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Les plus beaux cols français : la Bonette-Restefond

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Les plus beaux cols français
Les plus beaux cols français

En France, nous sommes plutôt veinards car nous avons sur notre territoire une belle brochette de cols superbes, que l’on peut grimper sans modération. Certains cyclistes en abusent, comme notre ami Lionel Tartelin (alias Ventouman) qui a dépassé cette année les 500 montées du Géant de Provence. Méfiez-vous quand même car toutes ces cîmes ne sont pas des cols. Si on veut jouer sur la signification des mots, le Ventoux n’est pas un col mais un sommet. Sur les pentes du Ventoux, c’est le col des Tempêtes à 1829 m qui serait le vrai col. Pareil pour l’Alpe d’Huez, c’est une montée et pas un col. Cette définition, de col ou pas col n’est pas essentielle pour qui pédale dans la pente. Pour être précis, il faut savoir qu’un col est une structure en forme de « selle de cheval », formée en montagne par l’intersection d’une ligne de crête et de deux talwegs situés de part et d’autre, c’est-à-dire : le point le plus bas entre deux sommets appartenant à la même arête et le point de passage sur la ligne de crête le moins haut entre deux versants de montagne (source wikipédia).

Les plus beaux cols français
Lionel Tartelin (Ventouman) – photo Christophe Abbes

Cet exercice, qui consiste ainsi à jouer aux sautes montagnes, débute principalement au printemps pour les cols les plus hauts. Ces ascensions sont de plus en plus prisées par les cyclistes. Les professionnels du tourisme ont compris cette opportunité, et ils favorisent ces montées de cols en développant des journées “cols réservés” au vélo. Il est vrai que la cohabitation auto / moto / vélo n’est pas toujours très agréable sur les pentes.

Les plus beaux cols français
Col ouvert : quand il n’y a plus de neige, ils fermeront bientôt – photo Bike Café

L’homme a toujours aimé vaincre les sommets. Les cyclistes ne sont pas en reste et certains ont forgé des légendes sur des cols dont tout le monde, cycliste ou pas, connaît le nom. On se souvient de nos forçats de la route qui s’attaquaient, dans les années 1900, aux cols qui n’étaient pas asphaltés à l’époque. Ces mêmes cols, constituent aujourd’hui le décor de la dramaturgie du Tour de France, qui réunit en juillet des millions de téléspectateurs, admiratifs des exploits de leurs champions.

À chacun sa performance

Peu importe la vitesse d’ascension, l’essentiel est pour ces amateurs de grimpette d’arriver en haut. Le scénario est toujours le même, courbé sur le vélo, relançant parfois en danseuse par un coup de rein de moins en moins nerveux, le but du grimpeur de col est d’arriver au sommet. La photo devant le panneau marquant le sommet du col est indispensable. Elle fera le tour des réseaux sociaux pour témoigner de l’exploit. On enfile en haut le coupe-vent et ensuite on plonge dans la grisante descente, qui n’est pas toujours une récompense car il faut être attentif, les mains sur les freins. Prudence dans les lacets, attention de ne pas couper les virages surtout lorsque motos et voitures en font parfois de même face à vous.

La Bonette-Restefond

Les plus beaux cols français
Le dépliant l’Ubaye à vélo … ça donne des idées

L’Office du Tourisme de la vallée de l’Ubaye distribue un petit document “Ubaye Vélo” dans lequel, photos à l’appui, on trouve la description du Brevet des 7 cols : Cayolle, Allos, Montée de Sainte-Anne, Vars, Pontis, Saint-Jean et le fameux Bonette-Restefond qualifié sur le dépliant de route la plus haute d’Europe avec ses 2802 mètres. Cette affirmation est très contestée par d’autres sommets qui aimeraient revendiquer ce qualificatif : l’Iseran et ses 2764 m, le col Agnel 2744 m et le Stelvio en Italie avec ses 2757 m. En ce qui concerne l’Europe ils seraient tous mis d’accord par le fameux Pico Velata en Espagne avec ses 3367 mètres d’altitude mais celui ci, comme le Ventoux, n’est pas un col mais un sommet.

Ne jouons pas sur les mots, oublions cette querelle d’altitude pour revenir à notre col de la Bonette, auquel il convient d’accoler Restefond, avec lequel il est marié pour la vie pour continuer à revendiquer ses 2802m. En effet, cette altitude, qui est au moins un record français, ne s’obtient que si on grimpe la partie finale sur une route qui fait une boucle autour de la cime de la Bonette.

Le cols de la Bonette-Restefond est moins populaire que le Ventoux ou que la montée de l’Alpe d’Huez mais il a, du fait de son statut de hauteur, ses aficionados qui chaque année montent ses pentes dès son ouverture. Avec ses 24 km d’ascension et ses 1600 m de D+ il constitue un sérieux challenge avec des pourcentages oscillant entre 7 et 9%. La dernière rampe supérieure à 10% nécessitera de garder un peu de force pendant la montée pour se hisser sur le final où il faudra également gérer l’altitude.

Ça commence à Jausiers …

Dans la montée un panneau annonce “Col ouvert” … Il se s’agit pas d’une injonction pour ouvrir celui de votre maillot, mais bien de grimper ce long lacet de 24 km de bitume qui s’ouvre devant vous. La limitation 50 km/h affichée sur le panneau lumineux, marquant le début du col à la sortie de Jausiers, est une boutade pour les cyclistes. Elle sera largement bafouée par les nombreux motards parfois inconscients qui vont se lancer à fond dans les lacets. Gare aux mauvaises rencontres dans les lacets.

Les plus beaux cols français
Sortie de Jausiers le col est ouvert … vitesse limitée à 50 km/h pas de souci on respectera – photo Bike Café

La montée est agréable la pente est progressive et régulièrement indiquée par des bornes jalonnant le parcours. Quelques cassures vont apporter un peu de difficultés à la montée et pour ma part le 34 dents sera nécessaire pour les avaler assis sur la selle sans puiser dans mes réserves.

Les plus beaux cols français
Vers les 2000 m

En montant arrivé vers 2000 m, on repère le restaurant d’altitude la Halte 2000 où on redescendra toute à l’heure pour déjeuner. On a presque envie d’y faire une pause maintenant, mais ce n’est pas le moment de fléchir il y a encore 800 m à grimper.

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Ils transportent leur maison – photo Bike Café

Le paysage change au fur et à mesure. Le spectacle est grandiose et j’admire le courage d’un couple, qui grimpe devant nous, chargés comme des mulets sur leurs vélos de voyage. Ils transportent leur maison, on est loin du bikepacking light des furieux de la Born to Ride et ils avancent à la vitesse que leur permet leur braquet moulinette.

Les plus beaux cols français
On prend le temps de contempler et de reprendre notre souffle – photo Bike Café

Les arbres de font rares on entre dans le domaine du minéral. Bientôt on arrive au Fort mais juste avant il y a une piste que Sébastien a immortalisée dans un article de Bike Café qui parle du col de la Moutière qui relie la Bonette à la montée du col de la Cayolle. C’est à faire en gravel on ne va pas s’y aventurer.

