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Le gilet d’hydratation : une nouvelle tendance en gravel

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Gilet d'hydratation

Dans le monde du gravel, le gilet d’hydratation fait une percée remarquée et les marques s’emparent du concept pour nous proposer de belles nouveautés dans des versions sacs ou gilets. Récemment, Osprey, ainsi que Canyon associé à Millet nous ont présenté des nouveaux produits. Ce concept d’hydratation, inventé pour le vélo par CamelBak il y a 36 ans, a fait le bonheur des amateurs de trail running et des VTTistes, avant de devenir une aide à la performance sur les épreuves de vélo en longue distance. Regardons de plus près cette nouvelle tendance qui vient habiller le dos des cyclistes. Photo de couverture sur l’Unbound – Q36.5 Stories

De la perfusion au coup de génie

L’idée qui a donné naissance à la poche à eau est née en 1989 à l’occasion de la course cycliste « Hotter’N Hell 100 ». Dans un éclair d’inspiration motivé par la soif, Michael Eidson, technicien médical d’urgence et futur fondateur de CamelBak, a rempli d’eau une poche à perfusion, l’a glissée dans une chaussette et a calé cette invention improvisée dans le dos de son maillot de vélo. À cet instant précis — avec un tuyau sur l’épaule, son extrémité retenue par une simple pince à linge — l’hydratation mains libres, et CamelBak, prenaient vie.

Gilet d'hydratation
Sur cette photo, une sortie avec Kilian Jornet (promoteur du gilet Salomon) et quelques traileurs au-dessus d’Annecy, vers la Tête du Parmelan. Je suis le seul à porter mon sac d’hydratation – photo Eric Thouvenin

Les amateurs de trail running se souviennent sans doute de leur premier sac ou gilet d’hydratation. Pour moi, c’était un Salomon. Ce sac, conçu par la marque d’Annecy, en collaboration avec Kilian Jornet, a révolutionné le monde de l’Ultra en running. J’ai utilisé plusieurs modèles de ces sacs d’hydratation en trail running sur des courses longues (Templiers, UTMB, Eco-Trail Paris…). Le gilet inventé par Salomon a apporté un véritable progrès par rapport aux sacs : léger, respirant, près du corps, placé haut sur le dos pour libérer le mouvement des bras… Il a fait évoluer le concept et a inspiré les modèles de gilets actuels qui sont utilisés désormais par les traileurs et les cyclistes.

Alors sac ou gilet d’hydratation ?

Là où le gilet ressemble plus à un vêtement que l’on enfile avec généralement une fermeture ventrale simple, le sac d’hydratation ressemble plus à un sac à dos adaptable par des sangles de réglage. Entre ces deux choix, la frontière se situe principalement au niveau du stockage et du volume d’eau transporté.

AjustementStockageVolume d’eauUsage
GiletsConçus pour épouser la forme du corps – Ajustement plus serré et plus confortable.Faible : objets personnels, téléphones, clés, gels énergétiques…Habituellement entre 1 et 2 litres.Activités où la liberté de mouvement est cruciale : Gravel Race.
SacsPlus grands, ils sont moins ajustés que les gilets. Conçus pour être portés comme des sacs à dos.Plus d’espace pour des équipements : vêtements, nourriture, outils…Plus de volume jusqu’à 3 litres ou plus.Longue distance à vélo Ultra, Bikepacking…
Tableau comparatif pour choisir entre Gilet et Sac d’hydratation

Est-ce que les gilets d’hydratation de running peuvent convenir à vélo ?

À priori oui, le principe est le même, mais dans les détails, les poches de flasques ou de bidons présentes sur les gilets de running ne seront pas nécessaires pour un usage vélo. Quelques détails, comme une attache permettant de fixer un feu arrière à la base du sac, peuvent être intéressants à vélo. Des petites poches avant accessibles en roulant pour glisser des barres ou des gels sont nécessaires. Même si le “floc floc” provoqué par l’air dans la poche d’eau sera moins gênant à vélo, vérifiez l’efficacité de la poche à eau pour son remplissage rapide, le vidage de l’air et l’accroche à l’intérieur du sac.

Gilet d'hydratation
Bel exemple de gilet que l’on enfile : le Millet x Canyon SHARP qui vient de nous être présenté – photo Canyon

Les cyclistes ont adopté le gilet d’hydratation

Les cyclistes pratiquant le gravel ont découvert l’intérêt de ces gilets près du corps qui peuvent fournir à la demande le contenu d’une poche à eau, supérieur à celui des bidons de vélo. Dans le peloton de la course Unbound aux États-Unis, on voit de plus en plus d’adeptes de cette méthode d’hydratation. Les avantages sont nombreux : moins besoin de bidon, qui risquent de tomber dans les descentes, moins de gestes pour saisir le bidon, potentiellement dangereux, mais aussi une contenance généreuse (généralement de 2 litres) qui permet de réduire les arrêts. En revanche, le dos s’avère moins aéré et donc plus sujet plus à la transpiration. La qualité d’aération du gilet sera donc un critère important au moment du choix.
À la recherche de la performance, Lachlan Morton utilise un gilet Osprey, minimaliste, et visiblement ça lui a bien réussi.

Evolution Gravel Race 2023 avec WishOne
Photo EF Pro Cycling – Dominique Powers

Laurent Brochard, ancien champion du monde de cyclisme sur route, n’a jamais arrêté le sport. Après sa longue carrière sur route, il s’était mis à faire du trail running avec quelques succès dans sa catégorie. C’est dans ce nouveau sport qu’il a découvert les avantages du sac d’hydratation. Voyant son équipement sur la manche UCI WishOne Grands Causses, je lui ai posé la question pour savoir quel gilet il utilisait : “J’avais à Millau mon gilet de la marque Instinct que j’utilisais aussi en trail running “.

Gilet d'hydratation
Laurent Brochard, Champion du monde sur route en 1997, a remporté sa qualification pour les mondiaux gravel UCI en terminant 2ème des 55-59 – Il utilisait un gilet pour cette manche de 130 km – photo Virginie Govignon

Quelques exemples de gilets d’hydratation

Nous en avons testé et nous allons en tester d’autres, car ce produit connait un certain succès auprès de ceux qui pratiquent le gravel et la route en mode ultra. Des modèles spécifiques pour le vélo sont apparus et nous n’avons que l’embarras du choix.

Gilet d'hydratation
Veste hydratation de vélo Decathlon Rockrider

Gilet d’hydratation VTT / Gravel 3 litres avec poche à eau de 2 litres, idéal pour les sorties longues en mode rapide.

  • Taille : unique
  • Poids : 260 g
  • Poche à eau : 2 L
  • Prix : 59,99 €
  • Infos sur le site
Restrap Race Hydration Vest

Gilet d’Hydratation de course pour transporter liquide et aliments sur de longues distances.

  • Taille : S-M-L-XL
  • Poids : 368 g – 380 g
  • Poche à eau : 2 L
  • Prix : 173,99 €
  • Infos sur le site
Gilet d'hydratation
Gilet d'hydratation
Camelbak Chase Race 4 Vest

Le sac à dos vélo Chase Race 4 Vest est une solution légère pour transporter l’essentiel et franchir la ligne d’arrivée plus vite.

Test Camelbak Chase 8 Vest
Test Camelbak Chase 8 Vest – photo Patrick VDB
Gilet d’hydratation Sharp de Canyon X Millet

Le nouveau gilet d’hydratation de Canyon a été réalisé en collaboration avec Millet. « Restez hydraté au rythme de la course », le gilet SHARP est conçu pour ceux qui repoussent constamment les limites.

Gilet d'hydratation
Gilet d'hydratation
Escapist Velocity d’Osprey

Minimaliste, confortable et réglable, le nouveau sac Escapist Velocity d’Osprey, spécialement conçu pour le vélo, a été développé avec la contribution des athlètes d’Osprey. Idéal pour les sorties gravel, et pour les cyclistes souhaitant minimiser leur charge, tout en s’hydratant rapidement.

Gilet d’hydratation pour vélo Rush 8 USWE

Le RUSH 8 est un gilet technique haute performance. Le point particulier est sa fermeture ventrale par boucle.

  • Tailles : S/M /L/XL
  • Poids : 318 g
  • Poche à eau : 2 L
  • Prix : 119.49 € (prix constaté en € sur Trek Inn)
  • Infos sur le site
Gilet d'Hydratation
Gilet d'hydratation
Deuter Sac à dos Rogla 5

Le Rogla 5 présente des boucles de la sangle de poitrine utilisables d’une seule main, des bretelles perméables à l’air et un système dorsal Lite optimisé pour une aération maximale.

Sac d’hydratation Zéfal Z Hydro Race

Le Z Hydro Race est un sac d’hydratation très léger développé spécifiquement pour un usage à vélo, en VTT ou gravel, à l’entrainement ou en compétition.

  • Taille : unique
  • Poids : 174 g
  • Poche à eau : 1,5 L
  • Prix : 44,95 €
  • Infos sur le site
Gilet-hydratation-deuter

Les autres porteurs d’eau

Le Frame pack

Camelbak propose dans sa gamme de sacs de vélo baptisée M.U.L.E Pack, une version sacoche de cadre baptisée M.U.L.E Frame Pack. Nous avons testé cette solution unique proposée par CamelBak qui déporte la poche d’hydratation, soutenue par le tube supérieur du cadre du vélo. Voir ici notre essai.

Camelbak M.U.L.E.
Camelbak Frame Pack

Le Hip pack

Les sacs de hanche (Hip Packs) arrivent à la ceinture des pratiquants de « All Road ». Ce type de sacoche n’est plus l’apanage des enduristes, ni des cyclotouristes qui roulent “pépère”, il devient une alternative intéressante pour transporter appareil photo, ravito, coupe-vent, papiers, argent, clés… Certains modèles intègrent une réserve d’eau. Une nouvelle façon de rouler en permanence avec la banane.

Hydratation
Le Hip Pack Pro 3 de la marque EVOC – photo Evoc

Pour conclure

Gilet d'hydratation
Refaire de l’eau un peu moins souvent – photo Virginie Govignon, sur la manche UCI Gravel Wish One Grands Causses

Il n’est pas étonnant de voir se développer l’usage de solutions d’hydratation autre que le classique bidon avec tétine. Les cyclistes qui recherchent la performance se sont inspirés des traileurs, pour avoir facilement à disposition une quantité de liquide importante. Sans les gêner dans leur pilotage, ces dispositifs allongent leur autonomie hydrique. Pouvoir s’hydrater, même dans les passages où il est préférable d’avoir les mains sur le guidon, est un réel avantage sur les épreuves de gravel. Par ailleurs, la diminution des arrêts pour refaire de l’eau est également un plus sur les épreuves d’ultra distance. Les concepteurs de sacs et gilets d’hydratation nous proposent désormais des modèles spécifiques pour le vélo et nous verrons sans doute se développer ce marché porté logiquement par l’engouement pour les pratiques de longue distance dans un contexte d’évolution climatique qui nous apporte de plus en plus de périodes caniculaires.

CANYON Grizl 2025 : deux nouvelles ambiances

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Canyon frappe fort en 2025 avec la refonte complète de sa gamme gravel “Aventure”. Ce n’est pas un vélo mais bien deux que nous propose le fabricant allemand : les Grizl OG (Original Graveller) et Grizl Escape. Tous deux reposent sur un cadre carbone revu et corrigé, plus robuste et pensé pour encaisser une pratique plus engagée. En substance, CANYON a poussé le curseur de l’aventure de manière à ce que vous puissiez trouver votre bonheur, que ce soit pour une simple balade, un flashpacking, bikepacking et même une course d’ultra-distance. Photo de couverture : CANYON.

