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Le gravel en bambou de Gamory Cycles

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Test du gravel en Bambou de Gamory Cycles
Test du gravel en Bambou de Gamory Cycles - photo Philippe Aillaud

Certains trouveront les vélos en bambou intéressants, attirés par le côté naturel du matériau, d’autres les jugeront farfelus car ils ne croient qu’aux solutions éprouvées. Dans tous les cas le matériau bambou ne laisse pas les cyclistes indifférents. Il représente une part homéopathique de la production de l’industrie du cycle. Son origine végétale, m’a rendu curieux de voir les “cannes” de cette graminée, retourner dans un milieu naturel, après avoir été transformées en cadre de vélo. Voyons lors de ce test comment se passe ce retour… 

La fabrication des vélos en bambou est forcément artisanale. Plusieurs cadreurs en France, attirés par ce matériau naturel, se sont lancés dans la production de vélos à la carte ou sur-mesure. Par ailleurs, pour situer les qualités du produit, il faut se souvenir du succès de Thibaud L’henry, qui en 2014 avait remporté le Red Hook Crit. Il avait réussi l’exploit d’être le meilleur de ce championnat sur un vélo en bambou fabriqué par In’Bô, démontrant ainsi que ce matériau pouvait être performant.  

Gamory Cycles

Gamory cycles, le gravel version bambou
Louis dans son atelier – photo Hugues Grenon

Louis Segré est un cadreur de 31 ans que l’on peut qualifier de « rookie ». Il a créé sa jeune marque Gamory Cycles lors du premier confinement. Ses études d’ingénieur dans les matériaux composites, puis  dans l’hydrodynamisme et le génie océanique, l’entraînent en Roumanie dans une entreprise qui fabrique des mâts en carbone pour voiliers de course. Il acquiert un savoir-faire et une expérience dans la mise en œuvre de ce matériau, expérience qui va lui servir dans la fabrication de ses vélos. Il part ensuite au Chili, où il fabrique un cadre acier avec un artisan cadreur local. Il découvre les aspects « géométrie » et les étapes de fabrication du vélo. Ce grand voyageur s’est installé du côté de la Rochelle et il fait partie de l’association des artisans du cycle et à ce titre il sera présent au prochain concours de machines pour présenter une réalisation en bambou, face aux vélos généralement en acier qui y prennent part. 

Si vous êtes un de nos fidèles lecteurs, Gamory Cycles ne vous est pas inconnu, car notre ami Hugues avait rendu visite à Louis dans son atelier cette année. Vous saurez tout sur le process de fabrication des vélos Gamory en lisant son reportage ici.   

Un gravel en bambou, une première pour moi

J’avais découvert à l’occasion d’un article que j’avais réalisé pour Cyclist France la fabrication particulière d’un vélo en bambou et je rêvais de rouler un jour sur un de ces vélos. Dans ma culture vélo je connais l’acier, le carbone, le titane, l’alu… il me manquait le bambou.

Test du gravel en Bambou de Gamory Cycles
Dans ma culture vélo je connais l’acier, le carbone, le titane, l’alu… il me manquait le bambou – photo Bike Café – observatoire de la Sinne

Les « chaumes » (tubes) de bambou, que l’on appelle également cannes, se trouvent relativement aisément en France. Louis se fournit dans différentes bambouseraies (Montauban, Anduze) qui proposent chacune des essences de bambous différentes. Une seule essence est importée d’Asie, un bambou plein permettant d’utiliser des diamètres plus petits.

Test du gravel en Bambou de Gamory Cycles
Non ce n’est pas Cézanne qui m’a prêté ce vélo… photo Bike Café

Le vélo sur lequel je vais rouler est un vélo « client » qui porte le #5 dans le rang de la jeune production actuelle qui compte 12 vélos produits par Gamory Cycles. Merci à Julien, qui a eu la gentillesse de me prêter son vélo le temps de cet essai. En effet il n’y a pas de vélo « catalogue » chez Gamory, car Louis fabrique ses cadres et monte ses vélos à l’unité, en fonction de la demande et selon les mensurations de son utilisateur. Donc pas de taille standard type S, M, L, XL…  

Test du gravel en Bambou de Gamory Cycles
Le vélo sur lequel je vais rouler est un vélo « client » qui porte le #5 dans le rang de la jeune production actuelle qui compte 12 vélos produits par Gamory Cycles – photo Bike Café

En ouvrant le carton je découvre le vélo précieusement emballé. Je suis immédiatement séduit par le contraste de la nature brute du matériau et la technicité de la réalisation. L’harmonie visuelle entre ces cannes, qui ont été prélevées en pleine nature, les éléments mécaniques industrialisés et les assemblages en tissu carbone est agréable à l’œil. C’est pile dans la tendance “écolo-chic”, qui est dans l’air du temps. Le petit détail qui illustre cette beauté brute et artisanale est l’écusson de cadre. Apposé sur la tête de fourche, je remarque cette plaque qui représente des bois de Cerf. C’est le symbole qui identifie les vélos de gravel de la marque. Autre détail sympathique : il est dessiné à la main par Louis avec de l’encre de Chine. « Pour un modèle urbain, randonnée ou électrique ce sera des sabots, le sanglier symbolisera le VTT et les oreilles de lièvre la route », me dit Louis.

Géométrie 

Gamory Cycles fabrique sur mesure des vélos en bambou
La géométrie du gravel Gamory Cycles en bambou – illustration Gamory Cycles

 

La géométrie semble assez classique à la lecture des cotes. On remarque un empattement relativement long de 1047 mm. Le stack de 598 va me changer de mon vélo perso (566,4) … Je vais être haut perché. Par contre en Reach, je ne suis pas mal. 

Premiers tours de roues 

Test du gravel en Bambou de Gamory Cycles
Sur les pistes vers la Sainte Victoire – photo Bike Café

Après 2 ou 3 ronds autour de chez moi, direction les pistes de la Sainte Victoire. Prévoyant l’interdiction d’aller rouler là bas à cause des risques d’incendies, je me dépêche d’en profiter. Le pilotage est un peu surprenant pour moi. Me voilà embarqué sur un “baroudeur”, qui d’emblée se montre plus pataud que les gravel sportifs sur lesquels j’ai plus l’habitude de rouler. J’y vais calmos, car j’ai compris très vite que ce vélo n’est pas fait pour aller décrocher des kom sur les petites montées bien raides.

Test du gravel en Bambou de Gamory Cycles
Je ressens véritablement un excellent confort de l’arrière qui contraste d’ailleurs avec l’avant – photo Bike Café

Par contre, je ressens véritablement un excellent confort de l’arrière qui contraste d’ailleurs avec l’avant équipé d’une fourche carbone. Les bases arrière de 440 relativement longues sont fabriquées dans un bambou plein que Louis fend en deux. Cela donne un aspect ovale plus esthétique que des canes rondes. Au niveau du cockpit je retrouve le guidon Venture Max avec son petit bossage qui détend les paumes de main et avec son faible drop qui fait qu’on roule presque tout le temps mains en bas. C’est d’ailleurs la position que je vais adopter presque tout le temps vu la hauteur de l’avant. Je ne veux pas changer les réglages du “client” qui m’a prêté le vélo. J’ai juste reculé la selle Brooks Cambium de près de 2 cm. Pareil pour les freins, je ne touche à rien, mais je n’apprécie pas le montage très couché des cocottes et la mollesse des leviers.

Test du gravel en Bambou de Gamory Cycles
Sur la route, les pneus Hutchinson Overide filent en silence et j’apprécie – photo Bike Café

En très peu de temps je trouve mes marques, retrouve les pneus Hutchinson Overide que j’ai eu longtemps sur mon ancien Caminade et qui sont parfaits pour les terrains secs par ici. Sur la route ils filent en silence et j’apprécie. La selle Brooks Cambium C15 curved, qui avec son mélange caoutchouc naturel et fibre, s’associe au look du vélo offre un réel confort.  

Le test 

Test du gravel en Bambou de Gamory Cycles
Est-ce que le bambou pourrait remettre en cause mes certitudes ? photo Bike Café

Me voilà ailleurs, presque en dehors du monde cycliste dans lequel j’évolue habituellement. J’ai roulé sur tous les matériaux classiquement utilisés pour construire des vélos. Là je suis ailleurs… Après plusieurs années passées à tester des vélos j’ai acquis définitivement une préférence pour l’acier de mes débuts à vélo. C’est un peu ma référence. Le carbone a fait énormément de progrès et il permet de fabriquer d’excellents vélos, le titane que tout le monde vénère ne m’a pas laissé de souvenirs inoubliables, l’alu ne me convient pas en gravel… Est-ce que le bambou pourrait remettre en cause mes certitudes ? 

Dans un premier temps, une fois passée l’adaptation du pilotage de ce vélo, l’impression de confort initiale de l’arrière se confirme. Bon flex vertical et bonne rigidité latérale. On pourrait craindre, avec ce type de fabrication, d’avoir un arrière qui godille un peu peu à cause des ligatures qui réunissent entre-eux les éléments du cadre. Je ne constate rien de la sorte. Peut-être que le renfort que Louis a jugé bon de mettre côté frein amène un plus à ce niveau. La bête est lourde, c’est un gravel de voyage et il assume ce rôle parfaitement. Les relances seront moins vives mais l’inertie du vélo est intéressante. Lancé sur route et pistes roulantes, le vélo marche bien et son confort se confirme à l’usage malgré les pneus d’une section relativement petite, en 38. Là encore c’est un choix client, le vélo roule dans la région de la Rochelle. Pour ici, sur nos chemins DFCI un peu caillouteux, j’aurais fait le choix de roues de 650 chaussées de pneus de 47. 

