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Scott Addict Gravel 20, chasseur de KOM

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Scott Addict Gravel banner 02

Marque Suisse réputée pour son sérieux et sa grande expertise dans le domaine du tout-terrain, Scott propose à son catalogue 2019 un vélo de gravier, le Scott Addict Gravel, décliné en trois versions, de 2999 à 5699€. Nous avons pu le tester en avant-première sur nos chemins favoris des Alpilles. Caractéristiques, équipement, pilotage, sensations… Voici notre test complet, sans complaisance ni arrières pensées.

Scott Addict Gravel 20 test review
Nous avons pu tester le modèle intermédiaire, le Gravel 20, vendu 3599 € – capture d’écran site Scott

Un beau vélo, des caractéristiques prometteuses

Dès la sortie du carton, faisons le tour de la machine. Avec gourmandise ma foi : le vélo présente bien. La peinture, un camaïeu de vert, est du plus bel effet, sobre et soignée à la fois. Le verni est brillant mais pas clinquant.

Scott Addict Gravel 20 détail 01 test review
Un vélo aux lignes pures, sobre et élégant – photo Dan de Rosilles

Sur la balance, en taille 52, prêt à rouler (c’est-à-dire avec mes pédales Crankbrothers Eggbeater 3, un bidon de 550 ml rempli d’eau, mon GPS et la monte de pneus Schwalbe G One fournis avec le vélo) son “vrai poids” est de 9,6 kg. Il faudra aller vers le modèle supérieur, avec des roues et un cintre carbone pour “gagner” 1kg ; mais pour moi, qui utilise habituellement des vélos en acier de plus de 10kg, je comprends déjà que je vais découvrir des sensations de pilotages qui ne me seront pas habituelles.

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Un vélo léger, ici 9,6kg prêt à rouler en taille 52 – photo Dan de Rosilles

La vue d’ensemble offre un vélo aux bases courtes, ramassé, typé cyclocross, fait pour aller vite. La monte en pneus Schwalbe G-One de 35mm (alors que le vélo pourrait accepter sans problème des pneus en 40 mm) renforce ce sentiment. Les accessoires donnent aussi quelques indices. Le cintre est moins ouvert que ceux qui font la tendance actuelle ; l’absence d’insert pour un troisième porte-bidon sous le cadre ne va pas dans le sens d’une monture conçue pour l’aventure ou la longue distance.

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La géométrie indique déjà les caractéristiques d’un vélo nerveux, joueur, typé cyclocross, taillé pour la performance – capture d’écran site Scott
Scott Addict Gravel 20 clearance AR
Le vélo peut accepter sans problème des pneus de 40mm – photo Dan de Rosilles

Des périphériques “maison”

Pour ce qui est des périphériques, selle, tige de selle, potence et cintre sont signés Syncros, une marque de Scott. Dès la prise en main, j’ai adoré le cintre Creston 2.0, typé cyclocross, extrêmement bien dessiné. Les proportions et les dimensions de ce cintre semi-compact me conviennent parfaitement :  420 mm de largeur sur le haut de cintre et 480 en bout, drop (tombée) de 160 mm, reach (portée) de 90 mm.

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Le plat de cintre est légèrement courbé vers l’arrière pour une position de pilotage plus compacte lorsqu’on a les mains en haut – photo Dan de Rosilles

Le plat de cintre est très légèrement courbé vers l’arrière pour une position de pilotage plus ramassée lorsqu’on y pose les mains. Le flare (évasement du bas du cintre) de 3cm de chaque côté est suffisant à mon avis pour bien contrôler le vélo dans les descentes et ne pas être gêné en mode “sprint” – je ne suis pas adepte de la tendance actuelle de cintres gravel extrêmement ouverts, ils me posent plus de problème dans les monotraces étroits, face au vent ou lors des transports, qu’ils ne m’apportent en terme de confort et de pilotage.

Flare Comparaison
Superposition de deux cintres au flare différent sur l’excellent site comparateur de cintres WhatBars.com – capture d’écran

La nouvelle selle Syncros Tofino, qui ressemble beaucoup à ce qui se fait aussi chez Specialized ou chez BBB avec les modèles Echelon, est un belle surprise, très courte et étroite : 250 X 130 mm. Durant le test elle s’est révélée très confortable et parfaitement adaptée à l’usage du gravel.

Scott Addict Gravel 20 selle 01
La selle, étroite et courte, s’est révélée très confortable et parfaitement adaptée à un usage gravel – photo Dan de Rosilles

Ces périphériques sont situés en milieu de gamme, et j’apprécie : ce ne sont pas des accessoires luxueux (et tant mieux, en gravel les périphériques sont mis à rude épreuve) mais ils sont d’excellente qualité, très efficaces, conçus pour durer, élégants et parfaitement adaptés à la pratique du gravel.

Seul point gênant à mon avis : la portée (reach) du poste de pilotage est bien trop longue (25 cm pour un vélo en taille S). Avec des cocottes Ultegra immenses et une potence de 110 mm, je me sens un peu trop déporté au-dessus de la roue avant. Une potence plus courte (90 mm par exemple) aurait donné une position plus ramassée et une direction bien plus joueuse, de circonstance sur les chemins sinueux.

Scott Addict Gravel 20 reach
Avec une portée de 25 cm sur un vélo en 52cm le poste de pilotage est trop long à mon avis, surtout pour du gravel – photo Dan de Rosilles

Focus sur les Roues

Syncros RP 2.0 rims dimensions
Les jantes sont plutôt étroites au vu de la tendance actuelle dans le gravel, mais elles sont en cohérence avec l’ADN cyclocross du vélo – photos Dan de Rosilles

Autre belle surprise sur ce Gravel 20, les roues Syncros RP2.0 Disc aux jantes alu noir mat et que j’ai trouvées très agréables à rouler. Elles ont des axes traversant de 12 mm, des moyeux maison très fluides et de belle facture, un profil de jante qui n’est ni trop haut ni trop bas (24 mm), une largeur de jante est de 24 mm extérieur et 19 mm intérieur. Même si la tendance actuelle en gravel est à des jantes plus larges, on retrouve ici une roue typée cyclocross, en cohérence avec le reste du vélo. Je regrette qu’elles aient été livrées montées en chambre à air, j’aurais vraiment aimé les tester en tubeless car elles sont “tubeless ready”. Mais cela m’a permis de les démonter et les peser plus facilement : Sans pneus, avec disques et cassette à l’arrière, on est à 940 g à l’avant et 1420 g à l’arrière. C’est sans doute en grande partie avec les jantes carbone de la version supérieure du vélo que l’on pourrait gagner du poids ; mais ces roues m’ont tout à fait convenu, je ne leur ai trouvé aucun défaut.

Syncros hubs
Les moyeux Syncros sont comme le reste de l’équipement : sobrement élégants et efficaces – photo Dan de Rosilles

Groupe Ultegra : pertinent… ou pas ?

Scott a choisi pour cette version de l’Addict Gravel, un système freins et transmission Shimano Ultegra complet. Certes, j’ai apprécié le freinage puissant et progressif offert par ce groupe Shimano. Il s’est révélé tout à fait pertinent sur les pentes les plus raides et caillouteuses pendant le test.

Scott Addict Gravel 20 frein avant front brake
Les freins Ultegra se sont révélés puissants et progressifs sur les pentes les plus raides et caillouteuses du test – photo Dan de Rosilles

Pour ce qui est de la transmission par contre, il ne s’agit pas ici de prendre part à l’éternelle querelle entre les aficionados du mono-plateau et les supporters du pédalier double, les deux options ayant des avantages et des inconvénients. Ici, le 2 X 11 Ultegra est un groupe de qualité et léger et la cassette Shimano CS-HG800 11-34 pourrait convenir… Mais à mon avis, le ratio de 1 (34 X 34) comme plus petit développement possible est trop gros. Bien sûr, on passe vite les coups-de-cul, les montées sèches et raides même un peu longues, grâce au poids plume et la bonne rigidité latérale du vélo (si on est affûté, condition minimum pour profiter d’un tel vélo de toute façon) ; par contre (en ce qui me concerne, au vu de ma faible puissance et sur mes terrains habituels qui sont plutôt pentus), pas moyen d’enchaîner très longtemps des montées raides, ou pire, techniques et caillouteuses, ou encore pire, des cols en gravel avec un ratio aussi gros.

pédalier-FSA-SL-K
FSA propose le pédalier SL-K en 48/32 ou en 46/30 – capture d’écran site FSA

Il faudrait un ratio de 0.9 (30X34 par exemple), ce qui est tout à fait possible, mais à condition de changer de pédalier pour un modèle plus compact. Il existe bien une version cyclocross du R-8000, mais le petit plateau est encore plus gros : 36 dents. Il faut alors se tourner vers des tiers : FSA propose par exemple son pédalier SL-K en 48/32 ou en 46/30. Mais cela augmentera nettement le prix du vélo… Il faut noter que dans la version supérieure, le Gravel 10, équipée en Sram Force (mono-plateau), le ratio minimum est aussi de 1, avec le développement de 42 X 42. Là aussi, je m’étonne de ce choix ; à mon avis, dans ce cas l’idéal serait un plateau de 36 pour obtenir un 36X42 passe-partout.

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Le dérailleur de route Shimano Ultegra RD-R8000-GS manque de puissance et de précision dans les conditions les plus “trépidantes” – photo Dan de Rosilles

Autre doute sur la transmission : la puissance de tension du dérailleur arrière Ultegra RD-R8000-GS. En gravel, on est parfois surpris après un virage par une zone plus technique, plus caillouteuse, plus raide, où il faut rapidement “envoyer à gauche” pour mieux passer. Or, pendant cet essai j’ai pu constater qu’en cas de fortes vibrations dues à la vitesse et aux aspérités du sol, le dérailleur, pas assez puissant, passe mal quelquefois et manque de précision. C’est d’ailleurs pour ce genre de situations “gravel” que Shimano vient de développer un nouveau dérailleur plus tendu et réactif, le RX-800, testé et validé par Laurent pour Bike Café. Ce dérailleur aurait été à mon avis un choix plus pertinent. Pour adapter ce vélo à un gravel plus “secoué” que celui des roulantes pistes blanches, il faudra donc faire évoluer la transmission d’origine et rajouter au budget d’achat.

