Bike Café et l’agence outdoor italienne Vitaminac s’associent pour vous offrir plein de cadeaux de Noël.
Pour tenter de gagner l’un des lots suivants, il vous suffit simplement de vous inscrire à la newsletter de Bike Café.
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En gardant le contact avec nous, vous recevrez régulièrement nos dernières publications concernant le gravel, le bikepacking, l’ultrabiking, le fixie et tout ce qui concerne le vélo aventure.
Voici la liste des cadeaux de Noël qui figurent dans la hotte du père Bike Café !
1er lot : un lot de bidons Camelbak Podium (valeur 27 euros)
Le bidon Camelbak Podium en version grande contenance (710 mL)
L’indémodable bidon Camelbak Podium, en version 620 ml
Incontournables, les bidons Camelbak Podium sont des best-sellers depuis des années grâce à leur conception : bouchon (verrouillable) à haut débit et à fermeture automatique, facile à faire couler et maintien optimisé pour s’adapter à une multitude de porte-bidons. Leur matière ne contenant pas de BPA, BPS et BPF permet de ne pas donner de mauvais goût de plastique au liquide. Attention toutefois à les laver régulièrement. Pour cela, toutes les parties peuvent être démontées pour un nettoyage minutieux.
2e et 3e lots : une veste d’hydratation Camelbak Chase Bike – modèles homme et femme (valeur unitaire 100 euros)
Le sac Camelbak Chase Bike Vest est spécifiquement conçue pour la femme et peut accueillir une poche à eau Crue de 1,5 litres.
Partez plus léger, roulez plus vite et restez concentré sur les sentiers grâce à ce gilet d’hydratation, décliné dans une variante adaptée à la morphologie des femmes. Redessiné avec des matériaux légers et respirants et une coupe confortable toute la journée, le gilet de vélo Chase™ vous permet d’emmener kit de réparation, chambre à air, mini-pompe ainsi qu’une poche d’eau d’1,5 litres . Les poches faciles d’accès sur le harnais servent pour stocker votre téléphone, nutrition et tout ce dont vous avez besoin à la volée.
Les compartiments du baudrier offrent une capacité de 2.5L et permettent de garder les aliments et les produits essentiels à portée de main.
4e lot : un sac vélo Camelbak Lobo (valeur 100 euros)
Le sac Camelbak Lobo est doté d’une capacité de stockage de 9 litres et peut accueillir une poche d’eau de 2 litres.
Le sac Camelbak Lobo est un sac dédié à la pratique du vélo au quotidien. Avec une capacité de 6 litres et une poche à eau Crux de 3 litres avec Quicklink, il transporte suffisamment d’eau pour une journée de voyage. Le panneau dorsal Air Directo et le baudrier ventilé vous permettent de rester au frais et à l’aise, tandis que la ceinture de stabilité amovible offre une autre possibilité d’ajustement personnalisée.
Une trousse à outils intégrée, des poches à fermeture éclair sécurisées et un porte-casque extérieur vous permettent de vous organiser et d’être polyvalent.
5e lot : un sac à dos Camelbak Rogue Light (valeur 75 euros)
Offrant une capacité de chargement de 7 litres, le Camelbak Rogue Light peut aussi embarquer une poche à eau de 2 litres.
Le tout nouveau sac Camelback Rogue Light offre toutes les qualités requises pour avoir envie de rouler tous les jours : simple, durable, cool et confortable. Intégrant des matériaux légers et durables, il est doté d’un panneau dorsal aéré, d’un baudrier ventilé et d’une pochette de rangement extensible ainsi que d’une pochette sécurisée zippée. Pour augmenter la sécurité, il est doté d’éléments réfléchissants.
6e lot : une ceinture Camelbak Podium Flow (valeur 50 euros)
La ceinture Camelbak Podium Flow Belt permet de transporter jusqu’à 2 litres de chargement en plus d’un bidon de 620ml.
La solution minimaliste pour le transport et l’hydratation sur une sortie gravel ! La ceinture Podium Flow Belt permet de transporter jusqu’à 2L de chargement en plus d’un bidon Podium Dirt de 620 mL. Ce dernier est maintenu et facilement accessible grâce à un manchon élastique et utilise un capuchon pour empêcher la saleté et la poussière d’entrer dans votre bidon.
7e et 8e lots : 2 paires de gants de pluie hiver Q36.5 Anfibio (valeur unitaire 60 euros)
Des gants d’hiver pour braver la pluie, bien visibles en plus !
Créé à la base comme un gant de pluie, l’Anfibio est aussi un gant d’hiver efficace contre le froid en raison de ses propriétés de thermorégulation et de sa coupe seconde peau créée par une construction sans couture qui maintient également un taux de respirabilité élevé. Il vous protégera efficacement lors de températures comprises entre 2 et 18°C.
9e lot : une paire de pneus gravel Pirelli Cinturato Gravel M 700 x 40 (valeur 106 euros)
Le Pirelli Cinturato Gravel est un pneu de gravel polyvalent pour terrains mixtes.
Le Cinturato Gravel M (pour Mixed Terrain) est le pneumatique de gravel spécifiquement conçu pour des terrains mixtes. La bande de roulement est réalisée avec des rainures de hauteur et d’espacement moyens afin de garantir une excellente performance sur une vaste gamme de terrains. Le mélange spécial SpeedGRIP Compound ajoute des caractéristiques de résistance mécanique et de grip chimique sans réduire le glissement.
10e lot : une paire de pneus route Pirelli Cinturato P Zero 4 Seasons 700 x 25 (valeur 94 euros)
Le pneu de route Pirelli PZero 4S est conçu pour rouler toute l’année grâce à son mélange de gomme performant et son renfort en aramide limitant les crevaisons.
Avec un grip amélioré pour les conditions humides et une protection anti-crevaison ultra-performante, le pneu Pirelli P Zero 4S est un pneu utilisable quelle que soit la saison ! Le design unique de sa bande de roulement a été développé dans le but d’évacuer l’eau sur le pneu. Que le sol soit humide, détrempé ou sec, le 4S fera le job et vous permettra d’avoir du rendement et de l’accroche.
11e lot : un capteur de chute pour casque Tocsen (valeur 80 euros)
Avec le capteur de chute Tocsen, vous augmentez considérablement votre sécurité lorsque vous roulez seul à vélo !
Le capteur de chute Tocsen, à coller sur votre casque, alerte automatiquement et immédiatement après une chute tes contacts d’urgence via l’application dédiée Tocsen (disponible sur Google Play et Apple Store) et via SMS (gratuit). Il prévient aussi la communauté d’utilisateurs Tocsen à proximité (utilisateurs ayant également téléchargé l’application Tocsen).
Chrome Industries est une marque américaine née sur la Côte Ouest des U.S.A. à San Francisco. Elle s’est rendue célèbre pour des vêtements de cyclisme sobres et utilitaires et son large panel de sacs conçus pour les coursiers à vélo et le monde urbain du fixie. Chrome se démarque par l’usage de matériaux solides et durables, notamment des bâches, du Cordura ou de l’acier qui ont fait la réputation d’étanchéité et de solidité de ses classiques “Citizen Messengers Bags“. Atypique, Chrome l’est aussi par son logo, un Pégase musclé et stylé, et ses bretelles de sacs à base de sangles et de ceintures de sécurité d’avion recyclées.
Chrome Industries se distingue par son logo : un Pégase musclé et stylé et ses bretelles de sacs à base de sangles et de ceintures de sécurité d’avion recyclées – photo Dan de Rosilles
Toujours innovante, branchée et lookée, Chrome nous avait déjà séduits avec ses sacoches de cintre Doubletrack et Helix, testées sur des sorties intensives et des conditions rugueuses.
La marque renouvelle son genre et lance le “Civvy Messenger Tote Bag”, un produit qui se veut très polyvalent : un tote bag à l’esprit fourre-tout, mais qui peut aussi s’utiliser à vélo, avec les caractéristiques d’un “messenger bag”. Mais comment un fourre-tout peut-il être aussi un messenger et vice-versa ? Cette approche transgenre est-elle une réussite ou un effet de manche agaçant ?
Comment un fourre-tout peut-il être aussi un messenger et vice-versa ?
En tant que cycliste au long cours mais aussi profondément urbaine, ce sac ne pouvait qu’attiser ma curiosité, j’ai voulu en savoir plus et le tester sur le champ. Enfin… dans les rues de Montpellier plutôt, car c’est là, au cœur de la ville jeune, branchée et résolument ouverte aux mobilités douces, qu’il a toute sa place.
C’est dans les rues de Montpellier, au guidon de mon folding bike en inox que j’ai décidé de tester le Civvy – photo Dan de Rosilles
Quand je ne suis pas dans les collines à rouler en gravel ou au rendez-vous du “Le Mardi C’est Fixie” avec les ami·es, mon travail me conduit à beaucoup voyager et me déplacer sur des temps parfois très courts. Je ne suis pas un “messenger,” mais je fais partie des personnes qui rentrent dans les statistiques des “pratiques multimodales des déplacements en milieu urbain”. Je prends souvent le train, puis le vélo, puis le tramway, parfois la voiture avec le vélo pliable dans le coffre, pour me rendre à une gare, au bureau, à une réunion, aller boire un café ou faire des courses… Je dois constamment et rigoureusement organiser mes affaires pour ne rien oublier : téléphone, ordinateur, chargeurs, habits, clés, rouge à lèvre, bonnet, masques, gel hydro-alcoolique, fruits, vêtements, thermos… En bref, j’essaie de favoriser une mobilité urbaine “durable” et j’assume tous les clichés de la femme qui transporte dans son sac ce qu’il faut pour répondre à toutes les situations.
J’assume tous les clichés de la femme qui transporte dans son sac ce qu’il faut pour répondre à toutes les situations – photo Dan de Rosilles
Le Civvy est un sac sobre, de couleur noire, une ligne simple en forme de rectangle vertical, comme tous ces “Tote bags” très en vogue sur les festivals et autres manifestations culturelles. Mais celui-ci est beaucoup plus élaboré. Il dispose d’une ouverture principale à double fermeture éclair, d’un fond en bâche étanche et épaisse, d’une ouverture latérale elle aussi zippée. Plus qu’un tote bag, c’est un solide cabas de taille moyenne, avec des anses étroites, qui tient parfaitement debout tout seul lorsqu’on le pose sur sa base à la verticale. Au déballage, je suis surprise par l’absence des attributs habituels des messengers de la marque : ici, pas de boucle de ceinture de sécurité en acier, pas de multiples clips et de sangles croisées. Je soupèse le sac, il n’est ni trop lourd ni trop léger. Je me projette immédiatement, il a sans doute été conçu pour sillonner la ville avec toutes les affaires dont on peut avoir besoin, on va donc vérifier ça !
Civvy dispose d’une ouverture principale à double fermeture éclair et tient parfaitement debout lorsqu’on le pose sur sa base à la verticale – photo Dan de Rosilles
Une toile épaisse compose la partie supérieure du sac. Le fond est fait de bâche, qui remonte sur les bords comme une ceinture qui protège et étanchéifie le bas du sac. Toile et bâche s’associent parfaitement pour assurer maniabilité et solidité, sans créer de rigidités inconfortables ou de poids superflu lorsqu’on porte le sac à l’épaule ou sur le dos.
Un sac de ville a une lourde responsabilité pour nous les femmes !
Je comprends que cette toile serrée et sombre est parfaitement lavable, le sac est prévu pour un usage intensif, sans crainte des multiples sollicitations et agressions du milieu urbain. C’est un détail important, car il ne faut pas perdre de vue qu’un sac de ville a une lourde responsabilité pour nous les femmes ! C’est un accessoire de mode, véritable compagnon de route, qui doit être beau, pratique, élégant, et peu salissant. Souvent malmené, trimballé, manipulé parfois nonchalamment, déposé sur des comptoirs, des banquettes de train ou au sol, il faut pouvoir, d’un coup d’éponge ou de brosse, lui rendre son aspect originel.
La toile épaisse qui recouvre de Civvy est parfaitement lavable, pensée pour un usage intensif, sans crainte des multiples sollicitations et agressions du milieu urbain – photo Dan de Rosilles
Outre l’aspect imperméable, qui permet le transport sécurisant des affaires à l’abri des intempéries, deux sangles réfléchissantes situées à l’avant et à l’arrière confèrent à ce sac noir une excellente visibilité en situation cycliste nocturne. Ces sangles ne sont pas surpiquées sur toute la longueur, elles laissent des espaces dans lesquels on peut glisser une veste légère ou accrocher un mousqueton, ce qui rajoute de multiples fonctionnalités.
