Une nouvelle épreuve d’Ultra biking va naître en 2018 sur les terres bretonnes. Ce paysage rude, constitué de côtes granitiques, de forêts mythiques, de landes sauvages, … se devait d’accueillir un tel brevet longue distance. C’est à Frédéric Bernard que l’on doit cette belle idée.
Frédéric Bernard se lance dans l’organisation de la Gravel Tro Breizh
Agé de 42 ans Fred pratique le vélo depuis l’âge de 14 ans. Dans les années 90 il pratique beaucoup le VTT et découvre la longue distance. Dans les années 2000 il allonge encore les distances et mélange routes et sentiers. Il se prépare pour Paris – Brest – Paris qu’il fait en “off” avec un copain et en 2016 il décide de s’inscrire à la première French Divide. Malheureusement, pour des raisons professionnelles, il devra renoncer à y participer. À la même époque, ce parisien s’installe en Bretagne et l’idée d’organiser une épreuve longue distance dans sa nouvelle région lui inspire cette Gravel Tro Breizh … Très vite notre “néo organisateur” se rend compte que ce ne sera pas jouable en 2017 car il faut créer une structure associative et travailler sérieusement l’organisation d’une telle épreuve.
La mise en place de l’organisation
Créer une épreuve longue distance de toute pièce n’est pas une mince affaire. Heureusement, l’envie de faire découvrir le territoire breton qu’il affectionne est la plus forte et Fred façonne son projet. Au départ ils étaient deux organisateurs mais Fred se retrouve seul. Grâce à l’aide de Jean-François Uhel pour le lancement de l’association, de Luc Midot ainsi que celle de Yoann Loncle de l’atelier Menhir cycles pour la logistique sur Rennes, le projet se concrétise.
Un parcours de 1200 km à reconnaître et à tracer …
Sur un parcours de 1200 km à reconnaître et à tracer il faut également du monde. Laurent Liétaert, “Creps Ausucre”, Erwan Rolles et Luc Hervé (pour la partie nord), Yoann “Youn bzh” pour la partie en forêt de Brocéliande à Paimpont … et plein d’autres viendront apporter leurs connaissances du terrain.
Céline Oberlé, de Vera cycling, apportera sa compétence pour toute la partie graphique, les casquettes et le matériel promotionnel.
L’idée va prendre corps en 2018 et la Gravel Tro Breizh sera prête pour accueillir le 6 mai les participants à cette première édition.
Les inscriptions … c’est parti
C’est aujourd’hui les inscriptions … c’est limité aux 50 premiers … faites comme les bigoudènes de la pub qui connaissent bien la recette 😉
Cette première édition de la Gravel Tro Breizh s’élancera le dimanche 6 mai 2018 au matin de Rennes. Le parcours, d’environ 1200 km sera composé d’un mix de sentiers, de chemins et petites routes. Il y aura peu de cheminement sur des grandes routes (sauf liaison très courte).. essentiellement des petites routes de campagne.
Des points de passage obligatoires jalonneront le parcours (ils seront connus en mars 2018). La limite temps maximum pour réaliser ce brevet est de 180 h, le dernier CP (Rennes) fermera le dimanche 13 mai à 19 h. La trace GPS du parcours sera envoyée aux participants en mars 2018.
En attendant cette trace Fred nous dévoile les grandes lignes du parcours … Cliquez sur le lecteur pour l’écouter.
Quel vélo ?
Cyclo-cross, VTT, gravel bike, … le meilleur vélo sera celui avec lequel vous êtes le plus à l’aise
“On nous pose souvent ces questions : à quoi va ressembler le parcours ? Avec quel vélo participer à cette épreuve ?” explique Fred qui poursuit … “La grande majorité du parcours s’effectuera sur des sentiers et chemins. Du roulant mais aussi des sentiers ludiques parfois cassants (le granit breton sera au rendez-vous ). Il pourra y avoir du portage, jamais bien long, sauf si vous êtes un peu juste physiquement ou techniquement. C’est pour cette raison qu’il n’y aura pas de vélo idéal … entre le vélo de CX, avec sa géométrie sportive idéale sur les parties roulantes, ou le VTT apportant un peu plus de confort dans le technique … ce sera selon votre envie et votre niveau. Le vélo de gravel, compromis entre le vélo de cyclo cross et le VTT, pourra être une bonne alternative. Ce qui est sûr, c’est qu’il ne faudra pas descendre sous une section de 38 en pneumatique, à moins d’être vraiment à l’aise dans les portions techniques. Si vous optez pour le VTT (idéalement semi suspendu), une monte de pneus roulants en 2.0 ou 2.1 pourra être la bonne solution. Bref c’est sur le vélo avec lequel vous êtes le plus à l’aise que vous vivrez au mieux cette belle aventure ! …“
C’est aussi grâce à eux …
Fred remercie tous ceux qui l’ont aidé à porter ce projet ou qui l’ont inspiré pour le créer ainsi que tous les bénévoles qui seront là le jour J. “Merci aux personnes qui m’ont encouragé à poursuivre cette organisation après l’édition avortée en 2017. Merci à ceux qui se joindront à cette belle aventure en participant en tant que bénévoles lors de l’épreuve. Merci à Samuel Becuwe pour ses conseils précieux, et pour avoir eu l’idée folle de créer la French divide qui m’a tant inspiré pour cette Gravel Tro Breizh. Merci enfin à Mike Hall pour avoir démocratisé et popularisé l’ultracycling …“
Les inscriptions sont lancées aujourd’hui …
Maintenant que vous avez lu cet article, je suis sûr que vous êtes prêts à faire le grand saut dans la lande bretonne … C’est ici …Ne traînez pas, le nombre de plaques est limité.
Je viens de commencer la lecture du numéro 15 du magazine 200 … Je n’ai pas tout lu, car chaque fois je la savoure par petites doses. Il faut en garder sous le pied car je vais devoir attendre 3 mois pour découvrir l’opus suivant des aventures d’Alain et de ses acolytes. J’ai dit acolytes et pas alcooliques même si les rédacteurs profitent de leurs récits pour faire l’apologie d’un certain breuvage houblonné dans le magazine qui se veut autrement.
Je retrouve des images écrites de la banlieue que j’ai connue autrefois dans une vie parisienne … je me souviens de cette lumière bleue.
Cette lecture lente et cadencée par le rythme des saisons offre quelques avantages. Quand on revient épisodiquement fureter dans ses 130 pages on découvre dans les coins du magazine quelques infos croustillantes préalablement survolées ou le sens parfois double d’une phrase qui nous avait échappé. C’est un peu comme dans les Astérix que je lisais autrefois et dans lesquels je trouvais encore, après plusieurs lectures, la petite blague d’Idéfix planquée au bas d’un dessin. Je poursuivrais bien la comparaison avec Astérix en comparant le magazine 200 au petit village de ces gaulois irréductibles. Il y a un peu de ça et par moments je me demande même si, en dehors de la boisson évoquée plus haut, ils n’ont pas recours à une potion magique pour pouvoir rouler autant de kilomètres.
Une diagonale d’anthologie entre Brest et Menton … et voilà le rêve est parti.
Je n’ai pas attendu la lecture complète et exhaustive du mag, pour venir vous dire tout le bien que je pensais de 200 qui m’a inspiré tant de belles aventures à vélo comme l’épopée des Chasse-marées, Aix-Fréjus en gravel par les 3 massifs, … Ce magazine dans lequel la pub sait se faire rare est porteur de rêves pour ses lecteurs. D’ailleurs pour moi les exploits qui y sont relatés resteront dans le domaine du rêve teinté d’envie : je suis bien incapable d’avaler tous ces kilomètres. Mais vous le savez maintenant notre devise au Bike Café est “le vélo est une aventure” et cette aventure peut très bien se dérouler en Patagonie ou tout simplement au bout de la rue … reste à chacun de la trouver et de la vivre.
