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A Day in Hell avec Rapha

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Bike Café

Les pavés de l’enfer …
En hommage à la Reine des Classiques, nous vous proposons de rouler sur des parcours inspirés par les pavés et les paysages du nord de la France. Il faudra finir notre sortie à temps pour regarder ensemble les “pros” courir sur les pavés en direction du vélodrome. Pour vous aider à garder la tête haute au cours de ce “A Day in Hell“, chaque coureur reçevra une casquette Rapha édition limitée sur la ligne de départ.

Réservez votre place

Il n’y a que 50 places cette année donc ne manquez pas la bonne échappée. Toutes les places seront vendues selon le principe du premier arrivé, premier servi.

Des ruelles de Paris aux forêts environnantes, “A Day in Hell” emprunte les plus exigeantes de nos routes locales. Les participants sont invités à venir signer à la boutique L’Echappée Belle à partir de 8 h 30. Le départ sera donné à 9 h 30.

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L’itinéraire couvre une distance de 80 km pour revenir à L’Échappée Belle à temps pour regarder sur un écran la course pendant l’après-midi.

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La sortie se déroulera sans assistance, l’accent sera donc mis sur l’autonomie. Nous vous recommandons d’emporter au moins deux chambres à air, ainsi que de la nourriture et de l’eau. L’usage de pneus plus larges (28 mm étant l’idéal) est conseillé. Des bières belges et des frites seront servies à l’arrivée pendant la projection de la course.

Places disponibles en quantité limitée. Chaque participant recevra une casquette édition limitée, une bière et des frites. Les inscrits recevront le tracé gpx du parcours.

Montant de l’inscription : 25 €

Infos et inscriptions sur la page “A Day in Hell” …

L’Étoile n’a pas été filante

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Lorsque je regarde l’horizon de mon balcon, je distingue nettement le “Pilon du Roi”, point culminant à 710 m de la chaîne de l’Étoile. Cette dent rocheuse, posée sur une crête, est visible de très loin. Elle rappelle, en version “modèle réduit”, la Pierra Menta … Cela fera sans doute pouffer de rire mes amis Beaufortains, car l’Étoile n’est qu’un tout petit massif, situé entre Marseille et Aix-en-Provence. Selon Frédéric Mistral, le nom Mountagno de l’Estello en provençal (« montagne de l’Étoile » en français), proviendrait de l’orientation de ce massif par rapport à Marseille. Situé au nord géographiquement de la cité phocéenne, il indique la direction de l’étoile polaire.

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La carte issue de Openrunner annonce un sérieux dénivelé – openrunner.com

Je n’ai rien contre cette dent qui accroche mon regard depuis deux ans lorsque je suis sur ma terrasse, mais lorsque Sébastien nous a proposé d’aller la conquérir en gravel bike, le projet m’a enthousiasmé. Je vais enfin aller voir là-haut ce qui se passe … Sur la carte, issue d’Openrunner, je découvre que cette conquête de l’Étoile ne sera pas une promenade de santé et qu’elle sera suivie d’une belle grimpette dans le Garlaban, la montagne chère à Marcel Pagnol (un dénivelé annoncé de 1600 m).

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Le chef d’orchestre de cet opéra gravel est Sébastien Paradowski …

9 h nous voilà réunis sur le parking de l’école de musique de Cabriès. Nous sommes 15 cyclistes à avoir bravé la météo maussade de ce dimanche matin. Le chef d’orchestre de cet opéra pour gravel est Sébastien Paradowski … vous savez : l’homme qui arpente les cols muletiers des Alpes du sud : Parpaillon, Cayolle, Valbelle, Moutière, … ou encore le Ventoux en version piste, chevauchant son GT Grade.

Après un petit café servi par notre guide accompagné de la dégustation d’un gibassier (1) croquant nous partons sur 5 kilomètres de route en guise d’échauffement, avant d’attaquer les sentiers par les drailles de Simiane. Je connais la piste pour avoir couru le trail empruntant celle-ci qui, progressivement, nous amène au pied de ce fameux Pilon.

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Les drailles de Simiane

Le ton est donné : les plus jeunes se lancent furieusement à l’assaut des 350 m de D+ et avec Philippe nous allons constituer l’arrière-garde. Je passe le 42 x 42 et je mouline sortant par moment la caméra de ma poche arrière pour capter quelques images de l’ascension. Il me semble que la montée était plus facile lorsque je l’ai faite en courant …

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Le fameux rocher est atteint

KM 13 : le fameux rocher de calcaire baptisé “Pilon” est atteint … On pourrait préparer  une Aïoli géante avec … Malheureusement la météo venteuse et ce ciel gris plombé gâchent notre plaisir.

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Une météo malheureusement pas favorable à la contemplation

KM 15 : nous passons le col Sainte-Anne pour attaquer une superbe descente sur Allauch. Cette route, qui reliait autrefois Mimet à Allauch n’est plus empruntée par les automobiles et les poules sont venues y faire leurs nids. En voyant la taille des trous on peut même imaginer que ce sont des dindes … Le pilotage de nos montures devra être précis dans cette pente pour les éviter.

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Une superbe descente sur Allauch

KM 24 : arrivés au Logis neuf, Sébastien nous propose un peu de route pour reposer nos bras secoués par la rugosité de la piste étoilée. Le gravel c’est aussi de la route et nous partons dans une longue montée qui va nous conduire au pays du château de la mère de Pagnol.

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Un bout de piste plate qui annonce le gros dénivelé

KM 30 : c’est à l’auberge des Pichauris que nous retrouvons la terre de la piste qui va bientôt devenir de la pierraille.

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La montée est raide : 17% par endroit.

KM 35 : la pente est raide : 17% … Philippe mouline son braquet devant moi et je décide en le voyant s’éloigner que mon prochain achat sera un plateau de 38 pour remplacer mon 42 … Sur le final je mets pied à terre pour souffler et pour filmer un peu le panorama qui nous dévoile dans la grisaille la Sainte-Victoire et plus loin le Luberon. Magnifique dommage que le soleil soit aux abonnés absents …

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KM 39 : nous sommes au Mont des Marseillais et il est temps de faire une pause casse-croûte. À la recherche de l’abri du Mistral que l’on ne trouvera pas, on se pose à côté d’une troupe de randonneurs aux tempes grises. Nous n’allons pas y rester longtemps le Mistral nous pénètre, il faut vite se remettre en route …

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À peine partis, une nouvelle crevaison (la 3ème) va séparer notre petit groupe … On attaque la descente très raide vers la D7 … 100 m de goudron et on repart sur la piste. Avec Philippe on se perd un moment, nos compagnons ont filé à coups de pédales rageurs devant nous et nous hésitons. On appelle la troupe et on se regroupe pour passer Cadolive.

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La fanfare passe à Saint Savournin pendant que l’on répare la 3ème crevaison de Philippe.

KM 50 : 3ème crevaison pour Philippe … C’est la 5ème de notre groupe depuis le départ. Je lui donne ma chambre et on décide avec Philippe de rentrer accompagnés par la fanfare d’Aubagne venue animer le Carnaval. On va prendre la route en coupant la fin de parcours qui aurait dû nous emmener dans le pays minier de Gardane … dommage.

On fait donc un “tout droit”, face au vent, par la route pour passer Mimet, Simiane et Bouc Bel Air par la D8 et arriver les premiers sur le parking.

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Une petite IPA pour conclure cette journée riche en crevaisons : 5 au total …

Une demi-heure plus tard les rescapés de la piste de l’Étoile arrivent. Il est temps d’ouvrir les bières, déguster la tarte aux poires préparée par Dan et partager les diverses victuailles apportées par chacun.

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Le réconfort la tarte aux poires a eu du succès …

Un grand merci à Sébastien, “traceur” de ce parcours spectaculaire, qui nous a fait découvrir une diversité de paysages incroyables que jusqu’alors je voyais d’en bas au loin sur la route … Désormais, sur mon balcon, mon regard sur ce fameux Pilon du Roi sera différent. Il me rappellera les efforts qu’il m’aura fallu déployer pour atteindre son sommet. L’Étoile n’a pas été filante pour moi ce jour-là … je rentre à la maison plutôt fatigué et transis de froid.

