Le vendredi 27 novembre, jour du Black Friday, Rapha abandonne les soldes pour sauter en selle et s’apprête à organiser le premier défi cycliste de la Rapha Foundation. La mécanique est on ne peut plus simple : parcourir un million de kilomètres et la Rapha Foundation fera don de 1000 vélos à ceux qui en ont le plus besoin.
2020 a été une année difficile pour tout le monde. Malgré l’incertitude générale, le cyclisme a prospéré car de plus en plus de personnes se sont mises à rouler pour se déplacer ou se libérer des restrictions. Rapha, comme d’autres marques, en a bénéficié, mais la marque britannique s’est rendu compte que de nombreux clubs cyclistes et organisations caritatives ont été plus durement touchés par la pandémie et ont plus que jamais elles avaient besoin de soutien. Avec l’aide des communautés mondiales de la Rapha Foundation, nous pouvons les aider.
Black Friday Ride
Pour la circonstance Rapha fermera ses 21 Clubhouses dans le monde et accordera des jours de congés à 470 employés basés dans 14 pays pour leur permettre de relever le défi. Pédaler est au coeur même de la culture de l’entreprise. D’ailleurs, tout au long de l’année, les employés basés dans les bureaux régionaux sont encouragés à passer chaque mercredi matin sur leur vélo. Rapha ferme également ses bureaux et ses Clubhouses trois fois par an pour organiser des sorties amicales d’une journée pour l’entreprise. Chaque employé peut bénéficier de deux jours de vacances supplémentaires pour pouvoir participer aux activités sportives cyclistes de son choix.
World Bicycle Relief
À l’occasion du Black Friday, Rapha organise un défi mondial sur Strava et fait un don de 120 000 £ à World Bicycle Relief par le biais de la Rapha Foundation.
La marque Rapha poursuit sa stratégie d’alliance avec d’autres marques fortes dans des domaines différents de celui du vélo. Pour nous tous, Bang & Olufsen est synonyme de qualité de son impeccable et de savoir-faire, Rapha évolue dans les vêtements de cyclisme ultra performants. Ensemble, ils s’allient pour faire passer à un cran supérieur l’entraînement en intérieur, en présentant les beoplay E8 Sport. Ce sont des écouteurs spécialement conçus pour le sport qui seront disponibles en édition limitée dans la collection capsule « Indoor » de Rapha.
Sur un home trainer, on est peu conscient de ce qui se passe. Plus on travaille dur, plus cette conscience diminue. Le passé, le futur s’estompent, et seul le présent compte : la sensation des mains sur le guidon, la vision brouillée par la transpiration … La clarté du son, peut transformer une session d’entraînement en quelque chose de plus fort.
Son et design
Les beoplay E8 Sport se démarquent en offrant une très bonne qualité audio et un design remarquable, logés dans un boîtier de charge sans fil. Sur cette édition spéciale, les logos Bang&Olufsen et Rapha sont visibles sur les écouteurs, ainsi que sur le mince boîtier, qui sera facile de glisser dans la poche lorsque vous roulez. Des matériaux issus de l’univers du sport et pensés pour la performance, tels que le caoutchouc et le silicone texturé, s’associent ici à des finitions en aluminium précises et élégantes.
Photo Rapha
La signature de Rapha, en aluminium anodisé rose, contraste avec le noir mat et profond, en apportant une touche sophistiquée. Et pour que la magie fasse pleinement effet, la tonalité de connexion a été customisée pour reproduire le son des cloches qui sonnent, afin de vous transporter sur les routes où la foule acclame ainsi les coureurs. Sur les écouteurs, l’interface tactile très intuitive permet de lancer rapidement et efficacement les commandes, et les rainures en silicone améliorent leur tenue, malgré la pluie ou la sueur, tandis que le mode Transparence vous permet de revenir à la réalité. Des embouts et des tours d’oreilles de différentes tailles vous permettent d’ajuster très précisément les écouteurs à vos oreilles, afin que le son délivré et le confort soient de qualité lorsque vous sprintez.
Pete Kennaugh, ancien cycliste professionnel et médaillé d’or olympique, a testé ces écouteurs et voici ce qu’il en pense : « J’adore carrément les écouteurs E8 sport de B&O. Lorsque je m’entraîne en intérieur sur mon home trainer, la musique est quelque chose qui m’inspire vraiment, car c’est parfois plus difficile de se motiver. Leur son est vraiment très bon et ils s’adaptent parfaitement à mes oreilles, point important car le problème avec ce type d’écouteurs c’est que l’on a toujours peur de les faire tomber. Mais les E8 restent bien en place dans l’oreille en toute circonstance et peuvent facilement être mis en pause par une simple pression du doigt. »
Étanches et endurants
Photo Rapha
Grâce à leur étanchéité certifiée IP57, les écouteurs sont totalement résistants à l’eau, vous permettant ainsi de n’avoir qu’à vous concentrer sur votre entraînement. Et que l’on se base soit sur le nombre de minutes, soit sur le nombre d’heures, l’autonomie des beo play E8 Sports est d’une journée, ce qui veut dire qu’ils pourront continuer à jouer votre musique longtemps après la fin de votre séance. En effet, la capacité de batterie est de sept heures par charge, et grâce aux trois charges que le boîtier design recouvert de silicone peut fournir en réserve, le temps total d’écoute peut dépasser les 30 heures. Les technologies Bluetooth 5.1,AACet codecs aptX garantissent une connectivité et une restitution sonore parfaites avec tous les appareils iOS et Android.
Photo Rapha
Deux micros intégrés dans chaque écouteur, avec une isolation phonique passive optimisée pour une expérience sonore authentique, puissante. Conçus pour supporter les sessions d’entraînement les plus rudes, les écouteurs bénéficient d’une étanchéité certifiée IP57 qui les protège totalement de la transpiration.
Quand les tendances de la mode rencontrent la culture et l’histoire cela devient le Néo Rétro. Ce brassage générationnel intéresse également les marques d’équipements de vélo. Un accessoire ayant le look du passé, travaillé dans un esprit moderne avec des matériaux actuels peut avoir du sens dans le monde du vélo. Ce petit détail, qui fera mouche pour parachever le look d’un vélo, est important. Son choix relève de la personnalisation que chacun pourra apporter à son vélo pour en faire un vélo unique, qui ne ressemblera à aucun vélo catalogue.
Normes anciennes
Le vélo est un objet mécaniquement simple, mais néanmoins compliqué. Quand on on remonte le temps, et que le retro nous passionne, on sera à un moment ou un autre confronté aux anciens standards. Filetages, diamètres, jeux de direction, boîtiers de pédaliers, … ils sont français, italiens, japonais et même pire : anglais. Pour vous aider à comprendre nous avons publiés quelques articles sur le sujet que vous pouvez retrouver ici.
On pourra trouver des solutions, avec des équipements qui s’adaptent. Il y a notamment ce fameux boîtier de pédalier sans filetage à double roulement pour vélo, qui permet d’éviter un re-taraudage du boîtier pour y adapter un axe sur roulements.
Brooks a ajouté des rivets en cuivre anodisé et une plaque arrière en cuivre anodisé sur la nouvelle selle Cambium C17 Special, pour rappeler un peu plus les modèles anciens. C’est une selle pour le cyclisme et la randonnée urbaine avec un dessus en coton organique vulcanisé et caoutchouc naturel.
Selles Brooks C17 Copper
La matière choisie nous éloigne du cuir des modèles anciens mais la ligne est pure et l’esprit Neo Retro habite cette selle créée pas une marque légitime pour nous apporter cette culture de l’objet simple et esthétique.