Et si on essayait cette machine ?

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Le groupe Shimano Scott a choisi l’Ultegra R-8000, un groupe de route – photo Anne Fontanesi

J’ai choisi les chemins secs et caillouteux des Alpilles pour le test de terrain. Autour du moulin de Daudet à Fontvieille, le maillage de chemins qui parcourent la garrigue est vaste et le relief est varié.

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C’est parti pour un test sur nos chemins secs, durs et caillouteux – photo Anne Fontanesi

Première bonne surprise : malgré des pneus fins, montés avec chambre et légèrement sur-gonflés pour l’occasion, le cadre et la fourche en carbone filtrent admirablement les aspérités du terrain.

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La filtration du cadre et de la fourche en carbone est exceptionnelle – photo Anne Fontanesi

On peut ainsi s’assurer une grande maniabilité et une bonne vitesse même dans les zones très caillouteuses. Forcément, ça donne envie de jouer, d’autant plus que le vélo, rigide latéralement et poids-plume, ne rend très exactement que ce qu’on lui donne. Aucune inertie caractéristique des machines en acier ou en titane qui continuent à glisser quelque peu après le coup de pédale.

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Le vélo est léger, rigide latéralement et réactif, mais il ne rend que ce qu’on lui donne – il est fait pour être à fond – photo Anne Fontanesi

Avec ce Scott Addict Gravel 20 par contre, il faut être en forme et vouloir en découdre pour que le vélo réagisse. Au moindre signe de contemplation du paysage, au moindre arrêt d’appui sur les pédales, le vélo s’éteint, morceau de carbone froid et sans âme. mais, à l’inverse, dès qu’on lui “rentre dedans”, il bondit, fougueux et véloce. la mission devient très claire : foncer, le plus vite possible, d’un segment Strava à un autre…

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Le vélo bondit, fougueux et véloce – photo Anne Fontanesi

Par contre l’excès de déport sur l’avant du poste de pilotage se confirme : dans les monotraces, il faut exagérer le pilotage pour bien louvoyer ; moi qui ne suis pas un as du pilotage et de l’anticipation, je perds du temps et je dois me concentrer plus que de coutume pour manœuvrer le vélo convenablement.

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Le vélo est sécurisant et pardonne les petites erreurs, mais on aurait aimé un poste de pilotage plus court pour plus de maniabilité – photo Anne de Rosilles
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En montée, son poids plume et sa rigidité font merveille, Record Personnel (ou KOM si afinités) assuré – photo Anne Fontanesi

En résumé, ce Scott Addict Gravel 20 conviendra parfaitement à des cyclistes affûtés, qui aiment foncer même s’ils n’ont pas un haut niveau de pilotage et qui recherchent un vélo sobre, efficace, typé sport/performance, très proche d’un cyclocross mais très confortable et sécurisant, avec des périphériques de qualité et non ostentatoires. Il sera adapté pour des sorties courtes ou moyennes (jusqu’à 80 km) sur terrain plat ou vallonné, sur pistes rapides et sur “dirt roads”, avec des pneus de maximum 40 mm.

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Globalement on a beaucoup aimé rouler avec ce vélo rapide, léger, confortable, sûr et ludique – photo Anne Fontanesi

On a aimé :
• Le look sobre et élégant, la ligne simple et pure,
• Le répondant du vélo, la rigidité latérale,
• Le confort, le sentiment de sécurité dus à l’excellente filtration du cadre et de la fourche,
• La selle, les roues et le cintre “maison”, sobres et efficaces.

On a moins aimé :
• Le choix du groupe Ultegra, trop typé route et au ratio trop gros,
• La trop longue portée (reach) du poste de pilotage,
• L’absence d’inserts pour un troisième porte-bidon sous le cadre.

Riding the Scott Addict Gravel 20 test review
Scott Addict Gravel 20

Caractéristiques

  • CADRE Addict Gravel Disc HMF / IMP Carbon technology Gravel Race geometry / Replaceable Dropout
  • FOURCHE Addict Gravel Disc HMF Flatmount 1 1/8”-1 1/4” tapered Carbon steerer Alloy Dropout
  • JEU DE DIRECTION Syncros Integrated
  • DÉRAILLEUR ARRIÈRE Shimano Ultegra RD-R8000-GS 22 Speed
  • DÉRAILLEUR AVANT Shimano Ultegra FD-R8000
  • SHIFTER Shimano ST-R8020 Disc Dual control 22 Speed
  • FREINS Shimano BR-R8070 Hyd Disc 160/F and 160/Rmm SM-RT800 CL Rotor
  • PÉDALIER Shimano Ultegra FC-R8000 Hollowtech II 50×34 T
  • BOÎTIER Ultegra SM-BB71-41B
  • CINTRE Syncros Creston 2.0 Flare Alloy 31.8mm
  • POTENCE Syncros RR2.0 1 1/8” / four Bolt 31.8mm
  • TIGE DE SELLE Syncros Carbon FL1.0 27.2/350mm
  • SELLE Syncros Tofino T-Cutout 2.0
  • CHAÎNE Shimano CN-HG701-11
  • CASSETTE Shimano CS-HG800 11-34
  • PNEUS Schwalbe G-ONE Allround FOLD 700x35C
  • ROUES Syncros RP2.0 Disc Syncros RWS
  • Prix du modèle : 3599 €

Le Scott Addict Gravel 20 sur le site du fabricant

 

Vera cycling : la gapette made in Hauts-de-France

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Céline Oberlé - Vera Cycling
Céline Oberlé - Vera Cycling

La casquette de vélo a suivi au cours du temps l’évolution de la bicyclette. Au départ, elle était nécessaire pour absorber la sueur qui coulait sur le front des forçats de la route, et les elle protégeait du soleil et de la pluie. Elle est devenue, au fil du temps, un objet culte. Certains les collectionnent, d’autres la remette au goût du jour pour la porter en ville, marquer un événement vélo ou simplement l’utiliser sous le casque pour se protéger.

Le monde professionnel du vélo, qui avait bien exploité ses qualités publicitaires dans les années 70 – 80, l’a abandonné lorsque, en 2003, le port du casque est devenu obligatoire en compétition. Les professionnels ont même poussé l’affront, jusqu’à remplacer notre chère gapette par des affreuses casquettes de base-ball pour venir prendre une pose victorieuse sur les podiums. On ne respecte  plus rien, ma pauvre dame ! ...

Vera Cycling
Je la porte sous mon casque où elle assure une rôle intermédiaire et protecteur. Une ballade avec ma casquette Vera Cycling de la Cyclerie Café – photo Bike Café

Ils n’y connaissent rien, car aujourd’hui la casquette de vélo est redevenue tendance. On l’a vue, façon chicos, apparaître dans des défilés de mode, on l’a remarquée sur la tête de jeunes branchés hors d’un contexte vélo et encore portée par de nombreux cyclistes dont je fais partie. Je la porte sous mon casque où elle assure une rôle intermédiaire et protecteur. Je baisse sa visière pour me faire un pare-soleil et moins souvent (habitant dans le sud), pour éviter que la pluie mouille mes lunettes. Je redresse sa visière lorsque je veux élargir mon champ de vision. Je n’hésite pas à la garder sur la tête lorsque je retire le casque, lors d’une pause en terrasse. Je ne suis pas un amateur de chrono et cette casquette, au CX provocateur pour les écoulements de flux, l’atteste.

Wesch casquette … et alors ! …

La gapette de Céline Oberlé

Vera Cycling
Image – Vera Cycling

La casquette inspire de jeunes créateurs et Cécile Oberlé, qui a créé Vera Cycling, en a fait sa spécialité. « Je me rappelle de ma première casquette comme de mon premier vélo bleu avec lequel je me suis vautrée maintes fois. Heureusement je ne me suis jamais dallée avec ma première casquette. Et d’ailleurs ce ne sera plus possible vu, qu’elle a été complètement décousue, mais ça c’est une autre histoire … », raconte Céline sur son site pour se présenter. En effet, elle l’a décousue pour faire son autopsie et pour comprendre comment était fait le un patron d’une gapette.

En fait Céline se lance il y a deux ans en ouvrant son site « Vera Cycling ». L’idée de cette activité est née alors qu’elle participe aux rides urbains à vélo organisés dans Paris, le soir en semaine. Elle découvre ce milieu « Je suis tombé là-dedans et ce nouveau milieu a un peu bouleversé le cours de ma vie. C’est là que j’ai découvert la gapette et j’ai vu, avec mon regard de graphiste, que les mecs qui venaient rouler le soir étaient toujours un peu habillés pareil, mais l’accessoire qu’ils changeaient régulièrement en fonction de l’humeur du moment, du vélo utilisé, de la météo, … c’était cette casquette cycliste », explique Céline qui découvre alors ce qui allait devenir plus tard son activité.

https://youtu.be/9zufwI2fG1E

Céline est graphiste et web designer depuis une dizaine d’années. Originaire de la région de Strasbourg, elle a beaucoup bougé : pour ses études sur Paris, puis 4 ans en Amérique du nord avant de revenir sur Paris pour bosser dans une agence web. Au hasard d’un super week-end à Lille elle découvre les charmes du nord. « Je suis tombé amoureuse de cette ville : la brique, l’architecture, … j’ai tout adoré pendant ce week-end qui me ramenait dans un décor qui ressemblait beaucoup à Brooklyn où j’avais vécu pendant 2 ans », déclare Céline, qui au passage me rappelle l’origine néerlandaise (Breuckelen) du nom de ce quartier de New-York et cette similitude entre ses constructions et celles que l’on trouve en Flandres et à Lille.

Cette découverte arrive à une période charnière de sa vie : Céline avait fait le tour de son job dans son agence, elle avait découvert le vélo et elle avait trouvé le lieu qui pourrait être le nouveau berceau de sa créativité.

