La Wish One Gravel Millau Grands Causses - photo Flykapture / The French Drone
La Wish One Gravel Millau Grands Causses, qui aura lieu le 5 juin 2022, sera la 1èremanche française des Trek UCI Gravel World Series. Fort de son succès grandissant ces dernières années, le Gravel a désormais droit à son championnat du monde. L’UCI lance en 2022 la première édition des Trek UCI Gravel World Series. Cette compétition prestigieuse va réunir tout au long de l’année les meilleurs spécialistes de la discipline lors de 15 étapes dans 15 pays différents. Elles seront toutes qualificatives pour les championnats du monde qui se tiendront en Octobre 2022.
Wish One choisi par l’UCI
Wish One, déjà organisateur de multiples évènements Gravel reconnus – photo : Flykapture / The French Drone
En France, c’est Wish One, déjà organisateur de multiples évènements Gravel reconnus, qui a été choisi par l’UCI pour organiser à Millau le 5 juin 2022 l’unique étape française des Trek UCI Gravel World Series. Au départ du Parc de la Victoire à Millau, le parcours emmènera les participants sur les superbes paysages caussenards, le long d’un parcours de 130 km alternant routes rustiques, chemins roulants, singletracks, sous-bois et chemins forestiers.
La Wish One Gravel Millau Grands Causses sur un calendrier de rêve
photo : Flykapture / The French Drone
Calendrier des manches qualificatives du Trek UCI Gravel World Series 2022 :
3 avril – Gravel Filippine Bongabon, Philippines
5 juin – Wish One Gravel Race, France
18 juin – Gravel Adventure, Pologne
18 juin – Blue Mountains Gravel Fondo, Canada
25 juin – Highlands Gravel Classic, États-Unis
8 juillet – Gravel Ensenada, Mexique
20 août – Gravel Grit n Grind, Suède
28 août – Houffa Gravel, Belgique
3 septembre – La Monsterrato, Italie
4 septembre – Gravelista, Australie
17 septembre – Kettle Mettle, Canada
17 septembre – Gravel One Fifty, Pays-Bas
18 septembre – Ranxu, Espagne
24 septembre – Jingle GX Gravel Race, États-Unis
Le territoire des Grands Causses devrait charmer les coureurs par sa diversité – photo : Flykapture / The French Drone
Si le territoire des Grands Causses devrait charmer les coureurs par sa diversité, le parcours n’en reste pas moins difficile. Il faudra en effet gravir 2500 m de D+ pour rejoindre l’arrivée située sous le Viaduc de Millau.
Technique à toute épreuve et condition physique solide seront donc de mise pour espérer décrocher une qualification pour les championnats du monde.
Une terre de gravel
Le Parc Naturel Régional des Grands Causses est, sans aucun doute, une Terre de Gravel – photo : Flykapture / The French Drone
Avec 500 km de pistes labellisées par Wish One au cœur du Sud-Aveyron, le Parc Naturel Régional des Grands Causses est, sans aucun doute, une Terre de Gravel. Avec ses paysages changeants aux multiples coloris, du calcaire du Larzac aux rougiers de Camarès en passant par les cités Templières, ce territoire atypique gagne à être connu et offre aux amateurs de Gravel un terrain de jeu exceptionnel, choisi par l’UCI pour accueillir les Trek UCI Gravel World Series.
Sur des traces aux qualités reconnues par les spécialistes de la discipline, les participants pourront alors découvrir un territoire d’exception et profiter de la richesse du patrimoine culturel et de la gastronomie locale.
Ce nouvel Eldorado du Gravel ne sera pas de tout repos – photo : Flykapture / The French Drone
Néanmoins, la découverte de ce nouvel Eldorado du Gravel ne sera pas de tout repos. Le parcours exigeant de cette épreuve cumulera au total plus de 2 500 m de dénivelée positive, preuve encore du potentiel Gravel de cette région. Après 130 km d’efforts, l’arrivée sous le Viaduc de Millau – merveille architecturale des temps modernes – promet d’être grandiose.
Deux épreuves
DIMANCHE 5 JUIN 2022
Wish One Gravel Millau Grande Causse à l’affiche
Course principale : 130 km | 2500 m D+ Départ : Millau / Parc de la Victoire Arrivée : Manufacture Wish One / Les Cazalous
Course Catégories : Femmes 50+ / Hommes 60+ 80 km | 1500 m D+ Départ : Millau / Parc de la Victoire Arrivée : Manufacture Wish One / Les Cazalous
Pour ceux qui comme moi ont pratiqué le Trail Running, puis le Gravel Bike, il est évident que nous trouvons un air de famille à ces deux disciplines sportives. Les traileurs et les bikers sont les frères d’un sang particulièrement riche en oxygène. Pour s’en convaincre, il suffit de constater combien les échanges fonctionnent bien entre ces deux univers. Des traileurs, comme Anton Krupicka et d’autres, roulent sur des vélos de gravel, et continuent de performer en Trail. Des cyclistes performants, au début des années 2000, ont intégré l’élite du Trail français. Ce libertinage sportif, qui échappe aux clivages classiques, ne pouvait que m’intéresser (En couve Anton Krupicka – photo Aaron Lavanchy – qui porte sur cette photo des équipements de Café du Cycliste Solange and Marceline.)
La porosité des genres
Peut-être plus que dans d’autres disciplines, cette “cousinade” sportive démontre qu’il existe une certaine porosité entre les sports outdoor. Ils possèdent de nombreux points communs : l’endurance, l’attrait pour la nature, le besoin de liberté, la tolérance… Cette année, le Roc d’Azur – qui a toujours été en avance sur les tendances – organise des courses de Trail running pendant ce grand week-end de vélo à Fréjus et dans l’Esterel. Après avoir été les premiers à inviter le triathlon puis le gravel sur un événement VTT, les organisateurs convient cette fois le Trail. “Les adeptes des sports outdoor constituent une grande famille, avec souvent les mêmes valeurs en partage. Après l’arrivée du Tri Roc en 2012, le Roc d’Azur a voulu ouvrir la fête à un nouveau public. Pour cette 38ème édition, trois épreuves de trail viendront ainsi compléter le programme du samedi 8 octobre. Les amoureux de la course nature s’élanceront ainsi de Roquebrune-sur-Argens pour des épreuves de 16 km (dénivelé positif : 515 m), 32 km (960 m D+) et 44 km (1 500 m D+).”, annonce ASO dans un récent communiqué.
La porosité n’est pas le sujet pour cette superbe veste shakedry de Gore utilisable en Trail comme en Gravel.
En 2003, j’étais avec quelques amis sur la ligne de départ de la grande course des Templiers à Nant, près de Millau. Cette course mythique sur les Causses, imaginée par Gilles Bertrand et Odile Baudrier, nous avait attirés comme un aimant. Pendant plus de 10 ans, j’avais enchaîné les courses sur route (semi et marathon) et comme beaucoup de runners, lassés du bitume, je succombais à la mode émergente du trail. Cette année là, c’est Gil Besseyre qui remportait l’épreuve, comme il l’avait fait en 2001 et 2002. Gil était un excellent coureur cycliste amateur de 1986 à 1994, il a remporté notamment le Tour d’Auvergne Cycliste 1992 et le Tour du Doubs 1993. Au début des années 2000 il se lance avec succès dans le Trail. Un peu plus tard dans le temps, Erik Clavery qui a été un très bon cycliste dans les années 1994 à 1997 et un excellent triathlète par la suite, a remporté les championnats du monde de Trail en 2011. J’allais même oublier Laurent Brochard, cycliste pro et Champion du monde, qui est devenu par la suite un excellent trailer. Les exemples sont très nombreux, et je les verrais bien tous venir rouler en gravel, pour se faire un “cocktail” avec leurs deux passions.
En 2003, je participais avec quelques amis à la grande course des Templiers à Nant, c’est un ancien cycliste Gil Besseyre qui remportait l’épreuve. Je n’avais jamais dépassé le marathon et là il s’agissait de 65 km en montagne, cela explique ma lassitude à l’arrivée – photo Templiers
Des destins semblables
Le Trail et le Gravel, présentent incontestablement des similitudes dans leurs destinées. Ces nouvelles pratiques ont été fondées par de nouveaux pratiquants : “découvreurs” passionnés en dehors des institutions sportives. Dans les deux cas, ces pratiques sportives “déviantes” sont nées de mouvements libertaires. Les sportifs fuyant les sports trop clivants, ont découvert une certaine liberté. L’orientation nature et l’opportunité de briser les codes, y compris dans le domaine vestimentaire, les a attiré dans les deux cas. Aujourd’hui, le succès venant, nous assistons, comme cela a été le cas pour le Trail, à une reprise en main du Gravel. Le marketing invente des équipements dédiés, parfois discutables – la FFC et la FFVélo tentent de s’emparer de l’indomptable Gravel : vont-elles y arriver ? L’UCI essaie d’organiser un championnat du Monde en s’appuyant sur une structure privée. Ça sent la grosse récup …
Départ de l’UTMB… inimaginable pour des vélos – photo Jogging International
Mais les comparaisons ont certaines limites, car le vélo ce n’est pas la course à pied et on n’arrivera certainement pas à caser des milliers de vélos de gravel derrière la banderole de départ d’une épreuve. On ne peut rivaliser face aux milliers de coureurs qui participent à l’UTMB sur les sentiers de montagne. Pourtant les chiffres grimpent et sur la Gravel of Legend de Nature is Bike on atteint 400 cyclistes. Les épreuves de gravel et de bikepacking longue distance se multiplient au point – comme en Trail running – de contester le haut de l’affiche aux organisations qui n’ont pas su se renouveler.
