Annonce
Annonce ASSOS
Accueil Blog Page 100

D’une chapelle l’autre

0
Lecture vélo D'une chapelle l'autre
Lecture vélo D'une chapelle l'autre

Lecture vélo D'une chapelle l'autre aCe petit livre est resté dans une pile de mon bureau un peu trop longtemps. Et pourtant la gentille dédicace de Foucauld aurait dû m’inciter  à le lire plus rapidement : “Pour Patrick de Bike Café. Ce récit qui démarre au pays de l’espresso, traverse celui du petit noir et termine dans celui du contado … ” Elle était parfaite, pour consommer encore fumant, ce breuvage littéraire dans notre Café virtuel. Je répare cet oubli et je confesse ma faute, dans le confessionnal de toutes ces chapelles cyclistes.

En cette période de confinement 2 je rattrape mon retard et je prends la roue des 2 compères sur les 10 étapes qui les conduiront de la Modonna del Ghisallo à la Nuestra Señora de Dorleta au Pays basque espagnol. On ne peut pas s’empêcher de faire un parallèle avec ce que vivent les marcheurs sur les sentiers de Compostelle. Effort physique et spiritualité, comme si cet engagement du corps aidait à élever l’âme.

Lecture vélo D'une chapelle l'autre
Lecture vélo D’une chapelle l’autre

Le thème dans un voyage à vélo a son importance. Il donne un but et une certaine valeur à la trace. Le vélo, sorte de site de rencontre, ouvre les portes, délie les langues des personnes rencontrées. Ce récit en témoigne, prouvant qu’il est le moyen idéal pour découvrir des paysages, rencontrer des gens et laisser l’esprit s’élever plus haut que le simple D+ du parcours.

Merci Foucaud et Bertrand de m’avoir déconfiné la tête. Dommage que le portfolio ne soit pas mieux mis en valeur dans cet ouvrage où le contenu prend largement le dessus sur la forme.

Informations

Pitch de l’éditeur

Il est des pèlerinages d’inspiration divine quand d’autres procèdent des passions terrestres. Ainsi, lorsque le chrétien chemine vers Compostelle, le fidèle de la petite reine grimpe l’Izoard animé d’une ferveur similaire ; mais que l’on croit en Dieu ou en ce diable de Fausto Coppi, c’est dans le sillage d’un plus grand que soi que l’on se met en route.
En Europe, trois chapelles réconcilient cyclisme et spiritualité : la Madonna del Ghisallo sur les rives du lac de Côme, Notre-Dame-des-Cyclistes dans les Landes et Nuestra Señora de Dorleta au Pays basque côté espagnol. Nous les avons reliées à l’aide de « l’instrument le plus naturel qui ait été consenti à l’homme pour prolonger l’efficacité de son geste », comme l’écrivait Antoine Blondin.

À propos des auteurs

Bertrand Trichet est photographe et son binôme d’écriture, Foucaud Duchange, est concepteur-rédacteur dans la pub.

Compteur GPS STAGES M50 : pour la performance avant tout

2
Compteur GPS STAGES M50 
Le compteur GPS STAGES M50 dispose d'un écran de 2,25 pouces

Très présent dans le peloton professionnel, notamment sur les guidons du team UAE Emirates, STAGES propose une vaste gamme d’équipements dédiés à la mesure de données. La firme américaine, établie dans le Colorado, propose entre autres une grande panoplie de capteurs de puissances, une gamme d’impressionnants vélos d’intérieurs connectés, et enfin des compteurs GPS. C’est un de ses derniers que je vous propose de découvrir aujourd’hui : le M50, que j’ai pu tester ces derniers mois sur deux vélos différents.

Compteur GPS STAGES M50 
Stages utilisés par l’équipe UAE Emirates

Sur les trois modèles de la gamme, le M50 est positionné entre le minimaliste L10, exclusivement dédié à l’extraction de données de vos entrainements, et le L50, porte drapeau de la gamme qui est aussi le plus volumineux et le plus lourd.

Compteur GPS STAGES M50 
Le Compteur GPS STAGES M50

Au déballage, le M50 est accompagné d’un collier de serrage avant en aluminium qui peut s’adapter sur tous les cintres de diamètres 31.8mm, d’un cordon qui permet de sécuriser le M50 sur son support, d’une clé pour le montage de ce dernier, d’un câble USB et enfin d’une documentation. Au choix, le M50 peut se monter en mode « portrait », ou « paysage ».

Compteur GPS STAGES M50 
Le compteur GPS STAGES M50 monté en mode portrait

Selon vos objectifs (et vos moyens financiers) vous pouvez appairer un ou plusieurs capteurs qui viendront compléter les informations de l’écran de 2,25 pouces. Ce format d’écran n’est pas très grand, mais finalement on s’y adapte vite.

Les différents capteurs communiquent avec le M50 via les protocoles ANT+ et Bluetooth Smart. J’ai pu tester les capteurs de vitesse et de cadence. Le capteur de vitesse permet d’avoir plus de précision mais c’est surtout dans les phases d’accélérations que l’on observe cette précision accrue. En vitesse de croisière, la différence est minime. Je ne m’étendrais pas plus sur ces capteurs, si ce n’est qu’ils sont extrêmement légers : 8 grammes.

Le format compact du M50 permet de l’adapter facilement dans un montage, même étroit comme ici sur ce cintre Ride Farr Aero GRVL.

Compteur GPS STAGES M50 
Le compteur GPS STAGES M50 dispose d’un écran de 2,25 pouces

Le M50 n’utilise pas de technologie tactile. Tout passe par les quatre boutons (et un de plus sur le côté pour allumer et éteindre le terminal). L’ensemble est bien fini et respire la qualité de fabrication, à commencer par les boutons sous épaisses protections plastiques qui nécessite une forte pression pour les activer. Peut-être un peu trop selon les conditions : par temps froid et avec des gants, j’ai parfois dû m’y prendre à deux fois.

Compteur GPS STAGES M50 
Pas d’écran tactile mais des boutons sur le compteur GPS STAGES M50

Logiquement étanche à la norme IPX7, le M50 est totalement insensible aux averses, mêmes très fortes que j’ai subi durant ce mois de septembre décidément bien humide en Lorraine … Le catalogue constructeur propose plusieurs socles de fixation possible, mais celui fournit dans le pack initial, de bonne facture, est déjà adapté à la plupart de nos cintres.

Le menu est clair et concis. L’approche est pragmatique, presque minimaliste : le nécessaire et rien que le nécessaire en affichage. Un affichage fractionnable que vous pouvez paramétrer soit via le logiciel PC ou via l’application smartphone qui communique en Bluetooth avec le M50. La structure des différents menus n’est pas des plus ergonomiques mais c’est relativement clair et plutôt bien traduit en français. Une remarque valable pour le manuel, très complet et lui aussi bien traduit.

Après quelques courtes sorties, j’ai chargé une trace GPX en la collant directement dans le dossier indiqué (M50 directement relié au PC via le câble USB fourni). Une trace sur routes secondaire d’environ 155 km, encore inconnu pour moi, idéal pour évaluer ce M50 en mode guidage. En couleurs, la cartographie (gratuite, issue du projet collaboratif OpenStreetMap) est elle aussi plutôt minimaliste, mais au demeurant très complète et surtout parfaitement fonctionnelle : c’est clair, et visible quel que soit les conditions d’ensoleillement. La courbe de dénivelé est très précise, ce qui est plutôt pratique pour gérer son effort.

Compteur GPS STAGES M50 
Carto et profil du dénivelé très précis sur le compteur GPS STAGES M50

Les zones urbaines sont très bien restituées et permettent de se repérer facilement. Certains points d’intérêts pour les cyclistes (voies vertes, points accueil vélo …) sont mentionnés sur la cartographie.

Compteur GPS STAGES M50 
Compteur GPS STAGES M50 en zone urbaine

J’ai trouvé le guidage sur la trace et l’actualisation de la position GPS très réactif et précis. L’autonomie annoncée de 12,5 heures semble bien réelle puisqu’après 6h45 de guidage, il me restait encore 42% de batterie. La nuit, ce minimaliste est finalement appréciable et s’adapte automatique à la luminosité, pour le bonheur de nos yeux et de la batterie.

Compteur GPS STAGES M50 
Le Compteur GPS STAGES M50 de nuit

Le logiciel sur PC (Stages Link) permet d’exploiter une énormité de données extraites du compteur et de ses capteurs associés. À cela des programmes d’entrainements sont possibles et générés par le logiciel, en fonction du calendrier intégré, que vous aurez préalablement renseigné. Clairement orienté sur la performance, ce logiciel est particulièrement complet, avec notamment un profil « coach » pour gérer plusieurs athlètes. On comprend mieux l’intérêt du peloton professionnel pour la marque STAGES.

Compteur GPS STAGES M50 
Stages Link à partir du compteur GPS STAGES M50

L’application smartphone est évidemment moins complète mais permet de consulter et de renseigner les données du M50 de façon là aussi très précise. Notez qu’il existe  un choix « gravier » dans le type d’activité …

Compteur GPS STAGES M50 
L’appli Stages sur Smartphone

En résumé et pour conclure, on est ici en présence d’un produit de très bonne qualité axé principalement sur l’exploitations des données dans des buts d’entraînements. Si le guidage et la précision du GPS sont de haut niveau, l’ergonomie est peu ludique, voire austère, ne prédestine pas le M50 au pratiquant occasionnel ou au baroudeur que nous sommes souvent. Mais si vous aimez l’esprit « Big Data » et souhaitez exploiter au mieux votre capteur de puissance, alors oui, n’hésitez pas à considérer sérieusement Stages Cycling qui sera un partenaire d’entraînement de haut niveau (et exigeant) pour vos futurs objectifs sportifs.

Compteur GPS STAGES M50 
Le compteur GPS STAGES M50 sur une-piste en Lorraine

Caractéristiques

  • Taille de l’écran : 2.25″ (58mm) mesurée en diagonale
  • Dimensions hors tout : 51mm de large x 78mm de haut x 24mm de profondeur (portrait)
  • Poids : 94 grammes
  • Réseau satellitaire : GPS et QZSS avec connexion rapide SBAS (WAAS, EGNOS, MSAS et GAGAN)
  • Supports : En aluminium léger (22 grammes), profil bas de 31,8 mm à l’avant, support de barre avant inclus ; autres disponibles comme accessoires
  • Batterie : Rechargeable LiPO (USB)
  • Durée de vie de la pile : Jusqu’à 12,5 heures de fonctionnement en temps réel avec rétroéclairage à 30 % de luminosité de l’écran
  • Étanchéité à l’eau : IPX7
  • Compatibilité : iOS 9.3 incluant iPhone 4S et plus récent ; Android 6.0+ (Bluetooth Smart)
  • Compatibilité de fichiers : .FIT, .GPX, .TCX
  • Intervalle d’enregistrement : En direct
  • Alertes : audio et vidéo, sélectionnables par l’utilisateur
  • Transfert de données : USB et Bluetooth
  • Capteurs : ANT+ et Bluetooth Capteur de vitesse/cadence, HR  sensor
  • Personnalisation : Sur l’unité, l’application Link ou le site Web Link

Lien fabriquant : https://www.stagescycling.eu/fr/stages-dash/m50.html

Prix public : 239,00 €

10 conseils pour un confinement cycliste heureux

33
gravel lockdown liberty tips covid

Nous y voilà, c’est reparti pour quatre semaines de confinement, renouvelables jusqu’à fin avril. Et si nous profitions de ces cinq mois pour faire du vélo ? Certes, il nous faudra envisager notre pratique favorite sous un nouvel angle et oublier pour un bon bout de temps les sacro-saintes sorties de club du dimanche avec les copains, puisque seule la pratique solitaire est autorisée. Mais c’est justement une formidable opportunité de changer nos habitudes et de vivre de nouvelles expériences cyclistes.

