Ceux qui suivent un peu mes billets sur www.bike-cafe.fr savent que j’aime bien lire. J’aime bien écrire aussi, et écrire sur les livres que je lis. Sinon, le billet que vous lisez en ce moment, n’existerait pas.
J’aime tellement écrire (j’en profite pour faire un peu d’auto-promo) que j’ai le plaisir de vous annoncer que j’ai deux livres en cours d’édition, parutions prévues au printemps 2019. Promis, je ne vous ferais pas de billet sur la lecture de mes ouvrages. J’aurais un peu l’impression d’être comme un candidat aux élections présidentielles, pris en photo juste après avoir glissé son bulletin dans l’urne. Et la question qui est sur toutes les lèvres, mais que personne n’ose poser (la poser serait anti-démocratique) : « Mais, pour qui a-t-il bien pu voter ? »
AFP PHOTO / POOL / Eric FEFERBERG
Dans la même veine, ce billet sur Cycle ! Magazine peut vous paraître un peu incongru, vu que Patrick le rédacteur en chef de Bike Café est aussi un des contributeurs à ce magazine. Vous pouvez donc légitimement vous dire que bike-cafe.fr, en évoquant Cycle ! Magazine, fait sa propre promotion. Je mets donc tout de suite les deux pieds dans le plat :
Non, Patrick ne m’a pas sollicité pour écrire un billet sur Cycle ! Magazine.
Oui,c’est moi qui lui ai proposé ce billet.
Non,Patrick n’est pas rémunéré au pourcentage des ventes dudit magazine.
Non,je ne suis pas rémunéré par Patrick pour le brosser dans le sens du poil.
Les choses étant posées, parlons donc de ce Cycle ! Magazine. Commençons par parler publicité, pour une fois. Il faut peut-être tout d’abord essayer de définir ce qu’est un magazine. Je croyais qu’un magazine était un assemblage de publicités entrecoupées par quelques articles. Ces mêmes articles, comme par un heureux hasard, vantant les qualités du produit vu en publicité quelques pages plus loin. Je croyais cela, jusqu’au jour où j’ai découvert des magazines parlant de vélo comme « 200 le vélo autrement » ou « Cycle ! Magazine ».
Sur ce dernier, j’ai cherché, cherché encore … et je n’ai trouvé, en tout et pour tout, qu’une seule page de publicité. Une page, c’est tout ! … Et vu l’annonceur de ce dernier numéro, je doute qu’il dispose d’un budget pub lui permettant d’investir une fortune en échange de cette pleine page. À noter que Cycle ! Magazine, à contrario de 200 le vélo autrement, ne présente même pas une petite sélection de la rédaction du matériel qui va bien, qui pourrait être perçu, par les esprits chagrins, comme du publi-rédactionnel.
Donc soit je revoie ma définition d’un magazine, soit Cycle ! Magazine doit réfléchir à se choisir un autre nom en retirant le qualificatif de magazine … ou pas ! … Mais tout ceci n’est qu’une question d’appellation et ça ne change pas grand-chose au fond, ni à la forme de cette publication. Je le dis haut et fort, Cycle ! Magazine est une formidable proposition culturelle autour du Vélo.
Cycle ! magazine n’est pas un magazine, mais un objet culturel
N’ayons pas peur des mots, puisque l’éditeur de ce magazine, Rossolis pour le nommer, est au départ une maison d’éditions. Elle édite des livres qui évoquent le voyage, la nature, la randonnée, le vélo aussi. Cycle ! magazine est initialement une publication Italienne, Rossolis propose la version française. Ce n’est pas un copié-collé mais bien une version singulière qui évoque le vélo transalpin parfois, qui parle du vélo en France beaucoup.
Autour du vélo
La ligne éditoriale de Cycle ! magazine consiste à donner la parole à ceux qui font le Vélo. Qu’ils soient des cyclotouristes, qu’ils soient compétiteurs sur les Crits, qu’ils aiment le gravel, qu’ils soient fabricants, … Peu importe, la parole est donnée à ces acteurs et leur plume semble libre. Chaque auteur s’exprime comme il le souhaite, avec le langage qui lui correspond. À ce titre, le dernier numéro qui m’a accompagné dans un vol transatlantique (Paris-Montréal, puisque vous le demandez) est un pur bonheur à lire.
Pour la diversité des sujets proposés avec par exemple un saut en arrière de 50 ans, sur le thème de mai 1968 et le mouvement protestataire et libertaire hollandais PROVO.
Le Plan vélo blanc est une action emblématique du mouvement Provo. Cela consiste à mettre à disposition des citoyens des vélos blancs, la police les confisquera sous prétexte qu’ils n’ont pas d’antivol et que cela incite au vol. (source Renversé)
Où en résumé, et pour simplifier, quand en France on balance des pavés en Hollande on préfère peindre des vélos en blanc. C’est beau et ça ne s’invente pas.
Cycle ! Magazine pages 52 – 53 un article de Fuego
Un peu plus loin, Fuego, c’est comme ça qu’il signe son papier, nous décrit son aventure en tant que média pour couvrir le Tour de France, autrement. Un aperçu de la production vidéo de Fuego sur Vice. Un langage fleuri, une aventure visiblement très Rock’n Roll.
Un peu de fraîcheur et de jeunesse pour dépoussiérer ce monde du vélo de route, tout de même très ancré dans la tradition. Un ton et une aventure très différents du récit de François Paoletti. Qui caresse les pédales et la plume et oublie ses bidons quand il part sur plus de 200 km. C’est ballot !
Cycle ! Magazine pages 126 – 127 François Paoletti
Si vous êtes « mono-gamme » dans votre pratique du vélo, alors Cycle ! magazine n’est peut-être pas fait pour vous. Par contre, si vous prenez le vélo comme un tout, comme univers à part entière : le vélo est un moyen de locomotion, un objet d’évasion, une affirmation de soi, un moyen de transport, un outil de découverte, un sujet de société alors offrez-vous ce magazine et élargissez votre champ de vision.
À dessein j’utilise le verbe « offrez-vous », car l’absence de publicité induit un coût : 14 € le numéro de 160 pages quand même (dont une seule de pub). C’est relativement cher pour un magazine, mais comme je viens de vous l’expliquer, Cycle ! magazine n’est pas un magazine mais un objet culturel. 14 € c’est le prix d’un livre, sans photos. Donc 14 €, finalement, ça va. (c’est quand même cher). À ce prix-là, une fois que vous l’avez lu, ne le jetez pas, mettez-le dans votre bibliothèque, vous êtes un esthète.
Vous pourriez aussi ajouter ceci dans votre liste au Père Noël : un abonnement pour 1 an, soit 4 numéros à Cycle ! Magazine. Pour ma part, j’aime bien le trouver chez mon vélociste.
Bonne route.
PS : si vous voulez un commentaire sur l’article Gravel écrit par Patrick et Dan de Rosilles, envoyez-moi un MP, je vous dirais en privé tout le mal que j’en ai pensé !
Cycle ! Magazine page42 – 43 Dan de Rosilles et Patrick Van Den Bossche
Pour ceux qui douteraient encore du succès du gravel bike, il suffit qu’ils suivent le rythme des annonces et sorties de nouveautés pour qu’ils constatent que nous ne sommes pas dans un effet de mode. Le gravel s’installe pour durer et les sociétés du monde du cycle qui proposent des équipements pour le vélo l’ont bien compris. Voici quelques nouveautés pour satisfaire votre appétit de “All Road”. Nous en avons testé certaines les autres le seront prochainement.
Julbo Outline
L’entreprise française Julbo, qui vient de fêter ses 130 ans d’existence, n’a rien d’une vieille endormie. Pour cette saison 2019, elle nous propose quelques nouveautés et notamment ce modèle de lunettes Outline que nous avons découvert sur leur stand lors du Roc d’Azur et que nous avons eu l’occasion de tester depuis dans les conditions les plus diverses.
Nouveautés Gravel Bike Julbo Outline
Conçue pour l’endurance
Cette lunette est conçue pour l’endurance. Sa légèreté et son look sobre en font une compagne appréciable pour vos sorties à vélo. Les branches se glissent facilement sous le casque et elles sont adaptables aux différentes formes de visage. Le pince-nez est également réglable pour un bon maintien, même sur les parcours gravel ou des sorties VTT. Les verres offrent une belle surface couvrante sans pour autant nous transformer en « cosmonaute ». J’ai apprécié cette ergonomie et ce look discret qui permet de rentrer dans un lieu public sans effrayer les gens qui s’y trouvent.
Soyons transparents
La qualité d’une paire de lunettes sportive repose pour beaucoup sur celle des verres. Ceux des Outline sont d’excellente qualité et avec la technologie photochromique Julbo Reactiv, on bénéficie d’une adaptation instantanée à la luminosité. Ces lunettes sont également adaptables à votre vue en fonction de votre prescription. J’ai utilisé ces lunettes dans différentes situations : soleil, pluie, ciel plombé, … avec toujours une vision très précise et une adaptation rapide aux conditions d’éclairage. En vélo, comme dans beaucoup de disciplines outdoor, c’est effectivement ce que l’on demande à des lunettes. Lors les transitions plein soleil / ombre nous avons trouvé une réelle amélioration de la vue. Petit détail, l’étui pour les ranger, à la fois souple et protecteur, est bien conçu : vide on peut l’aplatir facilement pour le glisser dans une poche de maillot ou dans une sacoche.
Ces lunettes nous ont donné pleinement satisfaction tant pour leur style épuré que pour la qualité des optiques.
« J’ai envie de me mettre au vélo polyvalent : c’est Gravel docteur ? » … Non vous pouvez y aller, c’est bon pour le moral et la santé, et si vous voulez une vélo léger pour sauter sur les chemins allez voir du côté de chez Origine. Les vélos ne sont pas encore vendus sur ordonnance mais ça pourrait venir. C’est intéressant de constater que la marque française Origine, qui était jusqu’à présent traditionnelle dans ses gammes, vienne également sur les sentiers du gravel avec ce Graxx.
Nouveautés Gravel Bike Origine Graxx
Ce vélo nouveau venu chez Origine est très polyvalent : à l’aise sur des chemins caillouteux comme sur l’ascension d’un col, il peut également être équipés pour le voyage. Ce n’est pas un gravel « radical » et ses gènes routières sont évidentes.