Bilan 

Test du gravel en Bambou de Gamory Cycles
Ce vélo fera un excellent compagnon de voyage – photo Bike Café

Cet essai a été une très belle surprise pour moi. Le bambou est un matériau intéressant qui apporte du confort et du flex vertical. La fabrication de Gamory est soignée et son esthétique “écolo-chic” aura un réel succès. La géométrie de ce vélo avec des haubans attachés plus bas offre une bonne rigidité latérale. Je pense que l’option des ligatures carbone est intéressante, même si du coup c’est moins écolo que la fibre de lin. Ce vélo fera un excellent compagnon de voyage. Il a toutes les qualités d’un vélo qui ne craindra pas une journée de voyage sur des terrains très variés. Il sera parfait pour un cycliste baroudeur, amoureux de la nature qui en chevauchant une telle machine vivra une belle expérience sur un vélo qui sort totalement de l’ordinaire. 

La vidéo

Galerie de photos 

Équipements

Le vélo testé est un vélo client. Il a choisi :

  • Cadre en bambou gravel sur-mesure – ligature fibre de carbone
  • Fourche Carbone CEC de 400mm
  • Transmission SRAM Rival plateau 42 dents
  • Cassette 11 – 46
  • Guidon Venture Max
  • Potence Ritchey
  • Roues Hunt – Av avec moyeu dynamo SON
  • Pneus Hutchinson Overide 700×38  
  • Éclairage Sinewave
  • Selle Brooks C15 Curved 
  • Poids : 10;9 kg avec les pédales
Test du gravel en Bambou de Gamory Cycles
Poids du gravel en bambou de Gamory Cycles : 10;9 kg avec les pédales

Prix : 2 510 € le cadre et il faut compter 5350 € dans la version essayée équipé avec la lampe Sinewave et le moyeux dynamo SON

Infos sur le site 

Chaussures Gravel et Vtt GIANT CHARGE ELITE HV : confort et polyvalence

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Chaussures Gravel BOA
Un serrage via la molette BOA: aussi simple qu’efficace (photo Laurent BIGER)

Au sein de la large gamme de chaussures OFF-RAOD que propose GIANT, on trouve les modèles CHARGE qui sont dédiés à la performance. Parmi eux, le modèle que je vous propose de découvrir, est probablement celui qui se prête le mieux à un usage Gravel : la chaussure GIANT CHARGE ELITE HV.

chaussure gravel GIANT CHARGE ELITE HV.
Chaussures Gravel & Vtt GIANT CHARGE ELITE HV

La semelle, élément crucial dans le transfert de puissance, est ici baptisée ExoBeam et se compose de carbone et de fibre de verre, le tout recouvert de caoutchouc. Deux inserts sur l’avant des pieds permettent l’ajout éventuel de crampons. Ceux montés d’origines sont relativement bas et s’intègrent bien avec la structure cramponnée de la semelle. La zone des orteils reçoit un renfort en TPU moulé. Cette semelle est censée offrir une rigidité accrue sur la partie avant du pied, tout en restant suffisant tolérante sur l’arrière afin de réduire la fatigue.

Semelle de la chaussure gravel GIANT CHARGE ELITE HV.
Semelle de la chaussure GIANT CHARGE ELITE HV, qui se compose de carbone et de fibre de verre.

Le chaussant est constitué d’une empeigne en matière PU d’un gris, plutôt élégant et discret, parsemé de trous destinés à la ventilation. L’ajustement se fait par un unique système de serrage BOA, complété par une discrète sangle sur l’avant du pied. La semelle intérieure amovible est livrée avec deux hauteurs possibles de soutien de la voûte plantaire. Une attention de mon point de vue très appréciable, que l’on retrouve de plus en plus fréquemment sur les chaussures haut de gamme. Cette semelle intérieure est décrite comme antimicrobienne (concept TransTextura Plus). Pour conclure ce déballage, la finition n’appelle aucun reproche.

Chaussures GRAVEL GIANT
Les chaussures Giant Charge Elite HV après plusieurs sorties. La semelle permet de choisir la rehausse du support de voûte plantaire (photo Laurent BIGER)

À l’essai

En enfilant ces chaussures, je ressens immédiatement le renfort de la voûte plantaire. Pour ma part, j’ai choisi le renfort le plus haut, et ce en connaissance de cause : des raisons médicales m’imposent un gros “support” à ce niveau. Aucun point dur à constater de premier abord et une agréable sensation d’avoir le pied bien maintenu, et cela uniformément sur toute sa surface. Un effet « chausson » agréable et rassurant concernant le (bon) choix de la taille en 45 pour cette paire, conforme à mes autres chaussures me concernant. Le serrage via la molette, bien connu de chez BOA est aussi simple qu’efficace. Un système qui est devenu aujourd’hui un classique sur la plupart des bonnes chaussures.

Chaussures Gravel BOA
Un serrage via l’unique molette BOA : simple et efficace (photo Laurent BIGER)

La cale deux points, pour ce test au standard SPD, trouve sa place autour de la structure cramponnée faite de peu de blocs, mais couvrant finalement une très grande surface. Le caoutchouc utilisé est assez souple et bien adhérent, y compris sur surface humide comme j’ai pu le tester. Les deux picots vissés à l’avant du pied remplissent bien leurs rôles. Il ne faudra cependant ne pas hésiter à s’en procurer de plus saillants si vous envisagez des portages fréquents sur des sols meubles, à l’image d’un usage en cyclo-cross.

Giant Charge Elite
Ces chaussures GIANT CHARGE ELITE  HV offrent un peu de souplesse, appréciable lors des portages (photo Laurent BIGER)

Au pédalage, le calibrage du flex de ces CHARGE ELITE HV favorise le rendement, tout en gardant un peu de souplesse, avec une priorité sur le premier aspect : on est bien en présence d’une chaussure dédiée à la performance, mais qui se veut plus tolérante que certaines de ses concurrentes. La semelle ExoBeam en composite de carbone et fibre de verre remplit à mon sens parfaitement son rôle et offre un compromis très intéressant.

Charge-Elite_Charge-Elite-HV
La semelle ExoBeam remplit parfaitement son rôle et offre un compromis très intéressant (photo Laurent BIGER)

La protection de ces chaussures face aux aléas des saisons est relativement bonne. Sans être étanches, loin de là, elles protègent efficacement des projections et vous n’aurez pas les pieds mouillés à la première petite averse. En contrepartie, si la ventilation reste tout à fait dans la norme, ce n’est pas une qualité marquante du modèle (d’autres le font bien mieux, mais sont aussi bien moins protégées, affaire de compromis selon votre région…).

Charge-Elite_Charge-Elite-HV
Une bonne protection, au détriment de la ventilation… (photo Laurent BIGER)

Le confort, déjà remarqué lors de l’enfilage, se confirme largement au fil des kilomètres. Un confort accentué par une excellente filtration des vibrations. Un peu « joueur », ma première sortie avec fut une randonnée Gravel de 118 km et je dois dire que j’ai été bluffé par le confort de ces CHARGE ELITE HV. La zone du talon offre un très bon maintien et aucun glissement n’est constaté. Depuis, leurs aspects restent assez insensibles aux affres de la météo capricieuse de cette année 2021, ce qui laisse présager d’une bonne longévité.

GIANT Charge-Elite_Charge-Elite-HV Talon
Le maintien du talon est efficace, sans glissement (photo Laurent BIGER)

En conclusion

Pas facile de trouver un défaut à ces CHARGE ELITE HV de chez GIANT. Hormis une ventilation en retrait face à certains concurrents, au bénéfice de la protection, et un prix peut-être un peu au-dessus de la moyenne, cette paire de chaussures se veut particulièrement bien adaptée à un usage Gravel. Le compromis qu’elles offrent en termes de rigidité, de confort et de filtration des vibrations est excellent. Ajouté à un look sobre et une finition sans reproche, c’est un modèle à considérer sérieusement.

Caractéristiques :

  • Semelle ExoBeam en composite de carbone et fibre de verre, dotée d’une conception en double faisceau recouverte de caoutchouc
  • Empeigne renforcée en PU haute densité et résistante à l’eau
  • Ventilation : microperforations découpées au laser
  • Système de serrage BOA à micro-ajustement, et sangle à l’avant du pied
  • Technologie de maintien du pied ExoWrap
  • Construction Slip-Last permettant à l’avant-pied d’être rigide tout en permettant une répartition en torsion de l’arrière et du milieu du pied
  • Doublure au talon SharkSkin
  • Protection de l’avant en TPU moulé
  • Semelle intérieure amovible avec support de voûte ajustable et couche antimicrobienne TransTextura Plus ™
  • Pointures disponibles : 40-47
  • Poids vérifié : 360 g (pour une chaussure sans cale, en taille 45)
  • Prix public TTC constaté : environ 200€ TTC
  • Site fabriquant : Chaussures de VTT XC Giant Charge Elite | Giant Bicycles France (giant-bicycles.com)

Les concepts utilisés (source GIANT) :

EXOBEAM :

Le concept ExoBeam est une technologie de semelle unique alliant un maximum de rigidité sur l’avant du pied, où le cycliste applique le plus de puissance, et zones plus flexibles situées à des endroits spécifiques, pour réduire les tensions et la fatigue de la partie inférieure de la jambe en permettant au pied d’exécuter des mouvements plus naturels. Cela apporte la rigidité là où elle est nécessaire, tout en laissant une flexibilité suffisante aux autres parties de la chaussure.

MOTION EFFICIENCY SYSTEM :

Composé d’une semelle offrant un maximum de rendement tout en permettant les mouvements de torsion nécessaires, la technologie Motion Efficiency System réduit la tension et la fatigue de la partie inférieure de la jambe. En résulte un mouvement plus naturel du pied lors du pédalage, pour améliorer le confort, le transfert de puissance et l’efficacité.

EXOWRAP :

ExoWrap fonctionne en harmonie avec la technologie ExoBeam pour envelopper le pied à 360 degrés, assurant un maintien et un ajustement précis. Alors que la plupart des chaussures se contentent de plaquer le pied contre la semelle, le système ExoWrap maintient le pied dans son intégralité.

L’anthracite gravier

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Anthracite Gravier épreuves de gravel
Anthracite Gravier épreuves de gravel

Dans le décor historique de Portes, village situé en plein coeur des Cévennes, se déroulera le 3 octobre prochain, une nouvelle épreuve de gravel baptisée “L’anthracite gravier” faisantt référence aux anciennes mines de la région. L’histoire du lieu, fera partie du scénario choisi pour les différents circuits de Gravel.

