L’histoire commence par une petite annonce qui nous amène avec Patrick dans le garage d’un passionné de BMX des années 70 au nord de Paris. Nous voici face à une montagne de vélos qui sont stockés là et tout de suite l’un d’eux me tape dans l’œil et me ramène de nombreuses années en arrière.
J’allais à l’école avec dans ma trousse l’une des toutes premières “Matchbox” Une Jaguar type E. Les “marketeurs” de l’époque avaient déjà compris qu’il suffisait de changer la taille de l’objet pour détrôner le concurrent de l’époque, Dinky Toys. Et devinez quoi ? …
La couleur de cette Jaguar était rouge cerise tout comme ce Motobécane que j’ai immédiatement repéré au milieu de ce tas de vieux “biclous”.
Ce n’est pas un vélo de course pour adulte mais un modèle “junior” pour faire comme celui de papa avec une paire de roues plus petites en 650 1/2 ballon, des jantes en acier, mono plateau, des gardes boues, un porte bagage et l’éclairage.
Ce rescapé d’une autre époque est quasi neuf hormis quelques balafres occasionnées par des manutentions sans grandes précautions. Ces petits dégâts sont sans doute la preuve du peu d’intérêt suscité par un tel vélo pour ceux qui l’on ramassé dans la cave où il dormait depuis longtemps.
Voila pourquoi, malgré son aspect particulier, ce petit vélo se retrouve dans le coffre de la voiture en direction de l’atelier T&N pour y commencer une nouvelle vie.
Motobécane : une marque emblématique
Je n’ai pas d’historique style “Tour de France” à vous raconter à propos de ce modèle. On retrouve ce vélo sur les dernières pages du catalogue Motobécane de 1976. La marque Motobécane – devenue MBK Industries détenue majoritairement par Yamaha – a marqué l’histoire du 2 roues français.
Si vous avez un moment allez à Saint-Quentin où est installé dans l‘ancienne usine Motobécane un musée où vous verrez surtout les motos et mobylettes avec la célèbre “bleue” et quelques vélos. Surtout connue pour ses deux roues à moteur Motobécane a quand même produit une gamme très large de cycles fabriqués industriellement ou sur mesure pour les vélos haut de gamme. La marque a fait une incursion dans la compétition en équipant d’abord le groupe BIC et par la suite le groupe sportif La Redoute en 1979 jusqu’en 1985 avec notamment le coureur Jean-Luc Vandenbrouke, Robert Alban, … et bien d’autres ….
Le Junior Sport GL d’origine
Sur le catalogue le vélo est équipé de roues 650 B avec jantes acier Rigida de 26 x 1.3/8 chromées et montées sur des moyeux Atom avec 36 rayons acier zingués.
La tige de selle et le cintre sont en acier chromé, selle plastique Sportex.
La restauration
Après un démontage complet on s’est contenté de nettoyer et de graisser à nouveau correctement tout ce qui doit l’être. On conserve les manivelles en acier et ses clavettes vélos et bien évidemment les roues de 650.
Les modifications
Suppression du dérailleur arrière, mais la roue libre 4 pignons reste sur le moyeu et on cale la ligne de chaîne sur le grand pignon de 23 dents.
On abandonne le cintre course pour un cintre “moustache” de récupération en acier et ses poignées plastiques.
Les leviers sont des repros alu type classique à collier démontables et plus pratiques pour un usage urbain. Un petit truc “Atelier Fixie” ces leviers livrés “brut” de fonderie ont été polis pour leur donner un look “d’époque”.
Les gaines et les câbles de freins ont été remplacés.
Côté chaîne, une nouvelle chaîne de couleur rouge demi-maillon de 1/8 fait place à celle d’origine. On aime bien cette chaîne sur Track & News : on la monte systématiquement pour ajuster plus finement la tension en mode single speed. Voir notre article sur comment chosir sa chaîne.
Les leviers de freins et la chaîne sont disponibles sur le site leCyclo.com : www.lecyclo.com
On garde le garde boue inox à l’arrière et on allège la fixation en laissant de côté le porte bagage et l’éclairage.
il faudra aussi envisager rapidement une nouvelle paire de pneus en 1/2 ballon et un jeu de patins avec de nouveaux caoutchoucs.
un cintre et une selle de récupération.
Poids du vélo après restauration : 11,3 kg
On roule …
Le freinage reste convenable pour l’époque, l’usage urbain est agréable mais la taille du cadre conviendra plus à un cycliste masculin de petit gabarit.
Nous avons remarqué chez son importateur une tige de selle de vélo astucieuse et élégante munie d’un système complet d’éclairage directement intégré dans son tube. Elle peut remplacer les traditionnelles et encombrantes lampes fixées à l’arrière qu’on risque de se faire voler dès qu’on stationne. Vous ne passerez pas inaperçu lors de vos déplacements et vous bénéficierez d’une sécurité maximale grâce à l’éclairage puissant des leds.
Caractéristiques
La tige de selle LightSKIN possède 5 LEDs intégrées.
Vous pouvez disposer de 10 modes différents de clignotement via un bouton de contrôle :
5 en mode 3 Leds (éclairage partiel pour un usage économique)
5 en mode 5 Leds (éclairage complet)
2 piles LR6 sont cachées dans un compartiment étanche intégré dans la tige de selle (piles non fournies).
Durée des piles : de 400 heures avec 3 leds (en mode 2) à 50 h avec 5 Leds (en mode 5).
La tige existe en différents coloris et diamètres pour s’adapter aux différents types de vélos existants
25,4 mm en noir mat et inox poli
27,2 mm en noir mat, blanc et inox poli pour les cadres vintage
30,8 mm en noir mat et inox poli
31,6 mm en noir mat et inox poli
31,8 mm (spécial Brompton) en noir poli et inox poli
26,6 mm (télescopique) en noir poli (sur commande).
L’histoire de Curtis Odom est singulière. Lorsqu’il était gamin et qu’il se baladait à l’âge de 12 – 13 ans dans les rues de sa ville de Pacific Beach, il ne connaissait pas grand chose au monde du vélo en dehors des vélos Schwinn des livreurs de journaux qu’il croisait. Un jour en marchant dans une de ces rues, il repère une roue tordue posée sur le dessus d’une poubelle. En examinant cette roue abandonnée, il remarque que le moyeu est différent de ceux qu’il avait l’habitude de voir. Celui-ci était fabriqué en aluminium. L’absence de rouille a intrigué Curtis. En regardant de plus près il a remarqué que sur le centre du moyeu, il y avait une gravure, il l’a alors nettoyée et le nom “Campagnolo” est alors apparu. Sans comparer cette image à celle de la lampe d’Aladin, une sorte de magie s’est alors opérée pour orienter de façon incroyable son destin.
Désormais, Curtis a bien grandi et il garde ce moyeu fétiche qui est toujours posé sur son bureau en face de lui et qui lui donne toujours son inspiration pour créer ses fabuleux “bijoux” de moyeux.
Curtis roulait à l’époque sur un Raleigh aux roues de 20 pouces pour aller surfer à la plage. Sur le retour avec sa planche de surf sous le bras et sa combinaison dégoulinante d’eau salée, il a vite pourri de rouille son vélo. Curtis va alors se pencher sérieusement sur des pièces de vélo qui résistent aux effets de Mère Nature et s’intéresser aux équipements de compétition en alliage léger…
Ce destin singulier a éveillé notre curiosité et nous avons contacté Curtis pour lui poser quelques questions.
Bonjour Curtis, quel à été le déclencheur de ton projet de créer des moyeux pour les roues de vélos ?
