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T’as le LOOK gravel …

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LOOK RS-765 Gravel
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La marque Look se lance dans le gravel. On a pu voir sur son stand de l’Eurobike et sur celui de ProDays des modèles auxquels la marque de Nevers ne nous avait pas habitué. Ces modèles arriveront en magasin début 2019. Pour expliquer l’arrivée de ce nouveau segment nous avons posé la question à Frédéric Caron, le responsable marketing au sein du développement produits : “Pourquoi Look se lance dans le gravel ?

Une forte demande du marché US

LOOK RS-765 Gravel
Le gravel RS 765 sera commercialisé début 2019 – photo Bike Café

L’arrivée de ces nouveaux produits chez Look correspond à une demande forte venant du marché nord américain. “Nous avons réouvert récemment une filiale aux États-Unis et nous avons ainsi directement des informations et des remontées clients venant de là-bas. Il se trouve que le gravel est au centre des demandes et nous avons bâti notre projet autour de ce besoin. Ça fait pratiquement deux ans que nous travaillons sur ce vélo que nous venons de présenter à l’Eurobike”, précise Frédéric Caron.  

Look s’inscrit dans cette tendance forte qu’est le gravel et comme le mentionne Frédéric “On ne l’a pas fait uniquement pour les États-unis, on compte bien en vendre en Europe …” Par ailleurs la marque Look, qui est plus connue sur la route, produit également des VTT et il était intéressant d’introduire un produit intermédiaire et polyvalent pour relier ces deux mondes et fournir aux clients “convertis” aux plaisirs du gravel une solution dans leur marque favorite.

LOOK e-765 Gravel
Le E-765 Gravel – photo Bike Café

Cette base gravel a croisé une autre très grosse demande : celle du moteur électrique. “Cela fait  2 – 3 bonnes années que nous travaillons sur l’intégration d’une motorisation électrique sur nos vélos de route. Les projets se sont rapprochés et nous avons dérivé naturellement vers un e-gravel polyvalent autorisant une pratique sur routes, graviers, et sentiers. Sur la même base nous avons défini 3 modèles : un 765 RS musculaire gravel, un e-765 Gravel et e-765 Road“, explique Frédéric.

LOOK e-765 Road
Le e-765 dans sa version Road – photo Bike Café

Les vélos arriveront en magasin fin janvier début février. Look peut compter sur son réseau de distribution classique animé par 3 filiales : une en France, une donc à nouveau aux US et une troisième en Italie. La marque s’appuiera également sur les forces marketing de sa distribution de premier rang qui auront les éléments pour aider à developper ce nouveau segment de marché pour Look. Lors de la présentation internationale de mars 2018, l’ensemble des distributeurs des différentes nations, a très bien accueilli cette arrivée qui correspond selon les régions à une demande plus ou moins forte mais néanmoins réelle.

Alors patience encore quelques mois pour avoir le Look gravel, qui va satisfaire les fidèles de la marque et ceux qui veulent rouler sur un gravel performant conçu en France.

The Transcontinental Race, ce Vendée Globe cycliste

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Le 29 juillet 2018 à 22h00 a été donné en Belgique, au pied du mur de Grammont, le départ d’une des plus célèbres et palpitantes courses de vélo d’ultradistance. Peu connue du grand public, The Transcontinental Race (“la TCR” pour les initiés) attire néanmoins de plus en plus d’aficionados enfiévrés et insomniaques, qui scrutent nuit et jour sur leurs écrans d’ordinateur d’étranges points numérotés qui se déplacent imperceptiblement sur une carte de l’Europe. Explications.

Une discipline en pleine expansion

Désormais, des événements de cyclisme d’ultradistance fleurissent sur tous les continents. Si vous vous intéressez à cette folie, vous pouvez, tout au long de l’année, suivre les cyclistes de l’extrême qui, sans assistance et quasiment sans escale, parcourent le plus rapidement possible des tracés de plusieurs milliers de kilomètres. Il y en a pour tous les goûts : sur les chemins en VTT ou en gravel bike, sur route avec des vélos de course équipés de bike packing et de prolongateurs. Dans le registre “sur asphalte”, que ce soient des courses, des challenges ou autres “events” (c’est-à-dire sans classement officiel) il y a, sur des distances de 3000 à 6000 km, outre l’européenne Transcontinental Race qui nous intéresse aujourd’hui, The Japanese Odyssey, l’Indian Pacific Wheel Race en Australie, The Transatlantic Way en Irelande, The Trans Am Bike Race qui traverse les USA d’ouest en est… En comparaison, avec son parcours de 1200 km à travers la France, le déjà sérieux challenge Born To Ride de Chilkoot fait figure de petit poucet.

Prolongateurs et bike packing sont les attributs indispensables du cycliste d'ultradistance - photo Camille Macmillan
Prolongateurs et bike packing sont les attributs indispensables du cycliste d’ultradistance – photo Camille Macmillan

Même s’il s’agit d’épreuves très dures et qui nécessitent une préparation mentale, physique et technique extrêmement longue et pointue, même si les participants (tous amateurs) supportent les frais logistiques et d’approche inhérents à des courses souvent situées loin de chez eux, même si les frais d’inscription, incluant assurance et tracker GPS sont assez onéreux, les listes d’attente pour participer à ces événements sont de plus en plus longues. Pour prétendre à la TCR, il faut remplir un dossier d’inscription avec lettre de motivation et CV cycliste. Certains sont tirés au sort, d’autres sélectionnés d’office, pour peu qu’ils aient fait un bon résultat lors d’une édition précédente. Dans tous les cas, les places sont chères…

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En 2017 le concurrent #80 Nelson Trees a terminé 7ème en 10 jours, 23 heures et 24 minutes – Photographie Lian Van Leeuwen

Le principe et la méthode

On peut dire que le principe de la TCR est simplissime : ici, pas de classement par points, de maillots distinctifs ni d’étapes de transition. Il s’agit de faire en vélo, le plus rapidement possible et sans aide extérieure (les anglo-saxons disent : “self-supported race”) un parcours d’un point A à un point B, en traçant sa propre route, mais en respectant des points de passage obligés, les fameux “Control Points” (CP). Le gagnant est celui qui arrive premier, c’est à dire qui aura roulé le plus vite, mais surtout qui aura su tracer le parcours le plus fluide et qui ne se sera, pour ainsi dire, pas arrêté : chaque arrêt (repos, repas…) est un lourd handicap, puisqu’il fait chuter la moyenne absolue. Les premiers arrivés ne sont donc pas forcément les plus rapides sur le vélo, mais ceux qui trouvent le bon équilibre entre vitesse et régularité. L’année dernière, le cycliste anglais James Hayden a ainsi traversé l’Europe du Nord au sud, soit 3800 km entre le départ (Geraardsbergen en Belgique) et l’arrivée (Meteora, en Grèce) en 9 jours, 2 heures, et 14 minutes.

Melissa Pritchard est la concurrente la plus rapide de l'édition 2017. Elle a terminé l'épreuve en 13 jours, 2 heures et 29 minutes
Melissa Pritchard est la féminine la plus rapide de l’édition 2017. Elle a terminé l’épreuve en 13 jours, 2 heures et 29 minutes

Les règles de la TCR

La course est basée sur une liste de dix règles :

1 – Rouler du point de départ au point d’arrivée en passant tous les points de contrôle

Les plus malins tracent des itinéraires avec le moins de dénivelé possible, les enrobés les plus roulants… Toutefois, pour éviter au maximum les accidents, la direction de course interdit les routes les plus dangereuses et les autoroutes. Certaines voies rapides des pays de l’est, constellées de nids de poules et parcourues par des camions fous, sont à proscrire totalement. Certains concurrents ont aussi eu fort à faire avec des chiens errants… Malheureusement, plusieurs accidents mortels ont déjà endeuillé des courses d’ultradistance. Mike Hall, fondateur de la TCR, a ainsi perdu la vie lors de l’édition 2017 de l’Indian Pacific Weel Race.

