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Le Tourmagne, un challenge gravel bikepacking passionnant

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Challenge du Tourmagne
Challenge du Tourmagne

Dans l’univers bouillonnant du gravel bikepacking et de ses épreuves florissantes, le challenge du Tourmagne propose une épopée différente et passionnante. L’aventure du Tourmagne retrace le parcours à « bécane » à travers la France en 1897 de deux amis : Léon Giran-Max et Marie-Antoine Barret. Matthieu Brunet, de la société Zefal, a eu l’idée de faire revivre ce périple sous la forme d’une trace gravel permanente de 950 km et 10 000 m de D+ entre Melun et Nimes. Chaque participant pourra ainsi mettre ses roues dans celles de ces deux précurseurs du cyclotourisme.

L’emploi du terme “épopée” pour qualifier ce challenge donne le ton. Epopée : « Long poème ou récit de style élevé où la légende se mêle à l’histoire pour célébrer un héros ou un grand fait » ou encore « Suite d’évènements historiques de caractère héroïque et sublime ». Ces deux définitions collent parfaitement à l’aventure du Tourmagne qui retraçe ce parcours. Léon et Marie-Antoine ont retranscrit leur voyage dans un manuscrit. L’un écrivait chaque jour le récit des folles aventures vécues sur les routes ou plutôt chemins de l’époque, l’autre croquait ces tranches de vie épiques de la France de la fin du 19ème siècle. Ce manuscrit a été déniché par le père de Matthieu, Patrice Brunet passionné de bicyclette et collectionneur.

Mais d’ailleurs comment se présentait elle, cette France fin 19e, afin de planter le décor de cette belle aventure ?

La France cycliste de la fin du 19ème siècle

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Le vélo a déjà sa « forme » moderne en 1897

La France de la fin de ce siècle est évidemment bien différente de celle d’aujourd’hui. Elle traverse la seconde révolution industrielle qui a débuté en 1870. C’est l’avènement de l’électricité et le début de l’automobile. La France vit la “Belle Époque”, à la charnière des deux siècles, où elle connait ses plus grands bouleversements culturels et techniques dans une ambiance d’insouciance, de gaieté et de foi dans le progrès.

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La classe et l’insouciance de la Belle Epoque… à vélo déjà, photo Tourmagne

Une bicyclette déjà « moderne »

La bicyclette, quant à elle, s’est déjà quelque peu développée depuis 1870. Les bécanes utilisées ressemblaient déjà au vélo d’aujourd’hui, du moins dans leur grande ligne, leur forme et leur usage : un cadre et une fourche en acier, des roues de taille identique à l’avant et à l’arrière, dotées de pneus en caoutchouc (inventés en 1888 par Dunlop) et équipées de chambres à air (inventée par Michelin en 1891) et d’une transmission par chaîne.
La principale différence avec les bicyclettes « modernes » réside dans le fait que la transmission est mono-vitesse : un pédalier doté d’un plateau, un pignon et une chaîne.

Parallèle historique intéressant, notons que la valve Presta a été inventée à Paris par E.Sclaverand en 1880. La société Sclaverand n’est autre que l’ancêtre de la société Zefal, dirigée depuis 5 générations par la famille Brunet qui est à l’origine de ce Challenge, nous le développerons plus loin.

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Les valves Sclaverand, appelées ensuite et encore de nos jours valves Presta, Photo Tourmagne

Les freins commencent à apparaître et on appelle ces vélos « modernes » des vélos dits « de sécurité ». Bien plus sécurisant aussi par leurs roues de dimension raisonnable et égale par rapport au grand-bi qui fait fureur dans la bourgeoisie, mais n’est pas très pratique pour arpenter les chemins !

Des centaines de cadreurs œuvraient dans chaque recoin de la France. Saint-Étienne est à l’époque le centre névralgique du cycle.

Le cyclotourisme, une nouvelle façon de voyager en plein développement

La pratique du vélo « voyage » appelé cyclotourisme se développe peu à peu en France dès les années 1870. Léon et Marie-Antoine font partie du Touring Club de France (TCF). C’est une association française créée en 1890 à Neuilly-sur-Seine sous l’impulsion de Paul de Vivie dit Velocio, le pape du cyclotourisme, accompagné par un groupe d’amis vélocipédistes. Son but était le développement du tourisme à vélo puis sous d’autres formes. Ces fondateurs souhaitaient le développement de la bicyclette comme loisir accessible au plus grand nombre et également comme moyen de déplacement.

L’âge d’or des chemins en graviers !

Des chemins empierrés parfaits pour la randonneuse de l’époque et nos gravels actuels, photo Tourmagne

Sur quel revêtement roulait-on ? La première moitié du XIXe siècle a été une grande époque pour la voirie : l’entretien des routes impériales, puis royales, était déjà bien organisées, avec des cantons et des cantonniers permanents dont les tâches sont précises et le travail surveillé.
Le procédé Mac Adam qui a fait ses preuves en Angleterre commence à être utilisé mais fait l’objet de quelques controverses : il comporte des chaussées moins épaisses, en supprimant l’encaissement et le gros blocage de Trésaguet (du nom d’un ingénieur des ponts et chaussées qui est le premier à avoir appliqué une approche scientifique dans la construction des routes), mais elles sont établies au-dessous du sol naturel, avec des matériaux d’empierrement concassés, bien calibrés et propres, pour rendre leur couche à peu près imperméable.
La technique est encore améliorée avec le développement progressif de l’emploi des rouleaux compresseurs. Parmi les autres progrès on installe des poteaux de signalisation aux carrefours et, à partir de 1844, on procède périodiquement au recensement général de la circulation pour bien connaître les besoins. Puis on n’a plus guère touché aux routes, par suite de l’extension continue du réseau de voies ferrées.

En 1897, les routes hors agglomération étaient donc, pour leur immense majorité, des chemins empierrés, remplaçant le pavé. Un paradis pour le gravel et nos deux amis équipés de randonneuses en acier !

Pour immortaliser ces périples sur ces routes “blanches”, pas tellement d’autres choix que de « croquer » ces tranches de vie et de voyage. Certes la photographie existait déjà, mais elle était réservée à une élite. Il était surtout difficile trimballer ces encombrants et fragiles appareils sur le vélo !

Difficile d’emmener cet appareil photographique dans sa sacoche. Moins pratique que le smartphone !

Un voyage épique et pimenté

Le décor de l’épopée est planté et peut paraître idyllique, mais le voyage était bien différent de ce qu’il est aujourd’hui. Moins confortable, moins sûr et, au final, certainement bien plus pimenté ! Attaques de chien, accueil rustre des habitants des villages traversés, revolver à la ceinture, faune plus développée qui peut à tout moment traverser devant les roues du cycliste… Sans compter la difficulté à se ravitailler en eau et nourriture et trouver de quoi réparer son vélo en cas de besoin.
Traverser la France à bécane était un véritable exploit pour nos deux compères. Surtout sur ces machines sans vitesses et en si peu de temps.

Une véritable aventure que de voyager à vélo en 1897

Mais ils pouvaient se revigorer en prenant un ou plusieurs verres d’alcool ou de vin, dont les bienfaits étaient mis en avant pour « nourrir la force et la vigueur pour parcourir de longues distances ».

Léon et Marie-Antoine faisaient donc vraiment partie des premiers pionniers de la bicyclette. L’esprit du voyage à bicyclette n’a donc jamais disparu au fil du temps grâce au cyclotourisme qui s’est développé et perdure. Le gravel bikepacking est une variante et apporte une touche différente et contemporaine.

Mais revenons-en à nos moutons et au Challenge du Tourmagne.

La genèse du challenge du Tourmagne

Patrice Brunet, passionné de bicyclette et collectionneur, a trouvé ce manuscrit en désuétude chez un libraire parisien. Matthieu Brunet, son fils et actuel dirigeant de la société ZEFAL, aux côtés de son frère Aurélien, vous explique tout dans ce podcast avec Matthieu de Bike Café.

Podcast avec Matthieu Brunet

Comme aime à le rappeler Matthieu, pas question de laisser moisir cette « pépite ». La famille décide de rééditer elle-même ce récit et de redonner vie au manuscrit grâce à Serge Laget. Le récit reprend vie dans un livre « De Paris à la Méditerranée en 1897 à travers l’Auvergne à bécane ». Ce livre n’est pas commercialisé, mais pas de panique, vous aurez un moyen de vous le procurer en participant au Challenge du Tourmagne !

Tourmagne
Le manuscrit réédité que vous gagnerez à une condition : réaliser le parcours des deux compères, photo Tourmagne

Matthieu, entouré des salariés de Zefal et d’une bande de copains, cyclistes évidemment, a décidé de faire revivre cette épopée en proposant ce beau challenge qui vous mènera sur la trace historique des deux compères.
Cette aventure se dresse dans la droite ligne de cette entreprise historique française, basée à Jargeau près d’Orléans dans le Loiret. Matthieu et Aurélien Brunet sont la cinquième génération aux rennes de l’entreprise qui emploie une centaine de salarié, conçoit 100% de ces produits et en fabrique environ 60% sur le territoire national. Zefal, créé il y a plus de 140 ans, n’est autre que l’inventeur de la valve Presta comme évoqué plus haut, de la pompe Solibloc, de la pompe haute pression et de la mini pompe télescopique au début du VTT. Les équipes de Zefal se passionnent pour le gravel et la longue distance depuis quelques années.

Et évidemment, le gravel, la randonneuse des temps modernes, est le vélo le plus adapté pour réaliser ce challenge puisque la trace emprunte tantôt des petites routes bitumées, tantôt des pistes et chemins.

Le parcours

Pratiquement 1000 km et 10 000 de D+, un sacré beau challenge du nord au sud !

Pourquoi le Tourmagne ? Car la Tour Magne sera le point d’orgue du parcours à votre arrivée à Nîmes. Et le Crocodile est l’emblème de la ville de Nîmes.

Grâce au travail de Matthieu qui a essayé de coller au maximum à la route originelle en s’appuyant sur les récits et les croquis, la trace ne traverse pas moins de onze départements, de Melun à Nîmes. Elle a été reconnue maintes fois, modifiée et améliorée depuis un an et demi. Elle sillonne des routes et chemins aux paysages et à la géologie changeante. Résultat : pratiquement 1000 km de plaisir pour plus de 10 000 m de D+.

Le départ a lieu de la gare de Melun, de là où nos deux compères sont partis.

Un départ urbain de la gare de Melun, km 0, puis rapidement une entrée dans la forêt de Fontainebleau

A peine 3 km et vous serez déjà hors des sentiers battus avec la traversée de la forêt de Fontainebleau.

La forêt de Fontainebleau vous plonge déjà dans un univers particulier, photo Tourmagne

Vous longerez la Loire avec une petit crochet bienvenu à Sancerre.

Puis Nevers, Moulins, le petit village typique de Charroux. Un bel échauffement déjà de 400 km et apparaîtront alors les premiers contreforts du Massif Central.

L’entrée dans le Massif Central, le début du dénivelé qui vous fera prendre de la hauteur, photo Tourmagne

Arrivée à Clermont-Ferrand, place de Jaude, avec une petite halte au café vélo local, Tempo le repaire cycliste.

Vous entrez alors dans le vif du sujet. Après avoir longé l’Allier, arrive le Cantal avec sa beauté, sa plénitude et sa rudesse ancestrale : Murat, Saint-Flour et l’arrivée au viaduc de Garabit qui enjambe la Truyère et ses gorges aux allures de paysage écossais. Magique.

Mais entre ces villes plus connues vous traverserez nombre de petits villages typiques et accueillants.

Puis vient la Margeride en Lozère avec le passage au point culminant de la trace, le col du cheval mort à 1454 m d’altitude. Il vous ouvrira les portes des Cévennes.

Vous entrerez alors dans le Gard pour vous laisser glisser jusqu’à Nîmes sur les 100 derniers kilomètres. Avec une arrivée à la Tour Magne, point d’orgue de ce voyage historique revisité de 950 km et plus de 10 000 m de dénivelé.

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La Tour Magne à Nîmes, le point d’orgue de ce périple, photo Tourmagne

Les modalités

Le Challenge est gratuit. Et libre : vous partez quand vous voulez, même si la belle saison est évidemment la plus propice (hiver déconseillé!) et vous irez à votre rythme (même si un minimum de 50 km par jour est requis, ça devrait aller !). Seuls impératifs : s’inscrire sur le site pour prévenir de son départ, c’est plus sympa, suivre la trace fournie à 98% minimum et avoir un GPS donc pour l’envoi des traces enregistrées, ce qui attestera de votre participation. Enfin, réaliser un petit texte et envoyer une belle photo de votre aventure.

Toutes les modalités sont sur le site du Challenge du Tourmagne.

Alors, choisissez-bien votre période pour réaliser cette belle aventure et espérons que la météo soit magnanime pour atteindre la Tour Magne à Nîmes !Vous pourrez alors recevoir et vous plonger dans ce livre passionnant et vous remémorer votre périple à travers le regard des deux compères.