Cette partie de l’histoire est amusante. Passionné par les images emblématiques de pièces de vélos et porté par ma maîtrise de la CAO (Conception Assistée par Ordinateur) et de la modélisation en 3D, je m’étais lancé dans la création d’images artistiques. Et puis, progressivement, ces images virtuelles sont devenues des plans de fabrication permettant la réalisation de pièces réelles me faisant oublier le projet originel.
Comment es-tu arrivé à des conceptions aussi épurées ?
C’est une question à laquelle il est difficile de répondre que ce soit pour des pièces de vélos ou d’autres objets. En tant que concepteur, je dirais que ma meilleure création est toujours la prochaine, elle est d’ailleurs déjà en cours de réalisation. J’en ai bien quelques unes que je préfère : comme par exemple mon moyeu avant avec cette mince partie centrale en acier inox poli au milieu de ses deux flasques petites ou grandes. C’est un parfait classique.
Au moment ou j’ai conçu ces moyeux j’ai eu de nombreux échanges avec des “gurus” de l’industrie, Rick Hjartberg (Wheel smith, Wheel Fanatyk, Mad Fiber), Bryant Bainbridge (Specialized bicycles, Nike), un artiste photographe Michael Graves (Black & Decker) et d’autres. Ces personnes ont compris mes inspirations et les ont enrichies de leurs propres idées. Nous sommes tous des vétérans des revues de projets réalisées sans compter notre temps ce qui laisse le temps d’échanger sans risque d’offenser les égos.
C’est la première fois, en me lançant dans la conception par ordinateur, que la forme est passée avant la fonction. Après avoir défini la plus belle forme, la préoccupation a été ensuite de concevoir un produit de la meilleure qualité possible. Mais dans ma démarche, c’est toujours le style qui s’est imposé. Par exemple, je reprends le diamètre traditionnel des axes de 9 et 10 mm en acier ainsi que cela se fait depuis de nombreuses années avec pour conséquence de ne pas obtenir un moyeu plus léger ou plus résistant. Il serait difficile de comparer mes moyeux à ceux d’une conception moderne qui utilise un axe de 15 mm en aluminium. Mais avec un axe plus gros, je n’aurais pas obtenu le même “look”. J’ai actuellement plusieurs projets : un moyeu qui sera à mi-chemin entre le classique et le moderne, et également un moyeu riveté parfaitement classique.
Au delà des moyeux …
Pour mes autres créations, l’inspiration est venue de pièces de vélos. Le tasseur à café est un bon exemple. Cela a démarré avec quelques corps de vieux moyeux trouvés dans un coin de l’atelier. Ricky m’a demandé de les mettre à la ferraille. Ne pouvant pas me résoudre à le faire, j’ai cherché comment les recycler. Je savais que les idées viendraient et cela a abouti à la réalisation du plus beau tasseur à café qui plus est très ergonomique. Un autre exemple est le présentoir de moyeux qui est considéré comme une œuvre d’art tout comme la station de filtrage à café pour Barista directement inspirée du vélo.
Créations de Curtis Odom
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Quelles ont été tes sources d’inspiration ?
Ma première et plus forte source d’inspiration pour les roues de piste provient d’un coureur du bon vieux temps, Bob Bergen. J’ai vu les vieux vélos que Bob avait apportés au vélodrome de San Diego. Ses roues étaient équipées de moyeux Airlite et Schwinn Paramount. Les moyeux Airlite m’ont inspiré ce premier projet “artistique” sur ordinateur.
Les moyeux New Departure moyeux à frein tambour, fabriqués aux USA, m’ont également inspiré. Ils n’étaient pas dans l’esprit course, mais réalisés avec un souci du détail et d’une qualité étonnante pour quelqu’un comme moi habitué à rouler sur des vélos de jeunes. J’ai découvert les remarquables moyeux français bien plus tard.
J’ai toujours été ce que les américains appellent un “mécano”, quelqu’un qui est à l’aise avec les choses mécaniques. C’est un univers que j’aime beaucoup et mon premier amour a été la bicyclette, mais je me suis intéressé également aux vieilles voitures comme les voitures de sport anglaises … Sans oublier aussi les Land Rover, Hot rods, les vieux avions, bateaux, trains, …
Cet intérêt pour la mécanique m’a conduit à bricoler des moyeux rivetés comme ceux de René Herse ou les moyeux Prior. Jusqu’ici, j’avais riveté des flasques de ma fabrication sur des moyeux frein tambour d’origine et j’aurais continué de le faire sur des moyeux multi-vitesses si je ne m’étais pas lancé alors dans la réalisation de mon propre modèle riveté de route et de piste.
Les moyeux de Curtis sont des oeuvres d'art
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Quel est la partie de ton travail dans le processus industriel ?
Mon travail est de conceptualiser les idées et les modéliser en 3 dimensions. L’étape fabrication est réalisée par l’un de mes plus vieux amis Ricky Cruz. J’ai rencontré Ricky pour la première fois dans le magasin de vélo où je travaillais. Ricky, son père et ses deux frères couraient en BMX et ils venaient du Mexique à San Diego pour acheter des pièces de vélo. Quelques temps après, nous nous sommes à nouveau rencontrés lors d’une course sur route en Baja California au Mexique. Ensuite, ils sont tous passés à la course sur route au point que nous formions ensemble comme une famille. Ils ont tous évolué dans ce domaine et cela continue maintenant avec leurs fils. C’est aussi à cette époque et dans ce contexte vélo que j’ai rencontré ma femme qui avait alors 25 ans lors d’une sortie d’entraînement.
Cet atelier réalise maintenant des pièces de vélos, principalement des moyeux pour plusieurs sociétés différentes. J’ai passé suffisamment de temps moi-même aux manettes de ces machines pour que la conception tienne compte de leur capacité de réalisation. La relation avec cet atelier est si proche que, s’il y a des problèmes, je ne cherche pas ailleurs et les laisse trouver la meilleure façon de faire.
Comment naissent tes nouvelles créations ?
Cela se produit généralement sous forme d’inspiration à la vue d’une pièce de vélo ou même d’une œuvre d’art ou d’un élément d’architecture. Mes créations ne se limitent pas au vélo. Lorsque l’inspiration survient, j’entre dans ce que je pourrais appeler un mode maniaque de création et je dois rapidement capturer l’image que j’ai dans la tête. Il m’arrive de me lever en pleine nuit pour travailler sans interruption jusqu’à l’aube. Beaucoup de mes meilleures idées viennent en faisant du vélo ou tôt le matin en faisant du surf. La solitude pourrait en être la clé de la création. Par exemple, lorsque j’ai eu à concevoir un moyeu avec sa roue, j’ai été complètement bloqué sans qu’aucune idée me vienne. Une fois, avec mon fils, nous étions à une épreuve de surf en Australie. Nous nous promenions comme de simples touristes dans le port de Sydney. Je regardais le pont de la baie de Sydney et j’ai été immédiatement inspiré par sa structure métallique victorienne. Mon idée a alors été de simplifier cette forme afin de pouvoir la réaliser en aluminium pour ensuite la couvrir de peinture poudre noire lui donnant l’aspect de l’acier. Cela a tellement bien marché que quelques réalisations ont ainsi été présentées dans des galeries d’art et des musées.
Qui sont tes clients ?
Quelques réalisations
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Ma clientèle est très large. Certains sont fortunés et d’autres travaillent dur pour épargner afin d’acheter quelque chose qui sort de l’ordinaire. Tous apprécient l’objet final. Bien sûr, la plupart roulent avec mes pièces, mais certains les apprécient d’abord comme des “œuvres d’art”. Mes moyeux ont été montés sur des vélos classiques allant des années 20 aux années 30 mais aussi sur des vélos plus modernes. Certaines personnes veulent du look vintage avec des produits qui brillent et qui se démarquent.
