Quelle niche ? … J’entends encore certains parler d’une niche commerciale en ce qui concerne le gravel. Faudrait peut-être le dire à Shimano et même à Go Sport et Decathlon, qui en principe ciblent les gros marchés, qu’ils courent à la catastrophe en proposant des produits gravel 😉 La niche en question est devenue en 3 ans un vaste chenil. Nous sommes nombreux a en avoir ouvert les portes en grand. Nos “vélos sauvages” ont bondi sur les sentiers et les petites routes avides d’aventures et de découvertes.
Shimano GRX arrive on va s’habituer à voir ces nouvelles commandes de freins – photo Shimano
Beaucoup n’ont pas vu le coup arriver … Les principaux constructeurs voulaient vendre du “disque” à tout prix. Ils voyaient poindre “l’Eldorado” du marché de remplacement des freins sur jantes, avec des “clones” de vélos de compétition, sans voir que parallèlement la demande gravel venue par la base, arrivait comme une lame de fond. C’était ignorer l’évolution de notre société, en quête de liberté et de découvertes, qui pèse aujourd’hui sur un marché du vélo.
En voulant changer de vélo pour abandonner ses “freins sur jante” et ses pneus de 23, le cycliste moderne et informé se dit aujourd’hui “Et si je faisais l’acquisition d’un vélo polyvalent : un gravel par exemple !” … Pas bête … Et alors que certaines marques restent dans la “niche”, d’autres ont fait le pari de jouer cette carte et les ventes décollent. Notre essai récent du Graxx d’Origine est le parfait exemple de cette vision d’un vélo unique qui vient remplacer le vélo qu’on l’on baptisait endurance qui est en train de devenir un gravel ou peut-être redevenir une randonneuse moderne. D’autres petites structures en France plus rapides à réagir que les grands groupes l’ont aussi interprété de cette façon : Caminade et ses AllRoad titane manchonnés carbone, les cycles Victoire et leur nouvelle marque Distance, 2.11 cycles et le surprenant MR4, Cyfac et la résurgente marque Méral, les cycles Leon et ses vélos Sauvage, … pour ceux que je connais le mieux. Ces constructeurs, et il y en a beaucoup d’autres, sont capables de vous proposer le vélo unique qu’il vous faut.
Des grosses pointures sur le gravel
C’est la réponse du berger à la bergère, Shimano arrive sur un terrain que Sram avait investi, en proposant un groupe GRX dédié au gravel. Alors là ça va en boucher un coin à ceux qui parlent encore de niche. Je ne vous ferais pas l’article sur le groupe GRX, car tous les sites internet et les blogs ont repris en coeur la chanson, et je ne vais pas y ajouter mon couplet. Les mêmes images s’affichent partout et la campagne commerciale lancée par Shimano est parfaite. Les modèles de vélo 2020 adopteront ce groupe, mono ou double, avec enfin un 48/31 pour disposer des braquets adaptés aux sentiers de chèvres. Voir les infos sur le site de Shimano.
Sub Brakes Shimano BL-RX812
La nouveauté qui m’a le plus séduit dans cette annonce, ce sont les freins avec un axe déplacé et les petits leviers de renvoi “top bar” comme en cyclo-cross qui permettent de varier les positions de mains. Il y a également ce pédalier double en 48/31 qui va autoriser une combinaison de braquets plus conforme à un usage gravel et voyage.
Autres arrivées de grosses pointures sur le segment gravel : Décathlon et Go Sport. La grande distrib s’y met alors peut-on encore parler de niche ? Nous avons testé récemment le Triban 520 et chez Go Sport, pour 699 € vous repartez du magasin avec un vélo Scrapper Spego Gravel.
Le Gravel Scrapper Spego Go Sport … Ne me demandez pas des détails il n’y a rien d’indiqué sur le site : c’est juste marqué Gravel sur la fourche
Je vous laisse à vos interrogations “gravel or not gravel : that is the question“, lorsque vous regarderez votre (vos) vieux vélo(s) qui s’ennuie (nt) dans le garage, comme Hamlet regardait un crâne en se posant cette question existentielle.
Perso ça fait 4 ans que je ne me la pose plus : la polyvalence est l’avenir du cycliste.
Photo d’en tête : @audelacycling (Andrew F Scheyer)
Lorsque la météo est incertaine, que la pluie menace sans se décider à tomber ou que la température à midi est deux fois plus élevée que celle du début de matinée, on ne sait pas quoi se mettre pour aller rouler. Chargé de vêtements qui ne servent parfois que quelques minutes dans la journée, frigorifié car insouciant ou en sueur car trop prévoyant, le cycliste doit jongler avec les couches et s’arrêter souvent pour gérer tout ce textile qui peut transformer le bord des routes en perpétuelle cabine d’essayage.
Avec ses vêtements de cyclisme haut-de-gamme C5 et C7, Gore Wear promet de rendre vos sorties de demi-saison plus agréables et performantes. Pour savoir si l’investissement en vaut la peine, nous avons effectué un test intensif : mille kilomètres en une semaine, en Provence, en Bourgogne et dans les Cévennes.