Cale-pieds et courroies en cuir Christophe. Coureur cycliste français, né le 22 janvier 1885 à Paris, Eugène Christophe inventa les cale-pieds et vendit son invention en 1925 aux établissements Poutrait-Morin (Zéfal) dont il devint administrateur, fonction qu’il occupera jusqu’à son décès en 1970. Aujourd’hui encore, la société ZÉFAL produit et commercialise les légendaires cale-pieds Christophe.Vendu par paire.
Zéfal porte bidon vintage
Le porte-bidon Vintage rappelle les années historiques de la marque Zéfal. Un classique pour tenir son bidon sur son vélo. Intemporel, il reste idéal pour les vélos d’autrefois ou les fixies d’aujourd’hui.
Demandez aux anciens quelle était la référence en matière de guidons et de potences dans les années 70. Ils vous répondront Cinelli. On avait Campagnolo pour les dérailleurs et les freins et Cinelli pour parfaire l’équipement d’un vélo de course haut de gammet. Les italiens n’ont pas laissé tomber la fabrication de leurs produits mythiques.
Guidon Cinelli
Guidon
Une autre gloire des dernières années revient sur la scène avec le guidon Cinelli 64 Giro d’Italia. La barre adaptée à tous les besoins de la course sur route. Son nouveau matériau lui permet de surmonter l’épreuve la plus sévère des nouvelles normes européennes.
Largeur c / c : 40-42-44 cm
Renflement : 26 mm
Poids : 280g (42 cm)
Matériel : Aluminium 6061
Finition : finition laiteuse anodisée
Prix 68 €
Potence
Probablement la potence la plus vendue de l’histoire du cyclisme, certainement la plus imitée, retourne à 99% identique avec des micro-changements d’épaisseur qui lui permettent de répondre aux dernières normes européennes. La finition anodisée est le mythique Milky. Bon à utiliser, beau à voir et à toucher : Design classique multisensoriel.
Tailles : 90-100-110-120-130 mm
Diamètre de la pince : 26 mm
Angle de la tige : 73 °
Poids : 285 g / 110
Matériau : aluminium 6066 T6
Finition : finition laiteuse anodisée
Prix : 64 €
Tige de selle :
Diamètre : 27,2 mm Recul : 25 mm Poids : 280 g Longueur : 250 mm Finition : anodisée laiteux (Milky) Matériau : alliage d’aluminium 6061 T6 Prix : 66,00 Euros
Montés sur ce superbe vélo Cinelli néo rétro ça peut avoir une sacré gueule …
Le porteur Basil
C’est un porte-bagages avant vintage avec rebords et support pour feu Basil. Ce porte-bagages Basil Portland s’inscrit dans une gamme qui allie tendance vintage et praticité. Il offre aux cyclistes urbains une véritable solution de transport tout en donnant un look très élégant au vélo. La patte sur le côté gauche permet de plus de fixer un feu pour vélo et assurer la sécurité du cycliste. Il est équipé d’une sangle transversale qui permet le maintien des affaires transportées. De couleur nude, cette sangle participe au look ancien du porte-bagages. Elle est réglable et se fixe via un système de velcro d’une part et via un clipse au centre. Des rebords le long du plateau du porte-bagages permettent de bien caler les affaires transportées.
La petite vidéo faite par Bike Café
Ce porte-bagages est spécialement adapté aux vélos de 26 et 28 pouces équipés d’une fourche rigide. Il se fixe au niveau du tube de direction et de l’axe de la roue avant. L’axe de la roue doit être de 12/13 mm de diamètre maximum pour pouvoir accueillir les tringles de renfort du porte-bagages. La hauteur des tiges de fixation est de 42 cm. Le porte-bagages est livré avec toute sa visserie de montage et son livret de montage également disponible en PDF ci-contre : Montage porte-bagages Portland Basil. Composé en aluminium, il est solide et peut accueillir une charge maximale de 10 kilos. Une patte de fixation sur une des tringles permet d’y installer un feu comme par exemple le feu avant vintage 3 Leds.
On se souvient de ces cyclistes qui sillonnaient nos grandes villes pour déposer chaque jour des paquets de journaux aux différents kiosques. Ils avaient même leur course à Paris : la
Les moyeux piste Mack
La société Mack a été fondée en 2004 elle est basée sur la passion du vélo qui l’a amené à produire des moyeux de piste légers. Les produits sont conçus, fabriqués et assemblés exclusivement en Pologne.
Moyeux pistes Mack grandes flasques ajourées
Les formes sont totalement néo-rétro mais les matériaux utilisés sont résolument modernes. Une multitude d’options permet de choisir la finition, l’espacement des bases arrières, le type de freinage, … vis en titane et roulements en acier inox en option.
Véritable “coup de coeur” ces chaussures 1976. D’abord car c’est l’année où je me suis lancé dans les brevets cyclo montagnards avec ce genre de chaussures et parce que ce produit est totalement dans la tendance néo-rétro. Cette fois on peut fixer (ou pas) des cales auto et la semelle est suffisamment rigide pour transmettre tous vos watts.
Style Néo-rétro décontracté.
Cette paire de Vittoria de la ligne 1976, est non seulement une chaussure confortable avec un design tendance qui ressemble aux modèles historiques produits il y a plus de trente ans, mais aussi une chaussure fabriquée à la main dans le respect de la meilleure tradition de la chaussure italienne.
Les 2 types de semelles au choix
Les matériaux travaillés manuellement sont de la plus haute qualité, Cette ligne 1976 propose un choix intéressant de type de semelle permettant notamment d(avoir des cales SPD sur une semelle permettant la marche. Ce modèle Classic existe en blanc et en noir.
Au hasard de mes découvertes sur Internet, j’ai été attiré par cette accroche lue sur le site de la marque Ellipse : « Cyclistes, allons plus loin …». J’ai suivi cette invitation en décidant d’aller plus loin pour découvrir cette jeune marque. Elle a été créée par 3 copains d’école Florian, Paul et Robin, qui se sont lancés dans l’entreprenariat. Ils avaient une vision et quelques idées sur le vélo ultime et des connaissances techniques, fraichement acquises dans leur université. Adeptes tous les 3 du vélotaf, ils apprécient également parcourir les EuroVelo pendant les vacances. Après avoir fait leurs premières armes en réparant des vieux biclous dans le cadre associatif, ils nous apportent un regard original sur le monde cycliste avec leur projet Ellipse.
Ellipse c’est quoi ?
Vélo Ellipse M1 en usage urbain sur lequel l’accent est mis sur le vol, la sécurité et la fiabilité …
Ellipse, le mot est beau, et même si il indique dans la langue française l’omission d’un ou de plusieurs éléments de la phrase, l’essentiel reste significatif. C’est je pense bien choisi pour ce projet qui est un peu le résumé d’un besoin cycliste qui se répand dans notre société moderne. Un vélo urbain, mais pas que … qui s’installe dans notre quotidien comme une évidence.
J’ai appelé Robin pour qu’il m’explique le concept de ce vélo dont les 100 premiers exemplaires sont en vente au prix canon de 1490 €. « On s’est mis tous les 3 au vélo lorsque nous sommes arrivés à l’Université de Technologie de Troyes. C’était pour vélotafer, puis, après avoir commencé à réparer notre propres vélos, nous avons collaboré à une association de réparation au sein de l’école … », raconte Robin, qui depuis 2 ans, travaille avec ses deux compères sur un vrai projet d’entreprise. Leur solide formation technique les entraîne vers la recherche de solutions, pour développer le vélo le plus utilitaire possible.
Vélo Ellipse M1 en usage cyclo … faire à l’extrême de l’itinérance voir du voyage.
« À la base on voulait faire le vélo ultime pour répondre aux problématiques urbaines … On avait mis l’accent sur le vol, la sécurité et la fiabilité. Pendant les 2 premières années ça a été surtout du développement technique et de la réflexion pour affiner notre positionnement », précise Robin.
