Longtemps, je me suis mouché de bonne heure. Et ce dès le mois de février, me laissant croire que j’avais des rhinites infectieuses à répétition. Il n’y a que récemment qu’une allergie au pollen de cyprès m’a été diagnostiquée, et la pratique du vélo qui consiste, comme vous le savez, à traverser le nez au vent des masses d’air les plus étendues à la plus grande vitesse possible est un facteur aggravant, puisque les muqueuses entrent ainsi en contact avec une quantité de grains de pollen bien supérieure à celle que l’on peut rencontrer en restant assis à longueur de journée dans l’habitacle d’une voiture ou pire, devant un écran au bureau.
Le cyclisme, comme toute pratique de plein-air, met en contact avec d’énormes quantités de pollens – photo Dan de Rosilles
Bien sûr, il existe toutes sortes d’allergies : poils d’animaux, acariens, poussière, fruits à coques, belles-mères, mais seules les allergies dues à des facteurs “outdoor” concernent les cyclistes dans l’exercice de leur sport favori. En ce qui me concerne, mes ennemis sont les pollens d’arbres. Je peux ainsi, tout au long de la saison et de la zone géographique ou je me trouve, deviner quelle espèce d’arbre est en fleur. En région méditerranéenne par exemple, où je passe le plus clair de mon temps, la saison de la larme à l’œil va de février à mars, grâce aux cyprès ; en avril, saules, bouleaux peupliers prennent le relais, je le sais car un asthme allergique fait siffler mes bronches ; en mai, les oliviers en fleur m’offrent une toux sèche. L’été est (comme l’hiver) une période de répit, mais le pollen du cade, à l’automne, me rappelle au bon souvenir de la ̶b̶o̶r̶v̶e̶ ̶a̶u̶ ̶d̶e̶z̶ morve au nez.
Ces flocons blancs sont les graines des peupliers et des saules. Ce ne sont pas des pollens mais ils déclenchent chez moi toux et asthme – photo Dan de Rosilles
Chez d’autres cyclistes, ce sont les graminées qui déclenchent le fameux “rhume des foins”, entre mai en juin ; en ce qui me concerne, je suis épargné par les folles avoines, pâturin, fétuque et autres chiendents. Il faut savoir aussi que les années se suivent et ne se ressemblent pas. Imaginez quelle fut ma joie en 2017 lorsque les fleurs de cyprès tombèrent d’un coup, sans même s’ouvrir ! Ce fut un début de saison d’extase, de sprints et de KOM, car bien entendu, la gêne occasionnée perturbe la respiration et nuit gravement à la performance, quand ce n’est à la prestance : vous pourrez bien arborer le casque le plus rutilant ou le jersey le plus chic de votre collection, la photo sera toujours gâchée par un filet brillant, voire gluant, issu de vos yeux, votre nez ou votre bouche, qui sera allé s’étaler sur une zone de votre visage ou de votre textile, bien visible, au premier plan.
Heureusement je ne suis pas sensible au rhume des foins. Cette cycliste l’est, par contre – photo Dan de Rosilles
Vous pourrez aussi avoir la surprise, tandis qu’à Suze la Rousse ou à Salon les saules vous laissent enfin serein, de retrouver à Strasbourg ou à Salzbourg les salaces susdits Salicacées en pleine effervescence sexuelle. Eh oui, chez les arbres, la saison de la reproduction se déplace vers le nord au fur et à mesure que la saison avance. Du coup, il vous faudra prévoir, et ce pratiquement toute l’année, d’emporter partout avec vous vos armes anti-allergies, car vous ne pourrez jamais prédire à l’avance à quelle sauce pollinique vous allez être mangé.
L’arsenal de l’allergique – photo Dan de Rosilles
Mais quel est-il, cet arsenal ? En fait, on peut le partager en trois catégories : des médicaments antihistaminiques, des anti-inflammatoires et des produits de nettoyage.
La molécule antihistaminique que j’utilise s’appelle la Cétirizine. Ce minuscule comprimé, vendu sous différentes appellations commerciales, a le mauvais effet d’endormir légèrement, aussi faut-il le prendre de préférence avant d’aller se coucher. En période de pollinisation intense, il faut le prendre quotidiennement et en début de saison, il faut parfois deux jours pour que le médicament soit efficace. En période moins polluée, on peut espacer les prises, voire l’utiliser très ponctuellement.
P…ns de fleurs d’olivier ! (photo Dan de Rosilles, réalisée sans trucage)
Les anti-inflammatoires sont utilisés de temps en temps : le Salbutamol dilate les bronches et soulage les crises d’asthme, il faut quelquefois l’associer à un corticoïde lorsque les crises sont très aigües. Certains collyres spéciaux calmes les irritations des muqueuses oculaires tout en nettoyant les zones irritées.
Enfin, les solutions les plus simples sont parfois les meilleures : un nettoyage du nez et des sinus avec du sérum physiologique, une bonne douche, un shampoing et une mise à l’écart stricte avant lavage des vêtements souillés permettent de se débarrasser des pollens au plus vite et de ne pas polluer l’intérieur de la maison en transportant partout les maudits grains avec soi.
La divine pluie élimine tous les pollens en les plaquant au sol – photo Dan de Rosilles
Aujourd’hui, les allergies respiratoires concernent de plus en plus de monde, on évoque souvent 20 à 30% de la population. Il existe désormais des bulletins allergo polliniques avec des cartes colorées, comme pour la météo ; en Provence, on parle de “pollution verte” au sujet des cyprès ! Mon allergologue a beau me dire qu’avec l’âge, les réactions s’estompent, je constate que, d’année en année, je suis de plus en plus sensible, et les phases allergiques durent de plus en plus longtemps, comme si de nouveaux pollens me faisaient réagir. Il est difficile d’obtenir un discours scientifique unanime sur les mécanismes et l’augmentation du phénomène, mais le fait est là.
Que je sache, les tournesols ne déclenchent pas d’allergies, mais j’aime bien cette image, alors… – photo Dan de Rosilles
En ce qui me concerne, j’ai appris à gérer la gêne occasionnée, du moins depuis que l’allergie a été diagnostiquée et que j’ai à peu près identifié les espèces et les périodes concernées. J’en suis réduit à toujours rouler avec deux produits de secours : un minuscule comprimé de Cetirizine (mais tous les cyclistes devraient en avoir un sur eux, comme la pompe ou la chambre à air de secours, car une allergie aérienne, alimentaire ou une piqure d’insecte, c’est si vite arrivé !) et mon tube de ventoline, au cas où. J’ai aussi pris le réflexe, en période de pollinisation intense, de laisser mes vêtements sur le pas de la porte et de filer sous la douche dès le retour à la maison. Ainsi, je garde le plaisir de sortir faire du vélo toute l’année, même lorsque la carte de vigilance est rouge. Tant pis, je continuerai à me moucher de bonne heure.
Si vous voulez être chic, il vous faudra adopter le costume 3 pièces pour rouler à vélo … Le gilet cycliste est devenu un accessoire vestimentaire indispensable : un must have. Avant on disait “Baisse la tête tu auras l’air d’un coureur …”, aujourd’hui on dit : “Enfile ton gilet si tu veux ressembler à un cycliste …”. Précieux, pour protéger le torse exposé à l’air frais du matin. Fluo ou visible pour signaler aux automobilistes sa présence sur la route. Chaud pour l’hiver, léger pour l’été, compactable pour disparaître très vite dans la poche du maillot, avec ou sans poche … Vous l’avez compris, le choix de ce petit bout de textile technique est un véritable casse-tête. Le gilet universel parfait en toutes circonstances n’existe sans doute pas, mais beaucoup de cyclistes, en fonction de leurs pratiques et de leurs besoins, ont adopté un ou plusieurs gilets. Pour établir un début d’inventaire, il nous a suffit de fouiller dans nos propres armoires …
Pour établir un début d’inventaire, il nous a suffit de fouiller dans nos propres armoires – photo Dan de Rosilles
Le gilet de Patrick
“Finalement en faisant l’inventaire de mon placard sportif je n’ai trouvé qu’un seul gilet cycliste. J’ai toute une collection de maillots mais côté gilet mon Rapha Insulated fait figure d’enfant unique. C’est sans doute pour cela que je le gâte en lui offrant de m’accompagner sur mes plus belles sorties. Aurais-je, contrairement à ce que l’on prétend, trouvé le produit universel ? Je ne pense pas, mais il se trouve que je pédale dans le sud et qu’ici, du côté d’Aix-en-Provence, nous sommes des petits veinards au niveau de la météo. Alors en version maillot manches courtes ou en version manches longues c’est celui-là qui fait le job par dessus en m’offrant sa protection thermique. Il monte et descend le Ventoux, m’aide à lutter contre le froid mistral, il accompagne mes départs matinaux. Lorsque je pars en déplacement pour rouler ailleurs il est toujours du voyage : c’est un peu mon doudou. Je pense quand même en acquérir un autre : le nouveau AllRoad de Mavic réversible me plait bien.”
Le gilet Rapha Insulated
Je l’ai longtemps considéré comme la “rolls” des gilets cyclistes et c’est encore un de mes produits cyclistes préféré. Sa très grande qualité vient de la fibre Alpha de Polartec qui a été très bien intégrée par Rapha à ce gilet. C’est un “poids plume” qui assure malgré son apparente fragilité une protection thermique parmi les plus élevées de notre panel.