Les sangles disposent de passages pour toutes sortes d’accroches – photo Dan de Rosilles
L’étanchéité est renforcée par l’implantation de la fermeture éclair qui n’est pas cousue au ras du bord du sac mais très légèrement décalée à l’intérieur. De l’extérieur rien de dépasse, le bord de la toile finit admirablement la ligne et rien ne vient troubler l’usage plus “sportif” de ce sac. Sur la face extérieure qui dévoile le logo de la marque, se trouve une poche latérale zippée, largement assez ouverte et profonde pour y glisser clés, smartphone, ou autres petits objets nécessitant un accès rapide, que l’on soit à vélo ou à pied.
Sur la face extérieure se trouve une poche latérale zippée – photo Dan de Rosilles
Les deux anses sont également équipées d’une boucle clipsable qui reçoit la sangle de stabilisation réglable, pour que le sac ne coulisse pas de l’épaule lorsqu’on le porte en bandoulière, sur le même principe qu’un messenger bag classique. Cette petite sangle de stabilisation se range discrètement au dos du sac dans la glissière latérale, ouverte aux deux extrémités. Cette poche extérieure horizontale est située au bas du sac. Ouverte des deux côtés, elle permet de sortir la sangle de stabilisation d’un côté ou d’un autre, selon qu’on porte ce sac sur l’épaule droite ou sur l’épaule gauche.
Les deux anses disposent d’un fermoir à bouton pressoir qui permet de les solidariser – photos Dan de Rosilles
Le réglage précis de cette sangle de stabilisation s’adapte à toutes les corpulences et assure au cycliste une excellente stabilité sans entraver les mouvements. Lors du déclipsage, on la replie dans sa poche dédiée pour éviter qu’elle pende et qu’elle ne se prenne dans les roues du vélo. Il m’a fallu plusieurs essais infructueux pour comprendre la manœuvre, mais désormais j’arrive à passer rapidement de la version cabas à la version messenger en un tour de main. Dans l’ordre, on solidarise les deux anses, puis on sort la sangle de stabilisation de son logement. Après avoir mis le sac sur l’épaule, on attrape la sangle de stabilisation derrière soi au niveau de la hanche et on vient la clipser sur le devant au niveau de l’épaule. Il n’y a plus qu’à enfourcher le vélo !
Ainsi stabilisé, le Civvy permet de faire du vélo et assure une excellente stabilité- photos Dan de Rosilles
Le rangement intérieur, malgré l’aspect extérieur fourre-tout, est plus élaboré qu’il n’y paraît. Il est compartimenté et permet d’organiser les objets méthodiquement. Dans les sacs à poche unique, le dilemme est toujours de pouvoir retrouver ce qu’on cherche rapidement sans être obligé de tout sortir. Ici, on combine l’avantage d’un sac à grand volume pour les objets encombrants et le côté pratique d’un sac multi-poches, ce qui est parfait pour un usage quotidien entre ville et vélo.
Le rangement intérieur est compartimenté : une poche centrale, une poche interne à scratch et une mini-poche – photo Dan de Rosilles
Le Civvy s’organise en 3 compartiments pour dissocier le chargement : la poche centrale de 19 litres, directement accessible, accepte un ordinateur portable de 15 pouces ou de petites courses au supermarché. Une poche interne plus petite à compartiment modulable à scratch permet de séparer du matériel sensible d’objets moins fragiles. Enfin, une mini-poche pour les accessoires précieux (clés, papiers, monnaie, carte-bleue…) permet de tout trouver en un tour de main, sans même avoir besoin de plonger la tête au fond du sac tout en le maintenant sur le genou, comme on doit malheureusement le faire lorsqu’on utilise un tote bag classique. La rigidité du fond du sac stabilise aussi très bien les objets, qui ne se baladent pas de droite ou de gauche quand on pédale et qu’on cavale toute la journée. Même si vous êtes particulièrement désordonné·e, l’ouverture de la poche centrale sur toute la longueur du sac permet de voir d’un coup d’œil l’intégralité du contenu sans perdre de temps à fouiller.
La sangle de stabilisation se range discrètement au dos du sac dans la glissière latérale, ouverte aux deux extrémités – photo Dan de Rosilles
J’utilise maintenant ce sac depuis plusieurs mois et je ne m’en sépare plus guère ; il a progressivement remplacé tous ceux que j’avais au quotidien, grands sacs à main ou sacs à dos (dont un Chrome justement), car il est la synthèse que je recherchais sans le savoir depuis pas mal de temps. Je peux affirmer qu’il est adapté à tous les moments de la journée et de l’année et qu’il facilite grandement mes transitions du vélo à la ville. Certes, son prix est relativement élevé, mais il a toutes les qualités d’un messenger pour un usage durable, intensif et mouvementé et toutes les qualités d’un sac urbain, pratique, élégant et sobre. Son esthétique et son ergonomie ont été réfléchies pour un usage ultra polyvalent.
Avec le Civvy, Chrome Industries redéfinit les nouvelles façons de transporter ses affaires et de se déplacer dans les villes
Homme ou femme, citadin frénétique ou plus occasionnel, tout le monde devrait trouver avec ce sac une réponse adaptée à ses propres besoins. Comme beaucoup de créations de Chrome Industries, le Civvy Messenger Tote Bag est une réussite, car il anticipe de nouveaux usages et répond parfaitement aux besoins de citadins plus connectés, plus sportifs et plus mobiles. Indubitablement, Chrome Industries, avec ce Civvy Messenger Tote Bag, redéfinit les nouvelles façons de transporter ses affaires et de se déplacer dans les villes.
L’hiver s’est installé et nous devons chercher des solutions pour lutter contre le froid et continuer à pratiquer le vélo. Les marques d’équipements redoublent d’imagination et l’arsenal de technologies anti-froid se renforce chaque année de nouvelle fibres de plus en plus légères et techniques. Trois membres de l’équipe de Bike Café ont testé 5 “panoplies” hivernales qui conviendront à la pratique du gravel comme celle de la route.
ALÉ Cycling
La tenue ALÉ Cycling a été choisie par Patrick.
Installée près de Vérone, la marque ALÉ Cycling se distingue par ses vêtements aux couleurs audacieuses et la technicité de sa production. Ce n’est pas une marque inconnue pour moi car j’avais déjà eu le bonheur de tester la fameuse gamme Klimatik, qui est d’ailleurs toujours proposée au catalogue, en compagnie de quelques nouveautés intéressantes pour la saison hivernale. Un petit test s’imposait pour mieux les découvrir.
Le maillot Thermal
Ce n’est pas rien puisque ce beau jersey a obtenu le prix ISPO TOP-5 pour l’innovation textile. Il est fabriqué dans le nouveau fil L2 THERMO, qui le rend capable d’augmenter la chaleur du corps de 8°C en seulement 10 minutes. Le maillot est doux et extensible. Sa conception lui permet de fournir une isolation thermique (8 / 14°C) pour faire face aux conditions hivernales lors. Équipé de poches arrières avec soufflet il possède des réflecteurs haute visibilité.
La coupe de ce cuissard s’appuie sur une utilisation minimale de coupes et de coutures. Il est thermique (1 / 10°C), résistant et durable, et capable de vous garder au chaud lors des longs entraînements hivernaux. Ses coupes ergonomiques apportent confort et liberté de mouvement. Il opère une légère compression musculaire qui facilite le flux sanguin en agissant comme un léger massage.
Sur route – photo Bike CaféEn ville, version balade – photo Bike CaféEn single speed dans la montée de Coudoux – photo Bike CaféMon s’est porté sur le maillot Thermal et pour le bas le Speedfondo.
J’habite une région plutôt bénie en matière de météo. Le ciel est régulièrement bleu ce qui ne veut pas dire qu’il faut se balader en permanence en tenue légère. Il y a justement entre le matin et plus tard dans la journée des écarts significatifs de température, qui nécessitent d’être bien équipé pour supporter ces variations. Je souhaitais disposer justement d’équipements me permettant de rouler entre 5 et 15°C. Mon choix s’est donc porté sur le maillot Thermal qui entrait dans cette catégorie avec l’argument intéressant de cette nouveauté textile venant de l’utilisation du fil Thermo L2. Pour le bas, le Speedfondo m’a attiré par sa coupe et sa polyvalence et un petit détail que j’apprécie depuis : la fermeture éclair en bas des jambes qui facilite les opérations d’habillage. Combien de fois j’ai failli m’aplatir au sol en restant coincé en équilibre précaire en train d’enfiler un cuissard long… Et pire encore, au retour d’une sortie un peu engagée, dans ma salle de bain sur le carrelage devant ma douche, avec les jambes courbaturées et le geste approximatif. Là, pas de souci la manœuvre devient plus facile et moins risquée.
Specialized
La tenue Specialized a été choisie par Matthieu.
La marque américaine vient de dévoiler une toute nouvelle gamme textile pour passer l’hiver au chaud et j’ai eu l’occasion de tester quelques produits lors de l’essai du nouveau gravel Specialized Crux, dans des conditions à ne pas mettre un Belge dehors : pluie, vent, boue et températures inférieures à 10°C !
Veste de pluie Homme SL Rain Logo
Déjà testée en version sans poche dans le dos, la veste de pluie SL Rain est désormais proposée avec 3 poches dans le dos et une zippée. Elle est proche du corps et offre une bonne déperlance de la pluie grâce à la matière d’imperméabilisation Polartec Neoshell. Cette dernière technologie permet aussi de garder un produit respirant. Si vous ne devez prendre qu’une seule veste de pluie et coupe-vent sur un trip bikepacking, vous ne ferez pas d’erreur avec la SL Rain.
La veste a été testée sous la pluie et dans le vent pendant plusieurs heures. Photo : Alex Broadway.
Ce maillot très agréable à porter grâce à son molleton léger et brossé est bien coupé et très efficace pour se protéger du froid. Associé à une première couche (base-layer) et une troisième couche (coupe-vent), il sera idéal pour les longues sorties par temps froid. Testé pendant 4 à 5 heures, entre 5 et 10°C, il n’a pas bronché. J’ai apprécié son élasticité grâce à l’élasthanne qu’il contient ainsi que les 3 poches arrière.
Ce maillot thermique peut se suffire à lui-même dès lors qu’il n’y a pas de vent. Il est aussi disponible en coloris noir et turquoise. Photo : Alex Broadway
VAUDE est une marque allemande bien connue des amateurs d’alpinisme et de sports de montagne en général. Elle conçoit également des produits dédiés à l’univers du cycle. À noter que la société VAUDE est très engagée dans le domaine de l’écologie (notamment à travers son label Green Shape) et qu’elle a été plusieurs fois récompensée dans ce domaine.
La veste Kuro
Décrite comme une veste softshell hybride ultra fonctionnelle pour le cycliste adepte des parcours exigeants, la Kuro Softshell offre une coupe plutôt ajustée. Des zones étanches au vent et très respirantes sont associées pour garantir une régulation thermique optimale. Elle est équipée de 2 poches dorsales avec zip et d’une poche de poitrine.
Ce produit est annoncé comme un cuissard à bretelles softshell ultra fonctionnel pour le coureur cycliste ou l’adepte de gravel chevronné. La coupe ergonomique offre un ajustement optimal grâce à l’utilisation d’un matériau principal en 100 % polyester recyclé très élastique. Le rembourrage de fessier SQ-Lab® de 4 mm d’épaisseur et les éléments réfléchissants à l’arrière des jambes complètent cet équipement tourné vers la performance et la sécurité.
Rappelez vous : l’hiver dernier, je vous avais présenté chez Vaude les chaussures Minaki Mid II STX ainsi qu’une tenue complète hivernale. En comparaison de la tenue précédemment citée, cette nouvelle tenue KURO se veut plus respirante mais aussi moins protectrice face aux éléments de l’hiver en Lorraine, lieu de mon test. La veste est très agréable à porter, et se montre suffisamment déperlante pour affronter quelques averses éparses. Sa respirabilité est excellente et permet ainsi une utilisation sportive. Associé à un sous-vêtement technique manches longues, je la conseille pour des températures entre 0° et 10°C.
photo Laurent Bigerphoto Laurent Bigerphoto Laurent BigerVeste et cuissard offrent une excellente respirabilité et une visibilité sécurisante.