Tampon au CP4 - photo Kristian Pletten
CP4 validé ! – photo Kristian Pletten

Les points de contrôle sont tenus par l’organisation, on y fait valider, d’un coup de tampon, sa carte de route. Il faut passer les CP dans l’ordre de leur numérotation et avant une date et une heure limite ; s’il est trop lent, la “porte temps” se referme irrémédiablement devant le concurrent malheureux qui ne sera donc pas un “finisher”.

Les logos des CP sont très graphiques. Cette année, le CP4, une ancienne prison située sur les hauteurs de Sarajevo, fut pendant le conflit entre Serbie et Bosnie un centre de tortures. Il faudra y monter via une piste non goudronnée.
Les logos des CP sont très graphiques. Cette année, le CP4, une ancienne prison située sur les hauteurs de Sarajevo, fut pendant le conflit entre Serbie et Bosnie un centre de tortures. Il faudra s’y hisser via une piste non goudronnée.

2 – Pas d’aide extérieure, de ravitaillement ou d’hébergement…

Hors de ce que le concurrent peut trouver par lui même, bien entendu. Certains cyclistes préfèrent assurer avec un minimum de confort : douches, nuits d’hôtel, restaurant… Mais les plus rapides ne font que des micro-sommeils roulés en boule dans un fossé, contre le mur d’une station-service ou sur le banc d’un abri-bus… À l’instar des navigateurs solitaires, ces concurrents pratiquent le sommeil polyphasique : vingt minutes de sommeil profond de temps en temps pour retrouver de la lucidité et une “nuit” de trois heures après plusieurs jours d’efforts pour recharger les jambes en énergie. Dans tous les cas il est interdit de solliciter une aide “privée” (comme dormir chez un ami par exemple) car cela ne serait pas équitable vis à vis des autres concurrents.

Pas de directeur sportif ni de masseur sur la TCR - photo James Robertson
Pas de directeur sportif ni de masseur sur la TCR – photo James Robertson

3 – Interdiction de rouler dans la roue d’un autre concurrent

Sauf dans la formule “duo”, le “drafting” est interdit car, bien entendu, il peut être considéré comme une aide extérieure. Après le départ groupé, sur un itinéraire “libre” de plusieurs milliers de kilomètres, les concurrents ne passent que très peu de temps au contact les uns des autres. On voit par contre régulièrement des sympathisants accompagner pour quelques kilomètres certains concurrents. C’est autorisé, mais en roulant à côté, pas devant. Bien sûr, il est également interdit de rouler protégé par une voiture, ou tout autre type de véhicule.

4 – All forward travel must be self powered

Jean-Yves Couput, cycliste émérite, nous explique les finesses de cette règle : “Cela signifie que si tu as un problème technique par exemple, tu peux te faire transporter en voiture en faisant marche arrière vers un lieu où tu pourras réparer. Ce qui en soit est une règle plutôt pas bête”. Pour ce qui est de l’énergie à pédaler non-stop “vers l’avant” pendant une quinzaine de jours sur des routes inconnues, chacun trouvera sa motivation en puisant sans doute autant dans ses capacités mentales que dans son capital athlétique.

Le "rookie" (débutant) Rory McCarron retrouve sa fiancée à l'arrivée de lo'édition 2017 - photo Lian Van Leeuwen
Le “rookie” (débutant) Rory McCarron retrouve sa fiancée à l’arrivée de l’édition 2017 – photo Lian Van Leeuwen

5 – Voyager par bateau (ferry boat) uniquement sur des itinéraires autorisés

Le tracker GPS permet de suivre les concurrents en ligne et de visualiser leur parcours, leurs arrêts, leur classement. Mais c’est aussi un gage de sécurité – photo Kristin Pletten

L’organisation fait sans doute référence à des passages de fleuves, de canaux ou de détroits par bac ou par bateau, que les concurrents pourraient rencontrer sur leur itinéraire. On pense en particulier aux premières éditions dont l’arrivée avait lieu en Turquie.

6 – Tous les participants doivent laisser apparaitre leur trajet en permanence sur le site de suivi en ligne

Les concurrents sont équipés au départ d’un traceur GPS, qui permet de les suivre en ligne et en temps réel sur le site de la TCR. De plus en plus de fans, les “dot watchers“, se passionnent pour ces simples points numérotés qui positionnent sur la carte de l’Europe leurs concurrents favoris. Comme les cyclistes, ils passent de longues nuits blanches, mais eux ne roulent pas, ils regardent sur l’écran rouler les concurrents : Quelle route empruntent-ils, combien de temps et où s’arrêtent-ils, à quelles heure et à quel rang passent-ils les points de contrôle… C’est un spectacle assez hypnotique de voir ces points, tous groupés au départ dans les Flandres, s’éparpiller peu à peu dans l’immensité de l’Europe centrale. Grâce à cette géolocalisation et le complément de Google View, on peut même visualiser le paysage que traversent les concurrents, le col qu’ils sont en train de passer, voire la station-service hongroise où ils ont fait une halte… Sur les réseaux sociaux, les anecdotes relayées par les cyclistes eux-mêmes ou les internautes qui les suivent contribuent également à faire vivre la course par procuration.

Grâce à la géolocalisation et Google View, on peut visualiser le paysage que traversent les concurrents – photo James Robertson

7 – Une inactivité de plus de deux jours sur le tracker sans contact avec l’organisation équivaut à un abandon

Dans le tableau évolutif qui liste les concurrents et leur rang sur le site de la TCR, le mot “scratched” signifie qu’un concurrent a été éliminé ou a abandonné. L’inactivité du tracker est redoutée de l’organisation et des dot watchers, car elle peut être synonyme d’accident, et quelquefois malheureusement de décès. Lors de l’édition 2017, le tracker de Frank Simons s’est brutalement arrêté à Froidchapelle, en Belgique, quelques heures seulement après le début de la course. Heureusement, les accidents mortels sont très rares et la plupart des concurrents “scratched” le sont suite à un abandon. L’année dernière, cela a concerné plus d’un tiers des participants… C’est dire si cette course est dure. Pour les autres, le mot magique et source de toutes les joies est celui de “finisher”. Quel que soit son rang à l’arrivée, c’est une victoire sur soi-même et la consécration après des mois d’entraînement et de préparation minutieuse.

Mike Hall, créateur de la TCR et cycliste émérite, est décédé en 2017 durant l'Indian Pacific Wheel Race - photo James Robertson
Mike Hall, créateur de la TCR et lui-même cycliste d’ultradistance, est décédé en 2017 durant l’Indian Pacific Wheel Race – photo James Robertson

8 – Pas d’assurance, pas de casque, pas de lumières = Disqualification

C’est normal, non ? Malgré cette consigne élémentaire de sécurité, un concurrent a été éliminé l’année dernière pour avoir failli à cette règle, deux autres pour avoir emprunté des autoroutes.

9 – Les participants doivent respecter le code de la route des régions et pays traversés

Ça parait normal ça aussi. Il y a bien assez de tâches quotidiennes à gérer (pilotage, pédalage, alimentation, repos, itinéraire, …) et d’aléas (météo, animaux qui traversent et voitures qui frôlent…) pour ne pas avoir de surcroît à parlementer avec un agent verbalisateur de la Police Serbe (je n’ai rien contre la Police Serbe, hein, attention).

