des heures fastidieuses et salissantes à nettoyer les chaînes de mes différents vélos et je suis pleinement satisfait de la qualité de rendement de ma transmission aussi bien vélo de route, pignon fixe et gravel. Pour un total de douze à quinze mille kilomètres par an sur cinq vélos différents, et de surcroît en entretenant les cinq vélos de ma compagne qui elle roule cinq à huit mille kilomètres par an, j’utilise annuellement deux flacons de 120 ml de Squirt Lube.
C’était un sympathique “remake” d’une de mes premières vrai sortie gravel qui m’attendait ce dimanche à Martigues. Nous avions fait ce Tour de l’étang de Berre en 2016, et aujourd’hui je retrouvais le même organisateur : Dan de Rosilles, pour Arles gravel, et le même traceur, Éric allias “Kéké de Sausset”. La grande différence par rapport à l’édition 2016 était dans le parc des vélo. En 2016, il y avait de nombreux VTT, et là : seul un VTT semi rigide vintage, était au départ. Le monde du gravel a bien évolué. Parmi ces belles machines 3 Caminade, si au lieu de tester le Triban 520 aujourd’hui, j’étais venu avec le mien cela aurait fait 4 … Il y avait un Open, un Canyon Graal, un Ibis Hakka MX, un Planet X Tempest, … plein de vélos différents et le fameux Triban 520 Gravel reçu la semaine passée et avec lequel je roulais pour la 2ème fois.
Tour en gravel de l’étang de Berre – première sortie pour le Triban 520
La petite mer des oubliés
Tour en gravel de l’étang de Berre … Une mer d’huile 😉
C’est le titre d’un livre photos de Frank Pourcel qui résume bien cette mise à l’écart de l’étang de Berre qui, depuis la présence des légions romaines, n’a cessé de subir des bouleversements modifiant parfois profondément son éco système.
Tour en gravel de l’étang de Berre … quand on vous dit sentiers abrupts
Il n’y a pas de meilleur instrument de découverte d’un tel lieu que nos vélos de gravel, qui se sont faufilés partout : parcs, sentiers abrupts et remplis d’ornières, plages de sables, petits ports, digues, routes à 4 voies, parking d’aéroport, passerelle en bois, friches industrielles, …
Tour en gravel de l’étang de Berre : la traversée insolite de l’ancienne poudrerie royale à Miramas
Connaissez-vous des vélos capables, en quelques coups de pédales, de vous faire traverser un monde aussi hétéroclite ? … Cette polyvalence d’usage fait notre joie et cette matinée de convivialité sportive a été bercée encore une fois par le partage de nos étonnements devant ce que nos montures nous proposent de découvrir. Pour beaucoup la découverte du Cyprès chauve dans la mangrove de l’ancienne poudrerie royale de Miramas restera un grand moment “pneumatophoresque”. Bernard, notre guide dans ce lieu nous a fait entrer exceptionnellement, comme des voyeurs, dans cet endroit fabuleux, fermé le dimanche au public et propriété du conservatoire du littoral.
Tour en gravel de l’étang de Berre
Notre pause le midi, pour un pique-nique dans le parc de la ville de Berre aux allures de promenade des anglais, restera un beau souvenir. Ces vélos de gravel alignés le long de la rambarde au bord de l’étang paisible sera l’image forte de notre ballade. Un des cyclistes du groupe admirant le flot paisible de l’étang nous lâche “Aujourd’hui c’est une mer d’huile …” éclat de rire général bien sûr, une mer d’huile à Berre il fallait la trouver celle-la.
Tour en gravel de l’étang de Berre
Curieux contraste également entre notre bande de cyclistes défilant le long d’une plage où déjà, des amoureux de la bronzette se font déjà dorer par ce beau soleil de mars. Curieux contraste de notre mode de transport silencieux avec le bruit étourdissant des avions de Marignane lorsque, après avoir traversé les parkings de l’aéroport, nous sommes passés le long des pistes. Encore quelques coups de pédales et nous arrivons dans un autre monde celui de la fameuse bande de terre du Jaï, parfaitement rectiligne et qui aurait émergé du temps des Romains suite au creusement du chenal de Caronte.
Retour à Martigues par un chemin en bord d’étang et puis nous voilà à nouveau au parc de la Figuerolle qui s’est bien rempli depuis notre départ. Le parking où nous étions seuls au départ est bondé … Nous sortons les bières et quelques victuailles pour prolonger cette belle matinée de vélo partagée. Merci aux organisateurs pour ce Tour de l’étang de Berre qui devient une “classique” du gravel local.
La marque Gore wear développe des technologies qu’elle décline subtilement dans les domaines du running et du vélo. La réputation de solidité et de technicité de sa production n’est plus à faire.
On peut même parfois regretter cette solidité, qui nous donne pas souvent l’occasion de renouveler notre garde robe cycliste ;-). Ceci dit, le design intemporel des équipements Gore, fait que l’on ne sera jamais démodé en portant son “vieux” maillot Gore. On est nombreux à posséder un de ces équipements inusables et toujours techniquement à la hauteur fabriqués cette marque allemande.
Les champions du Windstopper m’ont fait parvenir récemment quelques nouveautés qui vont intéresser ceux qui aiment rouler technique.
Gore Bike Wear des produits hyper techniques – photo Bike Café
Cette année il y aura Paris – Brest – Paris et les épreuves de Gran Fondo se développent partout (Chilkoot, Classics Challenge, Ultra Cycling Challenge, FFCT, …) alors il faudra s’équiper pour tenir confortablement la distance.
La sélection
Le maillot C5 GORE-TEX INFINIUM™
Col de l’Espigoulier – photo Bike Café
C’est le premier maillot jaune que je porte … Est-ce la couleur de ce maillot qui me donne une gueule de winner en montant l’Espigoulier à partir de Gémenos ? Je ne pense pas, car ce n’est pas seulement la couleur qui peut transcender le bonhomme qui monte les lacets de ce col. Dans la pente j’étais plutôt attentif aux échanges thermiques et au confort que me restituaient ce maillot dans la montée en plein soleil de mars. J’étais parti “light” en ce matin de début mars, avec mon équipement “full Gore” : Très vite, à cause d’une belle température, ma veste “C5 Gore-Tex Shakedry™ 1985” a rejoint une des poches arrières du maillot dont le volume est très accueillant.
Petite aparté sur cette veste : si vous voulez investir dans une veste efficace par tous les temps, compacte, étanche et respirante c’est franchement le produit qu’il vous faut. Depuis un an je possède cette petite merveille et je ne m’en lasse pas. Certes elle est chère (299 €), mais elle remplace plusieurs produits et je l’utilise hiver comme été, elle est restée impeccable et toujours aussi efficace.