Concernant le cuissard long Kuro, le rembourrage de fessier SQ-Lab® de 4 mm d’épaisseur est parfait pour envisager de longues sorties. Dépourvu de fermetures éclairs aux chevilles, l’ensemble est néanmoins suffisamment élastique pour s’enfiler facilement : un bon point. A l’image de la veste, on retrouve une excellente respirabilité et une visibilité sécurisante avec l’adjonction judicieuse d’éléments réfléchissants et de fluo sur des zones en mouvement. La protection face à la pluie ou la neige fondue est cependant assez légère. Je conseille donc ce cuissard long de qualité avant tout pour des régions aux hivers plutôt cléments.
Van Rysel
La tenue Van Rysel a été choisie par Laurent.
La marque Van Rysel est l’étendard du volet cycle le plus sportif de chez Décathlon. Cyclo-sport et Gravel sportif constituent l’ADN de la marque au cœur de la Flandre. Au fil des collections, la gamme textile Van Rysel gagne en technicité tout en gardant ce qui fait son point fort : un excellent rapport qualité/prix. La tenue hivernale testée ici n’échappe pas à la règle ! Et c’est tant mieux pour notre porte-monnaie…
La veste XTREM
Cette veste intègre une doublure en polaire et un cache cou, les deux étant amovibles. Ajustée pour un minimum de prise au vent, elle est décrite pour rouler au chaud de -5°C à 10°C, en étant à la fois coupe vent, respirante et déperlante. La veste ne dispose pas moins de 7 poches, et vient tomber très bas sur les fesses pour un maximum de protection. A noter que doublure en place, la veste est annoncée pour un poids de 680 g. Disponible dans trois coloris (Jaune fluo, noir et bordeaux).
Ce nouveau cuissard long de la gamme Racer Van Rysel est préconisé pour les sorties entre -3°C et 10°C. Composé du tissu Super Roubaix™, il est décrit par Decathlon comme étant chaud, déperlant et résistant au frottement sur la zone d’assise. Le rembourrage de fessier Elastic Interface™ est censé être adapté aux sorties d’endurance. A noter que c’est un produit garanti 2 ans.
J’ai testé cette tenue Van Rysel courant novembre et décembre en Lorraine, où le froid, la pluie et même la neige se sont invités assez tôt cette année. J’ai choisi la veste XTREM dans son coloris jaune fluo afin d’être le plus visible possible dans les nappes de brouillard, assez fréquentes dans cette région au climat de caractère. La partie postérieure de la veste descend très bas, jusqu’à la selle et protège très bien des projections de la roue arrière, tout en apportant du volume aux poches dorsales, dont une est équipée d’une fermeture éclair. Testée la plupart du temps entre -1° et 5°C, je ne peux que confirmer l’argumentaire de Decathlon. Cette veste est très bien pensée pour rouler à ces températures. Il suffit pour cela de revêtir un sous-vêtement technique manches longues en dessous et en route ! L’effet déperlant est bien réel, même si nous ne sommes pas non plus en présence d’un produit spécifiquement conçu pour affronter une pluie intense et continue. La respirabilité est bonne, mais décroit fortement avec la doublure interne en place. Si vous partez sur une course, mieux vaudra la laisser à la maison ou ne la porter qu’à l’échauffement. Surtout que doublure en place, on approche tout de même des 700 g.
Tenue Van Rysel RCR (photo Laurent BIGER)Tenue Van Rysel RCR Xtrem (photo Laurent BIGER)Cuissard long Van Rysel (photo Laurent BIGER)
Le cuissard long affiche des qualités au final comparables à la veste, à commencer par une excellente protection. L’effet déperlant est même l’un des meilleurs que j’ai pu rencontrer. Un point très agréable face aux chutes de neige fondue, comme j’ai pu en rencontrer dernièrement avec ce cuissard. La peau Elastic Interface™ assure un confort correct, même si j’ai connu des cuissards plus agréables sur ce point (mais aussi bien plus onéreux). Dépourvu de fermetures éclairs aux chevilles, l’ensemble reste suffisamment élastique pour s’enfiler facilement. En conclusion, que ce soit pour la veste ou le cuissard, Van Rysel frappe très fort en proposant des produits efficaces pour rouler tout l’hiver. Pas forcément les plus respirants ni les plus légers, il n’en reste pas moins que ces produits conviendront à une majorité de pratiquants.
Sportful
La tenue Sportful a été choisie par Matthieu.
Maillot Escape SuperGiara
Choisi comme seconde couche, ce maillot est ajusté sans être trop serré. Réalisé en polyester (matière textile très classique pour les fringues de vélo), il a la particularité d’intégrer un tissu gratté polaire chaud sur sa face interne, qui contribuera à vous maintenir au chaud. Attention, à moins de rouler par des températures clémentes (minimum 15°C), il ne se suffira pas à lui seul et nécessitera une troisième couche, coupe-vent et imperméable. J’ai apprécié les 3 poches dans le dos, doublées de mailles filet sur chacune d’entre elle, permettant de prendre pas mal de matos et de placer les produits souvent utilisés dans ces dernières.
Autre atout : les éléments réfléchissants sur les manches (comme on peut le voir sur le bras gauche) et dans le dos, toujours utiles pour augmenter votre visibilité !
PPC : 109,90 €
Le maillot SuperGiara a la particularité d’intégrer 3 poches classiques doublées de filets sur chacune d’entre elles, pratiques pour y fourrer toutes sortes d’outils, barre diététique, téléphone…
Attention à bien choisir sa taille avant d’acheter ce collant car il a tendance à tailler petit. Le passage des pieds doit se faire avec douceur sous peine de craquer la partie resserrée au niveau des chevilles. Je n’ai pas été convaincu par les bretelles qui se tortillent dans tous les sens et nécessitent d’être ajustées bien à plat sur le baselayer. En roulage, ce cuissard est par contre très confortable et procure une excellente protection thermique. Pour des températures d’essai entre 2 et 10°C, et sur plusieurs sorties, je n’ai jamais eu froid. Le chamois est assez fin mais offre assez de rembourrage et aucune irritation n’est survenue sur des sorties allant jusqu’à 100 km. J’ai aussi bien aimé la double épaisseur de matière au niveau des genoux, aidant à bien positionner le cuissard et surtout offrant une protection supplémentaire sur cette zone constamment en mouvement.
PPC : 149,90 €
Ce cuissard long Sportful a les particularités d’être très ajusté mais aussi d’offrir un très bon confort. Il est doté d’une poche filet sur le côté gauche.
Êtes-vous bien sûr de connaître votre taille ? Ce n’est pas parce que vous faites du M dans une marque, que cette taille “medium” vous conviendra dans une autre marque. Selon son ADN : sportive ou pas et/ou son pays d’origine : US, Allemagne, Italie, Japon… les tailles vont varier dans des proportions parfois importantes. Pour cette marque ALÉ Cycling je suis bien dans du M avec un tour de hanche de 91 en bas et un tour de poitrine de 94. Dans une marque US, j’ai dû récemment commander du XS en bas, tellement elle taille grand. Entre des asiatiques et des scandinaves, la morphologie des cyclistes sera très différente. Donc, avant toute commande, reportez vous au guide des tailles du site marchand et acceptez psychologiquement de devenir gros si vous achetez un produit d’une marque nippone.
Vérifiez la température
Ce n’est pas parce qu’un maillot possède des manches longues, qu’il sera capable de vous protéger en hiver par toutes les températures. Aujourd’hui, les sites bien renseignés indiquent la plage de températures idéales d’utilisation du produit. Avec le jeu des couches superposées, on pourra ensuite moduler cette tolérance thermique. Nous avions publié autrefois un sujet sur les gilets vélo, qui peuvent s’avérer fort utiles pour compléter une panoplie collant/veste automne et hiver.
Jour 2 : Après les passages techniques, de longs chemins caillouteux vous secoueront dans tous les sens pour vous ramener vers Courmayeur. Pensez à baisser un poil la pression pour augmenter, un peu, le confort ou baisser l'inconfort, comme vous l'entendez...Photo : Loris Vonsiebenthal
Faire le tour du Mont-Blanc en courant ou en rando fait rêver beaucoup de sportifs et le mythique UTMB continue d’attirer chaque année des milliers de trailers du monde entier.
Et si en 2022, on vous proposait un Tour du Mont Blanc complet, au plus proche de la montagne, via petits sentiers, routes bitumées secondaires traversant les vallées et cols de montagne, le tout en vélo de gravel ? Vous en rêviez ?
Wish One vous offre l’opportunité de réaliser le Grand Tour du Mont Blanc en gravel le week-end du 3 et 4 septembre 2022, pour une épreuve inédite, hors-normes, de 190 kms et 10 000 m de D+, au départ de Megève. L’ouverture des inscriptions est quant à elle prévue le 1er janvier 2022.
Bike Café a réalisé sur 2 jours la reconnaissance de cette épreuve unique en son genre, qui promet d’être l’une des plus difficiles mais aussi des plus spectaculaires au monde ! Immersion…
La course de vélo gravel la plus dure et spectaculaire au monde
Réaliser le Tour du Mont-Blanc en vélo de gravel, sur une journée, voilà le pari un peu fou que se sont donné les créateurs de la marque de vélos de gravel performance Wish One Cycles, Maxime Poisson et François-Xavier Blanc, pour 2022.
Quand on connaît les deux passionnés de vélo que sont Maxime (ex footballeur pro et organisateur de compétitions internationales de pignon fixe) et François-Xavier (ex compétiteur VTT, 12 années au top management chez Mavic et membre actuel du team Wish One Racing), on ne pouvait pas s’attendre à une épreuve en demi-teinte…
Maxime et FX se sont associés pour l’organisation de cette épreuve à Nicolas Roux, cycliste amateur de très bon niveau (plusieurs fois vainqueur de l’Etape du Tour, recordman de la traversée des Alpes de Thonon-Les-Bains à Nice) et surtout établi à Megève depuis quelques années via son magasin Grupetto. Ce dernier a reconnu le parcours dans les moindres détails, pour valider chaque chemin et portion bitumée.
Le Gravel Tour du Mont Blanc ou GTMB 2022 sera une compétition puisqu’il y aura un chronométrage et un classement à l’arrivée. L’ouverture des inscriptions est prévue le 1er janvier 2022.
L’objectif de Wish One est de positionner le GTMB comme la course de vélo la plus difficile au monde. Toute la communication autour de cette épreuve sera orientée dans ce sens.
Bike Café a réalisé début septembre, en compagnie de quelques médias spécialisés, la reconnaissance d’un mythe gravel en devenir.
Jour 1 : Megève – Courmayeur
Nous démarrons notre périple à Megève, jolie station de Haute-Savoie, située en plein coeur du Massif du Mont-Blanc.
Jour 1 (1er septembre) : l’équipe Wish One x Le Cycle x Bike Café sur la grand place de Megève, Kilomètre 1, jusqu’ici tout va bien. Photo : Loris VonsiebenthalJour 1 : départ de Megève, nous sommes frais comme des gardons, pas pour longtemps… Photo : Loris VonsiebenthalDès l’entame du parcours, vous attaquez dans le dur avec le col de Bassecombe (10,8 km à 7 % de moyenne), idéal afin de vous faire transpirer et chauffer les jambes. Ne vous excitez pas trop, il y en aura (toujours) plus, durant cette première partie de parcours. C’est la base mais pensez, contrairement à ce que j’ai fait, à ne pas trop vous couvrir durant la montée, cela pourrait vous jouer des tours (chaud-froid permanent avec lesquels il faut jongler toute la journée)Jour 1 : C’est raide de chez raide……attention à bien choisir vos braquets le jour de la course, quitte à devoir mettre pied à terre… ou posséder un niveau de forme exceptionnel ! Photo : Loris VonsiebenthalJour 1 : Monter tout en discutant, avant de basculer vers la descente menant au col de Saisies. Au préalable, il faudra s’envoyer 2 kms à 12 % sur ce parcours où vous serez sans cesse en prise. Photo : Loris VonsiebenthalCertains paysages vous couperont le souffle… mais il faudra le mériter. Photo : Loris VonsiebenthalJean Sulpice, chef 2 étoiles est un grand passionné de vélo avec un excellent niveau. Il nous a accompagné durant toute cette première journée. Basé à Annecy, il est amoureux de l’outdoor et pratique régulièrement le ski de rando. Cette reconnaissance en gravel était une première pour lui. Photo : Loris VonsiebenthalJour 1 : passage dans un endroit très vert, il ne manque que les vaches… Photo : Loris VonsiebenthalJour 1 : nous avons bénéficié de conditions vraiment clémentes en ce début septembre. Malgré certains passages très difficiles, il y aussi des pistes roulantes sur de nombreux kilomètres. Photo : Loris Vonsiebenthal
Une fois avalé la descente du col de Saisies (KM 40) et être redescendu vers Beaufort, le Cormet de Roselend vous attend de pied ferme avec ses 15,8 km à 6 %. Encore une fois, veillez à ne pas vous enflammer. Avec du recul, ce col réalisé quasi intégralement sur bitume est plutôt un moment pour récupérer, s’alimenter et profiter du paysage. Une fois passée la première partie en forêt, vous pourrez admirer la magnifique vue sur le barrage, ses eaux turquoises et réaliser une belle photo au sommet.