Les 3 entrepreneurs travaillent alors avec des cyclistes sur des protos pour confronter leurs idées avec les réalités venant du terrain. Le vélo, qui était très urbain au départ, l’est resté, mais avec une ambition renforcée, puisqu’il permet de prendre la route et d’élargir son usage. « En échangeant avec des cyclistes lors des premières présentation du concept nous avons vu que le projet les intéressait, mais comme il s’agissait d’un beau produit, ils y voyaient un usage plus versatile pour faire à l’extrême de l’itinérance voir du voyage », me dit Robin pour expliquer l’évolution du projet au regard d’un marché en quête de polyvalence. Il est vrai que le cycliste urbain appréciera le week-end d’utiliser le même vélo dans un usage loisir au sens le plus large possible, allant jusqu’au cyclotourisme. Toute cette réflexion a fait naître les différentes configurations proposées avec les transmissions et les équipements différenciés.
Les vélos
C’est un peu le principe du vélo “couteau suisse” qui s’est appliqué … On garde le même “manche” mais on choisi la lame en fonction du besoin. Pour le client, la configuration de son vélo se fera en fonction de son utilisation grâce à un choix avancé de composants.
Version guidon plat courroie du vélo Ellipse M1
Des innovations techniques sont intégrées au cadre, qui répondent aux besoins des cyclistes utilitaires en ville et sur les routes. Les 3 axes définis au départ du projet sont bien présents : antivol, sécurité, fiabilité.
Pour protéger le vélo du vol la visserie est antivol pour empêcher le démontage des roues, selle et autres périphériques. En cas de tentative de vol, une alarme sonore et lumineuse se déclenche et une alerte est envoyée sur le mobile du propriétaire. Une formule Esprit Libre :est proposée aux clients en cas de vol, Ellipse s’engage à retrouver le vélo sous 2 semaines ou le remplace.
Pour la sécurité des feux diurnes avant et arrière sont intégrés au vélo pour être vu. Phare avant pour éclairer la route et feu stop à l’arrière pour prévenir du freinage. Des clignotants sont proposés en option, pour pouvoir indiquer les changements de direction de jour comme de nuit.
Question fiabilité l’enjeu est de garder son vélo longtemps et pour cela tous les composants sont choisis pour leur qualité, leur longue durée de vie et leur entretien minime. Moyeu avant dynamo Shimano permettant une autonomie électrique avec en plus une prise USB pour recharger son GPS. Des pneus Schwalbe anti-crevaison, 10 000 km de durée de vie moyenne. En fonction de la configuration, une transmission par courroie Gates : plus de graisse, ni de déraillements.
Configurateur
Version transmission classique avec drop bar du vélo Ellipse M1
Vous pourrez vous même sur la base du cadre unique réalisé en aluminium concevoir votre vélo via un configurateur en ligne. 3 couleurs et 3 tailles sont proposées. Transmission chaîne ou courroie avec 8 vitesses et 30 000 km de durée de vie, elle constitue la transmission idéale en milieu urbain. Le moyeu Shimano Alfine autorise un développement allant de 1.11 à 3.36. Choix du guidon et des accessoires … votre vélo sera celui que vous voudrez.
Le podcast Bla Bla
Découvrez la marque Ellipse et profitez de l’offre limitée aux 100 premiers exemplaires M1 à 1490 € au lieu e 1890 € …
Wahoo vient contester sérieusement la position du leader des compteurs GPS de vélo : Garmin. La marque américaine s’installe tranquillement dans l’univers du vélo. On voit ses compteurs sur les guidons de certaines équipes pros. Les Elemnt s’interfacent avec différents modèles de VAE comme entre autres les e-bikes de Giant, ils communiquent avec le radar Varia de Garmin, le Angi de Specialized, toutes sortes de capteurs, … leur ouverture parait sans limite. Étonnant cet effet “waouh”…
Le Wahoo Elemnt Roam
En ce qui me concerne, ce ne sont pas toutes ces innombrables possibilités de connexions qui m’ont attiré. J’avoue mon manque d’intérêt pour ces technologies, et je l’admets bien volontiers, mon besoin en la matière est très basique : enregistrer mon activité et me guider. Je n’ai rien contre le progrès, mais tous ces produits doivent être chargés régulièrement, mis à jour, inter-connectés, … Je n’ai pas besoin de coaching électronique ni de branchements de capteurs de puissance … Franchement, je suis pas client de tout ça, préférant une pratique du vélo plus “naturelle”, incluant même le plaisir de me perdre. Il m’est arrivé parfois d’appuyer sur un écran tactile en cours de route, et je me suis retrouvé en panique, à chercher dans un labyrinthe de menus, comment revenir à mon guidage.
M’étant fait voler mon super Garmin 830, lors d’une sortie sur le Ventoux (et oui dans la communauté des cyclistes il y a aussi des voleurs), je me suis mis en quête d’un autre compteur GPS de vélo. J’ai consulté mon ami David, du site “Actus du VTT GPS“, qui connaît bien tous ces systèmes, et qui m’a aidé à choisir une produit qui pourrait me correspondre le mieux. Sur le vélo je souhaite un système simple, disposant d’un affichage lisible avec une autonomie importante. Ce sont ce 3 qualités que j’ai trouvé sur le Wahoo Elemnt Roam que je viens d’acquérir. À noter qu’il existe dans la gamme le modèle Bolt qui est monochrome avec un écran plus petit et qui a les mêmes vertus.
Petite présentation
Test Wahoo Elemnt Roam … une documentation réduite et un beau packaging
Le coffret que j’ai reçu est bien conçu et plutôt réussi au point de donner, dès qu’on ouvre la boîte, l’envie d’installer au plus vite ce compteur. La documentation réduite qu’il contient, laisse supposer que le système sera simple à mettre en oeuvre. La suite de cet essai / découverte, montrera que c’est une simplicité quand même complexe. Le compteur est accompagné de 2 supports : un support basique pour la potence que l’on fixe avec 2 liens auto-bloquants en Rilsan, un support de guidon aérodynamique, un cordon USB de connexion pour le chargement de la batterie et la connexion ordinateur.
Test Wahoo Elemnt Roam … une petite vis pour sécuriser votre Elemnt sur son support.
Petit détail : une petite vis (attention de ne pas la perdre) va vous permettre de sécuriser l’appareil sur son support. En principe la fixation est efficace, mais en VTT ou en gravel attention à ne pas perdre votre appareil à cause des secousses. Ce dispositif peut également retarder le vol à l’arraché de votre Wahoo lors d’un moment d’inattention (merci j’ai déjà donné).
Le test que j’ai effectué est loin d’être exhaustif. Il est représentatif de mon utilisation, comme je vous l’ai dit “basique”. Je n’ai pas la compétence ni l’intérêt que certains pourront avoir pour les usages complexes, ni les éléments de comparaison avec d’autres produits similaires.
Mise en route
Ce Wahoo Elemnt fonctionne avec des boutons … Retour à la préhistoire ? … Pas du tout, il faut savoir que, dans l’action, l’écran tactile n’est pas toujours un avantage. Ces boutons sont d’ailleurs une des raisons de mon choix.
En ce qui concerne le fonctionnement de base, vous trouverez un seul bouton sur le côté gauche, deux sur le côté droit et trois boutons en creux situés sous l’écran en bas de l’appareil. Le bouton gauche est utilisé pour la mise en route et l’accès aux paramètres. Les boutons de droite sont utilisés pour naviguer dans les menus et zoomer ou dé-zoomer l’affichage des données à l’écran (autre raison de mon choix). Les boutons inférieurs permettent de changer les pages de données et confirmer les actions à réaliser. Tout cela est logique et bien pensé.
Un écran relativement large et lisible même ici en semi nocturne
Pour accéder aux paramètres, il vous suffit d’appuyer une fois sur le bouton gauche. C’est ici que vous pouvez coupler des capteurs ; opération que vous pourrez réaliser également l’application smartphone pour cela. Pareil pour régler le rétro-éclairage.
