Le Lapierre Pulsium Allroad roule entre route et gravel. De nombreux cyclistes expriment aujourd’hui l’envie de rouler sur toutes les routes. La découverte en bikepacking nous pousse à une exploration de plus en plus curieuse des territoires et quand le bitume s’arrête on souhaite poursuivre, pour savoir où le chemin pourra nous mener. La réponse de Lapierre à cette quête de découverte est le Pulsium Allroad, un modèle carbone qui peut recevoir des pneus de 35 mm (photos Nathan Saillet).
Casser la routine
Lapierre Pulsium Allroad – Ces nouveaux vélos et ces équipements ont apporté des réponses à ceux qui veulent casser la routine.
Nous connaissions autrefois les “randonneuses”, qui étaient des vélos adaptés au cyclotourisme et au cyclo camping. Le concept a été revisité avec l’arrivée de nouvelles technologies qui ont permis le développement du bikepacking. Ces nouveaux vélos et ces équipements ont apporté des réponses à ceux qui veulent casser la routine et ne plus faire toujours les mêmes parcours. Rouler à l’écart des grands axes, sans s’interdire de poursuivre un chemin sur lequel le bitume a disparu partiellement ou totalement, est une véritable richesse. Lapierre a pensé ce Pulsium Allroad pour vous emmener sur des nouvelles routes, de nouveaux chemins pour vous ouvrir de nouveaux horizons.
Le Lapierre Pulsium Allroad entre route et gravel. ?
Le Pulsium est un modèle route endurance connu chez Lapierre. Il vient de subir quelques modifications pour élargir son usage et gagner en versatilité. Est-ce un gravel “léger” ou un route “costaud” et endurant ? C’est vous qui le direz, car il peut être les deux. Ce rapprochement des genres conviendra finalement à beaucoup de cyclistes, désireux aujourd’hui de s’évader des routes parfois dangereuses, d’oser prendre le beau sentier que l’on voit partir sur la droite de la route, de jouer une polyvalence d’usage sur une machine confortable et qui reste performante. Sur Bike Café, nous avons souvent commenté l’intérêt des pneus de 32 mm. Sur ce Lapierre Pulsium All Road, vous pourrez aller jusqu’à 35 mm et vous verrez que c’est la plupart du temps suffisant pour couvrir une majorité de routes et de chemins. Ce vélo est dans la mouvance actuelle et fait écho au nouveau Trek Domane, que nous vous avons présenté fin mars.
Dans la famille Pulsium
Lapierre présente deux nouveaux modèles : le 5.0 et le 6.0 équipé du système maison SAT (Shock Absorbing Technology) qui vient ajouter du confort sur l’arrière.
Géométrie du Pulsium
Le Pulsium Allroad 5.0
Il emprunte quelques marqueurs à la catégorie gravel, avec notamment un cintre Lapierre en alu doté d’un “flare” de 16°. Il utilise une transmission mécanique Shimano GRX RX600 pour les manettes et le pédalier double 46×30 et des dérailleurs GRX RX810. Le système de tension du dérailleur arrière Shadow RD+ garantit de rouler sans bruit de chaîne.
Le cadre et la fourche sont en carbone UDL, le Pulsium Allroad 5.0 est aussi équipé de roues WTBSTi23 à jantes larges compatibles tubeless pour le confort et la robustesse et de pneus WTB Expanse semi-slick de 32 mm de section pour les petites sorties de route sans compromettre le rendement sur routes bitumées. Le cockpit est épuré avec une potence qui intègre gaines et durites permettant de garnir le guidon (GPS, sacoche de guidon, etc.).
C’est le haut de la gamme Pulsium avec son groupe complet GRX RX810 : plateaux 46-30 et cassette 11-34 pour passer partout.
Pour accentuer la notion de confort du système SAT en plus du carbone UDL, et outre le guidon alu Lapierre avec 16°de flare pour rouler confortablement sur les longues lignes droites, les roues DTSWISS E1800 Spline vont apporter autant du confort vertical qu’un excellent rendement sur les longues distances grâce à leur compatibilité Tubeless.
Le système SAT
Le système SAT (Shock Absorbtion Technology) de Lapierre apporte grâce à un élastomère une meilleure filtration des vibrations basse fréquence pour améliorer le confort sur les longues distances. Plus léger qu’un amortisseur, sans aucun entretien, il permet de réduire et de diffuser les vibrations verticales qui, au fil des kilomètres, engendrent une fatigue musculaire et nerveuse.
Aujourd’hui 5 mai 2023, paraît aux éditions Ulmer un joli petit ouvrage consacré au vélo, ses usages et ses utilisateurs·rices, “À vélo ! L’encyclo pratique et joyeuse”, imaginé et fabriqué de bout en bout avec amour par le cycliste-graphiste-dessinateur Adrien Zammit. À l’affût des productions littéraires et graphiques originales qui font honneur à notre discipline favorite, je me suis procuré à l’avance ce petit livre rouge pour vous en dévoiler le contenu en avant-première.
Un vélo coloré et gai détaillé par Adrien Zammit – illustration & légendes A. Zammit
Adrien Zammit, tout un poème
J’ai rencontré Adrien Zammit pour la première fois sur les pistes de l’Étoile, au dessus de Marseille, lorsqu’il était venu rouler sur une sortie Arles Gravel. Tout le monde avait bien remarqué ce jeune homme athlétique, doté de trois poumons et de jambes en acier, juché sur un magnifique Décathlon tout rigide Rockrider 700 de 1995 en Colombus EL Nivacrom, qu’il avait équipé de pneus ballons (des Schwalbe Super Moto 26X2.35). Il faut dire que Adrien Zammit se déplace uniquement à vélo et, depuis qu’il a déménagé de Marseille à Cunlhat, un village perdu au fin-fond de l’Auvergne, il continue d’aller à ses rendez-vous professionnels à Montpellier… en pédalant, bien sûr. Comme il est “designer graphique et artiste visuel à la fois”, il transporte sur son vélo ses carnets, ses crayons et aussi son ordinateur portable. Les vibrations du gravel ont eu raison de son MacBook Pro avant qu’il ne renonce à le transporter sur le porte-bagage avant. Désormais, il le glisse dans un sac à dos, c’est plus sûr et moins néfaste pour la machine…
Les familles de vélos expliquées par Adrien – textes & illustrations A. Zammit
Mais ce cycliste expérimenté ne manque ni de technique ni de finesse : dans les singletracks les plus escarpés, mais aussi dans ses productions graphiques, qui font montre de son engagement politique pour une société plus rigolote et inclusive. Beaucoup d’acteurs culturels, sociaux-culturels et des collectivités territoriales ne s’y sont pas trompés, en lui passant commande de productions graphiques pour leur communication visuelle, affiches, sites internet, et installations in situ dans leurs territoires.
Un guide frais et inclusif
Adrien réunit donc toutes les compétences nécessaires pour publier aujourd’hui “son” guide pratique, frais et pertinent, pour un vélo à la portée de toutes et tous. En écrivant les textes (qui sont imprimés avec une police de caractère de son invention, caractéristique de toutes ses productions) et en ayant réalisé toutes les illustrations de l’ouvrage, Adrien propose une somme complète, qui permettra à chacun·e de se lancer sans retenue dans l’expérience du vélo.
Une panne a toujours l’air moins grave lorsqu’elle est détaillée par Adrien – illustrations & textes A. Zammit
Le plan limpide et direct de l’ouvrage propose tout d’abord de choisir son vélo, de le régler et y apporter quelques améliorations, avant de le compléter par le matériel (éclairage, accessoires, vêtements, bagages) qui permettront de s’approprier la machine et toute la panoplie nécessaire pour les premières sorties sérieuses. Adrien aborde ensuite la question du pilotage, des bénéfices physiques, sociaux et économiques de la pratique cycliste, puis éclaire les questions qui font souvent peur aux débutants : l’entretien et les petites réparations, pour lesquelles il propose un “pas-à-pas” tout à fait limpide, propice à détendre les cyclistes du dimanche les moins compétent·es en matière de mécanique.
Cette double page illustre, en matière de bagagerie, l’éternelle querelle des anciens et des modernes – illustrations et textes A. Zammit
Une vision toute personnelle
Bien sûr, le “À vélo !” d’Adrien Zammit n’est ni le premier ni le dernier guide pratique destiné aux débutant·es qui voudraient sauter en selle, mais c’est un ouvrage très abouti et bien pensé, dont le format, la présentation et le contenu, chaleureux et récréatifs, devraient séduire les plus timides des futures et futurs cyclistes.
Wish One nous présente son team Wish One Racing 2023. Sur la photo de famille, on reconnaît quelques visages présents en 2022 et on en découvre de nouveaux avec notamment l’arrivée de Laurent Brochard. L’équipe s’est récemment retrouvée à Fréjus, pour un stage d’entraînement joyeux et constructif pour préparer la nouvelle saison gravel.
Wish One : une marque dans la course
Présentation du Team Wish One Racing 2023 – photo Wish One
La marque Wish One possède depuis sa création l’ADN “Gravel Race”. La discussion entre Maxime Poisson et Alexandre Guiral (Antidote Solutions) en 2017, au café du Centre à Saint-Geniez d’Olt, n’aurait pu rester que des paroles en l’air, mais le chemin a été tout autre. Depuis cette époque pionnière – qui a donné naissance au modèle “Crit”, puis rapidement à un vélo de Gravel : le SUB – la marque aveyronnaise n’en finit pas de s’affirmer. La saison gravel 2023 sera bien remplie pour son équipe, à la fois sur le terrain des participations, mais également côté organisation, puisque Wish One sera cette année encore l’organisateur de la seule manche française des Trek World Series, qualificatives pour le championnat du monde Gravel UCI.
L’équipe Wish One 2023
Team Wish One Racing 2023
La Team Wish One Racing s’est rassemblée du côté de Fréjus à la fin du mois de mars pour son premier stage d’entraînement. Ce fut l’occasion pour toute l’équipe de rendre visite à leur nouveau partenaire, Ekoï. L’opportunité pour les membres de l’équipe de découvrir les locaux, les produits, de rencontrer leurs collaborateurs et pour Laurent Brochard, de signer le mur des champions !
Les athlètes ont parcouru pas moins de 418 km à travers les massifs des Maures et de l’Esterel, sur des tracés concoctés par le local Julien Absalon, qui a eu la gentillesse de les accompagner sur ce premier entraînement de groupe.