10 – “Ride in the spirit of self reliance and equal opportunity”

Stéphane Ouaja, qui sera dossard 12 cette année et qui a fini 9ème en 2017 en 11 jours, 5 heures et 48 minutes nous explique l’esprit de cette règle : « On ne peut pas tirer avantage d’opportunités qui ne se présenteraient qu’à soi. Cela concerne les “aides privées” (cf exemple de l’hébergement chez un ami dans la règle n°2), mais aussi par exemple les “trails angels” qui sont des dotwatchers qui viennent au bord de la route tendre une bouteille d’eau fraîche ou proposer du ravitaillement. Lorsqu’on joue le haut du classement, le soutien de ces trails angel doit être strictement refusé.  Il est cependant toléré que les trails angels paient des vivres dans un lieu type station-service, etc. »

Il faut être un cycliste aguerri et endurci pour participer à la TCR – photo James Robertson

Quand la réalité se confronte au mythe

Alors, êtes-vous prêts à rentrer dans la course ? Non, je ne vous parle pas de participer vous-même à cet événement extrême : cela nécessite des mois, voire des années de préparation. Il faut être un cycliste aguerri et endurci, capable de rouler des nuits entières, d’affronter sans broncher un soleil de plomb, des vents ou des orages violents pendant des heures sans cesser de pédaler, mariner dans sa sueur pendant des jours sans changer de cuissard ni prendre une douche, accepter d’être seul, frôlé par des camions ou poursuivi par des chiens affamés à des milliers de kilomètres de chez soi… Tout le monde ne peut (ou ne souhaite) pas vivre une telle aventure. Mais suivre et supporter ces cyclistes de l’extrême en ligne, sur le site de l’organisation et via les réseaux sociaux va constituer dans les deux semaines qui viennent, un sport sur canapé que votre serviteur va pratiquer assidûment. Et je ne saurais que vous conseiller de suivre mon exemple. Vous verrez, c’est passionnant, et c’est ici ou .

James Hayden
Non content de finir premier en 2017, James Hayden a battu le KOM Strava de la dernière montée juste avant l’arrivée – photo James Robertson

Les roues Mavic AllRoad Élite prennent du ballon

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Mavic AllRoad Élite 650B

Ne vous méprenez pas, ce n’est pas le contexte footballistique actuel qui a poussé Mavic a downsizer le diamètre de ses roues AllRoad pour qu’elles puissent prendre du ballon. Le format 650B n’est pas récent et autrefois il était considéré comme un must d’endurance et de confort en cyclotourisme. Sur les pistes du gravel il en est de même. Ces nouvelles roues Mavic Élite Road + rejoignent, ce mois de juillet, les roues de 700 déjà présentes au catalogue AllRoad très complet proposé par Mavic.

Pourquoi du 650B pour le gravel ?

Le Cannondale Slate était en avance. Lorsque nous l’avions essayé en 2015 dans l’Estérel en comparaison avec le Bombtrack Hook et le Specialized Diverge nous avions pu constater que ses roues de 650, chaussées alors en 42, offraient de nombreux avantages dans les secteurs les plus rugueux de notre test. Depuis 2015 les choses ont évolué et l’offre s’est élargie avec la demande de pratiques de plus en plus engagées avec ce vélo à tout faire qu’est le gravel. De nombreuses marques proposent une monte en 650 sachant que le diamètre de roue se rattrape grâce au montage d’un pneu de section plus importante.

Mavic AllRoad Élite 650B
Les nouvelles roues Mavic AllRoad Élite + montées sur mon Caminade – photo Bike Café

Vous l’avez deviné, les gains apportés par le couple, roues de 650B associées à des pneus de grosse section sont intéressants. Ils amènent une meilleure filtration par rapport aux rugosités du terrain, un plus grand confort sur les longues pistes secouantes, une plus grande nervosité grâce à sa plus faible inertie, une meilleure manœuvrabilité sur les terrains piégeux, … Ce diamètre se justifie parfaitement pour le gravel mais également pour le voyage sur chemins et routes où il sera apprécié pour son confort. Bien sûr on constatera, sur les parties plus roulantes, une perte de rendement liée au ballon en basse pression mais là n’est pas l’essentiel.

Mavic propose du 650 en AllRoad

Mavic AllRoad Élite 650B
Mavic nous offre un bouquet de nouveautés AllRoad cette année et ces nouvelles roues de 650 rejoignent le catalogue déjà bien fourni d’équipements pour le gravel – photo Bike Café

Mavic nous propose une déclinaison format 650B de sa roue AllRoad Élite en 700. La jante 650B avec pneu de 45 à 50 mm conserve les sensations et la maniabilité d’un vélo de route normal. Les 5 cm supplémentaires de circonférence de roulement améliorent la traction et le confort, préviennent les crevaisons par pincement et permettent de doser la pression de pneu idéale en fonction du terrain.
Cela fait un moment que je voulais équiper mon Caminade d’un train de roues en 650 pour pouvoir monter des pneus tubeless plus largement dimensionnés afin de filtrer les secousses de mes pistes DFCI provençales. Mon voeu a été exaucé avec la sortie de ces nouvelles roues Élite. Je roulais déjà avec des AllRoad Élite en 700 mais je ne pouvais raisonnablement pas monter des pneus au-delà d’une section de 40 à cause du dégagement arrière de mes bases. Idéalement mon vélo était mieux avec des 35 montés en tubeless sur mes jantes Mavic UST. Je voulais augmenter mon diamètre de pneu pour gagner en confort et pouvoir baisser ma pression pour augmenter la motricité dans les montées raides sur des pierriers.

Mavic AllRoad Élite 650B
La roue AllRoad Élite – Planche source Mavic

Convaincu depuis 2 ans par mes Élite AllRoad indestructibles et fiables avec leurs rayons en acier et le montage tubeless UST, ces nouvelles Élite étaient naturellement faites pour mon vélo. J’avais lu les retours de Caminade, qui les avait testées longuement, ainsi que ceux de Dan de Rosilles qui avait roulé avec lors du Press Camp Mavic en avril.

Mavic AllRoad Élite 650B
Ces belles roues Mavic AllRoad Élite 650B me faisaient de l’oeil dans un coin de mon atelier et les pneus Byway en 47 – photo Bike Café

J’ai reçu ces roues avec lesquelles malheureusement je n’ai pas pu rouler immédiatement à cause d’une chute à vélo avec pour bilan 3 cotes cassées. Ces belles roues me faisaient de l’oeil dans un coin de mon atelier ainsi que les pneus Byway en 47, que WTB m’avait envoyés. Tout cela était impatient d’être monté pour rejoindre les pistes provençales. Le ballon des pneus de 47 a été bien accueilli par les jantes qui ont une largueur interne de 25 mm.

Mavic AllRoad Elite 650B
A l’aise sur les calades aixoises – photo Bike Café

Les roues ont été montées en tubeless avec le kit valve fourni par Mavic. Mon vélo est équipé en axes traversants de 12 avant et arrière, le montage n’a posé aucun problème ces roues sont adaptables : axe de 15 ou QR à l’avant et QR à l’arrière. J’ai opté pour des disques centerlock de 160 mais les roues sont disponibles en montage 6 trous. Après montage de la roue libre XD avec la cassette XX1 11v de Sram, ma roue arrière a retrouvé les marques de sa grande soeur en 700, sans qu’il soit nécessaire de régler les freins et le dérailleur. Un bonheur de polyvalence qui me permettra facilement de permuter mes roues pour un usage plus road si besoin.