Le Graxx passera sur tous les terrains, par tous les temps. Léger, fiable et confortable il offre un bon niveau de performance pour permettre de partir sans crainte sur des sentiers forestiers, grimper un col, traverser la grande ville où vous lancer dans une expédition en autonomie. Choisissez votre route selon votre inspiration du jour, et ne vous souciez plus que du plaisir de rouler. Aussi à l’aise en montagne qu’en plaine, sur la route ou sur des sentiers caillouteux, le Graxx se présente comme un vélo performant et polyvalent.
Il est moulé à partir de fibres Toray® et bénéficie du nouveau triangle arrière CCT+®, de moulage EPS, et de fixations de freins Flatmount.
Caractéristiques :
Cadre Origine Graxx Carbone F.L.U.D ( 950g )
Fourche Origine OGV Disc 12×100
Groupe Shimano 105 R7020 Disc
Disques Shimano RT70 Ice Tech 160/140
Pédalier Shimano 105 R7000 50/34 Compact
Cassette Shimano R7000 11-32
Roues Mavic Allroad
Axes de roue Shimano Thru Axle SM-AX720
Pneus Mavic Yksion Allroad 35 Tubeless
Selle Selle Italia Novus Flow Noire
Tige de Selle Ritchey 1B WCS 27.2
Potence Ritchey 4-AXIS
Cintre
Ritchey Road Ergomax Comp
Rubans Origine Confort Noir
Prix : dans cette config de base 2215 € mais comme d’habitude chez Origine il est configurable (couleurs et équipements)
Rodeo Labs est une jeune marque américaine basée à Denver dans le Colorado.
Sa spécialité : le Gravel typé aventure. La marque conçoit des vélos capables de performer aussi bien sur une Dirty Kansa 200 que sur un raid bikepacking en autonomie. Cet esprit singulier et cette vision différente nous on séduit.
Nouveautés Gravel Bike Rodeo Labs
Chaque cycliste peut se retrouver avec un vélo Rodeo Labs, quelle que soit ses motivations, son style, ses approches, ses préférences, … Le design et le graphisme sont soignés. Les vélos sont disponibles dans plusieurs coloris mariant de multiples teintes parfaitement assorties.
Les géométries sont particulièrement abouties et équilibrées ce qui offrent la possibilité à chaque possesseur d’y mettre sa touche personnelle grâce aux composants.
Les solutions techniques proposées sont fiables et éprouvées. Les vélos Rodeo Labs sont faits pour durer et évoluer, un pari souvent difficile à tenir. L’intégration des différents composants de transmission ou d’éclairage démontre la volonté de la marque de proposer une base polyvalente, esthétique et performante.
La gamme est simple : deux modèles de cadres, une fourche carbone et une paire de roues carbone.
La gamme « Explore » de Rapha nous propose de partir à l’aventure. Le bikepacking a été le grand succès de l’année, et cette nouvelle façon de voyager à vélo inspire de nombreuses marques sur ce marché de la sacoche légère, considéré jusqu’alors comme une niche. Rapha n’échappe pas à cette nouvelle tendance.
Nouveautés Gravel Bike Rapha Explore
Rapha avait autrefois proposé des sacoches Apidura que les designers de la marque avaient customisées. L’affaire a été vite arrêtée. Cette fois c’est du sérieux, le produit de couleur noir est visuellement neutre, seules les 2 bandes parallèles sur les sacoches et la signature discrète du logo rappellent l’identité visuelle de la marque anglaise. Les scratchs de fixations sont efficaces, les zips de fermeture sont étanches et le tissu enduit, avec lequel elles sont confectionnées, est également étanche. À l’œil, ce produit rassure sur ses capacités à nous faire vivre l’aventure promise.
Sur le vélo
Le bikepacking est un moyen pratique pour emporter sur son vélo tout le nécessaire à la réalisation d’une itinérance légère. Le paquetage Rapha est complet même si aujourd’hui la sacoche de selle n’est pas encore disponible à la vente. Sacoche de cadre, sacoche de guidon, sacoche de selle, petite sacoche top tube , … l‘équipement est complet et qualitativement et esthétiquement cohérent.
J’ai utilisé en test le Frame pack et le Top tube pack. Je peux vous dire pour avoir fait une gravel de 90 km en partie sous la pluie que ces produits sont bien étanches. Pas de souci pour le téléphone et l’appareil photos. Le Frame Pack est compartimenté et offre deux espaces latéraux de chargement. Un profond et un plus plat. Les scratchs n’ont pas bougé malgré que le vélo a été bougrement secoué sur quelques pistes un peu rugueuses. J’ai choisi le Frame Pack médium qui correspondait le mieux à ma taille de cadre et à mon besoin en volume. Ce modèle se décline également en small et large. Les dimensions sont clairement affichées sur le site Rapha. Cette sacoche de cadre ne gêne absolument pas le pédalage car elle est suffisamment rigide pour garder sa forme sans s’avachir si elle est trop ou pas assez remplie. Je l’ai totalement oubliée et je la garde même pour mes petits parcours car je la trouve plus pratique que mes poches pour y glisser ravito, coupe-vent et le reste.
Nous l’avions oubliée dans notre sélection récente des produits Camo. Sans doute parce qu’elle est grise …
Nouveautés Gravel Bike Gore Camo
Cette veste polyvalente et coupe-vent peut s’utiliser dans des conditions très variées et constitue l’une des modèles les plus plus apprécié par les cyclistes. Les manches sont amovibles et vous pouvez les retirer lorsque la météo devient plus clémente et garder la veste façon gilet. Elle est pratique avec sa coupe cycliste et se nombreuse poches.
Caractéristiques :
Manches raglan amovibles
Motif camouflage
Bande et imprimé réfléchissants
Tissu avec protection thermique modérée et polyvalente
Produits GORE® WINDSTOPPER® souples et polyvalents : coupe-vent, résistant à l’eau et hautement respirant
Poche Napoléon multimédia sur le devant
Poches dorsales à 3 compartiments
Poche GORE® WINDSTOPPER® fixée au dos pour protéger des éclaboussures
Empiècements en stretch pour une liberté de mouvement optimale
Ça sonne comme un bon vieux tube des Stone. Des “Stone” que vous risquez de heurter avec la tête, mais rassurez-vous votre casque est équipé du système Mips et encore mieux il possède désormais Angi. Ce système peut s’avérer intéressant pour les graveleux aventuriers solitaires qui partent sur des pistes improbables.
Nouveautés Gravel Bike Specialized Angi
Jusqu’à présent, les casques servaient exclusivement à vous protéger lors d’une chute. Grâce à la technologie MIPS et au détecteur innovant ANGi (Angular and G-Force indicator : Capteur d’accélération linéaire et angulaire), les casques Specialized offrent désormais une protection avant, pendant et après la chute.
https://youtu.be/YamAsuCn4Og
ANGi est un capteur breveté qui se fixe sur un casque et qui intègre un accéléromètre et un gyroscope. Plus simplement, ANGi dispose d’un capteur qui mesure les forces transmises à votre casque lors d’un impact. Il mesure également les forces rotationnelles qui peuvent être nocives lors d’une chute, même s’il n’y a pas de réel impact. Plusieurs modèles de casques Specialized Route et VTT sont désormais équipés d’origine avec le capteur ANGi*. Ce capteur fonctionne avec l’application Specialized Ride (cf. la vidéo). En cas de chute, le capteur se connecte à l’application Ride sur votre smartphone et envoie une alerte à vos contacts d’urgence. L’application leur envoie également vos coordonnées GPS. Vous pouvez aussi choisir de partager votre position en direct avec vos proches via un lien qui leur permettra de suivre votre position grâce au Live Tracking.
Marque Suisse réputée pour son sérieux et sa grande expertise dans le domaine du tout-terrain, Scott propose à son catalogue 2019 un vélo de gravier, le Scott Addict Gravel, décliné en trois versions, de 2999 à 5699€. Nous avons pu le tester en avant-première sur nos chemins favoris des Alpilles. Caractéristiques, équipement, pilotage, sensations… Voici notre test complet, sans complaisance ni arrières pensées.
Nous avons pu tester le modèle intermédiaire, le Gravel 20, vendu 3599 € – capture d’écran site Scott
Un beau vélo, des caractéristiques prometteuses
Dès la sortie du carton, faisons le tour de la machine. Avec gourmandise ma foi : le vélo présente bien. La peinture, un camaïeu de vert, est du plus bel effet, sobre et soignée à la fois. Le verni est brillant mais pas clinquant.
Un vélo aux lignes pures, sobre et élégant – photo Dan de Rosilles
Sur la balance, en taille 52, prêt à rouler (c’est-à-dire avec mes pédales Crankbrothers Eggbeater 3, un bidon de 550 ml rempli d’eau, mon GPS et la monte de pneus Schwalbe G One fournis avec le vélo) son “vrai poids” est de 9,6 kg. Il faudra aller vers le modèle supérieur, avec des roues et un cintre carbone pour “gagner” 1kg ; mais pour moi, qui utilise habituellement des vélos en acier de plus de 10kg, je comprends déjà que je vais découvrir des sensations de pilotages qui ne me seront pas habituelles.
Un vélo léger, ici 9,6kg prêt à rouler en taille 52 – photo Dan de Rosilles
La vue d’ensemble offre un vélo aux bases courtes, ramassé, typé cyclocross, fait pour aller vite. La monte en pneus Schwalbe G-One de 35mm (alors que le vélo pourrait accepter sans problème des pneus en 40 mm) renforce ce sentiment. Les accessoires donnent aussi quelques indices. Le cintre est moins ouvert que ceux qui font la tendance actuelle ; l’absence d’insert pour un troisième porte-bidon sous le cadre ne va pas dans le sens d’une monture conçue pour l’aventure ou la longue distance.
