Personne ne peut prétendre le contraire : le Ventoux agit comme un véritable aimant sur les cyclistes de toutes disciplines et de toutes nationalités. Ils accourent ici pour gravir ses pentes comme des fourmis pédaleuses. Loin devant l’Alpe d’Huez, le Galibier, et tous les célèbres cols des Alpes et des Pyrénées, sa montée aux 3 facettes (Bédoin, Malaucène, Sault), attire tous les cyclistes sur route.
Sa montée aux 3 facettes, attire tous les cyclistes sur route. Photo Pascal Colomb
Il faut avoir dans sa collection de cols grimpés, ce fameux sommet que l’on surnomme le Géant de Provence. Pour les VTTistes, c’est pas mal non plus, ils aiment ses pistes et ses singles sur les différents versants et sur la crête. Plus rares sont ceux qui viennent ici en gravel, et dans ce domaine tout reste à faire pour ouvrir, sur cette montée mythique, des itinéraires mélangeant pistes et routes, avec pour récompense le sommet situé à 1909 m.
À l’affiche de More Gravel un événement à ne pas manquer …
Laurent Biger, membre éminent du Bike Café et créateur du groupe More Gravel, est un habitué des lieux. Ayant de la famille à Malaucène, il arpente souvent les pistes du coin et il vient ici régulièrement tester des vélos de gravel, pour évaluer leur qualité sur ce terrain très varié qui offre de longues montées. C’est avec l’idée de faire partager ses parcours, qu’il a lancé l’invitation à venir découvrir le 12 juillet ce “spot” mélangeant pistes et bouts de routes, dans cet univers nous conduisant de la campagne provençale aux forêts ombragées pour atteindre, dans sa partie finale, un paysage lunaire et totalement pelé.
Une quinzaine de courageux et un parcours bien dosé
Gravel Mont Ventoux
Lorsque j’ai vu les photos de Pascal Colomb et celles de Laurent sur Strava, j’ai regretté d’avoir loupé la sortie à cause d’une obligation qui m’a fait rester à Aix ce jour là. Du coup, voulant en savoir plus j’ai appelé Pascal et Laurent et l’idée m’est venue de vous associer à ces échanges. Je suis sûr que pour beaucoup d’entre-vous, cette balade en gravel sur le Ventoux peut devenir un futur objectif.
Gravel Mont Ventoux – Pierre à gauche sur la photo a prudemment coupé pour rentrer par la route.
Alors Laurent vous étiez combien au départ ? Éclat de rire « Je crois qu’on n’a jamais su exactement … une petite quinzaine je crois ». Volontairement, Laurent n’avait pas non plus fait une grosse communication sur cette sortie et le Ventoux reste dissuasif pour beaucoup de cyclistes « je ne souhaitais pas avoir trop de monde non plus. Je ne voulais pas qu’on se retrouve à 40 ou 50, comme sur la Maures Gravel. Ici ce n’est pas la même histoire, le danger est plus présent et il faut être en forme…», m’explique Laurent, précisant qu’il y avait quand même 2000 m de D+ pour 70 km, ce qui nécessite d’être un cycliste aguerri.
Gravel Mont Ventoux – affichage sur Openrunner
En fait, le parcours dont vous pouvez découvrir le profil ci-dessus (cliquez pour élargir), offre un palier entre 2 montées « On ne peut pas trouver l’équivalent sur la route », précise Laurent qui trouve que cette montée gravel rend l’ascension moins pénible physiquement. « Le premier palier est après le col du Comte. Ce col est un endroit stratégique, qui permet ensuite d’aller presque partout, difficile d’y échapper. J’ai orienté la sortie pistes et routes plutôt que pistes et passages VTT », poursuit-il. Il y a donc 2 portions route lors de l’ascension et 2 dans la descente. « Je voulais absolument que l’on passe au sommet, on a donc fait la portion mythique finale qui se fait sur la route entre la piste qui sort au-dessus du chalet Reynard et le sommet. »
Pascal Colomb nous parle du parcours …
Merci Pascal
Les vidéos
Merci à Stéphane de Marseille qui a réalisé ce petit montage vidéo.
Et la vidéo de Manu
Une sortie réussie
Galerie de photos
Ventoux Gravel
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Photo Pascal Colomb
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Photo Pascal Colomb
Gravel Mont Ventoux
Gravel Mont Ventoux - la fontaine de la Grave un point d'eay supplémentaire inatendu
Gravel Mont Ventoux
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Merci à Stéphane de Marseille qui a réalisé ce petit montage vidéo.
Gravel Mont Ventoux
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Gravel Mont Ventoux
Gravel Mont Ventoux
« La veille ça n’aurait pas été la même chose, heureusement le Mistral s’est arrêté de souffler ce matin », me dit Pascal qui avait loupé la sortie organisée par Arles gravel l’an dernier et qui cette fois voulait absolument être là. « J’avais ce souvenir amer de ne pas avoir pu venir, lorsque Dan de Rosilles avait organisé cette sortie sur le Géant de Provence ». Pascal connaît bien l’endroit pour avoir roulé ici de nombreuses fois sur la route et en VTT, mais cette fois il a encore découvert de nouvelles pistes « Je n’étais jamais passé par ces endroits, notamment je n’avais jamais fait le col du Comte, ni cette piste en versant nord, qui repart sur le versant sud …», précise Pascal. Il a apprécié le BMC URS chaussé avec des Resolute sur lequel il roulait. Une monture parfaite, pour ce terrain avec cette facilité offerte avec les élastomères à l’arrière, qui rendent le vélo très souple.
Gravel Mont Ventoux – la fontaine de la Grave un point d’eau supplémentaire inattendu
Tout le monde était enchanté de cette sortie et de cette façon très différente d’accéder au sommet. Même la fontaine de la Grave était active, suite à un orage les jours précédents. De l’eau coulait créant un point d’eau supplémentaire. La pause déjeuner a été faite au Mont Serein. Une belle balade à refaire la trace est disponible ici …
Cette sortie a été une belle façon pour Laurent de dire au revoir à la région. Il quitte le sud dans les prochains jours pour des raisons professionnelles. Cependant, ses attaches familiales le feront revenir ponctuellement à Malaucène. Bien entendu More Gravel poursuivra ses activités et Laurent aura l’occasion, de nous faire découvrir la Meuse et ses environs sur Bike Café, où il va prochainement s’installer.
Avez-vous lu « Éloges du carburateur* » ? Paru en 2010, publié en France par les Éditions la Découverte, cet essai est écrit par Matthew B. Crawford (traduit en Français par Marc Saint-Upéry). Ce livre fait florès dans le monde des entrepreneurs en quête de sens dans leur activité professionnelle ? Il devrait même trouver un nouvel élan (grâce à Bike Café ? peut-être aussi …) suite à cet épisode de la Covid-19.
Quand des millions de salariés se retrouvent confinés, privés de travail et se rendent compte que leurs métiers respectifs ne sont absolument pas essentiels à la bonne marche du Monde. Pire, ces métiers intellectuels ne remplissent qu’une fonction, remplir un peu le compte en banque. Est-ce vraiment suffisant ? Ces constats, Matthew les a fait un peu avant tout le monde, ou plutôt il a mis des mots sur ces questionnements. Il était bien placé pour se faire, après des études brillantes il est bien payé pour bien réfléchir dans un Think Tank basé à Washington. À force de bien réfléchir, il constate que ses envies et ses aspirations ne sont pas là. Il démissionne et ouvre un atelier de préparation et de réparation de motos. De sa conversion professionnelle, il en fait aussi un livre (ou plusieurs) et devient dès lors un mécano philosophe ou un philosophe mécano. A la vue de cette photo, un mécano aux doigts en or.
Matthew Crawford roule en Ducati. (Photo : Ariel Skelley)
Marie & Laurent sont associés pour le pire et le meilleur. Pour décider de l’avenir de la marque de vélo Avalanche ont-ils lu les œuvres de Matthew ? J’ai l’impression qu’ils n’en ont pas eu besoin. Que leur envie de toucher la matière, de créer des objets, de souder, de dessiner ne date pas d’hier. Ils sont au début de leur trentaine. Ils se sont rencontrés pendant leurs études supérieures, pour Marie c’était l’école Boulle** et pour Laurent l’ENSCI-les ateliers*** . Des études d’artistes et de créateurs en herbe ? Ce serait très réducteur de l’affirmer, quand bien même ce qui gène dans cette expression est la notion légère, et somme toute à côté de la plaque, de l’expression “en herbe”. Comme si être designeuse ou créateur industriel, n’était pas aussi ambitieux et sérieux que devenir footballeur ou Happyness office manager ? … Comme si je n’avais rien retenu de ma lecture de l’éloge du carburateur.
Le vélo est-ce d’abord un objet ou une promesse ?
La réponse à cette question ne se fait pas attendre … Je peux vous la donner, en écoutant ces jeunes entrepreneurs. Marie est une amoureuse du vélo « Depuis toujours … », nous confie-t-elle. Laurent, à l’inverse, n’éprouve au départ aucun intérêt pour cet objet jusqu’au jour, où à l’école on lui impose de travailler sur un projet de vélo.
Quand l’une aime le vélo pour ce qu’il promet, l’autre se passionne d’abord pour l’objet. Avec humilité et des étoiles dans les yeux Laurent nous glisse qu’il aime « Le vélo, cette machine tellement simple, mais aussi tellement complexe ». Une fois diplômés, ils exercent les métiers pour lesquels ils ont été formés. Chacun de leur côté, ce qui ne les empêche pas de rouler ensemble, à la recherche de cols alpins (Laurent est de Chambéry) ou d’expériences itinérantes en Écosse par exemple. L’envie d’avoir leur propre atelier est toujours là, ils dégottent un local à Montreuil (93), l’équipent et s’installent.
L’envie d’avoir leur propre atelier est toujours là, ils dégottent un local à Montreuil
« Avoir notre propre atelierest une volonté profonde que nous avions depuis longtemps. Evidemment nous avions en tête un atelier pour y concevoir, souder, construire nos vélos. Aussi cet atelier est pour nous une assurance de continuer à toucher la matière à la travailler. Parce que chacun de nous dans nos métiers respectifs, nous finissions par passer beaucoup trop de temps devant un ordinateur plutôt qu’un établi ». Ils prennent aussi le temps de réfléchir à leur marque de vélo, Avalanche.
Une assurance de continuer à toucher la matière à la travailler. Parce que chacun de nous dans nos métiers respectifs, nous finissions par passer beaucoup trop de temps devant un écran – photo ®RAY FRITZ-2020
Un cadre à définir.