Mavic Élite Road + et WTB Byway : un beau couple

Ce montage, déjà éprouvé par mes amis, m’a semblé parfait dès les premiers roulages sur la piste de la Trevaresse au-dessus des vignes des coteaux d’Aix. La piste d’essai est plutôt rude et parfois on roule même sur le rocher. La roue avant dégage les pierres qui rebondissent sur le ballon généreux, la roue arrière joue au tracteur. Moi qui suis un piètre pilote, n’ayant aucune expérience en VTT, je me surprends à prendre confiance en tentant des passages que je n’aurais pas osés avant. Aurais-je trouvé le meilleur compromis pour à la fois gagner en sécurité et en confort ?

pneus WTB Byway
Une piste qui part sur le flanc nord – photo Dan de Rosilles

Cette question méritait une réponse plus précise que j’ai acquise par la suite sur un terrain bien plus difficile. Malaucène au pied du Géant de Provence une piste qui part sur le flanc nord pour rejoindre le col du Comte avec des passages dans des pierriers. J’ai dû dégonfler pour augmenter encore la motricité sur ce terrain instable. J’aurais sans doute eu plus de mal à garder le vélo en ligne avec des roues de 700. Plus loin la piste est plus roulante mais il faut faire du gymkhana pour éviter les rochers qui ont dévalé la pente. La partie route de ce parcours a démontré que même si une perte de rendement est bien présente le confort compense cela. Il faut jouer aussi sur la pression du pneu et après les pierriers où l’on descend en-dessous des 2 bars on peut remettre de l’air pour retrouver un peu plus d’allant sur les terrains plus fermes.

Bilan

Mavic AllRoad Elite 650B
Les pneus WTB Byway complètent ce bilan extrêmement positif – Photo Dan de Rosilles

Je dois vous avouer que j’étais presque convaincu de l’intérêt du 650 avant cet essai. Maintenant je suis sûr que ces roues resteront durablement installées sur mon Caminade car elles correspondent très bien à ma pratique du gravel. J’ai hâte de les éprouver sur de la longue distance en bikepacking où je suis persuadé qu’elles feront merveille. Avec ces Mavic AllRoad en 650 je retrouve les qualités de rigidité latérale associées à une certaine souplesse que je ressens depuis deux ans sur mes AllRoad 700. On retrouve sur ce diamètre réduit tous les éléments techniques issus des innovations de Mavic : Instant Drive 360, ISM 4D, alliage Maxtal, … Les pneus WTB Byway complètent ce bilan extrêmement positif : ils sont très polyvalents et excellents pour mes chemins secs et remplis de pierres. Pas besoin de crampons quand on roule en basse pression côté accroche. Ils s’avèrent performants sur route avec leur bande de roulement lisse qui procure un bon rendement sur le bitume pour un pneu de cette taille. Il convient d’adapter le gonflage en fonction du terrain.

Prix : 699 €

Poids 1,740 kg

Infos sur la gamme AllRoad sur le site de Mavic

Pneus WTB Byway sur Cycletyres

Eurobike : la grande messe du vélo

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Eurobike 2018 - Boost cycles
Eurobike 2018 - Boost cycles

L’Eurobike ne déroge pas à sa réputation de grande messe européenne qui fait sans doute écho au fait qu’il se déroule au Messe de Friedrichshafen, sur 100 000 m2 d’exposition. Cette année les organisateurs avaient tenté un changement de date en avançant le rendez-vous début juillet. Il semblerait que cette nouvelle date ne convienne pas et, en 2019, Eurobike reprendra place en septembre comme l’a annoncé Stefan Reisinger le directeur du salon.

Photo Eurobike 2018
Photo ambiance Eurobike 2018

De nombreux professionnels viennent ici découvrir les produits tendance qu’ils pourront proposer à leurs clients. C’est le cas de Sébastien Morin, le jeune dirigeant de la société Boost Cycles, dont nous avions présenté l’activité sur Bike Café. Sébastien nous raconte ce qu’il a retenu de ce salon “kolossal” …

Lors de cet événement international, qui se veut relativement mass market avec 3 jours dédiés aux professionnels suivi d’une journée ouverte au grand public, on perçoit bien les influences du lieu qui l’accueille. Cet Eurobike n’aurait pas ce visage s’il était organisé au Royaume-Uni, en Italie ou en France. Ce qui en fait aussi un événement allemand en quelque sorte avec la présence en masse de marques non distribuées dans l’Hexagone.

Eurobike 2018 - Boost cycles
Le gravel de Basso porte le nom de “Palta” venant d’un dialecte local signifiant boue, terre ou similaire. Photo Sébastien Morin

Même si l’Eurobike est avant tout un événement où sont présentes les marques les plus puissantes, qu’il s’agissent de vélos, de composants ou d’équipements cyclistes, certaines petites marques font aussi l’effort d’y être représentées, soit directement, soit par le biais du distributeur local (allemand en l’occurrence). Cela rend à mon goût, cet événement encore plus intéressant. En parallèle, quelques marques mondiales font l’impasse comme Specialized ou Cannondale, entre autres…

Mais c’est bien l’industrie du cycle qui y figure et non l’artisanat.

Les nouveautés Gravel qui m’ont le plus séduit :

Eurobike 2018 - Boost cycles
Un Moots hybride pour du gravel engagé – Photo Sébastien Morin

La gamme Moots, très fournie et innovante pour une marque si confidentielle et élitiste.

Eurobike 2018 - Boost cycles
Eurobike 2018 Le Chiru Vagus – photo Sébastien Morin

Les 2 modèles Chiru, Vagus et Vagus + qui offrent beaucoup de liberté dans les choix techniques tant la pratique du gravel en France est différentes selon sont terrain de jeu ou ses affinités techniques. Le Vagus avait été présenté sur Bike Café.

Eurobike 2018 - Boost cycles
Rondo présentait son nouveau modèle Ti comme Titane – photo Sébastien Morin

Les nouveaux coloris Rondo qui mise beaucoup sur l’esthétique des vélos et surtout le nouveau Ruut Ti

Eurobike 2018 - Boost cycles
Le come back de Voodoo – photo Sébastien Morin

Le come-back de Voodoo, mais sans Joe Murray. Ça n’a absolument pas le prestige des années 90’s, mais la gamme gravel est complète au niveau des matériaux utilisés pour les cadres (Ti, Carbone, acier) et les cosmétiques sont inspirées.

L’acier reste très présent au niveau des cadres de gravel, mais la plupart des nouveautés présentées lors de l’Eurobike, notamment au niveau des marques généralistes ou issues du vélo de route, proposait une offre de cadres en carbone afin de ne pas perturber leur propre clientèle.

Petit paradoxe qui n’en est peut-être pas un finalement… Côté transmission, on est plutôt sur du double côté US et sur du 1x en Europe. Étonnant quand on sait que Sram est à l’origine du 1x… Mais finalement, pas tant que ça si on se penche sur la pratique et que l’on compare les terrains de jeu gravel des 2 côtés de l’Atlantique.

Des accessoires Gravel :

Si les composants E-bike sont déclinés à toutes les sauces, même les plus improbables (cintres, selles, …), on commence également à voir fleurir quelques composants conçus ou « marketés » Gravel. Je mets de côté les cintres spécifiques, avec un flare +/- important, présents depuis quelques années.

Voici deux illustrations de produits “siglés” gravel :

Eurobike 2018 - Boost cycles
Eurobike 2018 la selle Italia – photo Sébastien Morin

Une selle gravel chez Selle Italia, avec un évidement central prononcé et un coloris brun marquant une différence « offroad ».

Eurobike 2018 - Boost cycles
Eurobike 2018 la cassette 13 vitesses Rotor – photo Sébastien Morin

La cassette 13V gravel 10-46 du groupe hydraulique Rotor.

Et les pneus dans tout ça ?

Il y avait pas mal de nouveautés à l’Eurobike, notamment chez les petits constructeurs :

Eurobike 2018 - Boost cycles
IRC arrive avec – photo Sébastien Morin

IRC arrive avec le Boken et le Boken Plus. Les profils ne sont pas révolutionnaires mais si les gommes sont de qualité, comme c’est souvent le cas chez ce fabricant, cela peut donner des produits très intéressants.

Arisun avec le Dual Action Plus tubeless ready.

Eurobike 2018 - Boost cycles
De la couleur chez Panaracer – photo Sébastien Morin

Chez Panaracer, pas de nouveau profil, mais de la couleur sur les historiques Gravelking et Gravelking SK. On oscille entre l’ « olive green » et le « vintage Michelin ».