Sur la route des Chasse-Marées – photo Pierre
Mes souvenirs avec ce gilet sont nombreux mais celui qui restera le plus marquant est mon expérience sur un Dieppe – Paris. Nous étions partis avec Pierre, qui était comme moi équipé de ce gilet, sur l’ancienne route des Chasse-marées. Nous avons eu pendant ces deux jours un petit vent frais de face qui nous a bien ralenti et qui nous aurait frigorifié si nous n’avions eu de petit gilet. Depuis il fait mon bonheur lors de sorties matinales à la fraîche et lors de descentes un peu longues car vite fait il peut ressortir de ma poche pour me protéger. Une fermeture éclair à double curseur permet de régler l’ouverture. La maille aérée du dos offre une très bonne respirabilité.
« Je suis plutôt VTTiste et adepte également du gravel. En mi-saison dans le sud, sur un VTT on chauffe vite en montée alors que les descentes dans les vallons restent fraîches : le gilet permet d’évacuer la chaleur tout en protégeant le torse de la fraîcheur. Lorsque je pars en gravel et qu’il fait frais, j’apprécie le gilet cycliste qui me protège de la fraîcheur et du vent lorsque la vitesse augmente. Pour le VTT, activité pour laquelle le « fit » n’est pas important, j’ai un gilet assez ample et résistant aux éventuelles déchirures. Pour le gravel et sur la route avec mon GT Grade, j’utilise un gilet D4 très « fit ». Dans tous les cas, je me sens bien dans mon gilet.».
B-Twin, l’efficacité low cost
Nous connaissons tous les produits populaires B’Twin vendus par Décathlon. Réputés pour leur rapport qualité / prix ce sont d’excellents équipements qui rendent le vélo accessible à toutes les bourses. Pas cher ne veut pas dire pas technique, et tous ces produits sont conçus, élaborés et testés dans la banlieue lilloise par des équipes d’ingénieurs et designers spécialisés.
Philippe apprécie son gilet Aerofit lors d’une sortie matinale – photo Bike Café
Le gilet homme Aerofit offre une excellente protection du froid grâce à sa membrane coupe-vent sur sa partie frontale. Le dos en mesh aéré permet une bonne évacuation de la transpiration. Philippe apprécie ce gilet “low coast” mais pas “low protection” lors des sorties matinales.
En ce moment saisir l’affaire en fin de série il est à 21 €. Voir sur le site
Il est remplacé par ce nouveau modèle au prix de 50 € Voir sur le site
Les gilets de Anne
“J’ai trois gilets, que j’utilise en complément temporaire lors des météos changeantes : pluie, vent et froid : descente de col, changement soudain de température… C’est un vêtement flexible, qui s’ouvre, qui s’enlève. Certains modèles s’ouvrent même par le bas. Mon premier gilet ? C’est en achetant un baselayer d’été Rapha, sans poche arrière, que j’ai remarqué le gilet hyper fin complémentaire, vendu avec, qui lui possédait une poche arrière. La modularité de ces deux pièces lors des sorties d’été est très agréable.”
J’ai craqué sur cette idée esthétique et hyper originale : le baselayer a un motif diagonal et le gilet a un motif vertical. La superposition des deux motifs (le gilet est semi-transparent) crée un effet cinétique. De plus, Rapha propose en général des vêtement très colorés et unis, là il y avait l’originalité des motifs noir et du blanc. Ce gilet est hyper-compressible, il tient dans la main fermée : la taille d’un mouchoir ! Il est très efficace l’été, extrêmement léger (la fermeture-éclair est plus lourde que le tissu !) mais sa finesse en fait un vêtement fragile. Derrière la fermeture éclair, le bord du tissu s’effilochait. Je l’ai renvoyé à Rapha qui me l’a échangé. Depuis, je n’ai pas eu de problème.
75 € env. (série limitée, n’est plus en vente)
Le gilet Rapha Souplesse Lightweight Print & Pattern superpose son motif graphique à celui du baselayer – photo Dan de Rosilles
Gilet Rapha Souplesse Insulated
Ce gilet est très léger mais étonnement chaud. Je suis très satisfaite de la qualité technique de la fibre Polartec Alpha. Au toucher, la matière est étonnante. À l’intérieur du gilet, sur les panneaux avant, c’est une sorte de polaire cotonneux. La fermeture éclair permet d’ouvrir le gilet par le haut et par le bas, pour réguler la température corporelle avec précision. C’est un gilet utilisable dans une très large fourchette de température, et il peut aussi être utilisé sous la pluie car il est déperlant.
Au toucher la matière Polartec du Rapha Souplesse Insulated est étonnante – photo Dan de Rosilles
Gilet Softshell Marsala membrane merinos Isadore
Isadore est ma marque préférée ! Techniquement, c’est un gilet d’hiver, en mérinos épais bicolore corail et gris. Ce magnifique gilet est déperlant mais n’est pas adapté aux fortes pluie, il faut le réserver aux sorties venteuses, froides et sèches. Les finitions sont sobres, techniques et élégantes, à l’image du bouton-pression intermédiaire qui permet de descendre la fermeture éclair d’une seule main en roulant. Sur les reins, trois autres boutons pression permettent de régler la longueur de la partie dorsale, soit en version longue (avec bande réfléchissante) pour rouler la nuit ou sur des sorties engagées, soit en version courte lorsqu’on recherche une coupe plus urbaine et élégante. Ce gilet est relativement lourd et n’est pas compressible.
il faut réserver le gilet Isadore Softshell Marsala aux sorties venteuses, froides et sèches – photo Isadore
Les gilets de Dan
“L’utilisation de gilets en cyclisme présente de nombreux avantages : Ils sont beaucoup plus compacts et légers que des vestes complètes, et l’absence de manche permet une meilleure évacuation de la chaleur pendant l’effort : on reste ainsi plus au sec. En les utilisant tour à tour par dessus une veste, un jersey d’hiver ou d’été, un baselayer, on peut ajuster très précisément le degré de chaleur dont on a besoin tout au long de la journée et de la saison, selon la technique dite du “layering”, qui consiste à combiner plusieurs couches selon la température et l’intensité de la pratique. J’ai plusieurs gilets, de marques et de conceptions différentes, initialement conçus pour le vélo ou non. Je les utilise à tour de rôle et à bon escient afin de couvrir la multiplicité de situations que je rencontre dans mes différentes pratiques du vélo : route, gravel, pignon fixe, longue distance… En été comme en hiver. J’ai pris l’habitude de coudre sur mes gilets les écussons glanés lors des événements vélo, c’est très cool.”
J’ai pris l’habitude de coudre sur mes gilets les écussons glanés lors des événements vélo, c’est très cool – photo Dan de Rosilles
Gilet de vélo 500 Decathlon
Ce gilet est assez bien conçu, avec une coupe assez près du corps, une poche dorsale zippée et des bandes réfléchissantes bien positionnées sur les côtés du dos. Mais ne vous y trompez pas : les gilets jaunes ne sont pas spécialement visibles la nuit en rase campagne, où seules les bandes réfléchissantes ont de l’importance dans la lumière balayante des phares automobiles. Le jaune est surtout utile en ville, entre chien et loup, et les jours de brouillard. Par ailleurs, ce gilet est très peu respirant, il condense rapidement lorsque l’effort est intense, aussi faut-il le réserver pour les sorties urbaines, les trajets vélotaf et seulement ponctuellement sur les sorties sportives, en cas de brumes matinales, de pluie passagère en demi-saison ou de passage d’ouvrages à forte circulation par exemple.
Le gilet de sécurité jaune est surtout visible entre chien et loup – photo Dan de Rosilles
Gilet de randonnée matelassé Quechua
Il s’agit d’un gilet conçu pour la randonnée et pas pour le vélo, il présente donc certains désavantages pour notre pratique spécifique : Il n’est pas “fit”, est peu respirant et relativement peu compressible. Mais il présente aussi des avantages : il est bon marché, se replie dans une de ses poches latérales et reste très chaud même lorsqu’il est mouillé : Effectivement, il n’est pas rembourré de duvet mais de matière synthétique, il reste donc très efficace lorsqu’il pleut ou lorsqu’on est en sueur. Je l’utilise les jours d’hiver les plus froids, lorsque l’isolation thermique est la priorité absolue et que sa coupe assez lâche me permet de porter plusieurs couches en dessous. Le problème c’est que Decathlon renouvelle ses gammes très vite et ce gilet n’est déjà plus au catalogue ; mais on trouve beaucoup d’autres références, pour hommes et pour femmes, en duvet ou non, plus ou moins chauds, plus ou moins respirants, plus ou moins “fit” dans différentes rubriques du site : randonnée, trekking, chasse-pêche, équitation… À vous de voir si ces gilets bon marché mais conçus pour d’autres disciplines sont adaptables à votre pratique cycliste.