Je suis fier de ce titre, si subtil dans l’univers du vélo : « Un cadre à définir ». Quand au Bike Café nous nous intéressons à un produit ou une marque, comme une sorte de réflexe nous essayons de comprendre et identifier la promesse du produit proposé ou testé. Cette promesse va nous conditionner pendant toute la durée du test. Nous allons nous attacher à nous assurer que cette fameuse promesse est bien tenue. Parce que vous lecteurs et lectrices c’est ce que vous attendez, de la sincérité, de la curiosité, de l’information pour pouvoir vous décider, éventuellement vous cultiver, potentiellement vous titiller, vous bousculer.
Avalanche est tout simplement la promesse de vélos en acier, fabriqués artisanalement, en France … crédit photo ®FRANCOIS-REGIS DURAND-2020
Pour la marque Avalanche, ça va être difficile d’avoir cette approche un peu convenue, parce que Laurent et Marie ont du mal à répondre très clairement à cette question, avec Avalanche, que promettez-vous à vos clients ? Simple question, mais océanique. Ils bredouillent qu’ils veulent offrir du sur-mesure, qu’ils veulent autant que possible proposer des vélos Made in France. Qu’ils veulent construire de beaux vélos, de bons vélos, peut-être des vélos qui dureront une vie pour certains de leurs clients.
Ils veulent construire de beaux vélos, de bons vélos, peut-être des vélos qui dureront une vie pour certains de leurs clients – photo ®FRANCOIS-REGIS DURAND-2020
Quel fabricant de vélo sur-mesure n’a pas cette ambition ? En discutant encore avec eux, en grattant un peu, on se dit que définir cette promesse est peut-être un discours marketing, qui peut-être manque un peu de sens. Marie en a écrit des dizaines et des dizaines de positionnements de marque. Elle en a fait des dizaines de recommandations stratégiques, pour améliorer la fameuse expérience client. Ensemble ils savent, que créer sa marque de vélos sur-mesure, c’est ouvrir un champs des possibles infini. D’où peut-être ce discours simple : aujourd’hui Avalanche est tout simplement la promesse de vélos en acier, fabriqués artisanalement, en France.
De son côté Laurent dessine des pattes de fixation de freins, ses propres raccords de tubes
Ils veulent aussi se développer, doucement, par étape. Ils apprennent. Gérer des fournisseurs, tenir un budget, tenir des délais, commercialiser leur marque, sont des aspects qu’ils vont devoir aborder probablement plus vite qu’ils ne l’avait envisagé. De son côté Laurent dessine des pattes de fixation de freins, ses propres raccords de tubes « Je ne veux pas être limité par les standards disponibles sur le marché, si je veux un angle différent de ce qui existe, je veux pouvoir le faire ». Alors il le fait.
Fabriqué à la main … photo ®FRANCOIS-REGIS DURAND-2020
Une feuille blanche, une histoire à écrire.
Le confinement a forcément mis un peu la zizanie dans leur programme de développement. Aujourd’hui 2 vélos sillonnent au quotidien les rues Parisiennes (les vélos de Laurent et de Marie), deux autres cadres sont prêts, ou presque. Si seulement le fournisseur anglais de peinture expédiait les quelques litres commandés pour finaliser cette étape avant de monter les spads.
Aujourd’hui 2 vélos sillonnent au quotidien les rues Parisiennes – photo ®FRANCOIS-REGIS DURAND-2020
Leur culture vélo et leur pratique tourne autour du vélotaf, du vélo de route et du gravel (ou bikepacking), c’est la gamme qu’ils ont envie de proposer, à terme. Ils ne savent pas encore si Avalanche restera du sur-mesure à 100% ou s’il faudra passer sur du montage à la carte avec une base de cadres définie. Ils verront bien. En tout cas, les géométries proposées ne seront pas conditionnées par ce qui est disponible sur le marché.
L’envie de plancher sur leur propre vélo-cargo n’est pas loin « Bah oui, ce serait tellement plus simple pour aller chercher nos outils, notre matière première. » Les prochains mois vont être dévolus à étoffer le nombre de vélos montés, prêts à rouler « Car évidemment il faut rassurer nos futurs clients », à 2000 € le kit cadre (en gros et en fonction des options choisies) c’est mieux de ne pas se tromper. « Et puis, notre formation est d’imaginer un objet de le visualiser, alors qu’il n’y a au départ qu’une page blanche ». C’est leur métier, pas celui des cyclistes, qui pour se décider ont besoin de toucher, de regarder. Certains ont même besoin de soupeser. « Ce sera aussi plus facile de franchir le pas, quand nous aurons plusieurs vélos en exposition ou sur les routes ».
J’ai cherché une sale soudure, une sale coulure, je n’ai pas trouvé. Crédit photo : ┬®FRANCOIS-REGIS DURAND-2020-07
Même si Laurent et Marie veulent prendre leur temps. Leur savoir-faire, leur philosophie, leur formation, leurs envies seront assurément de bons moteurs pour faire d’Avalanche une belle marque dans un futur proche. Si vous êtes submergé d’émotions en voyant ces vélos, contactez les, ils seront ravis de vous produire votre vélo, unique, magnifique. Ils sont prêts. Peut-être même que vous y intéresser aujourd’hui est une bonne idée, avant que le carnet de commandes ne fasse passer le délai de 1 mois aujourd’hui à 4 ou 5 dans quelques semaines. C’est tout le mal que l’on souhaite à Avalanche.
Tour de France Randonneur Jean-Lin Spriet et Arnaud Manzanini
Article et photos de Jean-Lin Spriet
Avec Arnaud Manzanini nous avons terminé le 2 juillet notre Tour de France Randonneur. Il s’agit d’une randonnée permanente, organisée par l’US Métro, soit 4800 kilomètres et au moins 50000 m de D+. L’article que je vous propose est consacré aux équipements matériels qui m’ont aidé à réaliser ce Tour de France Randonneur entre le 11 juin et le 2 juillet. Nous avons connu toutes les circonstances météo possible : pluie, orages, vent, chaleur, … Comme vous le comprendrez, au travers de mes choix, j’ai pris l’option confort.
À l’arrivée le 2 juillet : le même sourire que sur la photo de départ (en entête de cet article) sur le port de Honfleur à 5 heures du matin le 11 juin.
Le vélo
Je reviens rapidement sur mon vélo, pour compléter l’article que j’avais déjà écrit pour Bike Café, et qui avait intrigué un grand nombre (plus de 25 000 vues). Vous pouvez le relire ici. Plusieurs éléments sont rentrés en ligne de compte pour orienter mes choix …
Le vélo Pechtregon dans sa configuration Tour de France Randonneur
Acier carbone ou titane ?
L’acier représente pour moi le meilleur compromis : comportement, confort, durabilité et prix. Les carbones ont fait énormément de progrès et ne sont plus des « bouts de bois sans vie ». En revanche, trouver quelqu’un capable de réaliser une fourche sans déport et un cadre en carbone sur mesure, n’existe pas en France ou à un tarif au dessus de mon budget (je pense à Cyfac et aux Cycles Petit breton).
En titane ça se trouve, mais c’était un peu hors budget pour moi et je dois admettre que j’y ai pensé. C’est surtout la fourche sans déport qui m’a obligé de réfléchir différemment dans le choix du cadreur. Matthieu Chollet (Cycles Pechtregon) est quelqu’un que j’admire. Il est curieux et très ouvert aux nouvelles idées, suffisamment pour avoir osé me fabriquer ce cadre, et j’en suis ravi. Coup de chance lorsque je lui en ai parlé en juin 2019 au téléphone, il avait la même idée pour le vélo du concours de machine lors du Paris Brest Paris ! J’avais depuis longtemps en tête cette idée de fourche sans déport, je ne suis pas déçu et prendre aujourd’hui un vélo avec déport me semblerait curieux ! Bref, tout de bon, comme disent les savoyards (Merci Jean-Yves Couput !).
La transmission
J’ai opté pour un groupe 105 : simple efficace, durable et économique. Je n’ai eu aucun soucis pendant ce périple. J’ai fait un réglage en cours de route, suite à la chute du vélo lié au vent en haut d’un col, et j’ai changé la cassette et la chaîne à Lannion soit 400 km avant la fin du Tour. Je ne souhaitais pas prendre de groupe électronique : si le vélo tombe ou s’il se passe autre chose, c’est toujours plus compliqué à réparer. Pour le 105 on trouve des pièces Shimano partout.
Tour de France Randonneur : nos vélos avec des options différentes/
J’aimerais un jour essayer un groupe Campagnolo. Arnaud est parti en SRAM Red sans fil : il a eu un soucis au niveau de la fixation de la batterie sur le dérailleur. Nous avons trouvé une solution (serflex et scotch noir d’électricien). Arnaud a rechargé ses batteries environ tous les 3 jours.. Il a changé les dentures de sa cassette à Briancon pour être plus à l’aise pour grimper. Côté plateaux, Arnaud était en 50-34 ronds et moi en O’symetric en 50-38. Je l’ai écrit dans mes posts sur facebook et Instagram : je devais recevoir des plateaux en 50-34, qui ne sont pas arrivés à temps. Comme je ne me sentais pas bien au début je me suis demandé comment j’allais pouvoir traverser les Alpes avec mes plateaux … Et puis c’est passé, et en sortant du Mont Ventoux je commençais à aller mieux. Les Pyrénées sont arrivées et ça l’a fait !
Transmission Shimano 105 et plateau O.Symetric sur le Tour de France Randonneur
En sortant des Pyrénées, je me suis juré de ne plus passer sur le petit plateau jusqu’à l’arrivée ! Pari tenu … Je n’ai pas fait trop le fier dans quelques côtes bretonnes, mais c’est passé ! Arnaud a quelques videos savoureuses 😉
Les pédales
Pédales Speedplay Zphyre
Arnaud était en Speedplay route et j’avais monté des Speedplay SYZR. Les cales ont l’avantage de se mettre sur des chaussures au standard 2 trous, plus facile pour marcher si besoin. Elles ont le même soutien que des pédales de route. En superficie d’appui elles sont identiques à des modèles route, la practicité des cales de type SPD et la flexibilité des cales Speedplay en terme de rotation pour les genoux est top.