Les plus beaux cols français
Devant le Fort la pente devient plus raide – photo Bike Café

C’est presque le sommet on rejoint la brèche où se trouve le retour de la boucle finale qui permet d’atteindre Restefond. C’est là et seulement là, grâce à un dernier coup de rein en danseuse, que l’on atteindra cet espèce de Menhir qui marque symboliquement le sommet. Les motos pétarades autour de nous, mais nous sommes heureux d’y être parvenus. Notre petit groupe se congratule : on l’a fait ! …

Les plus beaux cols français
On l’a fait – photo Bike Café

Nos bonnes adresses

La Halte 2000

Les plus beaux cols français
Photo Bike Café

Ce restaurant d’altitude est un vrai bonheur. Il permet de faire une pause dans les descente pour soulager les mains crispées par les freinages et remplir l’estomac du vainqueur de col. Les salades sont supers bonnes et le service souriant. Nous allons nous réchauffer au soleil sur la terrasse avant de repartir pour Barcelonette en ayant refait le plein de calories.

Infos sur Tripavisor

Le gîte l’Eterlou

Les plus beaux cols français
Devant le gîte l’Eterlou départ le matin pour notre petit groupe – Bernard, Marie-Laure, Akex, Eric, Hélène, Nathalie, Noura et moi qui prend la photo – photo Bike Café

Un bon plan pour séjourner si vous voulez faire les cols autour de la vallée de l’Ubaye. Très bien tenu, bon accueil avec un apéritif et le traditionnel Kir maison. Le repas pris en commun est très bon et copieux. Les chambres sont très propres et il n’y a pas de bruit.

Prévoir un paiement par chèque ou en liquide les cartes bancaires ne sont pas acceptées.

L’Eterlou – Gîte d’étape et de séjour & Maison d’hôtes à Faucon de Barcelonnette au cœur de l’Ubaye
04 92 36 15 78 / 06 13 44 20 86 / se***********@*fr.fr

Infos sur le site

Le nouveau Chiru fait ses preuves au pays des montagnes célestes

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Chiru Silk Road Race
Chiru Silk Road Race

Vagus, le vagabond, est parti vagabonder sur la route de la “Silk Road Mountain Race“. Cette épreuve en mode bikepacking et en autosuffisance à travers les montagnes du Kirghizistan est impressionnante. Très peu de macadam : routes de gravier, singles et anciennes routes soviétiques oubliées et maintenant en ruine. Les cyclistes doivent parfois marcher, et se retrouver seuls sur de longues distances désertiques entre les différents points de ravitaillement.

Chiru Silk Road Race
Le Chiru Vagus + au pays des montagnes célestes – Photo PA Le Magnan

Mais où se trouve le Kirghizistan ? À l’ouest de la Chine au milieu des pays dont le nom finit en “stan” : Kazakhstan au nord, Ouzbékistan à l’ouest, Tajikistan au sud, … Un pays de montagnes avec la crête Tian-Chan qui est la plus longue d’Asie. Elle mesure 2800 km sur une largeur de 800 km. Elle possède 40 pics de plus de 6000 mètres. La traduction russe de son nom signifie « les montagnes célestes ». Le Kirghizistan est un pays tranquille, comparé à ses pays voisins plus turbulents, ce qui lui vaut le surnom de la Suisse du Caucase.

C’est ce décor et cette perspective d’aventure, fort bien mise en scène par les organisateurs sur le teaser ci-dessus, qui ont fait rêver Pierre-Arnaud. Un terrain de jeu parfait pour venir valider les qualités de son dernier vélo : le Vagus + entrevu à l’Eurobike et conçu pour ce type d’épreuve.

Chiru sur la Silk Road

Silk Road Race
Pierre Arnaud n’hésite pas à tester lui-même les vélos qu’il conçoit – photo PA Le Magnan

Pierre-Arnaud Le Magnan, concepteur des vélos Chiru, n’hésite pas à tester lui-même les vélos qu’il conçoit. L’an dernier il a terminé dans les premiers la French Divide sur son Divider et, cette année sur son tout nouveau Vagus +, il s’est confronté à cette terrible Silk Road, qui n’est pas à la portée de tous les chefs d’entreprise …

« C’est notre approche chez Chiru, je conçois un vélo pour un type d’épreuve et je m’empresse de valider sur le terrain, que le vélo fonctionne bien. Je l’ai fait l’an dernier avec le Divider sur la French Divide, cette année c’était la Silk Road Mountain Race avec le Vagus +. J’avais fait préalablement validé sur la Baroudeuse le modèle plus gravel : le Vagus », précise Pierre-Arnaud. En dehors de la validation de ce Vagus version gravel, la Baroudeuse sur 1000 km dans le Mercantour a été une excellente préparation pour le bonhomme avant d’aller affronter la Silk « Une course bikepacking à faire si vous voulez dépasser le CP1 Silk Road Mountain Race », ajoute Pierre-Arnaud.

Chiru Silk Road Race
Le cockpit très haut du Vagus + permet une bonne accessibilité au GPS

« Le parcours est très exigeant. Tu n’arrives pas là-bas les mains dans les poches. J’avais monté un mono plateau en 32 avec 11 – 42 et malgré ça j’ai marché dans les passages difficiles au moins 70 km à côté du vélo sur l’ensemble du parcours. En-dessous de 5 km/h il vaut mieux pousser le vélo », explique Pierre-Arnaud.

Chiru Silk Road Race
J’ai marché au moins 70 km à côté du vélo

Pas vraiment une promenade de santé

Si la communication autour de cette course a été parfaite on ne peut pas en dire de même en ce qui concerne la réalité du terrain. Le premier jour les accompagnants ont failli perdre leurs 4 x 4 montés à trop haute altitude sur un terrain instable. Puis, avant le CP 2, une grosse erreur dans la trace va conduire les premiers sur un chemin en dévers très étroit … « J’ai dû porter mon vélo sur le dos sur une pente à 30 % pour éviter de filer dans le ravin de 30 m en contre-bas. Lorsque nous avons alerté l’organisateur en pensant à ceux qui allaient suivre il n’a pas aimé : c’est une erreur nous a t-il dit, visiblement agacé par nos remarques », commente Pierre-Arnaud.

Chiru Silk Road Race
Des passages sans aucune trace de piste

À partir de cet instant l’ambiance avec l’organisation va se dégrader. Plus de présence pour Pierre-Arnaud du véhicule média chargé de suivre la course. Kim Raeymaker et Pierre-Arnaud se rapprochaient de l’homme de tête, grand favori de la course : Jay Petervary. Kim le belge (2ème de la Transam quand même) et Pierre-Arnaud le français ne lâchaient rien pointant à peine 2 heures derrière l’américain.

Silk Road Race
Selfie de PA Le Magnan dans les montagnes célestes

L’organisation intervient alors pour leur dire de ne plus rouler ensemble, bien que le règlement de course ne l’interdisait pas. Le déroulement aventureux d’un passage dans des marais avant le CP 3, allait démontrer qu’il était quand même plus sécurisant d’être à deux dans les moments les plus dangereux. En effet, pris par le froid dans l’eau gelée à près de 4000 m d’altitude les 2 poursuivants ont failli y rester. Ils ont été secourus par un berger qui se trouvait miraculeusement par là, et qui les a accueilli pour la nuit sous sa tente. « Je me souviendrais toute ma vie de ce berger qui nous a sauvé la vie. Nous étions épuisés, transis de froid, à bout de force. J’ai pensé au pire à un moment. Kim s’est mis à gonfler de partout. Le lendemain matin, il était hors de question que je reparte seul après ce que l’on avait vécu ensemble. Partir aurait été l’abandonner. On a laissé tomber la poursuite pour finir la course tout simplement », me déclare Pierre-Arnaud très ému au souvenir de cet incident de course.

