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Eurobike : la grande messe du vélo

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Eurobike 2018 - Boost cycles
Eurobike 2018 - Boost cycles

L’Eurobike ne déroge pas à sa réputation de grande messe européenne qui fait sans doute écho au fait qu’il se déroule au Messe de Friedrichshafen, sur 100 000 m2 d’exposition. Cette année les organisateurs avaient tenté un changement de date en avançant le rendez-vous début juillet. Il semblerait que cette nouvelle date ne convienne pas et, en 2019, Eurobike reprendra place en septembre comme l’a annoncé Stefan Reisinger le directeur du salon.

Photo Eurobike 2018
Photo ambiance Eurobike 2018

De nombreux professionnels viennent ici découvrir les produits tendance qu’ils pourront proposer à leurs clients. C’est le cas de Sébastien Morin, le jeune dirigeant de la société Boost Cycles, dont nous avions présenté l’activité sur Bike Café. Sébastien nous raconte ce qu’il a retenu de ce salon “kolossal” …

Lors de cet événement international, qui se veut relativement mass market avec 3 jours dédiés aux professionnels suivi d’une journée ouverte au grand public, on perçoit bien les influences du lieu qui l’accueille. Cet Eurobike n’aurait pas ce visage s’il était organisé au Royaume-Uni, en Italie ou en France. Ce qui en fait aussi un événement allemand en quelque sorte avec la présence en masse de marques non distribuées dans l’Hexagone.

Eurobike 2018 - Boost cycles
Le gravel de Basso porte le nom de “Palta” venant d’un dialecte local signifiant boue, terre ou similaire. Photo Sébastien Morin

Même si l’Eurobike est avant tout un événement où sont présentes les marques les plus puissantes, qu’il s’agissent de vélos, de composants ou d’équipements cyclistes, certaines petites marques font aussi l’effort d’y être représentées, soit directement, soit par le biais du distributeur local (allemand en l’occurrence). Cela rend à mon goût, cet événement encore plus intéressant. En parallèle, quelques marques mondiales font l’impasse comme Specialized ou Cannondale, entre autres…

Mais c’est bien l’industrie du cycle qui y figure et non l’artisanat.

Les nouveautés Gravel qui m’ont le plus séduit :

Eurobike 2018 - Boost cycles
Un Moots hybride pour du gravel engagé – Photo Sébastien Morin

La gamme Moots, très fournie et innovante pour une marque si confidentielle et élitiste.

Eurobike 2018 - Boost cycles
Eurobike 2018 Le Chiru Vagus – photo Sébastien Morin

Les 2 modèles Chiru, Vagus et Vagus + qui offrent beaucoup de liberté dans les choix techniques tant la pratique du gravel en France est différentes selon sont terrain de jeu ou ses affinités techniques. Le Vagus avait été présenté sur Bike Café.

Eurobike 2018 - Boost cycles
Rondo présentait son nouveau modèle Ti comme Titane – photo Sébastien Morin

Les nouveaux coloris Rondo qui mise beaucoup sur l’esthétique des vélos et surtout le nouveau Ruut Ti

Eurobike 2018 - Boost cycles
Le come back de Voodoo – photo Sébastien Morin

Le come-back de Voodoo, mais sans Joe Murray. Ça n’a absolument pas le prestige des années 90’s, mais la gamme gravel est complète au niveau des matériaux utilisés pour les cadres (Ti, Carbone, acier) et les cosmétiques sont inspirées.

L’acier reste très présent au niveau des cadres de gravel, mais la plupart des nouveautés présentées lors de l’Eurobike, notamment au niveau des marques généralistes ou issues du vélo de route, proposait une offre de cadres en carbone afin de ne pas perturber leur propre clientèle.

Petit paradoxe qui n’en est peut-être pas un finalement… Côté transmission, on est plutôt sur du double côté US et sur du 1x en Europe. Étonnant quand on sait que Sram est à l’origine du 1x… Mais finalement, pas tant que ça si on se penche sur la pratique et que l’on compare les terrains de jeu gravel des 2 côtés de l’Atlantique.

Des accessoires Gravel :

Si les composants E-bike sont déclinés à toutes les sauces, même les plus improbables (cintres, selles, …), on commence également à voir fleurir quelques composants conçus ou « marketés » Gravel. Je mets de côté les cintres spécifiques, avec un flare +/- important, présents depuis quelques années.

Voici deux illustrations de produits “siglés” gravel :

Eurobike 2018 - Boost cycles
Eurobike 2018 la selle Italia – photo Sébastien Morin

Une selle gravel chez Selle Italia, avec un évidement central prononcé et un coloris brun marquant une différence « offroad ».

Eurobike 2018 - Boost cycles
Eurobike 2018 la cassette 13 vitesses Rotor – photo Sébastien Morin

La cassette 13V gravel 10-46 du groupe hydraulique Rotor.

Et les pneus dans tout ça ?

Il y avait pas mal de nouveautés à l’Eurobike, notamment chez les petits constructeurs :

Eurobike 2018 - Boost cycles
IRC arrive avec – photo Sébastien Morin

IRC arrive avec le Boken et le Boken Plus. Les profils ne sont pas révolutionnaires mais si les gommes sont de qualité, comme c’est souvent le cas chez ce fabricant, cela peut donner des produits très intéressants.

Arisun avec le Dual Action Plus tubeless ready.

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De la couleur chez Panaracer – photo Sébastien Morin

Chez Panaracer, pas de nouveau profil, mais de la couleur sur les historiques Gravelking et Gravelking SK. On oscille entre l’ « olive green » et le « vintage Michelin ».

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Challenge gonfle son Gravel Grinder – photo Sébastien Morin

Challenge qui gonfle son Gravel Grinder et le rend tubeless ready

3 géants pas au niveau côté offre Gravel : Continental, Maxxis (seulement 2 véritables profils gravel) et Michelin

Eurobike 2018 - Boost cycles
Maxxis – photo Sébastien Morin

À noter que l’immense majorité de l’offre est désormais tubeless ready et que les sections augmentent un peu en 700c pour s’établir à 700x40c pour suivre la tendance des clearances des derniers cadres qui sortent sur le marché.

Je pensais voir une tendance se dessiner plus fortement au niveau des diamètres de roues, que ce soit au niveau des pneus ou bien des fabricants de vélos. Et bien non … On pourra encore hésiter longtemps entre 700c ou 650b, même si contrairement au VTT – où les profils sont dupliqués dans les 2 formats – côté gravel, on a soit du slick gros volume en 650b et du cramponné en 700c.

Le Bikepacking

Bien évidemment toujours en vogue. Le gravel joue un rôle de booster dans la dynamique autour des gammes de bikepacking. Ces 2 éléments sont liés et l’offre ne cesse de s’accroître.

Il y a les marques dont c’est le cœur du métier, comme Revelate Designs ou Restrap, qui y présentait 2 nouveautés : des modèles de sacoches panier qui vont sortir à la rentrée. Ils sortent également un modèle de sac pour panier avec un ingénieux système de clip magnétique à installer sur le rack panier. Un des modèles a été élaboré en partenariat avec Pelago. Ce dernier se clipse directement sur le rack Pelago pour une manipulation et une installation aisée en plus d’un look épuré.

Eurobike 2018 - Boost cycles
Eurobike 2018 Bikepacking Birzman- photo Sébastien Morin

Il y a aussi les géants asiatiques comme Roswheel, visibles sur les sites marchands avec des modèles entrée de gamme, qui ont démontré toute leur puissance lors de ce show.
Et il y a des marques plus généralistes, d’origine diverses, comme groupe Shimano avec sa marque d’accessoires Pro ou encore Zefal ou Birzman, à l’origine centrés sur les accessoires et les outils d’ateliers.

Eurobike 2018 - Boost cycles
Eurobike 2018 Bikepacking – photo Sébastien Morin

Bref, une offre qui se développe signe qu’il y a un business à prendre, mais selon moi les marques les plus intéressantes restent celles dont c’est le cœur du métier. Elles conservent une longueur d’avance sur la qualité des produits et sur la capacité à innover malgré le fait que les structures soient souvent très petites. Peu avaient fait le déplacement.

Les nouveautés n’étaient donc pas uniquement orientées bikepacking « light » c’est-à-dire, sans installation préalable de matériel sur le vélo.

Eurobike 2018 - Boost cycles
Eurobike 2018 Lezyne – photo Sébastien Morin
Eurobike 2018 - Boost cycles
Eurobike 2018 Supernova – photo Sébastien Morin

D’autres produits profite de la dynamique bikepacking : les éclairages avec pas mal de nouveautés chez Supernova (de la couleur) ou Lezyne également. On perçoit bien l’objectif longue distance de ces produits et de leur utilisation sur des vélos équipés de fixations.

Sébastien

Boost cycles

 

La culture vélo en roue libre cet été

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Magazines vélo
Magazines vélo

Le farniente estival nous invite : une chaise longue posée à l’ombre, une serviette jetée sur le sable, un fauteuil dans le train des vacances, … Un moment pendant lequel nous allons mettre sur “off” le bouton d’une vie laborieuse : nous sommes en vacances. Profitons de ce moment pour savourer tranquillement la lecture de quelques revues qui font la part belle à la “culture vélo”. Ce sont des magazines que l’on ne feuillette pas mais qu’on lit. Ils paraissent avec une périodicité moins fréquentes. Ils se font attendre et même désirer. Leur rythme de parution plus lent nous laisse le temps de tout lire. Mettez-vous en roue libre et laissez-vous porter par leurs articles qui informent et font rêver.