La vue sur le barrage de Roselend, magique. Photo : Matthieu Amielh.
Après une belle descente sur route, vous obliquerez à gauche pour revenir sur les pistes de gravel et terminer la descente avant d’attaquer la montée vers le col de la Seigne en 3 parties (cf. Strava) :
Les Chassieux – Ville des Glaciers : 2,7 km à 8 %
Chemin rural permettant de monter vers Tret de la Tête : 3,2 km à 12,7 %
Puis la partie finale du col de la Seigne : 4,4 km à 14,6 % !
Sur cette dernière portion, vous alternerez roulage et portage, passage de gués, sur un chemin très étroit mais avec le sentiment d’être vraiment très très loin de la moindre habitation… magique !
Jour 1 : enchaînement de petits lacets. L’objectif écrase la pente mais cette dernière est bien de 9 %. Photo : Loris VonsiebenthalJour 1. : je tente péniblement de garder le contact avec FX Blanc lors de la première partie de la montée des Chapieux. Nous ne sommes pas dans les pourcentages les plus durs… Photo : Loris VonsiebenthalMoment de joie entre Nicolas Roux et Jean Sulpice, premiers arrivés au sommet du col de la Seigne, après avoir roulé ensemble pendant plus de 4 km sur une pente de 16,6 % de moyenne ! Photo : Loris Vonsiebenthal
Après une arrivée à savourer au col, place à la descente sur le versant italien ! Les descendeurs vont ensuite pouvoir s’en donner à coeur joie, surtout si vous avez un bon niveau technique.
En 2 mots, il y a de la pente et le chemin est très étroit avec de grosses marches de 80 cm à passer à de nombreux endroits, de gros rochers en plein milieu de la piste…
Personnellement, ça a été une grosse galère, avec beaucoup de pied à terre et une à deux fois où le vélo a failli me passer au-dessus ; mais heureusement, la seconde partie de descente est plus cool avec simplement des pierriers à passer, en gardant une bonne vitesse pour ne pas s’enfoncer et des virages serrés à bien négocier !
Jour 1 : seul au monde, avec la montagne comme unique amie… et votre vélo ! Le dépaysement procuré lors de cette reconnaissance a été intense… Photo : Loris VonsiebenthalJour 2 : Après les passages techniques, de longs chemins caillouteux vous secoueront dans tous les sens pour vous ramener vers Courmayeur. Pensez à baisser un poil la pression pour augmenter, un peu, le confort ou atténuer l’inconfort, comme vous l’entendez… Photo : Loris VonsiebenthalLa première partie de la descente du col de la Seigne est très raide et technique avec de nombreuses marches à franchir. Seuls les plus aguerris pourront passer sur le vélo. Attention aussi à ne pas surestimer son niveau dans cette descente… Photo : Loris Vonsiebenthal
Vous risquez de rencontrer pas mal de promeneurs, le futur parcours étant bien évidemment ouvert à tout le monde, faites attention lors de ces croisements !
Après une arrivée sur les “balcons” de Courmayeur avec une vue magnifique sur le glacier, nous débarquons à l’hôtel à 19h. “We’ll call it a Day” comme disent nos amis anglophones.
Bilan de cette première journée Megève – Courmayeur
GTMB jour 1 : la trace, un sacré bout de chemin de Megève à Courmayeur.GTMB jour 1 les stats : pour une première journée, certains s’en contenteraient… Ceux qui choisiront le GTMB “full” devront encore affronter 100 km et 6.000 m de D+
Jour 2 : Courmayeur – Megève
Lendemain matin : réveil italien, ambiance Les Bronzés font du ski sans le ski mais avec un personnel aux petits soins pour nous dès le petit-déjeuner. Je ne saurais trop vous conseiller l’hôtel Funivia si vous voulez venir reconnaître le parcours, vous ne serez pas déçus !
Sur le parcours, c’est aussi l’occasion de discuter avec Gaby Thompson, athlète du team Wish One Racing. Britannique d’origine, Gaby est une pratiquante gravel et route longue distance avec un sacré niveau et quand elle n’est pas occupée à rouler avec son conjoint et son enfant, elle travaille aussi pour Komoot. Assurément une passionnée de vélo hyper sympa !
Gaby Thompson, du team Wish One Racing, nous a accompagnés durant cette reconnaissance de 2 jours autour du Mont-Blanc. Elle possède une sacrée caisse et n’a jamais perdu le sourire. Photo : Loris Vonsiebenthal
La journée commence assez tranquillement avec une piste roulante où ça envoie sur le plat, puis obligé de se calmer avec une montée de 6,5 km à 6 %. Au loin, nous voyons la montagne que nous allons devoir gravir (Grand Col Ferret) et je me demande encore comment nous avons réussi à la passer sans hélicoptère…
L’engagement physique sera à la hauteur des paysages rencontrés…
Voici un petit aperçu de ce qui vous attendra, avec des rampes entre 15 et 20 % et 1,6 km de portage dans la dernière portion pour atteindre le col à 2 536 m…
Même Nicolas Roux en a bavé pendant cette reco, alors qu’il connaît chaque montée et sentier du 190 km. Photo : Loris VonsiebenthalPortage obligatoire sur 1,5 km environ dans la partie finale du Grand Col Ferret. Photo : Loris VonsiebenthalMontée dans la brume du Grand Col Ferret. Il faudra être très prévoyant au niveau habilement et couches de textile, certains endroits flirtent avec la haute montagne. Photo : Loris VonsiebenthalNicolas Roux et FX Blanc dans le dernier hectomètre menant au sommet du Grand Col Ferret. Cette première section de portage va vous faire mal aux pattes… Photo : Loris Vonsiebenthal
Une fois arrivés au col, après avoir émergé de la brume, il faut impérativement se “bâcher” pour préparer la descente vers la Fouly. On descend alors un petit single de montagne très agréable, mais assez raide, avec un joli ravin sur la droite… attention à vos freinages !
Jour 2 : passage du grand Col Ferret à 2 537 mètres d’altitude, un grand moment sur le parcours. Photo : Loris Vonsiebenthal
La fin de la reconnaissance du deuxième jour sera écourtée pour moi en raison de problèmes “gastriques”. Malgré plusieurs tentatives, impossible de donner un coup de pédale dans un des passages les plus difficiles du parcours : un portage de 4 km pour rejoindre un magnifique sommet redescendant vers le col de la Forclaz. Obligé de rebrousser chemin, ma reco s’arrêtera près de Martigny où je remonterai en voiture pour rallier Chamonix-Mont Blanc.
Au sommet de ce dernier col, il vous restera pourtant encore 60 km et environ 3 000 m de D+ à braver pour rallier Megève.
Je trouverai cependant la force de réaliser les 10 derniers kilomètres de descente, sous un magnifique coucher de soleil, pour rentrer à Megève vers 20h… Wow, cette course va être un chantier ! Mais c’est une des plus dépaysantes que j’ai eu l’occasion de réaliser et encore, j’ai loupé un tiers du parcours !
Sur cette reconnaissance, j’ai testé sur plus de 140 km le nouveau gravel Cervélo Aspero-5, équipé en mono plateau 36 dents et cassette 10-36, et c’est passé partout, même jusqu’à 16 %…
Comme le rappelle François-Xavier Blanc,
Le GTMB s’adressera à des riders aguerris prêts à braver les nombreuses difficultés du parcours : 8 franchissements de cols au programme avec notamment 2 ascensions à plus de 2 500m : le Col de la Seigne et le Grand Col Ferret
Pour vous faire une idée de ce qui vous attend, voici un petit teaser :
Quelques conseils avant de vous inscrire
Une fois la trace complètement disponible, pensez à l’étudier soigneusement car le parcours est extrêmement difficile et demandera une condition physique irréprochable ;
Pensez à bien choisir taille de roues (700 ou 650B), la section de pneumatiques (42 mm me semble un minimum “vital” 😉 ) et réfléchissez impérativement à vos braquets ;
Attention à bien gérer l’habillement et prévoir des habits pour le froid (manchettes, jambières, tour de cou, doudoune, veste coupe-vent, imperméable) ;
Trouvez la bonne chaussure à votre pied, efficace pour transférer la puissance, confortable pour rouler près de 200 km mais surtout pour marcher plusieurs kilomètres avec ;
L’utilisation de sacoches pour transporter le textile et de la nutrition est indispensable.
L’affiche du Gravel Tour du Mont Blanc, 1st édition
Le départ sera donné à 5h du matin le samedi. On estime l’arrivée des premiers participants aux alentours de 21h et la barrière horaire pour terminer la course est fixée au dimanche 12h.
En relisant les nombreux communiqués que les marques nous font parvenir, nous avons sélectionné quelques produits qui nous ont plu en nous disant : “Ça serait cool qu’on m’offre ça pour Noël !” … Le message est lancé, espérons qu’il soit reçu 😉
Brooks une bagagerie raffinée
La qualité et la sobriété Brooks avec cette nouvelle couleur « black » alliées à la classe naturelle du gravel en bois, photo Hugues Grenon
Une sacoche de top tube simple, solide et étanche, photo Brooks
Nous vous avions présenté fin 2020 la première gamme de bagagerie bikepacking et cyclotourisme Brooks, très complète, sobre et classe… à l’anglaise. Elle s’enrichit de nouveautés intéressantes qui pourront vous donner quelques idées cadeaux pour Noël. Particulièrement, ces petites sacoches d’appoints proposées désormais en coloris noir, plus passepartout, en complément du très classe et so british « mud green » kaki foncé.
Elles sont réalisées en tissus soudés résistants, 100% étanche y compris la fermeture éclair. Vous les fixerez sur votre monture préférée grâce à des sangles velcro Hypalon, très résistantes et efficaces. Vous serez en sécurité grâce aux logos réfléchissants. La top tube bag vous permet, avec ses 0,9 L, d’embarquer de quoi vous ravitailler ou de chouchouter vos appareils électroniques grâce à un rembourrage moelleux. La sacoche de cintre d’un volume de 3 L s’accroche solidement à votre cintre grâce à ses deux sangles généreuses avec crochets aluminium et prendra soin de lui grâce à des “spacers” en mousse. La petite sacoche de 0,7 L trouvera sa place soit derrière la selle soit sur certaines autres sacoches de la gamme, bien vu.
Sacoche de top tube : volume de 0,9 L, poids de 100 g, 55 €
Sacoche de cintre : volume de 3 L, poids de 140 g, 70 €
Petite sacoche de selle : volume de 0,7 L, poids de 70 g, 50 €
Une selle confortable, technique et légère pour filer comme le vent, photo Fi’zi:k
Nous avions testé la selle gravel Fizik Argo X3 fin 2020 et avions été conquis par le confort et la technicité de cette selle même si évidemment chacun trouve selle à son séant ! …Voici sa grande sœur la X1 qui reprend la majorité des caractéristiques de la X3, mais avec une coque en carbone/nylon, des rails en carbone et un amorti encore plus moelleux et progressif. Son poids est également allégé de 25 g environ : soit 215 g.
Nous aurons l’occasion de la tester prochainement sur Bike Café, et vous ferons un retour sur cette nouveauté.
Disponible en deux largeurs : Regular 150 mm et Large 160 mm.
La veste Rapha Shakedry Pro Team Lightweight GORE-TEX Jacket – photo Rapha
Rapha utilise les tissus Gore-Tex pour sa collection hiver. Il y a la fameuse veste Infinium testée l’an dernier par Anne, mais cette fois nous avons retenu la Pro Team Lightweight GORE-TEX Jacket. Elle associe le tissu léger et hydrophobe SHAKEDRY™ à une coupe profilée. L’eau perle et s’écoule tout simplement de la surface extérieure de la veste, qui possède deux couches de tissu laminé. Le tissu extérieur ne s’imbibe pas d’eau et la veste demeure très légère et facile à replier.