Tous les trimestres c’est rituel je vais acheter mon numéro chez mon marchand de journaux. Cette fois, c’est le N° 15 alors j’avais envie de marquer le coup par ce petit billet. Je vous laisse, car je retourne traîner en Belgique, dans la roue de l’échappée belge en page 45 … une fois … et même deux car je suis sûr que je vais relire cet article d’ici quelques semaines.
Chez votre marchand de journaux … Et oui, maintenant il est partout. Je me souviens qu’au début il fallait faire des dizaines de kiosques pour le trouver : c’était déjà autrement.
Le Bike Café, ouvert en novembre 2016, vient de boucler sa première année complète d’édition. Nous avons posté 22 newsletters, enregistré 800.000 pages vues et 442.000 sessions. Nous espérons avoir répondu à vos attentes d’informations et à votre quête de nouveautés.
Vous avez j’espère pendant cette année, perçu l’esprit de convivialité – comme celui d’un café vélo – qui nous anime. Vous ne trouverez pas de “pubs” intrusives sur notre site, à part la “réclame” que nous faisons pour des entreprises françaises amies, que nous souhaitons vous faire connaître. Les tests et les essais que notre équipe effectuent sont réalisés en toute transparence, et sans influence de la part des marques qui nous confient leurs produits. Malgré notre audience respectable, nous ne sommes pas invités dans les voyages de presse. Nous devons utiliser toutes les astuces et les opportunités pour coller au plus près à l’actualité afin de vous offrir des articles originaux et pas de simples “copiés / collés”. Nous essayons de faire un travail sérieux sans nous prendre au sérieux …
Notre équipe est constituée de rédacteurs bénévoles et passionnés et vous connaissez déjà quelques signatures : Patrick, Pierre, Sébastien, Dan, Fabrice, Philippe C, Philippe A, … Notre ami Jean-Denis nous a quitté, mais il vit encore sur notre site au travers de ses articles, toujours actuels et encore très consultés.
2018 s’annonce être une belle année.
Nous continuerons à accompagner le développement du gravel bike en France. Nous sommes de plus en plus nombreux à aimer cette pratique. Les marques investissent de façon importante dans ce segment : c’est plutôt bon signe. Nous avons été dans les premiers à en parler et notre premier article sur le sujet a reçu 118.000 visites … c’est dire !
Nous continuerons également à tester de nouveaux vélos d’endurance, dont les gammes sont renouvelées avec la généralisation des freins à disques et des pneus plus larges. Le confort est un élément de la performance, et nous croyons fortement à ce principe qui nous permet de pédaler longtemps sans souffrir.
Nous irons voir du côté de l’électrique sur route et en gravel, car là également il y aura du nouveau pour offrir à ceux qui le souhaitent, malgré leur petite forme ou leur état de santé, rester au contact des amis ou de la famille. Les vélos sont maintenant performants et séduisants …
Nous poursuivrons notre Tour de France des “Bike Cafés” : c’est un concept qui se développe en France et l’on voit s’ouvrir de plus en plus de magasins de vélos qui fonctionnent sur ce mode convivial de relation avec leurs clients. C’est aussi notre esprit, tout en étant frustré par notre lien seulement numérique avec vous.
Nous nous associerons à des événements français en relation avec les vélos que nous aimons et nous en créerons. En 2017 nous vous avons donné rendez-vous avec Arles Gravel à différentes sorties en Provence, dont le Tour de la Sainte-Victoire que nous avons organisé. Nous avons proposé également la “Gravel Bike Festival” à Paris au départ de Longchamp et avec toute l’équipe du “Bike Café Nord” nous avons parrainé la Gravelxinoise dans le Vexin …
Nous poursuivrons notre série d’articles sur le monde du vélo vintage car c’est de nos racines que nous puisons notre avenir. Nous sommes étonnés de l’intérêt porté à nos articles et nos films sur le sujet … sur Youtube l’un de nos clips atteint actuellement 180.000 vues.
Aujourd’hui de nouveaux artisans du vélo ont repris le flambeau qui s’était éteint, étouffé par l’industrie de masse. Le concours de Machines fait renaître cet engouement pour le beau vélo artisanal. Nous suivrons également ces artistes du chalumeau qui font renaître ce savoir-faire.
Nous serons toujours attentifs aux nouveautés … pour vous informer, sans esprit promotionnel ni mercantile. Nous assumons nos partis-pris et nos choix dans la mesure où nous aimons ces produits …
Enfin, en 2018 tout sera possible pour nous, car nous sommes libres de toutes attaches commerciales et que cette liberté, qui parfois nous coûte un peu d’argent, nous passionne : elle nous fait suivre des pistes parfois innatendues qui nous font dire que “le vélo est une aventure …”
Est-ce que je vais pouvoir transformer l’essai de ce plateau ovale que je viens de placer entre mes 2 jambes ? … C’est la question du moment. Dans les années 70-80 je lisais avec un grand intérêt les articles de Claude Genzling dans le magazine Le Cycle. Ce polytechnicien, un peu artiste, était devenu en quelques années un “spécialiste” du vélo reconnu. Il a notamment travaillé avec succès sur la position à vélo de Bernard Hinault en lui faisant reculer sa selle de 1,5 cm. Ce grand monsieur du vélo était également un fervent supporter du plateau ovale inventé par Edmond Polchlopek et commercialisé en 1978. Sa forme ovoïde a été développée intuitivement par ce génial inventeur et aujourd’hui on constate qu’elle est assez proche des formes de certains produits conçus par les ingénieurs actuels qui disposent d’outils de modélisation modernes.
photo publiée par willylee sur le Forum Vélo Rétro Course
Malgré la démonstration de l’intérêt de ce plateau, dûment validé par Claude Genzling en compétition à l’époque, cette innovation n’a pas convaincu l’industrie du cycle ni les coureurs pros. La tentative d’un plateau ovoïde Biopace imaginé par Shimano a été un échec et une étude a même constaté une diminution de la puissance produite de l’ordre de 0,2 % par rapport à un plateau traditionnel.
Depuis que Wiggins et Froome ont utilisé avec succès en compétition des plateaux O’symetric, le serpent de mer du plateau ovale refait surface et les fabricants sont nombreux à nous en proposer : l’ukrainien Garbaruk, l’espagnol Rotor, le britannique Absolute Black, les français O’symetric et Ogival, …
Le cycle de pédalage
Pour comprendre l’intérêt d’un plateau ovale il faut décortiquer le cycle de pédalage en partant d’un plateau rond.
La première phase de 45° à 135° correspond à la phase de poussée. C’est lors de cette phase qu’il y a la plus grande production de puissance mécanique. C’est une phase d’extension du membre inférieur.
La seconde phase comprise entre 135° et 225° correspond au point mort bas ou aussi appelé la phase de transition basse. La force produite est assez faible. C’est la transition entre la phase d’extension et de flexion du membre inférieur.
La troisième phase entre 225° et 315° est la phase de remontée. Le cycliste peut avoir deux attitudes, soit la remontée est active (accompagnement grâce aux cales) soit elle est passive. Une remontée passive demandera plus d’effort au membre qui est en phase de poussée.
La dernière phase entre 315° et 45° est la phase de transition haute (point mort haut). C’est le passage de la flexion à l’extension du membre inférieur.
Un plateau ovale pourquoi ?
Transformer l’idée en concept et en réalisation … entre les deux “poteaux” d’un cycliste ou entre les poteaux de ce terrain de rugby. photo Bike Café
Il y a ovale et ovale … Pour O’symetric d’ailleurs on ne dira pas ovale mais “double came” car sa forme n’est pas ovoïde.