Eurobike 2018 - Boost cycles
Challenge gonfle son Gravel Grinder – photo Sébastien Morin

Challenge qui gonfle son Gravel Grinder et le rend tubeless ready

3 géants pas au niveau côté offre Gravel : Continental, Maxxis (seulement 2 véritables profils gravel) et Michelin

Eurobike 2018 - Boost cycles
Maxxis – photo Sébastien Morin

À noter que l’immense majorité de l’offre est désormais tubeless ready et que les sections augmentent un peu en 700c pour s’établir à 700x40c pour suivre la tendance des clearances des derniers cadres qui sortent sur le marché.

Je pensais voir une tendance se dessiner plus fortement au niveau des diamètres de roues, que ce soit au niveau des pneus ou bien des fabricants de vélos. Et bien non … On pourra encore hésiter longtemps entre 700c ou 650b, même si contrairement au VTT – où les profils sont dupliqués dans les 2 formats – côté gravel, on a soit du slick gros volume en 650b et du cramponné en 700c.

Le Bikepacking

Bien évidemment toujours en vogue. Le gravel joue un rôle de booster dans la dynamique autour des gammes de bikepacking. Ces 2 éléments sont liés et l’offre ne cesse de s’accroître.

Il y a les marques dont c’est le cœur du métier, comme Revelate Designs ou Restrap, qui y présentait 2 nouveautés : des modèles de sacoches panier qui vont sortir à la rentrée. Ils sortent également un modèle de sac pour panier avec un ingénieux système de clip magnétique à installer sur le rack panier. Un des modèles a été élaboré en partenariat avec Pelago. Ce dernier se clipse directement sur le rack Pelago pour une manipulation et une installation aisée en plus d’un look épuré.

Eurobike 2018 - Boost cycles
Eurobike 2018 Bikepacking Birzman- photo Sébastien Morin

Il y a aussi les géants asiatiques comme Roswheel, visibles sur les sites marchands avec des modèles entrée de gamme, qui ont démontré toute leur puissance lors de ce show.
Et il y a des marques plus généralistes, d’origine diverses, comme groupe Shimano avec sa marque d’accessoires Pro ou encore Zefal ou Birzman, à l’origine centrés sur les accessoires et les outils d’ateliers.

Eurobike 2018 - Boost cycles
Eurobike 2018 Bikepacking – photo Sébastien Morin

Bref, une offre qui se développe signe qu’il y a un business à prendre, mais selon moi les marques les plus intéressantes restent celles dont c’est le cœur du métier. Elles conservent une longueur d’avance sur la qualité des produits et sur la capacité à innover malgré le fait que les structures soient souvent très petites. Peu avaient fait le déplacement.

Les nouveautés n’étaient donc pas uniquement orientées bikepacking « light » c’est-à-dire, sans installation préalable de matériel sur le vélo.

Eurobike 2018 - Boost cycles
Eurobike 2018 Lezyne – photo Sébastien Morin

Eurobike 2018 - Boost cycles
Eurobike 2018 Supernova – photo Sébastien Morin

D’autres produits profite de la dynamique bikepacking : les éclairages avec pas mal de nouveautés chez Supernova (de la couleur) ou Lezyne également. On perçoit bien l’objectif longue distance de ces produits et de leur utilisation sur des vélos équipés de fixations.

Sébastien

Boost cycles

 

La culture vélo en roue libre cet été

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Magazines vélo
Magazines vélo

Le farniente estival nous invite : une chaise longue posée à l’ombre, une serviette jetée sur le sable, un fauteuil dans le train des vacances, … Un moment pendant lequel nous allons mettre sur “off” le bouton d’une vie laborieuse : nous sommes en vacances. Profitons de ce moment pour savourer tranquillement la lecture de quelques revues qui font la part belle à la “culture vélo”. Ce sont des magazines que l’on ne feuillette pas mais qu’on lit. Ils paraissent avec une périodicité moins fréquentes. Ils se font attendre et même désirer. Leur rythme de parution plus lent nous laisse le temps de tout lire. Mettez-vous en roue libre et laissez-vous porter par leurs articles qui informent et font rêver.

200, le vélo de route autrement

La qualité d’écriture de ce magazine est remarquable. Alain Puiseux, son rédacteur en chef, a su créer une ambiance éditoriale particulièrement originale autour de sujets passionnants. Même si l’on n’est pas un cycliste qui dépasse cette fameuse distance de 200 bornes qui a donné le titre au magazine on aura plaisir à le lire. Je me souviens de l’époque des débuts où je devais faire le tour de mes kiosques habituels pour le trouver. Les choses ont changé 200 est désormais partout. Nous voici arrivé au N° 17 et sans me lasser je retrouve les récits d’Alain et de son équipe. J’apprécie la “patte” artistique de Matthieu qui met au même niveau le texte et l’image. Je viens de revivre en version papier la BTR que j’ai suivie en version “récits facebook”, un autre rythme pour de mêmes histoires.

  • 4 numéros / an
  • Prix : 6,50 €

Cyclist France

La version française de Cyclist devient de plus en plus française grâce à des apports de journalistes nationaux. J’ai la chance de participer régulièrement à son contenu. J’apprécie  l’harmonie entre la dimension culturelle et les visuels qui illustrent le propos. Tant pis si, en tant que rédacteur dans cette revue, je suis mal placé pour en parler. Je veux juste dire que je m’y sens bien que j’y ai une totale liberté d’écriture. Je lis avec un grand plaisir les articles de mes collègues du mag … et chose marrante : je relis les miens avec plaisir. Ils bénéficient, au moment de la publication, des illustrations apportées par les photographes de talent que la rédaction envoie sur mes reportages. Serais-je cabot ? … Ce numéro 13 m’a porté chance : j’ai fait une belle rencontre avec Lino Lazzerini un sacré collectionneur.

  • 6 numéros / an
  • Prix : 6,50 €

Cycle !

Derrière ce point d’exclamation il y a vraiment lieu de s’exclamer : c’est beau et le magazine Cycle ! devient pour le monde du vélo une référence culturelle. Les sujets sont largement ouverts sur tous les aspects qu’ils soient actuels ou historiques. On apprend énormément de choses en lisant ce magazine. Il nous vient de Suisse et malheureusement on ne le trouve pas encore dans tous les kiosques à journaux. Heureusement il y a un site internet sur lequel on peut le commander. J’adore ce magazine, publié par Lucie Malas et Thomas Vust, et je le savoure, article par article. Je viens de terminer dans le numéro 2111 la série d’articles sur Assos : formidable.

  • 4 numéros / an
  • Prix : 14 €

 

Ozio des maillots pour les femmes

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Jersey Ora by Ozio
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Ozio, la petite marque française qui monte, propose une gamme de maillots pour les femmes. Cet été Ora, Polka, Malia étaient au catalogue et Anne a craqué en découvrant ce maillot sans manches, mariant le orange au bleu. Anne roule en Provence du côté d’Arles où le soleil est particulièrement chaud. On comprend ce choix et ce maillot lui va particulièrement bien.

Anne, pourquoi un jersey sans manches ?

Jersey Ora by Ozio
Anne roule dans une région très ensoleillée – photo Dan de Rosilles

Je cherchais un jersey sans manches parce que j’habite une région très ensoleillée et chaude l’été, et ce type de produit me convient bien car j’aime rouler bras nus. Or, à ma grande surprise, la plupart des marques n’en proposent pas ! Il existe davantage de jerseys avec des manches courtes. Les trois jerseys sans manches dont je disposais avant cette acquisition sont des Santini, au look Vintage, aux couleurs unies, au tissu très épais et avec des poches arrières distendues et une fermeture éclair au 2/3. Il me fallait donc trouver un jersey avec un imprimé moderne, pratique, joli et estival.