Souhaites-tu vendre au delà des USA ?
Vendre à l’export est difficile en raison des coûts de transport et des taxes douanières des différents pays. Si je veux conserver une marge, cette situation rend impossible la distribution dans d’autres pays. Sinon, je vends en direct à des particuliers et je propose un tarif grossiste pour les magasins de vélos et les fabricants de vélos et de roues. J’ai également un site de vente en ligne mais la meilleure façon est de me contacter directement car mon stock reste réduit. Au moins 50% de mes ventes se font en fonction du besoin des particuliers.
Merci Curtis d’avoir pris le temps de nous répondre et de nous avoir fourni ces magnifiques photos réalisées pour la plupart par ton complice Michael (Michael Graves Photopraphy)
Voir et être vu sont les deux préoccupations de ceux qui pratiquent le vélo toute l’année même lorsque la nuit arrive vite en période hivernale. Aujourd’hui de nombreuses solutions existent partant de la simple “loupiote” alimentée par une dynamo sur votre vélo jusqu’au véritable “phare” bourré de lumens qui éclaire comme en plein jour. Les cyclistes aux tenues bardées d’inserts réfléchissants ne peuvent plus échapper aux pinceaux des phares de voiture. Que vous soyez “réfléchis” ou “éclairés”, il conviendra rester parfaitement visibles.
De l’actif … et du passif …
Cyclistes vous serez “actifs” en émettant un faisceau lumineux qui vous permettra de voir et d’être vu. Si une êtes un sportif “réfléchi” vous serez “passif” autrement dit, vous porterez des vêtements ou des accessoires qui réfléchiront la lumière qui viendra les éclairer. La meilleure façon d’être visible sera de combiner les deux modes. Nécessairement vous aurez besoin d’un éclairage pour progresser dans la nuit et pour signaler votre présence vers l’arrière. Mais vous aurez également besoin d’un apport de ces dispositifs réfléchissants pour être vus sur tous les angles.
Et si on réfléchissait ?
Les tenues qui rendent visibles
Les vertus des couleurs fluo “tendance” des gilets de sécurité ne sont plus à démontrer. Largement utilisées sur les chantiers en bord de route elles ont inspiré le design de nos tenues hivernales. Les marques de vélos et de running sont désormais toutes présentes sur ce créneau de la visibilité.
Et les sacs alors !
Votre dos est le support idéal pour renvoyer la lumière des phares d’un véhicule qui viendrait derrière vous. C’est le principe du gilet de sécurité. Mais si vous portez un sac à dos qui vient occulter les parties réfléchissantes de vos vêtements vous perdez cet avantage. Certaines marques ont “réfléchi” au problème et elles proposent des sacs “visibles” ou encore des sur-sacs qui viendront redonner toute la visibilité perdue.
Avec ces fringues de “vers luisants” vous vous rendrez visibles.
Nous avons sélectionnés tous ces articles sur le site LeCyclo.com
Les éclairages
Sachez que les lumens ne sont pas des vers luisants que l’on aurait introduit dans une lanterne … C’est l’unité de mesure du flux lumineux perçu par l’oeil humain. Cette valeur reste subjective mais elle vient préciser le rendement lumineux qui peut être très différent de la valeur objective en watt de la lampe.
Nous testons régulièrement de nouveaux produits sur Track & News et nous constatons qu’ils sont de plus en plus “chargés” en lumens. Les lampes frontales sont devenues de vrais phares et désormais, comme la Petzl Nao, ces lampes se configurent en mode connecté pour préparer vos épreuves nocturnes.
Le choix de votre éclairage se fera en fonction de votre pratique. Par exemple si vous prenez quotidiennement votre vélo Julia va vous expliquer dans le chapitre “vélotaf”, ci-dessous, les différentes possibilités d’éclairages avec leurs avantages et leurs inconvénients.
Si vous courrez également tout dépendra de la situation. Les adeptes des ultratrail connaissent les vertus des lampes frontales que l’on peut détourner en usage vélo. Il en existe différentes sortes et nous vous invitons à revoir nos différents articles sur le sujet. Il y a même une lampe de poitrine inventée par Kalenji et qui est parfaitement adaptée à la course urbaine avec sa signalisation arrière.
Julia nous parle du contexte vélotaf
Depuis 4 ans que nous faisons du vélotaf avec Pierre, nous avons eu le temps de tester différents systèmes d’éclairage, du plus basique au plus spécifique. Au-delà des aspects réglementaires, être visible en tant que cycliste est surtout une question de sécurité au quotidien. En ville, même en présence d’un éclairage public, un cycliste reste peu visible sur la chaussée.
Nous vous proposons donc un petit passage en revue des solutions existantes pour continuer à vélotafer en toute visibilité.
L’éclairage à fixer
Pour l’avant sur le guidon et sur la tige de selle à l’arrière, avec un fonctionnement à piles.
avantage : montage très facile, et d’ailleurs souvent déjà monté sur le vélo neuf.
inconvénient : pour un usage quotidien cela vous fera utiliser beaucoup de piles ; la lampe se clipse facilement, et donc se déclipse aussi facilement, elle est donc souvent volée.
Voici quelques exemples de produits que nous avons testés.
Le feu arrière de ralentissement Braketec dynamo TopLight Plus (Busch and Muller)
J’ai testé ce feu arrière durant l’automne pour mes déplacements quotidiens, sur des pistes cyclables peu éclairées. Ce feu se fixe très facilement sur l’arrière du porte bagage grâce à 2 vis. Les fiches électriques viennent ensuite se fixer sur le phare via le câble électrique relié au moyeu de la roue avant, source d’énergie du système.
Dès le démarrage, le phare se met en route très rapidement, et a pour avantage de rester allumé lorsque l’on s’arrête à un feu rouge par exemple, pour rester visible. Au-delà de 4 minutes le feu s’éteint de lui-même, mais un petit interrupteur permet également de le couper soi-même si l’on souhaite garer son vélo. Utilisé tous les jours le matin et le soir, ce phare est fiable et réellement sécurisant. Il assure vraiment une très bonne visibilité en tant que cycliste, ce qui est très sécurisant.
Au-delà de sa très bonne intensité lumineuse, l’innovation de ce phare réside en sa capacité à augmenter en intensité lumineuse dès lors que l’on ralenti. En fait, avec la décélération, un processeur interne détecte la baisse de vitesse et augmente la luminosité du phare, indiquant ainsi aux autres que l’on ralenti.
On n’a pas trouvé mieux que la vidéo Busch & Muller pour vous montrer ce principe :
Bref, je suis conquise par ce phare Busch & Muller, de qualité pour un prix tout à fait correct.
Il s’agit ici d’acheter une roue avant comprenant une dynamo intégrée au moyeu ou de changer son moyeu et ses rayons de la roue avant. Ensuite on branche le phare avant et le phare arrière au moyen d’un câble électrique (fourni avec la lampe), et la mise en mouvement de la roue alimente les 2 phares.
avantage : très efficace pour voir dans la nuit noire (selon la puissance du phare choisi), et être vu ; difficile à voler car le système est bien fixé sur le vélo, ne nécessite pas de piles ni d’être rechargé, rendement très efficace par rapport aux anciennes dynamos latérales.
inconvénient : montage plus complexe pour faire passer le câble électrique sur le vélo ; nécessite de se procurer une nouvelle roue avant adaptée ; l’éclairage peut se couper à l’arrêt sur certains modèles (d’autres le maintienne pendant quelques minutes supplémentaires).
