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Tenue textile gravel hiver Castelli : élégante et efficace

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Castelli
Un logo désormais bien connu (photo Laurent BIGER)

L’hiver est bel et bien là, mais vous êtes néanmoins nombreux, comme moi, à continuer à pratiquer le Gravel malgré le froid. À cet effet, je vous propose mon retour d’expérience sur la tenue hivernale de la marque italienne Castelli, que j’ai pu tester depuis Noël dernier. Commençons par présenter techniquement les produits, avant de vous délivrer mon ressenti final sur ces produits de la marque au scorpion blanc.

Une tenue bien dans le ton du Gravel (photo Laurent BIGER)

Veste Castelli Unlimited Puffy

Cette veste, ici dans son coloris LIGHT MILITARY GREEN est décrite par le fabriquant comme étant une veste chaude et confortable, plus basée sur la longue distance que la vitesse (comprendre au détriment de l’aéro). Elle est censée offrir de l’isolation thermique tout en restant compacte, afin de rentrer dans votre sacoche de selle lorsque vous souhaitez la retirer. L’extérieur est constitué d’un tissu que vous avez vu sur certaines doudounes haut de gamme de grandes marques. L’intérieur est en Polartec® Alpha® Direct, tissu isolant le plus léger, compact et absorbant du marché.

SPÉCIFICATIONS TECHNIQUES

  • Shell externe en tissage microfibre coupe-vent avec traitement déperlant
  • Épaisseur isolante Polartec® Alpha® Direct
  • Tissu stretch Nano Flex sous les manches, les côtés et le bas du dos
  • Poches zippées sur la poitrine et le dos
  • Deux grandes poches arrière avec rabat
  • Fermeture éclair YKK® Vislon®
  • Prix public constaté : 185 à 240 €
  • Site fabricant : UNLIMITED PUFFY JACKET | Castelli (castelli-cycling.com)

Cuissard long Castelli Tutto Nano

Ce cuissard long, disponible uniquement en noir, est décrit par l’équipementier textile comme étant un cuissard long polyvalent et idéal par temps sec, restant déperlant pour les petites pluies et les routes mouillées. Il dispose aussi de coutures réduites pour le confort et de bandes réfléchissantes pour la visibilité. Ses logos en relief, ton sur ton, lui donnent un look technique plutôt discret.

SPÉCIFICATIONS TECHNIQUES

  • Tissu en Nano Flex 3G
  • Coutures réduites pour le confort
  • Bretelles maillées qui ne retiennent pas l’humidité
  • Peau de chamois KISS Air2 pour un confort longue distance
  • Zips au niveau des chevilles
  • Conseillé pour des températures de 4° à 16°C
  • Shell externe tissage microfibre coupe-vent avec traitement déperlant
  • Epaisseur isolante Polartec® Alpha® Direct
  • Tissu stretch Nano Flex sous les manches, les côtés et le bas du dos
  • Poches zippées sur la poitrine et le dos
  • Deux grandes poches arrière avec rabat
  • Fermeture éclair YKK® Vislon®
  • Pix public constaté : 100 à 140 €
  • Site fabriquant : TUTTO NANO BIBTIGHT | Castelli (castelli-cycling.com)

Sous-vêtement manches longues Castelli Flanders Warm

SPÉCIFICATIONS TECHNIQUES

Ce haut, qui se porte en sous-vêtement technique manches longues, est disponible en gris (version testée ici) et en noir. Il est labellisé Rosso Corsa par le fabricant, soit le haut de gamme de la marque italienne. Ses qualités d’isolation et de respirabilité sont donc censées être elles aussi haut de gamme

Le test de cette tenue…

Autant le dire de suite, dès le déballage, j’ai constaté une finition de haut niveau. C’est visuellement qualitatif et les matières utilisées sont également très agréables au toucher. C’est particulièrement vrai pour la veste, avec un aspect typé doudoune vraiment réussi. À l’usage, celle-ci se démontre vraiment confortable, ce qui en fait clairement la qualité première que je reteindrais de cette veste. L’intérieur (orange) en Polartec® Alpha® Direct participe pleinement à cette sensation de confort.

Le froid ne vient pas trop perturber cette sensation puisque jusqu’à des températures autour de 1°C, cette veste remplit parfaitement son rôle. Le qualificatif déperlant n’est pas usurpé, mais ne comptez pas rester sec sous une pluie battante. Ce n’est pas la vocation de cette veste, plus efficace pour un froid sec. Côté pratique, les poches dorsales sont réellement vastes, avec un compartiment zippé, bien utile pour sécuriser des clés (ou des mèches tubeless…). La poche de poitrine, zippée aussi, est également la bienvenue car facile d’accès.

En dessous de celle-ci j’ai, autant que possible, porté le maillot manche longue de la même marque, afin d’évaluer ce “couple”. À l’image de la veste, ce sous-vêtement technique brille par un port très confortable, vraiment agréable. Rien à lui reprocher, il ne doit pas faire grand chose, mais le fait bien : ce sous-vêtement isole bien, tout en respirant bien lors des efforts soutenus.

Sur le bas du corps, attardons nous sur le cuissard long Tutto Nano. Facile à enfiler grâce aux chevilles “zippées”, je remarque instantanément les zones réfléchissantes grises dans cette zone. C’est beau, et évidemment sécurisant. Lors de ma première sortie avec ce cuissard, j’avoue avoir été troublé par l’épaisseur conséquente du rembourrage de l’assise. Heureusement, après cette sortie et un premier lavage, celui-ci a adopté une épaisseur plus conforme. C’est rassurant car cette peau de chamois Pro KISS Air2 brille par son confort et son efficacité.

Son pouvoir déperlant est plus que correct, supérieur à celui de la veste. En revanche, face au froid, j’ai trouvé ce cuissard en retrait en comparaison de la veste. À mon sens, il n’est pas destiné à des températures inférieures à 5°C (ce que semble préconiser d’ailleurs le fabricant). La zone couvrant les quadriceps n’est pas assez protégé du froid lors de températures proches de zéro. Hormis cela, c’est un produit de qualité, très agréable à porter et facile à enfiler. Le tissu Nano Flex 3G est clairement une réussite pour l’aspect confort.

Tenue Gravel hiver Castelli (photo Laurent BIGER)

Bilan test tenue Castelli : bon pour du gravel hivernal !

Le bilan est globalement positif. On est ici en présence de produits très bien finis, et surtout vraiment agréables à porter. L’ajustement est bien pensé pour la pratique gravel avec des coupes plus amples que les classiques produits “routiers” où l’aspect aéro reste souvent trop prépondérant. Niveau look, c’est aussi une réussite, surtout pour la veste à l’élégance naturelle.

Le rapport qualité / prix me semble dans la bonne moyenne, surtout pour le cuissard long et le sous-vêtement manches longues. Finalement, j’ai bien retrouvé la qualité Castelli sur des produits bien pensés pour notre pratique gravel.

Nouveau Cannondale Synapse : un vélo d’endurance “intelligent” et sécurisant

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Cannondale Synapse 2022
Le Synapse 2022 mise sur plus de sécurité.

Cannondale nous annonce aujourd’hui l’intégration de son écosystème SmartSense sur son nouveau Synapse. Ce vélo typé endurance est le modèle phare de la gamme route de la marque. Lancé il y 15 ans, il ne cesse d’évoluer et cette version repensée apporte encore plus de confort et de performance tout en ajoutant, avec SmartSense, l’expérience et la sécurité sur la route.

Le Synapse, le vélo d’endurance de Cannondale

Lancé il y a 15 ans, ce cadre de route en carbone a établi les bases de la catégorie “endurance”. Il incarne la fusion de la performance, du confort et de la polyvalence qui lui offre la possibilité de s’attaquer à des terrains variés. « Le Synapse est le vélo parfait pour intégrer le système SmartSense », déclare David Devine, directeur produits chez Cannondale. « Il offre une position de pilotage confortable, une ingénierie qui aide à lisser les routes et maintenant il a la confiance et la conscience supplémentaires apportée par le système SmartSense. »

Le nouveau Synapse offre une sensation de pilotage sensiblement améliorée, la marque annonce un confort accru de 8%. Il ne sacrifie pas les performances car il est conçu pour aller plus vite avec moins d’effort profitant des avancées apportées par le Cannondale SystemSix. Avec un aérodynamisme amélioré, Synapse est fait pour aplanir les difficultés et donner du rythme aux sorties de groupe du week-end.

Cannondale Synapse 2022
Les 5 points clés du nouveau Synapse.

1 – Un dégagement pour les pneus de 35 mm vous permet de vous aventurer au-delà des routes bien lisses, avec confort et adhérence.
2 – Forme du cadre étudiée pour mieux absorber les chocs.
3 – Taille et cotes du cadre adaptées aux mensurations du cycliste.
4 – Des oeillets pour un vaste choix d’emports sur le cadre.
5 – Intégration de SmartSense.

Cannondale garantit que les cyclistes obtiennent les meilleures performances de leur vélo, quelle que soit leur taille. La conception unique ajuste la géométrie, la construction, la rigidité et les caractéristiques de direction du vélo, en fonction de la taille du cycliste et de son centre de gravité variable.

Le nouveau Synapse est prêt pour des parcours à la journée sur les revêtements les plus variés : routes pavées, pistes et surfaces intermédiaires. Il a la capacité d’accueillir des pneus jusqu’à 35 mm. Pour ces longues journées d’exploration hors des sentiers battus, il est livré avec des emports pour une sacoche sur le tube supérieur et pour deux bidons.

Qu’est ce que SmartSense ?

SmartSense est un système intelligent combinant éclairage et radar qui communique avec le cycliste, le vélo et l’environnement, alimenté par une seule batterie. Avant même leur premier coup de pédale, les utilisateurs peuvent interagir avec SmartSense via l’application Cannondale où ils auront une large sélection de paramètres pour personnaliser leur sortie. Les paramètres sont conçus pour offrir une meilleure expérience tout en créant une visibilité accrue, afin que le cycliste puisse voir et être vu plus efficacement.

Cannondale Synapse avec SmartSense
La batterie amovible permet aussi de recharger nos smartphones et nos appareils nomades- photo Cannondale

Une fois les personnalisations souhaitées choisies dans l’application, une rotation de la roue avant, équipée d’un capteur de roue, initie une chaîne de communication entre tous les points de contact SmartSense disponibles.