Toute la configuration se passe par échanges avec l’appli smartphone. La première chose à faire est d’installer l’appli Wahoo ELEMNT Companion sur votre téléphone. L’échange se fera en mode bluetooth à l’aide d’un Flashcode qui va identifier votre produit.
Appairage à l’aide d’un flashcodeUn mode d’emploi très condensé
On roule
Warming Up … Je mets en route, Elemnt démarre assez lentement, plus lentement que mon précédent Garmin.
Le compteur est placé sur mon guidon et je suis prêt à rouler. Je mets en route, Elemnt démarre relativement lentement, plus lentement que mon précédent Garmin. L’écran mat affiche la vitesse, le kilométrage et l’heure.
Affichage de démarrage
J’appuie sur le bouton START et l’enregistrement commence. Je peux avec le bouton “PAGE” faire défiler 3 écrans : infos détaillées sur la vitesse et le temps passé, infos sur la pente et le dénivelé cumulé, …la carte aves ses couleurs basiques (7 seulement mais c’est bien suffisant) … Les données s’affichent en temps réel et on peut grossir ou réduire la taille de l’affichage à l’aide des boutons à droite de l’appareil. Remarque sur les boutons : ils sont durs, et nécessitent une pression forte pour ne pas être actionnés par erreur. Je redoute l’usage hivernal avec de gros gants : on verra.
Je trouve sur ce compteur tout ce qu’on peut attendre basiquement d’un compteur GPS de vélo en mode enregistrement de parcours.
La réception de SMA s’afficher à l’écran, si vous avez configuré votre téléphone pour cela.
En parlant de notifications, pendant le trajet, vous verrez des notifications de textes s’afficher à l’écran (si vous avez configuré votre téléphone par exemple).
Au cas où vous ne vous en seriez pas aperçu : votre arrêt d’activité vous sera signifié en gros sur l’écran … et la reprise également. À chaque feu rouge en ville, ça peut lasser 😉 La réaction sur ces temps d’arrêt est très réactive le GPS répond rapidement au mouvement.
En cas d’arrête Elemnt vous informe de la suspension de l’activité …
Mon usage en suivi de tracé
Nous avons tous nos habitudes en matière de préparation de parcours. Je suis resté fidèle à Openrunner, entreprise française qui développe depuis 13 ans un produit de tracé de parcours plébiscité par de nombreux cyclistes et des clubs. Je prépare mes traces sur les fonds IGN à l’aide de ce logiciel sur mon Mac. Sur mon écran j’imagine déjà, avec le détail de cette cartographie, le paysage que je vais traverser : la petite chapelle, le pont romain, le ruisseau, … Le bonheur est déjà dans la trace.
Le bonheur est déjà dans la trace en préparant le parcours sur Openrunner
Une fois mon parcours enregistré j’obtiens évidemment son kilométrage mais également une estimation du dénivelé très précise. Sur ce point Openrunner est bien plus proche de la réalité que bon nombre de ses concurrents. Pour utiliser sur mon Wahoo un de mes parcours tracés sur OR, c’est hyper simple. Je peux le pré charger ou encore le faire en cours de route car la manipulation se fait en mettant en relation les 2 appli mobiles.
Envoi à partir de l’appli Openrunner :
Exportation Openrunner vers Wahoo Companion. Écran 1 : cliquez sur GPS – écran 2 : ajouter un nouveau GPS – écran 3 : sélectionnez l’icône Copier vers ELEMNT
Réception sur l’appli Elemnt Companion :
Réception du tracé Openrunner sur Wahoo Companion. Écran 1 : importation avec la possibilité de changer le nom – écran 2 : le tracé importé sur Elemnt … grosse différence de l’élévation 1416 m au lieu des 1226 m annoncés sur Openrunner.
La trace sera transférée via bluetooth vers le compteur et vous pourrez la choisir dans la liste des parcours pour la suivre.
Suivre un parcours est très facile. Sélection d’un parcours, start, la trace s’affiche …
En cas de sortie di parcours Elemnt me prévient par un signal sonore et ub clignotement rouge des leds horizontales supérieures.
Pas de site web
Contrairement à Garmin, Polar, ou autres, il n’y a pas de site Web spécifique Wahoo. Pour consulter les détails de vos sorties, Wahoo s’appuie sur des sites tiers, et vous trouverez un choix de nombreuses options de connexion. L’appli Companion vous permettra de configurer ces comptes, en indiquant les informations d’identification requises. Votre Elemnt se synchronisera via Bluetooth ou grâce au WiFi domicile codé (si vous l’avez configuré) pour télécharger les données. Pour ma part j’ai choisi Strava pour effectuer mon suivi d’activités.
Navigation aisée
Parmi mes quelques “handicaps”, j’ai celui de ne pas bien voir. Mes deux nerfs optiques partiellement détruits et je dois faire avec un champs visuel ridicule. Il me faut beaucoup de luminosité, pour pouvoir bien voir. Habitant dans le sud je suis gâté question lumière, mais avec le soleil sur la vitre d’un compteur ce n’est pas gagné. En fait il faut que dans les sous-bois je puisse voir où je vais et que sur une pente dégagée en plein soleil je puisse également voir l’annonce d’une bifurcation. C’est le gros dilemme qui cette fois sur Wahoo est bien géré grâce un écran mat affichant seulement 7 couleurs (moins que la boîte de crayons de couleurs de ma petite fille), et grâce à ce fameux zoom qui me permet de surmonter mon handicap visuel.
Si je sors de la trace dans ce dédale de rues Elemnt m’informe.
Et si tout cela ne suffisait pas j’ai un rappel effectué par des leds qui m’annoncent les changements de direction et qui m’alertent si je suis “hors trace”.
Enregistrement des données
Une fois le parcours terminé, Elemnt se synchronisera avec l’application Companion sur smartphone et vous pourrez consulter le détail. C’est plutôt proprement présenté. On peut même analyser finement les données à chaque endroit du parcours en déplaçant un curseur (cf. 3ème écran co-dessous).
Analyse des données après synchronisation sur l’appli Companion
Le parcours sera également transféré sur Strava que j’ai choisi pour gérer l’historique de mes sorties. Cela me permet de tenir à jour mon activité cycliste par vélo et d’échanger avec mes amis cyclistes et les clubs auxquels je suis inscrit. Les données restent cohérentes entre Companion et Strava à quelques détails près.
Sur Strava
Mon avis …
J’ai aimé
Le mode bouton, même si il faut appuyer fort.
La lisibilité de l’écran et le zoom
Le suivi de la navigation
J’ai moins aimé
Trouver une fixation plus simple sur le support que la petite vis fournie
En ces périodes de confinement voilà un excellent moyen de voyager en respectant les règles.
Cet album est une compilation de reportages qui ont été réalisés par l’équipe de journalistes et photographes du magazine Cyclist (version UK). Plaisir de yeux et récits des 50 plus beaux circuits du Monde que l’on peut réaliser à vélo.
L’édition est belle et cet album fera plaisir à un (e) passionné (e) de balade à vélo. Sans nul doute ça donne vraiment envie de prendre son vélo et de voyager. Il faudra attendre un peu encore, mais pour patienter et rêver je recommande cet ouvrage. Dommage cependant qu’il ait été imprimé en Chine, ce qui n’ôte rien à la qualité, de l’ouvrage, mais qui froisse un peu ma fibre écolo.
Informations
Titre : Paradis pour cyclistes
Auteur(s) : collectif de journalistes du magazine mythique Cyclist.
Vous suivez les étapes des plus grands tours internationaux ? La Grande Boucle, le Giro et la Vuelta vous font rêver ? Gagnez, vous aussi, les paradis des cyclistes, grâce à cet album consacré aux itinéraires les plus magiques au monde.