La géométrie indique déjà les caractéristiques d’un vélo nerveux, joueur, typé cyclocross, taillé pour la performance – capture d’écran site ScottLe vélo peut accepter sans problème des pneus de 40mm – photo Dan de Rosilles
Des périphériques “maison”
Pour ce qui est des périphériques, selle, tige de selle, potence et cintre sont signés Syncros, une marque de Scott. Dès la prise en main, j’ai adoré le cintre Creston 2.0, typé cyclocross, extrêmement bien dessiné. Les proportions et les dimensions de ce cintre semi-compact me conviennent parfaitement : 420 mm de largeur sur le haut de cintre et 480 en bout, drop (tombée) de 160 mm, reach (portée) de 90 mm.
Le plat de cintre est légèrement courbé vers l’arrière pour une position de pilotage plus compacte lorsqu’on a les mains en haut – photo Dan de Rosilles
Le plat de cintre est très légèrement courbé vers l’arrière pour une position de pilotage plus ramassée lorsqu’on y pose les mains. Le flare (évasement du bas du cintre) de 3cm de chaque côté est suffisant à mon avis pour bien contrôler le vélo dans les descentes et ne pas être gêné en mode “sprint” – je ne suis pas adepte de la tendance actuelle de cintres gravel extrêmement ouverts, ils me posent plus de problème dans les monotraces étroits, face au vent ou lors des transports, qu’ils ne m’apportent en terme de confort et de pilotage.
Superposition de deux cintres au flare différent sur l’excellent site comparateur de cintres WhatBars.com – capture d’écran
La nouvelle selle Syncros Tofino, qui ressemble beaucoup à ce qui se fait aussi chez Specialized ou chez BBB avec les modèles Echelon, est un belle surprise, très courte et étroite : 250 X 130 mm. Durant le test elle s’est révélée très confortable et parfaitement adaptée à l’usage du gravel.
La selle, étroite et courte, s’est révélée très confortable et parfaitement adaptée à un usage gravel – photo Dan de Rosilles
Ces périphériques sont situés en milieu de gamme, et j’apprécie : ce ne sont pas des accessoires luxueux (et tant mieux, en gravel les périphériques sont mis à rude épreuve) mais ils sont d’excellente qualité, très efficaces, conçus pour durer, élégants et parfaitement adaptés à la pratique du gravel.
Seul point gênant à mon avis : la portée (reach) du poste de pilotage est bien trop longue (25 cm pour un vélo en taille S). Avec des cocottes Ultegra immenses et une potence de 110 mm, je me sens un peu trop déporté au-dessus de la roue avant. Une potence plus courte (90 mm par exemple) aurait donné une position plus ramassée et une direction bien plus joueuse, de circonstance sur les chemins sinueux.
Avec une portée de 25 cm sur un vélo en 52cm le poste de pilotage est trop long à mon avis, surtout pour du gravel – photo Dan de Rosilles
Focus sur les Roues
Les jantes sont plutôt étroites au vu de la tendance actuelle dans le gravel, mais elles sont en cohérence avec l’ADN cyclocross du vélo – photos Dan de Rosilles
Autre belle surprise sur ce Gravel 20, les roues Syncros RP2.0 Disc aux jantes alu noir mat et que j’ai trouvées très agréables à rouler. Elles ont des axes traversant de 12 mm, des moyeux maison très fluides et de belle facture, un profil de jante qui n’est ni trop haut ni trop bas (24 mm), une largeur de jante est de 24 mm extérieur et 19 mm intérieur. Même si la tendance actuelle en gravel est à des jantes plus larges, on retrouve ici une roue typée cyclocross, en cohérence avec le reste du vélo. Je regrette qu’elles aient été livrées montées en chambre à air, j’aurais vraiment aimé les tester en tubeless car elles sont “tubeless ready”. Mais cela m’a permis de les démonter et les peser plus facilement : Sans pneus, avec disques et cassette à l’arrière, on est à 940 g à l’avant et 1420 g à l’arrière. C’est sans doute en grande partie avec les jantes carbone de la version supérieure du vélo que l’on pourrait gagner du poids ; mais ces roues m’ont tout à fait convenu, je ne leur ai trouvé aucun défaut.
Les moyeux Syncros sont comme le reste de l’équipement : sobrement élégants et efficaces – photo Dan de Rosilles
Groupe Ultegra : pertinent… ou pas ?
Scott a choisi pour cette version de l’Addict Gravel, un système freins et transmission Shimano Ultegra complet. Certes, j’ai apprécié le freinage puissant et progressif offert par ce groupe Shimano. Il s’est révélé tout à fait pertinent sur les pentes les plus raides et caillouteuses pendant le test.
Les freins Ultegra se sont révélés puissants et progressifs sur les pentes les plus raides et caillouteuses du test – photo Dan de Rosilles
Pour ce qui est de la transmission par contre, il ne s’agit pas ici de prendre part à l’éternelle querelle entre les aficionados du mono-plateau et les supporters du pédalier double, les deux options ayant des avantages et des inconvénients. Ici, le 2 X 11 Ultegra est un groupe de qualité et léger et la cassette Shimano CS-HG800 11-34 pourrait convenir… Mais à mon avis, le ratio de 1 (34 X 34) comme plus petit développement possible est trop gros. Bien sûr, on passe vite les coups-de-cul, les montées sèches et raides même un peu longues, grâce au poids plume et la bonne rigidité latérale du vélo (si on est affûté, condition minimum pour profiter d’un tel vélo de toute façon) ; par contre (en ce qui me concerne, au vu de ma faible puissance et sur mes terrains habituels qui sont plutôt pentus), pas moyen d’enchaîner très longtemps des montées raides, ou pire, techniques et caillouteuses, ou encore pire, des cols en gravel avec un ratio aussi gros.
FSA propose le pédalier SL-K en 48/32 ou en 46/30 – capture d’écran site FSA
Il faudrait un ratio de 0.9 (30X34 par exemple), ce qui est tout à fait possible, mais à condition de changer de pédalier pour un modèle plus compact. Il existe bien une version cyclocross du R-8000, mais le petit plateau est encore plus gros : 36 dents. Il faut alors se tourner vers des tiers : FSA propose par exemple son pédalier SL-K en 48/32 ou en 46/30. Mais cela augmentera nettement le prix du vélo… Il faut noter que dans la version supérieure, le Gravel 10, équipée en Sram Force (mono-plateau), le ratio minimum est aussi de 1, avec le développement de 42 X 42. Là aussi, je m’étonne de ce choix ; à mon avis, dans ce cas l’idéal serait un plateau de 36 pour obtenir un 36X42 passe-partout.
Le dérailleur de route Shimano Ultegra RD-R8000-GS manque de puissance et de précision dans les conditions les plus “trépidantes” – photo Dan de Rosilles
Autre doute sur la transmission : la puissance de tension du dérailleur arrière Ultegra RD-R8000-GS. En gravel, on est parfois surpris après un virage par une zone plus technique, plus caillouteuse, plus raide, où il faut rapidement “envoyer à gauche” pour mieux passer. Or, pendant cet essai j’ai pu constater qu’en cas de fortes vibrations dues à la vitesse et aux aspérités du sol, le dérailleur, pas assez puissant, passe mal quelquefois et manque de précision. C’est d’ailleurs pour ce genre de situations “gravel” que Shimano vient de développer un nouveau dérailleur plus tendu et réactif, le RX-800, testé et validé par Laurent pour Bike Café. Ce dérailleur aurait été à mon avis un choix plus pertinent. Pour adapter ce vélo à un gravel plus “secoué” que celui des roulantes pistes blanches, il faudra donc faire évoluer la transmission d’origine et rajouter au budget d’achat.
Et si on essayait cette machine ?
Le groupe Shimano Scott a choisi l’Ultegra R-8000, un groupe de route – photo Anne Fontanesi
J’ai choisi les chemins secs et caillouteux des Alpilles pour le test de terrain. Autour du moulin de Daudet à Fontvieille, le maillage de chemins qui parcourent la garrigue est vaste et le relief est varié.
C’est parti pour un test sur nos chemins secs, durs et caillouteux – photo Anne Fontanesi
Première bonne surprise : malgré des pneus fins, montés avec chambre et légèrement sur-gonflés pour l’occasion, le cadre et la fourche en carbone filtrent admirablement les aspérités du terrain.
La filtration du cadre et de la fourche en carbone est exceptionnelle – photo Anne Fontanesi
On peut ainsi s’assurer une grande maniabilité et une bonne vitesse même dans les zones très caillouteuses. Forcément, ça donne envie de jouer, d’autant plus que le vélo, rigide latéralement et poids-plume, ne rend très exactement que ce qu’on lui donne. Aucune inertie caractéristique des machines en acier ou en titane qui continuent à glisser quelque peu après le coup de pédale.
Le vélo est léger, rigide latéralement et réactif, mais il ne rend que ce qu’on lui donne – il est fait pour être à fond – photo Anne Fontanesi
Avec ce Scott Addict Gravel 20 par contre, il faut être en forme et vouloir en découdre pour que le vélo réagisse. Au moindre signe de contemplation du paysage, au moindre arrêt d’appui sur les pédales, le vélo s’éteint, morceau de carbone froid et sans âme. mais, à l’inverse, dès qu’on lui “rentre dedans”, il bondit, fougueux et véloce. la mission devient très claire : foncer, le plus vite possible, d’un segment Strava à un autre…
Le vélo bondit, fougueux et véloce – photo Anne Fontanesi
Par contre l’excès de déport sur l’avant du poste de pilotage se confirme : dans les monotraces, il faut exagérer le pilotage pour bien louvoyer ; moi qui ne suis pas un as du pilotage et de l’anticipation, je perds du temps et je dois me concentrer plus que de coutume pour manœuvrer le vélo convenablement.
Le vélo est sécurisant et pardonne les petites erreurs, mais on aurait aimé un poste de pilotage plus court pour plus de maniabilité – photo Anne de RosillesEn montée, son poids plume et sa rigidité font merveille, Record Personnel (ou KOM si afinités) assuré – photo Anne Fontanesi
En résumé, ce Scott Addict Gravel 20 conviendra parfaitement à des cyclistes affûtés, qui aiment foncer même s’ils n’ont pas un haut niveau de pilotage et qui recherchent un vélo sobre, efficace, typé sport/performance, très proche d’un cyclocross mais très confortable et sécurisant, avec des périphériques de qualité et non ostentatoires. Il sera adapté pour des sorties courtes ou moyennes (jusqu’à 80 km) sur terrain plat ou vallonné, sur pistes rapides et sur “dirt roads”, avec des pneus de maximum 40 mm.