Festival Mussara Hunting Dogs 2023 : Gravel en Catalogne

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Mussara Hunting Dogs Gravel Festival Catalunya Spain Cap de Creus
photo Oriol Gonzalvo - Mussara Hunting Dogs

Si vous lisez assidument les articles de Bike Café, vous avez sûrement noté qu’en ce mois de mai 2023 avait lieu un festival gravel en Catalogne, “Mussara Hunting Dogs”, aka “les chiens de chasse à la musaraigne”. Effectivement, nous avions annoncé ce festival, qui apparaissait également dans le calendrier de notre nouvelle rubrique événements.
Mais il ne suffisait pas de l’annoncer, il fallait aussi y participer, pour vivre cette expérience de l’intérieur et rendre-compte à nos lecteurs de la réalité de ce week-end absolument sportif et possiblement festif…

La trace de mon voyage de 5 jours de Arles au site du festival – capture d’écran Openrunner

En route En piste, sur les traces de la musaraigne

En route non, à vélo sur les pistes de gravel oui, pour rejoindre le site du festival !
Effectivement, j’ai eu la chance de pouvoir profiter de cinq belles journées de vélo sur chemins et petites routes pour me rendre sur place au guidon de ma Salamandre, accompagné de joyeux copains qui, comme moi, étaient curieux de s’immerger dans le monde merveilleux du gravel catalan.

Mussara Hunting Dogs Gravel Festival Catalunya Spain Avenue du Velo technical stop bottom bracket issue fixing
Le premier jour de voyage m’amène à Montpellier où je fais une halte technique chez Avenue du Vélo à cause de mon boîtier de pédalier qui craque… Loïc m’a aimablement appris à le démonter et le remonter dans les règles de l’art – photo @badambaling

Nous avons réalisé le trajet en quatre étapes d’une centaine de kilomètres chacune, le cinquième jour étant réservé à “traîner” autour du site pour profiter des pistes qui quadrillent cette belle région de gravel.
Le premier jour, une trace de Arles à Montpellier assez surréaliste dans le Gard nous a permis de frôler l’usine Royal Canin d’Aimargues et d’y humer l’air embaumé par la délicieuse odeur des croquettes pour chien tout justes sorties du four. Tiens, des chiens… c’est dans la thématique !

Voyage jour 1, de Arles à Montpellier – Compte Instagram @dan_de_rosilles

Le lendemain, la trace de Montpellier à Capestang, bordée de coquelicots et surplombée par un ciel gris et finement pluvieux, nous a fait d’autant plus apprécier l’hospitalière halte-ravito du Lidl de Béziers.
La nuit à la belle étoile (enfin !) dans la cour du Château de Capestang a été aussi un moment fort de cette étape. Comme quoi, à vélo, on ne rigole pas qu’en pédalant !

Voyage jour 2, de Montpellier à Capestang – Compte Instagram @dan_de_rosilles

La troisième journée a fait la part belle au Canal du Midi et aux Corbières, pour terminer en beauté dans l’excellente micro-brasserie l’Art de la Joie à Rivesaltes.

Voyage jour 3, de Capestang à Rivesaltes – Compte Instagram @dan_de_rosilles

Enfin, la quatrième journée de voyage nous a fait quitter l’Aude pour entrer en Pays Catalan, encore sur le territoire français mais déjà tellement ailleurs… La traversée des Albères au milieu des chênes-liège et le passage de la frontière par l’Eurovélo 8 est un grand classique, mais toujours un plaisir !

Voyage jour 4, de Rivesaltes à Garriguella – Compte Instagram @dan_de_rosilles

Le cinquième jour, titré “flemme en Catalogne”, nous a permis d’arriver tranquillement après plein de détours inutiles mais très réjouissants au camping “La Ballena Alegre”, épicentre du festival. Ce fut une bien belle trace, la Catalogne espagnole est si proche de chez nous, n’hésitez pas à vous y rendre à vélo lors de vos prochaines vacances !

Voyage jour 5, de Garriguella au Camping La Ballena Alegre – Compte Instagram @dan_de_rosilles

La Ballena Alegre

L’organisation “Mussara” a choisi comme site le camping “La Ballena Alegre” (aka “La Baleine Joyeuse”), l’un des plus réputés campings de la Costa Brava, comme camp de base. Entre chiens de chasse, musaraigne et baleine, c’est un étrange bestiaire qui était convoqué pour l’occasion… On était pas si loin de l’Arche de Noé, puisque la pluie s’est largement invitée pendant ce week-end. Pas le Déluge certes, mais des épisodes pluvieux ponctuels assortis d’une tramontane violente ; pas de quoi profiter de la mer ou des nombreuses piscines du camping, pas de quoi non plus favoriser la convivialité et les rencontres entre cyclistes, ce qui est pourtant le principal enjeu pour un festival réussi !

Mussara Hunting Dogs Gravel Festival Catalunya Spain La Ballena Allegre map
Le camping La Ballena Alegre est l’un des plus importants de la Costa Brava – captures d’écran site web La Ballena Alegre

Une équipe accueillante et bien organisée

C’est Julián Velasco, responsable du Département Marketing de Mussara, qui m’a accueilli tout sourire et m’a donné les informations dont j’avais besoin pour couvrir l’événement. Mussara est un organisateur chevronné d’événements sportifs en Espagne, dont le marathon et le semi-marathon de Barcelone. Ils organisent chaque année plusieurs événements cyclistes, et espèrent créer avec ce festival un moment fort et régulier de convivialité autour du gravel en Catalogne.

Mussara Hunting Dogs Gravel Festival Catalunya Spain Julian Velasco
Julián Velasco, le responsable marketing de Mussara, m’a accueilli avec gentillesse et professionnalisme – photo Mussara


“Nous expérimentons pas mal de choses sur cette deuxième édition” me confie Julián, “car la première s’est déroulée dans les conditions très particulières des restrictions sanitaires dues à la pandémie” poursuit-il. “Nous espérons, avec en particulier un concert, un cours de yoga, une sortie famille pour les débutants et les enfants, un ride nocturne, créer au fil des éditions une véritable communauté gravel ici, un peu à l’image des festivals qui existent aux U.S.A”.

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La pelouse de l’aire d’accueil est parsemée de chaises longues, de poufs et de vélos à même le sol – photo Dan de Rosilles

Située juste en face du camping, la pelouse qui accueille la ligne de départ et d’arrivée des différents circuits proposés est parsemée de chaises longues et de poufs, comme on en voit désormais régulièrement sur les aires conviviales des événements vélo. Des oriflammes publicitaires, deux podiums et quelques stands bâchés, dont un atelier de mécanique, encadrent la scène. Rien d’exceptionnel ou d’inédit donc, mais un cadre de qualité, perturbé par une météo qui alterne éclaircies et petites giboulées. On attend les participants, reste à voir si les objectifs avancés par Julián se confirmeront ou pas.

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L’aire d’accueil du festival, malgré une météo maussade, se remplit peu à peu – photo Dan de Rosilles

Le “tout-voiture”

En début de soirée, les participants commencent à affluer. Après avoir pris leurs quartiers au camping, ils viennent chercher leurs dossards. La plupart d’entre eux arrivent en voiture. C’est ballot, car la ligne de train locale, la R11, qui relie Barcelone à la frontière française, ne passe qu’à une quinzaine de kilomètres du camping. Les (mauvaises) habitudes ont la peau dure, et l’accès au festival par des moyens de déplacements durables est sans doute un enjeu environnemental majeur à valoriser dans la communication du festival pour les prochaines éditions…

Mussara Hunting Dogs Gravel Festival Catalunya Spain goodies
Les goodies remis au participants ne m’ont pas convaincu par leur pertinence et leur qualité éco-responsable – photo Dan de Rosilles

Le “tout-plastique”

Un autre facteur environnemental manifestement négligé par l’organisation est l’omniprésence du plastique. Avec le dossard, sont remis à chaque participant des “goodies”, dont plusieurs sacs en fibre synthétique bleue à l’effigie de la Mussara, assez laids, contenant… un autre sac bleu en synthétique (j’en ai ainsi obtenu quatre en étant inscrit à deux parcours !) et une paire de pantoufles jetables, telles qu’on les trouve dans certains hôtels. J’avoue ne pas bien comprendre l’intérêt de tels “cadeaux”. Si on ajoute les plateaux en plastique et les emballages utilisés lors des deux “pasta parties”, on peut considérer que Mussara Hunting dogs ne remportera pas la palme du festival éco-responsable, alors qu’actuellement des dispositifs gouvernementaux et européens (dont des aides financières) encouragent festivals et manifestations sportives à s’inscrire dans les chartes limitant leur impact écologique.

Mussara Hunting Dogs Gravel Festival Catalunya Spain all plastic
Ce festival aura été à l’origine d’une grande accumulation de déchets plastiques – photo Dan de Rosilles

Trop pâle

Autre déception, l’absence de bonnes bières. La Catalogne est pourtant l’un des plus beaux creuset d’IPA artisanales d’Europe, mais c’est des Heineken qui nous attendaient chaque jour à l’arrivée… Quel dommage ! Heureusement, la “paletilla” (épaule de porc ibérique) découpée à la demande et la “borratxa de vi” (gourde en peau de chèvre qui garde le vin bien frais) à certains ravitos ont redonné un peu de couleur gastronomique locale à cet événement. Une excellente “botifarra” (saucisse de porc grillée) a aussi été servie à l’arrivée du parcours de 130 km, et a, par son authenticité catalane, rehaussé de couleur locale un événement jusque là un peu trop standardisé.

Trop fort

Pour en finir avec les aspects qui m’ont déçu, je dois parler de la désastreuse ambiance sonore. Effectivement, la ligne d’arrivée était équipée d’une sono criarde et d’un speaker qui ne l’était pas moins, les décibels ne permettant pas d’apprécier la quiétude du lieu et de discuter convenablement avec les autres participants. J’attribue cet univers sonore contre-productif à la culture “course à pieds – événements sportifs de masse” qui est l’ADN de Mussara ; si on ajoute à ce tableau sonore le concert du samedi soir, animé par ce qui est sans doute le pire groupe de hard-rock/baloche que la Catalogne n’ait jamais commis, je dirais sans hésiter que le registre sonore de ce festival était complètement raté et inapproprié, du moins dans l’idée que je me fais de ce que doit être une ambiance sonore propice à la détente et à la rencontre, telle que je me l’imagine être dans un festival digne de ce nom.

Les belles personnes

Malgré ces quelques désagréments, le week-end s’annonçait néanmoins prometteur… Plusieurs centaines de cyclistes étaient présents, tous souriants et sympathiques et le camping proposait une logistique parfaite pour braver la météo de demi-saison. On a noté parmi les participants la présence d’une quinzaine de français (dont plusieurs lecteurs de Bike Café !), beaucoup de femmes en comparaison de ce qu’on peut observer dans la plupart des événements en France et de très beaux vélos, majoritairement en carbone, principalement typés “gravel race” avec des pneus plutôt fins (35-40 mm). L’ambiance fut sympathique, même si la barrière de la langue ne nous a pas permis de converser avec tout le monde, nous nous sommes sentis à l’aise au sein des cyclistes présents.

Les belles traces

J’ai roulé le 80 km du samedi et le 130 du dimanche. À chaque fois, les parcours étaient parfaitement tracés, très roulants, avec une bonne alternances de surfaces : petites routes, chemins agricoles, digues, pistes forestières, zones urbaines et même quelques monotraces. Les vues étaient superbes et les points de ravitaillement, situés dans des villages charmants ou à des points-de-vue surplombants, avaient été habilement choisis et répartis sur les différents parcours.

Mussara Hunting Dogs Gravel Festival Catalunya Spain ravito pit stop Verges
Le village de Verges a été judicieusement choisi par l’organisation pour la pause repas du 80 km – photo Dan de Rosilles

Le 80 km du samedi se déroulait dans la venteuse plaine d’Empúries que je connais déjà bien. Ce vaste territoire est plat, mais balayé ce jour-là par un fort vent de nord-ouest, ce qui a renforcé le pittoresque des paysages et a donné un relief plus sportif à un parcours soudain devenu exigeant.

Le 130 km du dimanche a été pour moi l’occasion de découvrir le Cap de Creus, un endroit magnifique où je retournerai absolument. Les pistes typées DFCI surplombent Cadaques et Roses et offrent des panoramas grandioses sur la mer. C’est sur ce parcours que les plus compétiteurs se sont donnés à fond, il y avait visiblement des costauds et des costaudes venu(e)s pour en découdre !
Vous pouvez télécharger les traces qui nous ont été proposées pendant ce week-end de gravel intensif sur mon compte Openrunner, ici pour le 80 km du samedi matin, ici pour le ride nocturne du samedi soir et pour le 130 du dimanche.