Dans cette montée où il commençait à faire chaud mais je n’ai pas eu de soucis de climatisation. Dans la descente plus fraîche, car exposée au nord, le windstopper a été parfait. Les manches assez longues restent bien plaquées sur les bras et aux emmanchures, pas de prise au vent, le col montant protège bien le cou devant comme derrière.
Côté rangement les poches sont bien amples : téléphone, porte monnaie, clés, pompe, … et mon inséparable caméra d’action Garmin dans la poche droite.
Caractéristiques
Le tissu GORE-TEX INFINIUM™ permet de créer un maillot de course qui peut résister à l’eau tout en étant très respirant. Sa coupe actuelle près du corps reste confortable pou les amateurs de longues distances.
Zip frontal sur toute la longueur avec emplacement pour la tirette au niveau du cou
Poches arrières 3D pour un espace de rangement supplémentaire
Coupe-vent, très respirants, résistance durable à l’eau
Coutures soudées aux épaules et aux bras pour plus de protection contre la pluie
Éléments réfléchissants sur tous les côtés pour une visibilité à 360 degrés
Éléments réfléchissants sur tous les côtés pour une visibilité à 360 degrés
Col montant pour plus de chaleur par temps froid et humide
Vêtement tendance pour le vélo, avec manches courtes un peu plus longues et dos allongé
Élastique à la taille pour un bon ajustement
GORE-TEX INFINIUM™ avec technologie GORE® WINDSTOPPER® : ajustement et protection
Gore Bike Wear test nouveautés – J’ai été immédiatement surpris par la légèreté et la finesse du produit – photo Bike Café
Lorsque je l’ai sorti de son emballage j’ai été immédiatement surpris par la légèreté et la finesse du produit. Pas possible : il y a une erreur ce n’est pas un produit “Long Distance”. Ce cuissard, conçu avec Fabian Cancellara, semble en apparence fragile. Mais si Gore wear prétend qu’il est fait pour de la longue distance : allons-y essayons-le … Je confirme, après une sortie de 170 km et 2500 m de D+, que ce cuissard mérite tout à fait son qualificatif.
Gore Bike Wear test nouveautés – photo Bike Café
Les coutures “flatlock” transforment ce cuissard en seconde peau. Pas de frottement et la peau qui semble fine reste bien en place. Le secret d’un bon cuissard est le fit : il faut qu’il soit bien moulant et qu’il ne bouge pas lorsqu’on est en action. L’élasticité est parfaite et ce cuissard sera sans aucun doute mon compagnon sur toutes mes sorties longues. Je l’ai porté avec des jambières quand il faisait encore un peu frais. Je le porte maintenant jambes nues il est super agréable.
Caractéristiques
GORE® C7 Long Distance
Longueur de jambe 23 cm
Peau EXPERT LONG DISTANCE avec GORE® WINDSTOPPER® Cup
Développé en collaboration avec Fabian Cancellara
Maille dense qui offre un grand confort sur la peau et limite les irritations. Finition opaque
La construction centrale au niveau du torse maintient la peau bien en place
Les bretelles larges et plates en matière hautement respirante gardent le cuissard bien en place
D’une très grande finesse, ultra extensible, durablement performant et résistant à l’abrasion
Les trois fixations de la peau évitent d’avoir à ajuster le cuissard lorsque vous roulez
Inserts silicone antidérapants : pour bien s’ajuster sur les cuisses sans gêner le mouvement
Éléments réfléchissants sur tous les côtés pour une visibilité à 360 degrés
Poche média au dos, dans la partie supérieure
Le tissu opaque évacue parfaitement l’humidité et sèche rapidement
GORE® WINDSTOPPER® Cup Technology : avant hautement respirant et préformé coupe-vent pour max confort
Coutures flatlock partout, pour un maximum de confort
Gore Bike Wear mes gants inusables que j’utilise depuis 3 ans … photo Bike Café
Dans l’envoi de produits j’ai également reçu la casquette shakedry. Géniale sous le casque en cas d’averses. Il faut l’avoir sur la tête ou dans la sacoche en voyage. Pour les chaussettes les socquettes fines et bien moulantes évitent les frottements gênants … de la tête aux pieds je roule en Gore wear. J’ai également depuis 3 ans des mitaines avec du gel et un tee-shirt première couche qui sont passés en machine je ne sais combien de fois et qui sont toujours opérationnels … Quand je vous disais que les produits Gore Wear étaient fait pour durer.
Bici Espresso » : La piste cyclable de la Rivera Dei Fiori
À quelques jours du départ de la Primavera, qui marque le véritable début de la saison des courses classiques, « Bici Espresso » vous invite à découvrir la piste cyclable de la Riviera Dei Fiori autour de San Remo.
La piste débute à l’ouest de San Remo au village d’Ospedaletti (à quelques encablures de la frontière française) pour se terminer 24 km plus à l’est à San Lorenzo Al Mare juste avant d’arriver à Imperia.
Bici Espresso » : La piste cyclable de la Rivera Dei Fiori
Elle emprunte le tracé d’une ancienne voie de chemin de fer, à voie unique, exploitée entre 1872 à 2001.
L’ancienne voie ferrée en 1991
Une photo de l’ancienne voie ferrée qui a été exploitée de 1872 à 2001 et qui était essentiellement destinée à desservir ces petites stations balnéaires longtemps fréquentées par des touristes fortunés russes, anglais ou allemands
Après plusieurs années de travaux, la voie a finalement été, partiellement, reconvertie en piste cyclable, ouverte au public en avril 2014.
« Bici Espresso » : La piste cyclable de la Rivera Dei Fiori – photo Sébastien
Depuis cette ouverture, son succès n’a cessé de croitre. La piste offre un véritable concentré de culture vélo et permet à des milliers de cyclistes de tous horizons, aux pratiques très variées de s’y retrouver : dans une ambiance détendue, des semis-pro avec leurs vélos tout carbone y côtoient des familles en « rosalie », des flâneurs en bicyclettes de ville, des vélotafeurs ou des cyclos randonneurs de passage, sans oublier les passants à pied ou en roller.
Bien sûr, si votre truc c’est plutôt de pédaler en solitaire dans la nature et les grands espaces sauvages, mieux vaut passer votre tour ! Mais si vous êtes sensible à la Dolce Vita, au charme particulier, un brin suranné, de la Riviera ligurienne et à l’ambiance familiale des stations balnéaires italiennes alors cette piste devrait vous plaire.
Arma di Tagia : un endroit conseillé pour une petite pause restau, café ou glace (et les prix restent plutôt raisonnables au vu de l’emplacement) – photo Sébastien
En plus, elle n’a pas oublié ses classiques, et les clins d’œil à La Classicissima (Milan – San Remo, haut lieu de le l’histoire du cyclisme) sont nombreux tout au long du parcours.