Et si la contrainte stimulait notre imagination ? Et si, face à la difficulté, nous en profitions pour renforcer notre mental et affûter notre physique ? Quand l’hiver sera passé, que la chaleur reviendra et que le virus sera cuit, nous pourrons alors porter de fières attaques en tête du peloton des copains pendant les susdites sorties dominicales … Dans cette optique, Bike Café vous offre gracieusement dix conseils pour profiter pleinement, à vélo, de ce merveilleux confinement.

L'isolement, ce sentiment subjectif - photo Anne Fontanesi
Le confinement est un sentiment subjectif – photo Anne Fontanesi

1 – Fuyez le home trainer

Le Professeur Didier Raoult est formel, le home trainer nuit à votre santé et à celle de votre entourage. Les vibrations constantes et prolongées induites par le roue à bain d’huile génèrent du stress, même pour les voisins d’en dessous. L’utilisation répétée et prolongée d’un home trainer, surtout si elle est associée à une application de cyclisme en salle, provoque des troubles de l’érection et des risques de crises épileptiques.

Si vous possédez un home trainer, n’hésitez pas à en faire don à un cousin éloigné en mauvaise santé que vous détestez, ça l’achèvera. Si malheureusement vous n’avez pas de cousin et ne détestez personne, vous pourrez facilement transformer ce maudit home trainer en support de barbecue ou en ballast pour le parasol de la terrasse, c’est tout de même plus écologique que de le balancer aux encombrants.

Un home trainer entrée-de-gamme judicieusement valorisé en barbecue - photo Dan de Rosilles
Un home trainer d’entrée de gamme judicieusement valorisé en barbecue – photo Dan de Rosilles

2 – Délimitez votre espace de liberté

Dans sa grande mansuétude, le décret en vigueur nous accorde un terrain de jeu d’un kilomètre de rayon pour la pratique sportive. Afin d’en connaître parfaitement les limites, voici une méthode infaillible en trois étapes simples pour tracer le cercle du bonheur :

a) Sur GoogleMaps, pointez l’adresse de votre domicile (ou de votre lieu de travail puisque le nouveau décret le permet) pour en obtenir les coordonnées polaires (latitude, longitude). Sur l’illustration ci-dessous pour exemple, nous avons choisi le siège de la Fédération Française de Cyclisme.

b) Sur KML Circle Generator, entrez les coordonnées polaires (attention, n’utilisez pas la virgule mais le point pour séparer les décimales) pour obtenir une trace d’un kilomètre de rayon et la télécharger.

c) – Sur Openrunner, créez un nouveau parcours avec le fichier KML obtenu, vous pourrez ainsi visualiser vos limites sur la carte de votre quartier, puis exporter ce cercle en GPX pour votre GPS.

Une méthode simple pour tracer le "cercle du bonheur" - captures d'écran web
Une méthode simple pour tracer le “cercle du bonheur” – captures d’écran web

3 – Découvrez de nouvelles voies

Un territoire circulaire d’un kilomètre de rayon c’est peu, je vous l’accorde, raison de plus pour en exploiter les moindres possibilités. Profitez de vos premières sorties pour explorer, chercher, tous les sens en affût et avec l’aide de votre GPS, la moindre opportunité pour y faire rouler vos pneumatiques.

En vélo, les impasses n’en sont pas toujours, les zones urbaines limitées à 30 km/h regorgent de double sens cyclables. Dans les espaces verts, au bord des canaux, vous repèrerez sans faille ces “lignes de désir”, tracées par le passage incessant des usagers, lignes de désir qui pourront constituer tout ou partie de vos futurs parcours de gravel urbain. Pensez aussi qu’un rond-point, abandonné le week-end par les automobilistes confinés, peut devenir votre mini-vélodrome personnel … Ces repérages doivent aussi vous permettre d’identifier les dangers potentiels, virages sans visibilité, nids-de-poule, surfaces glissantes, boueuses, gravillons, éclats de verre… Mieux vous connaitrez votre territoire dans ses moindres détails plus vous pourrez vous y régaler, en toute sécurité.

En cherchant bien, on trouve près de chez soi des trésors de parcours - photo Anne Fontanesi
En cherchant bien, on trouve près de chez soi des trésors de parcours – photo Anne Fontanesi

4 – Variez les parcours, évitez la routine

Le vélo est une pratique créative et ludique ! On a tous déjà croisé des cyclistes renfrognés – ceux-là même qui ne répondent jamais à notre salut – le regard absent, la tête rentrée dans les épaules, qui ne se mettent jamais en danseuse et empruntent toujours les mêmes parcours.

En période de confinement, les sources de stress et d’ennuis étant démultipliées, il est vital de se faire plaisir et de se surprendre soi-même. Aussi, n’hésitez pas par exemple à varier les horaires de votre sortie quotidienne, à ne pas y aller lorsque vous n’avez pas envie, à sortir même s’il neige ou qu’un fort mistral s’est levé, à chanter à tue-tête “88%” de Philippe Katerine en pédalant comme un dératé, à vous déguiser… sinon, 140 jours, ça va être long, non ?

C'est incroyable le nombre de variantes qu'on peut rouler dans le cercle d'1km - captures d'écran Openrunner
C’est incroyable le nombre de variantes qu’on peut rouler dans le cercle d’1km – captures d’écran Openrunner

5 – Alternez les pratiques, changez de vélo

Rappelez-vous : c’était le jeudi 19 mars 2020, lors du premier confinement, la Fédération Française de Cyclisme déclarait dans un communiqué que “ces conditions de proximité et de temps court sont antinomiques avec les notions d’entraînement du sport cycliste basées sur des notions de distance et de temps long. Toute pratique du sport cycliste, même individuelle, doit donc être momentanément proscrite“.

On en rigole encore. Dire que cette fédération est aussi celle du cyclocross, du BMX, du VTT de descente, du cyclisme sur piste… autant de disciplines sportives qui se pratiquent sur des zones bien plus réduites que des cercles d’un kilomètre de rayon, et des durées bien inférieures à une heure… Si la FFC a malheureusement oublié toute la richesse et la diversité des disciplines cyclistes qu’elle est censée représenter, nous n’en ferons pas de même, et saurons tirer profit de la bonne quinzaine de vélos qui piaffent d’impatience au garage. Hop, le Sunn Revolt de 1996 sera parfait pour une bonne partie de saute-trottoirs. Bim, le BMC Time Machine nous permettra de battre le record de distance en une heure départ lancé. Crac, le pignon fixe nous permettra de travailler les trajectoires en virage. En toute prudence et en respectant le code de la route, bien entendu.

Le vélo permet une grande diversité de pratiques; profitons-en ! - photos Dan de Rosilles
Le vélo permet une grande diversité de pratiques ; profitons-en ! – photos Dan de Rosilles

6 – Lancez-vous des défis

Maîtrisez-vous le track-standing ? Connaissez-vous le bunny-jump ? Combien de fois pourrez vous gravir cette côte en une heure ? Combien de sorties d’une heure vous faudra-t-il pour parcourir 200 km, ou pour gravir l’équivalent de l’altitude du Ventoux ? Toujours en étant prudent et en respectant le code de la route, se lancer des défis personnels mettra un peu de piment dans la sauce de ce morose confinement.

Lancez-vous des défis, remettez-vous en cause, tout est bon pour garder le moral et la motivation - photo Dan de Rosilles
Lancez-vous des défis, remettez-vous en cause, tout est bon pour garder le moral et la motivation – photo Dan de Rosilles

7 – Adaptez votre alimentation

L’un des principaux avantages du cyclisme, c’est que c’est un sport tellement énergivore qu’on peut bouffer comme quatre et boire comme un trou tout en gardant la ligne. Avec la diminution soudaine d’activité liée au confinement, il faudra adapter ses habitudes alimentaires, au risque de prendre du poids. Bien sûr, chacun est spécifique en terme de physionomie et de goûts alimentaires, mais on peut tout de même déterminer certaines généralités qui devraient convenir à tous : privilégiez les IPA artisanales, comme celles de la micro-brasserie arlésienne Arlatina par exemple ; c’est plus sain et moins calorique que la Guiness. Évitez les confitures au petit-déjeuner et globalement tout ce qui contient du sucre. Par exemple, consommez sans modération la tête de veau sans les pommes de terre, les rillettes sans le pain et les lardons sans les tagliatelles, la sensation de satiété interviendra plus vite.

Arlatina micro brewery craftbeer IPA
Les bières IPA de la micro-brasserie arlésienne Arlatina contiennent très peu de sucres résiduels – capture d’écran site Arlatina

8 – Peaufinez votre physique

À force de rouler, rouler, rouler tous les jours de l’année, on en oublie certains muscles qui ne travaillent jamais, et qui sont pourtant essentiels en compléments de ceux que l’on fait travailler de façon préférentielle. Les réactiver rééquilibrera votre physique et améliorera vos performances sur le vélo.

Renforcement abdominal sur le tapis, saut à la corde pour le cardio, exercices de proprioception pieds-nus sur un plateau d’équilibre vous assurerons souplesse, légèreté, endurance pour votre premier gran fondo en mai 2021.

Georges Duménil en 1919 - via le compte Twitter de David Guénel (@david_guenel)
Georges Duménil, bien que coincé sur son balcon, était très affûté en 1919 – via le compte Twitter de David Guénel (@david_guenel)

9 – Faites vos déplacements dérogatoires en vélo

En application des mesures générales nécessaires pour faire face à l’épidémie de covid-19 dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire, il est plus économique, écologique et prophylactique de se déplacer en vélo.

Bien sûr, pour effectuer des achats de fournitures nécessaires à l’activité professionnelle, si vous êtes maçon ou carreleur, il vaut mieux posséder un vélo cargo. Mais pour les achats de première nécessité dans des établissements dont les activités demeurent autorisées, rien ne vous empêche d’aller acheter du Livarot en gravel directement à la fromagerie, même si vous habitez Lisieux.

Il n’y a non plus aucune limite de distance ou de temps pour les consultations médicales, examens et soins ne pouvant être ni assurés à distance ni différés ou l’achat de médicaments. Pour ce qui est de vous rendre dans un service public, prévoyez un bon antivol car l’attente risque d’être longue.
Enfin, vous pourrez vous déplacer aussi en vélo pour aller chercher les enfants à l’école et à l’occasion de leurs activités périscolaires, en tout cas tant que l’école est maintenue, ce qui ne devrait pas durer.

Cargo bikes
En vélo, on peut répondre à tous les cas dérogatoires, absolument tous – photos Dan de Rosilles

10 – Pratiquez le vélotaf

Certains privilégiés auront la chance, dans les semaines à venir, d’échapper au télétravail. Ces heureux élus pourront donc, matin et soir, braver le froid et l’obscurité pour emprunter les coronapistes et augmenter drastiquement leur total hebdomadaire de kilomètres. Emmanuel Macron par exemple, qui peut résider (s’il le souhaite) au Pavillon de la Lanterne à Versailles et qui travaille (la plupart du temps) au Palais de l’Élysée, pourrait ainsi parcourir matin et soir 21,3 km et 202 m de D+, ce qui représente quand même 213 km et 1010 m de D+ par semaine, voire plus, car rien ne dit qu’il ne travaille que 5 jours hebdo, crise du COVID oblige. De quoi se faire un beau profil de cycliste dur Strava pendant ce confinement, n’est-ce-pas Monsieur le Président ?

Du Pavillon de la Lanterne au Palais de l'Élysée, Emmanuel Macron peut profiter d'un parcours de vélotaf bien sympa - capture d'écran Openrunner
Du Pavillon de la Lanterne au Palais de l’Élysée, Emmanuel Macron peut profiter d’un parcours de vélotaf bien sympa – capture d’écran Openrunner

Santini et Polartec dessinent les routes d’automne

0
La nouvelle ligne Adapt de Santini
La nouvelle ligne Adapt de Santini

La nouvelle ligne Adapt de Santini est une collection multi-saisons, qui dessine pour nous les routes d’automne. Elle propose des vêtements cyclistes polyvalents, qui conviennent à de nombreuse conditions météorologiques. Elle est le fruit d’une collaboration étroite entre Santini et Polartec, et cette gamme est idéale pour rouler l’automne, et par temps changeant. Adapt, comme son nom le laisse supposer, s’appuiera sur les  propriétés de thermorégulation et au confort que procurent les tissus techniques utilisés.