Globalement on a beaucoup aimé rouler avec ce vélo rapide, léger, confortable, sûr et ludique – photo Anne Fontanesi
On a aimé : • Le look sobre et élégant, la ligne simple et pure, • Le répondant du vélo, la rigidité latérale, • Le confort, le sentiment de sécurité dus à l’excellente filtration du cadre et de la fourche, • La selle, les roues et le cintre “maison”, sobres et efficaces.
On a moins aimé : • Le choix du groupe Ultegra, trop typé route et au ratio trop gros, • La trop longue portée (reach) du poste de pilotage, • L’absence d’inserts pour un troisième porte-bidon sous le cadre.
La casquette de vélo a suivi au cours du temps l’évolution de la bicyclette. Au départ, elle était nécessaire pour absorber la sueur qui coulait sur le front des forçats de la route, et les elle protégeait du soleil et de la pluie. Elle est devenue, au fil du temps, un objet culte. Certains les collectionnent, d’autres la remette au goût du jour pour la porter en ville, marquer un événement vélo ou simplement l’utiliser sous le casque pour se protéger.
Le monde professionnel du vélo, qui avait bien exploité ses qualités publicitaires dans les années 70 – 80, l’a abandonné lorsque, en 2003, le port du casque est devenu obligatoire en compétition. Les professionnels ont même poussé l’affront, jusqu’à remplacer notre chère gapette par des affreuses casquettes de base-ball pour venir prendre une pose victorieuse sur les podiums. On ne respecte plus rien, ma pauvre dame ! ...
Je la porte sous mon casque où elle assure une rôle intermédiaire et protecteur. Une ballade avec ma casquette Vera Cycling de la Cyclerie Café – photo Bike Café
Ils n’y connaissent rien, car aujourd’hui la casquette de vélo est redevenue tendance. On l’a vue, façon chicos, apparaître dans des défilés de mode, on l’a remarquée sur la tête de jeunes branchés hors d’un contexte vélo et encore portée par de nombreux cyclistes dont je fais partie. Je la porte sous mon casque où elle assure une rôle intermédiaire et protecteur. Je baisse sa visière pour me faire un pare-soleil et moins souvent (habitant dans le sud), pour éviter que la pluie mouille mes lunettes. Je redresse sa visière lorsque je veux élargir mon champ de vision. Je n’hésite pas à la garder sur la tête lorsque je retire le casque, lors d’une pause en terrasse. Je ne suis pas un amateur de chrono et cette casquette, au CX provocateur pour les écoulements de flux, l’atteste.
Wesch casquette … et alors ! …
La gapette de Céline Oberlé
Image – Vera Cycling
La casquette inspire de jeunes créateurs et Cécile Oberlé, qui a créé Vera Cycling, en a fait sa spécialité. « Je me rappelle de ma première casquette comme de mon premier vélo bleu avec lequel je me suis vautrée maintes fois. Heureusement je ne me suis jamais dallée avec ma première casquette. Et d’ailleurs ce ne sera plus possible vu, qu’elle a été complètement décousue, mais ça c’est une autre histoire … », raconte Céline sur son site pour se présenter. En effet, elle l’a décousue pour faire son autopsie et pour comprendre comment était fait le un patron d’une gapette.
En fait Céline se lance il y a deux ans en ouvrant son site « Vera Cycling ». L’idée de cette activité est née alors qu’elle participe aux rides urbains à vélo organisés dans Paris, le soir en semaine. Elle découvre ce milieu « Je suis tombé là-dedans et ce nouveau milieu a un peu bouleversé le cours de ma vie. C’est là que j’ai découvert la gapette et j’ai vu, avec mon regard de graphiste, que les mecs qui venaient rouler le soir étaient toujours un peu habillés pareil, mais l’accessoire qu’ils changeaient régulièrement en fonction de l’humeur du moment, du vélo utilisé, de la météo, … c’était cette casquette cycliste », explique Céline qui découvre alors ce qui allait devenir plus tard son activité.
Céline est graphiste et web designer depuis une dizaine d’années. Originaire de la région de Strasbourg, elle a beaucoup bougé : pour ses études sur Paris, puis 4 ans en Amérique du nord avant de revenir sur Paris pour bosser dans une agence web. Au hasard d’un super week-end à Lille elle découvre les charmes du nord. « Je suis tombé amoureuse de cette ville : la brique, l’architecture, … j’ai tout adoré pendant ce week-end qui me ramenait dans un décor qui ressemblait beaucoup à Brooklyn où j’avais vécu pendant 2 ans », déclare Céline, qui au passage me rappelle l’origine néerlandaise (Breuckelen) du nom de ce quartier de New-York et cette similitude entre ses constructions et celles que l’on trouve en Flandres et à Lille.
Cette découverte arrive à une période charnière de sa vie : Céline avait fait le tour de son job dans son agence, elle avait découvert le vélo et elle avait trouvé le lieu qui pourrait être le nouveau berceau de sa créativité.
Le démarrage de l’activité
La French Divide 2016 … le point de départ de Vera Cycling
« En fait le démarrage s’est fait au moment du lancement de la French Divide. J’étais à fond avec Samuel Becuwe dans le projet de cette première édition pour les aspects graphiques. Il voulait s’inspirer des casquettes numérotées de la Transcontinental Race. Je me suis dit on pouvait faire mieux en mettant le prénom du cycliste sur la visière …» C’est ainsi qu’est né le premier projet important de réalisation de casquettes.
Ensuite tout s’est enchaîné, d’autres événements vélos ont été demandeurs, des marques, des cafés cyclistes comme la Cyclerie à Poitiers, … Le bouche à oreille a fonctionné les clients sont venus à elle naturellement, sans pub, ni démarchage. « Il faudrait d’ailleurs que j’en fasse pour développer encore plus mon activité …» dit-elle, mais pour l’instant Céline est bien occupée par ses créations et les nombreux salons vélos, sur lesquels elle est présente. « J’ai eu un bon accueil au salon de Berlin, je vais aller aussi à Dusseldorf, … car le made in France a du sens en Allemagne et les petits créateurs y sont bien accueillis, avec des prix du m2 décents ».
Image – Vera Cycling
« Mes gapettes sont 100% made in Hauts-de-France … », me dit Céline avec humour. Effectivement lorsqu’elle a débuté sur ce créneau elle a cherché à faire fabriquer ses créations chez les spécialistes. Elle a sonné à la porte d’une quinzaine d’entreprises et à chaque fois c’était les mêmes contraintes : 100 pièces minimum, 5 couleurs maximum, … Tout cela étant lié au sourcing, car tous ces produits arrivent finalement en fabrication dans les mêmes unités de production en Italie.
Céline réfléchit alors aux différents postes du processus de production : le design pas de soucis : elle maîtrise, le patron : elle trouve les formes, elle cherche comment faire de l’impression sur textile qu’elle trouve auprès d’un imprimeur à Tourcoing. Reste la partie purement couture, qui est quand même très importante. Le nord, avec Roubaix et ses anciennes activités textiles, aurait pu permettre à notre entrepreneuse de trouver la solution : mais non, car même en cherchant bien il ne reste plus rien, l’activité a été détruite par la mondialisation. C’est au moment où elle pensait abandonner le projet, que Céline trouve la piste des ateliers de réinsertions pour les personnes handicapées. Après quelques tests elle en trouve un qui prendra en charge la partie fabrication. La casquette Vera Cycling est donc née pour le plus grand plaisir de ses clients de plus en plus nombreux.
Céline Oberlé – Vera Cycling
La clientèle est large il y a la gamme sport et la gamme « mode » qui est également demandée. D’ailleurs Céline, quand elle sort le soir, met du rouge sur ses lèvres et coiffe la gapette et ça passe super bien. Des stylistes modes prennent contact avec elle pour accessoiriser des tenues présentées lors de défilés. Les cyclistes les vrais, ceux qui ont un peu de notoriété porte une casquette. On voit revenir chez les pros, car cet accessoire est vraiment évocateur de l’univers vélo. Le papa de Céline a été parmi ses premiers clients. Ce boulanger, maintenant à la retraite qui fait aussi du vélo, utilisait sa toque sous son casque. Céline lui a offert une de ses premières casquettes avec une visière cette fois. Il a dit à sa fille “C’est bien, c’est la même chose, mais en mieux …“.
Une vraie casquette “Made in Hauts-de-France” coûte 32 € chez Vera Cycling, et si vous en voulez une qui aura du sens pour vous, inscrivez-vous à la French Divide ou à la Gravel Tro Breizh …
Ça va faire 9 ans, qu’en cette période “festive” de fin d’année, la marque Rapha vous propose un challenge baptisé le Rapha Festive 500. C’est une invitation, lancée aux cyclistes du monde entier, à parcourir 500 kilomètres entre le réveillon de Noël et celui du nouvel an. Le Festive 500 a commencé en 2010 lorsque Graeme Raeburn, designer chez Rapha, s’est lancé le défi de continuer à rouler pendant les vacances.
Rapha Festive 500
Aujourd’hui, des milliers de personnes du monde entier prennent leur vélo et tentent d’aller au bout de ce qui est devenu un rite de passage pour les initiés et peut être aussi une façon d’éliminer les conséquences des festins de fin d’année.
Rapha Festive 500
Prouvez vos km : Prouvez que vous avez effectué la distance requise en vous inscrivant au défi sur Strava et en enregistrant vos kilomètres sur votre GPS. Sur Strava, vous recevrez des badges numériques (ci-dessus) pour chaque étape franchie tout au long du défi. Une fois que vous avez parcouru toute la distance, visitez rapha.cc/festive500 pour vous inscrire et obtenir votre écusson. Dans l’esprit des fêtes de fin d’année, vous pouvez également renoncer à votre écusson afin que Rapha fasse un don de valeur égale au World Bicycle Relief en votre nom.
Roulez avec Rapha : Au mois de décembre, le Rapha Clubhouse aura un programme chargé de sorties et d’événements pour vous préparer et vous aider à relever le défi. Tout le monde sait que rouler avec des amis permet de raccourcir la distance. Pour qu’un groupe vous aide à atteindre votre but, inscrivez-vous pour une sortie avec votre Rapha Clubhouse local. Les membres du RCC peuvent rechercher des sorties postées sur l’application RCC.