CANYON Grizl OG : le couteau suisse (ou allemand) encore plus polyvalent

Le modèle OG est destiné aux amoureux des chemins de traverse qui n’hésitent pas à s’aventurer sur les pistes dégradées, à la journée ou sur quelques jours. Cette nouvelle itération intègre dorénavant les derniers standards :

  • Dégagement de 54 mm pour les pneumatiques (45 mm d’origine).
  • Un grand nombre d’inserts offrant toutes les possibilités de rangement, de porte bagage (avant et arrière), de sacoche, le tout facilité par un triangle avant agrandi.
  • Un empattement qui passe de 1037 mm à 1076 mm, ce qui amènera sans doute plus de stabilité.
  • Cadre compatible au standard UDH.
  • 4 modèles de 2399 à 7999 €.
Le nouveau Grizl semble taillé pour l’aventure – photo CANYON

CANYON Grizl Escape : la machine idéale pour s’aventurer encore plus loin

Si l’aventure au long cours vous attire, le modèle ESCAPE devrait vous permettre d’affronter des terrains inconnus et de repousser vos limites.

  • Transmission SRAM Mullet avec de grosses cassettes pour affronter les pires terrains , vélo chargé.
  • Pneus polyvalents Schwalbe G-One Overland 45 mm
  • Nouveau cintre “Full Mounty”(détaillé plus bas) qui de part sa forme devrait offrir du confort combiné à des capacités de chargement et de fixation d’accessoires ingénieuses.
  • 3 modèles de 2999 à 6999 €

ECLIPS et que la lumière fût !

Pour une première fois un fabricant propose de série un système avec dynamo intégrée (Endless Charge and Lighting Integrated Power System). ECLIPS est le système de recharge, d’alimentation et d’éclairage pensé pour la longue distance.
La dynamo allemande SON 29s du moyeu avant recharge dès 5 km/h la batterie Lupine stockée dans le cadre. Cette dernière, via le boitier Canyon (contrôlable depuis votre smartphone), alimentera les réputées lumières Lupine avant (C14) et arrière (Nano SL). Et pour aller jusqu’au bout, un port USB-C situé sur la potence vous permettra de charger à la volée votre compteur gps.

Le chargement USB-C de système ECLIPS – vidéo CANYON

FULL MOUNTY, ou full options

À nouveau Canyon présente un cintre disruptif vous permettant de moduler, selon vos humeurs ou votre fatigue, votre position au guidon. Vous pourrez piocher dans la catalogue des accessoires pour l’agrémenter de rangements ou même de prolongateurs dédiés.

CANYON et DT SWISS en coopération

Certains modèles se verront parés de la toute nouvelle F132 One, une fourche gravel de 40 mm de débattement, avec blocage au cintre. Dévoilée en mai dernier sur le Grail CFR RIFT, cette suspension, fruit de la collaboration des deux marques, est en adéquation avec l’esprit aventure et apportera du confort sur la distance.
Quant au GRIZL, il inaugure une autre collaboration entre ces deux marques : les jantes GR30 sur la base des robustes moyeux DT 350 avec des rayons “Aero Comp” à double conicité. Ces jantes sans crochet mesurent 30 mm de hauteur pour 27 mm de largeur interne.

Nouvelle jantes carbone GR30 en collaboration avec DT SWISS – photo CANYON
Fourche CANYON by DT SWISS F132 One et ses 40mm – photo CANYON

Accessoires à profusion

Comme à son habitude, Canyon offre un large catalogue d’accessoires et de sacoches, avec cette fois ci des porte-bagages avant et arrière.

Tarifs et disponibilités du CANYON Grizl 2025

Canyon Grizl 2025 – photo CANYON

DMT GK1 Sughero : des chaussures gravel en liège

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DMT est une marque italienne qui trouve ses origines en 1978. Son siège social est basé à Bonferraro, près de Vérone. Couvrant une large gamme, la marque DMT est bien représentée en compétition, avec notamment Tadej Pogačar en ambassadeur. Plus près de notre niveau et de nos pistes, j’ai pu essayer les DMT GK1 Sughero, de l’automne à l’été. Des chaussures en liège naturel qui se démarquent aisément par leur look, mais aussi par leur qualité isolante.
Photo de bannière : Mickaël Buresi

Présentation des DMT GK1 Sughero

À noter que ces chaussures sont fabriquées dans le sud-est de l’Europe, plus précisément en Bosnie-Herzégovine.

DMT GK1 Sughero – photo DMT

Semelles extérieures et intérieures

La semelle extérieure se distingue par des espaces très ouverts, de façon à ce que ni la boue ni les cailloux ne s’y coincent.

Une semelle extérieure presque minimaliste – photo Laurent Biger

La semelle est faite en collaboration avec Michelin, sous le label High-grip. La rigidité de ces semelles n’est pas communiquée par le fabricant. Pour autant, nous y reviendrons plus bas…

Michelin est à l’œuvre sur ces DMT GK1 Sughero – photo Laurent Biger

Là-dessus, les semelles intérieures sont amovibles et lavables, mais sont basiques dans leur conception. La zone médiane, censée soutenir la voûte plantaire, est d’un relief insignifiant, et selon moi, insuffisant.

La tige

La tige est faite d’un revêtement fabriqué en liège naturel, récolté, dixit DMT, de manière respectueuse. Là-dessus, la tige est perforée sur deux zones (côté interne et externe). Le résultat esthétique est inhabituel, d’une allure naturelle. Pour ma part, j’aime beaucoup !

Une tige de grande classe – photo DMT

La tige comporte une languette, plus classique, en microfibre, perforée et de couleur noire. À noter qu’une bande verticale orange traverse le talon. Plus qu’un hypothétique accessoire de sécurité, ce détail apporte un soupçon de sportivité qui est le bienvenu.

Un ajout de couleur qui apporte de la sportivité au modèle – photo DMT

Système de fermeture

Sur ces DMT GK1 Sughero, le système d’ajustement se compose d’un serrage classique à lacets. À bien y réfléchir, c’est un choix logique pour conserver une ligne classique assumée.

De classiques lacets assurent le maintien – photo Laurent Biger


Pour terminer cette présentation, le poids unitaire est de 385 g en taille 45. Sans être parmi les plus légères, ce sont des valeurs tout à fait concurrentielles dans ces catégories de chaussures.

DMT GK1 Sughero : sur le terrain

J’ai testé ces chaussures d’octobre à juin, en alternance avec d’autres paires. Un usage en vélotaf des campagnes et les week-ends sur des sorties plus longues. Immédiatement, j’ai changé la semelle intérieure, car celle-ci est dénuée de support de la voute plantaire, ce qui est problématique pour mes appuis. La rigidité de la semelle est plus importante que ce à quoi je m’attendais. Probablement que le look classique me laissait penser à une certaine tolérance en la matière. En cela, et c’est peut-être là une surprise, cette paire est apte à une utilisation sportive. Le talon est parfaitement maintenu et le laçage permet un ajustement suffisamment précis, sans pour autant égaler des systèmes plus évolués. En ce sens, il m’arrive d’ajuster la tension de mes chaussures en roulant. Chose impossible ici avec ce système à lacets.

Une paire de chaussure qui, en plus d’être belle, se montre apte à une utilisation sportive – photo Cassandra Duméry

Les cales se trouvent facilement au “clipsage”, preuve d’une bonne conception de la semelle. L’adhérence sur le sol est bonne, mais la rigidité de la semelle ne joue pas en faveur de la marche. Là-dessus, la semelle est résistante face aux agressions extérieures. La protection de l’avant du pied est faible, exposant la tige à d’éventuels contacts. Pour autant, ce n’est pas une chaussure de VTT, on peut donc pardonner ce point. Pour marcher, ce n’est pas si aisé, du fait de la rigidité de la semelle. Même si c’est toujours plus facile qu’avec des semelles en carbone de flex 10.

Une semelle bien pensée – photo Cassandra Duméry

Le liège, un isolant naturel

Concernant l’isolation, je constate que ces chaussures assurent une protection intéressante face aux températures fraiches, et même à une légère pluie. De même, la respirabilité est de très bon niveau : merci à la tige perforée ! Pour évoquer la robustesse, malgré de nombreuses sorties, je constate que ces chaussures vieillissent bien. Pour le nettoyage, un simple chiffon ou une éponge humide suffisent à enlever les salissures d’usage. Plus précieusement, le fabricant préconise d’utiliser un chiffon en microfibre ou une brosse à poils souples.

DMT GK1 Sughero
Le liège, un isolant naturel – photo Cassandra Duméry

En conclusion

Finalement, ces DMT GK1 Sughero remettent en lumière le liège, un matériau aux étonnantes qualités d’isolation, mais peu utilisé dans le domaine sportif. C’est un isolant naturel doté d’une excellente inertie thermique que j’ai apprécié durant les sorties fraiches d’automne. De plus, elles conviennent parfaitement à un usage gravel “sportif”. En revanche, elles sont un peu en retrait pour la marche. Très bien isolées, elles se montrent idéales à la mi-saison. Pour autant, elles gagneraient à se voir doter de semelles intérieures de meilleure qualité. Une remarque également valable pour une majorité de ses concurrentes. Enfin, bien fabriquées et remarquablement finies, ces chaussures apportent quelque chose de nouveau, de beau, dans un domaine où il est difficile de se distinguer.

Comme un lundi : le défi comme un moteur

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le défi

 L’édito de Bike Café

Photo de couverture Fred De La Nouvelle tente le record du monde du plus grand dessin Strava Art

Dans notre monde du vélo, je rencontre de nombreux cyclistes qui considèrent que le défi est le moteur qui les pousse à progresser dans leur pratique cycliste. Le défi serait donc une sorte de VAE (Vecteur d’Accomplissement de l’Exploit) qui permettrait à chaque fois de pousser le bouchon un peu plus loin. Est-ce que ce dopage intellectuel de notre volonté est devenu nécessaire pour nous cyclistes, qui nous lançons parfois dans des projets ambitieux ? Ce mot défi est tellement répandu, qu’il a perdu par excès d’usage son véritable sens, qui était celui d’une invitation au combat. Doit-on en vélo relever le gant que se jetaient à la face les chevaliers du moyen âge ?  C’est la question que je me pose ce matin… 

le défi
Cette aventure prend une dimension sportive de défi personnel, comme ce pourcentage qui se dresse face au cycliste – photo BikingMan

J’ai eu souvent recours à la motivation du défi pour réaliser des projets qui peut-être dépassaient au départ mes capacités. Le défi envers soi-même est souvent une façon de savoir qui nous sommes. Cette sorte d’auto-épreuve qu’on s’impose permet d’évaluer son propre courage, ouvrant la voie de l’affirmation du soi conquérant. J’ai souvent levé le doigt pour me porter volontaire à des tâches dont je ne savais pas, au moment où je les acceptais, si je pourrais arriver à les accomplir. Le défi m’a fabriqué… Les incertitudes dans ce type de situation créent du stress, qui lui-même procure de l’émotion, et, au final, de l’adrénaline. Est-ce que le défi ne serait pas finalement une sorte de drogue ? L’exaltation qui accompagne l’engagement dans un défi peut devenir une recherche perpétuelle. 

le défi
Un sacré défi pour Thierry Saint-Léger qui sur les traces de Charles Terront a entrepris de reprendre à son compte les défis de Charley… Seul et en pignon fixe il a accompli les 3000 km de l’Estonie à Paris. Voir l’article ici.

Dans ce mot défi, il n’existe pas d’échelle de valeur universelle. Selon nos propres capacités, le défi sera gradué à ce qu’il est possible humainement de réaliser. Dans le vélo, on sera vite fixé. Pour certains aventuriers la dose sera énorme et pour d’autres cyclistes elle sera plus homéopathique. Pour autant, la valeur du défi, s’il en existe une, sera la même. Alors visez juste cet été, suivez votre propre « Vecteur d’Accomplissement de l’Exploit” (VAE) ne poussez pas à fond votre moteur de défi, mais profitez-en pour progresser en testant votre courage sur le vélo… J’attends vos retours, si vous voulez affronter le défi de me les raconter 😉

Patrick.