De son côté Pierre a testé le feu avant Ixon IQ Premium, également de chez B&M
N’ayant pas de dynamo sur mon vélo, j’ai eu l’occasion de tester ce phare avant sur batterie. Comme Julia, je l’ai testé en urbain, notamment le soir après la tombée de la nuit.
Montage
Pour le montage, un support se visse très facilement et sans outil sur le guidon, puis il faut ensuite clipser le phare dessus, ce qui est bien pratique et permet en une fraction de seconde d’enlever le phare pour éviter le vol ou le vandalisme.
Éclairage
Le phare est assez volumineux et lourd (étant donné que la batterie n’est pas déportée) mais le moins que l’on puisse dire c’est qu’il éclaire ! 2 modes d’éclairages sont possibles : 80 lux (indiqué par une led verte) ou 17 lux (indiqué par un clignotement vert-rouge), avec un faisceau assez large.
Autonomie
L’autonomie annoncée est de 5 h en mode 80 lux et 20 h en mode 17 lux.
Le phare est doté d’un indicateur de batterie : la led verte se mets à clignoter avant de basculer automatiquement en mode éco lorsque la batterie devient trop juste pour le mode 80 lux. Et la led se met à clignoter rouge lorsque la batterie est vraiment à plat.
La lampe est livrée avec un chargeur mural mais peut également être rechargée en roulant avec un chargeur dynamo (à condition d’avoir une dynamo …), ce que nous pourrons peut-être tester sur le vélo de Julia durant le prochain voyage que nous envisageons.
Il est également possible de mettre 4 piles AA LR6 pour alimenter ce phare.
Le prix
La version que j’ai reçue et celle avec Batterie à 84.99 € sur le site lecyclo.com, il existe aussi la version sans batterie à 69.99 €. Je trouve ces tarifs tout à fait corrects pour un produit conçu et fabriqués en Allemagne comme tous les produits de la marque.
Étant donné la qualité de l’éclairage et ayant l’habitude de pratiquer le VTT à la tombée de la nuit l’hiver, je suis assez tenté de tester cet éclairage en VTT même si une chute pourrait endommager le phare ou sa fixation étant donné la taille du phare.
L’éclairage à induction magnétique
Le phare est composé d’une partie « ampoule » qui s’allume à chaque fois que la partie « aimant » fixée sur les rayons passe à proximité. Ainsi cela donne un éclairage clignotant. Il y a une lumière blanche pour l’avant, et une rouge pour l’arrière. La plupart des modèles emmagasinent de l’électricité pour continuer de clignoter lors d’un arrêt à un feu.
avantage : difficile à voler car le système est bien fixé sur le vélo, ne nécessite pas de piles ni d’être rechargé, discret sur le vélo, ne nécessite pas de l’allumer car s’active automatiquement avec la rotation des roues.
inconvénient : montage plus spécifique (mais pas insurmontable !), lumière clignotante donc ce système est intéressant pour être vu, par contre pour voir dans la nuit noire c’est plus limité.
Ce système ne correspond actuellement à aucun des dispositifs actuellement homologués car il est clignotant. En effet, l’article R313-25 du code de la route prévoit que seuls les clignotants et les feux de détresse peuvent avoir une lumière clignotante. Tout autre feu doit donc actuellement avoir une lumière à intensité fixe.
La frontale sur le casque
Je pense que c’est une alternative très grenobloise … liée au nombre élevé de casques d’escalade dans la population. Cela consiste à choisir un casque mixte homologué vélo / escalade (les casques d’escalade sont prévus pour y mettre une frontale, mais il existe aussi des systèmes permettant de fixer une lampe sur un casque de vélo) et de fixer une lampe frontale pour l’éclairage avant, et une lampe « rouge » à l’arrière. On peut toujours utiliser une frontale si l’on n’a pas de casque.
avantage : selon la frontale que vous choisissez, l’éclairage peut-être de très bonne qualité et très précis ; montage facile ; certaines frontales se rechargent par USB donc cela limite l’achat de piles ; si vous avez déjà une frontale et un casque, cette solution a l’avantage de ne pas avoir besoin d’investir dans un éclairage spécifique pour le vélo ; difficile à voler.
inconvénient : piles selon le mode d’alimentation de la frontale, il faut emporter le casque et la frontale/lampe arrière avec soi, on ne peut pas le laisser sur le vélo.
D’autres pistes
En plus de ces solutions, quelques autres possibilités, désignées comme éclairage passif existent : elles permettent de renvoyer naturellement la lumière dans la direction d’où elle vient, et ne requièrent pas leur propre source d’énergie. Elles viennent en complément comme les baguettes réfléchissantes ou les lignes réfléchissantes présentes sur les flancs de certains pneus. Leur avantage est la visibilité latérale, en complément d’un éclairage avant/arrière. Pour rappel, les catadioptres sur les rayons à l’avant et à l’arrière ainsi que sur les pédales sont obligatoires.
Enfin, le port du gilet jaune est obligatoire de nuit depuis le 1er octobre 2008. La Fédération française des Usagers de la Bicyclette (FUB) n’est pas favorable au port obligatoire du gilet fluo car il n’est pas du tout adapté à certaines situations. Elle conseille par ailleurs de porter des vêtements de couleur claire et d’utiliser des accessoires ou des vêtements comportant des éléments rétro-réfléchissants (pinces de pantalon, brassard, sac avec bandes rétro-réfléchissantes, etc). Et sur ce créneau, de nombreuses marques rivalisent d’ingéniosité pour faire évoluer notre gilet jaune bien moche. Je vous invite à faire un tour sur les sites de Rayon Jaune, Vasimimile, Tumavu par exemple.
Conclusion
Dans la pratique, Pierre a opté pour l’éclairage à induction magnétique et moi pour une dynamo dans le moyeu avant. Nous avons également ajouté des baguettes rétro-réfléchissantes sur nos rayons. Nous sommes tous les 2 très satisfaits de nos choix, qui se révèlent être fiables dans la durée lors d’une utilisation quotidienne. Pour ma part j’ai dû uniquement changer l’ampoule de mon phare avant, une fois en un an (car mon phare fonctionne avec une ampoule halogène, les ampoules LED ont une durée de vie bien supérieure). Par ailleurs, la dynamo située dans le moyeu de ma roue avant me permet également d’utiliser le système de chargeur USB.
La capacité d’adaptation de l’Homme n’est plus à démontrer, il va de soi que le TracksandNewseur Vététiste que vous êtes, n’échappe pas à cette règle. Ainsi, durant la saison hivernale, il faut s’adapter à la baisse de la durée du jour. On trouve de plus en plus de produits d’éclairage spécialement dédiés à la pratique du vtt. En témoigne, le nombre grandissant de compétitions proposant des courses nocturnes (Vélovert Festival, Shimano Epic Enduro, Roc des Alpes,…).
On a souhaité faire un zoom sur un produit tout particulier, le Qudos ! Je vous entends d’ici : « HEIN ???? Kééééé SSSSéééékkkççççaaaaa Ennncorrrrre ! … Un nouveau meuble IKEA ? … »
La lampe Qudos est la nouveauté proposée par la marque Australienne « Knog ». Cette marque souhaite surfer sur la démocratisation des caméras embarquées en proposant, non pas une nouvelle caméra d’action, mais en proposant une lampe d’une puissance de 400 lumens, qui, par un système ingénieux de fixation, offre la possibilité aux caméras de filmer de nuit. En effet, il est maintenant possible de fixer sur le même axe sa Gopro et sa Qudos pour filmer dans l’obscurité la plus totale. Je vous rassure, il n’est pas nécessaire d’avoir la caméra allumée pour pouvoir bénéficier des 400 lumens que propose la lampe… J’ai donc testé, pour vous, la Qudos en l’utilisant comme une simple lampe de vélo, mais je n’ai pas pu résister à la tester comme flash permettant de filmer de nuit.