Le démarrage de l’activité

Vera Cycling
La French Divide 2016 … le point de départ de Vera Cycling

« En fait le démarrage s’est fait au moment du lancement de la French Divide. J’étais à fond avec Samuel Becuwe dans le projet de cette première édition pour les aspects graphiques. Il voulait s’inspirer des casquettes numérotées de la Transcontinental Race. Je me suis dit on pouvait faire mieux en mettant le prénom du cycliste sur la visière …» C’est ainsi qu’est né le premier projet important de réalisation de casquettes.

Ensuite tout s’est enchaîné, d’autres événements vélos ont été demandeurs, des marques, des cafés cyclistes comme la Cyclerie à Poitiers, … Le bouche à oreille a fonctionné les clients sont venus à elle naturellement, sans pub, ni démarchage. « Il faudrait d’ailleurs que j’en fasse pour développer encore plus mon activité …» dit-elle, mais pour l’instant Céline est bien occupée par ses créations et les nombreux salons vélos, sur lesquels elle est présente. « J’ai eu un bon accueil au salon de Berlin, je vais aller aussi à Dusseldorf, … car le made in France a du sens en Allemagne et les petits créateurs y sont bien accueillis, avec des prix du m2 décents ».

Vera Cycling
Image – Vera Cycling

« Mes gapettes sont 100% made in Hauts-de-France … », me dit Céline avec humour. Effectivement lorsqu’elle a débuté sur ce créneau elle a cherché à faire fabriquer ses créations chez les spécialistes. Elle a sonné à la porte d’une quinzaine d’entreprises et à chaque fois c’était les mêmes contraintes : 100 pièces minimum, 5 couleurs maximum, … Tout cela étant lié au sourcing, car tous ces produits arrivent finalement en fabrication dans les mêmes unités de production en Italie.

Céline réfléchit alors aux différents postes du processus de production : le design pas de soucis : elle maîtrise, le patron : elle trouve les formes, elle cherche comment faire de l’impression sur textile qu’elle trouve auprès d’un imprimeur à Tourcoing. Reste la partie purement couture, qui est quand même très importante. Le nord, avec Roubaix et ses anciennes activités textiles, aurait pu permettre à notre entrepreneuse de trouver la solution : mais non, car même en cherchant bien il ne reste plus rien, l’activité a été détruite par la mondialisation. C’est au moment où elle pensait abandonner le projet, que Céline trouve la piste des ateliers de réinsertions pour les personnes handicapées. Après quelques tests elle en trouve un qui prendra en charge la partie fabrication. La casquette Vera Cycling est donc née pour le plus grand plaisir de ses clients de plus en plus nombreux.

Céline Oberlé - Vera Cycling
Céline Oberlé – Vera Cycling

La clientèle est large il y a la gamme sport et la gamme « mode » qui est également demandée. D’ailleurs Céline, quand elle sort le soir, met du rouge sur ses lèvres et coiffe la gapette et ça passe super bien. Des stylistes modes prennent contact avec elle pour accessoiriser des tenues présentées lors de défilés. Les cyclistes les vrais, ceux qui ont un peu de notoriété porte une casquette. On voit revenir chez les pros, car cet accessoire est vraiment évocateur de l’univers vélo. Le papa de Céline a été parmi ses premiers clients. Ce boulanger, maintenant à la retraite qui fait aussi du vélo, utilisait sa toque sous son casque. Céline lui a offert une de ses premières casquettes avec une visière cette fois. Il a dit à sa fille “C’est bien, c’est la même chose, mais en mieux …“.

Infos sur le site 

Une vraie casquette “Made in Hauts-de-France” coûte 32 € chez Vera Cycling, et si vous en voulez une qui aura du sens pour vous, inscrivez-vous à la French Divide ou à la Gravel Tro Breizh …

Une invitation Festive lancée par Rapha

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Rapha Festive 500
Rapha Festive 500

Ça va faire 9 ans, qu’en cette période “festive” de fin d’année, la marque Rapha vous propose un challenge baptisé le Rapha Festive 500. C’est une invitation, lancée aux cyclistes du monde entier, à parcourir 500 kilomètres entre le réveillon de Noël et celui du nouvel an. Le Festive 500 a commencé en 2010 lorsque Graeme Raeburn, designer chez Rapha, s’est lancé le défi de continuer à rouler pendant les vacances.

Rapha Festive 500
Rapha Festive 500

Aujourd’hui, des milliers de personnes du monde entier prennent leur vélo et tentent d’aller au bout de ce qui est devenu un rite de passage pour les initiés et peut être aussi une façon d’éliminer les conséquences des festins de fin d’année.

Rapha Festive 500
Rapha Festive 500

Prouvez vos km : Prouvez que vous avez effectué la distance requise en vous inscrivant au défi sur Strava et en enregistrant vos kilomètres sur votre GPS. Sur Strava, vous recevrez des badges numériques (ci-dessus) pour chaque étape franchie tout au long du défi. Une fois que vous avez parcouru toute la distance, visitez rapha.cc/festive500 pour vous inscrire et obtenir votre écusson. Dans l’esprit des fêtes de fin d’année, vous pouvez également renoncer à votre écusson afin que Rapha fasse un don de valeur égale au World Bicycle Relief en votre nom.

Roulez avec Rapha : Au mois de décembre, le Rapha Clubhouse aura un programme chargé de sorties et d’événements pour vous préparer et vous aider à relever le défi. Tout le monde sait que rouler avec des amis permet de raccourcir la distance. Pour qu’un groupe vous aide à atteindre votre but, inscrivez-vous pour une sortie avec votre Rapha Clubhouse local. Les membres du RCC peuvent rechercher des sorties postées sur l’application RCC.

Rapha Festive 500
Rapha Festive 500

La collection Festive 500 : Pour la deuxième année consécutive, les participants du Festive 500 peuvent témoigner de leurs exploits avec une collection dessinées pour l’occasion. Comportant une casquette, un bonnet Winter Hat, des chaussettes, une musette, une pochette Essentials Case, un Ass Saver et des t-shirts pour hommes et pour femmes, le design de la collection est fait de motifs géométriques inspirés par ceux de la route et des surfaces croisés au cours du défi.

Rapha Festive 500
Rapha Festive 500

Remportez un Canyon #Festive500 et d’autres prix : Suivez @rapha et utilisez le #Festive500 pour nous montrer la progression de vos sorties. Chaque jour, un prix sera attribué au meilleur post sur les réseaux sociaux, avec des lots issus de la collection à gagner. Une fois le défi terminé, racontez-nous les meilleures histoires de votre #Festive500 pour les Festive 500 Awards annuels qui incluent des catégories comme Best Story (meilleur histoire), Most Adventurous Ride (sortie la plus aventureuse), Most Epic Fail (échec le plus épique) et Best Group Entry (meilleure participation en groupe). Les prix comprennent un Canyon Ultimate en édition spéciale avec des stickers Festive 500, un Wahoo Bolt Bundle et une tenue Rapha Custom pour vous et quatre amis.

Infos sur le site

NS Bikes RAG+ un gravel au comportement épatant

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NS Bikes RAG + gravel bike
NS Bikes RAG + gravel bike

L’offre en matière de « Gravel Bike » s’étoffe de façon importante. Rares sont les fabricants qui n’ont pas encore intégré ce type vélo à leurs catalogues ou à minima adapté à moindre coût un de leur modèle cyclo-cross existant. Cependant, venant de NS BIKES, cela reste une surprise de taille, bien plus connue pour ses modèles de DIRT ou encore de DH, où la marque possède une solide réputation grâce à sa présence au niveau mondial, que ce soit en UCI ou lors des “Red Bull Rampage”.

Mais revenons un peu en arrière… NS BIKES a été fondé par Szymon Kobylinski, ancien leader du groupe de rock les « Blenders », qui sévissait dans les 90’s avec un certain succès.

Szymon Kobylinski
Szymon Kobylinski Crédits NC

Outre la scène, Szymon Kobylinski a été un des précurseurs du DH en Pologne. Désireux de mettre un nom sur les machines que ses amis et lui assemblaient, NS BIKES était né. Si vous désirez en savoir plus sur cet atypique dirigeant, je vous conseille cet interview récent et très complet.
Depuis, Szymon Kobylinski est directement à l’origine de deux autres marques, CREME et RONDO. Cette dernière étant bien plus connue dans le milieu du gravel (voir le test du Rondo Ruut). D’ailleurs, le cadre de ce RAG+ ne vous rappelle-t-il pas cet autre vélo polonais ?

Ne cherchez plus, il partage les mêmes gênes que le Rondo Ruut Al. Seul le cheminement des gaines a été revu sur le Rondo, avec une intégration plus poussée. Revenons à ce RAG+. L’ADN de la marque se sent dans l’esthétique, plutôt urbaine et branchée. Qui s’en plaindra ? Certainement pas moi, fatigué par l’esthétique « BIO » de beaucoup de gravel aux couleurs pastel. Couleurs tranchées, sérigraphie soignée et détails cosmétiques assumés : ce RAG+ a de la gueule.

NS Bikes RAG + gravel bike
L’ADN de la marque se sent dans l’esthétique – photos Laurent

Le gravel de NS BIKES n’est pas uniquement actuel dans le look, puisqu’il se pare des derniers standards, avec notamment des axes traversant aussi bien à l’avant (15 x 100) qu’à l’arrière (en 142 x 12), les fixations d’étriers de freins au standard « Flatmount », et la compatibilité avec des roues de 27’5.

NS Bikes RAG + gravel bike
RAG + les fixations d’étriers de freins au standard « Flatmount » – photo Laurent

La fourche n’est pas en reste, intégralement en carbone et dont la « clearance » est généreuse… Le fabriquant annonce 43 mm en roues de 700 et jusqu’à 2.2 en 27’5, ce qui correspond à des pneus VTT de XC ! Livré avec les excellents Panaracer Gravelking en 43 mm, nul doute que même en 700 on peut envisager un peu plus en conditions sèches…

NS Bikes RAG + gravel bike
Le RAG + est livré avec les excellents Panaracer Gravelking en 43 mm – photo Laurent

La géométrie du cadre n’est pas aussi simple que l’on pourrait le penser au premier regard : bases courtes et asymétriques, tube de selle creusé… Le RAG+ a un postérieur compact et complexe.

