On ne sait plus où donner de la tête pour suivre toutes les nouveautés qui déferlent sur le segment hyper dynamique du gravel. Les tendances s’affirment : l’acier pour les cadres comme chez Ritchey, avec des adaptations pour le voyage à vélo : plus d’emports, pneus plus larges, … Pour les tenues vestimentaires les fabricants jouent la carte de la décontraction : chemises, tee-shirts, … Il en est de même pour les chaussures. En gravel il faut parfois marcher et chaque marque y va de sa petite innovation pour rendre la pratique du vélo hors route plus agréable. Voici quelques produits dénichés ça et là … On a aimé, certains feront l’objet de tests mais voici déjà quelques caractéristiques qui vous les feront découvrir.
Adidas The Gravel
Vous avez peut-être oublié, mais Adidas chaussait autrefois les grands champions cyclistes : Eddy Merckx était un de ceux là. Depuis cette époque passée de la belle chaussure en cuir Adidas a évolué dans d’autres univers : la course à pied bien sûr, les sports de ballon, mais également dans le juteux marché du street wear. Le vélo revenant à la mode et plus particulièrement le gravel, la marque aux 3 bandes nous propose ce modèle qui dans l’esprit ressemble à la chaussure tricotée GIRO EMPIRE VR70. Il s’appelle : The Gravel.
Adidas The Gravel – photo Adidas
Cette chaussure de cyclisme adidas Gravel offre l’efficacité d’une chaussure de route tout en résistant au gravier. Le col ajusté et intégré protège la cheville de la poussière et de l’entrée de petits cailloux. La semelle extérieure est adaptée à la marche et son chaussant légèrement plus large offre un certain confort. Des renforts dans les zones les plus sollicitées assurent une durabilité optimale pour les parcours hors-piste. Les 3 bandes réfléchissantes garantissent une meilleure visibilité de nuit. Cette chaussure est compatible avec les cales à deux vis. Ce produit est conçu avec Primegreen, une série de matériaux recyclés haute performance. La tige est faite à 50 % de matériaux recyclés. Pas de polyester vierge.
Ce produit est exclusivement disponible sur le site et dans les boutiques adidas.
Le légendaire Ritchey Ascent est de retour. Cette nouvelle version de l’Ascent est taillée pour l’aventure en étant encore plus adaptable que jamais. Le cadre en acier est soudé au TIG avec traitement thermique, sur la base de tubes Ritchey Logic à triple épaisseur. Il comprend des supports de toute sorte : porte-bagages et de garde-boue ainsi qu’un emport sous le tube diagonal. Une nouvelle fourche en acier Ritchey, offre des fonctions polyvalentes, pour différent type de racks ainsi qu’un axe traversant fileté.
Le légendaire Ritchey Ascent est de retour … photo Ritchey
Le Ritchey Ascent est compatible avec des freins post-mount, il accepte un espacement BOOST de 148 mm et d’un collier de serrage de selle externe. Il accepte des roues en 27,5 ou en 29 pouces à vous de choisir.
Santini … Il fera frais dans les tee-shirts et les maillots
La marque Santini utilise la technologie de tissus techniques Polartec® Delta™ et sa structure en tricot bi-composant, pour apporter de la fraîcheur aux amateurs de Gravel. En souffrant moins de la chaleur on va plus loin. Ce tissu durable et respectueux de l’environnement Polartec Delta est issu de fibres 100% recyclées. Santini l’a sélectionné pour concevoir la collection Terranova.
Tee-shirt Santini Delta femmes et hommes pour rouler au frais.
Modèles femmes et hommes
Les modèles Gravel Delta sont des maillots techniques polyvalents adaptés très confortables en cas de chaleur extrême grâce au tissu Delta™ de Polartec. Le Delta possède des propriétés de régulation de la température grâce à sa haute capacité de refroidissement. Il utilise la sueur corporelle comme système de refroidissement naturel du corps. Sa technologie de tricotage spécial repose sur l’utilisation de fils hydrophobes et hydrophiles pour un contrôle optimal de la dispersion de l’humidité. Les fils hydrophiles sont en contact avec la peau et transportent la sueur vers l’extérieur. Les fils hydrophobes en surface retiennent la sueur un peu plus longtemps, tirant parti du système de refroidissement naturel du corps. La construction spéciale en maille améliore également la circulation de l’air, ce qui permet au cycliste de rester au frais et facilite le processus d’évaporation.
L’ordinateur de vélo intelligent X2 d’Acer Xplova est doté de nombreuses fonctions et dispose d’une durabilité de la batterie record (40 heures sur une seule charge).La configuration en mode dual-mode et la prise en charge de différents capteurs. Avec ces caractéristiques uniques ce produit présente un rapport qualité / prix remarquable (99 €) qui sera un très bon argument si vous décidez l’achat d’un compteur de vélo !
Petit et léger
Le X2 affiche un poids plueme de 65g et son écran FSTN dot-matrix mesure 2.3″. Le design est simple et nous on adore le fonctionnement avec 5 boutons de contrôle de couleur orange.
Xplova X2 … une navigation simple
Caractéristiques
Puce de réception GPS + BeiDou haute sensibilité intégrée
Mémoire de stockage :16 Mo;(jusqu’à 200 heures d’historique de conduite)
Affichage : Matrice de points FSTN noir/blanc de 2,3 pouces, écran LCD transréfléchissant et translucide de 128 * 160 pixels, rétro-éclairé intégré
La chemise de voyage Bombtrack Wanderlust conçue en collaboration avec la marque Columbia est fabriquée avec un tissu léger et respirant disponible en 2 coloris. Un tissu technique évacue la transpiration du corps pour une fraîcheur toute la journée. Les plis latéraux à l’arrière offrent un mouvement sans entrave, que vous soyez dans les une descente sinueuse ou lorsque vous vous faufilez dans un sous-bois à la recherche de l’endroit parfait pour le bivouac.
Un col écarté affirme un look décontracté, avec une patte de boutonnage renforcée et des boutons plats pour garder la chemise bien attachée. Deux poches poitrine plissées et boutonnées et une poche zippée supplémentaire permettent de ranger ce qui vous est essentiel à portée de main.
Mohawk’s qui jusqu’à présent se contentait de distribuer les marques des autres (pas les plus moches d’ailleurs), se lance dans l’arène de la concurrence sous sa propre marque : BAAM, traduisez Bike Across AMountain. Cette marque est le fruit de l’imagination et de l’expérience de l’équipe de Mohawk’s qui oeuvre depuis dix ans dans ce domaine. “Il était temps de marquer un tournant et d’écrire un nouveau chapitre de notre histoire, ensemble“, nous dit-on chez Mohawk’s. Cette expérience se retrouve dans les équipements de ce vélo avec des montages qui feront appel aux produits déjà bien connus par le distributeur.
Un rêve devenu réalité
Un rêve devenu réalité
“Pour l’occasion, nous avons rêvé, imaginé et dessiné un Gravel à notre image. Un vélo qui ne se résume pas à un poids ou à un pourcentage de rigidité. Notre échelle de mesure est l’émotion. Nous aimons rouler pour assouvir notre soif de liberté, notre amour de la nature et pour les sensations incroyables qu’offrent le vélo. Notre exigence est d’inscrire un sourire sur votre visage à chaque sortie. C’est pourquoi nous avons créé le ARGH. Un Gravel qui s’exprime en Acier. L’acier, ce matériau historique dans le vélo qui retrouve ses lettres de noblesse“, déclare Nicolas Julien.
Le vélo s’appelle ARGH, non vous n’êtes pas en train de lire une bulle de BD, la signification en forme d’onomatopée, sans doute voulue, signifie : All Road Gravel History. Ceci dit quand j’ai vu hier l’info sortir sur facebook c’est à peut près le son qui est sorti du fond de ma gorge. C’est Hugues de notre équipe Bike Café qui a vu la photo de la bête en premier … Il m’envoie un message en me disant “Celui là je veux bien l’essayer …“. Tu parles, Hugo on va se bousculer pour le tester !
Le vélo s’appelle ARGH, non vous n’êtes pas en train de lire une bulle de BD, la signification sans doute voulue signifie : All Road Gravel History – photo BAAM
Donc pour l’instant, en dehors de sa petite “gueule” sympa, on n’a rien d’autre à vous dire, sinon que le vélo est fabriqué avec des tubes Reynolds 853, ce qui est une bonne référence. Avec un poids de cadre annoncé à 1890g on peut envisager un montage dans un poids contenu, avec le bénéfice des caractéristiques dynamiques très agréables de l’acier. “Le vélo est ambivalent, c’est comme ça que nous l’aimons. Vous voulez rouler vite dans les singles ? Vous allez être surpris par le dynamisme et la réactivité du cadre. Vous voulez rouler longtemps et voyager avec votre vélo ? L’Acier est docile et tolérant, il apporte un caractère sage et feutré à l’usage qui permet d’évoluer en confort“, poursuit Nicolas.
On remarque une douille droite assez généreuse et un routage de câbles interne – photo BAAM
Possibilité de monter des gardes boues et porte bagage arrière
Visserie Titane
Compatible mono et double plateaux.
Câbles et durites internes
3 coloris disponibles : Bleu Turquoise, Gris anthracite métallique et RTP (Ready to Paint)
Trois tailles : S, M et L
Poids : 1890g en Medium
Fixation des freins Flat Mount
Axes traversants 12×100 et 12×142
Dégagement des pneus : 50mm avant, 45mm arrière en 700c et 2.25’’ avant, 2.1’’ (53 mm) arrière en 650b.
Fourche Enve G-Series
Fourche Enve Adventure en option
Jeu de direction fournis CaneCreek 40series.
Jeu de direction ChrisKing en option
Kit cadre à partir de 1999€ 5 montages en vélo complet à partir de 3999€
“Le ARGH est l’outil de votre passion. Quelque soit votre terrain de jeu, le ARGH est si volatile qu’il vous accompagnera sans broncher. Du Single en forêt à l’ultra distance, en passant par les grands cols et le bikepacking. Les vélos BAAM se décrivent selon vos mots, pour vous permettre d’écrire votre Histoire“, nous explique Mohawk’s, reste à le vérifier lors d’un test.
SRAM XPLR une avalanche de nouveautés pour le gravel
SRAM nous propose de bâtir notre projet gravel en puisant dans sa nouvelle collection XPLR, conçue avec les marques du groupe : RockShox et Zipp. Avec trois ensembles de composants on pourra personnaliser et équiper son vélo de gravel en fonction de son usage. Chacun de ces composants pourra fonctionner séparément ou associé avec les autres. Alors faites vos choix, mélangez et assortissez ces éléments à volonté.Le gravel ne corresponda pas à une définition gravée dans le marbre, il est le résultat de ce que vous en faites.
Les bons développements avec la transmission XPLR
Les bons développements avec la transmission XPLR – Photo SRAM
SRAM fait évoluer son offre pour le gravel avec les nouvelles transmissions sans fil spécifiques SRAM 1x qui offrent les développements adaptés. Avec une cassette 10-44 et un dérailleur dédié, vous bénéficiez d’une large plage pour affronter les pentes les plus raides ainsi qu’un étagement resserré pour rouler vite sur la route. Vous aurez le choix parmi les groupes RED, Force et Rival, tous les trois seront dotés du changement de vitesses innovant, sans fil SRAM AXS, de la gestion optimale de la chaîne et des freins à disque hydrauliques parmi les plus aboutis du marché.
Avec une cassette 10-44 et un dérailleur dédié, vous bénéficiez d’une large plage pour affronter les pentes les plus raides ainsi qu’un étagement resserré pour rouler vite sur la route – photo SRAM
Dérailleurs arrière XPLR eTap AXS
Les 3 modèles de dérailleurs arrière XPLR eTap AXS … RED, Force et Rival – photo SRAM
Si vous n’avez pas l’impression d’être allé au bout de votre aventure tant que vos pneus ne sont pas pleins de boue, vous connaissez l’importance de pouvoir compter sur des composants fiables. Le dérailleur arrière XPLR eTap AXS spécifiquement conçu pour les systèmes 1x fonctionne avec la cassette XPLR 10-44. Il crée une transmission au style épuré qui gère le bitume comme les sentiers avec la même assurance. Grâce à la logique éprouvée des changements des vitesses sans fil eTap, à la connectivité AXS et à la gestion optimale de la chaîne, ce dérailleur fait exactement ce que vous lui demandez au moment où vous le décidez.
Avantages
Disponible pour les groupes SRAM RED, Force et Rival
Logique de changements de vitesses électronique sans fil eTap pour des passages de vitesses intuitifs, une configuration aisée et une fiabilité irréprochable
Spécifique pour une configuration 1x et pour une utilisation avec les cassettes 10-44 XPLR et 10-36
Connectivité SRAM AXS pour faciliter la personnalisation du système
Le système de gestion de la chaîne offre une transission silencieuse et sûre.
Galets X-SYNC plus larges pour une longévité accrue et une efficacité irréprochable
Matériau des roulements des galets : Céramique (RED XPLR eTap AXS ) Acier pour les autres
Poids (sans batterie) respectivement : 293 g – 308 g – 327 g
Cassettes XPLR 10-44T
Les cassettes XPLR 10-44T – phpto SRAM
Avec une plage de 440% la cassette XPLR offre une progression régulière des vitesses lorsque vous transpirez dans les pentes en gravel, et un étagement serré surtout au niveau des petits pignons pour les moments ou vous souhaitez rouler vite sur le bitume. Les changements de vitesses sur chaque pignon ont été optimisés pour les transmissions électroniques, afin de vous procurer des changements rapides, fluides et précis à chaque fois.