Du col d’Izoard aux lacets de Davos, des pavés de Roubaix et des Flandres aux routes traversant le désert du Néguev, découvrez les circuits emblématiques pour tous les coureurs amateurs et professionnels. Des récits, comme si vous y étiez, et des photos à couper le souffle vous attendent dans ce bel album réalisé par les experts du magazine mythique Cyclist.
Indispensable pour tous les amoureux de la petite reine, à savourer dans son canapé ou pour préparer la prochaine étape !
À propos de l’auteur
Ce bel album a été réalisé par les experts du magazine mythique Cyclist version UK traduit par Christophe Billon.
Il ne se passe pas une semaine sans qu’on nous annonce un nouveau produit gravel … Cela me fait sourire, car je me souviens de l’époque 2015 / 2016, lorsque nous arpentions les salons et que sur chaque stand on rencontrait des responsables de marques célèbres qui nous disaient “Vous verrez le gravel ça va faire comme le FAT, dans 6 mois on n’en parlera plus …“. Ces devins n’avaient pas vu venir la vague profonde qui se formait, annonçant un retour le retour vers la nature, la recherche d’aventure, la quête de nouveaux territoires et le besoin de liberté.
Du matériel gravel : pourquoi faire ?
On se fait souvent « allumer » par quelques (très peu) lecteurs grincheux et par les passéistes qui, de toute façon, trouveront toujours matière à critiquer. Ceci dit, parfois je leur donne raison, le label gravel à toutes les sauces, comme l’étiquette Made in France, c’est parfois lassant. Par contre, tenir compte des besoins de cette pratique pour offrir plus d’ergonomie et de confort, nous trouvons ça plutôt bien au Bike Café. Sans compter qu’il faut cultiver notre « look » gravel décontracté qui nous démarque des autres pratiques : chacun ses codes.
Comme nous le faisons souvent sur Bike Café, voici une petite sélection de produits pour rouler gravel dont on a parlé, accoudés au comptoir.
Selle Fizik Terra Argo
C’est nouveau ça vient de sortir … Fizik ajoute à sa gamme de selles de vélo les selles Terra Argo X3 et X5 conçues pour la pratique du gravel. Dans la famille des selle “à nez court” de Fizik, la gamme Argo donne la priorité à la stabilité et à une position performance que la marque décline dans plusieurs disciplines cyclistes.
Profil de la selle Selle Fizik Terra Argo
Avec l’introduction de la Terra dans la gamme de selles Argo, Fizik a donné à cette selle un caractère plus aventureux et polyvalent. Tout commence par la surface qui présente un profil ondulé avec un arrière surélevé pour aider les cyclistes à conserver la position lorsqu’ils grimpent assis sur des terrains escarpées et meubles. Le bec sera plus plongeant tombé et la large découpe centrale permettra un appui avant sans pression et un meilleur transfert de puissance.
La selle Fizik Terra Argo X3
Pour mieux filtrer les vibrations liées à la conduite hors route, la coque en carbone offre un plus de flexibilité et de confort. La découpe centrale dispose d’un “garde-boue” ventilé innovant. La technologie Wingflex permet aux bords de la selle de s’adapter au mouvement de l’intérieur de la jambe et la mousse de type 2 de le Terra Argo assure un confort pour les longues sorties.
La Terra Argo est disponible en deux variantes, chacune avec deux largeurs. La Terra Argo X3 utilise des rails de selle Kium légers et creux tandis que les rails X5 sont construits en alliage S ultra-résistant, tous deux configurés selon la configuration en boucle fermée Mobius de fizik pour une stabilité structurelle accrue, une meilleure répartition du poids et un rail plus long pour accueillir un large gamme de géométries de cadre de vélo de gravier.
Les Terra Argo X3 et X5 sont disponibles dès maintenant chez les revendeurs fizik ou en ligne sur www.fizik.com.
Prix : X5 : 89 € – X3 : 129 €
Multi Tools M13 Crank Brothers
Le multi outils M13 de Crank Brothers bénéficie d’un ajout qui est extrêmement utile : un outil d’insertion de mèches pour les pneus tubeless. Crankbrothers nous propose un compagnon de voyage particulièrement intéressant en cas de crevaison avec par ailleurs tous les outils nécessaires. Voilà un outil qu’aurait apprécié Mac Guyver …
La « fourchette » qui introduit la mèche n’est pas rétrécie à la base comme la plupart des autres systèmes. Lors de l’insertion dans le pneu on peut retirer facilement l’outil, sans que la mèche vienne avec. Cet outil perpétue l’héritage d’une conception simple et pragmatique de Crankbrothers qui nous a fait apprécier cette série M.
Le Crankbrothers multitools M13 sur une table du Bike Café
La boîte noire fixée sur l’outil contient 5 mèches. Elle se fixe et se détache facilement, mais ce sera plus pratique de la retirer pour déplier les outils. Le modèle M20 dispose en plus d’un dérive chaîne et dans ce cas vous pourrez mettre un maillon de secours dans la petite boîte noire.
Les outils M13 et M20 sont simples et fonctionnels. Le corps moleté de l’outil est en aluminium dans le pur style industriel, offrant une bonne prise en main pour le serrage. Les différents embouts sont assez longs pour être utilisés dans des espaces restreints sur le vélo. L’outil de 8 millimètres est un peu plus long, pour lui permettre d’atteindre plus facilement les pédales, malgré l’épaisseur des manivelles en carbone que l’on trouve aujourd’hui sur nos vélos de gravel.
Fonctions :
Clé à rayons : 0,1,2
Clés Allen / HEX : 2, 2.5, 3, 4, 5, 6, 8
2 Tournevis (plat et cruciforme)
Torx T-10 T-25
Inserts mèches tubeless
Compartiments pour 5 mèches et 1 maillon de chaîne
Fulcrum propose des solutions spécifiques pour pédaler et voyager à travers les B-road, les routes asphaltées secondaires et peu fréquentées ou dans les sections hors piste, avec des vélos à cintre incurvé et de grosses roues. Le monde du gravel n’est pas simple à définir car chaque cycliste a sa manière de l’interpréter. C’est en pensant à cette polyvalence d’utilisation que Fulcrum a développé la nouvelle Rapid Red 3, fruit d’un savoir-faire approfondi acquis au fil des années dans les deux secteurs.
La nouvelle Rapid Red 3 est un produit extrêmement confortable sur surfaces mixtes, c’est une roue née d’un projet totalement nouveau. Elle est entièrement en aluminium et se caractérise par une jante usinée en CNC d’une largeur interne de 24 mm qui la rend compatible avec les cadres les plus nouveaux offrant des passages de roue généreux.
La célèbre structure 2-Way Fit™ Ready permet d’installer un pneu tubeless (les valves sont incluses) ou une chambre à air, assurant une large compatibilité avec les différents types de pneus sur le marché. Cette polyvalence est également augmentée par la possibilité de choisir entre les formats 700c (à partir d’une largeur de 30 mm) et 650B. En bref, le bon choix entre la taille des roues et le type de pneu peut rendre ce modèle de roue très rapide sur l’asphalte ou imparable sur les chemins de terre les plus exigeants ; en effet, il fait partie des roues de la catégorie ASTM 2.
Fulcrum Rapid Red 3, les moyeux ont été fabriqués en aluminium
Les moyeux ont été fabriqués en aluminium avec le système de cône-cuvette afin de mieux supporter les forces impliquées étant donné l’utilisation hors piste plus intense. Grâce à la bague de réglage, il est possible de précharger le roulement, de cette manière la tolérance axiale peut être ajustée (éliminée), optimisant la fluidité. Ce système est utilisé par Fulcrum dans tous les produits haut de gamme.