NS Bikes RAG + gravel bike
La géométrie du cadre n’est pas aussi simple que l’on pourrait le penser – Photo Laurent

Question équipement, on est en terrain connu avec le groupe mono APEX de chez SRAM.  Groupe presque complet, puisque la (grosse) cassette de 11-42 vient de la firme Sunrace. NS Bikes distribue ses propres moyeux et c’est logiquement qu’on les retrouve ici, avec des jantes Alex Rims. Là aussi, nous sommes dans les tendances actuelles, avec l’élargissement avec une cote interne de 21 mm, évidemment « Tubeless Ready ». Le tout est donc cohérent avec la généreuse monte pneumatique.

Pour les voyageurs et autres « vélotafeurs », il est à noter que le cadre et la fourche disposent d’inserts pour la fixation de garde-boues et de porte bagage à l’arrière. Le cintre est typé gravel, avec un flare de 16 degrés. Comme les autres périphériques, c’est un Octane One, autre acteur du cycle polonais, qui réalise bon nombres de cadres et équipements dans le milieu du freestyle. C’est donc un design cohérent avec l’esprit du vélo, résolument branché, et plutôt bien fini.

Avant de passer en selle, je jette un œil sur les données du fabriquant concernant la géométrie. L’impression visuelle est confirmée : les bases sont courtes (420 mm), tout comme l’empattement général (1007 mm en taille M).

NS Bikes RAG + gravel bike
NS Bikes RAG+ gravel bike

Avant de vous donner mon ressenti sur ce gravel polonais, quelques données sur les conditions de ce test. Celui-ci a totalisé 850 km, en utilisation vélotaf en semaine, et gravel le weekend, avec en prime une épreuve en relais destinée aux VTT à l’occasion du dernier Téléthon.

Ce qui frappe en premier lieu est avant tout la grande agilité du RAG+. La géométrie le présageait, la pratique l’a confirmé : ce vélo est un régal dans les « single track », ou encore pour éviter les pièges de la jungle urbaine.
La plus grande surprise a été son comportement dans les descentes. Alors que je m’attendais à une certaine instabilité, au regard de son agilité surprenante ; je découvre une impressionnante stabilité. Au point d’améliorer certains temps de références que j’ai sur de larges pistes rapides que l’on peut dévaler facilement à plus de 45 km/h.

NS Bikes RAG + gravel bike
1er vétathlon du Château des Bormettes

Alors oui, l’excellente monte pneumatique (que j’ai  bien sûr monté en tubeless) n’est pas étrangère à cette sérénité, mais pas que. À l’instar de l’évolution des VTT actuels, un cadre à l’arrière compact, permet d’avoir une partie avant plus longue, à l’angle de direction plus ouvert, ces points apportant facilité et stabilité dans le « technique ». La fourche, intégralement en carbone, n’est jamais mise en défaut et affiche une belle rigidité. Sur le plat, les relances sont franches et conformes à ce que je m’attendais avec des bases si courtes. En côte, une certaine inertie dans les relances me laisse à penser que ces roues ne sont pas si légères…  Je reviendrai sur ce point.

NS Bikes RAG + gravel bike
Photo Laurent

Côté freinage, comme souvent chez SRAM, c’est très progressif tout en apportant la puissance nécessaire si besoin. Le confort est au rendez-vous, bien que là aussi la monte pneumatique pardonne beaucoup. Cependant, la position relativement sportive peut nécessiter certains ajustements au niveau de la potence ou du déport de la tige de selle pour ceux qui envisageraient pratiquer de « l’endurance » avec ce RAG+.

Je n’ai pas eu l’occasion de pouvoir le tester avec des roues de 27’5. À n’en pas douter, chaussé de cette façon avec de grosses sections, ce RAG+ doit être impérial sur les pistes très dégradées. Au vue de ses performances déjà étonnantes dans ce domaine avec la monte en 43 mm, avec des pneus en 2.1 et 27’5, on doit clairement se rapprocher d’un comportement d’un VTT de XC. Chacun l’adaptera en fonction de ses besoins, et c’est bien là le point fort de ce RAG+ que de pouvoir offrir tant de configurations différentes.

NS Bikes RAG + gravel bike
La transmission APEX a le mérite d’être très fonctionnelle – Photo Laurent

La transmission APEX a le mérite d’être très fonctionnelle, à défaut d’être rapide. Normal me direz-vous, c’est l’entrée de gamme de chez SRAM. Le plateau de 42 dents est à mon sens le bon compromis. Avec la cassette en 11-42, on peut donc opter pour un rapport de 1, ce qui permet déjà l’ascension de beaux murs ! Comme j’aime à le rappeler, la transmission idéale n’existe pas : elle est la conséquence de la géographie environnante et surtout de la puissance développée du cycliste, extrêmement variable dans notre pratique gravel, où les prétendants viennent d’horizons très divers, d’anciens coureurs  de cyclo-cross « Elites » au randonneur du dimanche en passant par le cycliste urbain branché bien plus efficace pour le choix de ses tenues que pour descendre rapidement une piste boueuse… Ces deux points essentiels admis, cela évite ainsi bien des débats stériles. La transmission de ce RAG+ conviendra donc à 90% des cyclistes. Les 10% restants étant les compétiteurs qui pourraient envisager eux un plateau de 44 dents, mais aussi une montée en gamme afin d’avoir des changements de rapports plus rapides.

Revenons aux roues. J’ai participé avec ce RAG+ à une épreuve de VTT en relais, et c’était l’occasion de monter sur ce gravel la paire de roues en carbone artisanales STORM que j’utilise habituellement pour les cyclo-cross et autres épreuves Gravel, comme la Mavic Gravel Race du Roc d’Azur. Ainsi équipé, le RAG+ dévoile vraiment son potentiel. Cet ensemble cadre/fourche est décidément efficace. Toujours impérial en descente, il est maintenant redoutable en côte, où les relances sont maintenant bien plus vives.

NS Bikes RAG + gravel bike
1er vétathlon du Château des Bormettes sur le RAG+

Poussé dans ses retranchements dans cette épreuve destinée avant tout aux VTT, le RAG+ ne se désunit pas dans les descentes, même chaussé pour l’occasion de frêles pneus en 34 mm (conditions boueuses). La position sportive oblige à bien déporter le poids du corps vers l’arrière dans les descentes les plus engagés. Nous avons obtenu une 8 éme place sur 25 équipes, sur un parcours typé XC relativement varié, alternant pistes roulantes, singles en côte techniques, le tout le plus souvent dans la boue. Si dans certaines descentes le RAG+ n’a pas pu évidemment tenir le rythme de certains concurrents, sa motricité et son agilité ont permis de jouer de belles passes d’armes face aux VTT durant cette course. Relativisons toutefois, nous sommes dans ces conditions bien au-delà du domaine d’utilisation prévu pour ce NS BIKES ! Mais qui peut le plus peut le moins, et en cela le RAG+ est un digne membre de la famille NS BIKES, qui rappelons-le, est issue d’une lignée de « Mountain Bikes » plutôt engagés à l’ADN freeride affirmé. Son look a d’ailleurs séduit bon nombres de VTTistes présents à cet évènement…

NS Bikes RAG + gravel bike
Photo Laurent

En conclusion, pas facile de trouver des points négatifs à ce Gravel, même si j’ai identifié quelques points qui selon moi sont à revoir : le routage des gaines n’est pas forcément très fonctionnel, occasionnant des frottements excessifs à certains points du cadre. D’autres parts j’ai trouvé le collier de selle, de type classique à levier, bas de gamme et incohérent avec les autres périphériques qui sont plutôt valorisants. Pour le reste, c’est un vélo bien fun, au comportement épatant et assorti d’un look sympa qui tranche avec le reste du marché.

Il en résulte un gravel à l’identité affirmé, presque exclusif par sa diffusion plutôt confidentielle dans l’hexagone, qui le rend attachant à rouler et même à regarder. Distribué en France par SDG DISTRIBUTION (https://www.sdgdistribution.fr/fr/ns-bikes-3/ ) le RAG+ est également proposé en kit cadre, dans une nuance de couleurs sombres plus facile à harmoniser.

Pour 2019, des coloris différents apparaissent et une version plus accessible sera proposée. Elle diffère par des freins à disques mécaniques TRP et une monte pneumatique moins prestigieuse.

Lien site international : http://www.ns-bikes.com/rag,109,pl.html

Lien du site français avec sa boutique en ligne.

Je suis bien dans mes pompes : je fais du gravel

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Chaussures pour le gravel bike
Chaussures pour le gravel bike

Pour rouler en mode gravel, nous détournons volontiers de leur usage d’origine des chaussures de MTB. Les chaussures route, avec une semelle carbone raide comme du bois, équipées de cales proéminentes, sont disqualifiées d’office par les graveleux.

Une nouvelle tendance se dessine avec la croissance du segment de marché gravel : des chaussures spécifiques apparaissent sur les catalogues. C’est le cas de la nouvelle Quoc Gran Tourer (photo en entête de cet article) et de la Mavic AllRoad Pro. Je suis persuadé que d’autres marques travaillent sur le sujet … mais faut-il des chaussures spéciales pour notre pratique ? Pourquoi pas ; mais aujourd’hui on se débrouille bien avec de nombreux modèles MTB.

Chaussures pour le gravel bike
Quoc Gran Tourer : cuir et revêtement imperméable. Des chaussures qui préfigurent une nouvelle tendance gravel.

En gravel il sera souvent nécessaire de marcher parfois plus de 50 mètres. Pas seulement dans les pentes trop raides ou les passages trop techniques, mais parfois pour visiter un endroit ou s’arrêter prendre le temps de boire une petite bière et manger un peu … Pas question alors de ressembler à de vilains canards boiteux ou de se retrouver par terre, après avoir glissé sur des pierres humides à cause de chaussures inadaptées.