Un bilan positif

Si l’état d’esprit de cet événement catalan ne correspondait pas complètement à l’idée que je me fais de ce que peut (pourrait) être un festival gravel, et les petits détails qui peuvent transformer un beau week-end sportif en festival communautaire et inoubliable, je tire un bilan globalement positif de cette expérience, grâce à l’accueil et au professionnalisme de l’équipe organisatrice, la qualité des parcours, le potentiel de la région et la diversité des propositions. On peut par exemple souligner le succès du cours de yoga, du parcours nocturne et surtout celui du “family ride”, finalement beaucoup plus original et inattendu qu’il n’y paraît.

Mussara Hunting Dogs Gravel Festival Catalunya Spain yoga course
Le cours de yoga a remporté un franc succès – photo Mussara


La qualité de ces propositions cyclistes, la trop brève mais bien réelle présence de produits locaux aux ravitaillements, le choix des villages pour les pauses, le professionnalisme de l’organisation, l’affluence de plusieurs centaines de participants (et de leurs familles pour certains d’entre eux), laissent présager d’un bel avenir pour cet événement qui trouve toute sa place dans le calendrier des week-ends à cocher pour l’année prochaine.

Mussara Hunting Dogs Gravel Festival Catalunya Spain night ride pit stop ravito
Le ravito de nuit a bénéficié aux cyclistes qui se couchent tard – photo Oriol Gonzalvo

Mais de mon point de vue, on peut aller plus loin et améliorer ce week-end mi-sportif, mi-festif. Nul doute qu’une double IPA Quer Circus à la tireuse et un concert de Coetus le samedi soir auraient été pour moi un souvenir inoubliable, mais je ne peux préjuger des préférences alcooliques et musicales de l’immense majorité de cyclistes espagnols pour qui cet événement a été prioritairement conçu…

Mussara Hunting Dogs Gravel Festival Catalunya Spain La Ballena Allegre Swimming Pool
La baleine joyeuse, au final, c’est moi ! – photo Anne Fontanesi


Toujours est-il que ce projet “Mussara Hunting Dogs” est en bonne voie et mérite vraiment le détour, je ne peux que vous conseiller de vous y rendre l’année prochaine… Reste que, pour qu’il devienne véritablement un “festival”, il faudra qu’il s’ancre plus encore dans le territoire et s’appuie sur des acteurs locaux, pour souligner les atouts de la région catalane et ses particularismes culturels. Cela permettrait à l’organisation de proposer une prestation tout aussi professionnelle, mais moins formatée, plus authentique, plus originale, pour créer chez les participants la surprise et l’émotion, deux sentiments propices à l’échange, la rencontre, la convivialité.
Allez, un peu de Coetus pour finir !

EKOÏ se lance sur les sentiers du gravel

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Collection Gravel Ekoï
Collection Gravel Ekoï

La marque varoise EKOÏ, très active sur tous les segments de marché vélo, se lance également dans le gravel. Enfin ! dira-t-on, car nous en avions parlé avec eux en octobre sur le Roc d’Azur. Le nombre de nouveaux produits proposés et la diversité des choix expliquent sans doute ce délai entre cette annonce et la disponibilité des 2 gammes : confort et performance.

Collection Gravel Ekoï
Pour marquer le lancement de ce nouvel univers, EKOÏ a décidé d’adopter une nouvelle identité visuelle. Ce logo inspiré des panneaux de signalisation australiens démontre qu’il est particulièrement dans son élément dans la diversité des revêtements que cette pratique hybride offre.

En effet, EKOÏ qui a pris le temps d’observer l’évolution de la discipline, a constaté qu’il n’existe pas une seule façon d’apprécier le gravel. C’est pour cette raison que la marque a conçu deux gammes distinctes unisexes : confort et performance. Nouveau logo, nouvel univers de pratique, nouveaux produits, mais l’ADN d’EKOÏ reste identique, quels que soient les terrains de jeu. Les concepteurs EKOÏ ont tenu compte des spécificités des deux pratiques et des tendances actuelles. Le choix des matières et des coupes a donc été étudié avec attention, pour garantir un haut niveau de plaisir à chacun(e). Grâce à la nouvelle collection EKOÏ Gravel, les afficionados de l’engagement chronométré sur les pistes terreuses roulantes et les hédonistes contemplatifs adeptes d’évasion trouveront les produits correspondants à leurs attentes dès le 26 mai. 

La gamme confort

La gamme confort : de l’amplitude pour les grands espaces

EKOÏ se lance sur les sentiers du gravel
photo Bastien Lemaire

À mi-chemin entre les produits VTT et route, la gamme confort se destine aux pratiquant(e)s pour lesquel(le)s gravel rime avec exploration, découverte et évasion. Avec ses coupes décontractées et ses tissus en élasthanne particulièrement agréables à porter durant de longs périples, la gamme sera particulièrement appréciée par les pratiquants explorateurs et bikepackers. Ils pourront rouler sur route comme sur des chemins profitant d’un confort et d’un bien-être constant au fil des kilomètres, tout en arborant un look stylé !

Focus

EKOÏ se lance sur les sentiers du gravel
Pour illustrer l’esprit de cette gamme, voici un focus sur le gilet coupe-vent matelassé.

Avec sa partie avant matelassée, ce coupe-vent offre au torse une efficace isolation thermique tout en étant léger et respirant. Fin, il se glisse facilement dans une sacoche de selle ou de guidon. Autre point fort majeur du produit : sa fermeture étanche à double curseur qui permet notamment la ventilation tout en évitant l’effet “parachute”(= tissu qui se gonfle, accentuant la résistance à l’air). A l’instar de l’ensemble des maillots et coupe-vents de la collection gravel, il est disponible en plusieurs coloris très tendance : kaki, jaune, stone ou camou. De quoi être branché en toutes circonstances.

Prix : 69,99 euros

La gamme performance

La gamme performance : une seconde peau pour fendre les pistes

EKOÏ se lance sur les sentiers du gravel

Avec la gamme performance, Ekoï s’adresse aux cyclistes engagés qui trouvent dans le gravel un nouveau défi sportif. Que ce soit sur asphalte ou pistes gravillonneuses, la sensation de vitesse se fera ressentir grâce aux coupes fittées des différents produits. Une véritable réflexion a été menée par les concepteurs avec des poches biseautées anti-éjection et des renforcements astucieux, notamment au niveaux des manches, afin de protéger les cyclistes de la végétation jouxtant les chemins. Une attention particulière a également été réservée aux pratiquantes avec le cuissard poches cargo à bretelles femmes doté d’une fermeture magnétique facilitant grandement l’enfilage. 

Focus

EKOÏ se lance sur les sentiers du gravel
Pour illustrer l’esprit de cette gamme, voici un focus sur le maillot manches courtes.

Grâce à sa coupe fittée et à son tissu effet seconde peau, le maillot manches courtes gravel perf s’ajuste parfaitement à la silhouette. Sa fibre stretch garantit une liberté de mouvements optimale, quelle que soit la posture sur la machine. Ventilé et respirant, le maillot répond durablement aux besoins d’évacuation de la chaleur générée pendant les efforts intenses. Point particulier : les manches ont été confectionnées à partir du tissu anti-abrasion Cordura®. Elles offrent en conséquence une résistance renforcée en cas de chute et permettent de parer les agressions d’un environnement naturel parfois hostile (végétation…)

Prix : 99,99 euros

Des accessoires

Qui dit gravel, dit également accessoires. EKOÏ a pensé à la fameuse casquette bien utile à porter sous le casque, aux petites sacoches de guidon et de tube ainsi qu’aux chaussettes.

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La marque varoise EKOÏ, très active sur tous les segments de marché vélo, se lance également dans le gravel. Enfin dira t-on, car nous en avions parlé avec eux en octobre sur le Roc d'Azur. Le nombre de nouveaux produits proposés et la diversité des choix explique sans doute ce délai entre cette annonce et la disponibilité des 2 gammes : confort et performance.  Collection Gravel Ekoï
Pour marquer le lancement de ce nouvel univers, EKOÏ a décidé d'adopter une nouvelle identité visuelle. Ce logo inspiré des panneaux de signalisation australiens démontre qu'il est particulièrement dans son élément dans la diversité des revêtements que cette pratique hybride offre. 
En effet, EKOÏ qui a pris le temps d'observer l'évolution de la discipline, a constaté qu’il n’existe pas une seule façon d’apprécier le gravel. C'est pour cette raison que la marque a conçu deux gammes distinctes unisexes : confort et performance. Nouveau logo, nouvel univers de pratique, nouveaux produits, mais l’ADN d’EKOÏ reste identique, quels que soient les terrains de jeu. Les concepteurs EKOÏ ont tenu compte des spécificités des deux pratiques et des tendances actuelles. Le choix des matières et des coupes a donc été étudié avec attention, pour garantir un haut niveau de plaisir à chacun(e). Grâce à la nouvelle collection EKOÏ Gravel, les afficionados de l'engagement chronométré sur les pistes terreuses roulantes et les hédonistes contemplatifs adeptes d’évasion trouveront les produits correspondants à leurs attentes dès le 26 mai.  La gamme confort
La gamme confort : de l’amplitude pour les grands espaces  À mi-chemin entre les produits VTT et route, la gamme confort se destine aux pratiquant(e)s pour lesquel(le)s gravel rime avec exploration, découverte et évasion. Avec ses coupes décontractées et ses tissus en élasthanne particulièrement agréables à porter durant de longs périples la gamme sera particulièrement appréciée par les pratiquants explorateurs et bikepackers. Ils pourront rouler sur route comme sur des chemins profitant d’un confort et d’un bien-être constant au fil des kilomètres, tout en arborant un look stylé !  Focus
Collection Gravel Ekoï
photo Bastien Lemaire
Avec sa partie avant matelassée, ce coupe-vent offre au torse une efficace isolation thermique tout en étant léger et respirant. Fin, il se glisse facilement dans une sacoche de selle ou de guidon. Autre point fort majeur du produit : sa fermeture étanche à double curseur qui permet notamment la ventilation tout en évitant l’effet “parachute”(= tissu qui se gonfle, accentuant la résistance à l’air). A l’instar de l’ensemble des maillots et coupe-vent de la collection gravel, il est disponible en plusieurs coloris très tendance : kaki, jaune, stone ou camou. De quoi être branché en toutes circonstances.  Prix : 69,99 euros  La gamme performance 
La gamme performance :  une seconde peau pour fendre les pistes
Avec la gamme performance, Ekoï s’adresse aux cyclistes engagés qui trouvent dans le gravel un nouveau défi sportif. Que ce soit sur asphalte ou pistes gravillonneuses, la sensation de vitesse se fera ressentir grâce aux coupes fittées des différents produits. Une véritable réflexion a été menée par les concepteurs avec des poches biseautées anti-éjection et des renforcements astucieux, notamment au niveaux des manches, afin de protéger les cyclistes de la végétation jouxtant les chemins. Une attention particulière a également été réservée aux pratiquantes avec le cuissard poches cargo à bretelles femmes doté d’une fermeture magnétique facilitant grandement l’enfilage.  Focus
Pour illustrer l'esprit de cette gamme, voici un focus sur le maillot manches courtes.  Collection Gravel Ekoï
photo Bastien Lemaire
Grâce à sa coupe fittée et à son tissu effet seconde peau, le maillot manches courtes gravel perf s’ajuste parfaitement à la silhouette. Sa fibre stretch garantit une liberté de mouvements optimale, quelle que soit la posture sur la machine. Ventilé et respirant, le maillot répond durablement aux besoins d’évacuation de la chaleur générée pendant les efforts intenses. Point particulier : les manches ont été confectionnées à partir du tissu anti-abrasion Cordura®. Elles offrent en conséquence une résistance renforcée en cas de chute et permet de parer les agressions d’un environnement naturel parfois hostile (végétation…)  Prix : 99,99 euros  Des accessoires  Qui dit gravel dit également accessoires. EKOÏ a pensé à la fameuse casquette bien utile à porter sous le casque, aux sacoches de guidon et tube ainsi qu(aux chaussettes.  Image
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Insérer à partir d’une URL  Julien Absalon en parle
«  J’apprécie la pratique du gravel car elle est totalement différente de ce que j’ai pu vivre en VTT ou à ce qui existe sur la route. Ici l’objectif n’est pas de m’entraîner, mais bien de découvrir de nouveaux horizons, de parcourir des chemins inaccessibles en vélo de route. Lorsque j’ai découvert et testé les produits d’EKOÏ, j’ai été sensible à leur sobriété et à leur élégance. En effet, on a le sentiment de se fondre dans la masse et de ne pas être habillé comme un « vrai cycliste ». Ainsi, je pouvais partir de longues journées entières sans avoir le sentiment d’être déguisé, tout en profitant d’un réel confort, grâce au choix des matières très douces et souples et à leur coupe plus ample. Quel bonheur de pouvoir rouler et s’arrêter visiter un lieu intéressant ou faire une pause déjeuner sans devoir se changer ! »
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22 mai 2023
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Julien Absalon en parle

« J’apprécie la pratique du gravel car elle est totalement différente de ce que j’ai pu vivre en VTT ou à ce qui existe sur la route. Ici l’objectif n’est pas de m’entraîner, mais bien de découvrir de nouveaux horizons, de parcourir des chemins inaccessibles en vélo de route. Lorsque j’ai découvert et testé les produits d’EKOÏ, j’ai été sensible à leur sobriété et à leur élégance. En effet, on a le sentiment de se fondre dans la masse et de ne pas être habillé comme un « vrai cycliste ». Ainsi, je pouvais partir de longues journées entières sans avoir le sentiment d’être déguisé, tout en profitant d’un réel confort, grâce au choix des matières très douces et souples et à leur coupe plus ample. Quel bonheur de pouvoir rouler et s’arrêter visiter un lieu intéressant ou faire une pause déjeuner sans devoir se changer ! »

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Tendance : et si on cassait les codes

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Bike Café Tendances - Et si on cassait les codes

L’habit ne fait pas le moine, dit-on ! La langue française est riche en expressions imagées et celle-ci peut très bien s’appliquer au monde du vélo si on change habit par maillot et moine par cycliste. L’équipement pour pratiquer le vélo a été longtemps inspiré par la compétition. Ce mimétisme a donné lieu à des scènes parfois ridicules, dans lesquelles on voyait quelques “plagiaires” de champions, un peu boudinés dans leurs Lycras maculés de publicités, s’échiner péniblement sur leur vélo.

