On fait le point avant de traverser le bois de Verrières
En lisant le magazine gratuit HDS.mag distribué à l’ensemble des foyers des Hauts-de-Seine on apprend beaucoup de choses sur notre département. Dans ce bimestriel de 80 pages Pierre, un de ses fervents lecteurs, a lu un article consacré à une expo intitulée “À bicyclette” qui se tient aux écuries du Château du Parc de Sceaux. Il n’en fallait pas moins pour aiguiser notre curiosité de “cyclos vintage” et que germe l’idée d’une visite …
Mais forcément cela ne devait pas se faire de façon banale : genre je prends ma voiture et j’emprunte la N118 puis la A86 … pour aller voir des vieux vélos. On se décide donc pour un déplacement type balade partant de notre fief situé à l’autre bout des Haut-de-Seine pour aller en bicyclette jusqu’à Sceaux … Bien évidemment, pour cette sortie, on n’utilisera pas n’importe quel vélo on le fera avec nos montures “vintage”. Il faut être raccord avec le thème de l’expo qui n’est autre que la présentation au public de la collection de Robert Grandseigne retraçant l’histoire du vélo avec des engins illustrants les différentes époques.
Voilà donc un excellent prétexte pour faire une virée avec nos vieux “biclous” … Mais quel chemin emprunter pour faire le trajet Rueil – Sceaux sachant que nos montures “Single Speed” – équipées respectivement de développements 42 x 17 et 42 x 16 – ne prennent pas les grands axes et n’aiment pas les forts pourcentages ?
Nous cogitons donc un itinéraire sur notre outil de préparation de parcours préféré : Openrunner en traçant un aller via les nombreux bois de l’ouest parisien et un retour plus urbain mais tout aussi “exotique” par la fameuse “coulée verte” du sud parisien. Cette “Coulée verte du sud parisien” est un aménagement de l’espace situé au-dessus ou à côté des voies du TGV atlantique entre le boulevard périphérique de Paris et Massy . Cette emprise, occupée aujourd’hui par le TGV, avait été initialement réservée pour la ligne de chemin de fer de Paris à Chartres par Gallardon, jamais achevée, puis pour le prolongement de l’autoroute A10 vers Paris (porte de Vanves), qui a été abandonné (source Wikipédia).
Un aller plutôt bucolique …
A l’aller nous voilà partis par le Parc de Saint-Cloud que nous connaissons bien pour sortir à Sèvres face à la côte des Bruyères qu’il faudra monter en vélo mono vitesse … Ouf … Objectif : ne pas mettre le pied à terre …
Dans les hauts de Meudon une voie ferrée à traverser
Une fois arrivés en haut à la force du mollet on se repose un peu en pédalant cool dans le bois de Meudon avant de passer devant les barres d’immeubles de Meudon-la-forêt …
Direction le Petit-Clamart où il faudra trouver la passerelle (repérée sur le fond de carte OpenCyclemap dispo sur Openrunner) qui permet l’entrée dans le Bois de Verrières … Fastoche, en plus il suffit de suivre un cycliste que l’on voit s’engouffrer dans la trouée. Attention quand même en traversant le carrefour il y a une forêt de feux de croisement et quelques furieux du volant qui ne seraient pas gênés de faucher un cycliste.
On fait le point avant de traverser le bois de Verrières
Magnifique bois de Verrières que Pierre et moi découvrons à l’occasion de cette sortie … On le traverse sur des parties bitumées et des chemins sur lesquels nos vieux vélos ne sont pas particulièrement à l’aise à cause du revêtement rugueux. Idéalement, il faudrait un VTT pour mieux approfondir la découverte de ce bois qui au sud communique avec Verrières-le-Buisson et au nord avec Le Plessis-Robinson … C’est Louis XIII qui venait chasser là qui fit percer les deux routes forestières principales. L’autre sujet de curiosité à approfondir avec notre ami Marc (spécialiste de la chose) est celle d’un ensemble de fortifications construites en 1875 pour défendre la vallée de la Bièvre … Mais je m’égare un peu … c’est d’ailleurs ce que l’on a fait lorsque nous avons retrouvé la ville en sortant du bois … Nous étions un peu perdus mais heureusement, depuis Louis XIII on a inventé l’iPhone avec son outil de navigation qui nous remet illico dans la direction du parc de Sceaux … Rapide coup d’oeil sur le plan “Vous êtes ici …” et nous voilà partis à la recherche des anciennes écuries transformées en salle d’expo …
Un beau parc …
On a fini par les trouver en admirant au passage le lieu avec ses jardins magnifiquement restaurés. Bel endroit …
Une visite sympathique …
Un plateau énorme … pour cet ancêtre
Petite expo mais intéressante par le concentré de vélos ayant véritablement un intérêt historique … Partant des plus anciennes draisiennes jusqu’aux bolides en carbone chaque époque y est détaillée … Evidemment vu notre intérêt pour la période 50 à 80 nous avons eu une petite émotion devant les vélos de Poupou (un Mercier) et d’Anquetil (un Helyett) …
Le vélo de Poupou
Un retour plutôt exotique …
Coulée verte …
Mais oublions le prétexte de la visite de cette expo pour nous mettre en quête de la connexion avec la fameuse coulée verte … On tâtonne un peu puis on trouve facilement la piste balisée direction Paris … Fontenay-aux-Roses, Bagneux, Châtillon, Malakoff et Paris … Endroit vraiment étonnant que cette coulée verte … On serpente entre des immeubles on passe devant des gares évitant au passage les voyageurs qui en sortent … On longe des lignes de trains et de RER puis l’immense gare parking des TGV à Malakoff. Encore une découverte pour Pierre et moi nous n’avons guère l’occasion d’aller traîner dans le sud de Paris mais j’imagine que cette piste doit faire le bonheur des amateurs de jogging qui se régalent à descendre vers le parc de Sceaux et à remonter par cette coulée dédiée aux promeneurs et aux vélos.
Après avoir franchi le “périph” nous arrivons sur les “Maréchaux” … Avant cela un petit détour pour voir une gare abandonnée de la petite ceinture chère à notre ami Marc. On emprunte la piste cyclable direction Porte de Versailles puis pont du Garigliano …
On file porte d’Auteuil pour rattraper la lisière du bois de Boulogne … un passage à Longchamp et hop … on passe la passerelle de l’Avre qui enjambe la Seine … On revient dans notre fief par une montée souterraine en escalier pour rejoindre le haut de Saint-Cloud …
Bilan …
Le “single” vintage est vraiment idéal pour ce genre de balade … Léger, sans prise de tête concernant le passage des vitesses il rend la sortie agréable et également sportive dès que la pente se présente. On ne cherche pas forcément la vitesse avec ce type de vélo. C’est un peu comme si on roulait cool dans une voiture ancienne. J’ai toujours envie de faire durer le plaisir assis sur ma selle Idéale rôdée main, penché sur mon guidon moustache … J’enroule mon développement unique avec un réel plaisir que je partage avec mon copain Pierre et certains passants connaisseurs qui admirent nos montures … C’est sûr on est loin du Vélib … On se voit poursuivre l’aventure au-delà des petites virées en imaginant même un parcours itinérant avec un sac à dos léger sur une voie type Paris – Londres ou sur la Loire à vélo … Ne serait-on pas en train d’adapter le concept du “Fast-hiking” (randonnée rapide) au vélo … Du “Fast-biking” avec un vélo minimal, un équipement tout autant minimaliste, … et un esprit sportif certain pour tailler la route …
Les plaisirs d’une balade sur un vélo simple, maniable et agréable à rouler
Nous sommes quelques uns à aimer le vélo vintage sur Track & News. Certains, parmi les plus âgés, sont nostalgiques de la belle époque du vélo lorsque nous avions en France de nombreuses marques prestigieuses et des artisans créatifs.
Pour ma part : privilège de l’âge, j’ai connu cette époque … Simplex, Huret, Mafac, Stronglight, TA, Laprade, Lyothard, Idéale, Spidel, CLB, Vitus, … Tous ces noms maintenant oubliés ont été engloutis par la mondialisation de l’industrie du vélo. Ne croyez pas que je vive dans le passé car j’aime également les nouveautés et j’apprécie de rouler sur mon Orbéa carbone avec lequel j’efface plus facilement les côtes. Mais, j’aime aussi de temps en temps me faire plaisir en chevauchant un vieux “biclou” des années 70 construit sur les bases d’un bon cadre en acier soudé main.
Avec mon complice Pierre nous apprécions cette redécouverte des vélos anciens période 50 à 80 … Ces 30 années de l’histoire du vélo ont vu apparaître de nombreuses innovations et les champions de l’époque ont marqué cette période et certains sont encore connus par toutes les générations … C’est surprenant de comparer la légèreté des accessoires et leur qualité pour l’époque qui nous permet encore aujourd’hui de rouler avec 40 ans plus tard.