Les critères à retenir pour choisir de bonnes chaussures pour pratiquer le gravel sont : le confort, l’adéquation avec des pédales faciles à enclencher et la protection du pied en environnement naturel. Pour certains, plus soucieux de la performances la notion de transmission de puissance aura son importance et elle orientera leur choix vers de semelles plus rigides. Nous avons essayé, utilisé ou repéré quelques modèles qui ont inspiré cet article sous forme d’inventaire.

Ils ont dit …

Quand on pose la question aux amis  facebook du groupe Gravel Bike France “Quelles sont vos chaussures préférées pour le gravel ?” les réponses sont tout aussi diverses que nos vélos et nos usages sont polyvalents. Elles confirment, comme étant un standard de fait, la suprématie des cales SPD qui s’effacent dans le creux des semelles de chaussures de MTB. Comme le remarque Jean-Yves Couput, on ne peut pas dissocier chaussures et pédales au moment du choix. Il a lui même opté pour une formule qui correspond à sa pratique sportive et qui est le contre-pied de ce que je viens de dire. En effet, il utilise des Giro knit route avec des cales Look. Il reste sur la selle et sort des tongs de sa sacoche si il a de la marche à faire.

Pour “Papi Pablo” la solution chaussures est à géométrie variable et adaptable. « Five Ten Freerider. Parce que je roule sans cales en VTT et rando. Et que ces chaussures sont de très bonne qualité, super durables et assez rigides. En “route/chemin” je roule avec des Mavic Crossride SL Elite et pédales Crankbro. Pareil, très durable, super qualité, bon maintien et agréable à marcher. J’ai changé un serrage en 3 ans d’utilisation intensive (gravelotaf) ». Papi a d’ailleurs développé le sujet sur son blog : allez voir c’est ici.

Il y a les fans de la marque Giro comme Gyom, Julien et Cyrus (qui a aussi des Republic) qui aiment les Terraduro, Baruk, Matthieu, Michel qui possèdent des Rambler VR avec des semelles en Vibram, … Jérôme fait partie du club des pro “Giro” « Pour moi c’est soit Giro Republic Reflective en SPD / soit Giro Rumble en SPD aussi d’abord par souci d’économie. Ces chaussures étaient utilisées au quotidien en vélotaf et n’avais pas envie d’en rajouter une paire dans mon stock. Elles font très bien le job sauf quand la sortie gravel ressemble plus à une sortie Cyclocross… L’accroche en portage dans la boue est proche de 0… Avec les Republic, je fusille très vite les “crampons”… Bref faute de grives aux pieds, je chausse des merles. »

Chaussures pour le gravel bike
Giro apporte du sang neuf dans la chaussure de vélo avec ses modèles Knit … après le laçage voici le tricotage … C’est le choix de Clément, Benoît,… et d’autres.

Clément a opté pour les Giro Empire VR70 Knit « Ce qui m’a fait choisir ces chaussures c’est déjà le textile qui les constitue, léger et aéré en été, sans pour autant être trop froid en hiver (sinon j’utilise couvre chaussures + chaussettes mérinos). Le serrage à lacets me convient bien aussi, cela permet de bien repartir la pression sur le pied. À la marche elle sont vraiment bien, je les est couplées à des pédales Time atac et c’est parfait pour moi. On a vraiment la sensation que toute la puissance passe bien.»

Il y a les supporters des chaussures Mavic marque incontournable dans la chaussure vélo de qualité. Stéphane en Mavic XA Pro, Denis, Fabian, …

Chaussures pour le gravel bike
Pierre et Aurélien utilisent les Northwave Rebel “Confortable pied large, agrippante en marche, résiste à l’eau, se nettoient facilement, bon maintien du pied …”

Il y a les options économiques du côté de Décathlon et Nakamura qui proposent des produits abordables et souvent suffisants, il faut bien l’avouer. Côté économie des VTTistes reconvertis au gravel feront l’impasse sur la recherche de nouvelles chaussures étant bien habitués à leurs pantoufles d’antan comme Sergio (qui a modifié ses Spé à l’Opinel).

Ils y a les pros … utilisateurs « pointus » et prescripteurs comme David Robert (Cycles Leon) qui utilise des Gaerne Sincro : « Absolument fan de la marque, chaussant ultra confortable …»,  Pierre-Arnaud La Magnan (Chiru bikes) apprécie les Luck. « Pour les gravel plus courts, Luck carbone, full leather, sur mesure (1/2 pointure différente entre mon pied droit et gauche) … Ces chaussures ne sèchent pas très vite, mais j’ai 2 – 3 astuces qui me permettent de ne plus avoir froid aux pieds malgré neige et passage de rivière…» , Christian Stolz ( Hangar du Cycle ) aime les Lake MX 237 Supercross et les Lake MX331 … , Matthieu Chollet (Pechtregon) « J’utilse des Dromarti cuir au standard SPD depuis 2 ans.»

Chaussures pour le gravel bike
Gaerne Sincro les préféres de David …

 

Chaussures pour le gravel bike
Pierre-Arnaud aime Luck

 

Chaussures pour le gravel bike
Christian a choisi les Lake comme ce modèle
Chaussures pour le gravel bike
Très chic les anglaises en cuir de Dromarti la marque préférée de Matthieu

Un choix intéressant également pour Laurent de Maures Gravel qui pratique également le cyclo-cross « Diadora “X-Vortex Pro” pour ma part : rigidité pour le rendement qu’il faut en gravel, avec les deux inserts pour mettre les pointes à l’avant, indispensables en CX pour les portages boueux ;-). Et système de serrage BOA pour les ajuster en roulant, même dessous des couvres chaussures …»

Chaussures pour le gravel bike
Diadora “X-Vortex Pro” pour Laurent

Au rayon nouveautés

Fizik Vento Overcurve X3.

William du Café du Cycliste et possesseur d’un Leon La Rage nous les fait découvrir.

Elles sont apparues sur le blog de Bikerumor courant octobre 2018, mais Fizik n’a pas fait énormément de promo sur sa nouvelle chaussure de MTB/ Gravel. Elles sont cependant déjà disponibles à l’achat chez les revendeurs Fizik ou les Webmarchands.

J’avais déjà une paire de Fizik “route”, les R5, blanche, semelle carbone. Lorsque j’ai vu les Vento Overcurve X3, je me suis dit que Fizik avait simplement collé des crampons sous ses R5 pour les vendre aux “graveleux”… Cette ressemblance m’a convaincu et il ne m’en fallait pas plus pour les acheter…

Chaussures pour le gravel bike
Ces Overcurve ont un nouveau design de la tige – photo William

En fait c’est bien plus que ça ! …

Ces Overcurve ont un nouveau design de la tige qui se conforme mieux aux courbes du coup de pied (ils ont appelé ca asymetric). Elles ont également un maintien plus prononcé, partant de la voûte plantaire vers le haut du coup de pied et celui-ci est maintenu avec la languette par un scratch. J’y vois surtout 2 avantages. Le 1er est que la languette ne “tourne” pas et reste bien plaquée au coup de pied. La seconde est que lorsque l’on tire sur la languette vers l’extérieur, on vient plaquer ce renfort partant de la voûte plantaire vers le coup de pied. Le résultat est de permettre un super maintien avec seul serrage BOA  IP1.

En utilisation, on remarque le confort de cette chaussure. La tige en matière synthétique “microtex” est aerée et très souple. Les renfort avant / arrière laissent présager une bonne durée de vie de celle-ci. La semelle en carbone moulé offre une bonne rigidité pour transmettre l’énergie à chaque coup de pédale. On sent que ces chaussures sont plus destinées à appuyer sur les pédales qu’à marcher à coté du vélo… La semelle extérieure est bien cramponné et on peut y ajouter 2 crampons à l’avant pour améliorer la marche dans les chemins.

Chaussures pour le gravel bike
Cool au soleil de Nice – photo William

Dans mon usage, j’utilises ses chaussures pour la route et le gravel (j’ai un seul vélo et 2 paires de roues), associé à des pédales Crank Brothers (Candy), je retrouve “presque” le rendement que j’avais avec mes anciennes Fizik “route” R5. En terme de design, c’est subjectif mais je dirai qu’elles sont comme j’aime : simples et efficaces.

Pour conclure, je trouve que c’est une bonne paire de chaussures pour un budget de 200 €. Du confort avec la tige Microtex et le serrage BOA IP1, du rendement avec la semelle moulée carbone, pas trop lourde, discrète (sauf le blanc)… De mon avis, c’est un bon rapport qualité-prix…

Mavic

Mavic s’est lancé de façon volontariste sur le segment du “All Road” traduisez : gravel en français … Dans l’importante collection d’équipements dédiés à cette pratique il y avait les chaussures AllRoad Pro.

Chaussures pour le gravel bike
Les Mavic AllRoad Pro – photo Mavic

Bien avant la sortie en magasin de ces produits, les chaussures ont été testées par des pratiquants légitimes dans le monde du gravel. C’est ainsi que Brice Epailly (Caminade) a reçu sa paire qu’il a bien utilisé notamment tout l’été lors d’un grand périple en bike packing dans les Pyrénées. « Surprenantes : légères, rigides et confortables… le nouveau tissu utilisé y est pour quelque chose. Il est tissé en France je pense avec des fibres de Kevlar incorporées qui les rendent très résistantes à l’abrasion… j’ai juste mis dedans une semelle en laine pour l’hiver… je les ai customisées avec des lacets oranges qui s’accordent aux chaussettes Mavic en mérinos : la classe quand j’arrive au bar !», précise Brice.

Chaussures pour le gravel bike
Photo Mavic

Quoc Gran Tourer Gravel … c’est nouveau ça vient de sortir

C’est Sébastien Morin de Boost Cycles qui nous parle de cette nouvelle anglaise.

« La finition de ces chaussures est à tomber. C’est du gros niveau. Le plaisir débute dès l’ouverture de la boîte, un véritable écrin. On sent qu’on va découvrir un produit d’exception. Quoc a encore plus soigné cet aspect qu’avec la Night, le modèle route. Les chaussures sont livrées avec une housse en tissu. C’est assez rare dans le milieu des chaussures vélo. » 

Chaussures pour le gravel bike
Qualité du cuir, ligne innovante des chaussures vraiment orientées gravel.

