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Tendance : et si on cassait les codes

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Bike Café Tendances - Et si on cassait les codes

L’habit ne fait pas le moine, dit-on ! La langue française est riche en expressions imagées et celle-ci peut très bien s’appliquer au monde du vélo si on change habit par maillot et moine par cycliste. L’équipement pour pratiquer le vélo a été longtemps inspiré par la compétition. Ce mimétisme a donné lieu à des scènes parfois ridicules, dans lesquelles on voyait quelques “plagiaires” de champions, un peu boudinés dans leurs Lycras maculés de publicités, s’échiner péniblement sur leur vélo.

La marque Rapha, fondée à Londres en 2004 par Simon Mottram et Luke Scheybeler, a lancé un sacré pavé dans la mare en proposant des tenues sobres et classieuses, taillées dans des tissus de qualité. Le virage était pris et depuis, de nombreuses marques s’inspirent des modes et des tendances, en laissant plus de place à la créativité. Voici une sélection d’équipements textiles qui nous ont tapé dans l’œil de Colin et de Patrick.

Casser les codes

Tendance vélo
On casse les codes…

Enfin libres de s’habiller comme on veut… On peut laisser libre court à nos envies vestimentaires, se laisser tenter par la diversité des couleurs et trouver des équipements conçus pour le vélo, qui nous démarquent de la meute. Les femmes trouvent désormais des vêtements coupés pour leur morphologie : elle ne sont plus obligées de porter des fringues de mecs, ni être cantonnées à des tenues caricaturales façon “Barbies”.

Les marqueurs de cette évolution sont dans les grandes lignes :

  • Les cuissards qui prennent de la couleur : fini l’éternel cuissard noir, nos “bib” ont pris des couleurs pour s’harmoniser avec l’ensemble de la tenue cycliste.
  • Les chemises : Ce sont les nouveaux drapeaux de notre liberté cycliste : elles flottent insolemment au vent. Image d’un cyclisme décontracté et anti-conformiste, la chemise devient le symbole de cette libération vestimentaire. Nous étions un peu en avance en 2019 lorsque nous évoquions ce sujet.
  • Les shorts : Rouler en short apaise le cycliste. Nous l’avons constaté : il suffit de l’enfiler pour devenir un ou une cycliste plus contemplatif (ve). Votre regard sur les paysages va changer et le regard des autres sur vous, sera également différent.
  • Les tee-shirts : Comme pour les shorts, voilà un vêtement qui rend le cycliste paisible et non belliqueux. Cet ancien maillot de corps en forme de T est devenu en quelques décennies, grâce au sport et au cinéma, le vêtement universel. Arrivé dans nos armoires depuis les années 30, il a été longtemps exclu du monde du vélo ; il arrive désormais en force dans le cyclisme de voyage et de loisir.
  • Les femmes s’habillent en cyclistes : Fini le règne machiste qui prévalait dans le monde des vêtements de sports et notamment dans le vélo. Dans le monde de la course à pied, les lignes féminines ont ouvert une brèche. Souvenez-vous : le marathon était interdit aux femmes, depuis elles peuplent les pelotons de coureurs. Dans le monde du vélo, c’était pareil : les femmes pouvaient rouler en robe sur des vélo “col de cygne” et on ne les imaginait certainement pas dans un cuissard, posées sur un vélo de course.

MAAP : une collection Alternative

Repéré par Colin

Profil cycliste : Cycliste sur route et hors route, quand la route s’arrête, il (ou elle) a envie de continuer sur le chemin. Il (ou elle) aime rouler confortablement.

Collection Alt Road Maap
photo Maap


Chez Maap, le principe est de créer des “collections”. Elles ciblent chacune une catégorie de cyclistes. On a choisi la série Alt_Road pour Alternative car on aime bien rouler sur toutes les surfaces. Les vêtements sont techniques et les collections homme et femme se distinguent par des coloris différents.

Nous avons choisi cet ensemble féminin. Nous aimons également un tee-shirt manches longues en tissu Polartec particulièrement réussi. Les accessoires qui viennent compléter cette collection sont également très inspirants.

Voir la collection sur le site


La collection japonisante Shibori du Café du Cycliste

Repéré par Patrick

Profil cycliste : Le Café du Cycliste aime l’entre deux… Comme le logo de sa marque qui représente un poisson volant. Ses créations plairont aux cyclistes hybrides, femmes ou hommes, qui rouleront sur route et s’échapperont par moment sur des sentiers.

Maillot Christine CAfé du Cycliste
Quand Christine et Marinette vont en ballade ça donne de belles images – photo Café du Cycliste

Produite en édition spéciale, cette collection Shibori est inspirée de la technique ancienne de teinture japonaise. Elle utilise des teintes organiques et terreuses pour exprimer une esthétique libre et spirituelle. Ce motif est décliné sur différents styles dans les collections classic, race et outlands.

Christine est un maillot de cyclisme sur route pensé pour la performance et fabriqué à partir d’un tissu stretch et léger. Sa coupe « race » offre le confort d’une seconde peau associé à des propriétés d’absorption et de séchage rapide exceptionnelles.

La silhouette course comprend un col bas, des manches découpées au laser et une finition contrecollée à la taille. Pour faciliter le contrôle de la température corporelle, le maillot comporte un panneau en mesh à l’arrière afin d’absorber la sueur tout en améliorant la respirabilité.

Voir toute la collection Café du Cycliste Shibori ici

Cascada, aventure dans le Trentin

Repéré par Colin

Profil cycliste : Le cycliste baroudeur qui aime le grand air et rouler entre chiens et loups… Loups qu’il portera imprimés sur sa chemisette qui flottera au vent de la liberté de rouler en pleine nature.

Cascada tenues vélo homme et femme
Photo Cascada

La marque Cascada fondée par Carlo Bonetti et Maurizio Tranquillini conçoit ses produits dans la région du Trentin (nord de l’Italie). C’est là que les concepteurs les utilisent quotidiennement dans leurs aventures entre lacs, bois et montagnes. Ils peuvent ainsi imaginer leurs créations en s’inspirant de l’environnement qui nous entoure. Les produits sont polyvalents et utilisables pour toutes les activités de plein air pour répondre à de multiples usages.

Habillé ainsi, on s’imagine rouler en bikepacking traversant forêts et campagnes en s’arrêtant par moment, pour un bivouac au milieu de nulle part.

Découvrir la marque Cascada

Gobik sans Lycra sur les sentiers

Repéré par Colin

Profil cycliste : Pour les cyclistes anticonformistes qui aiment avaler les kilomètres. L’ultracycling ne se pratique plus avec des voitures suiveuses : l’aventure est sans limite.

Gobik Volt
photo Gobik

Chez Gobik quand on parle de “Volt” on parle d’un maillot et pas d’un jersey. Ce T-shirt cycliste a marqué le saut de Gobik sur un terrain nouveau, en dehors du Lycra et de la performance. Volt est un “rebelle” qui vise plutôt des terrains de gravel. Manches resserrées pour éviter d’accrocher une branche, matière aérée et séchage rapide, poches dorsales, ce maillot est taillé pour l’aventure.

Volt se décline sous différentes versions et teintes au masculin ou au féminin. Cette série limitée que nous présentons a été créée par l’ex-pro Juan-Antonio Flecha. Elle exprime l’envie d’aller vers un cyclisme aventureux, non compétitif et connecté avec la nature. C’est une édition limitée rebelle, née du mélange de gravier, de sentiers et de routes.

Voir la collection Mestizo

Rapha, so British

Repéré par Colin

Profil cycliste : Un cycliste curieux qui “Explore” le monde façon british en mode glamping (glamour camping). Cette tenue nous rappelle sur Bike Café, les cahiers de cyclisme du britannique Fred Wright : The Rough Stuff édité chez Isola Press.

Une envie de sommets enneigés
Photo Rapha

Avant que la marque anglaise Rapha ne s’empare du sujet, la tenue cycliste avait une fâcheuse tendance à la totale ringardise. Lorsqu’on montait sur son vélo, on rentrait forcément dans le mauvais goût qui allait de pair. Avec le développement exponentiel de la pratique et du coût des montures, un public exigeant à fait connaître son désir de sobriété et de chic, sans sacrifier un pouce de technique. Rapha s’est ainsi hissé en tête de peloton.

Poursuivant son développement, la marque a décidé de s’appuyer sur d’ambitieuses collaborations dont celle avec le Japonais Snow Peak qui en est le dernier exemple. Moins que la course, le sujet ici est de s’adresser aux nouveaux nomades, amateurs d’aventure et de glamping. Une mode faite de tissus techniques et de couleurs toniques qui marient les deux univers avec pertinence. À noter également une série d’équipements ménagers en titane dont la légèreté laisse pantois !

Une collection étonnante et “so british”…

Voir la collection explore sur le site

Sportful Sky Rider

Repéré par Patrick

Profil cycliste : Anticonformiste et prêt à rouler partout et sur un vélo atypique : VTT 26 pouces recyclé en gravel, randonneuse vintage ou magnifique titane. Peu importe le vélo, pourvu qu’on ait l’ivresse

Sportful Sky Rider
Photo Sportful

La collection Sky Rider est très inspirante. La profondeur du ciel avec ses milliards de points lumineux est la toile dans laquelle trouver l’équilibre et la motivation pour continuer et chercher plus. La capsule Sky Rider est faite pour ceux qui savent de quoi nous parlons et qui planifient déjà leur prochaine grande balade. Peu importe jusqu’où cela ira, quand le soleil se couchera, une nouvelle dimension se débloquera et le plaisir continuera. Il est temps de chevaucher le ciel. 

Sportful - Sky Rider
Collection Sportfull Sky Rider

Découvrir la collection capsule Sky Rider de Sportful

Fjällräven The Great Nearby”

Repéré par Patrick

Fjällräven la collection The Great Nearby

Vous ne connaissez pas sans doute la petite ville d’Örnsjöldsvik en Suède. Elle est située dans une région où les montagnes et la forêt rejoignent la mer et c’est là que la marque Fjällräven conçoit des vêtements et des équipements de plein air pour rendre la nature plus accessible. Elle s’est rapprochée de la marque de vélo Specialized pour adapter son style parfaitement suédois au vélo. Cela donne un résultat étonnant et inclassable. Le renard polaire, qui est une espèce menacée, est devenu le symbole de la marque qui affiche ainsi son engagement sur le chemin de la préservation de la nature.

Bike Café avait également testé la nouvelle gamme de bikepacking Fjällräven.

Fjällräven la collection The Great Nearby
photo Fjällräven

La nouvelle collaboration entre les experts suédois de la randonnée de Fjällräven et les magiciens californiens du vélo de Specialized, fonctionne très bien. Elle donne lieu à la création d’un assortiment de produits conçus pour le bikepacking et au-delà, à une collection de vêtements cyclistes fusionnant les deux univers : rando et vélo. Cette notion de “Great Nearby” est au cœur de cette collection.

Découvrez la collection Fjällräven x Specialized The Great Nearby.

Vélo bière en Belgique

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Vélo Bière en Belgique éditions Helvetiq
Vélo Bière en Belgique éditions Helvetiq
Vélo Bière en Belgique éditions Helvetiq

Si vous êtes cycliste, vous connaissez et appréciez sans doute cette relation particulière qui existe entre le vélo et la bière. Quand elle s’exprime sous la forme de parcours au cœur même du Pays de la bière, elle prend la forme de pèlerinages, façon “chemins de Compostelle de la mousse houblonnée”.

Pierre Pauquay, journaliste qui écrit entre autres pour le magazine Vojo, est cycliste et amateur de bière. Il a subtilement conçu cet ouvrage pour vous inviter à visiter la Belgique en suivant le fil des brasseries. Son guide fait un petit inventaire de toutes celles qui se situent à proximité des 40 balades qu’il nous propose. Cette thématique ne doit pas occulter la beauté des paysages qui nous sont proposés sur des traces VTT, route ou gravel selon les parcours.

