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Devenir Addict au Gravel bike avec Scott

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Cela faisait un moment que je souhaitais chevaucher l’Addict Gravel de Scott … C’est chose faite. Ce vélo attire indéniablement l’oeil et donne envie de partir à la découverte des pistes et des petites routes. Avec un nom pareil : “Addict” on imagine qu’une fois que l’on a roulé avec, on ne pourra plus s’en passer. Il ne faut pas que je tombe dans le panneau si je ne veux pas me rouler par terre au moment de devoir rendre le vélo.

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Pendant la Gravel Roc sur le Scott Addict Gravel – photo ©Sportograf

En le voyant on peut se demander si ce vélo est bien un gravel tant sa ligne reste sportive et dénote plutôt par rapport à la famille des “graveleux” sur lesquels j’ai déjà roulé. Vous avez sans doute lu, dans nos précédents articles consacrés aux typologies de Gravel, qu’il existe dans cette famille des gènes très différents  : VTT, route, urbain, … et CX …

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photo Track & News

Ce Scott affiche clairement ses origines puisque son cadre est le même que celui du cyclocross de la marque. Il en ressort, avec le montage réalisé autour de cette base CX, un look performance très assumé. Ce vélo ne passe pas inaperçu et il plait au plus grand nombre : l’addiction commence dès le premier regard …

Coté équipement

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photo ©T&N

Là c’est un peu moins bien : le niveau des équipements est un peu en dessous car on va trouver du Shimano 105 pour la cassette et surtout un pédalier Shimano RS500 Compact, certes esthétique, mais qui dénote un peu. Cet Addict aurait mérité au moins un Ultégra au regard de son tarif. Cintre et potence sont en alu la tige de selle est en carbone le tout étant du Syncros marque appartenant au groupe Scott. Les dérailleurs sont des Shimano Ultégra, les freins sont les très bons Shimano RS685 dotés de bons disques RT99 en 160 mm. Les roues logotées Syncros sont en fait des DT-Swiss R23 spline parfaites et adaptées à la pratique du Gravel montées avec les excellents pneus Schwalbe G-One Fold – 700 x 35C.

Côté test

Pendant trois semaines de test cet Addict est passé sur tous les terrains avec pour bouquet final les 50 km de la Gravel Roc à Fréjus. Petit retour sur la taille … Ce vélo est un S (taille 52) en principe je roule sur du M et pourtant dès les premiers tours de roues je me suis senti super à l’aise sur ce vélo.

Le côté sportif de ce vélo se fait immédiatement sentir et dés que les sentiers sont roulants ce Scott file à toute allure. Il passe sans soucis des pistes à la route où la nervosité du carbone se fait sentir. Il aime un peu moins la violence des DFCI rugueuses et je dirais même qu’il n’est pas fait pour ça.

J’ai aimé le confort et la position et l’excellente tenue de route de ce vélo. Les pneus Schwalbe G-One sont très confortables et leur rendement sur route est satisfaisant. Son poids autour des 8 kg le classe dans les “poids légers” de sa catégorie.

Ce vélo est un très bon choix pour les cyclistes qui recherchent un vélo polyvalent capable de bien rouler sur route et qui acceptera de les emmener sur les chemins avec une grande sureté. Son esthétique est réussie et les réactions autour de moi ont été unanimes à ce sujet. Il peut devenir le vélo unique que l’on aimera sortir en toute circonstance.

Pour conclure la vidéo de la Gravel Roc où le Scott Gravel Addict s’est bien comporté.

Caractéristiques :

  • Cadre : Addict Gravel HMF IMP SUPERLIGHT Carbon technology Road Comfort geometry INT BB
  • Fourche :Addict Gravel HMF Flatmount Disc 1 1 8” – 1 1 4” tapered Carbon steerer Alloy Dropout
  • Dérailleur avant : Shimano Ultegra FD-6800
  • Dérailleur arrière : Shimano Ultegra RD-6800-GS – 22 Speed
  • Manettes : Shimano ST-RS685 Disc – Dual control 22 Speed
  • Freins : Shimano BR-RS685 Hyd Disc – 160 F and 160 Rmm SM-RT99 CL Rotor
  • Roues Syncros RP2.0 Disc – – Schwalbe G-One Fold
  • Pneus : Schwalbe G-One Fold – 700x35C
  • Cassette : Shimano 105 CS-5800 – 11-32 T
  • Pédalier : Shimano FC – RS500 Compact – Hyperdrive 50×34 T Black 11 Speed
  • Potence : Ritchey PRO Int. Cartridge
  • Cintre : Syncros RR2.0 – Anatomic 31.8mm
  • Selle : Syncros FL2.0
  • Tige : Syncros Carbon FL1.0 ECL 27.2 350mm – Ergoptimized Comfort Layup
  • Tailles : XS49 – S52 – M54 – L56 – XL58
  • Poids : 8.26 kg

Prix : 3999 €

Dans sa version 2017 le pédalier sera un Ultegra la roue libre et la chaine restent en 105.

Infos sur le site de Scott

Nouveautés vélo All Road

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Voici quelques nouveautés qui pourront plaire aux amateurs de Gravel bike ou aux cyclistes au long court qui aiment voyager “All road”.

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 Un Boa sur des gants chez Castelli

 

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photo ©Castelli

L’idée de ce gant est venue après la course Milan-San Remo de 2014, qui s’est déroulée dans le froid et sous une pluie battante. Les coureurs de l’équipe Castelli avaient les mains tellement trempées qu’ils ne pouvaient pas enlever leurs gants pour manger et pour changer leurs vestes.

Castelli et Boa® ont collaboré pour concevoir un gant plus facile à ouvrir et donc à mettre et à enlever.

Caractéristiques Castelli Boa

  • Le système de serrage Boa® permet une ouverture en grand pour les mettre et les enlever facilement
  • La technologie imperméable OutDry étanchéifie totalement les coutures pour rester au sec
  • Doublure polaire pour la chaleur
  • Pièces de silicone sur les paumes pour un bon grip au guidon.

Prix Public : 129,95 €

Infos sur le site

Track & NewsHutchinson roule sur le gravier avec Overide

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Hutchinson nous propose un nouveau produit orienté Gravel. Un savant mélange du savoir-faire de la marque dans le domaine de la route et du VTT. Disponible en 2 sections 35 et 38 il présente une bande roulement finement sculptée pour le rendement et des crampons latéraux qui assurent la motricité et l’accroche dans les virages. C’est la version 38 qui aura notre préférence pour une pratique sur tous les chemins.

Testé récemment sur un vélo Caminade lors du Roc d’Azur nous avons apprécié sa polyvalence sur route et sur les DFCI un peu rugueux du Var.

Prix : 35,90 € en Tubetype et de 39,90 € en Tubeless ready

Disponibilité à la vente début 2017

Infos sur le site d’Hutchinson 

 Track & NewsLa chaussure Absolute de Vittoria

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photo ©Vittoria

 

Absolute … tout un programme. Cette nouvelle chaussure de MTB associe un serrage Rotor à deux velcros. Sa semelle mixte nylon / carbone offre la rigidité nécessaire tout en permettant de marcher si il le faut.

Poids : 365g en taille 41

Prix : 259 €

Voir Infos sur le site

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Rapha : la veste “Classic” édition spéciale

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photo ©Rapha

Idéale pour vos sorties hivernales son look classique tricolore sera apprécié des amateurs de gravel comme des cyclistes qui recherchent une protection toute la journée contre le pire des éléments.

Conçue sur la base de la veste classique Hardshell elle possède des coutures scellées et un zip résistant à l’eau pour se protéger des pires conditions météo. Des poignets intérieurs en élasthanne assurent une protection contre les vents froids de l’hiver.

Elle est fabriquée avec un tissu respirant Polartec® Power Shield® qui associe chaleur, respirabilité et résistance aux intempéries et qui transfère la vapeur d’humidité produite par le corps. Elle dispose de fermetures à glissière sous les bras pour une meilleure ventilation. Trois grandes poches à l’arrière avec des trous d’évacuation d’eau permettent de ranger votre matériel. Une jupe arrière amovible à haute visibilité permet de sécuriser vos déplacements dans des conditions de faible luminosité.

Prix : 380 €

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Bombtrack : EXT un vélo de Gravel assumé

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Photo ©Bombtrack

Quel est l’usage de cet EXT ? Difficile à dire car à la vérité il est extrêmement étendu, … à vous de faire votre choix. Le EXT Hook est construit sur une base de jantes en 27,5 qui en utilisant un pneu plus large produit une roue ayant le même diamètre extérieur qu’une 700x28C. Cela signifie qu’il est possible de l’associer à de plus gros pneus avec plus de confort et d’accroche tout en conservant la géométrie d’un vélo de Gravel. Il conviendra aux cyclistes amateurs de sentiers et de grands espaces.  Il utilise des tubes en double épaisseur Columbus Cromor légers et durables. La fourche a été développée spécifiquement pour ce vélo pour offrir un dégagement du pneu important et une grande rigidité.

Le EXT est équipé en SRAM Rival 1, ses freins hydrauliques apportent une puissance de freinage supérieure pour assurer les descentes techniques plus raides. Sa construction polyvalente permet d’utiliser des roues de 700c pour un usage plus route.