Ce stage a permis à l’équipe de se préparer parfaitement en vue des prochains objectifs qui arrivent très vite. Mais également de se familiariser avec le nouveau matériel et notamment les roues de leur nouveau sponsor ENVE, qui font déjà l’unanimité au sein de l’équipe.
Le silence de la forêt des cèdres avec le Trek Domane + SLR 6
Le Luberon est un massif montagneux installé entre les Alpes-de-Haute-Provence à l’est et le département de Vaucluse à l’ouest. Cette région touristique, riche en petits villages typiques a gardé son authenticité. C’est une destination bénie par les cyclistes qui viennent, souvent de très loin, pour découvrir ses coteaux de vignobles, ses champs de lavande, ses forêts ombragées et son patrimoine. La région vallonée se mérite sportivement en vélo. C’est cette destination que j’ai choisie pour venir me faufiler silencieusement avec le nouveau Trek Domane+ SLR 6, dans un de ses plus beaux joyaux : la forêt des cèdres, qui recouvre à 700 m le sommet du “petit Luberon”. (TextePatrick Van Den Bossche – photos Philippe Aillaud)
Les Grands reportages sont des commandes passées à l’équipe rédactionnelle de Bike Café par des marques qui souhaitent présenter leurs produits (vélos, équipements, vêtements ou accessoires) dans un contexte original. Ce grand reportage a été réalisé avec le soutien de TREK Bikes.
Vélo et découverte
Le vélo m’offre une autonomie totale et le rayon d’action qu’il m’autorise me permet de belles découvertes en une seule journée…
Le vélo est sans aucun doute le meilleur moyen de découvrir un territoire. C’est celui que je préfère pour me sentir pleinement immergé dans le territoire que je traverse. Sentir le vent, respirer cet air qui me fait partager les odeurs des campagnes, entendre la vie de la nature qui m’entoure sont de vrais privilèges. Le vélo m’offre une autonomie totale et son rayon d’action m’autorise en une seule journée de belles découvertes. J’ajouterais que le vélo est un excellent moyen de faire des rencontres. Arriver en vélo quelque part, attire la sympathie et parfois la curiosité, comme cela a été le cas avec ce Trek Domane+ SLR6, un des VAE les plus racés de sa génération, choisi pour redécouvrir cette partie du Luberon.
Découverte de ce Trek Domane+ SLR 6, étonnant par son silence au point qu’on dirait un vélo normal, non motorisé – Photo Philippe Aillaud
Une balade en vélo ça se prépare. C’est d’ailleurs le thème de l’ouvrage “Week-end aventure à vélo” que j’ai co-écrit avec Dan de Rosilles. Dans cet ouvrage, nous avons évoqué l’idée d’une destination à vélo qui naît souvent d’une envie, d’un souvenir, d’une anecdote qui nous a marqué et sur la base de laquelle nous pouvons construire une sorte de scénario.
C’est aujourd’hui la plus grande forêt de cèdres d’Europe…
Lorsqu’on m’a proposé de tester ce superbe vélo électrique – dont tout le monde louait le silence exceptionnel de son moteur – j’ai immédiatement pensé au Luberon et plus particulièrement à la forêt de cèdres. J’y suis venu en 2015 avec mon copain Pierre pour effectuer un petit tour du Luberon. Je découvrais alors, avec gourmandise, le gravel. La route cabossée, interdite aux véhicules motorisés (les VAE faisant exception), montant des Taillades vers Bonnieux, s’ouvrait tout à coup sur cette forêt insolite. Pierre, qui avait fait des recherches, m’avait expliqué que cette forêt a été plantée au 19ème siècle avec des graines venues du Moyen-Atlas algérien. En 1952, un incendie a détruit une grande partie des arbres, sauf les cèdres qui ont résisté et pris la place des arbres brûlés. Depuis l’arbre majestueux a prospéré ici sur 250 ha, à 700 m d’altitude. C’est aujourd’hui la plus grande forêt de cèdres d’Europe.
Ce vélo Trek, que l’on m’a confié, m’a paru être le meilleur compagnon pour aller découvrir la forêt des cèdres du Luberon – Photo Philippe Aillaud
Ce vélo Trek, que l’on m’a confié, m’a paru être le meilleur compagnon pour revenir ici 8 ans plus tard redécouvrir cette forêt insolite. Ce Domane possède l’avantage d’être silencieux, mais c’est également un vélo d’endurance équipé de pneus de 32 mm qui lui permettront de rouler à l’aise sur les routes parfois rugueuses de la région. Son faible poids – 12,7 kg – en fait un vélo agréable à rouler, même sans assistance lorsque la vitesse dépasse les 25 km/h.
Le parcours
Il fallait offrir à ce vélo de route typé endurance, un parcours à la hauteur des recherches de confort effectuées par Trek sur ce Domane. Lors de cette sortie, je pourrais trouver tous les revêtements : une première partie sur une route de campagne dans la vallée de la Durance, une montée vers la crête du Petit Luberon sur un revêtement défoncé et rempli de nids de poule, une piste routière traversant cette forêt et pour finir une sublime descente dans la combe de Lourmarin sur un macadam parfait. Le menu de ce parcours devrait plaire à ce vélo.
Longer la Durance
La Durance marque la frontière entre les Bouches-du-Rhône et le Vaucluse. Pour traverser la Durance en venant d’Aix-en-Provence et atteindre le Luberon il existe 3 ponts : un à Pertuis pour atteindre le Grand Luberon et le Mourre Nègre (altitude 1125 m), un second à Cadenet pour se faufiler dans la Combe de Lourmarin qui sépare Petit et Grand Luberon et enfin le pont de Mallemort qui nous amène au pied du Petit Luberon, coiffé de cette fameuse forêt de cèdres.
Au passage nous admirons les chevaux… photo Philippe Aillaud
Partis de Cadenet, nous sommes passés sur l’autre rive, côté Bouches-du-Rhône, pour rejoindre cette paisible petite route de campagne qui passe derrière l’abbaye de Silvacane à la Roque d’Anthéron. Face au mistral qui souffle par rafales à 70 km/h, nous avons Philippe et moi mis les moteurs à contribution. Philippe, qui doit porter son matériel photo, a choisi son VTT Specialized motorisé par Brose et pour ma part c’est le TQ HPR-50 qui est à l’ouvrage pour lutter contre le vent. L’assistance de mon côté coupe entre 25 et 26 km/h. Le moteur de Philippe, plus linéaire et plus permissif, reste actif jusqu’à 27 km/h.
Malgré la route plate, notre progression face au vent reste difficile. Au passage, nous admirons les chevaux, dont les crinières et les queues flottent au vent, comme autant de “manches à air”. Nous arrivons à Mallemort et ses 2 ponts : l’ancien pont suspendu, classé monument historique, qui a été construit entre 1844 et 1848 et son remplaçant en béton, qui a vu le jour en 1980. On traverse à nouveau la Durance pour changer de rive et revenir dans le Vaucluse.
Une voie cyclable parallèle à la D973 longe la voie ferrée Cavaillon-Pertuis – photo Philippe Aillaud
Après avoir franchi la voie ferrée Cavaillon-Pertuis. Encore une voie ferrée sacrifiée au “tout voiture”, elle a été fermée au transport des voyageurs en 1971. On plonge à gauche, toujours face au vent, sur le chemin des Grands Campas, qui nous emmène sur une voie cyclable parallèle à la voie ferrée aux rails bien rouillés et à la D973 où se concentre tout le trafic.
Le trou du rat
On enjambe le canal de Carpentras et rapidement on passe de 102 à 354 mètres d’altitude – photo Philippe Aillaud
Nous voici au pied du mur : face à nous la montée vers le Trou du Rat. Nous enjambons le canal de Carpentras et rapidement nous passons de 102 à 354 mètres d’altitude pour atteindre le refuge. Une petite pause et quelques photos pour attaquer une pente encore plus raide. Malgré la pleine puissance demandée à ce petit moteur TQ HPR-50, le silence reste total. Nous aperçevons l’antenne relais posée à 556 m, une dernière rampe et on y est : le panneau route des crêtes nous ouvre un autre monde plus minéral mais la montée n’est pas terminée.
Le refuge du Trou du Rat et la superbe montée qui nous amène à l’antenne relais posée à 556 m qu’il faut atteindre sur une pente qui affiche par moment 12 et 13% – photos Philippe Aillaud
La route, ou ce qu’il en reste, est un véritable champ de cailloux. Les pneus de 32 mm accrochent bien et le moteur est bien utile pour franchir les dernières rampes qui vont nous amener à 704 mètres à la hauteur du bastidon du Pradon. Nous distinguons à notre gauche les premiers cèdres, issus de quelques graines éparpillées ici par le Mistral.
On aborde la piste qui mène à la forêt des cèdres
Les cèdres
Nous entrons dans une première zone forestière peuplée de ces arbres majestueux. Leur présence ici est anachronique. La transition avec la zone de végétation rare, que nous venons de quitter, est surprenante. La voûte ombragée de ces arbres majestueux crée une ambiance particulière, faite de calme et de sérénité. Le moteur TQ HPR-50, par son silence, ne viendra pas troubler cette quiétude. Nous poursuivons notre progression en traversant une partie plus dégagée, pour revenir dans une zone encore plus boisée de laquelle partent des chemins de rando, signalés par des panneaux jaunes. Retour à la civilisation : nous croisons des randonneurs. Depuis l’attaque de la montée par le Trou du Rat, nous n’avions pas vu âme qui vive.
La descente
Au loin on aperçoit les sommets des Alpes encore enneigés et le plateau d’Albion – Photo Philippe AIllaud
Nous entamons la descente vers Bonnieux et soudain à un détour de virage, nous découvrons la Tour Philippe construite autrefois par un habitant de Bonnieux, Philippe Audibert. Cet artiste original (grand prix de Rome de sculpture) a entreprit cette construction de style néo-médiéval, vers 1885, car il voulait “voir la mer”. Il est vrai que le panorama que l’on peut admirer ici est à 360° : on aperçoit au loin les Alpes encore enneigées et en tournant la tête on peut distinguer le profil caractéristique de la Sainte-Victoire.