Retrouvez l’intégralité de notre rubrique “Comme un lundi” en cliquant >ICI<

Sacoches ADVT 900 de Decathlon : une nouvelle offre pour le voyage à vélo

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Bike Café - Décathlon ADTV 900

En 2022, nous testions sur Bike Café les premières sacoches bikepacking signées Decathlon, alors proposées sous la marque Riverside. Un test concluant pour une gamme entrée de prix qui ouvrait la porte au voyage à vélo sans se ruiner. Deux ans plus tard, Decathlon lançait une nouvelle ligne baptisée ADVT 500, qui affirmait déjà des ambitions techniques plus solides tout en conservant une accessibilité tarifaire. Aujourd’hui, l’enseigne française va plus loin avec l’introduction de la gamme Decathlon ADVT 900, annoncée comme plus robuste, plus étanche, plus technique. Cette série de sacoches, conçue pour le voyage à vélo longue distance, se décline en deux lignes : Touring (sacoches rigides pour porte-bagages) et Bikepacking (sacs souples à sangler sur le vélo). Selon Decathlon, il s’agit là de produits haut de gamme, pensés pour les cyclistes réguliers ou aventuriers autonomes.

Bike Café - Décathlon ADTV 900 - illustration
Une belle illustration accompagne le lancement de cette gamme – illustration Decathlon

ADVT 500 et ADVT 900 : quelles évolutions techniques ?

Face aux modèles ADVT 500, les sacoches ADVT 900 promettent une vraie rupture technique. D’après Decathlon, plusieurs points différencient les deux gammes :

  • Étanchéité accrue : les sacoches ADVT 900 atteignent un niveau IPX6, censé garantir une protection efficace contre les jets puissants, là où la série 500 se contentait d’une résistance à la pluie modérée.
  • Matériaux plus robustes : toile TPU plus dense, sangles plus résistantes, coutures renforcées. La marque évoque des composants conçus pour résister à une utilisation intensive.
  • Réparabilité : crochets, boucles et attaches sont démontables et remplaçables.
  • Finition plus soignée : éléments thermosoudés, coloris sobres, logos discrets, boucles métalliques…

Decathlon conserve sa stratégie tarifaire agressive mais propose ici une offre clairement orientée vers les voyageurs réguliers, qui exigent plus de solidité, de confort et de modularité. En cela, la gamme ADVT 900 vient logiquement compléter l’offre déjà existante en visant un niveau de pratique plus élevé.

Gamme Touring ADVT 900 : pour les vélos avec porte-bagages

Pensées pour les vélos de randonnée ou de ville équipés d’un porte-bagages, les sacoches Touring ADVT 900 misent sur la simplicité, la durabilité et la praticité. Proposées en 14 L et 24 L, elles se fixent via un système de crochets métalliques et offrent un excellent maintien.

La marque met en avant une fabrication à base de toile TPU 600D, une matière réputée pour sa résistance à l’abrasion et à l’eau.

Caractéristiques techniques – Gamme Touring

ProduitVolumePoidsÉtanchéitéPrix
Sacoche Touring 14 L14 L800 gIPX665 €
Sacoche Touring 24 L24 L900 gIPX670 €

Les sacoches sont vendues à l’unité, une approche qui permet de moduler son chargement selon les besoins. À noter aussi : les sacoches sont livrées sans housse ou sangle supplémentaire, dans une logique de simplicité fonctionnelle.

Pages produits :

Sacoche porte bagage voyage à vélo 14L étanche IPX6, ADVT 900, beige cendre – ROCKRIDER

Sacoche porte bagage voyage à vélo 14L étanche IPX6, ADVT 900, vert bronze – ROCKRIDER

Sacoche porte bagage voyage à vélo 24L étanche IPX6, ADVT 900, beige cendre – ROCKRIDER SACOCHE PORTE BAGAGE VELO VOYAGE ETANCHE IPX6 24L ADVT 900, vert bronze – RIVERSIDE

Gamme Bikepacking ADVT 900 : pour une aventure tout-terrain

La famille bikepacking ADVT 900 est large. Elle comprend des modèles adaptés à toutes les positions sur le vélo : guidon, selle, cadre, fourche et top tube. Le design se veut sobre et homogène, avec des couleurs noir graphite et olive, et des fixations par sangles recouvertes de silicone pour une meilleure adhérence.
Selon Decathlon, cette gamme a été développée avec les mêmes exigences que les sacs Touring : toile TPU thermosoudée, composants remplaçables, et volumes bien étudiés.

Caractéristiques techniques – Gamme Bikepacking

ProduitVolumePoidsÉtanchéitéPrix
Sacoche top tube1 L~190 gIPX334,99 €
Sacoches half frame3 / 3,5 L~260 gIPX339,99-49,99 €
Sacoches full frame6 / 9 L~400–500 gIPX359,99–69,99 €
Sacoche de fourche4 L~164 gIPX619,99 €
Sacoche de guidon 5-15 + Harnais5 à 15 L~600 gIPX619,99 € (sac) + 49,99 € (harnais)
Sacoche de guidon 3.53,5 L~264 gIPX639,99 €
Porte bidon food pouch1,2 L~150 g29,99 €
Sac étanche de selle + Harnais6 à 15 L~724 gIPX619,99 € (sac) + 59,99 € (harnais)

Les sacoches de selle et de guidon fonctionnent via un système de harnais séparé, ce qui permet de retirer le sac sans démonter tout le système. Cette modularité facilite le rangement, notamment en bivouac ou en itinérance. À noter que les sacoches de fourche sont compatibles avec des supports standards (type Anything Cage).

Pages produits :

Sacoche top tube bikepacking 1L étanche IPX3, ADVT 900 – ROCKRIDER Sacoche de cadre bikepacking half frame 3.5L étanche IPX3, ADVT 900 – RIVERSIDE Sacoche de cadre bikepacking full frame 9L étanche IPX3, ADVT 900 – ROCKRIDER Sacoche de cadre bikepacking full frame 6L étanche IPX3, ADVT 900 – ROCKRIDER Sacoche de fourche bikepacking étanche IPX6 4L, ADVT 900 – ROCKRIDER Sac étanche de guidon bikepacking 5 à 15L IPX6, ADVT 900 – ROCKRIDER Harnais de guidon bikepacking, ADVT 900 – ROCKRIDER Sacoche de guidon bikepacking 3.5L étanche IPX6, ADVT 900 – ROCKRIDER Porte bidon food pouch bikepacking 1.2L, ADVT 900 – ROCKRIDER Sac étanche de selle bikepacking 6 à 15L IPX6, ADVT 900 – ROCKRIDER Harnais de selle bikepacking, ADVT 900 – ROCKRIDER

Conclusion

Avec la gamme ADVT 900, Decathlon poursuit sa montée en gamme sur le segment du voyage à vélo. Loin des premières sacoches Riverside destinées à une découverte du bikepacking, la marque propose ici une collection plus mature, technique et durable, tout en conservant des prix accessibles.

Les sacoches Touring testées ici par Jean en conditions extrêmes - photo Decathlon
Les sacoches Touring testées ici par Jean en conditions extrêmes – photo Decathlon

Selon les informations du fabricant, les sacoches ADVT 900 sont pensées pour un usage intensif, avec des matériaux robustes, des éléments réparables et un niveau d’étanchéité élevé. Reste à voir, à l’épreuve du terrain, si ces promesses se confirment.
En tout cas, les cyclistes en quête d’un ensemble cohérent pour voyager à vélo – en bikepacking ou en randonnée – disposent désormais d’une nouvelle option à étudier de près.

Test Aeroe Spider : un système de portage bikepacking universel

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Test Aeroe Spider Racks - Bike Café

Choisir le bon système de sacoches de bikepacking est essentiel pour celles et ceux qui partent plusieurs jours à vélo. Le volume, la stabilité et la répartition du poids influencent directement le confort et la maniabilité du vélo. C’est encore plus vrai sur les parcours accidentés ou les longues distances. Un équipement mal adapté peut rapidement devenir une contrainte, alors qu’un système adapté permet de voyager efficacement, et de profiter pleinement de l’itinérance à deux roues.
La semaine dernière, je vous ai proposé le test des produits de bivouac VAUDE. J’ai réalisé ce test lors de ma première aventure en bikepacking, sur les pistes de la vélo-route de la Méditerranée. Aujourd’hui, je vous propose de nous intéresser au contenant, avec un test combiné des porte-bagage avant Spider Handlebar Cradle et arrière Spider Rear Rack et des sacoches 8 L et 12 L de la marque Aeroe.

Aeroe Spider Rear Rack et Spider Handlebar Cradle
Mon set complet pour ce voyage à vélo va me permettre d’emporter jusqu’à 32L d’équipement – photo Colin Gosse

La gamme de porte-bagage Spider d’Aeroe propose un système adaptable sur tous types de vélo, du gravel carbone au fat bike en passant par le VTT tout-suspendu. La conception modulaire de l’ensemble, composé d’un support fixé au cadre sur lequel s’ajoute un ou plusieurs récepteurs de sacoches, permet de couvrir un grand nombre d’usage pour tous type d’aventure.

L’histoire d’Aeroe, la marque née pour le bikepacking

Fondée il y a 5 ans en Nouvelle-Zélande, la marque Aeroe est née de la passion de deux ingénieurs cyclistes, Les frères Mike et Paddy Maguire. Ils étaient convaincus que l’aventure à vélo méritait mieux que les solutions traditionnelles de portage. Lassés des contraintes des systèmes classiques, ils ont conçu dès leurs débuts des produits qui combinent ingéniosité, simplicité et adaptabilité. Le climat rude et les paysages escarpés de l’île du Sud ont naturellement servi de terrain d’essai à leurs premières créations. Depuis ses premiers prototypes, Aeroe a conservé cet esprit pionnier, en développant des équipements conçus pour les voyageurs à vélo en quête de liberté, de fiabilité et de design. Aujourd’hui, la marque s’exporte dans le monde entier, tout en restant fidèle à ses origines néo-zélandaises et à sa mission : réinventer la façon de voyager à vélo.

le sustème Aeroe sur les pistes de la vélo-route de la Méditerrannée
Petite pause à Èze après mon départ de Menton. Aucun réglage n’a été nécessaire, tout est bien stable – photo Colin Gosse

Chez Aeroe, chaque produit est pensé pour simplifier l’expérience du cycliste. La marque privilégie une approche épurée, fonctionnelle et intuitive, où chaque détail a sa raison d’être. Les matériaux sont choisis pour leur durabilité, leur légèreté et leur résistance aux conditions extrêmes, de manière fidèle à l’ancrage néo-zélandais de la marque. De plus, le design vise à offrir une intégration harmonieuse avec tous les types de vélos. Aeroe semble aussi accorder une grande importance à la protection de l’environnement : la longévité des produits et leur conception modulaire s’inscrivent dans une démarche de consommation responsable. La marque défend ainsi une vision du bikepacking libre, accessible et universel, fidèle à l’esprit d’aventure qui l’a fait naître.

Test de l’Aeroe Spider Handlebar Cradle : le système avant à l’épreuve du terrain

Pour l’avant, j’ai choisi le Spider Handlebar Cradle d’Aeroe et je l’ai associé à la sacoche 8L Heavy Duty Dry Bag Orange. Ce duo forme un système de portage avant solide et parfaitement adapté au bikepacking. Dans mon cas, je n’ai pas retenu la version 12 L, car elle dépasse largement entre les drops de mon cintre gravel.
J’ai fixé le support directement sur le cintre, ce qui m’a permis d’obtenir une excellente stabilité, grâce à sa structure rigide et à ses sangles de serrage efficaces. La sacoche, elle, m’a offert une étanchéité irréprochable, même sous la pluie.