200, le vélo de route autrement

La qualité d’écriture de ce magazine est remarquable. Alain Puiseux, son rédacteur en chef, a su créer une ambiance éditoriale particulièrement originale autour de sujets passionnants. Même si l’on n’est pas un cycliste qui dépasse cette fameuse distance de 200 bornes qui a donné le titre au magazine on aura plaisir à le lire. Je me souviens de l’époque des débuts où je devais faire le tour de mes kiosques habituels pour le trouver. Les choses ont changé 200 est désormais partout. Nous voici arrivé au N° 17 et sans me lasser je retrouve les récits d’Alain et de son équipe. J’apprécie la “patte” artistique de Matthieu qui met au même niveau le texte et l’image. Je viens de revivre en version papier la BTR que j’ai suivie en version “récits facebook”, un autre rythme pour de mêmes histoires.

  • 4 numéros / an
  • Prix : 6,50 €

Cyclist France

La version française de Cyclist devient de plus en plus française grâce à des apports de journalistes nationaux. J’ai la chance de participer régulièrement à son contenu. J’apprécie  l’harmonie entre la dimension culturelle et les visuels qui illustrent le propos. Tant pis si, en tant que rédacteur dans cette revue, je suis mal placé pour en parler. Je veux juste dire que je m’y sens bien que j’y ai une totale liberté d’écriture. Je lis avec un grand plaisir les articles de mes collègues du mag … et chose marrante : je relis les miens avec plaisir. Ils bénéficient, au moment de la publication, des illustrations apportées par les photographes de talent que la rédaction envoie sur mes reportages. Serais-je cabot ? … Ce numéro 13 m’a porté chance : j’ai fait une belle rencontre avec Lino Lazzerini un sacré collectionneur.

  • 6 numéros / an
  • Prix : 6,50 €

Cycle !

Derrière ce point d’exclamation il y a vraiment lieu de s’exclamer : c’est beau et le magazine Cycle ! devient pour le monde du vélo une référence culturelle. Les sujets sont largement ouverts sur tous les aspects qu’ils soient actuels ou historiques. On apprend énormément de choses en lisant ce magazine. Il nous vient de Suisse et malheureusement on ne le trouve pas encore dans tous les kiosques à journaux. Heureusement il y a un site internet sur lequel on peut le commander. J’adore ce magazine, publié par Lucie Malas et Thomas Vust, et je le savoure, article par article. Je viens de terminer dans le numéro 2111 la série d’articles sur Assos : formidable.

  • 4 numéros / an
  • Prix : 14 €

 

Ozio des maillots pour les femmes

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Jersey Ora by Ozio
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Ozio, la petite marque française qui monte, propose une gamme de maillots pour les femmes. Cet été Ora, Polka, Malia étaient au catalogue et Anne a craqué en découvrant ce maillot sans manches, mariant le orange au bleu. Anne roule en Provence du côté d’Arles où le soleil est particulièrement chaud. On comprend ce choix et ce maillot lui va particulièrement bien.

Anne, pourquoi un jersey sans manches ?

Jersey Ora by Ozio
Anne roule dans une région très ensoleillée – photo Dan de Rosilles

Je cherchais un jersey sans manches parce que j’habite une région très ensoleillée et chaude l’été, et ce type de produit me convient bien car j’aime rouler bras nus. Or, à ma grande surprise, la plupart des marques n’en proposent pas ! Il existe davantage de jerseys avec des manches courtes. Les trois jerseys sans manches dont je disposais avant cette acquisition sont des Santini, au look Vintage, aux couleurs unies, au tissu très épais et avec des poches arrières distendues et une fermeture éclair au 2/3. Il me fallait donc trouver un jersey avec un imprimé moderne, pratique, joli et estival.

Jersey Ora by Ozio
Le jersey sans manches offre un bronzage moins tranché – photo Dan de Rosilles

Pour des raisons purement esthétiques, le jersey sans manches offre un bronzage moins tranché que le jersey à manches courtes. C’est toujours délicat d’exposer des bras bicolores lors de soirées mondaines ; si à cela s’ajoutent les marques de bronzage des mitaines sur les mains, des jambes avec la coupure nette du cuissard et des chevilles avec les chaussettes…

Comment tu te sens quand tu roules avec ce jersey ?

Jersey Ora by Ozio
L’été, je roule souvent en pignon fixe à l’improviste pour des sorties courtes – photo Dan de Rosilles

J’ai testé ce jersey sur des moyennes et courtes sorties. La légèreté et la technicité de la fibre sont surprenantes. Il devient comme une seconde peau, on ne le sent plus, il ne colle pas.  Avec le vent, il est encore plus proche, il glisse dans le vent, il devient peau.

Jersey Ora by Ozio
Attention de bien choisir la taille – photo Dan de Rosilles

Attention de bien choisir la taille car c’est un maillot qui est fit et qui se porte très serré, au plus près du corps et des sensations.

Je me sens également libre et sécurisée par la solidité des coutures. Les poches arrières semblent bien élastiques et solides. L’été, je roule souvent en pignon fixe à l’improviste pour des sorties courtes, sans provisions ni sacoches. Les 3 poches sont bien conçues, de tailles différentes on y glisse un portable, des papiers ou une veste de pluie. Cela renforce cette sensation de se sentir habillée avec peu, de façon technique.

Jersey Ora by Ozio
La couleur orange est visible de loin car très lumineuse – photo Dan de Rosilles

La couleur orange est visible de loin car très lumineuse. Elle est une garantie de sécurité supplémentaire. Cette visibilité me permet également de l’utiliser lors de sorties gravel dans la forêt. Globalement, en roulant sur les petites routes des Alpilles, j’ai eu l’impression que ce jersey était mon complice dans l’effort.

Parle-nous des détails et des finitions

En toute honnêteté, lorsque j’ai choisi ce jersey OZIO, je n’étais pas certaine de l’harmonie des couleurs orange et bleu. J’ai pris le risque de porter ces couleurs lumineuses inhabituelles pour moi. Un motif à losanges est dessiné de face sur un fond dégradé bleu bordé de orange. Le dos est orange, sur les 2/3 et les poches bleues. Cette complémentarité entre la face à dessins verticaux et le dos tranché par une ligne de couleur horizontale donne au jersey un aspect à la fois sportif et relax très original par rapport à ce qui se voit habituellement. Je n’ai pas hésité à le porter en ville à l’occasion de la soirée d’ouverture des Rencontres d’Arles. C’est étrange, mais je dirais qu’il est à la fois sportif, technique et élégant.

Jersey Ora by Ozio
Lors de la soirée d’ouverture des Rencontres d’Arles – photo Dan de Rosilles

Ce motif géométrique est également inhabituel pour moi, puisque je porte des jerseys unis ; mais je m’y suis habituée. Les finitions sont très abouties, particulièrement celles du col rond bordé de bleu qui finit superbement la coupe de façon très féminine. La fermeture éclair bleue sur tout l’avant du maillot permet aussi de l’ouvrir en cas de chaleur et renforce la verticalité des motifs avant. La dynamique du camaïeu bleu sur le devant donne du mouvement au jersey, casse son aspect de premier abord sérieux et linéaire.

Prix : 69 €

Infos sur le site de Ozio

Anne Fontanesi

Retrouvez Anne sur son Club Strava Nénettes & Cassettes

Le Café Vélo du canal à Agen atypique et accueillant

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Café Vélo Agen
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En général les cafés vélo s’installent dans des lieux qui ne ressemblent pas à ceux des magasins de vélo classiques. Celui d’Agen est installé dans une ancienne “usine à eau” construite en 1870 pour faire remonter l’eau potable vers un château d’eau qui alimentait la ville. Dans cet endroit insolite, en face du pont canal, Pierre Faisandier le gérant, a organisé en 2017 une activité autour du vélo : hébergement, location, réparation et restauration.

Un projet porté par la ville

Café Vélo Agen
Une destination incontournable à Agen – photo Café Vélo

Comme dans beaucoup de nos villes françaises l’urbanisation s’est faite rapidement avec comme mode de déplacement principal la voiture. Les axes routiers ont progressivement tué une vie dans certains quartiers du centre pour les conduire dans dans zones commerciales. Le projet de restauration et de réfaction des lieux n’est pas récent “Tout a commencé en fait il y a 8 ans lorsque le maire venant dans mon magasin me dit : comment ça se fait qu’il n’y a pas de location dé vélos à Agen ? … J’étais un peu vexé car nous faisions de la location mais il est vrai que le dimanche nous étions fermés”, explique Pierre Faisandier. Deux ans plus tard la municipalité voulant réhabiliter les berges de la Garonne a acheté cette ancienne usine tombée en ruine en souhaitant y installer une activité. Les projets se sont alors rencontrés : redonner de la vie à ces lieux abandonnés et y installer une activité autour du vélo. Cela a été long et la municipalité a été patiente pour le mener à terme, en trouvant progressivement les subventions nécessaires. Les lieux avaient subi les dégradations du temps et les travaux pour supprimer les vilaines extensions en béton ont pris du temps.

Café Vélo Agen
Un endroit atypique

Le Café Vélo est ouvert aujourd’hui et il est devenu une halte idéale pour les cyclistes qui viennent découvrir le canal des 2 mers. Ils peuvent se poser ici, profiter d’un hébergement, d’une table où on mange bio, louer des vélos pour découvrir la région.