Chiru Silk Road Race
Piste à perte de vue

Là encore, le retour qu’ils vont faire de l’aspect dangereux de la course ne va pas plaire à l’organisation, qui va finalement déclasser les 2 compères Kim et Pierre-Arnaud, sous prétexte qu’ils se sont aidés en roulant ensemble. Pression des sponsors, ou manque de jugement des organisateurs, ou les deux, l’amertume de Pierre-Arnaud est grande. Mais Kim et lui sont heureux d’avoir bouclé vaillamment le périple en 9 jours et 9 heures.

Adieu Vagus, bonjour Kegeti

Chiru Silk Road Race
Le Vagus + s’appellera désormais Kegeti – photo PA Le Magnan

Pour ce Vagus + le bilan à l’arrivée est extrêmement positif et Pierre-Arnaud peut dire que ce “Monster gravel” est parfait pour les longues pistes, les fortes pentes, le sol herbeux, … « Les roues de 29 pouces, la combinaison drop bar et aero bar permettant 5 positions de main, je n’ai eu aucune compression de nerfs pendant ce périple », déclare Pierre-Arnaud, très satisfait de ses choix. Le cockpit très haut du Vagus + permet une bonne accessibilité au GPS, le cadre titane filtre bien les vibrations ainsi que la tige de selle confortable mixant carbone et fibres de polyéthylène à haut module (UHMPE) ainsi que la fourche en carbone Inegra.

Chiru Silk Road Race
Mention spéciale aux roues CEC W24 en carbone

Mention spéciale aux roues CEC W24 en carbone, à l’aérobar Syntace, au boîtier de pédalier Token avec roulements céramique, aux pneus Vittoria, … Pas une crevaison, pas de problème mécanique : le Vagus + s’est superbement comporté. En souvenir de ce qui reste néanmoins une belle aventure, Pierre-Arnaud a décidé de rebaptiser son Vagus + qui s’appellera désormais Kegeti en souvenir du beau passage du Kegeti pass à 3700 m.

Les choix de Pierre-Arnaud

  • L’aerobar Syntace XXS : qui a permis des positions de mains différentes évitant la compression des nerfs.
  • Les équipement textiles 7Mesh : confortables et efficaces pour les conditions de la course
  • 29 pouces pneus Vittoria Mezcal montage tubeless : 0 crevaison juste une fuite lente sur le final
  • Bikepacking Oveja Negra : déjà utilisés sur la French Divide en 2017, ces sacoches sont légères et solides. Bientôt en vente chez Boost Cycles.
  • Tige de selle et fourche CEC Components : conçues par Pierre-Arnaud ces éléments apportent un confort supplémentaire au cadre titane qui filtre déjà pas mal.
  • Plateau Ovale Rotor
  • Freins et dérailleur Sram Rival

Contact Chiru Bikes 

Galerie de photos

 

Le Cyclisme théorique et pratique en 1893

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le cyclisme théorique et pratique en 1893

… il n’y a qu’un tour de roues.

le cyclisme théorique et pratique en 1893On a coutume de dire que la vie est un cycle. Après avoir lu “le cyclisme théorique et pratique en 1893” écrit par Louis Baudry de Saunier, texte réédité dernièrement par la maison d’édition Chistera, on serait tenter d’annoncer que le bicycle c’est la vie.

Ce texte, qui a 125 ans cette année, est d’une étonnante modernité lorsqu’il décrit l’avènement du vélocipède, lorsqu’il évoque « l’avenir du cyclisme » qui deviendra« probablement un sport quasi universel d’où les agonisants et les culs-de-jatte seront seuls bannis » (Même si n’en déplaise à Louis, les agonisants et les culs-de-jatte peuvent s’exercer au cyclisme moderne). Ce texte est aussi d’une autre époque et reflète parfaitement la société en cette fin de 19ème siècle. Les commentaires, au charme disons… désuet, sur le cyclisme au féminin, ou concernant les relations « Je t’aime moi non plus » avec nos voisins anglais, sont savoureux et d’une fraîcheur qui va nous manquer de plus en plus en ces temps du politiquement correct, coûte que coûte.

Ce texte, qui retrace l’avènement du vélo comme moyen de locomotion, comme discipline sportive, ne s’est pas fait sans heurts et sans réticences venant des politiques et des pouvoirs en place. C’est ce que nous appellerons aujourd’hui les lobbys.

L’Histoire se répète. En ville et à la campagne, le vélo a remplacé au début du 20ème siècle le cheval, et ensuite la voiture a remisé à la cave la bicyclette. Il semblerait qu’aujourd’hui un mouvement de fond relègue la voiture au garage, pour redonner ses lettres de noblesse au vélo comme outil de mobilité, en milieu urbain en tout cas.

Ce texte de Louis Baudry de Saunier, est semble-t-il, le premier à utiliser le terme de cyclisme dans son titre. C’est finalement ici, que résonne toute sa modernité. Pas besoin d’avoir les mollets rasés pour savourer ce texte. Et si vous êtes un cycliste averti, vous prendrez aussi beaucoup de plaisir à lire les récits des courses de l’époque. Vous apprendrez que le maillot vert du Tour de France ne couronne pas le meilleur sprinteur, mais le coureur proposant le « meilleur emballage final ». « L’emballage est la partie la plus importante de la course et celle d’où dépend ordinairement son issue ».

En ce qui me concerne, vous l’aurez compris, j’ai été emballé par ce livre que j’ai lu, au train, et ne saurais que trop vous conseiller de l’ajouter dans votre liste des livres à lire.

Informations

  • Titre : Le Cyclisme théorique et pratique en 1893
  • Auteur(s) : Louis Baudry de Saunier
  • Editeur : Chistera
  • Site web éditeur : https://www.editions-chistera.com/cyclisme-en-1893
  • Nombre de pages : 240
  • ISBN : 2955608610
  • Date de publication : novembre 2017
  • Prix TTC : 16,90 €

Pitch de l’éditeur

Paru en 1893, Le Cyclisme théorique et pratique est un ouvrage-clé, non seulement par le moment de sa parution, mais également par la densité des informations qu’il recèle.
Son auteur y dresse le portrait d’une discipline qui se veut universelle. Oubliée la draisienne des enfants de la Restauration ! Oublié le bicycle à grande roue réservé aux seuls acrobates et casse-cou ! Avec la bicyclette, dont les principes fondamentaux n’ont pas été remis en cause depuis cette époque, c’est le monde entier qui se met en selle. Que l’on soit homme ou femme, que l’on soit jeune ou vieux, que l’on soit sportif ou touriste, la nouvelle machine s’offre à tout le monde !
Louis Baudry de Saunier sut capter cet instant de l’histoire de l’humanité où la liberté de mouvement fit un bond en avant considérable. Un instant aussi où se développa ce qui allait être l’une des grandes aventures du XXe siècle et des siècles suivants : le sport-spectacle. Courses sur route, courses sur piste, records et champions sont ainsi décrits avec force détails. De même que sont abordées des questions comme la place du vélo dans la ville et les femmes à bicyclette !

À propos de l’auteur

Louis Baudry de Saunier, premier historien du vélo.
Louis Baudry de Saunier (1862-1935) restera l’un des hommes qui ont le mieux parlé du cyclisme et, partant, ont permis de mieux le populariser et le démocratiser. Journaliste à L’Illustration, un des hebdomadaires les plus populaires de France en son temps, Baudry de Saunier se prit de passion pour la vélocipédie au début des années 1890, au point de lui consacrer ses quatre premiers livres, dont son Histoire générale de la vélocipédie.