Un gilet Quechua de randonnée, ici porté par Nicolas André (Arles Gravel) et Dan de Rosilles, très efficace par grand froid – photo Dan de Rosilles
Doudoune ultra-légère sans manche Uniqlo
Cette doudoune présente l’avantage d’être ultra compressible et très chaude grâce au duvet qu’elle contient. L’inconvénient c’est que ledit duvet supporte mal la pluie et la transpiration du cycliste. Avec l’humidité, les plumes se collent entre elles et forment de petites boules qui rendent l’isolation inopérante et la doudoune assez piteuse à voir. Ceci dit, au cœur de l’hiver ou sur des sorties courtes et/ou tranquilles, je suis très content de pouvoir utiliser ce gilet au rapport isolation/compacité inégalable. Je possède également une version bicolore à capuche que j’utilise en gravel, qui malheureusement n’est plus en vente sur le site. L’avantage de la capuche est de pouvoir se couvrir la tête lors des arrêts quand il fait froid, le côté “parachute” anti-aérodynamique de la capuche n’étant pas (ou peu) un problème en gravel, lorsqu’on roule à moins de 25 km/h. L’autre avantage de cette version bicolore : un plastron orange, ce qui la rend très visible en forêt les jours de chasse.
L’avantage de la capuche du gilet Uniqlo est de pouvoir se couvrir la tête lors des arrêts quand il fait froid- photo Anne Fontanesi
Gilet femme Shift Hybrid Lafuma
Dans l’esprit “détournement de gilet prévu pour une autre pratique”, j’adore ce modèle car il est sobre, peu chaud, respirant (l’avant est matelassé et le dos tissé), assez compact et très “fit” : Effectivement, il s’agit d’un modèle femme donc cintré, que je porte à la belle saison par dessus un jersey fin, lorsque je suis au top de ma ligne et que j’ai besoin d’une couche supplémentaire lorsque le soleil se cache ou dans les longues descentes. L’idée d’acheter un modèle femme lorsqu’on est un homme est à retenir pour adapter au cyclisme des vêtements plutôt prévus pour un autre sport : on peut ainsi bénéficier d’une coupe plus ajustée… Mais dans ce cas, évitons l’achat en ligne, un essayage en magasin s’impose !
Le gilet Shift Hybrid Lafuma est un modèle femme donc cintré, je le porte à la belle saison par dessus un jersey fin – photo Luc Royer Chilkoot CDP
Gilet Spexcel de haute visibilité réfléchissant léger coupe-vent
Bien sûr, il ne faut pas s’attendre à un miracle lorsqu’on paye un vêtement très peu cher. J’ai du changer la fermeture éclair de ce gilet après deux sorties, les bandes réfléchissantes ne réfléchissent guère… Si c’était à refaire, je ne rachèterai pas ce gilet, mais je ne regrette pas de l’avoir fait : pour être honnête, on a parfois de bonnes surprises sur AliExpress, et vous pouvez me remercier car “j’ai testé pour vous”… Après, il n’est pas moche, la coupe est assez bien ajustée, le dos est très respirant, les panneaux coupe-vent devant font le job. Pour quelques Euros de plus, on aurait sans doute pu obtenir de vraies bandes réfléchissantes et un système d’ouverture de qualité, ce qui aurait fait de ce gilet chinois une pièce très intéressante, au rapport qualité-prix extraordinaire.
Gilet Spexcel : il ne faut pas s’attendre à un miracle lorsqu’on paye un vêtement très peu cher – illustration site AliExpress
Gilet Mavic Allroad Insulated
J’ai eu l’opportunité de tester la toute nouvelle gamme textile “Allroad” (traduisez : gravel) à l’occasion d’un “press camp” organisé par Mavic à Perpignan il y a quelques semaines. Ce gilet ne manque pas d’atouts : il est très compressible et tient plié dans sa propre poche dorsale, il est réversible (une face orange pour être visible et une face noire et grise pour être élégant lorsqu’on prend un café en terrasse). Son col magnétique permet d’ouvrir/fermer le gilet tout en roulant. Ni chaud ni fin, ce gilet est idéal en demi-saison, mais pourra aussi convenir en hiver si on le porte sur une veste ou un jersey chaud et épais. Bien que pensé pour le gravel, sa versatilité fait qu’on l’utilisera aussi sur route, et même pour la longue et l’ultra distance. Tant mieux, car il est relativement onéreux.
le gilet Mavic Allroad est compressible et réversible – photo Dan de Rosilles
Gilet coupe-vent léger Jacqueline Café du Cyclisme
Il s’agit de mon gilet le plus haut de gamme. Ce vêtement est extrêmement bien conçu, parfaitement coupé, les finitions sont impeccables. Le haut degré de technicité, l’excellente visibilité (grâce à la bande réfléchissante dans le dos), sa compacité, sa respirabilité et sa polyvalence en font le compagnon indispensable de mes sorties longue distance, où il faut rouler des centaines de kilomètres de jour comme de nuit, avec des écarts de température au fil des heures et des zones traversées qui peuvent être conséquents. Bien sûr, la qualité a un prix, mais tous les cyclistes qui ont une pratique intensive, voire extrême, savent à quel point les vêtements sont, pour une bonne part, essentiels au bon déroulement de l’aventure. C’est ce gilet qui va m’accompagner par exemple sur les route du Born To Ride 2018, de Bretagne au Pays basque le mois prochain. Tour à tour sur mon dos ou dans un petit sac de compression dans ma sacoche de cadre, il risque d’être fort sollicité en fonction des grains et des brumes rencontrés dans le Léon, en Vendée ou dans les Landes pendant ce périple de près de 1200 kilomètres à effectuer en 110 heures maximum.
Le gilet Jacqueline de Café du Cycliste est extrêmement bien conçu, parfaitement coupé, les finitions sont impeccables – photo Dan de Rosilles
Et les vôtres ?
À la fin de cet inventaire, on retiendra que tous ces gilets sont des vêtements très pratiques qui viennent au secours des situations parfois difficiles, toujours changeantes, que l’on rencontre sur la route. Mais ils sont aussi associés à des souvenirs, des moments forts de vélo, et l’affection que nous leur portons va au delà de leurs caractéristiques techniques. On aime les porter, ils font partie de notre look, parfois même ont été l’objet d’un achat coup-de-cœur. Certains d’entre eux, aujourd’hui introuvables dans le commerce, sont de véritables pièces de collection. Bien sûr, même si on peut utiliser toutes sortes de gilets, certains bon marché, d’autres conçus pour d’autres sports, les gilets spécifiques au cyclisme et haut-de-gamme sont ceux qui permettent de répondre aux situations les plus diverses, sur de larges fourchettes de température.
Après ce tour d’horizon, vous avez déjà certainement votre petite idée sur le ou les gilets qui pourraient vous convenir… À moins que vous ayez déjà un ou plusieurs de ces “must-have” du cycliste dans votre garde-robe. Sinon, nous espérons que cette enquête vous aidera à faire votre choix. Alors… À vos gilets !
Cycles LEON est une marque de vélo français qui sont conçus dans un esprit « custom ». Ce concepteur de vélos, installé près de Metz, propose des gammes route, tri-athlon, VTT, gravel et cyclocross. Chaque produit réalisé sera différent et conçu en fonction des attentes du client. Votre vélo Léon sera l’aboutissement d’un dialogue qui permettra l’élaboration d’un vélo qui correspondra à votre besoin.
On découvre
Des reflets couleur titane devant la chapelle du Tholonet – photo Bike Café
Le modèle que nous vous présentons est un Genus. Ce modèle, simple en apparence n’est pas simpliste… Il s’adapte à tous les coureurs car sa plateforme est légère (1400 g en taille 52). C’est un modèle à la fois confortable et performant grâce à son design et son cadre en titane qui filtre bien les aspérités de la route. Chez Leon on part toujours d’une base qui est le concept global du vélo, ensuite on le customise pour en faire une machine à rouler très personnelle sur la base d’un cahier des charges.
Une véritable enquête
Pour fabriquer un vélo sur-mesure vous allez être obligé de tout dire. C’est un peu comme avec votre banquier : celui qui va concevoir votre vélo doit tout savoir sur vous …
C’est David Robert “himself”, le boss de Léon, va concevoir pour chaque client les vélos qu’il produit en partant de cette base. Il va se mettre au travail en dépouillant le long questionnaire que vous devrez remplir pour lui communiquer vos mensurations mais également des informations sur votre passé cycliste et sur le projet que vous comptez réaliser avec ce vélo. L’aboutissement de ce travail de conception sera un plan sur papier avec toutes les cotes de votre vélo. Les demandes aberrantes ou irréalistes seront écartées, des propositions et des conseils venant de David seront discutés. “Je veux des disques ou un freinage sur jante, un double ou mono plateau, de l’électrique, …” Tous ces choix, qui auront des incidences structurelles sur le cadre, seront abordés. Le choix des équipements sera fait. Vous pourrez choisir un cadre nu prêt à monter ou bénéficier du montage gratuit de votre vélo à partir des équipements que vous souhaitez. Dés que vous serez d’accord sur la conception il faudra attendre entre 2 et 3 mois. Le cadre sera soudé en Asie et il sera finalisé et monté chez les cycles Léon en France.
Le test
Photo Bike Café
Pour un vélo à sa mesure il faut avant tout tester sa patience … Dans un projet comme celui-ci on ne rentre pas dans le magasin pour en sortir immédiatement avec son vélo : on avance par étapes. Il faut déjà que vous pensiez en amont “cahier des charge” … En ce qui me concerne, je voulais un vélo pour grimper les cols qui soit en même temps un outil sécurisant dans les descentes que j’appréhende à cause d’une mauvaise vue. Il fallait donc des bases courtes et une chasse avant permettant d’être dans des rails dans les longues descentes en montagne. Je voulais des disques pour améliorer ma sécurité dans ces fameuses descentes et un dérailleur électrique Shimano. David m’a proposé dans un premier temps une forme arrière en wishbone pour raccourcir le triangle arrière. Cette forme ne me plaisait pas visuellement. On est reparti sur une V2 avec des haubans soudés plus bas sur le tube de selle pour arriver à une base arrière de 40 cm pouvant néanmoins accueillir des pneus de 28.