Avantages
Disponible sur les gammes XG-1271 et XG-1251
Technologie X-Range pour une progression plus régulière sur toute la plage de développements, afin de toujours être sur le bon braquet
Plage de 440% offrant les développements que les cyclistes Gravel 1x recherchent
À utiliser avec les dérailleurs arrière XPLR 1x
Compatible avec les chaînes Flattop
Compatible avec les corps de cassette XDR
Technologie MINI CLUSTER pour une légèreté et une longévité accrues
Caractéristiques
Cassette SRAM XPLR XG-1271 – XG-1251
VITESSES : 12 vitesses
PIGNONS : 10-44D
FINITION DES PIGNONS : Nickel/Chrome
TECHNOLOGIE : XG
TAILLE DES PIGNONS : 10-44D : 10,11,13,15,17,19,21,24,28,32,38,44
Poids : 373 g – 412 g
SRAM nous propose de bâtir notre projet gravel en puisant dans sa nouvelle collection XPLR,
Le nouveau pédalier 1X à montage direct
SRAM a été le pionnier dans la transmission 1x et ce nouveau pédalier fait encore évoluer cette innovation. Les plateaux 1x légers et rigides à montage direct sont disponible dans des tailles allant de 38 à 46 dents. Ils sont associés à des manivelles en carbone. La technologie révolutionnaire de plateaux X-SYNC, alternant dents étroites et larges, permet de maintenir la chaîne en place. Une nouvelle option Wide offre un dégagement maximal pour les pneus et les cassettes 10-44 XPLR couvrent l’ensemble des développements.
Avantages
La transmission 1x (plateau unique) simplifie la fonctionnalité et réduit le poids
Les nouveaux plateaux à montage direct réduisent le poids par rapport à une étoile traditionnelle
La technologie de plateau SRAM X-SYNC à dents larges et à dents étroites offre un contrôle maximal de la chaîne
La finition du plateau gravée au laser est plus durable
Le boîtier de pédalier DUB offre durabilité, simplicité et compatibilité
Un capteur de puissance peut être facilement installé
Pédalier Force 1 wide
Le nouveau pédalier SRAM Force 1 est plus léger, plus résistant, plus simple. Il est proposé en direct mount pour gagner du poids. Les options de pédalier Wide permettent de monter des pneus plus larges pour votre vélo de Gravel 1x.
Plateaux à montage direct de 38 à 46 dents
Boîtier de pédalier DUB pour plus de simplicité et de durabilité
Pédalier avec ligne de chaîne plus large pour les vélos équipés de pneus Gravel très larges
L’axe de pédalier DUB plus long convient aux normes de largeur du boîtier de pédalier, à la fois pour les vélos de route et les VTT, afin de garantir une compatibilité incomparable entre les différentes marques
Compatible avec un espacement arrière de 135, 142 ou Boost
Peut être facilement transformé en capteur de puissance
Tarifs
Dérailleur arrière RED XPLR eTap AXS D1 12 vitesses Max 44d (Batterie non incluse) : 685,00 €
Dérailleur arrière Force XPLR eTap AXS D1 12 vitesses Max 44d (Batterie non incluse) : 465,00 €
Dérailleur arrière Rival XPLR eTap AXS D1 12 vitesses Max 44d (batterie non incluse) : 265,00 €
Pédalier RED 1x D1 DUB (165-167.5-170-172.5-175) Montage Direct (46D-40D) (Boîtier de pédalier non inclus) : 700,00 €
Pédalier Force 1x D1 DUB Brillant (165-167.5-170-172.5-175) Montage Direct (46D-40D) (Boîtier de pédalier non inclus) : 435,00 €
Pédalier Force 1x Wide D1 DUB Brillant (165-167.5-170-172.5-175) 40D (Boîtier de pédalier non inclus) : 435,00 €
Rouler avec des roues ZIPP conçues pour le gravel
Rouler avec des roues ZIPP conçues pour le gravel
Les 101 XPLR sont les premières roues spécifiquement conçues par Zipp pour le gravel. Elles s’appuient sur la technologie MOTO, pour procurer plus de contrôle et de confort sur les terrains difficiles. Elles offrent une longévité accrue et une souplesse de pilotage, qui réduit la fatigue des cyclistes. Cela signifie des sorties plus agréables, en particulier avec de gros pneus tubeless gonflés à basses pressions. Cette paire de roues est idéale pour les compétitions gravel et l’aventure ou toutes les longues sorties.
Le nouveau moyeu de ces roues dispose d’un meilleur joint d’étanchéité améliorant la longévité et de 66 points d’engagement pour une plus grande réactivité
Avantages
La technologie MOTO et la construction de la jante 101 XPLR à simple paroi offrent un excellent confort et un amortissement des vibrations
TyreWiz, option complémentaire pour les roues 101 XPRL, vous permet de mieux gérer la pression de vos pneus pour des sorties encore plus agréables
Disponible en 700c ou 650b avec une largeur interne de 27 mm
Poids : 700c : 1665 g / 650b : 1590 g
Disponible en deux coloris, Standard et Kwiqsand
Garantie à vie
Caractéristiques
TAILLE 650b, 700c
CONSTRUCTION DE LA JANTE Carbone – Hookless (sans crochet)
COMPATIBILITÉ DES PNEUS Pneus Tubeless uniquement
COMPATIBILITÉ DES FREINS Disque (Verrouillage centralisé – Center Locking)
JANTE – LARGEUR INTERNE 27 mm
PROFIL DE LA JANTE Asymétrique
FINITION DE LA JANTE Carbone NCF, autocollants
MATÉRIAU DES TÊTES DE RAYON Aluminum
TYPE DE RAYON CX-Sprint
NOMBRE DE RAYONS 28
TYPE DE RAYONNAGE Croisé par 3
TYPE DE CORPS DE CASSETTE SRAM XDR, SRAM/Shimano Route
TYPE D’AXE TA 12×100, TA 12×142
ROULEMENTS Cartouche – Acier
MÉCANISME DU CORPS 6 Cliquets Ressort à lame, 66 Points d’engagement
POIDS 700c : 1665 g – 650b : 1590 g
SRAM XPLR une avalanche de nouveautés pour le gravel
Pneus G40 XPLR
La carcasse du pneu que nous avons testé sur Bike Café et la bande de protection anti-crevaisons trouvent le bon équilibre entre souplesse et rigidité afin que l’adhérence et les performances ne soient pas pénalisées tout en créant un pneu de gravel durable La largeur de 40 mm du G40 XPLR a été soigneusement choisie pour être la plus efficace possible, grâce au dessin de la bande de roulement, tout en répondant à la tendance moderne : les cyclistes préfèrent les pneus larges pour les sorties gravel et tout-terrain.
Caractéristiques
Poids : 480g
Compatible Tubeless et Hookless (sans crochet), aussi compatible avec une chambre à air
ETRTO 40-622 (700x40c)
Flancs beiges
Cintre Service Course SL-70 XPLR
Avantages
Cosmétique Zipp remise au goût du jour
Profondeur de 70 mm et hauteur de 115 mm pour une position très confortable et plus compact sur le bas du cintre
Le bas du cintre évasé de 5° et l’ouverture de 11° créent une position des mains sur le bas du cintre de 6 cm de plus vers l’extérieur, que les cocottes
Partie supérieure ergonomique avec cintrage arrière de 3°
Aluminium – Coloris noir mat granulé
Conforme à la norme ISO 4210. Voir la déclaration de conformité pour plus de détails.
Garantie à vie
Caractéristiques
MATÉRIAU AL-7050
PROFONDEUR 70 mm
HAUTEUR 115 mm
LARGEUR (CENTRE À CENTRE) 40 cm, 42 cm, 44c m, 46 cm
Compatible avec les extensions clips : Oui
DIAMÈTRE DU COLLIER 31,8 mm
ANGLE D’INCLINAISON 10°
OUVERTURE 11°
CINTRAGE ARRIÈRE 3°
FORME DU CREUX DU CINTRE Variable
LARGEUR DE COLLIER 100 mm
FINITION Mat avec autocollants stealth
ÉVASSEMENT DE LA PARTIE BASSE DU CINTRE (FLARE) 5°
Tarifs
AM 101 XPLR Carbone Tubeless, frein à disque, verrouillage centralisé (Center Locking), 700c ou 650b avant, 28 rayons, 12x100mm, graphisme Standard ou Kwiqsand (sans TyreWiz) A1 870,00 €
AM 101 XPLR Carbone Tubeless, frein à disque, verrouillage centralisé (Center Locking), 700c ou 650b arrière, 28 rayons, SRAM 11/12 ou XDR vitesses, 12x142mm, graphisme Standard ou Kwiqsand (sans TyreWiz) A1 970,00 €
Pneu Zipp Tangente G40 XPLR – Résistant contre les crevaisons – 700c40c 72,00 €
AM Cintre Zipp Service Course SL 70 XPLR (Centre à Centre) – Noir mat avec logos brillants A2 123,00 €
Donnez du débattement au Gravel avec RockShox
Donnez du débattement au Gravel avec RockShox – Photo SRAM
RockShox nous propose de rendre le gravel plus fun avec une nouvelle fourche et une nouvelle tige de selle télescopique. L’attrait des chemins de gravel est peut-être le paradis des aventuriers, mais il n’en demeure pas moins qu’ils comportent leur lot de petites bosses. Avec autant de cyclistes qui s’éloignent du macadam, ce n’était qu’une question de temps avant que RockShox ne rejoigne l’aventure Gravel.
La toute nouvelle gamme XPLR est conçue spécialement pour rendre les aventures sur les grands chemins plus efficaces et plus plaisantes. La suspension ajoute un confort supplémentaire permettant d’atténuer les difficultés. Elle ajoute de la confiance et un meilleur contrôle lorsque le terrain devient difficile. Et cela signifie rouler plus vite tout en maximisant votre adhérence sur les pistes sauvages. Conçue de A à Z pour le gravel, la nouvelle fourche Rudy offre un débattement suffisant pour vous apporter confort et contrôle lorsque la curiosité vous emmène hors des sentiers battus. Associée à la nouvelle tige de selle télescopique Reverb AXS XPLR, nous avons créé un design spécifique au gravel avec une intégration optimale sur votre monture pour exceller sur de nouveaux terrains.
La fourche Rudy
La fourche RUDY XPLR – photo RockShox
La fourche Rudy XPLR est spécialement conçue pour le Gravel. Plus d’adhérence, plus de contrôle et beaucoup plus de plaisir. Que le chemin devienne irrégulier, ou que le goudron se délite devant votre roue, la fourche Rudy brille par ses capacités lorsque la route devient difficile ou que le sentier vous appelle. En limitant les vibrations ressenties par votre corps, avec la fourche Rudy, vous roulerez plus vite, plus longtemps et serez moins fatigué. Elle vous permettra même de mieux contrôler votre trajectoire, s’assurant que la roue avant reste collée au sol malgré les bosses.
Cartouche d’amortissement Charger Race Day
La cartouche d’amortissement Charger Race Day est conçue pour répondre aux exigences des pilotes de cross country les plus rapides sur la planète. C’est la cartouche d’amortissement la plus légère jamais conçue par RockShox, ultra-performante pour vous faire passer la ligne d’arrivée en tête. Conçue pour offrir encore plus avantages aux amateurs de gravel, un verrouillage solide comme le roc, ainsi que beaucoup de confort et de contrôle sur les chemins les moins fréquentés. La cartouche d’amortissement Charger Race Day est parfaite pour la fourche Rudy.
Plus d’amorti, plus de vitesse
Conçu spécifiquement pour les vélos gravel et e-gravel, le nouveau ressort Solo Air de RockShox redéfinit la façon dont une fourche avec un débattement plus court peut vous apporter plus de contrôle. Ce tout nouveau design reste sensible et fluide sur les petits chocs et résiste aux chocs plus violents. Le ressort Solo Air permet de sauvegarder vos poignets, vos mains, vos avant-bras et votre santé mentale. Roulez plus vite sans vous soucier des impacts à venir.
Caractéristiques de la Rudy Ultimate XPLR
La nouvelle fourche Rudy est adaptée à votre vélo de Gravel. Elle permet d’économiser de l’énergie dans les lignes droites et offre suffisamment de débattement pour vous apporter confort et contrôle lorsque les choses deviennent difficiles. Doté de tout nouveaux tubes supérieurs de 30 mm construits autour de la cartouche d’amortissement Charger Race Day (la plus légère à ce jour) et du ressort SoloAir éprouvé. La fourche Rudy offre une direction précise, une compatibilité avec les garde-boue complets ou courts, et un look qui s’accordera avec votre vélo de Gravel.
Avantages
Spécifiquement conçue pour les vélos de Gravel musculaires et électriques
Les plongeurs de 30 mm sont légers et robustes.
Options de débattement : 30 mm ou 40 mm
Amortisseur Charger Race Day réglé pour les besoins du Gravel avec un blocage très ferme de la compression et une très large plage de réglages de la détente
Ressort Solo Air parfaitement réglé pour un débattement plus court et une meilleure efficacité sur terrain cassant
Compatibilité avec le garde-boue court à 3 vis
Compatibilité totale avec les garde-boue à attaches furtives personnalisés
Té supérieur léger, usiné et anodisé offrant une finition de qualité et durable
Le liquide de suspension Maxima Plush réduit les frictions et les bruits parasites de la suspension
Dégagement du pneu jusqu’à 700 x 50
Disponible dans le nouveau coloris signature Kwiqsand ou Noir brillant
Approuvée pour les vélos électriques
SRAM XPLR une avalanche de nouveautés pour le gravel
La tige de selle télescopique
Comme sa prédécesseure, la nouvelle Reverb AXS XPLR représente un changement radical pour le pilotage loin du bitume. En baissant la tige de selle, vous pouvez descendre avec une confiance et un contrôle absolus, tout en conservant un vélo très agile.
Imaginée spécialement pour le gravel la nouvelle Reverb AXS XPLR offre d’excellentes performances et dispose de toutes nouvelles caractéristiques à air dédiées au gravel appelée ActiveRide. Solide lorsqu’elle est entièrement déployée pour une efficacité maximale, la nouvelle technologie ActiveRide est là pour atténuer les vibrations lorsque vous écrasez les pédales. Réglable à la convenance du cycliste, ActiveRide s’enclenche au moment où vous utilisez le débattement de la tige de selle. Elle est là pour absorber les petits défauts de la route, ce qui signifie plus d’adhérence et de confort en position assise pour les longues sorties. Enfin une tige de selle capable de sauver votre…
Compatible SRAM AXS grâce à la technologie SRAM AXS, vous pouvez créer le cockpit personnalisé le plus abouti avec un maximum de personnalisation et de connectivité entre tous les composants AXS.