La forme particulière de ces plateaux a pour but de raccourcir le bras de levier aux points hauts et bas, permettant un passage plus rapide de ces points morts et augmentant le bras de levier dans la phase de puissance de la jambe du cycliste. Le résultat donne un braquet plus grand lorsque les muscles délivrent leur meilleure efficacité et un braquet plus petit lorsque l’énergie produite est plus faible.
Les solutions proposées présentent quelques nuances qu’il faut connaître. Il y a des formes très ovales comme celle du modèle Ogival qui pour le coup ressemble à un vrai ballon de rugby … Des projets abandonnés, le plus remarquable étant l’ovoïde “Biopace” de Shimano dont l’ovale était curieusement orienté avec son plus grand rayon, dans l’axe de la manivelle. Il y a le Rotor réglable qui bénéficie d’un marketing travaillé.
Convaincu par le principe restait à essayer ces plateaux mais cette fois dans un contexte Gravel et mono plateau qui va cibler un usage à la fois route et chemins.
Absolute Black
Le montage est simple en direct mount. Dépose du pédalier, démontage du plateau et de ses trois vis torx. La simplicité du mono plateau Sram est appréciable. Le look du plateau est sympa et dénote des étoiles traditionnelles … L’originalité commence par le choix d’une anodisation de couleur qui permet de personnaliser le vélo. L’ovale est discret et largement moins affirmé que Ogival ou O’symétric.
photo Bike Café
On note au passage un gain de poids de 40 grammes par rapport au montage d’origine.
Voici dans sa version “direct mount” le plateau Absolute Black
Caractéristiques
Usinage CNC Aluminium 7075 – Finition par anodisation de type II
Compatible : SRAM Force 22, Force 1, CX1, Rival 22, Rival 1, S900. Modèles GXP et BB30. Convient également aux modèles SRAM XX1, X01, X0, X9, X7, S2210, S1400 GXP et à broche longue BB30 (entretoise de 15 mm sur le côté de la transmission) Compatible Eagle 12spd.
Optimisé pour chaque taille séparément. Plage : 10,2 – 12,1% et temps de 110,5 -112,3° après le PMH (point mort haut)
J’ai essayé ce plateau sur route et en gravel notamment lors du tronçon que j’ai parcouru avec ARL – MRS sur lequel on avait de bonnes grimpettes dans le massif de l’Étoile. Au départ j’ai eu l’impression d’avoir un gain de motricité dans les montées ayant un pourcentage moyen. Mais honnêtement il n’y a rien de frappant. Ce plateau n’a pas changé ma façon de pédaler et la perception que j’avais de mon efficacité. Le plateau fonctionne très bien et l’usinage de ses dents narrow / wide autorise de bons passages de vitesses même sur de fortes pentes.
O’symetric
Avec O’symétric on ne parle plus de plateau ovale sa forme particulière est plus une double came et elle s’éloigne carrément de notre fameux ballon de rugby. Ce qui est remarquable avec ce plateau c’est tout d’abord de voir le palmarès sportif affiché sur le site Internet :
L’argument de ses avantages est largement expliqué dans cette petite vidéo :
Lors de ma première sortie avec ce plateau j’ai tout de suite constaté une chose : je pédalais plus rond … Incroyable sensation particulièrement curieuse au regard de la forme twin cam du plateau.
photo Bike Café
Le plateau monté sur mon vélo est un produit de test et il n’est pas vraiment conforme à l’usage que je souhaite en faire. Le test sera donc cadré par deux contraintes :
braquet : 38 et roue libre 10 x 42 Sram en mono plateau Force (habituellement monté avec un 42). Le déficit de 4 dents sur le plateau est important d’autant que ce type de plateau permet en principe de monter plus de dents … Pour des monos allant de 2 en 2 on aurait pu tenter un 44 avec cette même roue libre.
denture : ce 38 ne possède pas une denture “narrow wide” évitant le saut de chaîne … Cela m’a empêché d’aller traîner sur des pistes trop cabossées d’autant que ma tension de chaîne par la perte de 4 dents n’était pas la meilleure.
photo Bike Café
Pour en revenir à l’essai, vous allez être déçus car je ne peux pas vraiment vous donner de résultats objectifs de gain de mes performances. Je peux simplement témoigner de mon ressenti. Le fait de tourner “plus rond” est agréable. Le côté saccadé du pédalage surtout lorsque l’on “tire gros” disparaît. J’ai monté des bosses à côté de types qui roulent un peu plus fort que moi et j’ai suivi … Mais là encore rien de probant, c’est aussi en fonction de la forme du moment. Tout cela reste subjectif, mais néanmoins suffisant pour me plaire. Ce plateau va avantager ceux qui aiment pousser du braquet. Cet avantage sera sans doute moins perceptible pour les amateurs de “moulinettes” … quoique en voyant pédaler Froome on peut se poser la question.
photo Bike Café
Une étude sérieuse, menée sous la direction de Frédéric Grappe, que je mentionne en référence, donne plus de précisions sur les gains mesurés. Le concepteur revendique des chiffres plus élevés, confortés par les retours qui lui parviennent de ses clients : cyclistes pros, cyclo-sportifs ou encore “pédaleurs” du dimanche.
Pour le gravel je pense que ce plateau présente un avantage dans la mesure où dans ce “mixte” route, chemins roulants, sous-bois, … on a tendance à mettre du braquet pour jouer avec la vitesse qu’autorise ce type de vélo.
Après quelques 400 km aujourd’hui parcourus avec O’symétric c’est la solution que je validerais pour moi, mais je n’ai comparé que 2 types de solutions … C’est celle que je trouve également plus logique. Chacun devra se faire une opinion mais, entre l’ovoïde et le twin cam, j’ai fait mon choix. J’attends la version mono-plateau narrow wide en 42 dents qui sera commercialisée début 2018 par O’symétric et je suis impatient de la tester dès qu’elle sera disponible sur les pistes de la Sainte Victoire.
Remerciements à JP Ferreira (2.11 Cycles) pour le prêt du plateau Absolute Black et à Jean-Louis Talo pour la fourniture d’un plateau de test O’Symétric.
Il y encore quelques mois Sébastien Morin, qui déroulait une carrière dans le monde du multi-média passant de Kodak à Sony puis à SFR, n’imaginait pas qu’il se lancerait dans le milieu du vélo en créant fin novembre Boost cycles, une nouvelle boutique en ligne pour les passionnés de beau matériel.
L’interface sobre et claire du site Boost cycles
“Je ne viens pas du monde du vélo, en fait l’idée a mûri il y a quelques mois quand j’ai quitté mon employeur SFR. Étant passionné de vélo, je n’étais pas entièrement satisfait de l’offre d’équipements pour le vélo que je pouvais trouver en France : alors je me suis lancé. Mon choix s’est porté sur le digital et j’ai décidé de monter une boutique en ligne”, précise Sébastien. Il existe bon nombre de sites de distribution mais l’idée de Sébastien était de proposer une offre qui sorte des sentiers battus pour apporter un esprit différent à la vente en ligne.
Sébastien passionné de vélo …
La motivation de Sébastien vient de sa propre expérience de cycliste à la recherche de pièces et, pour nous illustrer la chose, il n’hésite pas à nous confier quelques anecdotes qui ont contribué à sa décision de créer sa propre boutique. “J’étais à la recherche d’un banal plateau de 40 dents pour mon pédalier Sram Rival 1. Pour une fois, je ne cherchais pas quelque chose de spécifique. Ça pouvait être une couronne classique ou Direct Mount et même de l’ovale pourquoi pas … Juste un plateau, pour remplacer le mien dans tous les cas. Et bien, j’ai mis plus de 3 semaines à cette époque-là (c’était en novembre 2016) pour trouver cette pièce via un site web allemand, après avoir écumé les sites web français et 2 boutiques vélo près de chez moi. J’ai trouvé ça incroyable.”