La vidéo …

Lire le récit de Dan sur le blog de Arles Gravel

(1) Le gibassié, ou gibassier, est le nom provençal d’une galette dont le corps gras est de l’huile d’olive légèrement fruitée.

Les “cafés vélo” … un peu de caféine pour réveiller le commerce du cycle

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Les vélocistes traditionnels, comme beaucoup de commerces de détail, se meurent étouffés entre le commerce en ligne et la grande distribution. En lisant récemment un article financier sur le sujet, qui avait des allures de faire part de décès, je me suis fait cette réflexion : est-ce que les “cafés vélo” peuvent apporter la caféine qui manque à ce commerce de proximité ? … Est-ce que l’accueil et le service peuvent créer une dynamique communautaire pour relancer ce commerce ? Difficile aujourd’hui, pour la boutique du coin de la rue, de lutter contre la vente en ligne sur Internet. Difficile pour le vélociste, qui devra commander un vélo pour le besoin précis d’un client, de lutter contre la livraison d’un vélo “sorti de carton” prêt à rouler. Nous en avions parlé avec Christian Stoltz qui a créé le Hangar du cycles (voir l’article) qui souffre comme d’autres de ce contexte. Les journées sont longues pour un artisan du cycle qui s’attache à fournir à son client le meilleur vélo pour lui. Le client, souvent ingrat, regarde juste le prix oubliant au passage le service, le coût d’un pas de porte et tous les frais que doit assumer un commerce physique. Un vélo ça s’entretient, il faut aussi y penser pour la suite …

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Quelques marques jouent le jeu de la distribution auprès des petites boutiques … Après tout les petits ruisseaux peuvent faire de grands fleuves … Chez Christian Stoltz en Alsace – photo Le Hangar du Cycle

La révolution internet

En boutique le chiffre d’affaires se répartit généralement entre 20 à 30 % pour les pièces et accessoires et 50 % pour la vente des vélos, le reste étant du service. Pour la partie pièces et équipements c’est devenu impossible de lutter contre Amazon, Ali express, Deporvillage et bon nombre d’autres sites spécialisés qui offrent des prix très bas avec souvent des frais de livraison gratuits. Face à cette lutte inégale, le petit commerce est obligé de diminuer ses stocks qui se vident moins vite et là encore c’est la double peine. Une commande peut prendre quatre jours pour arriver en boutique de sorte que le client finit par faire ses achats en ligne. Il se précipitera sur son clavier pour la trouver sur internet, choisir sa couleur, le nouveau modèle, le meilleur prix, … pour se faire livrer au plus tôt chez lui sans avoir à se déplacer au magasin. Ce cercle vicieux contribue à tuer le commerce de détail classique.

Pour les vélos c’est pareil, il faut avoir la “carte” pour représenter une grande marque qui par sa notoriété et sa puissance marketing attirera chez vous le client. C’est pas simple à obtenir pour les petites surfaces qui n’ont pas le volume. Les “bike store” des grandes marques, avec leurs “show rooms” aguicheurs, attirent plus que le choix sur un catalogue présenté sur un comptoir suivi d’un délai de livraison trop long … Certaines marques heureusement ont un réseau de distribution qui soutient ce commerce de détail. C’est une chance pour des gens comme Christian et d’autres qui vont pouvoir travailler sur la base de “kit cadre” ou de vélos complets pour offrir des solutions à la carte à des clients plus exigeants et plus patients.

Autre période, autre temps …

Notre époque, que certains sociologues ont qualifié de “post industrielle”, nous fait évoluer dans un système socio-économique complexe. Le fonctionnement en réseaux, sur le mode “horizontal”, a remplacé le schéma “pyramidal” plus ancien. Nous l’avons vécu dans l’informatique et l’apport d’internet est le parfait exemple de cette ouverture. Ces nouveaux systèmes, qui ont bouleversé les modèles du commerce classique, peuvent également devenir des atouts. Les gens aiment le vélo, qui évoque l’enfance et la liberté. Ils ont envie d’en parler … Il me suffit d’aller au marché faire mes courses avec mon vieux “biclou” pour être abordé par l’un ou l’autre qui me dira “C’est quoi votre vélo …” … “Moi j’ai eu un Manufrance …” et l’échange est parti.

Les “cafés vélo” …

Pour résister à la dépersonnalisation du commerce distant il faut créer des “communautés”. Les “Bike Cafés”, populaires en Grande-Bretagne et dans les pays du Benelux, font école en France. Ce n’est pas faute d’en parler sur notre site 😉 … Autour d’un projet basé sur l’accueil et le service, ils créent une base cohérente avec une clientèle nouvelle, attirée par la convivialité et le partage. Une fidélisation s’installe au travers de cette proximité et la clientèle se développe grâce à cette relation durable.

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On y vient le midi pour déjeuner vite fait comme dans la “zone ravito” d’Eric à Brest, chez “Jour de vélo”, où Olivier nous reçoit pour une pause déjeuner à midi dans une petite rue parisienne, chez Philippe à Poitiers à la “Cyclerie Café”, où on peut manger de bons produits locaux en parlant vélo, … Il y a même des “non cyclistes” qui viennent manger un petit truc chez ces “boutiquiers” d’un nouveau genre. On y voit quelques vélos exposés, on parle de ses projets, … Souvent ces magasins organisent des sorties le dimanche. Ils créent des événements. Des marques choisissent ces lieux pour venir échanger avec les cyclistes. Vous vous avons parlé du Tour de France Cyfac par exemple.

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Une conférence sur Cyfac à Poitiers chez Philippe Trochon – photo : Julien Arnault

On rêve tous d’avoir ce point de ralliement que serait un café vélo à côté de chez soi. Un endroit où l’on peut venir parler vélo, feuilleter un livre ou un magazine, échanger et parler voyage et aventure, se tenir au courant des nouveautés, … Un vrai lieu de partage et d’échange : un lieu symbole de la vraie vie, pas celle du web … Un lieu où l’on pourra vous proposer un vélo “pour vous” et pas pour un segment de marché. Votre vélo, même si il porte la même marque que d’autres sur son cadre, pourra être différent de celui de votre voisin.

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Internet, qui a tué et tue encore le commerce de détail, est aussi l’arme que doivent utiliser ceux qui “résistent”. Ils se retrouvent et se connectent avec ces nouveaux lieux d’échanges et de commerce. Lorsque vous sortez du magasin vous serez toujours en lien avec vos amis de votre café vélo via Strava, Facebook, … les échanges vont se poursuivre via la communauté dans le monde virtuel.

Ces “bike cafés” sont devenus l’antithèse de la boutique de vélo à l’ancienne où vous étiez reçu par un mutique mécano/vendeur rouleur lui-même qui, lorsqu’il vous parlait, c’était uniquement pour évoquer ses exploits anciens : lorsqu’il était champion. J’ai même l’impression que dans ces cafés vélos nos bécanes ont du plaisir à y venir … Elles aussi rencontrent là d’autres vélos. Et si ça se trouve elles discutent entre-elles de leurs dernières améliorations. “Et bien moi mon cycliste vient de m’offrir des beaux Compass … c’est une douceur : j’adore ! …“, explique un Genesis Croix de fer à un Fuji qui lui répond “Et moi tu as vu cette nouvelle selle, depuis que je l’ai on fait plus de kilomètres …

Il y a ou il y aura bientôt un Bike Café à côté de chez vous … Voici la liste que nous avons constituée et qui n’est sans doute pas exhaustive … 

(Photo de couverture : Get Lost à Lille)

Les prolongateurs : de bons compagnons de voyage

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Quand on évoque les prolongateurs de guidon on pense immédiatement au triathlon. Ces accessoires, à l’esthétique discutable sur un vélo, sont arrivés dans le tri en 1987. Ils sont devenus rapidement symboliques de la discipline. Pourtant les origines viendraient de la course d’endurance. C’est Richard Bryne (le fondateur de Speedplay) qui les a conçus en 1984 pour Jim Elliott qui les a utilisés cette année là dans Course Across America. Aujourd’hui, à l’instar du regretté Mike Hall (photo ci-dessus), les cyclistes au long cours ne peuvent plus s’en passer. Les prolongateurs, un peu délaissés par les tri-athlètes depuis que le “Drafting” est autorisé, reviennent en force dans leur milieu d’origine.