Rapha Festive 500
La collection Festive 500 : Pour la deuxième année consécutive, les participants du Festive 500 peuvent témoigner de leurs exploits avec une collection dessinées pour l’occasion. Comportant une casquette, un bonnet Winter Hat, des chaussettes, une musette, une pochette Essentials Case, un Ass Saver et des t-shirts pour hommes et pour femmes, le design de la collection est fait de motifs géométriques inspirés par ceux de la route et des surfaces croisés au cours du défi.
Rapha Festive 500
Remportez un Canyon #Festive500 et d’autres prix : Suivez @rapha et utilisez le #Festive500 pour nous montrer la progression de vos sorties. Chaque jour, un prix sera attribué au meilleur post sur les réseaux sociaux, avec des lots issus de la collection à gagner. Une fois le défi terminé, racontez-nous les meilleures histoires de votre #Festive500 pour les Festive 500 Awards annuels qui incluent des catégories comme Best Story (meilleur histoire), Most Adventurous Ride (sortie la plus aventureuse), Most Epic Fail (échec le plus épique) et Best Group Entry (meilleure participation en groupe). Les prix comprennent un Canyon Ultimate en édition spéciale avec des stickers Festive 500, un Wahoo Bolt Bundle et une tenue Rapha Custom pour vous et quatre amis.
L’offre en matière de « Gravel Bike » s’étoffe de façon importante. Rares sont les fabricants qui n’ont pas encore intégré ce type vélo à leurs catalogues ou à minima adapté à moindre coût un de leur modèle cyclo-cross existant. Cependant, venant de NS BIKES, cela reste une surprise de taille, bien plus connue pour ses modèles de DIRT ou encore de DH, où la marque possède une solide réputation grâce à sa présence au niveau mondial, que ce soit en UCI ou lors des “Red Bull Rampage”.
Mais revenons un peu en arrière… NS BIKES a été fondé par Szymon Kobylinski, ancien leader du groupe de rock les « Blenders », qui sévissait dans les 90’s avec un certain succès.
Szymon Kobylinski Crédits NC
Outre la scène, Szymon Kobylinski a été un des précurseurs du DH en Pologne. Désireux de mettre un nom sur les machines que ses amis et lui assemblaient, NS BIKES était né. Si vous désirez en savoir plus sur cet atypique dirigeant, je vous conseille cet interview récent et très complet. Depuis, Szymon Kobylinski est directement à l’origine de deux autres marques, CREME et RONDO. Cette dernière étant bien plus connue dans le milieu du gravel (voir le test du Rondo Ruut). D’ailleurs, le cadre de ce RAG+ ne vous rappelle-t-il pas cet autre vélo polonais ?
Ne cherchez plus, il partage les mêmes gênes que le Rondo Ruut Al. Seul le cheminement des gaines a été revu sur le Rondo, avec une intégration plus poussée. Revenons à ce RAG+. L’ADN de la marque se sent dans l’esthétique, plutôt urbaine et branchée. Qui s’en plaindra ? Certainement pas moi, fatigué par l’esthétique « BIO » de beaucoup de gravel aux couleurs pastel. Couleurs tranchées, sérigraphie soignée et détails cosmétiques assumés : ce RAG+ a de la gueule.
L’ADN de la marque se sent dans l’esthétique – photos Laurent
Le gravel de NS BIKES n’est pas uniquement actuel dans le look, puisqu’il se pare des derniers standards, avec notamment des axes traversant aussi bien à l’avant (15 x 100) qu’à l’arrière (en 142 x 12), les fixations d’étriers de freins au standard « Flatmount », et la compatibilité avec des roues de 27’5.
RAG + les fixations d’étriers de freins au standard « Flatmount » – photo Laurent
La fourche n’est pas en reste, intégralement en carbone et dont la « clearance » est généreuse… Le fabriquant annonce 43 mm en roues de 700 et jusqu’à 2.2 en 27’5, ce qui correspond à des pneus VTT de XC ! Livré avec les excellents Panaracer Gravelking en 43 mm, nul doute que même en 700 on peut envisager un peu plus en conditions sèches…
Le RAG + est livré avec les excellents Panaracer Gravelking en 43 mm – photo Laurent
La géométrie du cadre n’est pas aussi simple que l’on pourrait le penser au premier regard : bases courtes et asymétriques, tube de selle creusé… Le RAG+ a un postérieur compact et complexe.
La géométrie du cadre n’est pas aussi simple que l’on pourrait le penser – Photo Laurent
Question équipement, on est en terrain connu avec le groupe mono APEX de chez SRAM. Groupe presque complet, puisque la (grosse) cassette de 11-42 vient de la firme Sunrace. NS Bikes distribue ses propres moyeux et c’est logiquement qu’on les retrouve ici, avec des jantes Alex Rims. Là aussi, nous sommes dans les tendances actuelles, avec l’élargissement avec une cote interne de 21 mm, évidemment « Tubeless Ready ». Le tout est donc cohérent avec la généreuse monte pneumatique.
Pour les voyageurs et autres « vélotafeurs », il est à noter que le cadre et la fourche disposent d’inserts pour la fixation de garde-boues et de porte bagage à l’arrière. Le cintre est typé gravel, avec un flare de 16 degrés. Comme les autres périphériques, c’est un Octane One, autre acteur du cycle polonais, qui réalise bon nombres de cadres et équipements dans le milieu du freestyle. C’est donc un design cohérent avec l’esprit du vélo, résolument branché, et plutôt bien fini.
Avant de passer en selle, je jette un œil sur les données du fabriquant concernant la géométrie. L’impression visuelle est confirmée : les bases sont courtes (420 mm), tout comme l’empattement général (1007 mm en taille M).
NS Bikes RAG+ gravel bike
Avant de vous donner mon ressenti sur ce gravel polonais, quelques données sur les conditions de ce test. Celui-ci a totalisé 850 km, en utilisation vélotaf en semaine, et gravel le weekend, avec en prime une épreuve en relais destinée aux VTT à l’occasion du dernier Téléthon.
Ce qui frappe en premier lieu est avant tout la grande agilité du RAG+. La géométrie le présageait, la pratique l’a confirmé : ce vélo est un régal dans les « single track », ou encore pour éviter les pièges de la jungle urbaine. La plus grande surprise a été son comportement dans les descentes. Alors que je m’attendais à une certaine instabilité, au regard de son agilité surprenante ; je découvre une impressionnante stabilité. Au point d’améliorer certains temps de références que j’ai sur de larges pistes rapides que l’on peut dévaler facilement à plus de 45 km/h.
1er vétathlon du Château des Bormettes
Alors oui, l’excellente monte pneumatique (que j’ai bien sûr monté en tubeless) n’est pas étrangère à cette sérénité, mais pas que. À l’instar de l’évolution des VTT actuels, un cadre à l’arrière compact, permet d’avoir une partie avant plus longue, à l’angle de direction plus ouvert, ces points apportant facilité et stabilité dans le « technique ». La fourche, intégralement en carbone, n’est jamais mise en défaut et affiche une belle rigidité. Sur le plat, les relances sont franches et conformes à ce que je m’attendais avec des bases si courtes. En côte, une certaine inertie dans les relances me laisse à penser que ces roues ne sont pas si légères… Je reviendrai sur ce point.
Photo Laurent
Côté freinage, comme souvent chez SRAM, c’est très progressif tout en apportant la puissance nécessaire si besoin. Le confort est au rendez-vous, bien que là aussi la monte pneumatique pardonne beaucoup. Cependant, la position relativement sportive peut nécessiter certains ajustements au niveau de la potence ou du déport de la tige de selle pour ceux qui envisageraient pratiquer de « l’endurance » avec ce RAG+.
Je n’ai pas eu l’occasion de pouvoir le tester avec des roues de 27’5. À n’en pas douter, chaussé de cette façon avec de grosses sections, ce RAG+ doit être impérial sur les pistes très dégradées. Au vue de ses performances déjà étonnantes dans ce domaine avec la monte en 43 mm, avec des pneus en 2.1 et 27’5, on doit clairement se rapprocher d’un comportement d’un VTT de XC. Chacun l’adaptera en fonction de ses besoins, et c’est bien là le point fort de ce RAG+ que de pouvoir offrir tant de configurations différentes.
La transmission APEX a le mérite d’être très fonctionnelle – Photo Laurent
La transmission APEX a le mérite d’être très fonctionnelle, à défaut d’être rapide. Normal me direz-vous, c’est l’entrée de gamme de chez SRAM. Le plateau de 42 dents est à mon sens le bon compromis. Avec la cassette en 11-42, on peut donc opter pour un rapport de 1, ce qui permet déjà l’ascension de beaux murs ! Comme j’aime à le rappeler, la transmission idéale n’existe pas : elle est la conséquence de la géographie environnante et surtout de la puissance développée du cycliste, extrêmement variable dans notre pratique gravel, où les prétendants viennent d’horizons très divers, d’anciens coureurs de cyclo-cross « Elites » au randonneur du dimanche en passant par le cycliste urbain branché bien plus efficace pour le choix de ses tenues que pour descendre rapidement une piste boueuse… Ces deux points essentiels admis, cela évite ainsi bien des débats stériles. La transmission de ce RAG+ conviendra donc à 90% des cyclistes. Les 10% restants étant les compétiteurs qui pourraient envisager eux un plateau de 44 dents, mais aussi une montée en gamme afin d’avoir des changements de rapports plus rapides.
Revenons aux roues. J’ai participé avec ce RAG+ à une épreuve de VTT en relais, et c’était l’occasion de monter sur ce gravel la paire de roues en carbone artisanales STORM que j’utilise habituellement pour les cyclo-cross et autres épreuves Gravel, comme la Mavic Gravel Race du Roc d’Azur. Ainsi équipé, le RAG+ dévoile vraiment son potentiel. Cet ensemble cadre/fourche est décidément efficace. Toujours impérial en descente, il est maintenant redoutable en côte, où les relances sont maintenant bien plus vives.
