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Partir à vélo, que l’aventure commence …

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Aventure à vélo photo Dan de Rosilles
Aventure à vélo photo Dan de Rosilles

Pourquoi partir à l’aventure à vélo ? Plusieurs raisons peuvent motiver ce choix. Vous pourriez préférer randonner à pied, mais il faudrait une belle journée de marche pour parcourir 20 kilomètres, alors que la même distance à vélo peut se franchir en une heure. À vélo, vous irez plus vite, plus loin. Avec un peu d’entraînement, vous atteindrez des destinations qu’un piéton n’oserait même pas envisager. Vous pourriez aussi partir en week-end en voiture ou en train. Mais le vélo est sans doute le moyen de déplacement le plus économique, le plus doux, le plus écologique. Mû par la seule force de vos jambes, le vélo est le véhicule de votre liberté. Il est, à ce titre, immersif et émancipateur. Vous irez de découvertes en découvertes, avec le sentiment puissant d’être intégré au paysage. Autonome, vous gagnerez peu à peu en assurance et en hardiesse.

Aventure à vélo photo Dan de Rosilles
photo Dan de Rosilles

En plein air, le nez au vent, vous vous évaderez de votre quotidien, en toute liberté et en osmose avec les éléments. L’air qui caresse le visage, les odeurs qui se révèlent, les sons et les silences plus précis et plus brillants exaltent et rendent heureux. Le vélo est une clé qui ouvre des portes et vous connecte avec le monde qui vous entoure. Il vous déplace, vous dépayse, il permet de découvrir de nouveaux endroits et de s’immerger véritablement dans les territoires et les terroirs.

L’aventure à vélo est aussi une aventure humaine …

La pratique du vélo facilite aussi le contact avec les gens que vous croiserez sur votre itinéraire : il suffit d’arriver quelque part pour susciter rapidement les commentaires, enclencher une discussion. Le vélo, source partagée de souvenirs et d’expériences, provoque naturellement la sympathie. Rouler en groupe renforce aussi les liens entre cyclistes.

Aventure à vélo
Partager une aventure à plusieurs est un sentiment exaltant… photo Sportful

Partager une aventure à plusieurs est un sentiment exaltant… L’aventure à vélo est aussi une aventure humaine. Enfin, l’aventure à vélo est un bon moyen pour gagner en confiance en soi. Vous partirez rarement au hasard, il faudra donc prévoir votre destination, votre itinéraire. Il s’agit en fait de concevoir un projet pour le week-end. En maîtrisant votre monture, en affrontant des difficultés, en faisant face à des imprévus météorologiques ou techniques, vous réaliserez votre projet. Vous ne pourrez alors qu’être fier de vous et de ceux qui y ont participé.

Aventure à vélo
Savoir sortir de sa zone de confort – photo BH Cycles

L’aventure commencera quand vous sortirez, chacun à votre niveau, de votre « zone de confort »

Aventure à vélo
Mais quand et comment une aventure à vélo commence-t-elle ?photo Dan de Rosilles

Mais quand et comment une aventure à vélo commence-t-elle ? La plupart d’entre vous ont déjà fait du vélo, ou l’utilisent régulièrement pour aller au travail, se déplacer en ville, aller faire des courses… Le vélo est une pratique démocratique, économique, durable et inclusive, qui fait fi des races, des sexes, des classes sociales. Toutes celles et ceux qui le souhaitent peuvent facilement acquérir un vélo et s’élancer sur les routes et les chemins, quels que soient leur lieu de vie, leur âge et leurs moyens financiers. L’aventure commencera quand vous sortirez, chacun à votre niveau, de votre « zone de confort » pour affronter une situation nouvelle : parcourir une distance plus longue que d’habitude, rouler dans un endroit où vous n’êtes jamais allé, tenter de gravir une côte qui jusqu’alors vous paraissait infranchissable, rouler sous la pluie, un jour de grand vent ou lorsqu’il fait froid, pédaler la nuit… toute situation nouvelle vous fait entrer dans l’aventure.

Aventure à vélo photo Dan de Rosilles
Il est toujours possible de franchir le pas … photo Dan de Rosilles

Et pour ceux qui n’ont jamais fait de vélo ? Eh bien, il est toujours possible de franchir le pas ! En prenant garde à s’équiper d’un matériel sûr et en bon état (vous pouvez d’ailleurs débuter en empruntant ou en louant un vélo), en se faisant conseiller et aider par un ami plus expérimenté ou un professionnel, votre aventure commencera dès la première recherche d’équilibre, dès les premiers tours de pédale …

Un petit guide pour vous aider à sauter le pas 

Week-end aventure à vélo éditions Vagnon

Si une balade de quelques kilomètres peut tout à fait s’improviser, un voyage à vélo même pour un week-end, se prépare. Il sera toujours plus intéressant et jouissif lorsqu’il sera bien préparé. Votre vélo doit fonctionner  le mieux possible, votre équipement, être adapté aux situations que vous rencontrerez. Vous devez être capable de vous orienter comme de savoir vous perdre, de gagner en confiance sans vous mettre en danger, de sortir de votre zone de confort mais de ne pas dépasser vos limites.

Ce guide, écrit par deux contributeurs de Bike Café : Dan de Rosilles et Patrick Van Den Bossche, vous apportera l’expérience de ces deux cyclistes passionnés, et vous permettra de mettre tous les atouts de votre côté pour partir sereinement et profiter au maximum des plaisirs intenses et inoubliables que procure une aventure à vélo !

13,50 € -15 x 21 cm –128 page

Disponible à la vente sur le site des éditions Vagnon 

Gravel Racing féminin : Maria Gudmundsdottir, pistes noires et chemins blancs

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Café Du Cycliste cycling apparel gravel French Riviera
Maria Gudmundsdottir pendant l'Unbound 2022 - photo café Du Cycliste

Maria Gudmundsdottir a grandi à Ísafjörður, sur les rives du fjord de Skutulsfjörður, à l’ouest de l’Islande. C’est sans doute en contemplant le fjord glacé et les montagnes aux sommets enneigés qu’elle s’est prise de passion pour la nature et les éléments.
Enfant, elle avait donc décidé de devenir météorologiste. Comme notre rendez-vous téléphonique a été pris en heure GMT, soit deux heures de décalage avec l’heure de Paris, elle s’inquiète de savoir si nous avons changé d’heure récemment, et s’amuse de cette particularité française. Elle en est au café, moi plus. Maria descend tout juste de l’avion. Cette globe-trotteuse court désormais pour la toute jeune équipe féminine de gravel racing de Café Du Cycliste, la CDC GT (Café Du Cycliste Gravel Team) et vient d’enchaîner The Traka en Catalogne et la plus célèbre course gravel des U.S.A., l’Unbound, au Kansas.

Du Kansas à la Catalogne, Maria Gudmundsdottir court cette année pour Café Du Cycliste – captures d’écran Instagram Maria Gudmundsdottir

Pleine nature

Maria est cycliste depuis douze ans, mais avant ça, elle était skieuse et l’est toujours. La passion de la trace, la trajectoire, et celle des tempêtes, le respect de la nature, l’amour de l’outdoor fondent sa pratique sportive. En premier, vint le VTT Cross Country, où l’action et les virages sur les pistes résonnent naturellement avec le ski. Puis, vint le vélo de route et en 2018 son premier gravel, “parce qu’il vous faut toujours un nouveau vélo” rigole-t-elle ; et aussi parce que, même en Islande, dès qu’il fait beau, il y a trop de voitures sur la route. Comme en VTT, le gravel lui permet de rouler en pleine nature, sur les “unpaved roads”, c’est tout ce qu’elle aime, il ne lui en faut pas plus pour verser dans cette nouvelle discipline qui prend son essor partout en Europe à ce moment-là.

En Islande, difficile de rouler sans prendre en compte la météo et respecter la Nature – Instagram Maria Gudmundsdottir

Madame l’ambassadrice

Plutôt que d’acheter un modèle de grande série, elle se tourne vers Lauf, un fabricant islandais et crée elle-même la décoration peinte sur le cadre. Manifestement, Maria est une esthète qui se délecte autant de la beauté de la nature que de motifs sur un vélo ou sur des vêtements. Attentive à ses tenues, elle repère le site de Café Du Cycliste. “Je suis hyper fan”, nous confie-t-elle. Enthousiaste, elle ajoute “et la marque colle si bien aux valeurs Islandaises”… Tout va alors très vite. Deux ans à peine après avoir acheté son premier jersey, elle est repérée pour son parcours de skieuse de haut niveau et son énergie débordante à l’occasion d’un shooting pour Café du Cycliste en Islande. Rémi Clermont, le fondateur du Café Du Cycliste, lui propose alors de continuer à poser pour la marque et d’en devenir ambassadrice.

Aux USA pendant un shooting pour Café Du Cycliste – photo Café Du Cycliste

“Maria, elle roule vraiment fort”

Dans le Bike Café Blabla que nous lui avons consacré, Rémi Clermont parle d’elle avec des étoiles dans la voix :
“Si tout le monde pouvait être aussi heureux que cette fille quand elle part faire du vélo, le monde irait beaucoup mieux. Sur un shooting, quand ça fait plusieurs jours qu’on se lève à cinq heures du matin pour aller faire des photos au lever du soleil, tout le monde tire un peu la tronche et elle, elle arrive au petit déjeuner avec son plus gros sourire, aussi heureuse que si elle venait d’avoir un enfant”.
Mais l’état d’esprit s’accompagne aussi d’un haut niveau de vélo et d’une détermination farouche. Rémi Clermont ne cache pas son admiration : “Maria, elle roule vraiment fort. On lui envoie nos tenues d’hiver en Islande pour savoir si c’est bien, elle nous les teste par moins cinq degrés pendant des heures”.