Le frein à disque est fixé au moyeu grâce à l’Axial Fixing System™ (AFS™), une innovation qui, grâce à la plus grande contrainte conférée par la surface de butée de la fixation, permet d’acquérir une plus grande rigidité structurelle et donc un freinage plus précis et puissant. Le système est compatible avec la norme center lock.
Fulcrum Rapid Red 3, des détails graphiques réfléchissants donnent un look agressif mais aussi une sécurité supplémentaire
La roue est équipée 24 rayons à tête droite qui sont affinés à 1,6 mm à l’avant et à l’arrière, pour garantir fiabilité et robustesse même lors des sorties les plus longues sur les parcours les plus difficiles. Des détails graphiques réfléchissants donnent un look agressif mais aussi une sécurité supplémentaire dans les longues sorties qui se terminent au coucher du soleil ou voire la nuit.
Les Rapid Red 3 sont disponibles en deux formats : 700C (1710 g), 650B (1640 g), tous deux compatibles avec les transmissions de route et VTT les plus courantes grâce à la compatibilité avec les corps de roue libre HG et XDR.
Prix : conseillé 605 € on les trouve à 499 € chez de nombreux distributeurs
La réputation des leviers Gevenalle est immense, notamment dans le domaine du cyclocross. Elle repose sur une fiabilité à toute épreuve et une ergonomie repensée pour faciliter le changement de vitesse, mais sur les cocottes.
Ces leviers permettent de piloter un dérailleur Shimano VTT 12V : XTR,XT, SLX et Deore Le shifter peut être indexé ou non au choix.
Leviers Gevenalle
Ils sont parfaits pour rendre compatible facilement une transmission Shimano VTT 12V avec un cintre route, à moindre coût. Cela permet ainsi de profiter d’une plage étendue de développements (grand pignon de 46 dents) pour son vélo de gravel. Un sacré plus en bikepacking et pour les longs trips. Le passage de vitesse est à la fois fluide et franc pour une utilisation engagée.
Autre avantage : il est aisé de déplacer la chaîne à la montée ou à la descente sur un grand nombre de pignons en même temps et en un seul geste. Le tirage des câbles des leviers de freins est court, conçu donc pour étriers mécaniques route (patins ou disques).
Pour d’autres options de nombre de vitesses ou de tirage de câbles de freins, vous pouvez consulter Boost Cycles qui distribue ces leviers.
Ce hoodie en mérinos et polyester est une pièce intéressante dans la panoplie du pratiquant gravel ou VTT. C’est un vêtement moderne 3 saisons possédant une grande polyvalence.
Hoodie 7Mesh
Lorsque les conditions deviennent plus froides, le hoodie Callaghan Merino offre un excellent apport de chaleur et permet de rouler au sec grâce à la thermo-régulation de la laine mérinos. Ce hoodie se porte également aisément après le vélo grâce à sa coupe confortable, ses 2 poches frontales et sa capuche.
Hoodie 7Mesh Callaghan
Des bandes polyester élastiques plates finissent le bas du maillot ainsi que les extrémités des manches pour un ajustement et une une tenue parfaits. La poche droite intègre un logement pour le smartphone. La capuche bien ajustée se positionne sous le casque si besoin.
Boost vous conseille de choisir votre taille habituelle si vous souhaitez porter ce hoodie sur le vélo et après le vélo avec possibilités d’avoir plusieurs types de sous-couches. Si vous souhaitez le porter plus ajusté avec uniquement une fine sous-couche, prendre une taille en dessous de votre taille habituelle.
Teravail est vraiment très en verve dans le domaine des pneus de gravel. La marque US propose le Washburn en ciblant la vitesse et l’adhérence. Le Washburn rejoint le Sparwood, le Cannonball et le Rutland dans la gamme gravel de Teravail dans laquelle on peut également mettre le Rampart plus lisse, mais apte à faire du chemin sur terrain sec. Nous avons récemment testé le Cannonball et panifié le Sparwood dans nos sujets à venir sur les gros boudins … Voici avec ce Washburn une nouvelle perspective de test.
Le Teravail Wasburn possède une bande de roulement centrale lisse …
Le Washburn possède une bande de roulement centrale lisse et une première rangée de crampons petits et serrés pour la première accroche en virage pour devenir plus gros et plus espacés ensuite sur les flancs.
Teravail explique sur sa vidéo que cette conception offre de la vitesse sur la terre, le gravier et l’asphalte, une adhérence progressive dans les virages ou sur un terrain meuble.
Le Washburn est disponible dans plusieurs tailles 700c x 38 mm, 700c x 42 mm et 650b x 47 mm, avec 2 versions d’enveloppes une en 60 TPI « Durable » avec un renfort composite en nylon tissé entre le caoutchouc extérieur et l’enveloppe intérieure. Teravail indique que cela protège le pneu contre les déchirures et les abrasions alors que la partie en nylon sous la bande de roulement protège contre les crevaisons.
Le Teravail Wasburn proposé avec 2 versions d’enveloppes.
Pour l’autre version de pneu “léger et souple” il faudra être prêt à renoncer à cette protection contre les crevaisons.
Rapha adopte pour sa nouvelle veste d’hiver résistante et polyvalente, la technologie GORE-TEX INFINIUM™. L’hiver est là et le produit que nous découvrons allie le design et l’ergonomie de Rapha associés à une des technologies la plus aboutie en matière de protection. Cette veste sera particulièrement appréciée lors des sorties hivernales sur route ou en gravel. Ses couleurs s’harmonisent avec la nature et les éléments réfléchissant de sécurité s’intègrent parfaitement au look de ce produit haut de gamme.
Une veste pour l’hiver
La Men’s Winter Jacket de Rapha en Gore-Tex Infinium
La Classic Winter Jacket est conçue pour vous aider à apprécier les mois d’hiver plutôt que d’avoir à les subir. Pour toutes les sorties qui démarrent et se terminent dans des conditions difficiles, cette veste est composée d’un tissu à trois couches GORE-TEX de la gamme INFINIUM™, à la fois résistant au vent et à la pluie, qui allie parfaitement protection contre les éléments, durabilité et solidité à toute épreuve.
Les 3 couleurs de la veste Men’s Winter Jacket
Pensée pour un usage dans les températures les plus froides et intégrée à un système associant plusieurs couches, la veste est coupée pour pouvoir être portée par dessus un maillot ainsi qu’un maillot de première couche. Ses poignets anti-intempéries permettent de faire passer les gants sous les manches pour un maintien hermétique. Un cordon de serrage ajustable à la taille associé à un col relevé aident à emprisonner l’air chaud.
Si la température augmente ou que la cadence s’accélère, les zips placés sur la poitrine permettent de laisser passer plus d’air et servent également de petites poches à essentiels facilement accessibles.
Les poches, ainsi que le brassard, les épaules et les autres poches sont toutes garnies de passepoils réfléchissants servant à améliorer votre visibilité.
Ces poches, ainsi que le brassard, les épaules et les autres poches sont toutes garnies de passepoils réfléchissants servant à améliorer votre visibilité. Deux poches facilement accessibles à l’arrière permettent quant à elles de transporter de quoi tenir sur une sortie où la température flirte avec 0° C.
Mon avis
Cette période de confinement n’est pas propice aux tests sur de longues durées. Lors de courtes sorties, dans le cadre légal, j’ai pu néanmoins me faire un avis sur cette nouvelle veste proposée par Rapha.
Cette veste est le résultat d’une association subtile de la classe des produits Rapha et de la technicité de Gore-Tex. D’emblée, en la déballant, je trouve son aspect prometteur pour les rides hivernaux. L’alliance des deux hémisphères du cerveau (le droite émotionnel et le gauche rationnel) de la création d’équipements pour les cyclistes, est un gage de réussite. À noter un point que j’apprécie beaucoup et qui concerne l’absence de marquage. Je n’aime pas les vêtements qui affichent trop ostensiblement leurs marques. Je ne citerais pas de nom, mais je n’ai pas envie de devenir un panneau publicitaire mobile. La “signature” Rapha est néanmoins évidente avec le graphisme “brassard” qui permet d’identifier cette veste sans qu’il soit nécessaire de coller dessus un gros logo.
