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À la découverte du Doubs en Gravel

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Le tourisme à vélo est une tendance forte, dont nous avons déjà parlé au Bike Café. Elle se traduit concrètement dans nos régions par des initiatives des Offices de Tourismes et autres Comités Départementaux, à l’image du Doubs, qui accélère ce développement, avec la création d’itinéraires dédiés gravel. Pas moins de 31 parcours créés ! Trente boucles – de 17 à 122 km – et un parcours itinérant de 200 km : Montbéliard- Besançon. C’est ce dernier que nous avons choisi de vous faire découvrir. Pas de temps à perdre, arrivés à Besançon en voiture, il nous faut rejoindre notre point de départ à Montbéliard. Photo de Une, Lionel Georges & Benoît Grosjean – Département du Doubs.

Les Grands reportages sont des commandes passées à l’équipe rédactionnelle de Bike Café par des marques qui souhaitent présenter leurs produits (vélos, équipements, vêtements ou accessoires) dans un contexte original. Ce grand reportage a été réalisé avec le soutien de l’Office du Tourisme du Doubs.

Liaison Besançon-Montbéliard, via l’EuroVélo6

Les trajets en TER ont la particularité de nous faire découvrir un site ou une région en accéléré et souvent en mode « grand format », grâce aux ouvrages d’art qui offrent des points de vues exceptionnels, que seul le rail permet. Ici, nous l’expérimentons à nouveau avec ces premiers kilomètres en train, qui nous éloignent de Besançon nous permettant de découvrir une vallée du Doubs qui s’élargit peu à peu. Après une vingtaine de kilomètres, nous arrivons en gare de Baumes-les-Dames et nous enfourchons (enfin) nos vélos.

Au festival des tondeuses

Le premier contact avec ce parcours se fait par une liaison sur l’EuroVélo. En ce qui me concerne, je dois avouer que cette mise en jambes est bien agréable, nous permettant de rouler en toute sécurité dans ce cadre paisible, le long du Doubs. Ce prologue est parfait avant d’attaquer les sections gravel du lendemain et pour nous dérouiller après de (trop) longues heures de voiture. La rivière toute proche affiche un niveau d’eau important et par endroits, les champs sont partiellement inondés. Le département n’a pas été épargné par les pluies du printemps. C’est pour nous la garantie d’une nature bien verte et nous le constatons dès les premiers kilomètres, avec des tondeuses qui tournent à plein régime dans les jardins.

Au fil des écluses et des anciennes gares que nous découvrons, les kilomètres défilent à bonne allure sur ce profil peu vallonné et nous voilà arrivés à Montbéliard. Nous prenons possession de notre chambre à l’Hôtel La Balance, un lieu plein de charme et labellisé « accueil vélo » ; ce n’est pas un vain mot, car les services proposés sont adaptés aux cyclistes : un abri à vélos sécurisé de plain-pied, couvert et fermé ; de quoi effectuer un nettoyage des vélos (jet d’eau et brosses), un service de lavage et de séchage des vêtements. Le graveleux et sa monture sont choyés !

Pour cette liaison : 62 km et 235 m D+.

Jour 1 : Montbéliard > Orchamps-Vennes 

C’est lestés d’un petit déjeuner de compétition que nous partons de Montbéliard. Il fait doux, le soleil est présent, la journée s’annonce bien. On franchit l’Allan – un affluent du Doubs – pour se retrouver dans le parc de la Banane. On emprunte quelques kilomètres de l’EuroVélo6 parcourus la veille, idéal pour le réveil musculaire. On franchit le Doubs pour descendre « plein sud » à la rencontre des premiers villages.

Orgie de vert

C’est une succession de départementales, petites routes et pistes que nous parcourons, toutes plus verdoyantes les unes que les autres. Les pistes sont humides mais aisément praticables et l’on chemine facilement ; allergiques à la boue, en bons sudistes que nous sommes, nous voilà rassurés sur les conditions de roulage 😉

Gravel dans le Doubs
Photo Jean-Louis Paul

En de nombreux lieux, l’Histoire se rappelle à nous avec des monuments ou stèles en hommage aux résistants de la seconde guerre mondiale. Le voyage dans le temps se poursuit, au village de Pont-de-Roide où l’on aperçoit les anciennes usines Peugeot. Retour au temps présent, avec la première ascension : 10 km et 400 m à gravir. L’élévation se fait sur un ruban de bitume étroit, où deux véhicules ne peuvent pas se croiser, bordé d’arbres et sonorisé par les oiseaux. On a connu pire comme ascension. Notre premier point de vue est atteint avec le belvédère de Montaigu à 810 m d’altitude. Vue sur les Vosges et le pays de Montbéliard.

Gravel dans le Doubs
Photo Jean-Louis Paul

Nous descendons dans la vallée du Dessoubre pour longer la rivière du même nom. Nous serons accompagnés par le chant de l’eau, tout proche, tantôt sur la route, tantôt sur les chemins jusqu’à parvenir au Cirque de Consolation. Pour les amateurs, on y trouve la plus longue tyrolienne de France (500 m de long, 120 m de haut). Pas de sensations fortes pour nous, mais une contemplation de ce lieu apaisant avec restauration à base de fromage local. Nous reprenons la route avec une ascension courte, mais sévère vers la source du Dessoubre qui sera la récompense.

Nous approchons du terme de notre étape, à proximité de Orchamps-Vennes, quand l’orage qui menaçait nous attrape. C’est l’occasion d’étrenner nos vêtements de pluie, histoire d’utiliser 100% des affaires transportées, toujours satisfaisant de ne pas embarquer de superflu… on se rassure comme on peut ! Nous passerons la nuitée à la chambre d’hôtes Les Ravières, chez un éleveur de vaches. Apéro, repas, digestif, dodo, non sans avoir beaucoup discuté avec Maria, notre hôtesse, intarissable sur la région, ses projets, etc.

À l’issue de ce 1er jour : 91 km et 1880 m D+.

Jour 2 : Orchamps-Vennes > Ornans

Notre deuxième journée commence par une ascension régulière, pour aller tutoyer un des sommets de la chaine du Jura. Toujours en parcourant des routes en mode « voie unique » sur lesquelles on ne croise qu’un tracteur par heure… ou une vache égarée, sortie de son enclos. Les fermes en bord de route sont toutes d’une taille respectable – pas de cabanon par ici – dans un état de restauration impeccable et toujours fleuries. Peut-être une influence des voisins helvétiques, distants de moins de 50 km ?

À travers champs

Notre premier objectif du jour est en vue : le Crêt Monniot, sorte de ballon, s’élevant à 1141 m. La trace passe au pied, mais nous ne résistons pas à aller au sommet pour profiter du panorama à 360°. Après ces vues sur les Alpes, il nous faut rejoindre la trace, mais pas question de faire demi-tour ; oui, je suis un peu psycho-rigide sur ce point : pourquoi ne pas découvrir une autre piste ? C’est par là « face nord-ouest » que nous descendons, où passe un chemin de randonnée partagé avec l’enclos des vaches, qui y pâturent. On adoucit la pente en faisant des larges virages et en subissant les trous laissés par les sabots des bovins dans ce sol plutôt meuble. On est aux limites de notre gravel et des capacités du pilote 😉. La piste – la vraie – est en vue quand on réalise que les vaches, curieuses de nature, sont en train de se diriger vers nous, fortes de leur troupeau de 20 têtes au moins. Nous franchissons la barrière, en prenant bien soin de la refermer derrière nous, ciao les filles ! Belle tranche de rigolade sur cette face du Crêt Monniot !

Mon camarade et moi rejoignons la route, puis une alternance de pistes et de bitume pour arriver sur le site majeur de notre journée : la Roche de Hautepierre. On y accède par une ascension toute en douceur, qui mène à un belvédère de 1er choix ; façon carte postale – instagrammable, si vous préférez – avec un point de vue donnant sur les gorges de la Loue 400 m plus bas et le village de Mouthier-Haute-Pierre.

la Roche de Hautepierre
La Roche de Hautepierre, dominant la Loue – Photo Jean-Louis PAUL

Un peu du mal à se remettre à vélo, mais la perspective d’autres sites à visiter prend le dessus et la descente qui nous attend pour rejoindre la rivière nous motive. Cadeau surprise : un single va nous mener directement au village de Lods – classé parmi les Plus Beaux Villages de France – charmant comme tout ! Le chant de la Loue, une auberge en bord de rivière, l’appel du ventre… il n’en faut pas plus pour décréter la pause déjeuner ! Le repas se fera à l’ombre d’un tilleul – meilleur choix pour une sieste paraît-il – et au rythme des pêcheurs pratiquant le No Kill à quelques mètres de là.

Gustave et camping

On renonce à la sieste, préférant la digestion sur nos deux-roues sur un rythme tranquille et le long de la Loue, avec option ombrage, s’il vous plait ! On arrive ainsi sans même s’en apercevoir au terme de notre étape du jour : Ornans, et notre point de chute, situé cette fois dans un camping éco-responsable, la Roche d’Ully. Un lieu où les bungalows standards habituels sont remplacés par des cabanes en bois ou sur pilotis, toutes différentes les unes des autres. Nous retrouvons notre âme d’enfant, en prenant place dans la cabane de l’orpailleur, dernière création en date. Avec une petite terrasse où parquer nos destriers, euh garer nos vélos. Étape plus courte que la veille, ce qui nous laisse le temps d’aller découvrir Ornans tout proche.

Traversée par la Loue, Ornans a des des airs de bourgade alsacienne avec ses maisons aux bardages de bois baignées par la rivière. L’ambiance est paisible. Mais la vraie star ici, c’est Gustave. Eiffel ? Nooon ! Courbet, le peintre et sculpteur du 19ème siècle, adepte du courant réaliste ! C’est une découverte pour moi, je serai moins bête ce soir ! Un challenge que je ne peux relever chaque jour…

“Savoir pour pouvoir, telle fut ma pensée. Être à même de traduire les mœurs, les idées, l’aspect de mon époque, selon mon appréciation ; être non seulement un peintre mais encore un homme ; en un mot faire de l’art vivant, tel est mon but.”

Gustave Courbet, Artiste, Peintre (1819 – 1877)

Bilan du 2ème jour : 52 km et 817 m D+.

Jour 3 : Ornans > Besançon

Le cycliste en itinérance aime bien partir tôt le matin pour profiter au maximum de sa journée, sans courir après le temps. En tous cas, c’est ma philosophie. Un autre critère me pousse vers ce choix, en tant qu’amateur de photographie, c’est la golden hour : cette période de la journée, une heure après le lever du soleil ou une heure avant son coucher.