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Jim Elliott qui les a utilisés cette année là dans Course Across America en 1984 et les photos que Richard Bryne présente le prouve …

Compagnons des longues distances

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Il suffit de regarder le teaser du film “Inspired to ride” pour constater que ces prolongateurs fleurissent sur les guidons des “ultra bikers”. Le grand Mike Hall nous montre dans cette image de début du film une position parfaite sur le vélo. Les coudes bien posés sur les supports et les mains relâchées serrant les parties inclinées de l’objet. Les freins restent rapidement accessibles. Le cycliste alternera différentes positions. Dans les passages urbains et délicats les mains reviennent naturellement sur les cocottes. Une bonne position sur les prolongateurs permettra de soulager les bras principalement au niveau des triceps. Le confort, apporté par la variété des points d’appuis, deviendra sur la distance un critère important de la performance.

L’usage des prolongateurs nécessite de maîtriser certains pré-requis. Les points d’appuis mains et coudes étant très rapprochés de l’axe de direction, cela rend les trajectoires moins précises. Les leviers de freins sont plus éloignés des mains ce qui imposera plus de vigilance et d’anticipation pour rouler en sécurité. C’est un point important, car sur la longue distance, la vigilance est émoussée par la fatigue.

Les réglages du vélo seront à revoir notamment au niveau du recul de la selle. On va devoir logiquement glisser vers l’avant sur la selle et comme effet collatéral, on va basculer le bassin vers l’avant et modifier la zone de pression qui va passer des ischions à la zone périnéale, composée de tissus « mous » et donc plus vulnérable. Pour le cycliste de longue distance, cela peut générer à terme des insensibilités, des douleurs et dans certains cas des blessures. Il faudra prendre le temps, lors des entraînements qui précéderont le grand jour, de s’adapter à ces nouvelles conditions de pilotage.

Les prolongateurs sont souvent vus comme un accessoire visant à gagner en aérodynamisme. Il a été mesuré que 90% de la résistance aérodynamique est imputable au corps du cycliste, et on peut imaginer que chez le cycliste d’ultra, avec le chargement, cela puisse tomber à 80%, voire moins. En longue distance cet argument sera intéressant bien évidemment, sur les longues lignes droites avec du vent, les prolongateurs permettront d’économiser quelques watts. C’est un avantage dont il faudra mesurer les risques en cas de rafales pouvant faire dévier la trajectoire d’un cycliste qui présente une prise au vent importante : bike packing, freins à disques, … Sur la BTR “Pleins phares” par exemple, qui longera la côte ouest, le vent risque d’être souvent de côté. En longue distance la recherche du CX optimum ne sera pas de mise. On pourra remonter les prolongateurs par des réhausseurs afin d’adopter une position plus suportable.

Courts, longs, angulaires ou pas ?

À chacun ses prolongateurs … Il existe différents modèles, le choix se fera en fonction de l’usage et de la morphologie du cycliste. Difficile de se décider …

Côté courts …

À cause de leur faible longueur, les repose-bras des modèles courts vont très souvent se trouver près des poignets. Le confort sera moins bon que sur les modèles classiques.  Il ne faut donc pas en attendre un confort remarquable. Idéalement plus l’appui se fait près du coude meilleurs seront le soutien du corps et le relâchement au niveau des mains. Pour les amateurs de modèles courts cet élément de confort n’est pas toujours jugé comme crucial. L’appui principal du poids du corps se fait principalement sur la selle.

Les modèles longs ou classiques

Ces modèles plus longs sont généralement équipés de repose-bras plus confortables avec des coussinets plus généreux. Ils reposent sous les avant-bras ce qui rend l’appui plus solide et moins fatigant.

Ces modèles interagissent plus sur les réglages du vélo. Ils doivent être choisis en fonction du cadre et de la position recherchée. Le positionnement de l’avant-bras sur les repose-bras sera un élément essentiel. La position du cycliste sera plus avancée. Sur ces modèles plus longs la répartition des masses peut changer et les bras seront plus sollicités, d’où l’intérêt de placer l’appui le plus près du coude pour privilégier un appui squelettique.

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Adapter sa position … l’humerus devra être le plus perpendiculaire possible.

La hauteur des repose-bras sera réglable avec des entretoises de rehausse. Il faudra tenir compte de la hauteur de la douille de direction pour trouver le meilleur compromis entre confort et aérodynamisme.

Le dégagement derrière les repose-bras est un critère qu’il conviendra d’examiner en fonction de la morphologie du cycliste et le dessin du cadre. Ceux qui ont un buste court risquent de toucher les repose-bras avec les genoux lorsqu’ils se mettront en danseuse. Dans ce cas un modèle court et une potence plus longue peuvent faciliter la chose.

Comme le précise Jean-Yves Couput “Pour que cette position soit tenable dans la durée, il est nécessaire d’avoir les bras (humerus) perpendiculaires ou presque, au sol. Si l’on adopte des prolongateurs sans changer la distance entre selle et guidon, la plupart du temps, les bras ne formeront plus cet angle à 90 degrés (ou moins, si les avant-bras remontent, ce qui est aussi une option intéressante), et cette ouverture d’angle, entre bras et avant-bras va occasionner une tension musculaire au niveau des triceps et de la région des épaules.

Ils ont dit …

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Le guidon / prolongateur H.380 de Jean-Yves

Jean-Yves CouputÉtant plutôt adepte d’une approche holistique de la bio mécanique, je n’ai pas abordé le sujet des prolongateurs en silo, mais plutôt en considérant l’ensemble de la position du cycliste. L’usage des prolongateurs répond généralement à deux considérations. L’adepte de la performance y trouvera des bénéfices aérodynamiques, et l’adepte des longues distances y verra une (ou deux) position(s) de plus lui permettant de varier les points d’appui, sources principales des problèmes que rencontrent les ultras cyclistes. J’ai opté pour un prolongateur court, et encore mieux, pour un chariot de selle qui autorise un changement rapide de position de selle (avancée, avec mains sur les prolongateurs et reculée en position mains aux cocottes ou en haut). Cela a été mon choix. Je suis en train de tester cette tige de selle avec mes prolongateurs courts, et cela semble être le bon choix.”

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La curieuse tige de selle de Jean-Yves

Emmanuel DabernatMa première utilisation des “prolongos” c’était pour jouer au triathlète … j’étais jeune … J’utilisais un profil très angulé avec mousse confortable ! Plus sérieusement, après 3 éditions de 24 h en solo je considère que c’est un élément indispensable pour permettre de dérouler et « reposant le dos ». J’utilise un modèle Dedda. Je préfère les modèles angulés qui permettent de poser les mains si on veut ou de s’agripper sans « casser » le poignet ! … Sur mes deux premiers 24 h j’ai passé environ 50/50 sur les prolongateurs puis lors de la dernière édition plus de 70% du temps. Cela implique un vrai réglage de selle pour permettre d’être en mode relâché et pas à fond sur le bec comme en tri pour seulement quelques heures !

Avec tout ce qu’il faut caser sur le guidon le cockpit d’un vélo longue distance commence à ressembler à celui d’un avion de chasse … Le guidon d’un vélo de course n’est pas des plus larges et il faudra tout caser …

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Le montage de Thierry

Thierry Morgando : “Pour répondre aux questions sur le poste de pilotage : j’ai opté pour un cintre Profile Design avec des prolongateurs de la même marque disposant de repose-bras relevables (480 g). Ils sont très confortables je les ai testés sur la BTR 2017. Quand je prends le cintre en haut je peux relever les repose-bras pour dégager de la place. Le phare Supernova est monté sous les prolongateurs avec un support de cintre (site ROSE) et une petite patte “home made”. J’ai 2 supports GPS (made in China) pour mes 2 Garmin (800 et 1000 … on ne sait jamais) et dans la sacoche il y a le régulateur dynamo usb USB2BYK avec une batterie tampon 15000 ma.