Avant de rentrer de plain-pied dans ce test, découvrons la Qudos plus en détail. Déjà le packaging, il en jette ! Une très belle boite métallique gravée, avec à l’intérieur des rangements pour les accessoires. Knog ne semble pas du genre à laisser les détails de côté !
La lampe inspire qualité, performance et surtout solidité. L’aluminium bénéficie d’une finition digne d’une pièce d’aéronautique. Elle fonctionne grâce à une batterie amovible et rechargeable par USB, pratique ! L’autonomie annoncée par le constructeur varie entre 45 minutes et 4 heures selon le mode choisi. En effet, la lampe offre au total 6 modes différents grâce à la présence de 3 LED offrant chacune un angle de faisceau différent (De 72° à 45°). Son fonctionnement est enfantin, une pression de 2 sec, elle s’allume, une pression pour changer de mode, une pression de 2 sec pour l’éteindre. La lampe est complétement étanche jusqu’à 40 m de quoi lui ouvrir des perspectives subaquatiques…
Pour les puristes, on obtient une température d’éclairage de 5000K ce qui correspond à un éclairage blanc. Cet élément est important car il est intéressant de noter que la Qudos est utilisable également sur un appareil photo réflex, car une fixation de type « flash classique » est présente également dans la boite.
La Qudos, éclaire vos sentiers
J’ai eu l’occasion d’utiliser la Qudos durant tout le mois de décembre, principalement en VTT mais assez régulièrement en Trail. Intéressons-nous à l’utilisation de la Qudos en vtt. Je pensais que 400 lumens serait trop justes pour la pratique que j’ai du vtt (enduro/DH) mais finalement le résultat est vraiment suffisant. J’utilisais le mode « Action », à savoir, le mode le plus polyvalent et surtout le plus puissant. J’ai testé les autres modes mais je revenais le plus souvent sur celui-ci, il offre à la fois une vision lointaine couplée à un angle de faisceau relativement large. Sur ce point-là, la Qudos est vraiment à la hauteur ! Mon point négatif serait peut-être son autonomie, en mode 400 lumens, l’autonomie n’est pas très longue, 45 minutes ça passe vite finalement. Même si un voyant nous prévient lorsqu’il n’y a bientôt plus de batterie, la lampe s’éteint d’un coup, de quoi surprendre … comme sur la vidéo ci-dessous …
L’ergonomie de la lampe est vraiment intéressante, la présence des fixations de type Gopro, nous permet d’utiliser l’ensemble des accessoires Gopro existant sur le marché et il y en a plutôt pas mal ! Je ne les ai pas tous testé mais j’ai pu utiliser la lampe avec le Harnais, la fixation cintre et, ma préférée, la fixation casque.
Comme je l’ai souligné précédemment, j’ai pu également utiliser la lampe en trail, ce qui m’a permis d’utiliser les autres modes. En effet, j’utilisais le mode « grand angle » le plus souvent en montée et le mode « action » ou « cible » en descente. L’autonomie et la puissance de la lampe étaient largement suffisantes. Par contre, il m’était difficile de porter la lampe en mode frontale car d’une part je n’avais pas la fixation gopro nécessaire et le poids de la lampe aurait été sans doute handicapant et peu confortable. On ne peut pas lui reprocher dans la mesure où c’est une lampe dédiée au vélo.
La Qudos, au service de la Gopro …
Vous connaissez sans doute ma passion pour la vidéo, je me faisais donc une hâte de la tester en « mode vidéo ». J’aurais pu tourner un épisode d’ALONE de nuit mais le temps m’a manqué (et le courage aussi). Je vous laisse le soin de regarder le résultat de prises de vue en caméra embarquée sur ma vidéo. Le résultat est quand même bien sympa même si on arrive vite aux limites de la Gopro. Par contre, grâce à sa fixation de type « flash standard », la qudos est utilisable, en vidéo comme en photo, avec un réflex (ou toutes les autres caméras munis d’une fixation pour flash). De quoi, réaliser de belles vidéos en nocturne.
Conclusion
En conclusion, on peut dire que la Qudos, est avant tout une excellente lampe de vtt, à la fois puissante, solide mais également très ergonomique en particulier grâce à sa compatibilité avec les fixations Gopro. Ensuite, je trouve que sa fonction « lampe pour Gopro » est pratique mais elle reste peut intéressante d’un point de vue artistique. Par contre, ce côté artistique peut, réellement, être développé lorsqu’on l’utilisera avec un réflex. Je reste sur ma faim quand à son autonomie qui m’aura joué un tour lors d’une sortie. Après il est possible d’acheter quelques batteries supplémentaires. En tout cas, cette Qudos reste une belle découverte et surtout un produit sérieux et de qualité !
Les + :
Sa puissance largement suffisante (400 lumens)
Sa compatibilité avec les fixations Gopro
Sa compatibilité avec les fixations de type « flash standard » pour les réflex
Notre équipe éditoriale était présente au dernier Roc d’Azur à Fréjus en octobre dernier pour couvrir l’événement, rencontrer les différents professionnels et amis du vélo et enfin pour vivre les extraordinaires courses. Parmi les stands qui avaient éveillé la curiosité de l’équipe : celui de Cycloboost.
Cycloboost “le N°1 du kit pour vélo électrique” ne propose pas une solution unique d’assistance électrique pour vélo, mais plusieurs avec notamment la particularité de garder votre propre monture.
C’est où ?
Situés dans une pépinière d’entreprises en bord de Garonne à Lormont dans la banlieue bordelaise, les locaux de Cycloboost s’étendent sur plus de 700m2. C’est un mélange d’entrepôt et de loft divisé en 3 parties.
Des bureaux pour l’administration mais aussi une pièce pour se restaurer, une vraie cuisine salle à manger comme à la maison, pour se sentir bien, discuter, échanger les dernières idées et être efficace au travail.
Un showroom / parking de vélos de tous types, afin de de se faire une réelle idée des solutions proposées par Cycloboost,.
Un atelier pour stocker le matos, monter, programmer, créer et améliorer tout ce qui roule et peut recevoir un moteur électrique ! …
Il m’est arrivé d’essayer une fois un vélo électrique du commerce, mais sans vraiment y trouver un attrait ou un quelconque intérêt … Vu le parc à vélos que je découvre … il sera difficile de rester insensible au sujet. Ce sont tous des vélos “normaux” sur lesquels Cycloboost a monté ses moteurs. Quelques VTT de qualité me font de l’oeil ou c’est moi qui bloque un peu ? …
C’est qui ?
Frank 45 ans, le fondateur de Cycloboost a créé l’entreprise il y 6 ans. Il m’accueille chaleureusement et passe le relais de la visite à son associé, Cyril 33 ans. Tous deux, ingénieurs en informatique ils ont travaillé ensemble dans la même entreprise. Lorsque Frank a monté Cycloboost, Cyril a rapidement rejoint le projet. L’idée du vélo électrique, Frank l’a eue car il en en avait marre de perdre son temps dans les bouchons pour aller travailler, marre aussi des flashs automatiques qui ne nous oublient pas quand on essaie de rattraper le temps perdu.
Pour Frank, marathonien et triathlète, aller au travail à vélo était déjà évident mais certains trajets ou parcours méritaient d’être moins durs, plus rapides, d’où l’idée de l’assistance électrique … Pour Cyril amateur de motocross, l’idée d’un VTT développant des watts en plus des cuisses était là.