Poids 11,1 kg en taille M

Prix : 2 499,95 €

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 Ksyrium Elite Disc Allroad de nouveaux sentiers pour Mavic

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photo ©Mavic

Grâce à la nouvelle Ksyrium Elite Disc Allroad, le terrain de jeu du cycliste n’a quasiment plus aucune limite Le système roue-pneu tubeless Ksyrium Elite Disc Allroad est prêt pour toutes les aventures.

Ces roues bénéficient du très bon rapport résistance / poids de la famille Ksyrium avec des jantes ISM 4D ultra légères, seulement 430 g chacune.

Adaptées aux contraintes des freins à disque elles possèdent 24 rayons à l’avant et à l’arrière pour une parfaite distribution du freinage. Le moyeu avant peut recevoir un blocage rapide ou un axe traversant 12 ou 15 mm (avec adaptateurs optionnels). Le moyeu arrière est également convertible entre blocage rapide et axe traversant 12×142 (avec adaptateurs optionnels). Ces roues sont disponibles en montage 6 trous ou Center Lock.

Compatibles XD Route avec un corps de roue libre optionnel.

Poids de la paire 1690 g

Prix : 750 €

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Dajia Far Bar de Vélo Orange

Le Dajia Far Bar de Vélo Orange est un guidon aux formes élargies qui n’est pas sans rappeler celles du célèbre guidon Salsa. Confortable pour la route les mains sur les cocottes et pour les descentes sur les chemins un peu raides la largeur de sa base permettra une meilleure tenue des trajectoires.

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photo ©Velo Orange

La chute du guidon est orientée à l’extérieur de 21 degrés, la hauteur est de 110 mm et la profondeur du cintre est  76 mm. Le diamètre de serrage est de 31,8 mm.

Ce qui donne par exemple une largeur totale de 585 mm pour le modèle 44 cm, 625 mm pour le modèle 48 cm. Le poids est de 292 g

Prix conseillé : 60 €

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La FFC et la Maurienne reconduisent leur partenariat

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©InYellow

Le Galibier, le Glandon, la Croix de Fer, la Madeleine, le Télégraphe, l’Iseran …. ces noms de cols célèbres réveillent dans notre mémoire les plus grandes heures du cyclisme. On revoit les images des coureurs du Tour de France grimpant ces cols parmi les plus beaux de France.

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©Alexandre GROS

Et bien, sachez que tous ces cols (11 au total) font partie la même vallée : celle de la Maurienne, une longue vallée Alpine qui s’étend sur 120 kilomètres entre la France et l’Italie. Cette région a voulu marquer une fois de plus son engagement dans le vélo en renouvellant le partenariat qui la lie à la Fédération Française de Cyclisme.

La Maurienne :  plus grand domaine cyclable au monde …

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©Alexandre GROS

La Maurienne accueille en stage les équipes de France FFC, toutes disciplines confondues, été comme hiver. Les athlètes viennent se préparer ici au niveau physique en vue des grandes compétitions internationales. Ces stages permettent également fédérer, dans une région agréable, un collectif réuni autour d’un but commun : faire gagner la France.

Rouler en Maurienne

Outre ces 11 cols mythiques, ce sont 50 itinéraires pour la route, 22 villages stations à dimension humaine, 4 sites FFC, VTT, 13 bike park, 1 piste de BMX en altitude et quelques 200 vélos à assistance électrique à la location : « Parce que le plaisir de rouler doit être accessible à tous … ».

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Stage EDF cyclisme espoir reco étape St-Michel Croix de fer du Tour de l’Avenir -©Alexandre GROS

« Nous avons un terrain de jeu unique et c’est un honneur pour la Maurienne de pouvoir l’offrir aux champions et futurs champions du cyclisme international au travers de l’accueil des Équipes de France. Le vélo constitue pour nous un positionnement fort et ce partenariat le conforte. Il donne du sens et du corps à notre marque de territoire, la crédibilise et nous permet de communiquer plus facilement auprès de nos prospects : tous les amateurs de vélo ! » déclare Alexandre Gros, Chef de projet Vélo à Maurienne Tourisme.

Vous l’avez compris, la Maurienne ce n’est pas que du ski. Plus de 30 événements estivaux s’y déroulent chaque année comme bien sûr l’inévitable Tour de France, mais aussi le critérium du Dauphiné Libéré, le Tour de l’Avenir, le Tour de Savoie Mont-Blanc, la Transmaurienne Vanoise, et la Haute Route pour ne citer qu’eux. A noter que le prochain tour de France ne manquera pas d’y passer avec les cols de la Croix de Fer, du Télégraphe et du Galibier qui seront au programme 2017.

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©InYellow

Pour marquer l’importance de ce partenariat, ont successivement pris la parole lors de cette conférence de presse, tout d’abord côté vallée de la Maurienne : Patrick Provost (Président de Maurienne Tourisme), Florence Vincendet (directrice de Maurienne Tourisme), Alexandre Gros (chef de projet vélo à Maurienne tourisme, et Henri Bulyez (IBIS BUDGET). Pour la FFC, le président David Lappartient, Vincent Jacquet (DTN), Emmanuel Brunet (Manager général haut niveau performance) et enfin côté athlète : Antony Surgis (coureur professionnel chez Cofidis).

« En été comme en hiver, la Maurienne est un formidable lieu d’entraînement qui satisfait tous nos collectifs, athlètes et entraineurs, et répond à nos enjeux de performance. La Maurienne, c’est aussi un complexe hôtelier à l’écoute et des infrastructures totalement adaptées aux besoins des cyclistes, des atouts qui nous permettent un encadrement d’excellence. C’est également une grande fierté de contribuer au développement d’un des plus beaux sites français qui prône la pratique du cyclisme. Nous sommes ravis que les responsables de la Maurienne, le plus grand domaine cyclable du monde® nous accordent leur confiance pour ces prochaines années. Ensemble, nous pourrons travailler au mieux, à la fois pour communiquer autour de cette marque et pour que nos athlètes performent sur tous les terrains et sur la scène internationale. » précise Vincent Jacquet,  Directeur Technique National.

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©Alexandre GROS

Alors si quelques 200 équipes de France y ont passé 1200 nuitées ces trois dernières années, la vallée de la Maurienne est sans nul doute un fabuleux terrain de jeu pour tous les amoureux de la petite Reine qu’ils soient compétiteurs ou simples amateurs.

Infos sur : http://www.maurienne-tourisme.com/velo/

Caminade : born for Gravel

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Cela faisait un bail que je voulais essayer un vélo de gravel Caminade … Pas moyen de disposer d’un vélo de test car la jeune société, qui produit une centaine de vélos par an, vend toute sa production et elle n’a pas de stock … Pour chevaucher un Caminade j’aurais dû me rendre à l’Ille-sur-Têt pour rouler sur un des vélos de l’équipe ou bien emprunter un vélo à l’un de leurs clients. L’occasion ne s’est jamais présentée et lorsque j’ai su que Sylvain Renouf et Brice Epailly, les deux associés de Caminade, seraient présents comme nous au Roc on a monté une opération “Test expresso” de leur modèle de Gravel Espresso.

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Probike Shop café sur le Roc : on parle vélo avec les deux créateurs de Caminade.- photo ©T&N

Jeudi soir, autour d’une bière à la terrasse du Roc café de Probike je rencontre enfin les deux créateurs de Caminade. C’est quand même plus sympa que nos échanges sur facebook, même si la musique un peu forte rend la conversation difficile. On se cale un rendez-vous pour le lendemain matin pour récupérer le vélo qui n’est autre que celui du soudeur de Caminade que Brice doit utiliser sur la Gravel Roc de samedi.

La machine a un look plutôt discret et je dirais même austère. Chez Caminade on sait faire mieux comme celui qu’ils ont réalisés pour l’un de leurs clients et qui était exposé au Roc sur le stand Hutchinson. À l’oeil, ça change du tout au tout et cela démontre que sur un vélo d’artisan on peut “customiser” son décor de cadre et personnaliser totalement son vélo.

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Vu sur le stand Hutchinson du Roc d’azur ce Caminade décoré à la main – photo ©Caminade

Sylvain me confie donc le vélo de son soudeur et nous partons en voiture vers le parcours que nous allons emprunter demain sur la course de Gravel. On ne peut pas rêver d’un meilleur test que d’aller rouler vers la Bergerie et le col de Roquebrune. Après une séance de shooting photos on s’élance Pierre et moi vers les pistes qui longent les vignes et on suit le marquage “Gravel Roc” sur les panneaux du circuit.

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Une première … un Caminade sur le premier circuit Gravel du Roc d’Azur – photo ©T&N

Il faut un moment d’adaptation pour prendre en main ce poste de pilotage très différent de ceux des vélos que je teste habituellement. D’abord cet Espresso est un mono plateau : un seul levier derrière le frein arrière pour monter et descendre la chaîne sur la généreuse cassette arrière.

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Ensuite le guidon Salsa de 46 qui me semble énorme avec sa forme évasée en bas. Les cocottes de freins sont couchées presque à 45° et l’ensemble me paraît bizarre dans un premier temps. En fait on s’y habitue très bien : à peine un kilomètre et je trouve ma position sur les cocottes. Par contre j’ai du mal avec les mains en bas car la taille du guidon est trop importante pour moi. Le soudeur doit être sérieusement “baraqué” … J’ai les bras trop ouverts et la position est un peu fatigante. Pas très grave pour cet essai pendant lequel on a surtout grimpé les mains en haut.