La marque Rapha, fondée à Londres en 2004 par Simon Mottram et Luke Scheybeler, a lancé un sacré pavé dans la mare en proposant des tenues sobres et classieuses, taillées dans des tissus de qualité. Le virage était pris et depuis, de nombreuses marques s’inspirent des modes et des tendances, en laissant plus de place à la créativité. Voici une sélection d’équipements textiles qui nous ont tapé dans l’œil de Colin et de Patrick.

Casser les codes

Tendance vélo
On casse les codes…

Enfin libres de s’habiller comme on veut… On peut laisser libre court à nos envies vestimentaires, se laisser tenter par la diversité des couleurs et trouver des équipements conçus pour le vélo, qui nous démarquent de la meute. Les femmes trouvent désormais des vêtements coupés pour leur morphologie : elle ne sont plus obligées de porter des fringues de mecs, ni être cantonnées à des tenues caricaturales façon “Barbies”.

Les marqueurs de cette évolution sont dans les grandes lignes :

  • Les cuissards qui prennent de la couleur : fini l’éternel cuissard noir, nos “bib” ont pris des couleurs pour s’harmoniser avec l’ensemble de la tenue cycliste.
  • Les chemises : Ce sont les nouveaux drapeaux de notre liberté cycliste : elles flottent insolemment au vent. Image d’un cyclisme décontracté et anti-conformiste, la chemise devient le symbole de cette libération vestimentaire. Nous étions un peu en avance en 2019 lorsque nous évoquions ce sujet.
  • Les shorts : Rouler en short apaise le cycliste. Nous l’avons constaté : il suffit de l’enfiler pour devenir un ou une cycliste plus contemplatif (ve). Votre regard sur les paysages va changer et le regard des autres sur vous, sera également différent.
  • Les tee-shirts : Comme pour les shorts, voilà un vêtement qui rend le cycliste paisible et non belliqueux. Cet ancien maillot de corps en forme de T est devenu en quelques décennies, grâce au sport et au cinéma, le vêtement universel. Arrivé dans nos armoires depuis les années 30, il a été longtemps exclu du monde du vélo ; il arrive désormais en force dans le cyclisme de voyage et de loisir.
  • Les femmes s’habillent en cyclistes : Fini le règne machiste qui prévalait dans le monde des vêtements de sports et notamment dans le vélo. Dans le monde de la course à pied, les lignes féminines ont ouvert une brèche. Souvenez-vous : le marathon était interdit aux femmes, depuis elles peuplent les pelotons de coureurs. Dans le monde du vélo, c’était pareil : les femmes pouvaient rouler en robe sur des vélo “col de cygne” et on ne les imaginait certainement pas dans un cuissard, posées sur un vélo de course.

MAAP : une collection Alternative

Repéré par Colin

Profil cycliste : Cycliste sur route et hors route, quand la route s’arrête, il (ou elle) a envie de continuer sur le chemin. Il (ou elle) aime rouler confortablement.

Collection Alt Road Maap
photo Maap


Chez Maap, le principe est de créer des “collections”. Elles ciblent chacune une catégorie de cyclistes. On a choisi la série Alt_Road pour Alternative car on aime bien rouler sur toutes les surfaces. Les vêtements sont techniques et les collections homme et femme se distinguent par des coloris différents.

Nous avons choisi cet ensemble féminin. Nous aimons également un tee-shirt manches longues en tissu Polartec particulièrement réussi. Les accessoires qui viennent compléter cette collection sont également très inspirants.

Voir la collection sur le site


La collection japonisante Shibori du Café du Cycliste

Repéré par Patrick

Profil cycliste : Le Café du Cycliste aime l’entre deux… Comme le logo de sa marque qui représente un poisson volant. Ses créations plairont aux cyclistes hybrides, femmes ou hommes, qui rouleront sur route et s’échapperont par moment sur des sentiers.

Maillot Christine CAfé du Cycliste
Quand Christine et Marinette vont en ballade ça donne de belles images – photo Café du Cycliste

Produite en édition spéciale, cette collection Shibori est inspirée de la technique ancienne de teinture japonaise. Elle utilise des teintes organiques et terreuses pour exprimer une esthétique libre et spirituelle. Ce motif est décliné sur différents styles dans les collections classic, race et outlands.

Christine est un maillot de cyclisme sur route pensé pour la performance et fabriqué à partir d’un tissu stretch et léger. Sa coupe « race » offre le confort d’une seconde peau associé à des propriétés d’absorption et de séchage rapide exceptionnelles.

La silhouette course comprend un col bas, des manches découpées au laser et une finition contrecollée à la taille. Pour faciliter le contrôle de la température corporelle, le maillot comporte un panneau en mesh à l’arrière afin d’absorber la sueur tout en améliorant la respirabilité.

Voir toute la collection Café du Cycliste Shibori ici

Cascada, aventure dans le Trentin

Repéré par Colin

Profil cycliste : Le cycliste baroudeur qui aime le grand air et rouler entre chiens et loups… Loups qu’il portera imprimés sur sa chemisette qui flottera au vent de la liberté de rouler en pleine nature.

Cascada tenues vélo homme et femme
Photo Cascada

La marque Cascada fondée par Carlo Bonetti et Maurizio Tranquillini conçoit ses produits dans la région du Trentin (nord de l’Italie). C’est là que les concepteurs les utilisent quotidiennement dans leurs aventures entre lacs, bois et montagnes. Ils peuvent ainsi imaginer leurs créations en s’inspirant de l’environnement qui nous entoure. Les produits sont polyvalents et utilisables pour toutes les activités de plein air pour répondre à de multiples usages.

Habillé ainsi, on s’imagine rouler en bikepacking traversant forêts et campagnes en s’arrêtant par moment, pour un bivouac au milieu de nulle part.

Découvrir la marque Cascada

Gobik sans Lycra sur les sentiers

Repéré par Colin

Profil cycliste : Pour les cyclistes anticonformistes qui aiment avaler les kilomètres. L’ultracycling ne se pratique plus avec des voitures suiveuses : l’aventure est sans limite.

Gobik Volt
photo Gobik

Chez Gobik quand on parle de “Volt” on parle d’un maillot et pas d’un jersey. Ce T-shirt cycliste a marqué le saut de Gobik sur un terrain nouveau, en dehors du Lycra et de la performance. Volt est un “rebelle” qui vise plutôt des terrains de gravel. Manches resserrées pour éviter d’accrocher une branche, matière aérée et séchage rapide, poches dorsales, ce maillot est taillé pour l’aventure.

Volt se décline sous différentes versions et teintes au masculin ou au féminin. Cette série limitée que nous présentons a été créée par l’ex-pro Juan-Antonio Flecha. Elle exprime l’envie d’aller vers un cyclisme aventureux, non compétitif et connecté avec la nature. C’est une édition limitée rebelle, née du mélange de gravier, de sentiers et de routes.

Voir la collection Mestizo

Rapha, so British

Repéré par Colin

Profil cycliste : Un cycliste curieux qui “Explore” le monde façon british en mode glamping (glamour camping). Cette tenue nous rappelle sur Bike Café, les cahiers de cyclisme du britannique Fred Wright : The Rough Stuff édité chez Isola Press.

Une envie de sommets enneigés
Photo Rapha

Avant que la marque anglaise Rapha ne s’empare du sujet, la tenue cycliste avait une fâcheuse tendance à la totale ringardise. Lorsqu’on montait sur son vélo, on rentrait forcément dans le mauvais goût qui allait de pair. Avec le développement exponentiel de la pratique et du coût des montures, un public exigeant à fait connaître son désir de sobriété et de chic, sans sacrifier un pouce de technique. Rapha s’est ainsi hissé en tête de peloton.

Poursuivant son développement, la marque a décidé de s’appuyer sur d’ambitieuses collaborations dont celle avec le Japonais Snow Peak qui en est le dernier exemple. Moins que la course, le sujet ici est de s’adresser aux nouveaux nomades, amateurs d’aventure et de glamping. Une mode faite de tissus techniques et de couleurs toniques qui marient les deux univers avec pertinence. À noter également une série d’équipements ménagers en titane dont la légèreté laisse pantois !

Une collection étonnante et “so british”…

Voir la collection explore sur le site

Sportful Sky Rider

Repéré par Patrick

Profil cycliste : Anticonformiste et prêt à rouler partout et sur un vélo atypique : VTT 26 pouces recyclé en gravel, randonneuse vintage ou magnifique titane. Peu importe le vélo, pourvu qu’on ait l’ivresse

Sportful Sky Rider
Photo Sportful

La collection Sky Rider est très inspirante. La profondeur du ciel avec ses milliards de points lumineux est la toile dans laquelle trouver l’équilibre et la motivation pour continuer et chercher plus. La capsule Sky Rider est faite pour ceux qui savent de quoi nous parlons et qui planifient déjà leur prochaine grande balade. Peu importe jusqu’où cela ira, quand le soleil se couchera, une nouvelle dimension se débloquera et le plaisir continuera. Il est temps de chevaucher le ciel. 

Sportful - Sky Rider
Collection Sportfull Sky Rider

Découvrir la collection capsule Sky Rider de Sportful

Fjällräven The Great Nearby”

Repéré par Patrick

Fjällräven la collection The Great Nearby

Vous ne connaissez pas sans doute la petite ville d’Örnsjöldsvik en Suède. Elle est située dans une région où les montagnes et la forêt rejoignent la mer et c’est là que la marque Fjällräven conçoit des vêtements et des équipements de plein air pour rendre la nature plus accessible. Elle s’est rapprochée de la marque de vélo Specialized pour adapter son style parfaitement suédois au vélo. Cela donne un résultat étonnant et inclassable. Le renard polaire, qui est une espèce menacée, est devenu le symbole de la marque qui affiche ainsi son engagement sur le chemin de la préservation de la nature.

Bike Café avait également testé la nouvelle gamme de bikepacking Fjällräven.

Fjällräven la collection The Great Nearby
photo Fjällräven

La nouvelle collaboration entre les experts suédois de la randonnée de Fjällräven et les magiciens californiens du vélo de Specialized, fonctionne très bien. Elle donne lieu à la création d’un assortiment de produits conçus pour le bikepacking et au-delà, à une collection de vêtements cyclistes fusionnant les deux univers : rando et vélo. Cette notion de “Great Nearby” est au cœur de cette collection.

Découvrez la collection Fjällräven x Specialized The Great Nearby.

Vélo bière en Belgique

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Vélo Bière en Belgique éditions Helvetiq
Vélo Bière en Belgique éditions Helvetiq
Vélo Bière en Belgique éditions Helvetiq

Si vous êtes cycliste, vous connaissez et appréciez sans doute cette relation particulière qui existe entre le vélo et la bière. Quand elle s’exprime sous la forme de parcours au cœur même du Pays de la bière, elle prend la forme de pèlerinages, façon “chemins de Compostelle de la mousse houblonnée”.

Pierre Pauquay, journaliste qui écrit entre autres pour le magazine Vojo, est cycliste et amateur de bière. Il a subtilement conçu cet ouvrage pour vous inviter à visiter la Belgique en suivant le fil des brasseries. Son guide fait un petit inventaire de toutes celles qui se situent à proximité des 40 balades qu’il nous propose. Cette thématique ne doit pas occulter la beauté des paysages qui nous sont proposés sur des traces VTT, route ou gravel selon les parcours.

J’avais autrefois écrit un sujet sur les bières cyclistes, mais cette fois on aborde plus largement la diversité des types de bières produites dans ces nombreuses brasseries artisanales. J’ai retrouvé la brasserie Dupont du côté de Tournai, qu’un ami (qui s’appelle Dupont) m’avait fait découvrir et du coup ça me donne envie d’aller faire la rando là-bas à Tourpes pour boire une Moinette.