Un des nombreux clins d’œil à la Classicissima – photo Sébastien
Cette piste est d’abord remarquable par la qualité de ses infrastructures : 24 kilomètres totalement séparés de la circulation automobile (sur une côte pourtant très fréquentée) avec de nombreux tunnels (de longueur parfois supérieure à 1 km) parfaitement éclairés, des feux tricolores pour gérer le trafic aux quelques intersections avec les routes, des bornes SOS régulières en cas de pépin, tri des déchets, et plusieurs stands de location de vélo qui permettent aussi de réparer en cas d’ennui mécanique.
Feux tricolorex spécifiques pour les vélos – Les tunnels sont longs mais parfaitement éclairés. Photos Sébastien.Outils mis à disposition sur un stand de location de vélos – Borne SOS au cas où… – Photos Sébastien
Le succès des lieux a permis à une véritable petite industrie touristique tournée vers le vélo de se développer (locations de vélo, bars, restaus, hôtels font légion) mais ce n’est surtout pas au Bike Café que l’on s’en plaindra.
Un Bike Café : un vrai ! – photo SébastienMême les chambres d’hôtel sont « bike friendly » ! Pour tous ceux (nombreux) qui ont toujours rêver de coucher avec leur vélo… photo Sébastien
Et puis les puristes ou autres amoureux de cyclisme devraient y trouver leur compte : le très long tunnel entre Ospedaletti et San Remo est une ode à l’histoire de ce sport : sous la voute des affiches ont été accrochées avec de belles photos qui célèbrent l’histoire de la « San Remo » et ses champions passés ou présents. Si cela vous intéresse vous pourrez y rester plus d’une heure à remonter le temps et l’histoire de la course au gré de nombreuses anecdotes illustrées (en italien et anglais).
L’histoire de la course est ainsi racontée tout au long du tunnel – photo SébastienUn petit clin d’œil à notre rédacteur en chef, grand admirateur de Sean Kelly (vainqueur de la Primavera en 1986 et 1992) – photo Sébastien
Après cela vous ne pourrez pas manquer le détour par les collines de la Cipressa et du Poggio, les deux dernières difficultés et points stratégiques de la course où les plus courageux tentent d’échapper au sprint massif. Le départ de ces deux côtés célèbres se trouvent juste au-dessus de la piste qu’il faudra alors quitter pour l’occasion.
Malgré son caractère urbain, la piste offre aussi de très beaux points de vue sur la mer ; bien sûr la cohabitation et différence de vitesse entre les familles qui flânent et les petits groupes de sportifs qui dépassent les 35 km/h requièrent un peu de vigilance…
Les piétons aussi ont leur couloir – photo Sébastien
La piste attire des touristes d’un peu partout tout au long de l’année et est devenue une vraie fierté locale ; les italiens ne s’y sont pas trompés et en mai 2015 le Grand Départ du Giro avait lieu à San Remo avec un CLM par équipe qui empruntait la quasi-totalité de la piste (au fait pas la peine de vouloir décrocher un quelconque KOM sur ce parcours : ce jour là l’équipe la plus rapide a roulé à plus de 54 km/h, preuve Strava à l’appui).
Ils ont mis la barre haute sur Strava
Après deux jours à arpenter cette piste, on prend conscience (*) de l’énorme potentiel qu’offre ce type d’aménagement sur tous les plans : sportif, écologique, touristique, économique…. Et cette fois l’exemple ne vient pas de Scandinavie mais bien d’un pays latin où la culture de l’automobile est peut-être même plus forte qu’en France… Alors vraiment bravissimo à nos voisins transalpins qui ont su prendre des risques et investir pour le plus grand bonheur des cyclistes de tout bord… Au passage il est prévu qu’un jour la piste soit étendue jusqu’à Imperia…
Quelques infos pratiques :
Des petits stands de location de vélo sont présents à de nombreux endroits du parcours si vous ne pouvez pas venir avec le vôtre.
La piste est vraiment adaptée au vélo familial : distance raisonnable (24 km, soit 48 km Aller-retour), parcours tout plat qui traverse de nombreuses petites villes de bord de mer, idéales pour des pauses pizza, expresso ou gelato.
(*) J’habite une région (le Sud Est de la France) où l’aménagement des pistes cyclables est une catastrophe (voir aussi l’article du dernier 200 sur Marseille) : la plupart des pistes autour de chez moi ont été construites en dépit du bon sens : comme pour remplir des quotas ; elles commencent au milieu de nulle part pour se terminer quelques kms plus loin ou alors elles longent une nationale avec une circulation dense et rapide qui gâche tout le plaisir, ne laissant quasiment pas de solution proche pour rouler en sécurité en famille.
Je pensais que ce serait difficile d’écrire un article pour parler du livre d’un copain. On peut être facilement suspecté de faire du prosélytisme amical et du coup d’avoir un avis plus sévère. En ce qui concerne Vélotaf, je vous mets tout de suite à l’aise. Le bouquin est tellement chouette que cela ne sera pas trop dur d’en dire du bien, sans que j’ai à sortir mon violon. Dès le “prologue” l’écriture est vive et pleine d’intérêt. Les lecteurs découvriront comme moi, la pertinence de cet ouvrage qui aidera ceux qui se lancent dans l’aventure du trajet boulot à vélo et ceux qui ont déjà franchi le pas, trouveront en le lisant plein de conseils bien utiles. Ça tombe bien, les beaux jours arrivent : lisez Vélotaf et vous irez direct acheter un vélo.
Donc Jérôme, qui nous fait le plaisir d’écrire parfois des billets plein d’humour pour Bike Café (cf. Le gravel et le gigot de 13 heures), est un ex motard reconverti à une autre façon de pratiquer le 2 roues. Il a redécouvert la bicyclette suite à une panne véhicule de son véhicule à moteur et depuis cet événement, qui a changé sa vie, ses déplacements entre maison et boulot sont devenus ses pensums quotidiens. Il profite, loin des embouteillages, des métros qui puent et des trains qui arrivent en retard, d’une ville qui s’offre à sa liberté de déplacement. Une liberté qui se gagne en surmontant quelques contraintes : la météo, les ennuis mécaniques, les automobilistes, l’environnement, … plein de sujets que Jérôme aborde dans son ouvrage.
Jérôme nous livre dans ce livre, délicieusement illustré par Ève Coston, elle-même vélotafeuse, un retour d’expérience sur sa reconquête d’un espace urbain envahi par l’auto. Le ton de l’ouvrage est humoristique, mais son contenu n’est pas anecdotique, au contraire : il est rempli d’informations pratiques. Jérôme sait nous amuser, mais également nous instruire. Même moi, qui ne suis pas un débutant en matière de vélo, j’ai appris des choses en le lisant. Les dessins d’Ève sont très parlants et ils résument le propos en renforçant les messages.