Conor & Larry font leur nogotour …

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nogotour
nogotour

Cela vous aura peut-être échappé cet été. Alors que vous aviez les doigts de pieds en éventail ou que vous profitiez de la pause estivale pour vous envoyer des bornes et des cols, la formation cycliste professionnelle www.aquabluesport.com a tiré sa révérence et laissé sur le carreau ses coureurs et tous le monde autour.

Ça s’est passé comme ça,  brutalement, sans crier gare. Plutôt que de se laisser abattre et de déprimer dans leurs canapés respectifs Conor Dunne (Instagram @conordunne1) et son acolyte Larry Warbasse (Instagram @warbasse) ont décidé de profiter de leur temps libre – imposé – pour aller rouler. Puisque leur formation ne les emmène pas sur le Tour d’Angleterre, ils iront rouler en backpacking comme sur ces images du côté du col de Tende, sans assistance, à l’ancienne, ou plutôt, comme nous tous. Puisqu’ils sont privés de Tour, ils se lancent dans leur #nogotour et vous pouvez les suivre dans leurs aventures sur Twitter et Instagram en suivant le hashtag #nogotour.

Larry sert de lièvre pour Conor, qui va devoir défendre son titre de Champion d’Irlande. Vous verrez aussi qu’ils s’envoient quelques jolis cols en gravel, peut-être qu’ils se préparent secrètement pour la French Divide 2019. 

nogotour
Conor avec son maillot de champion d’Irlande et Larry son lièvre – photo nogotour

Souhaitons leur bonne route, un bon “nogotour” et évidemment de trouver une formation pour la saison prochaine. Enfin à défaut de les croiser sur vos routes, n’hésitez pas à les encourager avec un petit coeur, un commentaire sur les réseaux sociaux. 

#nogotour

Double shot, pour une rentrée gravel

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Arles gravel
Arles gravel

Les organisateurs d’événements gravel ne manquent pas d’idées. Il est vrai que ce vélo, qui ouvre des domaines variés, est particulièrement inspirant. On peut facilement passer d’un chemin à une petite route poétique, en suivant le scénario échevelé d’un parcours qui n’engendre pas l’ennui.

Arles Gravel
Oktober double shot

Du côté d’Arles on ne manque pas d’imagination. Creuset artistique, ville au territoire aussi étendu que varié entre Camargue et Alpilles : on y roule gravel comme on respire. Le petit club Arles gravel nous propose un “Oktober double shot“, avec 2 événements très originaux. Son animateur Dan de Rosilles nous présente les festivités.

Voilà le programme …

Les graviers du Ventoux

Arles gravel
logo Arles Gravel

Il fallait le faire, Arles Gravel l’a fait. La file ininterrompue de cyclistes venus du monde entier pour gravir le Géant de Provence sur ses trois faces l’ignore, mais il existe bel et bien des alternatives non goudronnées et fort intéressantes pour rouler en gravel sur le Ventoux. Sans voitures ni motos. Sans cyclistes (sauf nous bien sûr). Sans barres de gel vides sur le bas côté. Sans photographes-souvenir. Sans marchands de bonbons. Avec des pentes raides, et des cailloux certes, mais aussi des chamois, des crottes de sangliers, des routes abandonnées, des bergeries en ruines, des pistes dans la forêt, une route post-apocalyptique…

Gravel : les balcons du Ventoux
Photo Bike Café

« Un magnifique balcon à 360° autour du Ventoux, avec un passage par le sommet aussi. Il faudra au moins 3 bidons d’eau parce qu’on sera loin de la civilisation, il faudra idéalement des pneus tubeless d’au moins 38 mm pour le confort, il faudra pouvoir encaisser 80 km et 2000m de D+, c’est une sortie de costauds, mais le jeu en vaut la chandelle …», précise Dan de Rosilles qui a tracé et reconnu le parcours.

Gravel : les balcons du Ventoux
Le Ventoux c’est haut … Photo Bike Café

Notez bien : parce que le Ventoux c’est haut et que la météo peut y être capricieuse, cette sortie pourra être décalée au dimanche 21 ou au 28, à vérifier deux jours avant l’événement sur la page Strava : les inscriptions et les updates, c’est par ici.

ARL – MRS N°2

Arles gravel
logo ARL – MRS – boomerang.cc

Un événement proposé en collaboration avec Boomerang CC, Marseille

« Nous avons voulu que ce Arles – Marseille, ce « gravel trip from station to station », soit quasiment identique à celui de l’année dernière. Parce que cet événement, dès sa deuxième édition, s’annonce comme LE classico gravel du début de la saison. Mais nous avons quand même un peu modifié la trace. Pour que ce soit MIEUX comme le dit Matthieu », explique Dan de Rosilles.

Bike Café
Le parcours du Arles Marseille gravel version 1

Pour les nouveaux, qui n’étaient pas là l’année dernière, petit rappel : les marseillais (et assimilés) prennent le TER très tôt le matin pour rejoindre les arlésiens (et assimilés) en gare d’Arles. Ils se font se fait la bise, ils se donnent des nouvelles, puis ils sautent sur les vélos, frôlent le Rhône, contournent les arènes, coupent dans les marais de Beauchamp, foncent à travers la Crau, pourfendent le plateau de Vitrolles, repeingnent les zones commerciales de Plan de Campagne, escaladent le massif de l’Étoile, plongent enfin sur Marseille, par les quartiers nord jusqu’au bar Le Longchamp. Tout ça sans traîner, car il faut avoir le temps de boire une bière ensemble avant que les arlésiens (et assimilés) prennent le dernier TER pour faire le trajet inverse.

Y’a pas plus simple. Un vrai trip, garanti non coupé, pur gravel à 100%. Ah oui, pour ceux qui voudraient laisser un commentaire genre : « Mais ça tombe très mal c’est le week-end du Roc d’Azur », c’est pas la peine, les organisateurs l’on fait EXPRÈS. Ça fera du tri. Les inscriptions, c’est par là.

Le gravel c’est branché

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orbea-gain-all-road
orbea-gain-all-road

Pour nous tous, c’est évident : le gravel – qui s’inscrit dans une tendance forte de quête d’aventure – est le vélo “branché”. Pour d’autres, encore peu nombreux, il est également branché le soir (pas pour sortir en boite), mais sur la prise de courant pour recharger sa batterie électrique. En effet, le gravel lui aussi a été gagné par l’assistance électrique. J’entends des “Ho …” d’indignation venant du fond de la salle. C’est encore les purs et durs qui chahutent. On se calme : c’est le progrès les gars, et il faudra vous habituer à avaler la poussière soulevée par les électro graveleux, qui vont vous dépasser à 25 km/h. Peu importe ! … Moi ça ne me gène pas trop, j’ai déjà pris des cours accélérés d’humilité sur la gravel Roc, la Résistance et quelques randos réalisées en groupe.

Gravel Électro

Mais revenons à nos moutons, qui ne sont pas à 5 pattes mais à deux roues avec moteur. Après le vélo urbain et le VTT, l’électrification du pédalage se répand maintenant sur la route. Le courant passe …  Les vélos aux formes racées, intégrant dans leur cadre un système d’assistance électrique des plus discret, sont de plus en plus nombreux. Ils ressemblent de plus en plus aux vélos traditionnels. Pinarello Nytro, Orbéa Gain ont été les champions de cette intégration qui se caractérise par une poutre diagonale généreuse pour cacher la batterie. Malgré tout ces vélos ont une esthétique, que pourrait leur envier quelques vélos musculaires. Willier avec le Cento 1 Hybrid, Look avec l’E-765, Kuota Kathote, Focus Paralane, Lapierre E-xelius, … La liste de ces élégants “road” électriques s’allonge.