Sébastien lors du Chilkoot Safari 2017 – photo Bereflex
Il poursuit “Alors que les roulements de mes roues VTT American Classic étaient en fin de vie, je demande à mon vélociste habituel des les remplacer. Réponse : « On ne fait pas cette marque … »… Je ne savais pas qu’il fallait vendre la marque pour pouvoir changer des roulements … Pas terrible comme réponse. Je me casse les dents auprès de 4 autres magasins pour différentes raisons : « On n’a pas encore l’outil … », « J’ai de la place à l’atelier dans 15 jours … », … Bref, on m’a clairement envoyé sur le web et j’ai fait le changement moi-même avec une presse de fortune.” Le résultat impeccable de cette dernière opération a fini par convaincre Sébastien qu’il y a de fortes synergies à mettre en place entre le web et les magasins physiques. C’est juste une histoire de modèle économique.
Créer une entreprise est une aventure
L’aventure de la création d’entreprise n’est jamais simple, et c’est surtout l’obtention de financement qui va être difficile pour ce jeune créateur. Heureusement Sébastien bénéficiait d’un bon apport et le projet a pu avancer malgré la frilosité systématique des banques face aux projets évoluant dans l’univers du digital. Sébastien découvre aussi le monde du cycle qui est totalement différent de l’univers qu’il a quitté. Le fonctionnement y est très différent avec des pratiques qui le ramène quelques années en arrière par rapport au monde du multi-média dans lequel il évoluait. “On reste encore dans l’artisanat des circuits d’approvisionnement, dans une industrie qui est assez grosse et dans laquelle on trouve encore beaucoup de petits acteurs …”, précise Sébastien.
Dans le modèle de Boost cycles justement Sébastien privilégie plutôt des petites enseignes auprès desquelles il a fallut se faire accepter. N’ayant pas de passé dans le vélo la chose aurait pu s’annoncer difficile, mais dans l’ensemble l’accueil a été bon, sauf auprès de marques “premium” qui font attention à leur image et qui attendent de constater l’orientation de Boost cycles pour accorder leur confiance à ce nouvel intervenant web digital.
Le web esprit boutique
C’est dans la sélection des produits que l’on trouve sur le catalogue de Boost cycles que se trouve l’originalité de cette boutique en ligne. Ces produits viennent à 50 % en direct de marques qui ont été enthousiastes devant ce projet qui pouvait mieux les défendre auprès des clients.
Les connaisseurs reconnaîtront dans cet arbre de Noël particulier certains produits vendus sur Boost cycles
Les gros distributeurs se contentent souvent d’épaissir un catalogue en survolant les caractéristiques des produits qu’ils vendent. L’idée de Sébastien est d’avoir bien sûr un canal de distribution, qui est celui d’un “pure player web” mais en conservant l’esprit artisanal d’une boutique. Pas question de mettre des produits dans des boîtes en carton et se contenter d’envoyer une simple référence au client. Sébastien compte donner vie à son commerce en défendant la sélection de produits qu’il a choisi de vendre. C’est pour cela que l’on trouve peu de marques par catégorie de produits mais à chaque fois Sébastien entend se battre pour soutenir et vendre les produits sélectionnés. “Ça nécessite aussi de la part de la marque une fluidité des appros, je ne fais pas une sélection de produits pour réaliser des coups promo …”, précise Sébastien.
Le mot “Boost” a inspiré Sébastien pour créer sa marque et on le comprend … Il est signifiant dans le monde du vélo et son dynamisme colle bien à celui j’ai ressenti chez Sébastien lors de l’interview. Bike Café souhaite bonne chance et longue vie à Boost cycles.
Au Bike Café, comme au Comptoir du Gravel on boit parfois cul sec, mais on n’aime guère rouler le cul mouillé. Quand il s’agit d’une sortie du dimanche matin ce n’est pas forcément nécessaire de se garder de la boue mais quand il s’agit d’aller taffer, c’est autre chose. Arriver sur son lieu de travail maculé des fesses au casque comme après un cyclo-cross version “mud day” ça peut faire effet, mais si l’on peut éviter ce n’est pas plus mal.
Un cyclo-cross version “mud day” ça peut faire effet … photo Fabrice
Choisir la polyvalence du gravel bike et le confort de ses gros boudins en mode tubeless permet de profiter au mieux des multiples options offertes sur un trajet. On peut exploiter toutes les variantes possibles en passant à travers quelques bois, parcs et champs voire quelques zones herbues optionnelles. Cela m’a conduit à opter pour la pose de gardes-boue pour « Gravelotaf » après ma période « Singlespeedotaf » néovintage déjà rapportée précédemment dans un article du N° 5 de Cyclist France.
Mon dernier vélo équipé de gardes-boue était un demi-course Motobécane chaussé en 650 vert tilleul avec 4 vitesses qu’un affreux m’avait dérobé devant la maison de la presse alors que j’avais 13 ans. Depuis, aucun de mes vélos n’avait plus jamais été affublé de ces attributs ringards par excellence. Et pourtant, quelques expériences pluvieuses et boueuses récentes et mémorables, m’avaient fait reconsidérer cette option pas si stupide finalement.
Chaussé de pneus cramponnés – photo Fabrice
Pas question d’affubler mon Léon La Rage, chaussé en mode hiver de pneus cramponnés Steilacoom, car pour celui-ci les trajectoires boueuses dominicales en surshort Goretex sont pleinement assumées. Par contre, l’idée d’équiper mon récent Gravelotaf Caminade, hérité de mon mécano préféré et ami Martial, a fait son chemin. Tant qu’à faire sur ce cadre acier très classe, adulé ou décrié c’est selon, pour ses formes cintrées et dépourvues d’œillets, je souhaitais plutôt des gardes-boue sympas et assez enveloppants qui ne ressemblent pas à des bouts de “plastoc” sanglés ou vissés sur la tige de selle.
Opération greffe de gardes-boue sur mon Caminade “Gravelotaf” – photo Fabrice
Il n’était pas question non plus que je chipote ou que je transige sur le calibre ou le choix des pneus et je souhaitais garder ma « fabuleuse chausse » en 700 x 38 extra light de chez Compass pour conserver son côté roulant et son confort inestimable. Quelques discussions via messenger avec JP F…, Christian S…, Cyrus M… me permettaient de fouiller sur les sites de Zéfal et de SKS après avoir exploré d’autres voies parfois plus farfelues. Je voulais éviter les travaux de découpe ou de ponçage qui étaient parfois préconisés sinon nécessaires pour adapter des produits mal conçus sinon potentiellement dangereux fixés par d’improbables velcros.
Je retenais ensuite le modèle SKS Raceblade Pro XL dont la belle courbe me paraissait assez recouvrante pour remplir son office. Les « lames » de 42 mm suffisamment larges pour mes Compass Barlow en 38 mm me semblaient parfaites. Le problème est, que sur le papier, ces gardes-boue se limitent en théorie à des pneus de max 32 mm. Je préférais donc les commander chez un vélociste, qui d’ailleurs chaussait parfois son vélo de route de Raceblade à l’occasion et qui pouvait me montrer la qualité du produit « en vrai ».
Simple, esthétique et … bien conçu
Une lame plastique rigide à la position modulable par simple coulissement pour affiner la position à tout type de cadre. Deux haubans métalliques, formant un triangle de chaque coté pour se terminer sur la pièce plastique en gouttière doublée de caoutchouc s’adaptant sur les haubans arrières ou la fourche quelque soit son calibre grâce à des lanières élastiques caoutchouc bi-perforées.
Des lanières élastiques caoutchouc bi-perforées … photo Fabrice
Des autocollants de protection sont fournis pour protéger la magnifique peinture du Caminade et la superbe fourche carbone qui l’équipe. Un système de verrouillage des haubans à l’aide d’une clé alen de 2,5 (fournie dans le package) et le tour est joué (voir vidéo ci-dessous).