Les pneus
La taille des pneus max sur ma randonneuse répond à quelques contraintes. Je voulais pouvoir mettre des pneus de 32 mm avec des gardes-boue. Je suis parti avec des pneus de 35 mm René Herse Bon Jon. Ils sont excellents, et je suis ravi d’avoir essayé ces pneus sur une telle distance ! La carcasse est souple et permet de rouler sur du velours à condition de mettre la bonne pression. Pneus plus larges = pression moindre, je devais être dans les 4 bars et en montagne je suis monté à 5.5 à l’arrière, et 5 à l’avant. Je peux l’écrire avec précision, puisque ma pompe possède un manomètre (modèle Lezyne).
Lorsque la route est mauvaise la pression moindre et la carcasse donnent du moelleux ce qui après 1000 km, et parfois moins apporte un agrément de conduite juste génial. J’ai crevé une fois à cause d’un clou de 1,5 cm de long au début de la montée du col de la Madeleine. La tringle du pneu est souple, donc facile à mettre et enlever (contrairement au GP5000 de 28 mm ou aux 4 saisons 32 mm que j’utilise régulièrement).
Les pneus René Herse en 35 mm
Dans les montées de col, personnellement j’ai essayé avec une pression moyenne de 4 bars et en 5.5 bars à l’arrière. Vélo chargé je préfère le rendement et la sensation d’une pression plus haute qui soutient plus le poids du vélo. Je ressentais moins l’impression d’un vélo qui s’écrase sur la route.
Le col passé voici venu le moment de la descente. La bande de contact du pneu avec la route est plus large, l’accroche donne un sentiment de sécurité remarquable. Idem dans les virages qui se font en douceur. Les pneus ne virevoltent pas comme mes 28 mm et offrent du grip. J’allais moins vite dans les descentes qu’Arnaud qui aime ça. Personnellement je ne suis pas un descendeur. La combinaison fourche sans déport (qui permet des angles que jamais je n’oserais prendre avec un vélo avec déport) et les pneus de 35 mm est juste superbe.
Je devais normalement partir en tubeless et avec le shop nous n’avons jamais réussi à les monter. Nous avons eu JP Ferreira de 2-11 Cycles un paquet de fois au téléphone impossible. J’ai eu JP à mon retour et j’irai le voir, rien que pour ça, parce qu’il y a un truc qui m’échappe. Je suis donc parti avec des chambres à air (Tubolito à l’avant et standard à l’arrière). J’ai crevé à l’arrière. J’ai pris un demi risque avec la Tubolito : j’ai eu de sacrées déconvenues avec ces chambres en Auvergne avec Fanny et Sofiane. Les obus se désolidarisaient des valves : c’est pas pratique pour les monter ! J’utilisais à ce moment là une petite pompe qui se clipse directement sur la valve. Durant le Tour de France j’ai utilisé une vraie pompe avec raccord et aucun problème !
Après 5000 km (sur un vélo + saccoches à 23 kg) le pneu arrière (phto de droite) a perdu les lignes de la carcasse centrale (c’est la moitié de l’usure m’a dit JP) et le pneu avant (à gauche sur la photo) est quasi intact.
Arnaud de son côté a eu 4 crevaisons, il utilisait ma pompe. C’est tellement agaçant de crever et si en plus de cela tu mets des plombes à regonfler ton pneu c’est encore plus c….. ! Donc une VRAIE POMPE ! Après 5000 km (sur un vélo + saccoches à 23 kg) le pneu arrière a perdu quelques dessins sur la partie centrale (c’est la moitié de l’usure m’a dit JP) et le pneu avant est quasi intact. Vous vous ferez votre propre avis en regardant les photos. J’aurais bien voulu partir en 35 mm tubeless et voir comment le liquide joue (ou pas) son rôle lors d’une crevaison. Ce sera pour un autre Tour de France 😉
Garde-boues ?
Le velo est fait pour être monté avec des gardes boue, pour autant je suis parti sans. Nous sommes au mois de juin, j’ai parié sur un temps clément. Nous aurons pris en tout et pour tout 8 heures de pluie dont 4 en arrivant sur Nantes. Pari gagné.
Éclairage
J’ai utilisé une Sinewave à l’avant et une SON à l’arrière.
Les fixations pour les lumières avant et arrière sont prévues sur le cadre, l’alimentation se fait par moyeu dynamo (Son 28) et j’ai utilisé une Sinewave à l’avant et une SON à l’arrière. La Sinewave permet de recharger une batterie externe directement et apporte un éclairage suffisant pour la route de nuit.
Lampe arrière
Nous avions nos lumières en permanence allumée de jour, comme de nuit sauf lorsque nous rechargions nos GPS. L’autre option, prise par Arnaud est une Klite. C’est une marque australienne, c’est un véritable phare de camion ! Cette lampe est utilisée sur la Silk Road Mountain Race notamment. La première fois que je me suis retourné, pour voir si Arnaud était derrière moi, j’ai cru que c’était une voiture qui arrivait plein phares ! Bref ça éclaire. J’en possède une aussi, et il me semble que Patrick Lamarre l’a utilisée en Norvège et au Canada cet hiver avant le confinement. De très beaux objets aussi.
Les câbles
Sur mon Pechtregon toute la câblerie : dérailleur et durite est externe. Je me suis toujours dit que c’était plus simple à changer en cas de pépin. Vraie croyance ou, fausse bonne idée ? L’expérience le dira. Pour le moment, je n’ai pas de faits qui m’indiquent que c’est une fausse bonne idée.
Les freins
Les freins avec double pistons de Hope
Pour moi il n’y a pas photo : les disques sont sécurisants et apportent cette progressivité et cette modularité que j’apprécie beaucoup. Les mécaniciens des Cycles Victor à Levallois, s’y sont repris un paquet de fois pour installer et régler les freins 4 pistons Hope avant et arrière. Je ne le regrette pas : je les trouve plus puissants que les Ultegra et en complément de la fourche Truss, qui ne bouge pas, c’est un gage de sécurité remarquable. Pour info, je me suis retrouvé une fois dans la descente du col de la Lombarde vers Isola 2000, l’année dernière sans frein avant, car le piston en céramique avait explosé. Autant dire que depuis je suis prudent. Là, je n’ai même pas eu à changer les plaquettes de freins !
Les sacoches
Les sacoches Helmut
Les sacoches Helmut sont suffisamment respirantes pour éviter la condensation lorsqu’il fait chaud, et pas aussi étanches qu’une sacoche Ortlieb que j’ai. Toutefois elles sont plus légères, faciles à installer et suffisamment étanches pour éviter les catastrophes. De surcroit elles sont très belles et fabriquées en France. Ce qui pour moi est un très bon argument.
Couchage
Nous avions prévu un sac de couchage, un matelas et un Bivvy. Nous renverrons le matelas par la Poste. Je garde le sac de couchage par sécurité mais en fait il ne me servira pas. Je l’utiliserais cette été, dans d’autres circonstances. J’ai passé un coup de fil à High Mobility Gear, plein de conseils, de discussion, vraiment super pro.
La selle
Le siège Infinity Seat Saddle : je n’ai eu AUCUNES BLESSURES au postérieur, Arnaud qui utilisait la même selle non plus. Je n’ai JAMAIS mis de crème chamois (je n’en avait pas pris avec moi), j’avais un tube de Bepanthen avec moi par prévention, que j’ai utilisé régulièrement. Lors de la Ronde d’Aliénor d’Aquitaine en 2018, je m’en suis sorti avec la fesse droite qui saignait, la fesse gauche truffée de kystes, la verge complètement engourdie, plus de sensibilité dans les doigts, mains droites et gauche et l’épaule gauche en écharpe ! À la fin de ce tour bien plus long et éprouvant : je n’ai rien. Il y a deux explications à cela : ma position sur le vélo et le siège (la selle).
Le siège Infinity Seat Saddle que nous avons utilisé Arnaud et moi
La majorité des athlètes qui participent à la Race Across America ont un siège Infinity. Nous avons eu la chance d’avoir pas mal de cyclistes qui sont venus rouler en notre compagnie sur notre Tour de France. Il y en a un paquet qui m’ont dit « J’ai mal ici, j’ai mal là, etc. ». Mettons nous bien ça dans la tête : NOUS POUVONS FAIRE DU VELO SANS AVOIR MAL PARTOUT et IL N Y A PAS BESOIN DE BORNER POUR SE FAIRE LE CUIR DES FESSES POUR NE PLUS AVOIR MAL ! Voilà : est-ce que le message passé ?
Sur la route et depuis quelques temps, j’aide plusieurs cyclistes à trouver une position pour qu’ils se sentent bien sur le vélo. Au mois de septembre, je suivrais une formation pour le fitting avec Joffrey Degueurce qui m’a remarquablement aidé pour que je trouve la mienne. Ses parents tiennent la boutique Giant à Dijon. Il a un vrai labo au-dessus de la boutique. Je suis arrivé à 14 h 30 et j’en suis sorti à 22 h ! Vous avez bien lu, vous pouvez lui demander !
Les équipements
J’ai une nette préférence pour le mérinos. Pourquoi ? Lorsque vous ne lavez pas vos vêtements pendant quelques jours ces maillots ne sentent pas la transpiration. Par temps chaud le mérinos ne tient pas plus chaud et laisse passer l’air, lorsque vous êtes trempés en haut d’un col et que vous commencez votre descente vous n’avez pas la sensation de froid, lorsqu’il fait frais la laine mérinos vous tient chaud.
Le maillot en mérinos de Vulpine que j’ai choisi
Je me dis aussi qu’une laine naturelle est meilleure pour l’environnement que les matières issues de la pétrochimie. Avant le Tour j’utilisais des maillots en mérinos et Vulpine.cc (qui m’a fait une ristourne importante sur l’achat de matériel chez eux) sont en mérinos et sont les moins onéreux que j’ai trouvé sur le marché.
Les maillots contiennent 80% de mérinos, possèdent 3 grandes poches derrière, une bande en élastique en dessous pour éviter que le maillot remonte. La maille est suffisamment épaisse pour tenir chaud et suffisamment légère pour ne pas exploser de chaud dans les cols. J’ai pris du S la taille tombe très bien au niveau du buste je suis suffisamment maintenu et la coupe est proche du corps. Pour les manches, j’aime bien lorsqu’elles sont légèrement plus longues. Question de préférence personnelle. Idem pour les chaussettes de chez Vulpine. Les manchettes et jambières sont en 100% mérinos et viennent de chez Rapha (ce sont les seules qui étaient dispo).