Le logo Anthracite Gravier
Le logo Anthracite Gravier

La première mention d’un village à Portes apparaît en 1052, et dès 1054 un château est cité en ces lieux. Il est situé sur le chemin de Regordane qui du Puy en Velay à St Gilles relie l’Auvergne au Languedoc. Cet itinéraire très ancien devient au moyen âge un axe économique important ! Sous influence des croisades, il sera la route du pèlerinage de St Gilles, d’où l’on peut s’embarquer pour la terre Sainte. Le col de Portes est un point de passage obligé entre les montagnes et la plaine, le château contrôle à la fois les terres des seigneurs d’Anduze et moyennant péage, il protège également les pèlerins.

Anthracite Gravier épreuves de gravel
Le fameux château des Portes – photos Anthracite Gravier

L’histoire, et le manque d’intérêt des propriétaires du château feront, qu’au moment de la Révolution, il  commencera à tomber en ruines. Au milieu de XIX siècle, l’exploitation intensive des mines de charbon entraîne un affaissement du village et un ébranlement du château. Le vieux village sera peu à peu détruit jusqu’à sa dernière maison en 1970. Ce village se situait à la place de l’actuel parking, qui sera le point de départ des épreuves.

Les parcours proposés

Anthracite Gravier épreuves de gravel
L’affiche

Sur ces bases historico-minières les organisateurs  ont imaginé différents parcours …

Coup de grisou

Anthracite Gravier épreuves de gravel
Anthracite Gravier épreuves de gravel

Avec ses 100 KM et 2 800m de D+, il vous faudra une bonne condition physique pour vous attaquer à ce circuit tracé dans un territoire d’exception. Avec des paysages à couper le souffle !
Mais pourquoi le COUP DE GRISOU ?
Le GRISOU est un gaz naturel incolore composé de 93 à 99% de méthane. Ce gaz se créé au moment de la formation du charbon et s’accumulé dans les veines de charbon. Une fois en contact de l’air ce gaz devient très explosif. Vous comprenez donc pourquoi les organisateurs ont donné ce nom à ce premier parcours ! Mais rassurez-vous ce parcours explosif saura vous remplir de joie une fois votre arrivée au village de Portes.

La Mine de rien

Anthracite Gravier épreuves de gravel
vec ses 50 km et 1 100m de D+, vous aurez la chance d’évoluer dans un environnement façonné par l’activité minière passée.

Avec ses 50 km et 1 100m de D+, vous aurez la chance d’évoluer dans un environnement façonné par l’activité minière passée. Proche de la Grand’Combe vous pourrez observer un chevalement de puits de mines. Non loin de là, vous passerez près de la galerie Sainte Barbe (patronne des mineur), ainsi que du ruisseau Sans Nom. Ce circuit sera le bon moyen de découvrir cette région tout en profitant du paysage en famille ou entre amis.
Il sera possible de s’inscrire sur cette distance avec des vélos musculaires ou électriques (tous les publics seront donc les bienvenus ).
Mais mine de rien vous aurez quand même bien puisé dans vos réserves …

Anthracite Gravier épreuves de gravel
Anthracite Gravier épreuves de gravel

Les autres parcours

Plus modestement un parcours de 30km est proposé ainsi qu’une sortie découverte de 8km afin d’affrir à tous la possibilité de venir rouler ici à Portes.

Un don pour Max

Notre ami Max a été victime le 14 mai dernier d’une chute très grave en velo. Il est soutenu par ses amis qui lui rendent visite au centre de rééducation où il essaie de récupérer une certaine mobilité. Max et ses ami.e.s ont 20 ans, un âge où la plupart sont encore étudiant.e.s, et pas forcément bien riches. C’est pour faciliter ces visites que les potes de Max ont créé une cagnotte qui permet, de financer les transports et les hébergements. Max est un jeune aux talents et aux centres d’intérêts multiples. Le vélo, la montagne, la photo animalière, l’accordéon… Voir son site https://nature-plein.format.com/

Anthracite Gravier, apportera son petit bout de charbon au projet en reversant 1€ sur chaque dossard dans la cagnotte.

La page facebook : https://www.facebook.com/anthracitegravier/

Inscriptions ici 

Vélos pratiques

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Vélos pratiques Tana Editions - Louise Roussel et Laurent Belando
Vélos pratiques Tana Editions - Louise Roussel et Laurent Belando

Vélos pratiques Tana Editions - Louise Roussel et Laurent BelandoMalgré l’avalanche de “tutos”, de vidéos, de modes d’emplois disponibles sur Internet Louise Roussel et Laurent Belando ont osé se lancer dans l’écriture d’un ouvrage qui donne toutes les clés pour s’équiper, entretenir et réparer soi-même son vélo. Ont-ils eu raison ? C’est la première question que je me suis posée, assis dans mon canapé en lisant comme de petites nouvelles certains chapitres de leur ouvrage.  Le nettoyage général d’un vélo, qui est pour moi toujours une galère et qui expliqué comme m’a rappelé que je ne suis vraiment pas méthodique. Je redécouvrais sous une autre forme le réglage des freins à patins sur mes vieux vélos, le remplacement d’une cassette, … toutes ces petites opérations qui sont bien expliquées et détaillées dans l’ouvrage. Le point fort de Vélos pratiques est la cohérence des visuels explicatifs et leur pertinence dans le sens démonstratif de la gestuelle. Choix des outils, positions des mains, gestes à accomplir pour dévisser, démonter, mettre en place, …

Vélos pratiques Tana Editions - Louise Roussel et Laurent Belando
Savoir changer une chambre à air, sur le bord de la route est nécessaire – photo Bike Café

À notre époque le “faire soi-même” prend une réelle importance. Si l’on veut gagner en liberté d’usage avec son vélo, il faut entreprendre cette démarche. Savoir changer une chambre à air, sur le bord de la route est nécessaire. Si l’on décide de voyager un peu à vélo il faudra même en savoir plus. Entretenir son vélo est un acte préventif nécessaire à son usage : il ne faut pas négliger cela.

Vélos pratiques Tana Editions - Louise Roussel et Laurent Belando
À notre époque le “faire soi-même” prend une réelle importance – photo Bike Café

Vélos pratiques est un ouvrage bourré de conseils à savourer tranquillement par une lecture qui nous fera picorer des informations, qui le jour venu nous rendront bien service. Dans les pages de cet ouvrage j’ai aimé y retrouver l’ambiance de certains ateliers de “mécanos” charismatiques. J’y ai retrouvé mon ami Gabriel de Dynamo Cycles Repairs à Aix-en-Provence. C’est lui qui m’a préparé mes 2 vélos vintage avec lesquels j’adore rouler. Les auteurs ont pensé à ces lieux qui remettent en circulation de vieux vélos qui vont faire une nouvelle carrière après avoir été retapés. Voilà donc un ouvrage complet que tout cycliste devra posséder, pour savoir faire soi-même l’entretien de sa machine. 

Vélos pratiques Tana Editions - Louise Roussel et Laurent Belando
J’y ai retrouvé mon ami Gabriel de Dynamo Cycles Repairs à Aix-en-Provence – photo Bike Café

Informations

  • Titre : Vélos Pratiques – Equiper, entretenir, réparer. Devenir autonome avec son vélo
  • Auteur(s) : Louise Roussel, Laurent Belando
  • Editeur : Tana éditions
  • Site web éditeur 
  • Nombre de pages : 192
  • ISBN : 979-10-301-0384-7
  • Date de publication : 2/09/2021
  • Prix TTC : 22 €

Pitch de l’éditeur

Se déplacer à vélo devient une évidence ! Synonyme de liberté et de respect de l’environnement, son utilisation est en pleine recrudescence. Mais alors, comment bien s’équiper et en maîtriser la mécanique ? Les cyclistes passionnés Laurent Belando et Louise Roussel vous livrent toutes les clés pour s’équiper, entretenir et réparer soi-même son vélo. Accessible à tout niveau et à toute pratique (vélo urbain, de sport, électrique ou polyvalent), ils proposent un guide pratique complet pour connaître son vélo sur le bout des doigts !
S’équiper : choisir le matériel idéal pour assurer sa sécurité, son confort et sa sérénité ; réussir les réparations d’urgence ; faire le bon choix de vélo ; optimiser son rangement, faciliter son transport ; faire évoluer son matériel.
Entretenir : tout savoir sur le nettoyage, les réglages essentiels, le remplacement des pièces usées, etc., étape par étape et de façon détaillée.
Réparer une crevaison, changer une chambre à air, poser une mèche tubeless, etc., explications en pas à pas, à travers des schémas et des photos.
Pour aller plus loin : le calendrier des révisions essentielles, apprendre à détecter une panne, découvrir où faire entretenir et réparer son vélo, et quand s’en remettre à un professionnel devient nécessaire…
Les ateliers : petits détours chez celles et ceux qui ont fait de leur passion un métier.
Tout ce qu’il faut savoir pour devenir autonome avec son vélo !

À propos des auteurs

Louis Roussel

Louise Roussel envisage le vélo comme une philosophie de vie. Après de nombreux voyages en solitaire à travers l’Europe, elle décide de faire partager ce moyen d’émancipation et de bien-être. Elle organise des évènements autour du vélo, des initiations au gravel dédiées aux femmes, des micro-aventures sur deux roues. En 2018 elle crée l’association VAI MA POULE, qui organise des randonnées, bivouacs et ateliers mécaniques avec des réfugiés et demandeurs d’asile. Elle devient ensuite responsable communication d’une marque de vélo et écrit régulièrement pour des médias d’aventure ou de vélo. Elle est l’auteure de l’ouvrage “Le guide du vélo au féminin” que nous avons présenté cette année sur Bike Café.