La descente sur un “billard” de route… On a faim, il faut vite trouver à manger ! Philippe pousse à fond son VTT – photo Patrick VDB
Il est 14h30 et cette balade nous a donné faim. Nous décidons de filer vers Lourmarin, pour essayer de trouver un endroit qui nous servira quelque chose à manger. La descente faite de virages sur une route parfaitement asphaltée est une bonheur : une récompense après les kilomètres de routes défoncées que nous laissons derrière nous (18% du parcours étaient hors route). Nos vélos filent à toute vitesse et sans l’aide du moteur, car nous sommes largement au-dessus de 25 km/h. J’apprécie la tenue en virage du Trek Domane, qui malgré son poids, se montre vif en relance.
Un repas mérité
Nous entrons dans le village de Lourmarin avec le doute de trouver encore un restaurant qui nous servira à cette heure tardive. On demande au serveur du Café Gaby s’il est encore possible de déjeuner à 15h : “Pas de problème… installez-vous !“. On se pose en terrasse et on commande déjà 2 bières que l’on déguste en se félicitant de cette matinée de découvertes.
Pendant qu’on se restaure à la terrasse du Café Gaby, nos vélos se reposent…
Le retour vers Cadenet, où nous sommes garés, ne sera qu’une formalité et finalement il me reste 27% de carburant électrique qui m’aurait permis d’allonger la balade de 25 ou 30 kilomètres. Nous avons roulé 73 km pour un dénivelé de 900 m que nous avons pris essentiellement sur une seule montée. Je n’ai pas ménagé l’assistance et volontairement, dans les passages difficiles, j’ai mis la puissance maximum pour tester l’autonomie pour un cycliste moins entraîné que moi.
Le vélo utilisé : Domane+ SLR 6
photo Philippe Aillaud
Ce vélo affiche un look incroyable qui fait oublier qu’il est un VAE. Il joue la carte du confort grâce à une géométrie endurance stable qui se combine au système IsoSpeed à l’arrière, conçu pour absorber les irrégularités de la route. Avec des pneus de 32 mm, ce vélo séduira les amateurs de petites routes parfois abîmées et il vous ouvrira les chemins de vignes comme j’ai pu les pratiquer dans le Vaucluse.
Il est construit sur la base d’un cadre en OCLV Carbon Série 800 qui intègre discrètement un moteur compact assurant une propulsion naturelle. Le moteur délivre la juste puissance pour franchir les montées et savourer pleinement les longs périples. Pour ma part, et après quelques sorties, j’estimé son autonomie à 140 km pour 1500 m de D+. Cette évaluation est variable selon la capacité du cycliste à fournir des watts en roulant au dessus de 25 km/h sur des parties plates et en descente. Ce qui n’est pas consommé en énergie électrique, sera économisé pour affronter les difficultés, dès que la route grimpe. Pour parfaire la qualité de pilotage de ce vélo il est équipé du passage de vitesses ultrarapide de la transmission Shimano 105 Di2, alimentée par la batterie du système.
Le dispositif Isospeed de Trek est caché dans un endroit qui combine le réglage de la hauteur de selle – photo Philippe Aillaud
Le Domane+ SLR 6 est un vélo d’endurance de nouvelle génération qui apporte un maximum de confort. Il utilise la monte pneumatique en 32 mm, qui devient la norme sur ce type de vélo, ainsi que la technologie “maison” IsoSpeed créée en 2012 pour affronter les Strade Bianche ou les pavés de Paris Roubaix. À la différence d’autres technologies d’amortissement des vibrations, elle permet de conserver un cadre diamant traditionnel, avec un tube de selle isolé du cadre. Le vélo reste standard, et le tube de selle découplé offre ce qu’il faut de flexion verticale pour améliorer le confort du cycliste.
Le moteur
Trek a été le premier constructeur à adopter ce nouveau moteur TQ-HPR 50 dès septembre 2022 sur le VTT Fuel EXe. Le voici installé sur le Domane, un modèle route typé endurance. À la pesée, sans les pédales, le vélo pèse 12,7 kg ce qui est moins lourd que ma randonneuse 70’s équipée de grade-boue. La batterie intégrée de 360 Wh est dissimulée dans le tube diagonal et son autonomie, en fonction des watts que le cycliste peut mettre, permet une belle autonomie. Si ça ne suffisait pas, un bidon “range extender” de 160 Wh peut élargir le périmètre d’action. Ce moteur TQ HPR-50, qui affiche un poids très faible (1,85 kg), délivre 50 Nm de couple et 300 W de puissance maximale. La technologie HPR (Harmonic Pin Ring) est unique : elle permet une meilleure transmission des efforts avec moins de pièces, ce qui réduit les frottements et diminue les bruits. Ce moteur est remarquablement silencieux et son silence m’a inspiré le titre de cet article.
Le VAE outil de découverte
Le VAE s’est développé de façon remarquable dans le monde du vélo. Il a conquis particulièrement l’urbain, le VTT et le gravel, mais pour la route sa progression a été relativement plus faible. Vélos trop lourds, rayon d’action et dénivelé limités, plaisir de rouler au dessus de 25 km/h discutable sont autant de raisons qui font que cette partie du marché ne “décolle” pas plus. Les temps changent et le Domane que je viens d’essayer va permettre aux cyclistes routiers de reconsidérer la chose. Ce vélo est agréable à l’oeil, son poids est contenu et son autonomie va permettre aux heureux propriétaires de s’autoriser de belles sorties comme celle que j’ai faite à l’occasion de ce reportage.
La Tour Philippe, une découverte dans la descente vers Bonnieux – photo Philippe Aillaud
Le VAE, et notamment ce Domane, peut devenir un véritable outil de découverte pour ceux qui voient chaque année leur capacité physique diminuer ou pour ceux qui n’osent pas affronter des difficultés, qu’ils jugent hors de leur capacité. Tout devient désormais possible pour les plus âgés qui ne partaient plus avec les copains plus jeunes, pour ceux qui sont insuffisamment préparés pour affronter des parcours avec du dénivelé, pour les femmes qui renoncent à suivre leur sportif de mari, pour les pères un peu âgés qui rêvent de rouler avec leurs enfants…
Le parcours de la forêt des cèdres – capture d’écran sur OpenrunnerLe profil du parcours et l’analyse Openrunner qui fait apparaître plus de 18% de hors route. Ce vélo a démontré qu’il en était capable.
Merci à Trek Marseille pour le support et au Café Gaby de Lourmarin pour l’accueil au déjeuner malgré l’heure tardive.
Lundi 1er mai, le BikingMan Portugal marquera le coup d’envoi de la saison 2023 !
Le championnat BikingMan Origine 2023 est composé de 7 étapes. L’ouverture de la saison va se dérouler sous la chaleur printanière du Portugal. S’en suivront les différentes explorations de nos régions françaises les plus épiques, une épreuve au cœur de la redoutable forêt atlantique au Brésil, avant le final qui aura lieu au Maroc et dans le massif de l’Atlas. Le calendrier est composé de 6 épreuves de 1000 km, à boucler en moins de 120 heures pour être classé “finisher” et il est complété par deux épreuves gravel “555”, sur un format de 500 km à terminer en 55 heures.
BikingMan : une organisation gérée par un passionné, Axel Carion
Axel Carion BikingMan – photo David Saint-Yves
L’explorateur Axel Carion est le créateur et l’organisateur de ce premier championnat du monde d’ultra-cyclisme.
En 2015, il avait notamment traversé la Cordillère des Andes, en reliant Ushuaïa (Argentine) depuis Carthagène (Colombie), soit 13 500 km et 154 000 m de dénivelé positif, en 249 jours. En 2016, il crée le premier championnat de courses d’ultracyclisme, appelé BikingMan.
Au fur et à mesure des années, son approche passionnée et professionnelle lui a permis de mettre en place un calendrier de 9 épreuves situées dans le monde entier, sur des distances variant entre 500 et 1 000 km, en route et en gravel.
Ce jeune passionné de 37 ans s’est confié à Bike Café au cours d’un podcast, que vous pouvez écouter ci-dessous ou sur toutes les plate-formes de diffusion audio.
Bla Bla épisode 70 : Axel Carion présente la saison Bikingman 2023
“C’est la 5e année pour le BikingMan Portugal. C’est une épreuve qui est maintenant bien installée dans le calendrier avec un climat en Algarve très favorable en ce début de saison. Il y aura environ 100 participants au départ avec de très belles têtes d’affiche, comme Laurianne Plaçais (2ème du classement en 2022), Thomas Dupin, …”
Depuis 2016, plus de 2 000 personnes sur 29 événements, ont osé défier le BikingMan et certaines épreuves affichent désormais complet, comme le magnifique tracé sur l’Ile de Beauté. En progression également, le nombre de débutants, n’ayant parfois jamais roulé plus d’une journée complète sur un vélo, preuve de l’essor de l’ultra-cyclisme et de l’attractivité du circuit BikingMan.
Le Bikingman France est une des épreuves les plus relevées avec pas moins de 20 000 m de D+ à avaler et le passage de cols mythiques, comme le Ventoux. Photo : David Saintyves.
Outre la variété des épreuves proposées (de la jungle du Brésil au désert du Maroc), il est aussi possible de tenter l’aventure BikingMan en duo, idéal si vous souhaitez partager votre amour du vélo avec votre compagnon, votre compagne, votre meilleur pote, …
Véronique et Bruno Le Chaudellec, que j’avais rencontrés l’an passé lors du BikingMan Portugal, m’avaient raconté leur expérience de course d’ultra en duo et ils avaient adoré !
Véronique et Bruno Le Chaudellec, originaires de Nouméa, ont participé au BikinMan Portugal l’an passé, en duo. Photo : David Sainyves.
Heini Demougeot, une “rookie” au départ du BikingMan 555 Vercors
Heini a 26 ans et est originaire de Charente Maritime. Même si elle a pratiqué le VTT en compétition étant plus jeune, Heini n’a jamais roulé de très longues distances en vélo et c’est suite à la diffusion d’un reportage sur le Bikingman Corsica, qu’elle a décidé de franchir le pas et de se lancer le défi de boucler son premier Bikingman.
Heini Demougeot, une « rookie » au départ du BikingMan 555 Vercors – photo DR
Dans ce podcast, Heini se présente et explique comment elle s’entraîne pour arriver la mieux préparée possible le jour J. La jeune femme a notamment reçu des conseils d’une championne, en échangeant régulièrement avec Laurianne Plaçais, 2éme du classement Bikingman 2022 !