L’équipe CDC GT au grand complet – photos site Café Du Cycliste

Bande de filles

C’est tout naturellement qu’elle devient le pivot central de l’équipe féminine de gravel créée cette année par Café Du Cycliste. Le recrutement international (Islande, USA, Suisse, Espagne) ne permet pas aux filles de se voir souvent ou de s’entraîner ensemble. À la création de l’équipe, elles ont eu longuement l’occasion de discuter en ligne et désormais, c’est uniquement à la veille des courses qu’elles se retrouvent, toujours dans la complicité et la bonne humeur. Mais les courses de gravel ne permettent guère de stratégie d’équipe, comme le permettrait une course sur route. Comme en VTT Cross Country, on court surtout de façon individuelle, même en faisant partie d’une équipe. D’abord parce que les aléas sont plus fréquents que sur la route et qu’il est difficile, voire impossible, de se protéger en roulant dans la roue. C’est plutôt l’avant et l’après-course qui permettent de créer et entretenir un vrai esprit d’équipe.

La CDC GT à la remise des dossards de La Traka – photo Café Du Cycliste

Mixité plus-plus

Une autre caractéristique notable des courses de gravel, c’est qu’elle sont mixtes “plus-plus”, puisque hommes, femmes, pros, amateurs et débutants se retrouvent sur la même ligne de départ. Nous en venons tout naturellement à causer cyclisme féminin. Lorsqu’elle était coach de cyclisme en Islande il y a quelques années, Maria ne voyait pas – ou très peu – de femmes rouler. Pourtant, lorsqu’elle organisait des évènements et des cours réservés uniquement aux femmes, beaucoup venaient… Elle a alors réalisé que les disciplines cyclistes, dominées par la présence masculine, ne permettaient pas à ces femmes de trouver leur place. Souvent moins puissantes ou moins techniques, elles s’effaçaient. “En groupe non mixtes, elles donnent plus” affirme-t-elle.
Mais comme toutes les femmes compétitrices dans l’âme et qui ont appris à rouler avec les hommes, Maria n’est pas faite du même bois. La mixité des épreuves de gravel lui convient parfaitement, au point qu’elle avoue même que les épreuves réservées aux femmes qu’elle a couru en Islande, comme en cyclisme sur route par exemple, alignent trop peu de participantes et sont un peu ennuyeuses.

Comme toutes les compétitrices habituées à rouler avec les hommes, la mixité du gravel racing convient parfaitement à la CDC GT – photo Café Du Cycliste

Un motif unique pour un projet unique

Place donc à “l’éclate” au cœur de la mêlée. Pour cette première saison de gravel racing, Maria et ses consœurs portent fièrement la tenue de la Gravel Team conçue par Rémi Clermont, à base d’un motif à damier qui rappelle non sans humour les drapeaux de départ utilisés pendant les courses automobiles. Elle ne tarit pas d’éloge sur les tenues Café Du Cycliste. “Tous ceux qui suivent cette marque depuis longtemps”, dit-elle, “savent à quel point les modèles sont créatifs. Et ce motif en damier illustre aussi le fait de se demander qu’est-ce-que le gravel exactement. Nous participons à des courses gravel, nous sommes des femmes, les gens nous remarquent, c’est différent, ça questionne beaucoup autour de nous, au bon sens du terme. C’est un ensemble unique, pour un projet unique”.

Le poisson volant, symbole de la ligne gravel chez Café Du Cycliste, orne fièrement le jersey “racing” de la CDC GT – photo Café Du Cycliste

“Si tu n’es pas fun avec toi-même, c’est trop dur”

Course ou pas, en équipe ou pas, l’heure GMT tourne et il va falloir que je laisse Maria en paix face à son café.
Pour terminer cet entretien, je lui pose une question plus personnelle pour qu’elle évoque sa pratique “intime” du vélo. Sans la moindre hésitation, Maria me confie : “Lorsque je part rouler, j’essaye avant tout d’être de bonne compagnie pour moi-même. Parce qu’en course ou pendant de longues heures à l’entrainement, il y a toujours un moment où on roule seul, on doit affronter seul l’effort, le froid ou les problèmes techniques. Si tu n’es pas fun avec toi-même, c’est trop dur. À chaque sortie, je me dois donc d’être la meilleure pom-pom girl que je puisse avoir”.

“Chapeau”, Maria Gudmundsdottir !

Retrouvez Maria Gudmundsdottir sur son Instagram.

Et le podcast de Rémi Clermont, fondateur et styliste du Café Du Cycliste sur notre Bike Café Bla-bla

Calendrier des courses 2022 pour la CDC GT :

01/05 La Traka, Gérone, Espagne
05/05 Unbound, Kansas, USA
23/07 Le Rift, Islande
03/09 La Monsterrato, Italie

Gastaboy PGC-1Alpha … un vélo en bois de noyer

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Gastaboy le vélo en bois de Jean-Yves Couput
Gastaboy le vélo en bois de Jean-Yves Couput

Derrière le titre étrange de cet article se cachent deux histoires. Gastaboy, à l’origine Gastaboï, mot issu du patois languedocien signifiant « Gaspilleur de Bois », surnom donné amicalement à Eddy, créateur de ce vélo unique, symbole d’une fusion improbable de tradition et de modernité. PGC-1Alpha, plus scientifiquement est le petit nom d’une protéine qui active la genèse de la mitochondrie, responsable de la production d’énergie par le corps humain. (photo de une : Jean-Yves Couput sur son Gastaboy en noyer avec le maillot de l’Omomarto une épreuve d’ultra qu’il a inventée)

Le point commun ?

Sans arbre, pas de vie, sans énergie, pas de mouvement… Serait-ce la raison pour laquelle ce Gastaboy semble être une extension naturelle de mon corps ? Serait-on dans une dimension quantique du vélo où atomes du cycliste se mélangent avec atomes du vélo, créant harmonie, émotion, spiritualité ?

Peut-être…

C’est en tout cas ma conclusion après un petit millier de kilomètres au guidon de ce qui au départ était caprice et s’est rapidement transformé en évidence. En plus de 50 ans de carrière cycliste, j’ai enfourché quelques vélos, beaucoup de vélos, et parcouru quelques kilomètres, beaucoup de kilomètres…

Fut un temps, désormais assez lointain, durant lequel pendant près d’une décennie, tester des vélos était mon métier. Oui, oui, tester et être payé pour cela, j’en vois déjà certains se dire que la vie est dégueulasse, que nous ne sommes pas tous logés à la même enseigne. Rapidement, j’ai su faire évoluer une approche scolaire, rationnelle en une démarche plus holistique, plus centrée sur le ressenti, sur les sensations. Ce Gastaboy est l’essence de ce que j’ai toujours recherché dans l’objet vélo.

Délicat, subtil mélange de style et de performance. Encore faut-il définir la performance. Pour moi, c’est clair, elle ne se mesure plus, elle se vit.

« Comfort is Performance »

Prolonger le plaisir de pédaler, toucher du doigt l’idée de l’éternité cycliste parce que le grain de la route devient velours, parce que 100 kilomètres paraissent 10, parce que l’on maudit la nuit qui tombe quand on en voudrait encore et encore, c’est ma définition de la performance.

« Comfort is Performance », une expression que j’ai faite mienne le jour où je me suis tourné vers l’Ultracycling… et le Gravel, désormais convaincu que gros pneus et vélo moins rigide, permettaient d’aller plus vite, plus loin, avec moins de fatigue. Si vous acquiescez, préparez vous à partir en croisade, car vous n’êtes que minorité.

Art… formance

Ce Gastaboy est une proposition à part dans l’industrie du vélo. Un objet d’art qui ne fait aucun compromis à la performance. Il porte fièrement l’étendard d’Art formance. Pensé par un cycliste ébéniste de métier, mais surtout de talent – Eddy Jeantet – ce cadre est fabriqué à partir de la technique de lamellé-collé, ce qui réduit quasi à néant sa sensibilité aux variations météorologiques, chaleur et humidité.

Oui, il est plus lourd qu’un cadre carbone de même niveau de gamme ! Quelle importance ! Qui va me dire que l’on ressent combien la différence entre un bidon plein et un bidon vide est importante ?

Que les adeptes du calcul fassent le calcul, je l’ai fait… Entre temps perdu sur une ascension d’une heure (qui se chiffre en secondes) et plaisir gagné (qui se chiffre en rides d’expression sur le visage), mon cœur bat pour quoi vous savez !

Je sens que mon budget de crèmes anti-vieillissement va exploser !

Gastaboy le vélo en bois de Jean-Yves Couput
8.5 kg, tel qu’il est équipé, il peut facilement descendre symboliquement sous la barre des 8 kg – photo JY Couput

8.5 kg, tel qu’il est équipé, il peut facilement descendre symboliquement sous la barre des 8 kg si l’on est dans cette croyance que cela va faire de moi (de vous ?), mulet, un cheval de course.

Gastaboy le vélo en bois de Jean-Yves Couput
Les « lames » sont extraites d’un noyer, jeune de 100 ans

Ce cadre n’est pas que pièce d’art, il est aussi d’une sophistication mécanique extrême. Les « lames » sont extraites d’un noyer, jeune de 100 ans, et découpées dans la périphérie du tronc, là même où la courbure des strates est la plus faible. Quand le bois travaille, c’est parce que naturellement il veut se redresser. Moins ses veines seront courbées, moins il cherchera la ligne droite.

Ensuite, chaque lame, lors de l’assemblage doit trouver à côté d’elle son âme sœur pour garantir continuité dans le cheminement et l’absorption de l’onde vibratoire. La technique qu’a développé Eddy, consiste donc à retourner la lame voisine pour créer ce flow et garantir cette continuité.