Un vrai Gravel

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On s’élance Pierre et moi vers les pistes et on suit le marquage “Gravel Roc” – photo ©T&N

Sous l’appellation Gravel nous allons trouver des vélos qui peuvent être des CX adaptés, des vélos de route typés endurance montés avec des disques et des gros pneus , … et il est vrai que pour rouler sur des chemins on trouvera également quelques vélos “bricolés” par leurs propriétaires qui pourront faire l’affaire mais qui auront leurs limites, surtout lorsque l’on devra passer sur des parties techniques.

 

Un cadre fabriqué en France …


Contrairement à beaucoup de machines que j’ai pu tester ce vélo de Caminade est un pur Gravel. Brice Epailly, qui a conçu son architecture nous l’explique. “Il est en acier et le cadre est entièrement fabriqué en France à l’Ille-sur-Têt dans nos nouveaux locaux qui ont été installés cet été. Avec sa forme caractéristique le vélo est un peu plus long qu’un vélo de route avec un peu plus d’angle devant et des bases arrières très courtes pour avoir un triangle arrière compact. La géométrie est du type slooping encore plus basse que sur certains vélos avec un renfort reliant le tube supérieur au tube de selle pour une plus grande rigidité. Le boîtier de pédalier est plus haut qu’un vélo de route pour faciliter les franchissements d’obstacles.

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Le Caminade Espresso en détail – photo ©T&N

Le vélo est équipé d’un mono plateau qui s’est imposé car il évite les sauts de chaîne et s’adapte de façon plus fluide à la succession des profils rencontrés sur les terrains de Gravel sans avoir à manipuler 2 leviers pour trouver le bon rapport. Ce mono-plateau est devenu comme une évidence et d’ailleurs nous avons constaté que toutes les marques proposaient désormais ce type de montage sur leurs modèles de gravel comme sur certains cyclocross.

De même pour les axes traversants qui sécurisent le maintien de la roue et apportent un peu de rigidité à l’ensemble roulant. Les axes de 12mm semblent s’imposer progressivement sur les montages et Caminade les a adoptés.

Un vélo à la carte

Sylvain Renouf nous explique les différentes options “Nous proposons à nos clients plusieurs solutions en partant du cadre nu, de montages standards : de base en Sram Rival il est à 2200 € … Ensuite on peut faire évoluer le vélo en fonction des désirs du client en restant à son écoute et en lui proposant les solutions que nous avons validées.” 

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Interview de Sylvain (à gauche) et Brice (à droite) sur la plage de Fréjus après le test du vélo – photo ©T&N

L’avantage, avec nos deux compères, c’est que les vélos qu’ils fabriquent ils les utilisent sur le terrain. Que ce soit sur les épreuves qu’ils organisent comme la Gravel 66 ou la Gravel de Fer mais également sur des raids d’endurance comme la Born to Ride de Chilkoot entre Vézelay et Barcelone : plus de 900 km sur la route pour démontrer la polyvalence du vélo.

Revenons au test

Bienvenue sur l’acier … Je vais un moment oublier mon vélo en alu et les modèles en carbone en cours de test. Avec Pierre on va changer de vélo pendant le test et rouler alternativement sur ce Caminade. L’an denier nous avions apprécié le Bomtrack Hook cette fois avec ce Caminade on roule sur un Gravel sans concession et spécifiquement conçu pour cette pratique. Le vélo est souple et répond bien dans les montées.

Très bonne motricité : le vélo grimpe bien. Les nouveaux pneus Overide d’Hutchinson me font bonne impression. C’est dans les descentes que l’on va plus se faire plaisir. Le vélo se pilote super bien et il est beaucoup moins raide qu’un carbone et le guidon large en bas permet un bon maintien de trajectoire … Brice Epailly aurait-il raison en prétendant que le matériau idéal pour le Gravel serait l’acier ? … Après ce bref passage sur les sentiers du Roc je dois dire que je ne suis pas loin de penser comme lui. Heureusement pour les autres vélos il y a Gravel et Gravel et l’alu et le carbone ont des qualités à faire valoir sur d’autres terrains. Ici sur ces DFCI remplis de caillasses l’acier fonctionne plutôt bien.

Le mono-plateau m’a convaincu … Je fais d’ailleurs souvent du mono avec mon double dans le sens où je reste généralement sur le petit lorsqu’on enchaîne montées et descentes. Avec le SRAM tout se passe bien : quand on croise ça ne gratte pas sur la fourchette de dérailleur avant qui n’existe plus, et il y a moins de risque de saut de chaîne lors du changement de plateau sur une piste qui secoue.

Le test a été très rapide “Express” pour un Espresso … J’aurais bien gardé le vélo pour la course du lendemain mais malheureusement c’est Brice qui l’utilisait.

Le vélo testé :

  • Cadre : acier soudé au TIG
  • Boîte de pédalier standard à visser : BSC 68mm
  • Douille de direction : 44mm pour fourche à pivot conique ou 1″1/8
  • Axe de roue arrière 142x12mm Syntrace X12
  • Serrage de tige de selle intégré pour diamètre 31,6mm
  • Porte-bidons : 2 supports
  • Options support pour dérailleur avant et double-plateau
  • Passage Interne des câbles
  • Insert pour porte-bagage
  • Insert pour garde-boue
  • Décoration Peinture Epoxy, couleur unie au choix

Prix : tout monté 2199 à 2999 € selon les options – cadre seul base à la carte 999 €

Infos surle site de Caminade

Tour du Vaucluse historique

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Tour du Vaucluse

Samedi 12 novembre 2016, l’association CHILKOOT – La Compagnie Des Pionniers (1) organisera la seconde édition du « Tour du Vaucluse Historique », événement inspiré en 2014 par le Tour du Vaucluse (« course d’un jour » aujourd’hui disparue) disputé dans le département de Vaucluse et organisé à Cavaillon de 1923 à 1960 par le Maire de Cavaillon, le Président du Stade Union Cavaillonnais, le Délégué-Chef de l’U.V.F. et le Directeur Sportif du Service des Courses cyclistes.

Ce « Tour du Vaucluse » des pionniers de la petite reine comptait au tout début des années 20, huit points de contrôle dont celui officiel et de ravitaillement de Carpentras (km. 131), s’étendait sur 251 km et était parcouru en une dizaine d’heures sur des bicyclettes à pignon fixe (2).

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Après l’hommage rendu à ces pionniers en décembre 2014 sur le tracé identique de 1923, le TOUR DU VAUCLUSE HISTORIQUE 2016 s’élancera le 12 novembre prochain du Vélodrome Joseph Lombard de Cavaillon (Avenue Gérard Delaye – à côte d’AUCHAN) pour emprunter un parcours plus sauvage à l’Est du département de Vaucluse. Les cyclistes traverseront notamment les villes de Bonnieux, Cucuron, Céreste (brève incursion dans les Alpes-de-Haute-Provence), de Simiane-la-Rotonde, de Sault, de Villes-sur-Auzon, de Lioux et enfin de Pernesles-Fontaines.

Un parcours de 234 km et d’un dénivelé de + 3950 m qui devrait être parcouru en une dizaine d’heures et plus par près de 70 participants, « engagés volontaires » sur des vélos anciens et modernes, à pignon fixe, singlespeed ou à vitesses. Chacun d’entre eux avancera à son rythme, en gérant son effort au gré du parcours et des huit points de contrôle (villes listées cidessus) où ils devront faire valider leur passage dans un établissement ou commerce local de leur choix (Brevet individuel à faire tamponner ou signer).

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Tour du Vaucluse

Le TOUR DU VAUCLUSE HISTORIQUE 2016 n’est en aucun cas une course mais un challenge sportif d’endurance réservé aux passionnés de Grand Cyclisme.

Samedi 12 novembre 2016

  • Départ N°1 : 08H00 > Cavaillon (Piste du Vélodrome Joseph Lombard)
  • (Accueil et émargement de 05H30 à 07H30 – Briefing à 07H45 – Départ à 08H00)
  • Départ N°2 : 08H30 (à compter du 51ème inscrit et suivants) – Épreuve limitée à 100 participants
  • Arrivée : à partir de 17H30 > Cavaillon – Vélodrome Joseph Lombard
  • PAF : 40 € / personne

Informations et inscriptions en ligne : http://chilkoot-cdp.com/project/tour-du-vaucluse/

(1) CHILKOOT – La Compagnie Des Pionniers a été créée en 1999 par Luc Royer. Cette société – dont le nom provient du mythique Chilkoot Pass, col abrupt entre Alaska et Canada (Klondike) par lequel passèrent au coeur de l’hiver 1898-1899 quelques 30 000 pionniers de la Ruée vers l’Or– se veut metteur en scène d’événements sportifs, toujours très exclusifs et à vocation de plateforme de promotion d’athlètes, de territoires, de savoir-faire et de marques d’exception.