Thomas Dupin, un ultra-cycliste chevronné, au départ de son 4ème BikingMan
Après sa découverte de l’ultra sur le Paris-Bret-Paris 2015, Thomas Dupin a participé ensuite à plusieurs épreuves de longue distance, en réalisant de belles performances. Il a terminé trois fois premier sur la Born to Ride (1 200 km) de 2017 et 2019. Il a bouclé la mythique TCR (TransContinental Race) à la 9ème place en 2018 (3 200 km entre la Belgique et la Grèce, réalisé en 11 jours !).
Thomas Dupin qui fait partie du Team Origine est un ultra cycliste confirmé – photo DR
Thomas connaît bien la série Bikingman pour avoir participé deux fois à l’épreuve Corsica et en terminant le Bikingman France à la 3ème place en 2022. Ce cycliste, originaire des Alpes Maritimes, sera au départ du Bikingman Portugal le 1er mai, avec l’objectif de boucler la course en moins de 48 heures !
Dans ce podcast, Thomas vous explique son choix de matériel et partage avec nous quelques conseils au niveau de la nutrition, de la préparation, du sommeil ainsi que sur l’importance de s’écouter.
Partenaire du circuit depuis l’an passé, la marque nordiste Origine Cycles sera représentée sur les épreuves par une équipe de cyclistes ultra-distance. “Nous mettons un point d’honneur à ce que nos pilotes soient des personnes qui vous ressemble. Ce sont donc des amateurs, passionnés d’aventure et de la marque Origine qui participeront aux épreuves du circuit 2023“, commente la marque.
Rendez-vous sur le site web BikingMan pour suivre la course au Portugal, dès lundi 1er mai, 6h du matin (décalage horaire oblige !).
Le Team Origine au départ du circuit 2023.Nouvelle épreuve inscrite au calendrier, le Biking Man X Maroc clôturera la saison le 30 octobre prochain. Photo : David Saintyves.Le Bikingman France est une des épreuves les plus relevés avec pas moins de 20 000 m de D+ à avaler et le passage de cols mythiques, comme le Ventoux. Photo : David Saintyves.Le départ des courses a lieu à 5 h du matin, ce qui vous assure déjà une belle première journée de roulage ! Photo : David Saintyves.Axel Carion a reconnu toutes les traces de ses épreuves, un gage de qualité du circuit. Photo : David Saintyves.
Pour sa 3ème saison, le Festival Nature is Bike fait peau neuve. Toujours en quête de plus de nature, le festival déménage en prenant ses quartiers au cœur du Lac de Maine, dans un écrin de verdure à deux pas du centre-ville d’Angers. Avec un salon, un forum, des animations, des soirées mais aussi des zones de test, le Village du Festival Nature is Bike, c’est LE lieu de rencontre et de partage des fans de gravel et d’amateurs de découverte à vélo. Un moment unique à ne pas manquer du 16 au 18 juin à Angers avec de nombreuses nouveautés.
Trois jours consacrés au gravel
L’événement Nature is Bike ouvrira ses portes le vendredi 16 juin à 14h pour se terminer le dimanche 18 juin 2023. Chaque jour, de nombreuses animations vous attendent sur le village et les cyclistes – promeneurs, amateurs de bikepacking, compétiteurs, etc. – pourront participer à de nombreuses épreuves sur des parcours inspirants tracés par des spécialistes locaux.
Un salon
Implanté au cœur du Village du festival Nature is Bike au Lac de Maine à Angers sur 10 000 m2, le 1er salon du Gravel et du vélo d’aventure en France regroupera 80 exposants représentant des marques de cycles leaders du marché mais aussi équipements, matériels, destinations touristiques et activités nature.
Il intéressera les cyclistes, sportifs, ultra traileurs en quête de nouvelles pratiques, compétiteurs… et tous les amateurs de sports outdoor et d’aventures, randonneurs, baroudeurs, voyageurs… Vous pourrez tester de nouveaux produits (zones de tests Gravel, vélo et vélo à assistance électrique) et faire le plein d’inspirations pour votre prochain voyage à vélo.
Un Forum
photo Bike Café
Un Forum, sous l’égide du Crédit Mutuel, permettra des échanges et un partage d’expériences ouvert à tous les festivaliers : expériences de vie ou de voyages, découvertes de nouveaux produits et d’innovations, conseils pour vos aventures à vélos…
Des animations
De nombreuses animations vous seront proposées tout le week-end sur le Village : course de draisienne pour petits et grands, création de votre Gravel à partir d’un vieux VTT, découverte de la faune du Lac, sensibilisation aux bons gestes pour rouler en ville ou dans l’obscurité…
Convivialité
Des apéros & soirées thématiques viendront ponctuer les grands moments de Nature is Bike. Partager un apéro, un déjeuner ou un dîner, échanger : c’est aussi ça l’esprit Gravel !
Les épreuves
Les épreuves et organisations de Nature is Bike
Nature is Bike est également un événement sportif permettant à chacun de découvrir la pratique et pour les compétiteurs de se mesurer sur des courses chronométrées.
En mode race
L’épreuve “Star” : la Gravel of Legend Legendre – photo Fabien Boukla
L’épreuve “Star” : la Gravel of Legend Legendre est reconduite ! Pour sa 3ème édition, elle proposera un nouveau parcours entre Arromanches-les-Bains et Angers avec un passage en Bretagne. L’épreuve, au départ mythique des plages de Normandie, symbolise le débarquement du Gravel en France.
Sur Nature is Bike il y aura des épreuves “race”
En mode bikepacking
Une autre nouveauté pour les amateurs de “gravel race” sera proposée le 18 juin : la Race 200 Panaracer. Cette épreuve de 200 km comportera des sections chronométrées qui donneront lieu à un classement. Cette épreuve a été sélectionnée par Klassmark pour intégrer le circuit international Gravel Earth Series qui réunit plusieurs courses.
Photo Oscar Falagan
Si vous aimez prendre votre temps, la nouvelle épreuve Gravel of Legend Legendre GOLD Bikepacking Specialized vous permettra de vivre cette même expérience que la version “race”, en totale autonomie et sans aucune assistance.
En mode randonnées sportives
photo : Fabien Boukla
Pour la Gravel 100 DT Swiss et la Gravel 50, il s’agit de randos sportives sur ces 2 distances empruntant des parcours aux trois-quarts constitués de chemins de pur gravel et des sentiers en terre.
En mode découverte
Photo Nature is Bike
Les Festive40 et Festive30Cesbron Véloland sont des randonnées cyclistes « à la cool » avec des haltes gourmandes de dégustation, déclinées en deux versions : 40 km d’un parcours « off road » pour riders en Gravel et VTT ou 30 km « on road » pour VAE et tout type de vélo. Ce sont des randos cyclistes gustatives en toute convivialité, entre Maine et Loire, depuis le Lac de Maine jusqu’à l’insolite Ile de Béhuard, le spot idéal pour admirer les coteaux de la Loire avant de traverser le vignoble.
En mode découverte
Les Secrets de Ramsar, saison 2 aura lieu le dimanche 18 juin 2023. C’est une nouvelle aventure ludique à vélo qui vous est proposée, pour vivre une exploration au cœur des basses vallées angevines. L’objectif ? Percer les secrets de Ramsar au travers de nouvelles épopées mêlant observation, réflexion, sport, découverte, expérimentation et créativité.
photo Alexandre Lamoureux
À deux, en famille ou entre amis, vous serez invités à relever les défis de votre kit aventure.
Il ne se passe pas une semaine sans qu’on nous annonce un nouveau matos cochant la case “Gravel”. Cette nouvelle pratique vélo a conquis un large panel d’utilisateurs. Le gravel est polymorphe : week-end aventure, balade touristique, race, bikepacking… Le printemps s’installe et il est temps de vous préparer : protection, navigation, équipements, voici une sélection de produits proposée par l’équipe de rédaction.
Les « Sélections » permettent de découvrir de nouveaux produits selon une thématique précise. Qu’ils aient été simplement repérés lors de leur mise sur le marché ou testés spécifiquement par nos rédacteurs, ils peuvent faire l’objet d’une courte description ou de retours de terrain plus complets.
Avec le PowerDome, ABUS élargit sa gamme de casques de vélo « Made in Italy ». L’Abus Powerdome est décliné dans une version équipée du système MIPS, qui peut réduire le risque de blessures graves à la tête en cas de chute. Aussi, je vous conseille vivement de consulter le site MIPS qui explique de belle façon le procédé. Le PowerDome MIPS est léger (pesé à 267 g en taille L) et s’adapte individuellement au tour de tête grâce au système de réglage Zoom Ace.
Les sangles sont minimalistes mais remplissent parfaitement leurs rôles
10 entrées d’air et 7 sorties d’air assurent la circulation de l’air qui se veut efficace. J’ai apprécié le design réussi et une belle compacité grâce à un volume global réduit, même en grande taille. Par ailleurs, les sangles sont minimalistes mais elles remplissent parfaitement leurs rôles de maintien. Également, je trouve le tarif de 159€ bien placé au regard de l’équipement MIPS et de la finition générale de ce casque fabriqué en Italie.
L’Abus Powerdome MIPS que j’ai testé en conditions hivernales (photo Hugo Herment)
Finalement, rien de révolutionnaire mais la qualité de fabrication perçue, le confort général, et le poids mesuré font de l’Abus Powerdome MIPS un casque à considérer sérieusement pour un usage route et Gravel, et si vous avez un budget autour de 150 €.
EVOC propose ce gilet d’hydratation extra léger qui intègre une poche à eau de 1,5 litre et un espace de chargement de 1,5 litre, d’où le nom du produit HYDRO PRO 1.5 + 1,5l Bladder.
Le principal intérêt de ce produit, à mes yeux, est sa légèreté (seulement 230 grammes, à vide) et le fait qu’une fois enfilé, il permet de vous octroyer une réserver une réserve d’eau de 1,5 litre (poche à eau fournie). Grâce à ses dimensions compactes (2 x 23 x 33 cm), il vous permet d’avoir accès à vos poches de maillot car ce gilet d’hydratation ne repose que sur la partie supérieure du dos.
L’accès à la poche à eau, qui se verrouille via deux zips latéraux. Validé sur le terrain par sa facilité d’utilisation.
J’avais utilisé un gilet de marque concurrente, le Camelbak Chase Bike Vest 1,5 litres, lors de ma participation au Bikingman Portugal 2022 et j’avais beaucoup apprécié le fait de pouvoir me réhydrater facilement, tout en roulant.
Lors de longues sorties, comme ici sur le Bikingman Portugal, les sacs d’hydratation légers sont une option très intéressante pour embarquer 1,5 litre d’eau en plus.