J’avais autrefois écrit un sujet sur les bières cyclistes, mais cette fois on aborde plus largement la diversité des types de bières produites dans ces nombreuses brasseries artisanales. J’ai retrouvé la brasserie Dupont du côté de Tournai, qu’un ami (qui s’appelle Dupont) m’avait fait découvrir et du coup ça me donne envie d’aller faire la rando là-bas à Tourpes pour boire une Moinette.

La poésie de la bière est présente à toute les pages. Elle semble une évidence inspirée par ces paysages et la convivialité qui règne dans les estaminets et rend les Belges si sympathiques.

Un guide malin

Ce guide est parfaitement organisé et structuré pour nous aider à choisir une randonnée. Une fiche descriptive de la rando nous aide à en connaitre le niveau de difficulté, le kilométrage, le dénivelé, la durée (qui sera variable en fonction du temps que vous passerez à visiter les brasseries), le type de vélo recommandé. Bien sûr le choix fait, on pourra télécharger le fichier GPX de la rando sur dropbox pour nous guider sur la trace proposée par Pierre.

Vélo Bière en Belgique éditions Helvetiq
Une présentation bien structurée et claire pour vous aider à choisir votre balade.

Informations

  • Titre : Vélo Bière en Belgique
  • Auteur(s) : Pierre Pauquay
  • Editeur : Éditions Helvetiq
  • Site web éditeur : https://helvetiq.com/fr/velo-biere-en-belgique
  • Nombre de pages : 272 
  • ISBN : 9782940673841
  • Date de publication : 12 avril 2023
  • Prix TTC : 22 €

Pitch de l’éditeur

Vélo Bière en Belgique éditions Helvetiq
photo Patrick VDB

Vous avez déjà sillonné le pays de la bière à pied grâce à notre guide Randos Bière en Belgique ? Voici une autre façon de découvrir le merveilleux patrimoine brassicole de la Belgique : à vélo ! Pierre Pauquay, grand amateur de vélo et de sports d’extérieur, vous emmène sur les petites routes et les chemins creux pour vous faire découvrir, en 40 itinéraires, la magnifique nature et le riche patrimoine de son pays. Pour chaque parcours, il met en avant, dans des textes vibrants de passion et de poésie, les beautés et curiosités à découvrir. Des tracés GPX accompagnent chaque itinéraire ainsi que, selon les routes, les indications à suivre sur le terrain. Le type de vélo le plus adéquat (VTT, gravel, route…) est précisé pour chaque circuit.

• Des randonnées pour tous niveaux
• La découverte du pays de la bière à un autre rythme
• Des parcours en terrains variés
• Des bières locales et artisanales, sélectionnées par un amateur

À propos de l’auteur

Pierre Pauquay est un passionné de nature et de vélo. Il travaille comme journaliste dans le milieu de la randonnée depuis plus de trente ans. Amateur de longues virées en autonomie et de raids solitaires sur plusieurs jours dans la montagne, il aime partager ses récits et contribue à plusieurs médias vélos et outdoor.

Sélection matos vélo de route

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Sélections équipements vélo pour la route
Sélections équipements vélo pour la route

Est-il encore possible d’inventer de nouveaux produits pour offrir encore plus de plaisir à rouler aux cyclistes ? La réponse est oui, même si parfois l’amélioration semble mince, il y a toujours un “plus”. Ces casques Bell et Lazer pouvant recevoir un éclairage à l’arrière apportent plus de sécurité. Ce cuissard Gore et cette selle Fizik, qui sont des produits reconnus pour l’endurance, sont encore améliorés. Ces pneus Pirelli, ces roues Fulcrum et ces chaussures Vittoria efficaces, permettent de hisser la performance à un niveau supérieur. Voilà une nouvelle sélection de produits récents effectuée par l’équipe de Bike Café.

Les « Sélections » permettent de découvrir de nouveaux produits selon une thématique précise. Qu’ils aient été simplement repérés lors de leur mise sur le marché ou testés spécifiquement par nos rédacteurs, ils peuvent faire l’objet d’une courte description ou de retours de terrain plus complets.

Pneus Pirelli P Zero Race 4S

Testés par Matthieu

J’ai souhaité tester ces pneus car leur appellation 4S pour “4 Saisons” m’a paru intéressante pour rouler durant l’hiver et le printemps, 2 saisons durant lesquelles il ne pleut pas forcément beaucoup dans le Sud-Est mais où les routes sont froides, parfois à la limite du gel, et de temps en temps mouillées quand cette couche de givre vient à fondre. Les pneus ont été testés du 31 décembre 2022 au 15 mai 2023, la plupart du temps sur routes sèches mais aussi lors d’une sortie de 3 heures sous la pluie, pour un total de 1 500 kilomètres.

Je n’ai pas mesuré le poids de ce pneu avant de le monter, un oubli fâcheux que je tenterai de réparer en l’indiquant dans quelques semaines quand je les enlèverai du vélo. Pour cette information, il faut donc se fier à l’indication de la fiche produit du fabricant, à savoir 240 grammes en 26 mm de section.

pneu route Pirelli PZero Race 4S endurant et performant
En termes de rendement, ce Pirelli “4 Seasons” est assez bluffant.

Montage des pneus

Pas de problème pour monter les pneus sur des jantes Mavic carbone SLR 32 disques. Il faut penser bien appuyer sur la circonférence déjà installée dans la gorge de la route pour récupérer les quelques millimètres supplémentaires nécessaires pour finir le montage.

Construction

Le pneu 4 Seasons utilise deux matières développées par Pirelli dans sa fabrication. La première est le SmartEVO, une gomme obtenue à partir d’un mélange de trois polymères différents, pour optimiser l’adhérence tout en gardant une faible résistance au roulement. Deuxième matière : le TechBELT Road est une carcasse de 120 tpi et un brise-lames en nylon.

pneu route Pirelli PZero Race 4S endurant et performant

Le pneu présente également un nouveau design : des lamelles profondes spéciales sont associées à une bande de roulement plus épaisse, ce qui améliore l’adhérence par temps froid, promet un plus grand kilométrage et une meilleure protection contre les crevaisons.

Roulage

Ce P Zero Race 4S a été gonflé entre 5,5 et 6 bars, pour un ratio confort/performance optimal selon moi autour de 5,8 bars. Globalement, ce pneu m’a offert de très bonnes sensations sur le bitume. Son accroche sur le bitume est excellente et le pneu n’a jamais été pris à défaut dans des descentes rapides ou plus techniques où des freinages importants étaient nécessaires.

Testé également 3 heures sous la pluie, le Pirelli s’est montré vaillant, conservant une bonne adhérence au sol grâce notamment aux rainurages sur les flancs du pneu qui doivent contribuer à évacuer l’humidité.

En 1 800 km de tests, je n’ai eu aucune crevaison. Le renfort TechBelt avec ses bandes de nylon semble effectivement bien fonctionner. Ma seule crainte était d’avoir un pneu endurant MAIS pas assez performant. Sur le terrain, le P Zero Race 4S a été très performant, comme l’atteste cette longue sortie rapide en groupe, entre Aix-en-Provence et Les Saintes-Marie-de-La-Mer, bouclée à près de 36 km/h !

Je continue de rouler avec ce pneu, qui m’a donné entière satisfaction jusqu’à présent. Le témoin d’usure présent sur la bande de roulement semble ne pas avoir bougé.

Seul hic, son prix public conseillé de 69,90 € (vous le trouverez moins cher sur certains sites spécialisés bien connus) mais de nos jours, tous les pneumatiques route haut de gamme sont chers. Le modèle équivalent chez Continental affiche également ce même niveau de prix. Mais, il faut aussi garder en tête que l’énergie, ainsi que les matières premières comme le caoutchouc ont augmenté et que ce pneu est fabriqué en Italie, donc au niveau impact écologique, c’est bien mieux qu’un pneu asiatique !

Pour information, ce pneu vient d’être présenté en version Tubeless Ready, le P ZERO Race 4S TLR, qui viendra rejoindre notre série de tests de pneus route-endurance de 32 mm de section.

Également fabriqué dans l’usine rénovée de Milano-Bollate, ce pneu tubeless possède une bande de roulement réalisée avec le mélange SmartNET Silica, plusieurs fois récompensé. “SmartNET est une molécule à base de silice, dont la structure diffère des molécules de silice traditionnelles : sa forme allongée, en bâtonnets, a tendance à s’auto-aligner naturellement, ce qui lui confère de nombreux avantages. L’un des plus appréciés est sa naturelle affinité chimique avec l’eau et, de manière plus générale, avec les basses températures, une caractéristique qui en fait un produit “particulièrement performant sur sols mouillés et/ou soumis aux conditions propres à la saison froide”, précise le communiqué de presse Pirelli.

Conjointement au SmartNET Silica employé pour l’extérieur du pneu, la structure interne du P ZERO Race 4S TLR est dotée de l’innovante technologie SPEEDCORE, qui met en œuvre une couche composée d’un mélange contenant des particules d’aramide. La technologie SPEEDCORE possède une faible résistance au roulement et offre une protection élevée contre les crevaisons.

Le P ZERO Race 4S TLR est déjà disponible dans les dimensions 28-622, 30-622 et bientôt dans la taille 32-622.

Prix public conseillé : 84,90 €

Page produit Pirelli P Zero Race 4S.

Gore Wear Cuissard Distance +2.0

Testé par Patrick

Le choix d’un cuissard est toujours délicat, nous n’avons pas tous le même séant ! D’ailleurs peut-on impliquer uniquement son cuissard dans l’inconfort ressenti sur le vélo ? Le cuissard est certes un élément fondamental (c’est le cas de le dire) de notre confort, mais dans cette équation du confort il y a également la selle, la position du cycliste et l’inclinaison de son bassin… et aussi le vélo, le type de pneus, etc. Vous voyez le problème n’est pas si manichéen que ça.

Néanmoins, il y a deux options dans le choix d’un cuissard qui se caractérisent par l’épaisseur de son pad. Une épaisseur importante sera rassurante, mais ne satisfera pas tous les cyclistes. Je fais partie de cette catégorie qui aime les pads fins, bien plaqués à la peau, évitant tout pincement et frottement que malheureusement je ressens avec des fonds trop épais et mous. Je possède depuis 5 ans ce modèle GORE Distance que j’adore avec cette peau produite par Elastic Interface, que l’on trouve également sur les cuissards de la marque canadienne 7Mesh. Même après plusieurs années de bons et loyaux services, ce cuissard que j’ai même porté en gravel sous un short, est toujours opérationnel. Je voulais m’assurer que son successeur dans cette version +2.0 était tout aussi performant et qu’il pourrait prendre la relève le moment venu.

Test du cuissard Gore Wear + Distance 2.0
Un cuissard qui agit comme une seconde peau – photo Patrick VDB

Après 3 sorties je suis rassuré… Cette version 2.0 améliore le modèle précédent par une coupe plus remontante sur le bas-ventre. Le nouveau positionnement des bretelles et leur croisement dorsal qui les soude entre elles les maintient bien en place. Le pad, toujours aussi ergonomique, enveloppe parfaitement la morphologie masculine. Quelques améliorations comme : les éléments en silicone antidérapants au niveau des cuisses, une doublure au niveau du bas-ventre pour éviter les frottements, des bretelles plus larges et plus fermes sont les bienvenues. Tous ces petits détails, ajoutés aux qualités natives de ce modèle en font une réussite.

Personnellement, je ne suis pas un grand “fondeur”, je me base sur l’utilisation que j’en fais en single speed où souvent il faut envoyer des tours/minute, source d’échauffements potentiels. Je sollicite également mes cuissards avec cette pratique qui me fait beaucoup bouger sur la selle du fond de la selle au bec de celle-ci. Pour cela j’utilise une 3D selle relativement longue – Fizik adaptative – et le mariage de ces 2 éléments (cuissard et selle) me convient parfaitement.

Je sais que ce cuissard est utilisé par de plus gros rouleurs que moi comme Jean-Lin Spriet avec lequel je suis souvent d’accord sur le choix des équipements.

