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Quand le livre nous propose de belles découvertes

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A lire cet été si vous aimez le vélo

Les livres vélo nous offrent parfois de belles découvertes. C’est le cas une nouvelle fois avec 2 ouvrages atypiques, mais combien intéressants et sympathiques.

L’Atlas vélo – augmenté par Strava

L'Atlas VéloClaude Droussent, dont on connaît la passion pour le vélo, a eu l’excellente idée de compiler dans un Atlas Vélo 250 itinéraires remarquables “augmenté” par Strava. Il fallait avoir l’idée de réunir dans un ouvrage le numérique et le papier. Osmose réussie entre une information documentée par cet ouvrage et l’efficacité du numérique pour récupérer la trace gpx d’un parcours. Installé dans votre fauteuil vous pourrez rêver devant les photos, lire les détails des “à côtés” ainsi que les cartes papier pour ensuite aller sur Strava pour télécharger le circuit que vous pourrez suivre sur votre compteur GPS. Claude vient de nous offrir une nouvelle forme de guide vélo en proposant 250 itinéraires parmi les plus remarquables de notre territoire.

L'Atlas Vélo
L’Atlas Vélo version papier
L'Atlas Vélo
L’Atlas Vélo version Strava

Informations

  • Titre : L’Atlas Vélo
  • Auteur(s) : Claude Droussent
  • Editeur : Solar
  • Site web éditeur :https://www.lisez.com/livre-grand-format/latlas-velo/9782263161025
  • Nombre de pages : 304
  • ISBN : 9782263161025
  • Date de publication : 16/05/2019
  • Prix TTC : 24.90 €

Pitch de l’éditeur

La bible des cyclos. Les itinéraires parfaits pour réussir ses sorties en France. Un guide conçu grâce aux mappeurs de Strava pour offrir des circuits sûrs, sans voie rapide, à travers les plus beaux paysages de France. Avec, pour chaque itinéraire, des informations d’ordre touristique, gastronomique et des conseils issus de la base de données de Strava.

Les lieux sacrés du Cyclisme

Les lieux sacrés du cyclismeCela pourrait être une histoire belge puisque son auteur est citoyen de ce grand pays de vélo, mais c’est avant tout des histoires autour des lieux “sacrés” du cyclisme que nous propose Laurent Willame. Avec lui nous parcourons la France, la Belgique, l’Italie, la Grande-Bretagne et la Suisse à le recherche de ces lieux qui ont gardé les traces de l’épopée du cyclisme. La petite et la grande histoire se retrouvent dans cet ouvrage en 14 étapes, toutes aussi passionnantes les unes que les autres. J’ai adoré ce livre dans lequel j’ai appris plein de choses. La mise en page et la qualité des visuels desservent un peu le contenu qui lui vaut son pesant d’anecdotes.

Cela donnera des idées aux pèlerins qui pourront, avec cet ouvrage en main, faire un détour à Montgeron, au croisement de la route de Corbeil avec l’avenue Jean-Jaurés pour retrouver l’endroit d’où s’est élancé le premier Tour de France ou à la chapelle des cyclistes à Ghisallo en Italie.

Informations

  • Titre : Les lieux sacrés du Cyclisme
  • Auteur(s) : Laurent Willame
  • Editeur : Renaissance du Livre
  • Site web éditeur : https://livre-moi.be/fr/catalogue/livre/les-lieux-sacres-du-cyclisme
  • Nombre de pages : 192
  • ISBN : 9782507056360
  • Date de publication : 12/06/2019
  • Prix TTC : 20 €

Pitch de l’éditeur

Cet ouvrage est le fruit d’une idée un peu folle : recenser les principaux « monuments » dédiés au cyclisme et disséminés à travers le monde, mais essentiellement en France, en Belgique et en Italie. L’ouvrage que vous tenez entre vos mains est aussi un peu fou. Au fil des pages, vous ne découvrirez rien de moins qu’une interview croisée entre les Alpes et les Pyrénées ou qu’une pièce de théâtre en trois actes ayant pour décor le paradis et pour acteurs des coureurs comme Fausto Coppi ou Louison Bobet.

Tel un fidèle accomplissant le chemin de croix, laissez-vous guider par la plume drolatique, mais néanmoins savante, de Laurent Willame et parcourez avec lui les quatorze stations qu’il vous propose : de Montgeron au Monte Ceneri, en passant par Castellania, Grammont, Moorslede, le mont Ventoux ou encore Saint-Méen-le-Grand. En route, vous croiserez entre autres Henri Desgrange, Maurice Garin, Rik Van Steenbergen, Gino Bartali, Fiorenzo Magni, Lucien Buysse, mais aussi l’incontournable Eddy Merckx.

À propos de l’auteur

Né en 1965, à l’heure où Winston Churchill rendait son dernier souffle, Laurent Willame aurait pu tirer de ce hasard une vocation pour la politique ou les bons mots. Le passage du Tour de France dans le haut de sa rue à Bruxelles, en 1970, lui offrit un autre genre d’irrésistible passion. Et un premier mystère à résoudre : pourquoi Merckx n’avait-il pas gagné ce jour-là ? Petit, il rêvait de commenter les courses. Grand, il se découpe entre son cher cyclisme et ses autres marottes que sont la bande dessinée et le valeureux club de foot de l’Union Saint-Gilloise.

Vence – Valberg : la reco du Gravel Trophy

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Gravel Trophy
Photo Gravel Trophy - Ugo Richard

Au comptoir du Bike Café nous abordons souvent des sujets concernant le gravel, que nous affectionnons particulièrement. C’est un domaine en plein essor. Nous le constatons : les vélos évoluent et se perfectionnent, les équipements également et les épreuves gravel sont de plus en plus nombreuses. Cette fois nous sommes allés découvrir un nouveau gravel trip : “Le Gravel Trophy” issu d’une initiative portée par tout un département : les Alpes Maritimes.

Nous avons vécu, avec un petit groupe d’ambassadeurs et de journalistes, une “édition test” qui avait pour objectif de faire découvrir la pratique du gravel dans cette région et le concept du Gravel Trophy. Pendant deux jours nous étions aux côtés des organisateurs qui ont imaginé ce projet, qui va mettre à l’honneur, les villages authentiques du moyen et du haut pays de la Côte d’Azur. Une belle initiative pour découvrir de nouveaux terrains de jeu entre mer et montagne.

Le programme

Il s’agit pour nous de découvrir le concept du Gravel Trophy et de donner aux organisateurs notre avis de “cobayes” sur leur projet. Cette édition “à blanc” permettra de parfaire l’épreuve de sorte que la première en 2020 soit une réussite.

Gravel Trophy
Gravel Trophy

Dès le départ on sent que le projet est bien “épaulé” … Aux manettes on va retrouver un traileur de renom : Sébastien Camus. Il est aidé pour les tracés par Alain Santi de Valberg qui connaît la région comme sa poche. Côté logistique et organisation, il y a Jonathan Metge, de Garmin. Sébastien pratique le gravel en complément de ses entraînements pour les raids aventures et le trail. Il roule sur un Lapierre Crosshill et grâce à Alain Santi, la “bible” des petits villages et des spots natures de la région, il a découvert des pistes superbes qu’il a souhaité partager avec nous.

Gravel Trophy
Jean-Luc Cerruti adjoint au sport de la ville de Vence et Alain Santi la “bible” des petits villages et des spots natures de la région  – Photo Gravel Trophy – Ugo Richard

La ville de Vence est partenaire du Gravel Trophy, elle en sera le point de départ. Cette cité historique, est la porte qui nous ouvre le passage vers les pistes, les sentiers et les petites routes du département des Alpes Maritimes. Jean-Luc Cerruti, adjoint au sport, en charge des évènements sportifs, m’explique “En matière de vélo le territoire à proximité de la mer est le domaine des routiers. Les VTTistes, de plus en plus techniques, sont partis chercher des terrains plus montagneux. Entre ces deux territoires il existe un terrain sur lequel le gravel trouvera des pistes, des petits villages, des petites routes  sympathiques. C’est pour cela que nous soutenons cette nouvelle façon de rouler à vélo qui nous semble adaptée à cette zone intermédiaire“. Jean-Luc est lui-même cycliste et fier de soutenir cette “première” manifestation gravel au départ de sa ville. À l’image de Jean-Luc, j’ai rencontré le vendredi soir Mme Catherine Le Lan, Maire de Vence et une partie de son équipe municipale. Ils soutiennent tous le projet : chapeau, car cette implication locale pour développer la pratique du gravel, qui est de mon point de vue une première en France.

Vendredi soir :

Le QG de l’épreuve test est réuni à l’hôtel le Floréal à Vence. Lors du dîner on fait connaissance des autres membres du groupe. Pour ma part, je retrouve quelques amis parisiens Jean-Pierre Giorgi et Frédéric Saint-Étienne de Garmin, que je côtoyais plus souvent lorsque j’étais parisien et que j’écrivais pour le running. Audrey Gianotti, la responsable Communication & Relation presse de Scott France et Pascal Caré son homologue chez Lapierre sont là, avec un parc de vélos de gravel de prêt pour les journalistes et les invités à cette “levée de rideau” sur le Gravel Trophy.

Gravel Trophy
Audrey Gianotti, la responsable Communication & Relation presse de Scott France prépare le vélo de Frédéric Saint-Étienne de Garmin France – Photo Gravel Trophy – Ugo Richard

Initialement le Gravel Trophy devait avoir lieu en 2019, mais sagement Sébastien et Jonathan ont préféré retarder l’organisation et cette épreuve 2019 qui s’est transformée en “version test”. Sage décision, car on le verra lors de cette édition que l’on peut trouver encore des améliorations.

Samedi matin

Gravel Trophy
Avec mon camarade Jean-Pierre Giorgi … chouette on va faire une sortie à vélo ensemble – Photo Gravel Trophy – Ugo Richard

Après un bon petit déjeuner, briefing et réglage des vélos. J’admire le courage de certains de mes confrères qui vont rouler avec des pédales plates sans les cales auto. Je découvre que Maxime Poisson (WishOne) est avec nous pour ses deux jours sur son proto gravel, dont nous parlerons bientôt après un essai sur Bike Café.