1er vétathlon du Château des Bormettes sur le RAG+
Poussé dans ses retranchements dans cette épreuve destinée avant tout aux VTT, le RAG+ ne se désunit pas dans les descentes, même chaussé pour l’occasion de frêles pneus en 34 mm (conditions boueuses). La position sportive oblige à bien déporter le poids du corps vers l’arrière dans les descentes les plus engagés. Nous avons obtenu une 8 éme place sur 25 équipes, sur un parcours typé XC relativement varié, alternant pistes roulantes, singles en côte techniques, le tout le plus souvent dans la boue. Si dans certaines descentes le RAG+ n’a pas pu évidemment tenir le rythme de certains concurrents, sa motricité et son agilité ont permis de jouer de belles passes d’armes face aux VTT durant cette course. Relativisons toutefois, nous sommes dans ces conditions bien au-delà du domaine d’utilisation prévu pour ce NS BIKES ! Mais qui peut le plus peut le moins, et en cela le RAG+ est un digne membre de la famille NS BIKES, qui rappelons-le, est issue d’une lignée de « Mountain Bikes » plutôt engagés à l’ADN freeride affirmé. Son look a d’ailleurs séduit bon nombres de VTTistes présents à cet évènement…
Photo Laurent
En conclusion, pas facile de trouver des points négatifs à ce Gravel, même si j’ai identifié quelques points qui selon moi sont à revoir : le routage des gaines n’est pas forcément très fonctionnel, occasionnant des frottements excessifs à certains points du cadre. D’autres parts j’ai trouvé le collier de selle, de type classique à levier, bas de gamme et incohérent avec les autres périphériques qui sont plutôt valorisants. Pour le reste, c’est un vélo bien fun, au comportement épatant et assorti d’un look sympa qui tranche avec le reste du marché.
Il en résulte un gravel à l’identité affirmé, presque exclusif par sa diffusion plutôt confidentielle dans l’hexagone, qui le rend attachant à rouler et même à regarder. Distribué en France par SDG DISTRIBUTION (https://www.sdgdistribution.fr/fr/ns-bikes-3/ ) le RAG+ est également proposé en kit cadre, dans une nuance de couleurs sombres plus facile à harmoniser.
Pour 2019, des coloris différents apparaissent et une version plus accessible sera proposée. Elle diffère par des freins à disques mécaniques TRP et une monte pneumatique moins prestigieuse.
Pour rouler en mode gravel, nous détournons volontiers de leur usage d’origine des chaussures de MTB. Les chaussures route, avec une semelle carbone raide comme du bois, équipées de cales proéminentes, sont disqualifiées d’office par les graveleux.
Une nouvelle tendance se dessine avec la croissance du segment de marché gravel : des chaussures spécifiques apparaissent sur les catalogues. C’est le cas de la nouvelle Quoc Gran Tourer (photo en entête de cet article) et de la Mavic AllRoad Pro. Je suis persuadé que d’autres marques travaillent sur le sujet … mais faut-il des chaussures spéciales pour notre pratique ? Pourquoi pas ; mais aujourd’hui on se débrouille bien avec de nombreux modèles MTB.
Quoc Gran Tourer : cuir et revêtement imperméable. Des chaussures qui préfigurent une nouvelle tendance gravel.
En gravel il sera souvent nécessaire de marcher parfois plus de 50 mètres. Pas seulement dans les pentes trop raides ou les passages trop techniques, mais parfois pour visiter un endroit ou s’arrêter prendre le temps de boire une petite bière et manger un peu … Pas question alors de ressembler à de vilains canards boiteux ou de se retrouver par terre, après avoir glissé sur des pierres humides à cause de chaussures inadaptées.
Les critères à retenir pour choisir de bonnes chaussures pour pratiquer le gravel sont : le confort, l’adéquation avec des pédales faciles à enclencher et la protection du pied en environnement naturel. Pour certains, plus soucieux de la performances la notion de transmission de puissance aura son importance et elle orientera leur choix vers de semelles plus rigides. Nous avons essayé, utilisé ou repéré quelques modèles qui ont inspiré cet article sous forme d’inventaire.
Ils ont dit …
Quand on pose la question aux amis facebook du groupe Gravel Bike France “Quelles sont vos chaussures préférées pour le gravel ?” les réponses sont tout aussi diverses que nos vélos et nos usages sont polyvalents. Elles confirment, comme étant un standard de fait, la suprématie des cales SPD qui s’effacent dans le creux des semelles de chaussures de MTB. Comme le remarque Jean-Yves Couput, on ne peut pas dissocier chaussures et pédales au moment du choix. Il a lui même opté pour une formule qui correspond à sa pratique sportive et qui est le contre-pied de ce que je viens de dire. En effet, il utilise des Giro knit route avec des cales Look. Il reste sur la selle et sort des tongs de sa sacoche si il a de la marche à faire.
Pour “Papi Pablo” la solution chaussures est à géométrie variable et adaptable. « Five Ten Freerider. Parce que je roule sans cales en VTT et rando. Et que ces chaussures sont de très bonne qualité, super durables et assez rigides. En “route/chemin” je roule avec des Mavic Crossride SL Elite et pédales Crankbro. Pareil, très durable, super qualité, bon maintien et agréable à marcher. J’ai changé un serrage en 3 ans d’utilisation intensive (gravelotaf) ». Papi a d’ailleurs développé le sujet sur son blog : allez voir c’est ici.
Il y a les fans de la marque Giro comme Gyom, Julien et Cyrus (qui a aussi des Republic) qui aiment les Terraduro, Baruk, Matthieu, Michel qui possèdent des Rambler VR avec des semelles en Vibram, … Jérôme fait partie du club des pro “Giro” « Pour moi c’est soit Giro Republic Reflective en SPD / soit Giro Rumble en SPD aussi d’abord par souci d’économie. Ces chaussures étaient utilisées au quotidien en vélotaf et n’avais pas envie d’en rajouter une paire dans mon stock. Elles font très bien le job sauf quand la sortie gravel ressemble plus à une sortie Cyclocross… L’accroche en portage dans la boue est proche de 0… Avec les Republic, je fusille très vite les “crampons”… Bref faute de grives aux pieds, je chausse des merles. »
Giro apporte du sang neuf dans la chaussure de vélo avec ses modèles Knit … après le laçage voici le tricotage … C’est le choix de Clément, Benoît,… et d’autres.
Clément a opté pour les Giro Empire VR70 Knit « Ce qui m’a fait choisir ces chaussures c’est déjà le textile qui les constitue, léger et aéré en été, sans pour autant être trop froid en hiver (sinon j’utilise couvre chaussures + chaussettes mérinos). Le serrage à lacets me convient bien aussi, cela permet de bien repartir la pression sur le pied. À la marche elle sont vraiment bien, je les est couplées à des pédales Time atac et c’est parfait pour moi. On a vraiment la sensation que toute la puissance passe bien.»
Il y a les supporters des chaussures Mavic marque incontournable dans la chaussure vélo de qualité. Stéphane en Mavic XA Pro, Denis, Fabian, …
Pierre et Aurélien utilisent les Northwave Rebel “Confortable pied large, agrippante en marche, résiste à l’eau, se nettoient facilement, bon maintien du pied …”
Il y a les options économiques du côté de Décathlon et Nakamura qui proposent des produits abordables et souvent suffisants, il faut bien l’avouer. Côté économie des VTTistes reconvertis au gravel feront l’impasse sur la recherche de nouvelles chaussures étant bien habitués à leurs pantoufles d’antan comme Sergio (qui a modifié ses Spé à l’Opinel).
Ils y a les pros … utilisateurs « pointus » et prescripteurs comme David Robert (Cycles Leon) qui utilise des Gaerne Sincro : « Absolument fan de la marque, chaussant ultra confortable …», Pierre-Arnaud La Magnan (Chiru bikes) apprécie les Luck. « Pour les gravel plus courts, Luck carbone, full leather, sur mesure (1/2 pointure différente entre mon pied droit et gauche) … Ces chaussures ne sèchent pas très vite, mais j’ai 2 – 3 astuces qui me permettent de ne plus avoir froid aux pieds malgré neige et passage de rivière…» , Christian Stolz ( Hangar du Cycle ) aime les Lake MX 237 Supercross et les Lake MX331 … , Matthieu Chollet (Pechtregon) « J’utilse des Dromarti cuir au standard SPD depuis 2 ans.»
Gaerne Sincro les préféres de David …
Pierre-Arnaud aime Luck
Christian a choisi les Lake comme ce modèleTrès chic les anglaises en cuir de Dromarti la marque préférée de Matthieu
Un choix intéressant également pour Laurent de Maures Gravel qui pratique également le cyclo-cross « Diadora “X-Vortex Pro” pour ma part : rigidité pour le rendement qu’il faut en gravel, avec les deux inserts pour mettre les pointes à l’avant, indispensables en CX pour les portages boueux ;-). Et système de serrage BOA pour les ajuster en roulant, même dessous des couvres chaussures …»
Diadora “X-Vortex Pro” pour Laurent
Au rayon nouveautés
Fizik Vento Overcurve X3.
William du Café du Cycliste et possesseur d’un Leon La Rage nous les fait découvrir.
Elles sont apparues sur le blog de Bikerumor courant octobre 2018, mais Fizik n’a pas fait énormément de promo sur sa nouvelle chaussure de MTB/ Gravel. Elles sont cependant déjà disponibles à l’achat chez les revendeurs Fizik ou les Webmarchands.
J’avais déjà une paire de Fizik “route”, les R5, blanche, semelle carbone. Lorsque j’ai vu les Vento Overcurve X3, je me suis dit que Fizik avait simplement collé des crampons sous ses R5 pour les vendre aux “graveleux”… Cette ressemblance m’a convaincu et il ne m’en fallait pas plus pour les acheter…
Ces Overcurve ont un nouveau design de la tige – photo William
En fait c’est bien plus que ça ! …
Ces Overcurve ont un nouveau design de la tige qui se conforme mieux aux courbes du coup de pied (ils ont appelé ca asymetric). Elles ont également un maintien plus prononcé, partant de la voûte plantaire vers le haut du coup de pied et celui-ci est maintenu avec la languette par un scratch. J’y vois surtout 2 avantages. Le 1er est que la languette ne “tourne” pas et reste bien plaquée au coup de pied. La seconde est que lorsque l’on tire sur la languette vers l’extérieur, on vient plaquer ce renfort partant de la voûte plantaire vers le coup de pied. Le résultat est de permettre un super maintien avec seul serrage BOA IP1.