La protection contre les éléments étant assurée, le tissu hautement respirant permet à la chaleur du corps et à la condensation de s’échapper. Vous pouvez donc vous démener sous la pluie sans surchauffer. Et si vos efforts venaient à être récompensés par un rayon de soleil, repliez la veste et rangez-la dans une poche de maillot où elle n’occupera que très peu de place. À seulement 49 g/m2, le tissu possède un très faible volume d’encombrement. Une fois rentré chez vous à l’abri de la tempête, suspendez la veste par son anneau intégré dans le col. Elle séchera en un rien de temps, parée pour la prochaine sortie.
La coupe est ajustée vérifier votre taille sur le tableau des tailles sur le site de Rapha.
MB Wear : chaussettes d’hiver Siberia – photo Bike Café
Nous avons repéré ces chaussettes d’entraînement automne / hiver qui possèdent des propriétés thermiques intéressantes. La partie pied est constituée d’un matériau épais sur la pointe, la semelle et le talon qui absorbe les chocs et protège le tendon d’Achille grâce à la structure 3D. Compressives pour favoriser la circulation elles sont relativement hautes Hauteur plus pour protéger la zone tibiale du flux d’air froid. Elles sont réalisées avec de la laine de Mérinos dont nous connaissons tous désormais les qualités thermiques. Par rapport aux tissus synthétiques, la laine mérinos est active et réagit aux changements de température corporelle en gardant au chaud par temps froid, mais en dispersant la chaleur et l’humidité par temps chaud. Elle possède également des ropriétés anti-microbiennes et anti-odorantes.
Les fibres de laine mérinos sont extrêmement fines et flexibles ce qui rend le produit très doux au contact de la peau.
Testées et approuvées par Bike Café
Composition : 80% Laine de Merinos,14% Polyamide (Q-Skin),6% Elastane 25,89 € TTC
Un outil malin et pratique qui vous dépannera dans de nombreuses situations, photo Wohobike
Wohobike, marque spécialisée bikepacking et aventure que nous vous présenterons plus en détail prochainement à travers un test bagagerie, propose des produits malins, innovants parfois et souvent pratiques. C’est le cas pour ce multi-tool comportant de très nombreuses fonctionnalités qui vous permettront de faire face à la majorité des petites réparations nécessaires pour continuer votre trip.
Les empreintes standards (clef hexagonale de 2 à 6, torx 25, tournevis et tête Philips) viennent se fixer avec un support sur le mousqueton qui sert de poignée à cliquet. Le mousqueton sert également de support pour un dérive-chaîne, mais aussi pour une clef de 15 mm bien pratique pour les adeptes du fixie par exemple. Pour les fonctionnalités plus exotiques et typée baroude, notons entre-autre un décapsuleur, une pierre à feu, un couteau et une clef à rayon. En comptant les autres fonctions, ce ne sont pas moins de 23 possibilités qui s’offrent à vous, que vous pourrez compléter par d’autres kits en option. Le multi-tool se range dans une petite pochette en tissu. Poids de ce combo : 236 g environ.
PPGC : 49,99 € mais foncez, il est en promo pour Noël sur certains sites à -25%
Ce cintre EC70 AX présente un évasement (flare) jusqu’à 16 degrés
La nouvelle gamme de guidons AX – Adventure Cross d’Easton, répond aux besoins croissants du segment gravel. Ce cintre EC70 AX présente un évasement (flare) jusqu’à 16 degrés. Cette position élargie offre plus de contrôle sur les terrains accidentés et plus de confort sur la longue distance. Le choix de 16 degrés fait pas Easton correspondant à la tendance actuelle basée sur des tests et sur les remontées des pratiquants.
Les sacoches bikepacking Apidura vont emmèneront loin et longtemps, photo Hugues Grenon
Apidura, marque anglaise de bagagerie bikepacking basée à Londres, récolte aujourd’hui un succès semé depuis maintenant de nombreuses années. La marque à l’abeille, créée par deux passionnés pratiquants, Tori et Pierre, a été parmi les premières à développer des bagages dits de “bikepacking”, c’est-à-dire légers et positionnables sur un vélo non pourvu de système pour porte-bagage. Apidura fait peu de publicité. Elle fédère une large communauté bikepacking et s’appuie principalement sur les retours et les besoins des utilisateurs pour développer régulièrement sa gamme et ses nouveautés. Elle s’appuie également sur des ambassadeurs de renom venant de différents univers cyclistes qui poussent dans leur retranchement le matériel, telle Fiona Kolbinger, première femme vainqueur de la Transcontinental Race. Elle supporte également des événements ou courses comme l’Atlas Mountain Race. Pas de millésime chez Apidura. Le produit n’est développé que s’il apporte un réel plus et est au point. Quelques nouveautés ont attiré mon attention et Apidura m’a permis de piocher parmi ses gammes selon mes besoins et envies pour un petit trip bikepacking local en partant du pas de ma porte.
Comment choisir ses sacoches Apidura ?
Trois gammes sont proposées
La gamme de sacoches bikepacking Backcountryest à l’origine de la marque, plutôt dédiée à la pratique off-road, et à des rides engagés type singletrack en montagne ou Divide au long cours. Elle est composée de tissus résistants, facilement réparables, légers et imperméables.
La gamme Expédition est plus dédiée aux baroudes au long cours sur route. Les sacoches sont légères, résistantes et surtout étanches.
Enfin, la gamme Racing est, comme son nom l’indique, dédiée aux courses ultra distance avec comme caractéristiques : ultralégère, étanche et hautement visible.
Les aides au choix
Le site vous aidera à choisir la bonne taille par rapport à votre vélo. Et il définit les compatibilités entre les différents produits de la gamme. Les dimensions de chaque produit dans tous les litrages proposés sont affichées sur le site de manière précise. Pour vous aider, vous pourrez imprimer un patron à découper de chaque modèle en chaque litrage ce qui vous permettra de le positionner sur votre cadre directement et valider ou pas la compatibilité. Il n’est jamais facile d’être certain que la sacoche colle à votre vélo. Cette solution est donc très pratique et rassurante pour valider votre achat.
Ci-dessus : patron, feuilles à imprimer, à découper et à assembler puis positionnement du gabarit final sur le cadre.
Apidura vous propose également de rentrer dans un tableau de sélection à choix multiples la marque, le modèle et la taille de votre vélo pour valider sa compatibilité avec le modèle de sacoche désiré. Et si celui-ci n’est pas dans la base de données, vous pouvez envoyer, via le formulaire en ligne, vos mesures à Apidura qui vous conseillera sur la taille qui vous conviendra le mieux.
Frame Pack Hydratation Bladder
La poche à eau de 1,5 l prend la forme des sacoches et son tuyau est amovible afin de le faire ressortir par un trou dédié, photo Hugues Grenon
C’est la dernière nouveauté d’Apidura qui a retenu initialement mon attention. Je cherchais depuis quelque temps à positionner une poche à eau de bonne contenance dans ma sacoche de cadre avec une sortie de tube via cette dernière. Les avantages ? Tout d’abord, le positionnement des bidons est souvent un casse-tête lorsqu’on utilise une sacoche de cadre qui est à mes yeux un rangement très pratique voire indispensable. Elle offre en effet un beau volume et permet de répartir une bonne partie du poids embarqué au centre du vélo et ainsi optimiser le centre de gravité. On déporte par conséquent les bidons à des endroits peu accessibles et pas idéaux en termes d’équilibre du vélo : sur les bras de la fourche si dotée d’inserts, derrière la selle ou bien encore sous le tube diagonal. Une autre solution est de prendre un sac à dos mais cette option ne convient pas à tout le monde. Le poids du sac en longue distance peut engendrer des soucis de dos et de selle. Un troisième système permet de déporter deux bidons de part et d’autre du triangle de cadre.
Une des solutions d’embarquement d’hydratation, déporter deux bidons de chaque côté du triangle de cadre, photo Hugues Grenon
Autre avantage de taille de cette nouveauté Apidura, elle permet de s’hydrater tout en roulant sans trop lâcher le guidon. Sécurisant et pratique, car attraper et remettre un bidon en roulant entraîne souvent un moment d’inattention et de déséquilibre. Cette poche à eau est donc vraiment innovante et transcrit l’ADN de la marque : proposer des solutions provenant des besoins et des retours du terrain et des utilisateurs. Vous trouverez des vidéos très claires de présentation sur le site : https://www.apidura.com/shop/frame-pack-hydration-bladder/ Aux premières utilisations le goût de PVC est très présent. Mettez un peu de sirop de menthe par exemple pour masquer ce goût qui disparaîtra peu à peu. Le tuyau, d’une longueur de 1,2 m, recoupable, est amovible grâce au système de connexion très bien pensé avec la poche. Il ressort par le trou prévu sur les sacoches compatibles.
Le tuyau ressort par le trou dédié à cet effet, photo Hugues Grenon
Sinon, rien ne vous empêche de le faire ressortir via l’extrémité de la fermeture si votre sacoche n’est pas équipée de cet orifice. Mais dans ce cas l’étanchéité sera peut-être altérée en cas de pluie. Ensuite, il faudra trouver comment le faire cheminer et l’accrocher à l’endroit le plus adéquat et le plus pratique pour vous. J’avoue qu’Apidura aurait pu aller au bout du concept en proposant dans le kit un système d’accroche tout simple avec, par exemple, un support clip aimanté à fixer sur le guidon et sur le tuyau. Pour ma part, j’ai accroché le tuyau avec un petit scratch sur un passant de ma sacoche de cintre puis l’ai fait cheminer sur mon cintre pour le bloquer entre la sonnette et la potence. Une solution qui vaut ce qu’elle vaut et qui reste très perfectible.
On fait comme on peut pour trouver une solution de passage et blocage du tuyau, recoupable si nécessaire, photo Hugues Grenon
Espérons qu’Apidura prendra en compte cette remarque pour la prochaine évolution. A l’utilisation, cette poche est vraiment très pratique. L’aspiration est correcte et permet de s’hydrater comme il faut en roulant. Il suffit de tirer un peu sur la tétine et aspirer l’eau. Poids : 120 g Prix : 42 €
Expedition Full Frame Pack 6 litres
La sacoche s’insère correctement dans le triangle d’après les recommandations sur le site Apidura validées par le gabarit à imprimer également, photo Hugues Grenon
Pour positionner la poche à eau, je me suis dirigé vers cette sacoche de cadre de la gamme Expédition compatible avec mon cadre et la poche à eau d’après les tableaux dont je parlais précédemment. La sacoche remplit bien le triangle. Reste un espace au niveau du boitier de pédalier où j’ai pu accrocher les chambres à air de secours. Au niveau de l’accroche sur le cadre, les sangles de serrage de tube diagonal, tube de selle et top-tube sont bien conçues : longueur suffisante avec élastique de rangement du surplus et passants plastique pour réaliser un bon serrage. Simple et efficace. Les trois fixations sur le top-tube sont plus larges et à velcro par recouvrement.
Le système d’attache des sangles diffère en fonction des tubes, photo Apidura
Je trouve ce système pour ces trois sangles de top-tube moins pratique et moins adaptable à un grand nombre de diamètre de tubes de vélo. En l’occurrence, sur un cadre acier à tube fin, le surplus qui ne scratch pas sur le recouvrement est gênant. Potentiellement il faudrait le couper mais adieu la revente éventuelle de la sacoche. Vous pouvez recoller un bout de scratch sur la sacoche afin que le surplus soit plaqué lui aussi.
Pour les tubes fins les scratchs du dessus dépassent et seront gênants en roulant, il faudra soit couper le surplus soit recoller un bout de scratch sur la sacoche, photo Hugues Grenon
Côté droit, deux accès possibles. Une classique fermeture éclair sur toute la longueur en haut et une plus petite en partie basse. Les deux espaces peuvent être compartimentés par une séparation interne amovible. Une pochette intérieure de rangement à fermeture éclair servira à ranger ses papiers, par exemple. Côté gauche, une large fermeture éclair en partie haute permet également un accès tout le long à un compartiment supérieur uniquement distinct de celui côté droit. Une boucle de préhension à chaque extrémité des fermetures permet de les manipuler très aisément sans forcer.