Enfin presque, puisqu’une fois le réglage optimal et le verrouillage effectué sur le vélo on démonte le tout pour visser (6a – 6b) et fixer les lames dans leur position définitive. Ensuite le remontage est un jeu d’enfant. Ceux qui n’ont pas une confiance absolue dans les fixations élastiques peuvent doubler celles-ci par des colliers de serrage en rilsan.
Équipé ainsi, cela permet dans le cadre d’un Vélotaf tous-chemins de ne jamais me priver d’un détour ni à l’aller ni au retour.
Le rouge est sûrement la couleur la plus fascinante et la plus ambigüe qui soit. Elle joue sur les paradoxes, anime des sentiments passionnels en complète contradiction. C’est une couleur chaleureuse, énergique, pénétrante et d’une certaine manière rassurante et enveloppante.
Le rouge : couleur chaude ne laisse donc pas indifférent et c’est là toute sa force. Cette couleur remue les passions, qu’elles soient positives ou négatives. On la retrouve souvent associée au vélo et certaines marques la déclinent avec bonheur dans le design de leurs produits. Et puis dans le véo il y a le célèbre maillot amarillo du leader de la Vuelta et le célèbrissime maillot à pois rouges du meilleur grimpeur du Tour de France.
Voici donc, sur des nouveautés dénichées, testées ou bientôt en test sur Bike Café des exemples de la présence du rouge dans l’univers vélo.
Passo Giau un nouvel e-bike routier chez Fantic
Le Passo Giau est un col des Dolomites s’élevant à 2 236 mètres c’est aussi un nouveau concept de “e-bike routier” particulièrement séduisant créé par Fantic. Le vélo est “fun” et performant avec un cadre carbone et des géométries adaptées à la performance. Il est équipé du nouveau moteur électrique Fazua avec une batterie discrètement intégrée au cadre du vélo. Son poids est léger (12,5 kg) et son design est exclusif et élégant.
Les équipements sont de qualité et on pourra choisir entre mono ou double plateau. Il est équipé avec le groupe de SRAM Force et des accessoires FSA. Le moteur offre un maximum de soutien jusqu’à 25 km/h et vous pouvez décider quand l’utiliser : pour un départ difficile, lorsque vous êtes fatigué ou lors de montées de cols.
Nous devons le tester très bientôt sur les routes de Provence.
Le nouveau modèle de lunettes pour le vélo Sintryx combine style et performance. La structure complète de la monture offre une haute protection avec un large champ de vision. Doté de multiples fonctions, le modèle Sintryx réunit une structure globale étonnante intégrant une parfaite ventilation grâce au système Power Flow. Des embouts adaptables pour un confort optimal avec le port d’un casque, des ponts de nez ergonomiques ajustables pour toutes les formes de visage, la possibilité d’insérer ses verres correcteurs font du modèle Syntrix une lunette extrêmement confortable.
Syntrix Rudy Project … le bon plan – photo BC
Mais la fonction la plus remarquable de Syntrix réside dans le nouveau système de remplacement de verres : une simple pression sur le logo central libère la partie inférieure de la monture, permettant au verre d’être déplacé sans que le verre ou la monture ne subissent de pression. Pour en arriver à cette nouvelle structure et géométrie, modelée à l’aide d’un outillage complexe, Rudy Project a développé un système spécifique (Ergonose XI) : des ponts de nez faits de l’alliage de deux polymères augmentant l’adhérence et le confort. Syntrix est disponible avec différents types de verres incluant Impact X, les verres dotés de la technologie photochromique la plus avancée, conçus pour garantir une protection des yeux inégalable, ou encore les nouveaux verres dotés de la technologie Polar 3FX HDR qui éliminent les reflets et améliorent les contrastes.
Essayées par Bike Café ces lunettes sont particulièrement confortables et surtout l’optique est irréprochable. Les verres photochromic 2 rouge qui les équipent apportent un gain particulièrement significatif de netteté.
Ayant malheureusement une très mauvaise vue liée à la détérioration de mes nerfs optiques j’ai apprécié le gain de netteté apporté par les verres. La ventilation des lunettes est très bonne et autorise les efforts par temps frais sans avoir de buée. Par temps gris et dans le brouillard on constate un gain de luminosité intéressant.
Racemaster est le nouveau casque de Rudy Project conçu pour augmenter le confort, la sécurité et la performance. Il incorpore des technologies de pointe telles que MIPS® ou HexocrushTM.
photo BC
Des caractéristiques techniques innovantes, un design compact et un style agressif font du Racemaster un modèle plutôt séduisant. Mais c’est du point de vue de la sécurité que Racemaster se distingue avec une coque intérieure utilisant le système Hexocrush, une structure révolutionnaire conçue pour atteindre des niveaux de sécurité supérieurs et plus efficaces en absorption. Elle fusionne deux types différents de matériaux qui se différencient par leur densité. Cette structure caractérisée par une forme hexagonale contribue, par cette géométrie, à une meilleure capacité d’absorption des chocs tout en dissipant l’énergie de l’impact latéralement et radialement.
Racemaster est également disponible en version MIPS® (Multi-directional Impact Protection System), le système de protection crânien révolutionnaire qui permet d’absorber l’onde de choc en cas d’impact latéral évitant ainsi la rotation du cerveau dans la boîte crânienne et les lésions irréversibles qui peuvent survenir. Inspirée par le liquide céphalo-rachidien, la couche ajoutée entre le casque et la tête réduit la force de rotation qui serait autrement transmise au cerveau en cas de chute.
Le modèle que j’ai testé pour Bike Café ne dispose pas de l’option Mips. J’ai apprécié le confort et la légèreté du produit. Le test d’un casque heureusement n’a pas été jusqu’à l’essayer dans sa finalité. On reste prudent au Bike Café 😉 mais la technologie Hexocrush est rassurante. Le revêtement est moulé avec deux densités de mousse différentes et la structure en forme d’hexagone offre une meilleure absorption des chocs en dissipant les forces d’impact.
Livré dans une belle pochette en tissu micro-fibre pour le ranger, une visière amovible, et une garniture supplémentaire pour l’intérieur du casque.
Petit détail : vous pouvez placer vos lunettes en les glissant dans deux évents arrières un petit ergot les maintiendra en place et évitera de les perdre en roulant.
Attention au choix de tailles … Il n’y en a que 2 : S/M (du 54 au 58) et L (59 au 61) . Si vous faites comme moi 58 de tour de tête prenez plutôt du L pour pouvoir y glisser une casquette – ou un bonnet en cette période hivernale – sous votre casque par exemple.
Consacré principalement à l’Italie, le numéro 10 de cycle ! magazine évoque le Giro d’Italia (100ème édition et des histoires de celles du passé), aborde les exploits des coureurs français sur la Milan – San Remo et le Tour de Lombardie, part à la découverte des Alpes Orientales (Parc national du Stelvio) et Occidentales (VéloViso) avec un détour par la Toscane (Christian Louboutin Bike Polo Tournament de Florence et Cyclevendange ! à Montepulciano).
L’édition 2017 du Born to Ride est largement racontée par François Paoletti, tandis que le portfolio décrit en images La Petite Course Crit ! de Paris.
Ce magazine, qui ressemble plus à un livre, ne se trouve pas facilement en kiosque mais quelques bons vélocistes le distribuent. Il reste l’abonnement qui vous permettra de le recevoir chez vous sans avoir à le chercher partout.
Le multi-outils Italian Army Knife SILCA est différent des multi-outils conventionnels. Ce produit combine des outils forgés à mi-longueur ainsi que des plaques latérales en aluminium et en acier inoxydable.