La coupe du maillot C5 Gore-Tex Infinium de Gore Wear est parfaitement ajustée, avec un col montant qui protège parfaitement le cou de l’air frais – photo Dan de Rosilles
Affronter les éléments avec sérénité
Le début de saison à Arles est plutôt doux, la température est clémente et pas une goutte de pluie ne s’annonce à l’horizon. Qu’importe : puisqu’il fait trop beau chez nous, pourquoi ne pas remonter plus au nord pour tester les limites de ces vêtements réputés polyvalents ? Ça tombe bien, je dois aussi tester les nouveaux pneus Continental 5000 (test à lire sur ce blog très prochainement) et suis invité au press camp bourguignon de Royal Vélo France, qui importe (entre autres) les produits Giro, Blackburn, Pirelli et Camelbak. L’opportunité est trop belle, la décision est prise : et si je montais à Auxerre en bikepacking ?
Me voilà sur la route d’Arles à Auxerre en mode bikepacking – photo @audelacycling (Andrew F Scheyer)
En auto-suffisance pour un trajet de 560 km et plus de 4000 m de dénivelé positif, toute économie de poids est bienvenue. Le choix des vêtements s’annonce donc primordial. Il faut en emporter le moins possible, on doit pouvoir les réutiliser plusieurs jours d’affilée, ils devront de jour comme de nuit convenir pour des températures de 6 à 23°C, rester secs et confortables exposés au fort mistral de la vallée du Rhône, à la rosée de la nuit dans le Morvan et aux giboulées dans l’Auxerrois, compacts dans les sacoches lorsqu’ils ne seront pas utilisés.
Le tracé du Arles Auxerre, 560 km, 4500 mètres de dénivelé, deux jours de vélo et une météo très changeante entre le matin et le soir, entre le départ et l’arrivée – capture d’écran Strava
Je choisis donc un vestiaire Gore-Wear à la fois minimaliste et polyvalent : Le cuissard longue distance C7 et le maillot coupe vent C5, la veste stretch et la casquette toutes deux “Shakedry” et des chaussettes mi-hautes. Je complète cet équipement par des textiles que je possède déjà : Une résille en première couche et des jambières et brassières en mérinos quand la température sera au plus bas.
Les “petits” détails qui font la différence
Après 24 heures en selle (réparties sur deux jours tout de même) et arrivé à bon port à Auxerre, j’ai enfin une vision très concrète de la plus-value apportée par les vêtements Gore Wear dans des conditions changeantes et sur des sorties longues durées :
– Le tissus Shakedry de la veste stretch et de la casquette est un extraordinaire condensé de technologie. Les vêtements sont absolument étanches aux averses rencontrées et route, hermétiques au vent froid mais tout à fait respirants, ce qui évite la surchauffe et la traître transpiration qui refroidit irrémédiablement le cycliste fatigué par de longues heures de selle. Après les 350 premiers kilomètres, arrivé d’Arles à Cluny en début de soirée, je peux me glisser dans mon duvet au bord de la voie verte parfaitement sec, sans éprouver le besoin de prendre une douche (ça tombe bien, il n’y en a pas dans cette petite forêt verdoyante de Saône-et-Loire où je campe).
Sous une pluie fine et froide dans l’Auxerrois, je me sens sec et au chaud sous la fine membrane respirante de la veste Shakedry C7. Dès que la pluie s’arrête, il suffit de la secouer deux ou trois fois pour éliminer les gouttes avant de la glisser dans un petit sac de compression – photo Dan de Rosilles
– La coupe des vêtements est parfaite, sobre et très bien étudiée. Le col du maillot remonte suffisamment haut pour protéger le cou lorsque la température chute, l’arrière couvre parfaitement les reins. Les fermetures zippées du maillot et de la veste sont très fluides et peuvent être manipulées sans problème en roulant, les parties extensibles du bas des manches de la veste permettent de quitter celle-ci sans descendre de vélo car la main passe sans problème même avec des mitaines. Tout est parfaitement ajusté, ce qui évite au maximum la prise au vent.
Les parties extensibles du bas des manches de la veste permettent de quitter celle-ci sans descendre de vélo car la main passe sans problème même avec des mitaines – photo Dan de Rosilles
– Les vêtements sont parfaitement adaptés aux sorties longues et aux enchaînements sur plusieurs jours : après deux jours de vélo sans quitter les vêtements, aucune odeur désagréable à constater aussi bien en ce qui concerne le cuissard, le maillot ou les chaussettes. Je peux, arrivé à Auxerre, entrer sans honte et sans me faire particulièrement remarquer dans la meilleure boulangerie de la ville pour y acheter les fameuses gougères au Comté, une spécialité locale.
Pour quelques kilomètres de plus
Après ces deux journées en selle, l’intense rendez-vous du press camp Royal Vélo France (et des produits qui y ont été présenté, dont nous parlerons bientôt) et un retour à Arles en train, il me reste un week-end de vélo pour un Spà Project avec mes amis Cyclistes Arlésiens Longue Distance. Pourquoi ne pas repartir avec le même choix de vêtements ? Je n’ai que quelques heures pour re-paqueter mes affaires, mais les vêtements Gore ne m’handicapent pas pour enchaîner les deux événements. Pour la veste et la casquette, le bien nommé tissu Shakedry ne nécessite qu’un simple rinçage à l’eau et deux gestes secs de claquement de tissus dans l’air pour être de nouveaux prêts à l’emploi. Un rapide passage en machine à 30° en cycle rapide pour le maillot et le cuissard ont permis de les mettre à sécher en plein-air à temps pour les réutiliser le lendemain matin.