Côté cuissard j’ai choisi ce modèle de chez Gore
Les maillots de corps en mérinos aussi et les 2 que j’ai utilisé viennent de chez Rapha aussi (il n’y en avait pas de dispo chez Vulpine non plus). J’en ai aussi d’Isadore qui sont très bien été comme hiver. Nous sommes partis avec 2 cuissards, 2 sous-maillots, 2 maillots, 2 paires de chaussettes, 1 paire de gant hiver, une veste de pluie Goretex, un coupe-vent sans manches que je mettrais presque en permanence sur moi. Je suis parti avec des couvre chaussures que j’ai renvoyé rapidement par la Poste : ça ne sert à rien. Ça vous protège un temps et si la pluie persiste, l’eau finit par rentrer dans vos chaussures quoiqu’il arrive. J’avais aussi une paire de mitaine old school trouvé chez Alex Singer : super agréable en cuir et maille qui est maintenant toute rabougrie ! Les températures sont douces, pas de soucis. J’allais oublier : 1 caleçon pour la nuit !
Chaussures
Chaussures Lake à lacets
Côté chaussures, j’ai pris des Lake à lacets (économique et durable). Cette marque est géniale : énorme choix de tailles en longueur ET en largeur (et aussi sur le prix). J’ai été le premier à faire l’erreur de choisir une taille plus grande pour compenser la largeur : mauvaise idée que j’ai apprise avec l’expérience. J’ai pris une feuille blanche mis mon pied dessus et dessiné les contours de mes deux pieds. Ensuite j’ai mesuré la longueur et largeur et je suis allé sur le site de Lake, qui est très bien fourni en informations.
Côté semelle ce sont des G8 performance à l’intérieur qui vous permette de caler différents support de voute et à différents emplacements.
Le premier test que j’ai fait faire à Arnaud c’est de découper les deux pieds des feuilles et les poser sous la semelle pour avoir une idée de la justesse des chaussures ! Simple, gratuit et assez efficace. En revanche, je n’avais pas les bonnes chaussures ! Côté semelle ce sont des G8 performance à l’intérieur qui vous permette de caler différents support de voute et à différents emplacements. C’est Joffrey qui m’a fait découvrir ça. Il existe d’autres possibilités celle-ci me va bien et je me sens bien avec. L’important est de faire en sorte que la semelle permette au pied d’être stabilisé et d’avoir toutes la transmission d’information des pieds vers le cerveau qui fonctionne correctement.
Détails
Pour les réparations : une VRAIE pompe Lezyne en l’occurence, 2 câbles de dérailleur, 3 rayons et les écrous, un multi tool, un démonte valve, démontes pneus, 2 chambres à air.
Une vraie pompe Lezyne
Pour l’hygiène et la santé : brosse à dent, dentifrice, Doliprane au cas où ( nous n’en n’avons pas utilisé ), Bepanthen, 1 rouleau de PQ !
Je reviendrai dans un autre article sur l’organisation : parcours, la réservation des gites, l’alimentation (bouffe et eau).
On a du mal à le croire, mais le vélo fait vraiment partie de notre paysage culturel. La bande dessinée aussi. Il n’y a pas si longtemps, je pensais que le vélo n’avait pas trouvé sa place dans le 9ème art. Je n’y voyais que des voitures. Michel Vaillant, il pilote des voitures. Batman, il sauve le monde au volant de sa Batmobile. Oui-Oui, il se déplace dans Miniville en voiture (il a d’ailleurs fort à faire avec Monsieur le Gendarme). Boule & Bill, ils sont souvent dans une 2cv. Gaston Lagaffe, Spirou et Fantasio, Tintin sont plus souvent qu’à leur tour dans des voitures …
La BD au Salon de l’Automobile en 2004
L’automobile et la bande dessinée vivent une tellement belle histoire d’amour qu’en 2004 le festival d’Angoulême et le Salon de l’Automobile se sont associés pour une exposition sur le thème de la voiture, dans le monde de la BD.
Et puis petit à petit, en m’intéressant au vélo, je me suis rendu compte que le vélo a finalement une place de choix dans la bande dessinée, qu’elle soit destinée aux enfants ou aux adultes. Le célèbre Jojo ne souhaite-il pas avoir un tandem, pour aller à l’école avec son pote. Pierre, le père de Boule, ne se prend-il pas un vent à vouloir rattraper à vélo le papa d’Axel, Axel Merckx, fils du grand Eddy ? Et Pico Bogue, c’est bien le vélo qui l’inspire. Votre blog préféré, ne parle-t-il pas de bande dessinées parfois ? Vraiment jamais ? Et dans l’excellent album, les bijoux de la Kardashian, les voleurs, ils sont à vélo ou pas ? Ils sont dessinés sur la couverture, ou pas ?
Cet album que je vous recommande chaudement, juste pour apprécier le regard dubitatif des enquêteurs quand ils découvrent que les brigands sont effectivement repartis à vélo, est publié chez Glénat éditions. Ce n’est donc pas un hasard si l’objet de ce billet est bien de vous informer qu’à la Galerie Glénat (22 rue de Picardie, Paris 3ème), jusqu’au 1er août 2020 il y a une exposition consacrée au vélo dans la bande-dessinée. Pour être exact, cette exposition est consacrée au vélo avec des planches et illustrations proposées par un ensemble de dessinateurs de bande-dessinée. Julien, le directeur de la galerie, nous explique que tous les auteurs exposés n’oeuvrent pas forcément pour le compte de Glénat. Par contre, tous ont une sensibilité de près ou de loin pour l’objet vélo et ce qu’il représente. L’idée de cette exposition a germée dans sa tête dans le courant du mois d’avril, quand il voyait son calendrier d’évènements et d’expos se vider. Il a aussi senti qu’il allait se passer quelque chose autour du vélo dans le monde d’après. Il a alors appelé ses copains dessinateurs et dessinatrices pour leur proposer ce projet.
Expo BD Galerie Glénat
Le résultat est là, exposé et à vendre. Si l’idée de décorer votre bureau (qui est peut-être aussi votre chambre désormais) avec une planche unique, signée vous séduit, n’oubliez pas votre carnet de chèques. Il vous faudra débourser entre 120 € et 2800 €. Vous pouvez aussi y aller, tout simplement pour flâner et vous inspirer pour de prochaines lectures. Bonne nouvelle, un parking vélo municipal est littéralement installé devant la galerie.
Enfin, vous l’aurez lu ici en premier, si jamais le festival d’Angoulême décide de mettre le vélo à l’honneur lors de sa prochaine édition, nous n’y serons peut-être pas pour rien.
À la rédaction de Bike Café nous sommes attentifs lorsqu’une marque de référence dans le domaine des vêtements de vélo s’intéresse au gravel. Aussi avons-nous bondi sur l’occasion de tester les toutes nouvelles tenues “Gravel Dirty Roads” conçues par Sportful, déclinées pour les hommes et les femmes. Voici donc notre test, que nous avons mené en couple – une fois n’est pas costume…
Sportful propose une gamme gravel pour hommes et femmes, nous avons donc effectué ce test en couple – photo Dan de Rosilles
La marque italienne, installée au pied des Dolomites et dont la réputation dans le monde du vélo et du ski n’est plus à faire, propose deux collections gravel, une pour les hommes et l’autre pour les femmes. Premier constat : alors que la gamme Giara, moins chère et plus classique, est proposée simultanément aux hommes et aux femmes, le haut de gamme Supergiara conçu pour les compétitions et les cyclistes de haut niveau est réservé aux hommes (même si un cuissard à bretelles Supergiara est aussi proposé aux femmes).
La gamme femmes “Giara” est clairement en retrait par rapport à la gamme hommes “Supergiara”. Diantre, voilà qui commence mal – photo Dan de Rosilles
La gamme Giara est donc, comme son nom et ses tarifs l’indiquent a priori, un cran en dessous de la gamme Supergiara. Le jersey Supergiara, conçu comme “la cape des super-héros du gravel, le maillot de gravel ultime sans perte inutile de watts, pour (être) prêt à (se) rendre à toute allure à la Dirty Kanza” ne concernerait-il donc que les hommes ?
Au déballage, le jersey Supergiara offre luxe de détails et de diversité de matières – photo Dan de Rosilles
Allons expliquer ça à Lael Wilcox, Alison Tetrick ou Alexandera Houchin… Du point de vue de l’image, nous voici assez mal partis. Pour ce qui est de la technicité et de l’usage, reste à vérifier durant ce test la pertinence et la réalité de cette disparité de traitement.
Le jersey Giara est plus sobre, les matériaux sont plus classiques, mais la coupe est subtile, élégante et fonctionnelle – photo Dan de Rosilles
Lors du déballage des articles surviennent les premières surprises. Les pièces, constituées de tissus de densités, de matières, de teintes différentes, sont hyper originales et assez luxueuses. C’est une débauche de moirés, de filets, de transparences, d’effets de coupe. Dans la gamme Supergiara, les tissus sont hyper fins et paraissent d’emblée bien fragiles pour un usage “Dirty Roads”.
L’intérieur et l’extérieur des cuissards proposent des détails techniques et raffinés – photo Dan de Rosilles
Une débauche de détails et d’équipements nous attendent aussi bien sur les cuissards que sur les jerseys : logos et bandes réfléchissants, tissus techniques… Les jerseys sont équipés de généreuses poches dorsales et d’une poche latérale zippée. Sur les cuissards, les fameuses poches cargo latérales et dorsales désormais incontournables, des picots antidérapants à l’intérieur au bas des jambes… Il est clair que l’équipe recherche et développement de chez Sportful a beaucoup investit sur ces produits.
Les chaussettes Supergiara sont d’une finesse jamais vue. La construction est surprenante, un mélange de tissé et caoutchouc – photo Dan de Rosilles
À l’essayage, la mauvaise surprise vient de l’exiguïté des cuissards. Nous avons bien sûr été très attentifs au guide des tailles proposé par la marque, chaque fabricant et chaque série ayant des spécificités dans ce domaine. Mais là c’est fit, hyper fit, plus que fit. Pourtant, en ce début d’été, même si nous ne sommes pas encore au summum de notre silhouette la plus affûtée (confinement de printemps oblige), nous n’en sommes pas loin quand même.
Les détails raffinés du cuissard ne compensent pas l’extrême ajustement de sa coupe – photo Dan de Rosilles
Entrons dans les détails (des tailles). Pour ce qui est des jersey tout va bien, en sachant que les coupes Supergiara et Giara n’ont rien à voir. Le jersey Giara est de forme assez classique et taille normalement. Le jersey Supergiara lui propose une coupe “seconde peau”, assez proche d’un vêtement de chrono et des manches très longues qui descendent jusqu’au coude (ce qui est plutôt réussi esthétiquement). Mais les tailles, dans les deux cas, correspondent tout à fait à ce que nous portons habituellement.