Les fermetures sont dotées de boucles d’extrémités ergonomiques permettant de les manipuler aisément, photo Hugues Grenon
La structure est composée d’un tissu laminé à trois couches soudé et annoncé étanche. Je ne pourrais valider ce point, le test ayant été réalisé par beau temps ! Les graphiques sont réfléchissants, un plus pour la visibilité. La sacoche est légère, 300 g pour cette 6 litres. Enfin, comme présenté précédemment, un espace permet de passer un tuyau ou un fil si besoin. Lors du test, la sacoche a tenu ses promesses. Les compartiments sont bien organisés, facilement accessibles et pratiques. L’épaisseur de 6 cm standard permet déjà un beau volume et peut être légèrement agrandie en largeur en chargeant bien la sacoche sans gêner le pédalage. La poche à eau trouve sa place comme il faut. L’ensemble semble qualitatif et durable, en rapport avec le prix demandé plutôt élevé. Poids : 300 g Prix : 155 € en 6 L Autres litrages : 7,5 L – 12 L – 14 L
Racing bolt-on top tube pack 1 L
Sacoche vissée sur le top tube, photo Hugues Grenon
L’univers des sacoches bike-packing est relativement nouveau et progresse d’année en année au fil des remontées d’utilisateurs, eux-mêmes de plus en plus nombreux. Les avantages de ces sacoches sont leur légèreté et leur facilité à installer sur tout type de vélo. Leur inconvénient, en particulier pour la sacoche de top-tube, est qu’elles peuvent parfois ballotter et manquer de rigidité. Pour remédier à cet inconvénient, les cadres sont de plus en plus souvent équipés d’inserts sur le top-tube permettant une fixation directe et solide. Cette sacoche est composée de deux parties. La première est fixée sur le cadre à l’aide de deux vis et rondelles fournies. Deux positionnements sont possibles en fonction de la position des inserts sur le top-tube, ce qui peuvent varier d’un vélo à l’autre. Petit coup de gueule sur ce point puisque le positionnement de ces inserts est déterminé par chaque constructeur de vélo, lequel peut même les faire varier en fonction de ses modèles (c’est du vécu), cherchez l’erreur. Il n’y a malheureusement pas de standard établi qui aurait simplifié la tâche de tout le monde, client et fabriquant de sacoches en premier lieu. Donc, il faut bien vérifier cette cote par rapport à celle de la sacoche indiquée sur le site d’Apidura.
Plusieurs possibilité de fixation pour s’adapter aux différents vélos, photo Hugues Grenon
Un détail qui peut facilement être amélioré selon moi : la profondeur de l’empreinte des vis fournies n’est pas assez marquée et elles sont difficilement serrables avec la partie droite sphérique de la clef allen qui est la plus pratique pour atteindre cet endroit-là assez profond. Il faudra plutôt utiliser une clef allen au profil marqué 6 pans. La sacoche est également attachée par une sangle sur la direction afin de créer un troisième point d’accroche et minimiser son ballottement. La seconde partie renforcée et rembourrée vient se positionner à l’intérieur afin de rigidifier l’ensemble.
La sacoche en deux parties : en haut la partie qui se visse et en bas la partie qui vient prendre sa place à l’intérieur pour rigidifier l’ensemble et accueillir confortablement téléphone, powerbank ou autre objet, photo Hugues Grenon
La large ouverture à rabat permet un accès rapide et facile y compris en roulant. La fermeture est magnétique ce qui est très pratique et innovant. Un passage est prévu pour les câbles en partie avant. Et le logo est réfléchissant. J’avais hâte de tester cette sacoche car je trouve que les sacoches de top-tube scratchées ont tendance dans l’ensemble à se desserrer et ballotter ce qui est très désagréable car elles viennent en contact avec les genoux. De quoi gâcher un trip pendant lequel on passe son temps à repositionner l’objet récalcitrant. Et parfois leurs sangles rentrent en conflit avec les sangles de la sacoche de cadre. Ce modèle semble parfait sur le papier. Cependant je trouve qu’il aurait encore à gagner en rigidité latérale. Il faudra penser à charger intelligemment l’intérieur et répartir au mieux le poids. Par exemple, essayer de positionner le téléphone ou le powerbank au milieu sous peine de faire pencher la sacoche d’un côté. Un axe de progression donc selon moi. L’ouverture magnétique, ample et pratique, est vraiment une évolution intéressante. La force magnétique est suffisante pour maintenir la sacoche fermée en pratique route et gravel. Non testé en VTT, donc à confirmer sur des terrains plus engagés. Le poids est léger à 100 g. Prix : 59 €
Pack Downtube Backcountry 1,8 L
La sacoche sous le tube diagonal permettra d’augmenter le volume de chargement, qui plus est si votre vélo n’est pas équipé d’insert, photo Hugues Grenon
Cette sacoche au volume de 1,8 L vous permettra d’emmener votre nécessaire de réparation ou une bouteille de 1 L environ. Elle se referme par enroulement et est parfaitement étanche – fort heureusement – vu son positionnement très exposé à cet endroit-là. Mais rien ne vous empêchera de la mettre ailleurs sur le vélo grâce à son système de fixation par sangle et velcro large, simple et efficace avec deux rembourrages venant épouser le cadre. Ce système permet de la détacher très rapidement et aisément si besoin. Attention cependant, la sangle est adaptée à des tubes de 12 à 20 cm de circonférence. Les tubes d’un cadre acier seront donc en deçà de la limite basse. On voit sur la photo que la sangle dépasse. J’avais peur de ne pas pouvoir bien serrer mais ça l’a fait tout de même.
La sangle est adaptée à un serrage sur des tubes d’une circonférence comprise entre 12 et 20 cm, parfait pour ce gravel fat, photo Hugues Grenon
La sacoche est assez large (annoncée à 9,5 cm) une fois chargée mais calculée pour passer juste entre les manivelles au Q-factor (écartement entre manivelles) plutôt étroit mais pas de souci avec le type de vélo ci-dessus ! Elle est également équipée de graphiques extérieurs réfléchissants. Poids : 105 g Prix : 62 €
Backcountry Saddle Pack 6 L
La sacoche de selle Backcountry au volume parfait pour un trip sur un week-end ou pour les plus minimalistes des pratiquants, photo Hugues Grenon
Les sacoches de selle évoluent ces dernières années sur des volumes plus « raisonnables » en termes de litrage. Leur principal inconvénient est de ramener du poids sur l’arrière en hauteur, ce qui n’est pas optimal pour le rendement et la stabilité du vélo. Tout dépend évidemment du trip et du besoin de volume de chargement de chacun, mais je pense que des sacoches de volume supérieur à 10/12 L sont pénalisantes et qu’il vaut mieux essayer de répartir le poids à d’autres endroits du cadre ou essayer d’alléger au maximum son paquetage. Le poids embarqué sera évidemment un autre critère d’incidence. J’ai donc choisi ce litrage de 6 L qui complétait bien ce set pour un trip de 2 jours en autonomie et bivouac. J’y charge des éléments légers : sac de couchage chaud, matelas gonflable et oreiller soit 1,2 kg environ. La sacoche respire la qualité, comme les autres produits d’ailleurs, et est constituée d’un tissu quatre couches issu de l’industrie maritime. Elle est complètement étanche. Les sangles et coutures sont très cossues. Le système d’accroche est traditionnel, deux sangles prises dans les rails de selle et une sangle sur le tube de selle. J’avais des craintes sur le ballottement au vu de la largeur assez fine de l’unique sangle s’accrochant sur le tube de selle. Mais mes doutes ont vite été estompés, la sacoche ne bouge pas du tout et ne ballote pas grâce notamment à sa structure renforcée.
Même en danseuse la sacoche ne ballote pas, un vrai plus, photo Hugues Grenon
Un éclairage arrière peut-être positionné dans les passants dédiés et un cordon élastique sur le dessus vous permettra d’y glisser une veste, par exemple.
Le cordon élastique sur le dessus permet de mettre une veste par exemple, photo Hugues Grenon
Un autre de ses avantages est sa faible hauteur ce qui permet de la positionner sur des petits cadres ou même la rendre compatible avec une tige de selle télescopique grâce à un accessoire vendu séparément. Elle est très légère à 290 g. Prix : 164 €
Conclusion
Apidura sème ses graines depuis de nombreuses années sur l’univers bikepaking et récolte logiquement un beau succès, photo Hugues Grenon
Apidura a une longue expérience de la conception de sacoches bikepacking et s’appuie sur ses utilisateurs et leurs retours pour créer ou améliorer une gamme déjà très fournie. L’assemblage est réalisé en Chine. Apidura ne s’en cache pas, c’est écrit sur les sacoches. Chacun trouvera son bonheur dans les différentes gammes en fonction de ses besoins. Même si le test n’a été que d’une durée limitée, les sacoches respirent la qualité et seront à mon avis durables, d’après également les retours de mon entourage pratiquant l’ultra distance et les utilisant. De plus, elles sont légères et étanches pour la majorité de celles essayées. On n’en attend pas moins au vu du prix positionné sur le haut de gamme. Ce set pèse au total 915 g et coûte 482 € pour l’ensemble, ce qui est une somme mais reste un investissement sûr et pour le long terme. En route pour l’aventure !
Souvenez-vous : Le gravel n’était encore qu’un phénomène émergent. Comme les marques ne proposaient pas de vélos, les pratiquants devaient faire preuve d’imagination. Certains adaptaient des vélos de route ou de cylo-cross pour faire de longues sorties sur terrain mixte. Ceux qui voulaient rouler vite réduisaient leur largeur de pneu, prenant parfois le risque de crever ou déjanter. Les freins à disque et le tubeless n’étaient pas encore démocratisés sur la route. Pour cette raison notamment, certains faisaient le choix de cadres de VTT rigides et y adaptaient le cintre de leur choix. Il n’y avait pas encore de course et chacun par ses adaptations, contribuait à l’avancée du gravel.
Le gravel Giant Revolt que nous avions testé en 2016 ; il y a eu du changement depuis cette époque pionnière – photo Bike Café
Pour Bike Café, Giant a été la première marque qui nous a mis sur la piste du gravel. Patrick a tout d’abord découvert l’Anyroad, c’était en 2015, personne n’y croyait, pas même Giant France qui pourtant avait ce vélo au catalogue 😉 Est venu ensuite le Revolt, sorti en 2013, mais que nous avons testé en 2016 après l’Anyroad carbone. Nous avons pas mal roulé sur vélo avec un cadre en alu en gravel et bikepacking, avec notamment un trip entre Aix et Fréjus par les 3 massifs : Sainte Victoire, Sainte Baume et les Maures. Nous avons ensuite effectué plusieurs tests du modèle carbone : un en 2019 par Patrick et un autre par Laurent en 2021. L’histoire de Bike Café se confond avec celle de ce pionnier du gravel et chaque année nous sommes attentifs à ce que prépare GIANT.
Le gravel a évolué
Ceux qui sont adeptes de courses gravel ont besoin d’un vélo vif qui les mènera à haute vitesse vers la ligne d’arrivée – photo GIANT
Depuis la naissance du premier REVOLT en 2013, le phénomène gravel s’est installé et a évolué. On peut désormais distinguer plusieurs tendances. Les bikepackers veulent un vélo fiable sur lequel ils vont pouvoir pouvoir adapter bagagerie, accessoires divers, porte-bidons ou éclairages… D’autres veulent simplement un vélo multi-usages, confortable, qui les suivra dans toutes leurs aventures sans se soucier de savoir si c’est du gravier, de la terre ou du bitume sous leurs roues. Ceux qui sont adeptes de courses gravel ont besoin d’un vélo vif qui les mènera à haute vitesse vers la ligne d’arrivée. Giant nous le certifie, le Revolt restera fidèle à son ADN, et la nouvelle série 2022 fera le lien avec ces différents besoins en veillant aux 3 points clefs : une polyvalence décuplée, un confort optimisé et une belle vivacité. Alors comment Giant s’y est pris pour arriver à cela ?
Polyvalence décuplée
Les pattes de roue arrière du nouveau Revolt adoptent un système de cale réversible de type Flip-Chip. Tenues par une vis BTR de 5 mm, les 2 cales excentriques peuvent être retournées pour faire varier la longueur des bases sur deux positions : position longue ou position courte.
Les pattes de roue arrière du nouveau Revolt adoptent un système de cale réversible de type Flip-Chip – photo GIANT
En position courte la longueur des bases est réduite à 425 mm (permettant un passage de pneus de 42mm). Le comportement du Revolt est plus vif, les accélérations franches et la maniabilité du vélo accrue. Cette option séduira ceux qui souhaitent rouler sur route et sur piste en privilégiant vitesse et agilité. En position longue, la longueur de base sera de 435mm autorisant la monte de pneus jusqu’à 53 mm de section. Le Revolt sera plus stable et gagnera en motricité. Cette option permet de rouler sur tous types de terrains en privilégiant stabilité, polyvalence et contrôle.