La conception de l’outil est suffisamment longue pour permettre l’accès aux fixations encastrées et suffisamment courte pour ne pas subir de torsion ou de dommages. Des outils de longueur moyenne permettent également de positionner les outils dans le même plan, ce qui réduit l’épaisseur de l’emballage global de moitié. Les outils sont doublement chromés, les ferrures et bagues entièrement en acier inoxydable garantissent une longue vie sans corrosion. Les barres latérales en aluminium contiennent des aimants qui permettent de maintenir une attache rapide pour chaîne … ça peut servir.
Cet équipement hautement respirant et résistant à l’eau est aussi un bon isolant. Il a été conçu pour la pratique du VTT et convient très bien pour le gravel. Idéal par temps froid et humide il vous permettra de mieux apprécier vos sorties.
La membrane Goretex n’est plus à présenter et son intérêt par temps humide et pluvieux est indéniable. Pour mes sorties gravel, qui ne nécessitent pas de soigner mon CX, j’utilise cette veste respirante et protectrice. Sa coupe permet d’être confortable et à l’aise dans mes mouvements.
Géniale la poche poitrine bien étanche avec le rabat recouvrant la fermeture éclair. L’arrière retombant sur le bas des reins protège bien des projections. La veste porte encore la marque Gore Bike wear … ça va changer elle portera le nom Gore wear tout simplement.
Si vous connaissez le milieu du vélo vous avez sans doute croisé le genevois Damien Bisetti, propriétaire du Bike-Shop Vélosophe à Chambesy. Son palmarès sportif est éloquent et il baigne dans le vélo depuis son plus jeune âge. Jamais à court d’idées, épicurien sur deux roues, il s’est naturellement intéressé à la bière qui étanche la soif des cyclistes à l’arrivée de la sortie. Le succès de la Vélosophe qu’il a créée avec sa femme Andrea, l’étonne encore. Toujours en quête de projets, il se lance maintenant dans l’huile d’olive qui sera, tout comme la bière, signée Vélosophe.
Damien cycliste et pratiquant actif ici sur le récent cyclocross Redbull. Il arrive premier dans la catégorie “Mixte”.
Un nom : une marque …
Une marque ne peut exister que si il y a une histoire autour pour la faire vivre. C’est le cas de Vélosophe, qui est désormais connue dans l’univers du vélo, portée par l’histoire de Damien Bisetti et de sa famille.
Une bière après une virée vélo a toujours été la meilleure façon de se désaltérer et de poursuivre la convivialité de la sortie entre amis. Damien Bisetti qui est entrepreneur dans la restauration et le vélo depuis 4 générations et qui a été Champion Suisse en BMX, a créé la sienne.
Une passion qui s’est transmise de père en fils.
La bière Vélosophe, c’est l’histoire d’une passion pour le cyclisme qui s’est transmise de père en fils. Son grand-père était cycliste aux débuts des années 1900 et ensuite président du club de vélo des “Eaux vives” dans les années 40 à Genève. Les familles du côté de son père et de sa mère possédaient des “troquets” de quartier. Le jeune Damien baignait dans cette ambiance et il allait rouler avec son grand-père, avec son père qui était coureur. “Cette association entre notre bière et le vélo s’est faite naturellement …”, précise Damien.
L’huile d’Olive Vélosophe
“L’idée c’est de faire connaître aux gens quelque chose de bon fait dans le respect du produit. Je suis boucher, charcutier et cuisinier à la base … J’ai bossé dans des restaurants et hôtels étoilés. Je possède également un restaurant au bord du lac Léman à Genève. L’idée avec la bière et l’huile est de proposer à nos clients des produits de qualité qui ont été conçus en respectant l’ingrédient de base …“, explique Damien à propos de cette huile d’olive Vélosophe. Pour l’huile cela fait 5 ans que Damien avance sur ce projet guidé par une amie oliologue qui lui a ouvert le chemin de la connaissance des huiles d’olive. Ils ont cherché ensemble une huile que Damien pourrait proposer à ses clients. Ils pensaient l’avoir trouvé en Crête mais la crise grecque ayant eu raison du producteur c’est alors en Espagne, dans un domaine primé depuis plusieurs année pour leurs huiles d’olives d’exception, qu’ils trouvent le “filon”.
L’huile Velosophe est une huile Extra Vierge obtenue par extraction à froid des olives Arbequina, tout ceci dans le respect du cahier des charges DEMETER en agriculture Biodynamique. “Nous sommes allé sur place et j’ai vu comment le producteur travaillait ses olives. Les olives sont triées à la main, elles sont nettoyées, ils ne prennent que les fruits qui n’ont pas été cabossés lors de la récolte et éliminent ceux qui sont moisis. Lorsque l’huile s’écoule du pressoir elle a une étonnante couleur vert fluo. C’est en fait à partir des seules olives vertes que cette huile d’exception est obtenue”, précise Damien qui maintenant connait bien le sujet.
Pour l’instant cette huile, produite en quantité limitée, sera commercialisée uniquement en Suisse et proposée dans le restaurant de Damien Le Reposoir situé à Pregny Chambesy.
Vélosophe & Heroïn Cycling Brigade
Damien (casquette) avec Marc Simoncini créateur d’Heroïn Bikes et Loïc Ruffaux le directeur sportif du Team Vélosophe (à droite).
Le bouillonnant Damien ne fait pas du “sur place” en matière de vélo. La création du « Team Velosophe & Heroïn Cycling Brigade » a été récemment officiellement annoncé à Paris, dans le show room éphémère Rapha. Le début d’une belle aventure commence pour cette équipe cyclosportive constituée en partenariat avec Heroïn Bikes et Rapha, partenaire pour les vêtements, chaussures et casques. C’est Loïc Ruffaut, vainqueur des plus prestigieuses cyclosportives, qui sera le directeur sportif de cette team.
Roger est australien, mais il se trouve qu’il possède des attaches en Auvergne qui est le pays d’origine de son épouse. Il vient donc parfois dans cette belle région française où il avait eu l’occasion de rouler à vélo. Auvergne rime avec cycles Victoire … ce passionné de vélo a vite fait le rapprochement et revenu en Australie il poursuit sur Internet la découverte du travail de ces artisans du cycle installés dans ce petit coin de France. Séduit à la fois par le savoir-faire qu’il perçoit et le fait que Victoire est installé dans le berceau natal de sa femme, il contacte les artistes auvergnats.
L’émotion d’un vélo attendu
“C’est souvent par mail que le premier contact s’établit avec nos clients …”, précise Matthieu Perusset des cycles Victoire. “Lors d’une visite en France il y a maintenant près de 2 ans il est venu nous rencontrer. Il a pu voir ce que l’on faisait et comment on le faisait. C’est quelque chose que l’on aime organiser avec nos clients car ils peuvent rencontrer physiquement et échanger avec toutes les personnes qui vont travailler sur leur projet. Par ailleurs on en profite pour faire leur étude posturale …”, poursuit Matthieu.
photo Cycles Victoire
Emballé par sa visite Roger passe commande de son Versus. Le projet a un peu duré dans le temps car Roger n’est revenu en France qu’en septembre dernier et c’est à ce moment-là qu’il a récupéré son vélo. “On a profité de ce moment riche en émotion pour filmer cette rencontre. Ce n’est pas un tournage scénarisé, c’est vraiment le témoignage de la découverte de son vélo après une très longue attente au milieu de notre atelier …”, explique Matthieu.