Expérience et technicité

La ligne de vêtements Adapt allie l’expérience de Santini dans la conception de vêtements de cyclisme techniques depuis des décennies, aux technologies textiles de Polartec. La gamme Santini comprend le maillot cycliste Adapt, disponible en manches longues et courtes, les pantalons longs Adapt, les cuissards Adapt, les leg warmers Vega Multi et la sous-couche Grido.

Santini Adapt Long Pants

Les pantalons longs Adapt de Santini s’adaptent aux conditions météorologiques changeantes à la mi-saison : ils peuvent être utilisés en automne et au printemps ainsi que par temps doux en hiver. Parfait pour les situations où les températures peuvent varier.

La nouvelle ligne Adapt de Santini
La nouvelle ligne Adapt de Santini

Le pantalon Adapt a été créé en collaboration avec Polartec en utilisant le tissu Polartec® Power Wool™. Offrant une compression bidirectionnelle extensible, la construction en tricot bi-composant de ce tissu combine le meilleur des fibres naturelles et synthétiques. La couche intérieure en laine mérinos offre des propriétés douces et anti-odeurs tandis que la couche extérieure est faite d’une fibre synthétique très durable.

Polartec® Power Wool™ régule la température corporelle : lorsque le corps se réchauffe pendant l’exercice physique, le tissu permet au corps de respirer et lorsque la température extérieure baisse, il aide à garder le corps au chaud.

Le pantalon long Adapt est disponible en noir avec un logo Santini sur toute la zone du mollet gauche, utilisant un matériau irisé et réfléchissant pour la sécurité du cycliste. Le pantalon est doté d’une peau de chamois C3 conçue par Santini avec un protège-aine et une surface 3D ergonomique de différentes épaisseurs. Les inserts en gel, positionnés dans la zone de l’os de la hanche, absorbent les vibrations lorsque la peau de chamois est sollicitée. L’insert en microfibre C3, qui se trouve à côté de la peau, est doux, respirant et antimicrobien.

Prix public conseillé : 229,00 €

Santini Adapt Bib-Shorts

Cuissard conçu pour l’automne et les jours de pluie légère : le cuissard Santini Adapt utilise le tissu Polartec® Power Wool® au niveau de l’arrière des épaules, qui combine la laine mérinos, la reine des fibres naturelles, avec des fibres synthétiques.

La nouvelle ligne Adapt de Santini
La nouvelle ligne Adapt de Santini

Ce tissu régule la température corporelle et garantie une respirabilité maximale. Le cuissard Adapt a un logo Santini irisé au bas de la jambe et une bande de silicone de couleur contrastante qui maintient le vêtement en place. Une peau de chamois GITevo avec insert en gel au centre est parfaite pour des rides à vélo jusqu’à 7 heures de selle.

Prix public conseillé : 129.00 €

Santini Vega Multi Leg warmers

Les leg warmers Vega Multi se combinent avec le cuissard Adapt pour garder vos jambes au chaud et au sec lorsque le temps l’exige. Conçus avec le tissu Polartec® Power Shield® Pro extrêmement résistant à l’eau, ils offrent une résistance au vent et à la pluie, ce qui les rend parfaits lorsque vous faites du vélo en automne et au printemps.

Prix public conseillé : 59,00 €

Santini Adapt Jersey

La nouvelle ligne Adapt de Santini
La nouvelle ligne Adapt de Santini

Adapté au cyclisme de mi-saison, le Santini Adapt est conçu avec le tissu Polartec® Power Wool™ qui associe la laine mérinos, une fibre naturelle par excellence, à la fibre synthétique dans un tricot bi-composant révolutionnaire. Ce tissu régule la température corporelle : lorsque le corps se réchauffe pendant l’exercice physique, le vêtement permet au corps de respirer, et lorsque la température baisse, il aide à garder le corps au chaud.

Le maillot Santini Adapt est parfait à porter seul lors des douces randonnées d’automne, les jours de printemps ou sous une veste les jours d’hiver plus froids. Disponible en noir avec une bande centrale orange avec des marquages réfléchissants à l’arrière près des poches. Son style minimaliste et élégant confère à ce vêtement une allure décontractée et sportive, adaptée à un usage quotidien.

Prix public conseillé : 169,00 €

Première couche Santini Grido

Disponible en deux versions – manches longues et manches courtes – la première couche Grido de Santini offre une excellente régulation thermique grâce au tissu Polartec® Power Wool™, un tissu extensible léger qui exploite les propriétés naturelles de la laine avec les qualités durables des fibres synthétiques dans une construction quadrillée. La laine mérinos reste en contact avec la peau pour mieux gérer l’humidité, la respirabilité et la thermorégulation.

La nouvelle ligne Adapt de Santini
La nouvelle ligne Adapt de Santini

Prix de vente conseillé – manches courtes : 109,00 €
Prix de vente conseillé – manches longues : 129,00 €

Pour plus d’information : www.santinicycling.com

Les technologies de tissus Polartec utilisées

Santini a tiré partie de nouvelles fibres proposées par Polartec.

La nouvelle ligne Adapt de Santini
Polartec® Power Wool ™

Polartec® Power Wool ™ est un système extensible à compression bidirectionnelle qui combine la laine, une fibre naturelle ultime, et la fibre synthétique : la couche intérieure est en laine mérinos douce et anti-odeur tandis que la zone extérieure est en tissu hautement résistant.

La solution proposée par Polartec régule la température corporelle : lorsque le corps se réchauffe pendant l’exercice physique, le vêtement laisse ainsi le corps respirer, tandis que lorsque la température baisse, il aide à garder le corps au chaud.

 

La nouvelle ligne Adapt de Santini
Polartec® Power Shield® Pro

Polartec® Power Shield® Pro est un tissu 3 couches hautement résistant à l’eau (plus précisément, il résiste à une colonne d’eau de 5000 mm) tout en étant léger et respirant.

Grâce à sa membrane microporeuse à échange d’air actif, Polartec® Power Shield® Pro permet de libérer l’excès de chaleur et d’humidité lors de la transpiration, garantissant de rester au sec ainsi qu’une excellente respirabilité.

Lapierre sur les chemins du gravel aventure

1
Le nouveau gravel Crosshill de Lapierre
Le nouveau gravel Crosshill de Lapierre

Depuis 2016, date à laquelle nous avions essayé le Crosshill, nous avons dû être patients pour voir enfin arriver une nouvelle génération de ce vélo de gravel, prenant en compte les évolutions de cette pratique. La bonne nouvelle vient de tomber, et dès le mois de décembre, les produits seront disponibles chez vos revendeurs préférés. La marque française attendait sans doute la maturité d’un marché qui en 5 ans a explosé et elle entend rattraper son retard sur ce segment.

Plateaux sub-compact, large clearance pour les généreux pneumatiques, braquets adaptés à toutes sortes d’aventures, … la nouvelle famille Crosshill est enfin là.

Une approche aventure

Le Crosshill 2021 affiche son envie d’aventure, avec un groupe Shimano GRX sur la version 5.0, avec un esprit de fiabilité et de longévité. Les détails et l’apparence générale ont été soignés : soudures « smooth welding », douille de direction conique, tube diagonal avec passage interne des gaines, retour d’un boîtier de pédalier fileté BSA ou à l’instar du modèle 5.0,  la possibilité de passer une tige de selle télescopique sur les modèles 2.0 et 3.0.

Le nouveau gravel Crosshill de Lapierre
Passages de câbles internes, soudures « smooth welding », douille de direction conique.

Les amateurs de voyages et de bikepacking apprécieront les multiples points de fixations prévus sur la fourche et le cadre pour pouvoir y installer sacoches, portes bidons, porte bagages et garde-boue, sans oublier son levier d’axe de roue démontable, pouvant faire office de décapsuleur ! … Ils ont pensé à tout.

Le nouveau Crosshill joue la carte de la modularité et de la polyvalence.

Parlons dimensions et équipements

Avec 5 tailles de cadre Lapierre vise un large public et notamment les petits gabarits (homme et femmes) qui cherchent des petits cadres. Par rapport à l’ancien modèle les bases ont été raccourcies de 20 mm pour offrir un arrière plus vif tout en offrant un passage de roue élargie au niveau du triangle arrière afin d’accueillir des pneus de 700×45 (700x40mm avec les garde-boue), et même des sections de pneus de 47 ou 50 mm avec des roues de 650B.

Le nouveau gravel Crosshill de Lapierre
La fourche maison en carbone

La fourche en carbone à pivot alu, la tige de selle de section ronde de 27.2 mm, et le cintre avec un « flare » de 16°,  ou encore nos roues à jantes Mavic XC621 compatibles Tubeless d’origine apporteront le confort nécessaire à l’enchaînement des kilomètres.

Le nouveau gravel Crosshill de Lapierre
Le guidon gravel avec son flare de 16°

Les trois modèles Crosshill seront désormais tous équipés d’un pédalier double plateaux sub-compact de 46/30 combiné avec une cassette 11/34 pour offrir une plage de développements spécifique et adaptée à la pratique du gravel.

Le nouveau gravel Crosshill de Lapierre
Géométrie du nouveau gravel Crosshill de Lapierre
42cm46cm50cm55cm60cm
Taille de cadreXSSMLMEDLRGXL
Tube de selle420mm460mm500mm550mm600mm
Longueur tube horizontal525mm544mm561mm579mm596mm
Angle de selle en °737372,572,572
Angle de direction en °7070,5717171,5
Douille de direction90mm120mm150mm180mm210mm
Bases435mm435mm435mm435mm435mm
Drop Boitier de pédalier75mm75mm75mm75mm75mm
Reach366.9mm376.7mm378.9mm388mm389.2mm
Stack517.2mm547.3mm577.5mm605.9mm636,4
Déport de fourche45mm45mm45mm45mm45mm
Top tube effectif503.1mm521.9mm536.9mm556.5mm574.3mm
Empattement global1004.2mm1020.1mm1028mm1046.8mm1053mm

 

La famille Crosshill

Sur la base de ce même cadre et avec quelques composants maison partagés, nous allons trouver 3 déclinaisons du Crosshill avec 3 tarifs différents.