Bravo pour ce premier ouvrage qui ne surprend pas les membres de Bike Café qui connaissait déjà les qualités de plume de notre ami Jérôme.
« Tous en selle !» tel est le mot d’ordre de Jérôme Sorrel qui souhaite avec ce guide-manifeste faire partager au plus grand nombre le plaisir qu’il tire de sa pratique du vélo comme mode de transport quotidien entre maison et boulot : le fameux vélotaf !
Sur un ton plein d’humour auquel font écho les illustrations d’Ève Coston, également vélotaffeuse, l’auteur dispense conseils et retours d’expérience à tous ceux qui voudraient bien s’y mettre mais qui n’osent pas. Tout, vous saurez tout sur ce mode de déplacement urbain qui a le vent en poupe !
À propos de l’auteur
Vélotaf éditions Aternatives
Jérôme Sorrel, il s’est mis au vélotaf incidemment (voiture en panne) en 2013. Depuis, il est sur son vélo tous les jours, quelle que soit la météo. Il parcourt jusqu’à 200 km par semaine en trajets pendulaires (maison/boulot/maison). Et comme ça ne lui suffit plus, il roule aussi le week-end pour de plus longues sorties.
Le gilet est un accessoire vestimentaire qui peut sembler désuet de nos jours. Il a même progressivement été délaissé par les garçons de cafés parisiens, qui en avaient fait pourtant leur emblème. Je l’ai porté autrefois, d’abord ado pour m’identifier à mes idoles anglo-saxonnes : Bob Dylan et les Stones, puis pour faire sérieux au boulot avec des costumes “3 pièces”. Aujourd’hui, les quelques gilets que je possède dans ma garde-robe, ne sont pas destinés jouer les extras au café de Flore. Ils ne servent pas non plus à cacher ma bedaine, ni à faire le beau dans une soirée mondaine. C’est dans mes tiroirs d’équipements vélos qu’ils attendent d’aller affronter les petits matins frais et les longues descentes vers la Durance exposées au nord.
Les meilleurs manchots
À vélo le gilet est un accessoire bien pratique, car c’est avant tout le buste qu’il faut protéger lorsque l’on roule. Comme de nombreux cyclistes, nous parlons de la pluie et du beau temps qu’il fait, et il n’est pas étonnant que nous ayons tous participé à des randonnées où nous avons connu quatre saisons en une journée.
Ce gilet remplace de façon efficace les journaux que l’on glissait autrefois sous le maillot pour se lancer dans une descente d’un col après avoir transpiré dans la montée. Avec les matières légères, thermiques, déperlantes, visibles, … cet accessoire “manchot” est devenu technique et il a conquis un large public : route, vélotaf, voyage et dans une moindre mesure VTT.
Il fallait en choisir quelques uns dans l’offre pléthorique actuelle ; voici donc ceux que la rédaction de Bike Café a sélectionné.
Rapha graphique
Cette édition spéciale comporte un motif inspiré par les courbes de niveau des cartes topographiques, ces lignes que tout cycliste s’étant déjà aventuré dans les montagnes en quête de dénivelé reconnaîtra aussitôt.
Gilet Rapha Insulated série limitée
Des coutures roses sinueuses sur un fond à motif pointillé reflète les courbes de niveau de l’une des plus fameuses ascensions du Tour : le Col du Galibier. Avec une partie avant isolante en Polartec Alpha léger et respirant, le gilet vous gardera au chaud sur une ascension telle que le Galibier, tandis que ses panneaux latéraux en mesh extensible accompagneront tous vos mouvements. Les incontournables bandes jumelles Brevet présentent sur la poitrine sont rehaussées d’une surpiqûre rose assortie. Une fermeture zippée bidirectionnelle permet d’ouvrir le gilet de haut en bas ou de bas en haut, afin d’accéder facilement aux poches arrière du maillot. Au dos, une poche pratique zippée permet par exemple de ranger vos lunettes ou vos manchettes bien à l’abri et à portée de main.
Lorsqu’il n’est pas utilisé, le gilet s’enroule bien serré, retenu par une large boucle élastiquée cousue au niveau du cou.
Le plus : l’originalité du graphisme. Rapha est une marque qui a fait progresser le look du cycliste. Elle s’identifie sans marquage ostentatoire et l’utilisation de la fibre Alpha de Polartec confère à ce produit une technicité remarquable pour un usage 4 saisons.
Le gilet Tokaido, est la meilleure expression de polyvalence, que Pedaled a pu atteindre grâce à de nombreuses années d’expérience sur les routes d’Europe avec la course transcontinentale et sur les sentiers du Kirghizistan avec la course de la route de la soie.
Gilet vélo Alpha Pedaled
Ce gilet a été créé en collaboration avec Polartec®, avec le tissu Alpha®, un matériau développé à l’origine pour les forces spéciales américaines, en réponse à leur besoin d’un matériau isolant perfectionné pour leurs uniformes de combat. L’Alpha® dispose d’un mécanisme d’isolation actif capable de réguler la température corporelle pendant les activités dynamiques et statiques. Le Tokaido est doté de détails entièrement réfléchissants, de deux grandes poches arrière pour le cargo et d’une poche intérieure pour le transporter dans l’aventure.
Nous utilisons ce gilet avec bonheur au Bike Café.
Le plus : des vrais poches profondes, l’extraordinaire fibre Alpha qui procure une excellente climatisation, le rangement facile dans une petite housse intégrée à la doublure.
Nous avons choisi cette édition limitée Tie and Dye du gilet coupe-vent classique Madeleine. Ce processus de teinture luxueux et manuel réalisé en Italie produit un résultat variable sur chaque mètre de tissu, rendant chaque gilet aussi unique que son propriétaire. Cette tendance revient à la mode en coiffure et dans le textile.
Gilet Madeleine Le Café du Cycliste
La coupe de ce gilet est légèrement plus cintrée que la version classique. Madeleine est un gilet conçu avec des empiècements en maille dans le dos pour une ventilation optimale et un bon contrôle de la température corporelle.
Le gilet comprend une ouverture pour atteindre facilement les poches de votre maillot. Pour le rendre plus visible dans l’obscurité des éléments réfléchissants ont été ajoutés dans le dos.
Le plus : ce n’est pas Jacques Brel qui nous a conduit à sélectionner ce gilet Madeleine même si on aime bien ça. Les produits le Café du Cycliste sont originaux et de qualité. L’accès aux poches du maillot est une très bonne idée.