Gravel Trophy
Briefing avec Alain le traceur (à gauche), Sébastien (au centre) et Jonathan qui explique le déroulement de la journée – Photo Gravel Trophy – Ugo Richard

Nous allons partir par Saint-Jeannet … Alain Santi, qui a fait le tracé, nous commente ce début de parcours “Je n’ai pas voulu faire trop dur pour ce départ et j’ai évité le départ par le col de Vence. On va passer par quelques beaux petits villages de l’arrière pays pour vous mettre dans l’ambiance.”  Il a bien fait, on aura quand même un peu de graviers sous nos pneus pour s’acclimater vers Gattières et on commencera à monter progressivement sur des petites routes sympas avec une vue à couper le souffle, qui est déjà court dans certaines montées.

Gravel Trophy
Premiers graviers vers Gattières – Photo Gravel Trophy – Ugo Richard

Les premières pentes se feront sentir en montant vers le superbe village de Bouyon. Une petite pause au col des Ferres pour refaire un peu d’eau à la fontaine face au cimetière. Et on attaque le sentier qui nous fait grimper à 832 m sur un chemin étonnant car il surplombe un canal.

Gravel Trophy
Le canal du Velay est un lieu particuliern on passe sous quelques petites tunnels – photo Bike Café

Le canal du Velay est un lieu particulier. Ses eaux sont captées entre 800 et 945 m d’altitude dans l’ubac du Cheiron, au droit de la station de Gréolières-les-Neiges. Elles aboutissent à l’usine de Bouyon, où le canal de la Gravière prend le relais jusqu’à Saint-Jeannet. Nous roulerons au-dessus, car la particularité est qu’il a été enterré et que de belles plaques de béton le surplombe. Le chemin à cet endroit est assez technique et il faut garder l’oeil sur la piste, malgré le spectacle à notre droite sur le mont Auvière et le village de Conségudes.

Gravel Trophy
Le chemin à cet endroit est assez technique et il faut garder l’oeil sur la piste malgré le spectacle à notre droite sur le mont Auvière et le village de Conségudes. – Photo Gravel Trophy – Ugo Richard

La pause pic nic

Gravel Trophy
La descente vers Roquestéron est technique – Photo Gravel Trophy – Ugo Richard

La descente vers Roquestéron est technique on aura quelques chutes et une crevaison de notre vidéaste. Heureusement c”est l’heure du “pic nic” et toute la formidable équipe de la logistique nous attend.

Gravel Trophy
Photo Gravel Trophy – Ugo Richard

Mme le Maire de Roquestéron nous a préparé une pissaladière et quelques gâteaux que nous allons savourer sur les bords de l’Esteron. L’eau fraîche nous donne envie de faire trempette, Pascal ne résistera pas et il trempera les pieds dans la rivière.

Gravel Trophy
Pascal ne résistera pas et il trempera les pieds dans l’Esteron – Photo Gravel Trophy – Ugo Richard

Le ventre plein nous repartons difficilement vers Cuébris sur un GR. La chaleur commence à se faire sentir et la digestion est lourde. Heureusement dans chaque village il y a des fontaines.

Gravel Trophy
Photo Gravel Trophy – Ugo Richard

Nous attaquerons le plat de résistance de l’après-midi : la montée vers la crête des Gauthiers. La crête passée, ce n’est pas fini, et la montée se poursuit pour nous conduire à plus 1000 m sur une large piste plus roulante que celle du canal heureusement. Il faudra encore passer la baisse de Rourebel pour entrevoir un début de descente.

Gravel Trophy
Photo Gravel Trophy – Ugo Richard

C’est enfin la belle descente au travers de la forêt domaniale du Var moyen qui va nous conduire aux véhicules qui nous attendent à Touët-sur-Var. Là deux options se présentent  : continuer à vélo jusqu’au bivouac situé à Beuil, ou mettre les vélos dans les véhicules pour atteindre notre halte du premier jour. Dans le groupe, seuls 5 courageux décideront de tenter la montée des gorges du Cians. Mon choix sera celui de la raison, car je pense déjà à demain avec la boucle sur Valberg.

Le Bivouac

Après cette première étape éprouvante nous arrivons au bivouac situé au camping de Beuil. L’équipe de Jonathan a monté les tentes et après une bonne douche on se pose à la terrasse pour boire une bonne bière.

Gravel Trophy
Photo Gravel Trophy – Ugo Richard

La journée a été dure avec 1700 m de D+ sur un terrain difficile. Certains ont même ajouté la montée à vélo des gorges du Cians soit 1100 m en plus. Une excellente soirée passée à manger des gnocchis et à boire quelques Pietra.

Gravel Trophy
Une nuit en bivouac … ça faisait longtemps pour moi – Photo Gravel Trophy – Ugo Richard

La nuit sera agitée par un orage vers 4 heures du matin. La lumière des éclairs traverse nos toiles de tentes, la pluie commence à marteler le frêle tissu de nos abris. Je me demande comment sera le terrain demain. Au petit matin, le bruit du “zip” des fermetures des tentes donne le signal du réveil : ça bouge dans le bivouac. Petit déj à l’abri dans la salle à manger du camping : il pleut sur Valberg.

Gravel Trophy
Le petit groupe quitte le bivouac – Photo Gravel Trophy – Ugo Richard

On décide de partir par la route en se disant que l’on avisera là haut. Charles-Ange Ginésty, le président du conseil département des Alpes Maritimes nous attend là haut pour nous guider à vélo sur les sentiers de Valberg vers les gorges rouges.

Gravel Trophy
Charles-Ange Ginésty, le président du conseil département des Alpes Maritimes, m’explique l’implication du département dans ce projet – Photo Gravel Trophy – Ugo Richard

Il est accompagné par une experte : Stéphanie Larbouret qui est conservateur de la réserve naturelle des gorges de Dalluis. Grâce à leurs vélos électriques ils vont nous accompagner sur le magnifique circuit des roches rouges, la pluie s’est arrêtée et très vite on se réchauffe sur des pourcentages atteignant parfois 18%. On quitte progressivement le décor station de ski avec ses canons à neige devenus inutiles en cette période de l’année.

Gravel Trophy
Photo Gravel Trophy – Ugo Richard

On passe la retenue d’eau du col des Anguilliers à 1860 m. L’odeur des alpages nous envahit : c’est le bonheur. En haut nous croisons une troupe de militaires à l’entraînement en marche commando : je préfère grimper avec mon Caminade que de marcher, comme eux, harnachés avec leur équipement militaire.

Gravel Trophy
Une petite pause pour écouter les commentaires de Stéphanie Larbouret et de Charles-Ange Ginésty – Photo Gravel Trophy – Ugo Richard

Ce parcours matinal vers les roches rouges est superbe. Ce décor est connu des réalisateurs de spots publicitaires, c’est le Colorado des Alpes Maritimes. En écoutant les commentaires de Stéphanie Larbouret et de Charles-Ange Ginésty. Ces deux passionnés de montagne savent nous faire découvrir ces superbes endroits que pour ma part je ne connaissais pas.

Gravel Trophy
Photo Gravel Trophy – Ugo Richard

Ce sera le point d’orgue de ces 2 jours passés à découvrir une région dans laquelle nos roues sont passées successivement sur les pierres calcaires et rugueuses des pistes du canal du Végay, pour retrouver ensuite plus de suavité entre Cuébris et Ascros et pour enfin terminer à Valberg vers 2000 m du côté du dôme du Barrot avant de rouler sur la pélite rouge du Dalluis.

Nos vélos

Lapierre et Scott ont fourni aux journaliste, venus par avion, des vélos de gravel. Personnellement étant venu en voiture je suis venu avec mon Caminade. Nous avions déjà essayé sur Bike Café le CrossHill de Lapierre, le Scott Addict 20 et le Bergamont Grandurance. Nous avons pu également tester les nouveaux compteurs Edge 830 de Garmin en suivant la trace pré-chargée de cette pré-édition du Gravel Trophy.

Pour conclure

J’ai vraiment aimé ce parcours varié qui est néanmoins par endroit technique et difficile. La récompense de nos effort a été le spectacle fabuleux offert par la variété des paysages de ce territoire et la découverte de ses superbes petits villages de montagne avec ses belles fontaines qui seront autant d’oasis pour cette aventure.

Le Gravel Trophy sera un événement à ne pas louper en juin 2020. Vous pourrez dire ensuite “J’étais à la première…” La découverte de la région sera la récompense des efforts qu’il faudra consentir sur des pistes parfois rugueuses et techniques. Les activités sportives et touristiques de la région vous permettront de concevoir un séjour agréable pour vous et vos accompagnants.

Infos sur le site du Gravel Trophy

La Bonne Mère Cyclo Classic

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Vintage Bonne Mère Classic
Vintage Bonne Mère Classic

L’engouement pour les vélos vintage ne faiblit pas. Le succès de l’Eroica a fait école auprès de nombreuses organisations d’événements (petits ou grands) qui naissent pour nous donner l’occasion de faire rouler nos vieux biclous. Nous avons la chance de posséder dans nos régions des petites routes, des paysages et une histoire qui peuvent donner des idées de ballades sur nos anciens destriers en acier. Gabriel Refait (Dynamo cycles repairs), qui restaure des vieux vélos à Aix-en-Provence, a lancé l’idée suivante : rejoindre la bouillonnante cité phocéenne au départ d’Aix en Provence.

Vintage Bonne Mère Classic
Parfois les décors sont aussi vintage que nos vélos – Vintage Bonne Mère Classic

Le parcours devra être subtil, pour se faufiler entre les zones industrielles et éviter les grands axes routiers. L’objectif est de découvrir, à la vitesse de nos vieux engins, les paysages de Cézanne et de Pagnol. Le point d’orgue de cet événement sera l’ascension de Notre-Dame de la Garde avec la rampe qu’il faudra grimper sur des passages a 15%. 