Caractéristiques

  • Matières séchant rapidement
  • Central torso architecture
  • Doux au niveau de la taille
  • Coutures limitées et éléments silicone antidérapants améliorés au niveau de l’ourlet
  • Éléments réfléchissants
  • Poids : 178 grammes
  • Prix : 199,95 €

Infos à consulter sur le site de Gore Wear

Casque BELL Falcon XR LED Mips

Testé par Jean-Louis

La marque BELL n’a peut-être pas une grande notoriété dans le mode du vélo, mais elle a un riche passé historique depuis sa création en 1923 en Californie sous le nom de « Bell Auto Parts ». D’abord centrée sur la compétition automobile, ce n’est qu’en 1956 que la division « Bell Helmet Company » est créée pour œuvrer à la sécurité des pilotes, un domaine encore peu exploré à cette époque.

Bell sera l’inventeur du casque intégral et viendra sur le marché du vélo dans les années 70.

Ce casque BELL Falcon XR LED Mips offre deux caractéristiques notables : sa conception Mips – que je vous invite à (re)découvrir sur le Site officiel – et la présence d’un feu LED à l’arrière. Si la technologie Mips est désormais présente sur de nombreux casques, l’intégration d’un feu LED quant à elle, est hélas trop peu considérée par les fabricants.

Alors que positionner une LED à l’arrière du casque est non seulement une idée lumineuse (!), mais surtout ça tombe sous le sens, vu que c’est le point le plus haut du cycliste. Ca permet de gagner en visibilité, donc d’être vu de plus loin, plus tôt, par les véhicules qui vont nous dépasser. Une LED intégrée au casque permet de s’éviter une fixation de feu plus ou moins aisée sur le vélo, selon la forme du cadre, la présence de sacoches, etc. Bref une très bonne idée que l’on souhaite voir se généraliser.

Cette lumière LED de 30 lumens – amovible – comprend 4 modes différents, dont le mode Eco pour une autonomie jusqu’à 15 heures.

Les mousses internes, facilement amovibles en 2 parties, sont bien positionnées sur la partie avant du casque en contact avec le front, ce qui constitue une barrière anti sueur. Ces mousses ont reçu un traitement anti-microbien à base de sels d’argent.

A noter également, un réglage intérieur qui permet d’ajuster finement la sangle passant au niveau de la nuque, près de l’os occipital, en fonction de sa morphologie.

La boucle de verrouillage de la sangle est magnétique, ce qui permet des fermetures-ouvertures rapides et faciles tout en étant sécurisées.

Enfin, on remarque la présence de 2 pads silicone, sur les côtés externes du casque à l’avant : ils servent à caler les lunettes lorsqu’on les range. 18 aérations – dont 10 entrées d’air – complètent les caractéristiques de ce casque.

À l’essai, ce casque BELL s’est avéré très confortable, aidé en cela par sa conception Mips qui permet, de par son principe-même, d’isoler le crâne des vibrations générées par le terrain. Des détails bien pensés comme le réglage occipital ou les pads pour les lunettes sont appréciés lors de son usage. Enfin, la LED est un élément fort pour la sécurité active.

BELL s’est comporté pour la réalisation de ce casque comme un intégrateur de technologies : Mips bien entendu, mais sur les détails également en s’adressant à différents spécialistes : Fidlock pour la boucle magnétique (bien connu pour ses porte-bidons) et Blackburn pour la LED (accessoiriste). Pourquoi tenter de réinventer des solutions quand d’autres maitrisent le sujet ?

Difficile de révolutionner cet élément de sécurité que constitue le casque, mais force est de constater que BELL produit là un modèle riche en détails bien pensés et dont le prix reste compétitif, pour un modèle Mips.

Page produit chez Royal Vélo France.

Prix public conseillé : 149,95€

Chaussures Vittoria Revolve

Testées par Patrick

Depuis sa fondation en 1976, Vittoria (ne pas confondre avec la marque de pneumatiques) est synonyme de chaussures fabriquées en Italie de haute qualité, hautement techniques et confortables, internationalement reconnues et choisies par bon nombre des meilleurs cyclistes. 
Au cours des 45 dernières années, Vittoria a constamment investi dans la recherche et le développement et aujourd’hui comme hier, leurs chaussures sont entièrement créées, conçues et fabriquées en Italie en utilisant les meilleures technologies.

Cela fait un moment que je “lorgne” sur cette marque que j’avais découverte sur un salon du cycle parisien en 2016. En rendant visite au distributeur français de la marque – Tribe Sport Group – j’ai pu voir et toucher dans leur show-room cette magnifique Revolve.

Chaussures de vélo Vittoria Revolve
Cette chaussure s’appuie sur nouveau concept dédié à la performance. Elle est 100% fabriquée à Biella, en Italie – photo Patrick VDB

Cette chaussure s’appuie sur nouveau concept dédié à la performance. Elle est 100% fabriquée à Biella, en Italie. Avec un look élégant et compétitif, le mesh est fabriqué en microfibre de soie mate, un insert carré en microfibre avec une maille en nylon haute densité s’enroule autour du pied. La respirabilité de ces chaussures est garantie par des micro-perforations réalisées au laser.

La fermeture est assurée par le Wraparound Closure System combiné à un double roue BOA en aluminium anodisé qui offre une finition premium et une meilleure adhérence pour régler le serrage quelques soient les conditions météorologiques. Le serrage et le desserrage multidirectionnels ajustent la tension quand et où nécessaire rapidement et sans effort.

Chaussures de vélo Vittoria Revolve
Confortables et efficaces, testées en mono-speed où la rigidité de la semelle est importante et où la souplesse du mesh l’est également – photo Patrick VDB

La semelle est en carbone FCT, avec une épaisseur mettant seulement 3,5 mm entre le pied et la pédale. Ces Revolve possèdent une nouvelle semelle anatomique thermoformable, que l’on peut mouler à son pied.

Testées sur mon single

En ouvrant la boîte je ne suis pas déçu par cette version noire “Mat soie” : Bellissima ! Elles sont superbes, avec leurs 2 serrages Boa Li2. Je n’ai pas encore passer au four la semelle intérieure thermomoulable, mais je vais le faire. Déjà cette semelle m’offre un bon soutien d’arche, qui procure une bonne stabilité du pied dans la chaussure. L’avant pied est assez large pour permettre aux os métatarsiens de bien se placer au moment des appuis.

Le pied glisse confortablement dans l’enveloppe que ferme le système bidirectionnel SFS (Surround Fit System) actionné par le double serrage Boa Li2. La semelle extérieure, particulièrement fine, est réalisée en carbone FCT, une technologie issue de l’industrie aéronautique.

Après une sortie réglage de mes cales Look sur 35 km, je me lance sur 85 km avec quelques belles séances en danseuse. J’utilise des cales Look 0° afin d’avoir le pied bien maintenu. Le résultat est probant : j’apprécie le maintien du pied assuré par le système SFS, la facilité de réglage en roulant grâce aux molettes crantées des Boa. Aucun échauffement : une aération sous la semelle permet de ventiler l’intérieur.

Le premier jour de test il avait plu fortement la veille et le passage dans les flaques a sali mes belles chaussures en “soie”. Pas de soucis : un petit coup d’éponge avec de l’eau claire, elle sont revenues comme neuves.

Ces chaussures n’ont qu’un défaut : le prix, mais on est sur un produit haut de gamme destiné à des cyclistes exigeants.

Prix : 399 €

Couleurs : blanc/rose – rouge/noir – bleu/vert – blanc/gris – Irisé – noir mat soie

Infos sur le site de marque

Je vous invite à regarder cette video de Vittoria qui présente la fabrication du modèle Revolve

Casque Lazer Strada KinetiCore

Repéré par Patrick

Le nouveau Strada KinetiCore a obtenu a obtenu 5 étoiles par le Virginia Tech Helmet Rating pour la protection lors d’essais d’impact avec mise en rotation. Il offre une protection renforcée pour tous les catégories de cyclistes à un prix raisonnable. Doté de la technologie de protection intégrée KinetiCore qui s’appuie sur ses zones de déformation contrôlée, le Strada propose un usage polyvalent.

Casque Laze Sport
Photo Lazer Sport

Ce casque garantit un confort supérieur sur 360° grâce au système d’ajustement ScrollSys simple à utiliser. De son côté, la mousse frontale espacée contribue à la ventilation et vous aide à rester au frais pendant l’effort. L’ancrage TPU pour lunettes permet de ranger les lunettes en lieu sûr quand vous ne les utilisez pas. La lumière Led universelle en option se fixe sur le casque pour que vous soyez mieux vu. Pour compléter le tout, vous pouvez ajouter un Aeroshell breveté pour vous aider à rouler plus vite et à vous protéger du mauvais temps.

  • Système d’ajustement : ScrollSys
  • Tailles : S/52-56 cm, M/55-59 cm, L/58-61 cm, XL/61-64 cm
  • Poids : 290 g (Taille M CE)
  • Évents : 23 aérations

Roues Fulcrum 42 & 57, une nouvelle ère commence

Repérées par Matthieu

Avec les nouvelles Fulcrum Speed 42 et 57, Fulcrum nous promet une nouvelle ère avec une dimension inédite, où la forme et la fonction constituent les concepts fondamentaux : Form Function Fulcrum. Les roues Speed 42 et 57 représentent l’aboutissement d’un processus qui a nécessité plus de 4 000 heures d’essais en soufflerie, en laboratoire et sur la route, au cours desquelles sept versions de la jante ont été testées dans de multiples configurations. L’objectif était d’atteindre les meilleures performances d’aérodynamisme, de résistance au roulement, de légèreté et de maniabilité, sans aucun compromis en matière de sécurité.
Une évolution sans demi-mesure : les nouvelles jantes (plus hautes, plus larges, plus légères et plus aérodynamiques), les nouveaux moyeux et les nouveaux rayons composent un système roue parfait qui ne pèse que 1 410 g pour la version de 42 mm et 1 495 g pour la version de 57 mm. Le graphisme a lui aussi été entièrement repensé pour interpréter la nouvelle identité Form Function Fulcrum, avec un design à la fois épuré et raffiné qui intègre toutes les informations techniques du produit grâce à une nouvelle charte iconographique.

Roues Fulcrum Speed 42-57
photo ©pocispix

L’absence de trous sur le fond de jante permet de conserver la même rigidité sur tout le périmètre et d’offrir une plus grande résistance aux chocs. Les logements des écrous, réalisés dans le moule, sans devoir percer la jante, y contribuent également. Il s’agit en effet d’une opération qui, dans les jantes traditionnelles, affaiblit la structure en raison de la coupe de la fibre de carbone.
La jante est réalisée avec des résines et des fibres traitées selon la spécification Fulcrum où, contrairement aux versions précédentes, un nouveau mélange composite de fibres unidirectionnelles à haut module FF100 est utilisé pour les Speed 42 et 57. Grâce aux nombreuses
expériences réalisées, nous avons obtenu le mélange parfait de fibres, qui, associé au positionnement correct des fibres et à un contrôle extrêmement précis de la résine, permet de réaliser un produit qui fonctionne dans le champ d’élasticité correct, en assurant les meilleures performances de la catégorie et une sensation de conduite optimale.

Caractéristiques

Roues Fulcrum Speed 42-57
photo ©pocispix

Les nouvelles Speed sont disponibles en deux hauteurs : 42 mm et 57 mm. Elles remplacent les profils précédents de 40 mm et 55 mm, tandis que la largeur du fond de jante passe de 19 à 23 mm. Le profil de la jante est également élargi avec un radius de 9,5 mm.
Les nouvelles jantes plus larges, associées à des pneus de 28 mm, permettent de garantir une combinaison performante, sans compromis, dans laquelle la pénétration aérodynamique, la résistance au roulement et le confort sont optimisés. En effet, l’avantage aérodynamique moyen, mesuré dans la soufflerie en vent de face, est supérieur de 10 % à celui d’une jante de 19 mm interne.