Effet de mode ou réel besoin de référence ?… En ce qui concerne le vélo je pense que cette tendance sera durable. Si j’en crois le succès de l’Eroica en Italie, Anjou Vintage, La Patrimoine, Béret Baguette, … Ce mouvement, qui nous fait regarder notre passé, nous aidera peut-être à garder en l’état quelques vieux cycles qui malheureusement tombent parfois entre les mains de “cannibales” qui les démontent sauvagement pour les vendre en morceaux pour faire plus d’argent. Il faudrait qu’en matière de conservation du patrimoine on soit comme nos amis cyclistes anglo-saxons qui font un énorme boulot de sauvegarde. Pour se convaincre de leur avance en la matière il suffit de chercher sur Internet des infos sur nos vieux vélos français et vous verrez que c’est aux US où des passionnés comme Sheldon Brown et ceux qui ont repris son oeuvre entretiennent la flamme du vintage …
Le choix du vélo …
Quel vélo choisir ?
Il faut bâtir le projet et bien se documenter avant de partir … Une envie, une idée ou tout simplement une opportunité d’un vélo d’occaze qui vous plait et pour lequel vous avez le coup de coeur … Il n’y a pas de côte en occasion mais certains vélos “haut de gamme” peuvent atteindre des sommes rondelettes. Des vélos français qui ont marqué l’histoire comme le fameux Peugeot de Thévenet, le Mercier de Poupou, le Gitane de Hinault, … Au delà de nos frontières le Raleigh de Kuiper, le Bianchi de Gimondi, le Colnago de Merckx, le Flandria de Maertens … Ces vélos de champions ont forgé l’histoire du vélo et aujourd’hui ils sont très recherchés par les collectionneurs. D’autres vélos, plus anonymes, ont tout autant d’intérêt car des marques comme Lejeune, Gitane, … confiaient leurs productions “haut de gamme” à des artisans champions du chalumeau qui par ailleurs vendaient ces même cadres en “marque blanche” ou sous leur propre nom.
Dans les années 70 j’étais plutôt fier de mon vélo Bernard Carré fait à mes mesures … Tubes Colombus et équipé “tout Campa” …
Moi mon truc ce sont les vélos réalisés par l’artisan cadreur Bernard Carré … C’est chez lui que j’ai fait faire mon premier “sur-mesure” dans les années 70 … Je sortais d’un Peugeot PY10 (service course) en Reynolds 531 pour enfourcher ce super vélo en tubes Colombus sur lequel seuls les raccords et les pattes étaient chromés. Je l’avais équipé “haut de gamme” : “tout Campa” (comme on disait à l’époque) avec un guidon et potence Cinelli … Avec le temps ce beau vélo est devenu mon “mulet” et je suis retourné voir B. Carré pour le transformer en vélo de cyclo-cross avec des freins à tasseaux … Repeint en noir j’ai fait quelques courses avec mais j’ai rapidement abandonné cette discipline et j’ai malheureusement vendu ce vélo car j’étais alors devenu accro de la légèreté et des cadres en dural Vitus … Grosse erreur de ma part et d’ailleurs un accident lié au fait que 3 tubes se sont subitement décollés en même temps m’a fait renoncer aux compétitions et même au vélo.
Nos deux B. Carré piste convertis en Fixie avec un petit frein avant … On reconnaît la “patte” de B. Carré avec son traditionnel marquage sur la tête des larges haubans arrières
Lorsqu’il y a deux ans on s’est lancé avec mon copain Pierre dans la recherche de vieux vélos nous sommes tombé par le plus grand des hasards sur la fin d’activité d’un club vélo sur piste … Il y avait un stock de vélos de piste de “service” et parmi eux nous retrouvions quelques belles montures affichant la “patte” du fameux B. Carré. Il était également un expert reconnu (un vélo fait pour Eddy Merckx) dans la fabrication de ces cadres à la géométrie adaptée aux accélérations sur un anneau. Pierre a fait l’acquisition d’un superbe cadre bleu métallisé absolument impeccable … De mon côté j’ai flashé sur un vélo de poursuite rose et peint de façon artistique à l’Aérographe … Inutile de vous dire qu’un tel cadre est du genre “unique” … Moyennant adaptation et pose des moyens de freinage légaux nos vélos de piste sont devenus des “fixies” que nous utilisons aussi pour des questions de confort en “Single Speed” avec une roue libre montée à la place du pignon fixe.
Comment se lancer …
J’imagine que vous avez lu notre série d’articles consacrés au thème “Monter mon fixie” … Si c’est le cas, vous aurez compris que ce n’est pas forcément évident de réaliser un projet de conversion d’un ancien vélo et que l’existence de nombreux standards complique la tâche des mécanos en herbe.
C’est un peu ce “chemin de croix” que j’ai mené avec l’aide précieuse de Pierre qui est quasiment un “pro” de la mécanique … et qui surtout dispose d’un matos digne d’un vrai garage (sit… Ayant déjà réussi la restauration de voitures et motos anciennes, ces petits vélos n’allaient pas lui faire peur !… Erreur d’appréciation, car le spécialiste de la lime et du poste de soudure s’est heurté à ces fameux soucis d’incompatibilité des standards : français, italien, anglais, … Heureusement nous avions à proximité une maître “es taraudage” en la personne de François du magasin de cycles Alpina à Rueil. Grâce à son outillage nous avons pu modifier les boîtes de nos pédaliers et monter des pédales sur des manivelles d’un pas de vis différent.
Donc je reviens à mon vieux B. Carré en version route cette fois … On en a fait un cas d’école pour illustrer nos articles et vous montrer que le parcours n’est pas simple et qu’il peut devenir couteux si l’on met bout à bout les dépenses …
J’utilise des anciennes pointes de cross super confortables pour accrocher les pédales et très fines pour bien entrer dans les cales-pieds avec courroies …
Mon “dress code” … Beaucoup de GORE Bike (cuissard,chaussettes, coupe-vent de running qui rentre dans la poche), casquette Eider, sac Dakine, maillot en coton H&M et BLB London … Par dessus un short Adidas pour déambuler dans les rues et faire moins cycliste …
Au final la satisfaction est au bout du projet et je l’ai enfin fait rouler quelques dizaines de kilomètres lors d’une petite balade sur les bords de Seine sur les chemins fréquentés autrefois par les peintres impressionnistes qui venaient ici faire de la barque et peindre leurs plus belles oeuvres en extérieur … Alors moi aussi j’ai quitté l’atelier (pas celui du peintre) pour rejoindre les lieux et vérifier que tout marchait bien … C’est la première fois que je roule avec un vélo équipé d’un guidon “moustache” … Bizarre au début surtout pour monter en danseuse (obligatoire avec mon 42 x 16) car j’ai l’habitude de m’agripper aux cocottes sur mon guidon de course pour mieux relancer. Par contre sur le plat c’est confort et la largeur du cintre rend le vélo très maniable : sympa en ville. Ce qui me frappe dans ce premier ride c’est le silence du vélo les supers roues (fournies par leCyclo.com) font merveille et la roue libre est silencieuse. La chaîne 1/2 maillon (toujours leCyclo.com) inspire confiance et surtout permet un réglage fin de la tension de chaîne … Pierre a soigné la ligne de chaîne : point essentiel sur un Fixie ou Single … Côté freinage les vieux Weinmann achetés sur “Le Bon Coin” sont équipés de patins neufs (également leCyclo.com) et l’ensemble freine bien … Le vélo est très sain et parfaitement équilibré (bravo M. Carré …) il reste parfaitement en ligne et on peut lâcher les mains sans risquer la gamelle …
Sympa d’aller chercher les légumes au jardin en B. Carré … c’est classe …
Nous voilà donc au terme de ce projet qui en appelle d’autres tant c’est plaisant de chercher la bonne pièce et passer un petit moment à l’atelier pour fignoler son montage. Mais il faut être conscient que rouler Vintage “ça se mérite …”
Le bilan est positif même si quelques détails sont à travailler comme la tresse de guidon standard type Deda sera remplacée par un gainage cuir avec lacets … Grip’n Lace si Nicolas décide de produire en série …
Comment utiliser un single ? … Pour ceux qui bossent cela peut devenir un “vélotaf” agréable, pour moi je l’envisage pour mes petits déplacements autour de chez moi, pour aller faire quelques courses, chercher les légumes au jardin, … et des balades sympas le dimanche matin dans Paris … Mais attention de ne pas se le faire voler … Sur les roues j’ai des boulons ça limite leur vol et sinon j’ai un U Knog Bouncer qui dissuade les voleurs occasionnels …
Prochainement nous ferons un article sur la sécurité et les anti-vols pour vélos urbains …
Le GPS Garmin EDGE 1000 associe des fonctionnalités que les utilisateurs ont plébiscitées sur les modèles tels que le GarminEdge Touring et le Edge 810.Des nouveautés telles qu’un grand écran tactile couleur haute résolution, une connectivité avancée avec les Smartphones et des fonctions basées sur les segments permettront aux cyclistes de tous niveaux de pousser leurs randonnées ou entraînements un cran plus loin.