La poésie de la bière est présente à toute les pages. Elle semble une évidence inspirée par ces paysages et la convivialité qui règne dans les estaminets et rend les Belges si sympathiques.

Un guide malin

Ce guide est parfaitement organisé et structuré pour nous aider à choisir une randonnée. Une fiche descriptive de la rando nous aide à en connaitre le niveau de difficulté, le kilométrage, le dénivelé, la durée (qui sera variable en fonction du temps que vous passerez à visiter les brasseries), le type de vélo recommandé. Bien sûr le choix fait, on pourra télécharger le fichier GPX de la rando sur dropbox pour nous guider sur la trace proposée par Pierre.

Vélo Bière en Belgique éditions Helvetiq
Une présentation bien structurée et claire pour vous aider à choisir votre balade.

Informations

  • Titre : Vélo Bière en Belgique
  • Auteur(s) : Pierre Pauquay
  • Editeur : Éditions Helvetiq
  • Site web éditeur : https://helvetiq.com/fr/velo-biere-en-belgique
  • Nombre de pages : 272 
  • ISBN : 9782940673841
  • Date de publication : 12 avril 2023
  • Prix TTC : 22 €

Pitch de l’éditeur

Vélo Bière en Belgique éditions Helvetiq
photo Patrick VDB

Vous avez déjà sillonné le pays de la bière à pied grâce à notre guide Randos Bière en Belgique ? Voici une autre façon de découvrir le merveilleux patrimoine brassicole de la Belgique : à vélo ! Pierre Pauquay, grand amateur de vélo et de sports d’extérieur, vous emmène sur les petites routes et les chemins creux pour vous faire découvrir, en 40 itinéraires, la magnifique nature et le riche patrimoine de son pays. Pour chaque parcours, il met en avant, dans des textes vibrants de passion et de poésie, les beautés et curiosités à découvrir. Des tracés GPX accompagnent chaque itinéraire ainsi que, selon les routes, les indications à suivre sur le terrain. Le type de vélo le plus adéquat (VTT, gravel, route…) est précisé pour chaque circuit.

• Des randonnées pour tous niveaux
• La découverte du pays de la bière à un autre rythme
• Des parcours en terrains variés
• Des bières locales et artisanales, sélectionnées par un amateur

À propos de l’auteur

Pierre Pauquay est un passionné de nature et de vélo. Il travaille comme journaliste dans le milieu de la randonnée depuis plus de trente ans. Amateur de longues virées en autonomie et de raids solitaires sur plusieurs jours dans la montagne, il aime partager ses récits et contribue à plusieurs médias vélos et outdoor.

Sélection matos vélo de route

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Sélections équipements vélo pour la route
Sélections équipements vélo pour la route

Est-il encore possible d’inventer de nouveaux produits pour offrir encore plus de plaisir à rouler aux cyclistes ? La réponse est oui, même si parfois l’amélioration semble mince, il y a toujours un “plus”. Ces casques Bell et Lazer pouvant recevoir un éclairage à l’arrière apportent plus de sécurité. Ce cuissard Gore et cette selle Fizik, qui sont des produits reconnus pour l’endurance, sont encore améliorés. Ces pneus Pirelli, ces roues Fulcrum et ces chaussures Vittoria efficaces, permettent de hisser la performance à un niveau supérieur. Voilà une nouvelle sélection de produits récents effectuée par l’équipe de Bike Café.

Les « Sélections » permettent de découvrir de nouveaux produits selon une thématique précise. Qu’ils aient été simplement repérés lors de leur mise sur le marché ou testés spécifiquement par nos rédacteurs, ils peuvent faire l’objet d’une courte description ou de retours de terrain plus complets.

Pneus Pirelli P Zero Race 4S

Testés par Matthieu

J’ai souhaité tester ces pneus car leur appellation 4S pour “4 Saisons” m’a paru intéressante pour rouler durant l’hiver et le printemps, 2 saisons durant lesquelles il ne pleut pas forcément beaucoup dans le Sud-Est mais où les routes sont froides, parfois à la limite du gel, et de temps en temps mouillées quand cette couche de givre vient à fondre. Les pneus ont été testés du 31 décembre 2022 au 15 mai 2023, la plupart du temps sur routes sèches mais aussi lors d’une sortie de 3 heures sous la pluie, pour un total de 1 500 kilomètres.

Je n’ai pas mesuré le poids de ce pneu avant de le monter, un oubli fâcheux que je tenterai de réparer en l’indiquant dans quelques semaines quand je les enlèverai du vélo. Pour cette information, il faut donc se fier à l’indication de la fiche produit du fabricant, à savoir 240 grammes en 26 mm de section.

pneu route Pirelli PZero Race 4S endurant et performant
En termes de rendement, ce Pirelli “4 Seasons” est assez bluffant.

Montage des pneus

Pas de problème pour monter les pneus sur des jantes Mavic carbone SLR 32 disques. Il faut penser bien appuyer sur la circonférence déjà installée dans la gorge de la route pour récupérer les quelques millimètres supplémentaires nécessaires pour finir le montage.

Construction

Le pneu 4 Seasons utilise deux matières développées par Pirelli dans sa fabrication. La première est le SmartEVO, une gomme obtenue à partir d’un mélange de trois polymères différents, pour optimiser l’adhérence tout en gardant une faible résistance au roulement. Deuxième matière : le TechBELT Road est une carcasse de 120 tpi et un brise-lames en nylon.

pneu route Pirelli PZero Race 4S endurant et performant

Le pneu présente également un nouveau design : des lamelles profondes spéciales sont associées à une bande de roulement plus épaisse, ce qui améliore l’adhérence par temps froid, promet un plus grand kilométrage et une meilleure protection contre les crevaisons.

Roulage

Ce P Zero Race 4S a été gonflé entre 5,5 et 6 bars, pour un ratio confort/performance optimal selon moi autour de 5,8 bars. Globalement, ce pneu m’a offert de très bonnes sensations sur le bitume. Son accroche sur le bitume est excellente et le pneu n’a jamais été pris à défaut dans des descentes rapides ou plus techniques où des freinages importants étaient nécessaires.

Testé également 3 heures sous la pluie, le Pirelli s’est montré vaillant, conservant une bonne adhérence au sol grâce notamment aux rainurages sur les flancs du pneu qui doivent contribuer à évacuer l’humidité.

En 1 800 km de tests, je n’ai eu aucune crevaison. Le renfort TechBelt avec ses bandes de nylon semble effectivement bien fonctionner. Ma seule crainte était d’avoir un pneu endurant MAIS pas assez performant. Sur le terrain, le P Zero Race 4S a été très performant, comme l’atteste cette longue sortie rapide en groupe, entre Aix-en-Provence et Les Saintes-Marie-de-La-Mer, bouclée à près de 36 km/h !

Je continue de rouler avec ce pneu, qui m’a donné entière satisfaction jusqu’à présent. Le témoin d’usure présent sur la bande de roulement semble ne pas avoir bougé.

Seul hic, son prix public conseillé de 69,90 € (vous le trouverez moins cher sur certains sites spécialisés bien connus) mais de nos jours, tous les pneumatiques route haut de gamme sont chers. Le modèle équivalent chez Continental affiche également ce même niveau de prix. Mais, il faut aussi garder en tête que l’énergie, ainsi que les matières premières comme le caoutchouc ont augmenté et que ce pneu est fabriqué en Italie, donc au niveau impact écologique, c’est bien mieux qu’un pneu asiatique !

Pour information, ce pneu vient d’être présenté en version Tubeless Ready, le P ZERO Race 4S TLR, qui viendra rejoindre notre série de tests de pneus route-endurance de 32 mm de section.

Également fabriqué dans l’usine rénovée de Milano-Bollate, ce pneu tubeless possède une bande de roulement réalisée avec le mélange SmartNET Silica, plusieurs fois récompensé. “SmartNET est une molécule à base de silice, dont la structure diffère des molécules de silice traditionnelles : sa forme allongée, en bâtonnets, a tendance à s’auto-aligner naturellement, ce qui lui confère de nombreux avantages. L’un des plus appréciés est sa naturelle affinité chimique avec l’eau et, de manière plus générale, avec les basses températures, une caractéristique qui en fait un produit “particulièrement performant sur sols mouillés et/ou soumis aux conditions propres à la saison froide”, précise le communiqué de presse Pirelli.

Conjointement au SmartNET Silica employé pour l’extérieur du pneu, la structure interne du P ZERO Race 4S TLR est dotée de l’innovante technologie SPEEDCORE, qui met en œuvre une couche composée d’un mélange contenant des particules d’aramide. La technologie SPEEDCORE possède une faible résistance au roulement et offre une protection élevée contre les crevaisons.

Le P ZERO Race 4S TLR est déjà disponible dans les dimensions 28-622, 30-622 et bientôt dans la taille 32-622.

Prix public conseillé : 84,90 €

Page produit Pirelli P Zero Race 4S.

Gore Wear Cuissard Distance +2.0

Testé par Patrick

Le choix d’un cuissard est toujours délicat, nous n’avons pas tous le même séant ! D’ailleurs peut-on impliquer uniquement son cuissard dans l’inconfort ressenti sur le vélo ? Le cuissard est certes un élément fondamental (c’est le cas de le dire) de notre confort, mais dans cette équation du confort il y a également la selle, la position du cycliste et l’inclinaison de son bassin… et aussi le vélo, le type de pneus, etc. Vous voyez le problème n’est pas si manichéen que ça.

Néanmoins, il y a deux options dans le choix d’un cuissard qui se caractérisent par l’épaisseur de son pad. Une épaisseur importante sera rassurante, mais ne satisfera pas tous les cyclistes. Je fais partie de cette catégorie qui aime les pads fins, bien plaqués à la peau, évitant tout pincement et frottement que malheureusement je ressens avec des fonds trop épais et mous. Je possède depuis 5 ans ce modèle GORE Distance que j’adore avec cette peau produite par Elastic Interface, que l’on trouve également sur les cuissards de la marque canadienne 7Mesh. Même après plusieurs années de bons et loyaux services, ce cuissard que j’ai même porté en gravel sous un short, est toujours opérationnel. Je voulais m’assurer que son successeur dans cette version +2.0 était tout aussi performant et qu’il pourrait prendre la relève le moment venu.

Test du cuissard Gore Wear + Distance 2.0
Un cuissard qui agit comme une seconde peau – photo Patrick VDB

Après 3 sorties je suis rassuré… Cette version 2.0 améliore le modèle précédent par une coupe plus remontante sur le bas-ventre. Le nouveau positionnement des bretelles et leur croisement dorsal qui les soude entre elles les maintient bien en place. Le pad, toujours aussi ergonomique, enveloppe parfaitement la morphologie masculine. Quelques améliorations comme : les éléments en silicone antidérapants au niveau des cuisses, une doublure au niveau du bas-ventre pour éviter les frottements, des bretelles plus larges et plus fermes sont les bienvenues. Tous ces petits détails, ajoutés aux qualités natives de ce modèle en font une réussite.

Personnellement, je ne suis pas un grand “fondeur”, je me base sur l’utilisation que j’en fais en single speed où souvent il faut envoyer des tours/minute, source d’échauffements potentiels. Je sollicite également mes cuissards avec cette pratique qui me fait beaucoup bouger sur la selle du fond de la selle au bec de celle-ci. Pour cela j’utilise une 3D selle relativement longue – Fizik adaptative – et le mariage de ces 2 éléments (cuissard et selle) me convient parfaitement.

Je sais que ce cuissard est utilisé par de plus gros rouleurs que moi comme Jean-Lin Spriet avec lequel je suis souvent d’accord sur le choix des équipements.

Caractéristiques

  • Matières séchant rapidement
  • Central torso architecture
  • Doux au niveau de la taille
  • Coutures limitées et éléments silicone antidérapants améliorés au niveau de l’ourlet
  • Éléments réfléchissants
  • Poids : 178 grammes
  • Prix : 199,95 €

Infos à consulter sur le site de Gore Wear

Casque BELL Falcon XR LED Mips

Testé par Jean-Louis

La marque BELL n’a peut-être pas une grande notoriété dans le mode du vélo, mais elle a un riche passé historique depuis sa création en 1923 en Californie sous le nom de « Bell Auto Parts ». D’abord centrée sur la compétition automobile, ce n’est qu’en 1956 que la division « Bell Helmet Company » est créée pour œuvrer à la sécurité des pilotes, un domaine encore peu exploré à cette époque.

Bell sera l’inventeur du casque intégral et viendra sur le marché du vélo dans les années 70.

Ce casque BELL Falcon XR LED Mips offre deux caractéristiques notables : sa conception Mips – que je vous invite à (re)découvrir sur le Site officiel – et la présence d’un feu LED à l’arrière. Si la technologie Mips est désormais présente sur de nombreux casques, l’intégration d’un feu LED quant à elle, est hélas trop peu considérée par les fabricants.