  • Profil aéro tout carbone : 42/57 mm
  • 2-Way FITTM sans chambre – fond de jante non percé
  • 23 mm largeur intérieure
  • USBTM – roulements en céramique ultra fluides
  • Conçues en Italie, fabriquées en UE
  • 1 410 g SPEED 42
  • 1 495 g SPEED 57
  • 1 460 g SPEED COMBO

Fiche produit roues Fulcrum Speed 42 et 57.

SPEED 42 (disponibles)
265,00 € (HG11), 2 264,00 € (XDR), 2 265,00 € (N3W)

SPEED 57 (disponible à partir de juin 2023)
2 265,00 € (HG11), 2 264,00 € (XDR), 2 265,00 € (N3W)

Infos complètes sur le site de Fulcrum.

Fizik Tempo Aliante R1

Repérée par Patrick

Lancée il y a exactement deux décennies, la selle Tempo Aliante a conquis le monde du cyclisme en 2003 avec son design innovant qui accordait la priorité au confort du cycliste. Elle a même été surnommée par les cyclistes longue distance “le canapé“. Pour marquer le vingtième anniversaire d’Aliante, Fizik présente la dernière version de cette selle au design intemporel.

Fizik Tempo Aliante R1
Photo Fizik


Le confort c’est de la performance

Ceux qui pourront rouler longtemps de façon confortable iront plus loin… Aliante est une selle ondulée, qui offre une transition progressive avec sa forme effilée de l’arrière jusqu’au bec. Avec une plate-forme légèrement plus large permet de soutenir les ischions en améliorant la stabilité et la répartition du poids pour les sorties à la journée. En mettant l’accent sur le confort, la nouvelle Aliante redessinée a une surface plus plate pour permettre une pression uniformément répartie et une sensation équilibrée, particulièrement utile pour les sorties d’endurance prolongées.

Fizik Tempo Aliante R1
Photo Fizik

Aliante possède une découpe ergonomique qui a été développée sur la base d’analyses détaillées avec la contribution d’experts médicaux. Cette forme aide à soulager la pression et facilite la circulation sanguine. Le rembourrage généreux a été conçu avec une mousse à double densité, plus ferme sur les os ischiatiques, plus douce sur le nez, pour fournir à chaque cycliste le bon soutien, quelle que soit la position de conduite, sans créer de pression excessive. L’Aliante R1 gagne du poids grâce à un nouveau rail en carbone 7×9 mm.

Fizik Tempo Aliante R1
Photo Fizik

Existe en 2 Tailles :

  • 145 mm : Longueur : 277 mm – Largeur : 145 mm – poids 180 g
  • 155 mm : poids 186 g

Pour les deux : hauteur 75 mm, largeur : 45 mm

Il existe également les modèles R3 (coque en nylon renforcé de carbone et d’un rail creux Kium) et R5 ( coque en nylon renforcé de carbone et d’un rail S-Alloy)

Tarifs : R5 : 109 € – R3 : 149 € – R1 : 199 €

Voir les infos sur le site concernant les selles Aliante

Cézanne Cyclo Classic

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Cézanne Cyclo Classic rando vélos anciens
Cézanne Cyclo Classic rando vélos anciens

Le vélo pourrait bien devenir le 10ème art, tant cette machine en apparence simple, inspire les créateurs et les artisans. Certains vélos sont de véritables œuvres d’art et pour beaucoup de cyclistes le choix de leur monture se fait avec le regard. La relation entre l’art et le vélo était évidente pour Gabriel Refait, qui restaure de beaux vélos anciens à Aix-en-Provence. Depuis 3 ans, il organise une rando “classico” reliant Aix-en-Provence à Marseille, en haut de la Bonne Mère réservée aux vélos vintage. Cette fois, il nous propose d’aller sur les pas de Cézanne en suivant un parcours spectaculaire autour de la Sainte-Victoire. Le 17 septembre aura lieu à Aix-en-Provence la première édition de la “Cézanne Cyclo Classic”.

En toile de fond

La Randonnée se déroulera sur une boucle de 83 km pour 1200D+ qui arpente les routes les plus spectaculaires de la région.

Cézanne Cyclo Classic rando vélos anciens
L’affiche de la Cézanne Cyclo Classic

Au départ d’Aix-en-Provence vous suivrez la seule route de France classée Monument Historique : la “Route Cézanne”. Vous pourrez rouler sur ce patrimoine en découvrant les paysages uniques du mythique massif de la Sainte Victoire. Longeant le calcaire blanc de la montagne Sainte Victoire, la trace s’enfoncera dans le vignoble des coteaux d’Aix, vers Puyloubier.

Passé le village de Pourrières – qui fut autrefois (- 102 av JC) le théâtre d’une terrible bataille entre les armées de Marius et les hordes Teutonnes – vous ferez une incursion dans le département du Var, connu pour ses petits villages perchés, ses forêts denses peuplées de chênes. Vous longerez ensuite la Durance, rivière arrivant des Alpes et principale source d’irrigation de la région.

​Le retour sur Aix-en-Provence se fera en empruntant une petite route cachée au coeur de la garrigue et qui comporte une portion de piste, le long la précieuse voie ferrée encore en service qui relie Aix à Briançon. La route des Pinchinats vous conduira vers le centre ville par une jolie descente au milieu des oliviers.

À l’arrivée il sera temps de boire quelques verres de rosé local et bières fraiches qui attendront les “artistes” de cette belle journée de vélo.

Sur le chevalet

La Cézanne Cyclo Classic est un évènement unique qui rassemble les passionnés de vélos classiques qu’ils soient anciens ou modernes.

Cézanne Cyclo Classic rando vélos anciens
La randonnée promeut l’élégance et le savoir-faire artisanal

 

La randonnée promeut l’élégance et le savoir-faire artisanal, elle est ouverte à tous les vélos en acier de style classique à savoir :

  • Vélo de course, Randonneuse, Tandem anciens mais aussi Randonneuses et Vélos de course en acier plus récents au look classique ;
  • Les vélos de Gravel en acier de fabrication moderne seront acceptés s’ils sont équipés de pneus slicks et de garde-boues ;
  • Sont également autorisés les vélos de course en titane ou Aluminium fabriqués avant 2000.

Désolé pour les vélos en carbone : ils ne sont pas acceptés.

Code vestimentaire

Chaque participant est libre d’adopter la tenue qu’il jugera adaptée à la période et au style de sa monture. L’idée étant bien sûr de sortir des standards modernes, fait de matières synthétiques, afin de profiter de l’évènement pour rouler différemment avec élégance. Le port du casque est également fortement recommandé.

Infos et inscriptions ici

Lunettes photochromiques Decathlon Roadr 920

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Test des lunettes Decathlon Roadr 920
Test des lunettes Decathlon Roadr 920

Depuis « toujours », je suis sensible à la qualité des verres de mes lunettes d’extérieur, tant en haute montagne que plus bas au soleil méditerranéen et cela été comme hiver. Avec mon regard « technique » sur le sujet, je privilégie l’efficacité à la tendance. J’ai été Pouilloux et Vuarnet avant que n’arrivent les verres photochromiques, entre autres chez Julbo.

Photochromiques

Test des lunettes Decathlon Roadr 920
Un verre HD à champ de vision très large, adossé à la dernière technologie antibuée RIA et filtrant 100 % des UV – photo Philippe Aillaud

La technologie des verres photochromiques permet à ces derniers de se teinter plus ou moins en fonction de la luminosité, sur une plage de 3 indices en général. Si pour la haute altitude j’opte pour des 2-4, en gravel et en vtt je préfère du 1-3. C’est justement la plage d’indice des Roard 920 qui sont l’objet de ce test. Decathlon les présente comme extrêmement légères et bénéficiant d’un verre HD à champ de vision très large, adossé à la dernière technologie anti-buée RIA et filtrant 100 % des UV.

Les lunettes photochromiques Decathlon Roadr 920

Les lunettes sont livrées dans un étui rigide, qui les protège parfaitement sans gêner leur accessibilité. Elles sont accompagnées d’une pochette souple pour protéger les verres dans vos poches ou votre sac. Si le polycarbonate constituant le verre est résistant aux rayures, il l’est moins que le verre minéral. Le poids annoncé de 27 g est conforme à celui de mon exemplaire (à 1 g près, mais ma balance n’est pas certifiée !). Mon nez à la base plutôt large, sans être un cap ou une péninsule, n’est pas facile à habiller : les Roadr l’investissent sans être perchées : un très bon point.

Si l’irisation dans des teintes oranges saumonées ne m’attire pas de prime abord, elles est suffisamment discrète pour être portée sans retenue.

Les Roadr 920 au roulage

Légèreté, port couvrant, vue panoramique, que du bon. En terme de contraste, le verre HD des Roadr ne démérite pas face à des verres bien plus chers. Avec une particularité dans le rendu colorimétrique entre le haut et le bas du verre : le haut offre un rendu bleuté, en accord avec la couleur et la luminosité du ciel donc non perturbant ; tandis pour le milieu et le bas, là où se porte le regard lorsque l’on roule, le rendu est dans le rose, ce qui augmente les contrastes dans les moins fortes à plus faibles luminosités. S’il n’y avaient le bruit du vent et les irrégularités des sols, on pourrait se croire devant une TV 4K.

Les lunettes photochromiques Decathlon Roadr 920
On pourrait se croire devant une TV 4K – photo Philippe Aillaud

Les verres photochromiques permettent une vision à luminosité quasi constante : la variation d’intensité se produisant, en assombrissement comme en éclaircissement, en 30 à 45 secondes, on ne s’en rend pas compte. Mais elle a bien lieu et tend à rendre la vision constante au soleil comme à l’ombre. Si vous posez vos lunettes dans l’herbe, au bout d’une minute vous verrez des traces plus foncées sur le verre, correspondant aux ombres des brins d’herbe.

Ne rencontrant pas des conditions climatiques propices à la création de buée sur les lunettes, je n’ai pas pu tester cet aspect. Par contre, la lecture d’avis relatifs à ce produit sur le site de Decathlon remonte des griefs sur l’efficacité de l’antibuée. La marque reconnaît cette faiblesse et annonce qu’elle sera corrigée dans la prochaine version.

J’ai constaté par deux fois un phénomène fortement inhabituel : la très forte lumière d’un reflet spéculaire, en l’occurrence le reflet du soleil sur le pare brise d’une voiture à l’arrêt, se traduit par un point rouge sur les lunettes.

Conclusion

Les lunettes photochromiques Decathlon Roadr 920
J’ai été enchanté par ces lunettes Van Rysel typées route – photo Philippe Aillaud

Adepte d’un classicisme certain, pour ce qui concerne l’esthétique de mes verres et monture, mais pas pour leur technicité, j’ai été enchanté par ces lunettes typées route. À tel point que je viens d’acquérir une paire de Roadr 900 grises pour le vtt.

Prix public conseillé : 70 euros.

Fiche produit lunettes Van Rysel Roadr 920.

Vous pouvez également consulter notre petit guide du choix des lunettes solaires de vélo ici.

Les plus :

  • qualité de vision ;
  • confort, agrément de port ;
  • prix très concurrentiel.

Les moins :

  • tenue à la buée ;
  • point rouge sur des lumières spéculaires.

Page produit Lunettes photochromiques Decathlon Roadr 920.

Wish One Millau Grands Causses – UCI Gravel World Series 2023 : on remet ça !