Le voyage à vélo

Café Vélo Agen
Un lieu exceptionnel sur les berges du canal

Le tourisme avec la voie verte et l’utilisation des berges pour les balades à vélo a inspiré la création du lieu. C’est l’axe qui a été choisi par Pierre pour développer le projet. Il a notamment insisté sur la notion d’hébergement qui colle avec cet esprit voyage. Un dortoir de 12 places constitue un point de chute idéal pour les voyageurs qui font le canal des deux mers et qui trouvent ici gite, couvert et assistance mécanique si besoin. Le lieu fait également voyager les locaux cyclistes ou pas qui viennent ici pour déjeuner et déguster une cuisine bio réalisée à partir de produits locaux.

Un lieu animé

Café Vélo Agen
Animation atelier sur le voyage à vélo

Sous le terme “Café vélo” il y a autant de types d’activité que de réalisation en France. À Agen les activités sont larges. Nous avons parlé du voyage et de la restauration mais il y a aussi chaque année un certain nombre d’événements qui sont organisés dans le lieu : conférences, soirées musicales, ateliers, …

Un lieu incontournable à Agen …

Infos sur la page facebook du Café Vélo

B’Twin Road Cycling 900X …

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Maillot B'Twin 900 Road Cycling

B’Twin a sorti cette année une belle collection d’équipements en rupture avec ce que la marque nordiste faisait auparavant. La mutation de B’Twin Decathlon est en marche avec des produits qui ciblent plus en profondeur les différentes pratiques du vélo. Cette tenue maillot / cuissard Road Cycling que nous avons testée sur les routes chaudes de Provence est le résultat de cette nouvelle tendance que nous avions pu découvrir lors du Roc d’Azur 2017.

Maillot B'Twin 900 Road Cycling
Lors du Roc d’Azur une nouvelle tendance pour B’Twin remarquée sur la ligne Road Racing – photo Philippe

En effet, lors du Roc nous avions remarqué sur les “mannequins” exposés sur le stand B’Twin des tenues de vélo dont le design avait été visiblement bien travaillé. Elles changeaient des tenues qui jusqu’alors affichaient en grosse lettres le nom de la marque et qui transformaient les cyclistes en autant de panneaux publicitaires.

Le test

Pour cette année, la gamme route, tant 500 que 900 (roadcycling), offre des motifs agréables, jouant sur des couleurs classiques et discrètes, tout en évitant un marquage trop présent. De quoi bien s’intégrer dans tous les paysages cyclistes sans accrocher les regards. Notre choix s’est porté sur ce maillot utilisant une déclinaison de plusieurs bleus :  bleu marine / bleu tempête / bleu denim. Le cuissard reprend ces teintes de bleu pour être en parfaite harmonie avec le maillot. 

Le maillot en statique

Maillot B'Twin 900 Road Cycling
photos B’Twin

Pour mon profil de grimpeur (1m80 et 60 kg), la taille varie entre M (le plus courant) et S en fonction de la marque. Le maillot Decathlon taille un peu grand puisque le S ne me serre pas sans pour autant flotter. Pour avoir une coupe « fit » il faudra piocher dans la gamme roadracing).

Composé de plusieurs panneaux avec des flancs très aérés, le maillot présente des manches raglan (4). La finition au niveau des biceps est belle (2). On ne trouvera pas de bande siliconnée (1) en bas pour éviter qu’il ne remonte à l’effort alors qu’elle est  présente sur son petit frère de la gamme 500. La fermeture à glissière est à ouverture totale (1), avec des protections haute et basse pour ne pas irriter la peau. L’arrière offre 5 poches, dont une étanche (3) permettant de loger un smartphone avec un écran de 5,5’’ (la double boutonnière autorise le passage du câble d’un casque vers l’intérieur du maillot). Une de ces poches, placée sur le côté, sera bien pratique pour glisser vos emballages de barres et autres emballages de gels. Du tout bon, compte tenu d’un prix serré de 40 €.

Au roulage

Bien aéré sans flotter au vent, on ne le sent pas. Cependant l’absence de bande anti-glissement se fait sentir : il a tendance à légèrement remonter de son plein gré.

Le cuissard en statique

La taille M me convient parfaitement. Pour s’ajuster, il est composé de plusieurs panneaux avec des coutures plates, des bretelles anti-glisse, une terminaison élastique siliconée sur les cuisses. Le fond est doté d’épaisseurs et de densités différenciées, agrémenté d’inserts gel. Là aussi il convient de souligner le prix plus que raisonnable de 50 €.

Maillot B'Twin 900 Road Cycling
Cuissard assorti au maillot – photo Bike Café

Au roulage

Il se fait complètement oublier : pas de plis, de bretelle qui glisse, de sensations désagréables au niveau de l’assise, …

Conclusion

Cette ligne de produit avait attiré notre oeil lors du Roc d’Azur. Maintenant que nous l’avons utilisé un de ses produits nous sommes convaincus par l’excellent rapport qualité / prix de ces équipements. La tenue est légère, agréable à porter et elle correspond bien à l’usage cyclosport que l’on en fera. Grâce à son design réussi elle pourra convaincre les cyclistes qui aujourd’hui sont en quête de tenues discrètement élégantes. La technicité du produit est parfaitement adaptée à un usage régulier. Le seul petit reproche est juste qu’il manque cette petite bande siliconnée à la base intérieure du maillot pour éviter qu’il ne remonte dans le dos. Sinon foncez vous trouverez difficilement une meilleure affaire.

Infos sur le site de Decathlon

L’étape du Tour : une ouverture réussie par les amateurs

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L'étape du Tour
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L’étape du Tour est devenu l’événement cyclosportif attendu chaque année par des milliers de cyclistes. L’épreuve se déroule sur routes fermées, dans les mêmes conditions que celles du Tour de France. Cette fois ils étaient près de 13 000 venant du monde entier pour venir ouvrir avant les pros la superbe 10ème étape Annecy – Le Grand Bornand.

L'étape du Tour
Photo ASO

À peine le soleil levé et précédé de la voiture rouge Škoda, voiture emblématique du Tour de France, 12 993 courageux se sont lancés à la conquête des 169 km de routes fermées qui séparent la ville d’Annecy du Grand-Bornand, village dédié au ski l’hiver et destination montagne incontournable l’été.

La 28ème édition de l’Étape du Tour, la cyclosportive de référence en Europe, n’a pas été une promenade de santé pour ces cyclistes amateurs. Les 4 ascensions chronométrées ainsi que les 1,8 km de portion non bitumée leur ont donné du fil à retordre. Après 5 h 15 sur la selle, Victor Lafay (FRA) passe la ligne d’arrivée en premier et s’offre la première marche du podium. Comme Edwige Pital (FRA) qui s’impose chez les femmes en 5 h 47.

L'étape du Tour
Photo ASO

Le Plateau des Glières, une difficulté inédite sur le Tour de France

L'étape du Tour
Photo ASO

Sur la ligne de départ, l’ambiance était à son comble tandis que l’excitation et la motivation se faisaient sentir dans tous les sas départ installés le long du majestueux lac d’Annecy, lac le plus pur d’Europe. Le parcours, qui sera emprunté par les professionnels le 17 juillet prochain, a réservé son lot de surprises et n’a pas laissé une minute de répit aux participants.

L'étape du Tour
Photo ASO 1,9 km de piste sans bitume

En effet, le lac dans le dos, la route s’est vite élevée vers le col de la Croix Fry, avant de laisser place au moment phare de cette étape, le Plateau des Glières, haut-lieu de la Résistance durant la Seconde Guerre Mondiale, encore jamais gravi par le Tour de France. Au sommet, silence. Un véritable instant de communion et de satisfaction avec les passionnés que sont également venus chercher Fränk Schleck, Antoine Deneriaz, Franck Cammas et Jean Sulpice.

Des paysages qui laissent sans voix et un public toujours présent

L'étape du Tour
Photo ASO

Puis autour d’eux, des paysages qui font rêver. La majestueuse chaîne des Aravis s’élevait avec élégance et s’est transformée en un terrain de jeu à ciel ouvert pour les participants venant de 67 pays différents. Sous la chaleur accablante et un ciel bleu immaculé, visage souriant ou arborant une légère grimace, chacun admirait les panoramas qui sont de ceux qui transportent à l’autre bout du monde.

L'étape du Tour
Photo ASO

Les coureurs ont également pu compter sur de nombreux amis et familles qui avaient fait le déplacement avec leurs pancartes pour soutenir et encourager leurs propres champions tout en les suivant en live via l’application de l’Étape du Tour. Quelques-uns d’entre eux ont même pu apercevoir l’incontournable Didi el Diablo, l’une des mascottes du Tour de France.

« Nous sommes en vacances dans la région et nous découvrons une ambiance incroyable sur le bord des routes » a déclaré un couple venant tout droit du Danemark.

Les amateurs affichaient un regard fier au moment de passer la ligne d’arrivée au Grand-Bornand et de réaliser qu’ils venaient de conclure l’une des plus grandes cyclosportives au monde. Ils ont pu par la suite se ressourcer à la pasta party et se rafraichir au bord de la rivière.

Toutes les infos de l’Étape du Tour sur www.letapedutour.com

 

Eurobike 2018 : Polartec habille le vélo

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Polartec
Polartec

Lorsqu’on achète son équipement de vélo chez Mavic, Pedaled, Giordana, Reric, Sportfull, Santini, Rapha, … et plein d’autres marques on ne soupçonne pas du premier coup d’oeil que la fibre utilisée par ces marques vient très souvent de Porlartec. Depuis l’invention de la polaire synthétique en 1981, les ingénieurs de Polartec ont fait progresser les technologies textiles. Aujourd’hui, Polartec est le premier fournisseur mondial de tissus techniques innovants. La gamme des solutions Polartec s’étend des tissus respirants ultra légers aux textiles isolants et protégeant des intempéries.