Quand Le leader mondial du GPS : Garmin revient avec ce EDge 1000 sur le devant de la scène en nous proposant un GPS ultra vitaminé sur lequel rien n’a été laissé au hasard. Prolifération de technologies embarquées avec le WIFI, le Bluetooth et une gestion élargie des appareils extérieurs comme les Smartphones ou la caméra VIRB et VIRB Elite. C’est également le premier GPS de chez Garmin pouvant gérer les informations du DI2 de Shimano.
Lire la suite sur le site de David actuduvttgps.fr/
Lors de nos deux jours passés en reportage sur l’événement Anjou Vélo Vintage nous avons rencontré de nombreux personnages tous passionnés dans leur domaine respectif. Ils participent au succès des événements comme Anjou Vélo VIntage dédiés au vélo ancien …
Depuis que nous nous intéressons au sujet du vélo vintage sur Track & News, nous faisons sans cesse la rencontre de véritables passionnés … Il y a même de “grands malades” dans le domaine du vélo rétro. Nos achats de vélos ou de pièces sur “le bon coin” nous ont amenés à rencontrer de vrais fous … Ils possèdent tous de véritables musées dédiés à la petite reine et chacune de ces rencontres est pour nous une source énorme d’informations et d’anecdotes sur des fabrications anciennes oubliées. Sur Anjou Vélo Vintage on a complété notre galerie de portraits et on vous propose de les découvrir …
Hervé le brocanteur …
Hervé et son associé devant leur super stand de la bracante d’Anjou Vélo Vintage
Dans ce domaine les “brocanteurs” du vélo sont une véritable source d’approvisionnement pour les possesseurs de vélos anciens qui sont à la recherche de la pièce manquante : un plateau de pédalier, une manette de frein, une manivelle, … Sur la brocante d’Anjou Vélo Vintage nous avons rencontré Hervé Jacquelin de Saint-Etienne. Il récupère toutes les vielles pièces et les vieux vélos qu’il trouve pour les proposer aux passionnés en quête des pièces manquantes pour restaurer leurs veilles machines. Il participe à quelques brocantes comme celle d’Anjou Vélo Vintage mais également celle de l’Eroica en Italie …
Du vintage au goût malté …
Alex co-fondateur de la marque Malteni … bière et vélo vintage un cocktail réussi
Ce n’est pas pour se faire mousser que nos amis de Malteni étaient présents sur le village d’Anjou Vélo Vintage … Nous avons rencontré Alex un des fondateurs de cette enseigne “Malteni” … Vous avez deviné l’allusion à la célèbre équipe d’Eddy Merckx … Ajoutez à cela que nos amis sont du nord passionnés de vélo et qu’ils vivent à proximité d’une brasserie … C’était presque évident … Du coup ; on a acheté un super maillot 50 % Mérinos et 50 % Acrylic et bu quelques bières …
Un constructeur belge … qui respecte la tradition …
Un constructeur Belge heureux … Ses vélos réalisés de façon artisanale sont magnifiques
Connaissez-vous les vélos Achielle ? … Ils sont issus d’une tradition perpétuée par les héritiers de la marque créée en 1946 qui construisait alors des vélos hollandais au look rétro … Ces vélos utilisent les meilleurs composants européens tels que Brooks (qui ne fournit pas n’importe qui), Lepper, selle Royal, Schwalbe, … Le fils et maintenant les petit-fils d’Achiel Oosterlinck perpétuent aujourd’hui le savoir-faire du Grand-Père dont le prtrait décore les têtes de fourche des vélos de la marque. En dehors des classiques vélos traditionnels on trouve également au catalogue de somptueux mono-vitesse à des prix très abordables qui les rendent très concurrentiels par rapport aux productions asiatiques. Ces vélos sont commercialisés par l’excellent distributeur Macadam Cycles : http://macadamcycles.com/
Et la Police dans tout ça ! …
APP … Amicale Police Patrimoine …. ils assurent un service d’ordre à l’ancienne
Quand je vous dis que l’on fait de drôles de rencontres sur cet Anjou Vélo Vintage … Même la Police ici est vintage … L’Amicale Police Patrimoine était représentée par 2 policiers en tenue d’époque … Les plus jeuens d’entre-nous n’ont pas connu le “bâton blanc” … Cette association est mobilisable pour les événements qui le souhaitent. Ils ont même à disposition des véhicules comme des “voitures pies” ou le célèbre “panier à salade” … Ici pas de véhicule à moteur mais le vélo des policiers que l’on appelait les “hirondelles” … Sympa la Police vue sous cet angle … Visitez leur site : http://amicale-police-patrimoine.fr/
Thierry un organisateurs heureux …
Thierry Gintrand, directeur de la communication au Conseil général et responsable de l’organisation d’Anjou Vélo Vintage
Thierry Gintrand, directeur de la communication au Conseil général et responsable de l’organisation d’Anjou Vélo Vintage est le “Chef d’orchestre” de ce bel événement. Il a couru dans tous les sens pendant ces deux jours happé par cette grosse organisation reposant sur 450 bénévoles. C’est toute un région qui se mobilise avec la participation de plusieurs communes autour de Saumur. Avec 500 cyclistes lors de la première édition, Anjou Vélo Vintage a atteint le chiffre de 3500 participants avec une forte progression des participations de nationalités étrangères. Pour cette 4 ème édition les passionnés de vieilles bicyclettes et de mode rétro sont venus du monde entier pour découvrir la belle région d’Anjou. Mais loin d’attraper la “grosse tête”, Thierry souhaite garder l’esprit bon enfant et la convivialité de cette organisation.
Un vélo Merci et un maillot GAN raccord pour notre cycliste qui doit revivre la joie du cadeau reçu à l'occasion de son bachot
Dans notre précédent article sur l’évènement Anjou Vintage nous avions titré “On a tous un petit vélo dans la tête” … Effectivement et nous l’avons constaté pendant ce week-end à Saumur tout le monde possède une histoire autour de son premier vélo et on a tous des souvenirs de nos premières bicyclettes. Même si aujourd’hui les superbes “machines de guerre” en carbone nous permettent d’avaler le bitume à des vitesses incroyables nos bons vieux “biclous” ont un charme certain.
Nous avons pu le vérifier lors de l’Anjou Vintage où nous avons fait de savoureuses rencontres … avec des passionnés qui ont, eux, “un grand vélo dans la tête …”
Les passionnés et leurs drôles de vélos …
Peter et son vélo Paris …
Les Anglais sont des originaux … tout le monde le sait … D’abord ils roulent à gauche c’est tout dire ! … Leur particularisme est doublé d’une grande qualité qui est le respect pour la chose ancienne illustré par un attachement quasi viscéral à conserver en état de marche le patrimoine historique des moyens de transports. On sait leur attachement pour les voitures anciennes et les vieux avions Spitfire qui volent toujours il en est de même pour le vélo. Ici sur Anjou Vintage nous avons découvert deux exemplaires d’un vélo qui reflètent bien ce côté un peu fou de nos amis britanniques …
L’un des vélos les plus insolites rencontré sur l’Anjou Vintage est le “Paris” qui est l’oeuvre d’un cadreur installé à Londres Harry “Spanner” Rensch. Son nom sonnait comme Wrench d’où le surnom de “Spanner”. Pendant la Seconde Guerre mondiale Rensch était un soudeur à l’oxy-acétylène dans les chantiers navals de Londres. Il a lancé “Paris Cycles” pendant la guerre en 1943. Harry a probablement choisi le nom de Paris plutôt que d’utiliser son propre nom à consonance allemande qui n’allait pas avec le sentiment anti-allemand qui prévalait en temps de guerre surtout après le Blitz de Londres. Il a utilisé une construction “Bi-laminated” pour ses cadres constitués par un manchon soudé sur les extrémités des tubes.
Celà donne le résultat ci-dessous …
Le design très particulier des vélos Paris Cycles made in England … On remarque la Tour Eiffel utilisée en logo tête de fourche …
Peter sur un Paris Cycles noirDans la parade un autre possesseur d’un vélo Paris
Denis et son vélo Wonder …
Autre rencontre sympa avec un cycliste amateur de restauration de vélos. Denis a déniché ce vieux vélo Wonder tout rouillé dans une brocante. A force de travaux : grattage, lustrage, peinture, … et avec beaucoup d’huile de coude notre amateur du vélo ancien qui possède également un vieux Coppi (comme son maillot) est venu faire la rando de 55 km sur une superbe bécane équipée d’une roue flip / flop … Pas facile en mono braquet, mais notre bricoleur a également la forme physique pour emmener sur les routes ce vénérable ancêtre construit autrefois à Saint-Etienne.