Photo Bike Café
Ce vélo a été conçu pour correspondre à mon usage. Un triangle arrière très court (A) pour en faire un bon « grimpeur » … Un angle de chasse (B) avant sécurisant. Des freins à disques (C). Des tubes hydroformés (D) pour gagner en rigidité. Un 3ème emport (E) sous le tube diagonal pour un porte-bidon ou une boîte pour le matériel. Une transmission électrique (F).
Photo Philippe AIllaud
Le vélo est arrivé. J’ai monté mes roues Stevan11 et le premier galop d’essai sur un petit col à Coudoux dans les Bouches du Rhône m’a confirmé que ce vélo grimpait très fort. Le dérailleur électrique est un bonheur de précision. Il incite, par sa facilité d’usage, à changer plus souvent de braquet pour mieux coller au profil de la route.
Coudoux – photo Bike Café
Le test majeur de ce vélo a été une participation à un déplacement au rassemblement FFCT de Pâques en Provence au sud d’Avignon. J’ai parcouru 400 km en 2 jours sur les routes du sud. Je suis passé par le Luberon pour rejoindre Gordes, puis Vaison-la-Romaine. Le retour s’est fait par les Alpilles. Montées, petits, cols, revêtements pas toujours très lisses : les qualités de confort et de performance ont été mises à l’épreuve. Le cadre titane montre tout son intérêt sur ce type de parcours. Allié aux pneus de 28 le vélo s’est montré très confortable et ses qualités tant en montées qu’en descentes ont été confirmées. J’arrive à 1000 km parcourus avec ce vélo qui correspond parfaitement à mon usage. Il grimpe très fort et dans les descentes je me laisse guider par mon vélo sur des trajectoires parfaites.
Quelques détails bien vus …
photo Bike Café
Les tubes hydroformés (*) : comme sur l’alu avec le titane, à épaisseur égale, les tubes présentent généralement une section plus large que l’acier. Par des techniques d’hydroformage des tubes, les cycles Léon proposent des haubans qui ressemblent dans leur design à des haubans carbone moulés. Les tubes principaux sont plus fins et élégants. La jonction avec les tubes ronds de selle et de direction est plus élégante. Les finitions des sorties de câbles sont propres, les cordons de soudure sont fins sans être toutefois au niveau des produits qui sortent des ateliers de nos artisans français réputés. Un 3ème emport bidon sous le tube diagonal permet de loger un tube de rangement des outils qui sera appréciable sur les longues distances où vous aurez besoin de 2 bidons pour vous hydrater.
Le bilan
Canal de Provence – photo Bike Café
Pour un prix raisonnable ce Genus, conçu pour vous, est une alternative aux vélos carbone de série plus impersonnels. La beauté du titane brossé est intemporelle et le cadre est garanti « à vie ». Le poids du cadre (1,4 kg en 52) n’est pas des plus léger par rapport au carbone qui descendent sous la barre des 1 kg, mais le confort que vous aurez avec ce Genus vaut bien cette différence. Sur de longs trajets ce confort deviendra de la performance. La filtration des rugosités des routes est un facteur d’économie de l’effort. Le sur-mesure, est la garantie d’obtenir un vélo qui correspondra non seulement à votre morphologie, mais aussi à votre usage. Le prix de ce cadre sur-mesure : 1600 €, est particulièrement attractif.
photo Bike Café
Le choix des équipements est large. Les cycles Léon peuvent vous proposer différentes solutions. Pour ma part j’ai suivi les conseils de David concernant les produits 3T et j’ai joué la fiabilité et la réputation de Shimano pour le groupe électrique. Mais là-encore l’avantage du dialogue au moment de la conception vous permettra d’être sur-mesure également pour vos équipements. Le point fort des cycles Léon est le « custom » … Les vélos produits, bien qu’étant de la même famille, ne se ressemblent pas comme des frères jumeaux. Vous pouvez d’ailleurs pousser le custom très loin avec des peintures et des finitions délirantes … Il faudra avoir le budget pour.
Personnellement, et suite à quelques désagréments liés au montage, je conseille aux futurs acquéreurs soit de confier le montage aux Cycles Léon (le montage est gratuit) et d’aller réceptionner le vélo sur place. Ou encore, pour ceux qui habitent loin de Metz, à commander le cadre seul pour le monter vous même ou vous adresser à un monteur de confiance local.
J’ai aimé
confort,
performance,
sur-mesure,
qualité/prix.
Un peu moins
des vis un peu faibles pour maintenir la patte de dérailleur
des petits soucis de montage ayant entraîné des réglages itératifs par la suite
Les +/- mentionnés ci-dessous doivent s’apprécier par rapport à notre essai et sur ce vélo unique.
Caractéristiques
Cadre titane Genus
Direction Cane Creek
Fourche DEDACCIAI EDG DB flatmount
Cintre 3T SUPERERGO team stealth
Tige de selle 3T Zero25 TS
Transmission Shimano Ultegra Di2
Freins à disques Shimano de140
Cassette Shimano
Roues Stevan11 alu disque (1,4 kg la paire)
Pneus 28
Guidoline ITALIA Granfondo
Selle WTB SL8 rails titane
Couleur : titane brossé
Poids : 8,2 KG Prix : 4000 € (sans les roues que j’avais déjà)
(*) L’hydroformage est un procédé de mise en forme de matériaux (tôles et tubes métalliques) comparable à celui de l’emboutissage mais dans lequel le poinçon ou la matrice est remplacé par l’action d’un fluide sous pression. Cette technique est utilisée lorsque l’emboutissage classique n’offre pas de solution à cause d’une trop grande complexité des formes souhaitées due par exemple à une impossibilité de démouler ou à cause d’un choix de matériau plus difficile à former.
Lorsqu’on veut se lancer dans un projet de montage d’un gravel bike “à la carte”, un peu original, polyvalent et disponible rapidement, on tourne un peu en rond et on a du mal à dénicher l’oiseau rare. C’est le constat que Sébastien Morin a dû faire, lorsqu’il s’est lancé dans cette recherche. N’ayant rien trouvé qui lui convienne en Europe, il s’est tourné vers les US où la pratique du gravel est plus répandue et où les constructeurs de toutes tailles sont ultra-dynamiques.
Le Flaanimal 4.0 : chaque détail a été étudié pour vous laisser prendre vous-même la décision de réaliser le montage à la carte qui vous conviendra – Photo Rodeo Labs
En passant en revue l’ensemble des constructeurs qu’il avait en tête, il a découvert Le Flaanimal 4.0 qui a été annoncé en début d’année. Ce vélo hyper polyvalent est conçu par Rodeo Labs, société basée à Denver. Son cadre multi-usages en acier offre une très grande polyvalence : il est taillé pour l’aventure. Cette 4ème itération est l’aboutissement d’une volonté de Rodeo d’offrir un produit que l’on pourra monter selon l’usage souhaité. Chaque détail a été étudié pour vous laisser prendre la décision de réaliser votre montage à la carte. Avec de grands dégagements de pneus, des pattes interchangeables, un routage de câblerie complètement configurable, … vous ne serez pas coincé par une configuration spécifique. Vous pourrez customiser complètement votre vélo selon votre style et votre usage : Flaanimal est un vélo polyvalent et évolutif.
Pas de limite à votre imagination
Le Rodeo Labs Flaanimal 4.0 est un vélo gravel compatible avec toutes les technologies et tous les standards de roues ou de transmissions utilisés en gravel. Le cadre est en tubes acier Reynolds 725 : une série de tubes milieu de gamme, parfaitement adaptée au caractère aventurier du Flaanimal 4.0 qui pourra accepter toutes les fantaisies.
Coté transmissions, c’est la totale : mono ou double plateau, Di2, moyeux à vitesses intégrées type Alfine ou Rohloff, singlespeed ou encore transmission par courroie Gates grâce au hauban ouvert et pattes compatibles.
La fourche est pourvue d’une fixation pour un éclairage et d’un passage interne pour lampe dynamo – Photo Sébastien
Pour les roues, aucun souci au moment de choisir la monte pneumatiques. Cela va du 650x47b au 700x45c, offrant ainsi un très large choix.
Le cadre est aussi parfaitement équipé pour le bikepacking et la longue distance avec de multiples œillets permettant de positionner n’importe quels type de porte-bagages à l’avant comme à l’arrière. La fourche est pourvue d’une fixation pour un éclairage et d’un passage interne pour une lampe dynamo, le cadre aussi d’ailleurs.
Bref, les configurations sont infinies et chacune d’entre-elles a été pensée lors de la conception du cadre. Chaque montage est ainsi toujours « propre » et ne nécessite aucun bricolage venant altérer la fiabilité ou l’esthétique du vélo.