L’avantage du gilet Evoc est qu’il est doté d’un système de fixation magnétique du tuyau sur le côté gauche, pour plus de praticité.
Il possède également deux poches filets, contenant 150 ml de chaque côté, qui conviendront pour stocker des barres, gels et autres produits légers. La marque propose aussi d’y ranger des flasques de liquide supplémentaires. Une poche zippée sur le côté gauche vous permettra de transporter une carte bleue ou un petit smartphone (mon Google Pixel 7 n’y rentre pas).
Poches filets pour les petits objets comme des gels, poche zippée à gauche pour l’essentiel (smartphone, CB), ce sac est minimaliste mais conçu à cet effet.
La maille constituant le panneau dorsal est légère et extrêmement respirant. Le serrage est assuré par un clip au niveau de la partie basse du gilet et de deux straps réglables sur les côtés.
Testé lors de la Border Bash Aragon en Espagne – photo Matthieu Amielh
J’ai pu valider sous la chaleur de l’Espagne ce produit qui s’annonçait prometteur sur le papier. Remplir la poche à eau s’avère très pratique grâce à un système de glissière en plastique qui vient sceller le contenant de manière hermétique. Je n’ai connu aucune fuite d’eau lors de sorties gravel alors que le terrain était particulièrement défoncée à certains endroits.
Le point fort de ce produit est le système d’accroche magnétique du flexible d’arrivée d’eau sur la bretelle gauche grâce à un petit aimant. On peut boire rapidement en lâchant très peu de temps le cintre et en se penchant vers l’avant, j’ai même pu m’hydrater sans décrocher le flexible de son point d’ancrage. Vraiment bien conçue, bravo Evoc pour cette innovation ingénieuse !
Le seul petit bémol à apporter est qu’après 1 à 2 heures, l’eau du réservoir chauffe à cause du rayonnement solaire et peut-être aussi de la chaleur dégagée par le haut du dos. Le liquide est donc parfois tiède mais vous êtes toujours hydraté, c’est l’essentiel. Rappelez-vous que les bédouins dans le désert boivent du thé brûlant pour mieux se désaltérer !
Ne vous laissez pas avoir par leur apparence rétro avec leurs lacets ! Les Recon ADV intègrent à l’intérieur comme à l’extérieur la technologie Body Geometry de Specialized. Grâce au calage Varus de l’avant du pied, au soutien longitudinal de voûte plantaire et au bouton métatarsien, les pieds restent dans une position plus naturelle et efficace lorsque vous pédalez, permettant un meilleur alignement avec vos genoux et vos hanches.
photo Patrick VDB
Specialized lance deux nouvelles versions de sa chaussure Recon. La S-Works Recon SL constitue le super haut de gamme équipée de Boa et l’autre, la Recon ADV avec lacets, que j’ai pu testée. Les lacets ne sont pas pour moi une découverte ;-). En fait j’avais déjà testé les Specialized S-Works Recon Lace en 2021 qui étaient plus rigides que ces ADV. Cette fois, mon pied est plus à l’aise et je ne ressens plus la gêne à la malléole que j’éprouvais avec l’ancien modèle des S-Works. Sur celles-ci, Specialized a pensé à mettre une boucle de maintien des lacets qui manquait également sur le modèle 2021.
Le chaussant est parfait et mes pieds sont bien installés dans un 41,5 qui est ma taille habituelle. Le poids de 305 grammes est correct pour des chaussures que je pense utiliser en gravel mais également sur ma randonneuse en version route. La polyvalence est au rendez-vous car la chaussure s’appuie sur une semelle en carbone ce qui rend le pédalage particulièrement efficace. La technologie STRIDE toe-flex (orteil flexible) permet une souplesse de pliure sur l’avant du pied qu’on appréciera en marchant.
La semelle de contact en caoutchouc est souple et agrippe bien sur le rocher en cas de portage. Dans l’ensemble, voilà une chaussure de gravel / aventure très confortable, dotée d’une tige en microfibre souple et aérée par des perforations ; une protection en TPU protège les parties exposées aux agressions des branches et autres cailloux. Ces chaussures m’accompagneront durant ma saison gravel et au-delà.
Depuis sa création en 1989, l’entreprise américaine a su s’imposer comme une référence absolue dans le domaine des systèmes de navigation par GPS. Ses produits, initialement destinés à l’aviation, se sont rapidement miniaturisés et diversifiés, répondant ainsi aux exigences, toujours plus grandes, des cyclistes, coureurs et sportifs en tout genre. Début avril, Garmin nous a annoncé la sortie de deux nouveaux compteurs de vélo perfectionnés qui intègrent des mesures dynamiques de performance, des fonctions de cartographie avancées, une recharge solaire et de nouvelles fonctionnalités pour aider les cyclistes à mieux rouler et s’entraîner.
Les principaux atouts de ces nouveaux modèles sont les suivants :
La recharge solaire : grâce au verre solaire Power Glass qui permet de prolonger l’autonomie de la batterie jusqu’à 60 heures en mode économie d’énergie, soit un gain de 25 minutes d’autonomie par heure pendant la journée ;
L’analyse du niveau de cyclisme et des exigences du parcours : identification des forces et des faiblesses du cycliste et préparations aux exigences d’un parcours spécifique grâce à un entraînement dans des domaines ciblés2 ;
Programme d’entraînement adaptatif : que ce soit en extérieur ou en intérieur, ces Edge proposent des suggestions d’entrainement quotidiennes pour un coaching personnalisé et adapté en fonction de la charge d’entrainement actuelle du cycliste, de sa récupération et de ses évènements à venir ;
Niveau d’énergie en temps réel (Stamina) : permet de suivre en temps réel le niveau d’énergie et de fatigue, afin de mieux gérer les efforts pendant un entraînement et d’estimer la durée et la capacité à maintenir un rythme spécifique ;
Guide de puissance (Power Guide) : permet de gérer l’intensité de l’effort en définissant des objectifs de puissance tout au long d’une course ;
Planificateur d’ascensions ClimbPro : affiche le dénivelé et le degré des pentes restantes lors d’une ascension ;
GNSS multi-bandes :Offre une précision de positionnement améliorée ce qui permet aux Edge 540/840 de fonctionner même dans des environnements difficiles, tels qu’une forêt dense ou un flanc de falaise.
Prix conseillés : 499,99 € et 599,99 € respectivement pour le 540 et le 840
Edge pour Matthieu et Density pour Patrick, la rédaction de Bike Café a affronté les premiers rayons du soleil printanier à Aix-en-Provence avec des lunettes de la marque française Julbo sur le nez. Ces deux modèles sont polyvalents, gravel et route. Voici nos premières impressions.
Patrick : Pour ma part j’ai testé le modèle Density qui possède un look un peu moins race que le Edge. Pour le choix des lunettes, je vous renvoie au petit guide “afin d’y voir plus clair”, que j’ai écrit précisant les critères qui doivent guider votre choix. Je me suis appliqué à moi-même ces principes, et c’est pour cela que j’ai choisi le modèle Density.
Le détail des couleurs… pour ne rien louper du Printemps – photo Philippe Aillaud
La légèreté (20 grammes) de ces lunettes est remarquable et l’intégration dans mes différents casques est parfaite. Elles ne glissent absolument pas sur le nez, une fois en place elles ne bougent pas, même sur nos pistes locales très cabossées. C’est la 3ème paire de Julbo que je possède et je n’ai jamais été déçu par les optiques. Ici j’ai choisi des verres photochromiques Reactiv qui me permettent de gérer les transitions lumineuses qui sont nombreuses et importantes dans ma région. J’ai préféré les verres “High amplifier” de couleur légèrement marron, qui correspondent mieux à ma vue un peu compliquée par quelques opérations liées à des glaucomes.
J’ai préféré les verres “High amplifier” de couleur légèrement marron – photo agence Grimpette
Leur forme polyvalente me permet de les porter en rando pédestre et lorsque je fais un footing, ce qui fait que le prix – certes élevé, 195 € – sera amorti sur plusieurs pratiques outdoor. À noter que Julbo a créé deux modèles pour l’équipe Groupama-FDJ qui utilise ces lunettes lors des grandes courses du circuit World Tour.
Matthieu : J’ai choisi le modèle Edge que je porte, sur la route et en gravel, depuis 2 mois. Comme sur de précédents modèles de la marque jurassienne, j’ai beaucoup apprécié le confort du modèle. Elle se font oublier en quelques minutes, ce qui est pour moi le point le plus important en termes de critères de jugement. Autre point fort : l’écran panoramique offrant un très large champ de vision, couplé à la technologie photochromique Reactiv de chez Julbo procurent un confort de vue impressionnant. Les couleurs sont bien restituées, les détails et contrastes très nets et on sent que les yeux sont vraiment bien protégés par ce large écran.
Les Julbo Edge, ici en version verres Reactiv (photochromiques), sont légères et confortables, même à l’envers 😉 Photo : Matthieu Amielh.
Les branches fines flexibles sont enveloppantes et offrent un confort et un ajustement optimal. A noter que la face interne de l’optique dispose d’un traitement complémentaire antibuée. Aucun problème pour venir fixer les lunettes à l’envers sur le casque.
Nouveauté sur le modèle Edge, l’écran est magnétique et interchangeable. La technologie Magnefix, exclusive à Julbo, permet en effet de changer l’optique grâce à un écran aimanté.
La technologie Magnefix de Julbo permet un changement de verre rapide si les conditions météo sont changeantes. Photo : Julbo.
MB Wear est une marque italienne originale distribuée en France par Tribe. Sa gamme est constituée de maillots colorés et techniques et sa collection route a failli occulter celle dédiée au gravel qui est tout aussi intéressante. Nous avons particulièrement remarqué le maillot réalisé avec un mélange de 42 % polyester, 40 % polyester recyclé et 18 % laine. Sa coupe confortable et son col en V à la française en font un maillot agréable à porter adouci par l’adjonction de laine dans le tissu. Les coloris unis avec un discret graphisme sur les manches sont bien choisis. J’ai préféré ce marron qui s’intègre bien lorsqu’on est en pleine nature.
Maillot et short MB Wear
Le short technique que j’ai repéré est conçu pour le cyclisme décontracté. Il est confortable, ultra résistant et polyvalent. Sa ligne est fluide et il ne possède pas de pad à l’intérieur. Pour ceux qui le souhaitent, il faudra acquérir un boxer avec pad que vous pourrez utiliser indépendamment sous tous vos shorts pour faire du vélo.