Au moment du choix, s’est posée la question de l’essence. Chêne, Frêne, Noyer ?

J’ai opté pour ce dernier et je ne suis pas déçu. Trop rigide, le chêne m’aurait malmené, il convient cependant à Lionel Jourdan, meilleur Ultra-Triathlète français et détenteur du record de l’Ultraman, entre Londres et Paris. Alors, Frêne ou Noyer ? J’ai quelques relations, connaisseurs de la fibre cellulosique qui m’ont tout de suite orienté vers le précieux, noble, Noyer.

Gastaboy le vélo en bois de Jean-Yves Couput
Je profite… comme si j’entrais en résonance avec la machine

Et puis sa souplesse me séduisait. Bien m’en a pris… Jamais un cadre de vélo ne m’a donné cette impression de communion, comme si j’entrais en résonance avec la machine. Une machine qu’il faut accepter d’apprivoiser, trouver la bonne cadence, la bonne position, ne pas se battre avec elle, et elle vous rendra ce que vous lui donnez.

Je voulais me rassurer, alors, bien entendu, j’ai mesuré mes performances… une fois.

Rassuré, maintenant, je profite !

Équipement

L’équipement ? Quelques particularités qui me tiennent à cœur.

Parmi lesquelles, au centre du poste de pilotage, un cintre exotique mais tellement ergonomique, le Wavebar RR de Coefficient Cycling. Autre particularité qui me tient à cœur, des manivelles de 165 mm qui me permettent de pédaler plus rond en attaquant plus précocement la phase d’appui, qui occasionnent moins de fatigue musculaire et améliorent mon rendement général.

La transmission et le freinage sont confiés au groupe SRAM Red AXS avec une technologie sans fil particulièrement adaptée à ce concept qui rend l’intégration des câbles compliquée. Cela tombe bien, je n’en suis pas fan pour des raisons de facilité d’entretien.

Viennent enfin les roues : choix Cornélien…

Il est essentiel selon moi de considérer la cohérence du mariage cadre/roues, j’ai jusque-là trouvé deux associations qui fonctionnaient à merveille, les Roval Rapide CLX chaussées de pneus Specialized Turbo Cotton, qui confèrent au vélo une belle nervosité, et plus « rustiques », les ENVE 4.5 AR chaussées de Specialized Rapid’Air Tubeless en 30 mm.

J’ai très envie d’essayer, par curiosité, une monte en 650 avec des Asterion chaussées de Continentaux GP 5000 en 28 mm, ainsi que les Black Inc à bâtons, même si d’un point de vue cohérence esthétique ces dernières conviennent moins au concept… quoique.

Enfin, on ne peut pas parler du Gastaboy sans parler d’Eddy, un pur, un dur aussi…

Gastaboy le vélo en bois de Jean-Yves Couput
Eddy Jeantet le créateur de Gastaboy

Champion régional, il a à son actif une traversée des Pyrénées en « Gastaboy packing » et quelques top ten dans des cyclosportives au guidon de ses créations, dont une 6ème place à la Jalabert.

L’artiste sait pédaler…

Écoutez notre podcast avec Eddy qui explique son travail

“Entre 150 et 200 heures passées à 50cm l’un de l’autre. Chaque cadre est un projet singulier qui sort de l’atelier avec un peu de moi pour créer sa propre histoire”, déclare Eddy

Mon Gastaboy porte le numéro 17 dans la lignée généalogique, mon Gastaboy, c’est un Stradivarius !

Ce cadre a requis 180 heures de travail entre le sourcing de la matière et la finition…

Les prix :

  • Kit Modèle D-SEG (Fourche, cintre, potence, tige de selle) Prix : 5520 €
  • Kit Modèle S-PER (Fourche, cintre, potence, tige de selle) prix : 4 560 € (uniquement en frêne)

Infos sur le site de Gastaboy

Jean-Yves Couput

En gravel, la montagne ça nous gagne

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Gravel en montagne à Arêches Beaufort
Gravel en montagne à Arêches Beaufort

La montagne est un terrain de jeux extraordinaire pour pratiquer des activités outdoor. La saison d’hiver est bien remplie par les sports d’hiver, mais dès que la neige est fondue, on passe à autre chose. Dans cette nouvelle temporalité sportive montagnarde, le vélo a pris une large place sous ses formes, route et VTT… Une place parfois très large, au point de saturer les montées de col, creuser les sentiers de descente, créer des files d’attente au niveau des remontées mécaniques… L’arrivée du gravel en montagne va permettre au vélo de jouer avec ces deux univers : les cols et les sentiers.

Gravel en montagne à Arêches Beaufort
Depuis, ce vélo de gravel, que l’on a baptisé “couteau suisse”, s’est adapté à notre pays particulièrement varié – photo Origine 

Lorsque le gravel est arrivé dans notre vie cycliste, nous lui avons collé l’image d’une pratique venant des U.S. là où les pistes sont larges et les territoires immenses. Depuis, ce vélo de gravel, que l’on a baptisé “couteau suisse”, a pris du “caractère” en s’adaptant à notre pays particulièrement varié. On le fait rouler sur nos pavés du nord, les chemins de campagne bordant nos labours, nos forêts, nos DFCI, nos friches industrielles… sans oublier les zones intermédiaires de nos régions montagneuses. Au départ nous étions hésitants concernant l’espace montagne, tant le VTT s’était imposé sur cette partie de notre territoire. Progressivement, le gravel est venu s’immiscer dans ce petit monde convenu. Cet été vous allez être nombreux à choisir le gravel pour découvrir ces régions sous un autre angle. Le pratiquant de gravel pourra prendre son vélo, les stations sont prêtes à vous accueillir, les loueurs proposent désormais des vélos de Gravel, les offices de tourisme vous proposeront de supers itinéraires.

Les marques de vélos et les régions y croient

Pour me conforter dans cette réflexion, qui me vient souvent en tête, je découvre dans les nombreux communiqués que je reçois, celui de la marque Origine qui est fière de s’associer avec la Station de ski d’Arêches pour contribuer au développement du gravel dans cette partie du Massif du Beaufortain.

Gravel en montagne à Arêches Beaufort
Arêches est un village, avec ses habitants, ses agriculteurs, ses pâtures – photo Origine.

On connait les belles pistes d’alpage situées au pied du mythique Cormet de Roselend, du col du Pré. On peut se réjouir de voir Arêches-Beaufort devenir également une “terre de gravel” qui vous permettra de rouler dans ce cadre spectaculaire. On découvrira des dizaines de kilomètres balisés dans des paysages absolument sublimes entre contreforts de la Pierra Menta, du Cormet de Roselend et des lacs de haute montagne.

Origine, une marque nordiste qui aime la montagne

Chez Origine, nous croyons dur comme fer que le gravel n’est pas un simple effet de mode, mais une réelle nouvelle façon de faire du vélo. À nos yeux, le gravel est un profond changement dans notre société. Le vélo au sens large a enfin trouvé son moyen de démocratiser l’aventure et le rapport à la nature. C’est pour cette raison que nous nous sommes impliqués dès l’émergence de la discipline avec le Graxx, puis le Trail et à chaque fois que nous en avons l’occasion, nous essayons d’apporter notre modeste pierre à l’édifice pour promouvoir cette pratique.”, déclare François-Xavier Plaçais qui a mis en place ce partenariat.

Gravel en montagne à Arêches Beaufort
On découvrira des dizaines de kilomètres balisés dans des paysages absolument sublimes ) photo Origine

Concrètement Origine propose des rendez-vous pour vous retrouver dans la bonne humeur, le 20 juillet et le 17 août pour deux randonnées gravel en montagne, sur le terrain de jeu d’Arnaud, de Gravel Bike des Savoies. Il roulera avec vous et vous pourrez échanger avec lui le 20 au matin sur le stand Origine qui sera installé place du marché à Beaufort.

Des partenariats qui ont du sens

Les stations, comme certaines régions, ont compris l’intérêt de voir arriver le gravel chez eux. La polyvalence de ce vélo qui peut s’exprimer aussi bien sur les montées de cols que sur les pistes ouvre de nouveaux domaines. Ceux qui pratiquent ce vélo liberté sont avides de découvertes. Ils prennent le temps de s’arrêter pour admirer, pour se restaurer, pour séjourner.

Gravel en montagne à Arêches Beaufort
Une forte volonté de développer un tourisme vertueux – photo Origine

La station d’Arêches est une station familiale, accessible et ayant une forte volonté de développer un tourisme vertueux. Arêches est un village, avec ses habitants, ses agriculteurs, ses pâtures et arrive à subtilement doser tourisme, respect et protection de la nature et de la vie locale. Développer le gravel dans cet espace protégé est donc une évidence.

Espérons que cet exemple fera école dans d’autres stations, d’autres régions. Nous en avons déjà parlé dans le Vaucluse et un peu partout, en montagne, sur les plateaux, sur les Causses en Aveyron… le territoire gravel progresse et on aime bien ça.

Voir les circuits proposés

Tendance short en mode gravel avec 7Mesh

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Tendance gracel avec 7Mesh
Tendance gracel avec 7Mesh

Le short est devenu un accessoire vestimentaire apprécié par ceux qui pratiquent le gravel. Si cela est quasi évident pour les ex-VTTistes – qui ont fait leur “coming out” du vélo suspendu – c’est moins naturel pour les routards qui l’ont adopté, le préférant parfois à leurs cuissards bien moulants. Pour ma part, venant plutôt de la route, j’ai fait un choix de “normand” : alternant selon l’humeur du moment le short et le cuissard cargo.