Il a craqué pour le Flaanimal
“J’ai toujours eu un faible pour les productions alternatives, réalisées en petites quantités par des constructeurs spécialistes dans leur domaine. Avec ce type de machine, tu as l’assurance d’avoir un montage original et personnalisé tout en ayant un vélo « de série », synonyme de prix raisonnable. Rodeo Labs a une sacrée expérience dans le gravel avec les Flaanimal et Trail Donkey“, explique Sébastien. Il a surtout craqué pour :
L’ultra polyvalence du cadre, intégrant les derniers standards (tube de direction oversize, axes traversants 12×142 et 15×100,…) mais aussi certains classiques comme le boîtier de pédalier fileté BSA, une valeur sûre !
Le cadre en acier Reynolds qui fourmille de détails incroyables comme ces magnifiques supports de gaines vissés ou les multiples œillets qui permettent d’envisager tous les types de configurations en bikepacking.
L’esthétique et la cosmétique du cadre. “Je cherchais un cadre qui soit original à tous les niveaux, y compris et surtout esthétiquement. J’accorde une grande importance aux choix des composants, mais ce n’est pas une raison pour choisir un cadre insipide. Le Flaanimal est, selon moi, une véritable réussite esthétique, par ses lignes et sa géométrie modernes, le beau travail au niveau de sa peinture bi-ton mat et des petites touches originales disséminées sur le cadre”, précise Sébastien. On imagine une vraie réflexion des concepteurs pour proposer un vélo qui attire le regard.
La possibilité de monter des grosses sections en 700c comme en 650b, même si la préférence de Sébastien va au 700c. “Je ne voulais pas être contraint par le cadre et avoir la liberté de choisir la meilleure monte pneumatique à chaque instant. Je ne suis pas forcément adepte des sections au-delà de 40c mais c’est un avantage d’avoir un espace suffisant entre le pneu et le cadre ou la fourche, surtout dans nos contrées souvent humides“.
Son décapsuleur intégré aux haubans ! … Une petite bière fraîche à l’arrivée : ça ne se refuse pas.
À l’heure des choix …
Sébastien Morin visiblement content se sa réalisation sur les pistes de Camargue – photo SM
Sébastien explique ses choix … “Ce vélo est destiné à un usage gravel sportif, en majorité sur des parcours off road, parfois engagés. Exit donc les codes et les équipements trop « route ». Pour autant, le Flaanimal ne remplacera pas mes VTT. Je préfère toujours utiliser la machine la mieux adaptée au parcours emprunté.“
J’ai donc sélectionné des composants en adéquation avec cet usage et dans un souci de prolongement esthétique du cadre. On retrouve donc quelques touches de bleu White Industries qui se marient à merveille avec les deux teintes de bleu du cadre, mais pas plus. Je souhaitais conserver un équilibre visuel et une certaine sobriété par rapport au cadre qui a déjà un sacré caractère.
Autre critère déterminant dans le choix des composants : le tarif – niveau de gamme. Je souhaitais avoir des composants originaux mais qui restent dans une fourchette de prix cohérente avec le prix du cadre pour concevoir un vélo homogène.
Photo Sébastien
J’ai sélectionné les nouvelles roues DT Swiss CR1600 Spline 23 qui offrent à mes yeux le meilleur équilibre pour une pratique gravel. Des roues solides, fiables et relativement légères. Le profil de la jante est large et permet d’avoir un ballon idéal avec des sections autour de 38 – 42c. Elles sont chaussées des excellents et polyvalents Terrene Elwood 700x40c montés en tubeless. Le confort, le grip et les qualités de roulage de ce pneu sont excellentes. Parfaits pour les beaux jours !
Pour la transmission, je suis fidèle à Sram et au 1x11V avec le groupe Rival 1 offrant un excellent rapport qualité – prix. Une petite excentricité tout de même, avec le montage de galets Kogel Bearings céramiques pour optimiser le fonctionnement de la transmission. La chaîne est une Connex 11 V Noire. Elle se marie parfaitement avec la cassette Sram elle-même noire également. Le truc top, c’est son maillon Connex Link qui permet d’ouvrir la chaîne sans outil sur le terrain. Ce n’est pas la chaîne la plus fluide au niveau du shifting, mais elle est hyper robuste.
Photo Sébastien
Parmi les composants phares, j’ai choisi des pièces d’exception chez White Industries : pédalier G30 avec plateau 40 dents, boîtier de pédalier, jeu de direction et entretoises.
Photo Sébastien
La qualité et la fiabilité des roulements White Industries est incroyable et ne nécessite pas à mon sens d’investir sur un boîtier avec roulements céramiques tant la rotation des manivelles est fluide. Je craque complètement pour le design du pédalier et ses possibilités de customisation. La marque est plébiscitée pour équiper les productions artisanales, mais ce ne sont pas que des composants de « salon ». Ça marche vraiment bien sur le terrain.
Photo Sébastien
Côté freinage, j’ai cherché à avoir du light et du fiable. Ce sont donc des étriers TRP Spyre en version SLC avec bras en carbone. J’aime le toucher de ces freins, la fiabilité, la facilité de maintenance et la puissance me convient tout à fait par rapport à mon usage.
Photo Sébastien
Le cockpit est un mix de plusieurs pièces venant de différentes marques. J’aurais pu chercher à créer une unité en choisissant une seule marque pour le trio habituel : potence + cintre + tige de selle. Mais j’ai préféré partir sur la pièce la mieux adaptée. Une potence Nitto UI 25 pour son look usiné et sa robustesse (et puis ça change de Thomson…), couplée à un cintre Salsa Cowbell II. Le ruban de guidon silicone Arundel Synth Gecko apporte le confort supplémentaire et l’on peut facilement le réinstaller car il n’est pas doté d’un adhésif classique.
Photo Sébastien
Le résultat esthétique me convainc tout à fait et mon vélo est unique. Sur la balance, la machine est juste au-dessus des 10 kg avec pédales Look X-Track Race Carbon.
Le prix total de cette réalisation est de 3950 €
Un baptême lors du Chilkoot Safari
photo Sébastien
Le baptême de ce Flaaminal version “Boost Cycles” s’est déroulé lors du Safari Chilkoot, du 5 au 7 mai dernier, dans le décors des somptueux paysages de la Camargue. Le vélo s’est très bien comporté et il revenu bien plus sale que sur les belles photos présentées plus haut.
photo Sébastien
Infos
Sébastien est le créateur du site Boost Cycles. Il a bien sûr sélectionné des produits pour lui, comme il l’aurait fait pour ses clients. Une bonne façon de démontrer en les utilisant, la qualité des équipements qu’il commercialise.
Il est temps d’enfiler le maillot pour partir à la découverte de vos nouveaux circuits. Voici une petite sélection de quelques nouveautés textiles.
Louison Bobet grimpe l’Alpe d’Huez
La marque Louison Bobet présente de nouveaux modèles reprenant le style « classe » du grand champion. Mais ne vous y trompez pas ces maillots sont résolument modernes dans leur conception et dans leur fabrication. Le maillot manches courtes ALPE D’HUEZ en Double Jersey™ Mérinos, est 100% dédié à la pratique sportive du vélo. Son tissu technique et novateur présente des performances exceptionnelles : bi-composant unique en son genre, il mixe habilement par sa structure les facultés de la laine mérinos à l’intérieur (douceur de contact, vertus intrinsèques) et du polyester à l’extérieur (aspect visuel soyeux, résistance des fibres).
Ses principes d’isolation et de respirabilité couplés à son caractère antibactérien, empêchant les odeurs de transpiration, sont les ingrédients clefs du plaisir au porter en plus du plaisir à rouler, si chers à la marque. La broderie « Croix de Fer 48 – Alpe d’Huez 2018 » placée au dos du maillot lui confère une esthétique distinctive, empreinte de sportivité et de légende.
Le maillot The Soloist, comme toutes les pièces Twin Six, est fabriqué aux USA. Il est conçu dans un tissu 100% polyester microfibre. Il assure une excellente évacuation de l’humidité et sèche très rapidement. Il comporte 3 poches classiques dans le dos et est doté d’un zip sur toute la longueur.
photo Boost Cycles
Nous vous recommandons de prendre votre taille habituelle. La coupe est sportive sans être trop ajustée. Pour un total look Soloist, ce maillot peut être coordonné à la casquette et au bidon de la même ligne.
La plateforme d’E-commerce spécialisée en vêtements et matériels sportifs Deporvillage.fr a opéré un changement de trajectoire important en lançant sa propre marque : Imperfect. La première collection de la marque inclus 15 produits textiles moyen et haut de gamme, spécialisés dans le cyclisme comme des maillots, des gants et des chaussettes. Le catalogue se dotera de produits supplémentaires dans les semaines à venir.
photo magazine Deporvillage
Avec un style minimaliste mais distinctif, Imperfect est pensé pour ceux qui souhaitent personnaliser la moindre activité de leur journée. C’est l’origine du jeu de mot Imperfect / I’m Perfect. Conçu en Italie par l’un des studios les plus prestigieux du secteur, la nouvelle marque a été développée par Deporvillage, en prêtant attention au moindre détail, du design à la qualité des matériaux. Une des preuves de la qualité est le renfort des cuissards dont la conception a été confiée à Elastic Interface.
Ce maillot cycliste sans col, à la coupe près du corps, allie un style moderne à un confort exceptionnel. Il est composé de plusieurs matières judicieusement placées, ce maillot offre un très bon compromis entre confort, légèreté et évacuation de l’humidité.