La structure technique de ce short permet un pédalage libre. Il possède deux grandes poches en biais sur le devant qui se prolongent sur le côté. Elles sont fermées par des fermetures éclair moulées sous pression et une fermeture interne pour donner de la stabilité aux objets qui sont placés dedans.
Je vous propose mon retour d’expérience sur le compteur GPS d’une marque qui commence à se faire une belle place sur le marché français de l’outdoor : TwoNav. C’est plus précisément le TwoNav Terra qui a retenu mon attention avec son immense écran, clairement orienté vers un usage Gravel et VTT, et que j’utilise depuis octobre dernier.
La sociétéTwoNav
Pour commencer, rappelons que TwoNav est une société espagnole. Son histoire démarre en 2001 lorsque Ivan Twose, suivi d’un groupe de passionnés, commence à développer un logiciel permettant de vérifier les points de passage pendant les championnats de parapente. C’est ainsi que le premier produit TwoNav a vu le jour : le logiciel Air. Devant le succès rencontré, la version du logiciel pour les sports terrestres voit le jour deux ans plus tard. Baptisé Land, il offre la précision du logiciel précédent tout en permettant de préparer des itinéraires pour toutes les disciplines outdoor. Son activité est l’électronique outdoor, avec une gamme de quatre compteurs, avec capteurs et supports associés. Un logiciel et deux applications complètent l’offre du fabricant que nous avions rencontré sur le salon du dernier Roc d’Azur.
Le hardware du TwoNav Terra
Packaging et finition
En tout premier lieu, le packaging séduit par son emballage minimaliste. TwoNav semble avoir pris en compte la fonction de communication et de séduction exercée par l’emballage écologique d’un produit à l’éthique outdoor. Ensuite, à la prise en main du produit, je constate une réelle différence avec le Cross, que j’utilise également. En effet, le Terra s’inscrit pleinement dans le même design, mais dans des dimensions plus imposantes. Outre cela, et tout comme avec le Cross, j’ai entre les mains un produit bien fini, d’un aspect valorisant mais aussi d’un gabarit plus imposant que ses concurrents.
Comparaison entre le TwoNav Terra et Cross (photo Laurent BIGER)
Poids et dimensions
Quant à son poids, j’ai pesé le TwoNav Terra à 200 g, ce qui constitue une belle surprise au regard du gabarit imposant. Si le poids et la largeur sont plus importants, le Terra accuse une profondeur et une hauteur semblable au Cross.
En cela, il ne faut pas oublier que le Terra est aussi destiné aux randonneurs pédestres, ce qui explique aussi son design élaboré pour une prise en main confortable. La fixation au dos de l’appareil est de type rotatif, d’un standard propriétaire à TwoNav. Un point regrettable pour ceux qui possèdent déjà des supports dans un standard de fixation plus commun. Là-dessus, il faudra donc utiliser les supports de la marque, au demeurant pas très qualitatifs.
Le système de fixation, propre aux produits TwoNav
Enfin, le TwoNav Terra est armé de 7 boutons, 3 boutons frontaux tactiles et 4 latéraux qui complètent (ou remplacent partiellement) les fonctions de l’écran tactile. Bien placés, ceux-ci sont suffisamment gros pour être facilement utilisables avec des gants. Quant au touché, il est vraiment réussi.
Le TwoNav Terra est armé de 7 boutons
Protection, connectiqueet interface
La prise de type USB-C, bien protégée, est située sur la tranche avant. Aussi, contrairement à beaucoup de compteurs GPS du marché, cet emplacement permet d’accéder à cette prise même si le GPS monté sur son support. Malheureusement, je n’ai pas réussi à faire fonctionner le Terra “en charge”. C’est dommage car cela aurait permis de le recharger en roulant (via un moyeux dynamo ou une batterie externe). À noter la présence d’un passage pour une éventuelle dragonne, que je ne peux que conseiller pour sécuriser le montage. Par ailleurs, le TwoNav Terra est construit selon la norme IP67 et la certification militaire MIL-STD-810 (résiste aux chocs, à la pluie et aux températures extrêmes), donc résistant à l’eau, ce que je peux confirmer à travers ce test réalisé au Ventoux et en Lorraine. Quant au froid, je n’ai pas constaté de ralentissement, même lors d’usages jusqu’à -10° C (contrairement à son utilisateur…).
Durant mon test, aucune faiblesse du TwoNav Terra face aux agressions extérieures (photo Laurent BIGER)
Pour information, “cette norme MIL-STD-810 est une norme militaire des États-Unis qui met l’accent sur l’adaptation de la conception environnementale et des limites d’essai d’un équipement aux conditions qu’il connaîtra tout au long de sa durée de vie utile, et l’établissement de méthodes d’essai en chambre qui reproduisent les effets des environnements sur l’équipement plutôt que d’imiter les environnements eux-mêmes. Bien que préparée spécifiquement pour des applications militaires, la norme est souvent utilisée pour les produits commerciaux également” (source : LCIE.fr).
Un produit bien fini et qui se montre fiable (photo Laurent BIGER)
Écran
Le compteur TwoNav Terra dispose d’un confortable écran couleur de 3.7 pouces et d’une résolution de 480×640 pixels. Rétroéclairé, celui-ci adapte sa luminosité à l’éclairage extérieur de façon à économiser la batterie. Lors de mes sorties, j’ai constaté que la luminosité de l’écran reste très correcte, même avec le film de protection. Là-dessus, les couleurs restent vives et les cartes parfaitement lisibles.
La luminosité de l’écran est très correcte, même avec un film de protection (photo Laurent BIGER)
Cet écran est tactile, dit Capacitif multitouch GorillaGlass, pour une utilisation avec des gants (mais tout de même dégradée). Là-dessus, par temps de pluie intense, j’ai dû verrouiller l’écran en guidage de trace, faute de quoi le compteur n’est quasiment plus utilisable à cause de la sensibilité de l’écran tactile aux gouttes. Quoi qu’il en soit, ce magnifique écran, précis et lumineux, est bel et bien le point fort du TwoNav Terra. Tant et si bien que je ne vois pas de concurrent sérieux actuellement sur ce aspect.
Batterie
La batterie interne du TwoNav Terra dispose d’une capacité de 2600 mAh. D’après TwoNav, celle-ci est censé assurer une autonomie de 15h. Lors de mes tests, avec la réception GPS toujours active, j’ai obtenu environ 12h d’autonomie. Cependant, mes tests ont été effectués en conditions hivernales. Ainsi, considérant l’impact du froid sur cette autonomie, les données du fabricant me semblent cohérentes. Lors de mon dernier test sur une température autour de 10 °C, j’ai fini ma sortie de 8h avec 41% d’autonomie restante, en étant en permanence en suivi de trace. La gestion de la luminosité de ce grand écran n’est probablement pas étrangère à cette performance honorable.
Le niveau de batterie restant après 8h d’utilisation en suivi de trace, par 10°C (photo Laurent BIGER)
Stockage et capteurs
Le TwoNav Terra possède une capacité de stockage interne de 32 Go de mémoire (28 Go libre). C’est bien suffisant pour embarquer nativement une cartographie de type OSM, complétée par d’éventuelles cartes optionnelles (j’y reviendrai dans la partie software). Quant à sa réception satellite, TwoNav a équipé son Terra d’une puce du fabricant U-BLOX. Utilisée par d’autres marques premium, celle-ci est une valeur sûre dans le segment des récepteurs GNSS (Géolocalisation et Navigation par un Système de Satellites) à basse consommation. Celle-ci permet au TwoNav Terra de réceptionner 4 systèmes en simultanés : GPS, BeiDou, GLONASS et enfin l’européen GALILEO.
GNSS (Géolocalisation et Navigation par un Système de Satellites)
Globalement, j’ai apprécié la belle précision de cette puce récepteur GNSS. En revanche, j’ai remarqué une acquisition initiale des satellites un peu longue au démarrage du TwoNav Terra. Par ailleurs, le récepteur GNSS du TwoNav Terra est éligible aux systèmes d’augmentation spatial (SBAS). Initialement prévu pour assurer un positionnement très précis à l’industrie de l’aviation, le principe de ces systèmes est de diminuer les erreurs de positionnements dues aux variations dans la ionosphère. Ainsi, des mises à jour de la carte ionosphérique sont envoyées en continu afin de corriger la position de l’utilisateur à mesure que l’ionosphère change, en comparant les coordonnées du récepteur actif, à celles, connues et vérifiées, de points répertoriés (stations de références). Pour l’Europe, ce système est le Complément géostationnaire européen de navigation (EGNOS). D’autres régions de notre planète sont couvertes par des systèmes sensiblement similaires, visibles sur cette cartographie.
Couverture ionosphérique de chaque constellation SBAS (source : GENEQ.inc)
Enfin, le TwoNav Terra peut accueillir les capteurs de cardiofréquencemètres, de cadence, de vitesse ou de puissance compatibles avec la technologie ANT+/BLE. Étrangement, le TwoNav Terra n’est pas équipé de thermomètre, ce qui est curieux pour un produit aussi polyvalent.
Le software du TwoNav Terra
En premier lieu, le démarrage n’est pas des plus rapides : environ 30 secondes avant que le Terra soit opérationnel. Là-dessus, la dernière position connue s’affiche sur le dernier type de carte utilisé.
Le menu principal du TwoNav Terra (photo Laurent BIGER)
Sur le menu principal accessible en bas à gauche, la navigation se fait via les deux touches tactiles « flèches » ou en faisant glisser grâce au contact tactile. Cinq sous-menus s’y trouvent. Tout en reconnaissant que c’est classique, les menus sont clairs et parfaitement traduits.
Navigationavec le TwoNav Terra
Le sous-menu “Routes” va permettre de retrouver les traces (nommées “Routes” dans l’écosystème TwoNav) GPX, ou encore au format IGC, KML, KMZ, PLT, TRK, RTE et préalablement chargées dans le dispositif. Pour cela, trois solutions sont possibles :soit par l’application LINK, soit par la connexion USB à votre PC en les glissant dans le dossier dédié, ou encore en wifi via le logiciel LAND. Là-dessus, après avoir sélectionné la trace, le dispositif propose de rejoindre son point de départ. Une fois dessus, le guidage pour suivre la trace est particulièrement réussi, je dirai même imparable.