Le tracé du Spà Project #3 dans le Gard et l’Ardèche propose 350 km et 4500 m de D+. La boucle offre des descentes matinales bien fraîches et des montées en plein soleil plutôt chaudes. Il faut donc une tenue vestimentaire très polyvalente – capture d’écran Strava
Le cuissard… Si je n’en ai pas encore vraiment parlé, c’est tout bonnement parce qu’il se fait oublier à peine a-t-on commencé à le porter ! Très confortable pendant ces premiers 500 km d’essais, il m’a donné l’étrange sensation d’une seconde peau. Le tissu compressif soulage l’effort répété au niveau des cuisses, le chamois, bien que neuf et étonnamment fin, n’a nécessité aucun ajout de crème pour éviter les échauffements au niveau de la selle.
Le cuissard est confortable et fin comme une seconde peau, et le chamois sèche dans la nuit – photo Dan de Rosilles
Autre avantage majeur d’une peau aussi fine sur un cuissard longue distance : Le temps de séchage est raccourci, on peut envisager un lavage à la main pendant les poses lors de sorties de plusieurs jours, à condition bien sûr d’étendre correctement le cuissard et d’un air suffisamment sec, on pourra le renfiler sans soucis après une courte nuit.
Avec les copains du CALD en Ardèche, où les descentes matinales sont fraîches malgrès le temps sec. La veste et sa fonction coupe-vent est aussi très utile dans ce type de situation – photo @audelacycling (Andrew F Scheyer)
Même si ce Spà Project en Ardèche méridionale s’annonce sans pluie, un vent du nord persistant et glacial nous accompagne pendant deux jours. Là encore, le maillot et le cuissard montrent leur polyvalence sur une large plage de température. Le matin, à 6° en descente, la veste s’impose. Dès le milieu de matinée, et sans interruption jusqu’au soir, je roule avec le cuissard et le maillot en jouant sur l’ouverture/fermeture de ce dernier en fonction du relief ou de l’exposition au vent.
La veste est très compressible et peut être mise ou quittée en un tour de main – photo Dan de Rosilles
Le soir venu, je complète avec jambières et brassières car avec la fatigue le vent refroidit vraiment le corps. De nouveau, je roule pendant deux jours sur un peu plus de 400 km au compteur, sans changer de vêtements et en jonglant avec les couches très facilement puisque la veste, compressible, tient dans ma sacoche de cadre dans un petit étui en tissu.
En milieu de journée, dans les raidards des Gorges de l’Ardèche, la température dépasse les 20°. Maillot ouvert, on supporte bien la chaleur. Mais si les vêtement Gore Wear expriment pleinement leur technicité lors des montées en danseuse, ils sont aussi suffisamment confortables lors d’une dégustation de fromage de chèvre ardéchois ! – photos Stéphane Fabre @stephavelo
Un investissement conséquent mais justifié
Après 1000 km en 4 jours de vélo intensif, je peux mesurer la plus-value qu’apporte la gamme Gore Wear que j’ai eu l’opportunité de tester à cette occasion. Certes, l’investissement financier est plus que conséquent, puisque la facture de cet équipement s’élève à 700 €. Mais si vous roulez beaucoup, au moins 8.000 km par an, que vous voulez profiter pleinement de sorties longues de 200 km et plus et que vous commencez votre saison très tôt pour la finir très tard, l’acquisition de ce type d’équipement est à envisager sérieusement. Ces vêtements contribueront à vos performances et votre plaisir, limiteront les contraintes, le poids et l’encombrement sur le vélo et vous libèreront l’esprit pour vous laisser vous consacrer pleinement à votre pratique et à vos objectifs.
Lorsque Origine Cycles se décide d’aller sur les sentiers du gravel, ce n’est pas en adaptant un de ses vélos de route à cette nouvelle tendance. Le modèle Graxx est bien un pur produit gravel, conçu et fabriqué pour offrir aux pratiquants un vélo unique qui pourra très bien d’ailleurs devenir leur unique vélo. À l’aise dans tous les domaines, c’est un vrai “allroad”.
Le Gravel Origine Graxx – photo Philippe Aillaud
La marque Origine est française. Pour accompagner son développement et l’accroissement de sa production elle s’est installée l’an dernier dans la ZAC de la Renaissance à Somain dans le nord de la France. Les vélos sont conçus là, au sein d’un bureau d’études. Les ingénieurs définissent les géométries, les structures et le design des cadres à l’aide d’outils 3D. Sur la base de ces définitions, les moules (12000 $ pièce et autant par taille) sont ensuite réalisés pour passer à la phase de production qui est faite en Asie pour des questions de coûts et de savoir-faire. Les cadres reviennent ensuite pour les finitions en France où ils sont peints de façon traditionnelle, selon la demande des clients. Les vélos sont montés à Somain avec les équipements des meilleures marques. La commercialisation se fait uniquement par internet via un puissant configurateur en ligne, sur lequel le client peut choisir la taille de son vélo, ses équipements et les couleurs.
La livraison intervient ensuite via un transporteur, dans un emballage bien protecteur. Origine Cycles a choisi dans ce domaine un prestataire de qualité, car cette phase ultime d’acheminement du vélo à son destinataire (qui l’attend avec impatience), est très importante. Reste à monter la roue avant, mettre le guidon et la selle à votre hauteur et après quelques coups de pompes pour gonfler les pneus à la bonne pression vous pouvez enfourcher votre vélo et partir rouler.