Les manches, qui ont été rallongées, ainsi que les parties latérales du maillot sont en mesh ajouré pour garantir une meilleure ventilation.
photo Ozio
Plusieurs détails techniques viennent agrémenter le maillot. Une fermeture intégrale permettra un habillage et un déshabillage plus facile. Vous pourrez également ouvrir le maillot lors de vos montées de cols par temps chaud, ce qui vous assurera une ventilation optimum.
Trois poches cargo situées à l’arrière, vous permettront d’embarquer avec vous vos outils indispensables ainsi que votre ravitaillement. Une quatrième poche zippée acceptera vos objets de valeur.
Sur la partie gauche du maillot à hauteur des poches un insert réfléchissant a été positionné, au cas où vous allongeriez vos sorties !
Les deux marques emblématiques du cyclisme Time et Louison Bobet s’associent et lancent une collection textile alliant élégance, performance et savoir-faire français. Partant de ses modèles éprouvés et de ses matériaux uniques, Louison Bobet a dessiné 3 tenues Time by Louison Bobet, destinées à compléter l’équipement des cyclistes détenteurs des modèles France, Ulteam et Racing. Cette collection (3 maillots et 2 cuissard) sera disponible à la vente en exclusivité sur le site web à partir de Juin 2018.
photo Time
Maillot BRIANCON 53 FRANCE
Une évocation des couleurs tricolores tout en retenue pour le maillot Double Jersey™ Mérinos BRIANCON 53 FRANCE associé au cuissard sport SAINTBRIEUC 48 TIME, unique de confort grâce à sa peau de chamois LaFonte. Un duo gagnant pour ceux qui recherchent le confort et la haute performance, sur tous les trajets, sur toutes les distances.
Ce maillot en série limitée a été pensé pour le confort, la respirabilité et la vitesse. Sa matière extrêmement souple et confortable vous procure une sensation de douceur contre la peau tout en évacuant la sueur pour vous garder au sec. Les manches en mesh aéré réduisent encore le poids du maillot tout en contribuant à réduire votre température corporelle.
Maillot Allure – photo Mavic
La coupe Pro Fit élimine tout volume superflu en posture de pilotage pour créer une silhouette épurée et aérodynamique. Les ourlets collés sur les manches et à la taille apportent une touche raffinée au vêtement tout en améliorant le confort. Pour finir, l’élastique en silicone à l’arrière de la taille maintient confortablement le vêtement en place et trois poches arrière ainsi qu’une poche zippée permettent de ranger vos objets essentiels en sécurité et d’y accéder facilement.
Conçue et fabriquée en France en quantités limitées, la collection « Allure » incarne l’essence même du cyclisme français.
Le dynamisme de l’activité des “Cafés vélo” se confirme une fois encore avec la création et l’ouverture prochaine en juillet d’un nouveau lieu de convivialité autour du vélo à Paris : “Ça Redémarre” … C’est là que Alexis et Daniel auront le plaisir de vous accueillir pour bichonner votre monture ou vous servir de quoi vous sustenter.
Alexis et Daniel
D’un côté un magasin et atelier de vélo tout ce qu’il y a de plus classique, de l’autre un café pour se détendre en mangeant comme à la maison.
Ce nouveau Bike Café sera installé au99 rue de Charonne dans le 11ème arrondissement.
La petite “niche” du gravel est en train de pousser ses murs pour s’élargir … Le marché du vélo liberté prend de plus en plus d’importance et le secteur des équipements spécifiques à cette pratique montre un beau dynamisme. Des grandes marques comme Mavic s’engagent avec des gammes spécifiques, des marques moins connues en France font une percée sur notre marché grâce à des distributeurs actifs sur ce segment… Bienvenue sur les sentiers à tout ce petit monde.
Mavic s’engage sur le AllRoad
On peut interpréter l’annonce récente d’une gamme complète d’équipements “AllRoad” (voir notre article) comme un signe très fort pour l’essor du gravel. Pas seulement en France, mais aussi au-delà car Mavic diffuse largement ses produits à l’international. Ceux qui considéraient le gravel comme un marché de niche vous pouvoir reconsidérer la chose …
Avec Mavic de la tête aux pieds sur les sentiers
photo Dan de Rosilles
Quelques produits
Allroad Thermo maillot manches longues en laine mérinos : 190 €
Allroad maillot manche courte petit col en laine mérinos : 150 €
Allroad Pro shoes, new, Matryx® Kevlar® fabrication renforcée, légère, résistante à l’abrasion seront disponibles en septembre 2018 – prix non communiqué.
Terrene est une marque américaine qui conçoit des pneus pour des utilisations bien spécifiques. Des formats que les plus grands fabricants oublient souvent. Chaque pneu est créé avec une haute qualité de carcasse et de gomme. Chaque profil est le fruit d’expérience sur le terrain par de véritables passionnés. Une gamme complète de pneus, tous tubeless ready et disponibles en deux versions, Light ou Tough, selon vos besoins.
Photo Bike Café
Belle polyvalence pour ce pneu Elwood doté d’un profil central roulant et de crampons latéraux apportant le grip nécessaire en toutes circonstances. Dans sa version Light, la plus légère et performante, il pèse 438 g. Terrene recommande une largeur de jante de 17 à 25 mm. Précision importante : monté sur une jante de 22 mm de largeur interne, L’Elwood a une section de 42 mm. Vérifiez bien la compatibilité avec votre cadre et votre fourche.
Testés par Philippe
Les Terrene Elwood sont ma cinquième paire de pneus gravel en deux an et demi. Je ne les connaissais pas et ça a été une divine surprise. Après avoir effectué 700 km sur tous les types de terrains (forêt, champs, petites routes) peu de très sec vu les conditions climatiques dans le Val d’Oise et le Vexin cette saison. Ces pneus s’avèrent incroyables et ce quelque soient les conditions et les difficultés. Très bon rendement sur sol sol dur grâce aux petits crampons de la bande centrale. Mais le plus surprenant est l’étonnante accroche dans les terrains meubles et gras. La boue s’éjecte rapidement des pneus et les gros crampons latéraux apportent beaucoup de stabilité. Bien appréciable dans les “raidars” de la forêt de Montmorency.
Le Cargo Bib Shorts va changer votre façon de vous vêtir pour rouler. Pour la première fois, Rapha a doté un cuissard de poches discrètes permettant d’accéder rapidement au nécessaire tout en roulant. Prenez tout sur vous, sur le chemin du travail ou sur la route de votre vie.
photo Rapha
Le Cargo Bib Shorts peut transporter tout ce que vous mettriez habituellement dans les poches de votre maillot. Testé pendant plus d’un an à travers l’Europe, dans la chaleur australienne et sur les routes sauvages de l’Argentine, ce cuissard a été conçu à la fois pour performer dans les extrêmes et pour être confortable sur la route du travail ou sur une sortie club.
Grâce aux poches situées sur chaque jambe et au milieu du dos, ce nouveau cuissard va vous libérer du port du maillot de cyclisme traditionnel à poches et vous permettre de porter ce que vous voulez. Portez-le avec un t-shirt ample pour une allure plus détente à vélo et ce, où que vous alliez.
Fabriqué dans une nouvelle matière légère et résistante à l’eau, ce cuissard est très efficace sous la pluie, laissant perler l’eau lorsque vous roulez. Confortable jusqu’à trente degrés centigrades, il sera tout aussi efficace dans la chaleur que sous la pluie, en faisant le cuissard idéal pour toutes vos sorties. La peau perforée a été conçue pour sécher rapidement lorsque vous vous embarquez sur une aventure de plusieurs jours.
Cette selle conçue pour le vtt sera également intéressante pour le gravel. Elle est disponible en 2 versions : Fill et Flow. Sa coque en en Nylon12 et fibre de Carbone pour assurer d’excellentes performances pour un poids minime : 129 grammes en taille S et 138 grammes en taille L.
Une version d’une grande élégance, typique du “fait main” que les ateliers Selle Italia réalisent, depuis toujours avec toujours le même soin.
Mousse à double densité pour le plus grand confort avec 20% de densité en moins à l’avant.
Dimensions : S 131 x 266mm – L 145 x 266 mm.
Rails : Carbo Keramic Ø 7×9 mm.
Catégorie : racing.
Couleur disponible : noir.
Prix : 239,90 € TTC
Disponible chez les distributeurs Selle Italia : mai 2018.
Cintre gravel chez 3 T
Le Superghiaia est dédié à la pratique gravel / aventure. Sa finition est à couper le souffle. Ce cintre offre un confort exceptionnel par l’utilisation de fibres de carbone unidirectionnelles et par sa forme particulièrement étudiée. Quelle que soit la position des mains sur le cintre, le confort est présent.
Tandis que la haut du cintre est plutôt droit, le flare est quant à lui très important pour apporter un contrôle maximal sur les portions engagées, mains sur le drop. Ce même flare est aussi spécifique à chaque taille. Une véritable prouesse technologique et la preuve que la conception est poussée au maximum pour s’adpater aux différentes morphologies. L’alignement des mains avec les freins est optimisé dans cette position. Le dessin des extrêmités supérieures est étudié pour apporter du confort également. Cette position intermédiaire est très utilisée par les pilotes en gravel. Elle a donc une grande importance. La partie centrale est quand à elle à la fois ergonomique et aplatie. Côté look, le passage des câbles se fait en interne pour conserver des lignes fluides au maximum.