Avantages
La nouvelle tige de selle télescopique Reverb AXS XPLR offre plus de contrôle et apporte plus de confiance et de fun aux cyclistes gravel. Le fait de descendre la selle permet d’avoir plus d’espace pour bouger, ce qui vous évite les manœuvres maladroites et les descentes périlleuses. Avec un nouveau design et de nouveaux composants internes à air ActiveRide vous aurez l’équivalent d’un débattement de fourche sur votre selle. Dotée de la technologie SRAM AXS, la Reverb AXS XPLR fait partie du cockpit personnalisé le plus abouti.
Caractéristiques
La nouvelle tige de selle télescopique Reverb AXS XPLR diamètre 27,2 mm offre plus de contrôle et apporte plus de confiance et de fun aux cyclistes gravel
NOUVEAU : ActiveRide – Les composants internes uniquement à air offrent une position de sortie totalement rigide. Avec le touché de la commande AXS, vous avez une parfaite intégration pour assurer confort et contrôle sur les terrains Gravel les plus accidentés
Deux options de débattement au choix : 50 mm ou 75 mm
Options collier de selle compatibles avec les rails en carbone ovales 7×10
Longueurs de tige de selle disponibles : 400 mm et 350 mm (course de 50 mm uniquement)
La technologie AXS permet aux cyclistes une personnalisation optimale via l’application mobile AXS
Unité de commande au guidon AXS (cintre plat ou route)
Même batterie que pour les autres composants compatibles SRAM AXS
Le système est complètement étanche à l’eau et à la poussière selon la norme IP69K
Batterie et chargeur SRAM AXS inclus
Tarifs
Fourche RUDY Ultimate Race Day – Réglage au Té 700c Boost 12×100 (30 mm ou 40mm) noir brillant ou Kwiqsand déport 45 pivot conique SoloAir (comprends le garde-boue, l’etoile, Maxle Stealth) A1 : 869,00 €
Tige de selle REVERB AXS XPLR 27.2mm Débattement 75mm ou 50mm, 400mm ou 350mm (comprend la batterie et le chargeur) Commande vendue séparément A1 : 600,00 €
Kit de mise à jour Amortisseurs – Réglage au Té CHARGER RACE DAY (Comprend des composants internes complets du côté droit)- Débattement max : 30mm 40mm – RUDY (A1+/2022+) : 280,00 €
Axe avant Maxle Stealth, 12×100, Longueur 137.5mm, Longueur de Filetage 9mm, M12x1.50 – Rudy : 43 €
Axe avant Maxle Ultimate, 12×100, Longueur 125mm, Longueur de Filetage 14mm, M12x1.50 – Rudy : 66 €
Riverside bagagerie accessibles pour le bikepacking
Les marques du groupe Decathlon sortent souvent de supers produits à des prix imbattables … Résultats de recherches menées au Sportlab situé au sein du campus de Decathlon, à Villeneuve- d’Ascq (Nord) et éprouvés ensuite longuement sur le terrain. Les vélos et certains équipements, comme c’est le cas pour les gravel Triban et ce vélo Riverside Touring 920, sont commercialisés ensuite via Internet. Démarre alors une course de vitesse pour les internautes qui veulent les acquérir. Il se pourrait bien qu’il en soit de même pour ce Touring 920 découvert à Angers qui verra en septembre arriver dans le magasin virtuel accompagné d’un nouveau lot d’équipements particulièrement bien faits.
Ce Touring 920 découvert à Angers verra arriver en septembre de nouveaux vélos disonibles à l’achat via le site Internet de Decathlon – photo Bike Café
Riverside
Vous connaissez les marques Btwin, Rockrider, Triban, Van Rysel… Décathlon multiplie ses marques en fonction des segments d’usage du vélo : Urbain, VTT, Route, Gravel et la gamme Riverside vient apporter la dimension “chemins” et même “aventure” avec son modèle Touring 920. Cette stratégie de marque est une façon de s’adresser à aux clients de ces différents domaines, et cette stratégie semble nécessaire dans la grande distribution pour apporter de la proximité. La marque Riverside s’adresse donc aux voyageurs, aventuriers des chemins qu’ils soient pas loin de chez eux, régionaux ou plus éloignés aux quatre coins du Monde.
Ce vélo Touring 920 n’est pas une totale nouveauté puisqu’il est sorti en 2020 de façon discrète, après 4 ans de conception, et malheureusement disponible en nombre limité. Il dénote par sa forme et sa destination des autres modèles Riverside, qui sont principalement des vélos “tous chemins”. Ce segment, qui est “encerclé” par le gravel (très à la mode), les VTT (électrifiés) et les routiers (aux pneus élargis), est en train d’étouffer. Ce Touring 920 pourrait bien lui donner un peu d’air …
Caractérisriques du Touring 920
Un cadre robuste et confortable en aluminium triple butted. Passage de câbles en interne, 33 inserts sur le cadre et la fourche pour fixer tous vos accessoires et porte-bagages. 3 inserts sur la fourche pour votre cargo cage. Compatible avec tous les porte-bagages du marché, patte de dérailleur arrière démontable.
Transmission : Groupe Sram Rival Hydraulique
Pédalier monoplateau Sram DUB 32T(34, 36 ou 38 dents). Possible 40 dents avec plateau adaptable (non SRAM)
Cassette Sram 11 vitesses (11-42)
Dérailleur : Sram Rival chape longue
Chaine 11V Sram PC1130
Pédales Riverside compatibles cale-pieds.
Freins à disques hydrauliques Sram
Cintre, Direction, Potence Riverside Taille S : 580mm de large – Taille M,L,XL : 620mm de large
Lorsque des vendeurs D4 sont fiers de présenter leurs produits
Sur le salon Nature is Bike en juin dernier nous avons rencontré deux sympathiques commerciaux d’un magasin D4 de la région, qui étaient venus tenir le stand de la marque. Ils nous ont fait découvrir des éléments de la nouvelle collection de sacoches de bikepacking Riverside. En avant-première nous avons vu des sacoches intéressantes qui se fixent sur des portes-bagages …
Un choix de sacoches de Bikepacking
Comme nous l’expliquent Gauthier et Clément Les avantages de ces sacoches en dehors de leurs prix, sont nombreux. Elles respirent la solidité et elles sont étanches. Des compartiment intérieurs permettent de retrouver plus facilement les objets que vous avez rangés. Le dry bag arrière qui se glisse dans le support de selle du type “holster” comporte un dispositif pour vider l’air. Ces sacoches très abordables en prix n’ont rien à envier aux sacoches des marques les plus en vue du marché.
La sacoche de selle avec un holster et les sacoches de guidon très bien conçues – photo Decathlon
Tarifs et disponibilité
Mi-septembre
La sacoche de selle Riverside
le harnais de sacoche de selle à 49 €
le dry bag qui s’intègre au harnais (18L) à 20 €
la sacoche top tube 1L à 29 €
le harnais de cintre à 49€
une sacoche complémentaire qui se fixe sur l’avant de la sacoche de cintre, 3L à 35 €
Fin octobre
le dry bag pour le cintre (18L) à 20€
D’autres produits arriveront en fin d’année comme ces sacoches avec des fixations métalliques robustes – photo Bike Café
Le tout est disponible uniquement en ligne, et d’autres produits arriveront en fin d’année puis 2022.
Cintre BAM MTB Baramind, le cintre anti-vibration et antichoc pour le confort et le bien-être du cycliste, photo Hugues Grenon
Nous sommes, pour l’immense majorité de la communauté vélocipédique, en quête de confort quelque soit la pratique et le niveau de cette pratique. Cette recherche s’accentue ces dernières années, motivée par l’apparition ou le développement de pratiques longues distances et ultra. De fait le paradigme confort = performance a fait son chemin, et tordu le cou à de nombreuses idées reçues. Pour preuve, l’élargissement des pneus, la baisse de leur pression, les géométries pensées plus confort, la proposition florissante d’études posturales, l’amélioration des suspensions, l’apparition de système flex dans la douille de direction, la potence ou le cadre même, …
Le cycliste veut du confort, de la ouate, de la douceur, de la tendresse et puis c’est tout ! 😊
Quand on pense confort, on pense immédiatement à la selle pour le bien-être de son séant, la position sur le vélo, les suspensions, la pression des pneus, la qualité du cuissard… Mais nous pensons moins naturellement aux qualités intrinsèques de notre cintre à part sa taille, son ergonomie et sa forme. Et pourtant, il fait partie d’un des points d’appuis important et capital dans notre confort sur le vélo, en particulier pour le haut du corps impactant le système mains/bras/épaules/cou/dos.
Cette tendance de quête de confort ultime est relativement récente mais les créateurs de Baramind étaient visionnaires de la performance liée au confort, puisque la genèse de la société spécialisée dans les cintres anti-vibrations et antichocs remonte à 2008. Quelques concepts similaires avaient fleuri au balbutiement du VTT, mais ils étaient vite tombés aux oubliettes.
Bike Café a eu l’occasion de rencontrer les créateurs de la société Baramind au printemps dernier, et de tester leur modèle VTT sur plusieurs mois quelques milliers de kilomètres en mode bikepacking, bikeparc et baroudes à la journée.
Présentation de Baramind, only good vibes
Contrairement au nom sonnant « american », Baramind est une société française basée aujourd’hui en Isère.
Nicolas et François, les fondateurs, terminent en 2008 leur Master Professionnel en Conception, Ergonomie et Ingénierie de matériels sportifs à Chambéry. Lors de leur dernière année d’études, ils doivent réaliser un projet de fin d’études en lien avec leur spécialité. Pratiquants cyclistes et remarquant que le sujet du cintre et de son confort intrinsèque était peu pris en compte, ils décident, avec un troisième compère qui ne se lancera pas dans l’aventure entrepreneuriale par la suite, d’axer leur projet sur la conception d’un cintre plat VTT anti-vibration et antichocs.
François et Nicolas, les deux créateurs de Baramind, photo Hugues Grenon
Ils étudient le projet, trouvent des partenaires et sous-traitants et réalisent des prototypes. Ils s’inscrivent également à différents concours d’innovation et gagnent un concours organisé par la ville de Laval en Mayenne. Pour bien connaître cette ville, Laval est une ville très dynamique, en pointe dans les nouvelles technologies (c’est un des centre phare mondial de la réalité virtuelle par exemple) et désireuse d’attirer et d’accueillir de jeunes talents portant des projets innovants.
Boostés par ce prix, les quelques milliers d’euros gagnés et les contacts pris localement, ils décident de se lancer dans l’aventure et s’installent au Technopole de Laval. La création et le développement sont encouragés par la Région Pays de la Loire, et un fonds d’investissement bancaire. Baramind est lancé en 2010. Comment leur est venu le nom Baramind ? Deux sources d’inspiration à ce nom : « bar a mind » « cintre pensant », « cintre intelligent » croisée avec le terme français baramine, l’antithèse du cintre « intelligent ».
Les premiers cintres VTT sortent en série en 2011, produits par des sous-traitants locaux. En 2012, une seconde phase de développement permet d’élargir la gamme aux cintres “city”, qui seront commercialisées en 2015 grâce à un projet collaboratif mêlant industriels, l’Ecole d’Ingénieur ICAM de Nantes, des partenaires et investisseurs.
En 2018, un troisième modèle de cintre est lancé, le cintre Trek, sur le même procédé de fabrication que le City, à savoir l’utilisation de composites aéronautiques. Ce cintre est destiné à des vélos flatbar comme des vélos électriques sport, fitness ou urbains.
Les deux porteurs de projet se répartissent les tâches : Nicolas s’occupe de la partie commerciale et marketing et François de la partie R&D et production.
Leurs cintres équipent à ce jour des vélos en monte d’origine ou en after market en commandant sur le site Baramind directement.
Par exemple, Baramind équipe certains vélos Moustache, marque française de vélos électriques. On les trouve en option proposée sur le configurateur Origine pour les modèles Trail et Graxx en montage flat Bar. Ils équipent également les vélos Santos, marque néerlandaise un peu méconnue dans l’hexagone, mais qui mérite un coup d’œil.
À noter également que Baramind était le distributeur France de la marque Chiru jusqu’en 2018 et que les coureurs du team VTT Chiru / Magura étaient équipés de cintres Baramind à l’époque.
La promesse Baramind : filtrer les vibrations et amortir les chocs.
Les cintres Baramind ont pour vocation de filtrer les vibrations et amortir les chocs en apportant du flex pour apporter plus de confort, moins de fatigue musculaire et prévenir les troubles musculosquelettiques.
La gamme se composent de trois cintres : un cintre City, un cintre Trek et un cintre VTT.
Le cintre VTT en haut, City et Trek en bas, photo Hugues GRENON
Le principe historique est le même sur tous les cintres : réalisés en matériaux composites, ils sont dotés d’inserts plastiques qui permettent une flexion vers le bas mais bloquent la flexion vers le haut dans le but de garder de la maniabilité, d’éviter l’effet « chewing gum » et de pouvoir tirer vers le haut en gardant la rigidité d’un cintre classique.
Les cintres City et Trek sont en matériaux composites issus de l’industrie aéronautique mixant fibre de verre et matrice plastique avec des inserts plus chargés en fibre de verre.
Le cintre VTT est composé de fibres de carbone et fibres de verre.
La fibre de verre apporte du flex et la fibre du carbone plus de rigidité.
Tous les cintres sont fabriqués en France ce qui permet de maîtriser toute la chaîne, de la conception à la production. Les tests de normalisation sont réalisés en Allemagne par l’institut Zendler et dépassent la norme ISO 4210 en vigueur pour ce type de composant.
Esthétiquement, visuellement et au toucher, le rendu qualitatif est de haut niveau.