Jersey Ora by Ozio
Le jersey sans manches offre un bronzage moins tranché – photo Dan de Rosilles

Pour des raisons purement esthétiques, le jersey sans manches offre un bronzage moins tranché que le jersey à manches courtes. C’est toujours délicat d’exposer des bras bicolores lors de soirées mondaines ; si à cela s’ajoutent les marques de bronzage des mitaines sur les mains, des jambes avec la coupure nette du cuissard et des chevilles avec les chaussettes…

Comment tu te sens quand tu roules avec ce jersey ?

Jersey Ora by Ozio
L’été, je roule souvent en pignon fixe à l’improviste pour des sorties courtes – photo Dan de Rosilles

J’ai testé ce jersey sur des moyennes et courtes sorties. La légèreté et la technicité de la fibre sont surprenantes. Il devient comme une seconde peau, on ne le sent plus, il ne colle pas.  Avec le vent, il est encore plus proche, il glisse dans le vent, il devient peau.

Jersey Ora by Ozio
Attention de bien choisir la taille – photo Dan de Rosilles

Attention de bien choisir la taille car c’est un maillot qui est fit et qui se porte très serré, au plus près du corps et des sensations.

Je me sens également libre et sécurisée par la solidité des coutures. Les poches arrières semblent bien élastiques et solides. L’été, je roule souvent en pignon fixe à l’improviste pour des sorties courtes, sans provisions ni sacoches. Les 3 poches sont bien conçues, de tailles différentes on y glisse un portable, des papiers ou une veste de pluie. Cela renforce cette sensation de se sentir habillée avec peu, de façon technique.

Jersey Ora by Ozio
La couleur orange est visible de loin car très lumineuse – photo Dan de Rosilles

La couleur orange est visible de loin car très lumineuse. Elle est une garantie de sécurité supplémentaire. Cette visibilité me permet également de l’utiliser lors de sorties gravel dans la forêt. Globalement, en roulant sur les petites routes des Alpilles, j’ai eu l’impression que ce jersey était mon complice dans l’effort.

Parle-nous des détails et des finitions

En toute honnêteté, lorsque j’ai choisi ce jersey OZIO, je n’étais pas certaine de l’harmonie des couleurs orange et bleu. J’ai pris le risque de porter ces couleurs lumineuses inhabituelles pour moi. Un motif à losanges est dessiné de face sur un fond dégradé bleu bordé de orange. Le dos est orange, sur les 2/3 et les poches bleues. Cette complémentarité entre la face à dessins verticaux et le dos tranché par une ligne de couleur horizontale donne au jersey un aspect à la fois sportif et relax très original par rapport à ce qui se voit habituellement. Je n’ai pas hésité à le porter en ville à l’occasion de la soirée d’ouverture des Rencontres d’Arles. C’est étrange, mais je dirais qu’il est à la fois sportif, technique et élégant.

Jersey Ora by Ozio
Lors de la soirée d’ouverture des Rencontres d’Arles – photo Dan de Rosilles

Ce motif géométrique est également inhabituel pour moi, puisque je porte des jerseys unis ; mais je m’y suis habituée. Les finitions sont très abouties, particulièrement celles du col rond bordé de bleu qui finit superbement la coupe de façon très féminine. La fermeture éclair bleue sur tout l’avant du maillot permet aussi de l’ouvrir en cas de chaleur et renforce la verticalité des motifs avant. La dynamique du camaïeu bleu sur le devant donne du mouvement au jersey, casse son aspect de premier abord sérieux et linéaire.

Prix : 69 €

Infos sur le site de Ozio

Anne Fontanesi

Retrouvez Anne sur son Club Strava Nénettes & Cassettes

Le Café Vélo du canal à Agen atypique et accueillant

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Café Vélo Agen
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En général les cafés vélo s’installent dans des lieux qui ne ressemblent pas à ceux des magasins de vélo classiques. Celui d’Agen est installé dans une ancienne “usine à eau” construite en 1870 pour faire remonter l’eau potable vers un château d’eau qui alimentait la ville. Dans cet endroit insolite, en face du pont canal, Pierre Faisandier le gérant, a organisé en 2017 une activité autour du vélo : hébergement, location, réparation et restauration.

Un projet porté par la ville

Café Vélo Agen
Une destination incontournable à Agen – photo Café Vélo

Comme dans beaucoup de nos villes françaises l’urbanisation s’est faite rapidement avec comme mode de déplacement principal la voiture. Les axes routiers ont progressivement tué une vie dans certains quartiers du centre pour les conduire dans dans zones commerciales. Le projet de restauration et de réfaction des lieux n’est pas récent “Tout a commencé en fait il y a 8 ans lorsque le maire venant dans mon magasin me dit : comment ça se fait qu’il n’y a pas de location dé vélos à Agen ? … J’étais un peu vexé car nous faisions de la location mais il est vrai que le dimanche nous étions fermés”, explique Pierre Faisandier. Deux ans plus tard la municipalité voulant réhabiliter les berges de la Garonne a acheté cette ancienne usine tombée en ruine en souhaitant y installer une activité. Les projets se sont alors rencontrés : redonner de la vie à ces lieux abandonnés et y installer une activité autour du vélo. Cela a été long et la municipalité a été patiente pour le mener à terme, en trouvant progressivement les subventions nécessaires. Les lieux avaient subi les dégradations du temps et les travaux pour supprimer les vilaines extensions en béton ont pris du temps.

Café Vélo Agen
Un endroit atypique

Le Café Vélo est ouvert aujourd’hui et il est devenu une halte idéale pour les cyclistes qui viennent découvrir le canal des 2 mers. Ils peuvent se poser ici, profiter d’un hébergement, d’une table où on mange bio, louer des vélos pour découvrir la région.

Le voyage à vélo

Café Vélo Agen
Un lieu exceptionnel sur les berges du canal

Le tourisme avec la voie verte et l’utilisation des berges pour les balades à vélo a inspiré la création du lieu. C’est l’axe qui a été choisi par Pierre pour développer le projet. Il a notamment insisté sur la notion d’hébergement qui colle avec cet esprit voyage. Un dortoir de 12 places constitue un point de chute idéal pour les voyageurs qui font le canal des deux mers et qui trouvent ici gite, couvert et assistance mécanique si besoin. Le lieu fait également voyager les locaux cyclistes ou pas qui viennent ici pour déjeuner et déguster une cuisine bio réalisée à partir de produits locaux.

Un lieu animé

Café Vélo Agen
Animation atelier sur le voyage à vélo

Sous le terme “Café vélo” il y a autant de types d’activité que de réalisation en France. À Agen les activités sont larges. Nous avons parlé du voyage et de la restauration mais il y a aussi chaque année un certain nombre d’événements qui sont organisés dans le lieu : conférences, soirées musicales, ateliers, …

Un lieu incontournable à Agen …

Infos sur la page facebook du Café Vélo

B’Twin Road Cycling 900X …

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Maillot B'Twin 900 Road Cycling

B’Twin a sorti cette année une belle collection d’équipements en rupture avec ce que la marque nordiste faisait auparavant. La mutation de B’Twin Decathlon est en marche avec des produits qui ciblent plus en profondeur les différentes pratiques du vélo. Cette tenue maillot / cuissard Road Cycling que nous avons testée sur les routes chaudes de Provence est le résultat de cette nouvelle tendance que nous avions pu découvrir lors du Roc d’Azur 2017.

Maillot B'Twin 900 Road Cycling
Lors du Roc d’Azur une nouvelle tendance pour B’Twin remarquée sur la ligne Road Racing – photo Philippe

En effet, lors du Roc nous avions remarqué sur les “mannequins” exposés sur le stand B’Twin des tenues de vélo dont le design avait été visiblement bien travaillé. Elles changeaient des tenues qui jusqu’alors affichaient en grosse lettres le nom de la marque et qui transformaient les cyclistes en autant de panneaux publicitaires.