(2) Le pignon fixe, c’est l’art de la complication, comme en haute horlogerie. Le pignon fixe, c’est l’essence même du vélo de route, c’est l’art du voyage à vélo, sur les traces des pionniers, sans la moindre possibilité de tricher, pas même avec l’aide d’une dent supplémentaire. On choisit son ratio (une couronne et un pignon) et l’on s’y tient. On choisit son vélo et l’on s’élève à la seule force de ses jambes. Parmi les Fixie Riders il existe trois catégories principales : « les poseurs, les voyeurs, tous ceux qui aiment s’faire voir » ; ensuite les urbains adeptes des critériums et de l’adrénaline horizontale et puis, plus rares, les voyageurs au long cours. Pour cette dernière catégorie, c’est clairement le goût pour l’effort et pour le dépassement de soi qui caractérise l’entrée dans le mode très exclusif du « Fixe ». L’objectif est de s’élever, dans tous les sens du terme, à l’image d’une Vie.

Participants : 74 pré-inscrits au 15/10/2016

NB1 : Nombre de participants susceptible d’évoluer à la hausse (jusqu’à 100 maxi soit deux départs de 50 cyclistes – cf. limite administrative de 50 cycles sur routes ouvertes) ou à la baisse suivant les confirmations d’inscriptions et forfaits d’ici au 4 novembre, date de clôture des inscriptions.

NB2 : Aussitôt après leur départ, les cyclistes s’espaceront très rapidement au gré des catégories de vélos (à pignon fixe ou à vitesses), des conditions physiques, des pauses et donc du « rythme de marche » de chacun.

NB3 : Dans le cadre du dossier d’inscription, chaque cycliste s’engage

  • à respecter le Code de la route,
  • à porter un casque,
  • – à équiper son vélo d’un phare blanc AV et d’un feu rouge AR règlementaires avant le lever du soleil et après le coucher du soleil,
  • à porter un gilet jaune à bandes réfléchissantes conformément à la
  • réglementation du Code de la route avant le lever du soleil et après le
  • coucher du soleil,
  • à porter avec lui les équipements indispensables à son autonomie et à sa sécurité,

Parcours :

NB : Parcours conseillé mais non obligatoire. Seuls les points de départ et d’arrivée ainsi que les huit points de (contrôle) sont obligatoires.

  • Cavaillon (Piste du Vélodrome Joseph Lombard) KM 00 08H00 & 08H30
  • Les Taillades
  • Robion
  • Maubec
  • Ménerbes
  • Bonnieux – CP1 (contrôle) KM 26
  • Lourmarin
  • Cucuron – CP2 (contrôle) KM 45
  • Sannes
  • La Motte-d’Aigues
  • St-Martin-de-la-Brasque
  • Peypin-d’Aigues
  • Vitrolles-en-Luberon
  • Céreste – CP3 (contrôle) KM 77
  • Viens
  • Simiane-la-Rotonde – CP4 (contrôle) KM 99
  • St-Christol
  • Sault – CP5 (contrôle) KM 120
  • Monieux
  • Villes-sur-Auzon – CP6 (contrôle) KM 150
  • Méthamis
  • Lioux – CP7 (contrôle) KM 180
  • Murs
  • St-Didier
  • Pernes-les-Fontaines – CP8 (contrôle) KM 211
  • L’Isle-sur-la-Sorgue
  • Cavaillon > Vélodrome Joseph Lombard – Arrivée KM 234 à partir de 17H30

Dénivelé positif : + 3 950 M

Tout le détail de l’itinéraire en ligne : https://www.strava.com/routes/1581223

Informations et inscriptions en ligne : http://chilkoot-cdp.com/project/tour-du-vaucluse/

Le Gravel danse le Roc à Fréjus

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Participer à une première ne se refuse pas … Nous n’étions pas là en 1984 pour la première édition du Roc d’Azur, cette fois pas question de manquer celle-là car depuis un moment nous avons le nez dans le guidon du Gravel bike sur Track & News.

Nous voilà donc au départ de cette première course Gravel Roc : Eric et Patrick (co-fondateurs de T&N) et Pierre (notre chef d’atelier). Pour nous le mot “course” est à l’opposé de notre conception de la pratique du Gravel Bike. Ce matin c’est un peu particulier et ce sera le jeu du chrono. On peut comprendre qu’en mettant une centaine de cyclistes affublés de dossards sur une ligne de départ, ça ne pouvait que faire parler la poudre … Pour nous, très rapidement largués dès le départ, la poudre ne sera que le gros nuage de poussière soulevé par les premiers partis comme des furieux à près de 40 km/h. Très rapidement, nous sommes largement distancés, la poussière soulevée par ces “météorites” de la constellation Gravel sera même retombée lorsque nous passerons plus tard sur leurs traces. On apprendra à l’arrivée que c’est un italien qui a remporté l’épreuve en moins de 2 heures alors que pour nous, il faudra 3h34 pour revenir à la base de loisirs après 50 km passés à rouler sur des terrains des plus variés.

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Départ de la Gravel Roc – photo ©ASO

Une grande première

Le Gravel bike s’est donc invité au Roc d’Azur … C’est une grande première et également un sacré retour aux sources car, sur la première édition de cette course devenue mythique, la poignée de participants étaient équipés de vélos qui semblent être sur cette photo les ancêtres de nos “gravel bike” actuels. On peut voir des guidons de courses sur deux machines qui sont visiblement des vélos de cyclocross.

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La photo historique du Roc d’Azur : ils étaient 7 dont 2 cyclocross

La distance de 50 km qui est proposée par les organisateurs peut paraître modeste par rapport aux épreuves que nous connaissons déjà comme la Gravel 66, la Gravel de Fer, la Résistance, … Le Roc d’Azur évolue en permanence avec une offre de courses qui s’enrichit d’année en année avec l’électrique, les enfants, … et maintenant le Gravel.

Danser le Roc sur la selle d’un Gravel

Nous profitons de cette épreuve pour tester 3 machines différentes : le GT Grade un carbone plutôt racé et bien équipé, un Scott Addict superbe en carbone également et enfin un Lapierre Crosshill en alu que nous avions déjà utilisé cet été pour un petit raid de 200 km. Rien de tel qu’une épreuve comme le Roc Gravel pour tester en condition réelle nos machines d’essai et danser le Roc en sautant sur les pierres des chemins varois.

Pas de chance pour le team Track & News une première crevaison vers le 6ème km nous stoppe dans notre élan … Elle sera suivie d’une seconde au 10ème … On commence à flipper car après nous n’avons plus que des rustines pour réparer. On va devoir lever les fesses de la selle du GT Grade équipé de pneus Clément de 28 un peu légers pour ce type de terrain.

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Une seconde crevaison au 10ème … plus de chambre à air – photo ©T&N

Nous avons à peine réparé notre dernière crevaison que le motard serre-file arrive et nous informe que nous sommes les derniers … On repart courageusement pour remonter un petit groupe dans la côte suivante à la Bergerie. Mais derrière une côte il y a une descente, et il y en a un dans la bande qui n’aime pas trop ça … Nous gardons un peu d’avance sur la lanterne rouge et une portion de route vers le golf de Roquebrune nous offre un moment de détente en compagnie d’une des deux concurrentes féminines Isabelle.

Regardez … voilà des Gravel ! …

Nous atteignons Roquebrune-sur-Argens et nous attaquons alors une longue montée progressive de 5 km sur route qui nous ramène à la cote 265. On quitte alors la route pour retrouver un sentier et vers le 30ème ça va se gâter sérieux avec une descente remplie d’ornières qui accuse une pente à plus de 15%. Pour nous, les “amateurs”, nous avons dû faire vite fait un apprentissage du dosage de freinage entre l’arrière et l’avant … Nous arrivons quand même en bas sains et saufs … Un miracle vu notre habileté sur ce type de vélo. Un coup de cul, pour remonter du trou dans lequel cette descente nous a conduit, nous oblige à finir les derniers mètres à pieds. Ensuite un super sentier un peu étroit nous emmène vers la Bastide Neuve. Le col de Bougnon arrive et après une courte descente sur route, un mur se dresse face à nous, ce sera la dernière difficulté du parcours. Eric passe en premier sans problème, Pierre s’arrache ne voulant pas céder lui qui autrefois l’avait passé en tandem, … et Patrick lassé de creuser la terre avec sa roue arrière termine en courant à côté du vélo.

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Juste après le col de Bougnon … Regardez voilà des Gravel … photo ©T&N

A notre passage on est surpris d’entendre parfois “Regardez voilà des Gravel …” Ces vélos commencent à être reconnus et identifiés, c’est le début d’une nouvelle popularité que nous avons pu mesurer sur ce Gravel Roc. Il y a même de la part de certains spectateurs une part d’admiration pour les cyclistes qui osent affronter les pistes du Roc sans aucune suspension sur ces vélos qui semblent plutôt faits pour la route …

Le profil

1ère édition du Gravel Roc - Roc d'Azur 2016 - © Openrunner
1ère édition du Gravel Roc – Roc d’Azur 2016 – © Openrunner

Ensuite on traverse la Gaillarde, direction la mer qui nous apparaît après avoir suivi le lit d’un cours d’eau asséché … Un peu de sable et l’air marin nous remettent dans l’ambiance plage du Roc d’Azur. Pas le temps de faire des pâtés de sable, nous passons sur le bitume vers Saint-Aygulf et nous rattrapons la fameuse corniche avec ses marches et passages à pied pour reprendre les passerelles et rejoindre la base de loisirs par les coulisses.

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L’arrivée groupée du Team T&N – photo ©Sportograf

Nous franchissons ensemble la ligne d’arrivée de ce premier Roc Gravel heureux et en bon état.