“J’ai choisi de construire mon vélo avec Victoire pour deux raisons. La première – elle peut paraître surprenante – est leur localisation. Cette partie du monde a une signification particulière pour moi car c’est de là que ma femme est originaire. Cela avait donc du sens de réaliser un projet aussi personnel dans un endroit important pour nous deux. Deuxièmement, je recherchais un vélo aux caractéristiques particulières. Un vélo qui se remarque mais qui soit en même temps très simple, avec des lignes épurées. En entrant en contact avec Victoire, ils ont su me montrer qu’ils étaient en mesure de répondre à mes attentes. Je me suis alors dit que c’étaient les bonnes personnes avec qui travailler pour mon projet. Je voulais un modèle fiable et polyvalent, une sorte de “vélo à tout faire”, à l’aise sur la route comme sur les chemins …”, explique Roger.
photo HMWK
Premiers tours de roues
C’est en Auvergne, qui est désormais à la fois le pays de naissance de son épouse et celui de son vélo, que Roger va faire ses premiers tours de roues.
photo Cycles Victoire
“Mon vélo est très minimaliste, ce qui est à la fois esthétique et très fonctionnel. C’était une sensation superbe de monter sur mon vélo pour la première fois. J’ai simplement roulé sur le bitume et j’avais l’impression d’être sur un coussin d’air. Évidemment avec la transmission mono-plateau et les freins hydrauliques, le passage de vitesses est précis et le freinage excellent. Mais c’est en allant sur les chemins que la magie opère et que le travail réalisé par l’équipe prend tout son sens. Le comportement hors des sentiers battus est incroyable. Le choix de pneus et de jantes plus larges est excellent, cela rend le vélo très confortable et tolérant sur les terrains chaotiques, voir rocailleux …”, poursuit Roger.
photo Cycles Victoire
Le vélo est parti avec son nouveau propriétaire en Australie où il sera certainement un excellent ambassadeur du savoir-faire artisanal français. Les cycles Victoire, comme d’autres artisans français que l’on retrouvera encore cette année au concours de Machines à Ambert, font revivre une activité abandonnée depuis des années par la France qui a pourtant été leader dans ce domaine. Merci à eux …
Le nom de Louison Bobet est inscrit pour toujours dans la mémoire des amoureux du vélo. Pour les plus anciens d’entre-nous, son souvenir est toujours vivant. Comment oublier ce « géant de la route », 3 fois vainqueur du Tour de France, qui a accumulé 182 victoires au long de sa carrière, dont un Championnat du Monde et un Paris – Roubaix. Il a marqué son époque, et son image est indissociable de la transition entre l’aventure des pionniers du vélo et le cyclisme moderne. Le nom de ce coureur célèbre perdure en devenant en 2015 une marque qui commercialise des équipements textiles pour le vélo.
Créée par deux amoureux du vélo : Olivier Mauny et Vincent Rebours, Louison Bobet “riding with panache” interprète de façon très moderne le style et l’élégance classique qui caractérisaient le champion français des années 50. Les produits proposés sont pensés, dessinés et fabriqués avec soin pour obtenir le meilleur.
Riding with panache
Les produits Louison Bobet sont en parfaite adéquation avec l’image du champion breton qui était particulièrement élégant sur son vélo.
La marque Louison Bobet est une affaire de famille … Olivier Mauny n’est autre que le neveu de Louison et bien sûr cette marque a été lancée en plein accord avec Maryse et Philippe les enfants du champion cycliste.
Elle est conforme aux aspirations et aux valeurs représentées par le comportement de Louison Bobet durant sa carrière sportive. Elle correspond à une attente de cyclistes cyclosportifs ou pratiquants passionnés et exigeants qui souhaitent rouler « classe » en toute discrétion avec des produits élaborés techniquement pour leur pratique sportive. Les produits Louison Bobet sont en parfaite adéquation avec l’image du champion breton qui était particulièrement élégant sur son vélo.
Un hiver bien protégé
Pour m’équiper cet hiver et faire face au froid piquant rendu par moment glacial par le Mistral, j’ai reçu une “panoplie” issue du catalogue automne / hiver : la veste Saint-Malo 48, le cuissard long Issambres 56, le maillot Grammont 55, le baselayer manches longues Bédée 43, les gants Training, … Le nom des différents produits est déjà une promesse qui nous invite à rouler aux côtés du grand champion. L’emballage est “classe”, à l’image du contenant, et au déballage le toucher des vêtements exprime la qualité. J’inspecte les coutures, je touche les tissus, … c’est indéniablement de beaux produits et la fabrication est européenne …
Un essai en Provence
Départ matinal … un dernier petit café … ne pas oublier les gants et la casquette à glisser sous le casque – photo BC
Le petit cérémonial des départs matinaux en hiver commence par l’enfilage du baselayer la douceur du mérinos sur la peau rassure, car dehors il fait froid. La neige est tombée récemment à Aix-en-Provence ce qui est exceptionnel ici. J’ai déjà roulé avec ce Bédée 43 et j’adore sa douceur. La douce chaleur qu’il procure m’invite à sortir dehors car il isole parfaitement et régule très bien la température sous les autres couches.
Une première “peau” faite de laine de Mérinos … photo BC
Il est tellement agréable et confortable que je l’ai même porté sous ma chemise de bucheron pour me rendre en ville. Avantage du mérinos : pas d’odeur, et production d’humidité relativement faible. Enfiler ce Bédée est donc une bonne entrée en matière pour une sortie hivernale.
Enfilons maintenant le cuissard Issambres … Le produit dont le nom évoque la côte d’Azur est très technique. Fabriqué en tissu Thermoroubaix sa construction est différenciée pour tenir compte d’un usage pour les cyclistes qui recherchent la performance et le confort. La face avant, plus exposée au froid et au vent, est traitée en double épaisseur. La face interne, grattée, apporte toute sa douceur. Les lignes de coutures à plat épousent les courbes des muscles.
Le cuissard Issambres … photo BC
La forme ajustée des jambes offre un fitting serré qui produit la sensation d’une tenue proche de la compression. La face arrière privilégie la souplesse. La zone de pliure derrière le genou est constituée d’un matériau plus stretch et mince. Rien ne doit gêner la mécanique du geste. Le mollet ainsi que le côté gauche de la hanche s’ornent de pièces réfléchissantes graphiques pour la sécurité. Je m’escrime avec le passage des pieds dans les orifices siliconés des jambes que je trouve un peu serrés. C’est encore pire au déshabillage. Les brettelles manquent un peu de tension pour maintenir le cuissard vers le haut et la partie avant aurait pu remonter un peu plus sur l’abdomen. Petits détails au regard de la qualité globale du produit qui, sur la route, s’avère d’une totale efficacité.
J’aime moins les marquages réfléchissants un peu trop présents sur le cuissard comme sur la veste. Même si leur qualité me semble très bonne et me laisse espérer les voir survivre à l’itération des lavages, ils me semblent décalés par rapport à la classe habituelle de la gamme. Je préfère largement les marquages plus discrets du cuissard Saint-Brieuc.
Il fait 3°C dehors, et je juge qu’avec la veste Saint-Malo par dessus je n’ai besoin de rien d’autre hormis un tour de cou Mérinos qui ne me quitte jamais en hiver. Cette veste d’un beau bleu profond est, elle aussi, technique bien que classique en apparence. Une poche intérieure permet de glisser son téléphone. Des fermetures à glissières très discrètes masquent des fentes d’aération bien utiles dans les longues montées quand votre “clim” intérieure va monter en degrés.
Le tissu softshell est constitué d’un complexe trois couches et la partie intérieure en molletonné gratté est particulièrement agréable. La veste a reçu un traitement déperlant et elle est équipée d’un zip de fermeture Aquagard®. Son col, couvre parfaitement le cou, empêche toute entrée d’air, tout comme les extrémités des manches, dotées de poignets en tissu stretch doux et extensible.
Cette veste est le “point d’orgue” de cet équipement hivernal. J’aurais juste deux petits reproches : le col que j’ai trouvé un peu serré et les manches pour lesquelles j’aurais aimé avoir 2 centimètres de plus. En fait c’est peut-être une erreur d’avoir choisi du M … Cette veste est très ajustée, c’est d’ailleurs sa vocation j’aurais pu prendre du L. Je mesure 1 m 78 pour 70 kg et parfois je prends du L lorsque les tenues sont trop “fitées”.