Nicolas Malet : “Personnellement j’ai un faible pour les prolongateurs “s-bend” dont la forme permet soit de tenir fermement les “prolos” soit de laisser reposer les mains dessus.

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Les prolongateurs “s-bend” de Nico Malet

Un risque de syndrome du canal carpien …

Thierry Mourlanne : “J’ai fini la TCR sans prolongateur avec Alain Puiseux qui, lui, en avait. J’ai eu le syndrome du canal carpien à un tel point que j’avais perdu la sensibilité et la force des quatre doigts de chaque main. J’ai passé presque deux mois avec seulement mes deux pouces fonctionnels. Aujourd’hui, je n’envisagerais pas de partir sans prolongateurs parce qu’ils peuvent vraiment vous sauver une longue rando et vous éviter les désagréments qui s’ensuivent et éventuellement l’opération … Les médecins ne connaissent pas ce syndrome et veulent vraiment opérer très vite car les symptômes sont très alarmants.

Les prolongateurs sont interdits sur certaines épreuves. Ils le sont par exemple sur Paris – Brest – Paris … cf. article 8 du règlement : ” … Les guidons triathlètes, toutes formes de prolongateurs ainsi que les véhicules à assistance électrique sont interdits …

Laurent Aucouturier : “J’ai dans l’optique de participer en 2019 au PBP, où les prolongateurs sont interdits, tout comme sur les BRM qualificatifs. Alors je pense m’en passer, sachant qu’il me faudra faire sans. J’ai utilisé jusque là les prolongateurs uniquement sur les CLM en compétition (et encore, ils ne sont pas autorisés sur tous), il me semble assez dangereux de les utiliser sur des routes ouvertes à la circulation et propice à la traversée d’animaux par exemple (je pense surtout à la nuit).

Et les poignées Spirgrips ?

Ces poignées seront-elles autorisées sur les épreuves comme PBP qui interdisent les prolongateurs ? … Le concept est séduisant et la démonstration vidéo qui suit est intéressante. Nous en avons reçu pour test au Bike Café mais ils ne sont pas encore montés. En attendant notre retour je vous invite à consulter l’essai réalisé par Amaël Donnet sur le site Vélo de route

Le concepteur Pascal Badollet a déposé une demande d’homologation auprès de l’UCI. Ce type d’accessoires pourrait éviter les pathologies constatées sur le Paris-Brest-Paris sans présenter les dangers potentiels de l’usage de prolongateurs dans les pelotons. Affaire à suivre.

De nombreuses marques proposent des prolongateurs …

Vous n’avez que l’embarras du choix … Vous pouvez également en parler entre vous sur la page du groupe facebook de la Zéfal Born to Ride “Pleins Phares”

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Quelques prolongateurs disponibles sur le marché …

Le pouvoir de la pédale

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Bike CaféL’édition de 2014 était riche : cette nouvelle édition 2018 s’annonce encore plus riche et actualisée. Il est vrai que le pouvoir de la pédale progresse et la bicyclette. Il gagne petit à petit du terrain dans nos villes, mais il reste cependant pas mal de chemin à parcourir. Olivier Razemon dresse le tableau d’honneur des grandes villes françaises le plus “cyclables”… Strasbourg fait la course en tête, talonnée par Grenoble. La tendance progresse par la base, même à Marseille où, comme le dit avec malice Cyril Pimentel du Collectif Vélo en Ville, “Malgré tous les efforts du Maire, le vélo progresse à Marseille” … Nous ne sommes pas tous égaux en fonction de l’endroit où on habite. Il suffit de voir l’état des routes et le comportement des automobilistes pour constater notre retard, en matière d’infrastructure et de mentalité, sur l’Allemagne par exemple.

La transition cyclable est d’actualité et la perspective des nombreuses grèves des transports va peut-être rallier à la cause de nouveaux cyclistes urbains. La lecture de cet ouvrage achèvera de les convaincre … J’en connais qui s’y sont mis à l’occasion d’une grève et qui depuis ont continué, découvrant qu’avec ce moyen de transport ils n’étaient plus jamais en retard.

Informations

Pitch de l’éditeur

Le vélo est un moyen de transport rapide, fiable, bon marché, sain, peu consommateur d’espace, économe en énergie et non polluant. Pour les distances comprises entre 500 mètres et 10 kilomètres, il constitue souvent le mode de déplacement le plus efficace, le plus bénéfique pour la société et aussi le plus agréable. De nombreux usagers, ainsi que certains décideurs, semblent avoir pris conscience de ces atouts innombrables.
Mais lorsqu’on présente la bicyclette comme un moyen de transport amené à se développer, on assiste à une levée de boucliers : le vélo devient soudain « véhicule du pauvre », « instrument difficile à manier » ou « talisman écologique pour bourgeois rêveur ».

Avec cet essai « poil à gratter », Olivier Razemon bat en brèche les idées reçues qui empêchent encore l’essor du vélo et livre un vibrant plaidoyer pour une transition cyclable.

Cette nouvelle édition de poche a été mise à jour par l’auteur, avec deux nouveaux textes : en introduction, un état des lieux de la pratique cyclable en France en 2018 ; en fin d’ouvrage, un panorama des villes françaises qui peuvent être considérées comme les capitales du vélo… et les autres.

À propos de l’auteur

Journaliste indépendant, Olivier Razemon travaille notamment pour Le Monde. Voyageur, reporter et observateur du monde d’aujourd’hui, il a écrit de nombreux articles sur les transports, l’urbanisme et les modes de vie.
Aux éditions Rue de l’échiquier, il a déjà publié Comment la France a tué ses villes  (2016), Le pouvoir de la pédale (2014), La tentation du bitume (2012) et Les transports, la planète et le citoyen(2010).
Son blog, « L’interconnexion n’est plus assurée », est désormais une référence sur le sujet de la mobilité.

Vélotafeur  or  Commuter :  choose your trouser …

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« Baisse la tête t’auras l’air d’un coureur ! ». C’est sans doute une bonne idée mais en milieu urbain c’est la meilleure manière de se suicider. Avoir l’air d’un coureur n’est pas une obligation ; mais ne pas avoir l’air d’un coureur n’est pas une solution si l’on veut conserver un certain confort et une liberté de mouvement pour s’adonner au vélotaf dès que le trajet excède 10 km matin et soir.

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Trajets quotidiens – photo Fabrice

Pour mes trajets professionnels  (20 km matin et soir 3 fois par semaine) je pourrais ne pas porter de cuissard, mais mon confort (périnéal) n’a pas de prix. Donc cuissard long, court ou knicker mais cuissard ! … Bien sûr, pour me fondre dans la cité et ne pas avoir trop l’air d’un coureur, je préfère tout de même porter un short ou un pantalon par-dessus. Un « look casual urbain, sportswear classe fashion et branché » serait l’idéal mais bon je suis plutôt court sur pattes et un peu enrobé. Et puis le matin je ne me regarde pas dans la glace, je n’ai pas que ça à faire quand je suis à la bourre …

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Quand il n’est pas à la bourre Fabrice aime prendre des photos sur le trajet … photo Fabrice

T’as pas envie de changer ?

Cette histoire de look et le test qui suit sont partis de rien ou presque : une remarque de ma fille chérie qui, en me voyant tantôt vêtu d’un Lévis 501, tantôt d’une tenue « moule bite » cuissard  long  ou  pas, confortable, avec sur-short tantôt étanche Goretex, tantôt Fox Modèle Sergent à fond tanné digne d’un clochard … Elle me dit « Papa, tu n’as pas envie de changer ? Tu as toujours les mêmes jeans. En plus ils ne te vont pas ! La coupe est trop  large ! Tu devrais mettre des trucs plus slim, des trucs qui te mettent en valeur  … (elle est mignonne …)  »

Je mets des 501 depuis 40 ans ! … Je me tourne vers ma femme espérant un peu de soutien de sa part « Ils ne me vont pas … qu’en penses-tu ? ». Sa moue me fait vite comprendre qu’il y a beaucoup de non-dits sur le sujet des fringues dans la famille, et qu’elle n’est pas loin de penser la même chose que ma fille …

J’encaisse en silence mais me voilà marqué par le fer rouge de la disgrâce vestimentaire. La vengeance est un plat qui se mange tiède, aussi je ne laisse pas refroidir l’affaire. D’un coup de scooter rageur, en escapade subreptice, je me rends en secret, vexé comme un pou, au Levistore le plus proche pour essayer le fameux modèle 511 capable de ringardiser dans l’instant mes vieux 501.