C’est la société « Ravat » fondée à Saint-Etienne en 1898 par Jules Ravat et Auguste Argaud qui est à l’origine de la marque Wonder. La firme qui avait développé considérablement sa production de bicyclettes a créé en 1910 cette nouvelle marque de cycles baptisée Wonder signifiant merveille en anglais et illustrée par la présence d’une étoile dans son logo. On retrouve cette étoile sur les pédaliers comme sur celui de notre ami Denis …
Il roule encore avec son Mercier 1978 …
Un vélo Merci et un maillot GAN raccord pour notre cycliste qui doit revivre la joie du cadeau reçu à l’occasion de son bachot
Dans la foule de cyclistes se préparant pour la “Parade” j’ai repéré un participant qui avait particulièrement la banane … Sourire permanent aux lèvres il me raconte qu’il roule toujours avec son vélo Mercier que ses parents lui avait offert à l’occasion de son succès au bac … Belle histoire d’un vélo qui 36 ans après malgré qu’il ait perdu un peu de ses couleurs roule toujours pour le grand plaisir de son propriétaire …
Ce participant illustre bien l’esprit de cette fête du vélo vintage pendant laquelle de nombreux souvenirs remontent à la surface …
Marco et son Grand-bi …
Marco lors du ravito sur la rando de 55 km
Si on évoque l’univers des passionnés du vélo Marco est un personnage incontournable … Marco Lebreton est incollable sur les vélos historiques et l’histoire des grands champions d’autrefois. Il a largement contribué à la création de l’Anjou Vintage en apportant dès la première édition son savoir-faire et ses connaissances en la matière. Marco n’est pas seulement un mordu de vélos, c’est aussi un véritable champion de Grand-bi dont il a été Champion du Monde. Il a démontré sur la rando de 55 km qu’il avait le coup de pédale juché sur sa machine le nez dans le vent … Pour ceux qui ne connaissent pas la difficulté sachez que le Grand-bi est en pignon fixe et ne possède pas vraiment de frein … L’inertie de son énorme roue oblige à appuyer sur les pédales et sa hauteur rend sa maniabilité délicate … Il faut être un peu acrobate pour maîtriser l’objet …
Grand-bis sur Anjou Vintage …
Marco possède une belle collection de vélos rares qui étaient exposés sur un stand du village de l’Anjou Vintage …
Cela aurait pu virer à la catastrophe, tant la météo de ce week-end était capricieuse. Mais il en fallait plus pour que ces averses contrarient la bonne humeur des participants à la 4ème édition de l’Anjou Vintage à Saumur qui a été un énorme succès populaire …
Pour nous, tout commence par une visite de la brocante dès notre arrivée le samedi matin sur place vers 9 h 30. Installé sur les berges de Loire, en contre-bas de la place de la République, ce petit marché aux puces de la petite reine, réuni quelques stands. Cette véritable caverne d’Ali-Baba est incontournable pour l’amateur de vieux vélos en quête de la pièce manquante qui viendra compléter ou réparer sa vieille bécane.
Nous avons échangé avec des brocanteurs comme Hervé venu de Saint-Etienne, une ville qui connait bien le vélo. Il participe à quelques événements comme l’Eroïca en Italie et l’Anjou Vintage. Nous consacrerons prochainement un article à ces spécialistes qui dénichent aux quatre coins de la France ces précieuses pièces.
Après cette première découverte nous enchaînons par la visite du village. Différents exposants ou partenaires présentent leurs produits : accessoires, vélos, livres, … Nous allons y faire de belles rencontres … L’équipe de Malteni : amoureux du vélo ancien et du “Grand-bi” avec un petit clin d’oeil du malt de la bière brassée dans le nord et portant la marque qui est une allusion à l’équipe célèbre du “cannibale”. Des fabricants de cycles réalisés à l’ancienne avec notamment les vélos Achielle fabriqués par le petit fils d’Achiel Ossterlinck.
Cette première visite du salon nous a ouvert l’appétit et après un petit repas au restau dans le centre de Saumur on retourne au village de Vélo Vintage pour assister à la parade. On découvre alors quelques équipages vélos et cyclistes parfaitement assortis. Superbe et la météo de plus en plus capricieuse n’entame absolument pas la bonne humeur et le côté bon enfant de cette fête du “Vintage”.
La parade dans les rues de Saumur avec des équipages parfaitement réalisés
On découvre là encore des montures et des personnages incroyables. Le vélo “Paris” made in England attire notre attention … Ah ces Anglais ils ne font rien comme tout le monde ! … Là encore on reviendra plus longuement sur l’histoire de ces fameux vélos dont nous avons vu 2 exemplaires sur l’événement. Il convient de souligner la forte présence des britanniques sur l’Anjou Vintage : environ 150 cyclistes venus d’outre-Manche.
Des critériums sous la pluie
Les gouttes de pluie deviennent de plus en plus denses et l’on passe de la petite averse au mode déluge … Ça tombe dru et les organisateurs doivent adapter le programme et sacrifier quelques épreuves du critérium dont celle des “Grand-bis” difficiles à piloter sur une chaussée détrempée. Malgré cette déconvenue météorologique, le public a assisté au spectacle avec Serge Huercio acrobate à vélo, le trio des frères Jack, les superbes Cherry Swing et plein d’autres artistes …
Les Cherry Swing
Le dimanche
Dimanche 29 juin, 3 500 amoureux de la petite reine ont participé à un formidable voyage dans le temps à l’occasion de l’Anjou Vélo Vintage. Imaginé il y a quatre ans par le Conseil général de Maine-et-Loire, cet événement original suscite un incroyable engouement, rassemblant des participants venus du monde entier de plus en plus nombreux chaque année.
Quatre nouveaux parcours de 30, 55, 90 et 150 km étaient proposés aux passionnés de bicyclettes anciennes et de mode rétro. Juchés sur des grands-bis, des triplettes et autres magnifiques montures, ils ont pédalé à travers les vignobles saumurois et le long des bords de Loire. Ces cyclistes amateurs ou expérimentés de tous âges ont découvert les richesses de l’Anjou lors de haltes gastronomiques aux châteaux de Brezé ou de Brissac, aux caves de Robert & Marcel et de Bouvet-Ladubay ou encore sur le nouveau site troglodytique des Perrières.
Nous avons suivi la course dans un véhicule de collection : une Peugeot de 1927 … Le soleil est revenu et le long des routes c’est la fête. Tout le monde a le sourire et cette fête très accessible et participative communique sa bonne humeur à tous. Nous croisons de nombreux passionnés comme Denis qui a restauré magnifiquement un vélo Wonder (et oui c’est français …) équipé d’une roue flip flop d’époque … Peter un anglais sur un vélo Paris qui nous a raconté avec passion l’histoire de ce vélociste britannique, … et l’incontournable Marco grand collectionneur et artiste du Grand -bi qui a fait la rando de 55 km juché le nez dans le vent sur sa machine …
Peter un britannique passionné sur sa monture bizarre : un vélo Paris
Denis avec son superbe “Wonder” parfaitement restauréMarco
Nous avons emmagasiné de nombreuses images et pris beaucoup de contacts et nous vous promettons une série d’articles sur cet événement qui progresse chaque année après 500 participants la première année, 1000 à la seconde, 2500 l’an dernier cette année ce sont 3500 amoureux de la petite reine qui ont participé à cette belle fête. Toute la région est mobilisée pour développer encore cet esprit “Vintage” qui réjouit tout le monde. Effectivement, on a tous un vieux vélo et tout un chacun peut participer de l’intérieur à une fête qui nous met la banane … Il suffisait d’être sur place pour voir la gaité et la joie de vivre de tous les participants.
Quelques chiffres
3 500 participants sur 4 parcours entièrement renouvelés de 30, 55, 90 et 150 kilomètres (2 650 en 2013, 1 400 en 2012 et 500 en 2011).
90 participants sur la Rétro de 150 km, 260 sur la Rando de 90 km, 1101 sur la Balade de 55 km, 2049 sur la Découverte de 30 km.
Garmin vient de livrer une deuxième version de sa montre Fénix, montre GPS destinée aux pratiques « Outdoor et Multi-activités ». Le nom et le boîtier reste inchangés, mais pour le reste tout change : interface et commandes liés aux boutons. Et franchement c’est une très bonne chose tant l’utilisation de la Fénix, première du nom, m’avait semblé peu intuitive.
La Fénix 2 se repositionne sur le marché des montres GPS, concurrence oblige, et elle n’est plus destinée uniquement aux « baroudeurs » mais peut très bien convenir aux coureurs et triathlètes, pour preuves la possibilité de programmer des entraînements complexes sur Garmin Connect et de les transférer sur la Fénix, de compter les longueurs de bassin ou de mesurer une sortie en eau libre.
Une montre complète, pleine d’astuces, facile à utiliser et, comme c’est le cas aujourd’hui pour la plupart des modèles de ce type, qui doit être mise à jour régulièrement pour corriger des bugs résiduels, le lot semble-t-il d’une montre qui ne se contente plus de donner l’heure…
Découverte du produit
Test GARMIN Fenix 2 – Découverte du produit
Dans la boîte d’emballage
Pas de surprise et toujours le minimum dans la boîte : la montre, un guide de démarrage rapide, un connecteur USB pour la recharge et le transfert des donnée, un adapteur secteur et pour finir un bracelet scratch en tissu avec les outils pour changer le bracelet. Pas de ceinture cardio pour le modèle testé, j’ai utilisé une ceinture cardio compatible ANT+. Il restait un peu de place dans la boîte pour caser au moins un support vélo, dommage…
Test GARMIN Fenix 2 – Prise en main
Fonctionnalités, capacité et autonomie
La liste est longue, voici les fonctionnalités essentielles :
Montre Gps
Altimètre, Baromètre, Boussole et Température. La montre affiche des graphiques de variation sur une période variable pour la pression, la température et l’altitude.