Au niveau vibration, des tests avec accéléromètres au niveau du poignet, des extrémités du cintre et de la potence ont été réalisées afin de mesurer l’absorption vibratoire des cintres en comparaison avec des guidons standards du marché, alu et carbone. Les résultats ont montré une atténuation significative des vibrations au niveau des poignets par rapport aux autres matériaux habituels. Regardez sur cette vidéo le travail du cintre, c’est assez impressionnant :
Quant est-il réellement sur le terrain ? Présentation et test du cintre VTT.
Le cintre BAM MTB
Le cintre BAM MTB nu en carbone/fibre de verre avec les inserts composite tenus par des inserts alu, photo Hugues Grenon
Le cintre VTT est à l’origine du projet de création présenté en introduction. Ce cintre s’est amélioré et a évolué au fil du temps. Ce tout dernier modèle a fait l’objet d’un développement de trois ans, pour aboutir en 2021 au modèle BAM MTB testé et présenté ici.
Il a été testé et utilisé par des coureurs longues distances comme Joachim Mendler, un des meilleurs spécialistes français des 24 h et d’ultra endurance ou Frédéric Gombert, champion de Franc XC Marathon en 2016.
Fédéric Gombert, champion de France XC Marathon en 2016 en action avec son VTT équipé d’un cintre custom Bleu/Blanc/Rouge Baramind, photo Baramind
Le cintre est composé d’un tressage de fibres de verres et de carbone, réalisé autour d’un noyau en PU injectée.
Tressage des fibres de verres et de carbone autour d’un noyau en mousse PU injectée, photo Hugues Grenon
Il est lié par de la résine Epoxy, chauffée puis passée dans une presse avec une pression de 100 bars.
Les différentes étapes de fabrication, jusqu’au produit fini sont visualisées sur la photo ci-dessous.
Les étapes de la fabrication, photo Hugues Grenon
La partie centrale plate reçoit les inserts en composite qui tiennent, via des inserts aluminium, au centre et de chaque côté.
En partie haute des inserts très rigides sont positionnés pour qu’il n’y ait aucun flex en tirant sur le cintre.
En partie basse, deux types d’inserts sont livrés afin de choisir le flex désiré : soft ou hard. Pour ma part, étant en recherche de confort maximum et sur conseil de Baramind, je suis parti sur le montage des inserts softs d’entrée. Le cintre peut avoir une déformation maximale de 30 mm aux extrémités.
Les inserts composites à positionner en partie basse soft ou hard, photo Hugues Grenon
Regardez la vidéo ci-dessous qui permet de voir la déformation, c’est assez parlant et révélateur des capacités d’absorption des chocs et vibrations en complément du travail de la fourche et des autres composants techniques et humains, le premier amortisseur étant son propre corps via ses jambes et ses bras.
La potence vient se serrer au couple sur les inserts alu centraux.
À noter que l’épaisseur du cintre est généreuse et réconfortante ! Ce n’est pas un poids plume même si en matériau composite, mais ce n’est pas son objectif premier. Il se situe plutôt même niveau que celui d’un cintre alu de moyenne gamme et rend 100 g à un cintre carbone environ.
Pesé à 287 g pour 290 g annoncé, pas un poids plume mais son objectif est ailleurs et le bénéfice « confort » vaut bien quelques grammes, photo Hugues Grenon
Comme dit plus haut, au montage, serrez le cintre à la potence au couple indiqué de 6 N.m. Pour les accessoires, le couple de 3 N.m est à ne pas dépasser. Pas trop d’inquiétude, c’est du costaud et la garantie est de 5 ans.
Le BAM MTB est conçu pour des potences en 31,8 mm et il a une largeur de 72 cm. À noter que le cintre est épais, et donc le diamètre intérieur assez réduit. Il ne permettra pas de positionner dans le cintre certains kits « cachés » type kit mèches ou outils.
Le backsweep (angle de « retour du cintre vers l’arrière » ou degré d’incurvation vers le pilote) est de 9°. Le Up Sweep (angle de remontée verticale du cintre) est de 4°. L’ergonomie a également été travaillée avec ces angles qui font que les poignets tombent naturellement sur le cintre.
La couleur carbone/noir avec inserts alu est vraiment qualitative.
La finition est exemplaire et magnifique. Les fibres tressées sont de toute beauté, surtout avec les reflets du soleil.
Montage au couple du cintre et des accessoires, une superbe finition des fibres composites tressées, photo Hugues Grenon
Le prix est de 199 €, nous en reparlerons dans l’avis final.
Le test terrain
Un cintre fait pour enchaîner les heures de ride et de plaisir, photo Hugues Grenon
Pour ma part, le confort est le critère numéro 1 recherché dans mes pratiques cyclistes. Pouvoir rouler longtemps, le plus confortablement possible, sans ou avec le moins de douleurs possibles, est une sacrée quête car cela dépend de tellement de paramètres, à la fois techniques et humains : une recherche infinie.
Comme indiqué en introduction, le cintre est un des points d’appui importants du cycliste sur le vélo. Sa forme, ses dimensions, les grips utilisés, les gants vont influer sur le confort global du cycliste.
Les chocs et vibrations ressenties vont au fur et à mesure de la ou des sorties fatiguer et user le cycliste. Sans rentrer dans le détail de la science des phénomènes vibratoires, les vibrations dépendent de l’accélération exprimée en m/s² selon 3 axes X,Y et Z, de la fréquence en Hz des vibrations, de la durée d’exposition c’est-à-dire le nombre d’heures de selle et de la partie du corps qui reçoit les vibrations. Leurs effets peuvent entraîner différents troubles au niveau des membres supérieurs : troubles vasculaires, sensibilité au niveau de la main, troubles ostéoarticulaires voire musculaires.
En cyclisme les plus connus sont les troubles de sensibilité au niveau de la main avec une perte de sensibilité ou des fourmillements dû bien souvent au syndrome du canal carpien.
Les atteintes se font également sur le corps entier avec une augmentation de la pression intradiscale, des pathologies lombaires , cervicales ou des douleurs au niveau des épaules.
L’atténuation des vibrations du cintre est donc un des nombreux éléments qui peut rentrer en compte dans l’amélioration global du confort du cycliste et de sa santé.
J’ai pu essayer le cintre BAM MTB sur plusieurs mois, plusieurs terrains et sur des sorties de longueurs et durées variables, de 5 h à 14 h pour 200 km pour la plus longue lors de la Gravienne à Poitiers. Et aussi sur mes parcours tests de références comportant des sauts, racines et cailloux ainsi qu’en bike park.
Un très bon test longue distance, 200 kms sur la première journée de la Gravienne à Poitiers, photo la Gravienne
J’ai également eu la possibilité de comparer le cintre et son confort par rapport à mon cintre habituel en aluminium.
Toujours difficile de juger des qualités ou défauts d’un seul composant par rapport à une multiplicité d’autres critères rentrant dans le cadre d’un système global intégrant l’humain. Des effets sont visibles immédiatement à court terme et d’autres à plus long terme ou de façon plus subtile.
Ce que j’ai pu constater immédiatement, c’est que les plus gros chocs sont amortis de façon bien plus importante qu’avec mon autre cintre. D’habitude, en enchaînant mon parcours test et les différents sauts, je finis irrémédiablement par avoir des petites douleurs dans les poignets. Ça n’a pas été le cas avec ce BAM MTB et aucunes douleurs ne sont survenus sur tous mes essais et parcours tests réalisés plusieurs fois. Y compris à la montagne sur des terrains plus engagés que par chez moi en Sarthe.
Le BAM MTB va apporter un complément d’amortissement direct en liaison avec le système main/bras/épaules, photo Perrine Grenon
On voit bien sur la vidéo précédente que le cintre travail énormément sur les chocs importants et moins importants également en filtrant les irrégularités du terrain. Le cintre peut fléchir jusque 30 mm maximum aux extrémités.
Sur les micro vibrations, plus difficile de juger à chaud, mais ce que j’ai pu constater, c’est une diminution de la fatigue globale et l’absence de douleurs aux mains, poignets ou épaules à l’arrivée y compris sur mes longues sorties de plusieurs heures en terrain accidenté. Un vrai plus pour le confort et le bien-être sur le vélo.
Je pense donc que l’apport global aussi bien sur les chocs que les vibrations est bénéfique.
Un point important et une question qui vient de suite à l’esprit : la précision de pilotage et la rigidité. Pour ma part, je n’ai pas ressenti de perte de précision dans le pilotage. Quand on tire sur le cintre celui-ci est rigide et conçu pour ne pas fléchir vers le haut. Et sa flexion vers le bas n’a pas entravé ma précision de pilotage. Pas d’effet « chewing-gum » recensé.
Une précision à apporter : je n’ai testé que les inserts soft apportant le maximum de flexibilité et amortie. Je ne voyais pas l’utilité d’utiliser ceux plus hard alors que je trouvais le cintre parfait comme cela.
Pour qui ce BAM MTB ?
Ce cintre BAM MTB pourra intéresser plusieurs publics.
Les cyclistes pointus recherchant un confort supplémentaire qui ne sera pas négligeable. Il ne fait absolument pas doublon avec une fourche à suspension qui travaille sur son axe vertical via la colonne de direction et sur plusieurs centimètres alors que le cintre travaille sur toute la longueur des bras et des épaules sur des axes différents et sur les microvibrations également.
Pour ceux qui roulent sans fourche à suspension comme certains dividers, il apportera une touche de confort très appréciable. Il viendra en complément du moelleux apporté par les pneus larges généralement montés sur les types de vélos utilisés (Surly Karaté Monkey, Kona Unit, Sobre Dad ou fatbike pour ne citer qu’eux) ou sera un plus si des pneus plus fins sont utilisés.
Globalement, tous les vttistes longues distances qui enchaînent les longues journées sur le vélo type French Divide, courses marathons ou 24 h peuvent y trouver un vrai apport.
Mais aussi l’amoureux de beau matériel, conçu et fabriqué en France.
Le prix pourra être un frein mais se place au même niveau haut de gamme qu’un cintre en titane ou en carbone. On est là dans du matériel d’exception, pointu, conçu et fabriqué en France.
Les axes d’amélioration.
Selon moi il serait intéressant de proposer différentes longueurs, plus longues en particulier. Pour ma part les 72 cm sont parfaits par rapport à mes habitudes mais certains riders pourraient apprécier un cintre plus large.
Y-a-t-il une réelle utilité aux deux types d’inserts soft et hard ? Des riders très pointus verraient peut-être une différence mais je ne pourrais me prononcer étant déjà satisfait des softs et n’ayant pas utilisé les inserts hard. En gardant un seul type d’insert et en les intégrant directement comme les modèles City et Trek cela pourrait peut-être faire diminuer le prix de vente légèrement et simplifierait l’offre et le montage ?
Proposer d’autres couleurs des pièces de liaison en aluminium ? Pour aller au bout de la personnalisation, certains riders aiment assortir ou harmoniser leurs couleurs de périphériques. Donc, pourquoi pas les anodiser en noir pour être neutre et se marier avec toutes les couleurs du vélo et de ses composants soit proposer des couleurs anodisées spécifiques pour ces pièces. Cette dernière solution remet en question certainement le circuit de montage et logistique et demanderait un investissement supplémentaire à répercuter sur le prix de vente.
Les deux autres modèles de cintre pourront intéresser les riders qui roulent en gravel à cintre plat, en particulier le modèle Trek. Le prix est plus mesuré à 99 €.
Une touche supplémentaire de confort avec ce BAM MTB, en complément du cadre acier, de la suspension et des gros pneus, un vrai canapé ! photo Hugues Grenon
Le concept de Baramind est très intéressant pour la quête de recherche supplémentaire de confort.
Le cintre VTT apporte un vrai plus pour qui a le souci du détail et défini ses équipements en mettant l’accent sur son bien-être sur le vélo et sa santé à long terme. Ce sont d’ailleurs les clients utilisateurs qui en parlent le mieux. Vous retrouverez leurs nombreux avis sur le site de Baramind.
Le prix est certes élevé mais en adéquation avec un matériel d’exception conçu et fabriqué entièrement en France et sur une niche de marché.
Fort de son expérience dans les matériaux composites et toujours dans cette optique de fabrication française, Baramind planche sur des composants reprenant la technologie d’injection utilisée sur ses cintres City et Trek et dans une gamme de prix abordable. Bientôt une potence et une tige de selle Fabriqué en France par Baramind ? On l’espère de tout cœur.
Le gravel MW Cycle dans les Ocres du Vaucluse (photo Stéphane Pochat)
MW Cycles est une petite société fondée par Martin Weisser, de nationalité allemande, qui est installé depuis 1994 en France. Son atelier est situé dans le beau village de Méthamis, dans le nord du Vaucluse. C’est là que j’ai eu la chance de rencontrer Martin en juin dernier. Il m’a présenté avec passion le vélo que j’allais pouvoir tester, dans mon département natal.
Martin Weisser devant son atelier dans le Vaucluse (photo Laurent BIGER)
Martin commence par m’expliquer sa démarche, qui se veut particulièrement pragmatique : proposer un vélo simple, peu onéreux, et qui puisse correspondre à une multitude d’utilisations. Le mot Gravel est rapidement lâché. La géométrie de ce cadre a été dessinée par Martin dans cet esprit de rationalité et de polyvalence. Des caractéristiques qui n’ont pas échappé aux passionnés locaux, puisque c’est ce vélo qui a été choisi pour peupler le parc de Gravel en location au Centre Départemental de Plein Air et de Loisirs de Rasteau que nous vous avions fait découvrir dans un article précédent.
Martin m’explique ses choix, toujours orientés vers la simplicité et la robustesse (photo Laurent BIGER)
Un cadre intégralement en Acier Chromo 4130 “double butted”, tout comme la fourche d’ailleurs. Il est fabriqué en Asie, plus précisément à Taiwan, comme l’immense majorité des cadres. Une fois arrivés en France, Martin les emmène à Saint-Saturnin-les-Avignon, toujours dans le Vaucluse, pour les faire peindre par la société Thermolaquage Vauclusien. Une peinture réalisée par thermolaquage en deux couches. La géométrie est classique, mais on notera des bases assez courtes et bien dessinées, permettant une monte pneumatique généreuse aussi bien en roues de 700 qu’en 650b.