Laurent Belando

Laurent Belando est directeur artistique indépendant et photographe. Installé à Paris depuis 2009, il publie Vélos Urbains. De la roue libre au fixie, aux éditions Tana en 2015, avant de déménager au Pays basque pour y vivre pleinement sa passion. Attiré par l’aventure et l’esthétique rageuse des cafés racers, il publie ensuite Motorcycles. Du café racer au néo-vintage avec Nicolas Brulez, chez Hachette Pratique, en 2016. Mais il réalise que le vélo et le contact direct avec la nature lui ressemblent plus. Laurent fait partie de la génération des quarantenaires qui, bien avant la mode des vélos vintages et des fixies, se passionnait déjà pour le vélo.  Il écrit ensuite “Vélos nomades“, dans lequel il propose sa vision du cyclotourisme et du bikepacking, qu’il pratique dans ses nombreux voyages à travers la France et l’Europe.

 

Le BH GravelX Evo 4.0, conquistador des pistes

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Le BH GravelX Evo 4.0, conquistador des pistes
Le BH GravelX Evo 4.0, conquistador des pistes

La marque basque BH (Beistegui Hermanos) a été créée en 1909, elle produit des vélos depuis 1923. Son dernier gravel : le GravelX Carbon 4.0 possède de sérieux arguments pour nous séduire : abordable, bien équipé et extrêmement polyvalent. Nous l’avons testé début août sur les pistes bien sèches de Provence. Ce “conquistador”, au caractère basque bien trempé, s’est lancé sans complexe à la conquête de nos pistes préférées. 

Curriculum vitæ

Autant vous le dire tout de suite je ne suis pas fan de la couleur du vélo que j’ai reçu. Je trouve ce violet un peu agressif et j’aurais préféré nettement le gris, plus neutre et moins couleur “fête foraine”. Le GravelX existe en 3 couleurs. Mais laissons de côté mes préférences picturales, pour nous intéresser de plus près aux caractéristiques de ce vélo. En le sortant du carton j’ai été impressionné par sa légèreté. L’adoption du carbone pour le cadre, marque un réel progrès dans ce domaine, par rapport au modèle alu GravelX que BH avait sorti en 2017. Le design du cadre laisse deviner d’emblée son caractère sportif. 

Le BH GravelX Evo 4.0, conquistador des pistes
Le BH GravelX Evo 4.0 – photo Philippe Aillaud

BH aime les géométries innovantes, la marque espagnole confirme en adoptant des angles de 72.5 pour les tailles LA et XL afin de garder une bonne maniabilité, permettant aux pilotes plus grands d’être un peu plus en avant. Sur mon vélo perso j’ai 71,5 et ici sur ce BH en taille SM j’ai 69,5, au début ça m’a fait bizarre. Bien que la douille soit bien relevée, le stack de 517 en SM n’est pas énorme. Il confirme la vocation sportive de ce GravelX. Le reach de 366 explique que ma position perd dans la longueur par rapport à mon vélo perso. La base de 425 est dans la norme des vélos de gravel. L’arrière asymétrique se greffe sur un boîtier de pédalier BB386 EVO entièrement en carbone. La direction est à pivot conique de 1,5. La tige de selle est de diamètre 27,2 mm. Les freins à disque flatmount sont de 140 mm à l’arrière et 160 mm à l’avant. Les axes traversants de 12 mm possèdent des petits leviers de serrage qui se cachent à l’intérieur (très chouette, ça évite de sortir la clé de desserrage).

Le BH GravelX Evo 4.0, conquistador des pistes
Le dégagement autorise officiellement l’usage de pneus de 42 mm, les très bons Hutchinson Touareg de 40 sont à l’aise – photo Bike Café

Le dégagement autorise officiellement l’usage de pneus de 42 mm, mais je pense que sur terrain sec, on peut mettre plus large. Par contre si vous comptez élargir vos pneus, je vous conseille de changer de roues. 

Pour le cadre, BH utilise des techniques de moulage interne à noyau creux, comme sur ses cadres de route et de VTT les plus légers de la marque. L’acheminement interne des câbles est prévu pour recevoir des transmissions 1x ou 2x. Il est compatible avec les groupes mécaniques ou électriques. Le support de batterie du Di2 est à l’intérieur de la tige de selle et la connexion est logée dans l’extrémité du guidon.

Le BH GravelX Evo 4.0, conquistador des pistes
On découvre une multitude de points d’attaches aux multiples usages. On pourra se lancer à la conquête de territoires lointains, équipé en bikepacking – photo Bike Café

Ce gravel sportif n’oublie pas pour autant sa vocation de “conquistador” des pistes avec une multitude de points d’attaches aux usages variés. On pourra se lancer à la conquête de territoires lointains, équipé en bikepacking. On trouve des supports pour un porte-bagages arrière et des sacoches avant ou des cages, des supports de bidons standards (avec 2 positions sur le tube diagonal), des emports sur le tube supérieur et sous le tube diagonal, ainsi que des œillets amovibles pour les gardes-boue. 

Le BH GravelX Evo 4.0, conquistador des pistes
Géométrie du BH GravelX Evo 4.
  SM MD LA XL 
h1Longueur tube de selle 460 490 520 550 
h2Hauteur de douille de direction 100 125 150 180 
l1Longueur tube horizontal 529 550 571 592 
l2Longueur bases 425 425 425 425 
a1Angle de direction 69,5 71,1 72,5 72,5 
a2Angle tube de selle 72,5 72,5 72,5 72,5 
Stack 517,5 546,7 575,7 604,1 
Reach 366 377,9 390 402,1 

Direction les pistes

Le BH GravelX Evo 4.0, conquistador des pistes
La première séance de réglage s’est déroulée sur un terrain très typé VTT par endroits – photo Bike Café

Mon A.D.N. de routier me pousse à préférer les vélos de gravel sportifs. Sur ce GravelX je ne suis pas déçu et je me suis senti immédiatement à l’aise, sauf pour la taille du cadre un peu petite pour moi. La première séance de réglage sur 31 km s’est déroulée sur un terrain très typé VTT par endroits. Je me suis mis tout de suite dans les pires conditions et finalement ça s’est bien passé, la précision de la direction m’a bien aidé à zigzaguer entre les cailloux.

Le BH GravelX Evo 4.0, conquistador des pistes
On le voit sur cette image la distance pour atteindre les leviers en descente mains au fond du cintre est un peu trop longue – photo Bike Café

Seul petit problème ergonomique : la distance pour atteindre les leviers de freins en descente, mains au fond des drops. Je n’ai pourtant pas les doigts très courts, mais il manque un bon centimètre. C’est un détail qui peut se régler en positionnant un peu mieux les manettes. Le guidon, qui est très route, n’a pas le flare apprécié par certains pour mieux piloter le vélo en descente. Personnellement cela ne m’a pas gêné, car je roule souvent mains en bas. Je trouve que l’appui dans le prolongement des épaules est moins fatiguant que lorsqu’il faut rouler bras écartés. 

Le BH GravelX Evo 4.0, conquistador des pistes
Très manœuvrant dans la caillasse et dans les grimpettes – photo Bike Café

Les séances se sont enchaînées, mais rapidement j’ai été handicapé par la taille du cadre. J’ai reçu un SM, et en danseuse je m’écorche le genou droit sur la vis de serrage de la potence. Du coup, je vais éviter les sorties longues et néanmoins essayer de vous raconter ce que ce BH a dans le ventre. Côté agilité et relance ce BH est parfait. Très manœuvrant dans la caillasse et dans les grimpettes, il est moins à l’aise sur les longues lignes droites. Il est vrai que ce vélo est trop petit pour mes 178 cm et mes longs bras, et cela ne m’aide pas à garder une bonne trajectoire. 

Le BH GravelX Evo 4.0, conquistador des pistes
Il est moins à l’aise sur les longues lignes droites – photo Bike Café

La transmission GRX Di2 est un pur bonheur de précision. Elle pousse à la gourmandise du changement de vitesse sans modération. Un petit coup de cul, qu’on aurait passé habituellement à l’arrache, nous donne l’occasion de faire joujou avec les petites palettes du levier droit. Je m’amuse comme un fou avec ce truc, même si je ne suis toujours pas convaincu par le mono plateau.

Avec le mono de 40 à l’avant avec 42 maximum à l’arrière j’ai pu passer partout, y compris sur ma piste de test avec sa pente à 18%. Sortant d’un test des roues Zipp 303 S de dimension interne je ne suis pas convaincu par ces Shimano RS370 un peu étroites (19mm). Elles acceptent des pneus de 28 à 40 selon Shimano. Par contre le freinage Shimano est pour moi de loin le meilleur de tous. Le disque de 140 à l’arrière est suffisant, mais je n’ai pas testé le freinage avec le vélo chargé en mode bikepacking. Je fais 64 kg, et le freinage est largement suffisant pour mon poids. On peut se demander pourquoi 140 ? En fait le vélo possède des emports qui autorisent de le charger. Avec un 160 et la douceur du freinage Shimano on aurait pu viser plus large : qui peut le plus peut le moins. 

Test-BH-GravelX-Carbon-Evo-4.0-02
Sur cette photo on voit que les pneus de 40 se sentent un peu serrés sur les jantes de 19 – photo Bike Café

Pour conclure

Le BH GravelX Evo 4.0, conquistador des pistes
Le BH GravelX Evo 4.0, conquistador des pistes un peu rugueuses du côté du Concors derrière la Sainte-Victoire – photo Philippe Aillaud

 

Ce vélo présente un bon nombre d’atouts, mais le seul bémol à la cohérence de son équipement sont les roues. Servi par une excellente transmission, très bien intégrée dans ce cadre, le vélo dispose également d’un freinage au top, mais les roues, à mon avis, ne sont pas à la hauteur du reste. Je pense que pour faire un prix attractif autour d’un GRX Di2, BH a choisi pour ce GravelX Carbon un train roulant plus abordable, dommage. Certains pratiquants regretteront le manque de flare du guidon : pas moi. Pour la couleur style “auto-tamponneuse”, je vous laisse juge, c’est totalement question de goût et je suis sûr que ce violet, qui s’est parfaitement harmonisé avec les champs de nos lavandes méridionales, plaira. Pour le comportement, ce vélo conviendra à ceux qui aiment les machines vives et réactives. Il est plaisant à piloter. Même si ce n’est pas sa vocation première, il saura se plier à vos désirs de voyages grâce à une multitude de points de fixations répartis sur son cadre. Son prix, relativement abordable, sera un solide argument pour se doter d’une machine équipée en GRX Di2.  