Multi-activités : natation piscine et eau libre, randonnée, trail, cyclisme, course à pied, ski de rando, ski de fond, alpinisme, multi-sports (exemple : enchainement natation-cyclisme-course à pied avec prise des temps de transition). Les champs de données de chacune des activités sont modifiables.
Navigation le long d’une trace GPS (accepte les traces au format GPX)
Planification d’entraînement complexe sur Garmin Connect
Connexion Bluetooth pour partage sans fil via les applications BaseCamp et Garmin Connect Mobile. Permet également de faire un suivi « LiveTrack » de ses proches et amis (si réseau cellulaire disponible).
Capacité de stockage de 20Mo pour les activités, plus 6Mo alloué au logiciel interne.
Autonomie annoncé :
16 heures en mode GPS normal (fréquence d‘enregistrement d’une activité positionnée sur 1s)
50 heures en mode GPS Ultra Trac (enregistrement par défaut d’un point par minute)
5 semaines en mode montre
Prise en main
Le boîtier est robuste, cela reste avant-tout une montre « Outdoor », difficile de faire plus léger que les 85g mesurés. Le bracelet est large, assurant un bon maintien, je n’ai utilisé que le bracelet monté par défaut sur la montre. Je ne suis pas un fan du tissu, surtout quand la montre va dans l’eau. Le guide de démarrage rapide de la Fenix 2 est succinct, ce n’est pas une nouveauté pour Garmin. Mais il faut reconnaître que ça suffit pour débuter avec la montre. Comme je l’indiquais en préambule, l’interface et les commandes de la Fénix 2 ont été entièrement repensées. Pour ma part, habitué d’un modèle concurrent, j’ai retrouvé la même façon de faire :
Sélection d’une activité
Démarrage de l’activité
Démarrage d’une navigation si besoin
Verrouillage.
Test GARMIN Fenix 2 – Démarrage d’une activité
De plus il est possible d’accéder à d’autres fonctionnalités durant l’enregistrement d’une activité : par exemple, les coordonnées géographiques d’un point dans le système UTM pour se localiser précisément et facilement sur une carte IGN Top 25 (compatible GPS). Ou encore changer le niveau de zoom et se déplacer sur le parcours à suivre, un vrai avantage…
Pour aller plus loin avec le produit, il faut télécharger le manuel utilisateur sur le site internet de Garmin.
Les tests
Cela fait deux mois que je teste la montre, natation en mer, en lac, en piscine, randonnée, cyclisme, trail, navigation le long d’un parcours, suivi d’entraînement en course à pied, transfert sans fil via Bluetooth, il faut du temps pour faire le tour de la Fénix 2… Le bilan est globalement très positif, des promesses tenues mais aussi des petites déceptions, notamment sur le transfert sans fil. Et comme je l’indiquais, avec autant de fonctionnalité la présence de bugs est hélas toujours possible, il vaut mieux être attentif aux mises à jour et s’y tenir.
Pour illustrer mes derniers propos, je prends l’exemple de mon premier test qui a été effectué en mer, avec la Fénix 2 au poignet gauche et l’Ambit 2 de Suunto au poignet droit. Le ciel était dégagé, la réception satellite bonne. Après 34 minutes dans une eau à 17-18°C (la combinaison était de sortie), la Fénix 2 affichait une distance de 3.64 km, soit une moyenne de 56’’ au 100m. Quant à l’Ambit 2, la distance mesurée était de 1.92 km, très proche de la distance réelle.
Test GARMIN Fenix 2 – Séance de natation en mer (en noir parcours effectué le premier jour, en rouge, trace enregistrée le premier jour, en bleue trace du second jour)
Pas besoin de pousser très loin l’analyse pour me rendre compte que la Fénix 2 a été très très généreuse. Je n’avais effectué aucune mise à jour logiciel et en connectant la montre à Garmin Express (logiciel utilisé pour le transfert Montre – Ordinateur) j’ai pris connaissance de ce problème, qui avait déjà été constaté, remonté et corrigé. Le lendemain, nouvelle sortie en mer sous un ciel légèrement voilé avec une Fénix 2 mise à jour. Sur un parcours a peine plus court (en bleu ci-dessus), la Fénix 2 me donne 1.92km pour un même temps de déplacement. Cette nouvelle distance et cette vitesse moyenne de déplacement correspondent à ce que j’ai l’habitude de faire. Merci pour cette mise à jour…
Test GARMIN Fenix 2 – Séance de natation en mer après mise à jour du logiciel de la montre
Un point que j’apprécie sur Garmin Connect, c’est le temps déplacement et la vitesse moyenne de déplacement. Je n’utilise jamais l’auto-pause, pas assez précis à mon goût et surtout le calcul effectué après transfert sur Garmin Connect a l’avantage de fournir le temps de pause total. Toujours intéressant quand on fait une course longue avec des arrêts prolongés aux ravitaillements.
Pour continuer avec les tests en natation, cette fois pas de besoin de GPS, la Fénix 2 va compter mes longueurs de bassin de 50m (le paramètre « longueur » est bien entendue modifiable). Pas besoin non plus d’étalonner la montre pour qu’elle reconnaisse le type de nage, elle le fait automatiquement. Concernant la distance, ça fonctionne plutôt bien, il faut simplement veiller à mettre la montre en pause à chaque fois que l’on marque un arrêt prolongé au mur, sinon rapidement des longueurs sont ajoutées au cumul total. Pour ce qui est de la reconnaissance de nage, quelques hésitations sur le papillon, pour les autres : la brasse, le dos crawlé et le crawl, ça fonctionne bien. Pour ma part ce n’est pas le plus important, ce que je recherche c’est surtout mon temps de nage lors de séries de 100m, 200m, 400m ou plus et la Fénix 2 le fait bien.
Test GARMIN Fenix 2 – Séance de natation en piscine
Pour chaque séance de natation un coefficient au nom de « SWOLF », contraction de SWimming et gOLF, est calculé. C’est un indice qui permet de connaître son efficacité de nage. Evidemment sur le papier c’est intéressant, mais dans la réalité, avec les petites erreurs de mesure de longueurs, le changement de type de nage, je ne vois pas trop la pertinence de cette donnée pour un entraînement varié. De plus c’est une donnée disponible uniquement lors de séance en piscine, car elle est calculée à partir d’un nombre de coups de bras/ longueur et du temps mis pour parcourir cette longueur. Je préfèrerais que Garmin Connect m’affiche le nombre de coups de bras pour chaque longueur, libre à moi d’en faire une interprétation.
Test GARMIN Fenix 2 – Analyse d’une séance de natation
Les tests se poursuivent en dehors de l’eau par une marche rapide/course en terrain vallonné avec un suivi de parcours. Un point fort de la Fénix 2.
J’ai planifié un parcours d’une dizaine de km sur Openrunner et l’ai transféré sur la montre. Le ciel était couvert, avec un plafond bas une légère pluie…et quelques rares éclaircies pour finir. L’enregistrement de l’activité lancée, je démarre également la navigation et me focalise sur l’écran présentant le parcours. A première vue le niveau de zoom est fixe, la solution ne se trouve pas dans le guide de démarrage rapide mais dans le “Manuel d’utilisation”. Non seulement les niveaux de zoom sont très nombreux, une échelle allant de 800km à 5m, mais il est aussi possible de recadrer l’affichage, très impressionnant. Je positionnerai le niveau de zoom sur 80m lors de cette activité, suffisant pour lever les doutes sur la direction à prendre lorsque plusieurs chemins se croisent.
Test GARMIN Fenix 2 – Navigation sur des sentiers
La montre recadre automatiquement l’affichage du parcours en centrant sur la position courante, une ligne symbolise le parcours effectué et un autre style de ligne symbolise le parcours à effectuer.
Test GARMIN Fenix 2 – Navigation sur des sentiers
Attention il n’y a pas de fond de carte sur la Fénix 2, la précision des données en entrée est importante. Une trace préalablement enregistrée par exemple, est une bonne base pour effectuer la reconnaissance d’un trail ou d’une épreuve VTT. Il est bien sûr recommandé d’emporter avec soi une carte papier, d’autant plus qu’il est possible d’afficher sa position géographique dans le système de coordonnées UTM (le quadrillage UTM est affiché sur les cartes IGN Top 25 compatibles GPS). Pour cette sortie, il y avait parfois un décalage entre le parcours transféré et la trace enregistrée. Des différences qui ne traduisaient pas une réalité sur le terrain, il n’y avait bien qu’un seul passage.
Test GARMIN Fenix 2 – Rando rapide – Planification (rouge) et suivi d’un parcours (en bleu la trace enregistrée par la Fénix 2)
Pour les parcours sur route, les données disponibles aujourd’hui sur internet (Google Maps, Open Street Map, etc.) sont suffisantes pour arriver à suivre de façon quasi-certaine un parcours même sans fond de carte, j’en reparle un peu plus tard lors d’une activité “vélo”.