Géométrie du cadre MW Cycles Gravel
Si la finition est globalement sans reproche, le rendu des couleurs n’est pas vraiment flatteur. Notamment sur cet exemplaire d’un bleu bien pâle. En revanche, j’ai pu voir d’autres exemplaires, notamment dans une couleur « sable » bien plus réussie ! Pas de pivot de direction conique ici, mais un pivot droit 1-1’8 pour contenir la fourche en acier équipée de quelques inserts rendant possible la pose d’équipements spécifiques. Celle-ci est conçue pour accueillir un axe traversant de 12x100mm et un étrier de freins au standart flatmount.
Des solutions simples mais des standards modernes (photo Laurent BIGER)
Il en est de même pour le cadre qui arbore ces mêmes standards modernes, axe traversant et étrier de frein flatmount, ce qui est une vrai bonne surprise sur ce type de vélo. Le boitier de pédalier est fort logiquement au standard fileté BSA, gage de simplicité, à l’image du vélo. Le passage des différentes gaines se fait évidemment de façon externe.
Boitier fileté pour simplifier la maintenance. Notez la discrétion des soudures… (photo Laurent BIGER)
La transmission s’articule autour du groupe chinois SENSAH SRX Pro. Groupe bien connu des amateurs d’équipements cycles exotiques, c’est en revanche bien plus rare de trouver cette marque en monte d’origine, comme le fait MW. Un groupe 1 x 11 vitesses, associé à un pédalier Prowheel DMA. La finition de ce groupe est plutôt basique, mais pas non plus dénuée de charme avec notamment des leviers bien dessinés. Ils actionnent des étriers de freins à tirage mécanique TRP Spyre, un classique dans le milieu.
Transmission SENSAH SRX Pro en 1×11 vitesses (photo Laurent BIGER)
Les périphériques RED sont d’une finition acceptable, et permettent de ne pas faire grimper trop la facture de ce vélo. Le cintre est d’un flare très (trop à mon goût) prononcé et participe à l’esthétique baroudeur de ce gravel MW Cycles.
Des périphériques simples mais bien adaptés à la pratique Gravel (photo Laurent Biger)
Les roues sont montées par Martin lui-même. Pour cela, il utilise des moyeux Novatec et des jantes RYDE Edge. Si mon exemplaire de test est équipé de jantes de 22mm de largeur interne, Martin préconise désormais un modèle plus large de 26mm de largeur interne.
La clearance du cadre et de la fourche permettent de grosses sections : 42mm en 700 et 50mm en 650b.
Un cadre et une fourche à la clearance généreuse. Notez les inserts sur la fourche (photo Laurent BIGER)
Vous l’avez certainement déjà remarqué, nous sommes ici sur une monte en 650B et non pas de 700, même si les deux sont compatibles sur ce cadre et fourche. Pour équiper ces modèles, c’est actuellement les Hutchinson TOUAREG en 650b x 47mm qui ont été retenus, le tout monté en tubeless.
À l’essai
Une première sortie mixte entre route, pistes mais aussi sur des singles track parfois défoncés, a déjà mis en évidence des points marquants de ce modèle. En premier lieu, le confort est bel et bien au rendez-vous avec une filtration verticale qui préserve utilement son hôte.
Le gravel MW Cycle dans les Ocres du Vaucluse (photo Stéphane Pochat)
C’est une remarque valable aussi bien pour le triangle arrière que pour la fourche. Il est vrai que la généreuse monte pneumatique en 650B x 47mm n’est pas étrangère à cette remarque. Le lendemain, je file à Orange pour participer à Orange is the New Gravel, une randonnée organisée par mes amis Fabien, Dan et Pascal. Un parcours de 80 km, qui a par moment traversé des sentiers bien cassants où j’ai pu conforter mon premier avis sur ce vélo : c’est un remarquable descendeur !
Ce Gravel MW Cycles est un remarquable descendeur (photo Laurent Biger)
C’est presque une surprise de constater la précision de guidage, malgré le frêle pivot droit. Le MW s’affranchit facilement des obstacles et me permet de descendre à vive allure, y compris sur les sentiers les plus dégradés. De quoi réellement prendre du plaisir dans les passages les plus techniques.
Le Gravel MW sur la randonnée Orange is the New Gravel (photo Pascal Colomb)
Quelques jours plus tard, je remonte à son bord pour me rendre au point de départ du Tour du Ventoux de More Gravel. Cela sera ma dernière sortie avec ce MW, et pas des moindres avec 2.800 m de D+ et 110 km sur les versants exigeant du « Géant de Provence ». Un ambitieux programme pour ce MW Cycle, et surtout pour son cavalier… Le dénivelé de cette sortie, massif, rappelle le poids de ce MW, autour de 11,7 kg à vide dans cette configuration. Comparé à la plupart des machines que j’ai pu tester, c’est évidemment supérieur, mais finalement plutôt bien placé au regard de la concurrence “tout acier entrée de gamme”.
Le MW Cycles sur les pistes Nord du Mont Ventoux (photo de Denis Cauvin lors du Tour du Ventoux More Gravel)
Cependant la rigidité latérale est tout de même perfectible, et il est désormais évident que beaucoup de mes watts se dispersent un peu trop à mon goût. Il faut dire que sur ce parcours très exigeant, je n’ai pas entre les jambes la machine idéale pour me préserver au mieux…
Freins mécaniques TRP SPYRE : pas trés puissant mais relativement endurant… (photo Laurent Biger)
Le freinage mécanique n’est pas un modèle de puissance et de progressivité, mais son endurance est tout à fait acceptable, même sur un parcours aussi montagneux. Le groupe SENSAH est d’un fonctionnement connu puisque l’on retrouve un simili système double-tap tel que l’on peut le rencontrer sur les groupes SRAM. Le touché est cependant plus souple, et malheureusement moins précis aussi. Cependant, ce groupe basique s’est révélé fiable lors de mon essai et finalement pas si désagréable une fois que l’on en a compris les faiblesses. La cassette 11-46 dents associée au plateau de 40 dents permet un belle polyvalence. L’ensemble leviers / dérailleur n’est pas d’une grande rapidité mais remplit sa fonction. Je trouve cependant le ressort de rappel de la chape trop faible, même dans sa position la plus tendue (3 réglages différents possible). Les leviers sont un peu étroits à mon goût : la surface d’appui offerte aux mains est plutôt mince, ce qui nécessite un temps d’adaptation quand on est habitué à de larges leviers Shimano GRX par exemple. La finition est elle plutôt correcte au regard du prix imbattable de ce groupe…
Un Gravel très à l’aise dans les singles tracks (photo Laurent Biger)
Pour conclure.
Ce vélo est finalement assez éloigné des machines que je teste la plupart du temps qui sont plus légères, et à vocation plus “sportives”. Néanmoins, j’ai pris plaisir à rouler au guidon de ce vélo tout en acier, à la géométrie très bien pensée, qui en fait d’ailleurs un remarquable « franchisseur » dans les parcours techniques. Martin Weisser aime à rappeler que ce n’est là qu’un exemple de montage possible, et en rien une configuration imposée. Très à l’écoute, et en véritable passionné, il n’hésites d’ailleurs pas à conseiller aux clients de ne lui acheter que le kit cadre et fourche, afin que chacun puisse concevoir « sa » machine ou à les orienter sur le montage idéal en fonction de l’utilisation envisagée. Si ce Gravel MW n’est clairement pas taillé pour la performance, c’est en revanche un vélo simple, confortable, très polyvalent, et qui se paie même le luxe d’être ludique au pilotage !Grâce à ses qualités, il répondra à de nombreux usages comme le vélotaf, la randonnée (pas trop sportive…), et même pourquoi pas le voyage à vélo.
Caractéristiques :
Cadre : Acier Chromo 4130 “double butted”, axe traversant 12x142mm, fixation étrier flatmount (Poids du cadre : 2,3kg en taille M)
Peinture : Thermolaquage en deux couches, par la société Thermolaquage Vauclusien. Plusieurs coloris au choix
Fourche : Acier Chromo 4130 “double butted”, axe traversant 12x100mm, fixation étrier flatmount (poids de la fourche : environ 1 kg), équipée de plusieurs inserts, pivot droit au standard 1 1/8″.
Pedalier / boitier de pédalier : Prowheel DMA 40 dents / Boitier de pédalier fileté Prowheel
Groupe transmission (leviers et dérailleur): SENSAH SRX Pro (1×11 vitesses)
Cassette : SENSAH 11-46 dents
Périphériques (cintre, potence, tige de selle et selle): Red Cycling
Jantes : Ryde Edge 22
Moyeux : Novatec
Pneus : Hutchinson Touareg 650b x 47mm
Poids du modèle testé : 11,7 kg (taille M)
Prix du kit cadre : 490 € TTC avec axes traversants, jeu de direction et collier de tige de selle fournis
Premier check-point de la RAF et arrivée du 300 kms, le Mont Ventoux, avec ses lumières incroyables au petit matin. Photo : Quentin Iglésis.
Texte Patrick Gilles. Photos : Patrick Gilles et Quentin Iglésis.
La RAF, acronyme de la Race Across France, et version française de la célèbre RAAM (Race Across America), vient de se conclure il y a quelques jours.
870 cyclistes s’étaient donnés rendez-vous, à Mandelieu-la-Napoule, le vendredi 23 juillet au soir (4 fois plus qu’en 2020) pour tenter de devenir “finisher” d’un des 4 formats proposés. Ils étaient au final 650 sur la ligne de départ, en raison de défections liées aux contraintes sanitaires. Ce nombre important témoigne de l’engouement croissant pour les pratiques longues distances ou « ultra-cycling », avec un « nom » fort, tel que la RAF.
Plusieurs formules d’ultra-cycling étaient proposées sur cette FAF 2021 :
300 km avec une arrivée au sommet du géant de Provence, solo ou par équipes (2, 3 ou 4 sans assistance)
500 km avec une arrivée à Saint-Jean-en-Royans dans le Vercors
1100 km avec une fin de parcours sur les bords du lac d’Annecy à Doussard
Et enfin la formule « reine »,2500 km avec une arrivée au Touquet-Plage sur la Côte d’Opale.
Toutes les courses étaient réalisables en solo ou par équipes (2, 3 ou 4 sans assistance).
Parmi ces concurrents, à noter la présence de plus de 120 femmes au départ, preuve de l’intérêt grandissant des femmes pour l’ultra (nous avions, dans le même esprit, traité de l’initiative sympathique réalisée par Élisabeth Lavaill « 200 nanas pour 200 km »).
Sur l’épreuve de 2500 km, le spécialiste de la discipline Patrick Gilles (2ème de la RAF 2020 sur le format 1100 km), avait coché la date de l’épreuve phare sur son calendrier. Il nous raconte son périple.
Partir dans l’inconnu
6 jours, 22 heures et quelques minutes m’auront été nécessaires pour rallier Mandelieu-La-Napoule (06) au Touquet (62) à l’occasion de ma 4ème participation à la Race Across France. Après m’être aligné 3 fois sur le 1100 km, j’avais décidé cette année de franchir le pas pour aller voir ce qu’il y avait après Doussard…
Habitué des épreuves “courtes”, n’excédant pas 1000 à 1200 km, en matière de longues distances, j’avais à cœur d’aller au delà de ce qui est ma zone de confort. J’ai longuement hésité avant de me décider à m’inscrire sur ce parcours de 2500 km craignant ne pas être à la hauteur d’un tel challenge. Mais c’est aussi cette part d’inconnu qui me motivait. Je devais en effet tout revoir par rapport à mes habitudes, qu’il s’agisse de la gestion du sommeil, de l’alimentation, de l’équipement. Je redevenais un novice, moi qui suis souvent considéré comme un vieux routard des longues distances.
Ma principale source d’inquiétude était le mental car il ne suffit pas de pédaler plusieurs jours de suite pour parcourir une telle distance. Tant de choses peuvent se passer, et le mental ne doit pas lâcher pour pouvoir faire face aux imprévus, à la fatigue, à la lassitude tout comme aux incidents et aux aléas de la météo.
Le grand départ de la RAF, une des épreuves d’ultra-cycling les plus difficiles en France. Photo : Patrick Gilles.
Je me suis donc élancé de Mandelieu le vendredi 23 juillet à 20h37, avec comme principal objectif d’aller au bout sans viser d’objectif trop ambitieux et surtout, sans que cet objectif ne se transforme en obsession. Parcourir la distance dans un délais de 7 jours maximum me semblait être dans mes cordes. J’avais donc soigneusement préparé une feuille de route pour atteindre les plages du Touquet au plus tard le vendredi 30 juillet avant 20h37. L’estimation la plus optimiste, sur le papier, situant mon arrivée sur les coups de midi. J’arriverai finalement à 18h45.
Mais pour en arriver là, tant de choses se sont passées…
La traversée des Alpes : km 0 > km 1100
Je n’aurais pas la prétention de dire que la traversée des Alpes a été une formalité, mais pour avoir pris part 3 fois à la RAF 1100, je connaissais parfaitement le parcours et je savais comment le gérer. Fidèle à une stratégie qui s’était avérée payante en 2020, j’ai effectué un premier secteur de 600 km jusqu’à Saint Nizier du Moucherote, où Laurent Boursette m’a accueilli pour une première pause sommeil de 4 heures. Cela m’a permis de repartir relativement frais, pour enchaîner les cols de l’Alpe d’Huez et de Sarenne, avant de poursuivre en direction du Galibier. Ces 3 difficultés vont se passer sans souci particulier. Le prochain objectif étant alors le col de l’Iseran, que je vais décider de passer de nuit après une pause à la base de vie chez Up Guides à Val Cenis. L’Iseran est assurément un grand moment de ma RAF. Une ascension au coeur de la nuit, seul au monde, isolé dans ma bulle. Je n’ai plus aucune notion du temps, je me sens ailleurs…
Passé l’Iseran, il ne reste plus que le Cormet de Roselend, les Saisies et la Colombière pour en finir avec les Alpes. Si les 2 premiers cols passent plutôt bien, je connais une première défaillance dans la Colombière. La fatigue m’a rattrapée, j’avance péniblement et les kilomètres me paraissent interminables. L’homme au marteau cher à Jean Yves Couput m’a frappé !