Le cuissard homme hyper compressif opprime aussi très douloureusement les parties génitales – photo Dan de Rosilles
Pour ce qui est des cuissards Supergiara en revanche, tout se complique. Que ce soit le modèle homme ou le modèle femme, tout est hyper étroit, trop étroit, à l’enfilage les coutures craquent, au bord de la rupture. Les bretelles peu confortables tirent les épaules vers le bas (même en position de recherche de vitesse, les mains en bas du cintre sur le vélo), les coutures à l’intérieur de la cuisse agressent la peau. Sur le modèle homme, la compression au niveau de l’appareil génital rend le cuissard tout à fait inconfortable. Même effet avec les chaussettes Supergiara, manifestement taillées pour des mollets de hérons cendrés.
Les chaussettes Supergiara sont hyper étroites et peu extensibles – photo Anne de Rosilles
Bon il arrive que des équipements neufs soient compressifs au premier essai, puis se révèlent à l’usage et dans le temps bien plus adaptés qu’ils n’y paraissaient au premier abord. Reste donc à tester dans la durée ces produits Sportful. D’autant plus que notre méfiance est également titillée par la finesse des tissus du jersey homme et des chaussettes. Vont-ils résister à un usage gravel ? Le terrain nous le dira !
Le jersey de luxe va-t-il résister au contact avec la dure réalité de la nature et des chemins de gravel ? – photo Anne Fontanesi
Ce que révèlent très vite les premiers tests en gravel, c’est l’étrange positionnement de la marque sur ce secteur. On peut lire sur le site de Sportful : “Peut-être que le gravel n’existe pas. Il y a tellement d’interprétations différentes de ce concept qu’il n’y a pas d’intérêt à essayer de le définir”. Avec la gamme Supergiara, la marque se positionne clairement sur une niche masculine, de compétiteurs, qui ne mettrons le pied à terre qu’une fois la course finie. Mais si vous ne roulez, comme moi, “que” 15000 km/an, que vous ne mesurez pas 1,90m pour 58kg (je fais 1,72m pour 64 kg) et que vos parcours gravel vous obligent, ne serais-ce que ponctuellement, à marcher dans la nature ou à emprunter un singletrack où des branches giflent au passage, cette gamme n’est pas faite pour vous.
Avec la gamme Supergiera on peut envoyer du bois, mais pas passer dedans – photo Anne de Rosilles
Après seulement une sortie de shooting et quelques pas dans des avoines folles, les chaussettes (aussi bien les Supergiara que les Mate Women) présentent des accros. À presque 30€ la paire à usage unique, il faut vraiment considérer son achat… “Sortez, explorez, prenez des risques, salissez-vous, amusez-vous : c’est pour ces motivations qu’a été conçue notre gamme Dirty Roads” nous annonce Sportful. Désolé, mais avec la gamme Supergiara, ça fait cher l’amusement.
Après seulement quelques pas dans l’herbe, les chaussettes sont blessées : à près de 30 Euros, cet équipement de champions est conçu pour gagner des courses sans descendre du vélo – photo Dan de Rosilles
Puisque nous n’avons pas les moyens d’amener de si belles pièces en gravel tel que nous “l’interprétons”, reste à vérifier si ces produits – de haute qualité et technicité par ailleurs – ne peuvent pas entrer dans notre garde-robe pour des usages alternatifs à ceux pour lesquels ils ont été originellement conçus. Je décide donc de porter la tenue Supergiara pour un road trip de 3 jours et 600 km en pignon fixe dans le massif central.
J’ai testé l’ensemble Supergiara hors contexte, pour un road trip de 600km en pignon fixe dans le Massif Central – captures d’écran Strava
Le bilan est très intéressant. Sur route en longue distance, avec de forts écarts de température (de 12 le matin en haut des cols à 35°C à midi dans la garrigue gardoise), le jersey s’est imposé comme polyvalent, technique, confortable. Je n’ai eu qu’à rajouter un gilet sans manches pour les longues descentes et les moments les plus frais. Bien sûr, il s’agit d’un mesh qui n’a pas particulièrement de propriétés antibactériennes, mais j’ai pu le laver à chaque étape et il sèche à la vitesse de l’éclair.
L’élégant jersey Supergiara est adapté à la route et à la longue distance – photo Anne Fontanesi
Ces 600 km m’ont, par contre, confirmé que le cuissard n’était pas à la hauteur. Bien sûr la peau fait son office (en pignon fixe on pédale en permanence, avec une haute fréquence et une mauvaise peau ne pardonne pas), mais elle n’a rien d’extraordinaire, en dehors du fait qu’elle sèche vite (ce qui est un plus sur des sorties de plusieurs jours). Mais la compression au niveau des parties génitales a vraiment été désagréable, sans amélioration après plusieurs jours de selle. Les coutures à l’intérieur des cuisses sont trop présentes et ne se font jamais oublier. Enfin, le “tissu hautement élastique et résistant aux abrasions et aux chutes” crisse en permanence au contact de la selle.
Que ce soit le modèle homme ou femme, quelque soit la selle, le tissu du cuissard crisse lorsqu’on pédale – photo Dan de Rosilles
Je ne dirai pas que ce cuissard a gâché mon road trip, mais il n’a pas réussi à se faire oublier pendant 600 km… la répétition des mouvements et les heures de selles n’y ont rien fait, le bougre ne s’est pas détendu d’un millimètre. Je ne peux donc que vous conseiller d’essayer d’abord d’autres modèles de la marque… ou d’aller voir ailleurs.
Au dire de Anne, le jersey Giara est une très belle pièce, parfaitement adaptée au gravel, et plus encore – photo Dan de Rosilles
Reste la très belle surprise du jersey Giara, au dire de Anne : “ce jersey de couleur claire est agréable les jours de forte chaleur, il y a beaucoup de poches et elles sont très accessibles. La coupe est confortable et laisse l’espace de porter une sous-couche ; le tissu a l’air solide, je peux recommander sans aucun doute ce jersey pour des sorties gravel, mais aussi pour la route, surtout en longue distance”.
Le jersey Giara est plus rustique que le haut de gamme. Il est aussi plus polyvalent – photo Dan de Rosilles
Bon, ce n’est pas la première fois qu’un produit de moyenne gamme se révèle plus intéressant et versatile que son grand frère ; ainsi le jersey Giara remporte nos suffrages, au détriment du Supergiara, magnifique certes, mais plus cher et moins polyvalent.
L’ensemble Supergiara est élégant, mais nous avons préféré le réserver à d’autres usages que le gravel – photo Anne Fontanesi
En ce qui concerne la gamme Supergiara, finalement le jersey a trouvé chez nous tout son intérêt hors de l’usage auquel il était initialement destiné, mais là aussi ce genre de choses arrivent fréquemment, et cela justifie pleinement les tests de terrain que nous menons “in vivo”.
Alors, Supergiara ou Giara ? À vous de voir – photo Dan de Rosilles
Quand au point faible de la gamme, les cuissards, nous nous perdons en conjectures. Quelle mouche a piqué l’équipe de concepteurs de Sportful ? Certes, l’imagerie publicitaire des marques de vêtements de vélo sollicite des mannequins particulièrement grands et élancés, mais dans la vraie vie, les consommateurs, compétiteurs ou non, n’ont pas tous des corps de guerriers Massaï, loin s’en faut.
Rien ne vaut les tests “in vivo” pour déceler les qualités et les défauts d’un produit – photo Dan de Rosilles
On a aimé : + L’originalité et la qualité des textiles, les coupe des jerseys Supergiara et Giara + le jersey Giara + La profusion des équipements + La rapidité de séchage + Les poches cargo des cuissards
On n’a pas aimé : – Le positionnement “gravel compétition” de la gamme Supergiara – La fragilité des textiles (chaussettes et jersey Supergiara) – Les tailles, les coupes et l’inconfort des cuissards Supergiara – La disparité entre la gamme homme et la gamme femme
Aujourd’hui, je vous propose un retour d’expérience sur quelques produits de la marque Van Rysel, représentant l’aspect cycle le plus sportif chez Décathlon. Ce sont là des produits encore au catalogue, qui peuvent peut-être vous intéresser pour des sorties estivales. L’été étant loin d’être fini…
Commençons tout de suite par mon coup de cœur parmi ces équipements Van Rysel que j’ai pu tester : les chaussures ROADR 520.
Van Rysel 520
Il y a peu de modèles de chaussures de vélos de route qui permettent aussi bien le montage de cales 3 points que 2 points. La ROADR 520 en fait partie. J’ai pu les porter durant 800 km sur un vélo de route, et même durant quelques incursions Gravel sur des parcours où je savais que je n’aurai absolument pas besoin de marcher ou de porter mon vélo. Ce fut un plaisir d’utiliser ces chaussures particulièrement adaptées à un usage route, tout en laissant la possibilité d’utiliser des fixations deux points, SPD pour ma part. La semelle possède donc les atouts permettant ce choix laissé à l’utilisateur.
Semelle de la Van Rysel 520
À l’usage, on apprécie la légèreté (310 gr en taille 43) et la rigidité de la semelle (en polyamide et 12% de carbone) est amplement suffisante. La molette de serrage micrométrique est précise et ergonomique, au point que le scratch à l’avant ne sert plus à rien une fois réglé.
La ventilation est bonne même si pour une pratique durant les périodes chaudes une semelle intérieure plus ajourée permettrai probablement de mieux profiter de ce flux d’air. Sa finition est excellente, et son usure semble pour le moment tout à fait normale, même si bien évidement les pédales SPD métalliques laissent des traces autour de la fixation, sans attaquer pour autant la surface de la semelle.
Difficile de trouver un défaut à ces chaussures, qui sont aussi proposées dans un élégant vert kaki, et dans une version féminine légèrement différente. Il faudra malgré tout rester vigilant pour les quelques mètres à effectuer à pieds, les cales deux points SPD, totalement saillantes, peuvent vous faire quelques frayeurs sur les surfaces lisses…
à l’usage
Chaussures de vélo cyclo-sport VAN RYSEL ROADR 520 : Voir sur le site
Le casque
Côté tête, le casque RACER de Van Rysel est proposé en plusieurs coloris, dont celui testé ici, en noir et jaune fluo dans sa partie arrière. Un avantage sécuritaire indéniable…
Casque Van Rysel RCR
Proposé en trois tailles, c’est un casque qui reste assez compact, typé cyclo-sportif, finalement assez classique dans sa réalisation. Seule la petite grille frontale apporte un peu d’originalité, et surtout beaucoup d’air, ce qui confirme la destination sportive de ce casque, décidément bien ventilé.