Pour ceux qui veulent un peu plus d’espace qu’une sacoche de selle traditionnelle, mais qui n’ont pas besoin d’un sac de selle, Restrap vient de sortir cette sacoche de 4 litres.
Photo Restrap
Cette sacoche de selle est légère et imperméable, doublée de nylon avec des coutures soudées, une fermeture de type “Roll Top”, des raccords magnétiques et une sangle de compression magnétique brevetée Restrap. Tout cela permet une fermeture facile et fiable. Ce Saddle Pack est assez grand pour y loger des outils, une veste et de la nourriture. Il est très bien pour des sorties à la journée.
On a beau y regarder à deux fois : la chaussure Empire ™ VR70 Knit ne ressemble à aucune chaussure de vélo connue. Il comprend notre nouvelle tige en tricot Xnetic™, qui offre un confort et une respirabilité inégalés, avec un système d’exo-squelette en TPU collé pour fournir un soutien là où vous en avez besoin.
photo Giro
L’empeigne est traitée DWR (Durable Water Repellence) qui est traitement déperlant durable qui repousse l’eau qui s’écoule sous formes de gouttelettes sans imprégner le tissu. La respirabilité se trouve préservée. Par contre ce traitement n’est par fait pour résister à l’immersion ou à des pluies soutenues. Un protège-orteils en caoutchouc et un talon TPU collé augmentent la durabilité et la résistance à l’abrasion. Une manchette en tricot extensible fermé offre un confort supérieur, un soutien supplémentaire et une protection contre les éboulements sur les sentiers. Tout cela est construit sur une solide semelle en carbone Easton® EC70 qui offre une bonne rigidité et une semelle extérieure robuste en Vibram® moulée qui offre une protection et une adhérence lorsque vous devez marcher.
Prix : 229 €
Disponible chez les distributeurs de la marque Giro
Les frères Velits, Peter et Martin sont des jumeaux nés à Bratislava en 1985. Ils ont mené parallèlement des carrières de coureurs professionnels dans différentes équipes depuis 2007. Ils ont mis fin à leurs carrières pour Peter en 2016 et pour Martin l’an dernier. Ils se sont reconvertis dans le commerces des équipements pour cyclistes sous la marque Isadore.
Les frères Velits, Peter et Martin sont des jumeaux passionnés de vélo depuis l’enfance – photo Isadore
“Pendant plus de dix ans, nous étions tous les deux focalisés sur la vitesse, la performance, la discipline et la victoire. Nous avons passé un tiers de notre vie en tant que cyclistes professionnels au plus haut niveau et nous avons eu la chance de participer à tous les Grands Tours et Monuments du cyclisme. Mais parfois, il faut tourner une page pour en ouvrir une autre. Il faut redéfinir les choses, revenir à la source.
C’est ainsi qu’Isadore est née. Nous avons réuni toutes nos connaissances et notre expérience du peloton professionnel et les avons utilisées pour créer des produits d’exception. Ils sont conçus non pas pour battre des records, collectionner des KOMs et obtenir des résultats sur les lignes d’arrivées, mais pour nous accompagner dans notre quête : celle de profiter au mieux de la route et de créer de superbes souvenirs de cyclisme”, expliquent les frères Veltis sur leur site de vente en ligne.
Un très beau packaging pour ce maillot reçu au Bike Café … le plaisir commence par l’emballage …
C’est Anne, une amie, qui avait acheté un de leur produit qui m’a mis sur la piste de cette marque slovaque. J’ai exploré le contenu de leur site internet et j’ai été séduit par l’esthétique sobre des produits et par le niveau de qualité des produits. J’ai également apprécié le côté sympathique et familial de l’accueil sur ce site, bien moins impersonnel que la plupart des sites d’équipementiers …
Du local …
Isadore Apparel a décidé de produire localement. C’est le cas pour la majorité des produits fabriqués à l’usine de Makyta, basée à Púchov en Slovaquie, qui emploie aujourd’hui un peu plus de 500 personnes travaillant pour Isadore Apparel et pour d’autres marques de prêt-à-porter et de haute couture. Les frères Veltis sont fiers de soutenir l’activité locale : ils vivent ici et participent à la création d’emplois. Par cette proximité ils peuvent contrôler le processus de développement et la production, simplement en prenant leurs vélos pour se rendre sur le lieu de production …
Les produits Isadore Apparel sont fabriqués de façon durable. La marque prend en compte la façon dont les vêtements et les emballages sont fabriqués. Cette philosophie accompagne Isadore Apparel depuis le début. Les matières et tissus proviennent de fournisseurs certifiés Oeko-Tex®. Les fabricants locaux sont choisis sur la base de critères sociaux et environnementaux responsables. Les emballages sont fabriqués en papier recyclé ou recyclable.
Le test
Sur les pistes gravel des Maures – photo groupe Maures Gravel
Le plaisir commence par l’ouverture du colis. L’emballage est soigné et je découvre un maillot bien plié dans son écrin que j’essaie immédiatement. Il affiche une taille M qui est réellement du M … ne rigolez pas : ce critère est important lorsqu’on achète sur le net. On n’a pas envie de devoir renvoyer le colis. Avec certains maillots taillés M qui m’arrivent (je fait 1m78 pour 68 kg), j’ai parfois l’impression d’avoir pris 10 kilos … On me dit : “c’est taillé fit ! …” OK, je veux bien admettre qu’en cyclisme les Froome ou Bardet on fait évoluer le profil type des coureurs pros mais il ne faut pas exagérer. Le col ferme sans vous étrangler, le bas du maillot descend bien sur les reins.
photo groupe Maures Gravel
La conception bi-matière du maillot est intéressante. Les manches et les flancs du maillots sont en maille souple et confère un certain confort à ce maillot très agréable à porter.
Côté look … Isadore : j’adore ! … C’est sobre et classe … Pas de marquage ostentatoire ni de mauvais goût dans l’association des couleurs. Sans plagier Rapha, qui est une référence dans le domaine du style, Isadore se place dans le petit peloton de tête des marques qui jouent sur les tendances.
photo groupe Maures Gravel
Je suis adepte de la polyvalence en matière de pratique cycliste et ce maillot accompagne mes sorties gravel comme mes sorties routes. Les poches sont accessibles et offrent un contenant intéressant : gilet ou coupe-vent peuvent s’y escamoter vite fait. Ma petite caméra, qui ne me quitte pas, est bien rangée dans la poche droite. Une poche fermée reçoit mes clés … Avec le mérinos, on accepte des variations de températures intéressantes entre les départs à la fraîche, et les montées de cols en pleine chaleur.
Le rapport qualité / prix de ce maillot est très bon.
Isadore … j’adore – une sortie gravel dans les Maures – photo Bike Café
La qualité au rendez-vous
Sortie route matinale – photo Bike Café
Les qualités thermiques et anti-odeur de la laine Mérinos ne sont plus à vanter. Isadore l’intègre dans ce maillot Signature Steel.
Conçu à partir de deux types de tissus en bi-composant de laine Mérinos – 61% Polyester / 36% Laine de Mérinos / 3% Lycra.
Confortable, pas de démangeaison et doux au toucher
Manches et parties latérales conçues dans un tissu léger de haute performance
Excellent contrôle de la température et des odeurs
Coupe « slim-fit » profilée
Le détail : présence d’oeillets additionnels à l’intérieur du maillot pour laisser passer des écouteurs.
La jeune équipe de la SCOP grenobloise souhaite redonner un coup de fouet à ce lieu voué au culte de la Petite Reine, mais pas que.
Le Café Vélo est situé dans une rue calme et équipée d’une voie cyclable au centre-ville de Grenoble – photo Dan de Rosilles
Le Café Vélo, Cantine + Tournevis
Ouvert depuis quelques années par un groupe de jeunes grenoblois associés en SCOP, le Café Vélo est l’unique café vélo de Grenoble ; tant mieux, sinon ça serait compliqué au niveau du nom… Bien sûr, Grenoble est une ville-phare de la bicyclette en France, tant par le nombre de cyclistes, le parc de vélos, les infrastructures et les acteurs de l’économie-vélo. uN p’Tit véLo dAnS La Tête, par exemple, est l’une, si ce n’est la plus ancienne association-vélo française. La nouvelle municipalité a aussi beaucoup œuvré en terme d’équipements urbains : double-sens, voies et pistes cyclables, aménagements d’intersections…
Enfin, on peut noter l’apparition, ces derniers mois, de nouveaux ateliers de réparation un peu partout dans la ville.
Mais de café vélo, il n’y en a qu’un. Non contente d’être sans concurrence, l’équipe de ce lieu hybride (café et atelier de réparation) souhaite revoir l’ensemble de son fonctionnement et développer de nouvelles activités.
Nouveaux horaires
J’étais passé au Café Vélo il y a quelques mois, à l’occasion d’un déplacement à Grenoble, dans l’espoir d’y boire une bière et y faire un petit reportage pour Bike Café. Quelle n’avait pas été ma surprise, en arrivant à 19 h, de voir la porte se clore devant mon nez… Ceci est de l’histoire ancienne : désormais, il y aura 4 soirs ouverts jusqu’à 23 h par semaine (mardi-vendredi). Ça parait plus cohérent pour un café/lieu convivial, surtout que ces horaires tardifs seront l’occasion de proposer de nouveaux contenus aux usagers.