Polartec
Le stand Polartec à l’Eurobike

Quelques nouveautés présentées à l’Eurobike

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Santini, Veste VEGA Xtreme

La Veste VEGA Xtreme fait partie de la nouvelle gamme VEGA dédiée à la haute performance, conçue pour rouler par temps froids dans les conditions les plus difficiles. Grâce aux technologies innovantes des tissus isolants et protecteurs créés par Polartec®, la gamme de haute performance et résistante au froid VEGA protège les coureurs par temps pluvieux, venteux et froid.
« Impossible made possible » est la devise de Polartec. Guidée par celle-ci, la marque fabrique des tissus modernes, techniques et innovants qui protègent au delà de la régulation naturelle du corps. Ainsi, l’équipe cycliste Trek-Segafredo a du faire face à des pluies torrentielles au départ de la Milan-Sanremo 2018 : les vêtements de la gamme VEGA lui ont permis d’optimiser ses performances et d’atteindre son meilleur niveau malgré les mauvaises conditions.
Cette veste a été conçue et fabriquée dans l’usine italienne Santini, par les mêmes mains habiles qui ont réalisé les maillots de l’UCI World Championship, ainsi que les équipements pour les meilleurs cyclistes et clubs professionnels, ou encore les cyclistes amateurs les plus exigeants.

Caractéristiques techniques :

  • Technologie Polartec® Windbloc® 3 couches, membrane microporeuse pour une
    respirabilité maximale, coupe-vent et résistant à la pluie
  • Doublure du col : Polartec® Alpha®, isolant et ultra léger, régulation de la chaleur,
    séchage rapide et respirabilité
  • Bande élastique et réfléchissante cousue sur l’épaule, pour plus de visibilité.
  • Double couche perforée, placée sous les bras pour faciliter la respiration sans
    compromettre la chaleur.

santinisms.it

matos-deuxMavic Essential Insulated SL

Mavic présente une veste isolante, hautement respirante pour les sorties les plus fraîches. Cette nouvelle veste offre à la fois chaleur et protection, là où le corps en a besoin, et aussi respirabilité et ventilation afin d’éviter la surchauffe lors des montées et des efforts intenses. Sa performance est due à sa construction en différentes matières techniques astucieusement réparties.

La partie avant est isolée avec la technologie synthétique respirante Polartec® Alpha®, elle bloque le vent et le froid tandis qu’un mélange de laine mérinos respirant évacue l’humidité dans le dos et favorise le refroidissement du corps et la gestion de l’humidité. Au niveau du dos, des trous au laser améliorent la ventilation.

Ainsi, l’Essential Insulated SL permet de rester au chaud et au sec tout au long d’une sortie sans avoir à ouvrir ou fermer la veste pour réguler la température corporelle. Enfin, la veste est douce et confortable au toucher, avec deux poches arrière, deux poches poitrine zippées et des graphiques réfléchissants pour être visible dans desconditions de faible luminosité.

Caractéristiques techniques :

  • Perforations micro laser
  • Technologie isolante Polartec® Alpha®
  • Laine merinos

mavic.com

matos-troisGiordana, Veste d’hiver AV Extreme

La veste AV Extreme est conçue pour garder un grand confort dans les conditions de froid extrêmes et par mauvais temps durant les sorties intenses.

Elle est construite en 3 couches. Sa couche interne en tissu Polartec® Alpha® 60 combine de façon unique chaleur et respirabilité, elle est robuste et légère tout en étant coupe-vent et déperlante grâce à son tissage dense. Ses bandes réfléchissantes rendent le cycliste est visible, une poche latérale zippée et des poches arrière permettent à ce dernier de transporter tout le nécessaire.

 Caractéristiques techniques :

  • 3 couches indépendantes, veste coupe-vent et déperlante
  • Tissu Polartec® Alpha® 60
  • Tissu extérieur léger coupe-vent, déperlant et robuste
  • Traitement déperlant eco friendly
  • Membrane coupe-vent sous les bras et sur les côtés
  • Col polaire adapté à la position de course
  • Manches resserrées qui s’intègrent parfaitement sous les gants
  • Poches arrière et poche latérale zippée pour les objets de valeur
  • Bande réfléchissante pour plus de visibilité

giordanacycling.com

matos-quatrePedaled, Gilet Alpha Tokaido

Il est prêt pour les longues distances par tous les temps. Créé afin de répondre à un large éventail de conditions, le gilet Alpha Tokaido est conçu pour les sorties longues distances. Grâce à sa couche intérieure en Polartec® Alpha®, le gilet procure une chaleur supplémentaire lors des conditions fraiches tout en assurant une grande respirabilité.
« La technologie Polartec® Alpha® est une isolation synthétique active qui permet de réguler les températures corporelles durant les activités dynamiques et statiques. Cette isolation évite d’enlever ou d’ajouter des couches lors des longues distances, c’est l’atout idéal pour rouler à vélo. En permettant à l’humidité de circuler à travers le tissu, la technologie augmente la circulation de l’air et accélère considérablement le temps de séchage, procurant ainsi un confort optimal. Le Polartec® Alpha® est également très compressible tout en empêchant la déformation des fibres même après de nombreuses utilisations et lavages. » Karen Whittier, chef produit des systèmes d’isolation Polartec.

Caractéristiques techniques :

  • Régulation thermique et isolation
  • Marquages réfléchissants
  • Ultra-léger et compressible
  • Coupe ajustée pour la performance
  • Poches arrière extra larges
  • Résistant à l’eau

pedaled.com

matos-cinqReric, Maillot Dorago UV manches longues

Reric revisite ses maillots cyclistes Dorago UV et Sabiku en intégrant une technologie Polartec. Grâce au Polartec® DeltaTM, ces maillots sont conçus pour les sorties par température élevée. Ils procurent une sensation de rafraîchissement permanent unique alliée à une haute respirabilité pour plus de confort et de meilleures performances. Pour les sorties par temps chaud et humide et lors des longues ascensions de cols l’été, quand on est à la recherche de la moindre fraicheur, le tissu Polartec® DeltaTM à rafraîchissement permanent possède des qualités techniques uniques qui garantissent un niveau de confort et de performances exceptionnels.

Caractéristiques techniques :

  • Poches arrière : deux poches classiques et une poche zippée
  • Polartec® DeltaTM :
  • Frais au toucher
  • Transfert d’humidité supérieur
  • Hautement respirant
  • Séchage régulé
  • Léger
  • Facile d’entretien

reric.jp

matos-sixSportful, veste Fiandre Extreme

Utilisée par le triple champion du monde de cyclisme sur route Peter Sagan, la Fiandre Extrême est La veste que les pros choisissent par mauvais temps. Sportful présente la deuxième génération de sa veste la plus extrême. Elle a été testée lors des pires conditions de course du World Tour, lorsque la protection contre le surplus de chaleur ou la pluie est déterminante pour finir la course.
Elle est également idéale pour les amateurs à la recherche d’un compromis parfait entre isolation et protection contre la pluie et la neige, tout en étant confortable et performante. Sa composition stretch offre une coupe ajustée, confortable et aérodynamique pour le vélo. Le tissu respirant NeoShell® crée une protection efficace contre les intempéries tout en évacuant la chaleur et la transpiration.

Caractéristiques techniques :

  • Tissu Polartec® NeoShell® coupe-vent, imperméable, très respirant et stretch
  • Coutures stratégiquement placées et entièrement soudées pour une imperméabilisation
    parfaite.
  • Fermeture éclair YKK® Vislon® imperméable
  • Bandes réfléchissantes dans le dos
  • 3 poches externes à l’arrière
  • Tissu léger, à porter seule ou avec l’ajout d’un haut thermique pour le froid.

sportful.com

Bien dans mes pompes avec Giro Empire EC70 Knit

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Giro Empire EC70 Knit
Giro Empire EC70 Knit

La marque américaine Giro s’est fait remarquer dans le domaine de la chaussure de vélo en 2012, lorsqu’elle a remis au goût du jour les lacets. Depuis, elle a été suivie et je dois dire que j’ai apprécié depuis plus d’un an le maintien en souplesse que procure le laçage sur mes Mavic route ou mes MTB Scott. En 2017, Giro innove encore en introduisant des empeignes tricotées sur trois de ses modèles. C’est avec plaisir et curiosité que j’ai testé, sur de longues sorties, une paire de route E70 Knit … Essai plutôt convainquant.

Une maille à l’endroit, une maille à l’envers …

Giro Empire EC70 Knit
Les Giro Empire EC70 Knit ce n’est pas ma grand-mère qui les a tricotées – photo Bike Café

Ce n’est pas ma grand-mère qui m’a tricoté mes chaussures : c’est Giro ! … Tricoter des guiboles en jargon cycliste signifie tourner rapidement les jambes. C’est ce que l’on fait généralement lors d’une séance de récup pour éliminer les toxines… Giro nous propose un autre genre de tricotage.

Giro Empire EC70 Knit
Les Giro Empire EC70 Knit … un look classique chic allié à une semelle techno – photo Bike Café

Nous les avions repérées ces belles E70 Knit lors de l’Eurobike 2017. Il suffisait de les regarder pour imaginer le confort que l’on pouvait espérer grâce à une telle matière. La réalité vient de rejoindre l’imagination, j’ai utilisé à Pâques ces chaussures “tricotées” sur un week-end de 280 km (2 fois 140) pendant lequel j’ai connu le froid, le chaud, la pluie et la grêle.