Ornans, la Loue
La Loue à Ornans au petit matin – Photo Camille Gallo

Nous avons quitté le camping vers 7h pour aller prendre notre petit déjeuner au village d’Ornans. En longeant la Loue, tellement l’endroit est photogénique, on imagine aisément les lieux de création de Gustave.

On quitte peu à peu Ornans, toujours en bordure de la Loue, pour arriver au château de Cléron. Une pause photo incontournable. Qui a dit encore ?… Nous reprenons notre progression, en s’éloignant de la rivière pour prendre un peu d’altitude. Au détour d’un virage, on aperçoit une pancarte (presqu’entièrement cachée par la végétation) mentionnant « belvédère de la Piquette » en direction d’un sentier en sous-bois, visiblement emprunté par les marcheurs. On s’y engouffre avec notre vélo, piqué par la curiosité de découvrir un Point of Interest ou POI.

Une piquette, sans modération

En 200 m pas plus, nous arrivons à un balcon surplombant la Loue qui forme une anse en forme de fer à cheval, quasi parfaite. On a du mal à s’arracher à ce lieu, contemplatif au possible.

Gravel Doubs
Vue du belvédère de la Piquette, une anse de la Loue – Photo Camille Gallo

On rejoint le niveau de la Loue pour la longer, tantôt sur des sentes de bitume, tantôt sur des pistes ; à découvert ou dans un tunnel de verdure formé par les branches des arbres qui se rejoignent. On longe un mur d’enceinte pendant des kilomètres, il s’agit de celui du parc secondaire du Château de Buillon. Situé sur l’autre rive, ce sera pour une prochaine fois !

Aujourd’hui, c’est ravitaillement « en vol » ; une collation dans une boulangerie, avec quelques victuailles emportées et on complètera plus tard selon l’état des forces…

Le lynx est présent par ici, le massif jurassien constitue l’essentiel de l’aire de répartition nationale, 80 % environ.

Source : www.doubs.gouv.fr

Une belle montée – courte mais sévère – nous fait brûler les calories tout juste englouties, pour enchaîner sur chemins, petites routes, hameaux, villages. Le gravel est décidément comme un poisson dans l’eau… du Doubs. Et de l’eau, nous allons en rencontrer pour clôturer notre périple, plutôt en recevoir, car tombée du ciel. C’est là qu’une pause s’impose, pour recharger l’âme et le corps.

Le village de Montrond-le-Château nous propose un bar accolé à une alimentation ; j’investis cette dernière, en quête de sucre, pendant que mon compère s’installe au troquet. Personne dans la boutique ! Mais je réalise que le vendeur, qui arrive par une porte dérobée, est en fait le barman ; homme polyvalent, s’il en est ! Ainsi va la vie des petits commerces ruraux…

Une boisson chaude – ou à bulles, c’est selon les envies – et nous voilà (re)motivés pour conclure cette trace. Bien décidé à ne pas s’arrêter, on baisse la tête et on affronte les gouttes. Voilà bientôt Besançon et ses 7 collines en vue. On met un point d’honneur à visiter notre dernier POI tel que prévu : la Chapelle-des-Buis. La vue est imprenable sur la ville et sa citadelle érigée par Vauban.

On plonge littéralement sur Besançon centre, par un tobogan de plus de 15 %. Arrivés dans les petites ruelles, on se régale des pistes cyclables et autre sens uniques labellisés « sauf vélo » ; assurément une cité vélo-friendly !

Nous terminerons cette journée par une visite – à pied, guidés par un local de l’étape – du centre ancien, riche de monuments historiques, bâtisses de caractère et autres lieux de culture.

Pour ce 3ème jour : 68 km et 1000 m D+. Sur la totalité des 4 jours, 278 km et 3932 m D+.

Bilan de notre découverte du Doubs

La trace créée par Doubs Tourisme est très agréable à parcourir. Elle fait passer au plus près de sites majeurs, ce qui permet de satisfaire toutes nos envies de découvertes.

Nous avons choisi d’effectuer ce parcours sur 3 jours, pour profiter tranquillement des lieux traversés. Ce découpage a finalement conduit à un premier jour plus sportif et deux suivants plus orientés tourisme, que ce soit sur la trace-même ou à la ville-étape. À vous de moduler la durée et les séquences selon vos envies. Au niveau des hébergements, il y a de la variété : hôtels, chambres d’hôtes ou encore des campings. Pour ceux qui auraient une approche plus « roots » il y a aussi des nuits à la belle étoile ; ce ne sont pas les lieux sauvages qui manquent !

Gravel dans le Doubs
Capture d’écran du site internet Explore Doubs où vous pourrez choisir votre parcours.

Le département du Doubs s’est doté d’un site Internet présentant les activités nature et d’une application mobile également (Android et Apple). Le moteur de recherche est plutôt bien fait, offrant des filtres sur la difficulté (5 niveaux) et le type de parcours (boucle/itinérance). Chaque fiche de parcours propose bien sûr la trace à télécharger mais aussi tous les sites dignes d’intérêt qui font le sel d’un voyage. Et que l’on vous encourage à découvrir !

En ce qui concerne le terrain rencontré, nous n’avons relevé aucune difficulté technique ou de pilotage et les ascensions sont régulières ; on peut se permettre de rouler le nez au vent et le regard à 360° pour profiter des panoramas. Le ratio route/chemin est à 60/40, mais cette valeur est à moduler : beaucoup des routes empruntées sont très étroites et parcourues uniquement par les éleveurs ; une sorte de chemin qui se prend pour une route, mais garde sa saveur nature.

Bref, vous l’aurez compris si vous êtes arrivés jusqu’ici, le Doubs est une belle découverte que l’on vous recommande !

Les point-nœuds

Un mot sur un balisage en cours de déploiement : les points-nœuds. l’idée est simple et « repose sur un système de jalonnement et de numérotation des carrefours permettant de renvoyer les usagers vers d’autres intersections numérotées pour ainsi créer un itinéraire sur-mesure ».

Sans nécessiter de compteur GPS, ni même de sortir votre smartphone au fil du parcours, il suffit de déterminer en amont la succession des numéros choisis (59-71-42-18, par ex.), puis suivre à chaque carrefour le prochain à atteindre. Avec ce système, même les enfants peuvent être désignés comme chef de file ! Une belle idée, aussi simple qu’efficace, qui nous vient des Pays-bas / Belgique où c’est en vigueur depuis des années.

La trace Montbéliard-Besançon : https://explore.doubs.fr/trek/288-Le-benefice-du-Doubs

L’ensemble des parcours Gravel proposés : https://explore.doubs.fr/search?practices=8

Les hébergements fréquentés :

Chiffres clés Gravel dans le Doubs.
Les chiffres-clés de notre escapade – Infographie Colin GOSSE

À l’abri du radar Trek Carback

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Treck CarBack
Treck CarBack

Veiller sur ses arrières en vélo est une des préoccupations majeures des cyclistes sur la route. J’ai longtemps considéré que les systèmes de radar amplifiaient le côté anxiogène de cette situation avec une avalanche d’alertes. J’ai reconsidéré ce jugement, en voyant l’évolution des technologies, qui rendent ces produits plus discrets et mieux intégrés aux systèmes de navigation. Même si, de façon générale, les automobilistes font attention aux cyclistes, le comportement de certains “frôleurs” nous met en danger.

La route est dangereuse, nous le savons tous et le bilan des accidents mortels hors agglomération est là pour nous le rappeler. Je trouve pourtant que globalement la situation s’améliore : les automobilistes sont plus respectueux des distances de dépassement réglementaires. Il existe encore malheureusement des exceptions qui nous amènent à chercher des parades. J’ai essayé le rétro en bout de guidon, mais selon ma position sur le vélo mon angle de vision sur le miroir peut changer. De plus, il faut détourner un moment le regard de la route, juste au moment où un véhicule approche, ce qui ajoute un potentiel danger. De nombreux systèmes existent pour se rendre visible des autres usagers de la route. J’avais écrit à ce sujet un “petit guide” sur ce thème. Je n’avais pas mentionné l’usage du radar qui a fait par la suite l’objet d’un retour d’expérience lors d’un reportage en utilisant la solution Varia de Garmin.

Installation du Trek Carback

L’installation du radar est simplissime. J’ai entouré ma tige de selle de la sangle élastique perforée du support. Il suffit de la tendre pour crocheter le trou qui correspond au diamètre de la tige. Ensuite le CarBack pourra être clipsé sur la platine du support. Allez jusqu’au “clic” pour être sûr que le radar est bien fixé, ce serait dommage de le perdre en route.

L’appairage avec mon Wahoo se fait via le protocole ANT+. Le dialogue Radar/Compteur m’informe de la connexion ou de la déconnexion, il me signale également l’épuisement de la batterie. Le Carback utilise les ressources d’alerte du Wahoo : LED horizontales rouges lorsque un véhicule est en approche, vertes lorsqu’il est passé et que la route est libre derrière son passage. Sur l’écran du Wahoo, une bande verticale rouge ou verte en cohérence avec les LED reste colorée en permanence. En mode alerte, cette bande affiche des “pictos” qui matérialisent la présence du ou des véhicules détectés dans le champ du radar.

Éclairage à l’arrière et alerte à l’avant

Treck CarBack
La présence de 2 véhicules en approche se manifeste par le clignotement en rouge des led horizontales ; sur la bande verticale à gauche également en rouge 2 pictogrammes matérialisent ces 2 véhicules – photo Patrick VDB

Le CarBack voit loin : il peut détecter les véhicules approchant à 240 m de distance. Il est compatible avec la plupart des compteurs GPS. Sur mon Wahoo, l’appairage avec ANT+ a été immédiat. L’annonce de l’arrivée d’un véhicule se fait via les LED rouges horizontalement placées en haut du compteur. C’est la solution que j’ai choisie, mais il est également possible de connecter le radar avec l’appli Trek Accessory, disponible sur les smartphones.

Treck CarBack

Depuis quelques temps je ne sors plus à vélo sur route sans une petite “loupiote” rouge fixée à mon tube de selle. Un vélo, même en plein jour, peut échapper à la vigilance d’un automobiliste. Sur le Trek Carback, le cycliste dispose de 4 modes d’éclairage : diurne clignotant 90 LM, diurne continu 25 LM, nocturne continu 5 LM et nocturne clignotant 5 LM (LM = lumens).

Les LED vertes de la jauge de batterie sont bien visibles sur le côté du radar. Elles permettent de suivre l’état de la batterie qui offre 7 h d’autonomie. L’étanchéité IPX7 permet de rouler sous la pluie sans problème, même s’il est aspergé par la roue arrière sur route trempée.