Test Gravel Origine Graxx … En haut de Rocquefavour – Photo Philippe Aillaud
C’est ma première expérience avec Origine. Je n’avais jamais encore roulé sur un de leurs vélos. Pour préparer ce test, j’ai configuré ce Graxx avec Rémi Lefèvre, un des 3 patrons associés d’Origine en évoquant la rudesse de nos chemins provencaux. Nous nous étions rencontrés lors du dernier Roc d’Azur. Le projet Graxx était alors déjà bien abouti et Rémi m’avait promis cet essai que j’attendais avec impatience, comme tous ceux qui apprécient le développement de cette marque française, qui a fait un certain nombre de choix respectables : conception, étique, satisfaction client.
Présentation
Le Graxx est donc un vélo nouveau chez Origine. Il a été conçu et développé spécifiquement pour cette pratique polyvalente de façon a être aussi à l’aise sur les sentiers que sur les chemins et la route. Sa fabrication asiatique ne relève pas, comme c’est souvent le cas, de la customisation d’un cadre “catalogue” proposée par les industriels taïwanais. Il s’agit bien d’une conception issue du bureau d’études d’Origine Cycles.
Origine a pris le temps de développer ce gravel qui est un vélo spécifique et pas une déclinaison d’une version route endurance. Le coût de développement et de mise en production d’un cadre est énorme. “Il y a un an lorsque nous nous sommes lancés dans l’étude de ce cadre nous voulions nous démarquer des constructeurs qui considèrent que le gravel est un 2ème voire un 3ème vélo. De notre côté nous avons pensé notre gravel dans un esprit haut de gamme. Le Graxx peut devenir un vélo unique car il a été conçu pour le confort et la performance. Sa géométrie est celle d’un gravel avec un poste de pilotage très haut, mais sa légèreté et son rendement le rende très efficace sur la route …“, précise Rémi Lefèvre.
La configuration du Gravel Origine Graxx testé – photo Philippe Aillaud
La forme est très slooping (1) pour offrir un triangle arrière compact et assurer une bonne rigidité. La poutre diagonale (2) est généreuse dans sa forme et conforme aux tendances des vélos actuels. Le “Stack” (hauteur de la direction) est relativement haut (570 en taille M) pour un bon pilotage sur les sentiers. Avec un “Reach” de 376 le Graxx possède un cadre de type “endurance” dont le ratio (Stack/Reach) n’est pas parmi les plus élevés. Le vélo affirme par sa géométrie, sa volonté de polyvalence. Des emports (3) sont prévus pour les voyageurs qui voudraient fixer des porte-bagages. Il y a 2 fixations bidons + une autre sous le tube diagonal pour une boîte à outils par exemple. Sur le modèle que j’ai configuré le modèle R37 avec un groupe Sram Rival (4), de belles roues Mavic Allroad Élite avec les pneus Yksion Elite Allroad XL de 40 mm (5). La cassette 11-42 et le plateau de 42 devraient me permettre de passer partout. Le guidon Ritchey Ergo Max (6) est confortable et d’usage très polyvalent autorisant différentes positions de mains.
Prise en main
Gravel Origine Graxx – Quelques réglages … photo Philippe Aillaud
Ce Graxx me met immédiatement à l’aise. Il est extrêmement joueur : c’est un véritable jouet pour cycliste aventureux … Agile, stable et précis. Mes premières sorties me permettent de me familiariser à nouveau avec un vélo plus “leste” que le Triban 520 Gravel que je viens de tester. Rien à voir entre le Triban et sa géométrie plutôt route fabriqué en alu, accusant une dizaine de kilos et ce carbone de 8,5 kg qui me semble une plume entre mes jambes. Il me faudra quand même deux sorties pour trouver mes bons réglages et me sentir parfaitement bien dessus.
Le test
Dans le sud nos pistes sont plutôt sèches et rugueuses. Les pneus Mavic montés en tubeless seront gonflés à 2,5 bars. Je pèse 66 kg et cette relative basse pression est appréciable pour augmenter la motricité dans les montées sur terrain instable et le confort.
La Gravel Maures – Test gravel Origine Graxx – photo Didier Cauvin
Le vélo a été sur différents terrains, sauf dans la boue … désolé il ne pleut guère par chez nous, et je ne m’en plaint pas. J’ai bien fait de demander une cassette avec un 42 car les passages à 18% sur du cailloux ont pu être avalés le cul sur la selle. Au début je regrettais le choix du guidon préférant mon habituel Venture Max, mais au final je me suis bien habitué au Ergo Max notamment sur les parties roulantes avec son drop plus profond que le Venture.
Gravel Maures
Dans le cadre du test, j’ai participé à la gravel Maures : 75 km et 1600 de D+. Pour la circonstance j’ai monté ma sacoche de top tube qui se place par dessus. Comme sur mon Caminade perso le slooping est trop important pour accueillir une sacoche dans le triangle sous peine de ne plus pouvoir sortir les bidons. Pour l’hydratation on peut s’équiper également d’un sac veste avec une poche d’eau comme en trail running. Camelback a sorti cette année un sac de ce type qui est très bien.