Le short, marque une certaine décontraction et s’associe bien à la pratique “off road”. Cette pièce d’étoffe, complétée par en haut un tee-shirt, est devenue l’emblème d’une pratique ni VTT, ni route. L’an dernier j’avais apprécié la tenue Gore All Road et cette année j’ai trouvé mon bonheur chez 7Mesh.

Les produits 7Mesh testés
C’est avec confiance sur la qualité des produits 7Mesh, que je déballe les produits commandés.

7Mesh, est une marque canadienne, basée à Squamish en Colombie-Britannique, non loin de Vancouver. Cette région, qui bénéficie d’un environnement nature exceptionnel, inspire les concepteurs de la marque qui élaborent dans ce cadre des produits techniques, efficaces et sobres. Leurs équipements sont chics et sans fioriture. Cet hiver j’ai pu apprécier un collant sans brettelle, un maillot manches longues et c’est avec confiance sur la qualité des produits 7Mesh, que je déballe les produits commandés. 

Pourquoi le short ?

Les produits 7Mesh testés
En short j’ai l’impression d’être un autre cycliste… photo Patrick

Je ne sais pas pour vous, mais moi lorsque je pédale en short j’ai l’impression d’être un autre cycliste. On dit souvent que l’habit ne fait pas le moine, et pourtant : lorsque je porte un short, je constate que je pédale plus cool. C’est sans doute que ce short me rend moins cycliste, moins CX fendeur de zéphir, plus “urbain” aussi lorsque je descends de vélo pour entrer acheter un croissant dans une boulangerie… Le seul “hic” avec ce vêtement, qui peut être très technique et adapté au pédalage, se résume à un questionnement “fondamental” : qu’est-ce qu’on met en dessous ?

Les produits 7Mesh testés
photo Patrick

Je vous déconseille de “monter à cru” avec un short, comme vous le faites avec un cuissard équipé d’un pad. Un slip boxer coton sera pas mal si vous vous contentez de courtes distances, mais si vous allongez les parcours, ou si vous êtes un peu fragile au niveau du périnée, il faut chercher une autre solution. Lors de précédentes expériences avec des shorts, je mettais généralement un cuissard en dessous… C’est pas terrible, car du coup on a juste le look, sans avoir les bienfaits, comme par exemple la légèreté et l’aération. On est enfermé dans le cuissard équipé de bretelles. Pour contourner le problème, 7Mesh propose deux solutions avec des “sous-shorts” : le bib Foundation, qui est un sorte de couche de base en maille, et le boxer Foundation, tous les deux étant équipés d’un pad très mince. 

Les produits 7Mesh testés
Je me sens plus “aventurier” : illusion ou réalité ? photo Patrick

Le combo short et tee-shirt exprime plutôt le début d’une expérience “outdoor”. Lorsque je m’habille de cette façon, je me sens plus “aventurier” : illusion ou réalité ? Côté pratique, l’absence de poches dites “cargo” : dorsales sur le maillot de vélo et latérales sur le cuissard, nous oblige à réfléchir autrement au transport des objets personnels. 

Sur le terrain

Équipé de la tête aux pieds, me voilà sillonnant les belles pistes et les DFCI de ma région. La chaleur est intense et il faut surveiller l’autorisation d’accès qui peut être levée à cause des risques d’incendies. Le tee-shirt, ce n’est pas une surprise vu son poids, est agréable à porter, le mérinos joue parfaitement son rôle de régulateur thermique. Le short présente un fit moyen, pas trop serré. J’ai bien fait de prendre du S, 7Mesh taille à l’américaine : il sont costauds outre-atlantique. En principe je prends du M dans les marques italiennes et même du L chez Sportful en cuissard. Un conseil : vérifiez à chaque fois le tableau des tailles présent sur les sites internet des marques, avant de passer commande. Le M japonais n’a pas la même valeur que le M aux U.S….

Les produits 7Mesh testés
Cet habillage improvisé est juste pour vous montrer la légèreté du Bib Foundation, mon téléphone est dans une poche dorsale du bib ; malgré cette taille S, je ne suis pas serré dans ce short, j’enfile le tee-shirt particulièrement léger – photos Patrick

Du fonds pour du fond…

Cela nous ramène à la célèbre fable de La Fontaine, pour porter un short à vélo il faudra investir car avec cette tenue, c’est le fond qui manque le plus et il faudra investir. Grâce aux 2 solutions “Foundation”, nous sommes sauvés. Comme vous pouvez le voir sur mon “strip-tease” photographique ci-dessus, le bib est un concentré d’astuces permettant de contourner la chose. Ce cuissard est en mailles très aérées, comme vous pouvez voir sur la photo 1. Ce n’est pas pour faire sexy lors de soirées coquines, mais c’est pour apporter une aération maximum, à l’instar de certains maillots de première couche. Le pad est d’origine Elastic Interface Performance Force. J’ai le même sur un de mes cuissard Gore préféré. Les bretelles sont également aérées et minimales, laissant le dos bien dégagé (cf photo 2). La dernière astuce est la présence de 3 poches plaquées au dos de ce cuissard base layer. Elles permettent de transporter vos objets en allégeant les poches du short. 

Cette solution est très intéressante, même si ça fait monter la facture (130 €). Cette sous-couche représente le prix d’un vrai cuissard, et d’ailleurs techniquement ça en est un. C’est le prix d’un confort assuré pour vos voyages un peu longs, pour les sorties à la journée. Léger (168 g) il sera également facile à laver le soir à l’étape et il séchera facilement pour repartir le lendemain. Les poches dorsales sont intéressantes, mais cette zone est celle qui recueille le plus de transpiration, alors attention si vous y placez des objets craignant l’humidité. 

L’autre solution est celle du Boxer Foundation… Dans ce cas, c’est un simple slip qui assure un excellent maintien et qui est muni d’un fond mince mais néanmoins protecteur. Disons que cette solution est celle qui correspond le mieux aux sorties gravel de plus courte durée. C’est celle que je préfère et d’ailleurs je l’ai même utilisée sous un short coton, pour mes sorties en vélo vintage assis sur ma selle en cuir Idéale. 

Les produits 7Mesh testés
7Mesh en général ne fait pas dans l’originalité en matière de design… sauf ces chaussettes dégradées et ce slogan “N’importe quel 2 roues …” – photo Patrick

Chaussettes et tour de cou sont également de belle facture. Je ne vous cache pas qu’en ce moment je n’utilise pas le tour de cou, mais l’ayant essayé, je le trouve doux, confortable et il sera le bienvenu lorsqu’au petit matin je sentirai le froid sur mon visage.

Caractéristiques des produits testés 

Les produits 7Mesh testés
Les produits 7Mesh testés

1 – Tee Shirt Desperado

Caractéristiques

  • 53 % polyester, 47 % laine mérinos
    Poids : 126 g
    Polyvalent : fonctionne à la fois sur et hors du vélo
    Mélange laine mérinos/polyester thermique / sans odeur
    Col rond

Prix : 70 €

Infos sur le site 

2 – Short Farside

Les produits 7Mesh testés
Fermeture pression et bouche de réglage bien fichue pour ce Farside. On peut également mettre une ceinture, il possède des passants – photo Patrick

Caractéristiques

  • Deux poches pour les mains
  • Une poche latérale zippée
  • Passants de ceinture ainsi que des ajusteurs de taille verrouillables
  • Braguette zippée avec fermeture à pression 
  • Détails réfléchissants
  • Coutures d’entrejambe renforcées
  • Ourlets laminés
  • Tailles : XS/S/M/L/XL/XXL
  • Couleurs : noir/bleu/porto 

Prix : 120 €

Infos sur le site

3 – Bib Short Foundation

Caractéristiques

  • Matière : 78 % nylon, 22 % élasthanne
  • Chamois : Elastic Interface Mens Performance Force (fabriqué avec du contenu recyclé)
  • Poids : 168 g
  • Trois grandes poches arrière façon jersey
  • Maille ouverte hautement respirante
  • Peau de chamois avec découpe frontale innovante pour plus de respirabilité
  • Ourlet coupé net avec bande en silicone
  • Logo réfléchissant

Prix : 130 €

Infos sur le site

4 – Tour de cou Elevate

Caractéristiques

  • Composition : 86 % polyester, 14 % lyocell
  • Absorbe l’humidité, procurant un refroidissement par temps chaud
  • Léger
  • Traitement antimicrobien
  • Respirant
  • Prix : 25 €
  • Couleurs : noir/bleu/gris

Infos sur le site

5 – Boxer Foundation

Caractéristiques

  • Matière : Corps : 62 % nylon, 18 % polyester, 20 % élasthanne – Doublure : 100 % polyester
  • Entrejambe : 12 cm
  • Boxer rembourré ergonomique
  • Découpe avant pour la respirabilité
  • Protection légère
  • Ceinture élastique

Prix : 50 €

Infos sur le site

6 – Chaussettes Fading Light 

Les produits 7Mesh testés
Les chaussettes dégradées portent fièrement le nom de la marque – photo Patrick

Caractéristiques

  • Matière : 100 % polyester
  • Hauteur de 7,5″ (19,05 cm)
  • Talon et pointe renforcés
  • Tailles S/M/L
  • Couleurs dégradées : 7 couleurs au choix

Prix : 20 €

Infos sur le site

Mon avis

J’aime bien la marque 7Mesh qui est également la préférée de cyclistes que je connais comme Pierre-Arnaud Le Magnan (Chiru Bikes) et Sébastien Morin (Boost Cycles). Les produits sont qualitatifs et bien pensés. La seule critique que je pourrais faire tient dans la ligne graphique et les couleurs souvent trop classiques. Côté technique, c’est du sérieux et la durabilité est remarquable. Attention aux tailles… vérifiez bien la vôtre par rapport au tableau présent sur le site. 