La coupe est du type confortable, notamment au niveau des manches
J’ai reçu ma veste de couleur orange taille M : c’est ma taille habituelle chez Rapha. La coupe est du type confortable, notamment au niveau des manches : il va y avoir un peu de prise au vent. L’objectif est de pouvoir glisser 2 couches sous cette ultime protection. Le petit truc super sur ces manche, c’est leur longueur et le montage des poignets qui permet de cacher le haut des gants et éviter ainsi le ruissellement d’eau à l’intérieur.
Deux poches devant très accessibles … J’attrape facilement mon téléphone. Dans la faible lueur du petit matin le dispositif réfléchissant fonctionne bien.
Deux poches cargo sont placées à l’arrière … Elles comportent chacune un petit trou permettant l’évacuation de l’eau qui pourrait ruisseler dedans. Attention elle ne sont pas trop plaquées et relativement peu profondes, méfiez-vous si vous y glisser quelque chose de volumineux. Les deux poches poitrines sont très pratiques, mais je ne saisis pas la double fonction : poche / aération. Ces 2 usages ne sont pas compatibles si vous mettez quelque chose dans une des poches elle ne pourra pas être simultanément aération. Il faudra faire un choix sur leur usage. Perso j’en ai dédié une à mon smartphone qui est protégé dans son logement étanche et rapidement accessible.
Les finitions de cette veste sont au niveau du prix du produit
Les finitions de cette veste sont au niveau du prix du produit. Protection douce aux endroits susceptibles de frotter ; coutures collées, fermeture étanche, cordon de serrage, petits trous d’évacuation d’eau au fond des poches arrières, …
Avec la couleur orange, que j’ai choisie, ma visibilité sur la route est assurée
Avec la couleur orange, que j’ai choisie, ma visibilité sur la route est assurée. De nuit la veste brille de tous ses feux dans les phares des voitures. L’intégration des éléments réfléchissants est, je trouve, esthétiquement réussie.
Mon avis …
J’ai aimé
Design / couleur
Efficacité de la veste contre le froid
Apport de sécurité
Les détails de finition
J’ai moins aimé
La coupe un peu ample
Les poches arrières qui auraient être plus profondes. 18 cm contre 20 à mon ancienne veste Rapha (2015).
Le prix, mais on a affaire à un produit de qualité doté de la fibre Gore-Tex Infinium
Au chaud en terrasse pour le café matinal …
Caractéristiques
Tissu technique GORE-TEX INFINIUM™
Tissu stretch confortable, imperméable et coupe-vent.
2 Zips sur la poitrine permettant de s’aérer facilement et de ranger quelques essentiels
Poignets anti-intempéries hautement extensibles formant une fermeture hermétique par-dessus les gants
Taille ajustable et col relevé pour emprisonner la chaleur
Deux poches arrière facilement accessibles même avec des mains gantées
Garnitures réfléchissantes pour accroître la visibilité par faible luminosité
Je vous propose de découvrir une marque de textile cycle française : Seegg Apparel. Basée à Tarbes, cette marque récente propose une gamme restreinte mais très originale. La dernière collection LUNAR en est le parfait exemple : un design osé et assumé qui différencie au premier coup d’œil ces produits avec le reste de la production mondiale. Pour ma part, j’ai pu faire un essai d’un maillot avant que les températures ne chutent trop dans ma région, après avoir reçu dans un très beau packaging maillot et chaussettes.
Le colis SEEGG Apparel
De coupe très fit, et sur ce point comparable à de célèbres marque italiennes, le maillot à manches longues LUNAR bordeaux que j’ai reçu s’est montré très agréable au touché et à porter. Fabriqué en Europe, Le tissu, composé de 90% polyester et de 10% élasthanne, est certifié Oeko-Tex.
Le maillot SEEGG Lunar
Le col, très bas dans sa partie frontale, favorise la ventilation durant l’effort, alors que la partie arrière favorise la chaleur pour ce maillot qui se veut demi-saison.
Le col très bas du maillot Lunar
Les manches, volontairement courtes pour ne pas entraver les éventuelles montres connectées, sont sérigraphiées Seegg Apparel, tout comme les épaules.
Manches longues
Les poches arrière se sont montrées pratiques avec un bon maintient des choses parfois lourdes que l’on y entrepose, comme un smartphone. Rien de révolutionnaire, mais c’est un bon point à souligner, tout comme le bandeau réfléchissant en dessous de la poche centrale.
Utilisant la technologie des billes de verre, voici ce que dit le fabriquant lui-même à ce sujet : « Les réfléchissants Seegg apparel ont été mis au point à la suite de plusieurs heures de tests et des centaines de lavages intensifs. Ils sont certifiés pour durer dans le temps et placés à des endroits stratégiques pour une plus grande visibilité, assurant ainsi votre sécurité pendant votre sortie ».
« Nos logos sont fabriqués avec des feuilles rétro-réfléchissantes qui utilisent de minuscules billes de verre pour réfléchir la lumière. Ces sphères microscopiques, fabriquées en verre de qualité optique, sont recouvertes d’un côté aluminium et collées au tissu pour créer une surface réfléchissante. Le processus permet à la lumière de revenir directement vers sa source. Quel que soit l’angle sous lequel la lumière frappe nos logos, le cycliste est éclairé et vu à plusieurs dizaines de mètres ».
Poches arrieères et réflecteur
Comme sur beaucoup de produits hauts de gamme, on retrouve le fameux zip japonais YKK, gage de fluidité et de fiabilité, et permet d’ajuster au mieux la ventilation durant l’effort. Dans les ascensions où la vitesse ne favorise pas ce point, l’évacuation de la transpiration semble se montrer à la hauteur des attentes. Également testées plusieurs fois, les chaussettes sont finalement bien plus classiques que les maillots, même s’il est à souligner qu’elles sèchent très vite, que ce soit pour la transpiration ou la pluie, et sont proposées aux prix plutôt concurrentiel de 16 €.
Le Zipp YKK
Voici donc une marque qui a fait le choix de proposer un design original, tranchant avec les habituels coloris du secteur. Que l’on n’aime ou que l’on déteste, on ne peut qu’encourager cette initiative heureuse qui nous éloigne du look traditionnel des pelotons. On ne va pas s’en plaindre, surtout quand c’est une marque française de taille artisanale.
Spécifications techniques du maillot LUNAR :
Tissus certifiés OEKO-TEX
Fabriqué en Europe
Réfléchissants haute visibilité
Coupe aérodynamique
Poches rehaussées et extensibles
Manches raccourcies
Zip YKK
Bande silicone en bas du maillot
Col extensible
Composition : 90% polyester, 10% élasthanne
Prix public : 139,00 €
Spécifications techniques des chaussettes Pro Réflective
Tissus certifiés OEKO-TEX
Logo réfléchissant à l’arrière
Fabriquées en Europe
Chaussettes haute (15 cm au-dessus de la cheville)
Le Teravail Cannonball est le vétéran de la marque américaine Teravail en ce qui concerne le gravel. En première ligne de toutes les batailles, il est censé filer comme une balle… Face à cette déclaration, notre sang n’a fait qu’un tour et nous sommes partis immédiatement en campagne manœuvrer ce tirailleur sur nos champs de gravel préférés. À l’attaque sur les graviers bien sûr, mais aussi sur herbe, terre et route, voici nos premières impressions après ce baptême du feu.