Confort optimisé
La forme en D de la tige de selle D-Fuse composite absorbe les chocs et les vibrations en fléchissant sur une amplitude de 12 mm, réduisant ainsi la fatigue sur les longues sorties. Le cintre Contact XR D-Fuse composite utilise le même principe que la tige de selle D-Fuse. Il est 6% plus léger que le cintre Contact SLR rond et offre également 10% de flexibilité verticale supplémentaire.
Le cintre Contact XR D-Fuse composite utilise le même principe que la tige de selle D-Fuse – photo GIANT
On retrouve la caractéristique emblématique du Revolt depuis ses origines, avec la jonction basse des haubans et du tube de selle qui est une des clefs du confort de ce nouveau millésime. Cette construction autorise un certain “flex” contrôlé sans sacrifier ses performances dynamiques.
Vivacité
un nouveau Revolt encore plus agile et plus vif qui conserve sa stabilité en descente et sur les sections les plus techniques – photo GIANT
Le nouveau Revolt a été redessiné pour offrir davantage de performance grâce notamment à une nouvelle géométrie progressive. Une géométrie avec un tube supérieur plus long (+6 mm de reach) et une potence plus courte, un boiter plus bas (-10 mm) et un angle de direction plus refermé pour plus de vivacité. Le résultat : un nouveau Revolt encore plus agile et plus vif qui conserve sa stabilité en descente et sur les sections les plus techniques.
Les modèles
La gamme REVOLT se décline en 3 séries : Advanced pro (1 modèle carbone), Advanced (3 modèles carbone) et enfin 2 modèles en aluminium.
La version Advanced Pro
Réalisée en full-composite carbone, elle se distingue par ses équipements haut-de-gamme. Entièrement réalisé dans l’usine Giant-composites, le nouveau Revolt Advanced est assemblé manuellement à partir de trames de carbone haute performance, pré imprégnées. Les différents éléments du cadre sont ensuite assemblés selon un procédé appelé Modified Monocoque Construction garantissant un ratio poids / rigidité exceptionnel. Le nouveau Revolt gagne 50 g comparé à la génération précédente.
Elles partagent le même cadre en composite carbone que l’Advanced Pro. Ses équipements sont soigneusement sélectionnés pour une fonctionnalité optimale.
Le Revolt Advanced 0
Revolt Advanced 0
Cintre : Giant Contact XR DFuse 31 8mm – 5° back sweep flare drop
Potence : Giant Contact 8 Degree
Tige de selle : Giant DFuse Composite – Offset 14mm
Selle : GIANT Approach – with GIANT patented UniClip & ParticleFlow technology
Elle se distinguent par leur accessibilité, leur fiabilité et leur performance. Le Revolt est conçu autour d’un cadre en AluXX, un alliage issu d’aluminium de série 6061, créé et assemblé par Giant. Ses inserts de fixation permettent de monter 3 portes-bidons et ses passages de câbles en interne protègent au maximum les durites de freins et gaines de transmission. Léger et confortable, il est également résistant aux aventures au long cours.
Selle : GIANT Approach – with GIANT patented UniClip & ParticleFlow technology
TRANSMISSION : Manette(s) Shimano Sora 2×9 / Dérailleur Av Shimano Sora / Dérailleur Ar Shimano Sora long cage / Pédalier FSA Vero Pro 32×48 / Cassette CHHG400 11×34
Patrick nous avait présenté récemment un set avant/arrière de la marque chinoise Magicshine, marque ayant 20 ans d’expérience dans l’éclairage vélo et distribuée en France par Tribe Sport Group. Il avait été séduit par les caractéristiques des éclairages choisis pour son usage route et gravel avec un éclairage avant de 1500 lumens max avec batterie intégrée.
Changement de registre ici, avec le test d’un éclairage avant à batterie déportée et d’une puissance assez impressionnante de 3000 lumens. Un modèle plutôt destiné donc à un usage VTT et gravel, pour y voir bien clair dans les singles et chemins un peu engagés, torturés et touffus ou bien pour un usage type 24 h VTT. D’autant que la lampe peut être positionnée indifféremment sur le cintre ou sur le casque. Notons que ce n’est pas la plus puissante chez Magicshine ! Car dans sa gamme pléthorique, une lampe à 8000 lumens, ou plutôt un phare devrais-je dire, trône au sommet de la gamme. Voyons déjà si cette lampe « magique » de 3000 lumens tient ses promesses tant au niveau éclairage que caractéristiques.
La boîte reçue est très complète. En effet, hormis le phare avant, la batterie déportée tient une place de choix dans le packaging car elle délivre une puissance de 7000 mAh ! L’encombrement (17,8 cm x 4,2 cm x 3 cm) et le poids sont donc en conséquence puisque la pesée révèle 293 g.
Contrepartie positive, la lampe est très légère – pesée à 79 g – ce qui vous permettra de la mettre sur votre casque.
293 g pour une puissance de 7000 mhA et un encombrement de 17,8 cm x 4,2 cm x 3 cm, photo Hugues Grenon
Une lampe plutôt légère qui vous permettra de la positionner sur votre casque sans trop l’alourdir, photo Hugues Grenon
Hormis les deux pièces maîtresses, on retrouve le support de fixation type Garmin avec différents diamètres de colliers de serrage et sa clef BTR fournie, un câble micro-USB, des sangles pour fixer la batterie sur le cadre, un support Go Pro et une notice simplifiée.
Un support pour casque en option ainsi qu’un fil de rallonge d’1 m est venu pour compléter ce test, car c’est typiquement une lampe qui peut servir de frontale, en mettant la batterie dans le sac à dos par exemple.
Support de casque et rallonge de fil, photo Hugues Grenon
Voici les caractéristiques de la 902S :
Lumens max (LM Max)
3000 LM
Temps d’utilisation
1,5 h à puissance max à 14 h à 450 LM
Etanchéité
IPX6
Angle d’éclairage
32°
Portée maximum
190 m
Poids de la lampe (sans batterie)
78 g
Dimension de la lampe
45x43x33 mm
Commande déportée
Non
Port de chargement / déchargement
Micro USB
Fixation
Garmin quick Lock
DRL : feu d’avertissement
Oui (25 LM pendant 42 h)
E-Bike Mode
Oui
Capacité de la batterie
7.2 V 7000 mAh
Prix
179 € TTC
Les caractéristiques de puissance et d’autonomie sont les suivantes :
MODE :
HIGH
MID
LOW
ECO
DRL
Lumen :
3000 LM
1500 LM
1000 LM
450 LM
25 LM
Durée :
1.5 H
3 H
6 H
14 H
42 H
La lampe est composée de 3 leds, dont 2 principales au niveau des optiques de forme ronde et une pour le mode DRL (“Daytime Running Light”, feu d’avertissement en partie haute).
Deux optiques leds rondes et une optique supérieure destiné au phare d’avertissement « DRL », photo Hugues Grenon
Voici les résultats du test pour la pratique décrite en introduction.
J’ai aimé
La qualité perçue de la lampe conçue en alliage d’aluminium, de la batterie et des accessoires ;
La légèreté de la lampe en elle-même, hors batterie ;
La fixation type Garmin ;
La grande puissance d’éclairage et la largeur du faisceau vraiment appréciable ;
On y voit comme en plein jour, c’est impressionnant, photo Hugues Grenon
L’autonomie à moindre puissance grâce aux capacités de la batterie. 14 h pour une puissance de 450 LM ça laisse le temps de voir venir ;
L’accessoire compatible fixation Go Pro ;
La compatibilité E-Bike ;
Les accessoires fournis de base, complets et adaptables à différentes configurations de pose et de diamètre de cintres ;
La tenue de la lampe aussi bien sur le cintre que sur son support ;
La batterie utilisable en powerbank pour recharger un téléphone par exemple. Vous pourrez la fixer efficacement sur le cadre à l’aide des deux sangles fournies et de son côté caoutchouté anti-dérapant qui n’abimera pas votre cadre.
Fixation efficace de la batterie sur le cadre avec deux sangles velcros antidérapantes, photo Hugues Grenon
Ou bien la positionner dans une sacoche de top-tube, par exemple.
Batterie chargée dans la sacoche de top-tube avec l’excédent de fil et un passage par un trou dédiée dans la sacoche, photo Hugues Grenon
Le bouton de changement de modes sur la lampe qui est assez grand et donc facilement actionnable même avec des gants ;
La fixation sur casque, simple, rapide et très efficace avec une très bonne tenue. Une option à une dizaine d’euros ;
La rallonge de fil assez longue (1 m) pour mettre la batterie dans un sac à dos par exemple. Mais c’est une option qui vous coûtera aussi une dizaine d’euros.
J’aurais aimé
Une simplicité dans le nombre et les changements de modes. Ceux-ci sont pléthoriques (15 !) et donc difficilement identifiables, surtout en roulant. 4 « pré-modes » pour actionner l’optique de droite, celui de gauche, les trois optiques en même temps puis l’optique d’avertissement ; « pré-modes » eux-mêmes subdivisés en 3 modes selon la puissance d’éclairage… C’est trop de possibilités peu utiles au final. Et pas d’indicateur pour dire sur quel mode se trouve la lampe. Fastidieux et trop long donc de passer du mode plein phare à un mode basse puissance et de s’y retrouver. Et il vaut mieux s’abstenir de regarder la lampe pour savoir sur quel mode elle fonctionne, vous risquez de perdre la vue pour quelques instants vu la puissance…
Un indicateur de batterie restante un peu plus précis. Le bouton sur la lampe reste vert entre 100% et 30% d’autonomie, rouge fixe entre 11 et 30% de batterie restante puis rouge clignotant entre 0 et 10%. Un indicateur est également présent sur la batterie avec un niveau supplémentaire entre 100% et 70% mais nous n’allons pas naturellement et facilement ouvrir le côté de la batterie pour regarder l’autonomie.
Indicateur interne d’autonomie sous le cache de la batterie et prise USB pour utilisation Powerbank, photo Hugues Grenon
Une commande déportée dans le kit qui est tout sauf un gadget car elle permet sans lâcher le cintre de changer rapidement de mode en cas de besoin. Et elle s’avèrera indispensable si vous utilisez la lampe fixée sur un casque. Elle existe cependant en option et fonctionne par Bluetooth, pour une dizaine d’euros. Ne vous en privez pas donc.
Un support de fixation par vis à serrer manuellement et non par serrage avec clef, plus long et fastidieux, même si celui-ci est bien conçu.
Un poids et un encombrement de la batterie moindres ; revers de la médaille, j’en conviens, on ne peut pas tout avoir !
Une indication sur le temps de charge de la batterie que je n’ai trouvée nulle part et non mesurée.
Une notice plus détaillée qui serait bien utile pour les changements de mode. Sinon regardez la vidéo simple et efficace sur le site du constructeur.
Une recharge par câble USB type C qui devient la norme désormais.
Conclusion
Cette lampe est-elle miraculeuse ? Réponse en conclusion ! photo Hugues Grenon
Cette lampe est destinée à un usage et une cible bien précise vu la puissance obtenue grâce à une batterie déportée de grande capacité et imposante. L’éclairage est impressionnant et sécurisant et de ce fait, adapté aux rides en forêt ou sur singles, par exemple. Je pense qu’elle est plutôt à éviter en pratique urbaine ou sur la route car elle pourrait éblouir les personnes venant en face si vous ne prenez pas garde d’utiliser un mode peu lumineux. Et comme le nombre de modes est pléthorique il sera difficile d’adapter rapidement sa puissance d’éclairage. Dommage que la sélection des modes soit si peu intuitive. La qualité de l’ensemble, y compris les accessoires compatibles Garmin et Go Pro, est appréciable.
Enfin, le prix est correct au niveau du marché vu ses spécificités. Les quelques options indispensables restent abordables (support de casque, télécommande déportée, rallonge de fil) mais feront grimper la note globale.
Ne soyez pas étonné si le titre de cet article résonne comme un faire-part, mais cette association me semble tellement idyllique, que j’ai cru bon d’évoquer un mariage. Célébrons donc l’union d’Origine Cycles, le fabricant nordiste de vélos français haut de gamme, et de BikingMan, qui a créé un véritable championnat du Monde d’épreuves d’ultracyclisme. Ils ont décidé de s’unir pour développer ensemble la discipline de l’Ultra, qui est en plein essor. Connaissant les deux marques, et leurs valeurs, ce rapprochement me semble même une évidence. Il va, j’en suis sûr, donner des frissons d’envie aux cyclistes en quête d’aventures.