J’ai aimé le short qui est ni trop serré, ni trop large. Même en plein effort avec des poches chargées il n’entrave pas le pédalage – photo Patrick

J’ai aimé le short qui est ni trop serré, ni trop large. Les serrages, permettant d’ajuster la taille, sont parfaits, faciles à manœuvrer même en roulant. Dans la poche profonde à droite j’ai pu loger ma GoPro, dans les poches je glisse mes clés, un peu d’argent et ma carte bleue. Adepte du boxer, j’évacue dans une petite sacoche de guidon mon coupe-vent, ma petite pompe. Mes outils et mon kit de réparation prennent place dans une boîte Zéfal sur un porte-bidon. 

J’AI AIMÉ
  • La qualité des produits
  • Le concept “foundation” bien traité par 7Mesh 
  • Le look “class” et sobre
  • Produits garantis (voir info sur les conditions)
J’AI MOINS AIMÉ
  • Le tarif élevé
  • Le sizing nord américain des produits
  • Les couleurs pas très fun

Sauvage Le Monstre : le gravel Monstercross !

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Après 1500 km parcourus à son guidon, je vais vous partager mon expérience au guidon d’un vélo atypique : le Sauvage Le Monstre. SAUVAGE se veut une déclinaison standardisée des vélos sur mesures LÉON, de façon à proposer des vélos en titane plus abordables. Ainsi, ils sont vendus directement en ligne, ou via Alsatrade, revendeur officiel Sauvage. Comme vous l’avez sûrement deviné grâce à son nom, c’est en Alsace que ce dernier opère et il est l’auteur du montage que j’ai pu tester. 

Sauvage Le Monstre
Sauvage Le Monstre, montage Alsatrade (photo Laurent BIGER)

Présentation du Sauvage Le Monstre

Pour commencer, je dois avouer que je suis heureux de retrouver à nouveau un Sauvage à tester. Il faut dire que mon long test du Sauvage La Piste m’a laissé d’excellents souvenirs. Ainsi, je retrouve sur ce cadre le même soin de réalisation avec des soudures de belle facture. En revanche, plus de sérigraphie, mais « seulement » des stickers. A noter que les tubes sont d’origine américaine et sont soudés en Asie. 

Cependant, la finition du cadre n’amène aucune critique et se montre au même niveau que celle des vélos Léon. Par ailleurs, la finition du montage est là aussi au-dessus de beaucoup d’autres réalisations du marché. Là-dessus, aucun doute, Alsatrade fait partie des vélocistes les plus maniaques que je connaisse. Que ce soit dans le choix pertinent des périphériques, que dans le routage des gaines ou tout simplement dans la pose de la guidoline, c’est du grand art. 

Les roues Alsatrade 

La spécialité d’Alsatrade, ce sont les roues et cela se voit. Sur ce Monstre, Ignace inaugure ses nouvelles roues dédiées au Gravel. Articulées autour de solides moyeux DT Swiss 350, les cercles en carbone ne font que mettre en valeur le savoir-faire de cet artisan alsacien.

Dotées d’un profil asymétrique de 19,5 mm de hauteur et d’une largeur de 23,5 mm entre crochets, celles-ci valorisent grandement ce montage. Notamment avec ces larges entraxes au format BOOST de 15x110mm et 12x148mm que permet ce kit cadre. Là-dessus viennent se greffer des Pirelli Scorpion XC H en 29” x 2.2”. 

La transmission du Sauvage Le Monstre 

Quant à la transmission, elle est animée par un pédalier aux manivelles en carbone PRAXIS GIRDER, du plus bel effet. Cependant, les stickers ne brillent pas par leur longévité…

Là-dessus, on trouve à l’arrière une cassette Shimano XT en 11-42 (une valeur sûre) et un dérailleur de la gamme GRX-800. A l’opposé, côté cintre, je retrouve des leviers Shimano de la gamme GRX-600. 

Le couple Shimano GRX-800 et cassette Shimano XT : une valeur sûre (photo Laurent BIGER)

Les périphériques du Sauvage Le Monstre 

En ce qui concerne les périphériques, le choix d’Alstrade s’est porté sur la gamme WCS de chez Ritchey. Ainsi, le cintre VentureMax WCS se veut bien adapté au programme du Sauvage Le Monstre, tout comme la courte potence de la même série.

En dessous, j’ai trouvé très intéressant le choix d’un jeu de direction Cane Creek, ce qui confirme une nouvelle fois l’expertise d’Ignace d’Alsatrade. Quant à la selle WTB SL8, elle participe elle aussi au poids contenu de ce montage résolument exclusif.

Le test terrain du Sauvage Le Monstre 

J’ai pu tester ce Sauvage Le Monstre durant exactement 1504 km en Lorraine. Aussi, je pense avoir pu me construire une idée assez précise de la personnalité de ce Monstre. 

1504 km de test, sous toutes les météos (photo Laurent BIGER)

Géométrie et comportement du kit cadre 

En premier lieu, je vous propose de jeter un œil sur la géométrie du Monstre. De surcroit atypique, elle va bien évidemment jouer un rôle fondamental dans le comportement global de ce Sauvage :

Géométrie du Sauvage Le Monstre

Premièrement, la douille de direction, imposante et haute, surplombe une fourche intégralement en carbone d’une hauteur égale à un modèle suspendu de 100mm de débattement. D’ailleurs, c’est un montage envisageable pour les pratiques les plus engagées.

Puis, vous remarquerez les bases de 440 mm, ce qui est très court pour un cadre acceptant de telles dimensions de pneumatiques. Par conséquent, cela participe aux relances franches et efficace de ce modèle. Cependant, ce dynamisme provoque une victime collatérale : le confort.

Sauvage Le Monstre : le dynamisme avant le confort (photo Laurent BIGER)

En effet, si cela reste tout à fait acceptable, le triangle arrière privilégie le dynamisme au détriment de la filtration. Enfin, j’ai noté la relative hauteur de ce vélo. Si cela facilite certains franchissements, il en résulte un centre de gravité haut placé. En cela, j’avoue que j’ai parfois regretté l’absence d’une tige de selle télescopique dans certaines conditions…

Playtime ! 

Quel que soit le terrain rencontré, le Sauvage Le Monstre propose une solution. Durant ce test, j’ai allégrement utilisé Le Monstre pour faire mes reconnaissances (parfois hasardeuses) de la Verdun More Gravel#2. En cela, ce vélo est parfait car il m’a permis de confirmer ou infirmer des pistes et single-track sans devoir faire demi-tour.

Quel que soit le terrain rencontré, le Sauvage Le Monstre propose une solution (photo Laurent BIGER)

Ainsi, avec ses pneumatiques de 29 x 2.2 issus de la gamme XC, Le Monstre avale tout sur son passage. Là-dessus, le large cintre Ritchey VentureMax ne fait qu’accroitre mon assurance dans certaines descentes habituellement chaotiques sur un Gravel plus classique. D’ailleurs, peut-on encore parler de Gravel ? Je serai tenté de répondre par l’affirmative car ce Sauvage ne se traine pas sur la route. Loin de là. Bien aidé par ses excellentes roues Alsatrade, le Monstre peut ainsi se montrer véloce et surprendre plus d’un routier en perdition le dimanche matin (Eddy Ficile par exemple !). 

Le Sauvage Le Monstre, lors d’une randonnée en Moselle (photo Laurent BIGER)

Pour conclure 

Finalement, la description du Monstre sur le site web Sauvage n’est pas galvaudée : « Deux heures de libre devant vous ? Une envie de s’aventurer hors les sentiers battus et du bitume ? Le Monstre est votre partenaire dans le crime, une géométrie engagée, un comportement généreux en sensation, pour aller vite, sans trop de calcul quant au terrain ou l’itinéraire. Gaz ! » Serait-ce donc ça la définition du Monstercross : ne pas se prendre la tête ? Je pense que oui et qu’Alsatrade l’a parfaitement compris en libérant ce Monstre avec un montage exclusif. Plus joueur que confortable, surprenant à bien des égards, ce Monstre est une créature résolument attachante !

SPECIFICATIONS : 

Cadre : Titane 3/2.5 double butted (0.9/0.7/0.9) pour les tubes principaux et boitier de pédalier en titane 6.4. 

Hauteur de fourche : 490 mm 

Douille de direction : 44 mm

Jeu de direction : Cane Creek zs44/ec44 

Tube de selle : diamètre 31.6 

Collier de selle : diamètre 34.9 

Axe traversant arrière : 148 x 12 mm

Monte pneumatique max : 29” x 2”35 

Boite de pédalier : fileté BSA 73mm 

Emplacements pour portes bidons : 3 (6 inserts)

Poids du cadre seul en taille M : 1690 g (non vérifié) 

Poids du vélo testé : 9,75 kg (vérifié) 

Fourche : carbone 88, Postmount, axe traversant de 110 x 15 mm 

Transmission : Shimano GRX 800 1 x 11v 

Cassette : Shimano XT 11-42 

Pédalier : Praxis Girder Carbon , plateau de 36 dents 

Freins : Shimano GRX800 

Potence : RITCHEY WCS

Cintre : RITCHEY WCS VentureMax 

Selle : WTB SL8 

Roues Alsatrade : 

Hauteur : 19,5 mm (profil asymétrique) 

Largeur entre crochets : 23,5 mm 

Moyeux : DT SWISS 350 

Pneus : Pirelli Scorpion XC H LITE en 29” x 2.2” (622 – 55) 

Prix du cadre seul : 1180€ 

Prix du vélo testé : 4280€ 

Site Sauvage : https://www.sauvagebicycles.com/le-monstre/ 

Site Alsatrade : https://www.alsatrade.fr/ 

Adresse Alsatrade : 107 Rue Principale67630 NIEDERLAUTERBACH 

Mail Alsatrade : ig**********@*******de.fr 

Gravel et compétition … est-ce compatible ?