Comme en Trail running, il restera en Gravel un bon contingent de pratiquants “invisibles” des comptages officiels, comme le coureur de “off” que je suis devenu en Trail au bout de quelques saisons, lassé de renifler le sac du coureur qui me précédait sur le sentier. Au bout d’un moment, j’ai trouvé que porter un dossard n’avait plus aucun sens dans ce milieu naturel. Certains pratiquants du Gravel resteront avec leur “meutes” de potes, pour se retrouver grâce à Strava et aux réseaux sociaux pour des virées conviviales, humaines, festives et gratuites. Certains trailers viendront également pratiquer le Gravel, pour pratiquer l’entraînement croisé, afin de soulager la charge et les traumatismes liés à l’entraînement en course à pied.
En 2011, au sommet de sa forme en Trail, Anton s’est fracturé une jambe en courant, mettant sa carrière entre parenthèses. Cela lui a donné le temps et l’inspiration pour explorer des sports qu’il n’avait pas eu l’occasion d’essayer auparavant – Photo Joey Schusler pour Suunto
Aujourd’hui, alors que le côté compétition du Gravel Bike se développe, certains traileurs de renom montent en selle, et il y a fort à parier qu’ils seront de sacrés compétiteurs sur 2 roues également. Sur le blog d’Anton Krupicka j’ai relevé ce passage “Ce qui motive ma pratique du cyclisme, c’est ce sentiment d’être libéré, autonome et autosuffisant, libre de rouler et de dormir n’importe où. Je le combine avec d’autres libertés, tout aussi satisfaisantes mais différentes, que je connais avec la course, l’escalade et le ski… Les courses sont une diversion intéressante et divertissante du cyclisme, j’aime les efforts intenses et totaux dans tous les sports que je pratique.” Voilà un point de vue intéressant qui apporte une certaine ouverture sans laisser de côté le goût de la performance et l’ambition sportive.
Un petit film pub réalisé pour Brooks avec Anton et Hailey Moore
Woho est une marque Taiwanaise créée en 2008. Ses univers sont le VTT, le gravel et le voyage à vélo avec une bagagerie bikepacking conçue et testée par les salariés et des ambassadeurs aux 4 coins de la planète. Woho commercialise également des vélos sous sa propre marque, vélo complet ou kit cadre, et des accessoires, mais elle est surtout connue chez nous en France pour sa bagagerie de bikepacking. Nous avons eu l’occasion de tester un set bikepacking complet Xtouring Ultralight Cyber-Camo Diamond Black, gamme qui a pour caractéristiques d’être étanche, très légère et résistante. Voyons si Woho nous a fait un effet Wahou !
Le set testé
Un set complet ultralight et étanche qui vous permettra de partir sereinement, photo Hugues Grenon
Le set testé permet de partir sur plusieurs jours, bien que chaque composition de bagagerie soit très personnelle et dépende de multiples critères. Certains voyagent très légers, ne bivouaquent pas, et ont besoin de peu de volume total. D’autres font le choix du bivouac et doivent donc déjà emmener leur couchage. La météo, les vêtements nécessaires et le change seront également des critères importants qui peuvent faire augmenter le volume nécessaire de rangement. Pas de parole d’évangile sur le sujet, chacun trouvera son set bikepacking selon ses envies, son expérience et ses types de voyages à vélo. Une constante cependant, avec l’expérience le set a tendance à s’alléger et le superflu rester à la maison. Vous retrouverez des conseils sur ce petit guide pour choisir son équipement de bikepacking réalisé par notre testeur Dan.
Cette gamme Xtouring Ultralight a deux caractéristiques essentielles : sa légèreté et son étanchéité, grâce à son tissu Ripstop enduit TPU doublement, sa finition C6 DWR et ses coutures soudées HF. Les ultrariders en recherche de légèreté pourront donc y trouver un intérêt certain. Et sa finition Camo se mariera avec tous les vélos.
Présentation
La sacoche de top-tube Xtouring Bag Dry Cyber-camo Diamond noir
Une sacoche de top-tube pratique, très stable, légère et étanche, pas loin de la perfection, photo Hugues Grenon
Je vous l’annonce d’entrée, c’est mon coup de cœur. C’est la plus petite sacoche de ce test mais ma plus grande satisfaction ! Elle synthétise la majorité des critères que je recherchais et que je n’avais pas encore trouvés. Elle se fixe directement sur les inserts de top-tube. Il faut donc que vous ayez des inserts sur votre vélo, sinon un autre modèle à scratch existe également. Les percements intérieurs des fixations se trouvent à 6 cm du bord du pivot de potence avec un jeu de 1 cm environ, un point à valider sur votre vélo. Son élastique de maintien qui se fixe autour du pivot de fourche et de la potence est très pratique et tient parfaitement la sacoche. Le point fort est que la sacoche est très rigide et ne ballote pas d’un poil grâce à sa structure interne plastifiée recouverte d’une couche de feutre pour protéger vos smartphones ou autres accessoires électroniques. Elle est très légère, pesée à 75 g, et son volume de 1,1 litres est correct. C’est le seul point qui pourrait être revu à la hausse. Un très grand smartphone aura du mal à rentrer. Le mien qui fait 16,3 cm de long rentre tout juste. Un point à valider pour le vôtre. La fermeture éclair étanche sur le dessus est pratique et se manipule aisément grâce à un anneau large et solide. La sacoche est en tissu Ripstop enduit TPU comme toute la gamme et est imperméable grâce aux coutures soudées. Le prix est un peu élevé mais comparable à la concurrence pour ce type de prestations.
Dimensions : 20 cm de long x 9 cm de haut x 6,5 cm d’épaisseur Volume : 1,1 L Poids : 75 g Prix public : 63 € TTC
Harnais de guidon, sac étanche et sac complémentaire « musette »
Harnais, sac étanche et musette pour un set complet avant, photo Hugues Grenon
Le harnais s’installe sur le guidon grâce à deux sangles en tissu à serrer dans deux boucles en plastique. Des inserts en mousse viennent s’y insérer afin d’éloigner un peu le harnais du cintre pour laisser de la place où positionner vos mains, moins compresser vos gaines mais aussi protéger votre vélo du frottement du sac. L’espace disponible pour les mains est minimum y compris en largeur. Cela dépend de la largeur et la forme de votre cintre.
Les deux inserts en mousse permettent d’éloigner le harnais et le sac du cintre, photo Hugues GrenonL’espace disponible pour les mains est minimum, photo Hugues Grenon
Plutôt qu’un long discours et une notice parfois peu lisible, Woho a réalisé des petites vidéos de présentation claires qui vous permettront de comprendre comment mettre en place rapidement vos sacoches.
Concernant la mise en place du harnais, la réalité est bien moins simple que dans cette vidéo. J’ai eu énormément de difficulté à insérer les sangles en tissu dans les boucles en plastique. Leurs extrémités comportent un bourrelet (double épaisseur surpiquée) qui a du mal à s’insérer dans la boucle. J’ai dû prendre une pince pour les tirer et les faire passer à l’intérieur. Le pire a été au démontage. La sangle ne voulait pas du tout repasser dans la boucle et j’ai dû découdre le bourrelet pour l’enlever. Un point à revoir donc.
Un bourrelet en bout de sangle trop épais et fastidieux à faire passer dans les boucles plastiques, photo Hugues GrenonIl faudra le découdre pour faciliter l’opération, photo Hugues Grenon
Dimensions : 28,5 cm de long x 26 cm de haut x 0,4 cm d’épaisseur Poids : 180 g Prix public : 38 € TTC
Une fois le harnais positionné, le sac étanche peut prendre place.
Le sac étanche bien fixé sur son harnais avec une petite soupape de décompression fort utile, photo Hugues Grenon
Celui-ci fait 15 L et 44 cm. Il faudra adapter son chargement en fonction de la largeur de votre cintre. Deux larges sangles en caoutchouc enserrent le cintre, passent dans le harnais et dans les passants cousus sur le sac. Elles sont perforées de multiples trous ce qui permettra un serrage efficace et adéquat. Le sac étanche est de très bonne facture et permet une compression optimale grâce à une petite soupape fort pratique. Des logos réfléchissants sont présents à plusieurs endroits. Il ne bouge pas et est facilement amovible du harnais. Le prix est un peu élevé à mon goût même si ce sac est très bien conçu et qualitatif.
Deux tailles disponibles : 7 L et 15 L
Dimensions : 15 cm x 15 cm x 35 cm pour le 7 L 20 cm x 20 cm x 44 cm pour le 15 L Poids : 100 g le 7 L et 145 g le 15 L Prix : 55 € le 7 L et 60 € le 15 L
En complément du sac étanche et du harnais, un sac de 3 litres du style musette permet d’augmenter encore le volume disponible.
Une musette amovible fort pratique qui vous permettra d’emmener vos papiers, éléments électroniques ou ravitaillements, photo Hugues Grenon
Il se clipse grâce à ses deux fixations qui se raccordent à celles présentes sur le harnais.
Fixation sur le dessus par 2 clips……et sur le dessous par 2 attaches, photo Hugues Grenon
Il est donc très facilement amovible pour l’emmener partout si, par exemple, vous mettez vos papiers ou objets précieux dedans ou bien si vous vous en servez de cabas à un stop supérettes par exemple. Une bandoulière est d’ailleurs fournie pour le porter à l’épaule si besoin. Il peut aussi se positionner seul sur le cintre pour une sortie à la journée par exemple. Il est également totalement étanche. Il se referme par enroulement puis par une boucle en aluminium. Une petite soupape identique à celle du sac étanche permet d’optimiser la compression. Bien vu. Il comporte aussi deux poches filets latérales forts utiles.