Le Crooshill 5.0

Disponibilité : Décembre 2020
Prix : 1899 €
Poids : 11 kg Taille L

Le nouveau gravel Crosshill de Lapierre
Crosshill 5.0 de Lapierre
  • Cadre : CROSSHILLS GRAVEL  SUPREME 5 ALLOY INTERNAL ROUTING
  • Fourche : LAPIERRE CARBON BLADES, ALLOY STEERER, 12MM THRU AXLE
  • Dérailleurs : SHIMANO GRX FD-RX810
  • Pédalier : SHIMANO GRX FC-RX600 46/30T,  170 mm- XS/SM, 172.5 mm -Med, 175 mm-LG/XL
  • Cassette : SHIMANO HG70011 11-34T
  • Freins (avt-arr) : SHIMANO GRX RX600 HYDRAULIC FLATMOUNT
  • Disques : SHIMANO SM-RT70 160mm CENTRE LOCK
  • Cintre : LAPIERRE ALLOY GRAVEL BAR 16° DROP FLARE XS/S (42 cm), M (44 cm), L/XL(46 cm)
  • Potence : LAPIERRE ALLOY  Ø : 31.8mm R:6° L : XS/SM =90mm, MED = 100mm, LG = 110mm, XL = 120mm
  • Tige de selle : LAPIERRE ALLOY STEALTH DROPPER POST Ø : 27.2mm L : 350mm O/S:12mm
  • Selle : SELLE ROYAL VIVO CO BRANDED SADDLE
  • Moyeu avant- arrière : LAPIERRE CENTRE LOCK 32H 12mm E-THRU AXLE
  • Jantes : MAVIC XC621 32H 700c 622-21c
  • Pneus : WTB RIDDLER 700x37c TAN WALL DUAL DNA COMPOUND TCS ARAMID BEAD

Le Crooshill 3.0

Disponibilité : Février 2021
Prix : 1499 €
Poids : 12 kg Taille L

Le nouveau gravel Crosshill de Lapierre
Crosshill 3.0 de Lapierre
  • Cadre : CROSSHILLS GRAVEL SUPREME 5 ALLOY INTERNAL ROUTING
  • Fourche : LAPIERRE CARBON BLADES, ALLOY STEERER, 12MM THRU AXLE
  • Dérailleurs : SHIMANO TIAGRA FD-R4700 (10 vitesses)
  • Pédalier : FSA OMEGA ADVENTURE MEGA EXO 46/30T,  170 mm- XS/SM, 172.5 mm -Med, 175 mm-LG/XL
  • Cassette : SUNRACE CSMS0 10s 11-34T
  • Freins (avt-arr) : SHIMANO TIAGRA HYDRAULIC FLATMOUNT
  • Disques : SHIMANO SM-RT30 160mm CENTRE LOCK
  • Cintre : LAPIERRE ALLOY GRAVEL BAR 16° DROP FLARE XS/S (42 cm), M (44 cm), L/XL(46 cm)
  • Potence : LAPIERRE ALLOY  Ø : 31.8mm R:6° L : XS/SM =90mm, MED = 100mm, LG = 110mm, XL = 120mm
  • Tige de selle : LAPIERRE ALLOY STEALTH DROPPER POST Ø : 27.2mm L : 350mm O/S:12mm
  • Selle : SELLE ROYAL VIVO CO BRANDED SADDLE
  • Moyeu avant- arrière : LAPIERRE CENTRE LOCK 32H 12mm E-THRU AXLE
  • Jantes : MAVIC XC621 32H 700c 622-21c
  • Pneus : WTB RIDDLER 700x37c TAN WALL WIRE BEAD

Le Crooshill 2.0

Disponibilité : Décembre 2020
Prix : 1099 €
Poids : 11,2 kg Taille L

Le nouveau gravel Crosshill de Lapierre
Crosshill 2.0 de Lapierre
  • Cadre : CROSSHILLS GRAVEL SUPREME 5 ALLOY INTERNAL ROUTING
  • Fourche : LAPIERRE CARBON BLADES, ALLOY STEERER, 12MM THRU AXLE
  • Dérailleurs : SHIMANO SORA FD-R3000 (9 vitesses)
  • Pédalier : FSA TEMPO ADVENTURE 46/30T,  170 mm- XS/SM, 172.5 mm -Med, 175 mm-LG/XL
  • Cassette : SUNRACE CSM90 9spd 11-34T
  • Freins (avt-arr) : TEKTRO MD-C510C FLATMOUNT MECHANICAL DISC
  • Disques : SHIMANO SM-RT30 160mm CENTRE LOCK
  • Cintre : LAPIERRE ALLOY GRAVEL BAR 16° DROP FLARE XS/S (42 cm), M (44 cm), L/XL(46 cm)
  • Potence : LAPIERRE ALLOY  Ø : 31.8mm R:6° L : XS/SM =90mm, MED = 100mm, LG = 110mm, XL = 120mm
  • Tige de selle : LAPIERRE ALLOY STEALTH DROPPER POST Ø : 27.2mm L : 350mm O/S:12mm
  • Selle : SELLE ROYAL VIVO CO BRANDED SADDLE
  • Moyeu avant- arrière : LAPIERRE CENTRE LOCK 32H 12mm E-THRU AXLE
  • Jantes : MAVIC XC621 32H 700c 622-21c
  • Pneus : WTB RIDDLER 700x37c TAN WALL WIRE BEAD

 

Gravel, des pneus XXL ? Partie 1 : envoyez les gros boudins !

11
Liv Devote Advanced Pro Gravel women Bike tire tyre clearance

Les pneus gravel de taille “standard” ont une section généralement comprise entre 35 et 40 mm pour les roues de 700. Mais aujourd’hui, on observe un engouement certain chez les cyclistes, mais aussi chez les fabricants de vélos et de pneumatiques, pour des pneus “hors norme”. On a déjà parlé dans de récents articles du retour en force de la pourtant “minuscule” section de 32 mm, avec l’enthousiasme autour des pratiques d’endurance, d’ultra distance, de bikepacking et de “gravel léger”, “allroad” et autres “all around”. Dans ce registre, nous avons déjà testé à Bike Café les Pirelli Cinturato Velo et les Hutchinson Sector, qui correspondent à ce type d’usage. Mais on voit également apparaître, à l’autre bout du spectre, des pneus de très grosse section, allant de 45 à 60 mm, pour des vélos qui peuvent les accepter…

Salamandre cycles monster gravel cycling hybrid bike big tires balloon
On voit apparaître des pneus de gravel de très grosse section, ici des Schwalbe G-One de 60mm, créés pour des vélos qui peuvent les accepter – photo Dan de Rosilles

Au delà des cadreurs artisanaux et des commandes spéciales qu’ils reçoivent, les fabricants de grandes séries s’y mettent, comme par exemple Specialized, Kona, ou Giant. Alors, s’agit-il d’une micro-niche réservée à quelque cyclistes snobs, ou d’une évolution intéressante pour la pratique du gravel ? Bike Café a voulu en avoir le cœur net… Dans cette première partie, nous ferons le tour de l’offre en vélos et en pneumatiques, et des usages que l’on peut en faire. Par la suite, nous irons sur le terrain, pour tester en situation réelle des pneus de gros diamètre spécifiquement conçus pour le gravel , et pourquoi pas des pneus d’autres disciplines, que nous détournerions de leur usage initial…

monster cross gravel schwalbe g one cycling tyre tire
Des gros boudins… pour quoi faire ? – Photo Dan de Rosilles

Des gros boudins… mais pour quoi faire ?

Si vous lisez régulièrement les articles que je publie sur Bike Café, vous avez certainement vu passer mes papiers sur les DFCI, et mon article sur le “monster gravel” que j’ai commandé à Salamandre Cycles pour parcourir ces voies anti-incendie du sud de la France sans être secoué comme un prunier. Les pistes très caillouteuses de la garrigue, des flancs du Ventoux ou de l’Aigoual sont certes passables en pneus de 40, mais il vaut mieux des roues de 650b et donc de plus grosses sections de pneus pour se sentir plus confort et à l’aise dans le pilotage. Lorsqu’on souhaite rester en roue de 700, ou que l’on a pas le choix, un large passage de roue s’impose pour monter plus gros que du 700X40c.

gravel adventure bike cévennes map
Bien chargé en bikepacking sur des terrains accidentés, mieux vaut avoir de gros pneus – Carte et photo du centre : Dan de Rosilles / photo de droite : Anne Fontanesi

Lorsqu’on part en randonnée plusieurs jours et que l’on charge le vélo, les sections standard conviennent rarement. Je me souviens de mon Cycloss Sunn et de ses pneus de 40 (le maximum sur ce vélo) qui a digéré difficilement les pistes des Grands Causses avec ses 8 kg d’eau et de nourriture fixés sur sa fourche porteuse… Lors de mes “vacances de gravier” sur l’Aigoual ou l’Aubrac, avec plusieurs centaines de kilomètres de piste avalés dans la semaine, le confort était primordial, car la répétition de l’effort et l’exigence du pilotage s’associent mal à la fatigue générée par des secousses trop importantes. Grâce à de larges sections et un montage tubeless qui accepte des pressions de gonflage très réduites, on obtient une qualité de confort et d’accroche inégalable, exactement sur le même principe que les “fat bikes”, mais avec des vélos beaucoup plus légers.

Surly ECR fork brazzons adventure bike
La fourche du Surly ECR accepte visiblement les grosses charges, encore faut-il les pneus à l’avenant – capture d’écran site Surly

Plusieurs marques l’ont compris, et proposent dans ce marché – encore confidentiel, certes – des vélos légers et maniables qui acceptent des pneus d’au moins 45 mm. Les vélos de cette catégories se rangent dans d’étranges familles, nommées “monster cross”, “hybrid”, “adventure” ou “29+”…

Certains artisans ou fabricants de petites séries proposent des engins bien étranges, comme ce "El Continente" de Moné Cycles - Capture d'écran site Moné Cycles
Certains artisans ou fabricants de petites séries proposent des engins bien étranges, comme ce “El Continente” de Moné Cycles – Capture d’écran site Moné Cycles

Pour quels vélos ?

Depuis longtemps, les marques américaines font des vélos capables d’accompagner les cyclistes sur des pistes accidentées pour leurs weekends de bikepacking. Le modèle le plus mythique de ces “adventure bikes” est sans aucun doute le Fargo de Salsa Cycles, qui accepte allègrement des pneus allant jusqu’à 3 pouces (76 mm !) sur ses roues de 700 ; mais d’autres vélos, comme le Cinelli Hobootleg Geo, ou le Surly ECR, entrent dans cette catégorie de vélos qui, comme l’écrit la marque Wilier au sujet de son Jaroon Plus en titane, sont “[des] sortes de VTT qui, grâce à leurs cintres course, deviennent des vélos hybrides taillés pour l’aventure”.

Salsa_Fargo_Teravail sparwood 29X2.2
Le Salsa Fargo, une référence en matière de vélo d’aventures – capture d’écran site Salsa

En parallèle de ces vélos d’aventure, des marques ont développé des vélos plus légers, avec des passages de pneus un peu plus étroits, qui sont sensés combler l’espace situé entre les cyclocross et les VTT pour des sorties sportives et engagées : ce sont les “monster cross” comme par exemple le Wide de chez Open, qui accepte quand même de généreux boudins de 46 mm, ou le Traildonkey de Rodeolabs et sa “clearance” (le mot anglais pour “passage de roue”) de 50 mm.

Le Rodeolabs Traildonkey 3.0, la quintessence du monster cross - capture d'écran site Rodeo-Labs
Le Rodeolabs Traildonkey 3.0, la quintessence du monster cross – capture d’écran site Rodeo-Labs

Enfin, on peut noter la toute récente apparition de modèles strictement qualifiés de gravel par leurs fabricants avec des passages de roues supérieurs au “standard” de 40mm : le tout nouveau Liv Devote Advanced Pro par exemple, spécifiquement pensé et dessiné pour les femmes, accepte facilement des pneus de 700 X 45c, voire jusqu’à 50mm à condition de ne pas aller traîner dans la boue. On peut aussi citer pêle-mêle le Rondo Ruut, le Specialized Diverge ou le Giant Revolt qui acceptent sur leurs roues de 700 des pneus frôlant les 47mm…

29+ titanium adventure bikes Wilier Chiru
Deux superbes 29+, le Wilier Jaroon (à g.) et le Chiru Kegeti (à d.) – captures d’écran sites Wilier et Chiru Bikes

L’offre pneumatiques

Il faut par contre avouer que le choix de pneus gravel, surtout au delà de 50 mm (ou 2.00 pouces) est pour l’instant assez limitée. Mais on voit apparaître tout de même un pneu spécifique gravel de 2.2 pouces (55 mm) chez Teravail, le Sparwood. Pour ma part, j’utilise avec bonheur depuis quelques temps déjà le fameux Schwalbe G-One de 60 mm sur ma Salamandre. Mais c’est du côté des pneus VTT en 29 pouces que l’offre est pour l’instant la plus large. L’idée étant de dénicher des pneus roulants et légers, c’est dans la gamme des pneus XC (ou XCO, comprendre “Cross-Country) que nous trouverons sans doute notre bonheur, en particulier chez Maxxis ou Mitas (anciennement Rubena), Schwalbe ou Hutchinson n’étant bien sûr pas en reste.