Au niveau des données enregistrées, je constate un écart assez conséquent entre les distances mesurées par la Fénix 2 : 12.70 km et par l’Ambit 2 : 11.91 km. Après transfert sur Openrunner, j’obtiens 12.15 km pour le parcours Garmin et 11.92 km pour le parcours Suunto. Au niveau des relevés d’altitude (dénivelé positif total), les deux montres disposent d’un altimètre barométrique, les mesures sont très proches, 789 m pour la Fenix 2 et 756 m pour l’Ambit 2. Par contre après transfert sur Garmin Connect une correction d’altitude est appliquée et le dénivelé total descend à 673 m, ce qui me parait un peu faible au final. Qui a tort, qui a raison ? Impossible de trancher sur un terrain montagneux, sous un ciel couvert avec des passages en sous-bois, la distance est dépendante de la qualité de la réception GPS, une moyenne me semble raisonnable, quant au dénivelé j’aurais tendance à conserver la valeur mesurée par l’altimètre barométrique, même si le temps a un peu évolué pendant cette sortie de 3h.
Place maintenant à la course à pied sur route, autre gros point fort puisque la Fénix 2 dispose d’une fonctionnalité qui m’avait vraiment emballé lorsque j’avais testé la Garmin Forerunner 220. A savoir, la planification d’un entraînement complexe sur Garmin Connect, le transfert sur la montre et la réalisation sur le terrain. J’ai réalisé une petite séance de test pour voir dans quelle mesure cette Fénix 2 pouvait être utilisée pour la course à pied.
La programmation se fait toujours facilement sur Garmin Connect par un système de glisser/déposer. Combiner distance, durée et zone de fréquence cardiaque ne pose aucun problème, le transfert non plus.
Test GARMIN Fenix 2 – Course à pied – Planification d’un entraînementTest GARMIN Fenix 2 – Course à pied – Transfert d’un entraînement planifié
Pour la réalisation, même principe qu’avec la Forerunner 220, des temps « libres » définis lors de la planification peuvent être interrompus quand nous sommes prêts à passer à l’étape suivante, toujours intéressant pour les transitions entre plusieurs séries, la période d’échauffement et la récupération en fin de séance.
A chaque début d’étape, un rappel de ce que nous devons réaliser, puis des alertes par vibreur si les zones ne sont pas atteintes ou dépassées (paramètre modifiable : entrée de zone, sortie de zone, …). Le seul point négatif concerne l’affichage des alertes et des intitulés d’étape, c’est un peu trop rapide à mon goût et la taille des caractères est trop petite. Je viens de tester plusieurs montres qui ont une symbolique propre : flèche ou couleur pour indiquer une sortie de zone. Cela peut être un point à améliorer, même si je bien conscient que c’est avant tout une montre « Outdoor » et multi-sports, avec un affichage un peu rustique sur certains points mais qui a le mérite de disposer de superbes fonctionnalités avancées pour la course à pied.
Test GARMIN Fenix 2 – Course à pied – Réalisation d’un entraînement planifié
J’observe à nouveau des écarts sur la distance, la Fénix 2 toujours plus généreuse, en y regardant de plus prêt la trace enregistrée comporte un nombre énorme de points (plus de 2700) pour seulement 7 km parcourus, malgré la présence de nombreuses lignes droites (ce qui devraient alléger le nombre de points). Pour comparaison, la trace GPS de l’activité cyclisme, le test suivant, comporte un peu plus de 3000 points pour 103 km. Sur une activité de randonnée, ce seront plus de 7000 points pour 8km parcourus et une durée totale de 2h45.
Un autre point d’amélioration concerne Garmin Connect, les graphes de fréquence ne sont vraiment pas à la hauteur de ce qui se fait actuellement, faire apparaître les zones de fréquence avec des codes couleurs, un résumé pour chaque zone, etc. ne me semble pas être trop demandé à Garmin. A noter que l’interface doit être mise à jour, mais le support n’a aucune date à avancer…
Test GARMIN Fenix 2 – Graphique de fréquence cardiaque
J’ai réalisé deux sorties vélo, ne disposant pas d’accessoires compatibles (capteur de puissance Vector, capteur de cadence), ces séances m’ont surtout permis de tester la précision de la mesure sur une voie verte balisée tous les 500 m, l’autonomie de la Fénix et la navigation sur route avec l’ajout de point d’intérêt (POI).
Pour ce qui est de la distance mesurée, l’écart est très faible cette fois-ci comparé avec les données de mon compteur et le marquage des bornes kilométriques.
Test GARMIN Fenix 2 – Cyclisme – Contrôle de la distance mesurée
L’autonomie annoncée semble être correcte, après une séance de 4h05, le niveau de charge de la montre est passée de 90% à 63%, soit un potentiel de plus de 15h, contre 16h annoncé (je considère pour cette extrapolation que la baisse de charge est linéaire).
Enfin, j’ai planifié un parcours en ajoutant un point d’intérêt, le passage d’un col, pour tester la navigation sur route.
Test GARMIN Fenix 2 – Cyclisme – Planification et suivi d’un parcours
Avec les niveaux de zoom disponibles, c’est vraiment adapté même s’il n’y a pas de fond de carte, aucune hésitation pour les croisements et rond-points. Le cap à suivre est indiqué par deux indicateurs situés en bord d’écran. Ils sont sensés indiquer la direction à suivre pour rallier le prochain point de passage qui, dans mon cas, était tout le temps le point d’arrivée, je ne suivais donc pas cette indication. J’avais également transféré la trace sur mon fidèle Etrex Vista Hcx , au cas où… Il ne m’a pas été d’une grande utilité, enfin si mais ce n’était pas prévu…
Test GARMIN Fenix 2 – Cyclisme – Navigation sur routeTest GARMIN Fenix 2 – Cyclisme – Navigation sur route
Ce que je n’avais pas prévu, c’est le blocage de la Fénix 2. Et n’ayant pas connaissance de la procédure pour débloquer l’affaire (appuyer pendant 25’’ sur le bouton « Light » pour éteindre la montre, puis rappuyer 1’’ sur ce même bouton pour la mise en marche, cela est détaillé dans le manuel d’utilisation), j’ai fini la séance avec un objet inutile au poignet… Heureusement que l’Etrex était là. Pour l’heure pas de remonté de ce cas au support Garmin, qui me suggérait que cela pouvait venir de la trace GPS. Pourquoi pas, mais cela fait des années que je transfère des traces sur différents appareils sans souci. Cela m’est arrivé une seule fois avec la Fénix 2, mais c’est arrivé, le support est au courant et cela n’enlève rien à la qualité de cette montre, elle est simplement perfectible, affaire à suivre…
J’ai réitéré la navigation lors d’une autre sortie vélo, même principe, un parcours planifié sur Openrunner avec la présence d’un POI. Cette fois tout s’est bien déroulé, entre temps j’avais à nouveau procédé à la mise à jour de logiciel de la montre. Est-ce lié ???
Pour terminer avec la navigation, lors d’une randonnée j’ai testé la fonction de TrackBack qui, activée à mi-parcours, permet de suivre le chemin parcouru à l’aller et de rentrer à la maison. Aucun souci rencontré, je ne me suis pas perdu.
Test GARMIN Fenix 2 – TrackBack
Pour finir je me suis intéressé à la connexion sans-fil via Bluetooth. J’avais imaginé pouvoir décharger dans le smartphone les activités enregistrées sur la montre. Un stockage externe qui permettrait d’éviter de supprimer les données enregistrées lors d’une itinérance par exemple où la mémoire de la montre peut être saturée après quelques jours. Ce qui m’est arrivé l’an passé en Corse sur le GR20. Impossible toutefois de transférer une activité de la Fénix 2 à Garmin Connect Mobile sans une connexion à un réseau cellulaire ou wi-fi, pas toujours évident à trouver en montagne… encore un point à améliorer selon moi. Certes, avec un espace mémoire de 20Mo alloué pour l’enregistrement des activités, le stockage est toutefois bien conséquent.
Autres fonctionnalités
Je n’ai pas testé les fonctionnalités liées aux activités en salle et à la “Chasse au trésor”. La montre peut également faire office de télécommande pour une caméra Garmin Virb.