  • Radar Garmin Varia : capteur détectant la circulation automobile à l’arrière du vélo et pouvant signaler la vitesse, la distance et le nombre de voitures via des alertes sonores et visuelles sur l’application Cannondale ou sur l’unité d’affichage du vélo. Le radar Garmin est également compatible avec de nombreux GPS.
  • Feux de jour Lezyne avant et arrière : l’éclairage avant améliore la visibilité de la circulation venant en sens inverse pour aider le cycliste à être vu. Le feu arrière, avec une fonction d’alerte de freinage en option, offre une meilleure visibilité derrière le cycliste. Les deux feux peuvent ajuster leur luminosité pour s’adapter à la lumière du jour limitée ou changeante, ou signaler la circulation arrière venant en sens inverse et un freinage brusque.
  • Batterie Garmin Varia : une seule source d’alimentation élimine le besoin de charger plusieurs batteries et permet d’éviter le risque de rouler mal équipé. La batterie peut également être utilisée comme source de charge USB-C lorsqu’elle est déconnectée du support du vélo.
  • Capteur de roue Cannondale : associe votre Synapse à l’application Cannondale et s’active automatiquement au SmartSense en faisant tourner la roue avant.
Poids du Cannondale SmartSense
Poids du Cannondale SmartSense

L’écosystème SmartSense permet aux cyclistes d’apprécier chaque trajet en toute tranquillité d’esprit en réduisant les distractions et en augmentant la sensibilisation. Avec son système centralisé et sa source d’alimentation unique, SmartSense est un élément essentiel d’une pratique cycliste simple et efficace.

Le poids du sytème de 462 g est raisonnable au regard des services rendus.

 

 

La gamme Synapse 2022

Le tout nouveau Synapse sera disponible en 4 modèles en carbone, tailles 48 – 61. Le SmartSense sera présenté sur les modèles en carbone 1, 2 et 3 avec une sélection de radars, feux et changements de vitesse électroniques désignés par R, L et E dans le nom du modèle.

La gamme synapse est comprise entre 3 499€ et 8 999 €

Plus d’informations sur la nouvelle gamme Endurance Cannondale Synapse 2022.

On Piste vous fait découvrir le Pays d’Aubagne et de l’Étoile en gravel

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ON PISTE rouler en vélo de gravel Aubagne
Rouler en gravel dans la région d'Aubagne. Y a pire comme endroit, non ? Photo :@Rossignol

Le Pays d’Aubagne et de l’Étoile regroupe 12 communes installées dans les vallées de plusieurs massifs montagneux provençaux, non loin de Marseille. L’enfant du pays, Marcel Pagnol a dépeint dans son oeuvre cette région, autour d’Aubagne, dans laquelle il gambadait lorsqu’il était enfant. Le petit massif de l’Étoile, qui forme une sorte de frontière au nord de Marseille, est le symbole de ce pays. C’est un énorme terrain de jeux pour toutes sortes d’activités de plein air, et nous avons choisi de partir en gravel à sa découverte.

“Le nom de ce massif nous fait déjà rêver … l’Étoile. Symbole d’orientation cette montagne nous attire. Son nom provençal “Mountagno de l’Estello” proviendrait de l’orientation de ce massif par rapport à Marseille, au nord géographiquement de la cité phocéenne, indiquant la direction de l’étoile polaire.”

Quand on regarde la carte en relief de ce Pays d’Aubagne, on sait que forcément notre aventure en gravel sera pimentée par un dénivelé positif respectable. Les 12 communes qui le constituent : Aubagne, Auriol, Belcodène, Cadolive, Cuges-les-Pins, La Destrousse, La Bouilladisse, La Penne sur Huveaune, Peypin, Roquevaire, Saint Savournin et Saint-Zacharie, portent des noms qui sentent bon la Provence. Les sommets qui nous entourent s’appellent la grande Étoile, le grand Puech, le Pilon du Roi et le mont Julien. Les altitudes de ces massifs calcaires feront sans doute sourire nos amis Alpins, mais il ne faut pas sous-estimer la rudesse de leurs pentes et minimiser la dimension naturelle et sauvage des lieux. À une vingtaine de kilomètre de la grande agglomération de Marseille nous voilà tout à coup projetés en pleine nature.

Partons à la découverte

La découverte d’un territoire peut se faire en y mettant du sien en cherchant parfois longtemps des informations sur les plus beaux endroits, les spots incontournables. Cette découverte peut se faire également grâce à la plateforme numérique outdoor ON Piste, qui en travaillant avec les collectivités territoriales ou offices de tourismes, permet d’accéder directement aux informations essentielles validées et à jour. C’est avec cette plateforme que nous avons choisi en une journée de faire une incursion dans le Pays d’Aubagne.

Le concept ON Piste

Depuis 2011, le service “Outdoor Experiences” (intégré au Groupe Rossignol en 2016) accompagne les destinations touristiques (collectivités territoriales, offices de tourismes …) dans le développement et la promotion de leurs activités de pleine nature, et proposent ainsi aux sportifs un accès facilité à des espaces de qualité où pratiquer leurs sports favoris.

Rossignol accompagne plus de 41 Stations de Trail, 12 destinations de marche nordique, 200 destinations vélo (R-BIKES) et 6 Espaces Ski de Rando, répartis sur toute la France et dans les pays limitrophes (Belgique, Espagne). L’ensemble de ces destinations étaient jusqu’en 2020 répertoriés sur un site web et une app, distincts pour chaque sport.

ON PISTE rouler en vélo de gravel Aubagne
Les Destinations ON PISTE, ce sont aussi des Destinations ou des parcours en marche nordique. Photo :Julia Service On Piste (Rossignol).

En 2022, à l’écoute des aspirations de la communauté sportive, Rossignol lance une nouvelle plateforme multisports On Piste, tournée vers les sportifs et les territoires.

Pour les sportifs, il s’agira d’offrir des spots de qualité, des services, une exploration réussie pour tous les niveaux. Pour les territoires, On Piste permettra de structurer l’offre en mutualisant les actions de communication et de commercialisation pour une meilleure promotion et mise en valeur des offres sportives. Objectif : faire bouger les sportifs sur les bons spots !

“Dans le domaine du vélo au côté de la route et du VTT, le gravel trouve une belle place avec une polyvalence qui permet une exploration très large des possibilités de tous ces territoires.”

Rendez-vous dans le pays de Pagnol

C’est dans l’Office de Tourisme Intercommunal Pays d’Aubagne et de l’Étoile que Bike Café à Saint-Zacharie (Var), une commune située à 40′ environ d’Aix-en-Provence, que Bike Café démarre son reportage. Pascal Coudurier, directeur de l’Office, nous explique le potentiel gravel de sa région et le terrain de jeu exceptionnel qu’offrent la Sainte-Baume et le Garlaban.

La destination Aubagne Pays de l’Etoile est un véritable spot outdoor avec 31 départs de circuit vélo de route, gravel, VTT, marche nordique et trail.

“Booster la fréquentation hors période estivale, répartir les flux dans l’année, être en plein air en toute saison, attirer une clientèle sensible à la nature et sa préservation… La mise en place de ces « traces » est un incontestable vecteur de développement touristique qui correspond à la fois aux aspirations des voyageurs et aux questions de préservation des espaces fragiles qui nous animent”.

Pascal Coudurier, Office du Tourisme Intercommunal Pays d’Aubagne et de l’Étoile

Après une présentation de l’application On Piste par Julia Combe, nous enfourchons nos montures, à savoir des modèles gravel Felt Breed 20 en aluminium, dotés d’une transmission mono-plateau Sram Force 1x Hydraulique et de roues solides en aluminium Devox. Les pneumatiques sont des Vittoria Terreno Dry, en 38 mm de section, montés en tubeless.

Un parcours gravel costaud

Le parcours gravel que nous allons réaliser est une boucle de 37 km autour de Saint-Zacharie, notre point de départ et d’arrivée et une montée dans la forêt du Défens et le Bois de la Lare pour aller admirer la vue sur le massifs de Sainte-Beaume.

ON PISTE rouler en vélo de gravel Aubagne
Le premier parcours gravel réalisé lors de ce reportage autour de Saint-Zacharie : 37 km et 840 m de D+, court mais exigeant physiquement et technique par endroits. Photo :@Rossignol
ON PISTE rouler en vélo de gravel Aubagne
Profil du premier parcours gravel autour de Saint-Zacharie, 37 km et 840 m de D+. Photo :@Rossignol

Patrick et moi téléchargeons l’application On Piste (disponible sur Google Play et Apple Store) et choisissons donc le parcours 70 “Gravel sous la Sainte-Beaume”, jugée difficile par l’application (couleur rouge).

La trace apparaît et il n’y a plus qu’à cliquer sur le bouton “Lancer le guidage” pour suivre l’itinéraire, qui est rappelé à chaque changement de direction. Vous visualisez aussi immédiatement le profil du parcours. Les zones en jaune représentent des pourcentages de plat nul ou faibles tandis que celles colorées en orange puis en rouge annoncent des passages plus difficiles. Petit bémol : quand on balaie le profil avec le doigt, on ne voit pas apparaître le pourcentage de pente en temps réel.

ON PISTE rouler en vélo de gravel Aubagne
On peut zoomer assez facilement sur l’application ON PISTE, pour différencier routes et pistes de gravel. Photo :@Rossignol

C’est parti ensuite pour un début de parcours sur route. Nous quittons Saint-Zacharie par une petite rampe d’échauffement de près de 500 mètres à 10 %, histoire de se mettre dans le bain. Après ce pétard, nous montons toujours sur une petite route bordée d’arbres. Après quelques kilomètres, il ne faut louper le virage à droite nous faisant partir sur un DFCI et la partie gravel du parcours. Petit à petit, nous nous élevons sur un sentier rocailleux dans les arbres. La vue se dégage progressivement pour nous permettre d’admirer la crête de La Lare. Les pneus de 38 mm sont un peu limites pour les portions les caillouteuses, surtout pour Patrick qui doit composer avec des pneus “slick” montés sur son vélo, de quoi ajouter une difficulté supplémentaire !

ON PISTE rouler en vélo de gravel Aubagne
Julia Combe, chargée de communication pour le Service On Piste (Rossignol) a aussi mouillé le maillot pour nous montrer le potentiel gravel du Pays de Pagnol. Photo :@Rossignol

Petit à petit, la piste devient de plus en plus technique mais nous sommes récompensés par le massif de la Sainte-Beaume qui se dévoile à notre droite. A perte de vue, des collines rocailleuses couvertes de garrigue et pour augmenter ce sentiment de connexion à la nature, personne sur le chemin, nous sommes les rois du monde. Après une dernière montée raide et deux à trois virages difficiles à négocier dans des pierriers en dévers, nous arrivons au sommet de La Lare, à 730 m d’altitude. Nous sommes début octobre et il fait encore bon dans le sud.