Le test

Pour cette année, la gamme route, tant 500 que 900 (roadcycling), offre des motifs agréables, jouant sur des couleurs classiques et discrètes, tout en évitant un marquage trop présent. De quoi bien s’intégrer dans tous les paysages cyclistes sans accrocher les regards. Notre choix s’est porté sur ce maillot utilisant une déclinaison de plusieurs bleus :  bleu marine / bleu tempête / bleu denim. Le cuissard reprend ces teintes de bleu pour être en parfaite harmonie avec le maillot. 

Le maillot en statique

Maillot B'Twin 900 Road Cycling
photos B’Twin

Pour mon profil de grimpeur (1m80 et 60 kg), la taille varie entre M (le plus courant) et S en fonction de la marque. Le maillot Decathlon taille un peu grand puisque le S ne me serre pas sans pour autant flotter. Pour avoir une coupe « fit » il faudra piocher dans la gamme roadracing).

Composé de plusieurs panneaux avec des flancs très aérés, le maillot présente des manches raglan (4). La finition au niveau des biceps est belle (2). On ne trouvera pas de bande siliconnée (1) en bas pour éviter qu’il ne remonte à l’effort alors qu’elle est  présente sur son petit frère de la gamme 500. La fermeture à glissière est à ouverture totale (1), avec des protections haute et basse pour ne pas irriter la peau. L’arrière offre 5 poches, dont une étanche (3) permettant de loger un smartphone avec un écran de 5,5’’ (la double boutonnière autorise le passage du câble d’un casque vers l’intérieur du maillot). Une de ces poches, placée sur le côté, sera bien pratique pour glisser vos emballages de barres et autres emballages de gels. Du tout bon, compte tenu d’un prix serré de 40 €.

Au roulage

Bien aéré sans flotter au vent, on ne le sent pas. Cependant l’absence de bande anti-glissement se fait sentir : il a tendance à légèrement remonter de son plein gré.

Le cuissard en statique

La taille M me convient parfaitement. Pour s’ajuster, il est composé de plusieurs panneaux avec des coutures plates, des bretelles anti-glisse, une terminaison élastique siliconée sur les cuisses. Le fond est doté d’épaisseurs et de densités différenciées, agrémenté d’inserts gel. Là aussi il convient de souligner le prix plus que raisonnable de 50 €.

Maillot B'Twin 900 Road Cycling
Cuissard assorti au maillot – photo Bike Café

Au roulage

Il se fait complètement oublier : pas de plis, de bretelle qui glisse, de sensations désagréables au niveau de l’assise, …

Conclusion

Cette ligne de produit avait attiré notre oeil lors du Roc d’Azur. Maintenant que nous l’avons utilisé un de ses produits nous sommes convaincus par l’excellent rapport qualité / prix de ces équipements. La tenue est légère, agréable à porter et elle correspond bien à l’usage cyclosport que l’on en fera. Grâce à son design réussi elle pourra convaincre les cyclistes qui aujourd’hui sont en quête de tenues discrètement élégantes. La technicité du produit est parfaitement adaptée à un usage régulier. Le seul petit reproche est juste qu’il manque cette petite bande siliconnée à la base intérieure du maillot pour éviter qu’il ne remonte dans le dos. Sinon foncez vous trouverez difficilement une meilleure affaire.

Infos sur le site de Decathlon

L’étape du Tour : une ouverture réussie par les amateurs

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L'étape du Tour
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L’étape du Tour est devenu l’événement cyclosportif attendu chaque année par des milliers de cyclistes. L’épreuve se déroule sur routes fermées, dans les mêmes conditions que celles du Tour de France. Cette fois ils étaient près de 13 000 venant du monde entier pour venir ouvrir avant les pros la superbe 10ème étape Annecy – Le Grand Bornand.

L'étape du Tour
Photo ASO

À peine le soleil levé et précédé de la voiture rouge Škoda, voiture emblématique du Tour de France, 12 993 courageux se sont lancés à la conquête des 169 km de routes fermées qui séparent la ville d’Annecy du Grand-Bornand, village dédié au ski l’hiver et destination montagne incontournable l’été.

La 28ème édition de l’Étape du Tour, la cyclosportive de référence en Europe, n’a pas été une promenade de santé pour ces cyclistes amateurs. Les 4 ascensions chronométrées ainsi que les 1,8 km de portion non bitumée leur ont donné du fil à retordre. Après 5 h 15 sur la selle, Victor Lafay (FRA) passe la ligne d’arrivée en premier et s’offre la première marche du podium. Comme Edwige Pital (FRA) qui s’impose chez les femmes en 5 h 47.

L'étape du Tour
Photo ASO

Le Plateau des Glières, une difficulté inédite sur le Tour de France

L'étape du Tour
Photo ASO

Sur la ligne de départ, l’ambiance était à son comble tandis que l’excitation et la motivation se faisaient sentir dans tous les sas départ installés le long du majestueux lac d’Annecy, lac le plus pur d’Europe. Le parcours, qui sera emprunté par les professionnels le 17 juillet prochain, a réservé son lot de surprises et n’a pas laissé une minute de répit aux participants.

L'étape du Tour
Photo ASO 1,9 km de piste sans bitume

En effet, le lac dans le dos, la route s’est vite élevée vers le col de la Croix Fry, avant de laisser place au moment phare de cette étape, le Plateau des Glières, haut-lieu de la Résistance durant la Seconde Guerre Mondiale, encore jamais gravi par le Tour de France. Au sommet, silence. Un véritable instant de communion et de satisfaction avec les passionnés que sont également venus chercher Fränk Schleck, Antoine Deneriaz, Franck Cammas et Jean Sulpice.

Des paysages qui laissent sans voix et un public toujours présent

L'étape du Tour
Photo ASO

Puis autour d’eux, des paysages qui font rêver. La majestueuse chaîne des Aravis s’élevait avec élégance et s’est transformée en un terrain de jeu à ciel ouvert pour les participants venant de 67 pays différents. Sous la chaleur accablante et un ciel bleu immaculé, visage souriant ou arborant une légère grimace, chacun admirait les panoramas qui sont de ceux qui transportent à l’autre bout du monde.

L'étape du Tour
Photo ASO

Les coureurs ont également pu compter sur de nombreux amis et familles qui avaient fait le déplacement avec leurs pancartes pour soutenir et encourager leurs propres champions tout en les suivant en live via l’application de l’Étape du Tour. Quelques-uns d’entre eux ont même pu apercevoir l’incontournable Didi el Diablo, l’une des mascottes du Tour de France.

« Nous sommes en vacances dans la région et nous découvrons une ambiance incroyable sur le bord des routes » a déclaré un couple venant tout droit du Danemark.

Les amateurs affichaient un regard fier au moment de passer la ligne d’arrivée au Grand-Bornand et de réaliser qu’ils venaient de conclure l’une des plus grandes cyclosportives au monde. Ils ont pu par la suite se ressourcer à la pasta party et se rafraichir au bord de la rivière.

Toutes les infos de l’Étape du Tour sur www.letapedutour.com

 

Eurobike 2018 : Polartec habille le vélo

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Polartec
Polartec

Lorsqu’on achète son équipement de vélo chez Mavic, Pedaled, Giordana, Reric, Sportfull, Santini, Rapha, … et plein d’autres marques on ne soupçonne pas du premier coup d’oeil que la fibre utilisée par ces marques vient très souvent de Porlartec. Depuis l’invention de la polaire synthétique en 1981, les ingénieurs de Polartec ont fait progresser les technologies textiles. Aujourd’hui, Polartec est le premier fournisseur mondial de tissus techniques innovants. La gamme des solutions Polartec s’étend des tissus respirants ultra légers aux textiles isolants et protégeant des intempéries.