Le BH GravelX Evo 4.0, conquistador des pistes
Pour le comportement ce vélo plaira à ceux qui aime les machines vives et réactives – photo Bike Café

La video 

Caractéristiques 

  • Cadre : Gravel X Carbon Monocoque
  • Fourche : Gravel X Evo Carbon 1.5″
  • Potence : BH SL
  • Jeu de direction : BH SL Integrated Sealed Bearing
  • Manettes de dérailleur : Shimano GRX DI2
  • Dérailleur arrière : Shimano GRX DI2
  • Pédalier : FSA Omega 40 Mono
  • Cassette : Shimano SLX 11/42
  • Chaîne : FSA TH-CN1102
  • Freins : Shimano GRX Hydra
  • Roues : Shimano RS370 Disc Tubeless
  • Pneus : Hutchinson Touareg 700×40
  • Selle : Prologo AGX
  • Collier de selle : BH Gravel X
  • Tige de selle : BH Lite Gravel
  • Guidon : BH Lite Gravel 

Prix : 3699 €

Infos sur le site

Roulez un 100 km entre filles à Arles le 12 septembre

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Race Across France RAF ultra-cycling route Patrick Gilles
Beaucoup de concurrent(e)s avaient choisi d'équiper leurs vélos de prolongateurs pour s'économiser sur les portions planes. Photo : Quentin Iglésis.

Anne Fontanesi, contributrice pour Bike Café, vous propose un événement qu’elle organise à Arles avec son club Strava Nénettes et Cassettes, qui sera aussi support de la Rapha Women’s 100 le 12 septembre prochain.

Le dimanche 12 septembre, le club de vélo féminin “Nénettes et Cassettes” organise une sortie de 100km dans les Alpilles.
Cette boucle de Arles à Arles (réalisée en vélo de route) est exclusivement réservée aux filles. Elle s’inscrit dans le cadre du « Rapha Women’s 100 » , un événement mondial organisé par la marque de vêtements de vélo Rapha.
“L’objectif de cette sortie inclusive et conviviale est de promouvoir le vélo féminin au-delà des à priori et des stéréotypes.
Pour certaines, se sera l’occasion de faire un premier 100 km entre filles, accompagnées par des cyclistes expérimentées.
Après la sortie, il y aura un moment convivial pour boire un coup et se raconter l’expérience vécue.” commente Anne.
Les participantes devront être équipées d’un vélo en parfait état de marche et du matériel necessaire à d’éventuelles réparations.
Sortie réservées à des cyclistes de niveau intermédiaire à confirmé.
L’inscription peut se faire via le club “Nénettes et Cassettes” sur le réseau social Strava ICI ou sur place au RDV.
Événement 100 % gratuit. Venez nombreuses !

Rapha Women's 100 Nenettes et Cassettes
Et si vous veniez tenter un 100 km entre filles avec une super ambiance le 12 septembre prochain !

SuperSix EVO CX et SE, deux petits nouveaux chez Cannondale

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Cannondale SuperSix Evo CX et SuperSix EVO SE
Cannondale SuperSix Evo CX et SuperSix EVO SE

Avec l’émergence d’une pratique sportive du gravel, les vélos s’adaptent aux besoins de performances et intègrent de nouveaux équipements. Le SuperSix EVO SE que Cannondale vient de présenter est dans cette veine de vélos de gravel taillés pour la course.

Deux petits nouveaux

Cannondale nous présente deux nouveaux membres dans sa famille de machines de course à l’état pur. Le SuperSix Evo CX : un cyclocross chasseur de podiums et le SuperSix EVO SE qui pourra accepter une monte pneumatique large pour des épreuves gravel sur de plus longues distances. Les 2 modèles partagent le même cadre inspiré du Super X avec des améliorations portant essentiellement sur les transmissions et les pneumatiques.

Le SuperSix Evo CX améliore le SuperX, pour devenir la meilleure arme de cyclocross de Cannondale, tandis que le  SuperSix Evo SE devient le vélo le plus rapide et le plus technique de la gamme Gravel“, annonce Cannondale pour expliquer le positionnement de ces nouveautés. “Ce sont les deux vélos de route les plus rapides pour délaisser l’asphalte, et ils sont conçus pour décrocher des podiums une fois sortis de la route »

SuperSix EVO CX

CAnnondale SuperSix Evo CX et SuperSix EVO SE
Les coureurs de cette catégorie se concentrent sur la vitesse et l’ultime performances – photo Cannondale

Le Cannondale SuperSix EVO CX a été conçu pour répondre aux besoins de la course CX (Cyclocross) et les coureurs de cette catégorie qui se concentrent sur la vitesse et l’ultime performances en milieu de course. Cannondale a fusionné l’ADN et les enseignements du SuperX et des plates-formes EVO en se concentrant sur la technologie comme l’aérodynamisme, la facilité d’entretien et le maintien de la vitesse.

  • Cannondale SuperSix Evo CX et SuperSix EVO SE
    Le Cannondale SuperSix EVO CX a été conçu pour répondre aux besoins de la course CX – photo Cannondale

    Dégagement : 13 mm de chaque côté avec des pneus de 33 m légaux UCI (peut accepter jusqu’à 45 mm pour les scénarios hors course de CX)

  • 1 x 11 vitesses ( Plateau 44 dents et cassette 11×36)

SuperSix EVO SE

Cannondale SuperSix Evo CX et SuperSix EVO SE
Pour répondre aux besoins de la catégorie croissante des courses Gravel – photo Cannondale

Le Cannondale SuperSix EVO SE a été conçu pour répondre aux besoins de la catégorie croissante des courses Gravel et des coureurs qui dans cette catégorie se concentrent sur la vitesse et les performances ultimes dans les conditions de course. Il s’agit d’un vélo de course évolué prêt pour les rides et les dégringolades sur les chemins, les passages dans les ornières de boue ou sur des pistes ouvertes.

  • Cannondale SuperSix Evo CX et SuperSix EVO SE
    Le Cannondale SuperSix EVO SE

    Dégagement : un dégagement énorme vous permet de rouler avec des pneus jusqu’à 45 mm de large pour une traction, un confort et une résistance à plat maximum.

  • 2 x 12 vitesses ( Plateaux 46/33 et cassette 10×36)

Pour info, vous pourrez découvrir et tester ces vélos sur le stand de Cannondale lors de l’événement Vélo en Grand, qui se déroulera du 17 au 19 septembre 2021 sur l’Ile de loisirs Jablines – Annet en Seine et Marne.

Spécificités du SuperSix EVO SE

Voici les spécificités du modèle SE qui intéressera plus nos lecteur. Le cadre est le même pour les 2 modèles, par contre les équipements diffèrent.

GROUPE :
Pédalier SRAM Rival DUB X-Range, 46/33
Dérailleur Avant SRAM Rival eTap AXS
Cassette SRAM Rival XG-1250, 12-speed 10-36
Dérailleur Arrière SRAM Rival eTap AXS

CADRE :
Fourche SuperSix EVO CX Carbon, 12x100mm – Speed Release thru-axle, flat mount disc, internal routing, 1-1/8″ to 1-1/2″, 55mm offset
Cadre SuperSix EVO CX Carbon, internal cable routing – 12x142mm Speed Release thru-axle, SAVE, flat mount disc, integrated seatpost binder
Jeu de direction Integrated, 1-1/8″ – 1-1/2″

ROUES
Pneu avant Vittoria Terreno Dry TNT, 700 x 40c, tubeless ready
moyeux(F) DT Swiss 350, straightpull, 12x100mm centerlock / (R) DT Swiss 350 with Ratchet System 18, straightpull, 12x142mm Ai centerlock
Jante DT Swiss CR-1600 SPLINE, 25h, tubeless ready
Rayons DT Swiss Aero Comp straight-pull

FREINS
Leviers de freins SRAM Rival eTap AXS HRD
Disques de freins SRAM Rival hydraulic disc, 160/160mm Paceline rotors

COMPOSANTS
Poignées Cannondale Bar Tape, 3.5mm
Guidon Cannondale 2, 6061 Alloy, Compact
Selle Prologo Dimension AGX, Tirox
Tige de selle HollowGram 27 SL KNØT, Carbon, 2 bolt clamp, 330mm, 0mm offset (46cm), 15mm offset (51-58cm)
Potence Cannondale 2, 6061 Alloy, 31.8, 7°

GÉOMÉTRIE 

Cannondale SuperSix Evo CX et SuperSix EVO SE
Géométrie du SuperSix EVO – source Cannondale

Prix : 4699 €

Infos sur le site de Cannondale 

Éclairages RAVEMEN avant CR1000 et arrière CL06, polyvalence et ingéniosité

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Éclairages RAVEMEN avant CR1000 et arrière CL06, polyvalence et ingéniosité
Éclairages RAVEMEN avant CR1000 et arrière CL06, polyvalence et ingéniosité

Je vous avais présenté l’été dernier deux modèles d’éclairages de la marque Ravemen. J’avais été séduit par la qualité et les caractéristiques de ces produits, distribués en France par Turtlewet. Des nouveautés intéressantes sont apparues depuis et elles tombent plutôt bien. En effet, ces deux nouveaux modèles, que je viens de tester, répondent en grande partie aux souhaits que j’avais formulés en conclusion des tests précédents, autant pour l’éclairage avant que pour l’éclairage arrière.

Présentation des éclairages CR1000 avant et CL06 arrière.

Éclairage avant CR1000, une lampe très polyvalente

Éclairages RAVEMEN avant CR1000 et arrière CL06, polyvalence et ingéniosité
Lampe CR1000, compacte, qualitative, avec commande déportée, photo Hugues Greno

Comme son nom de code l’indique, la CR1000 peut dégager une puissance maximale de 1000 lumens.