Mon avis sur le Trek Carback

Treck CarBack
Retour d’une sortie, le Carback signale par le passage en rouge des leds, que la batterie est faible : une recharge s’impose.

Ce radar est parfatement compatible avec le compteur Wahoo. Dans mon utilisation diurne clignotant 90 Lumens, adaptée à ma région ensoleillée, l’autonomie est réduite à 5 h 30, versus les 7 heures annoncées. Ce type de produit est à réserver à un usage entraînement et sur route. Son avantage est la distance de détection à longue portée des véhicules. En ville ce ne sera pas gérable : trop d’alertes tuent l’alerte. Pour les sorties à la journée ça va, mais pour l’ultra distance, il faudra chercher une autre solution, plus économe en énergie. En peloton, le radar ne réagit pas à la présence du cycliste qui “ratonne” dans votre roue. Seuls les véhicules sont captés par son faisceau sélectif.

Je n’ai pas testé l’application Trek Accessory qui permet de se connecter à un smartphone, car je n’aime pas mettre mon téléphone sur le guidon. L’application permet de voir plus de choses et notamment d’apprécier la distance du véhicule s’approchant à l’arrière et passant à côté de vous.

Livré avec fixation arrière Quick Connect Plus et câble de charge USB-C

Prix : 299 €

Plus d’informations sur le site du fabricant : Trek Carback

GARMIN dévoile son nouveau compteur Edge 1050

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Garmin a annoncé le 25 juin 2024 le lancement du Edge 1050. Doté d’un écran tactile, l’Edge 1050 combine navigation avancée, suivi des performances, assistance aux cyclistes et connectivité intelligente. Il dispose d’une batterie assurant une autonomie allant jusqu’à 20 heures pour un usage intensif et jusqu’à 60 heures en mode économie d’énergie. Grâce à ses nouvelles fonctions d’entraide, les cyclistes peuvent recevoir des alertes sur les dangers de la route signalés par les autres utilisateurs, consulter la messagerie intégrée et voir les classements pendant les sessions GroupRide.

Garmin Edge 1050

Edge 1050, le compteur Garmin le plus avancé à ce jour

Les améliorations apportées à GroupRide permettent aux cyclistes de rester connectés grâce à la messagerie intégrée, à la position en temps réel et aux alertes de détection d’incident. Ces alertes peuvent avertir les autres cyclistes et les guider vers la personne ayant besoin d’aide. Ils peuvent également donner une dimension compétitive à leurs sorties avec des classements en temps réel pour les montées, ainsi que des récompenses en fin de sortie comme par exemple « À fond les ballons » (vitesse maximale la plus élevée), « Moulin à paroles » (le plus grand utilisateur de la messagerie GroupRide), « Rouleur » (le plus de temps passé à pédaler) et bien plus encore.

Un aperçu de la fonction GroupRide sur le Garmin Edge 1050


Par ailleurs, ils peuvent recevoir des alertes indiquant les dangers signalés sur la route par d’autres cyclistes, tels que des nids-de-poule ou des arbres couchés, et à leur tour, prévenir les autres cyclistes. Il est intéressant de noter que les mises à jour GroupRide et les alertes indiquant les dangers sur la route seront bientôt disponibles sur les compteurs de vélo Edge 540, Edge 840 et Edge 1040, une bonne nouvelle !

Garmin Edge 1050 : un design repensé et de nouvelles fonctionnalités

  • Un design repensé : le boîtier biseauté, les boutons discrets entièrement métalliques et le support quart de tour remplaçable sont assortis d’un écran LCD de 3,5″ ;
  • Paiements sans contact Garmin Pay™ : plus besoin d’emporter de la monnaie pour obtenir un rafraîchissement ou faire une pause gourmande au milieu de la sortie grâce à une simple pression sur l’Edge ;
Paiements sans contact Garmin Pay™
  • Haut-parleur intégré : pour écouter les instructions vocales d’entraînement et de navigation, alerter les cyclistes et les piétons sur la route grâce à une puissante sonnette intégrée à l’appareil ;
  • Créateur de parcours intégré à l’appareil : pour créer facilement des parcours directement sur l’appareil à l’aide de l’écran tactile réactif, et activer ou désactiver les différents calques de cartes ;
Créateur de parcours intégré à l’appareil et toujours la gestion du radar optionnel
  • Type de revêtement : pour visualiser les routes avec et sans revêtement sur l’Edge pendant les sorties, et recevoir des alertes à l’approche des sections sans revêtement ;
  • Itinéraires pour tout type de vélo : pour adapter le parcours au type d’activité : VTT, vélo de route ou gravel ;
Changement de type de revêtement annonçé, et cartographie adaptée à la pratique (VTT, Gravel, Route)
  • Gestionnaire de cartes avec connectivité Wi-Fi® : pour ajouter, échanger ou mettre à jour des cartes supplémentaires via Wi-Fi®, directement sur le compteur de vélo.
La fonction GroupRide est clairement mise en avant par Garmin

Des outils d’entrainement avancés

Les programmes d’entraînement Garmin gratuits, tels que les programmes d’entraînement adaptatifs à un événement, proposent des sessions personnalisées qui s’adaptent en fonction des performances et de la récupération. Les suggestions d’entraînement quotidiennes, quant à elles, recommandent des sorties en fonction de la charge d’entraînement actuelle et de la VO2 max du cycliste.

Des outils d’entraînement avancés

Les données de Firstbeat Analytics™, telles que la VO2 max, le statut d’entraînement, l’acclimatation à la chaleur et à l’altitude, etc., aident les cyclistes à évaluer leurs performances et à comprendre leurs réactions physiologiques. Quant au générateur d’itinéraires populaires Trendline™, il permet de trouver les meilleurs itinéraires empruntés par les autres cyclistes Garmin, ou d’utiliser les cartes Garmin Cycle Maps préchargées incluant les données mondiales de Trailforks (sentiers de VTT). Les cyclistes peuvent également utiliser la navigation Pin Drop pour envoyer un point d’intérêt depuis Apple® Plans et recevoir automatiquement la navigation vers cette position.

Les données Stamina seront sûrement appréciées par certains athlètes

L’Edge 1050 offre des métriques de performance de pointe pour aider les cyclistes à rouler plus intelligemment. Les données de Stamina en temps réel permettent de surveiller et d’ajuster les efforts, facilitant ainsi l’adaptation du programme d’entraînement ou la gestion de l’allure. Le guide de puissance, prenant en compte le vent et le Stamina actuel du cycliste, ajuste les objectifs de puissance en temps réel. ClimbPro affiche l’ascension et la pente restantes pour chaque montée, qu’il s’agisse d’un parcours enregistré ou non, tandis que le widget Explorateur d’ascension permet de consulter les montées à proximité sur l’appareil ou sur Garmin Connect.

la fonction ClimbPro est devenu un classique sur les compteurs haut de gamme

Pour autant, l’Edge 1050 n’oublie pas la sécurité et inclut des fonctions telles que le LiveTrack et la détection d’incident. L’appareil est compatible avec la gamme de radars pour vélo et de feux intelligents Varia™, ainsi qu’avec les appareils de communication par satellite inReach®5. Du côté de l’autonomie, Garmin annonçe 20 heures d’autonomie dans les cas d’utilisation les plus exigeants et jusqu’à 60 heures en mode économie d’énergie.

Focus sur des fonctions innovantes du Garmin Edge 1050 avec de gauche à droite la gestion de l’autonomie, l’annonce et la réception d’incidents et la messagerie intégrée

Enfin, l’Edge 1050 se couple facilement aux home trainers connectés Tacx® et peut également être personnalisé avec des champs de données, des applications et des widgets depuis l’application mobile Connect IQ™ Store. Les présentations sont faites, l’équipe Bike Café attend désormais de pouvoir le tester sur le terrain afin de vous en dire bien plus !

Principales caractéristiques du Garmin Edge 1050

AUTONOMIE : intensif jusqu’à 20h, économie d’énergie jusqu’à 60h
DIMENSIONS : 60.2 x 118.5 x 16.3 mm
POIDS : 161 g
MÉMOIRE : 64 GB
TAILLE DE L’ÉCRAN : 3.5” (88.9 mm) de diagonale
TYPE D’AFFICHAGE : LCD
RÉSOLUTION DE L’ÉCRAN : 480 x 800 pixels
ÉCRAN TACTILE : oui
INSTRUCTIONS AUDIO : Haut-Parleur intégré
CONNECTIVITÉ : Bluetooth®, ANT+®, Wi-Fi®
SÉCURITÉ ET SUIVI : LIVETRACK, GROUPTRACK, GROUPRIDE, MESSAGERIE, compatibilité Radar Varia
PRIX PUBLIC : à partir de 749,99€

Fiche produit GARMIN Edge 1050


Bianchi Arcadex : le nouveau gravel taillé pour l’aventure et le bikepacking

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Bianchi Arcadex gravel bikepacking aventure

La marque italienne a récemment dévoilé son nouveau chassis gravel : l’Arcadex, conçu pour l’aventure et le bikepacking. Baptisé Arcadex, ce nouveau gravel en carbone pourra rouler en pneus de 50 mm et est proposé en 4 montages, de 2 099 euros à 5 099 euros, et avec une version équipée d’une fourche hydraulique.

Bianchi Arcadex gravel bikepacking aventure

Photos de détails et d’illustration : Paolo Penni

Bianchi Arcadex : une clearance de 50 mm pour partir à l’aventure

Bianchi présente le nouvel Arcadex, le modèle de la marque italienne modèle conçu pour le cyclisme aventure gravel et le bikepacking. Avec l’Arcadex, Bianchi complète son offre pour les amateurs de gravel. Aux côtés du Bianchi Impulso RC, le modèle “gravel race” rapide pour ceux qui recherchent la performance et la vitesse même sur les chemins de terre, le nouvel Arcadex répond aux besoins des esprits libres, qui cherchent une réponse à leur désir d’aventure tout-terrain.

Le cadre, en fibre de carbone à géométrie endurance, offre tout le confort nécessaire pour vivre pleinement les aventures longue distance sans sacrifier les performances.

Bianchi Arcadex gravel bikepacking aventure

L’Arcadex est décliné en deux versions, le Pro et Comp :

  • L’Arcadex Pro est doté d’un cockpit avec routage de câbles interne ;
  • La version Comp dispose d’un système de routage de câbles semi-interne.

Les deux modèles peuvent également être mis à niveau avec le cintre monocoque entièrement intégré en fibre de carbone Bianchi, développé par Reparto Corse.