Test de l’Aeroe Spider Handlebar Cradle
Le porte-bagage avant Spider Handlebar Cradle et la sacoche 8 L Heavy Duty Dry Bag – Photo Colin Gosse

Focus sur le Spider Handlebar Cradle

Le Spider Handlebar Cradle d’Aeroe s’articule autour de trois matériaux principaux. Le corps est en plastique renforcé, tandis que le système de serrage et la visserie sont en acier inoxydable. Aeroe utilise du nylon recouvert de silicone pour les sangles, ce qui garantit une bonne adhérence sur le guidon.
Deux grandes sangles supplémentaires permettent de fixer solidement la sacoche étanche. L’ensemble inspire robustesse et fiabilité. Cela dit, le poids du module (460 g) est notable, et se situe au-dessus de la moyenne par rapport à d’autres systèmes concurrents. La marque indique une charge maximale de 5 kg.

Nom du produitAeroe Spider Handlebar Cradle
Prix public indicatif79 €
Poids~460 g (hors sacoche)
Charge maximale5 kg
MatériauxPlastique renforcé, acier inoxydable, sangles nylon/silicone
Type de fixationSangles avec fermeture boucle en plastique
CompatibilitéGuidons droits, gravel ou route (avec espace suffisant)
Orientation du supportRéglable (horizontal ou incliné)
Page du produitaeroe.com/products/spider-handlebar-cradle

la sacoche 8 L Heavy Duty Dry Bag

La sacoche 8 L Heavy Duty Dry Bag est conçue dans une toile épaisse en TPU, avec des coutures thermo-soudées. Le TPU, ou polyuréthane thermoplastique, est une alternative moderne au PVC : plus léger, plus souple, et potentiellement plus écologique car partiellement recyclable. Ce matériau est d’ailleurs fréquent dans les équipements nautiques. Le sac dispose d’une fermeture par enroulement, offrant une protection IP65 contre l’eau et la poussière. Comme le support, il dégage une impression de solidité dès la prise en main.

Nom du produitAeroe Heavy Duty Dry Bag 8 L
Prix public indicatif49 €
Poids~260 g
Volume8 L
MatériauToile TPU (polyuréthane thermoplastique) 600D
FermetureEnroulement triple pli avec clips
ÉtanchéitéIndice IP65
CompatibilitéTous systèmes Aeroe
Page du produitaeroe.com/products/8l-heavy-duty-dry-bag-orange

Mon retour terrain : un système fiable.

Le montage du porte-bagage avant se fait en quelques minutes. Il ne nécessite qu’une clé Allen de 5 mm pour serrer les colliers sur le cintre. Sur ce modèle, le support et le récepteur sont déjà assemblés. Cependant, lors du premier montage, j’ai perdu un petit patin de protection, situé entre le pied du support et le cintre. Ce patin tient mal en place quand le porte-bagage est démonté. Attention à ne pas le perdre.

Aeroe Spider - Bike Café
Le petit défaut du patin caoutchouc qui a tendance à tomber – photo Colin Gosse

Sur la route, le support associé à la sacoche 8 L ne pose aucune gêne, à condition que celle-ci ne soit pas trop chargée. Sinon, elle remplit tout l’espace entre les drops et peut gêner la position basse.
La stabilité est excellente, même sur les pistes dégradées. Les deux guides avant de la sacoche aident à maintenir les sangles du berceau, ce qui renforce la tenue de l’ensemble. En revanche, faire passer les sangles dans ces guides est peu pratique, surtout lorsqu’on porte la sacoche en même temps.
Enfin, la protection contre la pluie est impeccable. Le seul point faible reste le serrage des sangles, qui devient difficile lorsqu’elles traversent les guides.

Test de l’Aeroe Spider Rear Rack : un porte-bagage arrière original et modulaire

À l’arrière, j’ai choisi le Spider Rear Rack, le best-seller de la marque. Pour transporter mon matériel, j’ai ajouté un berceau supplémentaire, et deux sacoches 12 L. Ce choix offre une grande capacité de chargement.
Fixé directement sur les haubans, ce porte-bagage se distingue par sa modularité et sa robustesse. Il est aussi polyvalent, ce qui le rend adapté à de nombreux usages, du voyage au quotidien.

Test du porte-bagage Aeroe Spider Rear Rack
Le porte-bagage arrière Spider Rear Rack ici équipé de deux sacoches 12 L Heavy Duty Dry Bag – photo Colin Gosse

Focus sur le Spider Rear Rack et la sacoche 12 L Heavy Duty Dry Bag

Le Spider Rear Rack d’Aeroe est un porte-bagage arrière monobloc en aluminium thermolaqué. Ce matériau le rend à la fois léger, rigide et résistant à la corrosion.
Son design tubulaire repose sur une structure autoportante, fixée aux haubans via des colliers à vis de tension. Le berceau articulé permet d’orienter le chargement selon les besoins.
Compatible avec tous les cadres, même en carbone, il peut supporter jusqu’à 16 kg de charge.

Nom du produitAeroe Spider Rear Rack
Prix public indicatif135 € + 69 € (option berceau supplémentaire)
Poids~865 g (support seul) + 335 g (option berceau supplémentaire)
Charge maximale16 kg
MatériauxAluminium thermolaqué, visserie inox, sangles silicone
FixationSur haubans avec colliers à vis de tension (pas besoin d’œillets)
CompatibilitéCadres route, gravel, VTT, y compris carbone
Orientation du berceauRéglable (horizontal ou incliné)
Extension possibleAjout de berceau latéral Aeroe (vendu séparément)
Page du produitaeroe.com/products/spider-rear-rack
Page du berceau supplémentaireaeroe.com/products/spider-rack-cradle

La sacoche 12 L Heavy Duty Dry Bag reprend les mêmes codes que la version 8 L. Aeroe utilise une toile TPU épaisse avec des coutures thermo-soudées. Résultat : une étanchéité IP65, parfaite pour les conditions extrêmes.
La fermeture à enroulement triple pli protège efficacement le contenu contre l’eau, la poussière ou les chocs. Enfin, des inserts thermo-soudés assurent une fixation stable sur les supports Aeroe, sans glissement.

Nom du produitAeroe Heavy Duty Dry Bag 12L
Prix public indicatif59 €
Poids~325 g
Volume12 L
MatériauToile TPU (polyuréthane thermoplastique) 600D
FermetureEnroulement triple pli avec clips
ÉtanchéitéIndice IP65
CompatibilitéTous systèmes Aeroe
Page du produitaeroe.com/products/12l-heavy-duty-dry-bag-black

Sur le terrain

Lors du montage, j’ai d’abord pensé que le Spider Rear Rack n’était pas compatible avec le faible écartement des haubans de mon Origine Graxx 1. Finalement, grâce aux pieds orientables, j’ai pu fixer le support, en réduisant légèrement l’écartement.
Attention cependant à ne pas trop forcer sur les haubans. Selon Aeroe, l’écartement initial (environ 135 mm à l’axe) peut varier de 20 mm, grâce à la souplesse relative du bras en aluminium. L’écartement minimal recommandé est donc d’environ 115 mm. Sur certains vélos, il faudra fixer le rack plus près des pattes arrière.

Sur la route, le support offre un excellent confort, même avec une charge d’environ 8 kg. Je n’ai constaté ni déséquilibre, ni vibrations gênantes, contrairement à certaines sacoches de selle. Le système est certes lourd, mais il reste très stable et fiable.
Enfin, j’ai apprécié de pouvoir fixer un éclairage arrière sur la partie haute du bras. C’est, selon moi, l’emplacement idéal avec cette configuration.

Mon avis sur le système de bagagerie Aeroe Spider : un système universel, robuste… mais lourd

Après plusieurs jours de voyage sur les pistes de la vélo-route de la Méditerranée, le système Aeroe — composé du Spider Rear Rack, du Spider Handlebar Cradle, et des sacoches étanches 8 L et 12 L Heavy Duty Dry Bag — s’est montré fiable, fonctionnel et parfaitement adapté au bikepacking longue distance. J’ai particulièrement apprécié la qualité des matériaux, la finition soignée et la modularité intelligente de l’ensemble, qui permet de configurer son chargement selon ses besoins tout en garantissant une stabilité sans faille.
Ce système est certes plus lourd que la moyenne (environ 2,6 kg au total) et représente un investissement conséquent (450 € pour l’ensemble), mais ces deux aspects sont à mettre en balance avec la durabilité, polyvalence et la capacité d’emport qu’il offre. Aeroe propose ici une solution technique de pertinente, pensée pour durer et accompagner de nombreuses aventures à vélo, quelles que soient les conditions.

  • Site du fabricant : Aeroe

Sélection matos gravel juin 2025

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Sélection matos gravel juin 2025

L’équipe de Bike Café vous présente une sélection d’équipements orientés gravel, repérés ou testés. Le gravel se segmente, se diversifie : randonnées, voyages, “Gravel race”… Les équipements suivent cette évolution. Voici notre sélection, qui s’appliquera selon les produits à ces différents usages. Vous pouvez retrouver toutes nos pages sélection ici.

Pédales HT M2

Testées par Laurent

HT est une marque taïwanaise qui produit des pédales relativement connues dans le milieu du VTT. Aujourd’hui, on vous présente les M2, conçues pour un usage gravel et VTT XC. Proposées en pas moins de 10 couleurs, elles sont réalisées autour d’un corps en aluminium 6061 usiné CNC. Son axe est en acier CrMo et repose sur des roulements scellés associés à des bagues IGUS.

Pédale HT M2 – photo HT

La tension est ajustable via une vis à six pans creux. Malgré une ressemblance trompeuse, les pédales HT ne sont pas compatibles avec des cales de type SPD. En effet, il faut utiliser des cales spécifiques, que HT propose en plusieurs degrés de liberté angulaire, sous les références X3 / X1E / X1 / X1F / X2

Les cales spécifiques HT – photo HT

Les références X1 et X1E sont fournies avec les pédales, tout comme un outil pour démonter l’axe. Le facteur Q de ces pédales est de 54,5 mm, ce qui est dans la moyenne. Enfin, leurs poids est d’environ 305 g la paire (vérifié).

Le packaging, très complet, des HT M2 – photo Laurent Biger

Sur le terrain

J’ai utilisé ces pédales HT M2 durant environ 2000 km, avec plusieurs sorties dépassant les 200 km, ainsi qu’en conditions de course sur Les Graviers Roses. Elles étaient en couple avec les chaussures TREK RSL dont vous pourrez bientôt lire le test. Pour moi qui suis un habitué des systèmes à cales Shimano SPD SM-SH51, le ressenti est proche. Cependant, j’estime que le maintien est légèrement plus flou. Cela n’est pas un défaut, mais simplement une sensation différente à laquelle il faut s’habituer. Cette sensation est logiquement plus importante avec les cales X1E (fournies) qui offrent une liberté angulaire appréciable.

Pédale HT M2 sur le Gonnel Embrun après la course des Graviers Roses – photo Laurent Biger

Après 2000 km, je n’ai pas encore eu besoin d’en faire l’entretien avec l’outil fourni. Aucun jeu mécanique n’est encore détecté. Heureusement d’ailleurs ! Contrairement à ce que j’ai pu lire sur certains avis, je constate que l’anodisation semble résistante, du moins sur ces premiers milliers de kilomètres. Probablement que le fabricant a corrigé cela sur les exemplaires récents que j’ai reçus ? Quoi qu’il en soit, si le fait de devoir disposer de cales spécifiques n’est pas un frein pour vous, voilà de belles et bonnes pédales à considérer pour votre gravel. Notamment si vous souhaitez le personnaliser avec un peu de couleur !

  • Prix : 144,90 €
  • Page fabricant : HT

Selle BBB Echelon Pro BSD-172

Testée par Laurent

L’Echelon Pro BSD-172 est une selle gravel/route/VTT conçue pour une posture dite “compétitive” (aéro). Son design à nez court et sa forme spécifique sont censés apporter performance et confort. Détail innovant, le bouchon anti pluie permet de passer facilement d’une configuration ouverte à fermée selon les conditions météorologiques.