ON PISTE rouler en vélo de gravel Aubagne
Un peu plus de 3 km d’ascension (Montée de la Lare) entre 6 et 10 % sur des sentiers rocailleux, pas très long mais un passage gravel éprouvant avec des lacets serrés à négocier. Photo :@Rossignol

“Ces deux parcours gravel en Pays d’Aubagne vous étonneront de part leur variété de paysages et leurs capacités à vous croire perdus au milieu de la pampa. Il sont aussi parfaits pour une escapade sportive et ensoleillée en fin de saison, quand la moitié de la France est déjà passée en mode grisaille et températures fraîches. C’est le Sud !”

Une fois arrivés au sommet, nous profitons d’un vue imprenable sur tout le massif de la Sainte-Beaume.

ON PISTE rouler en vélo de gravel Aubagne
Le reportage gravel à Saint-Zacharie a été réalisé au début du mois d’octobre, avec un ciel bleu et des paysages à faire pâlir d’envie nos lecteurs nordistes. Nous avons roulé en cuissard et maillot court durant toute la sortie. Photo :@Rossignol

Nous attaquons un petit défilé rocheux où aucune embuscade ne nous attend…puis attaquons la longue descente de plus de 5 km nous ramenant dans la partie boisée du massif.

ON PISTE rouler en vélo de gravel Aubagne
Rouler en gravel dans la région d’Aubagne. Y a pire comme endroit, non ? Photo :@Rossignol

On se fait un peu secouer par les innombrables pierres qui composent le chemin et les pneus de 38 mm montrent un peu leur limite. Heureusement, les freins Sram Force tiennent le coup et nous ramènent à bon port en bas de piste.

ON PISTE rouler en vélo de gravel Aubagne
Début de descente sur un sentier non technique, là où le vélo de gravel est dans son élément. Nous sommes seuls au monde, royal ! Photo :@Rossignol

Sur la descente, nous croisons des marcheurs nordiques. Ils ont encore du chemin pour parvenir à gravir ce que nous venons de descendre. Rappelons d’ailleurs, que la plateforme On Piste intégre des stations de marche nordique, notamment 5 parcours sur la destination d’Aubagne-Pays de l’Etoile, au départ de Saint-Zacharie.

ON PISTE rouler en vélo de gravel Aubagne
Les espaces ON PISTE de Rossignol, ce sont aussi des stations de marche nordique avec 3 points de départ répartis sur les massifs du Garlaban et de la Sainte-Beaume. Photo :@Rossignol

D’ailleurs, nous croisons aussi dans notre descente le GRP 2013 ou Sentier de Grande Randonnée Marseille-Provence, une belle rando de 365 km pour les motivé(e)s !

Nous quittons les sentiers pour rejoindre le bitume. Après un petit check sur l’appli On Piste, nous constatons que nous sommes allés un peu trop loin puis retrouvons la trace qui nous fait passer sur une belle route, située en bordure d’un petit domaine viticole. Sur ces routes, aucune voiture, hormis la maréchaussée mais un revêtement qui vous fera apprécier des pneus gravel !

ON PISTE rouler en vélo de gravel Aubagne
Après notre départ de Saint-Zacharie, prise en main de l’application ON PISTE pour vérifier que nous sommes bien sur la trace. Photo :@Rossignol
ON PISTE rouler en vélo de gravel Aubagne
La fin de la boucle gravel nous fera passer par de toutes petites routes très peu empruntées par les voitures et évitant les grands axes. Retour à Saint-Zacharie par La Mellone et le Moulin de Redon. Photo : Matthieu Amielh.

Nous continuons ainsi notre petit bout de chemin pour rallier Auriol, passons près de la Bouilladisse où je reconnais le début du col du Pigeonnier où les locaux dont je fais partie aiment se défier. Nous rentrons ensuite tranquillement vers Saint-Zacharie pour retrouver l’équipe de l’Office de Tourisme ainsi que les trailers et marcheurs nordiques.

Pour ceux qui en veulent plus, un deuxième parcours gravel existe au départ de Saint-Zacharie.

L’appli On Piste est disponible sur Google Play et Apple Store, est un outil réussi pour tous ceux qui aiment pratiquer le gravel et découvrir de nouveaux territoires.

A noter qu’outre la destination Pays d’Aubagne, On Piste propose de nombreux parcours gravels dans le Golfe du Morbihan (départ de Vannes) et autour de Bordeaux.

Toutes les informations sur la plateforme outdoor On Piste.

Téléchargez l’application On Piste (Apple Store).

Téléchargez l’application On Piste (Google Play).

Armé pour le nettoyage avec le Kärcher KHB 4-18

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Test du KÂRCHER KHB 4-18
Test du KÂRCHER KHB 4-18

Pour nettoyer nos vélos (et pas que…) Kärcher propose l’arme absolue : le pistolet de nettoyage KHB 4-18. Après le nettoyeur mobile OC3 Plus, que nous avons testé en août 2020, nous vous présentons une autre solution mobile pour faire la toilette de votre vélo au retour d’une sortie sur terrain gras.

Composition

Kärcher est une marque qui – comme frigidaire – a donné son nom à un produit. Quand on pense à un nettoyeur haute pression on dit un Kärcher… Autour du concept de ce fameux nettoyeur, dont le nom inspire aussi les discours politiques, la marque a développé un nombre impressionnant de produits facilement identifiables par leur couleur jaune dans les rayonnages des magasins de bricolage.

Test du KÂRCHER KHB 4-18
Des produits identifiables par leur couleur jaune dans les rayonnages des magasins de bricolage – photo Bike Café

En déballant la boite (jaune également) je découvre une batterie interchangeable de 18 V, équipée d’un écran LCD qui affiche l’autonomie et le temps de chargement en temps réel. Ses cellules Lithium-Ion garantissent sa puissance et sa longévité. Elle est associée à un chargeur secteur. On retrouve cette batterie sur plusieurs autres produits autonomes de la marque jaune : taille-haies, coupe-bordures, tronçonneuses, souffleurs…

Le pistolet de nettoyage KHB 4-18 délivre une pression moyenne de 21 bars. Sa vocation est le nettoyage d’appoint, mobile et facile. Il est livré avec des buses Quick Connect faciles à changer. Une buse à jet plat pour un nettoyage en douceur et une buse rotative pour les salissures plus importantes.

Nettoyage en toute liberté

Ce KHB 4-18 offre une bonne liberté de mouvement et une certaine flexibilité lors du nettoyage, grâce au poids du produit : 1,7 kg. Ce nettoyeur moyenne pression (21 bars) portable sans fil est adapté au nettoyage d’appoint. Il peut s’affranchir d’une arrivée d’eau grâce à un flexible d’aspiration (non compris dans la boite). Il peut également être alimenté en eau par un tuyau d’arrosage grâce à un raccord vissant standard.

Test du KÂRCHER KHB 4-18
Alimentation via un tuyau d’arrosage ou par un flexible d’aspiration – photo Bike Café

Si l’on compare cette solution au lavage dans une station qui revient en moyenne à 2 € le jeton, ce Kärcher peut s’amortir si on lave fréquemment son vélo et surtout si on en possède plusieurs. Par ailleurs ce KHB 4-18 permettra bien d’autres services de nettoyage en dehors de celui de vos vélos. Il faut considérer également l’économie d’eau si on la puise par aspiration dans un récupérateur d’eau de pluie ou d’une autre source naturelle et gratuite.

Test du KÂRCHER KHB 4-18
Il faut considérer également l’économie d’eau : 4 litres dans l’arrosoir ont suffit pour mon vélo très sale – photo Philippe Aillaud

Pour ma part, je retiens surtout la polyvalence de ce matériel que je peux utiliser pour nettoyer mon mobilier d’extérieur et son intérêt car j’ai plusieurs vélos à nettoyer. Le fait de l’avoir sous la main est également plus pratique que de se rendre à la station de lavage. J’ai été un peu déçu par l’aspiration d’eau grâce au flexible. Il faut un certain temps pour amorcer le tuyau de 5 m et le fonctionnement est moins efficace que le mode tuyau d’arrosage où la pression est garantie en permanence.

À l’usage la mise en œuvre est rapide. Un regard sur l’afficheur pour estimer l’autonomie (14 minutes environ à pleine charge). Pour un vélo très sale 5 minutes suffisent pour le nettoyage. Par rapport à l’OC3, testé précédemment, les 21 bars disponibles se montrent plus efficaces, tout en étant respectueux de la peinture des vélos. Par contre, l’OC3 reste à mon avis la station de lavage mobile idéale sur le terrain, grâce à sa compacité. Avec ce modèle, véritablement tout terrain, l’amorçage est immédiat.

Avantage néanmoins au KHB 4-18 pour s’attaquer à de la boue séchée sur un vélo, que vous n’auriez pas nettoyée immédiatement. Le flexible SH5, qu’il faudra acquérir malheureusement en plus (30 €), vient alourdir la facture. Si on dispose d’une arrivée d’eau et d’un tuyau d’arrosage ce flexible sera inutile, car le pistolet est livré avec un raccord qui permettra de brancher le tuyau.

Mon avis

J’AI AIMÉ

  • La polyvalence d’usage (vélos, terrasse, jardin, etc.)
  • L’efficacité : 21 bars le rendent plus efficace que le OC3 testé précédemment
  • Choix du réservoir et possibilité de brancher un tuyau d’arrosage

J’AI MOINS AIMÉ

  • Le tarif élevé.
  • Le fait de devoir acquérir un flexible d’aspiration en plus.
  • L’amorçage et l’efficacité en mode flexible. 

Caractéristiques

  • Batterie rechargeable : Battery Power 18 V/2,5 Ah (1 pièce)
  • Chargeur standard Battery Power 18 V (1 pièce)
  • Filtre à eau intégré
  • Adaptateur tuyau d’arrosage 3/4″
  • Buse jet plat
  • Lance simple

Prix : 169,99 €

Infos sur le site

Flexible d’aspiration en plus… Kärcher SH5

Le flexible d’aspiration de 5 mètres convient pour tous les appareils K 4 à K 7. Il permet d’aspirer l’eau des sources alternatives telles que les collecteurs d’eau de pluie ou les citernes. Flexible sans phtalates ni PVC, recyclable à 90 %, dans un conditionnement hautement écologique.

Prix : 30 €

Infos sur le site

4 produits indispensables pour votre sécurité à vélo

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Casque avec éclairages avant et arrière intégrés Lumos Ultra
34 LEDs rouges à l'arrière assurent une grande visibilité. Les éclairages arrière servent aussi de clignotants pilotables avec la télécommande guidon. Photo : Lumos.

La route se partage et le cycliste doit y avoir sa place. Sa présence n’est pas toujours évidente lorsque les conditions météo et l’éclairage ambiant ne sont pas favorables. Dans certains cas, il faut mettre toutes les chances de notre côté en renforçant notre visibilité et en se dotant d’équipements qui nous permettront d’affirmer notre présence sur la route. Nous avons listé quelques produits testés par l’équipe de Bike Café. Matthieu, Hugo et Patrick vous proposent ceux qu’ils ont choisis.