Fabriqué à partir de nylon extensible enduit d’un revêtement DWR résistant au vent et de coutures entièrement étanchées, le gilet Beacon Ultralight est facile à ranger dans une poche de maillot et pèse 125 g de plume. Le tissu extensible crée un vêtement près du corps tandis que le revêtement coupe-vent garde votre poitrine au chaud lors de longues descentes et de matinées fraîches. Une fermeture à glissière à double sens facilite le changement de couches à la volée et des trous découpés au laser à l’arrière facilitent l’évacuation de la chaleur corporelle excessive.
Gilet Beacon Ultralight Métier
Avec son revêtement résistant à l’eau et au vent et son éclairage LED intégré, le Gilet Ultralight Beacon est un compagnon idéal pour affronter les climats changeants en vous permettant de tirer le meilleur parti de votre randonnée, en ajoutant cette dimension sécurité.
Le plus : Cette marque britannique a fait le choix de sécuriser le cycliste et ce gilet doté de led est absolument génial. Sa coupe près du corps, plutôt sportive, est parfaite. La fermeture “aller/retour” est protégée par un rabat.
La marque championne des produits de qualité accessibles nous propose ce gilet qui vous rendra visible sur la route. Il a été développé et testé par les ingénieurs de l’entreprise nordiste pour les conditions froide et humides. Ce gilet qui semble basique, vous protégera d’une pluie fine et des projections d’une route mouillée grâce à sa partie avant déperlante. Grâce à sa couleur fluo et ses zones réfléchissantes vous serez plus visible jour et nuit. Ce gilet est le champion toutes catégories de la visibilité.
Il est doté d’une poche arrière zippée.
photo : Dan de Rosilles
Dan de Rosilles l’utilise et nous l’avions déjà mentionné dans un article sur “Nos gilets” … Voici l’avis de Dan : “… ce gilet est très peu respirant, il condense rapidement lorsque l’effort est intense, aussi faut-il le réserver pour les sorties urbaines, les trajets vélotaf et seulement ponctuellement sur les sorties sportives, en cas de brumes matinales, de pluie passagère en demi-saison ou de passage d’ouvrages à forte circulation par exemple “.
Le plus : ce gilet est le plus économique de notre sélection. Pour 25 € vous serez protégé du vent et d’une éventuelle petite pluie. Ce gilet est avant tout le champion de la visibilité.
Un gilet adapté à la compétition pour les cyclistes qui passent de longues journées sur la selle. Il est à la fois compressible pour pouvoir se ranger dans la poche et confortable lorsque vous en avez besoin. Ce gilet discret vous gardera au chaud pour que vous restiez concentré sur la route à parcourir. Gore wear est la marque championne du Windstopper et c’est tout à fait ce que l’on demande à un gilet de vélo.
Gore wear champion de la membrane windstopper
Notre choix s’est porté sur la couleur orange pour accroitre la visibilité du cycliste sur la route. Il existe en noir et en rouge également.
Le plus : la qualité de Gore Wear et la déclinaison en mode gilet de la technologie Gore Windstopper qui allie protection et respiration.
La marque slovaque, qui produit des équipements de qualités fabriqués localement, nous propose un gilet “haute couture”. Il est fabriqué avec un tissu softshell avec une membrane complétée par de la laine de mérinos (membrane 30% mérinos / 65% polyester / 5% PU). L’idée étant de réaliser un vêtement conçu pour le mouvement avec un look ” haute couture ” pour un très grand confort.
Gilet cycliste Isadore
La membrane extérieure protège du vent et de la pluie et les fibres de laine mérinos à l’intérieur, offrent une bonne isolation par temps froid. Le choix des matériaux et la coupe près du corps confèrent à ce gilet une large plage d’utilisation avec un maillot à manches courtes ou à manches longues.
Le plus : la coupe et l’utilisation du mérinos dans ce gilet efficace par temps froid.
Toutes les photos illustrant cet article sont de James Robertson, droits réservés.
Detour est un projet porté par plusieurs partenaires : Apidura, la célèbre marque de bikepacking, la non moins connue Ritchey, 7Mesh, une marque de vêtements de vélo et les organisateurs (français) de The Japanese Odyssey. Ce projet consiste à sélectionner chaque année un cycliste créatif, capable de documenter ses voyages en vélo, et à l’envoyer couvrir The Japanese Odyssey, un événement cycliste d’endurance en auto-suffisance sur 2600 km à travers le Japon. Lorsque Detour a été lancé, il était évident que des candidatures de qualité allaient affluer. Pour cette édition 2018 (en novembre), c’est James Robertson, talentueux photographe remarqué pour son travail réalisé sur la Transcontinental Race, qui a été sélectionné. « Je suis moins intéressé par l’exploit cycliste que par les interactions qu’il impose avec le pays et l’environnement que l’on traverse », a écrit James Robertson dans son dossier de présentation ; « je suis aussi parfaitement conscient du fait que prendre des photos doit faire partie intégrante du voyage, sinon il n’existerait pas. »
Detour a envoyé James Robertson couvrir la cinquième édition de la fabuleuse Japanese Odyssey. Découvrez le travail de James ici : https://readymag.com/u16005985/1298747/
« La prise de vue photo nécessite une approche plus lente, plus formelle. Cela me fait quitter le vélo et me force vraiment à choisir les images à créer. L’aventure cycliste m’aide à interagir avec mon environnement de manière plus profonde et plus incisive. En vélo, on voit tout. »
James Robertson, comme à son habitude, a produit ici un portfolio extrêmement sensible et incisif, avec cette dynamique si particulière qui le rapproche du style “Magnum Photos”. Étonnamment, la galerie d’image proposée montre une grande diversité de formats : carré, traditionnel (3:2) et même un format allongé, un 16:9 quasi panoramique. On connait l’effet dramatique des séries en noir et blanc de Robertson sur la Transcontinental Race, ici il a privilégié la couleur, avec un traitement à fort contraste.
Mais la photographie et le style grand reporter n’est pas la seule approche possible pour documenter un voyage cycliste, une multitude de styles et de médias sont utilisables pour cela. Vous pouvez d’ailleurs voir une sélection des autres contributions de l’édition 2018 de Detour sur cette page. Et si vous voulez concourir vous aussi, restez connectés, nous diffuserons l’information dès l’ouverture de l’édition 2019.
Le vélo de route électrique est désormais un concept abouti et de nombreux constructeurs l’ont décliné sur leurs modèles. Lapierre a choisi le fer de lance dans sa gamme compétition : le Xelius pour accueillir une motorisation Fazua. Notre curiosité nous a poussé à tenter l’essai de cette belle machine motorisée, qui ressemble comme deux gouttes d’eau à son grand-frère musculaire le Xelius SL.