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Grosse surprise le 511 existe en stretch ! … Photo de ma fille chérie

Essayage du fameux 511 … Grosse surprise le 511 existe en stretch !… La révélation : classe et confort, j’en prends 2 et me voilà lancé dans l’idée d’un test vélotaf qui pourrait s’intituler : « Peut-on faire du vélotaf en jean ? ». Entre temps l’approbation des filles, devant la coupe de mes 511 m’avait rasséréné mais aussi convaincu que j’étais vraiment le dernier des ringards pour avoir laissé trainer cette affaire pendant 40 ans. Mais revenons à nos moutons et laissons tomber les boutons puisque contrairement au 501 le 511 possède une braguette zippée et non boutonnée. Par grand froid et envie pressante nous serons plus rapidement “remballé” …  mais pas trop vite, pour éviter la zippite ! …

Les tests précédents en vélo avec mes 501 historiques non stretch m’avaient convaincu de l’inadaptation de l’historique 501 à la pratique du vélo. Les cuisses remontent au pédalage et sont vite trop serrées au point de vous comprimer les jambons en moins de 2 (kilomètres). Le 501 était donc recalé. Évidemment, le (lonesome or not) Cowboy ne ressentait sûrement pas cet inconvénient dans la mesure où il était rarement amené à pédaler sur son destrier, sauf peut être en cas de cuite carabinée le samedi soir à la sortie du saloon.

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Photo de ma fille chérie

Le test avec les 511 stretch sont beaucoup plus probants et je peux dire après 500 km d’essais : ils sont validés. Assez moulants, mais suffisamment élastiques pour permettre de rouler en vélotaf. Pas question de réaliser un contre-la-montre, mais pour un usage à mon rythme c’est parfait ! Perso je les utilise en les associant à un mini cuissard short Décathlon sans bretelle et c’est parfait.

Mais peut-on mieux faire ?

En cherchant sur le site de Levis je vois qu’il existe toute une gamme de fringues siglées Commuter spécialement pensées pour les jeunes cyclistes urbains branchés que je ne suis pas. N’étant pas branché donc, je découvre au passage le terme « commuter ». Je l’avoue sans honte, car faute avouée est à demi pardonnée … Rien à voir avec computer, commutateur, communicateur… but : “Bicycle commuting is the use of a bicycle to travel from home to a place of work or study — in contrast to the use of a bicycle for sport, recreation or touring”. Dire que je faisais de la prose en le sachant, mais que je « commutais » sans le savoir ! …

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Sur le site de Boost Cycles je tombe sur un pantalon commuter Twin-Six Four Quarter Black (le pantalon des commuters ! …).

Les limites du 511 stretch sont atteintes si l’idée saugrenue de mettre un cuissard long en-dessous vous effleure l’esprit. La liberté de mouvement que vous procure ce modèle n’est pas infinie non plus. Le hasard d’un article sur Bike Café nous faisant découvrir l’excellent site Boost Cycles (boostcycles.com) je tombe sur un pantalon commuter Twin-Six Four Quarter Black (le pantalon des commuters ! …). Un petit  détour chez Boost Cycles où l’accueil chaleureux de Sébastien et l’essayage d’un modèle taille 32/32 suffisent à me convaincre de passer au test.

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En pratique dans la « vraie vie » : 500 kilomètres de Vélotaf plus tard, par grand froid avec ou sans petits flocons je suis convaincu par la pertinence de ce produit. Très confortable, douillet même, extrêmement souple, fin, léger et pratique même avec un cuissard hiver long Ozio en-dessous.

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Le petit revers avec bande fluo apporte un surcroit de sécurité.

Plus confortable qu’un 511 stretch sous lequel il n’est pas idéal  de mettre un cuissard  long hiver (ici pas de problème…) et surtout assez déperlant pour faire face aux événements floconneux des derniers jours et à une petite pluie fine.

Un bon  produit, bien conçu et de qualité, qui devrait trouver sa place car il répond à un besoin et concerne de plus en plus de Vélotafeurs … euh… je voulais dire de « Commuters ».

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La naissance d’un “commuter” …

Caractéristiques :

Ce pantalon est hyper technique et polyvalent. Il conviendra aux sorties urbaines et aux déplacements à vélo en mode décontracté. Il permet d’être élégant sur le vélo comme à pied.

Il est confectionné dans un tissu très élastique : 91% Polyester – 9% Spandex pour un maximum de confort au pédalage, mais également hydrophobe, respirant et très résistant.

Pour rendre les kilomètres encore plus agréables, vous pouvez porter facilement un cuissard sous ce pantalon Four Quarters. Des coutures spéciales sont positionnées au niveau des genoux pour procurer une meilleure aisance au pédalage.

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Avec ses nombreuses poches très pratiques.

Il intègre 5 poches dont 3 avec fermetures par zip : 2 poches arrières et 1 poche latérale. Plusieurs éléments réfléchissants pour un maximum de sécurité : un passant de ceinture et des bandes au bas des jambes qui apparaissent avec un revers.

Nous vous conseillons de prendre votre taille habituelle pour les vêtements de ville. La coupe est droite sans être trop ajustée. Voici la correspondance des tailles : S = 30×32, M = 32×32, L = 34×34

À commander sur le site de Boost Cycles

Le Tour de Belgique de monsieur Iou

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La Belgique a beau être un tout petit pays … T’auras jamais vraiment fini de le découvrir.“, explique Monsieur Iou à un Eddy Merckx que l’on croise au fil des pages de cette BD originale. Nous sommes en Belgique et notre auteur : Monsieur Iou, a choisi le dessin pour nous raconter son périple Bruxelles, Ostende, Gand, Charleroi, Bastogne, … Des noms de ville qui sentent bon le vélo …  Le cycliste dessinateur, nous raconte avec humour et, par le trait de son crayon, la découverte aventureuse de son pays. J’ai passé un bon moment à suivre Monsieur Iou dans cette balade dessinée (BD).

Un livre de BD qui va figurer en bonne place dans la bibliothèque de Bike Café. Le plaisir de l’aventure et de la découverte est présent tout au long de ce récit que l’on prend plaisir à lire de bulle en bulle …

Informations

Pitch de l’éditeur

La trentaine venue, Monsieur Iou se rend compte qu’il connaît finalement bien mal la Belgique, pays où il vit depuis sa naissance. Il décide de corriger cette impardonnable lacune et d’entreprendre de multiples randonnées à vélo, durant plus d’une année. De Charleroi à Maline, de Bruges à la jungle ardennaise, Monsieur Iou sillonne les lieux clés d’une Belgique tour à tour inattendue ou cocasse, toujours touchante.

Le Tour de Belgique de Monsieur Iou est le résultat de cette aventure à la fois graphique et vélocipédique. À petites touches impressionnistes, souvent très drôles, apparaît le portrait de la culture et du peuple belges. Portée par un dessin séduisant et d’une grande lisibilité, cette bande dessinée ravira autant les passionnés de vélo que les amoureux de la Belgique. Elle met en avant le goût de la lenteur et de l’éveil, car, comme l’écrit l’auteur, s’abandonner au plaisir du vélo « permet de lever les yeux de son guidon et, avec un peu de chance, de se perdre dans de jolis endroits ».

À propos de l’auteur

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Bruxellois depuis sa naissance, Monsieur Iou commence des études de bande dessinée au début des années 2000. Après quelques années dans le monde du web et du graphisme, il retourne à ses premières amours et publie sa première bande dessinée, Le Tour de Belgique de Monsieur Iou. Il est membre de l’atelier Mille, collectif bruxellois d’une demi-douzaine de jeunes auteurs et autrices de bande dessinée, presque tous anciens étudiants de l’Institut Saint-Luc.