Sonnette Knog Oi Bell Luxe

La plupart des cyclistes ignorent que la sonnette fait partie des accessoires rendus obligatoires sur le vélo par le code de la route. Livrée de base avec les vélos vendus sur internet en compagnie des catadioptres de rayons (obligatoires également) elle est rarement montée sur les guidons.


Ne pas respecter cette obligation est puni par une amende pouvant aller jusqu’à 38 €. En général, il s’agit d’une amende forfaitaire de 11 € et de fait il est rare de constater la réalité de sanctions. Imaginez des agents de la force publique aux arrivées des étapes du Tour de France 😉 Dans nos sorties découvertes, en ultra et même en gravel, il nous arrive de traverser des zones habitées. La traversée, même au pas, d’un marché dans un village peut devenir périlleuse tout comme celle d’un troupeau de moutons en pleine garrigue 😉

Sécurité des vélos sonnette Oi Knog
La sonnette Knog Oi Bell Luxe… Ce chien va-t-il se jeter sous mes roues ? … un petit coup de sonnette pour le prévenir que j’arrive – photo Bike Café

L’esthétique de ces produits ne pousse pas vraiment à les adopter. J’ai découvert une exception avec la Knog Oi Bell qui est presque un bijou. Elle émet un son cristallin si mélodieux, qu’il ne sera pas perçu comme une agression. Son encombrement sur le guidon est minimal. Le seul risque est le vol éventuel (elle est tentante) si le voleur dispose dans sa poche de la petite clé Alen nécessaire au serrage de sa fixation.

Disponible en 2 tailles de guidon : large / small.

Couleurs : argent / noir.

Prix : 37,99 € actuellement en solde sur LeCyclo.com : 29,99 €

Plus d’infos sur la sonnette Knog Oi Bell Luxe

Casque Lumos Ultra

C’est un casque novateur, doté d’éclairages avant et arrière, pouvant convenir pour une pratique sportive et urbaine, à moins de 120 euros. Qui dit mieux ?

Lumos n’est pas une marque inconnue au bataillon sur le segment des casques. Présente depuis quelques années sur le marché international, distribué en France par Bemojoo, elle s’est faite connaître en France par des campagnes de financements participatifs et des casques mettant l’accent sur la sécurité, grâce à l’intégration de lumières, de clignotants et d’un feu stop automatique.

Casque avec éclairages avant et arrière intégrés Lumos Ultra
Le casque Lumos Ultra intègre 30 LEDs blanches à l’avant – photo Lumos.

Les lumières sont pilotées par une petite télécommande s’installant sur le guidon ainsi qu’une application smartphone dédiée pour personnaliser l’éclairage. La marque – positionnée plutôt sur le segment urbain – me faisait de l’œil car j’étais désireux d’augmenter ma visibilité sur de longues sorties route. Le modèle Ultra, avec son look urbain et sportif, m’a tout de suite attiré. Une fois déballé de son carton, le casque se recharge rapidement (1h30, agréable surprise étant donné les 3 heures annoncées, peut-être que la batterie était partiellement chargée) via un câble USB. Personnellement, j’avais choisi de ne pas installer la télécommande et d’allumer/éteindre le casque via le bouton situé à l’arrière.

J’ai testé le modèle sur deux sorties longues de 12 heures chacune et plus de 450 kilomètres au total. L’Ultra est doté d’éclairages LEDs placés à l’avant (lumières blanches) et à l’arrière (lumières rouges).

L’autonomie, en mode clignotant ou flash, est supérieure à 7 heures, mesurée sur le terrain. Vous pouvez donc bénéficier d’une grande visibilité pratiquement toute la nuit si vous voyagez en été. Le mode flash permet d’accroître votre visibilité, plus qu’un éclairage classique, car les lumières sont situées sur la tête, point le plus haut sur le cycliste.

Casque avec éclairages avant et arrière intégrés Lumos Ultra
34 LEDs rouges à l’arrière assurent une grande visibilité. Les éclairages arrières servent aussi de clignotants pilotables avec la télécommande guidon – photo Lumos.

J’ai vraiment trouvé ce produit très abouti, bien fini, agréable à porter, malgré un tour de tête unique (54 à 61).

Seul inconvénient : son poids, supérieur à un modèle « classique » qui se fait un peu sentir après une longue journée sur le vélo. À l’heure où les accidents sur la route sont malheureusement monnaie courante, ce casque est un vrai game-changer, pour un prix de surcroît contenu.

Disponible en taille unique M/L (54 à 61 cm de tour de tête).

Recharge par câble USB-C.

Couleurs : noir, blanc ou jaune.

Prix : 119,95 € en version classique. 149,95 € en version MIPS.

À noter que la version MIPS est disponible en 3 tailles dont une convenant aux enfants (S : 51 à 55, M : 54 à 61 et XL : 60 à 65)

Points forts : excellente visibilité, bonne autonomie, aéré.

Points faibles : poids, taille unique.

Plus d’informations sur le site de Bemojoo

Garmin Varia

Le Garmin Varia est le premier “radar” à vélo lancé sur le marché il y a maintenant quelques années. Patrick avait testé un des premiers modèles en 2015. Le modèle initial a évolué pour aboutir à la version actuelle, le Varia RTL 515, proposant un combo éclairage arrière et détecteur de véhicules.

J’ai utilisé la première génération de Varia ainsi que ce dernier modèle et je dois reconnaître que le produit fonctionne très bien et confère un vrai sentiment de sécurité additionnel lorsque vous roulez.

Comment fonctionne t-il ? Sur le principe du radar, le Varia envoie des ondes électromagnétiques vers l’arrière du vélo, qui vont être réfléchies par les objets présents derrière vous (automobilistes, autres cyclistes…) et captées de nouveau par le produit. Celui-ci grâce à un algorithme calcule les distances entre vous et le(s) véhicule(s) en approche derrière vous et les représente, au choix, sur votre GPS (Garmin bien sûr, ce sont des malins, mais pas que…voir plus bas) ou sur un smartphone via l’application Varia dédiée. En plus de ces alertes visuelles, le GPS émet une alarme sonore pour vous prévenir d’un dépassement imminent.

Le radar et éclairage arrière Garmin Varia RTL 515
Le Varia et son écran de contrôle, vendu séparément (99,99 euros). Un GPS fera parfaitement l’affaire pour visualiser les voitures en approche.

Ce qui est très appréciable avec le Varia, c’est sa fiabilité. Pas grand chose ne lui échappe et il vous évite à de nombreuses reprises de tourner la tête vers l’arrière pour vérifier qu’une voiture vous colle effectivement aux basques. Il vous informe aussi de la présence de certains véhicules silencieux, pratique avec le développement des flottes de voitures hybrides ou électriques…

Voilà, simple comme bonjour, mais encore fallait-il concevoir correctement ce produit. Ah oui, j’oubliais : les voitures sont représentées par des “boules” sur le côté droit de votre GPS et leur couleur change en fonction de la distance : orange en approche, rouge pour dépassement imminent et vert une fois que véhicule est passé.

Le radar et éclairage arrière Garmin Varia RTL 515
Vous êtes prévenus des véhicules en approche par des boules qui montent de bas en haut sur la droite de l’écran. Photo : Garmin.

Autre fonction du Varia : un éclairage arrière visible à 1,6 km de distance selon Garmin. Impossible de confirmer cette assertion de la marque mais l’éclairage est vraiment visible de loin, c’est certain. L’intensité est de 20 lumens en mode fixe, 8 lumens en mode peloton, 29 lumens en mode flash nuit et enfin 65 lumens en mode flash jour. Garmin annonce une autonomie de 6 heures en mode fixe et flash nuit et 16 heures en mode flash nuit.

Le radar et éclairage arrière Garmin Varia RTL 515
Le radar en mode éclairage fixe est visible de loin, 1,6 km selon la marque.

Pour l’avoir testé de jour comme de nuit, principalement en mode fixe, j’ai souvent constaté une autonomie maximale autour des 5 heures. Autonomie qui comme certains autres produits électroniques a tendance à baisser lorsque les températures frôlent le 0°C ou deviennent négatives.

Pratique, la fonction Peloton, permet de diminuer l’intensité lumineuse pour ne pas éblouir vos collègues lorsque vous roulez en groupe.

Autre avantage du produit : sa compatibilité avec d’autres GPS, comme certains modèles de Wahoo ou Hammerhead (Bike Café a testé ce GPS technique et très innovant)

Points forts : augmente grandement votre visibilité, prévient les automobilistes qu’un vélo est sur leur chemin, poids plume (71 g), produit combo technique à prix contenu.

Points faibles : autonomie un peu faible (modèle à compléter par un éclairage de secours).

Prix : 199,99 €

Plus d’informations sur le Garmin Varia

Gilet/Veste Reflex Sportful

Reflex Vest Sportful
Reflex Vest Sportful, un gilet simple, léger et bien visible, modèle adulte ou enfant et plusieurs couleurs au choix – photo Hugues Grenon

Le gilet réfléchissant est un vêtement pratique et sécurisant qui fait partie des équipements obligatoires pour un cycliste circulant hors agglomération la nuit ou lorsque la visibilité est insuffisante. De jour, on le voit plutôt refleurir aux périodes automnales ou hivernales lorsque les températures tombent, que les jours raccourcissent et que la brume ou le brouillard font baisser la visibilité. Il a également une fonction thermique et surtout coupe-vent qui est très appréciable en complément de la veste ou maillot manche longue porté en dessous. Le Reflex Vest Sportful est un gilet réfléchissant simple, efficace et très léger.

Il comporte de grandes zones réfléchissantes à l’arrière et à l’avant. Son tissu permet une bonne protection contre le vent et les pluies légères tout en restant assez respirant et les élastiques en bas et aux poignets lui confèrent un ajustement optimal. De part cette volonté de minimalisme et légèreté, notons qu’il ne comporte pas de filet ou poche arrière qu’affectionnent certains cyclistes. Il se replie aisément dans sa pochette intérieure intégrée et tient alors au creux de la main et pourra être rangé dans une poche de maillot ou une sacoche. Il existe en 3 couleurs : blanc, jaune ou noir, moins visible en plein jour. Cerise sur le gâteau, Sportful propose une très large palette de tailles (du XS au 3 XL) et surtout, il existe en modèle enfant, en jaune ou noir, du 6 au 14 ans.

Reflex Vest Sportful
Version manches longues enfant avec de nombreux éléments réfléchissants aussi bien à l’avant qu’à l’arrière et sur les manches – photo Sportful

Ce gilet existe aussi en version manches longues, adulte ou enfant.

Prix du gilet : 39,90 € TTC le modèle adulte et 34,90 € le modèle enfant.

Prix en manches longues : 49,90 € TTC adulte et 39,90 € TTC enfant.