À noter : le cuir dispose d’un revêtement imperméable parfaitement adapté à la pratique du gravel. On se demande pourquoi les fabricants de chaussures VTT n’en font pas de même, hormis sur les chaussures hiver. La gomme de la semelle est très souple. De bonne augure pour l’accroche lorsqu’il faut marcher.

Tarif Quoc : 219 £
Tarif Boost Cycles : 239 €. (Disponibles début janvier chez Boost Cycles, Quoc s’est réservé la primeur des ventes sur son propre site pour le lancement.)

Une Dirt’Issanka bien dirty et friendly

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Dirt'Issanka gravel bike
Dirt'Issanka gravel bike

Cette formule originale inventée par Jean-Yves et Dan a été une réussite, malgré un temps maussade et des difficultés de circulation qui ont empêché quelques participants de se rendre au départ à Montpellier. « On aurait dû être au moins 80 si le temps et la circulation, perturbée par les barrages, n’avaient pas fait fondre le nombre d’inscrits », précise Dan. Peu importe, les 37 cyclistes qui étaient présents avaient envie d’aller à Issanka et nous y sommes allés. Au dernier moment, nos gentils organisateurs ont modifié le parcours, pour nous éviter d’emprunter une longue partie extrêmement boueuse le long du canal du Rhône à Sète. « On aurait pu le faire, car la boue ça fait partie des aléas du gravel », déclare Jean-Yves. C’était pourtant une sage décision, car il était quasi impossible de rester sur le vélo sur un tel terrain et immanquablement nous aurions pataugé dans la gadoue.

Dirt'Issanka gravel bike
Regroupement devant l’Avenue du vélo – photo Pascal Colomb

Après un regroupement sur la place de la Comédie sous une petite pluie fine, nous avons pris la direction du Lez. L’accueil chaleureux au Bike Café Avenue du vélo nous a mis dans l’ambiance. Café et retrouvaille de quelques amis avec lesquels j’échange sur les réseaux sociaux. Les deux organisateurs nous gratifient d’un petit briefing avant de donner le départ. Jean-Yves part avec le groupe des 100 miles et Dan le groupe de 50 miles. Quartier libre sur le 160 km pour en découdre et mode rando groupée pour le 80 km.

On longe le Lez pour rejoindre Palavas-les-flots … effectivement il flotte. C’est pas bien méchant mais le ciel est bien gris : dommage. Pour passer le Portail de Maguelone il faut emprunter une passerelle mobile. On attend un peu sur place son ouverture avant de reprendre notre chemin sur la digue de l’étang de l’Arnel. On longe la réserve naturelle de l’Estagnol pour aller vers Mireval et Vic la Gardiole. La difficulté de la journée s’annonce avec cette montagne de la Gardiole qui se présente à nous vers le kilomètre 40.

Dirt'Issanka gravel bike
Pause casse-croûte en haut de la Gardiole – photo Bike Café

Accompagné par un rayon de soleil on attaque cette montée sur une large piste assez facile. On rencontre des VTtistes étonnés de nous voir là avec ce qu’ils pensent être des vélos de route … Oui on peut aller sur la route, mais aussi sur ces beaux chemins : ce sont des “gravel”. Arrivés en haut près des citernes on pense repas. Une nuée de moustiques va diviser le groupe, certains vont braver ces petites bestioles pour faire une pause casse-croûte, les autres vont filer se ravitaillant sur le vélo.

Cette petite pause d’une demi heure a été des plus conviviale on a même partagé une bouteille de rouge apportée dans un sac à dos.

Direction Issanka …

Dirt'Issanka gravel bike
Issanka visite guidée et légende de l’oubli – photo Pascal Colomb

C’est lieu étrange et le clin d’oeil à la célèbre course de gravel aux US la Dirty Kansas qui ont inspiré le nom de cette belle sortie gravel. Aujourd’hui négligé, déserté, le parc d’Issanka était dans les années 1900 le lieu de promenade préféré des sétois. Ils s’y rendaient en charrette, à pied pour les plus pauvres ; en vélocipède, en auto, pour les plus aisés mais tous y venaient passer une journée sous les arbres, au bord de la Vène. Après avoir vaincu la Gardiole nous sommes venus réveiller ce lieu plein de charme. Annedoctes, rires, étonnement, … on traverse Issanka pour aller vers Poussan et attaquer la partie vignoble et ses sentiers qui nous attendent.

Dirt'Issanka gravel bike
Une peu de portage – photo Bike Café

Changement de décor sentiers de vignes un peu gras. Passage dans un tunnel du côté du fossé des Gousses. On longe la Mosson pour un retour dans Montpellier par le chemin des écoliers. Un retour en centre ville étonnant sans les horribles décors habituels de zones commerciales qui enlaidissent tant la périphérie de nos grandes villes.

Dirt'Issanka gravel bike
Sortir du tunnel Dirt’Issanka gravel bike- photo Bike Café

Montpellier est une super ville où se mélange harmonieusement le passé et la modernité. Direction une bonne bière méritée dans un pub du centre ville. Une pinte sera la bienvenue pour trinquer avec le petit groupe.

Dirt'Issanka gravel bike
Dirt’Issanka gravel bike une bière bienvenue – photo Bike Café

Discussion avec Olivier et Pascal de Avenue du vélo qui ont roulé avec nous. « Le gravel on y croit depuis le début. Nous avons connu toutes les tendances du vélo : route, BMX, VTT, Fixie, … et nous avons évolué naturellement avec toutes ces pratiques que nous connaissons bien. Il fallait un lieu pour accueillir nos clients ce Bike Café au bord du Lez est idéal pour celà …», explique Olivier très satisfait de cette sortie organisée conjointement par Original Montpellier Gravel et Arles Gravel.

Dirt'Issanka gravel bike
La carte du parcours de 50 miles effectué – Openrunner tracé de Dan de Rosilles

Le tracé sur Openrunner

Lire l’article sur Arles Gravel

Et si on se camouflait …

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La mode Camo dans le vélo
La mode Camo dans le vélo

La mode Camo dans le vélo ne va peut-être pas dans le bon sens, si on considère que les cyclistes doivent être visibles sur la route et sur les sentiers. Et pourtant cette tendance plait beaucoup, surtout aux jeunes qui n’ont pas connu le service militaire obligatoire. De nouveaux « Rambo » arrivent sur leurs vélos … pourquoi pas : c’est la mode pour les mecs en 2019. On ne sait pas encore, si pour aller au bout du truc, ils vont transformer aussi leurs vélos en chars d’assaut.

La mode Camo dans le vélo
La casquette Vera Cycling créée pour l’épreuve de gravel la Malteni Bootleggers

C’est en faisant un tour dans un magasin d’une enseigne commençant par Z … qui reprend les tendances mode que j’ai vu des portants entiers de tenues militaires. J’ai regardé côté vélo comment cette mode était interprétée au travers de quelques produits et accessoires.

La mode Camo dans le vélo
La mode Camo dans le vélo – un choix d’équipements

matos-unShort Search And State

Confectionné dans un tissu coton enduit, avec un effet déperlant, provenant d’un des meilleurs fabricants au monde. Il est lavable en machine sans altérer les propriétés et la finition de son tissu. Chaque pièce est unique avec ce tissu Camo et la résistance à l’usure est excellente.

Search And State recommande de le laver avant la 1ère utilisation pour assouplir le tissu. Comme un jean denim, cette pièce va s’adapter à son propriétaire au fil des utilisations rendant le confort exceptionnel.

Caractéristiques : coton enduit – 360 g
Prix : 145 €

matos-deuxMaillot Le Bram

Le maillot manches longues est fabriqué dans un tissu Roubaix qui permet de vous maintenir au chaud tout en régulant la température durant vos sorties vélos hivernales. La construction préformée apporte une grande liberté de mouvements et beaucoup de confort.
La partie basse du maillot et le bas des manches sont élastiques pour accroître l’aérodynamisme et maintenir la veste en place.
  • Coupe préformée sportive.
  • Construction en tissu Roubaix.
  • Fermeture-éclair intégrale.
  • 2 poches dos + 1 poche zippée.

Prix : 95 €
Vendu chez Alltricks

matos-troisLunettes Smith Pivlock Overdrive

Les Pivlock Overdrive reconsidèrent complètement ce que des lunettes de soleil hautes performances peuvent vous aider à accomplir. Les verres sont interchangeables. Les caractéristiques principales incluent un ajustement de nez réglable à deux positions et trois jeux de verres testés pour s’assembler avec chaque monture.
  • Verres Carbonic TLT (3 jeux fournis : fumé, Ignitor, transparent)
  • Revêtement hydro/oléophobe des verres
  • Fit Medium / Couverture large
  • Plaquettes de nez réglables sur 2 positions
  • Extrémités coulissantes des branches
  • Plaquettes de branche et de nez en Mégol hydrophile pour un bon fit, du maintien et du confort
  • Chanières à verrouillage automatique
  • Courbures des verres toriques base 9
  • Monture en TR90
  • Largeur 64 mm / Hauteur 38 mm

Prix : 199 €
Sur le site d’Ultime Bike

matos-quatreDoudoune Explore Rapha

Pas tout à fait camo car elle est d’un beau vert uni elle est néanmoins dans l’esprit baroud qui va avec. La veste est confectionnée avec un tissu extérieur en nylon tissé léger et dotée d’une isolation en duvet de 850 cuin à haut pouvoir gonflant pour créer une couche isolante, offrant une chaleur exceptionnelle par temps très froid. Elle ne pèse que 238 grammes en taille M.

Le duvet bénéficie d’un traitement déperlant DWR afin de conserver son gonflant et de conserver la chaleur même lorsqu’il est mouillé. Travaillant en étroite collaboration avec Allied Feather, un partenaire de premier plan du secteur, nous utilisons un duvet entièrement traçable et responsable. Chaque veste est accompagnée d’un numéro de lot, ce qui vous permet de suivre l’origine exacte de la garniture.
La chaleur est conservée grâce à des ouvertures élastiques au niveau de la capuche et des poignets, ainsi que par une ceinture élastique qui s’ajuste à l’aide de sangles cachées dans les poches avant.