C'est parmi les pneus XC en 29 pouces les plus légers et les plus roulants qu'il va falloir faire notre choix - captures d'écran site www.cycletyres.fr
C’est parmi les pneus XC en 29 pouces les plus légers et les plus roulants qu’il va falloir faire notre choix – captures d’écran site www.cycletyres.fr

Mais qu’en est-il du pilotage avec ce type de pneus beaucoup plus cramponnés, lourds et larges que nos pneus de gravel habituels ? Quid du rendement, de l’usure, de l’accroche sur chemin, et sur route ? Seuls des tests grandeur nature qui pourront nous permettre de nous faire une idée.

Rendez-vous donc dans un prochain article, pour un ride gravel en XXL …

Aerothan pour se faire légèrement chambrer

0
La chambre à air Schwalbe Aerothan
La chambre à air Schwalbe Aerothan

Les chambres à air n’ont pas dit leur dernier mot, face à l’avalanche de solutions tubeless, y compris dans des sections de pneus modestes. Les chambres en latex ont toujours la cote, la solution Tubolito est venue jouer au trouble fête dans cet univers un peu classique depuis l’invention de John Boyd Dunlop en 1887. Avec Aerothan Schwalbe apporte, dans ce segment, une solution assez séduisante, mais il faudra en payer le prix.

La chambre à air Schwalbe Aerothan
41 g en 700 x 28 pour la chambre à air Schwalbe Aerothan

Imaginez une chambre à air révolutionnaire, qui affiche des valeurs supérieures aux produits classiques en terme d’élasticité, de poids et de résistance à la perforation. Cette petite merveille, sans caoutchouc, qui pèse le poids d’une plume s’appelle Aerophan et elle a été mis au point par Schwalbe.

100 grammes de moins

100 grammes en moins sur le vélo de course, protection anti-crevaison pour les randonneurs extrêmes ou pression d’air autour d’un bar sur un VTT sans augmenter le risque de crevaison : c’est tentant et c’est désormais une réalité grâce au nouveau polyuréthane thermoplastique appelé Aerothan.

Avec la chambre Aerothan, les cyclistes vont disposer d’un produit particulièrement performant. Elle est beaucoup plus robuste et résistante que les chambres en butyle, latex ou autres plastiques.

La chambre à air Schwalbe Aerothan
La chambre à air Schwalbe Aerothan

Une telle chambre à air transparente, qui pèse 41 grammes, est innovante à plusieurs égards : « Depuis plus de cinq ans, nous avons perfectionné le matériau dans les moindres détails en collaboration avec BASF et avons innové. C’était la seule façon de combiner les opposés apparents d’un poids minimal et d’une résistance maximale à la perforation », déclare Felix Schäfermeier, chef de produit Schwalbe. « Le résultat a dépassé nos attentes ! » Le matériau, un polyester-polyuréthane thermoplastique, impressionne par ses vertus physiques exceptionnelles : haute résilience, résistance à la traction unique, amorti exceptionnel, résistance à la chaleur extrême et résistance à l’usure maximale. Et bien sûr, il est recyclable.

Résistance à la perforation et de facilité d’utilisation.

Les tests comparatifs avec d’autres modèles mettent en avant de manière impressionnante ces propriétés dans la chambre à air Aerothan. Par exemple, le test du piston simule la pénétration d’un petit objet, tel que des graviers. C’est ce qui provoque de nombreuses crevaisons. Ici, Aerothan dure 2 fois plus longtemps que les autres matériaux : 47 Newtons sont nécessaires pour percer le tuyau Aerothan – plus de 2 fois la valeur qu’avec d’autres matériaux. Même dans le test de « morsure de serpent » avec une guillotine, la nouvelle chambre de Schwalbe peut résister à des niveaux nettement plus élevés que les chambres en butyle, en latex ou en plastique. Sa résistance à la chaleur est également remarquable : il a été testé à des températures supérieures à 150 ° C à 78 km / h sur nos bancs d’essais spéciaux.

La chambre à air Schwalbe Aerothan
Aerothan impose sa légèreté avec 41 grammes pour les vélos de course, 61 pour les cyclistes polyvalents et 81 pour le VTT.

En termes de poids, Aerothan impose sa légèreté avec 41 grammes pour les vélos de course, 61 pour les cyclistes polyvalents et 81 pour le VTT. Et sur le test de résistance au roulement, il est à peu près au même niveau que les systèmes latex et tubeless, généralement les plus rapides.

La stabilité dimensionnelle du matériau offre d’autres avantages. Les tubes Aerothan n’éclatent pas brutalement, mais l’air s’échappe lentement en cas de défaut. Même avec une pression d’air extrêmement basse, il conserve sa forme et la manipulation est stable – les crevaisons ne font plus peur. Aussi, le montage devient beaucoup plus facile : la chambre ne glisse pas et ne peut pas se coincer.

Sur Route

Comme tous les produits Schwalbe, cette nouvelle chambre à air n’a pas seulement été créé en laboratoire, mais a été perfectionné au cours de milliers d’essais. Les cyclistes professionnels, les triathlètes, les vététistes de la Coupe du monde et les cyclistes du monde ont fourni de précieux commentaires aux développeurs. Y compris Patrick Lange, Champion du Monde Ironman Hawaii 2017 et 2018. Sa conclusion : « Aerothan est mon premier choix. D’une part, parce que par rapport aux chambres à air conventionnelles, 100 grammes peuvent être économisés par paire de pneus. D’autre part, je suis enthousiasmé par la faible résistance au roulement : la différence est particulièrement perceptible lors de l’accélération. »

Retrouvez plus d’infos et le test réalisé sur Pumped le blog de notre partenaire Cycletyres.

Nous effectuerons le test de ces chambres dès que possible. Cette annonce est intéressante mais le prix autour de 30 € la chambre va calmer nos ardeurs …

Ils ont des idées fixes …

3
Ils ont des idées fixes
Ils ont des idées fixes

Les « forçats de la route » n’avaient pas le choix : ils devaient rouler en pignon fixe car le dérailleur, pourtant inventé en 1869, n’était pas autorisé en course. Henri Desgranges maintiendra cette interdiction jusqu’en 1937 sur le Tour de France. Depuis cette époque préhistorique du vélo et le fameux article d’Albert Londres, de nombreuses avancées technologiques ont vu le jour et aujourd’hui, les cyclistes peuvent, d’une simple impulsion électrique ou même via le wifi, commander leur dérailleur qui va balayer 11 vitesses ou 12 vitesses.

Bike Café
Albert Londres, inventeur de la formule “Les forçats de la route” lors de son échange au Café de la Gare de Coutances avec Henri et Francis Pélissier et Maurice Ville … Photo : Archives Presse Sports/l’Équipe

Certains cyclistes résistent à cette facilité. Il ne s’agit plus de “forçats” de la route, puisque personne ne les condamne aux travaux forcés du pédalage : ils sont volontaires. On parle aujourd’hui de plaisir de pédaler minimaliste. Ces nouveaux chevaliers de l’asphalte partent, à la seule force de leurs mollets, en quête de ce bonheur singulier. Un plaisir particulier qui n’existerait peut-être pas, s’il fallait céder à la facilité d’une pratique « déraillée ».

Difficile pour ces stakhanovistes du coup de pédale de rouler en groupe. La cadence du tour/minute règle leur allure qui est difficilement compatible avec celle des cyclistes conventionnels. Dans les montées ils filent comme des lapins, lançant dans les bosses leurs minimales machines à coups de manivelles répétés accompagnés de déhanchements rythmés. La roue arrière les propulse par un renvoi d’effort dans ces rudes escalades, où ils doivent basculer au sommet après de nombreuses relances. Dans les descentes c’est une autre histoire, et la lutte contre la vitesse et cette même roue arrière, qui cette fois pousse violemment les manivelles est terrible. Le paradoxe de l’entraînement direct se situe là et surtout il ne faut pas oublier que l’oubli de pédalage sera vite rappelé à l’ordre par un violent avertissement de ces mêmes manivelles qu’il faut sans cesse animer.

Idées fixes et longues routes

Parmi les amateurs de “fixie”, il existe en ville quelques artistes qui, généralement, font « des ronds » sur le bitume des villes. Il y a également les coursiers à vélo, qui ont adopté ce mode de transmission pour des questions économiques dans un premier temps.

La communauté des « messengers » urbains a inspiré une mode, et leurs chevauchées spectaculaires, dans la circulation des grandes villes, pour livrer leurs colis, ont été le sujet de nombreuses vidéos très appréciées sur les réseaux sociaux. Cette mode est maintenant passée : les coursiers sont de plus en plus équipés de vélos urbains confortables et même de vélos cargos électriques, les jeunes branchés se sont mis au gravel. Certains purs et durs insistent, mais le fixie urbain n’a plus trop la cote.

Ils ont des idées fixes
Un des premiers rides un peu long sur lequel sont apparus des fixies : Confluences

Par contre, le pignon fixe est réapparu sur la route et ceux qui m’intéressent plus particulièrement dans cet article, s’inscrivent plutôt dans la lignée des cavaliers solitaires, amateurs de longues chevauchées sur les routes … et parfois les sentiers. La solitude dans l’effort est pour eux inéluctable, car chacun ira au rythme de son unique braquet.

Ils roulent rarement en groupe ne pouvant pas synchroniser leur rythme à celui des cyclistes déraillés. Une montée alerte les propulse vers l’avant et la descente qui va suivre les verra rétrograder, bloqués par la limite des tours par minute de leur pédalier infernal, alors que les fusées, équipées de roues libres poussant un 52 x 11, fileront loin devant … Les sorties de plus de 200 km ne leur font pas peur et ils se lancent régulièrement dans des épreuves d’ultra de plus de 1000 km ou plus.

Portraits

Thierry Saint Léger, Florac – « Le pape »

Ils ont des idées fixes
Thierry Saint-Léger

Je commence cette galerie de portraits par Thierry, à tout seigneur tout honneur, car c’est l’icône du pignon fixe français.  Il a ouvert la voie de la longue distance à bon nombre de disciples qui ont pris sa roue sur les routes du fixe. Son admiration pour Charles Terront (vainqueur du premier Paris-Brest-Paris en 1891 en 71 heures) lui inspire des aventures, qu’il se fait un point d’honneur à réaliser avec le même braquet que son aîné : le 42 x 17 (5,30 m de développement). En 2019 il a bouclé le Paris-Brest-Paris avec ce braquet en 76 heures.

« Ma rencontre avec le pignon fixe longue distance remonte à une expérience sur la RAAM (Race Across América), au début des années 2000. J’étais là-bas en assistance et nous avons côtoyé un concurrent qui la faisait en pignon fixe », me dit Thierry qui déjà en 1999 avait acheté un Kona pour rouler d’abord en single speed. En 2003 il attaque sérieusement le pignon fixe sur ses routes habituelles. Pratiquant à l’époque les cyclosportives, il se lance sur l’étape du Tour en fixe. « Après ce qui m’a plus intéressé, c’est de faire tous les BRM en fixe. C’est nickel car on est dans un autre mode : plus souple, plus fluide que les cyclosportives. En cyclosport j’avais peur des chutes, les gars ne peuvent pas deviner que tu es en pignon fixe, quand un peloton te tombe dessus en pleine vitesse en descente … », poursuit Thierry. Après son Kona Thierry a possédé 3 vélos Look piste pour finalement revenir à l’acier avec son vélo actuel : un Victoire. « Le matos souffre. Pour moi c’est un pignon, un boîtier par an, une couronne de pédalier tous les 2 ans. J’avais monté des jantes Reflex Mavic sur un moyeu Victoire et là je viens de fendre en deux ce moyeu pourtant très solide. Mais dommage Victoire ne les fait plus … », Thierry met l’accent sur le manque de disponibilité de matériel dédié au Fixie, notamment pour la longue distance. La mode du CRIT a un peu relancé ce tout petit marché mais cela reste une niche.