Toutes les infos sur le site Sportful.

Lubrifiant cire pour chaîne : Antivax ou Provax, on est tous pour la Wax !

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Chain lube Decathlon Cire Wax Temps sec vélo Smoove Universal Chain Lube Boost Cycle transmission drivetrain cycling gear
Nous testons aujourd'hui deux nouvelles cires de lubrification pour chaînes : Wax Cire Temps Sec de Décathlon (à gauche) et Smoove Universal Chain Lube (à droite) - photo Dan de Rosilles

Depuis que la cire d’abeille (wax en anglais) a fait son apparition dans la composition des lubrifiants pour chaînes de vélo, de plus en plus de produits sont disponibles pour améliorer le rendement de nos transmissions. Après avoir testé Squirt Lube et Pedro’s Ice Wax, nous nous penchons aujourd’hui sur le “Lubrifiant Cire Wax Temps Sec Vélo” de Décathlon (à gauche sur la photo d’en-tête ci-dessus) et “Smoove Universal Chain Lube de chez Spoke Works” (à droite). Face à la diversification de l’offre, on peut légitimement se demander si ces différents lubrifiants présentent les mêmes caractéristiques et les mêmes qualités. Pour en savoir plus, Bike café a pressé les flacons pour examiner au plus près le gluant et blanchâtre liquide qui s’écoule de leur orifice.

Wax Smoove Universal Spoke Works chain lube cycling
Ne cherchez pas : blanche et inodore, la cire est un produit neutre qui ne tachera ni vos doigts ni vos vêtements – photo Dan de Rosilles

Résumé des articles précédents


Comme nous l’avions vu dans l’article sur la cire Squirt Lube et celui sur le produit Pedro’s Ice Wax 2.0, la lubrification des transmissions de vélo à la cire présente de nombreux avantages par rapport à l’usage de corps gras, à condition de respecter un certain nombre de précautions avant et pendant l’utilisation. Tout d’abord, les cires s’appliquent sur des chaines, plateaux et pignons absolument et parfaitement dégraissés : La moindre particule de lubrifiant gras empêchera la cire d’adhérer au métal et rendra son application inefficace.

Wax chain lube cycling
Il faut répartir le film de cire sur toutes les parties de la transmission – photo Dan de Rosilles

Ensuite, il faudra veiller à répartir uniformément la cire sur toute la longueur de la chaîne et entre toutes les dents des pignons et plateaux en faisant tourner la transmission pendant l’application et en passant toutes les vitesses. Puis, on ôtera le surplus de cire (si besoin) avec un chiffon propre, toujours en faisant tourner la transmission. Enfin, on laissera le film de cire s’étaler et durcir tranquillement toute la nuit. Sans crainte de me répéter, j’ajoute que ces contraintes, assez rébarbatives à première vue pour un novice en matière de cire, se révèlent à mon sens moins pénibles que l’entretien des transmissions grasses.

Wax chain lube cycling
On essuiera les excès de cire avec un chiffon pour mieux répartir le film et éviter les conglomérats – photo Dan de Rosilles

Avoir plus ou moins la poisse


En testant quatre cires différentes, j’ai pu constater des différences de viscosité. Alors que la Pedro’s Ice Wax est très liquide, la Squirt Lube est plutôt épaisse. Quelle influence cela a-t-il sur l’utilisation et les propriétés de ces différents produits ? D’abord, une cire liquide sera plus difficile à appliquer, dans le sens où il faudra maîtriser le débit du flacon et la vitesse de la chaîne que l’on fait tourner, sous peine d’obtenir un film inégal et risquer une déperdition entre les maillons ; un peu comme dans la chanson des Frères Jacques : “La confiture ça dégouline, ça dégouline entre les doigts, ça passe par les trous d’la tartine, mais pourquoi y a-t-il des trous dans l’pain ?” car oui, il y a aussi des trous entre les maillons de la chaîne…

La viscosité est le critère qui varie le plus d’une cire à l’autre – photo Dan de Rosilles

Par contre, cette cire liquide aura tendance à chasser les résidus précédents, d’où cette allégation (un peu exagérée) que la Pedro’s Ice Wax “nettoie” aussi la chaîne. Pour ce qui est d’une cire épaisse comme la Squirt Lube, l’application sera plus régulière, mais il faudra essuyer correctement la chaîne pour régulariser le film et éviter les conglomérats. Cette cire plus épaisse aura une durée de vie plus longue mais aura tendance à créer des paquets qui, à terme, viendront s’agglutiner sur les bords de plateaux et de pignons, où ils auront été repoussés par l’action mécanique du pédalage. On ne peut pas dire que les avantages et inconvénients des différentes viscosités ont plus ou moins ma préférence ; je dirais plutôt qu’à chaque viscosité, il faut adapter sa technique et sa fréquence d’application ainsi que sa méthode d’entretien.

Wax cire temps sec Decathlon chain lube cycling
À chaque viscosité de cire, il faudra adapter quelque peu la méthode d’application – photo Dan de Rosilles

Le test de viscosité des cires dans le labo-maison


Pour illustrer ces différences de viscosité et comparer les deux nouveaux produits testés aujourd’hui, j’ai utilisé une plaque de plastique lisse, tenue à l’horizontale, sur laquelle j’ai déposé une goutte de Wax Decathlon d’un côté, une goutte de Smoove Universal de l’autre. Puis en inclinant la plaque soudainement, j’ai pu constater que l’un des produits glisse beaucoup plus vite et plus bas que l’autre. Sans surprise, on retrouve à l’usage les avantages et les inconvénients des viscosités spécifiques à chacun des produits. S’il fallait classer les quatre références testées jusqu’à aujourd’hui, la Wax Décathlon se révèle la plus poisseuse, plus épaisse encore que le Squirt Lube. Puis vient Smoove Universal, placée entre Squirt Lube et Pedro’s Ice Wax, sans conteste la plus liquide. Ce test fait, reste à essayer les deux nouvelles cires sur plusieurs centaines de kilomètres et des météos changeantes, pour pouvoir détailler un peu plus leurs qualités et leurs défauts.

On voit bien ici la différence de viscosité entre la Decathlon Wax (à g.) et Smoove Universal (à d.) – photo Dan de Rosilles

Cire Decathlon : Substantielle et démocratique


Depuis des années, Decathlon propose, grâce à un département Recherche et Développement créatif et compétent, des produits tenant compte des tendances du moment, au meilleur rapport qualité/prix et adaptés à un public de masse, pas forcément pointu dans la pratique de son sport. Là encore, la Wax Decathlon ne déroge pas à ce cahier des charges. C’est un produit efficace, pratique à appliquer, à condition qu’on n’oublie pas de bien ôter le surplus au chiffon après application et qu’on ne rechigne pas à enlever les conglomérats qui se constituent en bord de pignons et plateaux au fur et à mesure des applications. Conseillée pour conditions sèches, la Wax Decathlon résiste pourtant plutôt bien à des pluies épisodiques et aux passages dans les flaques, elle s’utilisera donc sans problème bien avant et après l’été, lorsque les pluies printanières ou automnales mouilleront la route, le vélo et le cycliste.

Wax Decathlon cire temps sec chain lube cycling
Le packaging de la Wax Decathlon est conforme à ces qualités : sobre, efficace, économique – photo Dan de Rosilles

Comme avec toutes les autres cires, lorsque la chaîne grincera d’un coup en cours de route, une petite giclée de bidon sur la chaîne pendant qu’on roule redonnera de l’allant et de la suavité à la transmission le temps de rentrer à la maison. On n’hésitera pas non plus, si on n’a pas de flacon de secours lors d’une longue sortie, à retartiner sur les dents, avec l’aide d’un petit bâton, les excédents de cire agglutinés en bord de plateaux ou de pignons. Cette technique de secours, assez rudimentaire, fonctionne plutôt bien. La wax de Decathlon sera sans aucun doute la préférée des cyclistes les plus frugaux, son prix la plaçant sans conteste comme la plus économique de toutes celles que nous avons essayées.

Decathlon Wax temps sec chain lube cycling
La Wax de Decathlon, très épaisse à tendance à s’agglomérer en bord de pignon, ce qui n’est pas forcément problématique – photo Dan de Rosilles

Cire Smoove Universal : Raffinée et polyvalente


À l’opposé de la cire Decathlon, la Smoove Universal a été conçue pour occuper une niche haut-de-gamme, avec des performances qui séduiront les plus exigeants d’entre nous. Vendue en France sur le site Boostcycles, dont la sélection de produits triés sur le volet a fait la réputation, cette cire nous vient d’Afrique du Sud, où la marque Spoke Works a développé une formule proche de la perfection. En matière de viscosité d’abord, puisqu’elle se situe entre le Squirt Lube et la Pedro’s Ice Wax, ce qui en fait à mon avis la cire la plus équilibrée en la matière. Smoove porte bien son nom : un néologisme inventé en anglais à partir de “smooth” (moelleux, doux) et “move” (mouvement).

Spoke Works Smoove Universal Wax Chain Lube Cycling
Smoove Universal Chain Lube de Spoke Works, une production australienne toute en couleurs – photo Dan de Rosilles

Smoove Universal de Spoke Works est facile à appliquer, empâte peu, et c’est aussi le produit qui m’a semblé le plus durable dans le temps, et ce quelles que soient les conditions météo. Ainsi, le flacon de Smoove Universal vous servira toute l’année, et permettra d’obtenir une transmission suave pendant des milliers de kilomètres. Le film de cire est assez visible, plus gris que transparent ou blanc, ce qui permet un contrôle visuel facile de son état d’usure. Difficile de prendre cette cire en défaut, qu’il fasse beau, froid, qu’il pleuve ou qu’il vente… Mais ces qualités ont un prix, la Smoove Universal se plaçant parmi les plus chères du marché.

Spoke Works Smoove Universal chain lube
Difficile de prendre la Smoove Universal en défaut – photo Dan de Rosilles

La cire fait le bzzzz


De plus en plus de marques proposent des lubrifiants à base de cire et je compte d’ailleurs continuer bientôt le tour des ruchers en vous présentant quelques autres références. Cela démontre l’intérêt croissant des fabricants et l’appétence des cyclistes pour ce genre de produits. Personne n’a plus trop envie de tremper ses doigts dans la graisse. J’ose à peine imaginer un monde dystopique où les abeilles auraient disparu : Il n’y aurait plus de cire pour lubrifier nos chaînes, uniquement des formules secrètes à base de couenne de porc dissoute dans un mélange d’huile de palme et de résidus de vidange. En ce qui me concerne, sans autre choix possible, je m’en contenterais (car il faut bien rouler !), mais avec résignation et tristesse, un peu comme au camping, quand on a oublié son dentifrice préféré et qu’on est obligé de se laver les dents avec une pâte au menthol premier prix fabriquée en Iran…

Wax cycling chain lube cog film
Rien n’est plus réconfortant en matière de lubrification de chaîne qu’un film de cire en train de sécher – photo Dan de Rosilles

Mais trêve de digression et revenons à nos maillons. Depuis de nombreux mois, j’utilise la wax sur tous mes vélos et j’avoue que j’aurais bien du mal à revenir en arrière… Vous l’aurez compris, il existe des cires pour toutes les bourses et tous les niveaux de pratique cycliste. À vous de faire votre choix, peut-être en essayant tour à tour les différentes références disponibles sur le marché. Quelle que soit la marque que l’on choisisse, en fonction de son budget, de ses préférences de fabricant, de viscosité, de pays d’origine, de terrain où l’on roule, que sais-je encore, une chose est claire : De toutes les matières, c’est la Wax qu’on préfère !