J’ai été un peu gonflé quand même de partir sur un long périple avec des chaussures neuves, tout juste sorties de la boîte. J’ai installé mes cales la veille du départ et hop : direction Vaison-la-Romaine en passant par le Luberon. Finalement j’ai complètement oublié ces chaussures neuves tant elles ont été confortables. Depuis j’en suis à 2 000 km environ avec. La chaleur est montée ces derniers temps et malgré leur couleur noire qui n’est pas la meilleure pour repousser les rayons du soleil, mes « arpions » respirent le bon air de Provence.

Le look

Côté look, il faut admettre que la chaussure fait son petit effet … Lors de cette longue sortie, pour me rendre à Pâques en Provence, Françoise et Florence, deux des femmes présentes dans notre peloton ont immédiatement remarqué mes “shoes” … “Elles sont belles tes chaussures …“, me disent-elles. Florence ajoute “En principe je ne remarque jamais les vélos et les accessoires des uns et des autres, mais cette fois j’ai repéré tes chaussures : elles sont superbes.” La beauté est subjective mais ces remarques venant de cyclistes assidues et pratiquantes rejoint ce que j’ai pensé en les voyant pour la première fois.

et le feel …

Giro Empire EC70 Knit
Les Giro Empire EC70 Knit … une bonne rigidité – photo Bike Café

Au niveau du ressenti c’est pareil. Je vous ai parlé plus haut de ma relative inconscience en partant comme ça direct sur 300 bornes en 2 jours avec des chaussures tout juste sorties de la boîte. Je les ai trouvées immédiatement confortables : forme du pied, précision du laçage, rendu de la semelle au niveau de la transmission de l’effort. Le petit détail c’est la patte élastique qui permet de coincer la boucle du lacet pour éviter qu’elle vole au vent et se délace en cours de route.

Giro Empire EC70 Knit
Une pause à l’ombre – Giro Empire EC70 Knit – photo Bike Café

Le feel c’est aussi cette sensation d’aération, surtout en ce moment avec une température autour des 30°C. L’air passe et la pluie roule : le tissu knit est traité DWR pour le rendre déperlant  … Attention ces chaussures, comme plein d’autres, ne sont pas étanches. En cas de pluie ou par temps très froid il faudra avoir recours à des couvre-chaussures. J’en ai fait l’expérience sous un orage qui m’a contraint à rouler 10 km sous une pluie battante. L’avantage du knit c’est que le pied sèche plus rapidement à l’intérieur de cette chaussure qui est plus ventilée que les modèles classiques.

Mon avis

Il serait facile de conclure qu’il ne s’agit là que d’un effet de style. Personnellement j’étais déjà convaincu par le laçage sur mes chaussures Scott et Mavic, celui des ces Giro ne fait que m’encourager dans cette voie car il permet un ajustement confortable. Je ne suis pas une machine à produire des watts, et ma recherche dans une chaussure est le confort et l’efficacité. L’ergonomie a également son importance. Mon pied relativement fin s’est tout de suite trouvé à son aise dans le chausson de la Giro Empire EC70. J’ai apprécié la “clim” de mes Giro et le maintien de l’avant pied et du talon. La rigidité de la semelle est tout à fait satisfaisante. Aurais-je trouvé chaussure à mon pied ?

Dans un test il convient de trouver quelques défauts, sinon les mauvaises langues vont encore trouver que je suis trop “gentil” ou qu’en l’occurence je fais du cirage de pompe … Alors disons que le tarif prix public de 230 € est un peu élevé. Mais en cherchant, surtout en période de solde, on peut trouver moins cher. J’ai également relevé un autre petit détail qui peut chagriner à l’usage : la languette couine un peu, surtout en danseuse lorsque le pied impulse le maximum d’effort. En frottant sur la tige elle émet un petit gémissement que j’ai vite stoppé en appliquant sur la languette un peu d’huile de pied de boeuf que j’utilise pour nourrir le cuir des selles anciennes mais un autre corps gras peu convenir.

Caractéristiques

Giro Empire EC70 Knit
Les Giro Empire EC70 Knit en détail – photo Bike Café

Les semelles sont équipées pour recevoir des cales fixées de façon classique par 3 vis. Un marquage avec de nombreux repères permet un ajustement fin du centrage des cales. Une protection de talon en caoutchouc, remplaçable, rend la marche un peu plus facile et protège la semelle de carbone d’une usure trop rapide.

  • Tricot Xnetic ™
  • Structure Bonded TPU
  • Pointe et talon renforcés en TPU
  • Traitement déperlant DWR
  • Lacets Empire
  • Semelle extérieure : Easton® EC70 carbone composite
  • Visserie en acier
  • Coussinets de talon remplaçables
  • Semelle intérieure : support de voûte plantaire en EVA moulé
  • Poids : 250 grammes (taille 42,5)

Cycl’ntrip dans les Pyrénées

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Cycl’nTrip
Col d'Aspin Pyrénées

Cet été les cols mythiques des Pyrénées seront réservés aux cyclistes à l’occasion du Pyrénées Cycl’nTrip. En effet, à l’initiative du Conseil Départemental des Hautes-Pyrénées et de Hautes-Pyrénées Tourisme Environnement, les cols mythiques des Pyrénées seront temporairement fermés à la circulation automobile du 30 juillet au 3 août.

Cycl’nTrip
Opération Cycl’nTrip dans les Pyrénées

Une occasion inédite pour les amateurs de vélo et d’ascensions de légende, de vivre une expérience hors-norme dans les meilleures conditions. Cette opération exceptionnelle a pour nom :

LE PYRÉNÉES CYCLN’TRIP

LES POINTS FORTS

  1. Chaque jour, de 9h à 12h, un, deux, trois cols sont fermés à la circulation automobile.
  2. Une opération entièrement gratuite et accessible à tous. Chacun roule à son rythme.
  3. Au choix 10 cols mythiques représentant 108km d’ascension dans l’un des plus hauts et des plus beaux domaines cyclables d’Europe.
  4. L’organisation est placée sous le signe de la convivialité, dans le plus pur esprit pyrénéen : pas d’inscription, pas d’heure fixe de départ, ravitaillement et souvenir offerts, passeport tamponné au sommet de chaque ascension.

Les cols au programme

Cycl’nTrip
Carte des cols pyrénéens Cycl’nTrip
  • JOUR 1 / lundi 30 juillet : cols de Peyresourde-Altiport 007, Val-Louron Azet, Col du PortetCycl’nTrip
  • JOUR 2 / mardi 31 juillet : col d’Aspin
  • JOUR 3 / mercredi 1er août : col du Tourmalet, montée de Luz Ardiden
  • JOUR 4 / jeudi 2 août : montée Hautacam, col de Couraduque
  • JOUR 5 / vendredi 3 août : cols des Bordères, du Soulor, de l’AubisqueCycl’nTrip

Une formule VIP

Prise en charge à 100%, aucun souci de logistique !

Pour ceux qui souhaitent participer à l’opération dans le cadre d’un séjour organisé pour s’éviter tous les tracas logistiques, la Boutique des Hautes-Pyrénées propose des services d’assistance d’accompagnement et d’organisation personnalisés. Ainsi, une équipe est mobilisée pour conseiller et assister les cyclistes et leurs accompagnants en les aidant à définir au mieux le circuit adapté à leurs envies et en organisant leur séjour selon leurs souhaits.

Tout est personnalisable : le nombre de jours, le confort et le type d’hébergement, les services souhaités, les activités parallèles pour les participants et les accompagnants.

Parmi les services proposés :

  • Réservation des hébergements
  • Transfert des bagages entre les étapes
  • Activités pour les accompagnants
  • Réservations d’un vélo électrique

Séjour Pyrénées Cycl’n Trip

6 nuits en hôtels 2*, 3* et 4* en B&B.

  • 5 demi-journées de randonnées à vélo sur des cols réservés aux cyclistes.
  • Transfert des participants d’Argelès-Gazost à Arreau (point de départ du séjour).
  • Transfert des bagages à chaque étape.
  • Mise à disposition de fiches techniques sur les cols et d’un road book sur les itinéraires.
  • Mise à disposition d’un guide pratique sur les activités touristiques à proximité.
  • à partir de 355 € / pers

Born to Ride : ou comment vivre différemment la même aventure

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Bike Café
Photo Bereflex

Chaque année, depuis 3 ans maintenant, le scénario du Born To Ride, le challenge d’endurance de Chilkoot – La Compagnie des Pionniers, est modifié au gré de l’imagination fertile de Luc Royer. En 2016, c’étaient les cathédrales, invitant les pionniers à relier, dans un pèlerinage curieux, le Puy-en-Velay à la Sagrada Familia à Barcelone. En 2017, c’étaient les monts pour d’autres pionniers devenus grimpeurs : Blauen, Grimsel, Simplon, Mottarone, Montgenèvre, Ventoux, Aigoual. Cette année, c’étaient les phares de la côte Atlantique, en commençant par celui de la pointe de l’Arcouest pour relier celui de Donastia à San Sebastián. A l’est, au centre et à l’ouest de l’hexagone, les pionniers sillonnent des parcours thématiques de plus de 1000 kilomètres, tous réunis pour quelques jours dans la quête d’une même destination.

Au départ de l’embarcadère de Bréhat il y avait affluence : 250 pionniers, le record du nombre d’inscrits était battu. Tous les profils cyclistes étaient représentés. Il y avait les baroudeurs bien connus, habitués des longues distances, mais également beaucoup de cyclistes qui allaient pour la première fois se lancer dans une telle aventure …

Curieux et admiratif d’un tel exploit j’ai cherché à recueillir, parmi ce peloton hétérogène animé par la même envie d’aventure, quelques témoignages. C’est intéressant de les entendre décrire, alors qu’ils participent tous à la même épreuve, leurs façons très différentes de la vivre.