Thierry s’est orienté par la suite vers les défis solitaires. Les longues chevauchées toujours avec son braquet “magique” le 42 x 17. Son exploit le plus remarquable a été la traversée des Alpes de Evian à Nice en 2015, franchissant les plus grands cols alpins (600 km 12 500 m de D+ en 53 heures)  pour rejoindre la Méditerranée. Après de nombreuses épreuves en longues distances, il vient d’effectuer cet été, à 62 ans, un remake du premier Tour de France, en suivant le même itinéraire que les pionniers de 1903. Il a effectué les 6 étapes d’un total de 2453 km en juillet dernier, en totale autonomie. Un bel exemple pour ceux que j’ai pu rencontrer et qui témoignent dans cet article. Thierry est le maître reconnu de cette discipline en France.

Son vélo

Ils ont des idées fixes
Le vélo de Thierry Saint-Léger
  • Vélos : Victoire
  • Braquet : 42 x 17
  • Épreuves : Ultra Ultra longues distances
  • Paris-Lyon-Paris, 24 h du Castellet, Traversée des Alpes : Evian – Nice, Tour de France 1903, …

____________

Denis Morino, Toulon, « Le stylé »

Ils ont des idées fixes
Ils ont des idées fixes – Denis Morino

Denis est arrivé dans le pignon fixe, attiré par la mouvance coursiers parisiens. « J’étais fasciné par cette impression de liberté qu’exprimait le mode de déplacement de ces coursiers se faufilant partout sur l’asphalte de Paris avec ces machines minimalistes », me dit Denis qui a aimé le côté mode y compris dans ses aspects vestimentaires. Denis a découvert les épreuves d’Alleycat, certaines ont d’ailleurs été organisées chez lui à Toulon et ça lui a bien plu.

Sa vision du pignon fixe a changé lorsque Denis a rencontré Thierry Saint Léger. Il a troqué son guidon plat contre un guidon de course, pour faire un premier raid longue distance avec Thierry. « Ou ça me plaisait et je continuais, ou ça ne me plaisait pas et alors j’aurais tout revendu … », me dit Denis en m’expliquant que le pignon fixe « C’est simplement compliqué ». J’aime bien cette formule, qui s’avère exacte, et qui ressortira des différents témoignages. Ce vélo, en apparence simple, nécessite une attention particulière au moindre détail.

Denis était compétiteur à un bon niveau, il a dû réapprendre à faire du vélo. « J’ai eu la chance d’avoir Thierry comme professeur. Il m’a évité toutes les erreurs que font inévitablement les débutants en pignon fixe », explique Denis qui très rapidement a pu réaliser, sans souffrir, de très longues distances comme la Born To Ride de 1200 km.

Son vélo

Ils ont des idées fixes
Ils ont des idées fixes – le vélo de Denis Morino
  • Vélos : Specialized
  • Braquet : 42 x 17
  • Épreuves : Born to Ride, …

____________

Simon Kirscher, Strasbourg, « L’esthète »

Simon Kirscher adepte du fixo cross sur son acien vélo qu'il utilise désormais en vélo taf.
Simon Kirscher adepte du fixo cross sur son ancien vélo qu’il utilise désormais en vélo taf.

« J’ai toujours fait du vélo, plutôt sur des pratiques ludiques VTT, BMX,… Je me suis fait un single speed pour rouler en ville lorsque je suis revenu finir mes études à Strasbourg en 2009. J’ai vu, comme beaucoup, les vidéos de fixe sur Youtube et j’étais attiré par l’esthétique du truc … », me dit Simon qui dans un premier temps bricole un fixe, puis s’achète un Spé Langster. À partir de là, il se mêle à une petite communauté sur Strasbourg, et comme Jean-Lin, il augmente les distances progressivement. « Le goût de l’effort m’est venu avec le fixe, contrairement aux pratiques que j’avais avant. Je m’étais essayé plus jeune à la route, ça ne m’avait pas plu, et là je découvrais le long et ça me plaisait ...», m’explique Simon.

En 2014, Simon accompagne Thierry Saint-Léger dans sa traversée des Alpes en fixe. La tentative échouera et Thierry partira seul en 2015 l’année suivante car Simon se blesse, et depuis les projets longue distance se sont un peu plus espacés. Il pratique plus volontiers le « Fixo Cross », du cyclo cross en pignon fixe. Sur route et en gravel Simon roule majoritairement en fixe sur un vieux cadre Affinity Cyclone qu’il possédait et qu’il vient de remonter avec un montage à lui, mélangeant les composants comme cette fourche équipée d’un frein à disque et ses roues de 650 chaussées largement de pneus de 47.

Son vélo

Le vélo de Simon Montage Affinity Cyclone fourche Surly Straggler, roues 650
Le vélo de Simon Montage Affinity Cyclone fourche Surly Straggler, roues de 650
  • Vélos : Montage Affinity Cyclone fourche Surly Straggler – roues de 650
  • Braquets : 43 x 16
  • Épreuves : longues distances, fixo cross
  • Cunéo-Monaco, Traversée des Alpes

     ____________

Luc Royer, Cavaillon, « Le scénariste »

Ils ont des idées fixes
Luc Royer vers le Ventoux sur son vélo Virage des Cycles Victoire

Luc a comme beaucoup d’autres cyclistes été influencé par des vidéos dont une vidéo d’un groupe lancé sur le projet New-York – Los Angeles. « C’est en voyant cette vidéo que j’ai fait l’adaptation française de cette aventure que j’ai appelé Born to Ride. La première était entre Marseille et La Rochelle. Nous étions 7 cyclistes et je rencontre un jeune cycliste : Thibaut Lataillade qui se joint à nous en pignon fixe, brakeless. En le voyant pédaler j’ai trouvé ça extrêmement élégant », me dit Luc qui rapidement enchaîne en allant voir Thomas Degert à Marseille pour se mettre en quête d’un vélo. « C’est ainsi que je me suis mis au Fixe fin 2012, sur un Bianchi Pista en 48/17 très vite équipé en 44/17 et puis j’ai rencontré Thierry Saint-Léger, « Monsieur 42/17 » comme l’avait été Charles Terront. J’ai très vite équipé l’autre côté de mon moyeu Mavic Ellipse d’un pignon de 22, pour les cols (44/22) et puis j’ai fait assembler mon Victoire Virage équipé d’un pédalier Sram Omnium avec une couronne Genetic Tibia Track de 42 dents. 42/17 – 42/22 », explique Luc.

Ce dernier était prévu pour les Alpes et puis j’ai renoncé l’année dernière, pas suffisamment prêt. Il devait être naturellement de cet Évian > Nice 2018 et puis est revenu le « vieux » rêve des USA, du NY TO LA à pignon fixe et le BMC Track Machine TR02 a dès lors dicté les choix. Ce dernier est équipé bien sûr en 42/17 (le développement de mon Maître Fixie, Thierry Saint-Léger) avec lequel je passe désormais partout hormis les grands cols type Alpes ou le Ventoux pour lesquels tourner la roue s’impose (42/22).

Luc possède 3 vélos en pignon fixe : le Bianchi du début qu’il a gardé, le Victoire plus confortable pour les sorties longues et un BMC Track Machine plus léger avec lequel il envisageait cette traversée des Alpes qui reste en projet. Les trois vélos sont blancs.

Son vélo

Le vélo Victoire Virage de Luc Royer
Le vélo Victoire Virage de Luc Royer
  • Vélos : Victoire Virage
  • Braquets : 42 x 17 – 42 x 22
  • Épreuves : longues distances, Confluences
  • Organisateur d’événements cyclistes

____________

Dan de Rosilles, Arles, « Le révolté »

Bike Café
Dan de Rosilles, lors des Confluences

Dan a découvert le fixe attiré par la tendance mode et l’esprit messenger. Il s’est lancé seul en 2014, puis il a rencontré un copain à Arles qui comme lui s’était lancé. « Je m’y suis mis facilement, de façon assez fluide sans avoir beaucoup d’efforts à faire. C’était la mode de rouler comme ça en ville, maintenant c’est presque ringard, les jeunes se sont tournés vers le gravel », explique Dan, qui a trouvé dans le fixe longue distance un prolongement intéressant à sa découverte plus ancienne du fixie. Aujourd’hui, il parcourt 11 000 km de fixe par an en mode route et en gravel, c’est énorme. Il a enchaîné cette année la Venetto Gravel en Italie (700 km) et la Born to Ride (1200 km) sur route.

« En pignon fixe quand tu donnes suffisamment de vitesse à ta roue elle t’aide à pédaler. C’est une sensation unique que tu ne peux pas retrouver avec une roue libre. La jouissance de cette pratique se situe là : ce que tu donnes au vélo, il te le rend …», poursuit Dan qui ajoute que le choix du ratio est stratégique en fonction du profil du parcours. Il utilise 3 ratios différents : 47×17, 37×15 et 37×17 et selon le parcours il fait son choix.

Certains équipements sont à soigner particulièrement la selle, car il faut être bien posé sur le vélo et le pédalage incessant accentue les problèmes potentiels de réglages. « Une heure sur un pignon fixe, c’est plus long qu’une heure sur un vélo équipé d’une roue libre … », poursuit Dan qui insiste également sur le choix des éléments de transmission.

Écoutez le podcast de l’échange sur Bike Café Bla Bla

Son vélo

Ils ont des idées fixes
Ils ont des idées fixes – Le vélo version route longue distance de Dan de Rosilles
  • Vélo : Desgënà
  • Braquets : 47 X 17 (route), 37 X 15 (route longue distance), 37 X 17 (gravel)
  • Épreuves : longues distances sur route et gravel – Cuneo-Monaco (2016), Trilogie du Ventoux (2017), Pirinexus 360 (2017), Born To Ride (2020), Venetto Gravel (2020)

____________

Jean-Lin Spriet, Paris, « L’endurant »

Ils ont des idées fixes
Ils ont des idées fixes – Jean-Lin Spriet

« L’un de mes copains s’était fait offrir un fixie pour son anniversaire et je me suis dit je vais m’en acheter un aussi pour rouler avec lui. J’ai pris un Cinelli Gazetta et c’est comme ça que j’ai commencé le vélo …», me dit Jean-Lin. Sur le coup je reste bouché bée : commencer à pratiquer le vélo sur un fixe sans freins : trop fort. Il l’utilise en mode vélo taf et le dimanche il allait rouler avec quelques “zin-zins” parisiens le ride du week-end. « On arrivait à faire de 40 à 60 bornes avec un sac sur le dos pour transporter quelques trucs à bouffer. On allait à Enghien les bains, sur les bords de Marne, un peu partout, …», explique Jean-Lin qui progressivement allonge les parcours toujours avec son sac de coursier, son cintre plat et en brakeless.

Vient alors la recherche de matériel un peu plus adapté son Cinelli étant trop petit il se fait construire un acier par Belleville machine, qu’il a toujours d’ailleurs. Les freins sont apparus sur ce vélo, c’était une demande express de la future femme de Jean-Lin qui lui avait dit « Si tu veux m’épouser il faudra que tu montes des freins sur ton vélo …». Au-delà de la sécurité il faut comprendre que les freins sont nécessaires pour gérer les descentes trop longues sur les parcours vallonnés.

La pratique du pignon fixe de Jean-Lin est régulière et multiforme. Cet été il a fait de la balade itinérante en compagnie de sa femme avec des étapes de 40-50 km, il a accompagné Thierry Saint Léger entre Angers et Orléans sur une étape du remake du Tour de France 1903, fait 2 ou 3 raids un peu longs en Normandie et pour aller tourner à Longchamp et suivre le paquet il a monté un braquet de 48 x 15.

Ces entraînements très longs en pignon fixe aident Jean-Lin a réussir ses projets de longue distance. Il a notamment réalisé cette année le Tour de France Randonneur dont nous avons parlé sur Bike Café.