Contrairement au modèle testé l’an dernier, ce modèle n’a qu’une optique au lieu de deux. Elle est donc plutôt conseillée pour une pratique route ou chemins mais nous verrons qu’elle fait le job en VTT également.

Elle est très compacte malgré sa batterie intégrée.

L’impression de qualité est toujours au rendez-vous avec une structure en aluminium et une finition très soignée.

Les principales fonctionnalités sont :

  • Une lentille anti-éblouissement avec un faisceau en T fournissant une lumière à courte portée et un faisceau plus large à plus longue portée.

Éclairages RAVEMEN avant CR1000 et arrière CL06, polyvalence et ingéniosité
Lentille en T anti-éblouissement, photo Ravemen
  • Une extension de la batterie et une autonomie illimitée en connectant une batterie Powerbank externe.
  • Une commande déportée filaire permettant de changer les modes d’éclairages sans lâcher le cintre.
  • Des petits éclairages latéraux de signalisation permettant d’être vu également sur les côtés.
  • Une prise micro-USB compatible avec la majorité des chargeurs de téléphone.
  • Une batterie haute capacité de 4000 mAh.
  • Un indicateur de niveau de batterie. Vert >65%, Rouge 10-65%, Rouge clignotant < 10%.
  • Une mémoire intelligente permettant de se remémorer le dernier mode utilisé.
  • Un support d’accroche permettant une mise en place et un enlèvement rapide et compatible avec les cintres aéro.
  • Une compatibilité avec des cintres entre 22,2 et 35 mm.
  • Etanchéité IPX6.
  • Lampe Led CREE avec une espérance de vie de 50.000 h.
  • Dimensions : 104mm x 29 mm x 32 mm.
  • Temps de charge : 3 h (variable selon le chargeur).
  • Poids 140 g.
  • Prix : 70 €.

Les caractéristiques de puissance et d’autonomie sont les suivantes :

Éclairages RAVEMEN avant CR1000 et arrière CL06, polyvalence et ingéniosité
Tableau résumant caractéristiques

Le pack est livré avec une fixation sur cintre par élastique intégré, une commande déportée filaire et un câble micro-USB.

Éclairages RAVEMEN avant CR1000 et arrière CL06, polyvalence et ingéniosité
Le pack complet avec la télécommande déportée, photo Hugues Grenon

Allons directement à l’essentiel sur les points forts. Il est difficile de lui trouver des défauts. Et ce quelle que soit la pratique et l’environnement : route, gravel, vtt, bikepacking, de nuit, de jour …Avec en complément une frontale de nuit pour les changements de direction bien que le faisceau soit extrêmement large.

J’ai aimé :

  • La compacité, le poids et l’encombrement réduit malgré la batterie intégrée pour des performances d’éclairage et d’autonomie très satisfaisantes. La lampe prend très peu de place sur le cintre, un point fort car la place est limitée en bikepacking entre le GPS, la sonnette, les scratchs des sacoches avant…
  • L’autonomie très satisfaisante intrinsèquement, mais qui peut surtout être potentiellement illimitée grâce au branchement possible sur une batterie Powerbank.
  • La puissance d’éclairage et l’autonomie en rapport. Par exemple le mode 360 lumens, qui est très suffisant sur route et qui offre une autonomie de 5,8 h.

Éclairages RAVEMEN avant CR1000 et arrière CL06, polyvalence et ingéniosité
Les 4 modes fixes, les 2 premiers sont très similaires sur le terrain (1000 et 600 lumens), le 3ème suffisant (350) si besoin d’allonger l’autonomie, photos Hugues Grenon
  • La largeur du faisceau vraiment appréciable.
  • Les petits éclairages latéraux. Excellente idée en terme de sécurité, car ils nous signalent selon des angles pas forcément bien vus par les véhicules.

Éclairages RAVEMEN avant CR1000 et arrière CL06, polyvalence et ingéniosité
Les petits éclairages latéraux rouges sont une bonne idée et un plus en terme de visibilité latérale, photo Hugues Grenon
  • La commande déportée, que nous avions déjà plébiscitée lors du test précédent. Tout sauf un gadget car elle permet sans lâcher le cintre et rapidement de changer de mode en cas de besoin.
  • La fluorescence des boutons de mise en route et de commande déportée.
  • Un temps de charge rapide et un indicateur de niveau de batterie visuel.
  • Un rapport qualité/prix plutôt alléchant.

Je chipote ! (ou j’aurais aimé) :

  • Un support avec fixation par vis et non par élastique. Une fixation par caoutchouc élastique est moins durable dans le temps et souvent moins fiable. Elle permet cependant de s’adapter très facilement et rapidement à tous les diamètres et types de cintre y compris aéro. Si besoin un support à visser est disponible en accessoire pour 6 €.

Éclairages RAVEMEN avant CR1000 et arrière CL06, polyvalence et ingéniosité
Accessoire de fixation par vis, photo Hugues Grenon
  • Une commande déportée Bluetooth. La filaire fonctionne parfaitement mais elle est branchée sur la lampe et donc perd sa fonctionnalité lorsqu’une batterie additionnelle est branchée en cas de besoin.
  • Une recharge par câble USB type C, qui serait le même que la lumière arrière testée ce qui éviterait d’emmener deux fils différents.

Pour conclure, cette CR1000 est vraiment une réussite. Elle synthétise les atouts principaux demandés à une lampe polyvalente, avec de nombreuses fonctionnalités très pratiques. Elle sera utilisable aussi bien en courte distance, qu’en longue distance et aussi bien de jour que de nuit. Le tout pour un prix attractif.

Éclairage arrière CL06, de belles innovations.

Éclairages RAVEMEN avant CR1000 et arrière CL06, polyvalence et ingéniosité
Ravemen CL06, une lampe arrière aux caractéristiques innovantes, photo Hugues Grenon

Cette nouvelle lampe arrière amène son lot d’innovations en plus de caractéristiques de base très intéressantes.

Les fonctionnalités sont :

  • Un ensemble de 4 Leds en croix permettant une plus grande visibilité et des combinaisons d’éclairages variées.
  • Une puissance maxi de 50 lumens.
  • Un capteur de phare intégré qui permet d’activer le flash et être mieux visible au bon moment.
  • Un capteur de freinage intégré servant de feu de frein.
  • Une prise USB C pour un chargement pratique et rapide.
  • Une batterie de 500 mAh.
  • Un indicateur de niveau de batterie. Indicateur rouge fixe : batterie faible, rouge clignotant : la lampe passe automatiquement en mode lent éco.
  • Une mémoire intelligente permettant de se remémorer le dernier mode utilisé.
  • Diverses possibilités de montage : sur tige de selle ronde de 24 à 36 mm ou aéro grâce au support fourni, sur certains casques ou sur les encoches des sacoches de selle et sac à dos.
  • Etanchéité IPX6.
  • Dimensions : 43 mm x 22,5 mm x 44 mm.
  • Temps de charge : 3,3 h (variable selon le chargeur).
  • Poids 31 g.
  • Prix : 30 €.

Les caractéristiques de puissance et d’autonomie sont les suivantes :

Éclairages RAVEMEN avant CR1000 et arrière CL06, polyvalence et ingéniosité
PHOTO 12 : Une forte puissance quel que soit le mode, photo Hugues Grenon

J’ai aimé :

  • La grande autonomie quel que soit le mode.
  • La forte puissance de l’éclairage et les 4 Leds en croix.

Éclairages RAVEMEN avant CR1000 et arrière CL06, polyvalence et ingéniosité
Une forte puissance quel que soit le mode, photo Hugues Grenon
  • Les fonctions de détection arrière et d’avertissement et la fonction feu de stop à la décélération.
  • Un rapport qualité/prix très intéressant.

Je chipote ! (ou j’aurais aimé) :

  • Une « pince » plus serrée et fiable pour l’accroche directe dans les passants des sacoches de selle ou sac à dos. En effet, la pince est courte et serre peu. Sur route lisse ça ne posera pas de problème mais sur terrain plus chaotique, vigilance. Lors d’un trip bikepacking la lampe a été éjectée sur un soubresaut. Fort heureusement je m’en suis rendu compte et l’ai retrouvée. Un point à améliorer sans aucun doute ou à sécuriser.

Éclairages RAVEMEN avant CR1000 et arrière CL06, polyvalence et ingéniosité
Eclairage adaptable également sur les passants dédiés des sacoches, vigilance sur la tenue de la lampe, photo Hugues Grenon

Pour conclure, cette CL06 est bourré d’atouts pour un rapport qualité / prix vraiment très attractif. Ses innovations sont intéressantes et sécurisantes. Seul bémol, la fixation trop lâche de la pince pour accroche sur les passants des sacoches. Sur son support adapté à la tige de selle, ça ne bouge pas d’un poil.

Infos sur le site 

Pedro’s Ice Wax 2.0 : cirage de chaîne

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Pedro's Ice Wax 2.0 lube clean chain

Autant je suis archi-partisan du gras en ce qui concerne l’alimentation du cycliste, autant j’ai une profonde aversion pour cette substance dès qu’on s’en sert pour enduire chaîne, pignons et plateaux de nos roulantes machines. Si vous suivez mes publications sur ce site, vous savez sans doute que j’ai depuis pas mal de temps déjà éliminé toute matière grasse pour la lubrification et l’entretien des transmissions de mes vélos et que je suis passé à la cire. Même si cette matière simple et naturelle, produite pas les abeilles, n’est pas la plus fréquemment utilisée pour fabriquer des lubrifiants pour chaînes, il existe plusieurs marques qui proposent des solutions à base de cire ; aussi, je me devais de tester La Pedro’s Ice Wax 2.0 (traduisez : la version 2 de la cire glacée de Pedro – quel nom mystérieux et poétique n’est-ce-pas?) et vous faire un compte-rendu circonstancié de cette ̶c̶u̶r̶i̶e̶u̶s̶e̶ cireuse expérience.