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Ils ont aimé …

“En Gravel, la route n’est qu’un moyen de se rendre sur la prochaine portion de chemin …”

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Isabelle à l’arrivée … C’était ma deuxième sortie en mode “Gravel” pour ma nouvelle monture Liv. – photo ©T&N

Isabelle une des deux concurrentes féminines “J’avais à cœur de venir tout d’abord au Roc d’Azur (c’est ma 1ère participation) et de participer à une épreuve de Gravel organisée. C’était ma deuxième sortie en mode “Gravel” pour ma nouvelle monture Liv. Pour moi la pratique du Gravel est un mixte route/chemin, la route n’étant qu’un moyen de se rendre sur la prochaine portion de chemin. Le parcours doit être à dominante plutôt roulante et pas trop cassante. Concernant l’épreuve, j’ai trouvé qu’elle a fait la part belle à la portion “chemin”, j’en ai été plutôt ravie car c’est bien pour ce type de terrain que nous chevauchons nos Gravel bikes. Par contre j’ai trouvé qu’il y avait des portions trop engagées pour nos vélos, à savoir trop cassantes et très techniques, finalement pas très adaptées. Personnellement je manque encore de technique mais je suppose que tout le monde a dû faire preuve de vigilance sur ces parties un tantinet extrêmes.”

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Tout le monde n’avait pas des freins à disques – Photo ©Roc d’Azur ASO

 Sylvain Renouf de Caminade “Un parcours super, un peu court pour moi mais qui réunit sur 50 km l’échantillon complet des terrains que l’on peut trouver sous les pneus d’un gravel.”

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Avec les “rois de l’acier” : Sylvain Renouf et Brice Epailly (Caminade) et Julien Leyreloup (Victoire) – photo © T&N

Julien Leyreloup des Cycles Victoire “J’ai bien aimé, je ne connaissais pas les parcours du Roc j’ai trouvé la sortie de la zone urbaine vers les chemins forestiers assez agréable. L’épreuve était bien calibrée pas trop route … La montée de 5 km sur le bitume un peu défoncé est empruntée également par les courses VTT. C’est difficile d’organiser une première et les organisateurs s’en sont bien sortis. Avec mon vélo cadre acier équipé de pneus de section large pas trop gonflés je n’ai eu aucun souci.”

Maxime Brunand Line Manager chez Mavic “J’ai entendu quelques critiques sur le parcours, pour ma part j’ai un avis très indulgent sur ce tracé car les organisateurs nous ont proposé tout ce que l’on peut trouver sous nos roues sur un terrain de gravel. Il faut savoir composer avec et épargner son matériel. J’étais équipé en pneus All-Road de Mavic bien sûr et mes tubeless gonflés à 4 bars m’ont sauvé la mise me permettant d’avaler le Bougnon en 34 x 24 …”

Nicolas Pierron chef de produit chez B’Twin “C’était une première très différente de ce que j’avais pu voir aux US. Avec ses 2 ou 3 descentes un peu techniques on était loin des longues pistes que l’on trouve là-bas. J’ai bien aimé cette Gravel Roc. Habituellement je fais ici le Roc Marathon mais là je me suis bien plus amusé en cherchant mes trajectoires et en faisant plus de pilotage. J’étais là également pour avancer sur notre projet de Gravel bike Btwin et je venais aussi par curiosité pour découvrir les machines qu’utilisent les pratiquants et comprendre un peu plus le milieu du Gravel. Avec Cyril (Saugrain) qui avait cassé son dérailleur à cause d’une branche on a fini en mode dépannage : il courait dans les montées et je le tractais sur le plat … On s’est bien amusé et je reviendrais l’an prochain sur cette épreuve.”

Nos vélos

Un banc test intéressant

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Le Scott Addict et le GT Grade : 2 carbone sur les sentiers du Roc – photo ©T&N

C’est une formidable opportunité pour nous de pouvoir joindre le plaisir de participer à cette première épreuve à celui de tester de nouvelles machines :

  • Le Scott Addict que nous avons en test depuis 3 semaines.
  • Un tout nouveau Lapierre le Crosshill que nous avons conduit d’Aix-en-Provence à Fréjus en passant notamment par les sentiers des Maures.
  • Et enfin, pour compléter le trio, le nouveau GT Grade.

Nous avons échangé nos machines en cours de route sur ce parcours de 50 km.

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De haut en bas : le Lapierre Crosshill 500, le GT Grade Carbon et le Scott Addict Gravel
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Le Crosshill de Lapierre sur le sentier côtier avec Eric – photo ©T&N

Le Lapierre Crosshil a fait l’unanimité de notre petite équipe sur ce parcours. Comme le Scott il bénéficiait d’une monte en Schwalbe G-One qui ont fait largement le job sur les parties techniques de ce Gravel Roc. Bon freinage, maniable, … un peu plus lourd (cadre alu et niveau d’équipement) que les deux autres vélos il nous a bien plu grâce à sa polyvalence sur tous les terrains qui nous ont été proposés. Conçu pour le Gravel il a présenté le meilleur compromis par rapport aux différents revêtements des terrains rencontrés.

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Le GT Grade sur un terrain qu’il aime bien avec Pierre : le sentier plutôt roulant – photo ©T&N

Le GT Grade est un très beau vélo esthétique et racé. Par contre son équipement pneumatique était un peu léger (Clément en 28) pour ce Gravel Roc. Nous avons crevé deux fois la deuxième étant liée à un pincement sans doute la conséquence d’une première réparation trop rapide. C’est un vélo qui sera très bien pour de longues pistes plutôt roulantes. Plus haut que les deux autres il s’est avéré moins maniable sur les parties rocailleuses. Son cadre n’acceptera pas le montage de pneus de grosse section.

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Le Scott Addict sur un de ses terrains préférés  avec Patrick : un chemin sans rocaille – photo ©Sportograf

Le Scott Addict s’est montré à la hauteur sur ce terrain grâce à sa maniabilité et à ses pneus Schwalbe G-One de 35 gonflés à 4 bars. Ce vélo carbone est visuellement très séduisant et on apprécie la qualité de ses composants Syncros. Très maniable il est quand même moins tolérant sur les parties empierrées. Sa légèreté et son dynamisme l’avantage sur route et sur les parties pistes plus roulantes. C’est plus un cyclocross adapté au Gravel qu’un pur Gravel.

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Une belle brochette de finishers – photo ©Roc d’Azur – Isostar

Merci aux organisateurs qui ont pris l’initiative d’organiser cette course de Gravel au programme de cette institution qu’est le Roc d’Azur. Même si d’autres courses sont nées avant ce Gravel Roc dans l’hexagone, cette première va donner un coup de projecteur sur cette discipline encore jeune sur notre territoire. Nous avons ressenti pendant ce Roc une certaine sympathie pour cette pratique du vélo qui n’est pas forcément nouvelle mais qui retrouve auprès des cyclistes un regain d’intérêt.

Vive le Gravel bike.

Un vieux rêve réalisé sur l’Alpsman

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15 ans : cela fait presque une éternité que j’envisage de participer à un triathlon. Oui mais voilà, cette discipline ne s’improvise pas du jour au lendemain. La course à pied est restée, par nécessité et facilité, pendant de nombreuses années mon sport de prédilection. Nécessité, car le triathlon est difficilement compatible avec une vie de famille lorsque l’on veut performer. Facilité, car je déteste me prendre la tête avec des programmes d’entraînement qui m’imposent telle ou telle séance.

Mais voilà, les années passent et la quarantaine approche. Ma première idée était de réaliser un Ironman  en “off”, seul sur une journée pour ressentir les « bienfaits » de ce sport. Mais au détour d’une conversation avec Eric (cofondateur de T&N), ce dernier m’indique qu’un Ironman à la sauce Norseman va être organisé sur les bords du lac d’Annecy. Comme beaucoup, le reportage de CANAL+ sur cette épreuve en Norvège m’avait fait briller les yeux. L’Alpsman se déroule en France dans un endroit superbe et les inscriptions sont ouvertes sans tirage au sort alors ! …

Inscription faite : place à la préparation

À découvrir le programme, rien d’insurmontable sur le papier sauf qu’à la seule et unique reco vélo faite avec Eric, j’ai pris la pleine mesure de la difficulté du parcours : 182,2 km, 6 cols avec 4349 de dénivelé positif (relevé Garmin le jour de la course). Ce n’est pas rien, surtout pour moi “breton-parisien” plus habitué aux “coups de cul” qui dépassent rarement le kilomètre. Oui mais voilà, il a fallu faire avec les moyens du bord et engranger le maximum de kilomètres afin de passer sans encombre ces difficultés le jour J. Pour la partie natation, tous mes entraînements se sont déroulés en piscine, à l’exception de deux sorties en mer. Là encore juste en accumulant les bornes sans aucun travail spécifique. La course à pied a été la discipline que j’ai moins travaillé à cause de ma blessure à la hanche qui joue au yoyo depuis de longs mois. Bref, je peux résumer ma préparation à du bornage natation et du vélo en mode « bourrin ».           

Place à la course

Une semaine avant la course, et ce deux fois de suite, un cauchemar me réveille en pleine  nuit : j’arrive à la « bourre » au départ, les affaires ne sont pas prêtes, bref pas du tout organisé. C’est pourquoi, le jour J, je me lève à 3 h et j’arrive à vélo directement en “combi” avec un gros sac poubelle sur le dos contenant tous mes sacs de transition, je rentre le premier dans le sas vélo. Ok, super, je suis prêt mais que c’est long d’attendre dans le froid avec ce vent.