Selle BBB Echelon Pro BSD-172 – photo BBB

Cette selle est fabriquée à partir de matériaux durables, notamment une coque en nylon biosourcé, un revêtement recyclé et une mousse EVA mélangée à du marc de café recyclé (cela me rappelle une excellente veste fabriquée par Vaude, incluant également du café). Ces matériaux rendent cette selle à la fois écologique et, a priori, durable.

Une innovation intéressante – photo BBB

La coque est en fibre de carbone composite, tandis que la grande ouverture anatomique est censée réduire la pression pour le confort. Enfin, son poids est de 215 g (vérifié, sans bouchon) dans sa version de 145 mm de largeur. Une version plus large, de 155 mm est également disponible.

Sur le terrain

Tout d’abord, il est intéressant de noter l’excellente finition de cette selle. Sur ce point, elle égale des selles vendues le double de son prix. Les rails sont en acier, de section ronde, ce qui garantit une large compatibilité avec les systèmes de fixations. Le bouchon qui obture le canal central se retire et se remet facilement. Le rembourrage de cette selle est plutôt ferme. Cela n’est pas vraiment une surprise pour une selle décrite par le fabricant comme “haute performance”. Pour autant, pour peu qu’elle convienne à votre séant, c’est une selle qui pourra sûrement convenir à beaucoup de cyclistes. Pour ma part, même dans sa dimension minimale de 145 mm, je la trouve un peu trop large pour moi. Mais vous savez comme moi que trouver la bonne selle n’est pas chose aisée… Quoi qu’il en soit, cette selle brille par une finition et un rapport qualité/prix probablement parmi les meilleurs du marché.

Mousses Vittoria Air-Liner Light Gravel

Testées par Laurent

L’insert Vittoria Air-Liner Light Gravel est une version évoluée des Air-Liner Gravel. Sa forme diffère, tout comme son poids, à l’avantage du premier.

Cet insert est disponible en deux modèles, pour couvrir la plupart des dimensions de pneus gravel : 700 x 42-50 mm et 650b x 42-50 mm. La version pour roue de 700, qui nous intéresse ici, pèse 45 g (vérifié).

Le produit est livré avec une valve spécifique, qui permet une diffusion de l’air à 90 degrés, de façon à pouvoir insuffler l’air malgré la présence de l’insert. La largeur interne de jante préconisée est de 23 mm à 29 mm.

Des valves longues et dotée d’orifices spécifiques – photo Laurent Biger

Concernant le liquide préventif, pas de consigne particulière : il faudra insérer le même volume. D’ailleurs, des orifices permettent la circulation du liquide préventif.

Sur le terrain

J’ai testé ces inserts à l’entrainement, durant environ 300 km, ainsi qu’en gravel race sur la Wish One Millau Grands Causses. Cette épreuve de 130 km a vu bon nombre de coureurs arrêtés sur les bas côtés pour cause de crevaisons. J’ai été plus chanceux, mais sûrement aussi, plus précautionneux en montant ces inserts. Pourtant, ma première et dernière expérience avec ce type de produits remonte à 2019, sans grande conviction de recommencer l’expérience, mais force est de constater que de sérieux progrès ont été réalisés depuis.

Une forme évoluée, censée faciliter le montage et augmenter la protection – photo Laurent Biger

La forme est bien plus évoluée, et le poids à la baisse malgré des dimensions supérieures. Quant au montage, malheureusement cela peut être problématique avec certains pneumatiques (les plus rigides). Et ce, malgré une vidéo explicative bien réalisée :

Côté pilotage, c’est globalement imperceptible. Sauf à très basse pression, où effectivement on ressent nettement une différence de comportement. Attention à ne pas trop descendre en pression non plus, au risque de ressentir le faux rond causé par l’épaisseur de la tête de valve contre l’insert. L’intérêt principal de ce montage est d’éliminer le risque de crevaison par pincement, tout en permettant de descendre en pression. Car sans cela, le pincement est toujours possible, même en tubeless et surtout en course, comme j’ai pu en faire l’expérience par deux fois en 2024. Les plus prévoyants y verront aussi un intérêt de pouvoir rentrer tout simplement chez soi en cas de perforation non colmatée par le liquide préventif, ou encore de préserver leurs précieuses roues en carbone. Certes, cela représente un coût non négligeable, mais se préparer sérieusement à une course aussi ! Donc autant pouvoir (bien) la finir. De plus, les valves fournies sont d’excellente qualité.

Nouveaux vélo Orbea Terra et Terra Race

Repérés par Matthieu

Le fabricant espagnol fait évoluer son offre de vélos de gravel, avec deux nouveaux châssis carbone :

  • Le nouveau Terra est le vélo de gravel conçu pour l’aventure et la longue distance. Il est baptisé “Terra Gen 3”, pour le distinguer des précédentes générations.
  • Le Terra Race est un tout nouveau vélo, conçu pour le gravel race.

Nouvel Orbea Terra

Le Terra “Gen 3” propose une nouvelle géométrie par rapport à son prédécesseur. “Un reach plus long associé à une potence plus courte garantit une direction agile et sûre, tandis qu’un empattement plus long offre une meilleure stabilité lorsque le terrain devient irrégulier ou meuble. De plus, le trail (“chasse”, en français, NDR) spécifique à chaque taille garantit une conduite équilibrée et intuitive, quelle que soit la taille du cadre”, promet le communiqué de presse.

Nouvel Orbea Terra gravel en carbone
Une silhouette engageante pour ce nouveau Terra Gravel – photo Orbea

Le poids du vélo (construit à base du carbone OMR d’Orbea) est également réduit avec 1 040 grammes annoncés pour le cadre et 425 grammes pour la fourche (contre, respectivement, 1 130 grammes et 400 grammes pour la précédente version “Orbea Terra Gen 2“).

La tige de selle demeure au diamètre de 27,2 mm et est compatible avec les versions télescopiques. Au niveau des pneus, le nouveau Terra est maintenant compatible avec des modèles de 50 mm de largeur, en phase avec la tendance actuelle d’élargissement des sections.

Les deux nouveaux gravel d’Orbea (Terra et Terra Race) sont à la norme UDH. Ce choix garantit une rigidité optimale, devenue essentielle pour les transmissions modernes, et une compatibilité avec les groupes SRAM de type Full Mount / T-Type (sans patte de dérailleur). Ils peuvent être montés en transmissions double ou monoplateau, selon les précisions suivantes.

Comme d’autres modèles gravel de la concurrence, le nouveau Terra adopte un compartiment de rangement intégré au cadre.

Nouvel Orbea Terra gravel en carbone - boîte de rangement dans le tube diagonal
La “boîte à gants” du nouvel Orbea Terra – photo Orbea

Ce nouveau vélo de gravel est conçu pour les aventures au long cours. Il peut ainsi être équipé de garde-boues spécifiques (réduisant la largeur maximale de pneus à 45 mm) et propose des inserts de fixation sur le tube de selle, le tube supérieur, le tube diagonal et la fourche, pour venir fixer des sacoches, des porte-bidons ou autres porte-paquets.

Les différents points d’emport sur le cadre de l’Orbea Terra – version 2025-26

Sur le nouvel Orbea Terra, vous pourrez également choisir la longueur de vos périphériques (cintre et potence de la marque d’Orbea OC Components), notamment sur le cintre GR 10 fourni avec les différents modèles :

  • Largeur de cintre : 360, 400, 420 et 440 mm
  • Longueur de potence : 70, 80, 90, 100, 110, 120 et 130 mm
  • Recul de selle : 0 ou 25 mm
  • Taille de manivelles : 165 à 175 mm

Terra – modèles, montages et prix

Cinq modèles du nouveau Gravel Terra seront proposés :

Terra M30 Team

  • Transmission Shimano GRX 610 – proposée en version mono ou double plateau
  • Roues Orbea aluminium
  • Cintre OC GR10
  • 2 999 €

Terra M20 Team

  • Transmission Shimano GRX 810 – double plateau
  • Roues Orbea aluminium
  • Cintre OC GR10
  • 3 699 €
Orbea Gravel M20 Team - 2X
Orbea Gravel M20 Team – 2X

Terra M31e Team 1X

Orbea Gravel M31e Team - 1X
Orbea Gravel M31e Team – 1X

Terra M20i Team

  • Transmission Shimano GRX825
  • Roues Oquo carbone RC30 Team
  • Cintre OC GR10
  • 5 799 €
Orbea Terra Gravel M20i Team
Orbea Terra Gravel M20i Team

Terra M21e Team 1X

Orbea Gravel M21e Team
Orbea Gravel M21e Team

Nouvel Orbea Terra Race

Ce vélo de gravel race adopte un tout nouveau cadre en carbone, annoncé à 910 grammes (contre 1 130 grammes pour la Terra Gen 2), construit avec la fibre OMX, la plus légère et résistante d’Orbea. La fourche est annoncée à 425 grammes.

Le cockpit est un ensemble cintre-potence carbone monobloc (fabriqué par OC Components), pour gagner en poids et en aérodynamisme. Le poids annoncé est de 314 grammes en largeur 400 mm et longueur 100 mm). Il est conçu exclusivement pour les transmissions électroniques. Rassurez-vous, il sera aussi proposé en 11 tailles différentes, afin de correspondre à vos mensurations.

La largeur de pneus maximale est de 45 mm et le cadre sera compatible avec les transmissions double plateau, voir la photo ci-dessous pour les compatibilités de plateaux et de sections de pneus.

Pas d’inserts pour fixer de la bagagerie ; sur ce modèle, on vise le rendement et la légèreté. Seuls deux points d’accroche sur le tube supérieur permettront de fixer une sacoche compatible “2 bolts“.

Terra Race – modèles, montages et prix

5 modèles du nouveau Gravel Terra Race seront proposés :

Terra Race M20 LTD

  • Transmission Shimano GRX 820
  • Roues Oquo carbone RP50 LTD
  • Cockpit OC intégré carbone
  • 4 999 €

Terra Race M31e LTD

  • Nouvelle transmission SRAM Rival XPLR 13 vitesses
  • Roues Oquo carbone RP50 LTD
  • Cockpit OC intégré carbone
  • 5 499 €

Terra Race M20i LTD

  • Transmission Shimano GRX 825
  • Roues Oquo carbone RP50 LTD
  • Cockpit OC intégré carbone
  • 5 999 €

Terra Race M21e LTD 1x

  • Nouvelle transmission SRAM Force XPLR 13 vitesses
  • Roues Oquo carbone RP50 LTD
  • Cockpit OC intégré carbone
  • 6 599 €

Terra Race M11e LTD 1x

  • Transmission SRAM Red XPLR 13 vitesses avec capteur de puissance
  • Roues Oquo carbone RP50 LTD
  • Cockpit OC intégré carbone
  • 9 999 €

Sacoches Apidura Aero System

Repérées par Matthieu

Cet ensemble de sacoches fabriquées par le spécialiste Apidura a nécessité trois années de développement, en soufflerie et sur le terrain pour aboutir. Il s’agit d’une sacoche s’installant sur le tube supérieur et d’une sacoche de cadre, dont le design a été optimisé pour gagner en aérodynamisme (gain de 5 watts, la marque ne précise pas à quelle vitesse).

sacoches aéro Apidura Aero System
Deux sacoches pensées comme une seule afin d’optimiser l’aérodynamisme – photo Apidura

“La forme de l’Aero System lisse le flux d’air autour du vélo, réduisant la traînée et rendant le cycliste plus rapide pour le même effort. L’Aero System a montré ses avantages sur tous les vélos que nous avons testés”, précise la marque.

L’Aero System a été utilisé par Simon Pellaud lors de la dernière édition de la Unbound Gravel 200 miles, avec une 2ème place à la clé.

L’ensemble de deux sacoches est proposé en deux tailles : S/M (tailles de cadre jusqu’à 56 cm) et L/XL avec un poids annoncé de 201 grammes l’ensemble en taille S/M. Les volumes de chaque sacoche ne sont pas précisés.