DECATHLON LUBRIFIANT CIRE WAX TEMPS SEC VELO, 100ml 9,90€

SMOOVE UNIVERSAL CHAIN LUBE 125ml 15€

À l’abri sous le Poncho cycliste

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Le poncho vêtement cycliste
Le poncho vêtement cycliste

Le seul vêtement de vélo, véritablement protecteur lorsqu’il pleut à verse, est sans conteste le Poncho. Cette sorte de cape, équipée d’une capuche, couvre totalement le haut du corps du cycliste. Certes cet équipement n’est pas le plus esthétique, ni le plus aérodynamique qui soit, mais vous serez heureux d’en posséder un, plié au fond de votre sacoche, lorsque vous serez pris sous une violente pluie d’orage.

Ce vêtement puise ses origines en Amérique du Sud, le long de la Cordillère des Andes. Le mot poncho viendrait de “puchu” de la langue Quechua ou peut-être de “pontro” de la langue Mapudungun. Le poncho, version tissu en alpaga ou en coton, a vêtu les peuples des Andes pendant des siècles. Très apprécié pour sa polyvalence, il garde au sec lorsqu’il pleut et maintient au chaud lors des nuits froides en haute montagne. Il est même devenu le marqueur de la mode Hippie dans les années 60, et a également habillé Clint Eastwood dans le film de 1964 “Pour une poignée de dollars“…

Clint Eastwood dans le film de 1964 "Une poignée de dollars"
Un poncho devenu célèbre avec Clint Eastwood

Mon expérience

En octobre j’ai participé à la rando vintage “La Bonne Mère Cyclo Classic” entre Aix et Marseille. Sur nos vieux vélos, nous avons vécu un passage dantesque, dans la descente du col Sainte Anne qui nous menait vers Allauch. Nous avons été pris dans un orage de folie : éclairs juste à côté de nous et surtout de violentes averses qui ont transformé la route en torrent… Ceux du groupe qui s’en sont le mieux sortis étaient les possesseurs de poncho. Moi avec mon coupe-vent Specialized, pourtant d’excellente qualité, j’étais trempé jusqu’aux os dans cette descente et je grelotais de froid. J’aurais bien aimé avoir moi aussi un poncho…

Le poncho de vélo

C’est généralement en ville sur les trajets de vélotaf que l’on voit le Poncho de sortie, lorsque la pluie est là. Complété par un pantalon de pluie c’est encore cette solution qui permettra au travailleur urbain d’arriver au bureau sans ressembler à une serpillière. Ce Poncho a également séduit les voyageurs à vélo et les cyclotouristes au long court, que rien n’arrête. Il est présent dans leur sacoche, prêt à être sorti si les éléments se déchaînent.

Cette sortie en octobre m’a donné l’idée de m’équiper d’un Poncho et je me suis lancé à la recherche d’un modèle sur le site du lecyclo.com. J’ai été surpris par le nombre de produits disponibles dans une fourchette de prix allant de 35 à 95 €. Du coup quel dilemme pour choisir le bon équipement ! En examinant les caractéristiques j’ai présélectionné 2 produits.

Fulap de Spad de Ville

Le petit film que vous pouvez voir plus haut m’a convaincu : ce Fulap m’a semblé au point… Comme vous l’avez constaté sur les images, il peut pleuvoir à seaux et malgré tout on reste sec. J’ai aimé les différents dispositifs permettant d’ajuster la cape et de la maintenir en place au niveau des mains et des fesses. La visibilité est assurée par des impressions réfléchissantes dans le dos qui me permettraient éventuellement de choisir un Poncho de couleur noire car je suis allergique au jaune fluo.

Poncho Fulap de Spad de Ville
Poncho Fulap de Spad de Ville

Autre argument si nécessaire, la société Spad de Ville, créée en 2010 et basée à Grenoble, a adopté une démarche éco-responsable dès la conception de ses produits jusqu’à leur fin de vie.

Le Poncho Fulap est équipé du système KDS® réglable qui protège efficacement les genoux et les cuisses sans s’envoler, en laissant une totale liberté de mouvement. Étanche, respirant et compactable, sa matière permet de le ranger rapidement. De larges motifs rétroréfléchissants permettent de rouler la nuit en toute sécurité.
FULAP est aussi très adapté au vélo de voyage, au bikepacking et au B.U.L. (Bivouac Ultra Léger).

Poids 300 g

Couleurs : noir, jaune, rouge, bleu

Prix : 79.49 €

Infos sur le produit sur lecyclo.com

Valdipino de Vaude

Plus basique que le Fulap, voici le Poncho pluie jaune haute visibilité avec capuche Valdipino de Vaude. Il protège le cycliste de la pluie et du vent lors de ses sorties quotidiennes à vélo ou ses promenades cyclotouristes. En effet, parmi ses atouts, dont sa fabrication écologique, on compte sur une parfaite étanchéité au vent et à l’eau grâce à son tissu externe 100 % polyamide et son tissu interne 100 % polyuréthane. Sa longueur permet de protéger votre corps jusqu’aux genoux.

Poncho Valdipino de Vaude
Poncho Valdipino de Vaude

Fonctionnelle, la cape de pluie jaune dispose d’une capuche montée qui se resserre par un cordon, pour bien épouser la forme de votre visage et empêcher la pluie et l’air de pénétrer. Une poche à l’avant vous permet de ranger votre téléphone ou porte-monnaie. Cette poche ventrale sert également à ranger le poncho, une fois enlevé. En effet, il suffit de bien plier ce dernier et de l’enfiler dans la poche. Vous pouvez ainsi le transporter facilement dans votre sacoche vélo.

Poids : 290 g

Couleurs : noir, jaune

Prix : 32.99 €

Infos sur le produit sur lecyclo.com

DOM, une bagagerie innovante et astucieuse

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Dom bagagerie bikepacking
Bagagerie DOM, innovante et astucieuse, photo Hugues Grenon

J’ai découvert la marque DOM sur le stand de son distributeur en France SDG Distribution, lors du salon gravel de Nature is Bike à Angers en juin dernier. Certains produits de la gamme bikepacking ont attiré mon attention. Ils me paraissaient astucieux et pratiques avec notamment leur système de fixation innovant.
Cette marque est née à Taïwan en 2007. Elle a été créée par une bande de passionnés venant tous, sans exception, au travail à vélo ! Les valeurs de DOM : « Be Simple, Be Unique, Be Good », “Soit simple, Soit Unique, Soit Bon”. La philosophie : revenir aux basiques, ne pas partir dans des délires high tech et suivre le credo « Smart, but Low Tech », “Intelligent mais à Faible Technologie”. Le logo de la marque traduit cette philosophie et affiche d’entrée une touche de sympathie pour vous donner le smile !

Dom bagagerie bikepacking
DOM, une marque de bagagerie vélo qui va vous donner le smile !

Cette marque originale propose également un vélo cargo, une remorque vélo et des accessoires pour le bike Polo.
Présentation et retour sur des produits malins, simples et novateurs.

Les différents types de fixation des sacoches bikepaking

En bikepacking, plusieurs solutions s’offrent à nous pour accrocher les sacoches au cadre.
La première est la solution « historique » à l’aide de sangles munies de scratchs. Cette solution est simple mais comporte plusieurs inconvénients : les sacoches peuvent avoir tendance à bouger, les différents scratchs nécessaires pour fixer différentes sacoches peuvent entrer en conflit entre eux, ceux-ci peuvent s’user dans le temps et perdre en efficacité. Ils peuvent également endommager la peinture du cadre avec les frottements. Le temps de montage/démontage peut-être assez long et fastidieux. Et enfin, ils peuvent alourdir l’esthétique du vélo. Certains artisans confectionnant des sacoches remplacent ces scratchs par des petites lanières comportant elles aussi leurs avantages et inconvénients.
La seconde solution, apparue plus récemment, est la fixation directe des sacoches sur les inserts du cadre. Exit donc les fixations par scratch. Cette solution remédie à certains des inconvénients cités plus haut, mais en comporte d’autres : le cadre doit être équipé d’inserts, les sacoches sont spécifiques et l’offre n’est pas encore pléthorique, le temps de montage/démontage est plus long et encore plus fastidieux qu’avec des scratchs.

Dom bagagerie bikepacking
Sacoches positionnées grâce à un mix fixations par scratch et fixations sur inserts, photo Hugues Grenon

Il existe également des fixations magnétiques type Fidlock pour certaines sacoches et accessoires mais cette solution reste très peu répandue. L’idéal serait donc un système de fixation simple et rapide à mettre en place qui permette de monter/démonter les sacoches à la demande rapidement. DOM propose un système qui permet de répondre en partie à cette problématique et qui apporte une solution innovante dans le monde du bikepacking, pour certaines sacoches de cadre.

Présentation du système novateur de fixation DOM

Dom bagagerie bikepacking
Un système de fixation simple et astucieux, photo Hugues Grenon

Deux parties composent ce système : des rondelles de fixation en plastique à visser simplement sur les inserts du cadre couplées à un système en plastique dédié intégré aux différentes sacoches ou accessoires.
Si votre cadre n’est pas muni de tous les œillets nécessaires, DOM propose des kits de fixations adéquats à fixer sur votre cadre.
Pour positionner les sacoches, il suffit de les clipser sur ces fixations. Voici une vidéo de présentation qui parle d’elle-même :

Vidéo de présentation du concept DOM


En fonction des produits, la fixation s’engage longitudinalement (L : vidéo) ou bien sur le côté (V : vidéo).
Attention cependant à la compatibilité des fixations avec votre cadre. Il conviendra de bien vérifier que rien ne gêne (butées de gaines, passages de câbles, par exemple) et que les inserts sont positionnés au bon endroit par rapport à l’encombrement des sacoches et le positionnement désiré. À noter que les rondelles plastiques à visser sur les inserts sont livrées avec les produits présentés.
Il existe deux gammes de produits bikepacking : la gamme Monkii, qui comporte deux fixations et la gamme Gorilla, qui comporte trois fixations pour les sacoches plus longues.