Enfilée la veste est néanmoins parfaite au niveau de ma carrure et sa coupe est super classe : rien à dire. Mais ce n’est pas pour me regarder dans la glace que j’ai enfilé cette veste, je dois sortir pour la mettre à l’épreuve du thermomètre affichant 3°C dehors. Dans ces conditions elle est parfaite et d’ailleurs, avec le Mistral de ce matin, il faudra même revoir à la baisse cette température dont le ressenti sera facilement en dessous de zéro. Avec juste la baselayer en dessous et face au Mistral soufflant très fort en rafale, pas de problème thermique. En fin de matinée pour grimper une belle bosse de 4 km pour revenir des bords de la Durance, je fais glisser les fermetures des aérations frontales et voilà la ventilation qui se met en marche …
Le reste de l’équipement …
Je porte la casquette Pénombre, dont le nom n’est pas adapté à la lumière de Provence. J’adore les casquettes, et celle-ci est une vraie casquette bien coupée et fabriquée dans un tissu coton et polyester qui se tient bien et qui a l’avantage d’offrir une bonne protection contre vent et soleil sous les casques largement ouverts. Avec le soleil rasant hivernal la visière m’est indispensable pour me servir de pare-soleil.
Les gants Training sont souples et conçus pour les sorties hivernales par temps froid, sec ou humide. Le grip est très efficace grâce aux paumes en cuir de kangourou qui est traité pour offrir une haute résistance à la pluie. L’enveloppe du gant en softshell légère et respirante reçoit un traitement déperlant et protège parfaitement du vent et de l’humidité pour plusieurs longues heures sur le vélo. Doublé Primaloft®, l’intérieur du gant est confortable. Les poignets ajustés remontent pour bien joindre les maillots et les vestes. Au niveau des pouces, les empiècements en éponge microfibre permettent d’essuyer la transpiration au visage ou la goutte au nez. Sur l’index et le majeur, les empiècements ergonomiques et stretch aux articulations améliorent la sensation de mouvement pour faciliter les freinages ou les changements de vitesses.
Le côté technique de ces gants m’a séduit. Avec eux, la préhension facile des objets me permet même de sortir ma petite caméra d’action de ma poche arrière et d’en manoeuvrer les boutons. La protection contre le froid est suffisante. Je n’ai pas testé le côté imperméable car il ne pleut pas beaucoup par chez nous.
Et aussi …
Parce ce que nous sommes de petits veinards en Provence et que le thermomètre en hiver nous autorise par moment à rouler en maillot je porte parfois un simple maillot d’automne / hiver manches longues Grammont 55. Ce maillot est un bonheur de confort il est fabriqué à partir d’un tissu mélangeant la laine mérinos, le polyester et l’élasthanne pour associer confort et technicité. Ce maillot me va comme un gant et cette fois la taille M est parfaite. La longueur des manches est parfaite et le maillot couvre bien le dos en descendant assez bas. Sa polyvalence va en faire mon “must have” de cet hiver. À l’aise sous un coupe-vent et suffisamment thermique pour des températures jusqu’à 6°C.
J’aime sa couleur et sa coupe discrète qui cache bien la technicité du produit bien pensé jusqu’à proposer une poche arrière spéciale pour glisser une pompe, des cordons de serrages pour ajuster le bas du maillot, une poche arrière avec zip pour y loger vos clés … Et pour tout dire j’aime l’absence de marquages ostentatoires qui trop souvent transforment les cyclistes en panneaux publicitaires. Pas besoin d’un logo démesuré pour voir, même de loin, que ce maillot est classe et même deviner que c’est un Louison Bobet.
Le cuissard court Saint-Brieuc 48 avec des jambières … photo BC
Pour finir avec ma garde-robe hivernale je m’autorise à rouler avec le cuissard court Saint-Brieuc 48 complété de jambières en mérinos Rapha que j’adore. Parfaitement associé au maillot Grammont, j’utilise ce cuissard réalisé en tissu Interlock Stretch noir sur la partie basse avec un mesh respirant blanc sur la partie haute qui permet en été de porter des maillots clairs et plus légers. J’apprécie la longueur de ce cuissard et sa bonne tenue au niveau des cuisses. Il possède une bande silicone de maintien dans l’ourlet. La peau haute performance Tornado 3X Sat Man de La Fonte offre un bon amorti et protège des blessures. Le marquage « LB » sur les flancs est réalisé par un discret transfert réfléchissant en ton sur ton. On trouve une petite poche de rangement sur l’arrière.
Ce cuissard est parfait pour rouler de nombreuses heures sans ressentir une quelconque gêne. Le choix d’un bon cuissard est stratégique pour les amateurs de vélo et celui-ci ne vous décevra pas. J’aime particulièrement sa longueur généreuse qui maintient bien l’ensemble des quadriceps et le confort de la peau. La taille M me va très bien …
Mon avis
Si vous avez lu l’article jusqu’ici … pardon d’avoir été si long 😉 vous avez compris que globalement j’ai apprécié tous ces équipements pour leur qualité et leur technicité. C’est très fort de la part de Louison Bobet d’avoir pu produire des équipements modernes qui reflètent une image venant des racines du passé de la marque.
Les prix de ces produits sont à la hauteur de cette qualité et de cette technicité. La fabrication européenne, le niveau des matières premières utilisées l’expliquent en grande partie. Souvent, on trouve les produits chers lorsque l’on est dans la boutique, mais lorsqu’ils sont bons, on oublie vite le prix lorsqu’on les utilise dans le froid ou sous la pluie.
Les +
Qualité irréprochable (hormis quelques détails mentionnés)
Look : le “panache” est au rendez-vous
Technicité étudiée et adaptée aux besoins des cyclistes exigeants
J’adopte …
Les –
On aimerait que ce soit moins cher
Marquages réfléchissants sur Isssambres et Saint Malo
Couleurs … gris, bleu, … les choix sont un peu ternes pour cet hiver. J’aurais aimé un peu de couleurs chaudes pour égayer notre hiver comme les maillots que Louison Bobet propose dans sa gamme été. J’ai adoré par exemple le “gold” du maillot Ventoux 51.
Vous trouverez les prix, les conseils, les détails des matières sur le très complet site internet de la marque avec sa boutique en ligne. Vous trouverez également la liste des détaillants où vous pourrez aller toucher ces équipements avant de les acheter.
Pour offrir les meilleures expériences, nous utilisons des technologies telles que les cookies pour stocker et/ou accéder aux informations des appareils. Le fait de consentir à ces technologies nous permettra de traiter des données telles que le comportement de navigation ou les ID uniques sur ce site. Le fait de ne pas consentir ou de retirer son consentement peut avoir un effet négatif sur certaines caractéristiques et fonctions.
Fonctionnel Toujours activé
L’accès ou le stockage technique est strictement nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de permettre l’utilisation d’un service spécifique explicitement demandé par l’abonné ou l’utilisateur, ou dans le seul but d’effectuer la transmission d’une communication sur un réseau de communications électroniques.
Préférences
L’accès ou le stockage technique est nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de stocker des préférences qui ne sont pas demandées par l’abonné ou l’internaute.
Statistiques
Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement à des fins statistiques.Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement dans des finalités statistiques anonymes. En l’absence d’une assignation à comparaître, d’une conformité volontaire de la part de votre fournisseur d’accès à internet ou d’enregistrements supplémentaires provenant d’une tierce partie, les informations stockées ou extraites à cette seule fin ne peuvent généralement pas être utilisées pour vous identifier.
Marketing
L’accès ou le stockage technique est nécessaire pour créer des profils d’internautes afin d’envoyer des publicités, ou pour suivre l’utilisateur sur un site web ou sur plusieurs sites web ayant des finalités marketing similaires.