“Coarse Gravel” (gros gravier en anglais), l’état d’esprit belliqueux est annoncé d’entrée – photo Dan de Rosilles
Sur l’emballage, Teravail annonce la couleur : “Coarse gravel” (entendez : gros graviers), le pneu doit être prévu pour du gravel très engagé… Le test, nous le verrons bientôt, révèle des qualités bien plus complexes et subtiles.
Le profil du pneu, en chevrons centraux en lamelles très marquées et avec des crampons latéraux plutôt bas mais agressifs, rappelle celui des traditionnels pneus de cyclocross pour terrains secs ; la section de 42 mm par contre, le place clairement au centre de la grande famille des pneus de gravel.
Sur la balance, le Cannonball affiche un chiffre rond, qui le place pile dans la norme – photo Dan de Rosilles
À 500 g tout rond, le Cannonball est forcément plus lourd que son cousin le Teravail Rampart beaucoup moins cramponné (460 g), rend 10 g à son concurrent direct le Touareg de chez Hutchinson (490 g) et 20 g au Pirelli Cinturato Gravel H que nous avions testé il y a quelques mois. Bien sûr, il écrase de son poids un pneu ultralight typé course comme le Challenge Grinder Race (375 g), mais dans l’idée d’un pneu polyvalent, équilibré entre performance et solidité, il se situe dans une fourchette tout à fait conforme au panel proposé dans cette section de pneus par les autres fabricants.
Au montage, on vérifie bien sûr le sens de rotation qui, sans surprise, correspond à celui des chevrons – photo Dan de Rosilles
Avant montage, on vérifie bien sûr le sens de rotation, qui correspond, comme dans une très grande majorité des cas, au sens donné par les chevrons. Mais il faut toujours se méfier, on se souvient de l’étonnante exception représentée par les fameux Mavic Allroad dont les chevrons se montent à l’envers.
Le Teravail Cannonbal est fabriqué à Taïwan , l’île des vélos – photo Dan de Rosilles
Fabriqué à Taïwan, l’île asiatique où naît l’immense majorité des vélos produits dans le monde (Giant, Merida…), le Teravail Cannonbal ne déroge pas aux canons esthétiques en vigueur, avec ses flancs beiges-bruns qui lui donnent une silhouette élégante. J’avoue à ma grande honte que je suis un peu ringard : Personnellement, je préfère les pneus uniformément noirs, mais c’est très intéressant de voir à quel point un vélo que l’on connaît bien (son propre vélo en l’occurrence) peut changer d’aspect et de caractère par le simple fait de la couleur des flancs des pneus… J’aurais tendance à dire que les pneus noirs donnent un look plus agressif, et les “tan walls” plus de douceur… Chacun jugera.
Les “tan walls” (flancs bruns) ont un effet indéniable sur l’aspect général du vélo – photo Dan de Rosilles
Au montage, les pneus claquent aussi facilement que la porte de ma cuisine un jour de grand mistral. Sur mes jantes de 23 mm de large, ils chaussent petit, affichant 41mm, mais cette différence infime avec la valeur annoncée pourrait bien disparaître après quelques heures d’usage.
Le pneu chausse petit, mais de très peu – photo Dan de Rosilles
Pour le préventif, mon choix se porte sur le fameux Protect’Air Max d’Hutchinson, qui propose un ingénieux dispositif situé dans le bouchon du flacon : Une valve intégrée, qui facilite la mise en œuvre et un transfert du préventif dans le pneu sans la moindre perte de liquide.
Le flacon du préventif Protect’Air Max d’Hutchinson cache dans son bouchon une ingénieuse valve, bien pratique à l’usage – photos Dan de Rosilles
Me voilà affublé d’une paire de Cannonball, il n’y a plus qu’à partir virilement à l’attaque des chemins de gravel. Dans les Alpilles toutes proches, je trace un circuit qui alterne chemins blancs, chemins agricoles, petites routes plus ou moins bien asphaltées, DFCI pentus et agressifs, bref, la panoplie complète des terrains de gravel nécessaires pour réaliser un bon test de pneus.
Avec sa bande centrale en chevrons très rapprochés, le Cannonbal se révèle d’entrée extrêmement rapide sur route – photo Dan de Rosilles
Lors de mon approche des Alpilles, le parcours sur route “classique” révèle d’emblée une caractéristique intéressante du pneu. Son profil en chevron très rapprochés sur la bande de roulement offre un excellent rendement sur route. À près de 40km/h, la photo ci-dessus montre parfaitement l’effet “bande de roulement continue” que confère le profil à ce pneu lorsqu’on prend de la vitesse.
L’excellent rendement du pneu se confirme sur toutes surfaces, dont l’herbe qui est pourtant en général assez ingrate à rouler – photo Anne Fontanesi
Cette sensation se confirme par la suite sur toutes les surfaces rencontrées, même sur l’herbe inégale des chemins agricoles, au rendement pourtant assez ingrat. La partie centrale du pneu fait merveille, relances, vitesse de pointe et maintient de la vitesse sont des données sur lesquelles ce pneu est définitivement très performant.
Me voici sur les DFCI, avec leurs surfaces cabossées et leurs cailloux pointus – photo Anne de Rosilles
Arrivé dans “la colline”, je persévère dans mes pointes de vitesse, même si dans les DFCI les conditions sont nettement moins confortables. Il y a de la pente, des virages, des sols inégaux avec du gravier et des cailloux parfois très pointus. Je remarque sur ce terrain une autre caractéristique très intéressante de ce pneu, complémentaire de la première : Ce pneu est confortable même légèrement surgonflé.
Même avec un gonflage “maximum”, les Cannonball sont surprenants de confort – photo Anne Fontanesi
En effet, pour profiter pleinement de sa pointe de vitesse, j’ai volontairement “surgonflé” le pneu au départ de la maison. En fait, j’ai gonflé à 2,2 bars, pour une section de pneus pour laquelle généralement je suis plutôt aux alentours de 1,9 bars. Or, c’est étrange, mais ce surgonflage ne me dérange pas dans les passage un peu plus techniques, le pneu propose ici une sorte de moelleux à laquelle je ne m’attendais pas. Cette double caractéristique vitesse/confort est donc très intéressante.
Les raidards de la Piste des Lombards vont me permettre de tester les caractéristiques de traction du Cannonball – photo Anne Fontanesi
Mais si le pneu file bien à plat et en descente sur toute sorte de terrains, qu’en est-il de la traction ? Je choisis les sévères pentes de la crête des Lombards, qui surplombe Maussane et les Baux de Provence pour me faire une idée. Là aussi, le pneu répond présent, j’arrive même à donner quelques tours de pédales en danseuse sur des passages bien raides sans que la roue arrière ne dérape.
L’accroche en virage et la précision des trajectoire sont excellents, autant que mes piètres capacités de pilote m’ont permis d’en juger – photo Anne de Rosilles
Reste à tester l’accroche en virage et la précision des trajectoires… je suis un bien piètre pilote et ce n’est pas la partie du test la plus simple pour moi. Mais malgré mes faibles capacités, le pneu se révèle sécurisant et fiable dans les virages les plus gravillonnés. Visiblement, les crampons latéraux remplissent parfaitement leur mission.
Je n’ai pas pu tester le pneu dans les conditions les plus humides et/ou extrêmes, mais j’ai quand même donné de ma personne – photo Anne Fontanesi
Bien sûr, ce test rapide ne m’a pas permis de tester absolument tous les terrains possibles. Il fait très sec, et restera donc en suspend les performances de ce pneu dans la boue, sur les surfaces lisses et mouillées… Mais mon instinct me dit qu’on ne devrait pas avoir trop de mauvaises surprises dans ces conditions, sans égaler toutefois un pneu spécifiquement conçu pour les conditions hivernales ; comme à chaque fois, il est bon de rappeler que le pneu absolu n’existe pas.
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