La Monkii Family

La trousse Monkii Wedge V

Dom bagagerie bikepacking
La trousse Monkii Wedge V, le coup de cœur de ce test, photo Hugues Grenon

J’avoue d’entrée que cette trousse est le coup de cœur de ce test, et pourtant je doutais de son intérêt avant la mise à l’épreuve.
La trousse, outre son système de fixation astucieux, permet d’emmener tout ce qu’il faut pour réparer votre monture et même plus. Vous pourrez également l’utiliser pour emporter de quoi vous ravitailler par exemple.

Elle est très pratique, très facilement accessible et vous permet de compartimenter le rangement des outils. Il conviendra de la positionner sur le cadre au bon endroit l’hiver. Dans le triangle semble une bonne solution car sous le cadre elle risque de ramasser beaucoup de boue.
– Poids embarqué de 1,5 kg maximum ;
– Dimensions : 20 x 7 x 7 cm ;
– Poids : 110 g.
Prix public TTC : 19,90 € ce qui est très bien placé vu les fonctionnalités.

La sacoche Monkii TT bag

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Une sacoche top-tube de bonne contenance et pratique mais attention à la compatibilité avec votre vélo, photo Hugues Grenon

C’est une sacoche top-tube mais pas seulement… car vous pouvez la positionner où bon vous semble, en fonction des inserts disponibles sur votre vélo. Attention il convient de bien valider le positionnement de vos inserts sur le cadre par rapport à ceux du système de fixation pour qu’elle tombe au bon endroit.
Je l’avais déjà dit dans un article précédent : les cotes des inserts de top-tube ne sont malheureusement pas normées par les fabricants de vélos, et les accessoiristes doivent faire des choix et s’adapter. Sur mon VTT c’était parfait. Sur mon gravel ça ne passait pas à cause des inserts trop rapprochés de la potence. Je l’ai inversée mais ce n’était pas idéal car elle était positionnée trop au centre du top-tube.
La sacoche est étanche, ainsi que sa fermeture éclair. Le volume de 1,5 L est généreux. Le crochet du zip est de bonne taille. Au niveau de la tenue, comme toute la gamme, le système est efficace : pas de décrochage intempestif à signaler. Précision : pour la positionner sur les inserts DOM, il faut d’abord mettre le support plastique puis scratcher la sacoche ; pour l’enlever, il faut la déscratcher du support. Cette opération se réalise assez rapidement.

– Poids embarqué de 1,5 kg maximum ;
– Dimensions : 20 x 10 x 7,5 cm ;
– Poids : 128 g.
Prix public TTC : 29,90 €

Les Monkii Cage

Ces porte-bidons ou « cages » permettent d’emporter simplement un bidon ou une bouteille. Leur principal atout est de pouvoir accueillir un grand nombre de format de bouteilles ou bidons.

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Les Monki Cage accueillent un grand nombre de formats de bouteilles, photo DOM

Les cages existent dans une multitude de couleurs, qui pourront s’assortir à votre vélo et apporter un peu de fun. Elles sont en plastique relativement souple, d’où un poids maîtrisé. Néanmoins elles restent solides. Utilisées en trip bikepacking gravel fixées sur la fourche et chargées avec une thermos d’1 kg environ, ou bien à la place d’un porte-bidon classique sur mon VTT, rien n’a bougé, la solidité est au rendez-vous.

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Placée sur le bras de fourche, la thermos n’a pas bougé d’un poil dans sa Monkii Cage, photo Hugues Grenon

– Poids embarqué de 1,5 kg maximum soit 1,5 L ;
– Dimensions : 14 x 8 x 7 cm ;
– Poids : 36 g.
Prix public TTC : 19,90 €.

La Gorilla Familly

Comme je l’ai indiqué plus haut, cette gamme comporte trois fixations, mais elle peut aussi être positionnée avec seulement deux fixations, comme la Monkii Familly. Elle permet l’emport de contenant plus important.

Les Gorilla Cage II et Gorilla Clip

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La Gorilla cage II permet d’emporter des contenants de volume important, photo Hugues Grenon

Ce support permet de transporter des sacs ou bouteilles de grande contenance comme les Gorilla Bags de 5,5 L. Les sacs seront calés et maintenus par deux sangles scratchs.

– Poids embarqué de 2,5 kg maximum ;
– Dimensions : 23 x 7,5 x 13,1 cm ;
– Poids : 128 g.
Prix public TTC : 19,90 €.

Si vous n’avez pas d’insert sur votre fourche, le Gorilla Clip vous permettra d’y remédier pour 19,90 €.

Les Gorilla Bag et Gorilla Insulated Bag

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Les Gorilla Bags, des sacs étanches au volume généreux de 5,5 L, photo Hugues Grenon

Ces sacs étanches, avec fermetures à enroulement ont une capacité de 5,5 L. Ils seront bien maintenus grâce aux passants dans lesquels viendront s’engouffrer les scratchs à serrer. Ils sont 100% étanches, et le tissu est très costaud et rigide d’où un poids de 178 g. Les logos sont réfléchissants. Ils font 42 cm de haut pour un prix de 19,90 €.
L’Insulated Bag est la version “glacière”. Il gardera les aliments ou boissons au frais, grâce à un revêtement intérieur isolant adapté. Il pèse 238 g, mesure 46 cm de haut pour un prix de 19,90 €.

La Gorilla DT Bag

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Le Gorilla Dt Bag, un petit sac étanche de 2 L à positionner où vous pourrez sur votre cadre, photo Hugues Grenon

C’est un petit sac qui permet d’emporter un beau volume de 2 L. Son avantage est qu’il est 100% étanche. C’est le sac qui m’a le moins séduit du test. L’enroulement est assez complexe à cause d’un tissu épais pour un petit volume. De plus, je trouve son coût relativement élevé par rapport au reste de la gamme plutôt bien placé.

– Capacité : 2 L ;
– Dimensions : 32 x 16 x 6,5 cm ;
– Poids : 178 g.
Prix public TTC : 49,90 €

Conclusion

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Les valeurs de DOM se retrouvent dans sa bagagerie : simple, malin et pratique, photo Hugues Grenon

La bagagerie bikepacking est née récemment. Elle évolue chaque année, tant au niveau des contenants que des fixations. Le porte-bagage et le porte-paquet reviennent également en force dans cet univers du « voyager léger », preuve que tout dépend de l’usage et du type de pratique et de pratiquant.
DOM apporte une réponse innovante, simple et pratique. Le système est au point et il est très facile de positionner et d’enlever les sacoches et les accessoires. Certaines sacoches pourront compléter efficacement un set de bagagerie plus traditionnel. Reste à voir la solidité du système au fil des ans, la structure recevant les sacoches et les fixations étant en plastique. Enfin, le rapport qualité/prix est plutôt bien placé. Une belle découverte.

Les produits DOM sont disponibles dans bon nombre de magasins physiques ou sur le Net. Toutes les infos sur le site DOM et NS BIKES

Bike Café vous souhaite une excellente année 2022

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Toute l’équipe du Bike Café vous souhaite une excellente année 2022 … Le vélo nous a permis de surmonter des années 2020 et 2021 difficiles. Ces périodes ont démontré nos capacités d’adaptation formidables face à cette crise sanitaire mondiale. Télétravail, commerce en ligne, fuite des grandes agglomérations et au milieu de ces vastes bouleversements, le vélo est devenu le moyen de faire face à la morosité ambiante. La communauté des cyclistes s’est élargie et l’année 2022 va sans doute confirmer l’importance du vélo, dans un contexte sanitaire qui n’est toujours pas simple. Moyen de transport, instrument de liberté, vecteur de santé et de bien-être, … le vélo se glisse partout en silence et sans impact sur notre environnement.

Avant de plonger dans cette nouvelle année, nous souhaitons partager avec vous un bilan de l’année écoulée. Pour nous, 2021 aura été une année importante puisqu’elle a marqué l’évolution de Bike Café qui est passé du modèle “Blog” plus ou moins amateur, vers un média organisé avec une équipe éditoriale motivée, pour vous offrir toujours plus de contenus.

Effectivement, Bike Café créé par Patrick en 2016 s’est petit à petit fait une place dans le paysage médiatique du vélo. Vous avez été nombreux à apprécier le côté décalé et le ton de notre publication. Sa popularité nous a convaincus d’aller plus loin et pour pérenniser Bike Café, nous avons créé une société. Pour développer un site d’informations, il faut des moyens : Internet n’est pas gratuit. Pour aller à la rencontre des événements il faut financer nos déplacements. Pour fonctionner, il faut se donner les moyens de gérer tous les aspects techniques et les évolutions (graphiste, web designer, spécialiste référencement…). Afin de produire du contenu de qualité, il est nécessaire d’embaucher des photographes professionnels ainsi que différents prestataires (vidéaste, community manager,…). Pour financer tout cela et augmenter notre diffusion, nous avons mis en place une régie publicitaire qui commercialise des annonces que nous avons souhaité raisonnables.

En 2021, vous avez suivi et apprécié cette évolution et nous vous remercions de votre fidélité. Vous avez été près de 740 000 visiteurs qui avez regardé plus de 2 700 000 de pages vues sur notre site.

Cela nous encourage à poursuivre cette évolution, et cette première année encourageante nous rend confiants. En 2022, nous allons pouvoir vous proposer encore plus de contenus en allant à la rencontre de ceux qui font vivre le vélo.

Un questionnaire pour nous faire progresser

Si vous avez quelques minutes à nous consacrer, nous aimerions avoir votre avis au travers de ce petit questionnaire qui nous aidera à recueillir vos remarques et vos souhaits pour nous aider à progresser.

Merci de votre fidélité.

Test GPS de vélo, HAMMERHEAD Karoo 2

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Test GPS de vélo, HAMMERHEAD Karoo 2
Test GPS de vélo, HAMMERHEAD Karoo 2

Voici un nouvel acteur sur le marché – déjà bien fourni – des GPS de vélo : HAMMERHEAD. L’entreprise est arrivée avec un premier modèle, aidé par le financement participatif, et à l’interface très rudimentaire pour guider le cycliste avec simplement des LED ; il avait une forme de T, ou de marteau… vous voyez la genèse du nom.

Le Karoo, premier du nom, est sorti en 2017 et doit son appellation à un désert sud-africain ; en effet le fondateur de la marque est natif de ce pays mais également ami d’enfance d’un certain Chris Froome.

Cet appareil arrive avec une approche innovante – par rapport la concurrence – au niveau du cœur qui l’anime : à savoir qu’il est bâti autour d’Android (oui comme les smartphones) en version 8. Le modèle qui nous occupe aujourd’hui est le deuxième de sa lignée.