Du vélo de route, au vélo all-road il n’y a qu’un bout de pneu à franchir, une cassette généreuse à monter, … et quelques bricoles à changer pour graveliser l’engin. C’est la voie suivie par quelques marques. Je cite d’abord l’Obbéa Gain en version AllRoad que j’ai pu voir de près lors des ProDays fin juillet à Paris. Le Gain est auréolé de nombreuses récompenses et il ouvre la voie des vélos qui ne font pas de concession à l’esthétique. Équipé en Sram Force, avec ses roues et pneus Mavic AllRoad, le vélo à belle allure.

Orbéa Gain AllRoad
Orbéa Gain AllRoad – photo Orbéa

Cannondale vient de rejoindre la bande des branchés électro gravels avec l’annonce de la sortie de son Synpase Neo dans sa version SE qui, équipé de roues de 650b chaussées de pneus WTB de 47, peut tout à fait vous entraîner sur les pistes de gravel.

Cannondale Synapse SE
Cannondale Synapse SE – photo Cannondale

Vous avez été nombreux à lire notre article sur les nouveaux vélos Look dans lequel on parlait notamment de la version électrique gravel RS 765 qui sera commercialisée début 2019.

LOOK RS-765 Gravel
Photo Bike Café

Alors serez-vous le prochain acquéreur d’un gravel électrique ? Pour ma part je me sens pas encore concerné et mes vieux muscles fonctionnent encore un peu. Il faut néanmoins penser à l’avenir, qui n’est n’est pas un, quand on vieillit. Le gravel électrique a peut-être plus de sens que le VTT électrique c’est ce que l’on verra. Son esthétique et son domaine d’utilisation plus large sont des arguments forts. Nous allons observer ce marché et vos réactions face à cette nouvelle offre.

Peut-être pourra t-on enfin tester ces nouveaux produits mais pour l’instant ce n’est pas gagné : ces vélos restent des vitrines, on n’a pas eu le droit d’ytoucher.

Ça bouge côté gravel

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Gravel bike news
Gravel bike news

Les lignes bougent côté gravel … Il ne se passe pas un mois sans que de nouvelles annonces viennent confirmer que le petit monde du gravel bouillonne. L’angle de ce segment de marché commencé à s’ouvrir. Le vélo de gravel, qui ne ressemblait déjà pas à un uniforme, se diversifie encore. Dans la tendance aventure extrême – qui se confirme avec des produits adaptés aux parcours longs et difficiles – voici que Bombtrack nous propose une version ADV de son célèbre Hook. Côté prix ça bouge aussi, on sera séduit par le positionnement de la nouvelle version du cadre Sobre Versatile 3, avec de nouveaux tubes en Reynolds 520. Un cadre que l’on pourra monter à la carte pour arriver à un vélo abordable.

Pareil du côté de Cannondale. La marque du Connecticut propose 3 modèles Topstone bien placés au niveau des tarifs avec un étonnant modèle Apex équipé d’une selle télescopique.

Bombtrack Hook ADV

Bombtrack Hook ADV
Photo by Stefan “Fish” Vis

Cette année la famille Hook s’agrandit avec l’arrivée d’un modèle équipée d’une fourche suspendue : le HOOK ADV. Inspiré des modèles de Mountain bikes des années 90 ce Hook ADV affiche une modernité assumée. Il suit la tendance des “Monsters gravel bikes” capables de venir à bout des parcours les plus difficiles tout en gardant le fun et le rendement pour bien envoyer sur les longs chemins et parties routières.

Bombtrack Hook ADV
Photo Bombtrack

Avec une fourche MRP ayant un débattement de 40 mm,  une selle télescopique  KS vous pourrez effacer les passages techniques difficiles. Des pneus WTB et un cockpit Ritchey complètent l’équipement de cet aventurier.

Bombtrack Hook ADV

Sobre Versatile 3

Sobre Versatile 3
Photo Sobre Cycles

Le Versatile “3” est la 3ème itération du désormais célèbre cadre de gravel bike en acier conçu par Sobre Cycles. Sa géométrie a été remaniée et il est construite avec les nouveaux tubes en Reynolds 520 en double butted sur le triangle principal. Les bases arrières restent en Cromo.

Spécifications :

Sobre Cycles
Sobre Cycles
  • Triangle principal Reynolds 520 Double Butted
  • Arrière Cromo 4130
  • Traitement anticorrosion interne-externe
  • Douille de direction 44 mm (pivot tapered ou 1″1/8)
  • Compatibilité : Jeu de direction haut : ZS44/28.6, bas : EC44/40 (tapered) ou EC44/30 (1″1/8)
  • Tige de selle : 27.2 mm
  • Collier de selle : 29.8 mm (livré avec)
  • Dérailleur avant 28.6 mm collier haut, tirage haut ou bas (cadre livré avec une poulie de renvoi)
  • Boîte de pédalier : 68 mm filetage BSA
  • Axe arrière 10*135 ou 12 x 142
  • Patte de dérailleur démontable
  • Passage de pneu de 700*42 ou 650*47
  • Montage de 2 porte-bidons
  • Oeillets et points de fixation pour porte-bagages ou / et garde-boues
  • Cadre livré avec collier de selle, clips durite et vis dans tous les inserts
  • Couleur : Noir Satin , Olive
  • Disponible en 3 tailles :  S, M et L – poids : cadre (M) 2230g ,  fourche : 1070g

Compatible avec  :

  • Fourches à pivot 1p 1/8 avec jeu de direction au standard ZS44/28,6 – EC44/30
  • Fourches à pivot Tapered 1,5 avec jeu de direction au standard ZS44/28,6 – EC44/40

Prix :

  • Cadre seul : 479 € TTC
  • Cadre + fourche : 599 € TTC

Cadre livré par défaut en pattes de 12 x 142. Pour des pattes en 10 x 135 ou Single il sera nécessaire de le préciser lors de la commande.

Infos sur : http://www.sobreshop.com/Versatile-3

Cannondale Topstone

Le Topstone de CAnnondale
Photo Cannondale

Quel beau nom pour un vélo de gravel ! En fait, ce nom de baptême n’est pas lié aux pierres que ce vélo est sensé survoler, mais il est simplement celui d’un petit bout de route situé près du siège mondial de Cannondale, dans le Connecticut. Ce Topstone est un vélo polyvalent pour la route et les graviers …. Il est particulièrement abordable au niveau des tarifs.

Le cadre léger et souple en alliage SmartForm C2, offre un important dégagement pour accepter des pneus de 700c jusqu’à 42 mm de large pour une meilleure accroche et un bon confort. Les différents modèles sont dotés d’une fourche 100 % carbone avec un pivot conique. Il est équipé de freins à disque et de moyeux avec axes traversant de 12 mm.

Le Topstone de Cannondale
Photo Cannondale

Pour une position de conduite à la fois confortable et sportive, le Topstone présente les mêmes mesures de stack et de reach que le Synapse. Il est également doté de la géométrie OutFront de Cannondale, qui associe un angle de direction relativement fermé (71 degrés) à un déport de fourche de 55 mm, pour une meilleure stabilité et une direction vive lorsque vous roulez vite. Cet avantage sera idéal pour aborder les terrains mixtes et les routes accidentées.