Born to Ride
Réunis parfois pour le passage en groupe d’un bac, chacun repartira ensuite pour suivre le rythme de sa propre aventure – Photo Facebook Zéfal Born To Ride

Mathieu Gouriou

Mathieu était, avec Thomas Chateau, l’un des deux pilotes de l’opération MR4 Tour. Il s’élançait donc dans une double incertitude : une première grande aventure cycliste et un vélo inhabituel pour lui.

Mathieu devenu "pionnier" d'une aventure cycliste inconnue et pilote "essayeur" d'une nouvelle machine ...
Mathieu, devenu “pionnier” d’une aventure cycliste inconnue, et pilote “essayeur” d’une nouvelle machine …

« Je ne me souviens plus quand j’ai appuyé sur le bouton “Valider” du site de Chilkoot – La Compagnie des pionniers, pour entériner ma participation à ma première grande épopée cycliste mais ce dont je me souviens c’est que cet objectif est devenu une obsession ! Pour cette occasion, suite à un appel à candidatures lancé par JP Ferreira des cycles 2.11, j’avais été sélectionné pour être pilote testeur de son vélo MR4 équipé pour l’occasion pour la longue distance et agrémenté des sacoches Helmut Équipement. En acceptant ce challenge, je savais que je prenais un risque, le vélo allait-il me convenir ? aurais-je le temps de trouver les bons réglages ?

Sur l’épreuve, l’ensemble du matériel a été d’une fiabilité absolue, aucune avarie même pas une crevaison malgré les nombreuses pistes empruntées. Le vélo a réussi à se faire oublier. Lorsque je descendais du vélo après des journées de 14 ou 15 h de pédalage, je n’avais aucune douleur…rien ! Seule la selle m’a joué des tours…c’est une erreur, j’aurais dû prendre la mienne. Les conditions météo ont été particulièrement difficiles, les sacoches ont morflé, projections de boues, pluies incessantes, elles sont restées en place sur le vélo et étanches tout au long de l’épreuve… Les doutes que je pouvais avoir avant le départ se sont vite effacés, cette expérience MR4Tour a été une vraie réussite. »

Dan de Rosilles

Dan est un cycliste atypique. Il roule principalement sur des vélos d’occasion qu’il adapte à l’objectif cycliste qu’il s’est fixé. Par exemple, sur la base d’un ancien cadre acier Raleigh, il a monté un pignon fixe longue distance qui lui a permis de terminer l’an dernier “The Pirinexus Challenge” (360 km en gravel pignon fixe). Cette fois, sur le BTR, il s’alignait avec un confortable Fonlupt des années 90 en Columbus Thron sur lequel, aidé par Ultime Bike, il avait adapté un poste de pilotage longue distance et un système d’alimentation électrique. Avec ce vélo spécialement préparé pour le challenge, il a réalisé un parcours serein et efficace, prouvant que la préparation est en grande partie garante du succès.

Dan était l’un des cinq arlésiens du CALD (Cyclistes Arlésiens Longue Distance) initialement inscrits sur cette édition du Born To Ride. Il revient sur l’importance de la préparation au challenge :

Born To Ride
Le poste de pilotage de Dan de Rosilles dans la tempête, à quelques kilomètres de l’arrivée à San Sebastian

« Nous étions cinq arlésiens inscrits à ce challenge, mais seulement trois d’entre nous ont pu prendre le départ. Effectivement, la préparation à un tel événement fut longue et exigeante, Thierry et Jeff n’ont pas pu se préparer correctement pour cette année, donc ils ont préféré renoncer. Cela me paraît sage, car même si ce type d’épreuve fait rêver et soulève l’enthousiasme des cyclistes qui nous suivent sur les réseaux sociaux et lisent la presse spécialisée, il peut être risqué, voire dangereux de se lancer dans un défi de ce genre sans une parfaite préparation physique, psychologique, technique et logistique. Les sorties de plusieurs centaines de kilomètres de jour comme de nuit, quelque soit la météo, les réglages et l’équipement du vélo, l’alimentation, la sécurité, le routage, tous les détails ont de l’importance et doivent être travaillés plusieurs mois avant l’événement.

Toutes les aides sont les bienvenues : j’ai eu la chance d’avoir un partenariat avec Ultime Bike où l’on m’a conseillé une selle, un moyeu dynamo et de l’éclairage. Ce n’est pas rien, car cette préparation c’est beaucoup d’argent, de temps et d’énergie pour le cycliste, et c’est aussi beaucoup de patience et de compréhension de la part de son entourage (rire).

Mais c’est aussi génial parce que c’est de la créativité, de l’astuce, de la ruse, du jeu et de la camaraderie ! En tous cas le travail a payé, puisque Rémy, François et moi-même avons terminé le challenge dans le temps imparti, et sans souci majeur. Pas de doute, nous nous étions bien préparés : même la féroce tempête que j’ai essuyée à 40 km de l’arrivée, avec des geysers qui soulevaient les plaques d’égout devant ma roue ne m’a pas découragé. Pour ma part, cette première participation a été un vrai bonheur et me donne envie de recommencer l’année prochaine. Par contre, je suppose qu’avec l’expérience, la préparation sera plus simple et j’éviterais aussi des petites sottises de débutant pendant le parcours !»

Fanny Bensussan

Fanny a été la première fille à terminer ce BTR. Elle est arrivée dans le “top 10” devant pas mal de mecs. Son petit sourire sur cette photo en dit long sur son aisance et sa malice sur le vélo. Elle est ambassadrice de la boutique “L’Échappée belle” que nos lecteurs connaissent. Plusieurs membres de l’équipe étaient d’ailleurs présents sur le BTR dont Patrick Bénévent le boss du magasin.

Born to Ride
Fanny Bensussan – Photo Bereflex

« Faux départ, sur 500 mètres : j’ai quitté ma trace, suivi le groupe, avant de me reprendre. Ce Born To Ride, ce serait mon chemin, mon rythme. J’ai repris ma route à la bifurcation suivante.

Les premiers 400 km ont été partagés avec d’autres solitaires, qui ne prenaient pas les roues des pelotons. On s’est accompagné et perdu, concentrés sur nos sensations personnelles et avec l’intention de conserver l’allure qui nous ferait durer. Ces compagnons de quelques heures m’ont tenue éveillée ; des conversations distillées au bon moment, lorsque l’attention se relâche et quand la fatigue prend.

Seule ensuite, je me suis écoutée. Ce n’est pas simple de canaliser des idées fugaces, surtout quand on est du genre silencieux. Toutes les pensées qui traversent l’esprit, je les verbalise sur la route. Je chante et je parle pour me réveiller. De vive voix, parfois même à tue-tête, j’ai dit à la nuit qu’elle me fatiguait, j’ai demandé au soleil de se lever et aux villages de s’ouvrir. J’ai rigolé des panneaux, des oiseaux, du vent, j’ai dit n’importe quoi au vent. J’espère ne pas avoir troublé le sommeil de cyclistes dans des abri-bus.

Je m’arrête sur le bord de la route quand le sommeil devient pressant, je mange exactement quand j’ai faim, en faisant fi de mes propres défis (attendre le prochain rayon de soleil, atteindre le village suivant, rouler encore 20 km). Les sensations sont parfois bruyantes.

J’ai fait taire aussi toutes ces voix. Pour ne pas être pressée de rattraper quelqu’un devant soi, attraper un bac, distancer la voiture-balai, il ne faut pas s’arrêter plus que de raison. Je m’écoute, mais sans complaisance. Le silence laisse alors la place aux sensations essentielles de plaisir, et à la liberté. »

Suivez Fanny sur son blog car en plus de ses qualités cyclistes Fanny raconte très bien ses aventures. 

Guillaume Farges

Certains cyclistes s’expriment par l’écrit d’autres comme Guillaume sont plus à l’aise avec l’image. Il a vu plein de choses Guillaume avec le regard “optique” de sa caméra qui a enregistré les paysages et les sourires des gens croisés.

Jean-Yves Couput

La curiosité de Jean-Yves est toujours en éveil. Ce cycliste a connu toutes les pratiques du vélo : route, piste, VTT, gravel, … Certains de ses proches lui ont souvent reproché de (trop) chercher à se mettre en danger. Mais Jean-Yves ne raisonne pas comme cela, il vit comme cela ! Dans la vie, soit on emprunte le chemin de tout le monde, soit on cherche un nouveau chemin, soit on avance à l’instinct. Jean-Yves a toujours considéré les choses de la vie de la même façon, en faisant ses choix à partir de trois possibilités, parce qu’une seule est un non choix, et que deux sont un dilemme. Une mauvaise chute quelques semaines avant le BTR l’a amené au départ handicapé par des séquelles qu’il a surmontées en serrant les dents pour terminer ce parcours de longue distance en auto-suffisance qui constituait une première pour lui.

Born to Ride
Photo Bereflex

« Cette BTR a commencé un soir d’Automne comme les plus belles histoires de ma vie ont toujours commencé… Une décision, prise sur un coup de tête, en une fraction de seconde, avant d’avoir évalué ses conséquences, ses implications, l’ampleur du challenge.

En vélo, je me suis toujours fié à mon instinct, peut-être une réminiscence de mon passé de “pistard” et de “sprinter”. C’est bien cette dernière philosophie qui m’a façonné, dans mon parcours personnel tout autant que professionnel. Au fil des ans, j’ai malheureusement versé dans la facilité, suivi plus que créé, amélioré et optimisé plus qu’embrassé l’incertitude et la prise de risque. Cette BTR devenait forcément ma bouée, un pont entre mon vrai moi (pragmatiquement aventureux) et mon moi social, plus attendu qu’inattendu, et devenu ennuyeusement trop prévisible.