Le nouvel Arcadex accepte un dégagement généreux au niveau des pneus puisque le cadre peut accueillir des pneus de 700 x 50 mm. Il peut aussi être équipé de garde-boues, avec dans ce cas, une taille de pneus maximale autorisée de 45 mm. Le vélo est classé ASTM 2 pour une utilisation hors route.

Bianchi Arcadex gravel bikepacking aventure
Des pneus Pirelli Cinturato GRAVEL M en 45 mm équipent d’origine l’Arcadex. Le cadre a aussi été dessiné pour monter jusqu’à 50 mm, de quoi s’assurer du confort sur les terrains cassants.

Les deux versions du nouvel Arcadex, le Pro et le Comp, sont équipées de série du cockpit intégré de Velomann, mais elles sont également compatibles avec le nouveau guidon monocoque en fibre de carbone entièrement intégré, développé par Bianchi Reparto Corse.

Les deux versions, Pro et Comp, ont été équipées de la selle Velomann Mitora 149 pour offrir le confort nécessaire aux aventures de plusieurs jours à vélo.

Bianchi Arcadex gravel bikepacking aventure
D’une longueur de 250 mm et 149 mm de large, cette selle Velomann Mittora est dotée d’une coque en nylon carbon et d’un rembourrage en polyuréthane.

Nouveauté sur le Bianchi Arcadex : un espace de stockage interne

Lors du développement du nouvel Arcadex, Bianchi a écouté les demandes spécifiques et besoins des bikepackers et des cyclotouristes afin de concevoir des solutions qui simplifier et enrichir leurs expériences respectives.

La nouvelle fonctionnalité principale qui en résulte est le module IFS (Internal Frame Storage), qui offre au cycliste un espace supplémentaire créé à l’intérieur du tube diagonal où de petits objets peuvent être stockés.


À l’intérieur du module IFS, les objets peuvent être rangés à l’aide de l’étui de protection de Velomann, spécialement conçu pour éviter qu’ils ne se dispersent à l’intérieur du compartiment, ne s’entrechoquent ou ne provoquent des rayures.

Des sacoches fabriquées en Italie pour le bikepacking light

L’Arcadex peut être configuré avec le nouveau kit Bianchi composé de quatre sacs 100 % nylon conçus pour vous offrir différentes options de support pour vos voyages.


Le kit est composé de :

  • Orma 01 : à placer sur le tube horizontal (capacité 1 litre ; résistant à l’eau)
  • Orma 03 : à installer à l’intérieur du cadre diamant, à l’avant (capacité 3 litres ; étanche)
  • Orma 07 : sacoche de selle (capacité 7 litres ; étanche)
  • Orma 09 : sacoche parfaite pour s’installer sur le cintre (capacité 9 litres ; étanche)

Les sacoches Orma sont conçues et fabriquées en Italie par Bianchi et peuvent également être achetées individuellement auprès du réseau de vente agréé Bianchi.

Autres petites spécificités du Bianchi Arcadex gravel

L’axe traversant de la roue arrière abrite une petite clé Allen de 4 et 5 mm, ce qui s’avère pratique en cas d’incident en cours de route ou pour de rapides ajustements. Plusieurs options de montage ont été conçues sur le cadre et la fourche de l’Arcadex pour monter des porte-bidons, des sacs et d’autres accessoires.

Bianchi Arcadex gravel bikepacking aventure
Cette petite clé allen à double empreinte est astucieusement logée dans l’axe de roue arrière.
Bianchi Arcadex gravel bikepacking aventure
Bianchi a aussi dévoilé une jolie collection capsule textile “gravel” pour rouler en off-road. La classe à l’italienne.

Le Bianchi Arcadex, un gravel accessible à partir de 2 999 euros

L’Arcadex Pro est équipé de roues solides en fibre de carbone Velomann Terbium 30, prêtes à affronter n’importe quelle aventure, et propose une fourche à suspension Rockshox Rudy XPLR avec 30 mm de débattement pour gérer les terrains plus accidentés. Choisissez parmi deux options de groupe : le SRAM électronique APEX/GX AXS et le mécanique Shimano GRX 822.

Bianchi Arcadex gravel bikepacking aventure
De nombreuses marques équipent des gravel de fourches hydrauliques en première monte, ici la Rudy XPLR sur l’Arcadex Pro à 5 099 €.

Pour ceux qui veulent commencer à sortir de leur zone de confort, il existe l’Arcadex Comp, doté de roues Fulcrum Rapid Red. Le choix du groupe se fait entre deux options mécaniques : Shimano GRX 610 ou SRAM APEX.

Les 3 coloris au choix sont le célèbre Aquaceleste, la couleur turquoise dans l’ADN de Bianchi depuis sa création, ainsi qu’un coloris vert/noir et orange/beige.

Bianchi Arcadex gravel bikepacking aventure
L’Arcadex est conçu pour les itinérances courtes ou longues.

Bianchi Arcadex Gravel : 4 modèles au choix

Les specs complètes des vélos sont renseignées dans les fiches produits ci-dessous :

Bianchi Arcadex Comp – Shimano GRX610/822 monoplateau 12 vitesses (plateau de 40 et cassette 11-51) – 2 999 €

Bianchi Arcadex Comp – Sram Apex Disc monoplateau 12 vitesses (plateau de 40 et cassette 11-50) – 2 999 €

Bianchi Arcadex Pro – Shimano GRX820/822 monoplateau 12 vitesses (plateau de 40 et cassette 11-51) – 4 199 €

Bianchi Arcadex Pro – Sram APEX/GX AXS Disc monoplateau 12 vitesses (plateau de 40 et cassette 10-52), fourche hydraulique RockShox Rudy XPLR – 5 099 €

Bianchi Arcadex gravel bikepacking aventure
Ce nouveau gravel Arcadex de chez Bianchi m’a tapé dans l’oeil… et vous ?

120 heures de guidage en une charge : le nouveau GPS solaire Coros Dura arrive sur le marché

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Gps vélo à recharge solaire Coros Dura

Coros est une marque chinoise qui propose des montres GPS de sport, dotées de capteurs optiques de fréquence cardiaque, d’altimètres barométriques et surtout de fonctionnalités de suivi de traces GPS, via des écrans tactiles et en couleurs. Nouveauté dans la gamme : la marque vient de dévoiler son premier compteur vélo GPS solaire, le Coros Dura.

Bike Café vous présente ce produit qui vise à prendre des parts de marché aux marques déjà bien installées comme Suunto et surtout Garmin, avec sa gamme solaire Edge 1040 Solar et Edge 840 Solar, que vous pouvez retrouver en test en cliquant sur les liens précédents.

GPS solaire Coros DURA

Le nouveau GPS Coros DURA tire son nom du mot espagnol signifiant « une chose difficile ». Comme son nom l’indique, le DURA est conçu pour soutenir les cyclistes, quelle que soit la difficulté d’une sortie ou d’un défi. “Il offre une autonomie de batterie révolutionnaire, une plateforme d’entraînement robuste, un écran à la visibilité cristalline, et une configuration écran tactile avec boutons intuitive et facile à utiliser“, peut-on lire dans le communiqué de presse. Et surtout, avec un prix public conseillé de 289 euros (!), le Coros Dura, s’il performe aussi bien que ce qui est vendu dans le communiqué de presse, risque de faire mal à ses concurrents directs.

Coros Dura : une promesse de 120 heures d’autonomie avec une seule charge

Le nouveau Dura permet de rouler pendant 120 heures consécutives, sur une seule charge, avec un signal GPS complet. Les panneaux solaires du compteur ajoutent jusqu’à deux heures d’activité pour chaque heure d’exposition directe au soleil.

Le Dura est doté d’un écran tactile couleur MIP (Memory In Pixel utilisant la lumière extérieure comme rétro-éclairage principal, au lieu d’un rétroéclairage interne) de 2,7 pouces entièrement personnalisable. Le rétro-éclairage adaptatif ajuste automatiquement la luminosité de l’écran pour garantir une vision claire la nuit ou à l’intérieur.

GPS solaire Coros DURA
L’écran couleur tactile de 2,7” semble restreint par la cellule photovoltaïque…

Pour la navigation, il est possible de créer facilement de nouveaux itinéraires dans l’application COROS ou de les télécharger à partir d’applications tierces telles que Strava, Ride with GPS et Komoot. Le COROS DURA synchronisera l’itinéraire mis à jour en quelques secondes.

Notre objectif est de créer des produits qui résolvent les problèmes des sportifs – que ce soit pour les aider à s’entraîner, à explorer le monde ou simplement pour les rapprocher du sport qu’ils aiment déjà. Le COROS DURA est une illustration claire de cette philosophie et est vraiment le compagnon d’aventure et d’entraînement ultime. Nous sommes fiers et honorés de présenter le DURA au marché du cyclisme”, explique Lewis Wu, co-fondateur de COROS.

Le Coros Dura développé avec des cyclistes longue distance

Le COROS DURA a été développé avec l’aide et les retours de certains des meilleurs cyclistes d’endurance tout-terrain au monde, notamment Haley Smith, Cole Paton, Freddy Ovett, Hannah Otto et Amity Rockwell. Testé jusqu’à la limite lors de courses d’endurance longue distance comme la Traka 360 et l’Unbound 200, ainsi que dans les virages serrés de la coupe du monde de VTT de Nové Město, le DURA a toujours fourni des données et une navigation précises, un fonctionnement impeccable, une grande autonomie et toutes les mesures de performance dont les athlètes de classe mondiale ont besoin pour suivre leurs performances.

GPS solaire Coros DURA

Autres fonctionnalités du GPS Coros Dura

Le COROS DURA comprend également une plateforme d’entraînement complète, avec l’application COROS (smartphone) et le COROS Training Hub conçu pour ordinateur, sans coût supplémentaire ni frais mensuel. Les athlètes qui cherchent à tirer le meilleur parti de leur entraînement obtiendront des informations complètes sur leur condition physique en associant le DURA à une montre COROS, y compris des mesures de performance, de récupération, de sommeil, de stress et de VFC (variabilité de la fréquence cardiaque).

GPS solaire Coros DURA
Une application dédiée Coros sur smartphone permettra de synchroniser vos données d’entraînement.