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Gravel et compétition
@F-BOUKLA

Le challenge TREK UCI Gravel World Series, lancé cette année avec l’objectif d’aboutir à un championnat de cette jeune discipline cycliste, créé du remous dans la communauté gravel. La compétition s’installe officiellement dans ce monde bouillonnant, qui échappait jusqu’alors aux sanctions du chronomètre. Est-ce une bonne chose ? Cela va t-il influencer l’esprit gravel ? J’entends déjà certains commentaires négatifs, venant de ceux qui avaient trouvé dans le gravel, une pratique plus apaisée et plus contemplative que la compétition.

Gravel et compétition
Est-ce qu’un dossard sur le guidon du vélo change la donne ? photo @F-BOUKLA

La compétition est en nous…

La compétition va sans doute apporter dans le gravel comme un air de discorde. Le philosophe anglais Thomas Hobbes dit que : « Nous trouvons dans la nature humaine, les principales causes de discorde : tout d’abord, la Compétition : en second lieu, la Défiance ; et en troisième lieu, la Gloire »

La compét est dans l’inné de la race humaine…

L’Homme (au sens espèce humaine) est un compétiteur, on n’y peut rien, c’est ainsi. La compét est dans l’inné de la race humaine. Installée très tôt sur les bancs de l’école, elle suit l’homme à tous les moments de sa vie. Elle génère souvent des débordements et des excès poussant certains à utiliser des stratagèmes pas toujours honnêtes pour être les meilleurs. Notre société de l’image valorise les vainqueurs et crée parfois des excès. C’est sans doute ce côté noir qui déplaira à ceux qui ont trouvé dans le Gravel un havre de paix cycliste.

Trek UCI Gravel World Series, Millau capitale française du Gravel
Un beau vainqueur pour une première – photo Philippe Aillaud

Je comprends que le brouhaha médiatique, l’ingérence des marques et le décorum qui colle aux modèles habituels de la compétition, troublent la quiétude et l’esprit de liberté qui prévalait dans le monde gravel. Je reste persuadé que la compétition a, malgré tout, des aspects positifs. Sans elle, la société n’aurait sans doute pas progressé comme elle l’a fait. L’absence de challenge nous aurait enfermés dans un monde du passé. On peut voir le verre à moitié plein et se dire que le gravel apportera un air de fraîcheur au cyclisme.

Un thème de débat

Gravel Summit Nature is Bike
Stéphane Bonsergent (ancien cycliste pro) et Matthieu Amielh (Bike Café) qui participaient à la conférence “Peut-on concilier esprit gravel et compétition ?” du Summit de NAture is Bike photo Régis Crpisé

Le débat est lancé, et ce fut un des thèmes des conférences Summit, lors du Festival Nature is Bike. J’ai suivi attentivement cette conférence à laquelle participait Matthieu notre Rédacteur en Chef. La position de la Fédération Française de Cyclisme, représentée par Pierre Idjouadiene (coureur et référent gravel FFC) est encore floue et démontre que le positionnement ou plutôt l’absence de positionnement du gravel déstabilise le monde du vélo. En effet, Pierre confirme ce que Michel Callot m’avait déjà déclaré à l’arrivée de la manche Treck UCI Gravel World Series à Millau : “On observe le phénomène qui se développe sur les axes compétition et loisir et on le laisse grandir. On privilégie les événements loisirs et découvertes.”

Conférence Summit Nature is Bike
De gauche à droite : Guillaume Brassod (SRAM), Pierre Idjouadiene (coureur et référent gravel FFC), Anne Oddru (journaliste), Yves Blanc (journaliste), Thimothée Pétrault (DT Swiss), Stéphane Bonsergent (ancien cycliste pro) et Matthieu Amielh (Redacteur en Chef de Bike Café) – photo Patrick

Je suis convaincu qu’il y a une grande attente de la part des compétiteurs“, déclare Stéphane Bonsergent (ancien cycliste pro) qui a participé à la Gravel of Legend Plus instinctivement les marques y voient un développement du marché. Thimothée Pétrault de DT Swiss et Guillaume Brassod de SRAM, autour de cette table ronde (qui ne l’était pas), se réjouissent de ce dynamisme insufflé par ce segment sportif qui attire une nouvelle population, plus jeune. “Le côté amateur et la compétition ne sont pas antinomiques, sur la gravel Sram chrono 150, nous proposons des secteurs chronométrés et des jonctions entre ces secteurs à l’allure choisie“, explique Guillaume. “C’est par la compétition que l’on créé l’amusement lorsqu’on est petit, et ça commence dans la cours de récré. Il faut voir la compétition en gravel comme un exhausteur, pour pousser un peu plus loin notre plaisir dans cette pratique“, nous dit Thimothée ; et effectivement la compétition est une jeu et le gravel est un vélo joueur.”C’est clair qu’il y a un aspect business dans cette ouverture vers la compétition, mais cela va emmener le vélo sur une autre discipline ludique et plus fun, et créer une porosité qui va attirer à la fois les routiers et les VTTistes qui vont se confronter“, explique Matthieu. Effectivement, pour nous média vélo au sens large, ce sont de nouvelles expériences et de nouvelles histoires qu’il nous faudra raconter.

Le gravel : un nouveau cyclisme

Au risque de subir des critiques sur les réseaux sociaux, j’affirme que la compétition dans le monde du gravel n’est pas un “gros mot”, qui insulte notre pratique. On m’a reproché, il y a quelques années d’invoquer “l’esprit gravel”, je vais maintenant me faire taper sur les doigts par ceux qui sont devenus les gardiens du temple de ce fameux esprit. Tant pis ! … J’ai été compétiteur : dans le vélo, puis de façon plus engagée en course à pied. J’ai vécu l’avènement du trail running, et après nos premiers trails entre potes, j’ai vu poindre les Teams puis un championnat du Monde. Les réactions de méfiances ont été les mêmes, et aujourd’hui, nous pratiquons le trail en compétition et en mode “off” sans déclencher de guerre de tranchées. 

Le monde du vélo a toujours su s’organiser pour s’adapter aux évolutions de la société. Le progrès fut lent et les “forçats de la route”, ont subit le prix de cette lenteur comme par exemple l’utilisation en compétition des dérailleurs, bien longtemps après leur invention. Autrefois les coureurs “indépendants” pouvaient participer aux compétitions des professionnels. Ce que j’ai vu à la première coupe du Monde gravel UCI de Millau me rassure sur cette mixité de niveau. Dans la montée du Poncho, les amateurs ont serré les dents pour suivre le train. D’ailleurs ce ne sont pas les pros qui sont entrés en premier dans le Causse Noir. Dans les marathons internationaux, les premiers tournent en 2 h et 05 minutes et derrière, ils sont des milliers à suivre de plus ou moins près ces champions.

Trek UCI Gravel World Series
Trek UCI Gravel World Series Millau – photo Philippe Aillaud

l faudra bien sûr inventer de nouveaux moyens de retransmission. On va oublier les caravanes publicitaires, la cohorte de véhicules chargés de vélos de secours. On va inventer de nouveaux moyens : drones, motos électriques, caméras postées, caméras connectées sur les vélos… Je suis optimiste sur les moyens et peut-être que l’on reviendra à un cyclisme moins scénarisé, plus authentique avec moins d’oreillettes, de capteurs permettant de “téléguider” les coureurs. Pourquoi pas ! Je rêve d’un nouveau cyclisme… 

La preuve par Teams

Trek UCI Gravel World Series, Millau capitale française du Gravel
Le Team WishOne, une équipe qui sait rigoler – photo Philippe Aillaud

Dans le joyeux monde créatif du gravel, nous voyons se constituer des “Teams”, ça sent la compét, mais je vous assure que l’ambiance qui règne dans ces groupes de jeunes est plutôt décontractée et rigolarde.

Le Team Wish One, les filles du Team CDC GT (Café du Cycliste Gravel Team), nos amis suisses du Team Velosophe, le Team Look Gravel… ils ont tous la banane et plaisantent sur la ligne de départ des épreuves auxquelles ils participent. On est loin du stress et des visages fermés d’autres compétiteurs dont les enjeux pèsent des tonnes sur leurs épaules musclées. Ces teams sont une nouvelle preuve que la compét a toute sa place dans le gravel.

Trek UCI Gravel World Series, Millau capitale française du Gravel
Professionnels et indépendants mélangés dans cet horizon d’un nouveau cyclisme – photo Patrick

Et d’ailleurs peut-on encore parler de Gravel ? Existe t-il vraiment une “case” Gravel dans laquelle on rangerait une discipline bien codée ? Je ne crois pas : cette pratique exprime sa liberté, sa tolérance et se complaît dans une fusion un peu “bordélique” de différents genres… Bienvenue à la compétition, dans cette famille Addams du vélo.

Et de 4 : Gravel by Le Cycle est en kiosque

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Hors Série Gravel du magazine Le Cycle
Hors Série Gravel du magazine Le Cycle

Cela fait un moment que l’idée trottait dans la tête de Cédric Leroy. Nous avions échangé sur le sujet dès 2016, mais lorsqu’on est la référence française de la presse vélo, le bateau est plus difficile à manoeuvrer pour suivre les petits cours d’eau. “C’est vrai que j’y pensais depuis un moment, mais le travail de la rédaction était déjà important et lancer un hors-série demande une grande préparation, on ne voulait pas se louper sur cette parution”, me déclare Cédric sur le stand Le Cycle installé sur le salon de Nature is Bike.