La sacoche de top tube intègre un système de rabat magnétique.

Mini-pompe électrique Trek Air Rush

Repérée par Matthieu

La Trek Air Rush est une nouvelle pompe électrique qui remplace à la fois les cartouches de CO₂ et les mini-pompes traditionnelles. “Grâce à cet appareil rechargeable, les cyclistes retrouvent la simplicité d’une réparation express, sans les déchets ni les coûts récurrents des cartouches. Il suffit de fixer, d’appuyer sur un bouton et de surveiller la pression sur l’écran pour gonfler avec précision, sans effort”, précise le communiqué de presse.

pompe électrique Trek Air Rush gonflage roue route
photo DR Trek

Cette pompe est dotée d’un grand écran couleur permettant de régler la pression des pneus avec précision (au choix, en bar ou psi). Une lampe intégrée facilite les réparations, même lorsque la lumière vient à manquer sur les sentiers ou en bord de route. Des embouts Presta et Schrader sont inclus, ainsi que d’autres adaptateurs pour ballons ou accessoires divers : de quoi tout gonfler, partout, à tout moment.

pompe électrique Trek Air Rush - kit complet
La mini-pompe Trek Air Rush est livrée avec les embouts Presta et Schräder – photo DR Trek

Avec seulement 108 grammes (non vérifiés) sur la balance, la pompe Trek Air Rush se glisse facilement dans une poche de maillot ou une sacoche de selle. Son format ultra-compact (80 x 45 x 32 mm) permet même de la ranger directement à l’intérieur du cadre sur certains modèles Trek.

pompe électrique Trek Air Rush sacoche
Photo DR Trek

Air Rush permet un gonflage de 0,1 à 8,3 bars, couvrant ainsi tous les besoins, du vététiste au pratiquant de gravel jusqu’aux routiers. Une charge complète permet de remplacer près de quatre cartouches de CO₂ de 16 g, avec assez d’autonomie pour gonfler deux pneus de 29 x 2.4″ à 2,8 bars (40 psi) ou deux pneus de 700 x 28 mm à 6,9 bars (100 psi) à partir d’un pneu à plat, tout en gardant de l’énergie pour des ajustements supplémentaires. Air Rush fonctionne avec une batterie Lithium-polymère de 33,7 Wh, qui résisterait à des températures extrêmes allant de -10 °C à 45 °C selon Trek. Elle se recharge facilement via un câble USB-C.

pompe électrique Trek Air Rush gonflage roue VTT
On a vu ce type de pompe électrique sur l’épreuve gravel UCI Wish One Millau Grands Causses

Atracktion en pignon fixe au sommet du Ventoux

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Atracktion

Le Ventoux attire de nombreux événements vélo. Arrivant par les trois montées : Malaucène, Bédoin, Sault, une noria de vélos de toutes sortes emprunte la route qui mène au Col des Tempêtes. Les coureurs du Tour de France se livreront ici le 22 juillet prochain un combat de titans, devant des millions de téléspectateurs. Pour d’autres, se hisser au sommet est l’exploit de leur vie. Le VAE a démocratisé cette montée du Géant de Provence qui les conduit à 1910 mètres d’altitude. Chacun choisira son challenge, pour moi c’est d’y arriver en mono vitesse (single speed) en compagnie de mes deux amis Alain et Jean-Yves qui sont en pignon fixe. Notre motivation est de lancer ici l’opération des Bacchantes à vélo 2025, dont Bike Café est partenaire. L’événement Atracktion au départ de Pista Café à Bédoin, que j’ai découvert l’an dernier, est le support idéal pour lancer cette nouvelle saison des Bacchantes qui se déroulera en partenariat avec des cafés vélo et des lieux solidaires partout en France.

Atracktion
photo Jérôme Armand

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Atracktion est un événement en pignon fixe, inventé par Jean-Sébastien Dimeglio qui gère avec sa compagne Vicky Carboneau le café vélo Pista à Bédoin. Je me suis inscrit avec mes deux copains : Alain et Jean-Yves à la 4ème édition de ce rendez-vous des amateurs de fixie, attirés chaque année par cette montée du Géant de Provence. C’est ça l’Atracktion !

L’an dernier, l’ascension s’est faite par Malaucène, dans le brouillard et la pluie, cette année elle s’est déroulée par Bédoin, sous le soleil et la chaleur. Au programme du week-end, Atracktion propose trois sorties en vélo au départ de Pista Café : un “warm-up” le vendredi, la montée du Ventoux le samedi et le dimanche, en guise de dessert, le tour du Ventoux sur les petites routes de ce magnifique territoire.


Ils sont fous de faire ça en fixie !

T’as mis quel braquet pour
demain ?

Les « forçats de la route » n’avaient pas le choix : ils roulaient en pignon fixe, car le dérailleur, pourtant inventé en 1869, n’a été autorisé en course qu’en 1937. Aujourd’hui, des cyclistes, qui sont loin d’être condamnés aux travaux forcés, ont fait ce même choix, dans la joie et la bonne humeur. J’ai découvert cette communauté l’an dernier, lors d’un reportage réalisé pour le magazine Cyclist. J’ai voulu y revenir cette année avec l’idée de monter moi aussi là-haut en compagnie de mes deux amis avec qui j’ai fait les Bacchantes à vélo l’an dernier lors de notre trip entre Paris et Aix-en-Provence en fixie. Nous étions alors impressionnés par la montée du col de la République à la sortie de Saint-Étienne, là c’est une autre histoire : il s’agit du Ventoux.

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Photo Jérôme Armand

On retrouve la bande de fous du fixie du vendredi à Bédoin dans le jardin de Pista Café. Le parc vélo est toujours impressionnant avec ces superbes machines minimalistes et la question immédiate sera : “T’as mis quel braquet pour demain ?” Les chiffres que j’entends au dessus d’un ratio de 2 me laissent rêveur. Le plus gros braquet me semble être celui de Stéphane Rocques de Montpellier : 49×17 (ratio 2,9). Perso, petit joueur et surtout en mode single speed (le plus mauvais des deux mondes) je suis sur un 38×22 (ratio 1,7), comme Jean-Yves, et Alain sera sur du 42×21 (ratio 2). Pour les meilleurs chronos de la montée, Marco, qui roule sur un Quokka est en 49×24 (ratio 2,05). Amaury est en 46×22 (ratio 2,10) et pour les femmes, Agnès avec son Skreambike tire un 42×21 (ratio 2). La dernière fois que je suis monté par Bédoin, j’avais un 32×34 (ratio 0,94). Âgé de 30 ans, je pratiquais le cyclotourisme et je faisais les brevets cyclo-montagnards avec un 42×24 (ratio 1,75).

Un Warm-up chaud bouillant

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Le Warm-up – photo Amaury

Petite mise en jambes le vendredi en fin d’après-midi, en mode chill un peu appuyé. Une belle bosse avec du 9 % pour chauffer les cuissots et se dire que demain ça va être beaucoup plus dur. Ambiance détendue, Jean-Yves et sa femme Murielle nous rejoignent le soir pour la pasta party. On verra demain si les sensations se confirment…

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Jour J : la montée par Bédoin

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Les Bacchantes démarrent gentiment la montée – photo Hugo Maurey

7h30 chez Pista Café, le jardin se rempli. Certains ont démonté les plateaux utilisés hier sur le Warm-up et adapté la longueur de chaîne pour mettre un braquet plus raisonnable, avec un pignon pour monter et un plus petit pour la descente en tournant la roue.

La montée

Je tourne ma roue au kilomètre 5 avant le virage de Saint-Estève où la route s’élève brutalement à 12 %. Je passe du 19 au 22 dents pour attaquer le tronçon le plus dur de cette montée par Bédoin jusqu’au chalet Reynard.

La montée va devenir compliquée pour moi. Alain me soutient et m’invite à deux arrêts voyant que je ne suis pas au mieux. Jean-Yves semble plus facile : il zigzague un peu sur la route pour faire baisser le pourcentage de la pente. Peu avant le chalet Reynard, je craque une première fois. Jérôme de Radio Sports – qui réalise notre film – me monte au chalet. Je reprends des forces : un gel et beaucoup d’eau avant de décider d’attaquer le final. Douleurs au niveau du foie, nausées… Je craque une deuxième fois et même s’il ne reste que 2 km, ce final est terrible pour moi sous cette chaleur. Jérôme vient une nouvelle fois à mon secours. Je retrouve Alain et Jean-Yves en haut, je suis déçu de mon erreur de braquet : un 24 dents aurait été plus raisonnable. Photo en haut avec mes amis, même si je ne la mérite pas…

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Photo Jérôme Armand

La descente

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Photo Patrick VDB

À peine ai-je eu le temps d’entamer la descente derrière Alain, que cela a failli mal finir : explosion de la chambre à air avant. Le pneu est même sorti de la jante. Ma chambre en latex a éclaté et elle s’est déchirée sur au moins 20 cm de long. Peut-être trop gonflée et avec l’altitude elle a explosé dans le pneu. Ouf ! Heureusement que je n’allais pas vite et que j’étais en ligne droite. Réparation et arrivée au chalet Reynard où on dit au revoir à Jérôme qui redescend sur Bédoin. On prend la direction de Sault en profitant de cette belle descente. Jean-Yves m’annonce 39 °C mesurés par son compteur GPS.

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Photo Patrick VDB

Notre vitesse, limitée par le nombre de tours du pédalier de Jean-Yves et son 38×22, va nous permettre de profiter du superbe paysage. La chaleur est écrasante, mais heureusement la route bordée d’arbres nous procure un peu d’ombre.

On arrive à Sault et on cherche un restaurant pour manger. Il est 13h30 : on a soif et faim. Je commande un coca (ce qui est exceptionnel pour moi) pour calmer la nausée de la montée qui m’a laissé un point douloureux au foie. Hydratés et restaurés nous reprenons notre route pour le clou du spectacle qui nous attend, dans les gorges de la Nesque. Ce n’est pas une première pour moi, mais je suis toujours impressionné par le spectacle grandiose de ces gorges profondes. Jean-Yves, qui les découvre, n’en perd pas une miette. Pas une voiture sur cette route qui est un véritable billard sur lequel les 3 boulets que nous sommes roulent, toujours à la vitesse du 38×22, vers Villes-sur-Auzon. La chaleur est intense, les passages dans les tunnels creusés dans la roche sont trop brefs pour nous rafraîchir.

Arrêt à la fontaine d’eau de source de Villes-sur-Auzon et on file via Flassan vers Bédoin où une bonne bière nous attend au Pista Café. Bilan positif, sauf pour moi qui ai coincé dans le final. Cette douleur au niveau du foie et sans doute un braquet trop ambitieux pour moi m’ont privé de la totalité de cette grimpette, cependant j’ai réussi à faire le plus dur. Le single c’est moins facile qu’en fixe dans les montées. En fixe la roue arrière apporte de l’aide au pédalier par l’inertie de la roue arrière. Par contre, en descente je suis avantagé en me laissant filer sans avoir à pédaler. Alors que sur un fixe, il faut pour ralentir musculairement le rythme infernal qu’impose la pente au pédalier.

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Dans le jardin de Pista Café, la récompense avec une bonne bière – photo Murielle

Le parcours

Le classement

On n’oublie pas que nous sommes inscrits à Atracktion, mais pour nous le chrono n’avait pas d’intérêt. L’idée était de monter à notre rythme tranquille. Par contre, nos jeunes amis se sont livrés un combat des chefs sur le segment de la montée du Ventoux dans le club strava de l’événement. Marco Jumel a fait le meilleur temps, mais le record de 1h15 par Bédoin établi par Amaury en 48×22 sur son Fuji Track de 2011 tient toujours. Un temps que beaucoup de “déraillés” de très haut niveau aimeraient réaliser. “Mon record sur un vélo de route Specialized Aethos, est de 1h20 ! J’ai été plus rapide en fixe“, me dit Amaury.