Cette BTR aura été pleine de symboles pour moi. D’abord celui d’une certaine renaissance, enfin…! Me reconnecter avec la folie de mes 20 ans et partir de Bréhat en mode supersonique, parcourant 37 km la première heure et pointant en troisième position à Saint-Mathieu après 170 kilomètres. Tiens tiens, la BTR serait-elle une course (aussi) ? Advienne que pourra… parce que c’était tellement bon !

Me remettre en danger, au sens propre comme au sens figuré. Partager la route avec ses prédateurs à quatre roues pendant 1200 kilomètres et trois nuits peut sembler fou à certains. En certaines circonstances, cela peut l’être, comme ces 20 derniers kilomètres de nuit vers San Sebastian roulés, sur une autoroute interdite aux vélos. J’y ai pourtant ressenti tellement de puissance, de maîtrise, de contrôle…

Ensuite, ces frontières naturelles, symboles de réunion, de pansements posés sur des blessures géographiques. Le pont de Saint-Nazaire que j’ai volontairement pris soin de savourer, en pleine nuit, et le bateau me faisant traverser la Gironde. Oui, blessures géographiques, mais sutures culturelles et thérapeutiques psychologiques me ramenant à chaque fois bien plus près de ma quête que les quelques kilomètres que représentaient ces passages initiatiques.

L’amitié, la solidarité aussi… Jamais je n’oublierai mes amis du RCC, Julien, Raphaël, Xavier, qui n’ont pas accepté de me laisser à mon triste sort, à 3 heures du matin, sous l’orage, victime d’une pernicieuse fringale. Jamais je n’oublierai le pincement au coeur ressenti en abandonnant en pleine nuit l’un d’entre nous, Romain, genou hors d’usage, dans les lugubres toilettes d’école de Hourtin. Jamais je n’oublierai le visage dépité de Juan à quelques encablures de l’arrivée, une roue arrière détruite dans une main, et la détermination de rejoindre le but dans les yeux.

Mon petit moi… celui que je n’aime pas, dont je ne suis pas fier, qui fait que mon ego, mon instinct de survie, mes intérêts personnels prennent le dessus sur le collectif (jamais je n’oublierai le mal-être ressenti en forçant Xavier et Patrick à me suivre en prenant des risques qu’ils ne voulaient pas prendre en arrivant sur San Sebastian).

La confiance… Cette BTR m’a réinjecté une dose de vaccin de confiance. Il faut se dire que la voie que l’on a choisie, pour le matériel, le parcours, la préparation physique, est la bonne et nous mènera à bon port. Évidemment, cela ne marche pas toujours comme on l’aurait voulu, mais c’est en se cassant la gueule que l’on apprend à se relever, n’est-ce pas ?

Cette BTR aura été un renouveau, une connexion, une re-connexion, une transition, une célébration, une initiation, une révélation, de la conviction, de l’admiration, de la détermination, de l’abnégation. Tout cela en trois jours, trois nuits… et une heure ! »

Paul Galea

Paul est devenu un spécialiste des épreuves de longue distance. Ce n’est pas un compétiteur mais il aime pousser son effort au maximum : c’est son truc. C’est ainsi qu’on le retrouve souvent devant dans ces grandes épreuves car il peut rester longtemps sur la selle en tenant un rythme élevé. Toujours le sourire, il ne cherche pas à battre les autres mais à se battre contre lui-même et réaliser à chaque fois la meilleure performance. Il est encore arrivé premier à Donastia avec son copain Thomas Dupin.

Born to Ride
Le coureur masqué – photo de Thomas Dupin

« Bon, je dois avouer que je ne suis pas très enthousiaste à l’idée de rouler dans l’Ouest de la France, loin des massifs montagneux qui ont fait de l’édition 2017 l’une de mes plus belles escapades cyclistes.

Je m’inscris donc sur la liste d’attente mise en place par Luc en espérant secrètement être retenu. Après tout, j’ai affronté la Bretagne il y a un mois lors de la Gravel Tro Breizh, la découverte de nouvelles contrées fait partie de l’esprit Chilkoot (pour un sudiste comme moi, sortir du quart Sud Est de la France constitue déjà une aventure !).

Cet engouement pour ce type d’épreuve est le reflet de l’émergence d’une nouvelle pratique cycliste, ou plutôt devrais-je dire d’une version dépoussiérée du cyclotourisme. Deux écoles se démarquent : celle des ultras qui vont rationaliser les temps d’arrêt et repousser leurs limites en rognant sur les heures de sommeil, et celle des contemplatifs (dans le sens noble du terme) qui vont prendre plus de temps à savourer le voyage. Dans les deux cas, la recherche du plaisir reste le but final, même si les moyens pour y arriver sont différents.

Pour ma part, je me situe dans la première catégorie, car même si je ne suis pas un compétiteur pur je dois avouer que parcourir de telles distances « non-stop » en essayant d’aller au bout de soi-même est assez jouissif.»

Frédéric Rivol

Avec sa casquette et son vélo Pashley au look années 30, Frédéric a été l’une des vedettes du paddock du BTR. Il soigne en pédalant un “burn out” dont il a été victime. Il a gagné son brassard de départ en remportant le concours photo doté du précieux sésame qui allait lui permettre d’errer de phare en phare.

Born to Ride
Un BTR version à l’ancienne pour Frédéric qui n’est pas adepte des GPS – Photo Bereflex

« C’est avec à peine 1000 km dans les jambes que je me présentais au départ de ce BTR. Cherchant à pimenter à chaque fois mes expériences cyclistes, j’ai choisi de faire la route à l’ancienne avec un vélo Pashley, réplique d’un vélo de 1930. Mon bagage était aussi “old fashion” et mon inaptitude à la navigation GPS m’obligeait à rester classiquement à suivre une carte. Cela allait me changer du vélo avec dérailleur que j’avais pour la Vézelay – Barcelone.

Avec un montage single speed 42 x 19 je pensais pouvoir passer partout. Ça a été le cas notamment dans la partie bretonne et son relief plus marqué. J’étais un peu plus pénalisé dans les parties plates et descendantes. Je suis parti un peu chargé espérant couvrir 250 à 300 km par jour. En fait rien ne s’est passé vraiment comme prévu. On saute de groupe en groupe pour le plaisir de l’échange et du partage. La première partie s’est bien déroulée et je n’ai mis que 2 fois pied à terre pour finir quelques cotes sévères sans aller vraiment moins vite que ceux qui restaient sur leurs vélos, arcboutés sur leurs machines. 

Après cette partie bretonne, qui s’annonçait difficile, la suite vendéenne aurait dû être facile. C’était sans compter sur un mal de cul devenu insupportable. Je préfère dire que j’ai arrêté à Rochefort plutôt que de parler d’abandon. La situation était devenue difficile pour moi, souffrance, annonce d’une météo catastrophique, problème potentiel de logistique, … j’ai donc préféré rester sur de bonnes impressions et arrêter là mon aventure. Je remercie mon vélo qui a été un excellent compagnon de route pendant cette balade de 700 km. C’est lui qui a été le héros de mon aventure.»

François Paoletti

François est journaliste, écrivain et inventeur lui-même d’aventures à vélo. Auteur de plusieurs livres sur le vélo, il a récemment publié l’ouvrage “Miroir du Tour”. Il est “ambassadeur” des marques Time et Mavic qui l’aident à réaliser ses aventures. Cette fois l’océan Atlantique lui a reflété un autre miroir : celui de l’aventure entre amis.

Born to Ride
François Paoletti – Photo Bereflex

« Quand les uns dorment les autres roulent. Ou ni l’un ni l’autre quand on manque d’habitude. Sans forfanterie, nous avons passé une nuit merveilleuse dans un hôtel Formule 1 de Saint-Nazaire, avant de franchir le pont du même nom pour reprendre la route. Nous avons pris des bateaux à travers un golfe (du Morbihan), un estuaire (de la Gironde), dormi une nuit encore et aperçu l’Ile aux Oiseaux flottant sur le bassin d’Arcachon. Nous avons ri beaucoup, mangé plus encore, reçu la pluie, souffert de trop de temps passé en selle et partagé nos efforts sans souci de comptabilité. Nous ne nous sommes perdus qu’une fois ou deux, un peu par négligence, la leçon c’est sûr sera retenue.

Nous sommes arrivés en Espagne bien avant nos plus folles espérances. Et alors ? puisque le Born To Ride n’est pas une course. Puisqu’il n’y a rien à gagner. Puisque nous n’avions d’autre ambition, paraît-il, que rallier l’arrivée.

Les choses sont sans doute un peu plus compliquées en vérité et on manquerait d’honnêteté en affirmant que la compétition est totalement absente d’une telle épreuve. Certains y viennent d’ailleurs pour préparer ouvertement des échéances encore plus difficiles. Pour d’autres, j’en fais partie, elle a permis de s’approcher de certaines limites. De pousser le corps et l’esprit un peu plus loin qu’à l’habitude. De se prouver ce dont on est capable. Par orgueil, par défi, plaisir vain mais ô combien intense. Façon de conjurer le temps qui passe, même s’il finit par transformer les rochers en sable et forcément par l’emporter. »

Fabian Tilquin

Fabian s’est mis au vélo il y a 5 ans et depuis il ne cesse d’allonger les distances. Il nous avait fait un très beau récit d‘une aventure en Bikepacking entre Turin et Namur. Voici quelques extraits de sa vison tempétueuse de la BTR.