Hors Série Gravel du magazine Le Cycle
Un sommaire qui donne envie

Le journal Le Cycle a bercé une partie de ma jeunesse cycliste, et je suis heureux que ce hors-série Gravel vienne rejoindre les 3 autres titres déjà “en piste” sur les linéaires des marchands de journaux. Cette offre très large prouve qu’il y plein de choses à dire sur le thème du gravel et du bikepacking, et c’est très bien que Le Cycle vienne prendre la parole sur cette pratique cycliste en plein essor.

Hors Série Gravel du magazine Le Cycle
J’ai adoré cet article…

Ce magazine est une réussite et la rédaction a eu raison de prendre le temps de réunir le fond et la forme avant de sortir cette publication. Le gravel donne envie et dynamise actuellement un monde du vélo en plein changement, c’est le sens de la motivation de l’équipe très pro des journalistes du Cycle. J’ai adoré le papier de S. Pigeau illustré par les superbes photos de J. Dorol “Sur les routes des Forçats“, une belle façon de faire le lien entre le passé héroïque de notre cyclisme et la naissance d’un nouveau monde du vélo que les jeunes adorent. Je suis jaloux de n’avoir pas eu cette idée avant eux 😉 Le Tour des Alpes est également un beau sujet avec une belle façon de permettre aux lecteurs de scanner le QR code des cartes proposées sur l’excellente application de tracés Openrunner pour télécharger les itinéraires. Enfin je retrouve la plume de mon camarade Yves Blanc, l’ancien rédac chef du Cycle, qui met en valeur sa région : l’Aveyron qui joue à fond la carte du Gravel. Je confirme après mes deux voyages dans cette belle région.

Avec ses reportages, ses découvertes, ses sujets techniques… le numéro GRAVEL du Cycle fait une belle entrée dans le peloton des magazines gravel français et les passionnés de cette nouvelle discipline n’auront que l’embarras du choix. Comme l’indique Cédric dans son édito “Le gravel est pluridisciplinaire, et c’est tant mieux“, avec ce 4ème titre en kiosque le gravel est pluri-publication et c’est tant mieux également.

Informations

Hors Série Gravel du magazine Le Cycle
Une belle sélection de vélos

 

 

Bikingman : Véronique et Bruno, de Nouméa à Faro

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Bikingman Portugal ultra-cyclisme
Bruno et Véronique au départ, motivés !

J’ai eu la possibilité de participer à la dernière édition du Bikingman Portugal qui a eu lieu du 2 au 6 mai à Faro, Portugal. Au gré de la course, j’ai rencontré des athlètes, participant comme moi à leur premier Bikingman ou des habitués du circuit ultra-distance créé par Axel Carion. De belles rencontres approfondies à chaque coup de pédale. Sur Bike Café, je publie une série de trois portraits. Aujourd’hui, épisode 2, Véronique et Bruno Le Chaudellec.

Véronique et Bruno Le Chaudellec

99h56′ (62e au général et 13e dans la catégorie Duo)

J’ai rencontré Véronique et Bruno lors du briefing de course, alors que l’effervescence était à son comble, quelques heures avant le début de la course. J’ai tout de suite sympathisé avec ce couple résidant à Nouméa et qui avaient quitté leur “caillou” pour venir participer en duo à l’épreuve portugaise. Dans leur vie en dehors du vélo, Véronique (58 ans et demi) est infirmière coordinatrice de prélèvement et greffe au Médipôle de Nouméa tandis que Bruno (56 ans) travaille dans la logistique.

Autour d’une bière, Bruno et Véronique m’ont raconté pourquoi ils s’étaient décidés à venir au Portugal et comment ils avaient géré leur préparation à Nouméa. Je les ai retrouvés ensuite sur la finish-line, bronzés et fatigués, pour compléter cet entretien.

Bikingman Portugal ultra-cyclisme
Bruno et Véronique au départ, motivés ! Un sourire aux lèvres qui ne les quittera pas pendant plus de 1000 km ! Photo : David Saintyves

La particularité de Véronique et Bruno était qu’ils participaient à l’épreuve dans la catégorie Duo. Une organisation différente puisqu’il faut impérativement s’attendre, s’adapter au rythme de l’autre mais aussi valider les check-points ensemble (2 sur le parcours portugais). Le fait de rouler en duo offre aussi des sensations décuplées, puisqu’à chaque moment, vous pouvez partager et vivre à deux les émotions intenses que l’on ressent sur une course d’ultra.

Un défi relevé pour ce couple uni dans la vie et sur le vélo, comme je le comprendrai au travers de nos discussions.

Alors, Véronique et Bruno, comment s’est passée l’épreuve ?

Merveilleusement bien ! Cela a été un réel bonheur du début à la fin, nous avons éprouvé un sentiment de liberté totale. Il faut relever et saluer le travail remarquable effectué par l’ensemble du “Team” du BikingMan et de son génial organisateur Axel Carion. Ensuite, nous avons beaucoup apprécié les rencontres avec les autres participants.

Bikingman Portugal ultra-cyclisme
5h du matin, lundi 2 mai 2022, Véronique se lance sur les 1000 km du Bikingman Portugal. Photo : David Saintyves

Qu’est ce qui vous a motivé à participer au Bikingman ensemble ?

C’était naturel. Nous roulons pour le plaisir et roulons toujours ensemble sur les courses. Que cela soit sur une course VTT de 60 km, ou à la Port To Port en Australie. Ne sachant pas comment nous allions être sur ces 1000 km, pendant un temps, nous avons hésité à s’inscrire en solo. Dans le seul but que si l’un de nous devait abandonner, l’autre pourrait terminer et être classé. Les différents échanges avec des participants d’éditions précédentes nous ont réellement motivés et les nombreux conseils nous ont permis de nous préparer au mieux. 

Bikingman Portugal ultra-cyclisme
Véronique et Bruno m’ont toujours impressionné par leur “banane” permanente ! Vive le vélo en duo ! Photo : David Saintyves

Qu’avez-vous ressenti durant les 4 jours en termes d’émotion ?

Les émotions sont nombreuses sur ce genre d’épreuve ! Après avoir refait nos sacoches on ne sait plus combien de fois, s’être interrogé sur la pertinence de tel ou tel équipement, une fois que la cloche du départ retentit, tous vos sens sont en éveil. La joie, le plaisir sont présents sur tous les visages et ne vont plus nous quitter durant ces 5 jours.

Sur le Bikingman Portugal, chaque journée vous apporte son lot de couleurs, d’odeurs, de saveurs, de rencontres…

Les levers de soleil comme les couchers vous font oublier la fatigue. On se découvre une résistance incroyable et le sentiment très fort d’être en vie ! Le soutien des proches, des amis est aussi quelque chose de très fort !

Bikingman Portugal ultra-cyclisme
Le duo quitte le CP1 de Vila Vicosa (Km 341), sous un ciel menaçant. Photo : David Saintyves

Chaque soir vers 23h, nous découvrions les messages d’encouragement qui nous en donnent encore les larmes aux yeux… et bien sûr, nous voudrions aussi saluer l’accueil extraordinaire que nous avons reçu aux différents check-points ou sur la route, de tous les Race Angels, nous avons été accueillis comme un roi ou une reine ! 

A partir du 800ème kilomètre, une chanson ne m’a plus quitté jusqu’à l’arrivée

Bruno Le Chaudellec, happy Bikingman finisher !

Comment avez-vous réussi à vous préparer à Nouméa ?

En Nouvelle-Calédonie, il n’y a pas beaucoup de routes donc, on “tourne” un peu en rond. Il faut alors faire preuve d’imagination pour casser cette sensation. Maintenant, au regard de comment s’est passé notre premier Bikingman, on va dire que notre préparation a été la bonne. A partir du moment où l’on a su que les vols au départ de la Nouvelle-Calédonie reprenaient sans restriction et que nous avons vu le calendrier 2022 des BikingMan, nous avons entièrement axé nos sorties vers cet objectif.

Nous étions en saison cyclonique, donc cela signifie forte chaleur, humidité et pluie. en tenant compte de ces paramètres, nous avons réussi à effectuer presque 6000 km entre décembre et avril.

Véronique Le Chaudellec

En semaine, nous allions rouler en fin de journée. Nous faisions un peu de vélotaf et le WE, à partir du vendredi soir, nous réalisions des enchaînements, par exemple : entre 80 et 100 bornes le matin de bonne heure puis en fin de journée, on repartait pour la même chose, tout en respectant le ratio minimum de 100 m D+ pour 10 km.

Bikingman Portugal ultra-cyclisme
Bruno vérifie les GPS… “Mais, tu as 500 mètres de plus que moi”, s’étonne t-il. Ce qui fait beaucoup rire Véronique. Photo : David Saintyves

Pensez-vous participer à d’autres épreuves de ce type à l’avenir ?

Après cette première expérience, participer à d’autres épreuves de ce type est prévu. Cela devrait être le Bikingman Corsica 2023. A moins, qu’Axel Carion ne propose une épreuve plus près du Caillou !