Prix : 260 €
Infos sur le site

matos-cinqChaussures Lake

Pour compléter votre uniforme il vous faut  des “rangers”, ces chaussures de MTB sont parfaites pour le gravel. Le modèle MX 237 Endurance est un condensé du savoir faire de Lake pour concevoir des chaussures qui allient performance, confort et durabilité. Un avant pied large et un talon ajusté.
Un niveau de finition incroyable avec une empeigne en cuir pleine fleur et des renforts positionnés aux endroits les plus exposés pour faire de ce modèle une chaussure adaptées aux pratiques engagées et aux portages en montagne. Cette version Camo est sublime et ultra tendance.
Le serrage se fait via deux boucles micrométriques BoaL5 Push/Pull positionnées latéralement. Le pied est parfaitement maintenu et la manipulation facilitée, même en roulant.
La semelle extérieure Lake Race 100% Carbon offre une excellente rigidité et le profil Mountain Race X apporte une adhérence parfaite.

matos-sixTresse de guidon Lizard Skins

Extrêmement léger, le ruban de cintre Lizard Skins DSP 1.8 Bar Tape présente une très grande durabilité, une excellente absorption des chocs et des vibrations ainsi qu’un toucher agréable dans toutes les conditions.

Cette version vous offre une épaisseur de 1.8 mm pour un petit supplément de confort.

  • Rouleau de 2,08 m (épaisseur 1.8 mm) s’adaptant à tous les cintres.
  • Matériau : Polymère DuraSoft
  • 50 grammes par ensemble (bouchons de cintre inclus)

matos-septSacoche de selle Oveja Negra Gearjammer

Oveja Negra conçoit des sacs pour le bikepacking d’une grande qualité et d’une fonctionnalité exemplaire. Le sac de selle Gearjammer offre une grande stabilité grâce à sa conception bien pensée. Les différents renforts et sangles de compression sont positionnés de telle sorte que le chargement est fermement maintenu tout en protégeant la tige de selle. La face inférieure intègre un insert rigide extractable.

La fermeture est de type roll top, un grand classique, synonyme de simplicté et d’étanchéité. 3 sangles de compression, deux latérales et une verticale, permettent d’ajuster la forme du sac à son chargement tout en agissant sur la stabilité.
La surface au contact de la tige de selle est renforcée et dotée de pads en silicone pour un grip parfait.
Les panneaux latéraux sont rigides et dotés de mousse pour que le chargement soit bien protégé et ne gêne pas le mouvement de pédalage.Des boucles nylon et plastique sont cousues sur le dessous du sac pour accroitre la capacité de chargement extérieure. Les coutures sont étanches.
Une distance minimum de 18 cm est requise entre les rails et le pneu arrière afin d’éviter tout risque de frottement du sac.

Caractéristiques :

  • Tissu : Nylon VX21/VX42 et Cordura
  • Volume : 4 à 10 L
  • Longueur mini : 31 cm (compressé)
  • Diamètre : 16,5 cm
  • Poids : 370 g
Prix : 129 €

Le vert ou l’espérance d’un bel hiver à vélo

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Isadore Sector Rifle 2.0
Isadore Sector Rifle 2.0

J’ai une curieuse envie à cette approche de l’hiver de me mettre au vert. Envie de repos, de calme, de détente, … peut-être. Le vert est la couleur la plus présente dans la nature où elle s’associe harmonieusement avec d’autres couleurs comme le marron, l’ocre, le beige ou le taupe.

Le vert est une couleur apaisante, rafraîchissante et même tonifiante. Dans notre culture occidentale elle est souvent associée à l’espoir. Elle n’a pas toujours bonne réputation dans certains milieux car on lui attribue également des échecs. Par exemple elle est bannie dans les théâtres car, Molière est mort sur scène en portant un costume vert. Mourir sur le vélo serait peut-être une belle mort, mais ça peut attendre …

Sélection de maillots de vélo d'hiver
Sélection de maillots de vélo d’hiver

Alors rouler en gravel ou sur route en pleine nature avec un maillot ou une veste vert je trouve ça plutôt dans le ton. Voyons cette petite sélection non exhaustive de produits de qualité que l’on peut trouver dans cette couleur.

matos-unSMS Santini

Veste Santini Beta
Veste Santini Beta

Qualité italienne pour cette marque réputée. J’ai repéré cette veste d’hiver « tout-en-une ». Conçue pour offrir une protection complète pendant les jours les plus froids d’hiver, la veste Beta se propose d’être votre bouclier contre les éléments. Construit à partir de tissu Windstopper Fuga chaud triple couche (250 gr / m2), il est à la fois coupe-vent et résistant à l’eau, ainsi que thermiquement isolant. Elle est réalisée avec des caractéristiques de conception et une attention particulière apportée aux détails.

Prix public : 180 €

Infos sur le site

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Isadore … j’adore. J’ai déjà un maillot en mélange de mérinos manches courtes que j’apprécie beaucoup mais cette fois il s’agit d’un manches longues.

Isadore Sector Rifle 2.0
Isadore : la veste Sector Rifle 2.0 est conçue rouler par temps froid.

La veste garde le corps à l’aise dans une large plage de température allant de moins de zéro à +15 degrés Celsius. Elle est lisse à l’extérieur, chaude et douce à l’intérieur. Fabriquée à partir d’un tissu à membrane softshell Windtex®, qui régule la chaleur corporelle, bloque le vent et l’eau, et aide à équilibrer le climat entre la peau et le tissu. Les panneaux latéraux et intérieurs sont composés de tissu Thermo Roubaix ® : lisse et hydrofuge à l’extérieur, molleton doux brossé à l’intérieur.

5 détails pour cette veste :

1. Deux poches arrières classiques et une troisième avec fermeture à glissière latérale.
2. Poche supplémentaire sur la manche avec fermeture à glissière automatique pour garder vos objets de valeur en sécurité.
3. Marquage réfléchissant et accessoires pour une visibilité accrue.
4. Ruban Jacquard avec couche de silicone au bas de la veste pour la maintenir en place pendant le trajet.
5. Fabriqué en Slovaquie.

Prix public : 275 €

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matos-troisMavic

Maillot de vélo d'hiver
La veste Cosmic Pro Softshell de Mavic

La veste Cosmic Pro Softshell est dotée de la technologie 37.5®, la matière grattée offre une protection élevée contre la pluie et est extrêmement respirante. Le traitement Teflon® offre une protection contre l’eau, la graisse et la saleté. Coutures entièrement étanches pour une protection maximale contre la pluie

La matière exclusive Mavic conçue avec la technologie 37.5® est dotée de particules actives pour capter l’humidité qui s’évapore et absorber la chaleur corporelle. L’évaporation est accélérée et la respirabilité améliorée pendant les sorties sportives dans toutes les conditions. Respirabilité annoncée par Mavic comme étant 20 % plus élevée que chez leurs concurrents principaux.

La coupe près du corps de la construction Pro Fit élimine tout flottement du tissu. Le dos plus long à l’arrière protège contre les éclaboussures. Nouvelle conception reliée à la manche qui épouse le poignet pour une protection optimale contre l’humidité et le froid, tout en gardant l’air chaud à l’intérieur.

Prix public : 275 €

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matos-quatre

Café du cycliste

Maillot de vélo d'hiver
Le maillot Daphné Kaki du Café du Cycliste

Fabriqué à partir d’un mélange hautement isolant, le maillot Daphné Kaki assure un contrôle de la température exceptionnel dans différentes conditions de sortie. La finition molletonnée intérieure brossée légère protège dans les temps les plus froids tout en étant incroyablement douce contre la peau.

Le style ultra-moderne de couleurs unies est complété par un col bas et une coupe compétition. Les sections du poignet serrées et les bandes de maintien au niveau de la taille garantissent que le maillot reste bien en place quelle que soit la position sur le vélo.

D’autres détails tels qu’une fermeture zip intégrale avec protection, un col bas, trois poches cargos pour l’essentiel, une poche zippée pour les objets de valeur et des éléments réfléchissants pour une visibilité accrue dans des conditions de luminosité faibles.

Prix public : 165 €

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matos-cinqLe Bram

Maillot Le Bram
Maillot Le Bram

Le brame du cerf est un appel qui pourrait nous inviter à sauter sur la selle de notre gravel pour rejoindre la forêt. Ce maillot, dont le logo évoque les bois de ces superbes animaux peut nous y conduire.

Le maillot manches longues LeBram Puy de Dôme Kaki est fabriqué dans un tissu Roubaix qui permet de vous maintenir au chaud tout en régulant la température durant vos sorties vélos hivernales. La construction préformée apporte une grande liberté de mouvements et beaucoup de confort.
La partie basse du maillot et le bas des manches sont élastiques pour accroître l’aérodynamisme et maintenir la veste en place.

  • Coupe préformée sportive.
  • Construction en tissu Roubaix.
  • Fermeture-éclair intégrale.
  • 2 poches dos.
  • 100% Polyester
  • Fabrication 100% Française
  • Fait main en Bretagne

Prix public : 69,99 €

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matos-sixRapha

Veste Insulated Rapha
Veste Insulated Rapha

Une veste isolante et légère offrant une protection respirante contre tous les éléments.

Les parcours longue distance vous exposent à toutes sortes de variations climatiques. Il est donc essentiel d’avoir sous la main une couche de protection à la fois légère, chaude et compactable. La veste Brevet Insulated Jacket est fabriquée dans la matière isolante Polartec® Alpha®, procurant une chaleur exceptionnelle ainsi qu’une très bonne respirabilité afin d’éviter toute surchauffe au cours d’efforts intensifs.