J’ai trouvé la sangle de la mentonnière particulièrement facile à ajuster. Les mousses intérieures rendent le port assez confortable, et la finition est tout à fait correcte, surtout au regard du prix de vente (50 €). Le seul reproche, finalement fréquent, est l’absence de protection face aux insectes, hormis sur la partie grillagée frontale, qui reste insuffisante pour être totalement protégé. Cependant, c’est une remarque valable pour la plupart des casques du commerce. Pour le reste, son utilisation n’a mis à jour aucune faiblesse…
Idéal en utilisation sportive
Visible sur la photo ci-dessus, les lunettes ROADR 900 « HIGH DEFINITION » sont mon deuxième coup de cœur de cette sélection d’équipement Van Rysel. Dubitatif à la vue du logo « HD » sur leurs verres, ce fut une belle surprise de constater une réelle plus-value au niveau du contraste des couleurs. Je les ai utilisés avec d’autres casques, et elles s’intègrent très bien à chaque fois, grâce notamment à la belle courbure de l’arrête supérieure. Les branches maintiennent bien les lunettes, et le remplacement des verres est plutôt aisé (elles sont livrées avec un étui rigide, contenant une housse et deux verres, de catégorie 3 visibles sur la photo, et un transparent de catégorie 0). En somme, une paire de lunettes qui égale sans complexe des modèles deux fois plus onéreux …
Van Rysel poursuit la conquête du milieu cyclosportif « accessible », avec une relative efficacité grâce notamment, et comme toujours chez Décathlon, un rapport qualité-prix imbattable. Les produits testés aujourd’hui le démontrent encore. Dans un prochain article, nous reviendrons sur les tenues sportives Van Rysel. Nul doute qu’avec la sortie annoncée des vélos Gravel et Cyclo-Cross Van Rysel VAN RYSEL lance sa gamme « Offroad », c’est une marque que l’on risque de voir plus fréquemment dans nos pages …
Test des gourdes Klean Kanteen Photo Hugues Grenon
Photo Hugues Grenon
Ah ces gourdes de vélo ! Panoramix aurait certainement crié au scandale s’il avait vu le nombre de bidons utilisés par chaque cycliste au cours de sa vie. Sans compter qu’ils auraient donné certainement un goût « spécial » à sa potion magique.
Avez-vous déjà compté leur nombre dans vos armoires, ou la quantité que vous avez utilisée depuis que vous faites du vélo ? Pour ma part, je n’ai pas osé les recenser mais cela se compterait par plusieurs dizaines à coup sûr …
Indispensable à notre hydratation
Objet publicitaire remis lors d’une course, d’une randonnée ou d’un évènement et qui va finir à la poubelle ou dormir au fond du placard au bout d’un moment, car pas raccord avec sa monture, ses goûts ou la contenance recherchée. Objet jetable, recyclable parfois en fonction du plastique utilisé et des consignes de tri. Objet « volant » pas toujours identifiés sur le Tour de France (environ 35.000 bidons utilisés par les coureurs en 3 semaines de course), bien que depuis quelques années des zones de collectes sont mises en place selon l’article 6 du règlement du Tour de France « Une zone de collecte des déchets est mise en place en entrée et en sortie de zone. Les coureurs sont incités à ne jeter leurs déchets, bidons et tout autre objet que dans cette zone aménagée ».
Objet qui, au bout d’un certain temps, donne un goût au breuvage, car difficile à entretenir, même si des progrès ont été faits à ce niveau ces dernières années au niveau des matériaux utilisés.
Cela fait plusieurs années que je réfléchis, teste et cherche des solutions alternatives plus durables, plus simple d’entretien et préservant le goût. Et force est de constater que l’offre est très limitée.
J’avais repéré les gourdes Klean Kanteen, il y a fort longtemps déjà mais j’hésitais encore à franchir le pas. J’avais eu quelques échos sur le faible contenant d’eau ce qui me paraissait rédhibitoire. Un échange bref sur FB sur ce sujet avec Arnaud Manzanini qui s’est équipé récemment m’a rassuré. Les voici commandées en deux contenances et vite utilisées !
Deux bidons sinon rien par ce temps chaud ! Photo Hugues Grenon
Klean Kanteen
Klean Kanteen est une société américaine basée dans le Colorado et créée en 2004 par deux personnes, une sœur et son frère, toujours à la tête de l’entreprise. Ils étaient soucieux de proposer une solution d’hydratation durable et recyclable avec le moins de plastique possible et sans BPA. La société est restée « familiale » et à taille humaine elle est engagée dans une démarche éco-responsable dont vous trouverez les détails sur le site.
On refait les niveaux au café vélo ! Photo Hugues Grenon
Caractéristiques :
Corps 100% inox.
Bouchon sport en PolyPropylène certifié sans BPA. Bouchon à pipette anti-fuite et anse pour transport par mousqueton ou sangle si besoin.
Deux contenances existantes : 0,532 l et 0,8 l.
Non isotherme.
Diamètre du goulot : 44 mm.
Hauteur : 276 mm pour la 0,8 l, 225 mm pour la 0,5 l
Diamètre : 72 mm compatible avec les porte-bidons classique.
Couleurs disponibles : inox brossé ou 9 couleurs au choix.
Chacun trouvera sa couleur à assortir à sa monture, Photo Klean KanteenAutres bouchons adaptablesPoids vérifiés
Poids vérifié : 206 g pour la 0,8 l et 179 g pour la 0,5 l.
Bouchon vendu à l’unité si besoin. Poids du bouchon : 42 g.
Fabrication : Chine.
Prix moyen constaté : 22 € la 0,8 l et 20 € la 0,5 l.
Mon retour d’expérience
Avant d’acheter pensez à vérifier les hauteurs des bidons par rapport à vos cadres et aux emplacements de porte-bidon surtout si vous avez des petits cadres VTT comme c’est mon cas. Si besoin, il existe des solutions pour décaler les porte-bidon ou en rajouter sur le cadre.
Utilisez des porte-bidons plastiques ou composites qui rayeront moins les gourdes et surtout permettront de les sortir plus facilement et sans bruit. Inox sur alu ne font pas bon ménage.
Les + :
La durabilité de l’inox.
Le recyclage possible de la gourde (corps et bouchon).
La saveur préservée de l’eau et des breuvages sans aucun arrière goût.
Le débit excellent et adapté aux cylistes.
Le bouchon qui est pratique et agréable en bouche.
L’absence de fuites au niveau du bouchon ce qui arrive parfois avec d’autres gourdes.
Le nettoyage aisée de la gourde. Pour le bouchon il faudra être soigneux et bien le sécher.
Le remplacement du bouchon si besoin à l’unité.
Le look du modèle inox brossé et le choix des autres coloris disponibles.
Le prix : certes élevé au regard d’un bidon traditionnel mais comme la gourde vous fera certainement de très nombreuses années, au final c’est certainement une économie…
Les – :
La hauteur par rapport à la contenance. A hauteur équivalente on perd environ 200 ml minimum. Ce n’est pas dramatique mais c’est à souligner tout de même en fonction des choix et besoins d’hydratation de chacun. En corrélation, sur les petits cadres VTT, il faudra faire un choix de contenance moindre ou trouver des solutions d’adaptation comme j’ai pu faire sur le mien.
Les rayures inévitables à la longue mais ce n’est que de l’esthétique et cela se patine avec le temps pour la version inox brossé. A voir si les modèles en couleurs ne se rayent pas trop vite et facilement ?
Le poids ? Inconvénient pour les adeptes du light uniquement sinon pas dramatique du tout…
Gourdes inox brossé légèrement marquées et patinées, Photo Hugues Grenon
On en rêve :
Un bouchon avec encore moins de plastique.
Moins de hauteur ou du moins un meilleur rapport hauteur / contenance pour les gros buveurs ou rouleurs au long cours (1 litre). En France en général on trouve assez aisément où recharger ses bidons mais tout dépend des rides et endroits roulés.
Plus de choix et/ou propositions de gourdes dans cet esprit.
Une offre avec fabrication française ou européenne car actuellement fabriquée en Chine.
Pour conclure
Ces gourdes sont une réussite et sont dotées de nombreux avantages et sans défaut rédhibitoire. Je ne regrette pas mon choix et elles vont m’accompagner durant de nombreuses années je pense.
Notons qu’il existe une version isotherme mais restant à tester car diamètre de 73 mm au lieu des 72 mm classiques, le bouchon sport est compatible mais à acheter séparément et la contenance moindre.
Vous trouverez ces gourdes Klean Kanteen sur différents sites internet.
À quand d’autres alternatives plus locales ? Ce serait l’idéal et dans la logique recherchée d’un tel achat.
Depuis les premières images entrevues lors de la Coupe du Monde de Cyclocross et lors de leur présentation au salon Vélofollies en janvier 2020, les vélos Off Road Van Rysel se sont fait attendre. Le design, les équipements et les prix de vente seront sans aucun doute autant d’atouts qui vont provoquer un engouement pour ces vélos carbone au look particulièrement réussi.
Un cadre pour 2 modèles
Van Rysel, la marque cyclo sport de Decathlon, lance la commercialisation de sa gamme offroad composée d’un cyclo-cross et d’un gravel dédiés à la course le 17 juillet prochain. Conçus et assemblés au coeur des Flandres, à Lille cette nouvelle gamme de vélos est dédiée à l’offroad version “cyclo sport” alors que la gamme Triban que nous connaissons est plus “cyclo tourisme”. Cette nouvelle gamme s’inscrit dans la volonté de Van Rysel : rendre accessible le vélo route performance grâce à des équipements séduisants et techniques.
Un vélo de cyclo-cross et un vélo de gravel pour les amoureux de la route, fous de l’offroad.
Le brief de départ était très clair : concevoir une gamme dédiée à l’offroad pour les compétiteurs. Pour proposer un vélo répondant aux attentes des clients et pratiquants, l’équipe de conception Van Rysel a été au contact d’experts et de pratiquants dans un groupe Facebook. Il se sont nourris d’échanges, de témoignages pour rassembler les éléments les plus attendus.
La géométrie
Géométrie
Confiés à leur partenaire U19 AG2R La Mondiale, les vélos de cyclo-cross ont été testés durant la saison hivernale 2019. Durant les entraînements mais aussi en compétition, lors notamment de la Coupe du Monde de Cyclo-Cross, où le vélo se place en 5ème position. « J’ai utilisé le vélo Van Rysel lors de la dernière saison de CX. J’ai immédiatement été agréablement surpris par le confort qu’offre ce vélo, on se sent très bien dessus. En plus de ce confort, il reste assez rigide nécessaire lors des compétitions à haut niveau. Aussi, la géométrie du cadre assez compact permet une bonne maniabilité sur les circuits de cyclocross, tout en conservant une bonne évacuation de la boue. En résumé ce vélo est très polyvalent, il peut convenir aussi bien au cycliste souhaitant simplement se faire plaisir, qu’au compétiteur international en cyclocross », déclare Romain Gregoire, coureur de l’équipe U19 AG2R La Mondiale.