Bikingman Portugal ultra-cyclisme
Au CP2 (Sagres – Km 729), il reste encore 250 bornes à parcourir et ce ne sont pas les plus faciles. Mais il en faut plus pour que Véronique et Bruno perdent leurs sourires ! Photo : David Saintyves
Bikingman Portugal ultra-cyclisme
Mais oui, elle est bien réelle, cette médaille de finisher, Véronique ! Photo : David Saintyves

SUUNTO PEAK 9 : la synthèse de l’Outdoor

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Suunto PEAK 9
Suunto PEAK 9, une élégance rare pour un produit aussi sportif (photo Laurent BIGER)

1939, un soldat finlandais est pris pour cible par un tireur d’élite russe. Contre toute attente, il survit au tir. Entre-temps, la balle a été arrêtée par sa boussole Suunto M-311 qui était dans sa poche. Fait d’arme qui nous ramène tristement à l’actualité. D’ailleurs, ce n’est pas le seul à mettre au crédit de SUUNTO, marque finlandaise fondée en 1936 par Tuomas Vohlonen, qui a fourni quantité de boussoles aussi précises que solides aux artilleurs pendant la seconde guerre mondiale.

Quant à moi, j’ai découvert SUUNTO en 2000 avec la désormais légendaire montre Vector que j’ai utilisée dans les Chasseurs Alpins durant 8 ans. D’abord marque de référence dans l’alpinisme, SUUNTO a progressivement ouvert son horizon en même temps que sa numérisation. Ainsi, la première application SUUNTO vit le jour en 2018. Davantage outdoor, la gamme s’agrandit et propose aujourd’hui de nombreux modèles. Aussi, je me suis penché sur la montre PEAK 9, censée représenter la synthèse du savoir faire de SUUNTO.

Quelques dates marquantes, avec la légendaire Vector (source Suunto)

Pour commencer, j’ai eu la chance de pouvoir faire une visio avec deux responsables de SUUNTO. Très enrichissant, cet échange m’a permis de mieux cerner les contours de cette PEAK 9, tout en m’instruisant sur l’éthique défendue par la marque finlandaise :

SUUNTO SPIRIT
L’esprit Suunto à travers une boussole

Le Software : SUUNTO App


Rapidement, le sujet du numérique s’invite et avec lui l’inévitable application SUUNTO, qu’il convient de télécharger afin d’appairer la montre avec mon smartphone. Dorénavant, on n’échappe pas à la numérisation et la SUUNTO Peak 9 ne fait pas exception à la règle. Ainsi, l’application permet avant toute chose le fonctionnement correct de la montre, notamment en étant l’interface de mise à jour du firmware. Mais en réalité, l’application permet bien plus que cette fonction utilitaire. Aussi, je fais le choix de vous parler dès à présent de cette partie software, représentant finalement la partie immergée de l’iceberg Peak.

Suunto App

Gestion d’itinéraires

L’application SUUNTO permet de préparer de plusieurs façons des itinéraires. Principalement, cela peut se faire via deux méthodes. Premièrement, la plus classique est de sélectionner “importer un itinéraire” une fois sur le champ dédié à la carte. Ainsi, le navigateur s’ouvre et vous devrez lui indiquer où trouver sa trace au format GPX. Puis, une fois chargé, je peux le retrouver tracé sur la cartographie de l’application. Là-dessus, rien à redire, c’est conforme à la plupart des applications ou sites habituels de tracés d’itinéraires. Deuxièmement, toujours sur la carte, je peux sélectionner une autre méthode, “créer un itinéraire”. De cette façon, je peux, directement avec mon doigt, tracer facilement un itinéraire. Sincèrement, c’est bluffant de facilité tant l’ergonomie de cette fonction est bien pensée !

Suunto Android
Le tracé d’itinéraire : un point fort de cette application

je peux, avec mon doigt, tracer facilement un itinéraire. C’est bluffant de facilité tant l’ergonomie de cette fonction est bien pensée !

Dorénavant, quelque soit la méthode utilisée, il suffit ensuite d’enregistrer son itinéraire en cochant “utiliser dans la montre” pour retrouver les indications de guidage dans celle-ci.

Guidage

Ensuite, une fois l’itinéraire chargé, je peux le retrouver dans le menu de la montre nommé “Navigation”. Puis, une fois validé, la PEAK 9 se comporte comme un GPS (sans fond de carte) indiquant les directions à emprunter, en plus des indications d’une boussole et d’un altimètre embarqués.

Suunto PEAK 9
Suunto Peak 9 en mode Guidage (photo Laurent BIGER)

Globalement, le guidage est efficace car simple et visuellement plaisant. L’exemple le plus significatif est que lors d’une randonnée en famille pour laquelle j’avais préparé et chargé une trace, j’avais confié à ma fille de 8 ans la mission de nous guider grâce aux seules indications de la montre. Après de rapides explications sur les pictogrammes de la Suunto PEAK 9 désormais sur son frêle poignet, elle nous a guidés sans peine malgré d’incessants changements de direction. Tant et si bien que cela lui a bien plu comme activité. A cet âge, un système peu ergonomique aurait eu rapidement raison de sa patience… Ce n’est clairement pas le cas ici !

Exploitation des données

Après cela, j’ai naturellement pris pour habitude d’enregistrer mes sorties, pédestres ou à vélo, effectuées avec cette Suunto Peak 9 au poignet. A cette fin, l’appairage avec l’application est bien sûr indispensable afin que la montre puisse exporter en Bluetooth ses données. D’ailleurs, c’est extrêmement rapide et la synchronisation avec les “partenaires” (Strava, etc.) se fera automatiquement ou pas, selon vos choix préalablement définis.

Les autres fonctions

La Suunto PEAK 9 et son application regorge d’autres fonctions. Néanmoins, nous sommes tous différents dans nos façons d’utiliser nos systèmes numériques. Quoi qu’il en soit, chacun trouvera probablement un intérêt à utiliser certaines fonctions : secondaires pour certains, inutiles pour d’autres et pourtant si importantes pour leurs voisins…

Hammerhead et SUUNTO

Notons que la seule création d’un compte Suunto – via l’application dédiée – vous offre la possibilité de le lier à votre compteur Karoo 2 de Hammerhead et ainsi bénéficier des cartes de chaleur (Heatmaps). Précédemment testé par Jean-Louis pour Bike Café, je ne reviendrai pas sur les excellentes prestations de ce compteur, afin de me concentrer sur les liaisons avec Suunto. Les cartes de chaleur SUUNTO affichent les itinéraires les plus “populaires” directement sur l’écran du Karoo 2. Ainsi, on retrouve la même légende de couleurs que sur l’application précédemment évoquée. Nul doute que c’est un procédé innovant (même si déjà connu sur d’autres plateformes), où chacun sera juge de l’intérêt pour sa pratique personnelle.

Dès lors que j’ai pris mes aises avec d’une part, l’application SUUNTO, et d’autre part l’Hammerhead Karoo 2, je reconnais que le couple fonctionne bien et que beaucoup trouveront un intérêt à ces Heatmap (cartes de chaleurs) SUUNTO. D’ailleurs, les deux sociétés utilisent la même cartographie MAPBOX, que l’on retrouve sur beaucoup de systèmes du marché actuel.

Le Hardware de la SUUNTO PEAK 9

Comparativement au légendaire modèle Vector, que de chemin parcouru depuis ! A l’inverse de cette dernière, la Suunto Peak 9 affiche une réelle élégance. Ainsi, son boitier en titane renforcé de fibre de verre est d’une finesse singulière, jamais vu sur un modèle aussi sportif.


Définitivement, le design finlandais prend ici tout son sens : épuré et néanmoins efficace.

De plus, la semi intégration des boutons poussoirs est un parfait compromis entre ergonomie et esthétique. Par ailleurs, SUUNTO propose des solutions de personnalisation à travers un catalogue de bracelets plutôt bien rempli. D’ailleurs, le bracelet (en silicone sur ce modèle) peut se changer sans aucun outil.

Quant à la qualité des capteurs embarqués, je les ai trouvés extrêmement précis et surtout très réactifs. Pour autant, le capteur GPS (d’origine Sony) n’est pas des plus rapides pour l’acquisition initiale du signal. Concernant l’autonomie, elle est compatible avec la plupart des activités que l’on peut envisager. Outre cela, j’ai pu constater que la désactivation du cardio fréquencemètre peut permettre de gagner environ 30% d’autonomie. Là-dessus, la charge peut se faire rapidement (moins d’une heure) via le mini “socle chargeur” USB.

Suunto PEAK 9 Bike Café
Suunto PEAK 9, une élégance rare pour un produit aussi sportif (photo Laurent BIGER)

Pour conclure sur la SUUNTO PEAK 9

En résumé, la SUUNTO PEAK 9 a cette capacité, finalement rare, d’être une synthèse du monde de l’Outdoor. À la croisée des chemins entre la montre multifonctions et le système GPS dédié, cette SUUNTO excelle dans bien des domaines. Comparativement à d’autres produits concurrents, j’ai vraiment apprécié son design élégant qui permet son port dans toutes les situations professionnelles et sportives. Enfin, la qualité de fabrication indéniable et les fonctionnalités proposées font de cette PEAK 9 la digne héritière de ses illustres aînées.

SPÉCIFICATIONS

Dimensions43 x 43 x 10,6 mm (bracelet de largeur 22 mm)
Poids52 g 
Composition de la lunetteTitane Grade 5
Composition du verreCristal de saphir
Composition du boîtierTitane Grade 5, polyamide renforcé de fibre de verre
Composition du braceletSilicone
Composition du coffretSuunto 9 Peak, câble de charge USB, documentation
Systèmes de localisationGPS, GLONASS, GALILEO, QZSS, BEIDOU
Lieu de fabricationFinlande
Étanchéité100 m
Résolution d’affichage240 x 240 px
Autonomie avec GPS actifDe 25 à 170 h selon les modes
ConnectivitéBluetooth 5
Température de fonctionnement-20 à +55 °C
Autres caractéristiquesSuunto 9 Peak Granite Blue Titanium – Montre de sport GPS ultra-fine, compacte et résistante
Prix Public constaté599€
Site fabricantAll Sport Watches-FR (suunto.com)