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WishOne Grands Causses 2023 - Trek UCI Gravel Tour
Photo :TheFrenchDrone Flykapture

Comme en 2022, la seule manche française du challenge Trek UCI Gravel World Series, qualificative pour les championnats du Monde Gravel UCI se déroulera à Millau dans le fief de la marque Wish One. Quelques nouveautés nous attendent pour cette fête du gravel qui aura lieu les 17 et 18 juin prochain. Les épreuves sont ouvertes à tous, licenciés ou non et de nouvelles courses pour les jeunes et ceux qui découvrent la discipline, sont proposées le samedi. (photo de couv’ : The French Drone Flykapture)

Une affaire de territoire

Les partenaires ont affirmé leur soutien à cet événement lors de la conférence de presse qui s’est tenue le 26 avril à Millau. En présence d’Emmanuelle Gazel, maire de Millau, Présidente de la Communauté de communes Millau Grands Causses et conseillère régionale à la région Occitanie, de Séverine Peyretout, membre du bureau syndical du Parc Régional des Grands Causses et de Jean-Luc Sanchez de Total Energies, Maxime Poisson co-fondateur de Wish One a remercié tous ceux qui apportent leur soutien à cette épreuve. Les organisateurs pourront compter également sur les clubs et les bénévoles locaux. Des entreprises de la région et des partenaires équipementiers de Wish One contribueront au succès de ce beau week-end de sport. 

Gravel WishOne Grands Causses
Les Grands Causses “Terre de gravel” sont au coeur du projet et l’implantation de Wish One à Millau – photo Wishone – The French Drone-Flykapture

Les Grands Causses “Terre de gravel” sont au cœur du projet et l’implantation de Wish One à Millau, le moteur du développement de la pratique du gravel dans cette belle région qui est devenue la capitale Occitane du Sport Outdoor. 

Les parcours

L’an passé, l’UCI avaient imposé quelques contraintes qui avaient obligé les organisateurs à réduire les kilomètres. C’était dommage pour cette dernière partie et cette fois le final sera plus beau que l’an passé. La trace a été revue pour ce tronçon final et tous les beaux endroits du début sont bien sûrs conservés.

Gravel WishOne Grands Causses
Après les beaux chemins du Causse, ils plongeront vers le Tarn et traverseront La Roque Sainte-Marguerite – photo Wishone – The French Drone-Flykapture

Cette année le parcours fera 145 km et 2130 m de D+. Le départ sera donné à Millau plage et la première difficulté sera le Puncho d’Agast (6,9 km à 6,6 % en moyenne) qui montera les cyclistes sur le Causse noir. Après les beaux chemins du Causse, ils plongeront vers le Tarn et traverseront La Roque Sainte-Marguerite. Ils rejoindront ensuite le plateau du Larzac et les 30 km de piste dans le terrain militaire de la Légion. Retour à la Cavalerie après avoir emprunté une partie du tracé du rallye des Cardabelles. Après une descente vers Saint-Georges de Luzençon avant d’attaquer la cote finale de 1,5 km à 10% pour atteindre l’arrivée jugée sous le viaduc de Millau. Les 70 premiers kilomètres sont les mêmes que l’an passé et les 75 suivants sont nouveaux.

Une petite reco pour voir …

L’équipe de Bike Café s’est rendue sur place pour tester ce nouveau final proposé par Wish One … Voici la vidéo de notre découverte.

Pour les femmes de plus de 50 ans et les hommes de plus de 60 ans il y aura 101 km et 1640 m de D+ qui empruntent la même première partie réduite au camp du Larzac. Ce parcours conserve néanmoins 3 ascensions sévères qui en seront les juges de paix.

Découvrez le Relive du parcours des Grands Causses 2023

Écoutez le podcast avec François-Xavier Blanc

Les nouveautés

Cette année ce n’est pas une seule journée, mais 2 qui sont proposées aux participants. Des épreuves pour les jeunes des clubs locaux et du département avec une épreuve cadet et une épreuve junior. Il y aura également une course Open pour découvrir ce qu’est le gravel. “On s’est aperçu que certains cyclistes auraient été intéressés par ces parcours gravel dans les Causses, mais qu’il étaient intimidés par le label UCI. C’est pour cela que nous avons créé cette nouvelle épreuve le samedi matin pour élargir notre offre à tous les participants“, précise François-Xavier Blanc.

Le départ sera donné à l’écart du centre ville à Millau plage sur les bords du Tarn. “Cette année sur la Wish One Grands Causses il n’y aura pas d’assistance en dehors de zones de ravitaillement que nous avons prévues. L’an dernier on avait mis motos et voitures, c’était probablement une erreur.“, me confie François-Xavier dans notre échange podcasté. 

Cerise sur le gâteau pour les amateurs de nouveaux vélos : le nouveau gravel WishOne carbone sera exposé sur le stand WishOne situé sur la zone de départ des épreuves. Il aura été dévoilé à la presse le 12 juin et tous les passionnés présents pourront le voir en vrai. Ce vélo carbone a été conçu par WishOne et sera fabriqué en France : c’est totalement nouveau dans cette technologie de cadres “moulés”.

Infos et inscriptions sur le site partenaire de Sports N’Connect

Trek Checkpoint SLR : une machine de guerre pour le gravel

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vélo gravel race Trek Checkpoint
Ce gravel race est prêt à sortir du bois... pour faire la course ! Le coloris du cadre est le "Matte Deep Smoke/Gloss Olive Grey".

C’est un véritable “dream-build”, que j’ai eu la chance de tester. J’ai pu rouler avec ce vélo de gravel Trek Checkpoint SLR 7 AXS, pendant 2 mois et participer avec à une épreuve gravel en Espagne. C’est le fleuron gravel de la marque américaine. (Photos : Matthieu Amielh.)

Contrairement au modèle de “série” de la gamme, équipé d’une transmission Sram Force AXS avec monoplateau et dérailleur arrière XPLR eTap AXS, le Checkpoint que j’ai pu tester est le résultat d’un montage “custom” réalisé par Sram :

vélo gravel race Trek Checkpoint
Le Checkpoint équipé de la nouvelle transmission Sram Force AXS : un custom-build qui existera dans la gamme 2024 ?
vélo gravel race Trek Checkpoint
Rendement assuré avec ces Zipp 303 Firecrest chaussées de pneus Zipp G40 XPLR. Ces derniers montreront tout de même leurs limites sur terrains gras.
  • Périphériques Zipp (cintre, potence).
vélo gravel race Trek Checkpoint
Le cintre Zipp Service Course SL-70 XPLR est un classique du fabricant américain. Je l’ai bien apprécié.

Présentation du Trek Checkpoint

J’ai testé un modèle en taille 54, qui s’est révélé parfait au niveau de la prise en main. Un reach assez long (40,3 cm) compensé par une potence courte (80 mm) et une faible hauteur de douille (125 mm) qui indiquent que nous sommes en présence d’un modèle clairement orienté pour une pratique sportive, voire course. Impression confirmée avec la géométrie résolument sloping du triangle avant et la section des tubes utilisés. Ce vélo est incontestablement conçu pour rouler vite !

vélo gravel race Trek Checkpoint
Le Checkpoint avec sa géométrie sloping et ses tubes bodybuildés donne le ton : nous sommes en présence d’un gravel taillé pour la course !

L’angle de direction de 71,8° annonce aussi que le vélo devrait être maniable. L’empattement est classique (1041 mm en taille 54), pour assurer une bonne stabilité en descente.

vélo gravel race Trek Checkpoint
Tableau des géométries du gravel Trek Checkpoint.

Seul petit hic : j’étais presque trop “court” au niveau de la sortie de selle pour bien régler la hauteur. Il faut en effet faire coulisser la tige de selle (mât en carbone, dans le jargon de Trek) en respectant la marque de son insertion minimale dans le tube de selle. J’ai appris par la suite que ce “mât” est disponible en deux longueurs : 100 et 140 mm de longueur. Donc pas d’inquiétude, si vous avez besoin d’une grande sortie de selle, vous pourrez tout de même adapter le cadre en choisissant le mât qui vous conviendra.

vélo gravel race Trek Checkpoint
Le mât de selle en carbone qui vient coulisser sur le tube de selle existe en deux longueurs différentes.

J’ai eu le privilège de pouvoir tester cette belle machine pendant deux mois, à la fois sur des sorties route, seul ou avec le groupe “Tempo++” du week-end mais aussi en gravel, seul et lors d’un bel événement gravel en Espagne, la Border Bash Aragon. J’ai pu ainsi me faire une bonne idée de ce Checkpoint en ayant roulé pratiquement 700 km du mois de mars à début mai.

Sur le bitume

Les premiers tours de roue du vélo se sont faits sur le tarmac et rapidement, j’ai compris que j’avais à faire avec une machine hyper rigide, qui part au quart de tour, dès que l’on appuie sur les pédales. Ce vélo délivre une nervosité impressionnante, lorsque je me dresse sur les pédales. Certes, on juge un vélo dans son ensemble et les roues Zipp 303 Firecrest (dotées d’une hauteur de jante de 40 mm et annoncées à 1 408 grammes la paire) ont contribué à ce ressenti très positif. Ces roues sont nerveuses, faciles à emmener et leur hauteur de 40 mm les rendent utilisables sur pratiquement tous les terrains. Et en bonus, le bruit du corps de roue libre m’a toujours plu, cette dernière remarque étant totalement subjective !

À noter que le Checkpoint SLR utilise la fibre de carbone OCLV, la plus légère de chez Trek (OCLV Carbon Série 700), permettant de gagner plusieurs centaines de grammes par rapport au Checkpoint SL.

vélo gravel race Trek Checkpoint
Le Checkpoint SLR adopte le cadre le plus léger de la gamme gravel de Trek.

Le Checkpoint m’a tellement impressionné sur la route que j’ai laissé mon Cervélo au garage et que je l’ai utilisé comme vélo unique. Les cyclistes qui roulaient avec moi le week-end s’étonnaient de voir arriver un vélo avec des pneus aussi larges, mais souvent je me suis retrouvé devant à tirer le groupe et à battre pas mal de mes records personnels sur des segments Strava, comme sur cette sortie de 100 km et 1 300 m de D+, bouclée à 30 km/h de moyenne.

Le corollaire d’un vélo rigide est souvent une absence ou un plus faible confort et c’est là que la magie du Checkpoint opère. Grâce à l’utilisation de la technologie Isospeed, que l’on trouve aussi sur le Trek Domane, les vibrations sont filtrées efficacement sur le triangle arrière, qui conserve malgré tout sa nervosité grâce à des bases courtes.

vélo gravel race Trek Checkpoint
Le Checkpoint utilise la technologie de suspension Isospeed intégrée au cadre. Ca marche… vraiment !

Techniquement, le tube de selle lui-même est découplé du tube supérieur et du cadre grâce à un système de roulement qui est caché sous un capot démontable. Cela permet de gagner en souplesse sur l’arrière du vélo grâce à des micro-mouvements du tube de selle.

Bien sûr, la présence de pneus plus larges – ici les Zipp G40 XPLR (montés tubeless) en 40 mm de section – permet de rouler à plus basse pression (autour de 3 bars) sur route et donc d’être plus rapide et moins secoué sur le revêtement souvent dégradé des routes des Bouches-du-Rhône et du Vaucluse.

Petit plus bien pratique sur le Checkpoint : l’espace de rangement caché dans le tube diagonal. Un simple quart de tour sur la manette vous donne accès à une zone pour ranger démonte-pneus, une chambre à air, une pompe (pas trop longue !) ainsi qu’une cartouche CO2, le tout bien protégé dans une couverture néoprène à scratch.

Sur les pistes d’Espagne

Place maintenant à l’essai off-road avec trois journée de gravel intenses dans la province de Huesca, dans la région d’Aragon en Espagne, dans le cadre du festival Border Bash Aragon.

vélo gravel race Trek Checkpoint
Ce Checkpoint m’a procuré beaucoup de plaisir au roulage. Sur les pistes roulantes, c’est un vrai bolide ! Photo : Carlos Martinunson.

Le terrain de jeu espagnol a été parfait pour tester le Checkpoint dans toutes les conditions : pistes roulantes, défoncées, montées techniques, descentes caillouteuses et quelques phases de portage pour atteindre les panoramas les plus spectaculaires.

vélo gravel race Trek Checkpoint
Une sortie gravel de 6 heures, 105 km et 1 900 m de D+, durant la Border Bash Aragon.