Lapierre e-Xelius 700 – Beaucoup sont passés à côté de ce vélo sans se douter qu’il était motorisé – photo Bike Café
Ce qui frappe immédiatement, en voyant pour la première fois ce vélo, c’est sa ressemblance parfaite avec le Xelius SL. Elle a surpris plus d’un cyclosportif avec lesquels j’ai pu rouler lors de cet essai. Il faut avoir un oeil averti pour remarquer que ce vélo possède une assistance électrique. Posés côte à côte on ne distingue pas immédiatement la différence, à part la généreuse poutre diagonale du cadre qui accueille la batterie, l’allure de profil est strictement identique.
Dans la famille Xelius … SL ou e-Xelius
Il faut s’attarder au niveau du pédalier, pour remarquer que l’étoile n’est pas la même et que le tube diagonal et celui de selle se rejoignent dans un boîtier aux formes généreuses. Un oeil avisé remarquera quand même que le e-Xelius est équipé de disques de 160 (140 pour le SL) et que le dérailleur Shimano possède une chape longue pour faire monter la chaîne sur la denture de 34 (d’une cassette malheureusement en Shimano 105). Ensuite, il faudra soupeser les deux vélos pour constater qu’il existe une sérieuse différence au niveau du poids : 7,5 kg pour le Xelius SL 700 Disc et 13 kg pour le e-Xelius 700. Mais on verra, lors de cet essai, que si elle parait importante sur la balance elle ne le sera pas vraiment sur la route.
e-Xelius Lapierre – L’intégration du système Fazua batterie et moteur est parfaite et ne dénature pas la ligne du Xelius – Photo Bike Café
Côté look, rien à dire. La machine est noire, très classe, et le signe “E” de couleur orange affiche son identification. Le boîtier du Di2 est posé sous la potence maintenu par une patte Lapierre. Il pourrait être intégré dans le cintre avec le nouveau boîtier de Shimano, comme certaines marques le proposent. L’intégration du système Fazua batterie et moteur est parfaite et ne dénature pas la ligne du Xelius, je dirais même qu’elle renforce la ligne du vélo et lui donne une allure puissante, un peu agressive dans le prolongement de la tête de direction. Il n’y a pas de doute on va chevaucher un vrai vélo de course.
Fazua le petit poucet devenu grand
L’importance du stand Fazua, au dernier salon Eurobike, était révélatrice de la croissance de cette petite startup munichoise créée en 2013. Cette jeune marque, fondée par 4 associés et dirigée par Johannes Biechele, est devenue en très peu de temps celle qui équipe aujourd’hui les “e-road bike” des marques les plus prestigieuses. La motorisation Evation qu’elle a créée est la plus compacte du marché. Elle se fait si discrète, qu’on l’aperçoit à peine. Tout se cache à l’intérieur des tubes de cadre et ne rajoutent que 4.6 kg au total. L’un des avantages de cette motorisation réside dans l’absence de résistance lorsqu’on a passé la limite légale imposée par l’Union européenne (25 km/h). Tous les produits sont développés à Munich, mais aussi fabriqués en Allemagne. D’où une maitrise parfaite de la qualité.
Motorisation Fazua
(A) Au niveau du boîtier de pédalier on trouve la transmission de puissance directement sur la chaîne – jusqu’à 60 Nm. Couple de mesure utilisateur 1,3 Kg. (B) Le bloc moteur agissant jusqu’à 25 Km/h Nominal 250W – jusqu’à 400W 1.9 Kg. (C) La batterie remplaçable de 250Wh – jusqu’à 50Km 36V 1,4 Kg.
Une appli pour votre Fazua
Avec Fazua pas de console sur le guidon. La marque propose une application gratuite à télécharger sur votre smartphone. Elle permet notamment d’avoir un perçu technique, état de charge de la batterie et pour le support, accès direct au service Fazua. Je ne l’ai pas testée.
Les premiers tours de roues
J’observe ce qui peut-être me permettra de pourvoir perpétuer le plus longtemps possible mon avenir cycliste. Alors je me dis : un jour pourquoi pas ? photo Bike Café
Je découvre depuis peu l’électrique et je n’ai aucun a-priori ni blocage intellectuel sur ces vélos qui aujourd’hui sont au coeur des débats les plus vifs entre les “pour” et les “contre”. J’ai adoré tester récemment le gravel Canondale Synapse Neo et c’est avec plaisir et beaucoup de curiosité journalistique que je m’intéresse aujourd’hui à ce concept “e-road”. Jean-Yves Couput, un cycliste chevronné et particulièrement attentif aux évolutions du vélo, a essayé le Pinarello Nytro équipé du même moteur que ce Lapierre. Son compte-rendu favorable n’a fait qu’amplifier mon envie de tester ce e-Xelius. J’atteins l’âge “cible” de ce type de produit, et bien que j’adore l’effort musculaire qui a bercé ma vie sportive, j’observe afin de pourvoir perpétuer le plus longtemps possible mon avenir cycliste. Alors je me dis : un jour pourquoi pas ?
Test du Lapierre e-Xelius – Mon circuit de test habituel vers Roquefavour – photo Bike Café
Petits réglages de base et direction mon circuit de test habituel vers Roquefavour, pour régler tout ce qui doit l’être sur un vélo tout neuf sorti du carton. Arrêt au bout de 2 km : plus de jus sur le Di2. Retour à la base, démontage de la selle : la prise de la batterie n’était pas assez enfoncée. Rassurez-vous, si vous devenez client Lapierre tout cela sera pris en charge par votre vélociste qui vous livrera un vélo réglé. Moi j’ai reçu le vélo emballé et effectivement cette prise doit être enfoncée avec un outil pour qu’elle ne se débranche pas à cause des vibrations. J’ai gonflé mes pneus à 6 bars ; ce sont des Conti GP 4000 S II 700X28, comme sur le SL.
On est vite devenu ami, mon e-Xelius et moi – Bike Café
Sur cette première sortie j’apprécie ma position parfaite sur ce vélo, que je ne connaissais pas. On est vite devenu ami, mon e-Xelius et moi. Le système de pilotage du moteur est hyper simple : on et off, et sur on 3 niveaux d’assistance : vert, bleu, rouge. Par contre, il faut démonter le bloc “moteur / batterie” pour allumer le moteur qui se coupe automatiquement au bout de 8 heures. C’est l’un des points négatif du système Fazua, mais rassurez-vous ce démontage est super facile. On appuie sur un bouton et le bloc se détache très simplement. J’en profite pour signaler qu’une clé permet de verrouiller ce bloc moteur/batterie sur le vélo pour éviter le vol. Au passage, si l’envie vous prend, vous pouvez également retirer le bloc moteur/batterie pour utiliser ce vélo normalement, en l’allégeant de 3,3 kg. Un cache carbone sera proposé par Fazua. Si vous ambitionnez un long périple vous pourrez emporter une seconde batterie (1,4 kg) dans vos bagages. Mais vous le verrez, au travers de notre test longue distance, ce e-Xelius vous offrira déjà de belles possibilités.