Taille : L 29 cm x l 20 cm x P 8 cm Volume : 3 Litres ajustable Poids : 120 g Prix : 68 €
La sacoche de selle arrière 18 litres
Une sacoche de selle légère et étanche, photo Hugues Grenon
Ce modèle présente un volume généreux de 18 litres, mais par l’enroulement vous pourrez le réduire à 13 litres comme sur la photo. Le système de fixation est plutôt rapide à mettre en place et permet de soutenir l’arrière de la sacoche de manière convenable. Les sangles qui viennent du dessous à l’arrière se reprennent sur celles qui passent dans les rails de selle.
Les deux sangles passent classiquement par le rail de selle puis se raccrochent à celles arrières, photo Hugues Grenon
Deux sangles antidérapantes assez minimalistes viennent enserrer efficacement le tube de selle. L’élastique du dessus vient se reprendre sous un crochet en-dessous pour soutenir encore mieux la sacoche et minimiser l’affaissement.
L’élastique du dessus vient se reprendre sur un crochet en dessous pour soutenir encore mieux la sacoche et éviter qu’elle ne s’affaisse, photo Hugues Grenon
Malgré une structure plutôt « molle », sans aucun renfort afin de gagner du poids, la sacoche se tient plutôt bien si elle est correctement chargée. Elle ne se place cependant clairement pas parmi le haut du panier des sacoches de selle sur ce point. La tenue est le point faible de nombreuses sacoches de selle, mais elle dépend en grande partie du chargement et d’une compression correctement réalisée. Vous pourrez rajouter l’Anti Sway si besoin, accessoire que nous vous décrirons plus loin, qui permettra d’éviter totalement le ballotement. Plutôt qu’un long discours voici une vidéo de présentation de la mise en place de cette sacoche.
La sacoche est très légère avec ses 390 g. L’espace nécessaire entre le pneu et le bas du rail de selle est de 20 cm environ. Une sortie de selle d’environ 11 cm est également le minimum pour bien faire. Comme pour toute sacoche de selle, ces cotes seront à valider avec les petits cadres et les faibles sorties de selle.
20 cm entre les rails de selle et le pneu sont nécessaires……et environ 11 cm de sortie de selle, photo Hugues Grenon
Un élastique sur le dessus permet de mettre une veste par exemple, ou un petit sac étanche supplémentaire. Un point étonnant, la sacoche n’est pas équipée de soupape de décompression pour réduire le volume et bien compacter le contenant. C’est dommage, car fort utile pour une sacoche de selle, surtout celle-ci qui n’a pas de renforts spécifiques pour mieux se tenir.
Taille : L 51 cm x H 23 cm x P 23 cm Volume : 13 – 18 L Poids : 390 g Prix : 125 €
Si jamais vous voulez minimiser le ballotement, vous pouvez rajouter l’Anti Sway, un dispositif anti-ballottement venant se fixer sur le rail de selle et enserrer la sacoche de part et d’autre.
Il est possible de visser de part et d’autre deux portes-bidons et bidons de 500 ml maximum de chaque côté. Je l’ai utilisé seul sans les bidons voici quelques années en ultra distance avec une sacoche qui avait tendance à bouger. C’est efficace et ça permet de caler correctement la sacoche. Prudence cependant pour les ultrariders ou baroudeurs en terrain « difficile », car les vibrations récurrentes ainsi que le poids supplémentaire rapporté sur le rail et la tige de selle si vous rajoutez 2 porte-bidons et bidons en plus de la sacoche chargée n’est pas négligeable. À méditer et tester avant de se lancer en fonction de ses besoins et sa pratique. Woho a d’ailleurs apporté des améliorations sur le système depuis son lancement. Pour le ballotement éventuel, un chargement précautionneux reste la base. L’Anti Sway est déconseillé avec les rails de selle en carbone. Il existe aussi pour les modèles de selle Brooks aux rails spécifiques.
Poids maximum admissible : 1,4 kg Prix : 31 €
Sacoche de cadre Dry S
Une sacoche de cadre amenant 2 litres de chargement supplémentaire, photo Hugues Grenon
Pour rajouter un peu de volume, cette sacoche de cadre vous apportera 2 litres supplémentaires. Il faudra vérifier si elle est compatible avec votre cadre et si elle ne vous empêche pas de positionner votre gourde sur le tube diagonal. Elle est étanche et la fermeture Zip Lock empêche l’eau de rentrer et protège donc vos équipements électroniques par exemple. L’accessibilité est aisée grâce à la grande boucle de fermeture. Un bémol, le prix élevé pour une sacoche de 2 litres je trouve.
Capacité : 2 litres Poids : 76 g Prix : 72 €
Si par mégarde, vous déchiriez une de vos sacoches, Woho propose un kit de réparation composé d’un patch de 8 cm par 8 cm recoupable, à thermocoller à l’aide d’un fer à repasser. Toujours bon à savoir.
Pour conclure
Une bagagerie légère, étanche et solide qui vous emmènera loin, photo Hugues Grenon
La bagagerie bikepacking Woho existe depuis de nombreuses années, et la marque a donc du recul sur ses produits et les fait évoluer grâce à des ambassadeurs qui les utilisent sur les plus grandes épreuves bikepacking au monde. Cette série Xtouring Cyber Camo Diamond Black est très légère et étanche. Le design est réussi et passe-partout. Un point fort est qu’elle se nettoie très facilement. Elle séduira particulièrement les adeptes d’ultra distance pour qui le poids est un critère déterminant. Le set essayé pèse 1,1 kg, pour un volume total de 38 litres, ce qui vous permettra d’emmener déjà de quoi barouder sereinement sur plusieurs jours. Sans être rédhibitoire en l’état, quelques points d’amélioration relevés lors du test seraient bienvenus sur certaines sacoches. Les prix se situent dans une fourchette plutôt haut de gamme, mais comparables à la concurrence au vu de la qualité de fabrication, des tissus et des techniques d’assemblage utilisées. Le set essayé revient tout de même à 457 € ce qui n’est pas une paille. D’autres modèles et d’autres gammes sont proposés par Woho pour trouver votre bonheur. Woho nous a fait un certain effet Wahou !
Les “sacochards” d’autrefois auraient-ils raison de crier au sacrilège, devant le succès croissant du bikepacking ? Conflit de génération, divergence de point de vue, guerre de religion… nous voilà dans un débat sans fin dans lequel, comme d’habitude, la vérité n’est pas unique. Ce bikepacking, serait-il aussi juvénile qu’il le parait ? J’entends à son sujet souvent ce refrain : “Ils n’ont rien inventé… !” Effectivement, j’ai pu le vérifier en partant à la recherche de l’origine de l’invention. Je pensais, comme j’avais pu le lire parfois, que la naissance du concept était datée du début des années 2000. Mauvaise pioche ! Les sacoches, qu’on agrippe au cadre du vélo, sont apparues au 19ème siècle, elles ne portaient pas alors le nom de bikepacking, mais la ressemblance était frappante (photo de couve VAUDE Christoph Laue).
Lorsque l’archéologie “sacochière” nous emmène loin…
Le Bikepacking en 1887 : on n’a rien inventé – photo issue de la collection de David Guénel
Partons faire un tour dans le passé, à l’époque où le porte-bagage n’avait pas encore été inventé. Sur la photo ci-dessus (datant de 1887), ces premiers cyclos muletiers, n’avaient pas de sacoches latérales sur leurs vélos. Leur barda était fixé sur le guidon comme certaines de nos sacoches actuelles.
Le bikepacking actuel est un retour aux sources. La “sacoche de cadre”, remise actuellement au goût du jour, existait bien avant les sacoches de mes amis cyclotouristes des années 60. On en trouve sa trace dans la “Bible” du vélo qu’était autrefois le catalogue de Manufrance. Sur le descriptif, figurant dans l’image ci-dessous, on note que ce système de portage est baptisé “Valise de voyage”, un terme bien désuet par rapport au moderne bikepacking.
Catalogue Manufrance 1896 – image issue des archives départementales de la Loire
Jeantin Raynaud est étudiant en master d’histoire. Lors de ses recherches historiques il a découvert ce document qu’il a partagé sur le groupe facebook Bikepacking France. Sur ce catalogue, daté de 1896, de la Manufacture française d’Armes et de Cycles de Saint-Etienne (Manufrance), on découvre des sacoches qui sont les ancêtres de ce que les “marketeurs” ont appelé depuis le bikepacking.
photo d’archives Musée historique de Fort Missoulaphoto d’archives Musée historique de Fort Missoula
On pourra dire que le bikepacking vient quand même des US, si on se réfère à la fantastique épopée au 19ème siècle des Buffalo Soldiers, qui allait également préfigurer l’ultra biking. Les 20 soldats des Buffalo Soldiers ont effectué à vélo les 1900 milles séparant le fort Missoula au Montana et Saint-Louis dans le Missouri. Ces hommes du 25ème régiment d’infanterie transportaient leurs propres rations, ustensiles de cuisine, couverture, tente et des pièces supplémentaires pour les réparations nécessaires ainsi que des pneus de rechange.
Le vélo d’ordonnance de l’armée Suisse – source Wikipédia
L’armée Suisse a été dotée de vélo à la fin du 19ème siècle. Le célèbre vélo d’ordonnance 05 est apparu en 1905 et vous constaterez qu’il était équipé lui aussi d’une sacoche de cadre, à faire pâlir d’envie nos bikepackers contemporains.