Avec un cheminement interne du câble de tige de selle télescopique (sur le modèle Apex), des supports pour du rangement sur le tube supérieur et de multiples oeillets pour fixer trois bidons ou de grandes sacoches de cadre, le tout nouveau Topstone est prêt pour l’aventure, quelle que soit la route que vous emprunterez.

Le Topstone de Cannondale
Version 105

La nouvelle gamme Topstone comprendra 3 modèles, le SRAM APEX 1 équipé d’une tige de selle télescopique avec un débattement de 55 mm et commande au guidon, le Shimano 105 et le Shimano Sora, dans les tailles XS, S, M, L, XL. Les vélos sont disponibles.

Le Topstone de Cannondale
Version Sora

Les tarifs

  • C15309M20_ Topstone Disc SE Apex                           2199 €
  • C15509M10_ Topstone Disc SE 105                             1799 €
  • C15909M50_ Topstone Disc SE Sora                            999 €

 

 

Mes coups de coeur de l’été sur la route

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Oakley Jawbreaker Premium
Oakley Jawbreaker Premium

L’été est la saison idéale pour découvrir de nouveaux équipements qui vont rendre nos sorties encore plus agréables. On pourrait penser que nous avons fait le tour de la question, mais il n’en est rien. Nouveaux produits, avancées technologiques, nouvelles pratiques, … on croyait avoir tout vu : et bien non ! Voici un rapide retour sur quelques produits que j’ai utilisés lors de mes sorties estivales sur les petites routes du Vaucluse et du Pays d’Aix.

Oakley élargit son regard sur le vélo

La marque Oakley, qui a longtemps vu le vélo uniquement au travers de ses belles lunettes, vient d’élargir son regard sur le vélo. Cette année j’ai découvert que Oakley savait également proposer des produits de qualité pour équiper le cycliste : casques et équipements textiles ont rejoint les lunettes pour vous offrir une panoplie d’équipements complète.

Le casque

Boa System et Oakley
Forte chaleur sur une piste du Ventoux vers le mont Serein – photo Dan de Rosilles

Dans la toute nouvelle gamme de casques j’ai choisi le modèle Aro3 très largement aéré et adapté aux ascensions par grande chaleur. L’optimisation des aérations m’a semblé intéressante pour pouvoir rester au frais et j’ai opté pour la couleur blanche pour ne pas faire bouillir la cafetière. Aujourd’hui, après quelques sorties entre 35 et 40°C, je ne regrette pas ce choix.

Ce casque intègre le système Boa FS1-S qui procure précision et ajustement à 360 degrés. Il est doté du lacet Boa TX1, souple et doux comme du tissu qui reste bien à plat autour de la tête, afin d’intégrer parfaitement les lunettes. Il est également équipé du système de protection du cerveau MIPS et d’un repose lunettes intégré. Sans véritablement le vouloir j’ai testé le casque à l’occasion d’une chute … Impact à l’arrière du crâne : le Mips a bien marché et le casque m’a également protégé au niveau cervical.

Poids :  295 g

Prix : 160 €

Les textiles

C’est vraiment pour moi la grande découverte de l’été. Les textiles Oakley sont une parfaite réussite. J’ai découvert avec la gamme Jawbreaker Premium des équipements de très haute qualité avec notamment un des meilleurs cuissards que j’ai pu porter. Très fit, le confort de ce cuissard est remarquable. Je l’ai utilisé sous de fortes températures cet été.

Textiles Oakley Jawbreaker
Textiles Oakley Jawbreaker sous le soleil de Provence – photo Bike Café

Le maillot Oakley Jawbreaker Premium n’est pas en reste avec son design plutôt “course” et ses manches aérodynamiques coupées au laser qui collent parfaitement à peau sans compresser. Ce produit embarque quelques technologies intéressantes comme l’Hydrofree qui procure une réaction “hyperhydrophobe” pour éviter l’absorption d’eau facilitant ainsi le séchage. Le stretch de ce maillot comme celui du cuissard est parfait. Il permet d’avoir un vêtement très près du corps sans se sentir un instant comprimé. La fermeture éclair que je baisse souvent sur les montées en pleine chaleur se remonte facilement dès que la descente s’amorce. Les poches arrières sont suffisantes. Une de ces poches se ferme avec une fermeture éclair déperlante.

Le prix est à la hauteur de cette qualité. Vous pouvez profiter des tarifs de fin de saison pour vous équiper.

Prix :

  • Maillot : 185 € se trouve à 120 sur Deporvillage
  • Cuissard : 200 € se trouve à 114 sur Deporvillage

Fi’zi:k Infinito R1

Chaussures de vélo Fisik
La ligne superbe des Fizik Infinito R1 – photo Bike Café

Du Boa System et de la blancheur pour ces superbes chaussures road. Les Infinito R1 sont des chaussures de route performantes et confortables qui assurent maintien et transfert de puissance. Sa légèreté, sa rigidité supérieure, ses couleurs éclatantes et son magnifique nouveau design ne peuvent que vous séduire ! Infinito intègre le Système Boa avec deux disques Boa® IP1 micro-ajustables. L’emplacement judicieusement choisi des guides pour lacets en textile élimine les points de pression, pour un maintien ajustable et confortable. De plus, l’Infinito R1 est dotée d’un soutien dynamique de la voute plantaire et d’une semelle extérieure en fibre de Carbone Uni-D (unidirectionnel) ventilée pour améliorer le confort de l’utilisateur et le contrôle de la température, et conçue pour donner aux coureurs le plus de puissance possible.

Boa System et Oakley - Fizik
Un point commun avec les chaussures Fizik et le casque Oakley : le serrage Boa System – photo Bike Café

On est immédiatement à l’aise dans cette chaussure où la “toe box” est relativement large pour ne pas comprimer les métatarses. Utilisées lors de fortes chaleur la chaussure ne brule pas la plante du pied : pas d’échauffement, la semelle est bien ventilée. Le serrage différencié est appréciable. Si le pied gonfle un peu on peut relâcher la partie avant et garder plus serré la partie “coup de pied” pour garantir un bon maintien en danseuse. Le réglage micrométrique Boa assure un confort “à la carte”. La semelle carbone assure une très bonne transmission de l’effort vers les pédales.

  • Prix : 350 €
  • Poids 232 g

Gants Idro de Roeckl

Les gants son indispensables en vélo. On tient mieux son guidon et en cas de chute ils évitent des blessures car c’est souvent les mains que l’on met en avant pour se protéger. La société munichoise Roeckl est spécialisée dans la conception et la fabrication de gants de sports notamment pour le vélo. Nous avons retenu le modèle Idro particulièrement adapté aux grandes chaleurs.

Gants Roeckl
Gants Idro de Roeckl
Les gants Idro sont conçus pour les sorties estivales par fortes chaleur, lorsque l’on hésite tout simplement à porter des gants. Le dessus de la main est confectionné dans un tissu très aéré, Suntan, qui laisse traverser les rayons du soleil. On bronze même avec les gants et cela évite d’avoir une marque de bronzage inesthétique sur le dessus de la main.
La paume est ultra technique :
  • On y retrouve le Durasense, un tissu exclusif Roeckl avec un toucher doux et fin, mais résistant.
  • Le dessin bénéficie de la technologie Ergonomic Cut qui préserve les nerfs de la paume et All Weather Grip pour une excellente accroche.
  • Des pads en silicone couvrent la paume pour plus de grip sur le cintre.
  • Deux larges anses silicone positionnées sur le majeur et l’annulaire et solidement cousues permettent de retirer facilement les gants.