Dotée d’un zip intégral bidirectionnel pour un ajustement facilité, la veste possède en outre des détails réfléchissants pour vous rendre plus visible lorsque le ciel s’assombrit. L’isolation Polartec® Alpha® à séchage rapide a reçu un traitement déperlant durable afin d’empêcher la veste de se gorger d’eau comme pourrait le faire une doudoune en duvet naturel. Ses panneaux latéraux en jersey brossé, synonyme de douceur et de chaleur, garantissent votre liberté de mouvement, même quand vos poches sont pleines, tandis que ses éléments réfléchissants augmentent votre sécurité lorsque vous roulez dans l’obscurité. La veste possède deux poches à accessoires en bas du dos, sécurisées par deux zips restant bien plaqués. Et lorsque vous ne vous en servez pas, votre veste s’enroule sur elle-même et se retient par un anneau élastique à l’encolure.

Prix : 180 €

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Tubolito la chambre à air poids plume

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Tubolito
Tubolito

Tubolito fait des chambres à air orange : c’est joli et original mais leur couleur n’est pas l’essentiel. À part la valve qui reste visible, la chambre est bien cachée dans le pneu et on n’a pas forcément envie d’en voir la couleur : cela voudrait dire qu’on a crevé.

Ce produit nous semble nouveau, même si ce n’est pas vraiment le cas, d’autres marques ont déjà proposé des chambres à air ultra légères. Jusqu’à présent je n’avais jamais franchi le pas, cette fois c’est l’occasion, car la gamme des modèles est importante et ces chambres présentent de nombreux avantages.

Tubolito
Tubolito : grâce à ces chambres je gagne 160 g sur les 2 roues – Photo Ima Su

Ma curiosité l’emporte et j’ai envie d’alléger encore mon Raleigh Torus titane. Dans la main ça ne pèse rien, ces chambres couleur de mandarine sont compactes et très légères. Sur la balance il n’y a pas photo : 156 g pour des chambres à air Michelin latex que j’avais l’habitude d’utiliser et 75 g pour la Tubolito en 26 : génial ! … Le gain de poids, surtout ce qui est en rotation sur un vélo, c’est le plus important. Grâce à ces chambres je gagne 162 g sur les 2 roues… quand même !

Tubolito
Tubolito – Il n’y a pas que moi qui est curieux à propos de ces chambres – photo Ima Su

L’essai

Je commence à faire un tour avec mon vélo, équipé de chambres latex pour avoir un repère au niveau des sensations. Je procède ensuite au montage, qui s’avère facile, et je pars rouler aussitôt. Je ne roule pas plus vite sur le même circuit, mais je sens le vélo plus nerveux à chaque coup de pédales, plus vif en sortie de virage, en danseuse également.

Cela fait presque 600 km que je roule avec ces Tubolito 50% routes, 50% pistes et pour l’instant pas une seule crevaison. C’est très bien, mais il faut dire que je ne roule pas en faible pression comme c’est le cas en tubeless, dans ce cas cela aurait peut être été différent. À voir sur le long terme.

Pourquoi utiliser les Tubolito ?

Tubolito
Tubolito un gain de poids appréciable – photo Tubolito

Pour moi Tubolito c’est d’abord pour ceux qui roulent avec chambres. Il a effectivement un gain de poids important par rapport aux chambres à air classiques en latex ou en butyl. La résistance aux crevaisons par pincement semble meilleure, de mon côté je n’ai pas encore crevé malgré un usage sur chemins sur les pistes du Var.

Si on est adepte du tubeless (en général on ne revient pas en arrière) pour le confort et la résistance aux crevaisons on n’est malgré tout, pas à l’abri d’une déchirure. Dans ce cas le préventif ne peut rien faire et le fait d’avoir une Tubolito, qui ne tient pas de place et qui est légère dans la poche, c’est aussi une solution de dépannage.

Tubolito
Tubolito encombrement réduit facile et légère à transporter – visuel Tubolito

Distribué en France par Tribe Sport Group

Pour Fred Glo / Tribe Sport Group : « Un de nos rôles de distributeur est aussi de dénicher les produits vraiment novateurs. Cette marque autrichienne n’a pas seulement attiré notre regard par la couleur orange “flashy” de ses produits et la cosmétique soignée de son packaging. Le matériau est vraiment révolutionnaire. Ultra-light et plus résistantes, ces chambres à air “premium” vont rapidement trouver leur clientèle, aussi bien dans le vtt / gravel que sur la route. »

Les tarifs publics :

  • Chambre à air Tubo – City/Tour – 700c/28″ : 19,90 € TTC
  • Chambre à air Tubo –  BMX, 26″, 27.5″, 27.5″ +, 29″, Route & Gravel : 29,90 € TTC
  • Chambre à air S-Tubo – 26″, 27.5″, 29″, Route  : 32,90 € TTC
  • Kit réparation Tubo Flix Kit : 3,90 € TTC

 Infos sur le site de la marque

Ima Su

Avis aux baroudeurs : la Baroudeuse passe en mode race

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La Baroudeuse
La Baroudeuse

Cédric Amand a de la suite dans les idées et chaque année il nous fait rêver avec un programme de barouds à vélo dans une des plus belles régions du territoire : le Mercantour.« Une passion n’est rien si elle n’est pas partagée. Pas de projet sans grande passion. La Baroudeuse Bikepacking Race ne sort pas d’un chapeau par hasard. Ce serait oublier tous ces kilomètres au compteur réalisés depuis bientôt 20 ans de cyclisme et d’expérience. Il y a plusieurs manières de pratiquer le vélo, en voilà une … », déclare Cédric. Et nous avons envie d’ajouter : une sacrée manière de pratiquer le vélo.

La Baroudeuse version « Unpaved » a connu ses débuts fin octobre 2017 avec un parcours de 137 km et un parcours de 317 km à effectuer en MTB ou Gravel. En 2018, l’épreuve a été décalée le 14/07 et a vu naître une grande distance de 1000 km. En octobre 2018, Cédric décide de créer le même type d’épreuve, mais en version « On the road ». Il lance le concept sur 2 distances : 400 km et 800 km.

Forts de ces expériences, Cédric et Coralie sa compagne, proposent en 2019 deux nouveaux types d’épreuves : la Baroudeuse Unpaved et la Baroudeuse Road qui passent du mode aventure à celui de race, donc vous l’aurez compris : de courses.

La Baroudeuse
La Baroudeuse des paysages à couper le souffle déjà bien sollicité

En 2019 le programme sera donc copieux, ouvert et typé l’ultrabiking. Deux événements sont au programme “Unpaved Race” et “Road Race” et dans les deux cas ce sera de l’autosuffisance en bikepacking pour un nombre limité de participants. Les inscriptions sont ouvertes sur le site le 1er décembre …

Présentations

Baroudeuse Unpaved Race
Baroudeuse Unpaved Race

La Baroudeuse Unpaved RACE est une course cycliste ultra distance en autosuffisance en montagne dans l’une des régions les plus belles d’Europe. Elle se déroule à 80% sur des pistes et 20% de petites routes secondaires. L’épreuve se décline en 3 distances : 317K pour les cyclistes qui souhaitent découvrir le bikepacking et s’évader le temps d’un long week-end, 650K pour vivre une aventure très intense sur quelques jours et enfin une épreuve de 1150 km pour les les cyclistes aguerris.

Vous traverserez les Gorges du Verdon, le Parc National du Mercantour, le Parc National des Écrins, le Parc Naturel des Baronnies Provençales, le Mont Ventoux. Vous évoluerez sur votre vélo type MTB ou Gravel. Les montagnes permettront de voyager à travers des paysages variés d’une richesse incroyable au travers des cols reconnus et respectés de tous les cyclistes. Vous évoluerez à travers une faune et une flore incomparable et des panoramas à couper le souffle.

3 formules : 317 km – 650 km – 1150 km  du 5 au 14 juillet.

  • Augustus Race 1150 K – 30 000D+ – Trace GPX fournie – 8 checkpoints – 80% sur pistes & 20% sur routes secondaires
  • Quintus Race 650 K – 18 000D+ – Trace GPX fournie – 6 checkpoints – 80% sur pistes & 20% sur routes secondaires
  • Maximus Race 317 K – 8 500D+ – Trace GPX fournie – 4 checkpoints – 80% sur pistes & 20% sur routes secondairesDépart & arrivée en France à proximité de Nice (La Turbie village – 15 kilomètres de Nice)
Baroudeuse Road Race
Baroudeuse Road Race

La Baroudeuse Road RACE est une course cycliste sur route ultra distance en autosuffisance en montagne dans l’une des régions les plus belles d’Europe. Elle se décline en 3 distances : 400K pour les cyclistes qui souhaitent découvrir le bikepacking, 800K pour vivre une aventure très intense entre France et Italie et enfin une épreuve de 2700K qui traverse la chaines des Alpes dans son intégralité : la Trans-Alpes.

Au fil des kilomètres et du dénivelé, les montagnes se révèleront d’une beauté majestueuse. Elles vous permettront de voyager à travers des paysages variés d’une richesse incroyable au travers des Parcs Naturels exceptionnels, des cols reconnus et respectés de tous les cyclistes. A chaque coup de pédales, les panoramas à couper le souffle défileront tout au long des 5 pays traversés ! Vous évoluerez à travers une faune et une flore incomparable qui font la richesse de cette épreuve.

Là encore 3 formules au choix : 400 km – 800 km – 2700 km du 19 au 31 août.

  • Magnus Race 2 700 km – Trans Alpes – Itinéraire libre – Départ de Slovénie à Ljubljana – Arrivée en France à Nice (Peille village) – 11 checkpoints
  • Titus Race 800 km – 19 000 D+ – Trace GPX fourni – 8 checkpoints. Départ & arrivée en France à proximité de Nice (Peille village)
  • Brutus Race 400 km – 10 000D+ – Trace GPX fourni – 4 checkpoints. Départ & arrivée en France à proximité de Nice (Peille village)
La Baroudeuse
La Baroudeuse le programme 2019

Bike Café soutient ces événements et l’action de Cédric qui propose des organisations de qualité sur des tracés exceptionnels.

En savoir plus sur les origines de la Baroudeuse.

Infos sur le site