Pedro's Ice Wax 2.0 Lube clean chain
Pedro’s propose sa cire en plusieurs conditionnements, au sein d’une gamme d’autres lubrifiants spécialisés – captures d’écran site Pedro’s

L’histoire de Pedro’s commence à la fin des années 80 sur la côte ouest des États-Unis, ou deux colocataires Bruce Fina et Andrew Herrick, férus de mountain bike et insatisfaits des produits qu’ils trouvaient pour lubrifier leurs chaînes, mettent au point un lubrifiant révolutionnaire appelé “Syn Lube”, qui fait ses preuves durant de longues courses dans des conditions boueuses. Dans les années suivantes, les deux entrepreneurs accompagnent le boum du VTT en développant plusieurs lubrifiants pour toutes les conditions météo et une petite gamme d’accessoires fabriqués à partir de plastiques recyclés. Ainsi, Pedro’s s’est fait un nom dans le monde du VTT pour la qualité de ses produits et son image cool et décontractée.

Pedro's fouders Bruce Fina and Andrew Herrick
Bruce Fina et Andrew Herrick, le cool west coast personnifié ; je ne sais pas si leurs chaînes sont propres mais la langue du chien l’est assurément – photo site Pedro’s

Aujourd’hui, nous allons tester leur “Ice Wax”, un lubrifiant à base de cire naturelle pour conditions sèches. Pedro’s annonce que la formule biodégradable contient une base détergente sans solvant qui pénètre et élimine la saleté et la crasse pendant l’application. Cette base s’évapore ensuite en laissant un revêtement de cire sèche semi-solide sur les surfaces de la chaîne qui offre une excellente lubrification et protection efficace contre l’usure. Bien qu’il soit conçu pour des conditions sèches, le film de cire reste efficace même au contact de l’eau, lors de traversées de flaques d’eau ou de cours d’eau par exemple. Bon, au delà de l’effet d’annonce, il est temps de prendre Pedro’s au pied de la lettre et d’aller vérifier par nous-même si la réalité est en phase avec la communication de la marque.

Bikepacking ultra cycling nightcamping road cycling Corse corsica
Rien de tel qu’un trip en bikepacking en Corse pour tester la cire de Pedro – captures d’écran Strava

Pour un test grandeur nature et en conditions sèche, j’ai choisi la Corse et un parcours de 600km en bikepacking. Cette trace sur routes et chemins poussiéreux, à fort dénivelé et sous un soleil ardent, devrait me permettre de pousser la cire de Pedro dans ses derniers retranchements, surtout qu’un vélo chargé sur des terrains à forts pourcentages garantit de mettre la transmission dans des contraintes extrêmes.

Corse Corsica bikepacking road cycling Dan de Rosilles
En Corse, sous un soleil ardent et dans des montées sévères, la transmission est mise à rude épreuve – photo Jean-François Véran

Mais avant de partir, il faut appliquer correctement le produit. Comme à chaque fois avec la cire, le secret consiste à démarrer d’une chaîne parfaitement propre et surtout absolument exempte de gras. Si votre chaîne et neuve, ou que vous utilisez des lubrifiants gras, vous devrez en passer par l’étape fastidieuse mais indispensable du dégraissage de la chaîne, mais aussi de la cassette, des plateaux, des galets du dérailleur… Pour ce faire, je vous conseille la méthode suivante, en 4 étapes :

  1. Nettoyage à haute pression (directement sur le vélo) avec de l’eau chaude savonneuse – bien entendu, on veillera à bien orienter le jet à la verticale, pour éviter d’envoyer de l’eau dans les roulements des roues et du pédalier,
  2. démontage, bain de WD40, brossage et essuyage des différentes pièces grasses (à renouveler si nécessaire),
  3. Bain dans de l’eau (très) chaude et détergent,
  4. Rinçage à l’eau claire et séchage méticuleux au chiffon propre.
Cleaning road bike
Le nettoyage au compresseur doit s’effectuer à l’eau chaude savonneuse et à la verticale pour éviter d’endommager les roulements – photo Dan de Rosilles

Certes, c’est fastidieux, mais c’est une fois pour toute, la motivation est là quand on sait que, plus jamais du gras ne sera déposé sur les différentes parties de notre transmission ; le jeu en vaut ̶l̶a̶ ̶c̶h̶a̶n̶d̶e̶l̶l̶e̶ la cire.

Pour les autres, ceux qui sont déjà, comme moi, passés à la cire, il n’y a rien de particulier à faire, sinon que pour ce test j’ai préféré partir d’une situation “neutre” (entendez que j’ai enlevé toute trace de cire d’autres marques avant d’appliquer la cire Pedro).

Campagnolo cassette Mirage 80's cycling gear road
L’application de la cire se fait sur une transmission parfaitement propre – photo Dan de Rosilles

Ce qui m’a le plus surpris lors de la première application, c’est que le bec très fin du flacon (bien pratique et précis pour déposer le produit au centre de la chaîne) laisse s’écouler une cire très liquide, bien plus liquide que celle que j’utilise habituellement. Bien entendu, on veillera à bien secouer le flacon avant usage, sinon on déposerait sur la chaîne plus de solvant que de cire. Mais même en secouant le flacon longuement, la cire Pedro reste très liquide et il faut bien maîtriser la pression sur le flacon au risque d’user plus de produit que nécessaire, celui-ci se répandant en grosses gouttes sur le sol.

La cire Pedro est très liquide, il faut bien doser la pression sur les flancs du flacon – photo Dan de Rosilles

J’ai l’habitude de changer les vitesses pendant l’application de la cire en tournant les pédales pour une répartition la plus uniforme possible sur la chaîne certes, mais aussi sur tous les pignons et les plateaux. Cette consigne n’est pas donnée dans les modes d’emploi, mais je la préconise. Ensuite, il ne reste plus qu’à essuyer la chaîne avec un chiffon pour ôter l’excédent et terminer de l’étaler, puis laisser sécher – idéalement toute la nuit si vous avez le temps. J’ai pu remarquer que le séchage rapide au soleil, à utiliser quand on n’a pas pu ou su anticiper, donne un film moins bien réparti et moins durable que celui obtenu après un séchage lent.

Un chiffon permet de terminer l’application en enlevant l’excédent et en répartissant mieux la cire – photo Dan de Rosilles

Lors de l’application, la cire Pedro est blanc jaunâtre, mais après séchage, le film est absolument transparent. À l’usage, la transmission est absolument fluide et silencieuse, un vrai bonheur lubrifié et filant. Comme le film est sec, la poussière et les petits gravillons ne viennent pas s’amalgamer sur la chaîne, contrairement à celles sur lesquelles on utilise un produit gras. Cela permet de conserver une chaine plus propre et plus belle plus longtemps, et surtout de la garantir d’une usure prématurée due à l’abrasion des minuscules graviers qui restent habituellement amalgamés sur les chaînes grasses. Lors de ce séjour en Corse, malgré une trace empruntant des routes parfois mal ou peu goudronnées et des DFCI, ma chaîne est restée plutôt propre pendant 600 km et 6 jours de vélo.

Après 600 km de petites routes et de chemins Corse, la chaîne est tout de même restée propre – photo Dan de Rosilles

Du point de vue de la durabilité, la cire Pedro se comporte comme toutes les autres cires que j’ai pu tester avant. Par action mécanique, le film de cire s’écaille et est peu à peu repoussé hors des zones de contact entre la chaîne et les dents, sous la forme de petits conglomérats et/ou copeaux noirâtres qui finissent par se détacher et tomber de la chaîne. On a vu que la cire Pedro est particulièrement fine et fluide lorsqu’elle est liquide, plus que les autres produits que j’ai pu tester avant. On peut donc observer logiquement que le film de cire sèche est lui aussi plus fin, il a tendance à disparaître un peu plus vite que celui d’autres marques, mais laisse aussi la chaîne plus propre visuellement car les conglomérats sont plus petits et se détachent plus vite. Lors de ce road trip en Corse, je n’ai refait qu’une seule application, après environ 450 km de vélo.

Cette cire très fluide et très fine laisse très peu de dépôts même après de longues sorties – photo Dan de Rosilles

Comme avec toutes les cires, il faut toujours partir avec un mini-flacon dans la trousse à outil car il est très difficile d’évaluer à l’avance la durabilité du film : la température ambiante, l’humidité de l’air, les passages dans l’eau et la façon de forcer sur les pédales ont un effet direct sur la tenue du film de cire, mais il est impossible de prédire à l’avance combien de temps il va tenir. Généralement, il se dégrade d’un coup, on entend alors de petits grincements et la chaîne est soudainement moins fluide, on comprend vite qu’il va falloir re-cirer la chaîne pour la sortie suivante. Lorsqu’on considère que la transmission n’est plus assez fluide mais qu’il reste encore beaucoup de kilomètres à parcourir, il est inutile de s’arrêter pour remettre de la cire : cela aurait pour effet de créer un film peu résistant et qui produirait des conglomérats très vite. Il vaut mieux asperger le pédalier avec son bidon tout en roulant. Cela garantit de retrouver presque instantanément une excellente fluidité pour quelques dizaines de kilomètres supplémentaires.

Une giclette de bidon sur le pédalier pendant qu’on roule permet de redonner une excellente fluidité au film de cire pour plusieurs dizaines de kilomètres – photo Anne Fontanesi

Avec le recul de plusieurs mois d’usages sur route et en gravel, en vélo à vitesses et en pignon fixe sur plusieurs milliers de kilomètres, je peux dire que la Pedro’s Ice Wax 2.0 est un excellent produit, efficace et adapté à mes pratiques. Sans suivre le fabricant sur les qualités miracles du solvant censé nettoyer la chaîne lors de l’application (je n’ai rien constaté de tel en ce qui me concerne), j’ai plutôt constaté que la cire Pedro s’amalgame moins et que les copeaux se détachent plus facilement. J’ai apprécié la finesse du bec du flacon pour une application dosée et précise, l’excellent rendement de mes transmissions (rendement qu’on peut même réactiver d’une giclette de bidon lorsque le film commence à s’user).