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Arrive enfin au loin un très long bateau restaurant (ndlr : le Libellule), genre ceux que l’on peut voir sous la Tour Eiffel. Accompagné d’Éric et accueillis par l’équipage, nous montons à bord. Paradoxe avec la course, les tables sont dressées prêtes à nous offrir un menu gourmet. 

Le départ du bateau dans la pénombre associée au lancement d’une série de morceaux de musique solennelle amplifie l’émotion qui précède le top départ de cette épreuve. Difficile d’exprimer ce que l’on ressent, un mélange d’excitation, d’envie mais aussi et surtout d’appréhension car l’effort va être intense, long et dur à la fois.

Le saut dans l’inconnu et c’est la délivrance, toutes les émotions se dissipent pour faire place à la concentration. Mais à peine le départ lancé que je suis saisi par l’anxiété. Je ne vois rien, mon coeur et ma respiration s’emballent, je lève la tête à chaque mouvement de bras. Qu’est ce qu’il m’arrive ? Il est hors de question d’en rester là, alors je me ressaisis rapidement et pose une nage calme comme en piscine.

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Au briefing d’avant course, on nous annonce, sur un parcours rectiligne, des bouées lumineuses tous les kilomètres : ok sauf qu’une fois à l’eau et dans l’obscurité totale, impossible d’apercevoir les bouées. Oui, nous connaissons la direction à prendre, mais pour ma part ce n’est qu’une accumulation de « zig » et de « zag » me prenant au passage bon nombre de nageurs surtout dans le premier kilo. À de nombreuses reprises, je m’arrête, lève la tête et ne vois rien, j’entends seulement des nageurs qui crient pour demander aux kayakistes invisibles la direction à prendre. Au 3ème kilomètre, nous savions qu’un changement de direction devait s’opérer pour gagner la plage, mais une quarantaine de coureurs auront involontairement coupé au second, attirés par les lumières lointaines du parc à vélo et du Libellule stationné à quai .

Enfin, je sors de l’eau mais sans savoir à quelle place, j’actionne ma transition sur ma Fenix et là à ma grande surprise je vois 1h30. M …, je pense pourtant avoir à peu près bien nagé mis à part quelques arrêts orientation. Après coup, mon relevé Garmin me donnera 4760 m (d’où mes nombreux zigzag)

En selle

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Je soigne trop bien ma transition (7 mn : j’ai pris mon temps). Il fait frais, ma tenue Compressport est trempée mais à peine les premiers lacets du col de Leschaux avalés je ne ressens plus le froid. Une nouvelle fois, l’inquiétude me gagne lorsque je regarde le braquet de ma roue libre. En effet, j’entame à peine le vélo que je suis déjà sur le 36-26, ça laisse peu de marge pour la suite. Au fil des kilomètres, cette inquiétude va s’estomper, je suis bien, les jambes tournent parfaitement et je ne fais que doubler.

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photo ©T&N

Ma seule crainte est attachée à mon confort. En effet, la veille de la course, j’ai récupéré ma tenue Compressport Ironman sur le stand de la marque. À voir l’épaisseur de la « peau de chamois » synthétique, je me demande bien quelle va être le degré de souffrance de mon assise au bout des 182 km. Et bien, il n’en sera rien : le cuissard est très confortable, sa coupe longue maintient parfaitement les quadriceps surtout lors de la partie course à pied. Après course, aucun échauffement à signaler. Même impression pour le haut : confort et maintien, le tissu malgré ses nombreuses micro aérations n’a pas été un handicap à cette période fraîche de l’année. Son touché coton absorbe et évacue parfaitement l’humidité.

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Photo ©T&N

L’autre point important concerne la conception des empiècements avec la présence de petites poches permettant d’y glisser gels, barres et téléphone. N’ayant d’ailleurs pas prévu d’attacher ma pompe sur le cadre de mon vélo, j’ai réussi à glisser cette dernière dans une poche arrière. En effet, l’élasticité du tissu m’a permis de la garder bien en place. Le seul petit reproche que je pourrais faire, c’est au niveau du cuissard : il ne remonte à mon goût pas assez haut sur le bas du dos, le laissant ainsi à découvert et ce ne fût pas très agréable lors des descentes de cols.

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photo ©T&N

Revenons à la course : j’enchaîne les cols avec la même cadence de pédalage, seul les derniers kilomètres de la seconde ascension du col des Prés me paraissent une éternité. Il faut dire qu’avec cette pluie battante, qui dure depuis une heure environ, ça n’aide pas à avaler les kilomètres en toute quiétude.

Passé ce dernier col, il reste 40 kilomètres, les plus faciles malgré le col de Leschaux en forme sinusoïdale plus montante que descendante. Les trombes d’eaux ne m’empêchent pas de faire une descente rapide sur Saint-Jorioz.

Descente du vélo

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Je pose le pied à terre, je veux me redresser mais je sens une raideur dans le bas du dos. À ma grande surprise, les premiers kilomètres de course à pied me feront du bien. La suite ne sera qu’une lutte pour gagner l’arrivée. En effet, ne pouvant plus m’alimenter correctement, je me sens vidé de mes forces. Mon petit rythme de 11 km/h me suffira amplement.

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photo ©T&N

Barrière horaire

Avant la course, je m’étais dit : 18 h, ça va le faire et je pourrais monter au Semnoz. En effet la règle de ce triathlon est qu’au passage sur la ligne du 27ème km de course à pied, nommée le « Tournant », les participants qui franchissent cette ligne avant 18h00 peuvent poursuivre leur course par l’ascension du Semnoz où sera placé l’arrivée « Sommet » et ils deviendront des « Top finishers ». Les autres finiront la course à pied en bas, au bord du lac et seront donc des « Lake finishers ». Oui sauf qu’entre temps, je sors de l’eau en 1 h 30 et que je fais la course à pied la plus lente de ma vie de coureur. Rien d’étonnant donc que je loupe cette montée pour 5 petites minutes. Mais au fond de moi et sans le cacher, je suis bien content de terminer en bas car je suis vidé de mes forces, j’y serai sans doute arrivé mais à quel prix ? …     

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Cette première expérience en triathlon me donne des pistes de travail pour le prochain. Plus de qualité et des entraînements nage en eau libre. À cette heure, je n’ai pas franchi le pas de la réinscription mais il y de grosses chances pour que j’y retourne l’année prochaine mais cette fois pour monter au Semnoz. L’épreuve aura lieu le samedi 10 juin 2017.

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Sladda : un vélo urbain signé Ikéa

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photo ©PDM
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Sur un des lieux de notre test en bord de Seine à Rueil-Malmaison – photo ©PDM

Disponible depuis cet été dans les magasins bleu et jaune et sur le site de la célèbre marque Suédoise le vélo Sladda rejoint les célèbres Billy, Pax, Lack, …et autres produits populaires qui portent des noms à coucher dans le grand nord. Est-ce que ce vélo connaîtra la même carrière que ces meubles ? … C’est une autre histoire …

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Tout commence par un dessin de l’équipe du design de Veriday – ©Veryday

A notre grand étonnement Ikéa enfourche la tendance du vélo urbain. J’imagine que le géant suédois a procédé à une étude de marché sérieuse avant de se lancer dans l’aventure qui ressemble à un “grand écart”. L’équipe de design de Veryday, qui a travaillé sur le projet, s’est inspirée de l’approche démocratique d’Ikéa pour imaginer un vélo qui casse les règles. Sladda est basé sur une conception rigoureusement testée qui respecte environnement et durabilité et qui cible un large éventail de personnes dans leur vie quotidienne. Un astucieux concept de “clic-on” permet d’intégrer de nombreux accessoires facilement sur le vélo, pour le faire évoluer sans avoir à sortir sa boîte à outils.

Le vélo est devenu un moyen de circulation alternatif intéressant dans les grandes villes. Ce constat est-t-il à l’origine de l’arrivée de ce vélo dans l’offre d’IKEA plus connu dans le domaine de l’ameublement que du cycle ?

Les présentations

Ce vélo est normalement livré en kit (partiel) mais celui de notre essai nous a été déposé tout monté. Nous ne pourrons donc pas vous donner notre avis sur la facilité de montage. Pas d’inquiétude cependant car la notice IKEA et l’outillage sont bien livrés avec et le vélo est partiellement monté pour des questions évidentes de sécurité.

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L’objet joue dans la cour des vélos à usage urbain, “city bike” ou autre commuter. Il sort des sentiers battus par le choix de ses solutions techniques : frein à disque Tektro à câble à l’avant, frein à rétropédalage logé dans le moyeu arrière SRAM à deux vitesses automatiques, entraînement par courroie crantée Continental, astucieux combiné levier de frein avant / sonnette.

Avec son cadre en alu et ses soudures soignées, ses gardes-boue dans la teinte du cadre et les fixations en fil d’inox, des manivelles en alu forgé, une visserie et des roues de belle facture, un protège courroie esthétique, une béquille centrale, une peinture poudre mastic satinée, un design épuré on ne peut pas le classer dans la catégorie “vélo tête de gondole” de la grande distribution.