Les mêmes valeurs
Le championnat BikingMan d’ultracyclisme a été créé par l’explorateur français Axel Carion en 2017. J’avais d’ailleurs rencontré Axel en janvier cette année et nous avions échangé sur l’ultrabiking, une discipline dont il est un des pionniers. Depuis 2017, 21 épreuves BikingMan ont vu le jour sur 4 continents (Amérique du Sud, Europe, Moyen-Orient et Asie) devenant ainsi la référence mondiale de l’ultracyclisme. Origine s’implique de son côté dans l’univers de l’ultradistance depuis plusieurs années, notamment avec la conception de vélos spécialisés pour cette pratique et en soutenant plusieurs athlètes, dont Axel Carion fait partie depuis mars dernier. Pour illustrer le savoir-faire d’Origine en la matière, vous pouvez relire l’article de la présentation du modèle Axxome GTR EVO Ultra baptisé le “chasseur de chronos”, publié récemment.
« Notre rencontre avec Axel est avant tout une histoire d’hommes », précise Rémi Lefevre, un des dirigeants d’Origine Cycles. « Ce rapprochement confirme une forte volonté de notre part de nous orienter vers l’aventure, l’ultradistance… ça se ressent dans nos gammes. Axel Carion est un aventurier brillant, qui a des convictions et une image qui correspondent parfaitement à ce que nous voulons défendre dans le vélo ».
Axel Carion et François-Xavier Plaçais dans l’usine des Cycles Origine – photo Origine Cycles
L’ultradistance se développe et devient la discipline qui représente le mieux les valeurs d’évasion, d’aventure et de dépassement de soi, que la marque Origine souhaite partager avec BikingMan. L’association de ces deux acteurs français va contribuer au développement de la pratique de l’ultradistance qui rassemble de plus en plus d’adeptes.
De belles ambitions
Nous avons appris à nous connaître et décider de nous unir dans ce programme BikingMan 2022…
« Mon premier contact avec Origine remonte au Roc d’Azur 2018. On avait déjà échangé à l’époque sur la série BikingMan. J’avais des partenaires, mais il m’en manquait un purement vélo. Depuis cette première rencontre, on a gardé le contact, suivant pour chacun les succès de l’autre, et progressivement nous avons appris à nous connaître et décider de nous unir dans ce programme BikingMan 2022 », explique Axel Carion.
Axel Carion – photo BikingMan
L’ultracyclisme est une discipline montante, car c’est celle qui nous rapproche le plus des sources du cyclisme. J’ai dans ma bibliothèque le bouquin édité par Prosport “Les mémoires de Terront”. Charles Terront remporte en 1891, après 71 heures d’effort, le premier Paris-Brest-Paris. Il accomplira également un raid incroyable : Paris-Moscou-Paris. Depuis cette époque pionnière, les défis n’ont cessé de se renouveler. L’homme aime les défis et le vélo est l’outil idéal pour les réaliser. Avec cette machine en apparence simple, écologique et esthétique, l’aventure est à la portée de tous.
Cette aventure prend une dimension sportive de défi personnel, comme ce pourcentage qui se dresse face au cycliste – photo BikingMan
Avec les BikingMan cette aventure prend une dimension sportive et constitue un défi personnel. C’est le challenge d’endurance ultime pour les aventurières et aventuriers à la recherche du graal de l’endurance et qui souhaitent se challenger à vélo sur les parcours les plus spectaculaires de la planète. “Ces formats de course d’Ultradistance existent depuis longtemps avec les brevets Audax, Paris-Brest-Paris, etc. BikingMan est une façon de les faire redécouvrir, dans une dimension aventure. Je cherchais une marque qui serait en capacité de se positionner légitimement sur ce marché en plein essor et je l’ai trouvée avec Origine », précise Axel Carion.
Un beau programme 2022
« On ne s’est pas dit : tiens on va sponsoriser BikingMan, c’est bien plus profond que ça ! On a refusé d’aller dans les pelotons pro pour des questions de budget, qui finalement ont forcément, de part leur coût, une incidence le prix des vélos. Il fallait trouver des alternatives pour se faire connaître et la thématique de l’ultradistance correspond à un milieu qu’on observe depuis un moment et dans lequel nous nous sentons bien », explique François-Xavier Plaçais, Responsable Communication d’Origine Cycles.
Effectivement, Origine se plaît bien dans ce milieu, et de nombreuses “figures” de l’Ultradistance ont adopté leurs vélos, qu’il s’agisse des Graxx équipés route ou des Axxome GTR. Sur les épreuves hexagonales du calendrier on retrouvera la présence d’Origine. Les ambassadeurs de la marque nordiste animeront certaines épreuves, et on peut s’attendre à une belle saison qui verra se développer le fruit de cette collaboration.
Le BikingMan est le championnat du monde d’ultracyclisme 100% en autonomie qui a rassemblé près de 1300 participants depuis 2017. La saison 2022 sera composée de 7 manches dont 5 se dérouleront en France : Corse, Région Sud, Auvergne-Rhône-Alpes, Pays Basque ; et pour l’international : Portugal et Brésil.
Le programme BikingMan 2022
Écoutez le podcast de nos échanges #épisode 31 de Bike Café Bla Bla
Orbea présente le nouveau Terra, conçu spécifiquement pour le gravel et ceux qui aiment rouler sur des surfaces exigeantes, sans aucun compromis en termes de contrôle et de sécurité. Un vélo efficace pour explorer des sentiers imprévisibles. Depuis le lancement du modèle Terra en 2017, le gravel n’a cessé de se développer et d’évoluer. Cette pratique a été surtout adoptée par des personnes qui aiment le côté ludique de ce type de vélo et abordent le cyclisme d’une manière différente.
Orbea a observé cette évolution auprès des pratiquants et la marque espagnole nous propose un nouveau modèle qui va ravir les amateurs de gravel : un vélo rapide et agréable sur l’asphalte, efficace et facile à piloter en gravel, et prêt pour le light bikepacking. Tout cela sans laisser de côté les performances : ce n’est pas un vélo de compétition, mais il nous offre tout de même ce petit plus que nous procure la vitesse.
Gravel from the ground up
Le leitmotiv utilisé par Orbea pour le lancement du Terra est « Gravel From The Ground Up ». Ce projet imaginé à partir de zéro en ce qui concerne matériaux, géométrie et composants, propose un modèle capable d’associer plaisir et capacité.
Gravel From The Ground up – photo Orbea
Sa conception vise à satisfaire trois types de personnes : le graveler pur, qui aime faire de longues balades et apprécie la vitesse, le confort et l’efficacité, quelle que soit la surface. L’explorer, qui aime se perdre à la recherche de nouvelles pistes et de chemins de traverse. Et enfin, l’adventurer, qui recherche les longs circuits, le bikepacking en s’aventurant sur de nouveaux territoires.
Un Terra plus performant
Orbea souligne que ce vélo est plus performant, car il couvre un large éventail d’utilisations, il peut être configuré pour différents terrains grâce aux options de personnalisation et possède une géométrie unique qui le rend à la fois confortable et précis.
Sa polyvalence est telle que l’on peut monter des roues de 700 avec des pneus de 45 mm si l’on recherche la vitesse et l’efficacité sur des routes accidentées. On peut choisir également de l’équiper de roues de 650 et des pneus jusqu’à 50 mm, si on préfère la durabilité, l’adhérence et un confort exceptionnel, notamment pour la pratique du light bikepacking.
La pratique du light bikepacking by Orbea Terra – photos Orbea
Le cadre spécifique du Terra permet d’installer une large gamme de développements et de pneus, sans sacrifier le dégagement des roues. Sa conception, avec des bases asymétriques, permet de choisir n’importe quel pédalier pour une transmission 1X ou une transmission 2X avec un petit plateau jusqu’à 34T.
Confort et contrôle en toutes circonstances
Le gravel est une discipline à rouler aujourd’hui sur route, sur piste, sur terre et gravier. Votre vélo doit être confortable et vous permettre de garder le contrôle dans toutes ces situations.
C’est pour cette raison que tout a été mis en œuvre pour ajuster la rigidité du cadre, afin de garantir le confort, quel que soit le terrain sur lequel vous roulez. Il possède un tube de selle plus court avec un angle moins prononcé qui permet une flexion adéquate de la tige de selle de 27,2 mm.
La quantité de matériau dans le tube de selle et le pédalier a été ajustée pour un réglage optimal de la rigidité. En outre, le Terra est doté d’une fourche spécifique plus longue qui contribue à absorber les chocs et les vibrations du terrain.
Géométrie spécifique pour le gravel
À partir de cette page blanche, la géométrie a été totalement revue, pour l’allonger et l’élever, afin de placer le cycliste dans une position optimale en termes de précision et de contrôle sur les 6 tailles disponibles, de XS à XXL.
La géométrie du nouveau Terra – photo Orbea
La longueur des bases a été réduite jusqu’à 420 mm pour optimiser l’agilité et l’accélération. La hauteur du boitier de pédalier a été réduite jusqu’à 78 mm pour une meilleure stabilité et un meilleur contrôle sur les terrains rapides et accidentés. Pour optimiser la maniabilité, le nouveau Terra dispose d’un reach plus long combiné à une potence plus courte, un angle de direction optimisé, ce qui se traduit par un trail adapté à chaque taille.
Tout ce dont vous avez besoin à portée de main
Un espace de rangement conçu pour le nouveau Terra, Orbea l’a appelé Lockr. Un espace aménagé dans le cadre permet de ranger une chambre à air de rechange, une pompe, une cartouche de Co2 ou des outils.
Sa conception, avec des bases asymétriques, permet de choisir n’importe quel pédalierOn peut monter des roues de 700 avec des pneus de 45 mmUn espace aménagé dans le cadreLe cadre dispose d’une multitude de points d’ancragePhotos Orbea
Outre l’espace pour deux porte-bidons de toutes les tailles, le cadre dispose d’une multitude de points d’ancrage pour que le vélo réponde à tous vos besoins : sous le tube diagonal pour installer des accessoires et sur les axes traversants pour tout type de garde-boue, en assurant un dégagement des roues jusqu’à 35 mm.
Le câblage est une autre caractéristique pour laquelle une solution propre, esthétique et silencieuse a été imaginée. Elle est parfaitement complétée par la fixation de sacs sur le cadre ou sur le guidon pour les aventures de light bikepacking.
Priorité à la personnalisation
La gamme Terra comprend sept modèles en carbone dans trois couleurs de base différentes. Ensuite, les possibilités de personnalisation offertes par Orbea sont probablement les plus complètes du marché : mono plateau, double plateau, électronique, mécanique, Shimano, Sram, Campagnolo, pneus Vittoria ou Pirelli, ajustements selon votre ergonomie ou vos couleurs.
Orbea vous propose des guidons avec un angle d’ouverture de 12 ou 16 degrés – photo Orbea
Pour le gravel, le guidon est un élément clé. Pour ce modèle, Orbea vous propose des guidons avec un angle d’ouverture de 12 ou 16 degrés. Le guidon OC Gravel avec une ouverture de 12 degrés offre stabilité et contrôle dans les descentes. Il est disponible en version compacte et rehaussée pour une position plus confortable. Si vous recherchez un guidon avec une ouverture plus importante, choisissez l’Easton EC90 avec une ouverture de 16 degrés.
Les modèles 2022
Terra M21e Team 1X
Le Terra M21e Team 1X
Cadre Orbea Terra carbon OMR
Fourche Orbea Terra OMR carbon disc fork, full carbon steerer,
Pédalier SRAM Force 1 DM Dub 40t
Cintre Easton EC90 AX Carbon, flare 12º, Di2 internal routing OC1 Road, riser 15mm, reach 70mm, drop 125mm / OC2 Road Carbon, reach 80mm, drop 125mm / OC2 Road, reach 80mm, drop 125mm / OC1 All Road, riser 15mm, reach 80mm, drop 125mm, flare 12º
Guidoline Orbea Anti-Slippery/Shock Proof
Potence Orbea ICR -8º
Manettes SRAM Force eTap AXS
Freins SRAM Force eTap AXS
Derailleur arrière SRAM Force XPLR eTAP AXS
Chaîne SRAM Force 12-Speed
Roues FULCRUM Rapid Red 500 DB Vision 40 SC Disc Carbon TLR CL
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