Le confort est assuré par un système breveté Roeckl, le Comfort-Innovation : des inserts en mousse à mémoire de forme, sans couture, sont positionnés à la base du pouce et des inserts en gel sur la paume.

Prix : 29 €

Voir infos sur le site 

Support pour téléphone SP

Support de téléphone pour vélo
Le kit SP pour fixer votre smartphone sur votre vélo.

Cet été j’ai utilisé ce support pour smartphone à poser sur le guidon ou sur la douille de direction. Je vous invite à consulter l’excellente démo du produit réalisée par notre ami David (Actus du VTT GPS). Je ne saurais pas faire mieux que lui pour vous démontrer ce produit multi-usages.

Pour ma part je l’ai utilisé sur route et en gravel. Le support est très sécurisant. Au départ j’ai un peu flipper à l’idée de mettre ainsi sur mon guidon mon précieux smartphone qui m’a coûté un bras. Motivé par l’usage de la version pour smartphone d’Openrunner je me suis lancé.

J’ai aimé :

  • Le côté multi-fixation.
  • La coque avec sa fixation arrière noyée dans son épaisseur. On peut même la conserver “à la ville” en usage quotidien.
  • Le rapport qualité / prix.

Un peu moins :

  • Bien aligner au moment de fixer le smartphone sur le support sinon la came de fixation se met de travers.
  • La fixation sur la douille gène le pédalage en danseuse. On touche le téléphone avec les genoux.

Support Smartphone SP gadget
Support Smartphone SP gadget pour vélo – photo Bike Café

Bike Bundle : 59,99€
Handlebar Mount : 39,99€
Lien la boutique en ligne : https://fr.sp-connect.eu/

Un bidon … pas bidon

Digest Science Specialized
Digest Science Specialized

Rien de plus banal qu’un bidon … Avec celui là on n’aura pas envie de le jeter comme le font les pros car c’est un bidon qui a du sens. Specialized a lancé une série spéciale de ses bidons à eau et à outils en faveur de la fondation DigestScience afin de soutenir la recherche sur les maladies de l’appareil digestif et de la nutrition. Le montant intégral des ventes est reversé à la fondation.

Je l’ai utilisé comme 2ème bidon sur le tube de selle. Il a fait chaud cet été et 2 bidons n’étaient pas de trop.

Digest Science Specialized
Refaire le plein avec Digest Science – photo Bike Café

Prix : 12,90 €

Opération MR4 Tour terminée et réussie

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2.11 MR4 French Divide
2.11 MR4 French Divide

L’opération MR4 Tour a été lancée par 2.11 Cycles pour tester un vélo révolutionnaire et traditionnel capable de réconcilier les compétiteurs les plus exigeants et les voyageurs contemplatifs. Ce MR4 Tour a réuni des pilotes aux profils différents qui se sont alignés sur les épreuves d’ultra-endurance les plus audacieuses de la saison.

« Aujourd’hui Maxime Barat m’a ramené le MR4 qu’il a eu la gentillesse de piloter jusqu’à Mendionde lors de cette French Divide 2018 ! Je suis, moi-même étonné de ce que le vélo a su endurer sur une épreuve pour laquelle il n’a pas vraiment été conçu », déclarait sur facebook Jean-Philippe Ferreira, le concepteur de ce vélo. Cette phrase surprenante m’a interpellé. Le « Papa » aurait-il manqué de confiance envers son rejeton ? …

2.11 MR4 French Divide
Avec ses petits haubans tout frêles on pouvait douter que ce MR4 ferait la pige aux “monsters bikes” engagés sur la French Divide – photo Maxime

C’est vrai qu’en voyant le physique du jeune MR4, on peut trouver qu’il est monté fin pour une épreuve aussi virile que la French Divide. Sa frêle apparence a d’ailleurs inspiré quelques vannes du style « Ce vélo de poseur sur Instagram ne tiendra pas la distance …  ». Et bien si : il a tenu la distance et même bien, aux dires des concurrents qui l’ont vu filer sur les pistes ardues, tracées par le diabolique Samuel Becuwe.

2.11 MR4 French Divide
Une arrivée humide à Mendionde pour cet équipage insolite sur une telle épreuve : un vélo pas conçu pour ça et un pilote qui découvrait le gravel …

Le mérite de cette arrivée surprenante et pleine de fraîcheur, sur la ligne d’arrivée à  Mendionde en revient pour beaucoup à Maxime. Il signe au passage le 3ème meilleur temps sur ce périple de 2275 km avec 32 000 m de D+. Pour un “néo-graveleux” chapeau bas. J’ai voulu en savoir plus sur cette aventure et j’ai appelé Maxime pour qu’il nous raconte la chose.

Maxime qu’est-ce qui t’a décidé à partir sur une épreuve aussi exigeante sur un vélo de gravel que tu ne connaissais pas ?

« Je n’avais jamais roulé en gravel auparavant. Pour moi c’était un vélo marketing dont on parlait dans les magazines et je n’en voyais pas trop l’intérêt. C’est justement pour cette raison que j’ai trouvé intéressant de partir sur un projet comme ça, pour me faire une idée par moi-même. En découvrant l’annonce de JP qui cherchait des testeurs pour son opération MR4 Tour, je me suis dit : pourquoi pas ! …»

Comment s’est passé le bizutage ? 

2.11 MR4 French Divide
photo Maxime

« J’ai réceptionné le vélo le 5 juillet et le bizutage a commencé. Je suis parti en bikepacking sur la GTMC (Grande Traversée du Massif Central) avec ma copine et nous avons fait 1000 km avec 20 000 de D+ en 15 jours. Nous avons enchaîné ensuite sur la Grande Traversée de l’Hérault. Ça s’est passé nickel, je descendais moins vite mais malgré tout je ne perdais pas de plaisir car avec ce vélo, ça rendait les descentes plus fun et plus techniques. En revanche sur le plat, les liaisons routières et dans les montées, c’était nettement plus agréable qu’avec mon vélo habituel. »

Comment a fonctionné votre vie de couple, ce vélo et toi, sur la French Divide  ?

2.11 MR4 French Divide
Une vie de couple harmonieuse – photo Maxime

« Pour le montage j’ai vraiment fait confiance à 2.11 Cycles. Roues en carbone, pneus de 400 g, cassette 9 – 46, … je partais complètement en terre inconnue et je me suis laissé guider. Ce qui s’est passé c’est que j’ai profité de ses qualités de réactivité et de rendement et j’ai pu en tirer la quintessence sur les portions les plus roulantes. Sur les parties techniques j’ai fait attention à moi et au vélo. Voilà comment s’est passé notre vie de couple : chacun a fait attention à l’autre. Dans certaines descentes j’ai préféré marcher à côté du vélo pour ne pas prendre le risque de tomber, de casser un dérailleur ou autre chose sur le vélo. Le vélo me l’a bien rendu avec zéro panne pendant ce périple : les roues carbone, que je pensais fragiles, n’ont pas bougé, les pneus qui m’ont procuré une super accroche, … J’avais un pédalier carbone, un cadre en acier inox léger, … que des matériaux nobles qui peuvent sembler fragiles, et pourtant le vélo a bien encaissé les chemins difficiles et son rendement global a été super bon. »   

Quels ont été les moments les plus difficiles ?