Faire du vieux avec du neuf

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Le mot vintage, que l’on met souvent improprement à toutes les sauces, a un sens précis. Il qualifie un accessoire ancien, datant de l’époque où il a été créé. C’est dire qu’il écarte tous les produits neufs qui bénéficient aujourd’hui illégitimement de cette appellation. Certains vélos sont qualifiés de vintage : le sont-ils vraiment ?

C’est clair que certains “vintage bike” ne sont pas des “pur jus – pur fruits” … Un accessoire plus neuf que les autres attire le regard du puriste. Alors peut-on faire du vieux avec du neuf ? … Peut-on donner à un objet fabriqué hier l’aspect d’une pièce de collection ? Pour les intégristes de l’ancien certainement pas. Je suis d’accord avec eux pour dire qu’un vieux vélo, dans son jus, ne doit pas être repeint à la bombe dans le fond d’un garage, que l’on ne doit pas mettre à la poubelle une vieille mécanique qui marche pour greffer un système tout neuf, qu’un vieux pédalier alu des années 70 vaut 100 fois une copie chinoise, …

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Un petit tour en ville de temps en temps

Mais voilà une fois que l’on a dit tout ça, que faire quand on trouve un “vieillard” déjà bricolé et amoché par ses différents propriétaires précédents ? … Retrouver exactement les pièces d’époque est un long chemin difficile à parcourir. Il faut parfois avoir recours à du neuf : le tout est de rester dans l’esprit en visant l’esthétique globale.

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Une peinture à la bombe, des roues foutues, un pédalier voilé, une selle et une tige plus modernes, des freins Mafac ordinaires … Pas de quoi séduire un collectionneur et pourtant ce vélo m’a plu …

Le vélo que j’ai trouvé sur le bon coin m’avait tapé dans l’oeil : sa géométrie me rappelait celle de l’un de mes anciens vélos.  Sous la vilaine couche de peinture noire, passée à la bombe ou au pinceau, on pouvait quand même lire la gravure B. CARRE sur la tête des haubans arrières … Malgré ses tubes en Durifort, qui n’étaient pas le plus haut de gamme de l’époque, j’ai reconnu une création du célèbre cadreur Bernard Carré. C’est lui qui m’avait fabriqué mon vélo de course en Colombus que j’utilisais en 1977 … Pour 60 € je l’ai acheté ne sachant pas encore ce que j’allais en faire … Je ne vais pas revenir sur sa transformation largement commentée sur ce blog … Cet article qui a été vu 110 000 fois et sa vidéo (185 000 vues) démontre que le sujet intéresse largement. Il résume assez bien le travail à faire pour sauver de la ruine un vélo qui aurait été condamné à finir à la ferraille.

Du neuf qui a le goût du passé

Même si je les aime bien, je ne suis pas un fervent amateur du vélo ancien. Visuellement les bécanes anciennes ont toujours attiré mon regard. Bizarre, je me retourne plus au passage d’une bicyclette âgée qu’à celui d’une jeunette moulée dans sa robe de carbone. Par contre, pour rouler des heures, je préfère mes vélos modernes, surtout si sur le parcours il y a des cols à franchir. Ce vélo m’a plu car il me rappelait mon ancien coursier et j’ai eu envie de le faire renaître. La taille de ce vélo : 56 au carré était parfaite pour moi et le chantier nous a agréablement occupé Pierre et moi. Après démontage le cadre s’est offert une peinture poudre bleue pour oublier sa couche noirâtre. Et puis j’ai passé un moment à rechercher quelques anciennes pièces sur le Bon Coin. Cela a fait partie du plaisir … La découverte de pièces neuves complémentaires l’a été également.

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La pédale est ancienne la paire coûtait à l’époque 12,75 francs … La courroie et les cale-pieds sont neufs : Brooks achetés chez En Selle Marcel à Paris.

Qui connait les pédales Berthet-Lyothard ? … Moi je ne connaissais pas avant que je rencontre par hasard un cycliste sur les bords de Seine qui venait d’acheter un vieux vélo. Il avait sur sa bécane ces curieuses pédales qu’il voulait changer pour mettre des pédales plus urbaines. Avec Pierre, on a fait le troc et récupéré ainsi 2 paires de ces pédales historiques. Une forme plate un petit bec arrière pour que d’un petit coup de la pointe de la chaussure on puisse la faire pivoter et enfiler son pied dans le cale-pied. Une rainure saillante pour servir d’accroche dans la semelle en cuir de la chaussure. Elles sont équipées maintenant de cale-pieds neufs avec leurs courroies signées Brooks.

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Chez Tron – Berthet on savait faire des selles : voici le modèle 80 “Rôdée main selon Daniel Rebour” … Elles vont revivre grâce à Fred et Katia qui ont mis plusieurs années pour retrouver le savoir-faire de l’époque.

La fameuse selle Idéale … celle que Fred et Katia vont à nouveau produire à Toulouse. Celle-ci a passé quelques heures sous les fesses d’un randonneur qui en a pris soin. Elle porte les cicatrices du temps mais son confort est exceptionnel …

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Starwax … l’huile de pied de boeuf à l’ancienne pour dorloter votre selle en cuir.

Un petit coup d’huile de pied de boeuf de Starwax et elle devient aussi moelleuse qu’un vieux Chesterfield anglais. J’ai acheté cette selle patinée sur le Bon Coin 30 € …

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Tige de selle Simplex en alu … je n’ai jamais trouvé aussi léger.

Pour supporter dignement la selle j’ai mis une tige de selle Simplex d’une légèreté incroyable. Cette tige a été sauvée par Pierre … L’une des attaches en alu serrant la selle sur le chariot était cassée. Pierre a usiné un bout d’alu et refait à l’identique la mâchoire déglinguée. Encore un bout de neuf pour refaire du vieux …

Pompe Lapize et porte-bidon vintage ... sur le catalogue Zefal
Pompe Lapize et porte-bidon vintage … sur le catalogue Zéfal

Zéfal … Si vous aimez les vélos anciens certains noms vont vous parler : Octave Lapize qui, suite à sa victoire sur le tour de France en 1910, donna son nom à une pompe ré-éditée et modernisée pour figurer sur le catalogue Zéfal. Idem pour le porte-bidon en fil chromé, orné de sa garniture en cuir … Faire du vieux avec du neuf ce n’est pas si mal …

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Plateau Spécialités T.A. et manivelles Stronglight.

Un plateau Spécialités T.A, comme Traction Avant … de 42 dents pour tirer le mono pignon de 17 dents de la roue arrière avec une chaîne demi-maillons. Les amateurs de pignon fixe vous diront que c’est le braquet magique.

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Les moyeux Sach Maillard …

Les roues ont des cercles modernes Mavic Open Elite … et les moyeux filent bien : ce sont des Sach Maillard à roulement à billes, nés un peu plus tard que ce vélo.

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Freins Weinmann … les cocotes sont craquelées et la guidoline Arundel redonne à l’ensemble un coup de jeune.

Les freins sont des Weinmann bons d’époque. Les leviers sont superbes avec leur dentelle de perçages. Seules les cocotes de frein mériteraient d’être changées …

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Freins Weinmann

Bilan je suis content de mon vélo visuellement il me plaît. Il m’a apporté bien plus que le plaisir de l’avoir sauvé de la ferraille car il m’a ouvert à la “culture vélo” … En cherchant les différentes pièces, en me confrontant aux problèmes des différents standards cet objet vélo m’a fait découvrir une partie de l’histoire de la bicyclette.

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Pour info à ceux qui cherchent :

  • Le Bon Coin bien sûr en utilisant le mot clé “Vintage” pour trouver des pièces anciennes.
  • Spécialités T.A. Ils fabriquent toujours les plateaux anciens.
  • Mavic pour trouver des cercles qui vous permettront de garder des moyeux anciens et remplacer vos vieilles jantes boyaux par des jantes pour pneus.
  • Guidoline Arundel confortable pour habiller votre vieux guidon (chez Boostcycles)
  • Zéfal commercialise toujours les cale-pieds et courroies Christophe, la pompe Lapize, le porte-bidon ancien.