Vintage Bonne Mère Classic
Selle Idéale, gants tricotés, cadre acier, guidon Cinelli, chaussures en cuir, … tout est dans le détail – Vintage Bonne Mère Classic

C’est parti : peuchère, ça va grimper

La pluie annoncée en ayant effrayé quelques uns, nous étions seulement une petite quinzaine de courageux en ce dimanche matin, au départ de cette première édition de La Bonne Mère Cyclo Classic. 

Vintage Bonne Mère Classic
Nous alternons les passages dans des forêts de pins et des vignes – Vintage Bonne Mère Classic

Après un incontournable café et un point sur l’itinéraire, nous montons tous ensemble le cours Mirabeau, direction le Tholonet, pour prendre ensuite la route de Fuveau. Là nous attend la première difficulté, avec la montée du Pigeonnier par Belcodene. Les braves ne se font pas priés, ils ont avalé la bosse sans problème. Nous alternons les passages dans des forêts de pins et des vignes, tout ça sur des routes dont la largeur ne laisse passer qu’une voiture.

Vintage Bonne Mère Classic
Le col de la Gineste avec ses paysages si particuliers – Vintage Bonne Mère Classic

On fera une pause à Auriol, charmant petit village typique de Provence, avant de repartir en direction du col de la Gineste avec ses paysages si particuliers. Nos pédaliers en 42 ne nous aident pas beaucoup dans la montée à partir de Cassis et les jambes tirent pour tout le monde.

Vintage Bonne Mère Classic
La descente de la Gineste vers Marseille – Vintage Bonne Mère Classic

Ensuite ce sera la récompense et le sourire au lèvres, le groupe attaque la descente sur Marseille avec en point de mire la “bonne mère”. Nous passons par la promenade Kennedy, et sa nouvelle piste cyclable. La ville est en ébullition, les terrasses des cafés sont pleines, tout le monde est de sortie, la cité a comme un air de Napoli, sa cousine italienne. Le contraste est frappant avec la tranquillité de l’arrière pays que nous avons traversé.

Vintage Bonne Mère Classic
Nous montons Notre Dame à bon train, les meilleurs font la course – Vintage Bonne Mère Classic

Nos maillots en laine, nos casquettes et nos vélos ne passent pas inaperçus dans la montée du sanctuaire. Ils donnent à notre groupe, l’allure d’une échappée cherchant l’arrivée depuis 1975… un problème de balisage peut être.

Vintage Bonne Mère Classic
Nous sommes tous ensemble au sommet, pour entendre sonner les cloches de ”Nouestro Damo de la Gardo” – Vintage Bonne Mère Classic

Nous montons Notre Dame à bon train, les meilleurs font la course, debout sur les pédales balançant la tête de gauche à droite, pour entraîner leurs machines. Peut importe l’allure, c’est dur pour tout le monde. Mais après 85 kilomètres, 6 crevaisons, un dérailleur cassé, et pas mal de sueur dans le maillot. Nous sommes réunis ensemble au sommet, pour entendre sonner les cloches de ”Nouestro Damo de la Gardo”.

Vintage Bonne Mère Classic
Bières et Falafels nous attentent – Vintage Bonne Mère Classic

Nous filons ensuite sur les terrasses ombragées de la place de Lanche. Bières et Falafels (croquettes de pois chiche) nous attentent : nous les avons bien mérités. 

Vintage Bonne Mère Classic
Vintage Bonne Mère Classic

Prochaine édition en 2020, en attendant une autre randonnée de ce type aura lieu en septembre. Direction le Lubéron cette fois et toujours avec nos vélos anciens.

Aix-en-Provence – Marseille : 85,816km 1179 m de D+

https://www.openrunner.com/r/9544923

Proposé par Dynamo cycles repairs

Gabriel Refait

Équipiers, jusqu’au bout ?

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Équipiers livre de Grégory Nicolas Éditions Hugo Sport
Équipiers livre de Grégory Nicolas Éditions Hugo Sport

Un bon « Équipier »est-ce un Leader en devenir ?

Équipiers livre de Grégory Nicolas Éditions Hugo SportCe n’est pas de ma faute, ni même celle de Grégory Nicolas, mais il est amusant (peut-être même visionnaire ?) de publier un livre en hommage aux équipiers, quand le tout récent vainqueur du Giro 2019, en est justement un. Amusant aussi, de finir ce livre le jour de la victoire de Richard Carapaz (mais c’est qui au fait Richard Carapaz ?). Pour en savoir un peu plus sur son parcours, un joli billet, proposé ici, sur Libé, écrit par Pierre Carrey (auteur du livre Giro, La course la plus dure du monde dans le plus beau pays du monde, paru chez Hugo Sport. Livre qui est déjà sur ma table de chevet). À en croire le palmarès des derniers Tours, les équipiers jouent des tours à leur leader.

Le goût de la compétition …

Rien à faire, j’ai beau essayer, je n’y arrive pas. Je n’arrive pas à retenir, visualiser, enregistrer, à nommer les acteurs du cyclisme professionnel présent ou passé. Je n’arrive pas à garder dans les mailles du filet de mon cerveau (troué donc) les noms des équipes, les noms de cols qui ont fait et qui font la légende du Tour, du Giro, des Classiques. Qui font la saveur et l’histoire du cyclisme. Pourtant je m’y intéresse. J’essaye de me construire cette culture du cyclisme professionnel, souvenez-vous, mon billet sur le livre de François Paoletti « Miroir du Tour ».

Cyclisme ou Rugby ou tennis ou Football professionnel même constat ! Demandez-moi de citer 10 noms de joueurs de l’Équipe de France de Foot championne du Monde en 2018. À part les têtes d’affiche, pas grand-chose ne sortira de ma bouche. Demandez-moi de citer dans quel club jouent respectivement les quelques noms que je serais capable de sortir, idem, un silence assourdissant retentira. J’essaye, mais ça ne rentre pas, la méthode ne doit pas être la bonne. À moins que dans le fond, ça ne m’intéresse pas plus que ça (je me rassure comme je peux).

C’est donc avec une pointe d’appréhension, que je me mets à lire le livre de Grégory Nicolas, ÉQUIPIERS paru chez Hugo Sport (encore !). Dans le pitch de l’éditeur je peux lire « À bloc dans la roue de Geoffrey Soupe », « l’émotion du champion de France Anthony Roux […] celle d’Axel Domont après sa chute ». De parfaits inconnus pour moi. Autant vous dire que, pour reprendre le pitch de l’éditeur, je m’apprête à lire « un récit intime […] de ces hommes formidables ». Je vous avoue, je ne suis pas certain d’être tout à fait prêt, prêt à partager mon intimité avec ces inconnus, d’autant qu’il est probable, que je lise ce livre, moi-même en étant nu comme un ver dans mon lit (oui, je dors nu (oui, quand je lis, le soir dans mon lit, je lis nu)).

Les premières pages du livre sont difficiles à franchir. Sans faire offense à l’auteur Grégory Nicolas, je passe sans transition du livre d’Olivier Haralambon à ce livre Équipiers. Quand Olivier Haralambon nous emmène avec brio et finesse dans un voyage imaginaire, où justement, chacun(e) peut se laisser aller à penser et rêver, Grégory nous propose un voyage plus terre à terre, avec un style moins enlevé, mais finalement plus humain. Après quelques chapitres, la magie opère, je déroule ce livre sur le grand braquet, je prends plaisir à découvrir les coulisses des équipes, de la vie de ces sportifs de haut-niveau, à comprendre leur sens du sacrifice, à découvrir aussi et surtout le travail de l’équipe au service du plus fort. Ce livre, sans surprise, est un bel hommage aux hommes et quelques femmes de l’ombre, celles et ceux qui font briller leur leader. Je me prends aussi à me rappeler le plaisir que je ressens quand le samedi ou le dimanche, mes potes se cachent derrière mon gros quintal sur les parties roulantes de notre sortie (j’ai plutôt un profil de rouleur). J’ai un vrai plaisir à les emmener bon train, et je ne suis même pas frustré de les voir filer comme des anguilles au pied de la première bosse. Quand je suis, comme “aspiré vers l’arrière”, m’empêchant de gravir cette bosse avec élégance et vivacité. Ils (elles) filent pour m’attendre un peu plus haut. Je me prends donc à m’imaginer tel un bon équipier au sein de la FDJ. Je n’aurais pas pu être un leader d’équipe à vélo, je n’ai ni le physique ni le mental pour cela (ou l’inverse, faut que j’en parle à ma psy). J’aurais potentiellement pu être le dernier lanceur, sur une étape de plaine, ou mieux une étape en descente. Et puis, je me rassure comme je peux, l’anorexie du coureur relatée dans ce livre, c’est certain elle ne passera pas par moi.

Le cyclisme est le plus collectif des sports individuels

Équipiers, nous fait comprendre, pour ceux qui ne le savaient pas, que le cyclisme est le plus collectif des sports individuels. Probablement aussi, l’un des sports les plus durs qu’il soit. Le champion ne peut briller, ne peut franchir la ligne d’arrivée le premier sans être encore plus brillamment entouré de toute son équipe. Pour reprendre une métaphore sportive, Romain Bardet, Warren Barguil, Peter Sagan sont les ailiers flamboyants d’une belle équipe de Rugby, ceux qui aplatissent en terre promise mais aussi ceux qui parachèvent une œuvre commencée depuis la première seconde du match par le paquet d’avants. Les avants pilonnent, fatiguent, usent les adversaires. Ils créent les brèches, ils ouvrent la voie. Voie, que les finisseurs n’ont plus qu’à emprunter. Les avants, il ne faut jamais l’oublier ont aussi à cœur de protéger leurs ¾, ils se sacrifient au sens propre comme au figuré. Les équipiers font de même et à la lecture de ce livre, ils le font avec plaisir et abnégation, même si, quand l’occasion se présente, ils n’hésitent pas à tenter leur chance (Geraint Thomas ou Richard Carapaz sont là pour nous le rappeler), non pour le quart d’heure de gloire (quoique ?) mais pour la joie de connaître l’adrénaline que procure une arrivée en tête (et les contrats mirifiques qui suivront).