En utilisation, on remarque le confort de cette chaussure. La tige en matière synthétique “microtex” est aerée et très souple. Les renfort avant / arrière laissent présager une bonne durée de vie de celle-ci. La semelle en carbone moulé offre une bonne rigidité pour transmettre l’énergie à chaque coup de pédale. On sent que ces chaussures sont plus destinées à appuyer sur les pédales qu’à marcher à coté du vélo… La semelle extérieure est bien cramponné et on peut y ajouter 2 crampons à l’avant pour améliorer la marche dans les chemins.
Cool au soleil de Nice – photo William
Dans mon usage, j’utilises ses chaussures pour la route et le gravel (j’ai un seul vélo et 2 paires de roues), associé à des pédales Crank Brothers (Candy), je retrouve “presque” le rendement que j’avais avec mes anciennes Fizik “route” R5. En terme de design, c’est subjectif mais je dirai qu’elles sont comme j’aime : simples et efficaces.
Pour conclure, je trouve que c’est une bonne paire de chaussures pour un budget de 200 €. Du confort avec la tige Microtex et le serrage BOA IP1, du rendement avec la semelle moulée carbone, pas trop lourde, discrète (sauf le blanc)… De mon avis, c’est un bon rapport qualité-prix…
Mavic
Mavic s’est lancé de façon volontariste sur le segment du “All Road” traduisez : gravel en français … Dans l’importante collection d’équipements dédiés à cette pratique il y avait les chaussures AllRoad Pro.
Les Mavic AllRoad Pro – photo Mavic
Bien avant la sortie en magasin de ces produits, les chaussures ont été testées par des pratiquants légitimes dans le monde du gravel. C’est ainsi que Brice Epailly (Caminade) a reçu sa paire qu’il a bien utilisé notamment tout l’été lors d’un grand périple en bike packing dans les Pyrénées. « Surprenantes : légères, rigides et confortables… le nouveau tissu utilisé y est pour quelque chose. Il est tissé en France je pense avec des fibres de Kevlar incorporées qui les rendent très résistantes à l’abrasion… j’ai juste mis dedans une semelle en laine pour l’hiver… je les ai customisées avec des lacets oranges qui s’accordent aux chaussettes Mavic en mérinos : la classe quand j’arrive au bar !», précise Brice.
Photo Mavic
Quoc Gran Tourer Gravel … c’est nouveau ça vient de sortir
C’est Sébastien Morin de Boost Cycles qui nous parle de cette nouvelle anglaise.
« La finition de ces chaussures est à tomber. C’est du gros niveau. Le plaisir débute dès l’ouverture de la boîte, un véritable écrin. On sent qu’on va découvrir un produit d’exception. Quoc a encore plus soigné cet aspect qu’avec la Night, le modèle route. Les chaussures sont livrées avec une housse en tissu. C’est assez rare dans le milieu des chaussures vélo. »
Qualité du cuir, ligne innovante des chaussures vraiment orientées gravel.
À noter : le cuir dispose d’un revêtement imperméable parfaitement adapté à la pratique du gravel. On se demande pourquoi les fabricants de chaussures VTT n’en font pas de même, hormis sur les chaussures hiver. La gomme de la semelle est très souple. De bonne augure pour l’accroche lorsqu’il faut marcher.
Tarif Quoc : 219 £ Tarif Boost Cycles : 239 €. (Disponibles début janvier chez Boost Cycles, Quoc s’est réservé la primeur des ventes sur son propre site pour le lancement.)
Cette formule originale inventée par Jean-Yves et Dan a été une réussite, malgré un temps maussade et des difficultés de circulation qui ont empêché quelques participants de se rendre au départ à Montpellier. « On aurait dû être au moins 80 si le temps et la circulation, perturbée par les barrages, n’avaient pas fait fondre le nombre d’inscrits », précise Dan. Peu importe, les 37 cyclistes qui étaient présents avaient envie d’aller à Issanka et nous y sommes allés. Au dernier moment, nos gentils organisateurs ont modifié le parcours, pour nous éviter d’emprunter une longue partie extrêmement boueuse le long du canal du Rhône à Sète. « On aurait pu le faire, car la boue ça fait partie des aléas du gravel », déclare Jean-Yves. C’était pourtant une sage décision, car il était quasi impossible de rester sur le vélo sur un tel terrain et immanquablement nous aurions pataugé dans la gadoue.
Regroupement devant l’Avenue du vélo – photo Pascal Colomb
Après un regroupement sur la place de la Comédie sous une petite pluie fine, nous avons pris la direction du Lez. L’accueil chaleureux au Bike Café Avenue du vélo nous a mis dans l’ambiance. Café et retrouvaille de quelques amis avec lesquels j’échange sur les réseaux sociaux. Les deux organisateurs nous gratifient d’un petit briefing avant de donner le départ. Jean-Yves part avec le groupe des 100 miles et Dan le groupe de 50 miles. Quartier libre sur le 160 km pour en découdre et mode rando groupée pour le 80 km.
On longe le Lez pour rejoindre Palavas-les-flots … effectivement il flotte. C’est pas bien méchant mais le ciel est bien gris : dommage. Pour passer le Portail de Maguelone il faut emprunter une passerelle mobile. On attend un peu sur place son ouverture avant de reprendre notre chemin sur la digue de l’étang de l’Arnel. On longe la réserve naturelle de l’Estagnol pour aller vers Mireval et Vic la Gardiole. La difficulté de la journée s’annonce avec cette montagne de la Gardiole qui se présente à nous vers le kilomètre 40.
Pause casse-croûte en haut de la Gardiole – photo Bike Café
Accompagné par un rayon de soleil on attaque cette montée sur une large piste assez facile. On rencontre des VTtistes étonnés de nous voir là avec ce qu’ils pensent être des vélos de route … Oui on peut aller sur la route, mais aussi sur ces beaux chemins : ce sont des “gravel”. Arrivés en haut près des citernes on pense repas. Une nuée de moustiques va diviser le groupe, certains vont braver ces petites bestioles pour faire une pause casse-croûte, les autres vont filer se ravitaillant sur le vélo.
Cette petite pause d’une demi heure a été des plus conviviale on a même partagé une bouteille de rouge apportée dans un sac à dos.
Direction Issanka …
Issanka visite guidée et légende de l’oubli – photo Pascal Colomb
C’est lieu étrange et le clin d’oeil à la célèbre course de gravel aux US la Dirty Kansas qui ont inspiré le nom de cette belle sortie gravel. Aujourd’hui négligé, déserté, le parc d’Issanka était dans les années 1900 le lieu de promenade préféré des sétois. Ils s’y rendaient en charrette, à pied pour les plus pauvres ; en vélocipède, en auto, pour les plus aisés mais tous y venaient passer une journée sous les arbres, au bord de la Vène. Après avoir vaincu la Gardiole nous sommes venus réveiller ce lieu plein de charme. Annedoctes, rires, étonnement, … on traverse Issanka pour aller vers Poussan et attaquer la partie vignoble et ses sentiers qui nous attendent.
Une peu de portage – photo Bike Café
Changement de décor sentiers de vignes un peu gras. Passage dans un tunnel du côté du fossé des Gousses. On longe la Mosson pour un retour dans Montpellier par le chemin des écoliers. Un retour en centre ville étonnant sans les horribles décors habituels de zones commerciales qui enlaidissent tant la périphérie de nos grandes villes.
Sortir du tunnel Dirt’Issanka gravel bike- photo Bike Café
Montpellier est une super ville où se mélange harmonieusement le passé et la modernité. Direction une bonne bière méritée dans un pub du centre ville. Une pinte sera la bienvenue pour trinquer avec le petit groupe.
Dirt’Issanka gravel bike une bière bienvenue – photo Bike Café
Discussion avec Olivier et Pascal de Avenue du vélo qui ont roulé avec nous. « Le gravel on y croit depuis le début. Nous avons connu toutes les tendances du vélo : route, BMX, VTT, Fixie, … et nous avons évolué naturellement avec toutes ces pratiques que nous connaissons bien. Il fallait un lieu pour accueillir nos clients ce Bike Café au bord du Lez est idéal pour celà …», explique Olivier très satisfait de cette sortie organisée conjointement par Original Montpellier Gravel et Arles Gravel.
La carte du parcours de 50 miles effectué – Openrunner tracé de Dan de Rosilles
La mode Camo dans le vélo ne va peut-être pas dans le bon sens, si on considère que les cyclistes doivent être visibles sur la route et sur les sentiers. Et pourtant cette tendance plait beaucoup, surtout aux jeunes qui n’ont pas connu le service militaire obligatoire. De nouveaux « Rambo » arrivent sur leurs vélos … pourquoi pas : c’est la mode pour les mecs en 2019. On ne sait pas encore, si pour aller au bout du truc, ils vont transformer aussi leurs vélos en chars d’assaut.
La casquette Vera Cycling créée pour l’épreuve de gravel la Malteni Bootleggers
C’est en faisant un tour dans un magasin d’une enseigne commençant par Z … qui reprend les tendances mode que j’ai vu des portants entiers de tenues militaires. J’ai regardé côté vélo comment cette mode était interprétée au travers de quelques produits et accessoires.
La mode Camo dans le vélo – un choix d’équipements
Short Search And State
Confectionné dans un tissu coton enduit, avec un effet déperlant, provenant d’un des meilleurs fabricants au monde. Il est lavable en machine sans altérer les propriétés et la finition de son tissu. Chaque pièce est unique avec ce tissu Camo et la résistance à l’usure est excellente.
Search And State recommande de le laver avant la 1ère utilisation pour assouplir le tissu. Comme un jean denim, cette pièce va s’adapter à son propriétaire au fil des utilisations rendant le confort exceptionnel.
Le maillot manches longues est fabriqué dans un tissu Roubaix qui permet de vous maintenir au chaud tout en régulant la température durant vos sorties vélos hivernales. La construction préformée apporte une grande liberté de mouvements et beaucoup de confort. La partie basse du maillot et le bas des manches sont élastiques pour accroître l’aérodynamisme et maintenir la veste en place.