Boa … de la tête aux pieds

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C’est l’histoire d’une petite roulette en plastique qui se remarque à peine. On la trouve pourtant un peu partout, accrochée comme une sorte de scarabée sur nos chaussures de vélo, nos casques, nos gants, nos sacoches, … Dès qu’il s’agit de serrer avec précision : Boa est là.

Gary Hammerslag, le fondateur de Boa, a eu cette idée ingénieuse : remplacer les lacets classiques des boots de snowboard par un système de serrage plus efficace et plus rapide. En 2001, le Système Boa a été présenté au monde entier par les marques K2 et Vans qui l’avaient adopté. Depuis cette époque pionnière, le petit Boa a grandi et ses partenaires sont désormais très nombreux.

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Lorsque l’on choisit un produit comme des chaussures, des casques, … on ne prête pas forcément attention à ce petit disque qui en assure le serrage. Ce n’est pas cet accessoire qui est la vedette, c’est la belle chaussure ou le casque bien dessiné. Par contre, le détail qui, à l’usage, fera la différence, sera dans bien des cas ce serrage au nom de serpent : son efficacité et sa progressivité seront là à tout moment …

35 marques …

Boa continue d’innover et de se développer dans le vélo avec de nouveaux partenaires et de nouveaux produits présentés au salon Eurobike 2017 où nous avons vu quelques nouveautés. Boa collabore actuellement avec 35 marques partenaires dans le cyclisme. Elles ont décidé d’adopter le système de serrage, maintes fois récompensé, à leurs produits pour augmenter la précision, l’adaptabilité et le contrôle. Parmi ces 35 partenaires, 25 marques intègrent Boa sur des chaussures, et 8 dans le serrage des casques. Sugoi l’a adopté pour les vêtements et Castelli et Silca pour certains accessoires.

Quelques nouveautés présentes à l’Eurobike

Côté tête

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matos-unBontrager

Le casque de route Velocis MIPS allie la performance nécessaire à un confort longue durée. Ce casque haut de gamme, ultra léger et très soigné dans les détails, intègre le Système Boa® qui permet aux cyclistes d’assurer et d’ajuster facilement le maintien du casque d’une seule main. Ce dernier est aussi équipé du système de protection du cerveau MIPS, de canaux internes d’aérations pour garder la tête au sec et au frais, d’un revêtement 37.5® qui évacue la transpiration, et de nombreuses autres spécificités.

  • BOA® disque FS1-S + lacet FILAMENT
  • Prix 200 €
  • Poids 303 g

Oakley

Grande nouveauté 2018 Oakley connu pour ses lunettes vélo arrive sur votre tête avec 3 casques. La marque a choisi Boa pour le serrage sur ses 3 modèles.

matos-deuxAro7 : ce casque élaboré à partir d’études en aérodynamique est l’arme de choix pour la compétition et le triathlon.

matos-troisAro5 : casque aérodynamique, léger et confortable.

Poids : 300 g

matos-quatreAro3 : développé pour les ascensions mémorables par grande chaleur. Conçu avec des aérations optimales pour permettre aux cyclistes de rester au frais.

Poids :  295 g

Ces 3 casques intègrent le Système Boa FS1-S qui procure précision et ajustement à 360 degrés. Il est doté du lacet Boa TX1, souple et doux comme du tissu qui reste bien à plat autour de la tête, afin d’intégrer parfaitement les lunettes. Les casques sont également équipés du système de protection du cerveau MIPS et d’un repose lunettes intégré.

Côté pieds

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matos-unFi’zi:k en IP1

Fi’zi:k Infinito R1 est une chaussure de route performante axée sur le confort, le maintien et le transfert de la puissance. Sa légèreté, sa rigidité supérieure, ses couleurs éclatantes et son magnifique nouveau design rendent l’Infinito R1 incontournable ! Infinito intègre le Système Boa avec deux disques Boa® IP1 micro-ajustables. L’emplacement judicieusement choisi des guides pour lacets en textile élimine les points de pression, pour un maintien ajustable et confortable. De plus, l’Infinito R1 est dotée d’un soutien dynamique de la voute plantaire et d’une semelle extérieure en fibre de Carbone Uni-D (unidirectionnel) ventilée pour améliorer le confort de l’utilisateur et le contrôle de la température, et conçue pour donner aux coureurs le plus de puissance possible.

  • Prix : 350 €
  • Poids 232 g

Fi’zi:k Infinito X1, pour les courses de cross-country et le trail, en impose en matière d’optimisation de la performance. Maintien infiniment ajustable, confort maximal, transmission de la puissance, légèreté, respirabilité et protection pour le trail. Infinito intègre le Système Boa® IP1 micro-ajustable. L’emplacement judicieusement choisi des guides pour lacet en textile élimine les points de pression, pour un maintien ajustable et confortable. L’Infinito X1 intègre la nouvelle semelle en mesh Infinito, un support de voute plantaire dynamique ainsi qu’une semelle extérieure rigide et légère en carbone avec des crampons type cyclocross amovibles pour une meilleure adhérence.

  • Prix 350 €
  • Poids : 294 g

matos-deuxShimano en IP1

SPHYRE RC9 : elle est dédiée au confort sur les longues distances et à l’efficacité : c’est une chaussure de course qui ne fait pas de compromis. Son empeigne en une seule pièce augmente le maintien, la stabilité au pédalage, la rigidité et réduit drastiquement son poids. Le Boa® System IP1 peut être serré ou desserré millimètre par millimètre, procurant un maintien confortable sur mesure et sans points de pression. La suppression du lasting board réduit le poids et permet une semelle à faible hauteur pour mieux stabiliser le pied et optimiser la transmission de puissance.

  • Prix : 360 €
  • Poids : 250 g

matos-troisScott en IP1

ROAD RC SL : les coureurs et les accros en quête de KOM Strava savent que seule la chaussure la plus légère et la plus rigide leur conviendra, et cette chaussure, c’est la Road RC SL. La Scott Road RC SL ultra minimaliste en Carbitex est construite sur une semelle en fibre de carbone HMX tissée avec un coeur en mousse Corecell™ pour encore plus de légèreté. Le Système Boa IP1 s’intègre parfaitement à la tige en fibre de carbone Carbitex pour un maintien hautement conformable qui permet de transférer toute l’énergie aux pédales.

  • Prix : 499 €
  • Poids : 245 g

MTB RC ULTIMATE : la chaussure Scott MTB RC Ultimate allie technologie et confort. Scott a combiné un tissage en fibre en carbone Carbitex à un tissu en mesh pour plus de confort et de respirabilité au niveau de la tige. Le Système Boa IP1 peut être resserré ou desserré millimètre par millimètre, pour un maintien sur mesure et sans points de pression. Un noyau en mousse Corecell ™ et une semelle ultra légère ASE EVA avec un revêtement minimal en caoutchouc concentrent tous les avantages des matériaux les plus légers et les plus pointus de Scott pour cette chaussure destinée aux compétiteurs de l’élite.

  • Prix : 449 €
  • Poids 330 g

MTB AR BOA CLIP/LADY : les rideuses doivent pouvoir compter sur leur équipement pour aller où elles veulent, le modèle AR (All-Rounder) Boa Clip est la chaussure pour femme qui répond à ce besoin. Le TPU souple confortable et le dessus textile sont maintenus avec le système Boa® IP1 pour un ajustement réglable de manière précise. Deux disques peuvent être serrés ou desserrés millimètre par millimètre, ce qui donne un ajustement individuel confortable et permet un réglage facile à la volée, en tournant simplement les disques de chaque chaussure dans le même sens. Et la semelle extérieure compatible avec le SPD, associée à une semelle intercalaire EVA, est très confortable lors des longues sorties. Le revêtement en caoutchouc très adhérant est parfait lorsqu’il faut marcher, afin que les aventures soient sans limite.