Voyons si cette solution est de nature à bousculer les ténors du marché que sont les Garmin, Wahoo et Cie…

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Présentation statique

Cet appareil se présente avec un format généreux à l’écran de diagonale de 8,1 cm et avec un poids vérifié de 135 g ; dans la moyenne des appareils de ce gabarit (cf. le Garmin 1030 Plus à 125 g). Il possède les connectivités suivantes :

  • Connectivité internet via une carte SIM (ou via un point d’accès mobile) ;
  • Bluetooth, Wifi, ANT+ ;
  • GPS multi standard (GPS, GLONASS, QZSS and BEIDOU) ;
  • Compatibilité avec les radars Garmin Varia.

La compatibilité avec les manettes Di2 est aussi de la partie ; on peut afficher sur le Karoo 2 les indications des différents rapports, niveau de la batterie, etc. mais il est aussi possible de piloter le compteur avec les manettes. Trois actions accessibles pour chaque manette sur le sommet des cocottes, ce qui nous fait 6 actions possibles au total (changement de page, zoom sur la carte, fin d’un tour…).

La charge de l’appareil s’effectue par le biais d’un port au format USB-C, conforme à ce que va imposer l’Europe prochainement. Un câble est fourni, mais pas de bloc de charge. Le Karoo 2 est certifié IP67 en termes d’étanchéité : totalement étanche à la poussière et résistant à l’immersion jusqu’à 1m durant 30 min.

Test GPS de vélo, HAMMERHEAD Karoo 2
Une vue du kit au déballage – Photo Jean-Louis PAUL

Dimensions : 100,6 x 60,8 x 19,3 mm

Le kit de base arrive avec :

  • Le GPS ;
  • Un support déporté pour cintre de diamètre 31,8mm ;
  • Un câble de charge USB-C ;
  • Une clef Allen ;
  • Un manuel basique ;
  • Un adaptateur.

Ce dernier sera indispensable si vous souhaitez installer votre Karoo 2 sur un support au standard Garmin quart de tour (ou Wahoo, Sigma, etc.). En effet, Hammerhead a fait le choix d’un standard de fixation propriétaire qui se clipse d’avant en arrière avec une forme triangle et un verrouillage. La zone de contact appareil-support est ainsi plus importante, ce qui est de nature à garantir un excellent maintien. A noter, concernant le support de cintre, qu’il n’y a pas de bague de compensation pour les diamètres inférieurs à 31,8 mm.

Signalons qu’une coque de couleur habillant partiellement les faces latérales et le devant de l’appareil peut être installée en option (5 coloris disponibles).

Test GPS de vélo, HAMMERHEAD Karoo 2
La coque de couleur installée – photo Jean-Louis PAUL

Le compteur possède 4 boutons, 2 sur chaque flanc. Ces boutons servent d’équivalent pour des opérations réalisables de façon tactile.

La configuration de l’appareil s’effectue entièrement sur celui-ci ; pas de possibilité d’opérer à partir de l’application smartphone, comme chez Wahoo, par exemple ; on peut le regretter car ça reste malaisé pour certaines actions. Saisie de clé wifi pour accéder à un réseau ou informations de connexion (login/mot de passe) à son espace personnel.

Notons que cette configuration – comme pour tous les menus proposés – se fait en anglais. Pas d’autre choix de langue. Les mises à jour sont fréquentes, au nombre de 5 depuis début octobre. Ces dernières apportent non seulement leur lot de correctifs mais aussi des nouvelles fonctionnalités.

Les affichages proposés sur l’appareil sont organisés autour de profils. Un profil regroupe plusieurs pages et chaque page peut afficher :

  • Des valeurs chiffrées (distance, cadence, etc.) ;
  • La carte de navigation, accompagnée ou pas de valeurs chiffrées ;
  • Des graphiques (zone cardio, profil du parcours effectué ou à venir, etc.).

Des profils sont déjà créés par défaut, certains orientés Home-Trainer par exemple. Il est bien entendu possible d’en ajouter.

L’ajout de capteurs – Ant+ ou Bluetooth – se fait aisément. J’ai pu associer des capteurs de cadence et vitesse (de marque Sigma et Xoss), de même que la ceinture cardio de la marque du fabricant.

Test GPS de vélo, HAMMERHEAD Karoo 2
Les capteurs actifs avec leur picto en vert – photo Jean-Louis PAUL

L’eco-système Hammerhead

Par ce terme, j’entends l’environnement logiciel qui accompagne l’appareil. À savoir :

  • L’application mobile, dans sa version Apple ou Android ;
  • L’espace Web personnel, appelé Dashboard.

L’application permet via le Bluetooth d’envoyer les notifications vers l’appareil (SMS, appels, etc.). L’espace Web joue le rôle de synchronisation des sorties (Rides) et des itinéraires planifiés (Routes) respectivement depuis et vers l’appareil. Cet espace offre un suivi des sorties réalisées, consultables sous forme unitaire ; il n’y a pas de synthèse sous forme de tableau permettant d’en tirer des statistiques. Proposé lui aussi en anglais seulement.

Il est possible de télécharger chaque parcours au format FIT.

Le Dashboard offre aussi un outil de tracé de parcours dans lequel il est possible d’importer une trace existante (fichier GPX) et de la modifier. Différents modes sont proposés : Gravel, Road, MTB, ce qui va influer sur les routes proposées pour le tracé. Deux fonds de carte et la vue satellite accompagnent cet outil de trace. Relativement basique, mais agréable à utiliser et efficace.

Cet espace personnel est en lien avec 5 réseaux sociaux sportifs : Strava, RideWithGPS, TrainingPeaks, Komoot et Xert. Les parcours tracés dans ces espaces peuvent être rapatriés automatiquement dans le Dashboard. Tous les tracés présents dans ce Dashboard – y compris ceux créés en son sein – seront alors synchronisés sur l’appareil.

C’est aussi via le Dashboard, qu’on va sélectionner les cartes à embarquer sur l’appareil ; 28Go sont disponibles, ce qui est largement suffisant pour emporter les cartes de plusieurs pays. Notons que les cartes de certains pays – France et Allemagne, notamment – sont découpées en régions, ce qui laisse augurer une plus grande précision dans les fonds de cartes.

Le Dashboard avec les sorties effectuées et les itinéraires planifiés (de gauche à droite) – Copies d’écran Hammerhead

Notre appareil configuré et gavé de parcours, il est temps d’aller rouler !

Test GPS de vélo, HAMMERHEAD Karoo 2
Installation sur le support standard de mon CANYON – photo Jean-Louis PAUL

Test dynamique

Après avoir choisi un profil, on démarre l’enregistrement et c’est parti.

Vous affichez une page en fonction de ce que vous souhaitez comme indicateurs. La navigation d’une page à l’autre se fait par glisser sur l’écran, par la droite ou la gauche. C’est un affichage « circulaire » on revient à l’écran de départ dans tous les cas. A noter que le tactile est très réactif y compris avec des gants.

Le changement de page est très fluide, sans latence. La page montrant la cartographie affiche le parcours prévu en jaune. Les portions d’ascension sont affichées en bleu. Si l’on s’écarte du parcours initial, la situation est rapidement détectée et un nouveau calcul effectué ; le tracé devient alors rouge et l’appareil nous guide pour rejoindre la trace au plus court (sans demi-tour).

Coté navigation, il est possible de se faire guider pour revenir au point de départ ou à sa « maison » (telle que définie dans le Dashboard). Il est aussi possible de sélectionner un point sur la carte pour demander un guidage (dans la limite d’un rayon de 100 miles). Les zooms sur la carte sont possibles de 4 manières : bouton physique, bouton « Loupe » présent sur l’écran, double-tap sur le fond de carte et pincer sur l’écran. Laisser le choix à l’utilisateur, voilà une bonne démarche plutôt qu’imposer un mode de fonctionnement.

Les changements de direction sont annoncés par une série de bips – très audible – ainsi que sur l’écran avec la direction à prendre et la distance nous séparant de ce point.

Test GPS de vélo, HAMMERHEAD Karoo 2
Page avec champs de données et page de navigation (trace violette, suite au choix d’un point sur la carte) – photos Jean-Louis PAUL

On est là dans des fonctionnalités classiques, mais quand la pente s’élève, c’est alors qu’intervient CLIMBER : une des caractéristiques phares de cet appareil.

Pour l’ascension en cours, l’écran va afficher automatiquement des données orientées grimpette. A savoir, le profil de l’ascension avec les différents gradients de pourcentages, une ligne montrant chaque portion de 100m à venir avec son pourcentage et des données sur le dénivelé et la distance restants, la position de cette ascension par rapport à toutes celles prévues sur le parcours (2/8, par ex.), etc. Bien entendu la position du cycliste est rafraichie sur ce profil.

Test GPS de vélo, HAMMERHEAD Karoo 2
Illustration dynamique du CLIMBER au fil de l’ascension – Visuel Hammerhead

Le live tracking (suivi à distance de la position du cycliste) est possible de 2 façons, soit par une carte SIM embarquée dans l’appareil soit en utilisant votre smartphone comme point d’accès WiFi (hotspot).

Coté autonomie, on est dans des valeurs comparables à la concurrence ; par exemple, à l’issue d’une sortie de 3h30 par des températures autour de 0°C, le Karoo 2 montre une jauge à 65% d’autonomie restante.

À noter qu’il est possible – si besoin – de sélectionner un mode éco et/ou d’éteindre l’écran. Des bonnes pratiques sont aussi à recommander, comme limiter les liaisons Wifi, Bluetooth et l’affichage de données graphiques nécessitant une mise à jour en temps réel (comme le graphe du dénivelé réalisé). Avec une recharge de 30min, on gagnera 30% d’autonomie et il faudra 3h pour atteindre les 100%.

CONCLUSION

J’AIMEJ’AIME MOINS
Écran de belle définitionEspace personnel (Dashboard) et interface du Karoo 2 en Anglais uniquement
Tactile très réactifL’impossibilité de configuration via l’application mobile
Fonctionnalité CLIMBERUne liaison internet par WiFi (et non via Bluetooth)
Réactivité sur le guidageUne absence de prise en charge des POI (Point Of Interest)
Apport de la couleur sur la visibilité
Mises à jour fréquentes

Hammerhead livre un appareil avec des fonctionnalités riches et bien pensées. La qualité du matériel est aussi au rendez-vous avec un écran bien défini et réactif. La fonction CLIMBER peut devenir addictive, pour qui voit chaque ascension comme un défi.

J’ai été séduit par cet appareil et je ne suis pas loin de lâcher mon Wahoo à son profit. Prêt à lui pardonner les quelques points négatifs, que l’on peut espérer voir gommés au fil des mises à jour.

Prix : 399 €

Infos sur le site