Matthieu Amielh, notre rédacteur en chef, qui a lui aussi testé et apprécié ce produit, insiste sur les qualités écologique de la Pedro’s Ice Wax, qui ne contient pas de solvants ou produits chimiques. La fluidité du produit, plus liquide et plus fin que ceux proposés par ses concurrents directs, présente à mon avis des avantages et des inconvénients : la chaîne sera plus propre et plus facile à nettoyer ; par contre, la tenue du film sur la chaîne est sans doute moins durable et à contenance égale, le flacon de Pedro’s Ice Wax 2.0 durera moins longtemps que celui d’un produit plus épais et plus visqueux.

Avec la cire Pedro’s Ice Wax 2.0 les gravillons restent au sol, pas sur la chaîne – photo Jean-François Véran

Dog Ears GPS, répare les oreilles cassées

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DogEars plaque de réparation pour compteurs GPS Garmin et Wahoo
DogEars plaque de réparation pour compteurs GPS Garmin et Wahoo

Le compteur GPS vélo est devenu en quelques années, l’outil incontournable des cyclistes. Il guide, enregistre le moindre de vos détours, il mémorise la température, l’altitude, les calories dépensées, … En peu de temps il est devenu indispensable. Le talon d’Achille de ce petit boîtier, qui a fleuri sur tous les guidons, réside dans ses attaches, qui permettent en un quart de tour, de le faite tenir sur son support. En principe, les routiers qui roulent sur sur des surfaces lisses n’auront pas de problème avec ce système de fixation, mais du côté VTT ou encore en gravel on s’accroche parfois aux branches, on tombe, on subit des chocs importants et les petites oreilles, qui à elles seules tiennent le GPS sur son support, peuvent casser.

L’histoire de l’oreille cassée

DogEars plaque de réparation pour compteurs GPS Garmin et Wahoo
Sur une seule oreille, le GPS tenait toujours, et j’ai roulé ainsi plusieurs mois tout en flippant de perdre mon précieux engin … c’est sur cette route, aveuglé par le soleil, que ma crainte deviendra réalité – photo Bike Café

Sans me prendre pour Tintin reporter, voilà comment je me me suis fait casser les oreilles de mon GPS Wahoo … D’abord lors de notre reportage avec Matthieu en petite Camargue, le GPS s’est accroché à un câble du guidon lui même accroché à une branche. Ça n’a pas fait un pli, une des oreilles s’est arrachée. Mince ! … Sur une seule oreille, le GPS tenait toujours sur son support, et j’ai roulé ainsi plusieurs mois, en flippant de perdre mon précieux engin (testé d’ailleurs sur ce site) dont je surveillais du coin de l’oeil, la présence sur mon guidon.

DogEars plaque de réparation pour compteurs GPS Garmin et Wahoo
La solide jante Hunt du vélo de test Gamory a bien résisté au passage dans ce trou … pas la dernière oreille de mon GPS – photo Bike Café

Dernièrement, avec Philippe notre photographe, nous voilà partis pour une petite séance de gravel / photos et dans une descente, je n’ai pas vu un énorme nid de poules (j’ai mis un S à poules car on pouvait y mettre plusieurs gallinacés tellement il était profond). La solide jante Hunt du vélo de test Gamory a bien résisté, mais dans le choc j’ai ressenti une vive douleur au niveau du sternum. Sur le coup je n’ai rien remarqué, sauf que 500 m plus loin, alors que je voulait consulter mon compteur : il n’était plus sur son support ! … En fait le choc l’avait éjecté et c’est le choc du compteur sur ma poitrine, qui était l’explication de la douleur ressentie … Demi-tour à la recherche de mon Wahoo. On le retrouve et je constate alors que la 2ème oreille s’est elle aussi cassée, à cause du choc. Le Wahoo sans ses oreille a bien triste mine, mais il marche encore.

SAV ou bricolage ?

That is the question ! … C’est là que le possesseur d’un GPS se confronte à une situation cruelle, qu’aucun test produit ne met en évidence. J’écris au SAV de Wahoo France (Sportpulsion) : je précise que le produit a moins d’un an et que je l’ai acheté perso (ça c’est pour ceux qui disent que les journaleux ne paient rien). Le SAV me répond en me demandant une liste de pièces à fournir impressionnante  (à croire qu’avec le numéro du produit, ils ne peuvent rien retrouver chez eux). Et puis, il y a l’envoi, son coût, et surtout le fait de devoir m’en séparer “x jours”, le temps qu’ils changent la coque. Voilà la liste ce qu’il faut fournir pour être pris en charge par le SAV :

  • Votre N° client chez Sportpulsion
  • La marque du produit faisant l’objet de la demande de SAV
  • La désignation commerciale (appellation) du produit
  • Sa référence/code produit “Sportpulsion”
  • Tapez le N° de série du produit dans votre mail !
  • Motif de le demande, defaut constaté, symptômes précis
  • Scan de la facture d’achat en Pièce Jointe
  • Photo du produit en PJ et non dans le corps de mail,à l’endroit /sens de lecture (sinon refusé)
  • Photo du pb (si visuel) ou zone concernée
  • Photo lisible du N° de série (photo à l’endroit sinon refusée)
  • Video si défaut sonore et/ou visuel

J’ai donc compris que cette liste dissuasive (volontairement ou pas) n’allait pas m’aider à opter pour la solutions SAV. Je ne veux pas aborder maintenant dans cet article le débat sur les produits “jetables”, mais effectivement il faudra un jour qu’on en parle. La réparation des roues de vélo me préoccupe sur ce thème également. En plus je me dis que remettre une coque, qui risque de présenter les mêmes problèmes dans le futur, ce n’est peut-être pas la bonne formule.

Faute de SAV voyons sur le net si il existe une alternative. En farfouillant, je trouve le produit DogEars … Le site internet qui n’est pas très fun ne m’engage pas, mais je constate que le produit est en alu, donc ses oreilles sont moins tendres. Par ailleurs il est vendu par des distributeurs français sérieux. Rassuré par cette sorte de caution, je me rends chez Materiel Velo à Aix, qui avait le produit en stock. J’avais vérifié avant la compatibilité avec Wahoo de ce DogEars vendu à la base pour Garmin Edge  …  En fait à 90 ° près, les supports sont compatibles. Force est de constater que le compteur Garmin est quand même mieux foutu, car il a les oreilles de chaque côté de sa tête, alors que Wahoo les a sur le front et à l’arrière du crâne … Le concepteur devait être fan de Picasso. 😉 Fermons la parenthèse humoristique et entrons dans le concret …

DogEars plaque de réparation pour compteurs GPS Garmin et Wahoo
Voilà le produit et voilà le GPS qui a perdu ses oreilles … photo Bike Café

Option brico

La plaque fonctione un peu comme une couronne dentaire. Elle viendra s’ajuster au “moignon” restant sur le dos de votre GPS. Deux petite vis viendront sécuriser le montage. Rassurez-vous leur profondeur n’excède pas l’épaisseur du socle de fixation : pas de danger d’aller perforer la coque du GPS.

Après avoir visionné au moins 15 fois je tuto en ligne (effectivement je suis un peu lent côté manuel), je me lance réunissant les accessoires nécessaires : une lime, un tube de colle super glue, une vrille pour avant-trou, un tournevis cruciforme, … et ma petite plaque de remplacement DogEars.

DogEars plaque de réparation pour compteurs GPS Garmin et Wahoo
Les étapes principales de la pose de la plaque de réparation DogEars : limage, nettoyage, collage, vissage des vis dans les pré-trous réalisés à la vrille – photos Bike Café

1- Je positionne la plaque DogEars la position Wahoo devrait normalement me faire mettre le côté plat à la verticale, mais voilà des oreilles qui ne sont pas de chaque côté de la tête me chagrinent. Par ailleurs l’alignement du paralle par rapport au corps du GPS se fait moins bien ainsi. En plus, les 2 petites vis de maintien qui vont légèrement entrer dans la partie saillante de la coque, se placent mieux si je réalise un alignement de type Garmin. Étant possesseur de supports Garmin de “feu” mon 830, que je me suis fait volé sur le Ventoux, j’opte pour le montage horizontal.

2- Je réalise les avant trous à l’aide d’une vrille.

3- Je lime pour nettoyer la surface qui sera encollée et j’essuie la poussière. Un nettoyage à l’alcool aurait été un plus.

4- Je mets la super glue sur les surfaces qui seront en contact, uniquement sur le GPS et les trous pour les vis.

5 – Je positionne la plaque DogGear de remplacement et je visse les 2 petites vis qui vont faire pression, maintenir et fixer ma “prothèse” sur le GPS.

Je laisse sécher avec prudence plusieurs heures.

DogEars plaque de réparation pour compteurs GPS Garmin et Wahoo
Pour 24,95 € cette plaque de réparation a fait le job et mon GPS a repris sa place sur son support – photi Bike Café

Voilà, pour 24,95 € cette plaque de réparation a fait le job, et je n’ai pas eu à me séparer de mon GPS chéri. Ceci dit, je pense que je perds la garantie constructeur en effectuant cette opération. Je ne veux pas incriminer particulièrement le distributeur de Wahoo (un peu quand même) car chez Garmin cela aurait été à peut près la même chanson, sans parler des autres marques de GPS plus “exotiques” n’ayant pas les mêmes structures de SAV.

Voir le tuto d’installation qui m’a aidé : https://www.dogearsgps.com/wahoo-installation

Caractéristiques :

  • Support de réparation pour compteur Garmin ou Wahoo
  • Remplace la fixation d’origine
  • Aluminium
  • Vendu avec deux vis
  • Temps de réparation : 5 minutes (moi j’ai mis plus de temps, mais je suis lent)
  • Compatible série 500-800-1000-explore-130 et Wahoo Bolt et Elemnt Bolt et Roam
  • Marque : Dogears

Disponible sur le site de Matériel Vélo

Pour info et pour Wahoo un de nos lecteur signale qu’il est passé par le support direct de la marque basé en UK : il lui suffit d’ouvrir un ticket avec le N° de série et la preuve d’achat : https://support.wahoofitness.com/hc/en-us/requests/new
On lui a renvoyé un produit neuf car le boîtier ne se démonte pas.