J’apprécie l’effet “hybride” de ce vélo. C’est un subtil cocktail de watts, mixant les watts musculaires aux watts électriques. Ce vélo n’est pas une mobylette : c’est un vélo sportif.- photo Bike Café
Sur les premiers kilomètres, je découvre en mode moteur sur “off” les avantages de l’inertie sur les parties roulantes. 13 kg lancés sans moteur et le compteur affiche un bon 30 km/h tranquille. Dans le petit col de Coudoux, en mode “eco”, ça grimpe tout seul à condition d’accompagner le mouvement. J’apprécie l’effet “hybride” de ce vélo. C’est un subtil cocktail de watts, mixant les watts musculaires aux watts électriques. Ce vélo n’est pas une mobylette : c’est un vélo sportif.
On se met à aimer l’inertie
En physique, l’inertie d’un corps, dans un référentiel galiléen (dit inertiel), est sa tendance à conserver sa vitesse. Sans influence extérieure, un corps va conserver sa vitesse, ainsi qu’un mouvement rectiligne uniforme. L’inertie est directement liée à la masse de l’objet : plus cette dernière est élevée, et plus l’inertie est grande. Il en est de même pour le vélo et le poids élevé d’un vélo peut devenir un “ami” surtout lorsqu’il est électrique. Le poids du vélo est un handicap en montée, et c’est pour cela que les vélos des champions et plus particulièrement ceux des grimpeurs doivent être légers. Mais, si vous disposez d’une assistance électrique, l’inconvénient du poids sera gommé et la masse lancée, même au-delà de 25 km/h, sera votre complice. Quelques petits coups de pédales pour entretenir le mouvement et je vous assure que les 13 kg de ce Lapierre se font totalement oublier. On serait même plus rapide sur certains tronçons qu’avec un poids plume qu’il faut alimenter en watts musculaires sans arrêt pour maintenir sa vitesse.
Le test longue distance
Photo Luc Royer
Ce test était pour moi l’objectif principal de mon essai. Lorsque je l’ai découvert et que nous avons échangé avec Jean-Yves sur ce concept “e-road” c’est forcément l’usage que j’ai trouvé le plus intéressant. Imaginons un père et son fils. Le père, bon sportif mais atteint par l’âge, aimerait bien faire de longues virées avec son fils en pleine force de l’âge … Oui mais voilà les deux ne peuvent plus rouler à la même vitesse, surtout dans les bosses un peu longues. C’est un peu le scénario que nous avons joué avec Stéphane Pochat (patron du magasin Culture Vélo d’Aubagne), qui compte-tenu de nos âges respectifs pourrait être mon fils) sauf que nous étions tous les deux en e-Xelius et que la différence pourra se mesurer sur la consommation de la batterie à l’arrivée.
Rendez-vous chez moi à Aix … Les batteries sont chargées, on prend la route. Je mets un peu de moteur sur les petites montées, mais dans la partie descendante vers la Durance au pont de Cadenet ce sera l’inertie qui va m’entraîner comme une balle. Stéphane ne se plaint pas de ma lenteur : c’est bon signe. Je vais remettre la sauce dans la combe de Lourmarin. On retrouve Luc Royer (Chilkoot) en bas du col du Pointu. Il nous a fait la gentillesse de venir faire quelques photos de notre balade dans le Luberon. Le vent est présent et en contre-partie nous avons un ciel d’une luminosité incroyable. Il me faut consommer un peu plus de ma précieuse batterie. On voit les Alpes enneigées sur notre gauche, et à Céreste on se pose pour manger une salade et boire une bière. On discute avec Luc et on lui raconte tout le bien que l’on pense déjà à mi-parcours de ce e-Xelius au comportement routier parfait. Luc nous suivra pour faire des photos jusqu’à Grambois … On suit Mirabeau, Saint-Paul sur Durance pour retourner chercher Pourrières et entamer un pénible retour vers Aix face à 80 km/h de vent. Mes petites leds vertes, du mode éco, sont réduites à un duo sur les 9 du début … Je vais cracher ces 2 dernières pastilles Valda sur la partie finale pour lutter contre le Mistral. Je vais devoir monter la dernière cote du Tholonet avec les watts musculaires qui me restent dans les jambes. Après tout, 13 kg ça se gère et ce ne sera pas nécessaire d’appeler la dépanneuse.
Photo Bike Café
Bilan 170 km et 2500 m de D+ … J’aurais aimé faire 200, cela aurait pu être faisable, mais avec ce vent j’aurais fini dans le dur. Stéphane aurait pu faire bien plus : il est plus jeune et entraîné, il n’a mangé que 40% de sa batterie et surtout sur la fin à cause du Mistral. Une bonne bière IPA d’Aquae Maltae chez Le Paul Jack et on se quitte non sans partager à chaud nos souvenirs de cette belle sortie ensemble.
Photo Bike Café
Le test sortie cyclosport
Changement de scénario le dimanche suivant, 2 jours après. Sortie avec mon club cyclosport, je voulais rester discret sur le vélo, mais certains avaient déjà vu sur Strava que je roulais sur un “e-road” de Lapierre. D’autres, habitués à me voir tourner avec pas mal de vélos de test, n’ont même pas vu le “e” devant Xelius … Une belle partie de manivelles avec des pointes à 40 km/h sur le plat (sans moteur bien sûr) : merci l’inertie.
Je me mets dans sa roue puis à côté de lui. Je le sens inquiet … photo Bike Café – Test e-Xelius 700 des cycles Lapierre
On arrive à Salon-de-Provence et là il y a une longue cote pour remonter vers les Alpilles et la route qui mène à Vernegues. Je m’étais fait discret mais une voiture venue à l’arrière du groupe voulait passer et je passe le moteur dans le bleu pour me dégager. Jean-Paul, un bon rouleur du groupe, me voit démarrer et revient sur moi dans un déhanchement rageur et me double. J’entends les boyaux de ses roues en carbone mordre l’asphalte. Je me mets dans sa roue puis à côté de lui. Je le sens inquiet, habituellement dans ce genre de cote Jean-Paul est loin devant moi. Je sors la caméra de ma poche et je prends même des photos. En haut de la bosse on s’arrête pour attendre le groupe et je lui dévoile la supercherie. Il n’avait vu que du feu … Avec ce type de vélo il faudra respecter une certaine éthique de comportement au sein d’un peloton. Ça peut agacer certains cyclistes qui ont gardé un esprit compétiteur.