À chacun son histoire
Pour sortir des discours “d’anciens combattants”, il faudrait plutôt observer ce qui est nouveau dans notre façon d’utiliser des sacoches sur nos vélos. Qu’elles s’accrochent ou se scratchent, qu’elles soient faites de toile ou de Cordura : peu importe… Nous voilà, une fois de plus, ramené à la différence qui existe entre le flacon et son contenu.
Le bonheur de faire du cyclotourisme – Photo Jean MalfatiLe vélo de Jran avec ses sacoches bien chargées – Photo Jean MalfatiLe cyclotourisme c’est la liberté – Photo Jean Malfati
C’est en prenant un café un matin avec mon ami Jean, que l’idée de cet article est née (sa présence dans la rubrique sur le Zinc est donc vraiment justifiée). Nous avons échangé sur le thème : sacoches classiques versus bikepacking. Jean, à la grande époque où il pratiquait le cyclotourisme en famille, bourrait dans ses sacoches, qui pendaient de chaque côté de sa roue avant et de sa roue arrière, de quoi bivouaquer. En plus du réchaud et des gamelles, il y avait également les conserves et les victuailles. C’était bien sûr le meilleur moyen de transporter tout ça, pour avoir une autonomie suffisante.
Le coeur léger et le bagage mince
Le cyclotourisme Version 2.0 ne se résume pas à une histoire de sacoche. Peu importe les mots, leurs traductions et les histoires de sémantique. On pourrait se croire dans un conte pour enfants : le baiser de l’aventure sur la sacoche de bikepacking de notre gravel, un peu crapaud, a bouleversé le petit monde endormi du voyage à vélo. Le contexte a changé, et l’aventure à vélo est devenue protéiforme. Quoi de mieux que le vélo pour partir en pleine nature en totale liberté et autonomie énergétique, avec à la clé le sentiment de vivre une réelle aventure.
Un exemple de toutes les sacoches de bikepacking possibles sur un vélo : ici un ancien cyclocross Sunn – photo Dan de Rosilles
Sur Bike Café, nous affirmons que le vélo est une aventure, et celle-ci deviendra plus piquante au moment où vous sortirez de votre zone de confort. Il n’y a pas d’échelle de valeur de l’aventure entre un petit week-end passé à vélo sur de petites routes en France, et une traversée de l’Amérique du Sud qui prendra de nombreux jours. Le choix des vélos, des équipements, des outils de navigation… est aujourd’hui pléthorique. Les sacoches de bikepacking ont favorisé le développement de micro aventures. Rien de plus simple que de scratcher quelques sacoches sur votre vélo du quotidien pour partir au gré de vos envies. Le “litrage” de ces contenants fixera leur limite et les bonnes sacoches, qui pendent de part et d’autre des roues, existent encore pour le bonheur des voyageurs au long cours qui visent une totale autonomie.
Pas d’hésitation, lancez-vous sur les routes ou les pistes. Nous vous avons préparé un “Guide du packpacking” qui pourra vous aider à choisir le bon équipement. L’aventure est à votre portée, et peu importe la sacoche pourvu que vous ayez l’ivresse.
Dès sa première édition en 2021, Nature is Bike est devenu l’événement gravel où il faut être. En 2022, ce festival va prendre une autre dimension en se déplaçant en centre ville, en multipliant les épreuves et les moments de convivialité et en accueillant encore plus de marques sur un salon ouvert gratuitement au public. Nous avons rencontré son organisateur : Thierry Gintrand, qui nous a dévoilé, avec enthousiasme, ce que sera cette 2ème édition.
Le gravel est entré dans la “legend” à Angers
Nature is Bike … photo Thierry Gintrand
Malgré une météo qui avait un peu dégradé les parcours et arrosé les participants, l’édition 2021 a été une véritable succès. Il fallait avoir le culot de lancer cette fameuse épreuve “Gravel of Legend” qui symbolisait, sur 300 km entre Arromanches et Angers, le débarquement du gravel en France. “Effectivement cette première édition a été particulière puisqu’elle s’est déroulée en plein régime Covid et sous des conditions climatiques difficiles. Malgré tout, cela a été un énorme succès avec plus de 1000 participants aux différentes épreuves et 4000 visiteurs sur le salon », précise Thierry Gintrand.
Avec cette première édition, Nature is Bike est devenu la référence européenne en matière d’événement organisé autour de cette nouvelle pratique cycliste qu’est le gravel. “Il existe plein d’organisations formidables en gravel ou bikepacking, mais ici l’idée était de regrouper dans un même événement toutes les sensibilités de ce monde foisonnant … », explique Thierry.
“On n’est pas là par hasard…”
Il faut dire que Angers possède tous les atouts pour accueillir un tel événement. La ville est placée idéalement à la croisée de 3 véloroutes : la Loire à vélo, la vallée du Loir à vélo et la vélo Francette ; le vélo est entré dans l’ADN de cette région. “Un tel événement ne pourrait pas se développer sans une forte volonté locale et Christophe Bechu, le maire d’Angers, a permis à Destination Angers d’organiser ce Festival. On avait déjà créé ensemble un événement d’envergure il y a une dizaine d’années avec Anjou Vintage. Nature is Bike est la suite logique, dans cette région réputée pour sa douceur : on n’est pas là par hasard…», explique Thierry Gintrand.
Nature is Bike revient les 24, 25, 26 juin 2022 à Angers
Cette année l’événement prendra place en cœur de la ville, Place de la Rochefoucauld ! C’est là que sera installé le salon du gravel et du vélo d’aventure, point de ralliement de toutes les animations et épreuves proposées. Les marques leaders (équipements, matériels, innovations technologiques, bike packing et loisirs outdoor) ainsi que les destinations touristiques branchées vélo, y tiendront des stands pour accueillir les visiteurs. L’entrée du salon est gratuite et ouverte à tous.
“Nous allons pouvoir faire la fête…”
Pour sa 2ème édition, l’épreuve phare Gravel of Legend, revient sur un nouveau parcours entre Arromanches-les-Bains et Angers. Après un départ mythique des plages de Normandie, ce périple de 300 km est à boucler en 20h maximum.
Sur cette même distance une nouvelle épreuve est proposée : la Gold Bikepacking Specialized. Ce sera la version bikepacking de la Gravel of Legend. Une nouvelle façon de vivre l’aventure en totale autonomie, sans aucune assistance, avec un équipement complet (nourriture, vêtements, matériel de bivouac, etc.). L’occasion de profiter encore davantage des incroyables paysages entre la Normandie et les Pays de la Loire. Elle se déroulera sur 2 jours les 24 et 25 juin 2022 et vous aurez 40 heures pour effectuer les 300 km avec 2640 m de dénivelé cumulé positif en profitant d’un bivouac insolite à mi-parcours…
Pour les cyclistes en quête de performance, il y aura une nouveauté avec la Gravel150 chrono Sram qui se déroulera sur 150 km avec 3 sections chronométrées. Une épreuve qui nécessitera de l’endurance et une vraie gestion de l’effort sur un parcours sportif : Les Alpes Mancelles, les sentiers forestiers du Parc Naturel Normandie-Maine et les bords de Sarthe…
“Nous allons pouvoir faire la fête, c’est le cas de le dire…», déclare Thierry Gintrand en parlant de la Gravel festive. Ce sera une rando de 40 km pas comme les autres avec une pause gourmande à mi-parcours. À vivre entre collègues ou entre amis, le 25 juin 2022.
Enfin une nouvelle épreuve sous forme de mini aventure : la Bikepacking 2×40 LIV, offrira une découverte à vélo, ambiance feu de camp et bivouac au cœur de l’Anjou, le 25 et 26 juin accompagné par Weelz.
Le dimanche, les cyclistes auront le choix entre 2 beaux rides : la Gravel 100 DT Swiss sur 100 km et la Gravel 50 Bryton sur 50 km.
La dimension sportive est assurée par cette pléiade d’épreuves et vous n’avez que l’embarras du choix.
Nature is Bike
Côté village…
“Une grande soirée festive avec un concert…”
Le cœur du Festival sera le village où pendant 3 jours d’animations les 24, 25 et 26 juin, vous pourrez partager les valeurs de la communauté Gravel. Ce sera le point de convergence des différentes épreuves. Il y aura un salon du Gravel et du vélo d’aventure avec des marques leaders du monde du vélo et des stands qui mettront en valeur des destinations touristiques branchées vélo.
Vous pourrez assister à des conférences “Gravel Summit Crédit Mutuel » autour de tables rondes (Responsabilité Sociale, Bike Packing, Gravel et innovations technologiques, pratiques du Gravel et environnement) qui seront animées par des spécialistes et des passionnés.
Une grande soirée festive avec un concert aura lieu le samedi soir. Il y aura des food trucks pour se restaurer, des animations et un concert animé par Trio Cover dans une ambiante pop et rock.