Je vous le disais, j’ai lu le cœur du livre, d’une traite, avec plaisir et curiosité. J’avoue avoir eu plus de mal sur la fin, quand l’auteur partage le quotidien de l’Équipe de France qui se présente à Innsbruck pour les championnats du Monde. On sent l’auteur dans ses petits souliers, comme un enfant qui vit un rêve éveillé. Malheureusement, l’écriture de ces chapitres est plus convenue. Cette expérience est probablement fabuleuse à vivre pour Gregory mais le récit de la plongée dans le quotidien de cette équipe n’est certainement pas à la hauteur des émotions vécues par Grégory, trop de « ronron », trop de « tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil » à mon goût. Et une victoire d’un Français à cette épreuve n’aurait probablement pas changé grand-chose.

Ce n’est qu’un détail, finalement, cette plongée au milieu des acteurs du cyclisme vous promet de passer un bon moment. Certains vieux loups des pelotons vous diront qu’ils n’apprendront pas grand-chose du travail de l’équipe en lisant ce livre. Ceux-là devraient tout de même s’y attarder. L’histoire des équipiers est finalement assez proche de ce que vous pouvez vivre lors de vos sorties avec les copains, copines. Équipiers, l’air de rien parle de relations humaines, de la comédie humaine, que vous soyez cyclistes averti(e)s ou convaincu(e)s. Que vous soyez membre d’une équipe de Rugby ou associé(e) dans un projet professionnel.

Aussi, avant ou après la lecture de ce livre Équipiers, pour celles et ceux qui ne l’ont pas fait, vous pouvez aussi lire la petite femelle de Philippe Jaenada et tenter de trouver comment Grégory s’est inspiré malicieusement de l’art de la digression de cet auteur.

Bonne lecture et n’oubliez pas, un mauvais leader ne peut avoir un bon équipier, au risque de se retrouver l’équipier de l’équipier devenu leader. Chris, tu confirmes ?

Informations

  • Titre : Équipiers
  • Auteur(s) : Grégory Nicolas – Préface de Romain Bardet et Clément Chevrier
  • Editeur : Hugo Sport
  • Site web éditeur :http://www.hugoetcie.fr/livres/equipiers/
  • Nombre de pages :
  • ISBN : 9782755650778
  • Date de publication : 6 juin 2019
  • Prix TTC : papier 17,50 € – numérique 12,99 €

Pitch de l’éditeur

Embarquez au sein de l’équipe de France de cyclisme au championnat du monde d’Innsbruck. Invitez-vous au mariage de Pierre Rolland. Entrez dans la cuisine de Perrig Quéméneur. Visitez des caves avec Romain Bardet. Prenez Cyrille Guimard dans vos bras au moment où il fond en larmes. Frissonnez en plein sprint, à bloc dans la roue de Geoffrey Soupe. Déboulez sur le vélodrome de Roubaix avec les frères Turgis. Partagez l’émotion du champion de France Anthony Roux quand il parle de son père, celle d’Axel Domont après sa chute sur le Tour de France. Éclatez de rire avec Julian Alaphilippe. Laissez-vous chambrer par Tony Gallopin. Prenez un verre de Morgon avec Clément Chevrier, et puis un autre, et puis encore un autre. Écoutez battre le coeur du peloton…

À la fois récit intime, fresque glorieuse, road-trip pop et déclaration d’amour au cyclisme, Équipiers raconte la vie de ces hommes formidables qui, un jour, ont renoncé à lever les bras pour se mettre au service d’un autre : leur leader.

 

 

 

 

 

 

La Maurienne fait son festival

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Festival du vélo en Maurienne
Festival du vélo en Maurienne

Pour bien commencer la saison estivale, quoi de mieux qu’un événement sportif, ludique et fédérateur autour du vélo ? La Maurienne, qui revendique être « le plus grand domaine cyclable du monde », organise la dernière semaine de juin, le premier Festival du Vélo. Une semaine pour tous les amoureux du cycle sous toutes ses formes (route, VTT, VAE…) et pour tout niveau avec comme point d’orgue le week-end des 29 et 30 juin.

Festival du vélo en Maurienne
Festival du vélo en Maurienne

C’est Saint-Jean de Maurienne, en tant que capitale mondiale des cyclogrimpeurs et ville étape du Tour de France 2019, qui aura l’honneur d’accueillir cette année cet événement hors du commun, mais des animations se dérouleront également un peu partout sur le territoire entre le 23 et 30 juin 2019.

Au programme, des activités nombreuses, gratuites et variées : un salon grand public « Vélo et innovation », un village d’animations, des cyclorandonnées, des initiations et des ateliers découverte, des spectacles… Et une première en France : la Vélo Parade sur l’autoroute A43 le dimanche 30 juin, sous réserve de la validation par les services de l’État.

Festival du vélo en Maurienne
Festival du vélo en Maurienne

A noter que l’Italie sera l’invitée d’honneur de cette première édition, car elle a de nombreux projets en cours avec la Maurienne (itinéraires transalpins VTT et VAE etc).

Le village d’animations

Sur trois hectares, il accueillera une grande variété d’activités pour tout public :

  • Le salon « Vélo et innovation » : marques de cycle, équipements, nutrition, bien-être, services, associations, loisirs, etc. – Des parcours d’initiation et de test (trial, draisienne, VAE)
  • Des ateliers (réparation de vélos, créations,…)
  • Des activités (aquabike, parcours découverte en VAE, simulateur de cols, …)
  • Des spectacles (shows trial et BMX, Air Jump, vélo-cirque, vélo-piano, …)
  • Une soirée concert le samedi 29 juin

Les parcours sportifs

Festival du vélo en Maurienne
Festival du vélo en Maurienne

Les itinéraires ne manquent pas au sein du plus grand domaine cyclable du monde ! Les parcours proposés permettront à tous de (re)découvrir ce beau territoire :

  • Les ascensions sans voiture du col de l’Iseran (23 juin) et du Chaussy par les fameux Lacets de Montvernier (27 juin), dans le cadre du Mountain Collection : montées non chronométrées pour tout type de cycliste (route, VTT, VAE).
  • Les Team Games, le 29 juin, une épreuve ludique avectrois coéquipiers et trois disciplines : natation (480 m), vélode route (31 km et 1200m D+ via le col du Mollard) et une épreuve mêlant course à pied (6 km) et tir laser sur cible.
  • La Traversée Solidaire de la Maurienne, le 29 juin (frais d’ins- cription reversés à l’association Le sport au pro t du handicap) : trois parcours en vélo de route, VTT et VAE qui emprunteront notamment le Chemin du Petit Bonheur et la Mauriennaise
  • Quatre randos cyclotouristes le 30 juin : en VAE et vélo de route, via notamment les Lacets de Montvernier, le Chaussy ou la Madeleine.

La Vélo Parade sur l’autoroute A43

(sous réserve de la validation par les services de l’Etat) avec notre partenaire SFTRF.

Le dimanche 30 juin, le public est invité à participer à cet événement insolite, exclusif et un peu fou : rouler 18 km (dont 12 sur l’autoroute) entre Saint-Jean de Maurienne et Sainte-Marie-de-Cuines (aire de Saint-Avre) ! Dans une ambiance animée et festive (déguisements bienvenus) la parade est ouverte à tous, à condition d’avoir un vélo ou de pouvoir être tracté (remorque, vélo cargo, etc.) et clôturera en beauté le festival.

D’autres animations seront proposées par les acteurs locaux (associations, moniteurs, Of ces de Tourisme, etc.) sur le reste de la semaine : une soirée conférence-débat sur le sport et la santé, une soirée projection sur le voyage à vélo, des sorties vélo accompagnées, une initiation pumptrack, rallye-vélo pour les scolaires, etc. ; l’occasion d’aborder le vélo sous tous les angles (vélo-mobilité, vélo-santé, vélo-découverte, vélo-sport) et d’impulser une véritable culture du vélo dans la vallée.

Infos sur le site

 

Apidura Backcountry, le gravel au long cours

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La série Backcountry (littéralement “arrière pays”) d’Apidura a été spécialement conçue pour répondre aux besoins des parcours gravel longue distance. C’est dans le Gard, qui est à la France ce que la Toscane est à l’Italie, c’est-à-dire un paradis pour le gravel, que nous avons testé les sacoches à l’abeille pendant un raid de 400 km sur quatre jours.

Test Apidura Backcountry
Le tracé de “Vers à Soie”, 400km sur 4 jours dans un des plus beaux terrains de jeu gravel de France – capture d’écran Strava

Le projet “Vers à soie”

Durant ce mois de mai, le club Arles Gravel organisait un raid sur la thématique des magnaneries, ces élevages de vers à soie qui, au XIXème siècle, permettaient aux paysans cévenols d’arrondir leurs fins de mois en élevant la chenille du papillon bombyx du murier, qui tisse avant sa métamorphose un cocon de fil précieux. Bien sûr, aujourd’hui la fibre synthétique a remplacé le soie naturelle dans l’industrie, mais on trouve encore, en Ardèche méridionale, dans le Gard et dans l’Hérault des muriers dont les feuilles servaient à nourrir les chenilles et les fameuses magnaneries, bâtisses où le paillon était élevé et les cocons séchés au feu de bois. Par analogie, les cyclistes de gravel qui passent la nuit à la belle étoile dans leurs duvets ressemblent à des chenilles ou des cocons humains ; l’occasion de rouler dans un paysage sublime et de tester du matériel de bikepacking et de couchage était donc toute trouvée.