Alors que positionner une LED à l’arrière du casque est non seulement une idée lumineuse (!), mais surtout ça tombe sous le sens, vu que c’est le point le plus haut du cycliste. Ca permet de gagner en visibilité, donc d’être vu de plus loin, plus tôt, par les véhicules qui vont nous dépasser. Une LED intégrée au casque permet de s’éviter une fixation de feu plus ou moins aisée sur le vélo, selon la forme du cadre, la présence de sacoches, etc. Bref une très bonne idée que l’on souhaite voir se généraliser.

Cette lumière LED de 30 lumens – amovible – comprend 4 modes différents, dont le mode Eco pour une autonomie jusqu’à 15 heures.

Les mousses internes, facilement amovibles en 2 parties, sont bien positionnées sur la partie avant du casque en contact avec le front, ce qui constitue une barrière anti sueur. Ces mousses ont reçu un traitement anti-microbien à base de sels d’argent.

A noter également, un réglage intérieur qui permet d’ajuster finement la sangle passant au niveau de la nuque, près de l’os occipital, en fonction de sa morphologie.

La boucle de verrouillage de la sangle est magnétique, ce qui permet des fermetures-ouvertures rapides et faciles tout en étant sécurisées.

Enfin, on remarque la présence de 2 pads silicone, sur les côtés externes du casque à l’avant : ils servent à caler les lunettes lorsqu’on les range. 18 aérations – dont 10 entrées d’air – complètent les caractéristiques de ce casque.

À l’essai, ce casque BELL s’est avéré très confortable, aidé en cela par sa conception Mips qui permet, de par son principe-même, d’isoler le crâne des vibrations générées par le terrain. Des détails bien pensés comme le réglage occipital ou les pads pour les lunettes sont appréciés lors de son usage. Enfin, la LED est un élément fort pour la sécurité active.

BELL s’est comporté pour la réalisation de ce casque comme un intégrateur de technologies : Mips bien entendu, mais sur les détails également en s’adressant à différents spécialistes : Fidlock pour la boucle magnétique (bien connu pour ses porte-bidons) et Blackburn pour la LED (accessoiriste). Pourquoi tenter de réinventer des solutions quand d’autres maitrisent le sujet ?

Difficile de révolutionner cet élément de sécurité que constitue le casque, mais force est de constater que BELL produit là un modèle riche en détails bien pensés et dont le prix reste compétitif, pour un modèle Mips.

Page produit chez Royal Vélo France.

Prix public conseillé : 149,95€

Chaussures Vittoria Revolve

Testées par Patrick

Depuis sa fondation en 1976, Vittoria (ne pas confondre avec la marque de pneumatiques) est synonyme de chaussures fabriquées en Italie de haute qualité, hautement techniques et confortables, internationalement reconnues et choisies par bon nombre des meilleurs cyclistes. 
Au cours des 45 dernières années, Vittoria a constamment investi dans la recherche et le développement et aujourd’hui comme hier, leurs chaussures sont entièrement créées, conçues et fabriquées en Italie en utilisant les meilleures technologies.

Cela fait un moment que je “lorgne” sur cette marque que j’avais découverte sur un salon du cycle parisien en 2016. En rendant visite au distributeur français de la marque – Tribe Sport Group – j’ai pu voir et toucher dans leur show-room cette magnifique Revolve.

Chaussures de vélo Vittoria Revolve
Cette chaussure s’appuie sur nouveau concept dédié à la performance. Elle est 100% fabriquée à Biella, en Italie – photo Patrick VDB

Cette chaussure s’appuie sur nouveau concept dédié à la performance. Elle est 100% fabriquée à Biella, en Italie. Avec un look élégant et compétitif, le mesh est fabriqué en microfibre de soie mate, un insert carré en microfibre avec une maille en nylon haute densité s’enroule autour du pied. La respirabilité de ces chaussures est garantie par des micro-perforations réalisées au laser.

La fermeture est assurée par le Wraparound Closure System combiné à un double roue BOA en aluminium anodisé qui offre une finition premium et une meilleure adhérence pour régler le serrage quelques soient les conditions météorologiques. Le serrage et le desserrage multidirectionnels ajustent la tension quand et où nécessaire rapidement et sans effort.

Chaussures de vélo Vittoria Revolve
Confortables et efficaces, testées en mono-speed où la rigidité de la semelle est importante et où la souplesse du mesh l’est également – photo Patrick VDB

La semelle est en carbone FCT, avec une épaisseur mettant seulement 3,5 mm entre le pied et la pédale. Ces Revolve possèdent une nouvelle semelle anatomique thermoformable, que l’on peut mouler à son pied.

Testées sur mon single

En ouvrant la boîte je ne suis pas déçu par cette version noire “Mat soie” : Bellissima ! Elles sont superbes, avec leurs 2 serrages Boa Li2. Je n’ai pas encore passer au four la semelle intérieure thermomoulable, mais je vais le faire. Déjà cette semelle m’offre un bon soutien d’arche, qui procure une bonne stabilité du pied dans la chaussure. L’avant pied est assez large pour permettre aux os métatarsiens de bien se placer au moment des appuis.

Le pied glisse confortablement dans l’enveloppe que ferme le système bidirectionnel SFS (Surround Fit System) actionné par le double serrage Boa Li2. La semelle extérieure, particulièrement fine, est réalisée en carbone FCT, une technologie issue de l’industrie aéronautique.

Après une sortie réglage de mes cales Look sur 35 km, je me lance sur 85 km avec quelques belles séances en danseuse. J’utilise des cales Look 0° afin d’avoir le pied bien maintenu. Le résultat est probant : j’apprécie le maintien du pied assuré par le système SFS, la facilité de réglage en roulant grâce aux molettes crantées des Boa. Aucun échauffement : une aération sous la semelle permet de ventiler l’intérieur.

Le premier jour de test il avait plu fortement la veille et le passage dans les flaques a sali mes belles chaussures en “soie”. Pas de soucis : un petit coup d’éponge avec de l’eau claire, elle sont revenues comme neuves.

Ces chaussures n’ont qu’un défaut : le prix, mais on est sur un produit haut de gamme destiné à des cyclistes exigeants.

Prix : 399 €

Couleurs : blanc/rose – rouge/noir – bleu/vert – blanc/gris – Irisé – noir mat soie

Infos sur le site de marque

Je vous invite à regarder cette video de Vittoria qui présente la fabrication du modèle Revolve

Casque Lazer Strada KinetiCore

Repéré par Patrick

Le nouveau Strada KinetiCore a obtenu a obtenu 5 étoiles par le Virginia Tech Helmet Rating pour la protection lors d’essais d’impact avec mise en rotation. Il offre une protection renforcée pour tous les catégories de cyclistes à un prix raisonnable. Doté de la technologie de protection intégrée KinetiCore qui s’appuie sur ses zones de déformation contrôlée, le Strada propose un usage polyvalent.

Casque Laze Sport
Photo Lazer Sport

Ce casque garantit un confort supérieur sur 360° grâce au système d’ajustement ScrollSys simple à utiliser. De son côté, la mousse frontale espacée contribue à la ventilation et vous aide à rester au frais pendant l’effort. L’ancrage TPU pour lunettes permet de ranger les lunettes en lieu sûr quand vous ne les utilisez pas. La lumière Led universelle en option se fixe sur le casque pour que vous soyez mieux vu. Pour compléter le tout, vous pouvez ajouter un Aeroshell breveté pour vous aider à rouler plus vite et à vous protéger du mauvais temps.

  • Système d’ajustement : ScrollSys
  • Tailles : S/52-56 cm, M/55-59 cm, L/58-61 cm, XL/61-64 cm
  • Poids : 290 g (Taille M CE)
  • Évents : 23 aérations

Roues Fulcrum 42 & 57, une nouvelle ère commence

Repérées par Matthieu

Avec les nouvelles Fulcrum Speed 42 et 57, Fulcrum nous promet une nouvelle ère avec une dimension inédite, où la forme et la fonction constituent les concepts fondamentaux : Form Function Fulcrum. Les roues Speed 42 et 57 représentent l’aboutissement d’un processus qui a nécessité plus de 4 000 heures d’essais en soufflerie, en laboratoire et sur la route, au cours desquelles sept versions de la jante ont été testées dans de multiples configurations. L’objectif était d’atteindre les meilleures performances d’aérodynamisme, de résistance au roulement, de légèreté et de maniabilité, sans aucun compromis en matière de sécurité.
Une évolution sans demi-mesure : les nouvelles jantes (plus hautes, plus larges, plus légères et plus aérodynamiques), les nouveaux moyeux et les nouveaux rayons composent un système roue parfait qui ne pèse que 1 410 g pour la version de 42 mm et 1 495 g pour la version de 57 mm. Le graphisme a lui aussi été entièrement repensé pour interpréter la nouvelle identité Form Function Fulcrum, avec un design à la fois épuré et raffiné qui intègre toutes les informations techniques du produit grâce à une nouvelle charte iconographique.

Roues Fulcrum Speed 42-57
photo ©pocispix

L’absence de trous sur le fond de jante permet de conserver la même rigidité sur tout le périmètre et d’offrir une plus grande résistance aux chocs. Les logements des écrous, réalisés dans le moule, sans devoir percer la jante, y contribuent également. Il s’agit en effet d’une opération qui, dans les jantes traditionnelles, affaiblit la structure en raison de la coupe de la fibre de carbone.
La jante est réalisée avec des résines et des fibres traitées selon la spécification Fulcrum où, contrairement aux versions précédentes, un nouveau mélange composite de fibres unidirectionnelles à haut module FF100 est utilisé pour les Speed 42 et 57. Grâce aux nombreuses
expériences réalisées, nous avons obtenu le mélange parfait de fibres, qui, associé au positionnement correct des fibres et à un contrôle extrêmement précis de la résine, permet de réaliser un produit qui fonctionne dans le champ d’élasticité correct, en assurant les meilleures performances de la catégorie et une sensation de conduite optimale.

Caractéristiques

Roues Fulcrum Speed 42-57
photo ©pocispix

Les nouvelles Speed sont disponibles en deux hauteurs : 42 mm et 57 mm. Elles remplacent les profils précédents de 40 mm et 55 mm, tandis que la largeur du fond de jante passe de 19 à 23 mm. Le profil de la jante est également élargi avec un radius de 9,5 mm.
Les nouvelles jantes plus larges, associées à des pneus de 28 mm, permettent de garantir une combinaison performante, sans compromis, dans laquelle la pénétration aérodynamique, la résistance au roulement et le confort sont optimisés. En effet, l’avantage aérodynamique moyen, mesuré dans la soufflerie en vent de face, est supérieur de 10 % à celui d’une jante de 19 mm interne.

  • Profil aéro tout carbone : 42/57 mm
  • 2-Way FITTM sans chambre – fond de jante non percé
  • 23 mm largeur intérieure
  • USBTM – roulements en céramique ultra fluides
  • Conçues en Italie, fabriquées en UE
  • 1 410 g SPEED 42
  • 1 495 g SPEED 57
  • 1 460 g SPEED COMBO

Fiche produit roues Fulcrum Speed 42 et 57.

SPEED 42 (disponibles)
265,00 € (HG11), 2 264,00 € (XDR), 2 265,00 € (N3W)

SPEED 57 (disponible à partir de juin 2023)
2 265,00 € (HG11), 2 264,00 € (XDR), 2 265,00 € (N3W)

Infos complètes sur le site de Fulcrum.

Fizik Tempo Aliante R1

Repérée par Patrick

Lancée il y a exactement deux décennies, la selle Tempo Aliante a conquis le monde du cyclisme en 2003 avec son design innovant qui accordait la priorité au confort du cycliste. Elle a même été surnommée par les cyclistes longue distance “le canapé“. Pour marquer le vingtième anniversaire d’Aliante, Fizik présente la dernière version de cette selle au design intemporel.

Fizik Tempo Aliante R1
Photo Fizik


Le confort c’est de la performance

Ceux qui pourront rouler longtemps de façon confortable iront plus loin… Aliante est une selle ondulée, qui offre une transition progressive avec sa forme effilée de l’arrière jusqu’au bec. Avec une plate-forme légèrement plus large permet de soutenir les ischions en améliorant la stabilité et la répartition du poids pour les sorties à la journée. En mettant l’accent sur le confort, la nouvelle Aliante redessinée a une surface plus plate pour permettre une pression uniformément répartie et une sensation équilibrée, particulièrement utile pour les sorties d’endurance prolongées.

Fizik Tempo Aliante R1
Photo Fizik

Aliante possède une découpe ergonomique qui a été développée sur la base d’analyses détaillées avec la contribution d’experts médicaux. Cette forme aide à soulager la pression et facilite la circulation sanguine. Le rembourrage généreux a été conçu avec une mousse à double densité, plus ferme sur les os ischiatiques, plus douce sur le nez, pour fournir à chaque cycliste le bon soutien, quelle que soit la position de conduite, sans créer de pression excessive. L’Aliante R1 gagne du poids grâce à un nouveau rail en carbone 7×9 mm.