Gravel Maures … Au somme de Notre-Dame des Anges : la vedette c’est le vélo – photo Bike Café
Sur ce tracé il y avait deux belles ascensions de 6 km chacune, sur des pistes larges en terre et cailloux. Le vélo est parfait sur ce genre de terrain. Il avale la pente sans rechigner. Par contre, dans la grande descente finale de 5 km avec des passages à 12% sur une piste piégeuse : cailloux et branches sur le sol, le vélo (et le pilote) ont montré leurs limites. Il est vrai que je suis un piètre descendeur et que je ne choisis pas toujours les bonnes trajectoires. La légèreté de l’avant a nécessité un peu de poigne sur le guidon. Le couple Mavic : roues Allroad Elite et pneus Allroad de 40 ont été à la hauteur du terrain avec une très bonne accroche en montée.
Test Gravel Origine Graxx
Le test 100% route … Pourquoi me direz-vous faire un test uniquement sur route ? C’est à cause de Rémi, et son histoire de positionnement du Graxx comme un “vélo unique”. Ça me trottait dans la tête depuis un moment. Effectivement, je connais quelques cyclistes qui ont franchi le pas et qui ont bazardé tout leur arsenal pour ne garder qu’un seul vélo : un gravel, mais ce n’est pas la majorité. Les routiers hésitent à mettre en vente leur “poids plume” adoré et les VTtistes gardent leur tout suspendu : on ne sait jamais ça peut servir. Seuls les “primo accédants” à un vélo de course, qui aurait eu la bonne idée de faire d’emblée l’acquisition d’un gravel, vont s’accommoder de sa polyvalence, qui permet de remplir toutes les missions.
Test gravel Origine Graxx sur route – photo Bike Café
Rémi me dit “As-tu vraiment essayé les qualités routières du vélo ?…” … Non, pas vraiment, j’ai juste fait des parties route pour revenir de la Sainte-Victoire ou de mes terrains d’essais, mais pas plus ! Ces moments sont pour moi des instants de jonction pendant lesquels j’en profite pour récupérer. Du coup, j’ai monté mes pédales Time et chaussé mes “escarpins” Rapha Classic semelle carbone pour faire une virée avec mon club de cyclosport aixois. Étonnement de mes compagnons (qui viennent tout juste de vivre une révolution en passant aux pneus de 25) en voyant mes boudins de 40 … Première bosse je monte allègrement … surprise. La sortie sera un pur bonheur et malgré un bon Mistral à 70 km/h, je m’éclate totalement dans les relances. Dans les montées je grimpe assis facile aux côtés de mes compagnons qui arrachent en danseuse. L’agilité du vélo et sa précision m’offre des descentes de rêve. Je précise que j’ai gonflé mes pneus au max des préconisations Mavic. Cela ne m’a pas empêché de me moquer des rails de passages à niveau, des nids de poule et autres pièges que la route nous réserve parfois. Polyvalence route : validée. Avec un jeu de roues route montées en 28 vous pourrez tailler la route en voyage comme lors de sorties plus rapides.
Test Gravel Origine Graxx – sur la piste de la TRanshumance – photo Bike Café
Ce Graxx me rappelle dans son comportement l’Open que j’avais essayé au mois d’octobre dernier. Je pense qu’il peut faire un excellent vélo à tout faire. C’est difficile de tout faire bien et la polyvalence veut souvent dire qu’il faut accepter certaines concessions. Ce Graxx en fera très peu : sur les sentiers, pour le voyage, pour la route, … il est prêt à vous donner le maximum. Je ne l’ai pas testé en version voyage / bikepacking, mais je lui fais confiance vu le confort que j’ai pu apprécier lors de mon test. Il faudra faire admettre à Origine qu’un plateau de 38 associé à une cassette allant jusqu’à 42 seraient bien sur le configurateur si le vélo doit être chargé, sinon il vous faudra ajouter 65 €. Côté esthétique rien à dire, sauf peut-être la fibre de carbone apparente au travers du vernis créant un effet irisé qui donne l’impression que le vélo est sale. Côté freinage le choix du 140 à l’arrière pour ralentir est intéressant mais si le vélo est chargé un 160 pourrait être mieux.
Le prix du vélo reste honnête de 2100 € à 3700 € selon l’équipement choisi. La configuration en ligne offre des choix cohérents et relativement nombreux, des selles adaptées aux femmes, une gamme de couleur assez large, …
Soucieux de cibler une clientèle plus large Rémi m’a annoncé la sortie d’un modèle gravel alu qui aura un positionnement tarif plus bas. On en reparlera …
Nos sorties en vélo de gravel s’organisent et attirent de plus en plus de cyclistes qui apprécient les découvertes que ce vélo polyvalent nous offre. Au départ de la sortie Maures Gravel, un des participants me dit “Tu vois la diversité des vélos et des équipements … on est tous différents et on va tous rouler ensemble le même parcours.” Cette observation, résume assez bien ce qu’est notre famille, un peu bordélique et disparate mais combien sympathique et tolérante.
Gravel Maures – la route des crêtes un lieu incontournable pour la Gravel Maures – photo Bike Café
La Gravel Maures version 2 est désormais installée dans le calendrier des randos gravel du sud de la France. Laurent Biger, qui en réalise le tracé, et le groupe strava Maures Gravel en sont les instigateurs. Sortie gratuite et libre seule la trace gps est fournie quelques jours avant le départ.
La gravel au pays de Maurin
La vidéo :
Musique de The Dark Robot
Il y a eu le livre, le film, le feuilleton télé, la BD, … mais, dans le pays de Maurin des Maures, il n’existait pas encore de rando gravel. Laurent Biger en a été le premier traceur, et en faisant la découverte de ce beau territoire il a été rejoint par des cyclistes de la région pour constituer un club à la sauce Strava : le club Gravel Maures. Ils adorent leurs pistes et leur région qui possède quelques atouts touristiques de valeur : le village de Collobrières, le site de Notre-Dame des Anges, la route des crêtes. L’an dernier nous avions pu découvrir cela, et cette année, sur un parcours revu et amélioré, nous avons encore plus apprécié la beauté de ces paysages.