La descente jusqu’au lac d’Annecy, pour rejoindre la base de vie de Doussard, va me permettre de me refaire la cerise. Je profite de cette base de vie sur laquelle je retrouve ma fille, qui est dans le staff de la RAF ainsi que Pascal et Vanessa Bride. Je vais pouvoir renouveler mon équipement en vue de la seconde partie de l’épreuve. Jean-Yves Couput, le “papa” de l’Omomarto est également là et le fait de discuter avec lui et les autres participants me fait du bien et me régénère. Je décide alors de repartir pour Aix-les-Bains où j’ai prévu de passer une nuit à l’hôtel pour récupérer de la traversée des Alpes et repartir comme un homme neuf…
A Doussard (km 1100), Patrick a retrouvé sa fille qui l’a soutenu et encouragé durant tout le parcours. Photo : Patrick Gilles.
La chevauchée fantastique : km 1100 > km 1800 km
Cette nuit va être bénéfique et lorsque je repars à 5 heures du matin d’Aix-les-Bains, je sens immédiatement que les jambes sont au rendez-vous. Je m’accorde une pause petit-déjeuner après le col du Chat chez mon amie Anne-Fred. Celui-ci sera gargantuesque à l’image de l’omelette que Jonathan, son compagnon, me prépare !
Une bonne nuitée et çà repart ! Photo : Patrick Gilles.
Je repars gonflé à bloc, parfaitement rassasié et engage une folle remontée qui va me permettre d’entre-voir les portes du top 10. Pendant près de 30 heures, je roule avec euphorie. Rien ne semble difficile, ni les routes casses pattes du Charolais, pas plus que la pluie qui finit par me rattraper. Les kilomètres défilent et rien ne semble vouloir arrêter cette marche en avant dans laquelle je me suis engagé depuis Aix-les-Bains.
Je plonge dans une nouvelle nuit, au cours de laquelle je n’éprouve pas le besoin de dormir, et au petit matin du mercredi je suis à Gien. Tout me semble être passé si vite. Le château de Chambord se profile déjà à l’horizon. Je le passe en compagnie de Romain Debroucke, avec qui je poursuis ma route jusqu’aux portes de Blois.
Passage près de La Loire, Patrick enchaîne les kilomètres et a bouclé environ 2/3 du parcours. Photo : Patrick Gilles.
Le trou noir
C’est là que le cours de ma RAF va radicalement changer. Porté par l’euphorie dans laquelle je suis depuis plus de 30 heures, je laisse de côté ma feuille de route et continue à progresser alors que les premiers signes de fatigue commencent à se faire ressentir. Ma progression devient plus heurtée et je sens que je commence à manquer de lucidité. Je n’ai plus vraiment d’objectif à court terme. Je sais qu’il faut pourtant que je trouve un point de chute pour refaire un cycle de sommeil mais je continue à avancer de manière désordonnée.
Je commence à gamberger sérieusement et éprouve le sentiment d’être pris dans un engrenage dont je ne sais comment sortir. Le mental est sur le point de me lâcher.
“Je ne sais plus vraiment pourquoi je continue à pédaler, des idées noires me traversent l’esprit, je suis en colère contre moi-même, contre cette chaleur qui m’écrase, contre les automobilistes, contre ces villages sans vie. Bref, je suis en passe de tomber au fond du trou.”
Symbole d’un moment très dur dans la course, Patrick a touché le fond mais a su se remobiliser pour rebondir. Photo : Patrick Gilles.
C’est à ma fille et à ma femme que je vais devoir mon salut. Elles m’indiquent en effet qu’il y a un hôtel dans le village où je me trouve et me poussent à aller demander si une chambre est disponible pour au moins passer la nuit. Bingo ! Le réceptionniste me trouve une chambre. Ma RAF est en sursis. Je me douche, refais le point sur la situation et descends dîner pour reprendre des forces. Progressivement, une nouvelle dynamique se dessine. Une bonne nuit d’au moins 6 heures devrait me permettre de repartir tout en gardant comme objectif de terminer en moins de 7 jours.
Un nouveau départ : km 1800 – km 2600
Jeudi 29 juillet, à 4h30 mon téléphone me réveille. Je sors péniblement du lit en ayant l’impression d’être raide comme un poteau. Je me prépare mécaniquement, rallume mes lampes et me voilà reparti avec comme premier objectif le Mont Saint-Michel.
La mise en route est un peu laborieuse, mais progressivement, alors que le jour commence doucement à se lever je retrouve des sensations meilleures et surtout, une envie d’aller de l’avant sans commune mesure avec le trou noir que j’ai connu la veille. Je me concentre sur le seul et unique objectif qui est d’arriver au Touquet où Coralie et Delphine ont prévu de me retrouver.
“Les kilomètres s’enchaînent et me voici à Fougères. Le Mont Saint Michel n’est plus très loin et avec lui, le cap des 2000 kms sera passé. C’est toute la démesure de ce genre d’épreuve mais le fait de me dire qu’il reste moins de 500 kms me redonne de l’énergie !”
J’entame la dernière ligne droite de l’épreuve. Je suis à nouveau sur un bon rythme, j’ai retrouvé le plaisir de pédaler et rien ne peut désormais plus m’arrêter. En fin d’après-midi j’ai le plaisir de partager quelques kilomètres en compagnie de Alain Laumaillé du Team Cyclosportissimo venu à ma rencontre en tant que local de l’étape puis je poursuis ma route et retrouve Sébastien Saint Jalm et Victor Lablond avec lesquels nous faisons une pause Mc Do avant d’entamer la dernière nuit de cette RAF 2021.
Petite pause chez l’enseigne au M doré pour recharger les batteries. Patrick roule alors avec Sébastien Saint Jalm et Victor Lablond. Photo : Patrick Gilles.
Avec Sébastien, nous décidons de dormir à Omaha Beach où la terrasse d’un café nous apportera le minimum de confort. La pause sera courte, 1h30 tout au plus mais suffisante pour repartir vers l’avant en direction notamment de Pégasus Bridge puis de Deauville que nous atteignons au petit matin. Le franchissement du Pont de Normandie balayé par un violent vent qui vient de la droite sera un moment stressant mais en même temps impressionnant.
Passé cet obstacle, il ne reste plus qu’à aller chercher les dernières bosses du Boulonnais et l’on pourra alors enfin entrer dans les 100 derniers kilomètres. Bien que casse-pattes, j’apprécie cette traversée du Boulonnais et ce relief tout en douceur. Les bosses ne sont pas très longues, tout au plus 3 kms et sans excès en termes de pourcentage. Cette fois, le Touquet se rapproche, et je vais terminer quasiment en roue libre. La course défile depuis le début, je repasse par diverses émotions et les larmes coulent sur mes joues. 10, puis 5 et enfin un dernier kilomètre me sépare de l’arrivée. J’ai du mal à réaliser ce qu’il m’arrive lorsque je tombe dans les bras de Delphine.
“C’est à la fois si long et si court. Il est 18h45 et l’objectif de mettre moins de 7 jours est atteint malgré mon trou d’air du mercredi.”
Un bonheur immense m’envahit progressivement. Cette folle aventure est terminée et j’ai l’impression qu’elle n’aura duré que 3 jours. Le premier pour traverser les Alpes, le second pour rallier Blois et effectuer une incroyable remontée au classement puis un troisième jour pour gérer la fin de parcours en remettant les pieds sur terre.
Avec Arnaud Manzanini, à gauche, l’organisateur de l’événement et détenteur du record de la RAM avec assistance. Photo : Patrick Gilles.
Remerciements
Je dois la réussite de mon objectif à Delphine et Coralie bien évidemment car elles m’ont tiré d’affaires lorsque je m’enfonçais et parce qu’elles m’ont permis de préparer cet objectif, comme je le souhaitais. Trouver le bon équilibre entre une pratique sportive qui demande beaucoup de temps et la vie de famille est essentiel et je tiens à le préserver.
La réussite d’un tel objectif est également liée aux multiples soutiens et encouragements que j’ai eu tout au long de ma progression. Je garde précieusement le souvenir de ces petits mots et toutes ces marques d’attention.
Enfin, je ne peux conclure sans remercier une fois encore la marque Origine dont je suis ambassadeur pour la confiance qu’il m’accorde. Pour la 4ème fois, j’ai pris le départ de la RAF avec un vélo Origine en ayant une confiance absolue. Pour cette édition 2021, je disposais d’un GTR Evo équipé de roues Prymahl, montées avec un moyeu dynamo Son Deluxe. Le comportement de l’ensemble a été exemplaire et parfaitement adapté à mon profil de cycliste.
This is the end ! Patrick Gilles a mis un peu moins de 7 jours pour boucler les 2.500 kms de la Race Across France ! Photo : Patrick Gilles.
Un mot également pour saluer la marque Ozio dont les cuissards Gran Fondo se sont une encore révélés être d’un confort exceptionnel sur une telle distance.
Pour en finir, je voudrais dédier cette RAF à 2 personnes. À mon papa tout d’abord : il a été omniprésent tout au long de ma progression et a été ma force. Dominique Bard a également été mon moteur. J’admire sa force et son courage et qui plus est, il m’a été d’un précieux secours la veille du départ pour régler un étrier récalcitrant…
Reste maintenant à savourer tout ceci et à commencer à envisager de nouvelles aventures…
Je rappelle par ailleurs que ma participation à la RAF servait d’appui à une collecte en faveur de l’association A Chacun son Everest. Le 18 août, j’irai passer une journée avec les enfants que cette association accompagne après avoir vaincu l’épreuve de la maladie et je compte sur votre générosité pour leur remettre à cette occasion une belle collecte. Merci d’avance pour eux.
Au départ, mélange d'appréhension et d'excitation pour Patrick qui s'aligne pour la première fois sur la distance reine, 2500 kms, de la RAF. Photo : Quentin Iglésis.
Race Across France RAF ultra-cycling route Patrick Gilles
Beaucoup de féminines présentes sur les différents formats de la RAF, go women ! Photo : Quentin Iglésis.
Race Across France RAF ultra-cycling route Patrick Gilles
Des "avions" de chasse qui roulent la nuit, certains des participants de la RAF comme ce concurrent étaient bien visibles la nuit ! Photo : Quentin Iglésis.
Race Across France RAF ultra-cycling route Patrick Gilles
Premier check-point de la RAF et arrivée du 300 kms, le Mont Ventoux, avec ses lumières incroyables au petit matin. Photo : Quentin Iglésis.
Race Across France RAF ultra-cycling route Patrick Gilles
Vu de drône, le Géant de Provence est encore plus impressionnant. Photo : Quentin Iglésis.
Race Across France RAF ultra-cycling route Patrick Gilles
Beaucoup de concurrent(e)s avaient choisi d'équiper leurs vélos de prolongateurs pour s'économiser sur les portions planes. Photo : Quentin Iglésis.
Race Across France RAF ultra-cycling route Patrick Gilles
Quelque part vers les Alpes, le Vercors ? Photo : Quentin Iglésis.
Race Across France RAF ultra-cycling route Patrick Gilles
Un flash dans la nuit. Les concurrents inscrits sur le 2.600 km ont traversé pas moins de 19 départements ! Photo : Quentin Iglésis.
Race Across France RAF ultra-cycling route Patrick Gilles
Face à l’explosion de la pratique du gravel, l’offre de pneumatiques s’étoffe et rares sont les fabricants qui ne proposent pas plusieurs modèles dans leur catalogue. Certaines marques ont même bâti leur réputation spécifiquement sur les pneus de gravel… Que l’on soit débutant ou pratiquant confirmé, il est parfois laborieux de faire le tri dans cette offre foisonnante et de choisir le pneu qui va le mieux répondre à ses terrains de prédilection, à son vélo et à son pilotage. Les progrès de l’industrie et les moyens de recherche mobilisés par les fabricants pour proposer des pneus de plus en plus performants et fiables ont fait nettement monter les prix. Aussi, avant d’acheter, vaut-il mieux savoir où l’on va.
Bien que moins cramponnés que la plupart des pneus de mes collègues de sortie, le Allroad tient la piste, et son rang – photo Dan de Rosilles
Bike Café se propose donc de vous guider dans la forêt de l’offre en pneus de gravel et de vous donner quelques pistes qui, même si elles n’apportent pas de réponses définitives, vous permettrons de gagner du temps et de vous diriger vers une première sélection de pneus adaptés à vos besoins.
Tubeless ou tubetype ?
Définitions
Vous le savez sans doute déjà, un pneu traditionnel “tubetype” nécessite l’usage d’une chambre à air (“tube” en anglais). La chambre à air qui va assurer l’étanchéité et maintenir la pression de gonflage, et c’est le pneu qui va la protéger des agressions extérieures : usure par roulement, perforations par épines ou pierres coupantes. Ce système, jusqu’à il y a peu de temps majoritaire dans les montages de pneumatiques de vélo, se voit aujourd’hui supplanté en tout-terrain par le tubeless, un système sans chambre à air où le pneu et la jante, parfaitement étanches, assurent le job en toute autonomie. C’est d’abord dans le VTT que ce système a fait ses preuves, puis il a été tout naturellement adopté dans le gravel pour deux raisons essentielles : la très nette diminution du risque de crevaisons et la notable baisse de pression dans les pneus, offrant ainsi plus de confort et plus d’accroche sur les sols accidentés.
Traditionnellement on utilisait des pneus avec des chambres à air, “tubes” en anglais – photo Dan de Rosilles
Avantages et inconvénients : le tubetype
Mais quelle option choisir ? Tubetype ou tubeless ? En fait, vous n’aurez pas forcément le choix. Si les jantes de votre vélo ne sont pas prévues pour un usage tubeless, il faudra utiliser obligatoirement des chambres à air et les pneus prévus à cet effet ; voyons donc maintenant quels sont les avantages et les inconvénients de ce système “tubetype” traditionnel.