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Épilogue

Fatigués par la chaleur et surtout par les efforts de la veille, on décide de revoir à la baisse le parcours du dimanche. On va partir avec un autre groupe de copains en fixe pour aller monter le Col de la Madeleine via Beaumes-de-Venise. Avec Louis, Victor et Kevin nous voilà partis Alain et moi pour 44 km plutôt en mode récup. Le challenge sera pour Victor, 120 kg, qui se frotte pour la première fois à un col. Il pratique habituellement le fixe sur du plat dans sa région. On va gérer et il va y arriver tranquille.

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La petite bande du dimanche : Patrick, Victor, Kevin, Alain et Louis – photo Amaury

Les Bacchantes à vélo 2025

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Sur les vitrines des Cafés Vélo vous trouverez cette image… Ce sont des partenaires engagés

Nous aussi on a des idées fixes… L’opération 2024 des Bacchantes à vélo devait avoir une suite. Cette année se sera des “rides pas sérieux, pour une cause sérieuse” un peu partout en France avec pour partenaires des cafés vélo. Notre présence ici à Bédoin au Pista café symbolise le lancement des Bacchantes à vélo 2025. Vous en saurez plus prochainement dans un article spécifique qui vous présentera le projet.

Suivez les Bacchantes à vélo

Comme un lundi : laisse tomber les bonnes résolutions

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L’édito de Bike Café

Et si la bonne résolution était de ne pas en prendre ? À quoi ça sert de faire des plans sur une comète où l’on ne mettra jamais les pieds ? Traditionnellement, c’est à chaque début d’année que la rengaine des bonnes résolutions fait son retour. Pourtant, des études ont prouvé que près de 90 % de ces résolutions ne sont pas suivies : à quoi ça sert d’en faire ? En cette période pré-estivale, certains insistent et s’imposent des piqûres de rappel de ce qu’ils se sont promis à l’aube de la nouvelle année. En effet, les beaux jours sont là : vont-ils pouvoir remettre le cuissard court acheté l’an dernier qui était déjà trop fit ? Le pire ça va être le maillot de bain et la bouée sur les hanches mise en évidence par une ceinture trop serrée. Faudra-t-il retourner aux travaux forcés de la salle de sport pour assumer les décisions punitives prises en début d’année ? Et si on laissait tomber l’objectif de vouloir faire en quatre semaines ce qu’on n’a pas fait depuis plusieurs mois pour simplement pratiquer un sport plaisir. 

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Faudra-t-il retourner aux travaux forcés de la salle de sport ? photo Metabolik

Le sport n’est pas une condamnation, par contre la volonté est une ressource mentale qui se travaille progressivement comme la musculation. Il est préférable de pratiquer régulièrement et dans la joie, que de se lancer dans des défis impossibles. Vous ne lirez pas sur Bike Café les slogans accrocheurs que l’on trouve à la une de certains médias qui vous promettent un ventre plat, un muscle saillant, une forme olympique dans le style : « 10 conseils pour être au Top en 15 jours ! ». Ils ne cherchent pas à gonfler vos muscles, mais plutôt leur audience. N’écoutez pas ces promesses, adoptez une vie saine et sportive toute l’année, écoutez votre corps et vos envies. Je ne peux que vous donner de simples conseils : faites du vélo, profitez des paysages, respirez et écoutez la nature et oubliez vos soucis. 

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Une balade de 2 jours en slow tourisme sur la route de Giono – photo Philippe Aillaud

Ne comptez pas sur Bike Café pour faire l’apologie du no pain, no gain, pourtant nous aimons aussi la performance, l’envie de progresser, la joie d’atteindre un objectif… En matière de vélo, comme dans beaucoup d’autres sports d’endurance, il faut être régulier. De petites sorties fréquentes valent mieux qu’une grosse dose épuisante qui risque de vous dégouter. Gardez le sourire et partez pédaler, c’est la meilleure des résolutions. N’oubliez pas quand même de vous abonner à notre newsletter, c’est l’autre bonne résolution à prendre, si vous ne voulez rien manquer de notre actualité. 

Patrick.

Retrouvez l’intégralité de notre rubrique “Comme un lundi” en cliquant >ICI< 

Tente, sac de couchage, matelas : VAUDE équipe le bikepacking éco-performant

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Vaude équipe le bikepacking éco-responsable

Préparant mon premier voyage à vélo en bikepacking j’ai cherché le matériel de bivouac nécessaire à la réalisation de mon aventure. J’ai découvert la marque Vaude au travers des différents articles publiés sur notre site. La réputation de la marque basée à Tettnang au pied des Alpes allemandes, m’a convaincu. Vaude réunit des critères majeurs en termes d’innovation technique, de respect de l’environnement et d’engagement social. Pionnière du développement durable dans l’industrie du textile et de l’équipement outdoor et bikepacking, Vaude multiplie depuis des années les initiatives concrètes dans ce domaine.

J’ai testé lors de mon voyage trois produits de leur gamme bikepacking : la tente Allround Space 2P, le sac de couchage Meglis 300 et le matelas Performance Winter 7. Trois produits au design soigné, prometteurs sur le papier, mais que valent-ils vraiment sur le terrain ? Direction les pistes de l’Eurovélo 8 pour une réponse concrète, sacoches chargées et nuits en bivouac.

À Sillans-la-Cascade sur la vélo-route de la Méditerranée, mon équipement Vaude est bien au chaud dans les sacoches – photo Colin Gosse

L’engagement écologique de VAUDE : une marque pionnière dans l’outdoor durable

Depuis sa création en 1974, VAUDE s’est imposée comme une référence dans le monde de l’outdoor, non seulement pour la qualité de ses produits, mais aussi pour son engagement précoce et constant en faveur de l’environnement. L’entreprise familiale allemande, basée à Tettnang, près du lac de Constance, a très tôt compris que performance et durabilité devaient aller de pair.

VAUDE a fait le choix d’un modèle responsable en intégrant des principes stricts de développement durable à l’ensemble de ses processus. Elle est aujourd’hui certifiée EMAS, un système européen exigeant de management environnemental, et climatiquement neutre sur son site principal depuis 2012.

Labels exigeants et engagement climat

La marque est également un partenaire actif du label Green Shape, qu’elle a elle-même développé. Ce label interne garantit que les produits respectent des critères écologiques rigoureux : utilisation de matériaux recyclés ou biosourcés, limitation des substances nocives, durabilité dans le temps, et transparence dans les processus de production. À cela s’ajoute la certification bluesign®, qui veille à une fabrication respectueuse des personnes et de la planète, en réduisant l’impact chimique des textiles.

Le label Green Shape développé par la marque intègre la pensée circulaire – Illustration Vaude

Côté social, VAUDE est membre actif de la Fair Wear Foundation, une organisation indépendante qui audite et améliore les conditions de travail dans l’industrie textile.

Depuis 2022, VAUDE compense les émissions résiduelles de tous ses produits, ce qui les rend climatiquement neutres, et s’est engagé à atteindre la neutralité carbone (Net Zero) d’ici 2040. Ainsi, l’entreprise continue d’étendre l’usage de matériaux recyclés et recyclables, en s’appuyant sur des innovations textiles comme les fibres recyclées sans PFAS (produits chimiques perfluorés). Pour plus d’information sur ce sujet, je vous invite à lire l’article de Patrick dédié à l’utilisation des PFAS dans l’industrie textile.

Par son approche globale et cohérente, VAUDE ne se contente pas de repeindre en vert sa devanture : elle intègre l’écologie au cœur de sa stratégie industrielle et de sa culture d’entreprise, ce qui en fait une marque respectée autant pour sa vision que pour ses performances sur le terrain.

Tente VAUDE Allround Space 2P : spacieuse et robuste mais lourde

Certain·es aventurier·es aiment voyager ultra léger, réduisant leur équipement au strict minimum pour se sentir plus libres, plus mobiles. Parmi eux, de nombreux randonneurs optent pour la nuit à la belle étoile ou sous un simple tarp : une approche radicale baptisée “tarping”, qui séduit par sa légèreté… mais exige de faire des concessions importantes sur le confort et parfois même la qualité du sommeil.

De mon côté, j’ai beau apprécier la sobriété et la simplicité, j’ai besoin d’un minimum de confort pour passer une nuit correcte — surtout après une longue journée de vélo. Quitte à m’alourdir un peu, je choisis de dormir sous une tente : un abri fiable et rassurant, capable de faire face aux caprices de la météo tout en me permettant de me reposer correctement.

C’est dans cette optique que je me suis tourné vers la VAUDE Allround Space 2P, une tente qui se positionne dans le milieu de gamme des modèles de tente de trekking, avec une promesse alléchante : offrir un bon compromis entre habitabilité, robustesse et respect de l’environnement. Je vous propose de découvrir ce modèle en détail, ses points forts comme ses limites, après plusieurs nuits passées sous sa toile.

Descriptif de la tente bikepacking VAUDE Allround Space 2P

Cette tente 3 saisons se révèle particulièrement adaptée à la pratique du trekking ou du bikepacking à deux. Sa structure auto-portante de type « Ridge-Tunnel » repose sur trois arceaux en aluminium DAC, reconnus pour leur légèreté et leur solidité. Elle se compose de deux couches : une tente intérieure et une tente extérieure. Ces deux éléments sont solidarisés pour simplifier le montage, mais peuvent être séparés facilement pour un nettoyage — à effectuer à la main, bien sûr.

Côté fonctionnalité, la tente dispose de deux entrées et de deux aérations situées au-dessus de chaque porte, garantissant une bonne circulation de l’air. Chaque entrée est protégée par une abside, c’est-à-dire un espace abrité à l’extérieur de la chambre, idéal pour stocker du matériel à l’abri des intempéries. L’intérieur de la tente propose quant à lui quatre poches de rangement et une cordelette suspendue, pratique pour faire sécher quelques vêtements ou accrocher une lampe.

Les spécifications techniques de la tente bikepacking VAUDE Allround Space 2P

Poids (vérifié)2 975 g
Dimensions (extérieur)220 × 310 × 120 cm (L × l × H)
Surface sol intérieure~2,6 m²
Surface totale avec abside~4,8 m²
Hauteur max.110 cm
AccèsDeux entrées avec vestibules séparés, deux aérations protégées au‑dessus des portes
MontageMontage simultané de la toile intérieure et extérieure
ArceauxDAC aluminium 7001 Pressfit
SolPolyester recyclé PU 5 000 mm
Accessoires inclusPiquets (10), cordelettes, sac de transport, cordelette fil à linge, poches intérieures, moustiquaire, tendeurs avec enrouleurs
Labels qualitéGreen Shape, Global Recycled Standard, Eco Finish (PFAS-free), PVC‑free, Green Button et Fair Wear Foundation

Le montage de la tente bikepacking VAUDE Allround Space 2P

Après une longue journée de vélo sous le vent et la pluie, j’avoue avoir abordé le premier montage de la tente avec une certaine appréhension. Ce n’est jamais un moment très agréable, surtout quand on est fatigué. Pourtant, force est de constater que VAUDE a bien réfléchi la conception de son produit. Le montage complet prend moins de 15 minutes, et le sac de transport inclut un schéma clair et bienvenu, qui simplifie grandement la tâche.

Le contenu du sac est minimaliste, bien organisé : la toile de tente, un sac pour les arceaux, et un autre pour les piquets. Inutile de détailler chaque étape ici — VAUDE propose une vidéo très bien faite pour accompagner le montage. Pour une première fois, comptez environ 15 minutes ; avec un peu de pratique, on descend aisément à 10 minutes.

Une impression globale de solidité

Des repères colorés sur la toile facilitent l’insertion des arceaux dans les bons fourreaux. Les arceaux DAC sont à la fois robustes et très légers, un vrai plus en bikepacking. Côté piquets, VAUDE mise sur la légèreté, mais leur finesse peut laisser sceptique sur terrain dur. Cela dit, ils ont bien résisté aux coups de caillou sans se tordre, ce qui est rassurant.