Inscriptions et programme
Le programme de Nature is Bike avec encore un événement grand public, encore “secret” que l’on vous fera découvrir dans un prochain article
Depuis le mois de décembre les inscriptions sont ouvertes et déjà certaines épreuves commence à être bookées… Alors si vous ne voulez pas manquer le rendez-vous, allez sur le site : https://natureisbike.com/liste-des-inscriptions
Un événement gravel éco-engagé
Dans Nature is Bike il y a le mot “nature », et pour les organisateurs ce n’est pas un vain mot mais un engagement accompagné de mesures pour limiter l’impact écologique de l’événement. Pour cette raison, l’installation en cœur de ville présentera de nombreux avantages. Vous pourrez venir à vélo et bénéficier de parkings vélos sur le site ou profiter pour vous déplacer des transports urbains (tramway, bus). Le covoiturage sera favorisé avec la mise en place d’une plateforme dédiée à l’événement : Togetzer. Grâce aux liaisons TGV, Nature is Bike sera à 1h22 de Paris et à 2h30 de Lille et de Lyon. Le village de Nature is Bike est à 30 minutes à pied et à 10 minutes en tramway (Ligne A) de la gare SNCF d’Angers. Des fontaines à eau vous permettront de remplir vos bidons et le tri des déchets sera organisé avec des mini-pôles répartis un peu partout sur le site.
Un vélo à son aise sur les petites routes des Alpilles (photo Dan de Rosilles)
Kopřivnice, en République tchèque, est une ville au riche passé industriel où trône la firme des célèbres camions Tatra. Aussi, depuis 1993 cette cité des Carpates abrite Superior Bikes. À première vue, cette marque est peu répandue dans l’hexagone, alors qu’elle est pourtant bien présente dans le circuit UCI, notamment en VTT. D’ailleurs, le slogan de la marque #ALWAYSRACE ne s’y trompe pas ! C’est le X-ROAD Elite qui a retenu mon attention. Un Gravel Bike abordable que j’ai pu tester durant une dizaine de sorties dans le nord du Vaucluse, sur les belles pistes des Dentelles de Montmirail et les contreforts du mont Ventoux.
Superior X-Road Elite
Présentation
Le X-ROAD Elite est un vélo de Gravel qui constitue l’entrée de gamme de la marque tchèque. Situé en dessous des 2000€, il est fait d’un cadre en aluminium et d’une fourche en carbone.
Un coloris gratifiant (photo Laurent BIGER)
Cadre et fourche
À première vue, le cadre du X-ROAD affiche des cotes assez classiques. Néanmoins, je peux y lire une orientation affirmée vers l’agilité et la sportivité. D’abord au regard des bases courtes (420 mm), également de l’angle de direction (72°) et enfin de l’empattement résolument court de ce vélo (989 mm pour un taille M !). Je vous expliquerai plus loin les conséquences sur le terrain de ces choix techniques.
Géométrie du Superior X-ROAD Elite
Le routage des gaines est semi-intégré pour le cadre, et totalement externe pour la fourche. Le cadre peut accueillir un garde boue et se montre compatible double plateau. La douille de direction est conique, au format tapered. A première vue, la clearance du cadre et de la fourche n’est pas des plus généreuses. Toutefois, la monte pneumatique d’origine en 700×40 mm s’y trouve à son aise. En revanche, je pense qu’il ne faudra pas y monter des pneus de plus de 700×42 mm au regard de l’espace restant. Notons que les seuls points d’emport sont les classiques inserts destinés aux deux portes-bidons. Quant à son boitier de pédalier, il est fileté : un bon point pour une maintenance facilitée.
Douille conique et gaine externe (photo Laurent BIGER)Gainage semi-intégré et boitier de pédalier fileté (photo Laurent BIGER)
Transmission et freinage
Premièrement, c’est Shimano qui est majoritairement retenu, avec un mix de l’ensemble de la gamme GRX. En premier lieu, on retrouve ainsi un pédalier mono plateau GRX-600 en 40 dents, puis des leviers GRX-600, des étriers de freins de la gamme GRX-400 et enfin un dérailleur arrière GRX RD-RX812. C’est un assemblage que je trouve judicieux parmi la gamme GRX afin de contenir le prix global. Deuxièmement, je note des infidélités au fabricant japonais en ce qui concerne la cassette 11 vitesses en 11-42 dents, qui est une SUNRACE (une cassette qui accuse tout de même 507 g sur la balance) et les disques de freins TEKTRO de 140 mm.
Transmission Shimano GRX et SUNRACE (photo Laurent BIGER)
Roues et périphériques
Tout d’abord, les roues sont constituées de moyeux Shimano RS470 qui accueillent des axes traversant aux standards actuels (12×100 mm à l’avant et 12×142 mm à l’arrière) et dont la fixation des disques est au format Center Lock. Les jantes sont issues du catalogue de la marque chinoise STARS Circle, qui a d’ailleurs depuis 2017 une usine en Europe de l’est. Elles sont équipées de pneus bien connus dans le milieu : les Schwalbe G-One Allround, en 700×40 mm. Les périphériques sont en aluminium, de la marque ONE1. A noter la présence d’une selle italienne : la Royal Seta Performa. Pour finir cette présentation, j’évoquerai la finition que j’ai trouvée de très bon niveau, grâce notamment à une très belle peinture, que les photos ont du mal à retranscrire fidèlement. A vrai dire, seules les soudures sont un peu grossières par endroits, heureusement peu visibles dans ce coloris. Côté poids, j’ai pesé cet exemplaire en taille M, monté en tubeless et équipé de deux portes-bidons à 10,7 kg.
Sur le terrain: ludique !
J’ai pu rouler avec ce X-ROAD durant une dizaine de sorties dans le nord du Vaucluse, plus précisément sur le secteur privilégié des Dentelles de Montmirail, toujours très agréable en cette saison hivernale. Cette taille de cadre M est relativement petite, comme le montre la géométrie exposée plus haut. Je trouve cependant rapidement mes marques et procède aux premiers réglages lors d’une sortie de prise en main.
Le confort est correct (photo Laurent BIGER)
Le cintre est d’une largeur de 420 mm, ce qui reste assez étroit pour un cadre M, où l’on retrouve plus souvent du 440 mm. Ce n’est cependant pas un réel problème, d’autant plus que celui-ci s’avère adapté à un usage typé Gravel. Son flare reste contenu, ce qui permet des positions cohérentes en usage routier. Le drop est bien pensé et permet un bon contrôle en descente, aussi bien sur route que sur les belles pistes de ce secteur. J’aurais cependant souhaité plus de flex de celui-ci. Une remarque malheureusement valable pour beaucoup de cintres en aluminium que l’on trouve en entrée de gamme…
Un vélo à son aise sur les petites routes des Alpilles (photo Dan de Rosilles)
Monté en tubeless, le confort de ce vélo s’avère de bon niveau ; en tout cas pour un cadre en aluminium et surtout avec des bases aussi courtes. Des bases courtes et un boitier de pédalier suffisamment rigide qui permettent des relances également de bon niveau. En revanche, les roues, assez lourdes, grèvent cette performance et je dois m’investir physiquement pour conserver une allure suffisante sur ces pentes à forts pourcentages.
Ludique sur tous les terrains, malgré des roues énergivores (photo Dan de Rosilles)
Sur ces pentes, la transmission de ce montage permet de monter presque tout. Une bonne polyvalence, y compris sur route, où il n’y a qu’en descente routière que le développement offert pourra s’avérer un peu court. La cassette SUNRACE fait cependant ressentir son poids conséquent, notamment lors de la mise en roue libre et de la reprise en puissance. Une inertie que l’on retrouve malheureusement souvent sur de lourdes cassettes. Pour ceux dont l’usage le destine avant tout à la randonnée, ce n’est cependant pas un problème majeur.
La transmission permet de monter presque tout (photo Laurent BIGER)
“Au fur et à mesure de mes sorties, je prends de plus en plus de plaisir au guidon de ce X-Road Elite.”
Du fait que son gabarit est plus que compact, ce vélo est d’une extrême maniabilité. D’ailleurs, son empattement court permet de se jouer des sentiers étroits et de se faufiler avec aise dans la circulation. Finalement, c’est un vélo qui serait même efficace sur une boucle de cyclo-cross. En un mot : ludique !
Un vélo facile et ludique en terrain engagé (photo Laurent BIGER)
En descente, j’ose de plus en plus de choses avec ce vélo tchèque décidément bien sympathique. Mais ayant des doutes (à tort ?) sur la solidité des jantes, j’évite certains passages trop engagés. En descente de cols routiers, je n’ai aucune peine à imprimer de belles trajectoires à son guidon grâce à la rigueur de l’ensemble douille de direction et fourche. A noter cependant que les disques de frein Tektro en 140 mm se sont vite « colorés » sous la chaleur dégagée au freinage. Pour autant, cela n’a pas affecté les qualités du freinage, toujours imparable sur le groupe Shimano GRX.
Précis et facile en descente (photo Dan de Rosilles)Disque Tektro 140 mm (photo Laurent BIGER)
Au bilan, un Gravel bike abordable et ludique
Pour résumer et conclure mon essai de ce Superior X-Road Elite, je dirais sans hésiter que c’est avant tout un Gravel bike ludique et abordable. Il fait partie de ces vélos en aluminium à la géométrie classique mais judicieuse. En cela, il me fait penser à l’excellent NS BIKES RAG+, lui aussi conçu en Europe de l’Est. Pour environ 2000€, je trouve ce vélo très bien équipé côté transmission et freinage. Un beau vélo, de surcroit pas très répandu, qui trouvera idéalement sa place pour des sorties dynamiques de moins de 5 heures. Seules les roues ternissent un peu le tableau, et peuvent être envisagées comme un upgrade futur pour les acquéreurs de ce vélo décidément bien sympathique.