Mes impressions sur la route restent les mêmes : le vélo ne demande que d’appuyer sur les pédales pour vous permettre de voler sur les pistes, c’est vraiment un vélo de gravel conçu pour la course ! Les roues Zipp, dont j’avais baissé la pression des pneus à environ 2,1 bars se sont montrées tolérantes et confortables, tout en gardant leur marqueur de roue taillée pour aller vite.

vélo gravel race Trek Checkpoint
Avec ce Checkpoint, j’ai vu la vie en rose, ou plutôt en violet 😉

Lors d’une grosse intempérie, les pneus Zipp G40 ont montré leurs limites sur des pistes transformées en champs de boue par endroit. Il conviendra de les remplacer par des modèles plus cramponnés, comme les Hutchinson Tundra testés par Hugo, si vous roulez souvent sur des terrains gras. Le vélo a d’ailleurs bien pris au terme de cette sortie épique mais n’a pas flanché et m’a ramené à bon port.

vélo gravel race Trek Checkpoint
Après 6 heures de gravel dont 2 heures d’intempérie, le Checkpoint a tenu le coup mais la douche s’imposait !

La nouvelle transmission Sram AXS 12 vitesses : route et gravel “tambien” !

J’ai été surpris du montage proposé par Sram sur cette machine, un double plateau 46/33 à l’avant, couplé à une cassette 10/36 à l’arrière. On est clairement sur des braquets plutôt pensés pour la route et d’ailleurs, c’est exactement le montage que j’ai sur mon vélo de route ! Retrouvez ici le test longue durée de la transmission Sram Force AXS 12 vitesses, version 2022.

Sur la route, j’ai retrouvé exactement les braquets de mon Cervélo S3 Disc ce qui a rendu l’acclimatation facile. Le vélo s’est montré très agréable à rouler : nerveux et rigide à souhait, mais également confortable grâce à sa monte de pneus de 40 mm.

Sur les pistes d’Espagne, cette association ne m’a pas gêné au global, bien au contraire. Sur le roulant, c’est idéal puisque vous pouvez envoyer du braquet sur les pistes planes et dans la pente, le 33/36 s’est révélé un peu limite au-delà de 12 % de pente, car il faut pédaler en force pour pouvoir passer.

En plus des leviers de vitesse, Sram avait également installé une paire de commandes supplémentaires (les “Blips”) sous la guidoline, ce qui s’est révélé très pratique pour changer de rapport lorsque vous avez les mains au milieu du cintre.

vélo gravel race Trek Checkpoint
Les boutons de changement de vitesses intégrés sous la guidoline.

À noter que la nouvelle transmission Force AXS est également proposée en versions mono plateau et avec dérailleur XPLR, associé avec la cassette 10-44. Une offre Force AXS Gravel expliquée en détail en cliquant sur le lien précédent.

Le fonctionnement global de la transmission est très satisfaisant. Les différences avec le Sram Force AXS 2022 et 2023 sont assez fines : je dirais que le changement de vitesses est un poil plus rapide et onctueux sur le nouveau groupe. La prise en main des leviers est également améliorée et les mains sont bien calées dans le creux des cocottes, l’ergonomie est donc un peu meilleure.

vélo gravel race Trek Checkpoint
L’ergonomie des leviers a été revue, la prise en main est excellente grâce aux bandes antidérapantes présentes sur l’intérieur des cocottes.

Les changements esthétiques sont quant à eux réussis de mon point de vue, j’aime beaucoup le nouvel usinage de l’ensemble pédalier/plateaux. La petite touche irisée est réussie.

Conclusion : ce Checkpoint est bluffant !

Ce Trek Checkpoint SLR m’a véritablement bluffé. Nerveux, avec un rendement incroyable et surtout confortable, c’est un des meilleurs vélos de gravel que j’ai eu l’occasion de tester. Son poids mesuré sans les pédales de 8,64 kg en fait un vélo redoutable pour s’aligner sur les courses de gravel.

Certes, mon propos est à relativiser car j’avais entre les mains un montage custom “Dream-build”, avec un groupe sans fils Sram Force AXS performant et une paire de roues carbone Zipp légère et polyvalente. Avec un prix global que j’estime proche des 10 000 euros, donc pas forcément accessible…

vélo gravel race Trek Checkpoint

Ce vélo est également disponible avec une fibre de carbone un peu moins légère, le Checkpoint SL (à partir de 4 099 euros), qui permettra aussi de bien s’amuser.

vélo gravel race Trek Checkpoint
Le Checkpoint est un vélo qui a longtemps été une denrée rare dans les magasins. En cherchant bien, on peut maintenant en trouver, comme ici au Trek Store de Plan de Campagne.

Plus d’informations sur la gamme gravel Trek Checkpoint.

Plus d’informations sur la nouvelle transmission Sram Force AXS 2023.

Le Ventoux Gravel Tour Trans Massif : une première édition réussie

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Ventoux Gravel Tour Trans Massif
Ventoux Gravel Tour Trans Massif

Le Ventoux est un lieu mythique pour les cyclistes qui connaissent parfaitement les 3 montées possibles par la route : Bédoin, Malaucène et Sault. Les VTTistes préfèrent emprunter les pistes qui grimpent sur les flancs du Géant de Provence. Une nouvelle race de cyclistes, qui pratiquent le gravel, ont également fait de ce Ventoux leur terrain de jeu en réalisant un subtil cocktail de petites routes, pistes, singles et asphalte pour atteindre le sommet. Celui qui a agité le shaker de ce nouveau “mélange”, n’est autre que Serge Jaulin, l’organisateur du trail du Ventoux qui, en parfait connaisseur des lieux, a tracé pour ce Ventoux Gravel Tour Trans Massif, 3 beaux itinéraires : 50, 110 et 220 km.

Ventoux Gravel Tour Trans Massif
Le départ groupé de la centaine de participants – photo Serge Jaulin

Une épreuve conviviale

Devant tous les cols répertoriés en France et même devant la très populaire montée de l’Alpe d’Huez, le Ventoux est le sommet le plus grimpé par les cyclistes. Lorsque nous avons su que Serge Jaulin avait le projet d’y organiser des épreuves gravel, nous avons immédiatement apporté notre soutien au projet. Je connaissais Serge comme organisateur du trail du Ventoux, auquel j’ai autrefois participé. Je sais qu’il connaît tous les coins et les recoins de ce beau territoire. Depuis qu’il s’est mis au gravel, il a encore enrichi les connaissances qu’il possède sur ce terrain tellement varié.

Les participants auront remarqué comme moi que cette randonnée gravel empruntait pas mal de choses aux organisations de trail running. Serge a su introduire dans ce Gravel Tour, l’expérience qu’il possède dans ce type d’organisation : ravitos bien fournis avec eau fraîche, Saint-Yorre (pour les crampes), barres énergétiques… Au départ, les participants ont pu apprécier d’un accueil chaleureux avec café et viennoiseries. À l’arrivée, panier pique-nique et une bonne bière dégustée par les finishers. La sécurité sur le terrain était assurée par un réseau de bénévoles dévoués. Pour le 220 km, qui s’éloignait jusqu’au plateau d’Albion, Serge appelait au téléphone ses contacts là-bas afin qu’ils lui signalent les passages, bien que chaque participant était porteur d’une balise. Avec Serge, c’est du sérieux, je l’ai vu vérifier au départ la check-list et les éclairages des participants du 220 km.

Ventoux Gravel Tour Trans Massif
photo Serge Jaulin

J’ai suivi l’épreuve du 110 km dans le véhicule de Serge et je peux vous dire qu’il suivait tous ses “petits” comme une “mère poule”. L’ambiance était super bonne et dans les raidards les plus durs, les cyclistes gardaient le sourire. Il faut dire que la récompense était à la hauteur de leurs efforts. La météo était royale et le vent était heureusement absent de la fête.

La vidéo réalisée par Serge

Les parcours

Le dosage route et sentier a été subtilement réalisé. Serge a reconnu lui-même chaque centimètre des parcours. Une première boucle commune à tous emmenait les cyclistes vers le pays des “Dentelles”. Le paysage de vignes avec cette barre de rochers finement découpés au sommet a impressionné les participants qui ont laissé pas mal de forces dans les raidillons des coteaux viticoles. Après avoir traversé les petits villages de Caromb et de Saint-Pierre-de-Vassols, les participants du 50 km ont rejoint la base d’arrivée/départ à Bédoin au domaine des Florans.

Ventoux Gravel Tour Trans Massif

Pour le 110 km, c’est à Malaucène que la grimpée vers le Géant de Provence va débuter sur la piste qui conduit au col du Comte. Il fait chaud et cette montée n’est pas simple. Ceux qui comme Matthieu ont loupé le point d’eau signalé à Malaucène vont le regretter. Ils se referont une santé au gargantuesque ravito du Mont-Serein, car après il faudra passer sur la route pour atteindre le sommet. Laurent Brochard, ancien coureur pro de talent qui était sur ce 110 km, m’avouera pourtant avoir mieux roulé la partie piste que la suite en bitume. À peine le temps d’une photo et les participants vont plonger sur la descente vers le chalet Reynard sans y passer, car juste avant ils entameront la descente vers Bédoin sur une belle piste blanche, mais rugueuse. Cerise sur le gâteau ou chapeaux sur les “Demoiselles Coiffées” : les cyclistes pourront voir ce curieux phénomène géologique dans ce lieu étrange et sablonneux à 4 km de l’arrivée.

Matthieu commente le parcours du 110 km qu’il découvre

Pour le 220 km, c’est une autre histoire, car après le Ventoux et cette partie commune du parcours, ils fileront vers l’est par de somptueuses pistes forestières très roulantes pour rejoindre les rebords du plateau d’Albion au village d’Aurel. Ils trouveront une base de vie à mi-parcours pour se reposer, se ravitailler et bivouaquer pour ceux qui ne voudront pas rouler de nuit. Ils entameront leur retour par la vallée du Calavon et le grand massif d’ocre du Colorado provençal. Après cette partie du Luberon, ils suivront les petites routes et les grandes pistes de cette partie forestière très variée. Au village de Méthamis ils ont franchi la barre des 200 km. Reste la formalité des 20 derniers kilomètres pour rejoindre Bédoin.

Une belle journée

Avec Matthieu, nous somme rentrés à Aix en fin d’après-midi ravis de cette journée. Matthieu un peu plus fatigué que moi par ce 110 km effectué sur le vélo de test Rondo MYLC que Laurent lui avait confié la veille. À l’arrivée, il y avait des douches pour ceux qui souhaitaient se laver avant de repartir et même une piscine ouverte au domaine des Florans pour nager un peu et détendre les muscles mâchés par ces heures de selle.

On attend la prochaine édition de cette épreuve gravel, qui risque de devenir une “classique” du calendrier gravel français qui est en train de grossir à vitesse grand “V”.

Sacoches bikepacking Brooks Scape : solides, pratiques et modulaires

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Brooks Scape bikepacking
Sacoches bikepacking Brooks Scape, parfaites pour un week-end gravel, photo Sabine Barrat

Le printemps est bel et bien là et, avec lui, l’envie d’allonger les sorties et de partir à l’aventure le temps d’un week-end, voire plus… Le besoin d’être bien équipé en sacoches bikepacking se fait alors sentir.

Inutile de présenter la marque Brooks England, connue et reconnue pour ses selles (j’en ai une d’ailleurs !), ses sacs à dos ou ses sacoches de vélo classiques… mais un peu moins pour sa collection bikepacking : Scape. D’ailleurs, « scape », en anglais, signifie « voyage » en français, et ce n’est pas par hasard… cette collection dédiée au voyage avait déjà été présentée par Patrick ici et Hugo avait testé un ensemble de petites sacoches plutôt dédiées aux virées à la journée.