Son vélo

Ils ont des idées fixes
Ils ont des idées fixes le vélo de Jean-Lin Spriet
  • Vélo : Belleville Machine
  • Braquet : 48 x 17
  • Épreuves : Rides longue distance

____________

Frédéric Paulet, Les Vans, « Le mécanicien »

Ils ont des idées fixes
Fred Paulet sur la BTR avec son Dingle

La mécanique vélo a toujours passionné Frédéric Paulet. Alors, lorsqu’il s’est mis en tête de réaliser l’épreuve « Born to ride » en pignon fixe, il a imaginé un vélo complètement « dingle » sur la base d’un vélo vintage Zullo. Attention, « dingle » ne signifie pas que le projet est fou … mais simplement que le vélo est équipé de 2 plateaux et de 2 pignons fixes, d’où le terme « dingle » et pas « single » comme cela aurait été le cas en mono vitesse …

Ils ont des idées fixes
Un Dingle ce sont 2 plateaux qui se combinent avec 2 pignons fixes

La subtilité consiste à avoir deux vitesses avec le même nombre de dents de façon à permettre, avec la même longueur de chaîne, de passer d’un couple pour rouler sur le plat à un couple permettant de grimper les cotes. Frédéric pour la Born to ride a utilisé un 42 x 17 pour le plat et un 38 x 21 pour les montées de cols. Pour changer il faut s’arrêter car il n’y a pas de dérailleur et desserrer la roue pour faire glisser la chaîne sur l’autre rapport. La manip ne prend que quelques minutes.

Frederic depuis cette expérience de la BTR des forts, a rangé le Zuillo

  • Vélos : Zuillo custom
  • Braquets :42 x 17 – 38 x 21
  • Épreuves : Ultra longues distances
  • Born to Ride 2017

____________

Jean-Acier Danés, Lyon, « L’écrivain »

Ils ont des idées fixes
Ils ont des idées fixes … Jean-Acier Danes

« C’était la mode et le fixe a été mon premier vélo à tout faire. Au début je faisais 20 km pour aller chez ma copine en banlieue lyonnaise. J’ai trouvé ça marrant et je faisais un peu plus sans pour autant dépasser 50 km », me dit Jean-Acier, qui a vraiment connu son premier baptême du feu sur la BTR 2016 qu’il a fait avec Thierry Saint Léger. Une formation accélérée sur 1200 km en quelque sorte. “Je n’avais jamais imaginé ça, j’en faisais en ville, mais là en montagne quand on est arrivé dans les Pyrénées au bout de 700 km, je me suis rendu compte que le pignon fixe c’est super addictif. On n’a pas la sensation de mou quand on relance”, me dit Jean-Acier qui se penche un peu plus sur le matériel en bricolant des vélos. Il refait les Confluences et un Paris – Barcelone avec un copain. Convaincu alors que le pignon fixe peut être son vélo à tout faire il décide de s’en faire construire un sur mesure.

Après avoir bataillé avec l’artisanat français et face aux délais de fabrication trop longs Jean-Acier s’oriente en 2018 vers un artisan Péruvien … Exotique certes mais il trouve une écoute à son projet  « Frein à disque à l’avant, moyeu dynamo, support de phare et éclairage intégré, … je voulais vraiment un fixe longue distance et je ne trouvais pas en France la réponse à mon souhait. Ce vélo est super fiable : tu montes dessus, tu roules et tu sais que c’est toi qui va casser avant le vélo … », me dit Jean-Acier qui fait construire le vélo de ses rêves en acier Inox Columbus HSS.

Jean-Acier apprécie ses longues chevauchées qui lui offrent, comme il dit, « Un plaisir conquis, plutôt qu’un plaisir reçu ». Il aime l’absence de complexité, la conquête géographique qu’il faut faire sur le territoire et son profil et le fait d’apprécier cette géographie du parcours.  La discipline du pignon fixe est plus exigeante et Jean-Acier l’a découvert lorsqu’il s’est fait une fracture de fatigue lors de la BTR Pleins Phares. Il faut un vélo adapté et bien équipé et une exigence particulière qu’impose l’apparente simplicité du matériel.

Son vélo

Ils ont des idées fixes
Ils ont des idées fixes … le vélo de Jean-Acier
  • Vélo : Marino
  • Braquets :
  • Épreuves : Confluences, Born to Ride, …

____________

Maxime Poisson, Dijon, « L’entrepreneur »

Ils ont des idées fixes
Ils ont des idées fixes – Maxime Poisson

Avec Maxime on découvre un autre domaine du fixe : le CRIT, raccourci pour “Criterium”. Entre la piste et les runs sauvages en ville le criterium se déroule sur un circuit tracé sur le bitume : un grand parking, une rue, …  Le vélo est un vrai mode de vie pour Maxime. Il l’a conduit à rencontrer en 2010 des jeunes qui roulaient en pignon fixe. Il se met alors à rouler en fixe avec eux et avec ses nouveaux copains, ils vont créer à Dijon le National Moutarde Crit, qui est devenu la référence en France en matière de critérium en pignon fixe.

Le vélo vire alors à l’idée fixe pour Maxime et progressivement l’idée de créer son propre vélo germe dans sa tête. « Il y a un peu moins de deux ans, j’étais en Aveyron et j’ai rencontré Alexandre Guiral, le fondateur d’Antidote Solutions. Entre aveyronnais et cyclistes le courant passe, on se met à parler vélo et notamment de ce pignon fixe qui me passionne. Il me dit qu’il ne connaît pas trop ce milieu mais que si je veux, un jour, il me fera le design d’un vélo  », explique Maxime. Cette rencontre a donné naissance à la marque WishOne. Un vélo de CRIT est né puis un gravel sportif le SUB.

Aujourd’hui la marque WishOne progresse et l’annonce prochaine du modèle Quest viendra encore élargir l’offre de vélos de qualité, conçus et fabriqués en France. On aura l’occasion d’en parler prochainement sur Bike Café.

Son vélo

Ils ont des idées fixes
Ils ont des idées fixes – Le WishOne Crit de Maxime
  • Vélo : Wish One CRIT
  • Braquets : 49 x 14
  • Épreuves : Red Hook Crit Brooklyn, Milan, Londres, Barcelone / National Moutarde Crit Dijon / Mission Crit San Francisco / NL Crit Series Rotterdam, Amsterdam, etc / Rad Race Fixed 42 Hambourg / Thunder Crit Londres / ZuriCrit Zürich / La petite course Paris / KantoiKrit Onati

Sauvage La Piste : une sacrée polyvalence

19
Test du Sauvage La Piste : une sacrée polyvalence
Le Sauvage sur la Gravel'Aysanne

Après 2095 km parcourus à son guidon, je vous propose de partager mon expérience au sujet d’un vélo de gravel en titane : le bien nommé La Piste de Sauvage Bikes. Un long test aux multiples facettes, de la route aux sentiers VTT, en passant par le vélotaf quotidien et par tous les temps.

Test du Sauvage La Piste : une sacrée polyvalence
Le Sauvage gardien d’un fort de Verdun

C’est en Lorraine que j’ai reçu pour mission d’évaluer ce La Piste. Mon test a couvert trois départements, à savoir la Meuse, la Meurthe-et-Moselle et enfin les Vosges. Les Vosges, parlons-en, puisque Sauvage Bikes est une marque de LÉON cycles, établie dans ce département.

Test du Sauvage La Piste : une sacrée polyvalence
Le La Piste sur ses terres en Lorraine.

SAUVAGE se veut une déclinaison standardisée des vélos sur mesures LÉON, de façon à proposer des vélos en titane plus abordables. Des vélos vendus directement par commandes en ligne, ou via Alsatrade, revendeur Sauvage. Comme vous l’avez sûrement deviné grâce à son nom, c’est en Alsace que ce dernier opère, et il est l’auteur du montage testé ici.

Test du Sauvage La Piste : une sacrée polyvalence
Le Sauvage La Piste : une finition exemplaire

Les présentations

Sur ce montage on remarque instantanément les roues, montées artisanalement par Ignace d’Alsatrade. Difficile de rester insensible face à une telle finition ! Un soin que l’on retrouve dans des détails du montage : le routage des gaines, le montage de la guidoline, et le soin extrême apporté à l’emballage traduisent un grand professionnalisme en la matière. Ce n’est clairement pas toujours le cas, il me semble important de souligner ce niveau de prestation « haut de gamme ».

Animé par un groupe Shimano GRX-600 et des périphériques Ritchey, l’esthétique se veut sobre mais valorisante, à l’image des portes bidons en inox. Les pneus Pirelli Cinturato Gravel H en 700 x 40 mm, à flancs beiges, apportent eux aussi une touche esthétique non négligeable.

Le cadre regorge de détails de sérigraphies, avec de très belles incrustations « Sauvage », notamment sous le tube oblique. De quoi flatter l’égo ! La finition du cadre n’amène à aucune critique et se montre au même niveau que celle des vélos Léon.

Test du Sauvage La Piste : une sacrée polyvalence
Le Sauvage La Piste présente de belles sérigraphies

Je retrouve les mêmes soudures et le même soin que j’ai pu relever lors de mon essai du Léon GraAll réalisé l’hiver dernier dans le Var. Si la géométrie du La Piste se veut bien plus conventionnelle que celle du GraAl, la parenté Léon est bien réelle et même clairement affichée sur le boîtier de pédalier au standard BSA.

Test du Sauvage La Piste : une sacrée polyvalence
La parenté avec les Cycles Léon est bien réelle et même clairement affichée sur le boîtier de pédalier au standard BSA.

L’aspect visuel d’un cadre en titane prévaut largement dans la réputation de ce matériau aux yeux de bon nombre de pratiquants, sans pour autant minimiser ses qualités intrinsèques particulièrement adaptées, entre autres, à la réalisation de cadres de vélos.  Sur le site https://www.sauvagebicycles.com/a-propos/ la transparence est de mise sur la traçabilité de ces cadres :

« Les tubes sont d’origine américaine, soudés en Asie. Les dessins et montages sont réalisés dans notre atelier vosgien à Saint Jean d’Ormont (88). »

Maintenant que les présentations sont faites, passons à la suite, ce pourquoi un vélo est avant tout fait : ROULER !

Et bien roulons maintenant …

La position est dictée par, d’une part le cadre, ici en taille 53, et d’autre part par le choix des périphériques. Sur cet exemplaire, c’est une courte potence de 70 mm qui accueille l’excellent cintre de chez Ritchey. Le reach du cadre étant plutôt imposant, c’est un choix que l’on admet et que je vais trouver cohérent au fil des kilomètres.

Test du Sauvage La Piste : une sacrée polyvalence
Le Sauvage La Piste nous engage à la suivre … cette piste

Pour mon 1,78 m, je suis dans une position assez compacte, mais nullement gênante, et particulièrement efficace en tout terrain. Cette position « ramassée » que l’on rencontre en cyclo-cross permet une excellente maniabilité dans les single-tracks .

J’ai pu participer à une randonnée tracée pour les VTT, et organisée sur les hauteurs du champ de bataille de Verdun. Ce La Piste s’est montré à son aise sur les sentiers en forêts, où sa maniabilité et ses bases relativement courtes permettent un pilotage dynamique et ludique.

Test du Sauvage La Piste : une sacrée polyvalence
Le Sauvage La Piste aime les sentiers en forêt (photo de Stéphane Bailly)

Le montage en mono plateau prend tout son sens sur ces sentiers où les changements de rythmes sont incessants. Sur les larges pistes du même secteur, le La Piste est bien sûr dans son élément de prédilection. Avec cette généreuse monte pneumatique en 700×40, et la bonne filtration de l’ensemble cadre et fourche, le confort est de bon niveau, sans pour autant être exceptionnel. À noter que les passages de roues permettent de monter des roues jusqu’à 700 x 50 mm…

Test du Sauvage La Piste : une sacrée polyvalence
La belle clearence de la fourche autorise le montage de pneus jusqu’à 50

Réglées ici de la façon la plus courte possible, les pattes de fixations arrière permettent de jouer aussi sur l’aspect du confort : si on éloigne l’axe de roue arrière, le confort (ou plutôt la filtration) sera supérieur mais ça sera au détriment des relances puisque la cote des bases augmentera…

Test du Sauvage La Piste : une sacrée polyvalence
Sur le Sauvage La Piste on peut régler la longueur des bases en fonction des pneus.