Caractéristiques
Cadre : Alu X6 Ultralite, étriers Flat mount, Boitier de pédalier fileté BSA 68 mm
Douille de direction : FSA Orbit C-40 No.42/ACB, 1-1/8“x1.5“
Fourche : Carbon/alu, axe de 12×100 mm
Tailles : 52 cm (S), 54 cm (M), 56 cm (L), 58 cm (XL)
Dérailleur : SHIMANO GRX RD-RX812
Pédalier : SHIMANO GRX FC-RX600, 40 dents
Boitier de pédalier : SHIMANO BB-RS500 (BSA 68 mm)
Cassette : SunRace CS-MS7-11, 11-42 dents
Chaine : KMC X11
Leviers : SHIMANO GRX ST-RX600
Etriers : SHIMANO GRX BR-RX400 (hydrauliques)
Disques : TEKTRO 140 mm Center Lock
Cintre : ONE1 X-Race Aero, 16° flared, 70 mm reach, 31.8 mm
Potence : ONE1 Race RAS-D62938 Alloy, 31.8 mm, -8°
Guidoline : Velo VLF-8111
Selle : Royal Seta Performa
Tige de selle : ONE1 Race en alu, diamètre 27.2 mm
Moyeux : SHIMANO FH-RS470 et HB-RS470, 28H, CENTER LOCK, 12×100 mm et 12×142 mm
Axes : traversants 12×100 mm (avant) et 12×142 mm (arrière)
Jantes : Stars J20SR, 28H (aluminium, largeur interne de 20 mm, hauteur de 19,5 mm)
Pneus : Schwalbe G-One Allround RaceGuard, 700×40 mm
Poids vérifié : 10,7 kg en taille M (montage Tubeless et deux portes bidons, sans pédale)
Le casque Limar Air Stratos et les lunettes Argo sont taillés pour l'aventure - photo Dan de Rosilles
Alors que les jours rallongent et que les températures remontent enfin, les pistes de gravel nous tendent leurs blanches courbes pour des parcours plus longs et plus aventureux. C’est le moment idéal pour choisir des équipements adaptés à nos escapades printanières. Pour l’occasion, profitant d’une fenêtre météo favorable, j’ai testé pour vous un casque et des lunettes Limar qui semblent tout particulièrement indiqués pour nos pratiques favorites.
Les casques et lunettes Limar équipent bon nombre de coureurs professionnels – capture d’écran site web Limar
Limar, “The Helmet Specialist”
L’entreprise Limar est installée près de Bergamo, en Lombardie, au nord-est de Milan. C’est une marque italienne qui propose des équipements de haute qualité depuis plus de trente ans. J’avoue que jusqu’il y a peu de temps, j’ignorais tout de cette marque, assez peu connue du grand public en France. Mais en regardant des étapes de grands tours, j’ai constaté que Limar a été choisi par plusieurs équipes professionnelles. Fin connaisseur des grandes marques italiennes, notre ami Laurent Biger avait d’ailleurs déjà testé pour Bike Café leur casque Air Star, typé route/gravel.
Le casque Limar Air Stratos sous toutes les coutures – captures d’écran site web Limar
Dans la catégorie “gravel aventure”, Limar propose un autre modèle, le Air Stratos. Ce casque doit son nom à une impressionnante qualité d’aération et un poids extrêmement léger. Sur la balance, il affiche 260 g seulement en taille L, ce qui est particulièrement intéressant pour un casque à moins de 100 €. Non content de tester ce poids-plume, j’y ai associé les lunettes Argo, proposées par Limar comme l’accessoire complémentaire du casque Air Stratos. Il faut dire qu’à vélo, casque et lunettes se complètent toujours en terme de protection. Avec le casque Air Stratos et les lunettes Argo, légèreté et esthétique sont au rendez-vous, et rendent ce couple absolument irrésistible.
Avec 260 g affichés sur la balance, Stratos porte bien son nom – photo Dan de Rosilles
Design Italien
Car la caractéristique la plus marquante de prime abord du casque Limar Air Stratos et des lunettes Argo est la finesse et la qualité de leur design. Peut-être est-ce parce qu’ils sont installés non loin de Milan, la capitale européenne du design, que les concepteurs de chez Limar apportent un soin particulier au look et aux finitions de leurs produits ? Rien ne permet de l’affirmer, mais le résultat est là : Les lunettes Argo et le casque Stratos Air sont tout simplement… beaux.
Les lignes pures du casque Air Stratos et des lunettes Argo se détachent nettement sur le fond torturé des rochers des Baux de Provence – photo Anne Fontanesi
Je m’amuse à retrouver dans les lignes pures et stylées du casque et des lunettes l’influence formelle de Piero Lissoni, le pragmatisme technique d’Antonio Citterio, les angles arrondis d’un Rodolfo Dordoni, et pourquoi pas un brin de folie africaine à la Paola Navone… Tous ces grands designers de l’école de Milan ont placé très haut le défi de l’exigence esthétique, que relèvent avec brio les équipes de R&D de chez Limar. Reste à vérifier si casque et lunettes relèvent aussi le défi pratique et fonctionnel. À vélo, la beauté ne fait pas tout…
En observant les lignes pures du casque Air Stratos et les reflets des lunettes Argo, je ne peux m’empêcher de songer à cette chaise et cette table “Luxor” dessinées par le designer milanais Rodolfo Dordoni – capture d’écran site web www.fiamitalia.it
Sortie de boîte
La prise en main du casque Air Stratos et des lunette Argo est d’emblée excitante. Les finitions sont superbes, les surfaces sont mates. J’ai choisi des couleurs tirant sur le brun/vert (“green matt” pour le casque et “Titanium gold” pour les lunettes), ce qui me parait cohérent pour une pratique gravel aventureuse.
Les branches droites et flexibles des lunettes Argo s’adapteront à toutes les têtes – photo Anne Fontanesi
Le casque propose des rembourrages amovibles moelleux et confortables (dont une généreuse mentonnière), la molette de réglage, les sangles et la boucle de fermeture sont de conception tout à fait classique ; les boucles de réglage latérales proposent un loquet de fermeture qui assure à la sangle de conserver le bon réglage sans risque de glissements. Les aérations sont particulièrement larges, sans nuire à une esthétique “habillée” du casque. Il n’y a pas (ou peu) de surfaces réfléchissantes pour la sécurité de nuit, ce que regretteront les routiers, mais qui n’est pas problématique pour un usage sur les chemins.
Les pads du fond de casque et de la mentoninère du casque Air Stratos sont d’excellente facture – photos dan de Rosilles
Les lunettes sont composées d’une monture fine et discrète qui enserre un large masque à la surface demi-réfléchissante. Les branches sont droites et n’entrent pas en conflit avec le port du casque. Le pont nasal, sans plaquette, assure une bonne tenue même lorsque on secoue la tête dans tous les sens.
Les réglages de sangles et de tour de tête du casque Limar Air Stratos sont classiques, mais efficaces – photos Dan de Rosilles
Test de terrain
En attendant les beaux jours et les longues aventures en bikepacking, j’ai profité des premières (et trop rares) belles journées de ce mois de février pour aller tester casque et lunettes en cyclocross, sur des singletracks sableux et tortueux qui entourent le rocher des Baux-de-Provence, dans le massif des Alpilles. Avec des pneus fins et un vélo léger et réactif, le pilotage en cyclocross exige des lunettes et un casque parfaitement stables, qui ne gênent ni les mouvements ni les coups d’œils périphériques nécessaires pour réagir instinctivement aux incertitudes du terrain, dans le cadre d’une pratique qui ne tolère aucune faute de pilotage.
Autour du rocher des Baux-de-Provence on distingue aisément les principaux singletracks, représentés par un trait noir continu ou pointillé – capture d’écran site web IGN
Le casque est confortable et se fait parfaitement oublier, le réglage de tour de tête est suffisamment précis pour un usage tête nue, avec casquette ou avec bonnet. Les larges ouvertures prévues pour une aération optimum permettent de garder la tête froide, aussi bien dans les montées sèches à basse vitesse que dans les descentes tortueuses et piégeuses.
Un casque bien ventilé permet de garder la tête froide en toutes occasions – photo Anne Fontanesi
Les lunettes aussi se font oublier, tant le champ de vision est dégagé. La teinte du masque, brun, de densité intermédiaire, est un bon compromis que le soleil soit éclatant ou que le ciel soit gris. Je me suis même surpris à les garder sur le nez au crépuscule sans soucis, alors que des lunettes plus foncées auraient rendu le pilotage sur les singles plutôt risqué. Une fente horizontale, située au centre sur la partie supérieure du masque (juste sous la monture), ventile bien le verre et empêche l’apparition de buée. La matière légèrement molle du pont assure une bonne tenue sur le nez même lorsqu’on est en sueur. Les branches droites et flexibles s’adapteront à toutes les largeurs de têtes, sans pression désagréable.
Le portage du vélo sur des phases de running est l’occasion de vérifier la parfaite stabilité du casque et des lunettes – photo Anne Fontanesi
Lors d’une sortie avec un fort mistral, j’ai pu m’assurer de la totale protection qu’offrent les lunettes ; les généreuses aérations du casque ont, pour leur part, été à l’origine d’un bruit de fond plutôt important, comparé à celui généré par un casque plus fermé ; mais tout est question de compromis…
Le verre en polycarbonate des lunettes Argo est brun, ni trop dense ni trop clair – photo Anne Fontanesi
Verdict
Les lunettes Argo sont parfaitement nommées. En référence aux Argonautes, héros grecs antiques, elles vous accompagneront sans faillir dans tous vos périples, même les plus audacieux. En plus d’être légères et confortables, elles sont parfaitement stables lorsque le vélo rebondit de pierre en pierre, leur large écran garantit un champ de vision complet, sans angle mort et protège parfaitement du vent, des insectes et des projections dans les passages boueux.