Bilan
Photo Luc Royer
Je trouve ce concept “e-road” très intéressant. Il donne la possibilité à certaines personnes qui ne pouvaient plus rouler avec leur groupe, à cause de l’âge ou de la santé, de revenir dans le peloton. Il peut aider certaines personnes qui ne peuvent pas s’entraîner suffisamment à accéder à des montées de cols qu’ils ne pourraient pas réaliser en musculaire. Chacun pourra trouver son usage ou pas. J’ai apprécié mes deux scénarios qui couvrent une partie des possibilités. Il faut souligner que, outre le fait d’être “assisté”, on roule sur un “VRAI” vélo de course. Ce vélo fonctionne comme son frère Xelius SL et son esthétique n’est pas entachée par son système d’assistance.
Photo Luc Royer
Le Xelius est un excellent vélo, confortable et à l’aise dans les longues montées. Je me suis senti hyper bien dessus même au bout de 7 heures de selle. À part deux petits détails comme la cassette et l’intégration du Di2 je pense que l’on pourrait encore améliorer sa partie cycle avec équipements plus légers. Lapierre a réussi son coup car le e-cycliste sera valorisé par ce vélo qui est beau et qui de base est un excellent grimpeur. Le client e-Xelius achètera un vrai vélo de course qui ne dénotera pas au sein d’un peloton de cyclosportifs.
Les roues DT Swiss peuvent être montées en tubeless pour ajouter du confort. Le système Fazua a été parfaitement intégré sur ce vélo qui reste maniable et bien équilibré dans les descentes.
Avis sur la motorisation Fazua
Les + :
Aucune résistance mécanique et faible bruit d moteur – photo Lapierre
Moteur dynamique et bloc motorisation très léger (plus léger que la concurrence)
Autonomie importante au regard de la capacité de la batterie
Batterie petite et légère permettant d’envisager le transport d’une seconde batterie pour des raids plus longs.
Aucune résistance mécanique et faible bruit d moteur.
Fabrication allemande.
Les –
Pas de suivi console mais un système minimaliste sur le guidon qui laisse de la place pour fixer son compteur GPS – photo Lapierre
Nécessité d’enlever le bloc moteur pour démarrer le système qui restera actif pendant 8 heures.
Pas de suivi console, il faudra télécharger une application dispo sur smartphone.
La vidéo
Caractéristiques
Cadre : NEW eXELIUS SL CARBON DISC, THRU AXLE
Fourche : XELIUS SL 100% CARBON DISC, THRU AXLE
Jeu de direction : FSA ORBIT C33 CARBON 1″1/8 1″1/4+ 15mm top cover
Pédalier : New FSA FAZUA ARMSET, Carbon, 50 x 34T 170 mm(XS,S) 172.5 mm(M), 175 mm(L,XL)
Potence : ZIPP Service Course 6° 31,8 mm 90 mm(XS,S) 100 mm(M) 110 mm(L) 120 mm(XL)
Tige de selle : LAPIERRE CARBON 27,2*350mm
Cintre : ZIPP Service Course 80 ANAT 40 cm(XS,S) 42 cm(M,L) 44 cm(XL), LAPIERRE VEXGEL Tape black
Dérailleur Avant : Shimano Ultegra Di2 FD-R8050F FOR REAR 11s
L’inconfort sur le vélo est la pire chose et bien souvent cela intervient au niveau de la selle. Parce que hommes et femmes ne sont pas morphologiquement fait pareils, il était important de penser un produit fait pour les femmes cyclistes de plus en plus nombreuses. La marque californienne Specialized a lancé fin 2018 sa nouvelle selle Power Women dotée de la technologie MIMIC.
MIMIC c’est quoi ?
Selle Specialized pour femme Mimic
Il s’agit du diminutif de « Biomimicry » (biomimétisme). Le biomimétisme s’inspire des formes, des matières, et des propriétés du vivant. En d’autres mots MIMIC est une technologie conçue pour s’adapter à votre corps. Cette innovation permet d’apporter le juste soutien suivant les zones d’appui de l’anatomie féminine et une circulation sanguine optimale afin d’obtenir tout le confort nécessaire. Specialized a atteint un nouveau niveau en matière d’ergonomie pour les femmes.
Selle Specialized pour femme Mimic
Le développement de la technologie MIMIC est le fruit de la collaboration entre le docteur Andy Pruitt, grand spécialiste du positionnement à vélo, et la championne et ambassadrice de la marque, Alison Tetrick. Cette dernière a initié la démarche mais ce n’est pas moins de 23 cyclistes qui ont participé sur les deux dernières années au développement de cette selle.
La selle Power Women MIMIC est disponible en plusieurs largeurs afin de s’adapter à la morphologie de chaque femme : 143 mm, 155 mm et 168 mm.
Elle se décline également en quatre différents modèles : • Comp – Rails en acier chromoly creux avec une coque composite nylon renforcée carbone • Expert – Rails en titane creux avec une coque composite nylon renforcée carbone • Pro – Rails en titane creux avec une coque carbone • S-Works – Rails en carbone avec une coque en carbone
Venez la tester …
Une selle ça se teste, c’est ce qu’a pensé Specialized en proposant un circuit d’essai de ce nouveau produit.
DATE
Événement
Type
Lieu
Ambassadeur
17 mars 2019
PARIS-NICE CHALLENGE
ROAD
NICE
DUPORT Diane
23 mars 2019
WMN RETAIL RIDE – S’BIKE 9h30 – 12h00
ROAD
MONTÉLIMAR
6 avr. 2019
WMN RETAIL RIDE – BIKE PARADISE 9h30 – 12h00
ROAD
TOURS
TERRASSON Mathilde
13 avr. 2019
WMN RETAIL RIDE – CYCLES PILORGET 9h30 – 12h00
ROAD
ORLÉANS
CONTAULT Marjorie
20 avr. 2019
WMN RETAIL RIDE – EVO BIKES
9h30 – 12h00
MTB
NAMUR (CINEY)
MARCHAL Alexandra
5 mai 2019
HAPPY BIKE DAYS | 9h30 – 12h00
HAPPY BIKE DAYS | 13h00 – 15h30
ROAD
MTB
HOUFFALIZE
MENDOZA Anne-Sophie & MARCHAL Alexandra
11 mai 2019
WMN RETAIL RIDE – CYCLO STORY 9h30 – 12h00
ROAD
METZ
MENDOZA Anne-Sophie
18 mai 2019
TTB RENNES 9h30 – 12h00
MTB
DOMAINE DE TREMELIN
BEDFERT Pauline
25 mai 2019
WMN RIDE – CYCLES FREMIN 9h30 – 12h00
ROAD
PLANCOËT
Specialized Power Tour
Inscriptions
L’ensemble des inscriptions pour les rides sera effectué en ligne par le biais d’une page dédiée sur le site de la marque, reprenant les liens vers chaque évènement. Pour ce qui est des rides locaux, les ambassadrices auront la possibilité de suivre ces inscriptions de manière autonome.
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