Les Pivlock Overdrive reconsidèrent complètement ce que des lunettes de soleil hautes performances peuvent vous aider à accomplir. Les verres sont interchangeables. Les caractéristiques principales incluent un ajustement de nez réglable à deux positions et trois jeux de verres testés pour s’assembler avec chaque monture.
Pas tout à fait camo car elle est d’un beau vert uni elle est néanmoins dans l’esprit baroud qui va avec. La veste est confectionnée avec un tissu extérieur en nylon tissé léger et dotée d’une isolation en duvet de 850 cuin à haut pouvoir gonflant pour créer une couche isolante, offrant une chaleur exceptionnelle par temps très froid. Elle ne pèse que 238 grammes en taille M.
Le duvet bénéficie d’un traitement déperlant DWR afin de conserver son gonflant et de conserver la chaleur même lorsqu’il est mouillé. Travaillant en étroite collaboration avec Allied Feather, un partenaire de premier plan du secteur, nous utilisons un duvet entièrement traçable et responsable. Chaque veste est accompagnée d’un numéro de lot, ce qui vous permet de suivre l’origine exacte de la garniture. La chaleur est conservée grâce à des ouvertures élastiques au niveau de la capuche et des poignets, ainsi que par une ceinture élastique qui s’ajuste à l’aide de sangles cachées dans les poches avant.
Pour compléter votre uniforme il vous faut des “rangers”, ces chaussures de MTB sont parfaites pour le gravel. Le modèle MX 237 Endurance est un condensé du savoir faire de Lake pour concevoir des chaussures qui allient performance, confort et durabilité. Un avant pied large et un talon ajusté. Un niveau de finition incroyable avec une empeigne en cuir pleine fleur et des renforts positionnés aux endroits les plus exposés pour faire de ce modèle une chaussure adaptées aux pratiques engagées et aux portages en montagne. Cette version Camo est sublime et ultra tendance. Le serrage se fait via deux boucles micrométriques BoaL5 Push/Pull positionnées latéralement. Le pied est parfaitement maintenu et la manipulation facilitée, même en roulant. La semelle extérieure Lake Race 100% Carbon offre une excellente rigidité et le profil Mountain Race X apporte une adhérence parfaite.
Extrêmement léger, le ruban de cintre Lizard Skins DSP 1.8 Bar Tape présente une très grande durabilité, une excellente absorption des chocs et des vibrations ainsi qu’un toucher agréable dans toutes les conditions.
Cette version vous offre une épaisseur de 1.8 mm pour un petit supplément de confort.
Rouleau de 2,08 m (épaisseur 1.8 mm) s’adaptant à tous les cintres.
Matériau : Polymère DuraSoft
50 grammes par ensemble (bouchons de cintre inclus)
Oveja Negra conçoit des sacs pour le bikepacking d’une grande qualité et d’une fonctionnalité exemplaire. Le sac de selle Gearjammer offre une grande stabilité grâce à sa conception bien pensée. Les différents renforts et sangles de compression sont positionnés de telle sorte que le chargement est fermement maintenu tout en protégeant la tige de selle. La face inférieure intègre un insert rigide extractable.
La fermeture est de type roll top, un grand classique, synonyme de simplicté et d’étanchéité. 3 sangles de compression, deux latérales et une verticale, permettent d’ajuster la forme du sac à son chargement tout en agissant sur la stabilité. La surface au contact de la tige de selle est renforcée et dotée de pads en silicone pour un grip parfait. Les panneaux latéraux sont rigides et dotés de mousse pour que le chargement soit bien protégé et ne gêne pas le mouvement de pédalage.Des boucles nylon et plastique sont cousues sur le dessous du sac pour accroitre la capacité de chargement extérieure. Les coutures sont étanches. Une distance minimum de 18 cm est requise entre les rails et le pneu arrière afin d’éviter tout risque de frottement du sac.
J’ai une curieuse envie à cette approche de l’hiver de me mettre au vert. Envie de repos, de calme, de détente, … peut-être. Le vert est la couleur la plus présente dans la nature où elle s’associe harmonieusement avec d’autres couleurs comme le marron, l’ocre, le beige ou le taupe.
Le vert est une couleur apaisante, rafraîchissante et même tonifiante. Dans notre culture occidentale elle est souvent associée à l’espoir. Elle n’a pas toujours bonne réputation dans certains milieux car on lui attribue également des échecs. Par exemple elle est bannie dans les théâtres car, Molière est mort sur scène en portant un costume vert. Mourir sur le vélo serait peut-être une belle mort, mais ça peut attendre …
Sélection de maillots de vélo d’hiver
Alors rouler en gravel ou sur route en pleine nature avec un maillot ou une veste vert je trouve ça plutôt dans le ton. Voyons cette petite sélection non exhaustive de produits de qualité que l’on peut trouver dans cette couleur.
SMS Santini
Veste Santini Beta
Qualité italienne pour cette marque réputée. J’ai repéré cette veste d’hiver « tout-en-une ». Conçue pour offrir une protection complète pendant les jours les plus froids d’hiver, la veste Beta se propose d’être votre bouclier contre les éléments. Construit à partir de tissu Windstopper Fuga chaud triple couche (250 gr / m2), il est à la fois coupe-vent et résistant à l’eau, ainsi que thermiquement isolant. Elle est réalisée avec des caractéristiques de conception et une attention particulière apportée aux détails.
Isadore … j’adore. J’ai déjà un maillot en mélange de mérinos manches courtes que j’apprécie beaucoup mais cette fois il s’agit d’un manches longues.
Isadore : la veste Sector Rifle 2.0 est conçue rouler par temps froid.
La veste garde le corps à l’aise dans une large plage de température allant de moins de zéro à +15 degrés Celsius. Elle est lisse à l’extérieur, chaude et douce à l’intérieur. Fabriquée à partir d’un tissu à membrane softshell Windtex®, qui régule la chaleur corporelle, bloque le vent et l’eau, et aide à équilibrer le climat entre la peau et le tissu. Les panneaux latéraux et intérieurs sont composés de tissu Thermo Roubaix ® : lisse et hydrofuge à l’extérieur, molleton doux brossé à l’intérieur.
5 détails pour cette veste :
1. Deux poches arrières classiques et une troisième avec fermeture à glissière latérale. 2. Poche supplémentaire sur la manche avec fermeture à glissière automatique pour garder vos objets de valeur en sécurité. 3. Marquage réfléchissant et accessoires pour une visibilité accrue. 4. Ruban Jacquard avec couche de silicone au bas de la veste pour la maintenir en place pendant le trajet. 5. Fabriqué en Slovaquie.
La veste Cosmic Pro Softshell est dotée de la technologie 37.5®, la matière grattée offre une protection élevée contre la pluie et est extrêmement respirante. Le traitement Teflon® offre une protection contre l’eau, la graisse et la saleté. Coutures entièrement étanches pour une protection maximale contre la pluie
La matière exclusive Mavic conçue avec la technologie 37.5® est dotée de particules actives pour capter l’humidité qui s’évapore et absorber la chaleur corporelle. L’évaporation est accélérée et la respirabilité améliorée pendant les sorties sportives dans toutes les conditions. Respirabilité annoncée par Mavic comme étant 20 % plus élevée que chez leurs concurrents principaux.
La coupe près du corps de la construction Pro Fit élimine tout flottement du tissu. Le dos plus long à l’arrière protège contre les éclaboussures. Nouvelle conception reliée à la manche qui épouse le poignet pour une protection optimale contre l’humidité et le froid, tout en gardant l’air chaud à l’intérieur.
Fabriqué à partir d’un mélange hautement isolant, le maillot Daphné Kaki assure un contrôle de la température exceptionnel dans différentes conditions de sortie. La finition molletonnée intérieure brossée légère protège dans les temps les plus froids tout en étant incroyablement douce contre la peau.
Le style ultra-moderne de couleurs unies est complété par un col bas et une coupe compétition. Les sections du poignet serrées et les bandes de maintien au niveau de la taille garantissent que le maillot reste bien en place quelle que soit la position sur le vélo.
D’autres détails tels qu’une fermeture zip intégrale avec protection, un col bas, trois poches cargos pour l’essentiel, une poche zippée pour les objets de valeur et des éléments réfléchissants pour une visibilité accrue dans des conditions de luminosité faibles.
Le brame du cerf est un appel qui pourrait nous inviter à sauter sur la selle de notre gravel pour rejoindre la forêt. Ce maillot, dont le logo évoque les bois de ces superbes animaux peut nous y conduire.
Le maillot manches longues LeBram Puy de Dôme Kaki est fabriqué dans un tissu Roubaix qui permet de vous maintenir au chaud tout en régulant la température durant vos sorties vélos hivernales. La construction préformée apporte une grande liberté de mouvements et beaucoup de confort. La partie basse du maillot et le bas des manches sont élastiques pour accroître l’aérodynamisme et maintenir la veste en place.
Une veste isolante et légère offrant une protection respirante contre tous les éléments.
Les parcours longue distance vous exposent à toutes sortes de variations climatiques. Il est donc essentiel d’avoir sous la main une couche de protection à la fois légère, chaude et compactable. La veste Brevet Insulated Jacket est fabriquée dans la matière isolante Polartec® Alpha®, procurant une chaleur exceptionnelle ainsi qu’une très bonne respirabilité afin d’éviter toute surchauffe au cours d’efforts intensifs.
Dotée d’un zip intégral bidirectionnel pour un ajustement facilité, la veste possède en outre des détails réfléchissants pour vous rendre plus visible lorsque le ciel s’assombrit. L’isolation Polartec® Alpha® à séchage rapide a reçu un traitement déperlant durable afin d’empêcher la veste de se gorger d’eau comme pourrait le faire une doudoune en duvet naturel. Ses panneaux latéraux en jersey brossé, synonyme de douceur et de chaleur, garantissent votre liberté de mouvement, même quand vos poches sont pleines, tandis que ses éléments réfléchissants augmentent votre sécurité lorsque vous roulez dans l’obscurité. La veste possède deux poches à accessoires en bas du dos, sécurisées par deux zips restant bien plaqués. Et lorsque vous ne vous en servez pas, votre veste s’enroule sur elle-même et se retient par un anneau élastique à l’encolure.
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