Test Apidura Backcountry
Du gravel, des sacoches de bikepacking et des bivouacs, ou comment se transformer en papillons pendant quelques jours – photos Dan de Rosilles

La série Backcountry d’Apidura

Apidura est un fabricant leader dans le domaine des sacoches de bikepacking et peut voir les grises sacoches de selle, de cintre et de cadre équiper de nombreux concurrents de la Transcontinental Race et autres courses d’endurance sur route. Mais désormais Apidura spécialise les équipements, pour offrir à chaque catégorie de cyclistes un matériel encore plus adapté et performant. Pour la vitesse et les courses sur route, vient de paraître la série Racing, que nous espérons tester bientôt. Pour les raids sur les chemins blancs, c’est la série Backcountry, de plus grande contenance, qui est prévue pour équiper vélos de voyage et gravel au long cours.

Test Apidura Backcountry bikepacking review Apidura
Backcountry (littéralement « arrière pays »), la série d’Apidura conçue pour le gravel au long cours – photo Dan de Rosilles

Harnachement

Pour ces 4 jours d’intense pédalage et de nuits à la belle étoile, j’ai décidé de voir grand et d’amener avec moi un maximum d’équipement : pour le couchage, drap de soie, duvet, sur-sac, moustiquaire, matelas et oreiller gonflables. Comme vêtements, en plus de ma panoplie de cycliste, une doudoune, bonnet, jambières et brassières en mérinos (en ce mois de mai les nuits en altitude sont encore très fraîches), maillot de bain et serviette (les rivières sont belles dans les Cévennes), sans oublier veste de pluie et gilet coupe-vent pour couvrir toutes les situations météorologiques. Effectivement, de fortes différences de température entre matin et milieu de journée sont à prévoir. Tout ce matériel, complété par les accessoires indispensables pour les sorties de plusieurs jours (lampes, batteries pour recharger le high-tech, couteau de poche, décapsuleur…) et des provisions de bouche prend beaucoup de place, aussi ai-je équipé le vélo d’une sacoche plein cadre, d’une sacoche de selle de 14 litres, d’une petite sacoche de cintre, une de top tube et de deux “vide-poches” toujours accessibles en roulant.

Test Apidura Backcountry
Durant cette chevauchée sauvage les paysages – même les plus incongrus – se succèdent – photo Dan de Rosilles

L’équipée

Nous voilà partis à trois pour cette chevauchée farouche, où paysages péri-urbains, garrigue, forêts, pentes cévenoles, vignes et plaines marécageuses se succèdent. Dans ces conditions où le choix du bivouac s’effectue au dernier moment, sans aucune planification préalable, l’équipement embarqué dans les sacoches est un confort et une sécurité certains. Comment évaluer la qualité des sacoches ? Solidité, légèreté, praticité, détails de conception, le simple fait de rouler fort et de soumettre le matériel à rude épreuve sur un circuit gravel de plusieurs jours montre vite les limites du matériel lorsque celui-ci n’est pas complètement performant.

Test Apidura Backcountry bikepacking review Apidura
il faut pouvoir s’alimenter, vérifier le parcours, accéder à son téléphone sans s’arrêter de rouler. Le bikepacking doit être adapté à ces contraintes – photo Dan de Rosilles

Actionner les fermetures zippées en roulant, comprimer au plus vite le matériel de couchage et sangler pour repartir chaque matin, optimiser les rangements en attribuant un compartiment pour chaque chose et chaque chose à un compartiment – un bon moyen pour ne rien oublier, une “routine” pour ne pas perdre de temps et d’énergie avant et après les arrêts – tout cela sollicite le bikepacking et permet de savoir très vite s’il est adapté à l’usage intensif qu’on lui fait subir.

Test Apidura Backcountry bikepacking review Apidura
Lorsqu’on ne sait pas à l’avance où l’on va bivouaquer, il est parfois nécessaire d’emporter avec soi les ingrédients indispensables d’un apéro convivial – photo Dan de Rosilles

Contraintes

Sur ce parcours j’ai embarqué environs huit kilogrammes de matériel, complétés ponctuellement par un à deux kilos de boissons et nourriture, que j’ai essayé de répartir uniformément pour ne surtout perturber l’équilibre du vélo : les choses légères et volumineuses (matériel de bivouac et vêtements “secondaires” dans la sacoche de selle, objets lourds et vêtements de cyclisme dans la sacoche de cadre, objets hi-tech et snacks près du cintre (sacoche top tube et vide-poches).

Test Apidura Backcountry bikepacking review Apidura
Dans la sacoche de selle, les vêtements de rechange et le matériel de bivouac – photo Dan de Rosilles

Je me suis appliqué à chercher les défauts courants des sacoches de bikepaking : Est-ce-que la sacoche de 14 litres, chargée à bloc, balance lorsqu’on est en danseuse ? La réponse est non. La sacoche de cadre frotte-t-elle contre les genoux ou les pieds lorsqu’on pédale ? Non plus. Le système d’accroche velcro perturbe-t-il le bon fonctionnement des freins ou des dérailleurs ? Pas plus. Les vide-poches crachent-ils leurs contenus lorsqu’on passe vite sur des bosses ? Jamais.

Test Apidura Backcountry bikepacking review Apidura gravel
Pendant les picnics lorsque l’herbe est trop haute, la sacoche “plein cadre” me sert de table – photo Dan de Rosilles

Retour d’expériences

J’avais constaté qu’Apidura “accompagnait” volontiers les cyclistes spécialistes de longue-distance en sponsorisant leurs aventures, et je suppose que ceux-ci en contre-partie on fait beaucoup de retours sur le matériel, ses limites, et les modifications susceptibles d’améliorer les packs. Apidura est un fabricant historique de bikepacking, et se cantonne à produire des sacoches, seulement des sacoches en cherchant l’excellence, et ça se sent : Tous les détails sont pesés, pensés, toutes les applications possibles sur le vélo sont anticipées.

Test Apidura Backcountry bikepacking review Apidura gravel
L’ingénieux système auto-bloquant qui évite l’éjection du contenu des poches lorsqu’on affronte bosses et nids-de-poules – photo Dan de Rosilles

Les détails qui comptent

J’en prendrai pour exemple les vide-poches, qui sont pour moi un des packs les plus indispensables lorsque je roule : l’accès est permanent et immédiat, les usages diversifiés, voire infinis : nourriture, bidons, hi-tech, tout peut s’y glisser. Ces poches existent en deux tailles (0.8 ou 1.2 litres) pour répondre le plus précisément possible aux besoins du cycliste. À chaque vélo, qu’on installe les poches devant ou derrière le cintre, en appui sur la potence, fixées ou non au tube de direction ou au tube diagonal, l’ingénieux système de sangle inférieure amovible s’adapte à toutes les situations. L’œillet “de vidange” au fond de la poche (qui évite que celle-ci se remplisse en cas de pluie) est équipé d’un fin grillage pour éviter de perdre les objets fluets ou la moindre miette de muësli. Sur les côtés, des poches en filet permettent d’y glisser rapidement petits papiers et feuilles de route.

Test Apidura Backcountry bikepacking review Apidura gravel
Sous la poche, on remarque la sangle amovible et le fin grillage qui recouvre l’œillet de vidange – photo Dan de Rosilles

Vus depuis l’écran du computer, ces détails peuvent paraître bien futiles, mais sur le vélo au cœur de l’action ils contribuent au confort et à la tranquillité d’esprit, ce qui permet de se concentrer pleinement sur l’effort et le pilotage. Autre exemple : Sur la sacoche de cadre, la répartition des ouvertures permet de rationaliser le rangement sans se poser de questions. A droite, les deux grandes poches (dues à un séparateur scratchable amovible qui offre aussi la possibilité d’utiliser l’ensemble de la sacoche comme un seul et même compartiment, ou en deux parties). On sait donc qu’en envoyant la main droite on va piocher dans les “gros” volumes : alimentation, vêtements de pluie, gilet… qui peuvent être répartis en thématiques séparées sur les deux étages.

Test Apidura Backcountry bikepacking review Apidura gravel
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La poche gauche de la sacoche de cadre est à réserver aux objets fins : porte feuille et porte-monnaie, smartphone, clés, couteau de poche – photo Dan de Rosilles

À droite, une seule ouverture et  un rangement à plat, pour le porte-feuille, le téléphone, le couteau de poche… C’est plutôt le côté qu’on sollicite lors des étapes en ville, au bar ou avant d’entrer dans les magasins d’alimentation. On ne peut pas se tromper, même dans le noir, ni oublier quoi que ce soit lorsqu’on quitte un bivouac.

Test Apidura Backcountry bikepacking review Apidura gravel
Sur le côté droit de la sacoche de cadre, deux fermetures éclair et deux étages (celle du haut est masquée par un rabat) permettent de rationaliser le rangement – photo Dan de Rosilles

Spécialisation et adaptation

La gamme Backcountry est à privilégier sur des parcours longue distance et dans des conditions rugueuses. Sur la route, on préfèrera des packs moins volumineux pour éviter la prise au vent, mais sur les coteaux et dans les bois ce problème ne se pose pas, ou beaucoup moins. Mais ce que je veux pointer particulièrement est la richesse de cette gamme qui permet de combiner entre eux les packs pour répondre aux besoins de chaque cycliste, de chaque vélo et de chaque parcours. Avec le temps, je constate qu’en fonction de la distance, de la saison ou du terrain j’ai besoin de tel ou tel rangement, placé à l’avant, au centre ou à l’arrière du vélo. Fiable, polyvalente, bien conçue, astucieuse et solide, la gamme Backountry ne laissera personne en manque de solution, ni ne trahira le cycliste pendant un raid.