Les fonctionnalités complètes du GPS Coros Dura

  • Écran tactile réactif pour une utilisation simple et sans danger sur le vélo
  • Molette digitale et bouton unique pour une navigation facile d’un seul doigt 
  • Suivi satellite à double fréquence avec sélection automatique du mode GPS 
  • Turn-by-turn et reroutage intelligent grâce à Google Maps
  • Cartes mondiales hors ligne intégrées pour la navigation sur tous types de terrain
  • Téléchargement des données en quelques secondes après l’activité, quelle que soit sa durée
  • Obtiens de précieux insights sur ta forme physique avec les montres et les capteurs COROS
  • Connectivité Bluetooth et ANT+ et intégrations d’applications tierces

Les specs techniques du GPS Coros Dura

  • Poids : 97 grammes, 44 grammes (support)
  • Résolution : 400 x 240 pixels
  • Connexion : Bluetooth (application Coros), Wifi, ANT+
  • Etanchéité : IP67
GPS solaire Coros DURA
Le support du Coros Dura sera compatible avec des cintres de 25,4 et 31,8 mm de diamètre.

Nouvelles fonctionnalités prévues cette année :

  • Température
  • Météo
  • WindStrava
  • Live Segments
  • Media Controls
  • Lap Summary
  • Data Page
  • Search for Points of Interest and SaveLocation Directly on DURA

Prix et disponibilité du GPS solaire Coros Dura

Le tout nouveau COROS DURA sera en vente au prix de 289 euros à partir du 17 juin dans le monde entier. Les expéditions commenceront le 15 juillet. Le DURA comprend un support de guidon et un câble de charge USB-C. Comme les autres appareils COROS, le DURA s’intègre aux principaux outils de cartographie et d’analyse, notamment Komoot, Strava, Training Peaks et Ride with GPS.

La marque Coros est également disponible dans certains magasins, voici la liste des revendeurs physiques de Coros

Plus d’infos sur le site du fabricant : GPS solaire vélo Coros Dura

GPS solaire Coros DURA
Le package complet de ce nouveau GPS à recharge solaire.

Une Échappée en solitaire au Festival d’Avignon

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L'échappée

L’échappée est le moment le plus dramaturgique de l’épopée cycliste. Il s’y noue des alliances de circonstance, on y voit des défaillances, certains rusent pour sauter un relais, on s’observe, on joue la comédie… Nous retrouvons dans ces moments de vie sportive, tous les sentiments qui pourraient très bien être ceux du scénario d’un film ou d’une pièce de théâtre. “L’Échappée”, c’est aussi le titre d’une pièce de théâtre écrite et jouée par le comédien metteur en scène Cyril Fragniere, ancien cycliste de haut niveau, que l’on pourra voir lors du prochain Festival OFF d’Avignon où il jouera en solitaire sur la scène du théâtre l’Albatros…

Cyril a quitté la dramaturgie du peloton cycliste à 22 ans pour, non plus grimper les cols sur son vélo, mais plutôt monter sur les planches. Cet ancien cycliste Franco-Suisse de haut niveau, est devenu comédien, scénariste et metteur en scène. Il a fait le Conservatoire de Grenoble, travaillé au théâtre et a été également marionnettiste. Nous l’avons vu à la télévision, et au cinéma mais son actualité est le prochain Festival d’Avignon où il jouera sa pièce “L’Échappée”.

Cyril roulait vers une carrière de cycliste professionnel lorsque sa route a pris un virage radical. Il quitte le centre de formation d’AG2R La Mondiale de Chambéry pour pousser la porte du Conservatoire de Grenoble. Il me raconte son parcours dans ce Bla Bla #113.

Une Échappée sur les planches

Échappée

Sa rencontre avec Hédi Tillette de Clermont-Tonnerre l’a poussé à écrire et concevoir des spectacles. Il a fondé Fra & Cie en 2019, et créé un spectacle pour le jeune public sur les Frères Lumière intitulé « Lumière ! La machine à voyager dans le temps », puis une « Déambulation cyclo-poétique », jouée sur les routes du Tour de France en 2022.

Il a écrit et mis en scène son troisième spectacle en 2023. Un seul en scène nommé « L’Échappée – Récit d’un cycliste » qu’il a joué dans le cadre du festival « Forme Olympique » de la ville de Paris et qui sera à l’affiche au prochain festival d’Avignon. C’est une comédie autobiographique où l’acteur raconte, à côté de son vélo, son parcours en incarnant plusieurs personnages. Drôle et touchant, ce spectacle donne envie de pédaler… De l’enfance à aujourd’hui, Cyril passe en revue tous les vélos qu’il a utilisés. Chaque vélo est un souvenir qui nous dévoile son itinéraire singulier. Celui d’un jeune adolescent qui rêve de devenir coureur cycliste, faire le Tour de France et porter le maillot jaune. Il nous raconte son ascension au plus haut niveau, son quotidien dans la réserve d’une équipe professionnelle, ses joies, ses désillusions, et sa rencontre avec le théâtre.

Pour le coup, Cyril s’est échappé seul dans ce spectacle dans lequel il maîtrise la stratégie et l’action. Je me suis demandé si – comme ses anciens collègues du peloton – il n’avait pas des oreillettes pour lui dicter ses accélérations scéniques.

L’avis d’un spectateur

Jean-Louis, notre rédacteur, a eu l’opportunité de voir le spectacle de Cyril ; ci-après, ses impressions.

Je me suis laissé embarquer par le bonhomme quand il évoque ses années de coureur, gestes à l’appui sur son vélo bleu. C’est touchant d’émotion, quand il nous fait (re) vivre ces moments de l’intérieur du peloton, mais surtout de l’intérieur de son être. Et l’on vibre avec lui. Certes, je suis cycliste et les efforts décrits et la souffrance endurée me parlent directement, mais il parvient aussi à emmener des spectateurs qui n’ont pas d’appétence particulière pour la petite reine.
Enfin, le parallèle avec sa vie actuelle d’homme de spectacle est saisissant. Échappez-vous avec lui !

Tarifs : 17 € – voir conditions de réduction sur le site de réservation

Chaussure gravel Specialized Recon 3.0 : la chaussure qui part en exploration avec vous

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chaussures gravel Specialized Recon 3.0

Specialized présente la nouvelle version 3.0 des Recon (anglicisme de l’argot militaire pour mission de reconnaissance) qui promet d’associer performances et confort. Voyons ce qu’il en est après un test poussé de ces chaussures gravel, sur une distance de 550 km sur route et chemins et plus de 10 000 m de D+.

Chaussures gravel Specialized Recon 3.0 sur le papier

En avril Sabine avait testé le Recon 1.0, voici le modèle 3.0. Ces nouvelles Specialized Recon 3.0 s’appuient sur le concept Body Geometry (présent dans de nombreux produits Specialized) : des semelles extérieures et intérieures pour améliorer le transfert de puissance et accroître l’efficacité au pédalage tout en réduisant les risques de blessures en optimisant l’alignement hanche/genou/pied :

  • La semelle carbone permet un mouvement naturel de l’avant-pied tant à la marche qu’au portage tout en étant rigide mais sans excès, et la semelle de contact est en gomme SlipNot™ pour une adhérence optimale sur tous les types de terrains ;
  • La tige intégralement soudée réduit les coutures pour un confort supérieur ;
  • La tige intègre 2 Boa® Li2 permettant un ajustement (serrage/desserrage) parfait même en roulant ;
  • Cette nouvelle paire de gravel Recon 3.0 reçoit des cales compatibles de type SPD à 2 vis.

Unboxing des Recon 3.0

Le poids annoncé de 345 g en taille 42 est celui que j’ai relevé pour la taille 43.

Specialized Recon 3.0

La version 2024 s’affranchit du velcro en bout de pied, d’utilité discutable, les deux Boa Li2 assurant un serrage comme un desserrage micrométrique précis. La tige d’une seule pièce est protégée sur son pourtour par un discret contrefort. Le talon, d’inspiration chausson d’escalade (que j’ai pratiquée de nombreuses années) très travaillé, est doté d’un large passant. Si le rembourrage est minimaliste sur l’avant, le talon en est très bien pourvu. La semelle, ne comportant pas d’emplacement pour des crampons amovibles, facilite le montage des cales SPD de par les longues encoches et les graduations. Nous sommes donc en présence d’un produit haut de gamme bien pensé et bien fini, épuré et élégant dans sa version couleur argile.

L’outil d’aide au choix de la taille proposé par Specialized ne se limite pas au seul critère de la longueur du pied, mais prend en compte la largeur et le type d’appui et ce pour les deux pieds. Le guide me proposa du 44, qui correspond à un pied de 28,3 cm de longueur. Et à la réception, chaussures trop grandes, échangées pour des 43 soit 27,5 cm, la longueur de mon pied fin. Il se peut que cette différence provienne de la finesse de mon pied, le mieux étant de faire l’essai en magasin.

Les Specialized Recon 3.0 en statique

Mon pied fin en 43 est habitué au chaussant Mavic/Salomon en 43 1/3 qui lui sied parfaitement. Le chaussant de la Recon cible les pieds standards, donc un peu plus larges et épais. Chaussure horizontale sur la pédale, le talon est plus haut que sur d’autres chaussures : est ce pour inciter les vttétistes qui roulent plutôt pied horizontal à pédaler plus talon haut ?

Specialized Recon 3.0
Comparatif Specialized Recon 3.0 / Mavic

Glisser son pied dans la chaussure est aisé car les 2 Boa s’ouvrent largement et la sangle arrière joue son rôle ; la languette se met naturellement en place. Le travail effectué sur le talon permet de caler parfaitement le pied en serrant sans excès le premier Boa. Le pied étant maintenu par le cou-de-pied, le second Boa sert alors au maintien du pied et non à son serrage. Le pied est parfaitement maintenu sans être comprimé.

Specialized Recon 3.0
La Recon 3.0 intègre un maillage XPEL apportant un chaussant confortable et évacuant efficacement la sueur.

Les Recon 3.0 gravel sur le terrain

De prime abord, le rendu ‘cartonné’ de la tige ne pose pas la Recon comme un parangon de confort. Mais à l’usage, sans être une pantoufle, le confort est bien présent !

Specialized Recon 3.0
Rien à redire sur le confort et surtout la performance de cette nouvelle Recon 3.0 !

J’ai effectué une trentaine de sorties bitume, gravel et VTT soit plus de 550 km et 10 000 m de D+, toujours par temps sec. En toutes circonstances, les Recon se sont faites oublier :

  • L’enclenchement des cales est aisé (mais non testé en conditions boueuses) ;
  • Sur le goudron, je n’ai pas noté de baisse de performance par rapport à mes habituelles chaussures de XC à semelle carbone ;
  • En gravel, et plus encore en VTT, lorsqu’il faut poser pied à terre quand la montée est trop raide ou caillouteuse, voire les deux, la relative souplesse de la semelle et son adhérence permettent d’avancer sans dérapage et ou gêne intempestifs, qui se rajouteraient à la contrariété d’avoir posé pied à terre ;
  • En marche ‘pure’, la cale bien protégée dans la semelle vous évite de surfer sur les dalles et roches dures.