Born to Ride
Fabian Tilquin

« C’est le nez dans les étoiles qu’il écrit ce post au CP3 (l’avant dernier) bouclé : des hauts et des bas aujourd’hui. Depuis le départ, à part les 30 premiers kms, je roule seul. Une fatigue mentale, une sorte de lassitude parfois me tombe dessus et me coupe les jambes. Et puis je repars, grâce entre-autres aux encouragements que je reçois …

Jack et moi, nous progressons droit devant. San Sebastian n’est plus loin. Ce n’est plus simplement de la pluie et du vent, il s’agit à présent d’une tempête. Le vent nous stoppe, même dans les descentes, nous oblige à des écarts. Les voitures et camions doivent freiner, nous éviter. C’est de l’inconscience, mais ce leitmotiv, « il faut avancer », que je traîne depuis 4 jours me guide vers l’avant. Pas un instant, je n’imagine faire demi-tour, ou mettre pied à terre (ce que d’autres, plus réfléchis, feront !). Je me bats contre les bourrasques, jusqu’à ce que je sois projeté contre la balustrade ; mon vélo se soulève, le vent passe par-dessous, et me voilà soulevé dans les airs. Je retombe de l’autre côté, sur le gazon, à un bon mètre des falaises et de l’océan qui se déchire en contrebas. Je repars, non sans mal, mais je n’ai plus de jambes. Je suis à l’arrêt dans chaque montée, Jack m’attend patiemment. L’Espagne enfin. Je hurle face au vent, face à la pluie : j’y suis. »

Son récit complet sur la page du groupe au comptoir du gravel

Didier Weemaels

Didier est un cycliste performant, il a été parmi les premiers à rejoindre le phare de la Donastia. Il a roulé en solitaire selon un programme bien précis qui lui a permis de boucler le périple en 52 heures.

Born to Ride
Les 3 premiers à avoir atteint Donastia – photo Chilkoot

« Ce genre d’épreuve est un véritable pôle d’attractions pour les fans d’aventures en 2 roues venus des 4 coins de l’Europe. Chacun y arrive avec ses certitudes et ses incertitudes pour affronter les 1100 km séparant Bréhat de San Sebastian.

En ce qui concerne mes certitudes, je savais que je pouvais compter sur mon matériel pour rallier l’arrivée ainsi que sur ma préparation physique de cette première partie de saison ; celle-ci s’étant passée dans les meilleures conditions. Quant à mes incertitudes, j’en avais deux : la météo et pouvoir effectuer le parcours en 2 étapes avec un minimum de sommeil.

Mission accomplie ! J’ai effectué ce “ Zéfal Born To Ride 2018 ” 99% en solo et en respectant exactement mon “plan” de départ. Mes incertitudes du départ se sont envolées ! Je suis donc 100% satisfait de moi et de mon matériel. De très bonne augure pour mes futures aventures.»

Lire son récit complet sur la page facebook de la BTR

Jean-Acier Danès

Jean-Acier Danès alias « Daynes » a 20 ans. C’est un jeune lyonnais amoureux de littérature et d’aventure. Il s’est lancé dans le monde de la longue-distance (plus de 200 km par jour) influencé par les pionniers de la course Transcontinentale. On le voit souvent sur des événements organisés par Chilkoot. Ces longues sorties à vélo lui ont inspiré un ouvrage “Bicyclettres” publié cette année aux éditions du Seuil. Il a réalisé ce BTR en pignon fixe … bravo.

Born to Ride
Jean Acier à droite avec sa bande copains – photo Bereflex

« Camping des Flots bleus, il est 7h30 du matin et les pluies sont diluviennes, encore, quand nous repartons. Cette longue distance, pour la bande que nous formons, est décidément l’aventure d’un corps étranger. La première nuit, nous avons été athlètes en jouant avec les performances jusqu’au lever du soleil. Ensuite, nous avons été des gourmets qui goutions à toutes les tables et qui dormions sur les banquettes après déjeuner comme des consuls après leur banquet. Au pont de Saint-Nazaire, nous sommes des aviateurs lorsque nous planons à fond de pignon sur le grand descendant suspendu dans les vents.  Bientôt nous irons traverser les pineraies des Landes comme on se faufile à travers les dents d’un peigne. C’est en effectuant la liaison Biarritz – Saint-Jean-de-Luz que nous enfilerons nos cirés de marins et que nous prendrons leurs yeux plissés en patte d’oie, pas la mauvaise visibilité et les projections de flotte.

Depuis deux jours, de la pluie, toujours. Nous gardons nous bons sourires malgré l’usure qui nous taraude. Il y a dans le peloton « Tony-bi » et Matthieu « Perruss’ », Matthieu « Manivelle », Denis, Fabrice, Nicolas, et moi-même. Quelques-uns d’entre nous utilisent des vélos à pignon fixe, braquets plus ou moins égaux, qui synchronisent nos allures et harmonisent nos routes. Tous : nous utilisons des vélos artisanaux en acier

Derrière notre bungalow, au camping des flots bleus ce matin, les hauteurs balayées par les vents de la dune du Pilat font un bruit d’autoroute majestueuse. Les vestes de pluie, encore humides de la nuit, se referment. Nous replongeons.

Depuis deux jours de la pluie, toujours. La première nuit nous avons été épargnés. En arrivant au premier checkpoint, le Phare Saint-Matthieu, il faisait nuit noire mais le temps nous berçait encore dans sa clémence. Beaucoup, à la première halte, se plaignaient « C’est pas plat la Bretagne, Ah ça ! C’est pas plat du tout. » Ils s’enfuient immédiatement vers la fin de la nuit en cherchant un autre amer, phare ou panneau.

Nous comptons sur une arrivée proche : le Cap Ferret et Arcachon marquent la moitié finale de notre vertige kilométrique. Cette ligne de partage des eaux nous reflète : nous voulons en finir avec la pluie et les routes monotones, nous voulons arriver. Pourtant, on ne veut pas quitter les copains, on veut s’éterniser, durer, s’enliser dans les repas au bord de la mer, comme à Arcachon après ma traditionnelle baignade du jour.

Pour l’heure, les villes écrasées de nuages se remplacent : il y a eu Brest la nuit, Brest au petit matin, Saint-Nazaire, Royan. L’une à l’autre, nous prenions corps avec l’humidité. C’est dans une tempête déchainée, que nous effectuons la liaison Biarritz – San Sebastian. Le cahotage est rendu dangereux les forts coups de balais du vent. Nous ne sommes rien qu’une bande de pote qui lutte sous la pluie, aussi, quand une éclaircie nous permet de sécher, nous profitons spontanément d’un peu d’air chaud, d’un paysage, tout devient plus joli. Mais l’éclaircie dure à peine et perpétuellement nous sommes effacés, lavés par les heures comme par l’Océan que nous longeons. Quelques fois d’ailleurs, nous l’avons prudemment traversé : de Locmariaquer à Port Navalo – un bac,  de Royan au Verdon – un autre. Et ainsi de suite. Trois traversées, dont l’une de la main à la main, avec un passeur qui sangle à peine nos vélos sur le pont supérieur d’un gros insubmersible en inox. Trois traversées plus tard, le compte est bon mais la bataille que nous pensions navale est une bataille mentale. Après la pluie, les lignes droites.

De la côte Atlantique où, plus jeune, j’ai beaucoup sillonné les ports, je retiendrais cette fois-ci ni La Baule, ni la Turballe, ni les Sables d’Olonne ni les îles, mais tout au plus quelques ponts énormes sur lesquels nos pulsations s’emballent, des routes en corniche, un ruisseau au bord d’un sentier infesté de moustiques au soleil couchant. Sur cette côte Atlantique, ai-je trouvé ce que j’étais venu chercher, en tirant les deux fils de mon quotidien pour me suspendre, comme une marionnette qui s’élève au-dessus d’une scène ?

J’y ai croisé des plus humbles confidences et des belles amitiés, parfois. Car par joie nous roulions entre copains dans ce paysage rendu d’autant plus morne qu’il fut trempé comme une aquarelle baveuse.

Une aventure ? Un défi ? Sans aucun doute, car ne persiste à l’arrivée qu’un goût aigre, de chair, dans la bouche. Le goût de l’effort et de la route, tout cela prend sens.

  « Inoxydable », dit ma monture en acier. Inoxydable ? Aucun de nous l’est vraiment, inoxydable. Nous avons eu nos coups de gueule, nos élans d’authenticité, nos quêtes de Cetavlon ou de crème apaisante en tout genre, nos éclats de rire en pillant les stocks de Kouign-amann, nos moments bénis vers celui qui comme un prophète débusquait des bouteilles de Coca à l’embouchure de nulle part, nos outrages pour ceux qui ont voulu faire atteinte à notre joie. Mais nous n’avons cessé d’avancer : tel est le seul secret.

Quelle était la promesse de pionnier que nous pensions retrouver désormais ? Quels splendeurs de plus souhaitions nous ressentir, comme au retour de nos premiers voyages ? Quels hommes pensions nous devenir ? Ces questions n’ont plus de sens confrontées aux immenses amitiés qui nous surprennent parfois : à l’arrivée, dans le regard marqué de l’un d’entre nous, nous débusquons chacun notre justification à tout cela. Et il se remet à faire beau tandis que nous nous dirigeons vers les restaurants du vieux Donostia…»

Vous pourrez retrouver plein de récits et de nombreuses photos et vidéo sur la page du groupe facebook du Zéfal Born to Ride Challenge : https://www.facebook.com/groups/610768062413269/

Comme cette vidéo de Zéfal

Ou encore celle-ci de Michel Vandermeerschen qui relate les aventures des cyclistes belges Tom et Eddy …