À mettre à l’actif du tubetype il y a, il est vrai, pas mal d’arguments, comme le coût par exemple : les pneus à chambre sont très communs et généralement de technologie plus ancienne ; majoritairement équipés de tringles rigides (dans ces cas-là on ne peut pas plier le pneu) ils sont plus simples à fabriquer et sont donc souvent beaucoup moins chers.
De plus, ils ne nécessitent pas de compétence particulière pour le montage, le démontage, le remplacement de la chambre, du moins pas d’autres compétences que celles que vous avez déjà et pratiquez depuis des années sur votre vélo de route ou de ville en cas de crevaison ou lorsque vous changez un pneu usé.
En tubetype, les crevaisons sont plus fréquentes – photo Dan de Rosilles
Simple et conventionnelle aussi, la boîte à outils de secours pour pneus tubetype va contenir une ou deux chambres à air (attention de vérifier si l’épine n’est pas restée dans le pneu, sinon deux chambres ne suffiront pas !), une pompe et/ou une cartouche de gaz et son gonfleur CO2, un ou deux démonte-pneus, un “patch” (morceau de pneu usagé) pour boucher une éventuelle déchirure, pourquoi pas des rustines (préférez celles qui nécessitent un tube de colle, les autocollantes ne nous ont jamais convaincu) et c’est à peu près tout. Si on rajoute, pour l’atelier, une bonne pompe à pied et un gros démonte pneu d’atelier pour aller plus vite, on peut dire que l’équipement total et les compétences techniques pour rouler en tubetype sont déjà en possession de tous les cyclistes.
Pneus Hutchinson en cours de fabrication dans l’usine française Châlette-sur-Loing.
Mais lequel d’entre nous peut se vanter de ne jamais crever en tubetype sur les chemins en été, quand les épines dures et acérées perforent les pneus et leurs chambres à air comme du papier Kraft ? Quel cycliste, cherchant à baisser la pression de son pneu arrière pour un peu plus de confort et d’accroche sur les cailloux n’a-t-il pas pincé sa chambre à air entre le sol et les flancs de la jante, découvrant deux coupures parallèles, irréparables et caractéristiques d’un pincement, et condamnant définitivement la chambre à air au rebut ? Bien sûr, la technologie des pneus tubetype progresse sans cesse, les matériaux qui les composent et assurent leur protection anti-crevaison sont de plus en plus performants, et on crève nettement moins en tubetype sur les parcours gravel aujourd’hui qu’il y a quelques années ; mais incontestablement, de ce point de vue là, le système tubeless est beaucoup plus fiable.
Avantages et inconvénients : le tubeless
Pour un montage tubeless, il faut bien entendu des jantes adaptées. Trois éléments les différencient des jantes tubetype : elles ont un fond de jante étanche (généralement une bande adhésive spéciale, mais plus récemment des marques de roues ont développé des jantes sans perçage du pont pour les têtes de rayons – le fond de la jante est donc étanche), elles ont une valve à obus démontable directement vissée dans la jante, et les crochets en bord de jante sont spécifiquement dessinés pour jointer parfaitement avec les talons des pneus et assurer l’étanchéité. Cette dernière caractéristique – design spécifique des crochets en bord de jante et des talons de pneus – explique qu’il est souvent plus difficile, en tout cas pour un débutant, de monter et démonter un pneu tubeless qu’un pneu tubetype. Mais nous y reviendrons.
Les valves à obus démontables sont vissées à même la jante – photo Dan de Rosilles
Tout d’abord, il est bon de rappeler que la technologie tubeless s’appuie sur deux types de pneumatiques sensiblement différents : les “tubeless” et les “tubeless ready”. Les “tubeless” sont des pneus dont la structure est parfaitement étanche, on peut les monter tel quels sur les jantes tubeless, les gonfler et partir rouler, alors que les pneus “tubeless ready” nécessitent l’ajout d’un liquide dans le pneu, le “préventif” (“sealant” en anglais). Ce préventif, schématiquement un mélange d’eau, d’argile et de latex, a plusieurs fonctions : durant la rotation de la roue, il se répand et se dépose uniformément à l’intérieur du pneu, assurant l’étanchéité sur la face interne du pneu tubeless ready (qui n’est pas étanche structurellement comme on l’a vu plus haut), bouchant les imperfections de contact entre les crochet de la jante et les talons du pneu ; mais le liquide préventif a aussi un rôle curatif. Lorsque par exemple une épine perce le pneu, l’air en surpression qui s’échappe par le trou va entraîner dans sa fuite du liquide préventif, qui va créer un bouchon étanche à l’intérieur du pneu grâce au latex et à l’argile qu’il contient. Cet usage anti-crevaison est très intéressant en tout-terrain, aussi on choisira d’utiliser du liquide préventif même lorsque les pneus sont purement “tubeless” pour bénéficier de cet avantage anti-crevaison.
En tubeless, l’absence de chambre à air présente un autre avantage : on peut baisser nettement la pression du pneu sans craindre de pincements. Cette baisse de pression change considérablement la qualité de pilotage, l’adhérence et le confort, à tel point qu’après avoir goûté à cette différence, il est très difficile de revenir en arrière. Notez toutefois qu’il ne faut pas trop dégonfler, car une trop faible pression peu engendrer des contacts brutaux entre la jante et les obstacles au sol et occasionner au minimum des fuites d’air entre jante et pneu, au pire des dégâts structurels irrémédiables sur les bords de la jante. En passant au tubeless, on découvre très vite que d’infimes variation de pression (de l’ordre de 0.1 bar) influent sur le rendement d’un pneu, le ressenti de pilotage, la performance du vélo… En utilisant simplement son pouce ou une jauge de pression d’air, on découvre assez vite les joies de l’estimation de la juste pression, selon son poids (qui peut nettement varier lorsqu’on charge le vélo en bikepacking), le type de terrain qu’on va affronter, les conditions météo… pression qui peut aussi être différente entre la roue avant et la roue arrière, selon ce que l’on recherche… En tubeless, la pression des pneus est un art subtil et primordial à maîtriser absolument pour profiter pleinement des qualités de ses pneus. Notez d’ailleurs qu’un pneu tubeless, conçu pour être utilisé sans chambre, peut l’être néanmoins, mais n’aura pas du tout le même comportement et les mêmes aptitudes dans cette configuration. Il sera plus lourd, plus raide, moins réactif, moins accrocheur, moins stable. Un pneu tubeless, sauf en situation de secours qui nécessiterait l’emploi temporaire et exceptionnel d’une chambre a air, doit être utilisé tubeless.
L’application My Mavic peut vous aider à calculer une pression “idéale” en fonction de plusieurs critères comme votre poids, la section de pneus, le type de terrain… – photo Mavic
La boîte à outils tubeless est un peu plus complexe, complète et volumineuse que la trousse de secours tubetype. Même si elle contient aussi une chambre à air de secours (on n’est jamais à l’abri de rien), un jeu de démonte-pneus (si possible assez costauds, ou un modèle d’atelier), un patch et un système de gonflage, elle doit également contenir un jeu de mèches (petites tiges de caoutchouc souples qui vont être introduites en force dans le pneu à l’endroit de la crevaison pour colmater un trou trop gros pour le liquide préventif), voire un nécessaire de couture chirurgical (fil non soluble et aiguille coudée), fort pratique pour recoudre un flanc de pneu déchiré lors d’un raid aventure loin de vos bases. Dans une situation de longue distance, on rajoutera un petit flacon de préventif pour palier un manque en cas de réparation complexe. Pour compléter cet équipement, on peut ajouter à la liste une clé pour démonter les obus de valve et un adaptateur Presta/schrader pour pouvoir regonfler dans une station service. Oui, en tubeless on part souvent plus à l’aventure et plus loin qu’en tubetype, il faut donc être beaucoup plus prévoyant. Du coup, on a besoin de plus de matériel de secours qu’en tubetype, même si on s’en sert moins souvent. À l’atelier aussi, la liste des outils s’allonge : le démonte-pneu doit être long et solide, et il vaut mieux disposer d’un compresseur pour faire claquer les pneus plus facilement. Claquer ? Qu’est-ce à dire ? Venons-en au montage tubeless justement.
En tubeless, on part souvent plus à l’aventure et plus loin, il faut donc être beaucoup plus prévoyant – photo Dan de Rosilles
Le montage d’un pneu tubeless
Dans un premier temps, le montage de pneus tubeless peut paraître compliqué et fastidieux. Mais avec un peu d’habitude et les bons tours de mains, bien monter des pneus tubeless n’est pas plus difficile que de bien monter des pneus avec chambre. Il y a juste plus d’étapes à respecter.
Le montage de pneus tubeless n’est pas plus difficile, il y a juste plus d’étapes à respecter – photo Dan de Rosilles
D’abord, s’assurer que l’intérieur de la jante est propre et sec, que les bords de jante ne sont pas abîmés, que le ruban adhésif d’étanchéité en fond de jante est bien en place et n’est pas décollé, que la valve est en place, correctement vissée, ni trop ni trop peu (attention, une valve vissée trop fortement peut endommager le fond de jante qu’elle traverse).
Dans le cas de l’utilisation d’un pneu neuf, le déplier et le mettre en forme soigneusement ; dans le cas de la réutilisation d’un pneu ancien, vérifier la bande de roulement pour en ôter d’éventuelles épines et nettoyer le bord des talons pour en enlever le latex sec de l’ancien liquide préventif qui ne manquera pas de s’y être accumulé. Cette opération fastidieuse est indispensable pour éviter des fuites intempestives dans cette zone lors du remontage. Un chiffon de coton régulièrement imprégné de WD-40 est un moyen efficace pour éliminer ces conglomérats de latex ancien.
Ce n’est pas toujours facile lorsqu’on débute de faire passer le pneu par dessus le bord de la jante – photo Dan de Rosilles
Puisque les talons des pneus tubeless sont plus précis que les tringles des pneus à chambres et que les bords des jantes tubeless ont souvent plus hautes que celles des tubetype, le passage des talons dans la jante sont beaucoup mois aisés. Ne surtout pas utiliser un démonte-pneu comme levier pour cela (au risque d’abîmer l’étanchéité du fond de jante) mais faire “courir” ses doigts progressivement par petites touches, en s’assurant que les parties du talon déjà en place sont bien au centre de la jante, où elle est la plus profonde et donc où la circonférence est la plus courte ; si malgré cette méthode la difficulté persiste, on pourra s’aider en pulvérisant de l’eau savonneuse sur les bords de jante pour mieux faire glisser et basculer le bord du pneu à l’intérieur de la jante ; certains démonte-pneu d’atelier proposent aussi, à l’opposé du levier, une petite languette qui permet, dans un geste rotatif parallèle au bord de jante, d’aider le talon à franchir l’obstacle.
Le démonte-pneus Crankbrothers Speedier dispose d’une languette qui aide le talon à franchir le bord de jante – photo Dan de Rosilles
Une fois que les deux talons du pneu sont au fond de la jante, on va gonfler le pneu pour le faire “claquer”, ce qui indiquera que les talons sont bien plaqués au fond des crochets de la jante, assurant ainsi l’étanchéité de l’ensemble. La plupart du temps, avec un pneu neuf et une jante en bon état, on peut aisément faire claque un pneu avec une bonne pompe à pied et un peu d’huile de coude, mais dans des situations plus difficiles (comme avec des pneus réutilisés par exemple) on devra faire appel à une arrivée d’air soudaine et puissante, que seule une réserve de pompe avec booster ou un compresseur peuvent offrir. Astuce : en cas de difficulté à faire claquer un pneu à la simple force des bras, vérifiez avant d’avoir recours à un compresseur que le problème ne vient pas des talons du pneu qui seraient posés sur la protubérance intérieure de la valve (situation courante). Il suffit alors de les décaler un peu vers l’extérieur pour faire claquer le pneu plus facilement. Vérifiez aussi de bien avoir démonté l’obus de la valve pour qu’une plus grande quantité d’air puisse passer … B-A-ba mais c’est du vécu sur un premier montage tubeless.
Quand le pneu a claqué, il faut le dégonfler pour introduire le liquide préventif à l’intérieur. Pour cela, on dévisse l’obus de valve, on injecte avec une seringue spéciale (ou directement avec depuis le flacon si son embout est prévu pour ça) la quantité de préventif préconisée en fonction de la section de pneu, puis on revisse l’obus de valve, et on regonfle, si possible un peu plus que nécessaire pour “exagérer” les risques de fuite. La dernière opération consiste au fameux “tourné-boulé”, un mouvement qui consiste à brasser la roue dans tous les sens pour répartir le plus uniformément possible le préventif dans le pneu et colmater les fuites de montage. Reste à aller rouler lentement quelques kilomètres pour parachever cette étape…
Pour ce pneu de 700 X 40 il faut 60ml de préventif pour une étanchéité parfaite – photos Dan de Rosilles
Si vous débutez en tubeless mais que vous respectez ces étapes de montage à la lettre, vous ne devriez pas rencontrer de difficultés particulières, et vous intègrerez très vite ces savoir-faire. On peut y ajouter quelques conseils d’entretien pour une meilleure durée de vie de vos montages tubeless : Évitez de laisser votre vélo en plein soleil et aux fortes chaleurs inutilement, le préventif à base d’eau n’aime pas trop ça. Si vous ne roulez pas pendant plusieurs mois, et/ou si le préventif est sec, remettez-en un peu pour garantir la fonction anti-crevaison. Enfin, lorsque vous gonflez/dégonfler un pneu, prenez l’habitude de positionner la valve au 3/4 en bas (le 4 ou le 8 d’une horloge) pour éviter au maximum que la valve ne soit obstruée par le préventif. Si c’était le cas, il est facile de la dévisser et de la nettoyer avec un peu de WD-40.
Les diamètres
Bien sûr, les diamètres des pneus que vous allez choisir doivent correspondre au diamètre de vos roues. Certains vélos de gravel acceptent indifféremment les roues en 650B et les roues en 700, ce qui permet d’avoir deux jeux de roues et donc de choisir la combinaison la plus adaptée aux terrains sur lesquels on va aller rouler.