L’écran et le suivi de trace, les points forts du Terra (photo Laurent BIGER)
De plus, il peut également être complété par des instructions vocales émises par un puissant haut parleur intégré au Terra (uniquement dans certains modes de fonctionnement). En cela, la taille de l’écran facilite grandement le suivi du parcours prévu. Un écart par rapport à la trace se verra sanctionné par un puissant bip, ainsi que d’un rappel en rouge sur la carte, définissant votre position par rapport à celle-ci. Cependant, le Terra ne recalculera pas d’itinéraire pour la rejoindre.
La trace à suivre en bleu, l’écart à celle-ci “Hors route” en rouge (photo Laurent BIGER)
Bien sûr, la navigation libre reste possible, et se montre agréable grâce au confort visuel procuré par l’écran. Avant de lancer la navigation, il est important de sélectionner le profil correspondant à l’activité que vous êtes sur le point de démarrer. La sélection du profil de navigation est importante pour une configuration optimale du logiciel TwoNav en fonction de notre pratique. Partant du fait que chaque activité a ses propres nécessités, chaque profil est développé pour répondre à celles-ci (restrictions dans le calcul de route, visualisation de carte, configuration d’alarmes automatiques, champs de données affichés, etc.). Par ailleurs, il est tout à fait possible d’éditer les traces directement sur le TwoNav Terra. En cela, le grand écran tactile apporte une ergonomie appréciable.
Les cartes
Notons que, nativement, ce dispositif utilise un fond de carte européen issu de la base de données géographiques libre OSM, comme beaucoup de ses concurrents. Cependant, si la cartographie OSM offre des couleurs et une résolution correcte rendant la navigation simple, l’intérêt de posséder un compteur TwoNav est ailleurs. En effet, TwoNav propose une importante bibliothèque de cartes topographiques, routières, 3D, etc. Parmi elles se trouvent les principaux éditeurs de France, Belgique, Suisse et d’autres pays : IGN France, IGN Belgique, Swiss Topo, TomTom, 4Land, OACI, Alpina, Piolet, SUA, etc.
La force de TwoNav : un immense catalogue de cartes
Un immense catalogue où les cartes vont de “gratuites” à des packs de plusieurs centaines d’euros. Ce choix pléthorique se justifie par l’orientation outdoor des dispositifs TwoNav, destinés à une multitude de sports de plein air, comme évoqué dans le chapitre précédent. Là-dessus, j’ai vraiment apprécié de pouvoir bénéficier de la richesse des cartes IGN TOP25, certes onéreuses.
La précision des dalles IGN TOP25 (photos Laurent BIGER)
Tout en reconnaissant que je suis habitué à ces cartes, la précision de celles-ci associée à l’écran de 3.7 pouces apporte un confort de lecture inégalé. Par ailleurs, la fonction 3D apporte des fonctions intéressantes selon les sports pratiqués. En somme, une fois chargées dans le dispositif, les cartes sont regroupées en trois grandes catégories :
Raster : cartes digitales calibrées, basées sur des images bitmap (un fort zoom sur celle-ci entrainera une baisse de la qualité de visualisation de la carte).
Vectorielles : cartes digitales calibrées, basées sur l’utilisation de vecteurs (la qualité de la carte ne sera pas affectée lors d’un changement d’échelle).
Reliefs 3D : cartes digitales calibrées contenant des informations de relief (altitude au sol des points la composant). Ces cartes vous permettront un affichage en 3D de vos cartographies.
L’écran de 3.7 pouces apporte un confort de lecture impressionnant (photo Laurent BIGER)
Le TwoNav Terra charge par défaut la meilleure carte pour la position actuelle (que vous pouvez modifier). De plus, le dispositif vous permet de charger plus d’une carte en même temps. Si vous disposez de deux cartes et vous les chargez en même temps, une des deux se superposera à l’autre. Là-dessus, l’option “Multi-cartes” vous permet de configurer cette superposition de cartes, en sélectionnant la carte qui sera en dessous et celle qui sera au-dessus. Volontairement, je n’aborderai pas ici les méthodes pour importer les cartes à bord du TwoNav Terra, nombreuses, et bien détaillées dans le manuel traduit en français.
Les fonctions de « Grimpeur »
En plus de la cartographie évoquée supra, le profil altimétrique permet d’informer sur le profil de pente à l’instant et à venir.Pour cela, il suffit d’afficher la représentation graphique d’une route (trace). Pour autant, le TwoNav Terra n’apporte pas de fonctions spécifiquement destinées aux grimpeurs, comme certains dispositifs concurrents spécialisés pour usage “cyclisme”. Néanmoins, le TwoNav Terra nous donne toutes les informations habituelles d’altitudes et de dénivelés, toujours aussi valorisantes pour notre ego !
La représentation graphique des “difficultés” actuelles et à venir… (photo Laurent BIGER)
TwoNav Land
Enfin, je vais aborder le logiciel Land. Au fil des mises à jour, celui-ci a bien évolué depuis que je l’avais découvert avec le Cross. Ce n’est toujours pas un modèle d’ergonomie mais on dispose d’outils permettant de préparer ses parcours dans les moindres détails. Pour autant, les outils sont tributaires de votre abonnement. En effet, une fois la période d’essai de six mois terminée, Land passe en mode Basic, limité à l’essentiel. Si vous souhaitez continuer à utiliser son potentiel, vous devrez passer à la caisse.
LAND, un logiciel extrêmement complet, à défaut d’être le plus ergonomique (photo Laurent BIGER)
En fonction du catalogue de cartes que vous possédez, vous pouvez tracer vos parcours avant de les envoyer vers le Terra. Cela peut se faire par câble USB, ou directement par Wifi. A l’usage, Land s’avère un soft impressionnant, mais aussi un peu déroutant. Ce n’est clairement pas le type de soft que l’on maitrise en quelques heures. Mais une fois ce cap d’apprentissage passé, on découvre un potentiel quasiment illimité. Bien sûr, vous pouvez vous passer de Land et utiliser votre soft habituel. C’est ce que j’ai fait par intermittence, et le Terra exploitera tout aussi bien la trace élaborée.
TwoNav Cloud Go, SeeMe et Link
Go est un cloud où vos activités sont synchronisées et stockées pour les rendre disponibles aussi bien sur Land, que sur l’ensemble des GPS TwoNav, l’éventuelle application TwoNav (navigation smartphone non abordée dans cet article) et l’application Link. Cette dernière est nécessaire pour appairer un compteur TwoNav à un smartphone via le protocole Bluetooth. Ceci afin de recevoir les notifications habituelles, tout en permettant le suivi en temps réel SeeMe. Ce dispositif permet d’ajouter jusqu’à 20 contacts pour que vos proches puissent suivre votre parcours et contrôler les données les plus importantes en direct (distance, altitude, fréquence cardiaque, puissance, etc.). Mais surtout, en cas d’urgence, vous pourrez envoyer une alerte à deux contacts pré-enregistrés. Après avoir appuyé sur le bouton dédié, le TwoNav Terra leur envoie un SMS et un e-mail indiquant votre position exacte. Cependant, c’est un service optionnel facturé 29€ par an une fois l’offre incluse de trois ans expirée.
L’écosystème TwoNav
Pour conclure sur le TwoNav Terra
Pour conclure, j’estime que le TwoNav Terra est une belle réussite. Les points forts du Terra sont clairement son écran, au dessus de la moyenne et le catalogue de cartes, notamment IGN en TOP25. Fort bien construit et riche de fonctions cartographiques très poussées, comme la 3D, le Terra permet véritablement à TwoNav de se positionner au dessus de la mêlée sur ces points. En cela, il faudra composer avec un écosystème tout aussi complet, mais pas forcément le plus simple ni le plus abordable. En fin de compte, le TwoNav Terra est sans réelle concurrence sur l’aspect cartographique. Une aisance visuelle terriblement confortable, dont il est difficile de se passer une fois adoptée. Finalement, c’est le GPS idéal pour les “explorateurs” sans cesse en quête de nouvelles pistes, qui trouveront là un outil adapté à la découverte.
Depuis quelques temps, j’ai le plaisir de rouler équipée du casque KASK Sintesi et des Lunettes KOO Cosmo. Dans le milieu du vélo, on ne présente plus la marque KASK. Bien qu’étant une jeune entreprise, la marque a rapidement su imposer ses produits grâce à des technologies innovantes, des matériaux de haute qualité et un design novateur. KASK c’est aussi des casques pour les sports comme l’équitation, le ski, l’alpinisme, l’escalade, le sauvetage en mer et la sécurité au travail. Et oui, la marque est présente sur les chantiers et les produits s’imposent notamment par leur technologie mais aussi parce que les EPI – Equipements de Protection Individuelle – tels que les masques ou lunettes sont adaptables sur tous les modèles. Italienne également, la Marque KOO est une filiale de KASK. J’ai choisi la couleur Sahara pour le casque et Blonde Mat pour les lunettes. Chez KOO, on fait aussi dans la polyvalence puisque la marque est également présente pour les masques de ski et de VTT.
Je vais vous présenter dans un premier temps le casque puis les lunettes, testés tous deux dans différentes conditions de roulage en fin d’hiver et début de printemps.
Le casque Sintesi
Le casque Sintesi est déclinable en 11 coloris et affiche (en taille M) 234 g sur la balance. Un poids vraiment record ! Il existe en deux tailles M (52/58 cm) et L (59/62 cm).
Un très large choix de coloris !
Composé d’une coque intérieure en PSE et d’une coque extérieure en polycarbonate, le casque est respirant, léger et confortable. Une fois sur la tête, il se fait complètement oublier.
Le rembourrage Blue Tech est agréable, doux, antistatique et antibactérien. Il s’enlève par scratch et se nettoie à l’eau.
Les protections sont facilement amovibles par scratch, photo Séverine Taquet
Le design offert par ce modèle est plutôt flatteur et sort de l’ordinaire. De face, il pourrait nous rappeler une calandre de voiture tant il est profilé. On voit aussi les nombreuses aérations qui le rendent léger et respirant. Les oreilles sont bien dégagées et ajouter des lunettes n’est absolument pas un problème. Par temps dégagé, la coupe rase au front peut cependant poser un petit problème d’éblouissement si vous roulez sans lunettes ! Mais vous pourrez toujours rajouter la fameuse casquette du cycliste si besoin.