Pour ma part, j’ai eu la chance de tester le set de sacoches bikepacking composé de la grosse sacoche de selle (scape seat bag), la longue sacoche top tube (scape top tube bag long), et la grosse sacoche de cintre (scape handlebar roll). J’ai testé les sacoches sur des sorties gravel d’une journée mais aussi, et surtout, lors d’un week-end gravel de deux jours pour la reconnaissance finale du grand parcours de l’évènement Bercé par le Loir. Les sacoches ont donc été éprouvées en conditions réelles, sans ménagement.

Mon vélo, équipé des sacoches bikepacking Brooks Scape pour un long week-end gravel – photo Sabine Barrat

Pour chacune des trois sacoches, je vais présenter ses caractéristiques, la façon dont je l’ai utilisée, ce que j’ai aimé et les évolutions que j’aimerais voir arriver.

La sacoche de cintre Brooks scape handlebar roll

Brooks Scape bikepacking
La sacoche de cintre Brooks scape handlebar roll – photo Sabine Barrat

La grande sacoche de cintre a une capacité de 9 à 11 L, pèse 670 g et peut supporter jusqu’à 5 kg. Elle est composée de deux parties : un harnais, fixé au cintre, et un sac étanche à enroulement, amovible, que l’on vient glisser dans le harnais. Elle existe en deux couleurs, noir ou mud (vert « boue »), coloris que j’ai choisi pour toutes mes sacoches. L’ensemble est vendu au prix de 135 €.

Le harnais est facile à monter à l’aide de deux sangles fixées au cintre et une troisième qui vient s’accrocher à la potence. La sacoche est livrée avec des entretoises en mousse pour peaufiner les réglages et protéger le cintre. Les entretoises permettent aussi d’éloigner la sacoche du cintre pour pouvoir mieux passer ses mains sur le cintre et moins compresser les gaines. Le sac étanche s’ouvre des deux côtés. Il y a une sorte de doublure en nylon à l’intérieur dont je n’ai pas de suite trouvé l’utilité. En fait, elle sert à compartimenter la sacoche en deux… on peut décider de remplir la sacoche d’un seul côté en mélangeant tout dans un compartiment unique, ou la remplir des deux côtés pour séparer les affaires dans deux compartiments distincts… détail pratique, donc !

J’ai été heureuse de trouver une sacoche adaptée à mon vélo de petite taille (taille S – 51 cm), laissant peu de place entre le cintre et le pneu, surtout avec ma lampe avant fixée sous le support GPS, et qui s’adapte parfaitement à mon cintre qui n’est ni très large (42 cm), ni très évasé. Une fois le sac étanche fermé et glissé dans le harnais, ça ne bouge pas. La matière du sac étanche n’est pas parfaitement lisse et adhère à la matière à l’intérieur du harnais. Par contre, en début de sortie, le harnais s’est un peu desserré en roulant, surtout dans les chemins un peu engagés, et la sacoche est venue frotter le pneu par moments. J’ai donc pris le temps de bien resserrer l’ensemble des sangles et les ai accrochées fermement sous le harnais et j’ai été tranquille pour le reste de la journée.

Brooks Scape bikepacking
La sacoche de cintre nécessite une attention particulière au serrage, ensuite ça ne bouge plus – photo Hugues Grenon

Pour cette raison, je recommande de placer dans cette sacoche les affaires dont on n’a pas besoin en cours de sortie. J’y avais chargé uniquement mes affaires pour le bivouac. Ainsi, je n’ai eu besoin d’accéder au contenu du sac qu’en fin de journée.

Enfin, la sacoche est modulaire car on peut venir y fixer d’autres sacoches petit format de la gamme, comme la petite sacoche de cintre (handlebar pouch) que l’on peut venir fixer au-dessus ou la plus petite sacoche de selle de la collection (saddle pocket bag), pour venir augmenter ses capacités de stockage en fonction de ses besoins.

J’ai aimé

  • La facilité de montage du harnais ;
  • Le sac étanche à compartiments ;
  • La praticité de la sacoche en deux parties : un harnais fixe + un sac étanche amovible ;
  • L’adaptabilité à mon petit cadre et mon cintre peu large et peu évasé ;
  • La modularité ;
  • Les marquages réfléchissants.

J’aurais aimé

  • Une valve vide d’air sur le sac étanche ;
  • Un système de serrage un poil plus aisé à régler car il faut s’employer un peu !

Page produit sacoche de cintre Brooks Scape.

La sacoche Brooks scape top tube bag long

Brooks Scape bikepacking
La sacoche longue top tube Brooks scape top tube bag long – photo Sabine Barrat

La longue sacoche top tube a une capacité de 1,5 L, pèse 100 g et peut supporter jusqu’à 1 kg. Elle mesure 37 cm de long et 11 cm de haut à l’endroit le plus haut (côté potence, donc). Comme la sacoche de cintre, elle existe en deux coloris (noir et mud) et est vendue au prix de 65 €. Elle est composée d’un grand compartiment, que l’on peut diviser en deux à l’aide de deux scratchs séparateurs fixés à l’intérieur de la sacoche. Elle se fixe au top tube à l’aide de deux scratchs et à la potence à l’aide d’une sangle. La fermeture éclair étanche possède deux tirettes qui la rendent très facile à utiliser en roulant.

Ses dimensions font qu’elle s’est parfaitement adaptée à mon cadre (longueur du top tube, prise au-dessus : 48 cm). Je n’ai pas du tout été gênée par la sacoche en pédalant. Par contre, en descendant de vélo, du haut de mon 1,69 m (sortie de selle à 71,5 cm), je touche la sacoche… je déconseille, donc, aux personnes « plus courtes sur pattes ». J’ai rangé, dans cette sacoche, toute ma nutrition pour la journée, un petit stick de crème solaire, des mouchoirs, une batterie nomade, mes papiers, mon téléphone et câble de charge, bref, tout ce qui doit être accessible rapidement, y compris en roulant. La sacoche permet de passer un câble et m’aurait permis de recharger un appareil en roulant, si j’en avais eu besoin. De temps en temps, j’ai eu besoin de replacer la sacoche qui penchait à droite ou à gauche, mais rien de très gênant. A mon sens, c’est LA sacoche à laisser en continu sur son vélo, même pour une sortie de quelques heures, et à compléter par d’autres pour des expéditions plus longues.

J’ai aimé

  • L’intérieur que l’on peut séparer en 2 compartiments ;
  • Les 2 tirettes pratiques pour ouvrir la sacoche ;
  • Sa grande contenance accessible facilement en roulant ;
  • L’adaptabilité à mon petit cadre.

J’aurais aimé

  • Un ou deux élastiques fixés à l’une des deux parois pour pouvoir y loger ma pompe, en la plaquant contre la paroi, pour qu’elle ne se mélange pas au reste ;
  • Une possibilité de fixer la sacoche en option sur les inserts de top-tube, gage de rigidité surtout pour une sacoche longue.

Page produit sacoche de top tube Brooks Scape.

La sacoche de selle Brooks scape seat bag

Brooks Scape bikepacking
La sacoche de selle Brooks scape seat bag – photo Sabine Barrat

La grande sacoche de selle a une capacité de 8 L, pèse 500 g et peut supporter jusqu’à 3 kg. Comme la grosse sacoche de cintre, elle est composée de deux parties : un harnais, fixé à la selle, et un sac étanche à enroulement, amovible, que l’on vient glisser dans le harnais. Elle existe aussi en deux couleurs, noir ou mud et est vendue au prix de 140 €.

Le harnais est facile à monter à l’aide de deux sangles fixées aux rails de selle et de deux scratchs que l’on vient accrocher à la tige de selle. Le sac étanche s’ouvre d’un seul côté et est composé d’un compartiment unique. Il possède une valve vide d’air qui permet de compacter le sac au maximum. Une fois le sac étanche fermé et glissé dans le harnais, il suffit de bien resserrer le tout et rien ne bouge. Même bien chargée, la sacoche n’est jamais venue frotter la roue et je n’ai pas été gênée par d’éventuels ballotements. Le sac étanche peut être ouvert pour y piocher des affaires sans avoir à le retirer du harnais, il est donc pratique à utiliser lors des pauses durant la journée. J’y avais chargé toutes mes affaires pour la journée (veste de pluie, pantalon de pluie, sous-couche chaude, gants chauds, 2 chambres à air, nutrition…)

Comme la sacoche de cintre, celle-ci est modulaire car on peut venir y fixer, sur le dessus, d’autres sacoches petit format de la gamme, comme la plus petite sacoche de selle de la collection (saddle pocket bag), pour venir augmenter ses capacités de stockage en fonction de ses besoins. Enfin, la sangle du harnais servant à fixer le sac étanche possède un point d’accroche pour y fixer sa lampe arrière.

J’ai aimé

  • La facilité de fixation du harnais ;
  • La praticité de la sacoche en deux parties : un harnais fixe + un sac étanche amovible ;
  • L’accès facile lors des pauses sans démonter quoi que ce soit ;
  • La modularité ;
  • La présence d’une valve vide d’air sur le sac étanche.

J’aurais aimé

  • Un élastique sur le dessus (ou sur un des côtés du harnais) pour pouvoir fixer quelque chose d’un peu encombrant mais léger sur le dessus de la sacoche.

Page produit sacoche de selle Brooks Scape.

En conclusion

Brooks Scape bikepacking
L’ensemble des sacoches bikepacking Brooks Scape en pleine action, lors d’une sortie à la journée – photo Olivia Martinez

Cet ensemble de trois sacoches bikepacking Brooks Scape est parfait pour une virée gravel sur un week-end, voire plus, que la météo soit stable ou changeante. Les sacs étanches, qu’ils soient plus ou moins remplis, peuvent être facilement compressés et fixés facilement. Une fois fixés correctement, rien ne bouge. Le sac étanche amovible, à fixer dans un harnais, qui lui reste fixé au vélo, facilite l’utilisation des sacoches. La sacoche top tube est très pratique à utiliser en roulant et de grande contenance, permettant d’avoir toutes ses affaires indispensables à portée de main. Si je n’ai pas pu tester l’étanchéité des sacoches, à part en roulant dans les flaques, je sais qu’elles le sont car je possède d’autres sacoches petit format de la collection. Par contre, j’ai pu tester la solidité des sacoches « à l’insu de mon plein gré » : en effet, elles ont résisté à une belle chute sans nécessiter de réglage après coup ! Enfin, j’ai aussi apprécié la modularité des sacoches auxquelles on peut fixer d’autres petits éléments de la collection si on a besoin de plus de volume de stockage.

Toutes les infos sur Brooks England.

Rondo MYLC : le Gravel Joy Machine

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Rondo MYLC

Szymon Kobylinski, ancien leader du groupe de rock les « Blenders », qui sévissait dans les 90’s avec un certain succès a été un des précurseurs du DH en Pologne. Là-dessus, désireux de mettre un nom sur les machines que ses amis et lui assemblaient, NS BIKES était né en 2004. Puis, vient ensuite Octane One en 2008, la marque de vélos urbains CREME en 2010 et enfin la marque de vélos de route et de Gravel RONDO en 2017. L’ensemble co-existe au sein du groupe 7ANNA, dont Szymon Kobylinski est toujours le CEO. En premier lieu, il faut rappeler que vous aviez pu lire mes précédents tests du Rondo Ruut Ti ainsi que du Ruut en carbone. Désormais, je vous propose mon expérience au guidon de l’étonnant Rondo MYLC, ici dans sa version haut de gamme CF1.

RONDO MYLC
Rondo MYLC CF1

Conception du Rondo MYLC CF1

Premièrement, je découvre un cadre anguleux qui me rappelle évidemment le Rondo Ratt que j’ai testé pour le magazine Cyclist. Les tubes en carbone sont généreux et affirment une identité singulière. La douille de direction est imposante, avec une face avant large et quasi plate, inspirant la puissance. De plus, celle-ci est très inclinée afin d’inscrire immédiatement l’angle de direction particulièrement ouvert (68°). Les inserts sont nombreux puisque, hormis les deux emplacements classiques pour les porte bidons, je note deux inserts sur le Top-tube, et deux autres sous le tube oblique.