Il ne faisait pas chaud au départ et, pendant que d’autres s’apprêtaient à défiler dans les grandes villes ou encore à aller acheter un brin de muguet, nous étions une trentaine de cyclistes devant la salle polyvalente de Gonfaron … Laurent nous prévient : nous allons passer discrètement dans la réserve naturelle de la plaine des Maures. En effet, cet espace protégé est interdit aux manifestations vélos, et nous y ferons une brève incursion sur la pointe des pneus.
Gravel Maures – Stéphane se lance dans le passage du gué, d’autres hésiterons un peu et certains passeront à pieds – photo Adrien
Cette année, contrairement à l’an passé, l’approche vers les difficultés sera progressive. On traversera un paysage de campagne et de vignes. On devra quand même franchir au km 15 le gué des Aurèdes en se faufilant dans la plaine. La piste des Aurèdes nous mène à la D75 avec un tout petit bout de goudron avant d’attaquer le sérieuse montée dans la forêt domaniale des Maures jusqu’au col de la Court (579 m).
On est quelques uns à marquer un instant d’hésitation sur le chemin à suivre. Le groupe à éclaté dans la montée et je ne suis pas un spécialiste du suivi GPS. Un coup d’oeil sur Openrunner et la top 25 pour vérifier que la trace nous entraîne bien sur la fameuse piste des crêtes qui mène jusqu’à la Garde-Freinet (km 35) où sera notre lieu de pause repas. Le soleil n’est toujours pas là mais la couche nuageuse commence à se rompre.
Gravel Maures : la pause casse-croûte à la Garde-Freinet photo Bike Café
Après la pause casse-croûte, je repars avec le “groupetto” qui fermera la marche, encadré par Laurent toujours en éveil pour voir si tout va bien. Il répond même au téléphone pour guider un groupe parti devant nous. Une petite cote à la sortie de la Garde histoire de faire passer le sandwich, mais le vrai dessert nous attend au pas de la Suve où l’on va attaquer une superbe piste, large mais raide, qui nous ramène de l’autre côté du col de Court (575 m).
Gravel Maures – Une superbe piste, large mais raide, qui nous ramène de l’autre côté du col de Court (575 m) – photo Laurent
Le suite sera la belle montée sur une superbe petite route vers le site de Notre-Dame des Anges où nous restons un moment pour profiter de cette belle randonnée. On aura même du mal à quitter les lieux car, comme vous le savez peut-être : la croyance affirme que le pèlerinage à Notre-Dame-des-Anges guérit de la paresse … Dans notre cas, à ce niveau d’effort, on peut considérer que notre petit groupe a réalisé un beau pèlerinage et qu’en retour nous sommes définitivement guérit.
Gravel Maures
Photos … échanges cordiaux et la descente sur Gonfaron sera sublime … surtout pour les descendeurs. Je ne fais malheureusement pas partie de cette catégorie et je vais un peu souffrir. Mes camarades me feront la gentillesse de m’attendre pour que je ne me perde pas sur la superbe piste de Vaumiane.
Gravel Maures – la photo souvenir en haut à Notre-Dame des Anges qui nous a guérit de la paresse
Merci à Laurent et au groupe Maures Gravel pour cette organisation qui va devenir un rendez-vous incontournable en pays varois. On reviendra c’est sûr.
Voici quelques nouveautés qui pourront sans doute vous aider dans votre pratique “Allroad”. Les équipements textiles Alpha de UYN seront appréciés par les riders en itinérance. Ils sont aérés et sèchent très vite. Côté pratique les démontes pneus Crankbrothers vont vous faciliter la vie au moment du montage et du démontage de vos pneumatiques. Le sac veste de Camelback sera apprécié lors des sorties gravel. Blackburn propose une pompe pour faciliter le montage de vos pneus tubeless et cette petite trousse bien pratique pour emmener votre petit matériel de réparation de bord de route. Avec les nouveaux Garmin 530 et 830 vous trouverez sans doute la fonction ClimbPro intéressante. Elle permet d’afficher automatiquement et en temps réel le dénivelé et la pente restants jusqu’au sommet …
1 – UYN : une collection biking complète
Alpha Biking est la nouveauté UYN® dans le monde du cyclisme pour le printemps/été 2019. La collection destinée aussi bien aux hommes qu’aux femmes, se distingue par sa conception intégrant les technologies les plus avancées du secteur. Elle utilise des matériaux innovants, tels que la fibre 100% naturelle Natex. Les vêtements UYN® fabriqués avec cette fibre naturelle sont 25% plus légers que les matériaux traditionnels et sèchent 50% plus rapidement.
UYN Alpha
La flexibilité et la respirabilité des tissus permettent à la collection Alpha Biking de garantir le confort ainsi que des performances de haut niveau jamais atteintes auparavant.
Le nylon de ce démonte-pneu est doux pour vos jantes et ne ternira pas vos cerceaux de carbone bien-aimés, ni vos jantes colorées.
Sur des pneus très serrés, vous aurez toujours besoin d’un deuxième levier pour faire l’ouverture initiale avant de glisser dans le levier de vitesse et de le faire glisser le long du cerceau.