Verdict : performance et bon confort tous terrains pour les Recon 3.0

La partie plot extérieur de la semelle, proche de la cale, s’est décollée : est-ce dû à une rencontre avec une arête rocheuse ? Cela n’est arrivé que sur la chaussure gauche. En consultant divers essais, je suis le seul à avoir rencontré ce problème. Le SAV du constructeur, alerté, va assurer le remplacement. Bien sûr, je ne manquerai pas de vous informer de la tenue dans le temps de la nouvelle paire.

Specialized Recon 3.0
La zone qui s’est décollée sur l’avant gauche de la chaussure.

Les Specialized Recon 3.0 sont performantes au pédalage tout en étant confortables et efficaces faces à diverses situations. 

Prix : 250€

Plus d’infos sur le site de la marque : chaussures Specialized VTT/Gravel Recon 3.0

Nouveautés matos Gravel de juin 2024

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Sélection Gravel Juin 2024

L’équipe de Bike Café vous présente les nouveautés matos Gravel repérées ou testées pendant ce mois de juin. Le développement du Gravel motive les marques qui redoublent de créativité. Voici notre sélection du mois.

Les « Sélections » permettent de découvrir de nouveaux produits selon une thématique précise. Qu’ils aient été simplement repérés lors de leur mise sur le marché ou testés spécifiquement par nos rédacteurs, ils peuvent faire l’objet d’une courte description ou de retours de terrain plus complets.

Écouteurs Suunto Sonic

Testés par Laurent

Les nouveaux écouteurs Suunto Sonic sont une version plus abordable des écouteurs de sport à conduction osseuse Wing de Suunto. Avec ce modèle, Suunto rend la technologie de la conduction osseuse plus accessible. La technologie de la transmission par conduction osseuse est parfaitement adaptée aux sportifs. En effet, le canal auditif n’est pas obstrué par les écouteurs, ce qui rend tous les bruits environnants comme la circulation des voitures clairement audibles. Les trois boutons situés sur les côtés des écouteurs offrent un accès rapide au contrôle du volume de la musique et à la gestion des appels entrants. Il est d’autant plus simple de répondre aux appels en plein effort grâce au double microphone, à la réduction des bruits environnants et au cVc (clear voice capture). 

En 60 minutes, les écouteurs peuvent faire une charge complète et ainsi être utilisés pendant 10 heures consécutives. Une charge de 5 minutes suffit pour permettre aux Suunto Sonic de fonctionner pendant 3 heures. Fabriqués à partir de silicone et de titane, les Suunto Sonic pèsent 31 grammes. Ces écouteurs sont résistants à la pluie fine et à la transpiration (IP55) et sont censés résister à des températures comprises entre -20° et +60° C. Comme tous les dispositifs Suunto, ces écouteurs gagnent à être couplés à l’application Suunto App (via Bluetooth) afin de profiter de toutes les fonctionnalités.

Le test terrain

Premièrement, il convient d’appairer ces écouteurs à l’application Suunto App afin d’installer le dernier firmware, et de choisir son mode sonore. Contrairement à la traduction pas très rigoureuse, le pourcentage affiché à l’écran n’est pas la puissance sonore délivrée mais l’autonomie restante. L’application Suunto n’est peut-être pas la plus ergonomique mais elle a le mérite d’être complète. Et surtout, si vous avez déjà une montre de la marque, cette application permet de gérer l’ensemble de vos dispositifs de la marque finlandaise. Par ailleurs, si vous souhaitez en savoir plus sur l’histoire de Suunto, je vous invite à lire mon test de la PEAK 9.

Mais revenons sur ces écouteurs. Je les ai testés presque tous les jours : en Gravel (testés sur le Savoie Tour Gravel), en vélotaf et en salle de sport sur rameur Concept2. Premier constat : la stabilité est parfaite. Deuxième constats : le confort est réel et le poids négligeable. J’ai vite pris goût à le porter car je n’ai ressenti absolument aucune gêne. Quant à la qualité audio, ce fut finalement plutôt une bonne surprise. Producteur en musique électronique, j’ai quelques connaissances dans le monde de l’audio. Aussi, il est utopique d’imaginer un rendu de bonne qualité dans les basses fréquences avec ce type de dispositif. Donc oublions les 20hz affichés dans la fiche technique : ils ne seront pas restitués par ces écouteurs.

Suunto Sonic
Suunto Sonic : la stabilité est parfaite (photo Laurent Biger)

Mais est-ce si grave ? En fait, non. Pour faire du sport, je n’ai pas les mêmes attentes que dans mon Home-Studio. Dans ce dernier, mon casque professionnel Sennheiser HD-25 côtoie des enceintes de monitoring KRK ROKIT 10-3. Quand j’enfile les Suunto Sonic, mes attentes sont différentes. En cela, j’estime que ces écouteurs ne s’en sortent pas si mal. Comme je l’ai dit, les fréquences infrabasses ne seront pas restituées. Pour autant, le kick (ou le beat), un peu plus haut en fréquence, est lui correctement présent. Du moins pour cette utilisation récréative. Les médiums sont clairs et les aigus globalement corrects. Au niveau de la puissance délivrée, j’aurais souhaité une pression acoustique supérieure (mais ces écouteurs n’y sont pour rien puisque j’ai une perte auditive conséquente). Côté ergonomie, je suis plus réservé. Les boutons auraient mérité une taille supérieure.

Les différentes fonctions permises par les boutons

Concernant la liaison Bluetooth, elle excède largement les dix mètres annoncés, même avec des obstacles, ce qui est bien pratique en salle de sport. En revanche, le système de chargement n’est pas des plus pratiques, et pas non plus uniformisé avec les montres de la même marque. Dommage. Hormis cela, je considère que l’objectif de ces écouteurs est tout de même atteint.

Page produit : Suunto Sonic
Prix :
149,90€

Casque Fox Crossframe Pro

Testé par Laurent

Fox élargit sa gamme de casques avec l’ajout d’un modèle Gravel et VTT XC. Sans visière, ce casque offre un design peu habituel. La ventilation a été optimisée grâce à une mousse EPS moulée pour un refroidissement des plus efficaces.

Fox CrossFrame Pro

La coque EPS Varizorb à double densité ainsi que le système MIPS augmentent la protection. Pour mémoire, le système MIPS peut réduire le risque de blessures graves à la tête en cas de chute. Aussi, je vous conseille vivement de consulter le site MIPS qui explique de belle façon le procédé.

Le casque Fox CrossFrame Pro (vidéo Fox)

Les inserts d’aération sont en TPU caoutchouté afin de maintenir les lunettes lorsqu’elles ne sont pas utilisées. Ce casque Fox est doté d’un système d’ajustement Boa et d’une fermeture magnétique Fidlock SNAP. Il comprend également une doublure amovible antimicrobienne Ionic+, détachable et lavable. Enfin, il est disponible en trois tailles : S, M, et L, et en six coloris. Son poids annoncé est d’environ 370 g en taille M.

Le test terrain

Testé en vélotaf la semaine et en sorties Gravel le weekend. Tout d’abord, la finition est de très bon niveau, et égale sans peine certaines productions italiennes. A l’usage, je note que les mousses internes sont d’excellente qualité et idéalement placées. Là-dessus, il faut ajouter un maintien de bon niveau, avec l’unique molette arrière qui permet d’ajuster le serrage.

Un look inhabituel, qui n’est pas pour me déplaire (photo Denis Cauvin)

Pour autant, cet exemplaire en taille L est un peu grand pour moi. Aussi, je dois ajuster une plus forte tension avec la molette BOA. Ce qui est, dans mon cas, au détriment du confort puisque la tension sur les câbles latéraux les place ainsi au contact de mon crâne, qui plus est sans cheveux. En revanche, son système de fermeture FIDLOCK est d’une facilité déconcertante une fois que l’on en a pris l’habitude.

Le système de fermeture FIDLOCK est d’une facilité déconcertante (photo Denis Cauvin)

Les mousses internes sont très fines, mais d’une belle densité. Elles sont détachables afin de pouvoir les laver, et un jeu supplémentaire est fourni.

Une zone arrière bien protégée mais au détriment de la ventilation (photo Denis Cauvin)

Quant à la ventilation, elle se montre efficace, bien que la zone arrière est moins bien aérée (protection oblige) qu’un modèle plus typé route.

Page produit : Fox CROSSFRAME PRO
Prix :
199,99€

Lunettes BBB Chester PH

Testées par Laurent

Les lunettes BBB Chester ressemblent à des lunettes sans monture, mais la véritable monture est à l’intérieur. Cela donne l’apparence et la vue de lunettes sans monture, mais avec la résistance d’une monture intégrale. On retrouve une pince nasale réglable en caoutchouc et des embouts de branches en caoutchouc.

La grande lentille est censée ne provoquer aucune distorsion afin d’obtenir la vision la plus large possible. Les verres sont photochromiques avec un taux de transmission de la lumière de 56 à 15% (pour ce modèle équipé du verre PH MLC Gold). Le châssis est en Rilsan, un matériau censé être durable et d’origine biologique (ce matériau contient 45% de carbone biosourcé fabriqué à partir de graines de ricin). Deux couleurs de verre sont disponibles : neutre et coloré (modèle MLC testé ici).

Le test terrain

Je porte ces lunettes BBB Chester PH MLC depuis une quinzaine de jours. Je les ai utilisées notamment sur La Maures Gravel où la météo a été menaçante toute la journée et également deux jours en Savoie à l’occasion du Savoie Tour Gravel avec là aussi des amplitudes de luminosité intéressante. Dans tous les cas, le confort fut au rendez-vous tout au long de ces randonnées.

Un autre bon point est la rapidité avec laquelle le verre opère son changement de taux de transmission de la lumière. Finalement, c’est imperceptible, ou presque (quelques secondes) mais pourtant bien réel. La surface de protection est selon moi idéale et le look bien dans la tendance du moment. Rien à redire sur ces lunettes, pas même le tarif, très bien situé au regard de la qualité perçue (et que l’on peut trouver facilement bien inférieur au prix catalogue).

Page produit : BBB Chester PH
Prix :
124,95€

Specialized Crux DSW

Repéré par Laurent

En attendant de pouvoir le tester, voici un avant-goût du tout nouveau Crux DSW de Specialized. Derrière ce nom sûrement déjà connu pour beaucoup se cache une nouvelle version, baptisée DSW, dont le cadre est fait d’aluminium. Pour le concevoir, le fabricant a innové, en utilisant son brevet D’Aluisio Smartweld (DSW). C’est un processus d’ingénierie qui utilise l’hydroformage pour faire correspondre avec précision les tubes afin d’obtenir des soudures de meilleure qualité. Avec pour objectif un cadre censé être plus léger et plus durable qu’un cadre en aluminium traditionnel.