Fizik Tempo Aliante R1
Photo Fizik

Existe en 2 Tailles :

  • 145 mm : Longueur : 277 mm – Largeur : 145 mm – poids 180 g
  • 155 mm : poids 186 g

Pour les deux : hauteur 75 mm, largeur : 45 mm

Il existe également les modèles R3 (coque en nylon renforcé de carbone et d’un rail creux Kium) et R5 ( coque en nylon renforcé de carbone et d’un rail S-Alloy)

Tarifs : R5 : 109 € – R3 : 149 € – R1 : 199 €

Voir les infos sur le site concernant les selles Aliante

Cézanne Cyclo Classic

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Cézanne Cyclo Classic rando vélos anciens
Cézanne Cyclo Classic rando vélos anciens

Le vélo pourrait bien devenir le 10ème art, tant cette machine en apparence simple, inspire les créateurs et les artisans. Certains vélos sont de véritables œuvres d’art et pour beaucoup de cyclistes le choix de leur monture se fait avec le regard. La relation entre l’art et le vélo était évidente pour Gabriel Refait, qui restaure de beaux vélos anciens à Aix-en-Provence. Depuis 3 ans, il organise une rando “classico” reliant Aix-en-Provence à Marseille, en haut de la Bonne Mère réservée aux vélos vintage. Cette fois, il nous propose d’aller sur les pas de Cézanne en suivant un parcours spectaculaire autour de la Sainte-Victoire. Le 17 septembre aura lieu à Aix-en-Provence la première édition de la “Cézanne Cyclo Classic”.

En toile de fond

La Randonnée se déroulera sur une boucle de 83 km pour 1200D+ qui arpente les routes les plus spectaculaires de la région.

Cézanne Cyclo Classic rando vélos anciens
L’affiche de la Cézanne Cyclo Classic

Au départ d’Aix-en-Provence vous suivrez la seule route de France classée Monument Historique : la “Route Cézanne”. Vous pourrez rouler sur ce patrimoine en découvrant les paysages uniques du mythique massif de la Sainte Victoire. Longeant le calcaire blanc de la montagne Sainte Victoire, la trace s’enfoncera dans le vignoble des coteaux d’Aix, vers Puyloubier.

Passé le village de Pourrières – qui fut autrefois (- 102 av JC) le théâtre d’une terrible bataille entre les armées de Marius et les hordes Teutonnes – vous ferez une incursion dans le département du Var, connu pour ses petits villages perchés, ses forêts denses peuplées de chênes. Vous longerez ensuite la Durance, rivière arrivant des Alpes et principale source d’irrigation de la région.

​Le retour sur Aix-en-Provence se fera en empruntant une petite route cachée au coeur de la garrigue et qui comporte une portion de piste, le long la précieuse voie ferrée encore en service qui relie Aix à Briançon. La route des Pinchinats vous conduira vers le centre ville par une jolie descente au milieu des oliviers.

À l’arrivée il sera temps de boire quelques verres de rosé local et bières fraiches qui attendront les “artistes” de cette belle journée de vélo.

Sur le chevalet

La Cézanne Cyclo Classic est un évènement unique qui rassemble les passionnés de vélos classiques qu’ils soient anciens ou modernes.

Cézanne Cyclo Classic rando vélos anciens
La randonnée promeut l’élégance et le savoir-faire artisanal

 

La randonnée promeut l’élégance et le savoir-faire artisanal, elle est ouverte à tous les vélos en acier de style classique à savoir :

  • Vélo de course, Randonneuse, Tandem anciens mais aussi Randonneuses et Vélos de course en acier plus récents au look classique ;
  • Les vélos de Gravel en acier de fabrication moderne seront acceptés s’ils sont équipés de pneus slicks et de garde-boues ;
  • Sont également autorisés les vélos de course en titane ou Aluminium fabriqués avant 2000.

Désolé pour les vélos en carbone : ils ne sont pas acceptés.

Code vestimentaire

Chaque participant est libre d’adopter la tenue qu’il jugera adaptée à la période et au style de sa monture. L’idée étant bien sûr de sortir des standards modernes, fait de matières synthétiques, afin de profiter de l’évènement pour rouler différemment avec élégance. Le port du casque est également fortement recommandé.

Infos et inscriptions ici

Lunettes photochromiques Decathlon Roadr 920

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Test des lunettes Decathlon Roadr 920
Test des lunettes Decathlon Roadr 920

Depuis « toujours », je suis sensible à la qualité des verres de mes lunettes d’extérieur, tant en haute montagne que plus bas au soleil méditerranéen et cela été comme hiver. Avec mon regard « technique » sur le sujet, je privilégie l’efficacité à la tendance. J’ai été Pouilloux et Vuarnet avant que n’arrivent les verres photochromiques, entre autres chez Julbo.

Photochromiques

Test des lunettes Decathlon Roadr 920
Un verre HD à champ de vision très large, adossé à la dernière technologie antibuée RIA et filtrant 100 % des UV – photo Philippe Aillaud

La technologie des verres photochromiques permet à ces derniers de se teinter plus ou moins en fonction de la luminosité, sur une plage de 3 indices en général. Si pour la haute altitude j’opte pour des 2-4, en gravel et en vtt je préfère du 1-3. C’est justement la plage d’indice des Roard 920 qui sont l’objet de ce test. Decathlon les présente comme extrêmement légères et bénéficiant d’un verre HD à champ de vision très large, adossé à la dernière technologie anti-buée RIA et filtrant 100 % des UV.

Les lunettes photochromiques Decathlon Roadr 920

Les lunettes sont livrées dans un étui rigide, qui les protège parfaitement sans gêner leur accessibilité. Elles sont accompagnées d’une pochette souple pour protéger les verres dans vos poches ou votre sac. Si le polycarbonate constituant le verre est résistant aux rayures, il l’est moins que le verre minéral. Le poids annoncé de 27 g est conforme à celui de mon exemplaire (à 1 g près, mais ma balance n’est pas certifiée !). Mon nez à la base plutôt large, sans être un cap ou une péninsule, n’est pas facile à habiller : les Roadr l’investissent sans être perchées : un très bon point.

Si l’irisation dans des teintes oranges saumonées ne m’attire pas de prime abord, elles est suffisamment discrète pour être portée sans retenue.

Les Roadr 920 au roulage

Légèreté, port couvrant, vue panoramique, que du bon. En terme de contraste, le verre HD des Roadr ne démérite pas face à des verres bien plus chers. Avec une particularité dans le rendu colorimétrique entre le haut et le bas du verre : le haut offre un rendu bleuté, en accord avec la couleur et la luminosité du ciel donc non perturbant ; tandis pour le milieu et le bas, là où se porte le regard lorsque l’on roule, le rendu est dans le rose, ce qui augmente les contrastes dans les moins fortes à plus faibles luminosités. S’il n’y avaient le bruit du vent et les irrégularités des sols, on pourrait se croire devant une TV 4K.

Les lunettes photochromiques Decathlon Roadr 920
On pourrait se croire devant une TV 4K – photo Philippe Aillaud

Les verres photochromiques permettent une vision à luminosité quasi constante : la variation d’intensité se produisant, en assombrissement comme en éclaircissement, en 30 à 45 secondes, on ne s’en rend pas compte. Mais elle a bien lieu et tend à rendre la vision constante au soleil comme à l’ombre. Si vous posez vos lunettes dans l’herbe, au bout d’une minute vous verrez des traces plus foncées sur le verre, correspondant aux ombres des brins d’herbe.

Ne rencontrant pas des conditions climatiques propices à la création de buée sur les lunettes, je n’ai pas pu tester cet aspect. Par contre, la lecture d’avis relatifs à ce produit sur le site de Decathlon remonte des griefs sur l’efficacité de l’antibuée. La marque reconnaît cette faiblesse et annonce qu’elle sera corrigée dans la prochaine version.

J’ai constaté par deux fois un phénomène fortement inhabituel : la très forte lumière d’un reflet spéculaire, en l’occurrence le reflet du soleil sur le pare brise d’une voiture à l’arrêt, se traduit par un point rouge sur les lunettes.

Conclusion

Les lunettes photochromiques Decathlon Roadr 920
J’ai été enchanté par ces lunettes Van Rysel typées route – photo Philippe Aillaud

Adepte d’un classicisme certain, pour ce qui concerne l’esthétique de mes verres et monture, mais pas pour leur technicité, j’ai été enchanté par ces lunettes typées route. À tel point que je viens d’acquérir une paire de Roadr 900 grises pour le vtt.

Prix public conseillé : 70 euros.

Fiche produit lunettes Van Rysel Roadr 920.

Vous pouvez également consulter notre petit guide du choix des lunettes solaires de vélo ici.

Les plus :

  • qualité de vision ;
  • confort, agrément de port ;
  • prix très concurrentiel.

Les moins :

  • tenue à la buée ;
  • point rouge sur des lumières spéculaires.

Page produit Lunettes photochromiques Decathlon Roadr 920.

Wish One Millau Grands Causses – UCI Gravel World Series 2023 : on remet ça !

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WishOne Grands Causses 2023 - Trek UCI Gravel Tour
Photo :TheFrenchDrone Flykapture

Comme en 2022, la seule manche française du challenge Trek UCI Gravel World Series, qualificative pour les championnats du Monde Gravel UCI se déroulera à Millau dans le fief de la marque Wish One. Quelques nouveautés nous attendent pour cette fête du gravel qui aura lieu les 17 et 18 juin prochain. Les épreuves sont ouvertes à tous, licenciés ou non et de nouvelles courses pour les jeunes et ceux qui découvrent la discipline, sont proposées le samedi. (photo de couv’ : The French Drone Flykapture)

Une affaire de territoire

Les partenaires ont affirmé leur soutien à cet événement lors de la conférence de presse qui s’est tenue le 26 avril à Millau. En présence d’Emmanuelle Gazel, maire de Millau, Présidente de la Communauté de communes Millau Grands Causses et conseillère régionale à la région Occitanie, de Séverine Peyretout, membre du bureau syndical du Parc Régional des Grands Causses et de Jean-Luc Sanchez de Total Energies, Maxime Poisson co-fondateur de Wish One a remercié tous ceux qui apportent leur soutien à cette épreuve. Les organisateurs pourront compter également sur les clubs et les bénévoles locaux. Des entreprises de la région et des partenaires équipementiers de Wish One contribueront au succès de ce beau week-end de sport. 

Gravel WishOne Grands Causses
Les Grands Causses “Terre de gravel” sont au coeur du projet et l’implantation de Wish One à Millau – photo Wishone – The French Drone-Flykapture

Les Grands Causses “Terre de gravel” sont au cœur du projet et l’implantation de Wish One à Millau, le moteur du développement de la pratique du gravel dans cette belle région qui est devenue la capitale Occitane du Sport Outdoor. 

Les parcours

L’an passé, l’UCI avaient imposé quelques contraintes qui avaient obligé les organisateurs à réduire les kilomètres. C’était dommage pour cette dernière partie et cette fois le final sera plus beau que l’an passé. La trace a été revue pour ce tronçon final et tous les beaux endroits du début sont bien sûrs conservés.

Gravel WishOne Grands Causses
Après les beaux chemins du Causse, ils plongeront vers le Tarn et traverseront La Roque Sainte-Marguerite – photo Wishone – The French Drone-Flykapture

Cette année le parcours fera 145 km et 2130 m de D+. Le départ sera donné à Millau plage et la première difficulté sera le Puncho d’Agast (6,9 km à 6,6 % en moyenne) qui montera les cyclistes sur le Causse noir. Après les beaux chemins du Causse, ils plongeront vers le Tarn et traverseront La Roque Sainte-Marguerite. Ils rejoindront ensuite le plateau du Larzac et les 30 km de piste dans le terrain militaire de la Légion. Retour à la Cavalerie après avoir emprunté une partie du tracé du rallye des Cardabelles. Après une descente vers Saint-Georges de Luzençon avant d’attaquer la cote finale de 1,5 km à 10% pour atteindre l’arrivée jugée sous le viaduc de Millau. Les 70 premiers kilomètres sont les mêmes que l’an passé et les 75 suivants sont nouveaux.

Une petite reco pour voir …

L’équipe de Bike Café s’est rendue sur place pour tester ce nouveau final proposé par Wish One … Voici la vidéo de notre découverte.

Pour les femmes de plus de 50 ans et les hommes de plus de 60 ans il y aura 101 km et 1640 m de D+ qui empruntent la même première partie réduite au camp du Larzac. Ce parcours conserve néanmoins 3 ascensions sévères qui en seront les juges de paix.

Découvrez le Relive du parcours des Grands Causses 2023

Écoutez le podcast avec François-Xavier Blanc

Les nouveautés

Cette année ce n’est pas une seule journée, mais 2 qui sont proposées aux participants. Des épreuves pour les jeunes des clubs locaux et du département avec une épreuve cadet et une épreuve junior. Il y aura également une course Open pour découvrir ce qu’est le gravel. “On s’est aperçu que certains cyclistes auraient été intéressés par ces parcours gravel dans les Causses, mais qu’il étaient intimidés par le label UCI. C’est pour cela que nous avons créé cette nouvelle épreuve le samedi matin pour élargir notre offre à tous les participants“, précise François-Xavier Blanc.