Le RCX : Racer Cyclo-Cross
an Rysel Cyclo-cross
Ce vélo de cyclo-cross a été conçu pour les cyclistes souhaitant se faire plaisir sur une discipline alternative à la route durant la période hivernale, comme au compétiteur international à la recherche d’un vélo performant. Le cadre est joueur et précis, sa géométrie lui permet d’être extrêmement réactif sur les relances. Passage de câble interne pour une bonne protection contre la boue.
Caractéristiques
Van Rysel Cyclo-cross
Cadre carbone homologué UCI – poids du cadre peint : 1020g en taille M
Roues fulcrum racing 700 DB moyeu protégé contre laboue. Système “Dirt road protection” Fulcrum
Pneus Hutchinson Piranha CX en section de 33 carcasse 127 tpi
Clearance maximum homologuée : 700×38 ou 650 x 42
Le Gravel EDR Offroad
Van Rysel Gravel EDR Offroad
Le gravel commence où la route se termine. Avec autant de vitesse mais plus de bosses, de cailloux ou de poussière. Ce vélo vous propose un excellent rendement sur route et vous surprendra sur les chemins par sa grande polyvalence. Il utilise le même cadre que le modèle de cyclo-cross mais ses équipements et son look plus neutre lui offrent les caractéristiques d’un gravel performant.
Moyeu à rayons droits forme asymétrique de la jante inspirée du VTT.
Pneus : Hutchinson Black Mamba tubeless ready 700 x 38
Largeur maxi de pneu homologuée : 700 x 38 ou 650 x 42
Proposés aux prix de 1700 € pour le RCX et 2000 € pour le Gravel EDR offroad, ils seront tous les deux disponibles en pré-commande à partir du 17 Juillet 2020 à 14 h en quantités limitées.
Maillot Bordeaux / Bourgogne foncé, Photo Marc Planchenault
On est déconfiné … Youpi ! … C’est le moment de renouveler sa garde robe cycliste et Hugues, qui aime rouler route, VTT, gravel, … a choisi quelques produits confortables et résistants pour aborder l’été. Il nous en fait profiter de son retour d’expérience. Avec les marques Ozio et Triban il a trouvé des maillots et un cuissard avec poche particulièrement adapté au gravel. Avec Pente Douce et Castelli il s’est équipé de chaussettes et de manchettes estivales.
Ozio se met au gravel
Ozio, marque plutôt ciblée route, nous fait faire un pas de côté sur les pistes du gravel avec le cuissard Tetris et le maillot Terra.
Tenue gravel Ozio – Photo Marc Planchenault
Voilà plusieurs années que j’utilise et torture sans les ménager les cuissards Ozio dans mes différentes pratiques vélocipédiques : VTT, gravel, fatbike, route…et je dois dire que la marque est comme le bon vin, elle se bonifie avec le temps.
Chaque année, Christian Dauvergne, le fondateur de cette marque française – dont les produits sont fabriqués en Italie – fait évoluer sa gamme. Celle de 2020 s’est encore élargie et elle regorge de nouveautés. Je trouve qu’elle a encore gagné en technicité et solidité. Plusieurs collections la compose selon la pratique (route, VTT, gravel) et la saison.
Nous avons testé ici la tenue Gravel. Comme à l’accoutumée, l’envoi est rapide et soigné.
Réception de la tenue gravel, Photo Hugues Gren
Cuissard Tetris
Le cuissard Tetris avec ses nombreuse poches – Photo Ozio
Au déballage et à l’essayage en statique, les tissus sont très agréables au toucher et à porter. Il rendent le cuissard confortable et technique avec ses différents empiècements de tissus assemblés selon les zones et les contraintes.
L’effet « seconde peau », vanté par la marque, n’est pas usurpé. Pour ce cuissard, Ozio a voulu un tissu particulièrement compressif. Christian saura vous conseiller sur la taille adéquate. Pour ma part, j’ai pris une taille au-dessus de la taille prise habituellement pour les autres cuissards Ozio.
Les particularités et « astuces » de ce cuissard sont multiples :
2 poches dorsales et 2 latérales en mesh.
De larges bretelles et un large grip sur la cuisse.
Des tissus techniques et respirants.
Le logo réfléchissant à l’arrière pour la sécurité de nuit.
C’est dans la poche – photo Ozio
Une peau développée spécifiquement pour la pratique du gravel par Elastic Interface le spécialiste italien des peaux et inserts cyclistes : renforts sur les régions ischiatiques et périnéales, canal central réduisant la pression, et favorisant la circulation sanguine, tissu et conception favorisant la circulation de l’air.
À première vue, les coutures respirent la solidité, et particulièrement celles qui sont intérieures et extérieures au niveau de la peau. Personnellement, c’est un des éléments que je regarde en premier dans un cuissard, car ces zones d’appui sur la selle sont soumises à de forts frottements et contraintes et peuvent se dégrader rapidement. Étant plus taillé au format « bulldog » avec des cuisses de pistard que « lévrier », le test est vite révélateur sur la qualité des coutures et des tissus et la durabilité du produit !
Après 50 heures …
Après une cinquantaine d’heure d’utilisation par tout les temps et sans ménagement, voici mon retour d’expérience.
Photo Marc Planchenault
Tout d’abord, les deux poches latérales filets sont hyper pratiques. C’est le plus du cuissard. On peut y glisser son téléphone portable, des barres, ses papiers, un anti-vol pocket … ce qui est très intéressant et pratique car parfois on ne sait plus trop où ranger tout ça. Elles peuvent, par exemple, remplacer la sacoche de top tube pour certains rides.
Elles sont très solides. Ayant glissé des objets « agressifs » à l’intérieur, elles ne se sont ni déchirées, ni agrandies. J’avais peur qu’elles deviennent une gêne au niveau du pédalage, une fois remplies. Il n’en est rien. Elles se font totalement oublier, même bien chargées, et comme le cuissard est compressif il tient bien en place malgré la charge. Belle conception.
Les deux poches dorsales sont pratiques également, bien que moins accessibles. Elles permettent, par exemple, de glisser des barres de céréales supplémentaires (mais gare à la chaleur qui pourraient en faire fondre certaines au chocolat par exemple) ou même son téléphone portable.
Le confort est également de très haut niveau grâce à la peau d’excellente qualité et à la conception spécifique en deux empiècements uniquement. Associée à une épaisseur assez fine et compressive, elle évite vraiment les soucis. À titre personnel, je préfère ce type de peau assez fine qui colle à la peau et sans trop d’empiècements épais. Les peaux épaisses et « complexes » ont tendance à faire des plis et peuvent engendrer des soucis de selle. Après des rides de plusieurs heures, sous des températures très chaudes, je n’ai eu aucun désagrément à déplorer à l’arrivée.
Les coutures n’ont pas bougé. Aucune usure, elles sont toujours comme au premier jour, c’est du solide. La respirabilité est aussi très bonne, associée au maillot Terra également très respirant.
Le maillot Terra
Le maillot Terra version orange – Photo Ozio
Le maillot est extrêmement léger et aérien. Il est constitué de trois tissus différents qui s’ajustent parfaitement et donnent, comme le cuissard, un véritable effet seconde peau non usurpé également.
Maillot Terra noir/champagne – Photo Marc Planchenault
Caractéristiques :
Col en V
3 poches cargo et une poche zippée à l’arrière.
Manches droites en lycra léger.
Bande élastique en bas du maillot.
Fermeture Zip toute hauteur s’ouvrant facilement en roulant.
Ce maillot est très agréable à porter. Il est très respirant et léger et les poches arrières sont pratiques avec la surpoche centrale zippée pour mettre ses clés.
Maillot Terra noir/champagne, – Photo Marc Planchenault
Il existe en deux coloris plutôt réussis, mais ça c’est une affaire de goût ! La coupe est fit. J’ai également pris une taille au-dessus de ma taille habituelle car fit, … et moi je ne le suis pas !
En conclusion, difficile de trouver un défaut à cette tenue, et particulièrement au cuissard innovant, le maillot étant plus « classique ». Comme d’habitude le rapport qualité/prix/technicité est presque imbattable. Et la solidité des coutures et des tissus présage une longue durée d’utilisation. Les poches sont vraiment un plus.
Cette tenue est annoncée gravel, mais si jamais vous pratiquez le VTT ou la route longue distance il existe également pour ces pratiques un modèle dédié à poches également et avec une peau différente mais tout aussi confortable.
Prix : 135 € le cuissard, 85 € le maillot ou 176 € l’ensemble. Suite au succès de ces ensemble gravel le stock est réduit pour l’instant et le réassort se fera vers le 15 juillet.
Nous vous les avions présentées en début d’année ainsi que leurs créateurs et les avions plébiscitées. Depuis, mon avis s’est encore conforté, puisqu’après des dizaines d’heures d’utilisation dans différentes pratiques (VTT, gravel, route…) le confort est toujours au rendez-vous et les chaussettes n’ont pas bougé et ne se sont pas du tout détendues ou usées après des dizaines de lavage. Confort, technicité et durabilité, que demander de plus ?
La première collection, ou plutôt le premier modèle, décliné en différents coloris avait une tige montante et des renforts plus prononcés à certains endroits avec une certaine épaisseur de tissu. Elles peuvent être portées toute l’année y compris l‘hiver.
Ce modèle reste au catalogue et, comme annoncé, un second modèle « Collection été » est lancé avec des caractéristiques différentes plus orienté été donc avec des évolutions intéressantes.
Ce qui la différencie du modèle toute saison est :
La légèreté qui a été retravaillée au niveau des tissus et des empiècements pour ce modèle été.
Des coutures moins prononcées et plus homogènes au niveau du bout de la chaussette.
Des compositions de tissus un peu différentes, mais évitant toujours les frottements et gage de respirabilité.
Les renforts en bout de pied et talons sont toujours présents pour le confort et la solidité mais ceux en bout de pied sont moins prononcés. La fabrication est toujours française elle est réalisée par le partenaire des débuts : la manufacture de tissu Broussaud qui est basée dans le Limousin.
La nouvelle collection est déclinée en quatre design différents.