Conclusion
Certes, tout n’est pas (encore) parfait avec la Fénix 2, mais je trouve que cette montre est vraiment impressionnante sur bien des points. Les fonctions de zoom et de recadrage lors d’un suivi de parcours, les mesures en natation (piscine et eau libre) et la planification d’entraînement en course à pied constituent une base solide. Il y en a d’autres et parmi elles la précision des mesures instantanées. La vitesse ascensionnelle, par exemple me paraît très réaliste par rapport à d’autres modèles. Les points négatifs sont liés au logiciel de la montre et à une version de Garmin Connect qui n’est plus en phase avec les produits de la marque. Garmin semble également avoir oublié les fonctions les plus basiques, en effet la Fénix 2 ne dispose pas de fonctions simples telles que le chronométrage et le compte à rebours. Si tous ces petits problèmes logiciels sont résolus dans un avenir proche, nul doute que cette montre deviendra un produit phare de la marque…
MAillot BLB par H&M coupe vent GORE, casquette Eider, Short Adidas, soquette GORE Bike et aux pieds des pointes March de Brooks (sans les pointes) ... j'adore faire du vélo avec
Vous avez été nombreux à suivre notre série d’articles publiés sur le thème “Monter mon fixie” … Pour illustrer cette “saga” nous avons réalisés différents chantiers de conversions. Ces travaux se sont toujours fait sur la base de vélos et/ou de cadres issus de fabrications anciennes datant des années 70 – 80 … la belle époque du vélo en France …
Nous arrivons cette fois au terme de la conversion d’un vélo bâti sur la base d’un cadre réalisé par le célèbre cadreur Bernard Carré … En plusieurs décennies cet artisan très productif a fabriqué de nombreux cadres utilisant différents tubes Reynolds, Vitus, Colombus, …
Le montage en phase finale …
Mais pourquoi se lancer dans une conversion ?
Le solution simple serait de rentrer chez “Monsieur le marchand de cycles” et de sortir quelques minutes après avec un ” biclou” immédiatement opérationnel. Mais voilà les vélos anciens ont un charme particulier et la réalisation de sa propre bécane rend un projet de conversion plus passionnant qu’un simple achat.
Au départ du projet plusieurs questions se posent :
Peut-on faire du neuf avec du vieux ? …
Peut-on, moyennant quelques adaptations, transformer un vélo de route en fixie ou en single speed ?
Si vous avez lu nos différents billets sur le sujet vous avez pu constater que ce n’est pas si simple de mener un projet de conversion … Si véritablement vous voulez monter une belle machine fiable et sécurisée il faudra passer un peu de temps à sa réalisation et dépenser un peu de sous pour ses équipements … Alors une autre question se pose : “Faut-il se lancer dans l’aventure d’un convertion ou faut-il entrer dans le fameux magasin de vélo pour acheter direct un fixie tout fait ?”
Notre choix
Amoureux de la bicyclette un peu vintage la réponse à cette dernière question a été immédiate : pas d’achat de matériel neuf made in “on ne sait où” … Nous aimons les cadres en tubes d’acier assemblés et brasés main et si possible réalisés par nos anciens et talentueux artisans … Regardez les soudures parfois grossières des pâles copies actuelles et comparez-les à celles d’un vieux cadre … Aujourd’hui, 40 ans après, ils font toujours merveille. Leur ancienneté est la preuve de leur qualité. Ils sont légers et résistants et ils ont des géométries adaptées. Nous aimons aussi les pièces détachées un peu “datées” et que l’on peut briquer et lustrer à l’envie avec du mirror … Nous l’avons maintes fois remarqué un pédalier “Strong” des années 70 pèse moins lourd qu’une réplique actuelle … et franchement il est bien plus beau.
Notre choix de départ est lié à notre amour du beau vélo. Cela nous empêche de “dépecer” des bêtes de course d’époque que l’on voit malheureusement trop souvent ridiculisées par une accessoirisation “clownesque” … Nous sommes tristes de voir passer parfois les photos d’un super PY10 Peugeot ou d’un beau Mercier course affublés de roues fluo et d’un pédalier “made in China” … Ou encore lorsque nous voyons de superbes vélos, qui ont traversé le temps sans encombre, et qui sont tombés entre les pattes de personnes qui, ne pensant qu’au gain, vendent à la “découpe” sur le Bon Coin le vélo qui était “pur jus” en pièces détachées …
Toutes les conversions que nous avons réalisé ont été faites à partir de vélos de bonne qualité mais qui n’avaient pas valeur de collection.
Le projet du B. Carré bleu
Voilà à titre d’exemple de déroulement d’un projet complet qui nous permet en cette fin de chantier de vous faire un bilan sur le déroulement et sur les aspects dépenses …
La bonne “occaze” … sur le bon coin
L’aventure commence par une consultation régulière des pages annonces du site “le bon coin” … Dans les annonces vélos on trouve de tout et au hasard de mes visites je repère parmi un lot de vélo un B. Carré complet vendu 60 €. Je contacte le vendeur et nous convenons d’un rendez-vous … Ce n’est pas à côté : 120 km … Les rencontres liées à ce commerce entre particuliers sont riches … Cette fois encore le vendeur ne manque pas de relief et le dialogue sera riche et émaillé d’anecdotes.
Le vélo est un B. Carré début 80. Les tubes sont anonymes … il n’y a aucune étiquette type Reynolds, Vitus ou même Colombus. Vraisemblablement il s’agit de tubes Durifort mais les pattes sont des “Campa”. La peinture est moche visiblement faite à la bombe. Les roues ne valent rien … Que va-t-on garder ?
Cadre et jeu de direction
Pédalier et manivelles Stronglight
Finalement on récupère peu d’éléments mais on aurait pu garder également : selle et tige de selle, freins Mafac, potence no name, … Pour des raisons de goût personnel nous avons écarté ces accessoires au profit d’autres équipements anciens que nous avions dans notre stock et certains achetés spécifiquement sur le bon coin ou en brocante.
Notre conseil : au moment de l’achat d’un vélo pour vous lancer dans un projet de conversion choisissez plutôt un vélo complet sur lequel vous pourrez réutiliser un maximum d’équipements … chaque pièce achetée vient augmenter le budget final … et vous verrez ça monte vite. Le vélo c’est comme l’automobile si vous voulez le monter à partir de pièces détachées il vous en coutera plus que de l’acheter tout monté …
On démonte
Vous avez été nombreux à le voir en ligne sur Youtube (https://youtu.be/jkruW8DJJPU 32 000 vues) … Le démontage est une phase importante qui permet de faire un état des lieux important. Vérification de l’état des parties cachées : jeu de pédalier, jeu de direction, état précis des tubes, corrosion, …
Notre conseil : ranger méthodiquement les différents éléments dans des petits sacs plastique, … on a vite fait de perdre des billes du jeu de direction ou les petites vis qui seront ensuite introuvables car d’époque …
On repeint
Ce n’est pas obligatoire certaines peintures d’époque sont toujours valables et pour garder l’aspect vintage du vélo autant garder le cadre dans son jus. Pour notre vélo pas possible la peinture noire de mauvaise qualité n’était pas digne de la qualité du cadre. C’est donc un cadre brut que nous avons apporté aux ateliers …à Sartrouville pour une peinture Epoxy complète … L’avantage c’est que l’atelier se charge du grenaillage du cadre pour enlever toute trace de l’ancienne peinture. Encore 60 € on double la mise et notre projet arrive déjà à 120 € sans compter les frais de déplacement.
Notre conseil : si votre cadre vaut le coup offrez lui une peinture epoxy … c’est costaud et l’artisan peintre se chargera du décapage par grenaillage et masquera les parties à ne pas peindre (filetages) … Voir notre article à ce sujet
On fait l’inventaire … et on remonte
Nous voilà avec le cadre repeint on va pouvoir procéder au remontage … Voir également notre petit film sur le sujet :
Les pièces principales
Jeu de direction : on garde celui d’origine de marque Stronglight, valeur sure à l’époque et caractéristique des vélos français.
Le jeu de pédalier : ici on procède au changement et on remplace l’axe et son jeu de billes sur cuvette par un boîtier équipé d’un axe court car nous n’aurons plus qu’un seul plateau … Avantages : roulements étanches et meilleure ligne de chaîne. Contrainte : faire aléser le boîtier de pédalier au standard de filetage moderne pour recevoir un axe étanche. Là encore quelques frais à prévoir et il faut trouver un vélociste capable de faire l’opération …
Tige de selle : nous avions une belle tige de selle Simplex hyper légère et parfaite, elle prendra la place de la tige “no name” montée sur le vélo.
Les équipements anciens
Les pièces anciennes toutes d’époque et fonctionnant parfaitement
Les freins Weinmann : achetés 15 € sur “Le Bon Coin” ils trouveront leur place sur ce cadre car la profondeur des étriers correspond aux dimensions
Le pédalier : finalement le pédalier d’origine était voilé … on a dû puiser dans notre stock de pièces une manivelle “porte-plateau” Stronglight plus une couronne TA de 42 dents … la manivelle droite est celle d’origine.
Les pédales : encore une emplette sur “Le Bon Coin” 25 € pour des japonaises années 80.
La selle : une pièce de musée achetée 40 € sur “Le Bon Coin” toujours … C’est une “Idéale” rôdée main selon Daniel Rebour … Elle sera parfaitement raccord avec la vieille tige de selle évoquée plus haut.
Le guidon : un guidon alu déniché chez un collectionneur à qui nous avons acheté des vieux vélos et qui nous l’a offert. Poli au “Garage Moderne” il est style “moustache”
La potence : une 3TTT de 12 cm que Pierre a habillé d’une feuillure pour rattraper la cote du guidon.