  • Prix : 179 €
  • Poids : 440 g

matos-quatre

Vaude en disque L6

RD SNAR PRO : chaussure performante pour la course offre un soutien optimal et une manipulation aisée. Le Système Boa® procure un maintien anatomique parfait et une meilleure transmission de la puissance. Avec son système de cartouche, le L6 apporte un maximum de protection contre les chocs, résiste aux ouvertures accidentelles et ne retient pas la saleté. En cas de choc particulièrement important, la cartouche est conçue pour se détacher de la baïonnette. Si cela se produit, l’utilisateur peut insérer à nouveau la cartouche dans la baïonnette. La RD SNAR PRO a aussi des trous pour la ventilation à l’avant du pied et sur la languette, une semelle extérieure rigide pour utiliser des pédales automatiques en course, et une tige en PU qui repousse la saleté avec une doublure fabriquée avec 50% de polyester recyclé.

  • Prix : 180 €
  • Poids : 272 g

MTB SNAR PRO : chaussure de VTT performante offre un soutien optimal, une manipulation aisée, ainsi qu’une semelle extérieure rigide bien crantée et une protection des orteils et du talon. Le Système Boa® procure un maintien anatomique parfait et une meilleure transmission de la puissance. Avec son système de cartouche, le L6 apporte un maximum de protection contre les chocs, résiste aux ouvertures accidentelles et ne retient pas la saleté. En cas de choc particulièrement important, la cartouche est conçue pour se détacher de la baïonnette. Si cela se produit, l’utilisateur peut insérer à nouveau la cartouche dans la baïonnette. La MTB SNAR PRO a aussi une tige en PU qui repousse la saleté avec une doublure fabriquée avec 50% de polyester recyclé, et des trous pour la ventilation à l’avant du pied et sur la languette.

  • Prix :180 €
  • Poids : 360 g

TVL SKOJ La TVL SKOJ : une chaussure confortable pour les sorties de tous les jours avec une tige en maille pour le confort, une doublure fabriquée avec 50% de polyester recyclé et une semelle extérieure en caoutchouc adhérente contenant 20% de matériaux recyclés. Offrant un soutien optimal et une manipulation aisée, la chaussure est équipée du Système Boa® L6. Avec son système de cartouche, le L6 apporte un maximum de protection contre les chocs, résiste aux ouvertures accidentelles et ne retient pas la saleté. En cas de choc particulièrement important, la cartouche est conçue pour se détacher de la baïonnette. Si cela se produit, l’utilisateur peut insérer à nouveau la cartouche dans la baïonnette. La TVL SKOJ a aussi une semelle intérieure en PU Ortholite® Eco Plush, des coques de protection externes et est compatible avec les pédales automatiques.

  • Prix : 170 €
  • Poids : 400 g

Boa système se répare …

C’est bon à savoir les systèmes Boa se répare … Rendez-vous sur la page https://www.theboasystem.fr/repair

Rough Stuff Cycling … pour rouler rugueux en montagne dans les Alpes

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Vous vous demandez si ça peut passer en vélo sur ce chemin de montagne … Et bien oui ça passe, car Fred Wright l’a fait, bien avant les années 2000. Ce découvreur d’itinéraires a osé affronter la montagne avec un vélo de cyclotourisme à l’ancienne : cadre acier, roue de 700, garde-boues, porte-bagages, … qui pourrait être un ancêtre du gravel bike actuel. Il a tiré de ses découvertes, un recueil qu’il a publié en 2002. Cette auto-publication, imprimée seulement à 100 exemplaires, est restée confidentielle et devenue introuvable. Max Leonard, qui est à la fois écrivain et éditeur, est tombé sur ce carnet de voyages grâce à James Olsen qui l’avait utilisé pour préparer le tracé du Torino Nice. En découvrant l’ouvrage, et la richesse des illustrations photos, Max a décidé de publier une nouvelle édition de cet ouvrage consacré au voyage à vélo sur les sentiers des Alpes.

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Max est écrivain et éditeur et c’est en préparant l’un de ses ouvrages : “Bunker Research” un livre de photos consacré aux fortifications des Alpes du sud, qu’il arrive sur la piste de Rough Stuff Cycling “Je préparais mon livre avec Camille McMillan lorsque j’ai trouvé les références du travail de Fred, mais cet ouvrage était introuvable. Je me suis dit pourquoi ne pas essayer de retrouver Fred. C’est James Olsen, organisateur de Torino Nice, qui m’a donné ses coordonnées. Le projet est parti comme ça … et je l’ai lancé sur Kickstarter.“, m’explique Max.

Du gravel avant l’heure

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Monsieur Jourdain avant l’heure, Fred ne savait pas qu’il faisait du gravel bike.

Aujourd’hui on discute des heures sur la taille des pneus, si ils sont tubeless ou pas, si on roule en mono-plateau et quel GPS on utilise pour suivre sa route … Fred Wright n’était pas équipé ainsi, et pourtant cela ne l’a pas empêché de tracer tous ces itinéraires avec son vélo basique, ses pneus standards et ses cartes en papier. Monsieur Jourdain avant l’heure, Fred ne savait pas qu’il faisait du gravel bike. Le recueil de ses aventures contenait près de 300 itinéraires, allant de routes non bitumées faciles se trouvant à plus de 1000 m d’altitude, à des sentiers escarpés situés au-dessus de 3000 m tous se trouvant dans les Alpes en France, en Suisse, aux Dolomites italiennes et au Tyrol autrichien.

Les pages de ce carnet de parcours comprenaient des notes personnelles recueillies sur la route empruntée. Il y avait également des conseils pour les débutants, l’équipement et les cartes, ainsi que des suggestions pour les itinéraires non décrits dans le guide. Une véritable mine d’informations.

Le projet Rough Stuff Cycling in the Alps

C’est un projet de ré-édition dont la grande valeur ajoutée sera un graphisme élaboré qui reprendra l’idée du carnet de route avec son dos en spirale et ses coins de pages arrondis.

Bike Café
Voilà l’exemple de la nouvelle impression de Rough Stuff Cycling

Avec l’autorisation de Fred, nous réimprimons Rough Stuff Cycling dans les Alpes …” , m’explique Max Leonard “Fred aimait parcourir les sentiers rugueux des Alpes il m’a donné beaucoup de ses photos qui datent pour certaines des années 80 – 90. J’étais étonné par le fait qu’il avait un énorme sac à dos. Il m’a expliqué que c’était ainsi plus facile de faire du portage dans les endroits difficiles.

De plus en plus d’entre-nous choisissent de sortir des sentiers battus en vélo. Les Alpes sont l’un des terrains de jeu ultimes du cyclisme, et ce guide est une source inestimable d’informations pratiques sur les endroits les plus reculés et les plus beaux d’Europe.

Un coup de Kick pour démarrer

Max Leonard a lancé un projet Kickstarter pour donner une dimension plus large à ce projet de ré-édition. Avec ce financement il ambitionne d’augmenter le tirage, d’ajouter plus de photos et d’augmenter les dons caritatifs inclus dans ce projet.

Bike Café

La nouvelle édition comportera de nouvelles cartes par rapport à l’édition originale et des mises à jour bien sûr pour actualiser le travail publié en 2002.

Nous vous invitons à regarder la proposition de participation (en anglais) sur laquelle tout est expliqué. Si vous projetez un voyage à vélo dans les Alpes ce carnet de voyage de Fred Wright vous aidera comme il a aidé James Olsen dans sa préparation du Torino Nice.

Voir le projet sur Kickstarter

Isola Éditions

Un beau nom pour une maison d’éditions que Max Leonard a créé en 2016 pour publier se propres ouvrages superbement illustrés comme “Bunker Research” et “Les Hommes de Paris-Roubaix” un ouvrage réalisé avec Rapha à partir de photos d’archives des années 20 venant de la bibliothèque nationale de France.

Bike CaféMax est citoyen britannique mais il réside en ce moment à Nice. “J’ai passé beaucoup de temps sur la Bonnette pour mon livre Bunker. J’aimais bien le nom d’Isola, j’aime bien le village et c’est un beau nom pour une maison d’éditions. Je l’ai créée pour pouvoir publier mes propres ouvrages mais je souhaitais faire quelque chose pour un autre auteur. Ce troisième ouvrage d’Isola sera donc celui de Fred.” conclu Max.