Cycloboost voit le jour et son activité grandit au fil du temps. Le bouche à oreille fait son chemin, les clients satisfaits de la qualité des kits, du SAV, poussent Frank et Cyril à développeer encore leur savoir-faire avec des nouveautés, des solutions encore plus innovantes et efficaces. Les effectifs actuels de Cycloboost sont : les 2 associés, 1 assistante administrative, 1 ingénieur électronicien, 2 mécanos et 2 commerciaux.
C’est pour qui ?
Pas de profil type, tout le monde est concerné, de la petite dame qui va faire quelques courses à vélo, en passant par le cadre dynamique qui préfère aller au travail en vélo plutôt qu’en voiture sans oublier le VTTiste en pleine forme qui veut se faire de bonnes sorties le week-end. Mais d’autres usages existent, j’y reviens en conclusion.
Le budget ?
Là aussi, tout dépend de votre profil. Vélo boulot, ballade, VTT, tranquille ou à bloc, toutes les solutions s’adaptent à votre pratique et philosophie du vélo. Avec un petit kit à 389 € (kit balade plus) + batterie 36/10 par exemple on démarre à 789 €, une moyenne du panier d’achat est toutefois fois constatée avec un budget de 1100 € pour un système complet (moteur, écran, connectique …).
Les kits ?
L’intérêt de Cycloboost c’est qu’il s’agit de kits qui se montent facilement chez soi sur son propre vélo. On garde alors sa fidèle monture, on ne perd pas ses habitudes de pilotage ce qui est franchement agréable. Pour les moins bricoleurs l’atelier Cylcloboost peut s’occuper d’équiper votre vélo. Pour celles et ceux qui n’ont pas de vélo, Cycloboost travaille en partenariat avec Giant, Lapierre, Gitane et Ghost, le choix de vélos proposés est fort intéressant et permet de se faire plaisir en roulant avec un vélo qui vous plait et monté avec un kit adapté à votre utilisation : de la personnalisation vélo électrique à la carte. La puissance des moteurs est de 250W (normes VAE > Vélo à Assistance Électrique), mais aussi 500W, 750W et même 1200W ! … Les moteurs se montent sur la roue avant, ou arrière, ou bien sur un kit pédalier. La puissance des batteries et leurs autonomies varient également suivant l’utilisation faite de l’assistance électrique. Elles se fixent au cadre ou sur le porte-bagage ou encore se glissent dans des sacoches ou un sac à dos.
La commande de l’assistance se fait via 2 options :
Un accélérateur qui est une manette comme sur un jet ski, permet d’avoir l’assistance sans pédaler, un petit plus dont il ne faut pas abuser sous peine de consommer la batterie trop rapidement. L’usage de ce dernier est réservé sur voie privée.
Un détecteur de pédalage. Un interrupteur ON/OFF gère le système avec un + et – pour sélectionner la puissance moteur de 1 à 5, la valeur 5 étant la plus puissante. Un écran LCD vous donne les infos sur la sélection de vitesse, mais c’est également un tableau de bord, compteur de vitesse, kilomètres, charge de la batterie, watts utilisés et température
Le test …
En ce qui me concerne mes souvenirs du BMX et du VTT à outrance remontent aux années 90. Mes tibias s’en rappellent encore ainsi que quelques fourches pliées et autres vélos rincés. Avec l’âge et les bobos on se calme, quoique parfois, chevaucher un 4 temps est toujours excitant. Quand je vois certaines pistes BMX que les “jeunes” ont maintenant, je n’ai qu’une envie, refaire des tours de piste. Bref, depuis quelques temps je suis plus habitué au vélo de route avec la pratique du triathlon. Alors bien sûr que remonter sur de beaux VTT Giant me donne envie, car comme on dit, le vélo ça ne s’oublie pas ! … L’image pépére que l’électrique peut m’inspirer va en prendre un coup je crois bien … Ça tombe bien Cycloboost est situé dans une zone loin d’être plate, avec une petite bosse dans la rue, ce qui va me permettre de constater rapidement l’efficacité des 4 engins que je vais tester.
Le vélo de ville (Pibal) était équipé 250W, le Kit Balade Plus … C’est un basique pour la ville qui est efficace, pour tout citadin souhaitant aller travailler ou se balader tranquille.
Le vélo avec remorque Aevon (STD120, 250W, Kit Balade Plus), marque qui appartient à Cycloboost depuis 2 ans. Conception franco-allemande, Cycloboost se charge des évolutions dorénavant, fabrication avec contrôle qualité par leurs soins dans leur usine en Asie, et assemblage + vérification de chaque remorque dans son ensemble dans leurs locaux avant expédition. Habitant à Mimizan (40), je vois lors des beaux jours de plus en plus de personnes, amis, couples ou familles qui font de longs parcours en vélo et avec ce type de remorque. Certains font le chemin de Compostelle avec tente, matériel complet de camping et la remorque Aevon est la référence en la matière. Je reprends comme pour le 1er vélo le même chemin pour le même test de la petite montée, bien sûr sur je me mets sur la bonne vitesse afin de prendre de l’élan et à peine lancé, je pousse sur l’accélérateur monté sur le guidon et relié au moteur monté à la roue de la remorque. Là aussi quelle surprise ! Je sens la remorque qui me pousse sans mal, une réelle impression de facilité, de rouler sur le plat. La remorque à vide pèse 7 kg sans moteur et 9 kg avec. La fixation à la tige de selle est super simple et permet un pilotage sans gêne, on passe partout avec. Sans faire Compostelle, aller faire son marché ou ses courses avec est franchement plus sympa et pratique que de devoir tourner en voiture pendant 3 heures pour se garer. Avec un vélo équipé de la remorque c’est un gain de temps assuré. Super matos ! …
Le Giant roue arrière en kit Offroad 48V : Le vélo seul est déjà une belle machine efficace sur tous les terrains, et avec 1000W en roue arrière ça dit quoi ? Départ position 2 en pédalant souple, ça démarre sérieux, position 3 ça pousse bien..! Cela mérite de refaire le test avec une petite vidéo pour tester la position 5. Je pars gros braquet à 1 pour me lancer puis, 2, 3, 4 et 5, sur cette petite bosse il me suffit d’une centaine de mètre à peine pour passer de 0 à 30 km/h sans problème. Sur le retour, sans pédaler, un petit coup d’accélérateur manuel qui me porte rapidement à 24 km/h. Que dire, je veux le même vélo sous le sapin de 24 décembre … Tu entends Père Noël ?