La sonnette : petit détail …. elle est d’époque et était présente sur le guidon qu’on nous a donné. Elle va trouvé sa place sur la potence …
Les équipelents neufs
Nous avons fait nos emplettes sur le site Le Cyclo.com qui est notre partenaire accessoires vélos.
Maillot BLB par H&M, coupe vent GORE, casquette Eider, Short Adidas, chaussettes GORE Bike et aux pieds des pointes Mach de Brooks (sans les pointes) … j’adore faire du vélo avec
Ce matin premier tours de roues … C’est fiable freinage correct le 42 x 16 va très bien pour le profil de mes parcours … le cadre répond bien …
Le bilan financier
Si l’on compte toutes les dépenses …
Coût
Matériel
60 €
Achat du vélo B. Carré
60 €
Peinture du cadre
0
Pédalier récupéré sur le vélo
25 €
Pédales achetées sur le Bon Coin
20 €
Chaîne demi-maillon LeCyclo.com
20 €
Pignon
120 €
Roues flip / flop – LeCyclo.com
30 €
Pneus – LeCyclo.com
15 €
Chambres à air – LeCyclo.com
15 €
Freins Weinmman achétés sur le Bon Coin
0
Guidon et poignées de frein récup
40 €
Selle Idéale achétée sur le Bon Coin
0
Tige de selle Simplex récup
30 €
Divers : câbles, gaînes, … – LeCyclo.com
Soit un coût total de 435 € …
Pour ce prix on peut trouver sur le marché des produits tout montés … Mais le charme de l’ancien n’y sera pas tout comme le plaisir de fureter à droite et à gauche pour troquer ou acheter des pièces, rencontrer des passionnés du vélo et peut-être aussi se pencher sur l’histoire de ces marques disparues.
A suivre deux autres vélos sont déjà dans l’atelier sur la base d’un cadre Jacques Anquetil qui va recevoir des pattes piste “maison” pour l’un et un Cazenave qui sera “patina look” pour l’autre …
Ce week-end j’étais sur Aix en Provence … Pas pour participer au triathlon Ironman 70.3 ni au Trail du Luberon … Mon épreuve à moi était d’une autre nature : trouver un toit pour venir habiter prochainement cette belle région … Au détour de mes recherches j’ai quand profité d’une balade sur le Cours Mirabeau pour déguster une glace et visiter le village du Triathlon qui recevait quelques exposants …
J’y ai vu un super engin le home trainer Wahoo Fitness KICKR Trainer qui était exposé sur le stand d’ESM Sport … Après une brève démo de Sébastien Bon, j’ai été conquis par ce produit et en furetant sur internet j’ai trouvé un examen approfondi de ce “Wahoo Fitness KICKR Trainer” (voir lien en bas de l’article) … Mais attention le prix de cet engin est aussi “Wahoo” : 1200 € soit le prix d’un vélo de course pour bon nombre d’entre-nous …
La marque Wahoo Fitness est représentée depuis mars en France par ESM SPORT, qui distribue déjà chez nous, entre autre, Assos, Argon18 ou Lake et qui a annoncé en mars la distribution de la marque WAHOO Fitness en France.
le home trainer Wahoo Fitness KICKR Trainer
Spécialiste du suivi de l’entrainement sur Iphone, WAHOO Fitness propose différentes gammes de produits et accessoires :
Trainers
Compteurs
Cardios pour Iphone
Solutions ANT +
Boîtiers Iphone vélo et course à pied
Accessoires (capteurs de cadence, tapis d’entrainement, adaptateurs…)
Produits Fitness (balances pour Smart Phone, brassards Iphone)
Souvenez-vous … nous en étions restés à la peinture sur notre chantier de conversion en single speed d’un ancien vélo des années 70. Nous l’avions acheté 60 € sur le site “Le bon coin” et ce qui nous avait attiré au moment de l’achat c’est que le cadre de cette monture avait été fabriqué dans les années 70 par Bernard Carré : un de nos meilleurs “cadreurs” français.
Cet artisan a énormément produit pendant la période faste du vélo français. On retrouve ses productions habillées de différentes marques. Il a également produit des cadres “haute couture” notamment pour Jacques Anquetil, Eddy Merckx et pour les pros de l’équipe Lejeune. Ses cadres sont faciles à identifier par l’attache particulière sur le tube horizontal des haubans arrières. Son atelier installé au sous-sol d’un pavillon à Montreuil – où Patrick s’était rendu pour me faire faire un cadre sur mesure – ressemblait presque à une petite usine où les cadres étaient prêts à être brasés fixés sur des bâtis.
Bernard Carré avait fait école auprès d’autres cadreurs comme Didier Louis et d’autres si bien que sa technique était assimilée à une sorte “d’école française” dans la construction de cadres. Il n’était pas très causant avec ses clients et finalement en cherchant sur le net je ne trouve pas beaucoup d’écrits sur ce personnage qui a pourtant marqué de son empreinte l’évolution des cadres à l’époque : chasse, géométrie, … Sur ses vélos les pattes étaient des Campa et il travaillait les tubes Vitus et Colombus … J’aimerais bien que chaque cycliste qui connait un morceau de l’histoire de ce personnage me fasse suivre des infos ça mériterait d’en faire un site Internet à sa mémoire. Sa femme et sa famille seraient installés en Bretagne et ils doivent détenir des archives qui seraient intéressantes à partager … Je vais poursuivre l’enquête …
Donc notre cadre dont vous avez été nombreux à suivre le déshabillage (énorme score de vues sur You Tube) … est revenu des ateliers ANTARES – 79 r Léon Jouhaux, 78500 SARTROUVILLE … La peinture Epoxy a tendance à “beurrer” les raccords et malheureusement les marquages B.CARRE sur le haut des haubans et Campagnolo sur les pattes ont disparu sous la couche de peinture … On est loin de la qualité des peintures au pistolet et notamment de celle d’origine de mon autre B. Carré qui est un cadre de poursuite sur piste qui a été décoré à l’Aérographe …
Donc après démontage, préparation et peinture voici le remontage des éléments principaux à savoir : fourche et jeu de direction, boîtier de pédalier, tube de selle, …
Premières remarques : les “épargnes” qui sont normalement faites par l’atelier de peinture masquent les filetages, mais quelques détails seront néanmoins à reprendre … la cuvette fixe de bas de fourche ne s’installe plus et il faudra gratter la peinture pour la mettre en place. Le filetage du boîtier de pédalier est envahit de grenaille suite au décapage … il faudra donc remettre un coup de taraud pour y installer le boîtier étanche avec roulements qui remplacera l’ancien axe qui était sur billes et cuvettes. On a profité du changement pour choisir un axe court puisque l’on sera en mono plateau et du coup on aura une meilleure ligne de chaîne. Dernier petit détail les filetages des vis de réglages de profondeur des pattes arrières sont remplis de peinture … Encore un petit coup de taraud pour remettre en place le filetage …
Un petit coup de taraud pour éliminer la grenaille qui s’était glissée dans le filetage avant l’opération de peinture …
On commence par la fourche …
Hormis le fait mentionné plus haut (lié à l’excès de peinture) pour placer la cuvette fixe de la base de la fourche, les autres cuvettes sur la tête de fourche sont mises en place avec un peu de graisse. Un montage spécial “patron de l’atelier fixie” évite l’utilisation de maillet pour placer ces cuvettes … une très longue vis … deux écrous et deux grosses rondelles : on serre les boulons et les cuvettes sont mises en place par la force verticale exercée sur les deux rondelles …
Reste à revisser le jeu de direction avec ses billes non sans les avoir graissé … On aura à régler par la suite ce serrage au moment du montage final avec la roue.
Le boîtier de pédalier …
A l’origine l’axe du pédalier était monté de façon classique avec des billes s’appuyant sur une cuvette fixe d’un côté et serré par une cuvette vissée … Nous avons décidé de remplacer cet axe par un modèle court intégré à un boîtier étanche équipé de roulements. Pour cela il a été nécessaire de tarauder le boîtier au bon pas … Voir notre article sur les standards …
Les détails …
Reste à voir ce qui va encore se monter sur le cadre … La tige de selle … En l’occurrence c’est une tige “Simplex” ancestrale hyper légère qui viendra ici supporter une selle Idéale rôdée main signée Daniel Rebour … Un petit coup de lime dans le tube pour faciliter le passage et une petite couche de graisse pour y glisser facilement le tube.
Deuxième détail : les filetages des vis de réglage de l’axe de roue sur les pattes arrières étaient bouchés par la peinture Epoxy … Il a été nécessaire de passer un petit coup de taraud pour dégager le filetage …
Le logo B. CARRÉ copie conforme du logo de tête de fourche des vélos fabriqué par le cadreur de Montreuil
Et voilà le résultat final est là … Le logo B. CARRÉ tiré spécialement par notre ami Claude sur du vinyle auto-collant va parachever ce remontage et nous allons pouvoir poursuivre en mélangeant des pièces “historiques” et des éléments neufs. Pour cette deuxième partie des accessoires : roues, pneus, chaîne, câbles et gaines, … on passera par notre partenaire Le Cyclo.com
La prochaine étape sera donc le remontage complet et les premiers tours de roues … à suivre …