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Le sladda en détail – photo ©PDM

Il affiche 15 kg sur la balance. Les attaches type boutonnière (clic-on) sont là pour fixer de façon simple et pratique : panier, remorque, porte-bagages pour les sacoches. Ces accessoires sont disponibles au catalogue IKEA. On peut regretter que l’éclairage ne soit pas mieux intégré. Point de détail, la qualité de la béquille dénote un peu sur l’ensemble. La peinture satinée se salit facilement.

Pas de choix de couleur : ce sera blanc pour tous … Deux tailles existent : 26 ou 28 pouces.

Un panel test

Pour procéder à l’essai de ce vélo, destiné à un large public, nous avons invité quelques personnes aux profils et âges différents afin de recueillir leurs avis. Elles pourraient être dans la cible de ce type de vélo et nous les avons fait rouler au cours d’un rapide essai.

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Et oui vous n’avez pas rêvé … c’est bien un vélo Ikéa – photo ©PDM

La première réaction générale a été celle de l’étonnement face à ce vélo Ikéa : “Un vélo IKEA ?“, “IKEA fait des vélos maintenant ? …

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photo ©PDM

Au premier coup d’œil

Clients ou non d’IKEA, cyclistes sportifs ou occasionnels, usage quotidien du vélo, jeunes ou vieux le vélo a plutôt produit une bonne impression. Les commentaires au premier coup d’œil tombent :

J’aime pas la couleur, il a de belles roues, pourquoi le logo IKEA est-il si petit ?, pas mal !, bof !, belle allure, tiens il y a une courroie à la place de la chaîne, ah oui ! la peinture métallisée des accessoires fait “cheap”, il a une belle finition, joli vélo, …

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Tiens il y a une courroie à la place de la chaîne … photo ©PDM

On roule

Les avis vont diverger suivant que l’on roule sportif ou cool, un point commun tout de même : c’est un plaisir de rouler sur ce vélo, la souplesse d’entraînement de la courroie fait vraiment référence et le second braquet s’enclenche parfaitement, la selle est confortable.

Réglages : un seul modèle de cadre mixte ; trois réglages principaux permettent l’ajustement suivant la taille du cycliste : hauteur de la selle, avance et recul de la potence et orientation du guidon. On peut aussi jouer sur la hauteur de la potence suivant le nombre de rondelles interposées avec le tube de direction et régler l’avance ou le recul de la selle.

Le freinage est suffisant mais ne fait pas l’unanimité sur le frein arrière par rétropédalage. Certains l’apprécient, d’autres pas. Tous admettent qu’il requiert une période d’apprentissage. Il est adapté et même pratique si les arrêts ne sont pas trop fréquents.

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Le changement de vitesse automatique pourrait être la solution idéale, comme c’est le cas pour l’automobile . Dommage dans ce cas face à son comportement dès qu’il y a du relief. Oubliez l’idée d’affronter les côtes avec ce vélo. Ce moyeu automatique à 2 vitesses est du genre rustique. La plage de rapport est insuffisante pour attaquer une cote sans se mettre debout sur les pédales et son changement de rapport est inapproprié. Si vous montez en danseuse la grosse côte cela va faire tourner un peu plus vite les roues et vous allez repasser sur le rapport le plus défavorable. La solution consiste à monter en danseuse mais lentement. Le cycliste aguerri s’en sortira, pour les autres ce sera à pied à côté du vélo.

À propos du développement … j’ai effectué la mesure du développement sur le vélo IKEA. Un tour de pédalier en vitesse normale occasionne deux tours et un “chouia” de roue ; le diamètre de la roue sur ce vélo est de 650 mm soit un développement d’environ 3.14 x 0.65 x 2 = qui nous donne un peu plus de 4 m.

Les caractéristiques du moyeu SRAM indique une “surmultipliée” de 1,36%, soit pour la seconde vitesse 5,55m, soit sur une roue de 700 l’équivalent de 42/22 ou 40/21 approximativement pour le premier rapport et 42/16 et 40/15 pour le second. Cette mesure confirme le saut important entre les deux rapports.

Rouler durable ou différent ?

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photo ©PDM

L’entretien de ce vélo échappe à toutes les petites tracasseries comme le cambouis de la chaîne qui tache le pantalon, qu’il faut nettoyer pour la graisser de nouveau, les câbles de freins ou de dérailleurs qui grippent. Un seul petit câble de frein à l’avant commande le serrage du disque. Il ne reste plus qu’à remplacer les pneus et chambres à air par des pneus pleins – çà existe et on y vient – et le zéro entretien se rapproche.

En moins d’une heure de montage on doit pouvoir faire les premiers tours de roues sur les parcours “plats” où il va exceller.

Chez IKEA on parle de stratégie de durabilité – le cadre du vélo est garanti 25 ans – et c’est en Suisse qu’il à été commercialisé  en premier. Les consommateurs suisses sont sensibles à cet argument et ils possèdent un fort pouvoir d’achat. Au moment de l’achat ce sera nécessaire car le prix du vélo est de 750 € … ou 499 € pour les possesseurs de la carte Family. Autant dire 499 € car cette carte est gratuite et il serait dommage de ne pas la prendre si ce vélo vous intéresse. C’est le prix de la durabilité ou tout simplement celui de vouloir rouler différent ?

Le retour du lacet : essai de la Mavic Aksium

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Cette année, lors de notre passage à l’Eurobike, j’ai été surpris de voir plus de chaussures de vélo équipées de lacets. Mode ou tendance, pour quelle raison des équipementiers comme Mavic, Giro, Vittoria, Scott, … reviennent aux lacets que nous avions abandonnés au profit des serrages automatiques et des scratches ? … Notre curiosité sur le sujet a été titillée par cette découverte.

Sans connaître véritablement le pourquoi de ce retour en arrière, j’ai trouvé dans l’ensemble ces chaussures lacées plus fines et plus élégantes que les autres. Elles peuvent attirer les amateurs de CRIT en pignon fixe, les nostalgiques qui veulent quand même avoir des cales sous des semelles rigides ou encore ceux qui recherchent des chaussures légères pour pédaler en souplesse.

… une tête à vendre des lacets …

Je ne sais pas si les marques qui reviennent au laçage feront fortune comme celui qui avait une tête à vendre des lacets dans le fameux sketch de Fernand Raynaud. Pour l’instant ces modèles lacés sont encore très minoritaires sur les catalogues des marques et leur présence est quasi confidentielle sur les rayonnages des revendeurs.

Mavic Aksium

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Les Mavic Aksium élégantes : un classisisme moderne – photo ©T&N

J’ai voulu tester un de ces modèles en l’occurence la Mavic Aksium dont le look et la finesse avaient attiré notre oeil lors de l’Eurobike. Elle est élégante et comme je le disais précédemment je trouve que les chaussures avec lacets sont plus fines que celles équipées de scratches et autres systèmes de serrage. Ce modèle de chez Mavic illustre cet esthétisme résolument moderne. Qui dit lacet ne dit pas forcément “vintage”, la ligne de ces Aksium le démontre.

C’est une chaussure typée endurance dans la gamme Mavic son poids est de 245 g et l’indice de transfert d’énergie annoncé est de 50. Cet indice révèle la rigidité de la semelle extérieure : 100 étant la rigidité maxi sur des Full Carbon. L’indice 50 est lié à l’utilisation du mélange fibre de verre nylon qui permet d’avoir plus de confort en endurance tout en restant suffisamment rigide pour un usage cyclosport.

Pour moi, qui depuis 7 ans fait des tests de chaussures de running, je me retrouve dans mon élément avec ces lacets. La différence est qu’une chaussure de running doit avoir une semelle qui offre de l’amorti alors que pour une chaussure de vélo c’est la rigidité et le transfert d’énergie au moment du pédalage qui sont les critères recherchés. De ce point de vue l’Aksium comporte une semelle Energy Comp qui est constituée d’un mélange de fibre de verre et de nylon garantissant une très bonne rigidité.

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Une astuce pour assouplir le haut de la languette avec ces petites fentes verticales – photo ©T&N

Le chaussant de cette Aksium est agréable mon pied est parfaitement maintenu et je ne sens aucune gêne. Le “fit” est précis j’ai l’impression qu’elle est moulée à mon pied. La tige est assez haute et les lacets plats permettent de moduler en douceur le serrage de bas en haut. Petit détail : le haut de languette comprend des petites fentes verticales qui vont l’assouplir et permettre de se conformer au coup de pied du cycliste. Cela pourrait être désagréable d’avoir une languette trop rigide sur le haut qui vient attaquer le pied à chaque tour de pédale.

Des zones réfléchissantes viennent discrètement décorer la chaussure au niveau du talon et sur le mesh à l’avant. J’ai installé mes cales pédales Time et hop direction la route. Je les lace en prenant la précaution de glisser les boucles sous une petite bande de maintien élastique qui évitera de les accrocher ou de les voir se dénouer. Dés les premiers kilomètres j’ai une très bonne impression : mon pied est super bien maintenu, le pédalage est souple et le profil abaissé de la semelle transmet bien l’effort à la pédale. Le talon est également bien calé et la remontée de la pédale même avec du braquet ou en danseuse ne fait pas bouger le pied à l’intérieur.