Le départ sera donné à l’écart du centre ville à Millau plage sur les bords du Tarn. “Cette année sur la Wish One Grands Causses il n’y aura pas d’assistance en dehors de zones de ravitaillement que nous avons prévues. L’an dernier on avait mis motos et voitures, c’était probablement une erreur.“, me confie François-Xavier dans notre échange podcasté. 

Cerise sur le gâteau pour les amateurs de nouveaux vélos : le nouveau gravel WishOne carbone sera exposé sur le stand WishOne situé sur la zone de départ des épreuves. Il aura été dévoilé à la presse le 12 juin et tous les passionnés présents pourront le voir en vrai. Ce vélo carbone a été conçu par WishOne et sera fabriqué en France : c’est totalement nouveau dans cette technologie de cadres “moulés”.

Infos et inscriptions sur le site partenaire de Sports N’Connect

Trek Checkpoint SLR : une machine de guerre pour le gravel

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vélo gravel race Trek Checkpoint
Ce gravel race est prêt à sortir du bois... pour faire la course ! Le coloris du cadre est le "Matte Deep Smoke/Gloss Olive Grey".

C’est un véritable “dream-build”, que j’ai eu la chance de tester. J’ai pu rouler avec ce vélo de gravel Trek Checkpoint SLR 7 AXS, pendant 2 mois et participer avec à une épreuve gravel en Espagne. C’est le fleuron gravel de la marque américaine. (Photos : Matthieu Amielh.)

Contrairement au modèle de “série” de la gamme, équipé d’une transmission Sram Force AXS avec monoplateau et dérailleur arrière XPLR eTap AXS, le Checkpoint que j’ai pu tester est le résultat d’un montage “custom” réalisé par Sram :

vélo gravel race Trek Checkpoint
Le Checkpoint équipé de la nouvelle transmission Sram Force AXS : un custom-build qui existera dans la gamme 2024 ?
vélo gravel race Trek Checkpoint
Rendement assuré avec ces Zipp 303 Firecrest chaussées de pneus Zipp G40 XPLR. Ces derniers montreront tout de même leurs limites sur terrains gras.
  • Périphériques Zipp (cintre, potence).
vélo gravel race Trek Checkpoint
Le cintre Zipp Service Course SL-70 XPLR est un classique du fabricant américain. Je l’ai bien apprécié.

Présentation du Trek Checkpoint

J’ai testé un modèle en taille 54, qui s’est révélé parfait au niveau de la prise en main. Un reach assez long (40,3 cm) compensé par une potence courte (80 mm) et une faible hauteur de douille (125 mm) qui indiquent que nous sommes en présence d’un modèle clairement orienté pour une pratique sportive, voire course. Impression confirmée avec la géométrie résolument sloping du triangle avant et la section des tubes utilisés. Ce vélo est incontestablement conçu pour rouler vite !

vélo gravel race Trek Checkpoint
Le Checkpoint avec sa géométrie sloping et ses tubes bodybuildés donne le ton : nous sommes en présence d’un gravel taillé pour la course !

L’angle de direction de 71,8° annonce aussi que le vélo devrait être maniable. L’empattement est classique (1041 mm en taille 54), pour assurer une bonne stabilité en descente.

vélo gravel race Trek Checkpoint
Tableau des géométries du gravel Trek Checkpoint.

Seul petit hic : j’étais presque trop “court” au niveau de la sortie de selle pour bien régler la hauteur. Il faut en effet faire coulisser la tige de selle (mât en carbone, dans le jargon de Trek) en respectant la marque de son insertion minimale dans le tube de selle. J’ai appris par la suite que ce “mât” est disponible en deux longueurs : 100 et 140 mm de longueur. Donc pas d’inquiétude, si vous avez besoin d’une grande sortie de selle, vous pourrez tout de même adapter le cadre en choisissant le mât qui vous conviendra.

vélo gravel race Trek Checkpoint
Le mât de selle en carbone qui vient coulisser sur le tube de selle existe en deux longueurs différentes.

J’ai eu le privilège de pouvoir tester cette belle machine pendant deux mois, à la fois sur des sorties route, seul ou avec le groupe “Tempo++” du week-end mais aussi en gravel, seul et lors d’un bel événement gravel en Espagne, la Border Bash Aragon. J’ai pu ainsi me faire une bonne idée de ce Checkpoint en ayant roulé pratiquement 700 km du mois de mars à début mai.

Sur le bitume

Les premiers tours de roue du vélo se sont faits sur le tarmac et rapidement, j’ai compris que j’avais à faire avec une machine hyper rigide, qui part au quart de tour, dès que l’on appuie sur les pédales. Ce vélo délivre une nervosité impressionnante, lorsque je me dresse sur les pédales. Certes, on juge un vélo dans son ensemble et les roues Zipp 303 Firecrest (dotées d’une hauteur de jante de 40 mm et annoncées à 1 408 grammes la paire) ont contribué à ce ressenti très positif. Ces roues sont nerveuses, faciles à emmener et leur hauteur de 40 mm les rendent utilisables sur pratiquement tous les terrains. Et en bonus, le bruit du corps de roue libre m’a toujours plu, cette dernière remarque étant totalement subjective !

À noter que le Checkpoint SLR utilise la fibre de carbone OCLV, la plus légère de chez Trek (OCLV Carbon Série 700), permettant de gagner plusieurs centaines de grammes par rapport au Checkpoint SL.

vélo gravel race Trek Checkpoint
Le Checkpoint SLR adopte le cadre le plus léger de la gamme gravel de Trek.

Le Checkpoint m’a tellement impressionné sur la route que j’ai laissé mon Cervélo au garage et que je l’ai utilisé comme vélo unique. Les cyclistes qui roulaient avec moi le week-end s’étonnaient de voir arriver un vélo avec des pneus aussi larges, mais souvent je me suis retrouvé devant à tirer le groupe et à battre pas mal de mes records personnels sur des segments Strava, comme sur cette sortie de 100 km et 1 300 m de D+, bouclée à 30 km/h de moyenne.

Le corollaire d’un vélo rigide est souvent une absence ou un plus faible confort et c’est là que la magie du Checkpoint opère. Grâce à l’utilisation de la technologie Isospeed, que l’on trouve aussi sur le Trek Domane, les vibrations sont filtrées efficacement sur le triangle arrière, qui conserve malgré tout sa nervosité grâce à des bases courtes.

vélo gravel race Trek Checkpoint
Le Checkpoint utilise la technologie de suspension Isospeed intégrée au cadre. Ca marche… vraiment !

Techniquement, le tube de selle lui-même est découplé du tube supérieur et du cadre grâce à un système de roulement qui est caché sous un capot démontable. Cela permet de gagner en souplesse sur l’arrière du vélo grâce à des micro-mouvements du tube de selle.

Bien sûr, la présence de pneus plus larges – ici les Zipp G40 XPLR (montés tubeless) en 40 mm de section – permet de rouler à plus basse pression (autour de 3 bars) sur route et donc d’être plus rapide et moins secoué sur le revêtement souvent dégradé des routes des Bouches-du-Rhône et du Vaucluse.

Petit plus bien pratique sur le Checkpoint : l’espace de rangement caché dans le tube diagonal. Un simple quart de tour sur la manette vous donne accès à une zone pour ranger démonte-pneus, une chambre à air, une pompe (pas trop longue !) ainsi qu’une cartouche CO2, le tout bien protégé dans une couverture néoprène à scratch.

Sur les pistes d’Espagne

Place maintenant à l’essai off-road avec trois journée de gravel intenses dans la province de Huesca, dans la région d’Aragon en Espagne, dans le cadre du festival Border Bash Aragon.

vélo gravel race Trek Checkpoint
Ce Checkpoint m’a procuré beaucoup de plaisir au roulage. Sur les pistes roulantes, c’est un vrai bolide ! Photo : Carlos Martinunson.

Le terrain de jeu espagnol a été parfait pour tester le Checkpoint dans toutes les conditions : pistes roulantes, défoncées, montées techniques, descentes caillouteuses et quelques phases de portage pour atteindre les panoramas les plus spectaculaires.

vélo gravel race Trek Checkpoint
Une sortie gravel de 6 heures, 105 km et 1 900 m de D+, durant la Border Bash Aragon.

Mes impressions sur la route restent les mêmes : le vélo ne demande que d’appuyer sur les pédales pour vous permettre de voler sur les pistes, c’est vraiment un vélo de gravel conçu pour la course ! Les roues Zipp, dont j’avais baissé la pression des pneus à environ 2,1 bars se sont montrées tolérantes et confortables, tout en gardant leur marqueur de roue taillée pour aller vite.

vélo gravel race Trek Checkpoint
Avec ce Checkpoint, j’ai vu la vie en rose, ou plutôt en violet 😉

Lors d’une grosse intempérie, les pneus Zipp G40 ont montré leurs limites sur des pistes transformées en champs de boue par endroit. Il conviendra de les remplacer par des modèles plus cramponnés, comme les Hutchinson Tundra testés par Hugo, si vous roulez souvent sur des terrains gras. Le vélo a d’ailleurs bien pris au terme de cette sortie épique mais n’a pas flanché et m’a ramené à bon port.

vélo gravel race Trek Checkpoint
Après 6 heures de gravel dont 2 heures d’intempérie, le Checkpoint a tenu le coup mais la douche s’imposait !

La nouvelle transmission Sram AXS 12 vitesses : route et gravel “tambien” !

J’ai été surpris du montage proposé par Sram sur cette machine, un double plateau 46/33 à l’avant, couplé à une cassette 10/36 à l’arrière. On est clairement sur des braquets plutôt pensés pour la route et d’ailleurs, c’est exactement le montage que j’ai sur mon vélo de route ! Retrouvez ici le test longue durée de la transmission Sram Force AXS 12 vitesses, version 2022.

Sur la route, j’ai retrouvé exactement les braquets de mon Cervélo S3 Disc ce qui a rendu l’acclimatation facile. Le vélo s’est montré très agréable à rouler : nerveux et rigide à souhait, mais également confortable grâce à sa monte de pneus de 40 mm.

Sur les pistes d’Espagne, cette association ne m’a pas gêné au global, bien au contraire. Sur le roulant, c’est idéal puisque vous pouvez envoyer du braquet sur les pistes planes et dans la pente, le 33/36 s’est révélé un peu limite au-delà de 12 % de pente, car il faut pédaler en force pour pouvoir passer.

En plus des leviers de vitesse, Sram avait également installé une paire de commandes supplémentaires (les “Blips”) sous la guidoline, ce qui s’est révélé très pratique pour changer de rapport lorsque vous avez les mains au milieu du cintre.

vélo gravel race Trek Checkpoint
Les boutons de changement de vitesses intégrés sous la guidoline.

À noter que la nouvelle transmission Force AXS est également proposée en versions mono plateau et avec dérailleur XPLR, associé avec la cassette 10-44. Une offre Force AXS Gravel expliquée en détail en cliquant sur le lien précédent.

Le fonctionnement global de la transmission est très satisfaisant. Les différences avec le Sram Force AXS 2022 et 2023 sont assez fines : je dirais que le changement de vitesses est un poil plus rapide et onctueux sur le nouveau groupe. La prise en main des leviers est également améliorée et les mains sont bien calées dans le creux des cocottes, l’ergonomie est donc un peu meilleure.

vélo gravel race Trek Checkpoint
L’ergonomie des leviers a été revue, la prise en main est excellente grâce aux bandes antidérapantes présentes sur l’intérieur des cocottes.

Les changements esthétiques sont quant à eux réussis de mon point de vue, j’aime beaucoup le nouvel usinage de l’ensemble pédalier/plateaux. La petite touche irisée est réussie.

Conclusion : ce Checkpoint est bluffant !

Ce Trek Checkpoint SLR m’a véritablement bluffé. Nerveux, avec un rendement incroyable et surtout confortable, c’est un des meilleurs vélos de gravel que j’ai eu l’occasion de tester. Son poids mesuré sans les pédales de 8,64 kg en fait un vélo redoutable pour s’aligner sur les courses de gravel.

Certes, mon propos est à relativiser car j’avais entre les mains un montage custom “Dream-build”, avec un groupe sans fils Sram Force AXS performant et une paire de roues carbone Zipp légère et polyvalente. Avec un prix global que j’estime proche des 10 000 euros, donc pas forcément accessible…

vélo gravel race Trek Checkpoint

Ce vélo est également disponible avec une fibre de carbone un peu moins légère, le Checkpoint SL (à partir de 4 099 euros), qui permettra aussi de bien s’amuser.

vélo gravel race Trek Checkpoint
Le Checkpoint est un vélo qui a longtemps été une denrée rare dans les magasins. En cherchant bien, on peut maintenant en trouver, comme ici au Trek Store de Plan de Campagne.

Plus d’informations sur la gamme gravel Trek Checkpoint.

Plus d’informations sur la nouvelle transmission Sram Force AXS 2023.