La mentonnière du casque Air Stratos, parfaitement dessinée et rembourrée, apporte du confort supplémentaire – photo Anne Fontanesi
Le verre en polycarbonate et son traitement bloque parfaitement les lumières éblouissantes, mais sans nuire au contraste et à la profondeur de perception. Même lorsqu’on passe d’une zone où le soleil “tape” dur sur des pierres blanches à une partie à l’ombre des arbres, on n’a aucune difficulté à lire les aspérités du terrain. Elles sont un excellent choix pour ceux qui cherchent un verre polyvalent pour toutes les saisons et toutes les heures de la journée.
Passer de la vive lumière à la pénombre est plutôt aisé avec les lunettes Argo, équipées d’un verre à fort contraste – photo Anne Fontanesi
Seul inconvénient, elles sont livrées avec un étui rigide, léger mais volumineux, et pour un usage en bikepacking où l’on cherche toujours à gagner de la place, il faudra sans doute le changer pour un étui en tissu. Comme toutes les lunettes à grand écran, elles seront plus susceptibles d’êtres rayées si vous n’en prenez pas assez soin lors du transport au milieu d’autres accessoires. Même si leur verre en polycarbonate est très solide, on n’est jamais à l’abri d’un accident… mais ceci est le lot de toutes les lunettes à grand écran.
Les lunettes Argo existent en 3 versions de verres et de montures – captures d’écran site web Limar
Le casque Air Stratos m’a vraiment bluffé par son look, son confort, sa légèreté, son degré de finition. Il y a peu de casques avec autant de caractéristiques haut-de-gamme qui soient placés dans cette fourchette de prix… Puisqu’il faut bien lui trouver quelques défauts, on regrettera l’absence d’un sac de rangement (un modèle aéré qui le protège des rayures et permette de le porter sur le dos pendant des transitions à pieds ou en train par exemple).
Il manque en complément du casque un sac de transport dorsal, à l’image de celui-ci, mi-protecteur mi-aéré – photo Dan de Rosilles
On notera également ses larges ouvertures d’aération, qui sont plus qu’appréciables en plein effort sur les DFCI surchauffés, mais qui font de ce casque un modèle plutôt bruyant à grande vitesse sur route (mais, après tout, il n’a pas été conçu pour ça). Quant à l’absence de filets anti-insectes, cela dérangera surtout ceux qui portent les casques sans textile dessous. En ce qui me concerne, avec un bonnet l’hiver et une casquette l’été, ce n’est pas un problème.
Le casque Air Stratos est aussi confortable tête nue, qu’avec une casquette ou un bonnet ; ici, avec une casquette belge – photo Anne Fontanesi
Le couple Casque Air Stratos / lunettes Argo, disponible dans une large plage de coloris, a tout pour séduire les adeptes de gravel et de bikepacking sur les chemins. Outre leur look impeccable et leur exceptionnelle qualité de finition, ces accessoires indispensables à toute pratique aventureuse cycliste pourront être utilisés tout au long de l’année grâce à leur polyvalence. Les lunettes conviendront aussi parfaitement au cyclisme sur route, mais pour le casque, sur route, il vaudra mieux opter pour un modèle plus visible en basse lumière et plus aéro, comme le Air Pro ou le Air Speed par exemple.
La gamme Terra de chez Fizik regroupe un large éventail de disciplines, du gravel au XC en passant par le all-mountain. Et à chaque saison son « soulier ». Nous avions testé l’an dernier les petites sœurs plus estivales, les Terra Ergolace X2 qui nous avaient conquis par leur conception, leur qualité et leur confort. Les Terra Clima X2 testées depuis 3 mois sont plus orientées mi-saison voire saison hivernale. Et surtout, leurs caractéristiques mettent en avant une imperméabilité alliée à une bonne respirabilité. Voyons si les promesses sont tenues et si ces Terra Clima restent dans la lignée des Ergolace. Présentation.
Un design au service de la technique
Un design original et des caractéristiques techniques pointues, photo Hugues Grenon
Au déballage, on peut dire que le design est pour le moins original. Fizik, marque italienne, se différencie des autres productions par un design affirmé et des choix techniques différents. Mais ne nous trompons pas, ce sont les caractéristiques techniques désirées qui servent le design et non l’inverse. Les services R&D et design doivent vraiment travailler main dans la main afin de proposer un produit cohérent, original et qualitatif.
Les caractéristiques
Les Clima sont des chaussures annoncées comme étant imperméables et respirantes. Elles sont réalisées à l’aide de plusieurs empiècements de tissus. Le bout et les renforts latéraux sont réalisés en PU pour la solidité et la maintient du pied. Le tissu extérieur en nylon Ripstop (marron sur la photo), est tissé afin d’être indéchirable et résistant à l’usure. Il est doublé par un tissu imperméable qui permet également à l’humidité de s’échapper et de lui conférer une certaine respirabilité.
L’originalité principale de ce modèle est la guêtre montante tricotée en forme de chaussette, et qui a pour rôle d’empêcher la poussière et l’eau de pénétrer à l’intérieur de la chaussure.
La semelle intercalaire est en EVA compressé afin d’offrir stabilité et amorti. Elle est associée à une semelle extérieure en Vibram Megagrip pour assurer adhérence et traction.
Semelle intermédiaire en EVA et extérieure en Vibram Megagrip, photo Hugues Grenon
Les crampons sont assez prononcés. Leur forme les place de façon identique aux crampons des pneus avant/arrière de vélos. C’est-à-dire les chevrons en flèche sur l’avant pour optimiser la direction et le maintien et les chevrons inversés à l’arrière pour favoriser la traction. Pas de doute ce sont bien des chaussures tous terrains conçus par et pour des cyclistes !
Le réglage des cales est facilité par des repères micrométriques très pratiques. À noter que la profondeur de la semelle permet d’intégrer totalement les cales qui ne dépasseront pas lors de la marche. Pratique et sécurisant sur le carrelage de la boulangerie ou de la supérette en cas de stop ravito.
La semelle intérieure est de bonne facture. C’est un point un souvent un peu négligé par les marques et les pratiquants je trouve, alors que c’est un élément primordial qui peut vraiment apporter un plus pour le confort et au niveau thermique également.
La semelle intérieure est de bonne facture, photo Hugues Grenon
Compte-tenu de leur tige montante et de la guêtre à enfiler, Fizik a positionné sur l’arrière une languette très pratique.
Une languette sur l’arrière permet d’enfiler la chaussure aisément, photo Hugues Grenon
Le système de serrage est double. Un strap scratch bien large permet de bien serrer le coup de pied. Il est complété par un serrage BOA L6 : appuyez pour enclencher, tournez pour serrer et tirez pour desserrer rapidement. Notons qu’en cas de casse du disque ou du lacet, BOA propose un kit de réparation gratuit, qui vous sera envoyé après détermination des références exactes de votre modèle. La molette n’est pas de très grande taille.
Le strap ainsi que le serrage BOA permettront un serrage et maintien parfait, photo Hugues Grenon
La manipuler en roulant sera chose aisée avec des gants mi-saison, avec de gros gants hiver ce sera plus difficile.
Avec des gants mi-saison la molette sera facilement manipulable en roulant, avec de gros gants hiver comme ici, ce sera difficile, photo Hugues Grenon
L’indice de rigidité annoncé est de 3 soit une rigidité moyenne.
Le poids est de 414 g pour une taille 42. Taille de 36 à 48 par demi-pointure.
Deux couleurs sont disponibles : Noir et Olive/Caramel.
Le retour terrain
Un excellent confort et maintien
La Terra Clima vous maintiendra parfaitement les pieds, même dans les airs ! photo Hugues Grenon
Même si le confort ressenti reste assez personnel, j’ai trouvé ces Terra Clima très confortables. Le chaussant est parfait pour mon pied. Comme j’avais prévu de les utiliser en mi-saison et en hiver, j’ai pris une demi-taille supplémentaire par rapport à ma taille habituelle afin de pouvoir mettre des chaussettes plus épaisses. Fizik propose en effet des pointures demi-taille ce qui est parfait pour s’ajuster au mieux à votre pied. Par contre, il n’y a qu’une largeur proposée qui ira certainement à la grande majorité des cyclistes. Mais la chaussure est assez étroite en bout de pied donc les pieds larges se sentiront peut-être à l’étroit. La demi-taille ou taille supplémentaire peut-être une solution pour se sentir plus à l’aise donc.
La forme de la chaussure, ainsi que les deux systèmes strap+BOA, permettent un réglage fin et un maintien parfait du pied. Même avec des gants le système BOA se manipule aisément. Notons que comme le modèle estival Ergolace, les lacets sont positionnés sur le côté et non sur le coup de pied. Cela permet de parfaitement englober le pied. La semelle intérieure est de bonne facture mais j’aurais aimé un moelleux un peu plus prononcé.
Une chaussure adaptée à la mi-saison
La chaussure est adaptée aux températures de mi-saison voire d’hiver et aux conditions pluvieuses et boueuses. Tout dépend évidemment de la région dans laquelle vous ridez. Je les ai utilisées par des températures de +20°C à -4°C. Je dirais que jusque 3-4°C avec une bonne paire de chaussettes, les Terra Clima font le job. En dessous de ces températures, ce sera trop juste, même avec une paire de chaussettes hiver. Il faut dire qu’elles ne sont pas annoncées pour ces températures. Au-dessus de 20°C elles restent à tester, mais je pense qu’elles peuvent aussi être agréables à porter car elles sont assez respirantes.