Test Apidura Backcountry bikepacking review Apidura gravel
Solide, fiable, astucieusement conçue et polyvalente, la gamme Backcountry ne trahira aucun cycliste pendant un raid – photo Dan de Rosilles

 Sacoche de selle Backcountry 14 L 111€

Sacoche de cadre Backcountry “Full Frame” 12 L 147€

Sacoche top tube Backcountry 34€

Sacoche “Food Pouch” Backcountry 0.8 L 39,5€

Sacoche “Food Pouch” Backcountry 1.2 L 44€

Grand Tour Paris … réussi

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Grand Tour Paris
Photo la Cave à Jaife

C’est toujours sympathique de voir naître et se développer de nouvelles épreuves cyclistes. Le Grand Tour Paris, organisé par la toute nouvelle équipe de la société La route est belle, dans laquelle se sont associés Jean-Christophe Savignoni, François Paoletti, Arnaud Manzanini et Guillaume a tenu ses promesses : Pari(s) réussi …

Grand Tour Paris
Jean-Christophe Savignoni – Organiser un événement c’est comme préparer une épreuve il faut penser au moindre détail.

Le projet était ambitieux et novateur : 3 étapes, ou pour les plus “gourmands”, un ultra soit l’enchaînement non-stop des 3 étapes et dans ce domaine, Arnaud Manzanini, un expert en matière d’ultra a apporté toute son expérience. Le concept de l’épreuve est un défi physique qui s’adresse à des sportifs, mais ce n’est pas une compétition. Jean-Christophe qui a un passé de cycliste à haut niveau et qui pratique également le running nous explique  : « Je compare souvent le GTP au trail, qui se différencie des courses sur route où l’on veut sans cesse battre ses records. Comme en trail, sur le GTP on pourra regarder les paysages, admirer un lever de soleil, se poser aux ravitaillements pour apprécier les échanges avec les bénévoles et les autres participants ».

Rencontres

Grand Tour Paris
Photo Track&Film

L’idée de ce Grand Tour Paris a germé dans les esprits imaginatifs et sportifs de Jean-Christophe Savignoni et François Paoletti. « Ce projet est parti d’une rencontre entre François et moi. Nous avons eu au même moment, l’idée de développer un événement vélo d’envergure autour de la capitale. J’avais très envi de conjuguer le monde vélo que j’ai connu et l’événementiel, qui a fait partie de mon univers professionnel lorsque je travaillais à l’organisation du Salon du Cycle et au Mondial de l’auto à Paris. François voulait faire le tour de l’Ile-de-France, et moi je pensais à proposer plusieurs étapes. Nous avons mis un an à affiner le projet », m’explique Jean-Christophe.

Cette rencontre allait mettre en synergie les compétences des 2 compères, François qui organise régulièrement des sorties à vélo au départ de Paris avec Classics Challenge et Jean-Christophe qui, de part son parcours professionnel, est rôdé aux problèmes d’organisation et de logistique.

Grand Tour Paris
Photo la Cave à Jaife

L’autre rencontre, est celle de ce nouvel événement avec les cyclistes. Il se passe beaucoup de chose sur un jour, mais là, sur 3 jours on a le temps de tisser des liens, de se trouver des affinités. Ce Grand Tour Paris est également une rencontre entre ceux que l’on peut appeler les “nouveaux cyclistes”, qui ne sont pas encartés par des fédérations, et ceux qui plus classiquement roulent en cyclotourisme dans des clubs.

Grand Tour Paris
Photo Track&Film

Ce Grand Tour Paris, c’est avant tout l’envie de rendre les gens heureux sur un vélo, et de leur faire connaître notre Ile-de-France. « Le cahier des charges c’est ça : un copain de province vient à Paris avec son vélo et on a envie de lui faire connaître cette belle et surprenante région autour de la capitale où il y a encore des vaches, des chevaux dans les prés, ou pendant une 1/2 heure on ne croise aucune voiture …», précise Jean-Christophe. C’est un peu l’aventure à 40 km de Paris, c’est comme ça que les participants ont vécu cette première édition. Un coup de RER, de TER, … au départ du centre de Paris et finalement l’aventure et la découverte sont assez proches. Découvertes, patrimoine, belles routes, vivre tout cela ensemble pendant 3 jours, c’est l’idée de ce Grand Tour.

Grand Tour Paris
Photo la Cave à Jaife

Le Bilan

Sur cette première édition, 500 personnes ont participé aux 3 étapes et 35 cyclistes ont fait l’ultra. « Le point fort a été l’ambiance et les maps … », souligne Jean-Christophe. L’idée était de rendre les gens heureux sur le vélo en partageant les efforts et les joies. Le Grand Tour Paris repart l’an prochain, c’est un événement vélo à ne pas manquer. Le modèle de cette épreuve permet de mélanger les cyclistes venant d’univers vélo différents. Les cyclistes provinciaux ou étrangers sont invités à découvrir la belle région d’Ile-de-France qui sera sans doute un étonnement, même parfois pour les parisiens eux-mêmes. L’édition 2020 est prometteuse, et elle se prépare déjà en tenant compte de cette première expérience.

Le Grand Tour Paris en 2020

Grand Tour Paris
Photo Track&Film
  • Une boucle magique de 540 km tout autour du Grand Paris.
  • Un tour reliant 3 villes-étapes au patrimoine exceptionnel permettant de découvrir les beautés souvent insoupçonnées de la région autour de la capitale.
  • Chaque étape offre une très grande variété de paysages sur des routes ouvertes à la circulation mais à très faible trafic.
  • Version en 3 étapes : 15, 16, 17 mai 2020 (Possibilité de s’inscrire pour 1, 2 ou 3 étapes).
  • Version Ultra : 16-17 mai 2020.

Infos sur le site du Grand Tour Paris

On va lire jaune …

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Lectures vélos et maillot jaune
Lectures vélos et maillot jaune

Le Tour de France approche, le soleil est là, et le jaune va faire éclater l’été. Couleur de l’astre solaire, de la fête et de la joie, le jaune permet d’égayer notre univers vélo. Pour les fans de la bicyclette c’est le moment de retrouver cette ambiance festive du Tour de France et les auteurs nous ont préparé de superbes ouvrages pour préparer ce grand moment de sport. Clin d’oeil à cette belle couleur, j’ai retrouvé dans mes BD « La marque jaune », un Black & Mortimer que j’ai adoré et que je relis de temps en temps. Et puisque l’on l’on parle de marque jaune, on pense immédiatement à Mavic qui va bientôt sortir dans sa collection « les Héros du Cyclisme » le maillot de Greg Lemond accompagné d’une casquette jaune.

La dernière étape dernière étape

La dernière étape Ugo & CieLe Tour de France ? Une hérésie pour Hugo Taquelin, jeune journaliste allergiques aux coureurs bariolés et aux hôtesses Cochonou. Mais quand, la veille du départ, le patron de la Grande Boucle est retrouvé la tête éclatée dans son bureau, Hugo n’a d’autre choix que d’intégrer la caravane pour suivre l’enquête. Pendant trois semaines, épaulé par un collègue déroutant et un père longtemps absent, il va devoir se fondre dans cet univers qui le dépasse. Mais c’est en acceptant de s’y perdre qu’il découvrira la face cachée du Tour, son organisation tentaculaire, ses légendes lumineuses, ses secrets inavouables. Et qu’étape après étape, il finira par approcher la vérité.

Notre avis …

Un polar très sympa qui nous fait découvrir les coulisses de la grande boucle. Des étapes originales partant et arrivant dans des villes improbables. Des noms de champions et de célébrités du sport issus d’anagrammes. Des hotesses, du dopage mécanique, … un roman bien ficelé et ce livre m’a fait passer un bon moment.

L’auteur

Alfred Azkabade (un pseudo) Passionné de cyclisme depuis qu’il a vu Bernard Hinault attaquer dans les pentes de l’Aspin un jour de juillet 1086, Alfred Azkabade a très vite caressé le désir de devenir journaliste sportif. La vie étant pleine de surprises, il a beaucoup écrit sur le foot, le tennis, la politique et les people, mais jamais sur les petits gars bariolés qui gravissent le Mont Ventoux en danseuse.

Voilà un oubli réparé.

Informations

Auteur : Alfred Azkabade
Editeur : Hugo & Compagnie
Site web éditeur : http://www.hugoetcie.fr/livres/la-derniere-etape/
Nombre de pages :
ISBN : 9782755650976
Date de publication : 6 juin 2019
Prix TTC : 7,60 € et 7,99 € en numérique

L’encyclopédie du maillot jaune

L'encyclopédie du maillot jaune chez Solar éditionsLe 19 juillet 2019, le Maillot Jaune fête ses 100 ans.
En cent années d’existence, le Maillot Jaune du Tour de France est devenu le symbole absolu de la place de leader, au-delà même du sport.
Mais comment a-t-il été inventé ? Comment s’est-il imposé dans le Tour de France ? Combien de coureurs l’ont-ils porté, et combien de fois ?
Grâce au travail des journalistes de L’Équipe découvrez tout ce qu’il faut savoir sur le Maillot Jaune. Les histoires extraordinaires, les statistiques officielles (reprises par le Tour de France), les portraits des porteurs emblématiques mais aussi des imposteurs qui ont souillé ce maillot (Armstrong, notamment…).
Rien ne vous échappera sur ce maillot, pas même l’histoire de ses petits frères (à pois, vert, blanc, etc.)

Notre avis

Eddy Merckx a passé 3 mois (97 jours) de sa vie avec le maillot jaune. C’est une des nombreuse informations que nous délivre cet ouvrage fort bien documenté et superbement illustré par Greg. C’est un ouvrage de référence riche en anecdotes et en statistiques. Un bouquin pour les passionnés du Tour de France … Un beau cadeau pour la fête des pères si votre papa est un fan de vélo.

Je salue le travail énorme de compilation d’informations contenues dans cet ouvrage.