Enfin, la toile inspire confiance : les coutures sont renforcées, les zones de tension bien protégées — des détails qui témoignent d’une vraie attention à la durabilité. Et chez VAUDE, on l’a bien compris : le premier geste écoresponsable, c’est de concevoir un produit qui dure.

Quel confort pour cette tente de bikepacking VAUDE ?

À mon sens, une tente de ce type doit avant tout garantir deux éléments essentiels de confort : l’imperméabilité et la respirabilité. Lors de mon aventure à vélo, j’ai eu droit à plusieurs épisodes de pluie, ce qui m’a permis de tester l’étanchéité de la toile dans des conditions réelles. Verdict : aucune infiltration à signaler, la tente tient ses promesses côté protection contre l’humidité.

Concernant la respirabilité, là encore, aucune mauvaise surprise. Je n’ai constaté aucune condensation à l’intérieur. Cela dit, à deux personnes, il sera sans doute nécessaire de bien ajuster les aérations pour maintenir un bon équilibre thermique et éviter l’humidité intérieure.

Lors de ma deuxième nuit dans la tente, après une longue journée de vélo, je suis prêt à ouvrir une excellente Wheat Ale de la brasserie Tarvos à Salernes – photo Colin Gosse

J’ai utilisé cette tente en solo, ce qui rend l’espace franchement généreux. À deux, je suis convaincu que le niveau de confort reste très bon. De plus, on peut s’asseoir facilement à l’intérieur, et bouger à genoux ou accroupi pour installer son couchage sans se sentir à l’étroit. Résultat : deux excellentes nuits passées sous cette tente, bien au sec et avec suffisamment d’espace pour ne pas se sentir confiné.

En conclusion

La tente Vaude Allround Space 2P convainc par sa robustesse et sa conception écoresponsable, qui la démarque dans un marché souvent dominé par des tentes peu soucieuses de l’environnement. L’utilisation de matériaux recyclés et les labels exigeants comme Green Shape ou Global Recycled Standard témoignent d’un véritable engagement environnemental.
Côté terrain, elle offre un montage simple et rapide, une excellente résistance aux intempéries et un confort appréciable pour deux personnes. Seul bémol : son poids relativement élevé (près de 3 kg) qui la destine davantage au camping itinérant ou en autonomie légère qu’à la randonnée longue distance. Mais pour celles et ceux qui privilégient la durabilité, la fiabilité et une fabrication plus vertueuse, c’est un choix très solide.

Sac de couchage Meglis 300 : confort thermique et liberté de mouvement

Choisir un sac de couchage n’a rien d’anodin. Trop chaud, on transpire. Trop léger, on grelotte. Et lorsqu’on cherche un modèle capable de couvrir à la fois les nuits estivales et les premières fraîcheurs de l’intersaison, la tâche se complique encore : il faut trouver le bon équilibre entre isolation, poids, encombrement et confort thermique.
C’est précisément dans cette zone floue — entre les randonnées printanières et les bivouacs de juillet — que le sac de couchage Vaude Meglis 300 entend se distinguer. Avec sa conception innovante, son isolation synthétique recyclée et son engagement environnemental affirmé, il promet polyvalence et conscience écologique, sans sacrifier le confort. Mais qu’en est-il vraiment sur le terrain ?

C’est sans doute en s’appuyant sur sa grande expérience dans l’équipement outdoor que VAUDE a conçu ce sac de couchage. La marque met en avant une coupe en spirale unique permettant d’éviter les ponts thermiques pour assurer une chaleur homogène tout en réduisant les chutes de tissu. De plus, la construction stretch promet d’offrir une grande liberté de mouvement. Enfin, un certain nombre de fonctionnalités pratiques — comme des ouvertures latérales pour les bras — viennent compléter le tableau.

Test terrain du sac de couchage VAUDE Meglis 300

À l’usage, le Meglis 300 s’est révélé à la fois fonctionnel et confortable. J’ai particulièrement apprécié la liberté de mouvement offerte au niveau des jambes : un vrai atout pour ceux qui, comme moi, se sentent vite à l’étroit dans des sacs de couchage trop étroits ou trop techniques.
Autre bon point : la capuche ajustable. Si elle peut paraître accessoire au premier abord, elle s’est montrée très utile lors d’une nuit fraîche, où le thermomètre est descendu jusqu’à 5 °C au réveil. Elle apporte une protection supplémentaire bienvenue contre le froid.

Côté thermique, les écarts de température entre le soir et la nuit m’ont parfois contraint à jouer avec la fermeture éclair latérale, qui descend jusqu’aux pieds. Cela permet d’ajuster facilement la ventilation selon les besoins.
En revanche, je pense que ce modèle n’est pas idéal pour les nuits très chaudes, notamment en été dans le sud de la France. Mais sa polyvalence thermique en fait un bon compagnon pour l’intersaison et les nuits fraîches en altitude.

Côté matière et finition

Le revêtement intérieur du Meglis 300 est en 100 % polyester recyclé, type microfibre, sans PFC ni PFAS. C’est un choix éco-responsable qu’on salue, même si j’ai trouvé la texture un peu désagréable au contact direct avec la peau nue.

Comme souvent chez VAUDE, les finitions sont soignées : coutures solides, fermetures éclair robustes, sangles de serrage bien pensées… Le sac de compression fourni permet de réduire le volume du sac de couchage. Malgré cela, je n’ai pas réussi à le faire rentrer directement dans mes sacoches Aeroe Heavy Duty 12L dont je vous parlerai très prochainement.
J’ai dû ruser en utilisant des sangles pour lui donner une forme plus étroite et l’adapter au format des sacoches. Un léger compromis à prendre en compte selon vos sacoches.

Les spécifications techniques du sac de couchage VAUDE Meglis 300

Utilisation3 saisons (printemps – été – automne)
TempératuresConfort : +9 °C / Limite : +5 °C / Extrême : –9 °C
Poids (vérifié)1 255 g (taille Regular)
Dimensions plié30 × 20 cm
Tissu extérieur100 % polyester recyclé, déperlant Eco Finish sans PFAS
Tissu intérieur100 % polyester recyclé
IsolationSensofiber Eco (fibre synthétique 100 % recyclée)
Tailles disponiblesRegular, Long, Women
Labels qualitéGreen Shape, Global Recycled Standard, bluesign®, Eco Finish (PFAS-free), Fair Wear Foundation

En conclusion

Le sac de couchage VAUDE Meglis 300 séduit par son confort, sa polyvalence et une éco-conception remarquable. Il ravira les amateurs d’équipements soignés et soucieux de l’environnement. Son poids (1100 g) relativement élevé et son prix premium le destinent davantage à un usage trekking ou camping responsable, où le confort prime sur la légèreté.

Matelas Performance Winter 7 : léger, compact et isolant

On peut faire l’impasse sur beaucoup de choses en bivouac : un oreiller, une douche chaude, un repas chaud même. Mais pour ma part, dormir à même le sol ou sur un simple tapis de sol, c’est devenu tout bonnement inimaginable. Non seulement je dors mal, mais je cours surtout le risque de ne pas pouvoir me relever au petit matin. Et ça, en randonnée ou en itinérance, c’est le genre de détail qui peut mettre fin à mon aventure.

Comme l’a très justement précisé Dan de Rosilles dans son petit guide pratique du bivouac minimaliste, “Le matelas, (est) le meilleur ami du dormeur”. C’est pour moi un accessoire indispensable, au même titre que le sac de couchage ou la tente. Il doit être léger, compact, isolant et confortable, surtout lorsque les températures chutent. Dans cette quête d’un bon compromis entre performance thermique et encombrement, j’ai testé le matelas isolant VAUDE Performance 7 Winter, un modèle pensé pour les nuits froides, sans exploser le poids ou le volume.
Voici mon retour détaillé sur ce matelas conçu pour ceux qui veulent voyager léger… mais pas au prix de leur dos.

Le matelas VAUDE Performance 7 Winter est suffisamment compact et léger qu’il est difficile d’en faire l’impasse – photo Colin Gosse

Premières impressions et prise en main du matelas VAUDE Performance 7 M Winter

Dès le déballage, deux éléments attirent l’attention : le poids plume de 560 g et le gabarit compact de 22 x 13,5 cm. Des caractéristiques idéales pour les pratiquants de trekking ou de bikepacking soucieux de l’encombrement. Fidèle à sa philosophie de conception durable, VAUDE fournit un kit de réparation, bienvenu en cas de fuite – un risque non négligeable en terrain accidenté.

Gonflage et confort d’usage

Le gonflage manuel se fait relativement facilement à la bouche, en quelques minutes seulement. Pour plus de confort, la marque propose en option un sac pompe ou un coussin sac pompe, qui permettent de gonfler le matelas sans effort. Il est d’ailleurs conseillé de ne pas trop le gonfler : une pression modérée assure un meilleur équilibre entre confort et stabilité.

Une fois gonflé, le matelas offre une épaisseur de 7 cm grâce à sa structure à canaux longitudinaux. Lors de mon test, la répartition du poids m’a semblé très homogène, y compris en position latérale – un bon indicateur d’un confort, sans zones de pression désagréables.

Pensé pour une utilisation 4 saisons, le matelas VAUDE Performance 7 Winter intègre une isolation en matériau PrimaLoft®, fabriqué à partir de bouteilles PET recyclées. Ce rembourrage assure une très bonne barrière contre le froid émanant du sol, un point crucial pour les bivouacs en altitude ou en intersaison.

Petit bémol toutefois : j’ai remarqué un bruit de frottement entre le matelas et le sol de la tente. Rien de rédhibitoire, mais si vous êtes sensible aux bruits nocturnes, il suffit de glisser une serviette légère ou un tissu entre les deux surfaces pour atténuer ce désagrément.

Les spécifications techniques du sac de couchage VAUDE Meglis 300

TypeMatelas gonflable isolant 4 saisons
Tailles disponiblesM (183 × 51 × 7 cm) • L (196 × 59 × 7 cm)
Poids (vérifié)555 g (M) – environ 600 g (L)
Dimensions pliéM : ~22 × 9,5 cm • L : similaire
Épaisseur7 cm
Résistance thermique4,1
IsolationPrimaloft® Black Insulation ECO, 200 g/m²
MatériauxPolyester recyclé 20D + TPU lamination
ValveValve plate à clapet (gonflage/dégonflage rapide)
Accessoires inclusSac de transport, kit de réparation
Labels qualitéGreen Shape, bluesign®, Eco Finish (PFC/PFAS‑free), PVC‑free, Fair Wear Foundation

En conclusion

Ce matelas s’adresse clairement à ceux qui recherchent un équipement fiable pour les conditions froides : randonneurs hivernaux, trekkers alpins… Si vous privilégiez la légèreté sans faire l’impasse sur l’isolation, c’est un très bon choix. En revanche, pour des sorties estivales ou pour un usage occasionnel par beau temps, il peut s’avérer onéreux.

En résumé : du confort durable pour les aventuriers exigeants

Avec la tente Allround Space 2P, le sac de couchage Meglis 300 et le matelas Performance 7 Winter, VAUDE propose un triptyque cohérent et qualitatif pour les amateurs de bikepacking qui ne souhaitent pas sacrifier leur confort au nom de l’ultraléger. Chaque produit témoigne d’un réel engagement en faveur de l’environnement — matériaux recyclés, absence de PFAS, labels éco-responsables et engagement social — tout en offrant un niveau de confort supérieur à la moyenne dans cette gamme de produits outdoor. Que ce soit pour mieux dormir, mieux s’isoler du froid ou de la pluie, VAUDE soigne les détails.

Alors oui, le poids global de cet ensemble peut faire tiquer les minimalistes, mais pour celles et ceux qui privilégient une bonne récupération, la robustesse du matériel et une démarche responsable, cette sélection représente un excellent investissement, parfaitement adapté aux longues aventures sur deux roues.