Le dernier modèle moins puissant en watts est plus nerveux avec son moteur au pédalier, le rendement est direct, alors ok, je le teste autrement. Je m’équipe en tenue bike full Wicked, enfile mon casque et monte sur ce Giant, moteur pédalier BBS02 Il fait partie des best sellers avec le BBS de 500W, équivalent, en un peu plus performant, du moteur pédalier Bosch “Performance” 350W. Poids du kit complet 5,7kg comprenant l’écran LCD, l’accélérateur, la connectique, et le moteur.. la batterie étant en sus suivant ce que l’on veut faire. Elle n’est pas inclue dans le poids de l’ensemble. J’ai pu repérer la côte qui mène des quais aux hauts de Lormont quand je suis arrivé en voiture tout à l’heure, je vais donc la prendre en vélo, voir ce que cela donne. Position 1, puis 2 ça roule facile et dans le premier faux plat montant, le vélo est léger malgré l’équipement. A l’arrivée de la longue bosse, j’accélère en poussant sur les pédales car oui si on ne pédale pas rien ne se passe, sinon ce serait trop facile et/ou dangereux. Position 3, 4 dans ma lancée et ça grimpe souple, sans avoir le sentiment de forcer et les 32 km/h sont rapidement atteints. Sans moteur, cette montée doit se faire à 12 km/h sans se mettre dans le rouge, sinon à 25 avec le palpitant au travail pour les tendus de la pédale. Tout dépend de ce que l’on veut faire, mais je me suis laissé griser par la vitesse et cette sensation de facilité. Arrivé en haut, l’écran LCD m’indique quand même la grosse énergie dépensée en peu de temps, je repasse en position 2 et l’indicateur de charge reprends de la couleur, je suis en position, utilisation raisonnable de l’assistance. Je fais le tour du quartier tranquillement pour redescendre et mon regard est attiré par une bosse nature juste en face entre 2 immeubles. Allez, go..! 1ère tentative, je n’ai pas assez anticipé sur le changement de vitesse du vélo… Trop gros braquet pour monter, je cale, et l’assistance n’étant pas sollicitée, c’est 0 km/h et pieds à terre. Je n’ai pas pensé à utilisé l’accélérateur en renfort…Pas grave. Demi-tour, je change mes braquets position 2, ça monte, timidement et n’ayant pas de vrais pneus off road je dérape un peu mais j’arrive au bout. Demi-tour pour passer en position 4. Là, la vitesse est bonne, normal, à 20 km/h on passe finalement presque partout sans oublier de pousser sur les pédales ! Quand on est en haut il faut descendre, je trouve une rampe de marches de plusieurs centaines de mètres, je m’y lance en descente en position 0 afin de voir si ce poids supplémentaire est gênant. Point du tout, c’est un régal, le pilotage reste vif et on oublie le moteur, la batterie, le kit. Finalement, je commence à prendre goût à cette sensation de vitesse constante même dans les endroits où ça passe normalement mais avec plus de mal, la puissance que développe ce kit est vraiment intéressante et peux impressionner ou surprendre. Ce n’est pas une moto mais la sensation de puissance est là, le plaisir du pilotage aussi, cela reste bien un vélo et on peut se sentir plus serein à l’approche de certains obstacles. Ce n’est pas forcément pour les paresseux, mais pour ceux aussi qui veulent aller plus loin, plus haut… l’assistance est là pour faire plus de chemin. Avec les sorties accumulées cela n’empêche en rien de voir son propre niveau s’améliorer, d’utiliser un peu moins l’assistance, ce qui permet d’aller encore plus loin etc etc… Je me refais ce même parcours comme un furieux car finalement je passe partout, bel et si bien que la roue arrière finit par crever..! Retour en danseuse en position 2 pour rendre la roue moins lourde à tirer 😉
En conclusion …
Je suis bien évidemment frustré, je me serais bien fait une sortie chez moi sur mes parcours VTT et trail habituels pour voir la différence de ressenti au final et me gaver d’adrénaline. Je suis séduit par ce système, non parce que je deviens vieux ou feignant mais parce que j’y vois plein d’applications intéressantes, par exemple pour des personnes qui n’ont pas le même niveau en VTT. C’est une façon de partager une super sortie à deux (ou plusieurs) sans avoir à attendre l’autre ou l’entendre râler, se décourager. J’imagine le père qui peut du coup accompagner en sortie son jeune fils fougueux.
Mon côté sportif y voit plus d’utilités sur les modèles Freeride qu’en ville, parce que j’aime les grand espaces, qu’on y a vite fait de prendre plaisir comme un gamin. Une personne habituée au VTT qui sort de blessure, peut dans sa phase de rééducation retrouver ses sensations plus rapidement, sa technique et ses réflexes en ayant une assistance Cycloboost aussi pêchue. Cela va même au delà puisqu’une personne à mobilité réduite peut aussi sortir avec les siens sur des parcours différents et variés sans être trop à la peine.
A ce sujet, Cycloboost est en train de travailler sur un moteur de fauteuil roulant. Pas le fauteuil qui pèse 3 tonnes et très onéreux, mais le fauteuil pliable que l’on peut transporter facilement. Le handicap touche aussi de jeunes personnes qui ont besoin d’être actives et de partager un maximum de choses en famille. Là, la solution est excellente et pour un prix très abordable, le moteur se met en route à chaque poussée sur les roues… sinon rien ne se passe. Visiter un lieu avec des montées ne sera plus un problème, on passe partout. L’atelier Cycloboost est rempli d’options, tricycles, trotinnette, skate… avec moteurs électriques, rien ne leur fait peur ! … Ce qui est intéressant c’est que l’on monte le kit sur le vélo de son choix, on ne nous impose pas un “tracassou” du commerce qui ressemble aux autres “tracassoux”… on a, ou on retrouve son vélo, ses habitudes.
Pour ce qui est des données d’autonomie pas la peine de faire un paragraphe là dessus. Vous achetez une voiture avec une consommation moyenne constatée à 5 l au 100, pourquoi faites-vous du 3 litres ou du 10 litres ? C’est l’utilisation que vous faites du véhicule qui donne la réelle définition de la consommation d’essence ou de Watts en l’occurence.
Objectivement je ne peux pas faire le pour et le contre tellement les solutions et options sont nombreuses. Il faudrait des semaines de tests et encore chacun y verrait des points forts ou des faiblesses pour le même kit. Encore une fois, ce n’est que mon avis et mon expérience, je vois l’assistance électrique autrement maintenant, avec plus d’intérêt(s). Que l’on soit en pleine forme ou un peu moins, j’invite les intéressés ou même les plus sceptiques à rendre visite à Frank et Cyril et découvrir Cycloboost.
Une solution vous attend certainement pour vous amuser comme un fou, vous assister, vous aider, vous faire aimer et apprécier les bienfaits du vélo sur la santé.
Le site internet Cycloboost est vraiment complet, riches d’infos fort utiles et intéressantes. Une super équipe, du travail de professionnels, bravo … www.cycloboost.com
Récemment nous avons abordé la sécurisation des vélos en présentant les diverses solutions d’antivols pour protéger nos vélos. Mais parfois le vélo, qui reste solidement accroché au niveau de son cadre par son “U”, est dépouillé de ses roues et même de sa selle. Ce pitoyable spectacle risque de vous arrivez si vous ne prenez pas quelques précautions. Il ne faut pas oublier que les roues représentent une part importante du prix du vélo et qu’elles méritent d’être protégées. Si vous avez une belle selle Brooks ou Idéale … méfiance …
La société Zefal propose une réponse aux vols de ces précieuses roues et pour éviter que votre selle préférée ne disparaisse. Cette solution astucieuse s’appuie sur un système breveté qui a reçu le prix ”Gold Award” au salon d’Eurobike 2008. Le montage simple, rapide ne nécessite aucun outil. Il suffit de remplacer vos systèmes de blocage de roue type Campagnolo d’origine par les axes Zefal qui extérieurement ressemblent fortement à ceux que vous aviez …
Lorsque j’ai reçu le paquet de mes “lock n’roll” j’ai cherché la clé … bizarre je n’en ai pas trouvé … Et en regardant les 3 systèmes qui composent l’ensemble je n’ai pas trouvé franchement de différence entre ces systèmes et les blocages d’origine. Alors …
Comment ça marche ?
Le principe de fonctionnement est simple. Le blocage du système se fait lorsque le vélo est en position normale : c’est-à-dire posé sur ses deux roues à l’horizontale. Les roues et la selle sont alors automatiquement verrouillées. Le déblocage du système antivol se fait en retournant le vélo à plus de 90 degrés. Je trouve ça un peu inquiétant dans un premier temps … et je me demande si ça va bien marcher en cas de crevaison par exemple ? En fait c’est simple et ça fonctionne très bien. On retourne le vélo et c’est déverrouillé …
L’installation est simple … Le système vient s’installer en lieu et place de votre serrage actuel. Attention il est destiné aux roues équipées d’axes creux uniquement et dotées généralement de “blocages rapides”. Il est recommandé de serrer fermement le blocage afin de ne pas faire tourner le serrage rapide en position verrouillé. Une rondelle spéciale l’empêchera de se dévisser.