Informations

Auteur(s) : Philippe BOUVET et Frédérique GALAMETZ
Editeur : Solar Editions
Site web éditeur : https://www.lisez.com/livre-cartonne/lencyclopedie-du-maillot-jaune/9782263161339
Nombre de pages : 280
ISBN : 9782263161339
Date de publication : 6 juin 2019
Prix TTC : 24,90 €

Maillots jaunes 1919 – 2019 : un siècle de victoires

Maillots jaunes un siècle de victoiresD’Eugène Christophe en 1919 à Geraint Thomas en 2018, 274 cyclistes ont porté le célèbre maillot jaune.
Près d’une centaine d’entre eux ne l’ont porté qu’un ou deux jours, alors qu’Eddy Merckx détient le record avec 96 jours en jaune.
Maillot jaune propose de partir à la rencontre de ces cyclistes qui ont contribué à la légende du Tour de France en dressant leur portrait, entre grande histoire et anecdotes. Petits ou grands, stars de la petite reine ou oubliés de l’asphalte, ils sont ici rassemblés de manière chronologique ; des doubles pages thématiques sont consacrées aux principaux cols ou lieux mythiques de la Grande Boucle, d’autres présentent des duels célèbres, d’innombrables photos enrichissent le propos.
Les Thys, Coppi, Bartali, Bobet, Anquetil, Merckx, Hinault, Indurain… et tous les autres sont là pour illustrer ce qui est d’abord une aventure humaine avec ses gloires, ses abandons, ses victoires inattendues, ses tragédies.

Notre avis

L’ouvrage de Claude est moins encyclopédique que celui Philippe Bouvet et Frédérique Galametz. Cette fois on aborde le maillot jaune dans un ordre séquentiel. La présentation et la mise en page sont résolument moderne et cela rend l’ouvrage plaisant à lire. Les deux livres seront côte à côte dans ma bibliothèque. Ils le seront aussi dans la votre si vous aimez la grande boucle. On pensait que tout était dit sur le Tour de France : et bien non. Pour en revenir à la fête des pères ce bouquin plaira sans aucun doute … Et pourquoi pas acheter les deux vous ferez assurément un heureux.

Informations

Auteur : Claude Droussent
Editeur : Gründ
Site web éditeur : https://www.lisez.com/livre-grand-format/les-maillots-jaunes-du-tour-de-france/9782324024313
Nombre de pages : 240
ISBN : 978-2-324-02431-3
Date de publication : mai 2019
Prix TTC : 24,95 €

Nouveautés gravel, DT Swiss, GT, Open, … on nous gâte

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Un nouveau monster gravel chez Open : le WI.DE
Le Open WI.DE

photo de couve Open 

Une série d’annonces concernant des équipements « typés gravel » déferlent et ce segment, de plus en plus attractif pour les marques, regorge de nouveautés. L’explosion de l’offre s’explique par la progression de la demande mais également par un besoin de plus en plus affiné, pour répondre aux exigences de la diversité des usages. Le gravel est certes polyvalent, mais les utilisateurs en demandent plus, notamment pour donner à leurs vélos la capacité de les emmener à l’aventure. Le confort est donc au coeur même de la conception de nouveaux vélos, les emports poussent sur les cadres comme la variole et le mono plateau se répand de façon contagieuse, la versatilité est plus importante pour accueillir des sections pneumatiques de plus en plus larges.

Trois grandes nouvelles sont tombées cette semaine, et ce n’est pas fini… Après Shimano qui désormais pédale avec des groupes gravel, voici DT Swiss qui roule gravel avec une série de roues dédiées… Par ailleurs des marques historiques du monde du gravel comme GT Bicycles, un des précurseurs du gravel, et Open qui a osé introduire la performance dans ce segment s’ouvrent au domaine “aventure”, en proposant des montures plus confortables et plus aptes à affronter des terrains difficiles.

Roues de gravel chez DT Swiss

Ça y est DT Swiss roule gravel … Avec l’introduction d’ensembles de roues spécifiques au gravel, DT cible un peu plus la pratique. Les points clés sont : les options de roues 650b dans cette nouvelle gamme de roues et l’augmentation de la largeur intérieure de la jante qui passe à 24 mm pour une meilleure résistance au roulement et la capacité de monter des pneus adaptés au gravel.

La polyvalence du gravel entraîne les cyclistes sur différents types de terrains. Le choix du pneu influencera de façon importante les caractéristiques de conduite. DT Swiss a défini cinq indicateurs de performance clés pour ce segment gravel.

Roues DT Swiss Gravel
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3 roues gravel

Roues DT Swiss gravel
Roues DT Swiss gravel

GRC 1400 SPLINE® 42

DT l’a baptisé la “reine du gravel“, la GRC 1400 SPLINE 42 est la roue la plus sophistiquée du marché dans cette catégorie (selon DT …). Fruit d’une approche de conception globale, elle a été entièrement repensée afin de créer un modèle moderne de référence. Efficacité aérodynamique, soutien optimal des pneus de gravel larges, pour un confort et une adhérence hors pair sur les chemins et une robustesse à toute épreuve.
Poids la paire : 1545 g
Prix :1958.00 €

GR 1600 SPLINE 25

Destinée aux randos sur les chemins loin du bitume et du monde des routards, telle est la destinée de la GR 1600 SPLINE 25. Fabriquée dans un aluminium ultra-robuste avec des composants d’une fiabilité inébranlable, cette roue gravel est la promesse d’un plaisir à l’état pur, kilomètre après kilomètre.
Poids la paire : à partir de 1727 g
Prix : 558.00 €

G 1800 SPLINE 25

La roue d’entrée de gamme dans le monde du gravel. Vous avez entendu l’appel des chemins et vous planifiez déjà vos premières sorties la G 1800 SPLINE 25 répondra au besoin. Elle réunit les principaux atouts des roues gravel avec un prix très attractif. C’est un modèle intéressant pour faire vos premiers pas dans cet univers.
Poids la paire : 1806 g
Prix la paire : 388.00 €

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Du nouveau pour le GT Grade

le gravel GT Grade
photo GT Bicycles

La marque GT Bicycles a été novatrice dans le monde du gravel en s’engageant dès 2005 dans le développement de vélos adaptés à cette pratique émergente. Patrick Kaye, le chef de produit Senior de GT nous dévoile les nouveaux modèles de la marque qui vont offrir plus de performances et surtout une adaptabilité accrue pour répondent aux nouveaux besoins du cycliste aventurier d’aujourd’hui.

Le nouveau Grade, adopte un “Triple Triangle” (A) entièrement repensé et qui est doté de haubans variables, permettant de rouler toute la journée.  Avec plus de souplesse verticale que la génération précédente, le Grade devient plus confortable sur tous les terrains.

le gravel GT Grade
La fourche “Flip Chip” comme sur le Rondo Ruut permet d’ajuster l’angle de direction.

Une fourche “Flip Chip” (B) donne aux cycliste la possibilité d’ajuster leur pilotage et leur géométrie. Ils pourront adapter l’angle de direction en fonction de leur terrain et de leur pratique en choisissant d’obtenir une stabilité supplémentaire ou une maniabilité plus précise. L’ajustement de 15 mm permet de passer d’un déport de fourche de 55 mm à 70 mm. Le déport de 55 mm est idéal pour les courses sur gravel, tandis que l’ajustement du déport de 70 mm ou « piste basse » est idéal lorsque le Grade porte un chargement lors d’une randonnée en vélo.

le gravel GT Grade
Le GT Grade

Les haubans de Grade sont constitués de deux types de fibres légères : le carbone et la fibre de verre. Le noyau en fibre de verre robuste assure la résistance et l’amortissement tandis que les couches externes en fibre de carbone contrôlent la rigidité, ce qui créé la technologie  Dual Fiber Dynamics. Au final, les cyclistes bénéficient d’un vélo qui offre beaucoup plus de contrôle et moins de fatigue.

le gravel GT Grade
Le GT Grade version bikepacking grâce à tous ses pods d’emports

Pour une durabilité sur le long terme, le Grade dispose également de fixations (C) sur le cadre et la fourche pour accueillir tout type de sacs et bouteilles, indispensables pour des aventures interminables. Il est également équipé de pods pour sacs de ravitaillement sur le tube supérieur et de pods pour « ce que vous voulez » sur les jambages de fourche. Le cadre en alliage du Grade est aussi équipé de pods pour des porte-bouteille sur les haubans !

Le Grade a été conçu pour permettre un acheminement optimisé des câbles (D). Les câbles de freins et de vitesse passent à l’extérieur pour un entretien aisé, tandis que ceux du Di2 et de la selle télescopique Stealth sont acheminés en interne pour une apparence soignée. Par ailleurs, l’absence de pièces exclusives permet de procéder à des modifications en toute facilité.

Le tout nouveau GT Grade sera disponibles en 3 modèles carbone et 2 modèles en alliage.

Tarifs : 700 M Grade Crb Pro 3799.00 € – 700 M Grade Crb Expert 2299.00 € – 700 M Grade Crb Elite 1,999.00 € –  700 M Grade Al Expert 1,399.00 € –  700 M Grade Al Elite 899.00 €

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Open Up WI.DE

 

Quand OPEN a présenté le U.P. en 2015, une nouvelle notion a été introduite à la partique du gravel : la performance. Aussi à l’aise sur la route avec des pneus de 28c que sur les chemins avec des pneus de 2.10’’, le U.P. permet de rouler vite sur toutes les surfaces.

Cette catégorie de “gravel performants” s’est développée dans le sillage du U.P. cité souvent comme référence. Open a poursuivi en sortant le U.P.P.E.R puis le New U.P. qui ont raflés quelques “Awards”. Le New U.P. a même gagné une course VTT avec le coureur canadien Geoff Kabush. Les points forts de ce vélo sont sa versatilité et sa capacité d’adaptation, car il est possible de monter deux diamètres de roues et différentes sections de pneus.

Le WI.DE

Un nouveau monster gravel chez Open : le WI.DE
Le Open WI.DE

OPEN présente le WI.DE, un nouveau vélo qui vient compléter la famille, dans laquelle le U.P. reste la référence pour un gravel polyvalent, très rapide et roulant pour un usage multi-surfaces.