Là-dessus, la potence est tout aussi massive, très courte (50 mm !), et intègre la câblerie. L’imposante boîte de pédalier est d’un dessin complexe et massif, comme toujours chez Rondo.

De très fins haubans rabaissés ferment le triangle arrière. Outre cela, le top tube plonge vers le tube de selle en rappelant certains cadres de cyclocross pour en faciliter le portage.

Deuxièmement, la fourche en carbone est équipée du système TWINTIP 2.0, signature de la marque polonaise. Ce dispositif permet deux positions de l’axe de la roue avant, offrant ainsi un choix entre deux géométries.

RONDO MYLC
Système TWINTIP 2.0

Pour opérer ce changement, outre l’axe, l’interface de l’étrier de frein devra être montée ou démontée. Dans la position HI, les angles de direction et de chasse sont plus raides et le boîtier de pédalier sera abaissé. La position est ainsi plus sportive, plus agressive et aussi plus aéro. Au contraire, la position LO, offre des angles plus ouverts, un déport plus faible, le tout favorisant la stabilité au détriment de la maniabilité. Par ailleurs, la fourche est équipée de 6 inserts, en plus d’un passage pour un fil dynamo.


La finition est de très bon niveau, en nette progression comparativement aux premiers Rondo importés. D’ailleurs, la peinture est particulièrement réussie, tout comme la sérigraphie, discrète et dynamique.

Rondo MYLC CF1 : Enhanced Gravel Geometry

Premièrement, le reach est élevé, hors norme pour un vélo de Gravel, permettant un allongement de la partie avant du cadre, rattrapée par une potence très courte. Jusqu’alors, cette conception était réservée aux VTT modernes. De plus, l’angle du tube de direction est ouvert avec pas plus de 68° en position LO (!), participant lui aussi à cet allongement du centre avant. Par ailleurs, le court tube de selle (compatible avec les tiges de selle télescopiques) est censé donner plus de flexibilité et une hauteur de cadre inférieure. En somme, tout concourt à une recherche de stabilité et de capacité de franchissement.

Équipement

Le groupe SRAM Rival XLPR AXS

Quant à la transmission et au freinage, le groupe Rival XLPR AXS de SRAM permet de rendre accessible le passage à l’électronique. Ainsi, plus de câbles ni de gaines, mais seulement les durites hydrauliques. Là-dessus, l’ergonomie est très bien pensée, bien aidée par une application smartphone qui s’avère elle aussi simple et efficace (état de charge des batteries, mises à jour des firmware, etc.). En couple avec la cassette 12 vitesses 10-44, l’unique plateau de 42 dents est vraiment idéal sur la route et les pistes, et permet de s’affranchir de bien des obstacles. Le freinage est typique de chez SRAM, à savoir progressif et facilement dosable. Même si j’avoue une préférence pour le touché plus viril de son rival japonais, l’efficacité est cependant indiscutable.

RONDO MYLC
Groupe Rival XLPR AXS de SRAM. Notez la compatibilité pour le montage d’un dérailleur avant (photo Laurent BIGER)

Les roues RONDO x HUNT 4 SEASON GRAVEL X-WIDE 

Globalement, c’est une bonne nouvelle de retrouver ces roues HUNT 4SEASON Gravel X-Wide dans une série personnalisée pour Rondo. D’une largeur interne de 25 mm, elles sont bien adaptées au programme offroad du Rondo MYLC. Fabriquées dans un aluminium 6066-T6, asymétriques, et d’une hauteur de 19 mm, elles sont finalement proches de roues de VTT XC, conformes là aussi au programme du Rondo MYLC. Là-dessus, viennent se greffer des pneus Vittoria Terreno Mix en 700 x 38 mm, généreusement sculptés.

HUNT GRAVEL
Roues HUNT 4SEASON Gravel X-Wide et pneus Vittoria Terreno Mix 700 x 40 mm

Les périphériques du Rondo MYLC CF1

D’abord, je dois souligner l’excellent cintre FLARE 25 VIBROCORE de la société SPANK. La géométrie de celui-ci est parfaitement adaptée à son hôte, grâce à un drop faible (110 mm), un reach bien pensé (65 mm), un flare important de 25°, mais surtout bien dessiné. Là-dessus, l’injection interne de la mousse brevetée Vibrocore est censée amoindrir les vibrations néfastes pour le contrôle du pilotage, mais aussi pour la santé. Difficile à quantifier ce gain sans une comparaison directe sur le même vélo, je note tout de même que ce cintre apporte un confort supérieur à la moyenne des cintres en aluminium. De même, c’est une selle de qualité qui équipe le Rondo MYLC CF1, en l’occurrence la Shortfit de San Marco. Celle-ci est montée sur une tige de selle en carbone offrant un déport assez conséquent.

Spank Vibrocore Gravel
Cintre SPANK FLARE 25 VIBROCORE et selle San Marco ShortFit

Rondo MYLC CF1 : le test terrain

Si le Mont Ventoux attire les cyclistes par ses légendaires routes et par l’investissement physique et mental qu’il exige, il regorge également de pistes et sentiers plus ou moins praticables en Gravel. Des pistes que nous avions, au sein de Bike Café, explorées à plusieurs reprises dès 2017, et où je me rends encore fréquemment, puisque natif du Vaucluse. Cela étant, le Géant de Provence est aussi lézardé par des single tracks qui offrent autant de passages techniques que de points de vues magnifiques. En cela, le GR4 en est le parfait exemple ! En somme, un excellent terrain de jeux aussi exigeant physiquement que techniquement, qui m’a permis de bien évaluer ce Rondo MYLC sur plusieurs sorties, avec en synthèse une boucle par le sommet du Mont Ventoux alternant routes et pistes.

Col du Comte, nord du Mont Ventoux (photo Laurent BIGER)

Stable et ludique

C’est dans cet environnement de moyenne montagne que je découvre en ce Rondo MYLC des aptitudes qui confirment les données de la géométrie. Ainsi, je peux descendre le GR4 dans des conditions acceptables, même si je m’éloigne largement du périmètre nominal d’utilisation de ce vélo, et que l’absence de tige de selle télescopique se fait sentir.

Une géométrie qui ouvre de nouvelles perspectives dans un parcours (photo Laurent BIGER)

Quoiqu’il en soit, sa géométrie est d’une efficacité indéniable pour s’affranchir du relief. Son angle de direction de 68°, associé à un déport de fourche cohérent, rendent ce RONDO MYLC stable et rassurant. Un excellent comportement en descente qui conviendra aussi bien aux débutants qu’aux pratiquants les plus « engagés », qui auront matière à explorer leur pilotage. En cela, le Rondo MYLC n’est pas le plus maniable mais se montre apte à enrouler les épingles.

Descente du GR4, Mont Ventoux (photo Laurent BIGER)

D’ailleurs, sur ce terrain, les roues répondent de belle manière, grâce à une largeur interne confortable qui assure aux pneumatiques un comportement rassurant, tout en réduisant le risque de pincement.
Le triangle arrière offre une filtration verticale acceptable, alors que j’ai réalisé cet essai en chambres à air, donc nécessairement à une pression pneumatique plus élevée qu’en tubeless. Si bien que le confort et l’efficacité de ce Rondo seront encore supérieurs en montage tubeless. Cela étant, même montés en chambre, les Vittoria Terreno Mix font sens avec la philosophie du Rondo MYLC et se montrent d’une robustesse étonnante dans les pierriers du mont Ventoux.

Passage sur un pierrier du GR4, Mont Ventoux (photo Laurent BIGER)

Le RONDO MYLC sur le bitume

En revanche, sur le bitume c’est une autre histoire et j’aurais préféré avoir un Vittoria Terreno Dry à l’arrière ! Malgré cela, le RONDO MYLC permet de rouler à bonne allure sur le tarmac. Là-dessus, la boite de pédalier s’avère d’une belle rigueur, permettant ainsi de ne pas gaspiller des watts. De plus, les roues se prêtent bien aux relances, à défaut de conserver aisément la vitesse acquise. En cela, c’est cohérent avec leur profil bas, inspiré du VTT XC. D’autre part, j’ai pris beaucoup de plaisir à descendre les cols routiers, tant la stabilité de la géométrie met en confiance pour lâcher les freins et inscrire facilement de belles courbes.

Zéro défaut ?

Autant je peux comprendre le choix de conserver une fourche rigide (un sujet brûlant dans le jeune milieu du Gravel), autant je suis surpris de constater l’absence “de série” d’une tige de selle télescopique. De toute évidence, pour exploiter une telle géométrie, cet équipement qui a révolutionné l’univers du VTT a toute sa place sur le Rondo MYLC.
Si je pouvais apporter des modifications, je ferais évoluer le système de serrage du tube de selle. Outre cela, un boitier de pédalier fileté apporterait un gain en terme de facilité d’entretien. Par ailleurs, je suis assez réservé sur le système TWINTIP car je constate que sur des vélos au système similaire, les utilisateurs ne bougent plus leurs positions une fois celles-ci trouvées et validées. D’ailleurs, je préconise de conserver la position de l’axe sur “LO”, plus en phase avec la destinée “engagée” de ce MYLC.

Rondo MYLC CF1 (photo Laurent BIGER)

Testé sur le Ventoux Gravel Tour Trans Massif

Étant dans la région du Ventoux, où j’ai réalisé ce test, j’ai prêté ce Rondo MYMC à Matthieu notre rédacteur en chef, afin qu’il participe avec à cette épreuve de gravel samedi dernier. Je lui ai déposé le vélo vendredi et je viens de voir cette vidéo qu’il a réalisé sur ce difficile parcours de 110 km avec plus de 3000 m de D+. Visiblement il a éprouvé le même plaisir que moi à piloter ce vélo sur ce terrai exigeant.

Pour conclure

Rondo se soustrait des codes actuels pour présenter un vélo à mi-chemin entre Gravel et VTT XC, sans héritage routier, le tout sans suspension. Finalement, je trouve ce Rondo MYLC mature, efficace et surtout terriblement ludique. Fatalement, cela en fait un vélo tout indiqué pour des épreuves de type Grinduro, mais pas que. Finalement, le Rondo MYLC ravira aussi bien les pratiquants confirmés qui aiment le pilotage engagé, mais aussi les plus novices ou les “ex-routiers”, souvent peu techniques, qui trouveront en ce MYLC une machine très stable, qui les rassurera dans les descentes et les pistes les plus engagées.

Caractéristiques du Rondo MYLC CF1

Rondo Gravel
Cadre :MYLC FLY CARBON
Fourche :MYLC TWINTIP CARBON
Tailles :S, M, L, XL
Cintre :SPANK FLARE 25 420 MM (S), 440 MM (M), 460 MM (L,XL)
Guidoline :VELO COMFORT TAPE
Potence :RONDO ICR 50 MM (S, M), 70 MM (L, XL)
Selle :SELLE SAN MARCO SHORTFIT
Tige de selle :RONDO CARBON 350 X 27.2
Freins :SRAM RIVAL AXS
Leviers :SRAM RIVAL AXS
Pédalier :SRAM RIVAL 1 DUB 42 dents 170 MM(S), 172.5 MM(M,L), 175 MM(XL)
Boitier de pédalier :Press Fit EVO 386
Derailleur arrière :SRAM RIVAL XLPR ETAP AXS
Derailleur avant :Cadre compatible
Cassette :SRAM XPLR XG-1271 Cassette 10-44 dents
Chaine :SRAM RIVAL D1 12S 116 maillons
Moyeux :RONDO X HUNT STRAIGHT PULL
Jantes :RONDO X HUNT GRAVEL X-WIDE ALUMINIUM
Axe avant :100x12mm – filetage 1.5
Axe arrière :142x12mm – filetage 1.75
Pneus :VITTORIA TERRENO MIX 700C X 40
Clearance (dégagement):700c x 47 mm
Poids : 9.3 kg environ

Site fabricant : Rondo – The future is beyond tarmac

Prix public du RONDO MYLC CF1 : 4999 € TTC

Distributeur français : RONDO – Tribe Sport Group