Pour éviter un déblocage réalisé par une personne malveillante qui aurait lu par hasard le mode d’emploi du dispositif ou notre article ;-)) il convient d’attacher le vélo de telle manière à ce qu’il ne puisse pas être retourné.
Avantage du système … pas de clé que l’on risque de perdre ou d’oublier …
Nous vous avons annoncé il y a quelques jours, l’arrivée officielle du Fat Bike dans le Vercors, côté drômois, lire l’article. Il se trouve que le Vercors voit GROS, côté isérois les premières pistes de FAT ont été inaugurées en début d’année 2014, Villard-de-Lans proposait alors 3 parcours et 40 kilomètres de pistes en accès libre et gratuit, tracés, damés, aménagés et balisés avec une signalétique spécifique, un cartoguide dédié et des traces GPS téléchargeables (stockées sur Openrunner.com).
Pour l’hiver à venir, Villard-de-Lans et Corrençon-en-Vercors innovent encore en ouvrant le premier plus grand FAT BIKE RESORT de FRANCE, avec plus de 100km de piste et en programmant l’un des premieres événements dédié au Fat Bike avec le VILLARD FAT BIKE SHOW ! Un événement en partenariat avec le magazine VéloVert et sur lequel nous ne manquerons pas de vous informer.
FAT BIKE RESORT
Villard-de-Lans, reconnue comme la “Mecque” du VTT en France depuis plus de 27 ans qui a son actif, notamment, l’organisation des premiers Championnats du Monde de MTB, est en effet l’endroit idéal pour la pratique de ce nouveau sport et de cette nouvelle discipline hivernale dérivée du VTT traditionnel. Au-delà de son statut de station pionnière dans le développement du VTT, Villard-de-Lans offre un fabuleux terrain de jeux, grâce à un relief adapté, à la fois vallonné et plat, à son vaste espace de ski de fond (110 km de pistes) et espace trappeur (60 km de sentiers raquette).
En 2015, la station renforce son offre en proposant un total de 13 parcours Fat Bike de tous niveaux (vert au noir), dont 10 nouveautés, toujours en accès libre et gratuit, tracés, damés, aménagés et balisés avec une signalétique spécifique. Le Fat Bike Resort comptabilise ainsi plus de 100 kilomètres de parcours qui empruntent pour partie les itinéraires VTT du site VTT/FFC et les sentiers nordiques raquettes et piétons existants de la station. L’accès aux parcours se fait grâce à plusieurs portes de départ et bases d’accueil soit depuis Villard-de-Lans avec 3 portes de départ : Colline des Bains, Balcon-Cote 2000 et Bois barbu, soit depuis Corrençon-en-Vercors avec la porte de départ des Hauts plateaux.
Les parcours
1 – Parcours de l’Arboretum 12km
2 – Parcours du Pont de l’Amour 4.4km
3 – Parcours “Via Vercors” Villard de Lans-Lans en Vercors par la plaine de Lans 12.2km
4 – Parcours “Via Vercors” Villard de Lans –Corrençon en Vercors par la cote 2000 13km
5 – Parcours Champ des Polonais 1.5km
6 – Parcours de l’auberge du Clariant 5.8km
7 – Parcours du Bouchet 6.5 à 18km
8 – Parcours Balcon-Cote 2000 4km
9 – Parcours Auberge de Malaterre (EN COURS DE REPERAGE ET DE VALIDATION)
10 – Parcours Auberge de Malaterre 10.4km
11 – Parcours du Lauzet 5.7km
12 – Parcours du Gite du Goutarou 15.6km
13 – Parcours d’Herbouilly 44km
Un parc de location de Fat Bike et de Fat Bike électrique, ainsi que des sorties accompagnées viennent compléter cette offre.
La chaîne de vélo est un consommable. Lors du montage de votre fixie ou single speed, l’achat d’une chaîne neuve s’impose.
Le pas d’une chaîne de vélo est de 1/2″ (25.4 mm) mais il existe deux largeurs : 1/8″ (3.18 mm) et 3/32″ (2.3 mm).
La chaîne la plus large de 1/8′ ne fonctionne pas sur une roue libre multi-pignons, car les axes vont frotter sur les pignons adjacents.
Le rendement n’est pas une chose essentielle pour notre utilisation. Alors que sur un vélo de course on va privilégier une chaîne étroite, sur un BMX ou un vélo de piste elle sera plus large. Il existe également des chaînes 1/2 maillon. Ce type de chaîne offre un double avantage dans le cas du vélo mono-vitesse. Le premier est de pouvoir ajuster la tension de celle-ci même avec des pattes arrières courtes. C’était le cas du Single Speed Robust sorti de cave. L’autre est d’offrir un look ravageur à votre vélo.
Noël arrive et la proposition de Bamboobee tombe à pic pour rappeler à certains les jeux de construction de leur enfance. Pour d’autres elle évoquera plutôt le casse-tête du montage de meubles genre Ikéa … ça tombe bien les français sont les champions incontestés du bricolage … Que nos amis bricoleurs, ne courrent pas immédiatement chez Casto ou Leroy-Merlin ce n’est pas là qu’ils trouveront ce cadre de vélo à monter en kit ;-))
Nous avons plusieurs fois abordé le sujet des cadres de vélos superbes réalisés par la jeune société vosgienne “In Bô” … Cette fois il s’agit d’un “Do It Yourself …” et finalement l’idée d’assembler son cadre de vélo par soi-même ne semble pas si loufoque que cela.
Ce nouveau projet fait actuellement un tabac sur le site Kickstarter … Il émane d’une petite société de Singapour qui propose un kit pour réaliser un cadre de vélo en bambou pour la route, le fixie ou le VTT à vous choisir … .
Le Montage
Trois tailles S, M et L sont disponibles et vous allez pouvoir réaliser l’assemblage de votre cadre en vous aidant d’un patron accompagné d’un guide montage. Dans la boîte vous trouverez tout le nécessaire pour réaliser l’assemblage et la fixation des tubes en bambou avec les inserts métalliques pour la direction, boîtier de pédalier, le tube de selle et la fixation de la roue arrière.
25 mètres de textile de chanvre vous permettront de réaliser l’assemblage des différents tubes qui constitueront le cadre en les imbibant de résine d’Époxy (non fournie dans le pack). Après trois jours de séchage, il ne vous restera plus qu’à poncer les bandelettes de chanvre une fois qu’elles seront totalement durcies pour finaliser votre cadre. À vous ensuite d’équiper le vélo en fonction de vos souhaits.
Le kit est pré-découpé et vous disposez d’une notice explicative étape par étape pour réaliser un montage en toute sécurité.
En regardant la vidéo on est séduit pat la simplicité de la réalisation et on a bien envie de jouer à “Bob le bricoleur” et d’en mettre plein la vue aux amis en disant « C’est moi qui l’ai fait … » 😉 Le processus d’assemblage de ce vélo Bamboobee semble très simple à condition d’être un bon “bricoleur”. Ceux qui ont deux mains gauches devront s’abstenir …
Le prix reste très abordable puisqu’il est d’environ de 135 € à 145 € en fonction de la taille du cadre.
Dommage, vous ne pourrez pas glisser le kit de ce cadre sous le sapin pour vous offrir ce “jeu de construction” vélocipèdique car les premières livraisons sont prévues pour février 2015.
T&N est séduit par le projet, il y a de l’investissement dans l’air pour 2015 … et cela mérite un essai de montage dans notre atelier fixie.