Le 650b donne l’envie de passer partout – photo Mavic-Jérémie Reuiller
Le 650b est le plus petit des diamètres utilisé en gravel, il est plutôt préconisé pour les terrains rugueux, pentus et difficiles, sur lesquels une plus grosse section de pneus facilitera confort et pilotage. Le 700 (ou 28″) est le diamètre traditionnel des vélos de route (et de cyclocross), c’est dans ce diamètre qu’on trouvera le plus grand choix de modèles et de sections de pneus. le 700 va être plus roulant et rapide que le 650b, il sera préconisé sur les chemins blancs et les routes dégradées, alors que le 650b excellera dans les singletracks et en montagnes.
Choisir entre les deux sections, c’est aussi choisir entre deux façons de rouler, deux états d’esprit : par exemple sur un terrain donné, là où le 650b franchit et attaque, le 700 avale et glisse. Quant au 29″, c’est en fait le même diamètre que le 700 (ou le 28″ donc), mais c’est un standard hérité du VTT qui indique simplement que les jantes vont être plus larges et les sections de pneu plus importantes. Pour monter des pneus de 29″ sur votre gravel, il faudra donc vérifier le passage maximum de diamètre de pneu que votre vélo accepte (“tyre clearance” en anglais) et si votre largeur de jantes est compatible avec la section de pneu.
Pour de très gros pneus on va préférer des roues de 29″ – photo Dan de Rosilles
Les sections
Il reste à choisir, pour un diamètre de roue donné, quelle est la section de pneu dont nous avons besoin. Vous pouvez vous référer pour cela à ce tableau.En règle générale, sur les pneus de gravel la section s’exprime en millimètres, mais il arrive, pour des marques anglo-saxonnes et/ou très marquées par le VTT, de les donner en pouces (“inches” en anglais). Pour la commodité de nos explications, nous parlerons en millimètres, libre à vous d’utiliser un convertisseur en ligne ou ce tableau pour trouver les correspondances en pouces. Pour les problématiques de passage de roue (tyre clearance), sachez qu’une section est généralement donnée “hors tout”, c’est à dire qu’elle comprend le volume d’air ET l’épaisseur de la gomme et des crampons.
En 650b, les pneus sont très généralement plutôt gros, ce qui est logique puisque avec ce type de diamètre on recherche surtout le confort et l’adhérence dans des conditions de pilotage plutôt difficiles. On trouvera donc dans cette famille des pneus allant de 42 à 48mm.
En 700, le choix de sections va être beaucoup plus large, mais il faudra vérifier la “clearance” du vélo – photo Dan de Rosilles
En 700, le choix va être beaucoup plus large. On favorisera les sections les plus fines (de 32 à 38 mm) pour les pilotes très légers, les parcours les plus roulants (petites routes, dirts roads, chemins blancs), on choisira des sections moyennes (les plus communes) de 38 à 42mm pour leur grande polyvalence et on gardera les grosses sections (de 45 à 55mm) pour les parcours très caillouteux et engagés, et pour les raids en bikepacking où le vélo est lourd et chargé. Attention toutefois, tous les vélos de gravel n’acceptent pas les sections supérieures à 42mm, et même si la tendance actuelle est à l’élargissement des sections de pneumatiques et des vélos qui peuvent les accepter, au delà de 45mm, on parle volontiers d’une catégorie de vélos de gravel spécifiques qu’on qualifie de monstercross et de roues en 29″.
On choisira des sections moyennes (les plus communes) de 38 à 42mm pour leur grande polyvalence – photo Dan de Rosilles
Les carcasses et les profils
Le squelette…
Pour choisir définitivement quels vont être les pneus montés sur notre vélo de gravel, il faut aussi prendre en considération la composition même du pneu, et en particulier sa carcasse, son squelette, un tissage de fibres plus ou moins grosses qui vont déterminer sa souplesse mais aussi sa résistance aux agressions extérieures. Cette valeur s’exprime en TPI (“threads per Inches”, fils par pouces en anglais). Pour résumer, il faut comprendre que plus la valeur TPI va être élevée, plus les fibres qui le composent vont être fines. En général, pour les pneus qui nous intéressent, ces valeurs s’étendent entre 65 et 127. Il faut donc comprendre qu’un valeur basse correspondra à un pneu solide, mais sans doute plus rigide et plus lourd qu’un pneu au tissage plus fin.
Il faut prendre en considération la composition même du pneu – photo Dan de Rosilles
… Et les écailles
Enfin, pour terminer ce panorama des pneus de gravel, il faut évoquer la grande diversité de profils, c’est-à-dire de sculptures de surface qui vont donner au pneu certaines caractéristiques intéressantes pour un type de pratique et un type de terrain. En gravel, on trouvera une immense diversité dans ce domaine, mais pour y voir plus clair, on peut déjà distinguer trois familles principales : Les pneus lisses ou quasi lisses (“slick” ou “semi-slick” en anglais) qui seront très rapides et roulants mais n’accrocheront pas sur les terrains glissants, dans les virages ou en montée dans le gravier ; des pneus polyvalents “mixtes” disposant d’une bande de roulement lisse ou en pointes de diamant au centre, avec des crampons latéraux plus prononcés pour l’accroche en virage, et enfin des pneus entièrement cramponnés pour un pilotage engagé et les terrains boueux.
Quel type de profil conviendra-t-il le mieux à votre pilotage et à vos terrains de prédilection ? – photo Dan de Rosilles
Au delà de ces trois grandes familles, les fabricants sont en permanente recherche pour développer de plus en plus performants et fiables, qu’ils soient couverts de petites tétines arrondies ou rectangulaires, de reliefs en forme d’ondes ou d’écailles de poissons… face à une telle diversité, il vous fera sans doute faire confiance aux préconisations des fabricants et aux tests effectués par nos journalistes pour déterminer quel type de profil conviendra le mieux à votre pilotage et vos terrains de prédilection. Petite astuce : pour obtenir une monte pneumatique l plus adaptée possible, procédez par recoupement en suivant votre instinct et votre expérience, sans vous interdire de monter des profils et des sections différentes à l’avant et à l’arrière, comme par exemple sur ce montage un peu particulier.
Sur ce pignon fixe de garvel, un montage 100% Hutchinson, mais avec un Sector (slick de 32mm) à l’arrière et un Overide (semi-cramponné de 38mm) à l’avant- photo Dan de Rosilles
On vous le dit souvent quitte à nous répéter : le gravel est un vélo « passe-partout ». À l’aise sur les sentiers et les petites routes, il traverse aussi bien les friches industrielles, que les plateaux désertiques et depuis peu, il vient titiller le VTT dans des environnements montagneux. Comment résister à l’appel de la montagne, pourquoi se priver de ces magnifiques décors, sachant qu’il existe des alternatives sentiers qui peuvent tout à fait convenir au gravel ? …
Gravel Pyrénées
Les organisateurs de « La Gravel Pyrénées » l’ont bien compris et ils nous proposent de venir découvrir leurs belles montagnes lors d’une organisation sur 2 jours, accessible à tous. L’édition 2020 n’avait pas pu avoir lieu, cette fois ce sera les 11 et 12 septembre prochains, dans la région d’Argelès-Gazost. Le village départ de La Gravel Pyrénées se situe sur la place du village d’Arrens-Marsous, au coeur du Val d’Azun et à l’entrée du Parc National des Pyrénées. Ces deux jours de Gravel Pyrénées, seront deux jours de sport, de panoramas à couper le souffle, de produits locaux, de partage entre passionnés de vélo et de bonne humeur tout simplement !
Ce petit film devrait vous mettre en appétit …
https://www.youtube.com/watch?v=C6ZYyH0dT8I
Ça se passe à Arrens-Marsous, dans une région où la nature est préservée, et vous serez surpris que l’on puisse atteindre le col du Soulor en vélo avec un guidon tordu sans forcément passer par la route.
Le programme
Gravel Pyrénées
Les épreuves
Le Warm-up samedi 11 septembre
Pour ce premier jour les organisateurs proposent un parcours d’échauffement : 20km en vallée et moyenne montagne pour bien débuter le week-end. Départ à 16h et retour estimé vers 18h pour profiter ensuite toute la soirée de notre village exposants et de nos animations, entre amis ou en famille.
Répartition : 50% chemins 50% routes
Le tracé du parcours warm-up
Découverte dimanche 12 septembre
Beau, sauvage, surprenant, sportif, les qualificatifs ne manquent pas pour qualifier ce parcours. Après avoir emprunté la discrète vallée du Bergons, vous surplomberez les hauteurs du col du Soulor et profiterez d’un panorama à 360° sur nos superbes montagnes.
Répartition : 70% chemins 30% routes
Le tracé du parcours Découverte
Aventure dimanche 12 septembre
C’est le Défi Gravel de cette première édition ! Si les 60km de La Découverte ne vous suffisent pas, voici quelques kilomètres de sentiers supplémentaires pour finir de vous convaincre que les Pyrénées sont bien le territoire idéal pour graveler ! Il y aura, sans obligation, quelques portions du parcours chronométrées. Sous la forme de spéciales, vous l’aurez l’occasion l’espace d’une journée de devenir les Sébastien Loeb du Gravel !
Alors, prêt à relever le gant ?
Répartition : 70% chemins 30% routes
Le tracé du parcours Aventure avec les secteurs chronos
Le Bikepacking s’invite à la fête
La veille de l’événement (ou plus tôt si vous le souhaitez), vous aurez l’occasion de rejoindre le départ de La Gravel Pyrénées 2021 en vélo. Les organisateurs propose une magnifique trace GPS pour réaliser le chemin entre la gare SNCF de Pau et le village départ. Pou cela il suffit si vous êtes inscrits à la Gravel Pyrénées de prendre contact avec l’organisation pour participer au bikepacking.
L’inscription est gratuite et vous serez attendus le vendredi 10 septembre au magasin Bike & Py de Lourdes entre 8h30 et 10h30. Vous récupérerez votre musette Gravel Pyrénées avant de prendre les chemins vers Arrens. Le tracé, sera disponible sur l’application Komoot.
Vous aurez jusqu’à 19h pour rejoindre l’Office de Tourisme du Val d’Azun où vous serez attendus pour valider votre arrivée.
Les accompagnants seront de la fête
Les organisateurs ont pensé à tout et notament à ceux qui ne roulents pas. Il y aura de nombreuses activités en parallèle que vous pourrez découvrir sur le site de la Gravel Pyrénées.
La sacoche de cintre est de nouveau au goût du jour. On en trouve façonnées dans différentes matières, et on redécouvre cet accessoire autrefois incontournable pour les cyclotouristes. Pour notre thématique qui tourne autour de la restauration de vieux vélos, nous avons trouvé que le produit proposé par Gusti Leder convenait bien à la tendance néo rétro.
nous avons trouvé que le produit proposé par Gusti Leder convenait bien à la tendance néo rétro – photo PDM
Rien dans les poches
En vélo il est préférable de transporter le poids excédentaire sur le vélo, plutôt que sur le cycliste. D’abord parce qu’ainsi on se sentira plus libre de ses mouvements et qu’on n’abîmera pas son maillot ou sa veste. Il convient aussi de noter, qu’un poids transporté sur le vélo paraît beaucoup plus léger, que si il est porté sur le bonhomme. On estime généralement qu’un kilo sur soi correspond à trois kilos sur le vélo.
Il convient aussi de noter qu’un poids transporté sur le vélo paraît beaucoup plus léger – photo PDM
Alors pour vider vos poches, pouvoir rouler en tee-shirt ou en chemisette, la petite sacoche de guidon va bien nous aider. Par ailleurs rouler en vélo ancien, mono vitesse, avec des pattes piste et donc des roues à écrous, entraine une contrainte supplémentaire car lors d’une crevaison on va devoir disposer d’un jeu de clés plates pour démonter la roue. Ce jeu de clés ne peut être logé dans la petite sacoche de selle classique ni être glissé dans la poche arrière d’un maillot.
Il existe la sacoche cyclo classique, maintenue grâce à la potence par un “porte paquet” … trop grosse – photo PDM
On envisage donc naturellement d’utiliser une sacoche de cintre, mais l’offre est large et trouver la bonne taille et le bon style n’est pas simple. Il existe bien la sacoche cyclo classique, maintenue grâce à la potence par un “porte paquet” (voir photo ci-dessus) ou bien la sacoche “bike packing” fixée sur le cintre. Offre bancale, car si la sacoche cyclo est raccord avec la période du cadre, son volume reste trop important. La solution Bike packing quant a elle ne va pas cocher la case “period perfect”. Il existe également de petites sacoches de guidon comme celles que nous avons testées de la marque Chrome, mais là encore elles sont en décalage avec le look vintage de nos vieux biclous.
Le bon volume pour contenir tout le nécessaire – photo PDM
Judith A, notre petite sacoche en cuir
L’objet idéal est finalement déniché sur le site de Gusti Leder. Ce site allemand propose un choix très riche de sacs et sacoches en cuir naturel tannés et graissés à la main. On va trouver dans la section vélos ces sacs et sacoches mais aussi selles, poignées et accessoires au style “vintage” et cette sacoche de cintre qui nous a paru idéale… C’est ce modèle que nous avons choisi pour mettre sur le vélo que Pierre a fraîchement repeint avec une bombe de peinture Sprido.
Cette sacoche de cintre qui nous a paru idéale… photo PDM
Elle est de forme cylindrique, et offre un volume de rangement d’un peu plus d’un litre (dia 10 cm, longueur 20 cm). Elle permet de ranger notre outillage et même un peu plus sans excès de volume. En cuir souple naturel et suffisamment épais, pour ne pas se déformer à la charge et en roulant, sa finition est assez réussie. Elle est fixée sur le cintre par deux sangles avec boucles. Elle dispose d’une fermeture zip protégé par un rabat, maintenu en place par deux pressions.
En cuir souple naturel et suffisamment épais pour ne pas se déformer – photo PDM
Une doublure intérieure soignée, apporte une belle finition à l’ensemble et une meilleure étanchéité sans la garantir.
Un produit à prix raisonnable (24.95 euros) qui nous a satisfait et enduré déjà de multiples sorties sans aucune anomalie.
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