Le kit cadre CRUX DSW dans son coloris le plus pimpant


Ce concept a permis de créer un tube oblique et un boîtier de pédalier monobloc spécifique, ce qui permet de réduire le poids et d’augmenter la rigidité latérale. Le tube de selle et les bases sont ensuite assemblés au boîtier de pédalier. Ainsi, avec seulement 1 399 grammes annoncé en taille 56, ce cadre en aluminium semble être un des plus légers du marché. Quant à la géométrie, elle s’annonce identique à la version du Crux en carbone.

SPECIALIZED_Crux
Le brevet DSW, visible ici avec l’ensemble monobloc tube oblique / boitier de pédalier


Combiné à la fourche Crux en carbone Fact12r, le Crux DSW complet est annoncé pour 9,37 kg en taille 56, ce qui reste enviable pour un Gravel en aluminium. Par ailleurs, le Crux DSW a le même dégagement que son grand frère en carbone et accepte ainsi des pneus de 47 mm en 700 et jusqu’à 2,1 pouces en 650b. Une seule version est annoncée (en deux coloris), équipée d’un groupe SRAM Apex XPLR 1×12 vitesses.

Crux DSW : vendu également en vélo complet avec deux coloris au choix (ici en Gloss Birch)

Page produit : Crux (specialized.com)
Prix du kit cadre :
1650€
Prix du vélo complet : 2700€

Ekoï e-lens, des lunettes LCD

Testées par Patrick

Je vous propose de découvrir ces lunettes “magiques” qui utilisent la technique LCD, pour adapter en un temps record de 0,10 secondes la teinte de leurs verres. J’ai récemment essayé les lunettes Bot2 de la marque Out Of qui utilisent la même technologie. Ekoï a choisi un design un peu plus typé “racing” route avec une surface optique moins importante.

Nouveautés Matos juin 2024

Je ne vais pas vous re-décrire l’article déjà publié sur cette technologie. Ce qu’il faut retenir c’est cette incroyable vitesse de transition de ces verres LCD qui répondent instantanément aux variations de luminosité au sortir d’un sous-bois ou inversement pour entrer dans un tunnel. Elles font des merveilles sur les routes bordées d’arbres.

Sur le terrain

Direction les petites routes et sentiers au dessus d’Aix-en-Provence pour apprécier la réactivité des verres. C’est franchement quasi immédiat, comme vous pouvez le constater sur la petite vidéo (en temps réel) réalisée en faisant glisser mon doigt devant la cellule, pour simuler l’ombre. L’optique, d’origine suisse, est de très bonne qualité. L’ergonomie de la monture est très bien. La forme “race”, un peu arrondie, habille le visage et de fait offre une bonne protection latérale.

Ces lunettes qualitatives au niveau des verres et de la monture restent fragiles. Leur écran ne supportera pas un choc, une pliure ou un écrasement. Personnellement, en dehors du flickering, pour lequel il faut que je valide le contexte car j’utilise sur le Wahoo un appairage avec le radar Trek Carback, je les ai trouvées hyper réactives. Pour des gens comme moi, qui ont une réaction des muscles des pupilles ralentie par une pathologie oculaire, c’est un réel plus pour gérer les transitions lumineuses. Les cyclistes pros, équipés par Ekoï, les utilisent et j’imagine que dans les descentes à haute vitesse, lorsque les routes sont bordées d’arbres, ils doivent avoir un sacré avantage au niveau du choix des trajectoires.

Caractéristiques :

  • Le verre électronique LCD le plus rapide au monde (d’après la marque) ;
  • Fonce ou s’éclaircit en fonction de la luminosité en moins d’un 10ème de seconde ;
  • Ultra légère : 37 g ;
  • Votre vision s’adapte en temps réel à la luminosité ;
  • Protection 100% anti-UV (UVA et UVB) ;
  • Écran fabriqué en Suisse ;
  • Fonctionne à l’énergie solaire, sans pile ni batterie à charger ou à remplacer, prêtes à l’emploi dès la sortie de l’étui.

Prix : 349,99 € certains modèles disponibles à -40%

Précautions à prendre :

L’écran LCD est plus fragile qu’un écran standard. Il faudra éviter d’appliquer une pression trop forte sur les verres sous peine de dégradation irréversible des cristaux liquides. Par ailleurs elle sont déconseillées aux personnes épileptiques.

Voir sur le site

Nouvelle collection Camelbak Bikepacking M.U.L.E.® On-Bike

Repérée par Matthieu

Présentée en avant-première lors du salon Eurobike de Francfort, où elle a remporté l’Eurobike Award dans la catégorie Vêtements et accessoires, la nouvelle ligne de sacoches pour le bikepacking arrive sur le marché.

ligne sacoches bikepacking velo Camelbak

Conçue pour les sorties longue distance, la nouvelle collection M.U.L.E. On-Bike forme une toute nouvelle catégorie dans le catalogue CamelBak printemps-été 2024. Un système d’hydratation adapté aux voyages à vélo de plusieurs jours. Sa structure étanche et son adaptabilité robuste sont faites pour aider les cyclistes à explorer de nouvelles frontières et à affronter tous les types de terrain.

Cette nouvelle collection comprend cinq sacoches pour vélo :

  • La sacoche de cadre Frame Pack, disponible en tailles S et L ;
  • La sacoche de guidon Handlebar Pack ;
  • La sacoche porte-bidon Stem Pack ;
  • Deux sacoches de selle différentes : Saddle Pack 9L et 1L.

La Frame Pack comprend une nouvelle poche à eau, la Quick Stow Bike Reservoir, spécialement conçue pour le bikepacking, intégrée dans la sacoche, mais également disponible en tant qu’accessoire séparé. Polyvalente, compacte et adaptée à la plupart des autres marques de sacs à dos, cette nouvelle poche à eau est dotée d’une large ouverture pour faciliter l’hydratation lors des déplacements.
Il est également possible de détacher le tuyau et d’utiliser le capuchon de la valve on/off pour cuisiner au camping.

ligne sacoches bikepacking velo Camelbak
Une nouvelle ligne complète de sacoches pour le bikepacking. Un test sera prochainement réalisé sur Bike Café !

Fabriquées pour résister aux terrains les plus difficiles, les sacoches M.U.L.E. On-Bike sont équipées de sangles ajustables pour protéger l’équipement, de détails réfléchissants pour la visibilité, de poches étanches, d’une fermeture par enroulement extensible et de sangles de compression pour ranger facilement tout ce dont on a besoin pour l’excursion.

Prix et caractéristiques des différents modèles :

Camelbak M.U.L.E.® Frame Pack avec poche à eau Réservoir (2 litres) – 139,99 €

  • Disponible en tailles S (3L) ou L (4,5L)
  • Poche à eau QUICK STOW de 2L
  • Poches étanches
  • Piège à tube réglable
  • Détails réfléchissants

Camelbak QUICK STOW Bike Reservoir

  • Compacte et légère, volume : 2L
  • 100% sans BPA, BPS, BPF
  • Big Bite Valve
  • Système Quicklink
  • Compatible avec les filtres Lifestraw®

Sacoche de selle M.U.L.E. 9 On-Bike Saddle Pack – 103,95 € (9 litres), 42,95 € (1 litre)

  • Volume : 9 litres
  • Degré d’étanchéité – IPX5
  • Conception antidérapante
  • Fermeture par enroulement extensible
  • Sangles extensibles
  • Détails réfléchissants
  • Existe aussi en version 1 litre

Sacoche de cintre M.U.L.E. On-Bike Handlebar Pack – 99,99 €

  • Volume : 12 litres
  • Degré d’étanchéité – IPX5
  • Stabilisateur en aluminium
  • Fermeture par enroulement extensible
  • Poches latérales
  • Détails réfléchissants
ligne sacoches bikepacking velo Camelbak

“Food pouch” M.U.L.E. On-Bike Stem Pack – 29,99 €

  • Peut accueillir un bidon Podium
  • Fermeture à cordons sécurisée
  • Fixations solides
  • Détails réfléchissants

Distributeur France : Royal Vélo France

Ça roule dans le monde de la Bande Dessinée

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Bande dessinée

La bande dessinée, qualifiée de 9ème art, s’empare du vélo. Je viens de recevoir 2 ouvrages qui plairont aux jeunes (mais pas que), par leur forme et leur style graphique. Une BD : “Majo no Michi” éditée par la dynamique maison d’édition Combo et un manga : “En selle Sakamichi“, connu au Japon, dont la série sera traduite en France avec la complicité de l’Équipe. Depuis la parution des aventures de Tintin, nous savons que la BD est une forme d’expression qui s’adresse aux jeunes de 7 à 77 ans, je m’empresse d’en profiter avant que ces lectures me soient interdites 😉

Bercé dans ma jeunesse par la bande dessinée des aventures du célèbre reporter Tintin, et un peu plus tard par celles plus extraordinaires de Black et Mortimer, j’ai ensuite traversé une période magazine avec le journal Pilote et les BD de Frankin. L’automobile m’a intéressé avec Michel Vaillant, l’aviation avec la série Fox, le vélo avec les BD de Lax que je vous ai présentées sur Bike Café. Avec près de moi un jeune ado fan de Mangas, je m’intéresse depuis peu à ce genre. Ça tombe bien, voici 2 ouvrages qui sont dans cet esprit et qui ont pour thème le vélo.

Majo no Michi

Bande dessinée

Je me suis laissé entraîné dans cette histoire imaginée et dessinée par Tony Concrete. On y parle de “sorcières” évoluant dans un monde social qui révèle les réalités économiques actuelles. Le dessin de Tony est très inspiré des mangas japonais. Il y ajoute son graphisme subtil qui révèle des détails incroyables et rendent ses scènes réalistes de la région de Strasbourg dans laquelle il vit et roule à vélo. La technique de Tony est maîtrisée et elle est mise au service d’un imaginaire que sa propre pratique du vélo en bikepacking lui inspire. Auteur des dessins, mais également du scénario, Tony aime le côté “touche à tout” que lui permet la BD.

J’ai eu un peu de mal à démarrer la lecture de l’ouvrage, puis les sorcières me sont devenues plus familières, au point de croire qu’elles seraient nécessaires à notre société qui se résigne. Qui peut nous protéger d’un monde où le béton maudit nous menace ? Tony arrive lentement dans son récit à nous faire entrer dans cet univers de personnages qui font des choses qui n’intéressent personne. L’histoire, sans être un message écolo, est néanmoins actuelle et révèle forcément ce qui préoccupe une génération qui subit la dégradation de notre environnement.