Cranbrothers démonte pneus
L’extrémité opposée est conçue pour vous aider à mettre le pneu. Il a une sorte de griffe accrochée qui se clipse sur votre jante et vous la passez autour de votre jante comme si vous retiriez le pneu. Tout ce qu’il faut, c’est l’assise initiale du pneu, puis vous zoomez sur le flanc du pneu et le tout s’abrite sans craindre de pincer la chambre à air. C’est toujours le cauchemar de monter un pneu et à mon avis c’est le meilleur caractéristique de cet outil.
Les nouveaux Edge 530 et 830 intègrent de nouvelles fonctionnalités conçues pour tous les férus de cyclisme. Qu’il s’agisse de rouler sur la route, d’explorer des sentiers inconnus ou de partir dans la jungle urbaine, les Edge 530 et 830 proposent de nouvelles données de parcours et d’orientation, des améliorations en terme de navigation, des fonctionnalités de suivi et de sécurité.
Les Edge 530 et Edge 830 sont compatibles avec toutes les pratiques du vélo. Ils possèdent des fonctionnalités que vont appréciées les cyclistes “Allroad” .. Par exemple la fonction ClimbPro qui permet d’afficher automatiquement et en temps réel le dénivelé et la pente restants jusqu’au sommet, permettant aux cyclistes d’estimer l’effort requis pour le reste du parcours.
Des spécificités les plus pointues : analyse des données physiologique de l’activité, transmissions de données sur la base d’un plan d’entraînement, utilisation conjointe avec des capteurs compatibles, acclimatation des utilisateurs aux changements de température et d’altitude2, … à l’utilisation de la cartographie Garmin Cycle Map préchargée sur ces 2 modèles ces deux compteurs sont très complets.
Ce sac adapte à toutes les pratiques cyclistes les traditionnelles. Il s’inspire des vestes d’hydratation utilisées utilisées en trail running. Dans son utilisation pour le vélo, ce sac d’hydratation Chase Bike Vest a pour double objectif de mieux répartir le poids supporté par le cycliste, et de lui faciliter l’accès à son ravitaillement en roulant !
Camelback
Plusieurs poches zippées sont intégrées à l’avant et à l’arrière et une dernière est réservée à un bidon Quicks Stow sur la bretelle droite. Un espace de rangement de 2,5 litres est disponible, auquel s’ajoute la poche d’hydratation Crux fournie (1,5 litre).
Si vous avez franchi le pas et que vous êtes passés au tubeless, vous vous demanderez comment vous avez vécu sans cette pompe. Il suffit de pressuriser la chambre et d’un simple appui sur l’interrupteur, tout cet air remplira le pneu, ne lui laissant pas d’autre choix que de claquer en gonflant.
Chamber Tubeless Blackburn : une pompe pour le tubeless
Une fois le pneu en place, relevez le commutateur pour contourner la chambre et vous pourrez le gonfler de façon classique avec précision à l’aide de la jauge offrant une bonne lisibilité.
Voilà une petite sacoche de selle pour ranger tout son matériel de réparation. Fixée au chariot de selle et maintenue sur la tige de selle elle restera bien stable.
Blackburn Barrier Small Seat Bag
Ses coutures soudées réduisent non seulement l’encombrement, le poids et les matériaux, mais elles améliorent les performances en éliminant le trou d’aiguille, une zone potentielle de saturation et de fuite. Les coutures soudées créent également une finition propre à la fois à l’intérieur et à l’extérieur du sac.
Si vous êtes un lecteur assidu de Bike Café, vous connaissez tous maintenant Pierre-Arnaud Le Magnan. Nous avons raconté ses aventures sur la difficile Silk Road Mountain Race Road et plus récemment en Australie sur la Hunt 1000. Pierre-Arnaud est, je pense, le seul concepteur et patron d’entreprise dans le domaine du cycle qui s’investit autant physiquement dans la mise au point des produits qu’il commercialise. Alors que certains restent bien au chaud dans leur bureau d’études, lui n’hésite pas à affronter le pire pour valider ses concepts et tout cela fait l’originalité de la marque Chiru ainsi que celle de Carbon Endurance Components (CEC) qui imagine les équipement de demain. Cadres en titane, accessoires et roues mixant carbone et fibre Dyneema, on est sur du “pointu” dans le domaine des matériaux.
La tournée européenne de Pierre-Arnaud
On pourrait, comme cela est le cas pour Tintin, retracer les aventures de P.A. en intitulant les épisodes : P.A. au pays des montagnes célestes, P.A. au pays des Kangourous, … On ne s’en prive pas sur Bike Café. Cette fois encore, après un long échange téléphonique avec lui alors qu’il est rentré chez lui à Hong-Kong, il m’a raconté ses aventures nordistes et nous avons parlé de confort et de ses tests menés tambour battant sur les pavés du nord.
Le “Pierre-Arnaud tour” européen nous conduit cette fois en Belgique et dans les Hauts-de-France … Le Nnnnooooorrrrrrd, comme on dit chez nous en Provence. On s’éloigne un peu de l’exotisme du Kirghizistan et des étendues sauvages et hostiles de l’outback australien, mais Pierre-Arnaud a toujours un tour dans son sac pour rendre moins banale sa petite virée dans nos contrées civilisées. Tout part d’un vélo qu’il a conçu : le Kegeti qu’il a fini de mettre au point sur la Silk Road Mountain Race. Ce vélo a d’ailleurs hérité de son nom de baptême là-bas en souvenir du Kegeti pass, qu’il a franchi sur cette course, à 3700 m d’altitude.