Polartec
Le stand Polartec à l’Eurobike

Quelques nouveautés présentées à l’Eurobike

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Santini, Veste VEGA Xtreme

La Veste VEGA Xtreme fait partie de la nouvelle gamme VEGA dédiée à la haute performance, conçue pour rouler par temps froids dans les conditions les plus difficiles. Grâce aux technologies innovantes des tissus isolants et protecteurs créés par Polartec®, la gamme de haute performance et résistante au froid VEGA protège les coureurs par temps pluvieux, venteux et froid.
« Impossible made possible » est la devise de Polartec. Guidée par celle-ci, la marque fabrique des tissus modernes, techniques et innovants qui protègent au delà de la régulation naturelle du corps. Ainsi, l’équipe cycliste Trek-Segafredo a du faire face à des pluies torrentielles au départ de la Milan-Sanremo 2018 : les vêtements de la gamme VEGA lui ont permis d’optimiser ses performances et d’atteindre son meilleur niveau malgré les mauvaises conditions.
Cette veste a été conçue et fabriquée dans l’usine italienne Santini, par les mêmes mains habiles qui ont réalisé les maillots de l’UCI World Championship, ainsi que les équipements pour les meilleurs cyclistes et clubs professionnels, ou encore les cyclistes amateurs les plus exigeants.

Caractéristiques techniques :

  • Technologie Polartec® Windbloc® 3 couches, membrane microporeuse pour une
    respirabilité maximale, coupe-vent et résistant à la pluie
  • Doublure du col : Polartec® Alpha®, isolant et ultra léger, régulation de la chaleur,
    séchage rapide et respirabilité
  • Bande élastique et réfléchissante cousue sur l’épaule, pour plus de visibilité.
  • Double couche perforée, placée sous les bras pour faciliter la respiration sans
    compromettre la chaleur.

santinisms.it

matos-deuxMavic Essential Insulated SL

Mavic présente une veste isolante, hautement respirante pour les sorties les plus fraîches. Cette nouvelle veste offre à la fois chaleur et protection, là où le corps en a besoin, et aussi respirabilité et ventilation afin d’éviter la surchauffe lors des montées et des efforts intenses. Sa performance est due à sa construction en différentes matières techniques astucieusement réparties.

La partie avant est isolée avec la technologie synthétique respirante Polartec® Alpha®, elle bloque le vent et le froid tandis qu’un mélange de laine mérinos respirant évacue l’humidité dans le dos et favorise le refroidissement du corps et la gestion de l’humidité. Au niveau du dos, des trous au laser améliorent la ventilation.

Ainsi, l’Essential Insulated SL permet de rester au chaud et au sec tout au long d’une sortie sans avoir à ouvrir ou fermer la veste pour réguler la température corporelle. Enfin, la veste est douce et confortable au toucher, avec deux poches arrière, deux poches poitrine zippées et des graphiques réfléchissants pour être visible dans desconditions de faible luminosité.

Caractéristiques techniques :

  • Perforations micro laser
  • Technologie isolante Polartec® Alpha®
  • Laine merinos

mavic.com

matos-troisGiordana, Veste d’hiver AV Extreme

La veste AV Extreme est conçue pour garder un grand confort dans les conditions de froid extrêmes et par mauvais temps durant les sorties intenses.

Elle est construite en 3 couches. Sa couche interne en tissu Polartec® Alpha® 60 combine de façon unique chaleur et respirabilité, elle est robuste et légère tout en étant coupe-vent et déperlante grâce à son tissage dense. Ses bandes réfléchissantes rendent le cycliste est visible, une poche latérale zippée et des poches arrière permettent à ce dernier de transporter tout le nécessaire.

 Caractéristiques techniques :

  • 3 couches indépendantes, veste coupe-vent et déperlante
  • Tissu Polartec® Alpha® 60
  • Tissu extérieur léger coupe-vent, déperlant et robuste
  • Traitement déperlant eco friendly
  • Membrane coupe-vent sous les bras et sur les côtés
  • Col polaire adapté à la position de course
  • Manches resserrées qui s’intègrent parfaitement sous les gants
  • Poches arrière et poche latérale zippée pour les objets de valeur
  • Bande réfléchissante pour plus de visibilité

giordanacycling.com

matos-quatrePedaled, Gilet Alpha Tokaido

Il est prêt pour les longues distances par tous les temps. Créé afin de répondre à un large éventail de conditions, le gilet Alpha Tokaido est conçu pour les sorties longues distances. Grâce à sa couche intérieure en Polartec® Alpha®, le gilet procure une chaleur supplémentaire lors des conditions fraiches tout en assurant une grande respirabilité.
« La technologie Polartec® Alpha® est une isolation synthétique active qui permet de réguler les températures corporelles durant les activités dynamiques et statiques. Cette isolation évite d’enlever ou d’ajouter des couches lors des longues distances, c’est l’atout idéal pour rouler à vélo. En permettant à l’humidité de circuler à travers le tissu, la technologie augmente la circulation de l’air et accélère considérablement le temps de séchage, procurant ainsi un confort optimal. Le Polartec® Alpha® est également très compressible tout en empêchant la déformation des fibres même après de nombreuses utilisations et lavages. » Karen Whittier, chef produit des systèmes d’isolation Polartec.

Caractéristiques techniques :

  • Régulation thermique et isolation
  • Marquages réfléchissants
  • Ultra-léger et compressible
  • Coupe ajustée pour la performance
  • Poches arrière extra larges
  • Résistant à l’eau

pedaled.com

matos-cinqReric, Maillot Dorago UV manches longues

Reric revisite ses maillots cyclistes Dorago UV et Sabiku en intégrant une technologie Polartec. Grâce au Polartec® DeltaTM, ces maillots sont conçus pour les sorties par température élevée. Ils procurent une sensation de rafraîchissement permanent unique alliée à une haute respirabilité pour plus de confort et de meilleures performances. Pour les sorties par temps chaud et humide et lors des longues ascensions de cols l’été, quand on est à la recherche de la moindre fraicheur, le tissu Polartec® DeltaTM à rafraîchissement permanent possède des qualités techniques uniques qui garantissent un niveau de confort et de performances exceptionnels.

Caractéristiques techniques :

  • Poches arrière : deux poches classiques et une poche zippée
  • Polartec® DeltaTM :
  • Frais au toucher
  • Transfert d’humidité supérieur
  • Hautement respirant
  • Séchage régulé
  • Léger
  • Facile d’entretien

reric.jp

matos-sixSportful, veste Fiandre Extreme

Utilisée par le triple champion du monde de cyclisme sur route Peter Sagan, la Fiandre Extrême est La veste que les pros choisissent par mauvais temps. Sportful présente la deuxième génération de sa veste la plus extrême. Elle a été testée lors des pires conditions de course du World Tour, lorsque la protection contre le surplus de chaleur ou la pluie est déterminante pour finir la course.
Elle est également idéale pour les amateurs à la recherche d’un compromis parfait entre isolation et protection contre la pluie et la neige, tout en étant confortable et performante. Sa composition stretch offre une coupe ajustée, confortable et aérodynamique pour le vélo. Le tissu respirant NeoShell® crée une protection efficace contre les intempéries tout en évacuant la chaleur et la transpiration.

Caractéristiques techniques :

  • Tissu Polartec® NeoShell® coupe-vent, imperméable, très respirant et stretch
  • Coutures stratégiquement placées et entièrement soudées pour une imperméabilisation
    parfaite.
  • Fermeture éclair YKK® Vislon® imperméable
  • Bandes réfléchissantes dans le dos
  • 3 poches externes à l’arrière
  • Tissu léger, à porter seule ou avec l’ajout d’un haut thermique pour le froid.

sportful.com