Les aérations rendent le casque Sintesi respirant et lui procurent un côté futuriste vu de l’avant, photo Séverine Taquet
Le réglage du casque est simplissime mais hyper efficace. Il ne bouge pas une fois réglé même sur des terrains accidentés. Le système ERGO FIT permet un ajustement idéal que ce soit au niveau du tour de tête ou de la jugulaire. Notons également une grande bande réfléchissante pour encore plus de sécurité lors des déplacements vélotafs du soir ou du matin. Pas de concession non plus sur la sécurité active, ce Sintesi est, comme ses homologues plus haut de gamme, équipé du système Kask WG11, le système de protection pour la tête Rotational Impact.
A mon sens, un petit éclairage par LED aurait été un plus, notamment pour les déplacements quotidiens en ville ou sur petites routes.
Le système de réglage Ergofit, facile, pratique et fiable à régler et un large insert réfléchissant pour la sécurité, photo Hugues Grenon
Testé en mode Gravel sur un brevet de 200 km notamment, par temps frais, ce casque n’a pas été un « poids » bien au contraire, sa légèreté et son confort m’ont été très précieux dans les moments difficiles.
En mode vélotaf, ce casque est tout aussi fonctionnel, sécurisant et confortable.
Enfin, sur des sorties route, il sait s’adapter à toutes les pratiques. Par temps froid, avec un bonnet en dessous, il se règle vite et bien. C’est vraiment l’idéal pour aller rouler dans de bonnes conditions. Quand la température monte, on ne souffre pas de la chaleur tant il est respirant.
Ce casque est pour moi un excellent produit, proposé à un prix plutôt raisonnable de 100 € pour un produit Kask, habituellement dans une fourchette de prix supérieure. Kask a voulu mettre ses technologies au service du plus grand nombre même si cela reste quand même un beau budget. Mais la sécurité n’a pas de prix et avoir un casque léger, confortable et design incite à le porter car il se fait oublier.
Juste le petit bémol de l’éclairage qui n’est pas présent sur ce modèle… dommage, de nos jours tous les casques devraient en être équipés à mon sens.
Des lunettes Cosmo assorties au casque Sintesi, photo Hugues Grenon
Les lunettes KOO, modèles Cosmo, en coloris Blonde Mat sont bien assorties à la couleur du casque. J’avais cependant le choix avec 6 autres couleurs.
7 coloris au choix avec équipés de différents types de verre
Des lunettes extraordinaires ! Tout simplement.
En taille unique, les plaquettes de nez et les branches adhérentes procurent un maintien absolu même en gravel sur des chemins cahoteux, secs et rocailleux.
La monture est légère, flexible et hyper design. Moi qui ai l’habitude de lunettes plutôt typées « Sport », j’avoue avoir été séduite par ce modèle.
Des lunettes design, dans l’air du temps et passe partout, photo Séverine TAQUET
D’abord, citons le poids : seulement 24 g ! On peut difficilement faire moins.
Ensuite, la vision : très large et qui apporte une belle protection des projections, branches, etc. Les verres polarisés procurent une vision parfaite que ce soit en pleine lumière ou lorsque le soleil se cache ou encore en sous-bois, zones plus sombres et ombragées. A noter que les verres choisis sont les Classic Green dotés d’une catégorie de filtre 2 (luminosité moyenne) et d’une VLT (Transmission de la Lumière Visible) de 24%.
Les lentilles sont en polycarbonate pour une vision exceptionnelle et les verres polarisés évitent les reflets.
Autre particularité des lunettes Cosmo, et pas des moindres, les verres sont résistants aux rayures. Autrement dit, si elles sont abandonnées dans une poche ou traînant dans une sacoche, il y a de grandes chances qu’elles soient intactes ce qui n’est pas négligeable pour les baroudeurs que nous sommes.
Niveau design, j’aime autant porter ces lunettes pour faire du vélo que pour boire un café en terrasse.
En pleine lumière ou en sous-bois la vision reste large et nette, photo Hugues GRENON.
Annoncées comme polyvalentes pour les sports de plein air, j’aurai l’occasion dans quelques semaines de les porter en pleine mer lors d’une expédition maritime. On verra bien si elles sont aussi confortables sur terre qu’en mer.
Belle surprise pour moi avec cette monture de chez KOO, marque Italienne, filiale de KASK, fabriquée en Italie. Avec un prix de 120 €, ces lunettes sont d’un bon rapport qualité/prix.
Un design polyvalent, arrondi et plus “Street Wear” à gauche versus un design plus typé sport et anguleux à droite, photo Hugues Grenon
En photo, Hugues porte le modèle Koo Spectro, que Bike Café avait testé durant l’été 2021.
Ces deux produits m’ont réellement surprise par leur confort, leur légèreté et la qualité des matériaux. Très satisfaite à l’issue de ce test, je suis également contente de voir que les produits deviennent de plus en plus polyvalents et s’adaptent à différentes pratiques pour les sportives comme moi qui multiplient les activités.
Figure emblématique du Tour de France, Pierre Rolland a récemment mis fin à sa carrière de cycliste professionnel, mais il ne compte pas s’éloigner pour autant du monde du vélo. Grimpeur, baroudeur, attaquant… Pierre Rolland s’est toujours distingué par son style engagé et enthousiasmant, qui a fait de lui un des favoris du public. Aujourd’hui, il donne un nouveau sens à sa carrière qui va se poursuivre dans le vélo. Avec son ami Jérôme Cousin, ancien pro également, ils viennent de créer l’agence de voyages pour cyclistes “Baroudeur”. C’est sur des vélos Giant que l’on pourra suivre leurs aventures, puisqu’ils deviennent tous les deux des ambassadeurs de la marque ! (photo de couve Pierre et Jérôme les baroudeurs – photo Christophe Rousseau / Audax Aperture)
Pierre Rolland avec son nouveau maillot – photo : Christophe Rousseau / Audax Aperture
Baroudeur : un nom bien trouvé
Après l’annonce de l’arrêt de l’équipe Vital Concept B&B Hôtels, dans laquelle Pierre devait faire la saison World Tour 2023, il a décidé de mettre fin à sa carrière pro à 37 ans. “Oui ça m’ennuie que ça s’arrête comme ça, mais j’ai pris cette annonce avec philosophie. C’est un signe du destin, le vélo c’est un sport dangereux. Lors de ma carrière, je n’ai jamais eu de gros accident et je n’allais pas faire une année pour faire une année », me dit Pierre, qui finalement a rebondi positivement face à la situation. Vu son niveau, il aurait bien sûr pu trouver une équipe pour repartir dans un autre projet sportif, mais ces circonstances ont accéléré le projet qu’il murissait déjà depuis un moment et il a décidé de créer la société de voyages à vélo Baroudeur avec son ami Jérôme Cousin.
Avec Jérôme on se connait depuis longtemps, je l’ai vu arriver pro chez Europcar … photo : Christophe Rousseau / Audax Aperture
“Avec Jérôme on se connait depuis longtemps, je l’ai vu arriver pro chez Europcar. On a fait un Tour de France et une Vuelta ensemble dans cette équipe et on s’entendait très bien et on partageait les mêmes valeurs. Ensuite, nous avons été séparés par les circonstances de nos carrières respectives, il est allé chez Cofidis et moi je suis allé à l’étranger ». Les voilà à nouveau réunis, toujours dans le partage des idées qu’ils ont développées : Jérôme au Portugal où il s’est adonné à la découverte de ce pays en bikepacking et Pierre qui a également pratiqué le gravel qu’il a intégré depuis 2019 dans son entraînement de cycliste professionnel.
Pierre et le gravel
Ce jeune retraité va avoir une nouvelle vie active puisqu’en plus de Baroudeur, il sera consultant pour la chaîne l’Équipe et ambassadeur pour 4 marques d’équipements : Giant, Bollé, Noret et Sport’n connect.
Pierre Rolland et son Giant Revolt X – Photo : Christophe Rousseau / Audax Aperture
Le gravel n’est pas pour Pierre une découverte. En fait, il avait déjà utilisé ce type de vélo dans sa préparation lorsqu’il était pro. Il avait fait l’acquisition d’un Cannondale Topstone avec lequel il effectuait ses longues sorties en endurance pendant la période de préparation hivernale. “Je suivais sur leur chaîne Youtube mes anciens camarades de l’équipe EF Education First Drapac avec lesquels j’avais couru en 2018. Ils faisaient des raids de 300 miles aux US dans des endroits superbes. Ça m’a donné envie et je me suis acheté un vélo ». Pendant tout un hiver il privilégie le gravel pour ses sorties en endurance profitant ainsi des paysages moins monotones que la route et du côté sécurisant du “off-road”. L’aspect ludique et sympa du gravel a très vite séduit Pierre et il s’est fait des traces de plus de 200 km, découvrant le plaisir de l’exploration.
Une agence de voyages originale
Baroudeur sera une agence de voyages originale. Qui n’a pas rêvé de rouler avec des cyclistes pro ? Pierre orientera ses propositions vers un encadrement qu’il qualifie “like a pro”, dans lequel il transmettra aux participants ses connaissances dans l’entraînement et la préparation des objectifs. Pour Jérôme, l’orientation sera un peu différente avec plutôt des circuits exploration en bikepacking sur des traces qu’il aura préparées. “Baroudeur proposera des stages 50% route – 50% gravel. Il y aura du self-guiding sur la base de traces certifiées par Jérôme et moi. Il y aura du bikepacking pour les nuls : ça c’est moi ! », me dit Pierre en riant. En effet, Jérôme a plus l’habitude des expéditions, il en a déjà fait pas mal et il aime ça, Pierre apprécie plus l’itinérance encadrée et sur ces sujets ils sont parfaitement complémentaires.
Tous les deux seront équipés de vélos Giant – Christophe Rousseau / Audax Aperture
Tous les deux seront équipés de vélos Giant et Pierre roulera notamment avec le Revolt X que nous avons présenté sur Bike Café ; il sera équipé de roues Cadex. Pour la route, il disposera du TCR, qu’il découvre après avoir roulé sur Colnago, Cannondale, Orbea et KTM lors de sa carrière pro.
Pour l’instant le site internet est en cours de mise en place et il ouvrira en mai. Les deux compères préparent des itinéraires et Pierre sera présent sur Nature is Bike et quelques cyclos. Les premiers séjours seront commercialisés en septembre/octobre.
Par ailleurs, Pierre est également parrain de la cyclo PLB Muco, épreuve organisée au profit de la lutte contre la mucoviscidose.
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