2.11 MR4 French Divide
Quelques passages difficiles – photo Maxime

« Je dirais que c’est la fin du Morvan, j’ai eu les 2 poignets qui ont gonflé et début de tendinite car ça tabassait beaucoup sur ce terrain difficile où il fallait bien tenir le guidon. Ensuite la portion entre Lourdes et Oloron qui était très boueuse. Et enfin entre Oloron et l’arrivée, car on s’est bien tiré la bourre avec Nicolas l’italien qui était juste derrière moi et qui n’a pas dormi la dernière nuit pour me rattraper. On s’est un peu bagarré sur le final et on s’est bu une bonne bière et même plusieurs à l’arrivée. »

Le MR4 Tour : une totale réussite

2.11 MR4 French Divide
Retour gagnant – photo Maxime

Depuis Maxime a rendu le vélo à contre-coeur à Jean-Philippe, avec 3700 km au compteur « Fallait pas me prêter un vélo pendant 6 semaines ! … », dit-il … Jean-Philippe est ravi du déroulement de cette opération MR4 Tour.« Globalement pour moi c’est 100% de satisfaction avec notamment cette French Divide pour laquelle j’avais de gros doutes. La French, c’est quand même une épreuve pour les VTT et quand j’ai vu comment Maxime l’a géré sans aucun défaut mécanique, des pneus qui ont tenu la distance, j’étais moi-même le premier épaté. Parmi les 10 premiers arrivants c’est le seul vélo qui n’était pas un VTT. »

MR4 Tour
Sur la TCR Alex Bourgeonnier sur un MR4 équipé en double plateau.

« Sur la TCR ça s’est également bien passé malgré un roulement de moyeu cassé après 80 km. Alex, le pilote – qui est un vrai coursier – et qui roule généralement sur des vélos de moins de 7 kg, m’a dit que le vélo l’avait bien aidé à aller au bout malgré ce problème mécanique. Dans mes choix de pilotes je voulais au moins une femme, je voulais des personnes de tailles différentes : avec Manu qui fait 1,67 m et Rémi qui mesure 1,96 m. Cela m’a permis de valider l’option de 2 tailles seulement pour ce cadre. Enfin je voulais des pilotes de niveaux et d’horizons différents. Il fallait valider que le MR4 est une bonne synthèse. Non pas que c’est un vélo excellent partout : car ça n’existe pas, mais au moins qui fasse tout bien, et c’est ce que nous avons démontré je crois. Cette opération m’a également nourri des échanges que j’ai pu avoir avec ceux qui ont roulé sur mes vélos et qui m’ont fait remonter des éléments qui vont me faire progresser », conclut Jean-Philippe.

2.11 MR4 French Divide
Voici le vélo de retour de la French Divide : ça s’est bien passé

Ce qui est certain c’est que ce vélo « tout neuf » qui n’est pas qu’un vélo Instagram, conçu par quelqu’un qui n’a pas passé sa vie dans le monde du vélo, a prouvé son efficacité par sa réussite sur les plus belles épreuves que tous les cyclistes rêvent de terminer un jour. Le marché du MR4 est lancé et Jean-Philippe peut être satisfait de son investissement qui va compter dans le développement de ce vélo et de ses versions futures.

Retrouvez les vélos MR4 sur le site de 2.11 Cycles

 

L’alternative du cycle : un Bike Shop Coffee à Épernay

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L'alternative du cycle
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Lorsque l’on parle avec Pierre Miramon du magasin qu’il vient d’ouvrir à Épernay, on comprend immédiatement le sens du nom qu’il lui a donné : « L’alternative du cycle ». Pierre est dans le vélo depuis l’âge de 4 ans et a couru en compétition jusqu’à ses 21 ans. Il a ensuite pratiqué le triathlon longue distance, attiré par l’ambiance et l’esprit de partage de cette discipline. Cette ancienneté sur 2 roues lui permet d’avoir un certain regard sur le vélo et son évolution. C’est effectivement une alternative aux traditionnels magasins de cycles qu’il nous propose dans sa boutique ouverte depuis 3 mois.

L'alternative du cycle
Le magasin l’Alternative du cycle

L’esprit Bike Shop Coffee

Tout a commencé il y a deux ans, dans la capitale mondiale du champagne où Pierre est installé depuis 5 ans. « Mon but c’était : le client, le client, le client, … avec beaucoup d’écoute, beaucoup de partages, beaucoup d’échanges pour pouvoir proposer le vélo le plus proche du besoin », explique Pierre. Au départ L’alternative du cycle était un service en ligne, avec des clients et des livraisons sur toute la France. Une clientèle de proximité est apparue également et progressivement, l’idée de créer un lieu pour l’accueillir s’est imposée.

L'alternative du cycle
La boutique a été pensée pour privilégier l’accueil

Le concept Bike shop coffee est venu naturellement, car c’est celui qui correspondait le mieux à ce côté écoute que Pierre souhaitait privilégier. « Je voulais un endroit dédié aux clients, dans lequel on ne rentre pas forcément pour acheter, mais plutôt pour partager, pour boire un café, pour échanger sur un projet futur, … et se sentir un peu comme à la maison », précise Pierre.

L'alternative du cycle
On entre ici comme dans son salon

La boutique a été pensée pour privilégier cet accueil. Déco industrielle, fauteuils, table basse avec de la lecture, écran télé pour venir regarder les événements vélos retransmis… On entre ici comme dans son salon avec ce bois chaleureux et la verrière séparant la boutique de l’atelier.

Travailler à la carte

L'alternative du cycle
Quelques belles machines attendent les clients … Felt, Cervélo, Open, 3T, …

Les montages sont fait à la carte et les marques avec lesquelles Pierre travaille régulièrement sont Felt, Cervélo, Open,  3T, … Il a développé avec ces marques des relations fidèles qui lui permettent de proposer des produits d’excellence à ses clients. Spécialisé dans le domaine de la route et du triathlon, Pierre développe également le segment gravel bike dont il mesure tous les avantages.  « Le gravel c’est un vélo d’avenir, un vélo à tout faire bien. J’essaie de communiquer aux gens des repères, qui leur permettront de comprendre l’intérêt de ce vélo. Parfois des clients hésitent entre, acheter un vélo de route ou un VTT. Au lieu de prendre 2 vélos, on peut se faire plaisir avec un seul », explique Pierre qui compte développer cette gamme de vélos en proposant des animations autour de cette nouvelle tendance.

L'alternative du cycle
Accueil et services …

L’évolution

Pour l’instant la surface du magasin est modeste, mais Pierre pense déjà au coup d’après. L’idée est bien sûr de s’agrandir pour pouvoir proposer encore plus de services et – si la fréquentation est au rendez-vous – offrir plus d’accueil « sitting » afin de proposer une petite restauration pour les cyclistes mais également pour les non cyclistes. En ce moment l’ambiance vélo est dans l’air du temps : c’est ce que l’on constate avec l’ouverture de tous ces nouveaux bike cafés qui sont maintenant nombreux en France. Ils ont chacun leur particularité mais ils ont un très gros point commun : la convivialité.

L’adresse :

L’alternative du cycle

49 Rue Henri Martin
51200 Epernay

La page facebook : https://www.facebook.com/lalternativeducycle/

L'alternative du cycle
Une nouvelle adresse à Épernay