Le WI.DE s’oriente plus vers les sentiers les plus accidentés, vers le “Monster-gravel” grâce à un gros dégagement qui permet de monter des grosses sections de pneus. Andy Kessler, le co-fondateur d’OPEN explique : « Le WI.DE accepte jusqu’à 2.4 de section (B). C’est même plus que beaucoup de VTT XC. En parallèle, il conserve une position routière et un pédalier au standard route pour maintenir la performance caractéristique d’OPEN. Le WI.DE est pensé pour vous accompagner sur tous les terrains en vous sécurisant sur les portions inconfortables. »

Le WI.DE s’inspire largement des technologies du U.P., notamment les bases rabaissées (C). D’après Gerard Vroomen, le co-fondateur d’OPEN et designer du WI.DE : « Le WI.DE rabaisse les deux bases du cadre (C) pour permettre une grosse rigidité du cadre derrière le boîtier de pédalier. Le cadre est plus rigide, plus léger et permet d’augmenter le dégagement des pneus pour augmenter la section maximale de pneus compatibles. Le WI.DE est exclusivement compatible mono-plateau (D), ce qui permet de redessiner la zone du boîtier de pédalier et d’augmenter le dégagement. »

Caractéristiques :

Nouvelle géométrie : La douille de direction est plus haute (A). Les bases sont aussi plus longues pour augmenter la stabilité du vélo et rehausser le boîtier de pédalier pour faciliter les franchissements en utilisation extrême.

Nouvelle taille : suite aux nombreuses demande le moule de la taille XS a été créé pour ce WI.DE. Ce sera l’un des plus petits vélos de Gravel que vous trouverez sur le marché.

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Distribué en France par Mohawks 

 

 

NS Bikes la famille gravel RAG s’agrandit

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NS Bikes RAG +2
NS Bikes RAG +2

La marque polonaise NS Bikes ajoute un + 2 à son RAG. J’ai testé ce modèle, qui est en fait une « semi » nouveauté, puisque l’année dernière j’avais déjà publié un test très complet de son grand frère, dans son millésime 2018. Vous pouvez le (re)lire ici, pour avoir une idée plus précise de la marque NS Bikes, qui rappelons-le, est également propriétaire de Rondo, marque désormais bien implantée dans le milieu du gravel.

+1 ou +2, vous aurez le choix

De sources sûres nous savons que le RAG+ 2018 s’est très bien vendu, et c’est probablement pour cette raison que NS Bikes a voulu étoffer sa gamme dédiée à notre pratique en proposant deux modèles distincts. Ainsi, on retrouve désormais en haut de la gamme le « RAG+ 1 », qui est le descendant direct du RAG+ de 2018. On y retrouve le même équipement, à savoir le groupe mono APEX hydraulique de SRAM. Seul quelques petits détails, que j’avais pour certains relevé sur la version 2018, ont été depuis corrigés. À vrai dire, le changement le plus marquant reste la couleur, abandonnant le costume « street art » gris et orange pour une livrée vert kaki d’un bel effet, mais finalement plus conventionnelle…

NS Bikes RAG +2
photo Laurent Biger

En dessous, on retrouve ce vélo que nous avons testé, le RAG+ 2, déclinaison plus accessible puisque le freinage embarqué ici est de type mécanique, via des étriers et disques TRP. La facture baisse en conséquence et le RAG+ 2 est affiché à 1490 euros (prix catalogue).

Hormis ce point (certes important, nous y reviendrons), il y a peu de différences entre ces faux jumeaux. On notera tout de même une monte pneumatique moins prestigieuse, puisque en lieu et place des Panaracer Gravel King, sont montés des Kenda Flintridge Pro en 700 x 35 mm, également « Tubeless Ready », des moyeux différents, et un look que désormais tout oppose.

NS Bikes RAG +2
photo Laurent Biger

Une cosmétique marquée par une finition sans reproche, une sérigraphie et un coloris unique noir et jaune qui traduisent une originalité affirmée, qui ne laisse pas indifférent, comme d’ailleurs toute la gamme NS BIKES. Comme chez le précédent RAG, on retrouve également les périphériques Octane One, du même groupe, qui participent grandement à l’identité visuelle de ce gravel.

Un test féminin – masculin

NS Bikes RAG +2
Cassandra, pistarde au solide CV, qui l’a roulé durant toute La Maures Gravel – photo Laurent Biger

Entrons maintenant dans le vif du sujet pour vous parler du test de cette monture. Celui-ci a été réalisé principalement par deux cyclistes, en l’occurrence Cassandra, pistarde au solide CV, qui l’a roulé durant toute La Maures Gravel , et bien sûr votre fidèle serviteur. Un total d’environ 500 km à nous deux, 60% sur les pistes du Var, et le restant en usage Vélotaf sur routes secondaires.

NS Bikes RAG +2
le RAG+2 se veut plutôt sportif dans sa position, plus proche d’un cyclo-cross que d’un Gravel typé endurance – photo Laurent Biger

Reçu en taille M, le RAG+2 se veut plutôt sportif dans sa position, plus proche d’un cyclo-cross que d’un Gravel typé endurance, avec une douille de direction relativement basse, sans pour autant être extrême. En montant une potence un peu plus courte, on arrive facilement à ce que l’on souhaite (c’est d’ailleurs ce que j’ai fait sur mon RAG+ 2018).

En selle, on retrouve logiquement les qualités du cadre de son grand frère, à savoir une étonnante maniabilité qui le rend tout à fait apte à s’engager sur un cyclo-cross, ou tout simplement pour s’amuser dans des « singles » boisés.

NS Bikes RAG +2
Une géométrie moderne, à savoir un arrière « court », propice aux belles relances, et un avant « long » – photo Laurent Biger

Dans les rapides descentes, on retrouve également une grande stabilité, conséquence d’une géométrie moderne, à savoir un arrière « court », propice aux belles relances, et un avant « long ». Une stabilité renforcée par l’excellente rigidité de l’imposante fourche intégralement en carbone. Un Gravel qui se veut donc aussi agile que rassurant, c’est qui est un point important pour une clientèle qui ne vient pas toujours de l’univers du VTT.

NS Bikes RAG +2
photo Laurent Biger

Concernant le poste de pilotage, si la largeur du cintre (au demeurant très bien fini avec un noir laqué du plus bel effet) est réaliste, j’ai trouvé que son « drop » était trop important pour arriver à trouver le bon réglage dans cette position. Dommage, car son « flare » est bien dosé pour un usage polyvalent.

NS Bikes RAG +2
NS Bikes RAG +2

Les leviers Sram Apex (E) sont bien ergonomiques, même si, dans cette version « mécanique », on ne retrouve pas l’effet de « cornes » de la version hydraulique (c’est là que vient se loger le maître-cylindre) qui est plus rassurant en formant une butée pour nos mains, particulièrement quand le terrain se dégrade trop… Ces leviers actionnent donc des étriers mécaniques TRP (D), pinçant des disques de 160 mm, TRP également (du plus bel effet avec ses rainures noires). On retrouve un touché assez particulier, bien loin malheureusement de l’onctuosité et de la puissance propre à l’hydraulique. Si le liquide minéral ne coule pas dans ses veines, ce RAG+ 2 ne s’en sort finalement pas si mal au freinage pour peu que l’on anticipe un peu plus ses freinages. À fortiori dans des régions aux reliefs moins marqués, ce freinage pourra convenir à un bon nombre de pratiquants.

NS Bikes RAG +2
NS Bikes ne propose aucun vélo en double plateaux – photo Laurent Biger

Des pratiquants qui ne doivent pas dénigrer la transmission mono plateau (C), puisque NS Bikes ne propose aucun vélo en double plateaux. Visuellement valorisant, le groupe Apex de SRAM n’est pas un modèle d’onctuosité, et le réglage parfait est difficile à trouver. Néanmoins, il faudrait comparer avec une cassette Sram en lieu et place de la Sunrace qui équipe ce gravel…
Avec un plateau de 42 dents et une cassettes 11 vitesses 11 – 42, la démultiplication disponible est confortable et permet de couvrir un large spectre de profils de parcours. Néanmoins, pour les moins puissants (ou les plus chargés), cela peut paraître un peu juste dans les forts et longs pourcentages positifs. Des ascensions où ce RAG+ 2 se révèle assez efficace en relance, aidé par des roues au poids corrects pour cette gamme de prix. Les pneus de 35 mm Kenda (A) n’y sont pas étrangers, et comparativement au RAG+1 et ses Panaracer en 43 mm, je dirais même que cette monte rend le RAG+2 plus polyvalent, notamment sur la route. J’ai été particulièrement impressionné par le grip qu’offre ces Kenda Flintridge. Que ce soit sur routes dégradées, ou sur pistes, ils se sont montrés très rassurants. Je n’ai pas pu tester une monte en 27,5 pouces, montage que permet ce vélo puisque NS Bikes annonce pouvoir accepter une largeur maximale de 2.2 dans ce diamètre.

NS Bikes RAG +2
J’ai été particulièrement impressionné par le grip qu’offre ces Kenda Flintridge. – photo Laurent Biger

Pour revenir sur les caractéristiques, on retiendra que ce RAG+2 s’arme des derniers standards du milieu, à savoir des fixations d’étriers Flatmount, des axes traversant (B) avant et arrières, et notamment un entre-axe de 142 mm x 12mm à l’arrière, qui permet comme nous l’avons évoqué de concilier des bases courtes et une monte pneumatique généreuse. Et accessoirement, cela correspond à l’entre-axe des VTT « non BOOST », ce qui ouvre potentiellement un large choix de roues qui pourraient convenir selon l’usage envisagé.

Pour conclure

Vous l’avez compris, ce RAG+2 ne diffère pas beaucoup de son ainé, si ce n’est de baisser significativement la facture en proposant cette version d’appel à freinage mécanique. Hormis cela, on retrouve avec bonheur l’ADN de la marque polonaise, notamment à travers une identité visuelle affirmée, et l’expérience « offroad » de la marque.
Dans cette gamme de prix, la concurrence est rude, mais le RAG+ a de solides arguments pour mener cette bataille…

Lien du site français : https://www.nsbikes.fr/fr/

Lien site international : https://nsbikes.com/rag,39,pl.html