Cet ouvrage est le N°1 qui appelle la suite. Tony m’en parle dans notre échange et cela prendra une bonne année pour créer la suite. En attendant, je vous conseille cette lecture et vous pourrez aller à la rencontre de Tony Concrete qui va entreprendre prochainement une tournée de dédicaces en France.

Informations sur la bande dessinée

  • Titre : Majo No Michi, Le sentier des sorcières
  • Auteur(s) : Tony Concrete 
  • Editeur : Combo une nouvelle marque de Dargaud
  • Site web éditeur
  • Nombre de pages : 288
  • ISBN : 9782205210903
  • Date de publication : 07/06/2024
  • Prix TTC : 13,50 €

Pitch de l’éditeur

Bande dessinée
Photo Cécile Gabriel

Vera et Mary sont des sorcières. Mais ici point de balais : c’est à vélo qu’elles parcourent le territoire qu’elles ont pour mission de protéger. Leur quotidien est celui de jeunes adultes précaires, entre soirées, jeux vidéo, chômage et petits jobs. En explorant la forêt, elles font un jour une terrible découverte : un bâtiment maudit empoisonne leur région ! S’engage alors une lutte contre ce qui semble être un réseau d’énergie néfaste, réparti à la surface de la Terre : les « Temples de béton ».

Voir un extrait en ligne

À propos de l’auteur

Pour découvrir qui est Tony Concrete, le mieux est d’écouter notre podcast #112.

En selle Sakamichi #1

Bande dessinée

Les amateurs de manga vont pouvoir enfin découvrir en français cette célèbre série créée par Wataru Watanabe en 2008. Ce manga a connu un réel succès au Japon. Cette belle histoire est celle d’un jeune passionné de manga qui prend son vélo chaque week-end pour aller à la ville y visiter ses boutiques favorites. Ce mode de déplacement lui permet d’économiser le prix du train et finalement cette pratique régulière révèle chez lui des qualités sportives qu’il ne soupçonnait pas. Ce “Shônen” de sport cible les garçons ados et on retrouve les ingrédients qui font le succès de ce type de manga : l’amitié, le dépassement de soi, la découverte d’un sport, les rivalités… À coups de pédales rageurs, d’un dessin réaliste, le jeune étudiant se métamorphose en petit champion.

Pour ce manga, on retiendra le partenariat original que la maison d’édition Kurokawa a noué avec le groupe du journal l’Équipe, qui fête ses 80 ans d’éditions sportives. L’Équipe, très impliqué dans le cyclisme et dans le prochain Tour de France, aidera à faire connaître avec cette co-édition, cette BD qui a déjà conquis les jeunes japonais.

Bande dessinée

Informations sur la bande dessinée

Pitch de l’éditeur

La victoire est à un coup de pédalier ! Un manga culte co-édité avec l’Equipe !
Quand un otaku pur sucre découvre les courses cyclistes !
Monter des cotes ultra raides et se farcir un aller et retour de 90 km jusqu’à Akihabara sur un simple vélo de ville n’a jamais fait peur à Sakamichi Onoda ! Et pour cause ! Ce lycéen passionné de dessins animés, de jeux vidéo, de figurines et de gashapons a des mollets d’acier et sa façon de pédaler est… prodigieuse !

Bande dessinée

À propos de l’auteur

Wataru Watanabe est un mangaka japonais. Il commence sa carrière en 2001, sous le pseudonyme de Haruo Natsume avec Supplemen, une série prépubliée dans le mensuel Magazine Special. En 2008, il se lance dans la publication d’En selle, Sakamichi ! Un manga sur le cyclisme dont le 86ème tome est sorti en octobre 2023.

Test du Garmin Edge 840 Solar

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Edge 540/840, Lifestyle Photography

Depuis bientôt dix ans, j’utilise des gps Garmin en gravel/vtt/route : montre Forerunner 305, Edge 500 puis 520 et actuellement Edge 820. Si je suis habitué à l’environnement Garmin, je n’utilise pas leurs logiciels ; je préfère MyTourbook pour collecter mes sorties, les visualiser sur une agréable carte (OpenTopoMap) et ne conserver que certaines données. Il faut dire que tout ce qui concerne les entraînements, les performances, les réseaux sociaux et les comparaisons avec les autres ne sont pas ma tasse de thé (ou de tout autre boisson).

Par contre, j’apprécie les technologies si elles m’apportent un bénéfice certain, en adéquation avec mes besoins. Ce que semble apporter ce 840 Solar, par rapport à mon 820, c’est en particulier la recharge solaire et la fonction ClimbPro. Mon essai porte donc sur les différences à l’usage entre ces deux modèles et ne vise pas à tester toutes les possibilités du 840.

Le Garmin Edge 840 Solar en détails

À peine plus grand que le 820, le 840 sait se faire discret sur le cintre, ce qui est bien hors bitume car chutes, branches et autres incidents guettent les GPS proéminents. Les 4 boutons supplémentaires restent discrets et ne gênent pas la préhension lors des montages/démontages sur le support. Nous sommes donc là en présence d’une nouvelle itération, qui s’inscrit parfaitement dans la lignée des Edge 8xx : efficacité, fonctionnalités et sobriété.

Il faut noter la grande facilité à se connecter à des capteurs acceptant le protocole ANT+, y compris mon VTTAE, ce qui me permet de lire sur le GPS l’autonomie, la puissance et la cadence.

Le test terrain du Garmin Edge 840 Solar

Le Edge 840 est utilisable via l’écran tactile et des boutons. Si je suis convaincu par le tactile, cette dualité présente de l’intérêt lors de l’utilisation d’une paire de gants non tactiles, espèce en voie de disparition, ou très épais comme des gants d’hiver.

Garmin Edge 840 Solar
L’écran tactile est un vrai plus pour naviguer sur ce GPS “solaire”.

Le 840 Solar, comme mon 820, possède un altimètre barométrique beaucoup plus précis que le calcul par triangulation du système gps, auquel s’ajoutent les variations dues aux algorithmes de sommation des dénivelés. Si le 820 tend à minimiser le D+ de quelques pourcents, le 840 fait l’inverse.

Le test s’est déroulé en période hivernale, globalement ensoleillée : donc soleil assez bas mais présent. L’apport de la charge solaire était de l’ordre de 2 à 5 % (donnée fournie par le compteur) pour des sorties de 2 à 3 heures consommant 10 à 15 % de la batterie en fonction de l’utilisation. Sachant que l’autonomie annoncée par Garmin est de 32 heures, le gain de 2-5 à 5-10 % en plein été, est en soit marginal pour une sortie à la journée mais peut être important pour une utilisation au long cours sans possibilité de recharge.

Le Garmin 840 Solar propose une abondance de fonctionnalités dont un bon nombre ne m’intéresse pas. La création de profils personnalisés, de même que le choix d’afficher des cartes différentes dans ces profils, permet de coller à mes 4 activités (route/gravel/vtt/randonnée).

Un GPS performant mais quelques limitations

Garmin présente à l’utilisateur de nombreux paramètres, tantôt bruts et tantôt synthétisés. Citons, entre autres, le ClimbPro (photo ci-dessous) qui affiche le profil de l’ascension à venir sous forme d’un bargraphe coloré, ou encore les scores de constance et de difficulté en VTT ; ces derniers sont exprimés en valeurs numériques entre 0 et 100 ou 1000 (par ex. 3,2 et 85,9). L’estimation de la transpiration, quant à elle, paraît assez aléatoire sans ceinture cardio.

Garmin Edge 840 Solar

J’ai aussi remarqué quelquefois des comportements surprenants :

  • En VTTAE, avec une batterie de 700 Wh me permettant de faire plus de 60 km et 2000 m de dénivelé, une alerte m’incite à rejoindre une route au bout de 25 km et 500 m de D+ alors que je disposais encore de 80 % d’autonomie ;
  • Une alerte météo m’informant de la venue d’une tempête alors qu’il n’y avait aucune baisse de pression ;
  • Une alarme d’incident alors que j’avais juste déposé mon vélo, certes un peu brusquement, contre un arbre. Et il faut réagir dans les 30 secondes sinon le contact de secours est alerté ; ce qui est sécurisant en soit mais pouvoir régler le délai serait un plus.

Et que dire de la quasi-impossibilité de l’utiliser en randonnée car si le seuil de mise en pause est réglable, il ne peut descendre en dessous de 5 km/h.

D’une façon générale, je comprends la démarche de Garmin de proposer un produit complet, mais pour l’utilisateur plus curieux et plus pointu, il manque cruellement l’accès à certains paramètres du GPS afin de parfaitement le régler à sa main.

Bilan sur ce Garmin Edge 840 Solar : un bon produit mais….

Je me suis posé la question de passer du 820 au 840 pour gagner en autonomie, rapidité d’allumage et quelques fonctions agréables mais non indispensables. Mais pas en terme de taille d’écran. Et ma vue baissant avec l’âge, j’ai pensé qu’un écran plus grand sur un GPS, certes plus encombrant, n’était pas une option à négliger. Les Garmin Edge 1030 plus et Garmin Edge 1040 sont de bons candidats.

Comparaisons Garmin Edge 840 Solar/Edge 820

Edge 840 solar 
57.8 x 85.1 x 19.6 mm 
diagonale écran 66 246 x 322 
IPX7,  88,9 g, 32h d’autonomie

Edge 820 
49 x 73 x 21 mm
diagonale écran 58,4 200 x 265
IPX7,  67,7 g, 15h d’autonomie

Ce qui suit porte sur la comparaison avec le 820.

Les plus :

  • l’autonomie plus que doublée ;
  • la rapidité de détection des satellites ;
  • de nouvelles fonctionnalités utiles (Livetrack amélioré, détection d’incidents, Climbpro).

Les moins :

  • le prix élevé et encore plus en version solaire ;
  • la difficulté à quantifier de nombreuses données ;
  • certaines initiatives d’information maladroites ;
  • le manque d’ouverture aux utilisateurs avertis.

Et comme toujours, ce GPS est compatible avec l’excellent radar Varia RTL515, vous apportant plus de sérénité et sécurité au roulage !

Garmin Edge 840 Solar
Le Garmin 840 Solar est compatible avec le radar Varia – cf. la détection de véhicules sur le côté droit de l’écran.

Prix : 600 €

Lien produit site du fabricant : Garmin Edge 840 Solar