Le modèle Aksium existe en version “élite” et bénéficie d’un dispositif de serrage Ergo Ratch avec strap au niveau du coup de pied en plus du laçage. Le poids passe alors à 270 g et le prix à 120 €. Pour les femmes voir les modèles équivalents qui s’appellent ‘Echappée”

Caractéristiques de l’Aksium

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  • Le système de fermeture à lacets permet un réglage précis.
  • Un élastique sur la languette maintient les lacets en place.
  • La semelle intérieure OrthoLite® procure un confort maximal au niveau de la plante du pied.
  • La semelle Energy Comp est constituée d’un mélange de fibre de verre et de nylon garantissant une rigidité maximale, tandis que le profil abaissé optimise le positionnement du pied.
  • Indice de transfert d’énergie  : 50

Prix public : 100 €

Voir infos sur le site de Mavic

Quelques autres chaussures avec lacets

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Le modèle Empire Silver Reflective … Qui brile la nuit dans les pinceaux des phares – Photo ©Giro

Chez Giro le nouveau modèle Factor Techlace ™ est un modèle de compétition route mixant lacets pour la souplesse sur l’avant-pied et réglage fin sur le coup de pied avec une roulette Boa IP1. Ce produit affiche un poids remarquablement faible de 210 grammes (taille 42,5). Giro est la marque qui présente le plus large choix de modèles avec des lacets et elle a reçu un “Gold Award” lors du dernier Eurobike de la part du jury qui a apprécié sa technologie Techlace. Le modèle Empire ci-dessus est plus sage et brillera la nuit dans les phares des voitures.

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Le modèle EVO 1976 de Vittoria au look résolument Vintage mais sur une semelle carbone bien de notre époque – photo ©Vittoria


Chez Vittoria
2016 était une année anniversaire puisque la marque fêtait ses 40 ans d’existence. À cette occasion des modèles lacets se trouvaient mis en vedette. Le modèle 1976 EVO est une pure réussite. L’esprit vintage est plus présent mais la semelle carbone et les composants sont parfaitement modernes et adaptés à la pratique actuelle du vélo.

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Photo ©Track& News

Chez Scott les lacets se déclinent sur route et sur le MTB … Ces deux modèles découverts sur l’Eurobike présentent un laçage asymétrique. On essaiera bientôt le modèle MTB pour la pratique du gravel.

Le lacet

On peut légitimement se poser la question du pourquoi ce retour en arrière … Pour ma part j’aime bien ces chaussures lacées. Nostalgie sans doute, mais surtout je ne suis pas un adepte du chrono et je n’ai pas le souci de serrer ou desserrer mes chaussures en cours de sortie. J’adore l’esthétique des chaussures à lacets que je trouve plus élégantes et moins lourdes que celles qui sont équipées de systèmes de serrage.  Je garde volontiers ces Aksium qui sont parfaites pour moi en terme de confort du chaussant et de rigidité de la semelle.

Avantages :

  • souplesse
  • esthétique
  • légèreté

Inconvénients :

  • pas de réglage en pédalant comme avec des molettes ou des serrages micrométriques
  • chaussage plus laborieux
  • attention aux lacets qui se dénouent

Le Gravel bike entre en Résistance

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Samedi 24 septembre, c’était une première du côté de Talloires … De nombreux cyclistes sont entrés en “Résistance” lors d’une nouvelle épreuve cyclo non chronométrée au format original qui a pris forme sur les bords du lac d’Annecy. Nos cyclo-maquisards sont revenus heureux du combat mené sur les pentes des Aravis et sur la déchirante montée au plateau des Glières.

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photo ©Paris Chill Racing

A l’image des organisations maquisardes les groupes de “graveleux” font bande à part dans le milieu du vélo. Portés par une grande envie de liberté les cyclistes qui roulent sur des Gravel bike adoptent des codes différents. Routiers sans l’être, pas trop VTtistes, un peu urbains, … ils s’adaptent à tout et n’ont pas un chrono à la place du cerveau. Leurs vélos s’identifient rapidement car ils dénotent dans le paysage cyclo conventionnel : freins à disques, guidons larges, pneus généreux, … Leur look est aussi un peu à part : un peu hipster barbu, pas de jambes rasées, des maillots sans “réclame”, des chaussures permettant de marcher, … On est loin de l’image des “sosies” de nos champions cyclistes que l’ont peut voir frétillants avec leurs jambes huilées au départ des épreuves cyclosportives.

Que ce soit les locaux du Team Velocoop, plutôt taillés montagnards, ou le groupe parisien du Paris Chill Racing que nous avons croisé, ils ont tous l’esprit Gravel.

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L’équipe du PCR venue de Paris pour découvrir ce beau parcours alpin. – photo ©Paris Chill Racing

Ils ont fait de la Résistance

Frank (membre de la page facebook Gravel Bike France) quelles sont tes impressions après cette cyclo ? Week-end sous le soleil dans les Aravis. Parcours de 130 km et plus de 3300 de D+. Une première partie avec un panorama alpin avec vue sur le Mont-Blanc jusqu’au Col des Aravis en mode Gravel sur 15 km … Le temps de descendre les manchettes et direction la Vallée du Petit Bornand pour affronter le plus gros morceau de la journée : la montée au plateau des Glières … ça piquait un peu par moment … 

photo ©Frank Lieuron
photo ©Frank Lieuron

Dernier ravito en haut avant de faire une photo au Mémorial et retour par la route pour l’ambiance cool du départ / arrivée à Talloires face à la plage. A refaire ...”

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photo ©Paris Chill Racing

Pierre (membre du Paris Chill Racing) vous n’êtes pas forcément préparé à la montagne sur le pavé parisien ?

En fait on s’est mis au gravel il y déjà quelques mois et on a déjà réalisé Turin / Nice par les anciennes routes militaires. On avait donc déjà découvert le gravier. L’organisation de la Résistance était très bien pour une première  … On s’est fait avoir 2/3 fois sur le fléchage … Belle ambiance et beau parcours. On n’a pas fait la longue car on avait avec nous une féminine et c’était son baptême du feu. Le principe du Chill est de rouler tous ensemble et c’est ce que nous avons fait ici.” 

Le Paris Chill Racing est un collectif cycliste Parisien. Ils se retrouvent le mercredi soir dans la capitale pour rouler ensemble plutôt cool. Ils fonctionnent sur un mode libertaire sans attache fédérale. Renaud, qui est membre de ce collectif, nous livre la belle vidéo intégrée à cet article. Cette façon de rouler ensemble permet également de faire des photos et des vidéos : merci à eux on en profite. Cette vidéo donne envie de venir l’an prochain pour rouler avec le PCR et tous les participants.

Retrouvez les activités du PCR sur leur site : https://parischillracing.com/

Vélocoop a été partenaire de l’épreuve en prêtant 3 vélos de gravel Kona cadre acier avec lesquels l’équipe d’organisation a pu faire toutes les reconnaissances. “On était présent avec un stand où on proposait de customiser les vélos, notamment les vélos de route, pour qu’ils puissent faire la Résistance. On est du coin on est dans le même délire que les organisateurs …” nous précise Vincent Verges de Velocoop. Au delà de cette aide un “team Velocoop” participait à la cyclo. Ils ont tous apprécié le parcours et la météo. “Ceux qui voulaient se faire mal sur le 130 ils pouvaient le faire avec les 3,5 km de montée à 19 %, le parcours a vraiment, vraiment plu …” nous explique Vincent.

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Le Team Velocoop devant le stand à Talloires – photo ©Velocoop

Finalement très peu de “loupés” pour une première … Quelques remarques sur le dosage route / gravel … Trop peu pour certain … trop gravel pour d’autres. Un problème de “déflèchage” mal intentionné a obligé les organisateurs à réagir au dernier moment pour remettre en place des panneaux. Certains ont trouvé les ravitos un peu léger … Tous ces problèmes de jeunesses sont quand même passés en arrière-plan de cette formidable journée de septembre bénéficiant d’une météo radieuse sur un parcours superbe.

De son côté, Arnaud un des organisateurs, est très satisfait de cette première édition “On s’était dit que si on avait 100 cyclistes au départ ce serait une réussite : on en avait 125 au départ … et 125 à l’arrivée. La météo était clémente et le parcours magnifique et quand en plus il n’y a pas de vent … ça aide.” La course a pris d’emblée une dimension internationale puisque une dizaine de nationalités étaient représentées. “On avait des participants venus d’Angleterre, Singapour, Dubaï, République Tchèque, Finlande, Belgique, Allemagne, Suisse, … On a bénéficié d’une bonne communication à l’international grâce un de nos partenaires : Ross Muir, ancien professionnel qui habite à Londres,  et qui possède un gros réseau.” précise Arnaud.  Pour l’année prochaine de nouveaux projets sont en préparation autour de La Résistance. C’est encore un peu tôt pour les dévoiler mais l’équipe d’organisation “Franco – Anglaise” en a sous le pied : attendez-vous à des surprise.

Le parcours sur Openrunner

Et bien dansez maintenant

Pour prolonger cette belle journée et rester dans l’ambiance années 40 une soirée “swing” était organisée avec un bande de danseurs très entraînés. Ceux qui n’avaient pas tout laissé dans la montée des Glières pouvaient essayer de remuer les jambes.

Cette Guinguette a été un succès avec 490 entrées. il y avait ceux qui étaient dans la course, ceux qui les accompagnaient et de nombreuses personnes simplement attirées par l’ambiance “swing” cadrant avec l’époque de la Résistance.

D’un avis unanime tous souhaitent la refaire l’an prochain …

Site : http://www.laresistance.cc/