Testées sous des pluies fines et dans la boue, l’intérieur du pied est resté au sec. L’imperméabilité aura ses limites certainement sous de bonnes pluies prolongées. La guêtre empêche l’eau, l’air et la poussière de s’infiltrer et elle apporte un peu de chaleur supplémentaire, sans être une étuve. La respirabilité est de très bon niveau. Pas de transpiration exagérée, l’aération est bien au rendez-vous, du tout bon !
Les Terra Clima ne craignent pas la boue ni l’humidité, photo Hugues Grenon
Un bon grip et une belle rigidité
La semelle cramponnée permet d’avoir un sacré grip dans la boue et sur les rochers. La marche est confortable la semelle étant assez rigide. Cette rigidité est d’ailleurs bien dosée, lui permettant de bien retranscrire la puissance sur la pédale sans être inconfortable. C’est donc un modèle parfaitement adapté à la longue distance sur terrains accidentés ou non.
Une semelle bien cramponnée vous permettra de porter sereinement votre monture et d’avoir un bon grip, photo Hugues Grenon
Conclusion
Difficile de trouver un point faible à ses Terra Clima X2. Les objectifs annoncés sont atteints. Le confort, la qualité et le rendement sont de haut niveau. Le design est très réussi à mes yeux et la chaussure se différencie des productions habituelles plus classiques. Elles seront parfaites pour vos rides gravel ou VTT sur terrains secs ou boueux. Annoncé à 250 € prix public, cela les place dans la catégorie des chaussures haut de gamme, mais la qualité et les caractéristiques le justifient. Vous les trouverez cependant sur le net à des prix bien inférieurs parfois.
Changement de logo, changement de statut, renforcement de l’équipe… Bike Café décide d’adopter un nouveau look, avec un maillot conçu par Chef de File. Maillot près du corps, cuissard avec des poches latérales, cet équipement sera parfait pour réaliser nos tests et nous montrer sur des événements. Attention quand même car les tailles de cette première collection sont très “fit”. Nos chroniqueurs vont devoir rester hyper affutés, comme les coureurs pros du Tour de la Provence que nous avons vu passer à Maussane-les-Alpilles (photo Dan de Rosilles).
Il était nécessaire de changer nos tenues, car notre logo vient de subir un sérieux « revamping ». L’arrivée de nouveaux dans l’équipe, la création de la SAS, le nouveau design du site… plus généralement notre nouvelle image, devait s’affirmer par la création d’un nouveau maillot.
Maquette du maillot – réalisation Chef de File
Après une première série d’équipements, réalisée avec Rapha Custom en 2020, voici donc la nouvelle génération de nos tenues “Bike Café” 2022. Nous connaissions le savoir-faire de Chef de File, et lors de l’événement Nature is Bike nous avions remarqué les tenues du Team Look Gravel que CdF avait réalisées. Nous avons contacté Alexandre Gaspari pour envisager la conception d’un combo maillot/cuissard à notre image. Matthieu a testé la tenue du team Look pour valider la qualité proposée et nous avons à la suite de nombreux échanges avec CdF choisi une des propositions graphiques élaborées par leur designer.
La tenue de l’équipe Gravel de Look qui nous a inspirée et qui a été testée par Matthieu – photo Bike Café
Fit, fit, fit… hourra !
Je me sens bien fitté dans ma tenue taille M… – photo Matthieu Amielh
1m78, 64 kg et malgré ça je me sens bien fitté dans ma tenue taille M… Est-ce que le plan ne serait pas, comme pour les jockeys, de nous contraindre à rester au top de notre forme ? Effaçons donc les 2 petits bourrelets qui ont poussé sur nos hanches cet hiver et reprenons les séances de gainage pour faire bonne figure. Adieux les “Bonhomme Michelin” et vive les abdos-fessiers d’acier.
C’est dans la poche
Lorsque Rapha a relancé l’intégration de poches latérales sur les cuissards en 2018, j’ai très rapidement trouvé le principe intéressant. Peu importe si en gravel notre CX n’est pas parfait. Personnellement j’utilise ces poches pour glisser ma petite GoPro, quelques barres… et ça ne me gène absolument pas pour pédaler. Ça me permet également de rouler en t-shirt ou chemisette en mettant l’essentiel dans ces deux poches et le reste dans une petite sacoche de guidon.
Une sortie en single avec la GoPro dans la poche – photo PatrickHarmonie entre le haut et le bas – photo PatrickUn pad confortable – photo Patrick
Le cuissard Bike Café possède ces deux poches. Il est confortable, bien long et le pad est efficace, même si pour le dire je m’appuie essentiellement sur le test de Matthieu effectué sur le produit que nous a confié CdF. Pour ma part, après 3 sorties courtes sur route et une séance de home-trainer, mon avis repose uniquement sur le ressenti. Un bon cuissard doit être moulant et ne pas présenter de pli au niveau des surfaces en frottement. De ce point de vue notre cuissard est réussi.
Un maillot aéré
Le maillot Bike Café by Chef de File joue la transparence – photo Patrick
Vivement l’été et la chaleur… Notre maillot est aéré, les manches sont relativement longues, dans la tendance actuelle. Les 3 poches bien placées sont suffisamment accueillantes. La fermeture fonctionne bien et permet d’ajuster l’ouverture en roulant.
Tous les membres de l’équipe ont apprécié ce nouveau combo maillot/cuissard qui va pouvoir participer aux nombreux tests produits que nous allons réaliser cette année. Quelques membres de l’équipe se sont retrouvés le 11 février à Maussane-les-Alpilles pour une petite virée dans le massif. Les plus téméraires ont osé mettre le maillot et le cuissard, avec des jambières car le Mistral ce jour-là était encore un peu froid.
L’équipe du Bike Café à Mouriès lors d’une pause café : de gauche à droite Jean-Louis, Patrick, Laurent, Matthieu et Dan et Philippe qui prend la photo – photo Philippe AIllaud
On attend vos réactions et qui sait, on se laissera peut-être convaincre de proposer à la vente pour nos “fans” ce maillot et son cuissard…
Cédric Amand, organisateur entre autres épreuves, de la Baroudeuse, vous propose de venir préparer votre saison d’Ultra sur des aventures plus modestes qui se dérouleront dans le cadre magnifique du Mercantour. Cédric connait cette région comme sa poche, et il a reconnu toutes les traces qu’il nous invite à découvrir.
Un joli mois de mai
Nice Gravel Ride propose aux riders de vivre des micro-aventures en moyenne montagne, au départ de Nice. La date (27-28 mai) et les parcours ont été étudiés afin de vous de vous préparer à l’une des épreuves de La Baroudeuse ou un autre Ultra du calendrier cycliste ou tout simplement de découvrir le monde de l’aventure, que ce soit sur route ou en Gravel. Une façon de vous familiariser et vous entraîner à l’ultra-cyclisme en autonomie totale et sans assistance, sur des épreuves courtes, qui gardent néanmoins la saveur d’un réel défi.
Nice Gravel Ride
Au fil des kilomètres et du dénivelé, les montagnes révèleront la beauté majestueuse du Mercantour. Elles vous permettront de voyager à travers des paysages variés d’une richesse incroyable dans l’arrière pays Niçois. Vous franchirez des cols reconnus et respectés de tous les cyclistes. À chaque coup de pédale, des panoramas à couper le souffle défileront tout au long de votre parcours !
Des panoramas à couper le souffle – photo La Baroudeuse
Vous évoluerez à travers une faune et une flore incomparable, qui constituent la richesse du Nice Gravel Ride.
Le menu
Vous devez être équipé d’un GPS : le parcours que vous avez choisi vous sera envoyé par mail sous forme de trace GPX que vous pourrez charger dans votre GPS. La trace sera fournie en format KML pour les smartphones. Les traces seront envoyées deux semaines avant votre départ soit le week-end du 14-15 mai.
Route ou Gravel vous aurez le choix… Tous les départs se feront à partir du port de Nice.
Gravel : 65 km, 120 km ou 250 km
Route : 200 km ou 300 km
Une journée ou 2 jours pendant le week-end du 27 et 28 mai 2022.
Vous évoluerez à travers une faune et une flore incomparable, qui constituent la richesse du Nice Gravel Ride.
Tarifs
Les tarifs sont :
85,00€ : Nice Gravel Ride 250K | 6800D+ solo | (En duo : 85,00€ / pers.) 55,00€ : Nice Gravel Ride 120K | 3400D+ solo | (En duo : 55,00€ / pers.) 31,00€ : Nice Gravel Ride 65K | 1700D+ solo | (En duo : 10,00€ / pers.)
85,00€ : Nice Gravel Ride 300K route | 7200D+ solo | (En duo : 85,00€ / pers.) 55,00€ : Nice Gravel Ride 200K route | 5000D+ solo | (En duo : 90,00€ / pers.)
Attention, à partir du 19 février les tarifs sont majorés de 20%.
L’inscription comprend :
La trace GPX de votre parcours ;
Sécurité : service géolocalisation tracking ;
Suivi de géolocalisation live tracking pendant votre micro-aventure pour les riders, familles, amis sur téléphone et ordinateur ;
Après ces mises en bouche, que Cédric appelle micro-aventures ;-), vous aurez sans doute envie de pousser plus loin en participant au mois de juillet aux autres épreuves (moins micro) organisées par Cédric avec toujours le même souci de qualité des parcours. Il y aura sur la route la “Trans Alpes” et en gravel la “Baroudeuse Unpaved”. Ces épreuves sont volontairement limitées à 50 participants pour garder un esprit convivial et permettre un bon suivi de la part de l’organisation.
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