Cumulus, Gapettes, Cocardes, Noires, les chaussettes Pente Douce
Nous vous ferons un retour d’expérience après quelques mois d’utilisation, mais nul doute que cette seconde collection sera également un succès.
Maillot Triban Bordeaux / Bourgogne foncé, Photo Marc Planchenault
Décathlon poursuit le développement de sa gamme vélo orientée voyage, bikepacking et baroude. Nous avons testé un nouveau maillot d’été Triban en Mérinos, tissu en laine qui revient sur le devant de la scène depuis quelques temps, grâce à ses propriétés incomparables autant été qu’hiver : respirabilité, confort et évitant les mauvaises odeurs.
Le style est plutôt classique et élégant. Le tissu est agréable au toucher. Les petites pochettes ouvertes sur le devant et les manches lui donnent un look de polo, dans l’air du temps et dans la tendance sportswear cool.
Le maillot est très agréable à porter. Il est respirant par temps chaud – Photo Marc Planchenault
Le maillot est très agréable à porter. Il est respirant par temps chaud et il est aussi assez chaud par temps plus frais, magique le Mérinos ! Il limite les odeurs de transpiration ce qui est plutôt sympathique pour soi, et pour les autres également ! Le zip intégral devant permet d’ouvrir amplement le maillot si besoin et c’est bien pratique pour l’enfiler.
Les poches arrières sont idéalement placées et la poche centrale est de grande contenance. La poche zippée, grande également, permet de glisser son téléphone, des barres ou des papiers en sécurité. La petite pochette avant sera parfaite pour un mouchoir ou un tissu pour essuyer ses lunettes dont on ne sait jamais trop où le mettre pour l’utiliser rapidement à un arrêt.
Au niveau de la taille, ne pas hésiter à prendre une taille au-dessus, car bien qu’extensible, il taille petit. Ce maillot Triban est très réussi et Décathlon démocratise, à son tour pour l’été, cette matière naturelle aux propriétés inégalables.
Les caractéristiques :
Composition : 70% environ de Mérinos selon les empiècements, le reste est en acrylique, polyamide et élasthane, en fonction des zones du maillot.
3 poches arrières dont la centrale de grande contenance doublée sur le dessus d’une poche Zip à large ouverture.
Des manchettes pour l’été ? Ils sont frileux au Bike Café ! … Mais n’oublions pas que le test est réalisé dans la Sarthe, bien plus au nord que les tests habituels réalisés par les contributeurs sudistes 😉 Ces manchettes peuvent être portées l’été, par fort ensoleillement et indice UV élevé.
Plusieurs raisons à cela :
Se protéger des rayons UV du soleil qui, à terme, peuvent provoquer des cancers de la peau ou des complications au niveau de la peau. Vous avez déjà vu des Touaregs en t-shirt ou polo dans le désert ? Ces manchettes ont un indice UV UPF 50+ bien que les tests en laboratoire annoncent un blocage des UV de 99,8%.
En pratique VTT ou gravel se prémunir des ronces et éviter d’être ensanglanté ce que tout le monde a déjà testé je pense …
Mieux protéger ses bras en cas de chute.
Par contre, il faut éviter la surchauffe puisque la transpiration doit également s’évacuer pour faire baisser la température corporelle. Un équilibre est à trouver et les textiles techniques et respirants sont de rigueur.
J’avoue que j’avais quelques doutes sur des manchettes longues en plein été, choisies en noir qui plus est (elles existent aussi en blanc). Et bien la surprise et surtout le confort sont au rendez-vous. Les textiles utilisés et le tricotage font que la chaleur s’évacue très bien et que, comme promis par la marque, on a même un petit effet de refroidissement en roulant ce qui est très agréable. Au niveau maintien, elles sont parfaites avec des élastiques en silicone côté intérieur et extérieur sur le haut.
Pour la taille, prendre sa taille de maillot. Elles sont très compactes donc se glissent facilement dans une poche du maillot si besoin.
Si vous faites du vélo immanquablement vous connaissez la marque Rapha. Par contre vous connaissez sans doute moins Outdoor Voices, qui est une marque de vêtements de sport d’origine américaine, qui se donne pour mission de « Faire Bouger le Monde ». Chez Rapha et Outdoor Voices roulent ensemble pour proposer une gamme d’équipements de vélos pour les femmes mélangeant l’esthétisme de design de Rapha et la décontraction d’Outdoor Voices.
Une belle rencontre
La rencontre s’est faite lors d’une aventure à vélo sur l’île de Majorque il y a deux ans, les deux marques ont commencé à travailler sur une collection pour femme assez différente de toutes celles qui existaient jusque-là. La collection qui vient de sortir est destinée aux cyclistes et à celles qui aiment faire du sport, qu’elles commencent tout juste le vélo ou soient plus expertes. On y trouve plus de poches que de coutume ainsi que des pochettes pour transporter le nécessaire à une sortie vélo. La peau de chamois a été spécifiquement conçue pour les femmes et le placement innovant des empiècements du cuissard vient parfaitement épouser leur morphologie.
Rapha + Outdoor Voices – Nous voulions que tout le monde se sente invité au voyage grâce aux graphismes et aux couleurs utilisés dans cette gamme …
Maria Olsson, Directrice de la création de Rapha : « Avec OV, nous avons voulu faire vivre une expérience positive et inclusive à toutes les femmes qui aiment faire du vélo. Nous avons aussi souhaité faire tomber certaines barrières qui peuvent parfois être un peu étouffantes. Nous voulions que tout le monde se sente invité au voyage grâce aux graphismes et aux couleurs utilisés dans cette gamme, sans pour autant négliger les aspects techniques qui font notre réputation. »
« Puisque la collaboration est partie d’un voyage à vélo sur l’île deMajorque, il est évident que les sols et les murs en terrazzo ont été une source d’inspiration dès le départ », poursuit Agata Jasinska, l’une des stylistes de Rapha. « En créant des vêtements avec des couches de tissu superposées et des empiècements transparents, nous avons voulu recréer l’effet visuel que donne le terrazzo. La profondeur des couleurs, ainsi que l’agencement multi-usages et fonctionnel des poches, rendent ces produits singuliers. »
Une collection complète
Nous avons aimé Rapha + Outdoor Voices équipements cyclistes
La collection comprend un maillot (Jersey), une veste coupe-vent (Wind Jacket), un cuissard taille haute (High-Waisted Shorts), un cuissard à poches (Cargo Bib Shorts), une sacoche de cintre (Bar Bag),un soutien-gorge (Light Support Bra), une casquette (Cap), une paire de chaussettes (Socks) et un haut (Cropped T-Shirt). Tous ces articles sont disponibles sur les sites rapha.cc et OutdoorVoices.com.
Nous avons sélectionné …
Rapha + Outdoor Voices
Le Jersey
Le Jersey Rapha + Outdoor Voices
Un maillot léger réalisé en collaboration avec Outdoor Voices. Tout ce qui fait le succès de nos maillots pour femme est ici réuni : la silhouette épurée, les tissus légers et respirants, ainsi que la bande de maintien sur la face interne offrant de la stabilité même lorsque vos poches sont remplies. OV nous a proposé d’ajouter un petit porte-monnaie très discret aux trois poches arrière, ainsi qu’une poche zippée à anneau parfaite pour ranger la Wind Jacket. D’ailleurs ces deux vêtements sont conçus pour fonctionner ensemble : le maillot est proposé dans trois coloris, choisis avec soin pour s’assortir à l’effet terrazzo de la veste.
3 couleurs : Vert foncé, Bleu clair et Terracotta
Prix : 145 €
Le coupe-vent
Le coupe-vent Rapha + Outdoor Voices
C’est la pièce maîtresse de la collection. Elle présente un imprimé terrazzo unique inspiré par Majorque, et recèle quantité de détails pratiques. Le montage avec rabat du panneau arrière offre une excellente respirabilité à ce vêtement et lui confère de la sobriété. Sa poche fourre-tout, son petit portemonnaie et son anneau élastique servant à retenir une couche de plus, vous permettent de transporter tout ce dont vous avez besoin, voire davantage. Au dos, elle dissimule même un pan repliable à motif moucheté réfléchissant pour plus de visibilité.
Disponible en Blanc et en Multicolore. La version Multicolore est une édition limitée et ne peut être achetée que chez Rapha.
Prix : 155 €
Le cuissard
Le cuissard Rapha + Outdoor Voices
Quand le pratique rencontre le confort : voilà un cuissard qui change vraiment la donne, doté d’une poche sur chaque jambe et d’une de plus au dos, pour tout garder à portée de main. Tout comme la veste, la partie haute du cuissard reprend un montage en superposition pour évoquer l’esthétique du terrazzo et de ses strates. La peau de chamois a quant à elle été conçue pour épouser la morphologie des femmes, que ce soit lors de leur toute première sortie ou de la plus longue.
Prix : 215 €
La casquette
La casquette Rapha + Outdoor Voices
La casquette cycliste en coton est une icône. À moins que vous ne portiez une queue de cheval, car elle devient alors plus gênante qu’autre chose. Mais plus maintenant. Cette casquette a été conçue spécialement pour les femmes en tenant compte des retours de notre équipe professionnelle féminine. Une ouverture permettant de laisser passer votre queue de cheval reprend le même jeu de superposition commun à toute la collection.
Disponible en Bleu clair/Vert foncé et Bleu foncé/Bleu marine/Vert foncé.
Prix : 30 €
Les chaussettes
Les chaussettes Rapha + Outdoor Voices
Cette paire de chaussettes a été créée à partir de notre modèle Pro Team, réputé pour la légèreté et la respirabilité offerte par sa structure ajourée permettant de réguler efficacement la température. La fibre utilisée lui confère une douceur extrême contre la peau, et garantit également un excellent transfert de l’humidité pour une régulation thermique optimale. La semelle est dotée d’une finition douce pour un confort maximal, tandis que les coutures plates renforcées et finies main permettent d’éviter les irritations, quelles que soient l’intensité de vos efforts ou la chaleur ambiante.
Disponibles en Blanc et enVert foncé.
Prix : 17,50 €
La sacoche
La sacoche Rapha + Outdoor Voices
Un petit sac à main transformable en sacoche de cintre grâce à de solides attaches, et pouvant être porté à l’épaule durant les pauses. La veste, le maillot et même le cuissard de cette collection, offrent largement assez d’espace pour transporter tout ce qu’il vous faut pour rouler. Mais parfois on a besoin d’un peu plus. Une épaisseur au-cas-où, des petits en-cas ou même un appareil-photo, qui sait ? au moins là vous les aurez toujours avec vous.
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