Terrasse, partie bar-restauration et atelier sont concomitants, ce qui permet de circuler librement et de façon sympathique d’un espace à l’autre – photo Dan de Rosilles
Soirées à thèmes
Il y aura des soirées-jeu le mercredi, avec, deux fois par mois, des parties de tichu, un jeu de cartes chinois. Il y aura surtout des concerts, a priori une fois par semaine, le vendredi soir, ce qui reste un challenge à réussir car il est possible qu’une grande partie de la population étudiante quitte la ville pour un week-end familial ce soir là… En attendant, si vous avez un groupe à proposer (ou toute autre animation événementielle), contactez Bastien.
Restauration
Quentin et Fabien qui gèrent la partie restauration proposent désormais une formule déjeuner, avec des produits pour la plupart locaux, bios et végétariens. Soupes, tartes et desserts maison seront bien entendu proposés aussi en soirée, et sont complétés avec la vente à emporter de produits artisanaux locaux : miel, confiture…
La restauration au Café Vélo c’est de préférence des produits locaux, bios et végétariens – photo Café Vélo
Terrasse à l’arrière
Encore peu valorisée car sur l’arrière du bâtiment et non signalée en façade, la terrasse complète parfaitement l’équipement et pourra accueillir les usagers du bar, du restaurant, mais aussi pourquoi pas des moments événementiels. J’ai apprécié cette terrasse ombragée de cannisses, un vrai atout pour l’établissement, étrangement coincée entre une barre d’immeubles et d’anciens commerces, qui m’a rappelé les terrasses décontractées et familiales des petits bar des zones suburbaines en Espagne.
L’atelier est petit, mais propre, ordonné et fonctionnel – photo Dan de Rosilles
L’atelier
À l’atelier Sylvain et Nico proposent bien entendu une offre complète de service réparation-entretien, des pièces détachées anciennes, “New Old Stock” ou neuves à la vente, et quelques vélos d’occasion. L’atelier est petit, bourré de pièces et de vélos mais propre, ordonné et fonctionnel. Terrasse, partie bar-restauration et atelier sont concomitants, ce qui permet de circuler librement et de façon sympathique d’un espace à l’autre. Notez bien que l’atelier ne propose pas d’animations d’auto-entretien et participatives, ce qui est compréhensible dans la ville où règnent en maître les ateliers de uN p’Tit véLo dAnS La Tête, mais on s’étonnera de l’absence de cours thématiques ou de master-class, que ne proposent pas d’autres structures grenobloises et dont les usagers sont très friands : master-class montage de roue, ateliers thématiques “entretien des roues” ou “entretien de la transmission”, bref, une pédagogie haut-de-gamme et spécialisée, à l’image de ce que propose la pionnière en la matière Jenni Gwiazdowski à la London Bike Kitchen.
Le Café Vélo est, avec l’atelier de uN p’Tit véLo dAnS La Tête, un lieu de rencontre incontournable pour les “cycling enthusiasts” grenoblois – photo Café Vélo
Bon, alors, c’est pour quand ?
La jeune et dynamique équipe du Café a déjà commencé à expérimenter ces nouveaux horaires et à développer la restauration, mais tout devrait commencer à fonctionner normalement à partir de la rentrée de septembre. D’ici là, il faut souhaiter que le site internet soit mis à jour (Bastien me l’a assuré !) car pour l’instant il manque cruellement de contenus.
Il y a aussi un autre point à améliorer pour que ce lieu devienne incontournable pour tout “cycling enthusiast” : Proposer de vraies bières ! La triste Mandrin au goût de métal que j’ai eu le courage de boire sur place ne mériterais même pas d’exister ; en lieu et place de la trilogie simplette blanche-blonde-ambrée proposée (et non les amis, la couleur ça ne veut pas dire grand’chose en matière de bière !) on aimerait une offre déclinant un minimum d’amertumes, degrés d’alcool et types de fermentations différents ; Un café vélo sans IPA ou sans stout, par exemple, ce n’est pas un vrai café vélo…
C’est l’époque, on se prépare à participer à des raids ou des voyages à vélo pour lesquels il faudra rejoindre un point de départ … Si vous devez voyager avec votre vélo par le train ou en autocar c’est souvent le casse-tête. Comment faire ? … Faut-il le démonter, comment l’emballer, doit-on réserver, ? … Quel type d’emballage ? … Jetable à l’arrivée ou un sac qu’il faudra conserver pour le retour ?
Il n’y a pas une seule réponse, mais plusieurs à cette problématique : regardons … et partageons nos expériences.
Les jetables
Cartons, films plastiques, sac poubelle ou sac de déchets verts, quelques liens en rilsan et un peu de ruban toilé … vous pouvez fabriquer votre emballage qui vous permettra de faire passer votre vélo en bagage. À l’arrivée il faudra trouver une poubelle pour vous débarrasser de cet emballage rudimentaire. L’inconvénient de cette solution économique, sera le portage. Pour changer de gare par exemple à Paris et rejoindre à partir de la gare du Nord ou de Montparnasse la gare de Lyon ou inversement : ce n’est pas simple … Il y a de longs couloirs à franchir, des liaisons et des changements de quais … Il faut également porter vos sacoches de bikepacking, vous risquez de vous transformer en Sherpa.
Fabian Tilquin (photo de couverture) pour un voyage vers Turin en Italie j’ai emballé mon vélo dans une housse de protection pour vélo. “À la base ce n’est pas une housse faite pour transporter un vélo. Ça coûte une dizaine d’euros, c’est pratique car ça peut servir de bâche lors d’un bivouac. Les 2 roues ont été démontées et sont accrochées au cadre à l’aide de vieilles chambres à air. Mon frère qui a voyagé avec moi a emballé son vélo avec du film plastique après avoir également démonté les deux roues qui sont également attachées au cadre à l’aide de vieilles chambres à air. Dans le TGV, on a réussi à caser les deux vélos dans un emplacement à bagages“, explique Fabian.
Thierry Morgando a opté pour le film plastique …
Thierry Morgando a choisi un emballage avec du film plastique. Il voyage léger “Avec mes cales de VTT sur ses chaussures Sidi VTT je peux même marcher sur le quai de la gare“, précise Thierry.
Sac poubelle
Dominique Gauthier : “J’ai utilisé un emballage fabriqué à l’arrache avec des sacs poubelles et du scotch toilé pour revenir de la BTR2017 (Bus + TGV + TER)“, explique Dominique.
Benjamin Cornuel Comme Fabian Benjamin est un adepte de la housse de protection. “Pour l’avoir déjà fait, une simple housse de protection basique suffit, il faut ensuite enlever la roue avant et le vélo est considéré comme un bagage dans les TGV. Ça marche également dans le Thalys où là en revanche il faut enlever les deux roues“, précise Benjamin.
Les lights
Vous aurez à prendre plusieurs fois le train lors de votre périple. Dans ce cas un sac réutilisable peut devenir le meilleur choix. Il faudra le choisir léger et compact pour qu’il trouve sa place dans vos sacoches de Bikepacking.
Le plus léger … mais aussi le plus cher
TranZbag
La société suisse TranZbag.com, spécialisée dans le transport des vélos dans les réseaux publics et dans les voitures, a créé ce sac de transport compactable et ultra-léger pour les vélos de course. C’est la première fois qu’un sac de transport peut se glisser dans la poche dorsale d’un maillot de cyclisme. Pour un gravel light ça peut le faire mais oubliez si vous avez un VTT ou un gravel un peu lourd.
Découvert grâce à un ami venu rouler avec nous en venant d’Italie par le car le sac Abimbola est le sac super léger conçu pour transporter votre vélo. Il conviendra aux transports dans les TGV, les autocars interurbains, … sans avoir à payer de frais supplémentaires. Il peut également convenir à un transport à l’arrière d’une voiture. Les deux roues doivent être retirées avant de placer le vélo dans le sac et l’ensemble du processus d’emballage et de déballage prend quelques minutes. Les tissus utilisés sont résistants aux intempéries et aux déchirures, ils sont équipés d’éléments “hi-viz” discrets. Une poche avant est assez grande pour y loger votre casque ou autre chose.
Vous pouvez mettre en consigne sur votre lieu d’arrivée votre housse qui vous attendra pour le retour … Pas de soucis de poids dans ce cas-là : prenez alors un modèle avec roulettes ça vous évitera de galérer lors du portage sur la longue ligne droite du quai et lors des correspondances inter-cités ou métro …
Nous avons utilisé le modèle d’HapoG … Vous pouvez mettre à l’intérieur de la housse, casque et sacoches …
Quelques détails
Chacun trouvera quelques astuces pour caler au mieux le vélo dans son “contenant” …
Pour les freins à disques : pensez à caler les mâchoires avec un morceau de carton ou une entretoise adaptée.
Pour le maintien de la chaîne sur la roue arrière qui est démontée, il existe des accessoires qui s’adaptent sur la patte de cadre côté dérailleur. Pour les modèles équipés d’axes traversants mettez la chaîne par dessus et entourez là d’un morceau de ruban adhésif.
Protéger votre dérailleur : c’est le point faible … vous pouvez positionner le vélo à l’envers (dérailleur en haut) … ou fixer les roues de part et d’autre du cadre afin de créer un appui et éloigner le dérailleur du sol.
Attention aux pédales … on peut les retourner en les vissant par l’intérieur.
Le guidon pourra être tourné pour diminuer l’épaisseur du colis … n’oubliez pas vos clés pour resserrer le tout au remontage.
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