Quelques semaines plus tard, j’ai participé à « La Gravel’Aysanne », organisée de bien belle façon par Pascal de Gravel’Ange. Un parcours de 80 km en Meurthe-et-Moselle qui a confirmé la grande polyvalence de ce montage. Parfois roulant, mais souvent exigeant, le parcours nécessitait un vélo (et un pilote) très polyvalent. Le Sauvage La Piste s’en tire avec les honneurs, sans même une crevaison, et a eu un bel accueil auprès des autres participants.

Test du Sauvage La Piste : une sacrée polyvalence
Le Sauvage sur la Gravel’Aysanne (photo de Damien Lang)

Je n’ai pas oublié la route dans mon test, avec environ 40 km de vélotaf quotidien sur des routes partiellement dégradées, propices à ce type de vélo. Ma plus longue sortie sur route fut une étape entre la Meuse et les Vosges, avec 155 km d’une traite, visible ici : https://www.strava.com/activities/3946018708

 Cela m’a permis de constater que l’on peut tout à fait tenir une moyenne honorable avec ce vélo, malgré le pédalier de 40 dents, qui fut avouons-le parfois un peu court pour bien exploiter les descentes. La cassette en 11 – 42 participe à la polyvalence assumée de ce montage. Ce (petit) trip routier a été l’occasion de charger mon bagage pour ce week-end vosgien sur le La Piste, équipé pour l’occasion de sacoches VAUDE. Aucune difficulté particulière à noter, le La Piste peut donc tout à fait faire la mule pour d’éventuelles expéditions plus sérieuses et plus longues…

Test du Sauvage La Piste : une sacrée polyvalence
Le Sauvage La Piste avec les sacoches Vaudé

La zone du boîtier de pédalier, particulièrement sous contraintes pour faire passer la puissance musculaire jusqu’à la roue arrière, montre une belle rigidité et participe forcément au dynamisme général de ce cadre. Un dynamisme qu’il convient bien sûr d’associer aux roues Alsatrade, résolument au-dessus de beaucoup de produits concurrents. Pour ma part, c’est sans aucun doute le point fort de ce montage. Les relances sont aisées, et la vitesse acquise est facile à conserver : c’est ce que l’on demande à une bonne paire de roues.

Test du Sauvage La Piste : une sacrée polyvalence
Les roues Alsatrade, résolument au-dessus de beaucoup de produits concurrents.

Cela confirme mes sensations sur d’autres roues de même hauteur : la valeur de 35 mm semble être un parfait compromis ente dynamisme sur les reliefs, et vitesse de croisière sur le plat, tout en étant permissif sur les pistes et sentiers plus dégradées. Le freinage du désormais bien connu groupe GRX-600 de Shimano ne freinera pas nos ardeurs, et c’est une bonne chose car ce La Piste aime rouler vite…

Test du Sauvage La Piste : une sacrée polyvalence
Les moyeux Hope RS4 ne sont probablement pas étrangers à la performance des roues.

Difficile à évaluer à la sensation, les magnifiques moyeux HOPE RS4 ne sont probablement pas étrangers à ces performances. Fabriqués à Barnoldswick en Angleterre, ce sont de très belles pièces qui apportent une touche colorée et classieuse à ce vélo. Un rappel de couleur que l’on retrouve avec le collier de selle de la même firme et même couleur.

Test du Sauvage La Piste : une sacrée polyvalence
Le Sauvage La Piste sur son élément : les pistes (photo de Stéphane Bailly)

Géométrie

Test du Sauvage La Piste : une sacrée polyvalence
Géométrie
Taille495153555759
A : Angle de direction7070,5717171,571,5
B :Angle de selle74,5747473,57372,5
C :Top tube (longueur virtuelle)525545560575595610
D : Tube de selle (centre-top)495153555759
E :Bases420420420420420420
F : Tube de direction115135155170185200
G : Tube de direction diametreTappered
H : Bottom Bracket :BSA 68mm
I : BB DROP707070707070
  • Hauteur de fourche : 400 mm
  • Douille conique IS42/ IS52
  • Tube de selle diamètre 31.6
  • Pattes réglables de 420 à 440 aux 3 standards (Blocage rapide / 142 x 12 / 148 x 12)
  • Dégagement maxi 700×50
  • Boite de pédalier BSA 68mm
  • 3 porte bidons
  • Œillets garde boue + porte bagage

Pour conclure, on a ici un très beau montage, valorisant et très qualitatif. Je garderais en souvenir, des nombreux kilomètres à son guidon, une exceptionnelle polyvalence. Ce vélo est à son aise sur quasiment tous les terrains, ce La Piste se veut plutôt confortable, mais surtout dynamique et ludique. L’association des roues Alsatrade et du cadre SAUVAGE forme un couple hautement enviable, difficile à prendre en défaut.

Caractéristiques :

  • Cadre titane 3/2.5 double butted (0.9/0.7/0.9) pour les tubes principaux et le boitier de pédalier est en titane 6.4, garantie 5 ans
  • Poids du cadre avec pattes réglables en tailles 53 : 1680Gr
  • Fourche carbone N°88 (hauteur de fourche : 400 mm)
  • Douille conique IS42/ IS52
  • Tube de selle diamètre 31.6
  • Pattes réglables de 420 à 440 aux 3 standards (Blocage rapide / 142 x 12 / 148 x 12)
  • Dégagement maxi 700×50
  • Boitier de pédalier BSA 68mm
  • 3 porte bidons possibles
  • Œillets garde boue + porte bagage
  • Collier de tige de selle HOPE
  • Tige de selle RITCHEY comp
  • Potence RITCHEY comp
  • Cintre RITCHEY ERGOMAX Comp
  • Selle WTB SL8 CroMo
  • Groupe Complet Shimano GRX 600
  • Transmission 1x11s : pédalier 40 dents et cassette 11-42 Shimano SLX
  • Fourche Carbon N°88 Gravel
  • Guidoline LizardSkins 2,5mm

Site fabriquant : https://www.sauvagebicycles.com/la-piste/

Roues Gravel Carbon Alsatrade 700c :

  • Cercles en carbone à profil asymétrique, Tubeless sans crochets, hauteur 35mm, largeur entre crochets 24mm, perçage 28 trous, finition 12k twill glossy.
  • Moyeux Hope RS4 CenterLock : https://www.hopetech.com/fre/products/hubs/road/
  • Rayons DTSwiss Aerocomp Black et écrous Alu Sapim doublesquare
  • Poids de la paire de roues seules : 1505 gr
  • Pneus Pirelli Cinturato Gravel H en 700 x 40 mm
  • Disques de frein Shimano SM-RT800 Ice-Tech Freeza

Poids du montage testé : 9,4 kg (avec les portes bidons, et sans les pédales)

Prix du montage testé : 3480 €

Prix du kit cadre seul : 980 €

Alsatrade : www.alsatrade.fr/

107 Rue Principale
67630 NIEDERLAUTERBACH

mail : ig**********@*******de.fr

 

Cold Series 20-21 : la marque espagnole Gobik fête ses 10 ans

0
Nouvelle collection GOBIK 20-21 pour ses 10 ans
Nouvelle collection GOBIK 20-21 pour ses 10 ans

Gobik lance la « Cold Series 20-21 » qui célèbre le dixième anniversaire de la marque. Les premiers éléments ont été présentés lors du lancement initial et la marque ajoutera des pièces spéciales tout au long du mois d’octobre.

Une décennie d’histoire

« Créer une usine de vêtements de cyclisme à Yecla, dans la région de Murcie, c’était comme fabriquer des combinaisons d’astronautes » plaisante Jose Ramón Ortín, directeur commercial de Gobik. Il se souvient des débuts de la marque. « Traditionnellement, la région de Yecla s’est consacrée aux meubles, aux tissus d’ameublement et aux matelas, donc monter une usine de meubles était quelque chose de facile, car ici il y a des machines et des gens formés pour ça. Quand nous avons commencé, nous devions former des gens et, à l’époque, nous avons compensé notre inexpérience avec beaucoup d’espoir. Nous avons dû nous convaincre que c’était ce que nous voulions faire et aller de l’avant »

Nouvelle collection GOBIK 20-21 pour ses 10 ans
Nouvelle collection GOBIK 20-21 pour ses 10 ans

Gobik a présenté vendredi 9 octobre les premiers vêtements de sa collection d’hiver « Cold Series 2020-2021 », avec un planning mixte visant à garder l’intérêt des fans pour une première collection complétée par des éditions spéciales et limitées. Celles-ci s’inspireront du style de ce qui a été réalisé pour Aurum Bikes avec Contador et Basso, et Héroes avec la Croix Rouge espagnole. Ces éditions, ont duré à peine quelques heures.

Nouvelle collection GOBIK 20-21 pour ses 10 ans
Nouvelle collection GOBIK 20-21 pour ses 10 ans

La Cold Series de 2020-2021 est lancée à une date très particulière pour Gobik : « Nous sommes maintenant un peu plus âgés et plus sages, c’est du moins c’est ce que nous aimerions croire (rires). Nous espérons avoir appris en cours de route et cette collection d’hiver sera la meilleure de notre histoire », a déclaré Alberto García, PDG et co-fondateur de Gobik.

Nouvelle collection GOBIK 20-21 pour ses 10 ans
Nouvelle collection GOBIK 20-21 pour ses 10 ans

Une décennie d’histoire au cours de laquelle la marque espagnole s’est rendue populaire auprès de nombreux cyclistes, tant en Espagne qu’au delà des Pyrénées, une décennie au cours de laquelle les demandes des utilisateurs ont certainement afflué : « Nous ne négligeons aucune des opinions qui nous parviennent, non seulement de la part des équipes professionnelles ou des ambassadeurs, mais aussi de la multitude de fans, des clubs ou des supporteurs qui nous écrivent via les réseaux », déclare Alberto Ayala, responsable marketing de la marque. La collection pour célébrer 10 ans d’histoire.

Une sobriété lumineuse

Nouvelle collection GOBIK 20-21 pour ses 10 ans
Nouvelle collection GOBIK 20-21 pour ses 10 ans

« La collection qui voit le jour présente une dualité chromatique qui comprend une ligne sobre, équilibrée et intemporelle qui trouve le parfait contrepoint dans une autre plus lumineuse, baignée par les couleurs les plus caractéristiques de la Méditerranée », poursuit Alberto García. Des couleurs qui combinent ces dix années de la marque dans lesquelles ses graphismes commémoratifs trouvent leur place dans les vêtements, devenant des pièces uniques pour ceux qui s’identifient aux racines et au sentiment non conformiste de Gobik .

Mais pas seulement … « Nous avons également inclus une ligne horizontale sur les maillots et les vestes. Nous l’avons conçu comme un horizon qui a été tracé en rapprochant deux réalités, comme une ligne qui unit les hémisphères, compte tenu de notre ambition mondiale. C’était aussi la représentation d’un présent qui nous échappe, 10 ans déjà ! Alors que nous progressons vers nos objectifs et nos responsabilités en tant que marque », déclare Alberto Ayala.

Les matériaux ont été choisis pour améliorer la dissipation de l’air, l’aérodynamique, l’ajustement, l’élasticité et, bien sûr, le confort et l’esthétique. Pour cela Gobik analyse des angulations, des intensités, des mouvements et des déplacements du corps, pour faire évoluer les vêtements dont les patrons et le comportement seront adaptés aux besoins de chaque profil d’utilisateur. Tout cela pour répondre à l’une des devises de Gobik qui, après dix ans de présence sur le marché, croit encore que vous pouvez apprécier les vêtements de vélo presque comme s’il s’agissait de vêtements de ville.

Voir les informations sur le site