Le Chiru Kegeti version XC et Monster gravel … un peu sale à l’arrivée.
Ça commence comme une histoire belge lors du Roc Laissagais. Chiru était partenaire de l’événement et avait un stand là bas. Pierre-Annaud décide de s’aligner avec son Kegeti sur l’épreuve de XC sur 50 km au milieu des furieux équipés eux de VTT … Combat honorable, car avec son guidon dropbar, totalement atypique dans le peloton des VTT, et son vélo tout rigide il fini, bien crotté, sur le podium de sa catégorie d’âge.
Le Chiru Kegeti version XC et Monster gravel … il a bien été crotté dans l’épreuve belge.
“Pour des questions de logistique sachant que je ferai la Malteni la semaine suivante je suis venu avec un seul vélo pour faire les deux épreuves. Moyennant des pneus et des équipements différents ça pouvait le faire. Je pensais que le parcours de ce 50 km serait assez roulant, mais en fait c’était un parcours où ça tabassait énormément. J’étais le seul en gravel dans cette course. Dans toutes les montées j’étais bien et je rattrapais des mecs, mais dans les descentes ils me repassaient“, me raconte Pierre-Arnaud.
Sur la Malteni – photo Malteni Bootleggers
La semaine suivante – à deux bouteilles de bière plus loin au pays des brasseurs – c’était la Malteni Bootleggers. Changement de décor car ce n’était plus un corps à corps dans des sentiers tortueux, mais un départ plus calme par vagues, sur des terrains extrêmement variés mixant les célèbres secteurs pavés des courses flandriennes et du Paris-Roubaix, les montées sur les terrils, les bordures de champs et les sous-bois. “Je suis revenu à des pneus de 42 mm comme l’exigeait le règlement. Mes boudins Gravelking paraissants un peu maigres sur la carcasse de mon monster gravel. Des roues de 29 pouces remplaçaient les habituelles 27,5, et l’ensemble passait bien dans le cadre. J’avais reçu ma potence suspendue et ma tige de selle suspendue également pour tester ces équipements sur les pavés du nord. Le vélo ainsi équipé s’est très bien comporté notamment sur tous les secteurs pavés où je voyais bien que j’avançais plus vite que les autres. Sur les 20% de partie roulante je n’ai pas été réellement désavantagé. La Malteni, c’est comme un Paris-Roubaix, c’est plus violent qu’une course de montagne : tu es tout le temps en train de pousser“, m’explique Pierre-Arnaud.
Le Chiru Kegeti version bikepacking pour la Malteni.
La potence Flex Ten
La nouvelle potence suspendue que Pierre-Arnaud testait sur la Malteni est une Flex Ten. Elle est dispo au catalogue CEC pour le moment en 90 mm et le sera sera doute en 80. Elle possède un débattement de 25 mm et le réglage de la dureté s’effectue par vissage. Elle existe pour barre en 31.8 mm et son poids est de 280 g.
Le Chiru Kegeti version XC et Monster gravel
“Il y a un vrai bon avenir sur cette potence suspendue. En terme de pilotage dans les descentes techniques je constate un vrai gain à côté des autres concurrents. Je prenais largement l’avantage. La ten est rigide latéralement et il n’y a aucun flou latéral venant compromettre la précision. C’est du même ordre de ce que fait Spe avec le petit amortisseur dans la colonne de direction. Dans notre cas l’action est perpendiculaire et il y aura juste une légère plongée du guidon dans les freinages, mais il est bloqué en butée et ce n’est pas un réel problème. La Malteni était la course idéale pour tester ce produit …“, explique Pierre-Arnaud qui nous promet de nous en envoyer une pour la tester sur nos pistes rugueuses de Provence.
La Malteni : tu ne vois pas passer la journée …
Le Chiru Kegeti version Malteni sur les terrils et les pavés du nord …
“Pour la région, tu ne t’attends pas à des paysages exceptionnels mais il faut reconnaître que ce tracé offre une diversité très intéressante d’endroits. On n’arrête pas de faire des transitions entre des sections techniques et des parties plus roulantes. Tu ne vois pas passer la journée. Je n’avais pas de montre et ça faisait 6 heures qu’on roulait et j’avais l’impression d’être parti depuis 2 heures. Le concept de partir par vagues de 5 ou 6 et d’être espacés d’une minute évite les départs rageurs où ça force devant avec des bouchons qui se forment. Et là en fait, on se retrouve à rattraper des gens et à rouler de groupe en groupe qui ne sont pas déséquilibrés. Tu peux rester un moment avec discuter et puis si ça va pas assez vite tu peux remonter dans un autre groupe. Ça donne un côté plus sympa, plus social à la course dans laquelle chacun cherche quand même sa performance personnelle. Je suis parti tout derrière et je suis arrivé 6ème ou 7ème ce qui m’a permis de rencontrer environ 90 personnes. J’ai vu du monde …“, commente Pierre-Arnaud.
Depuis Pierre-Arnaud est retourné chez lui à Hong-Kong et il prépare la participation de Chiru à différentes épreuves du calendrier international avec une “Chiru Brigade” : un team bikepacking. Il y aura donc des vélos Chiru sur plusieurs épreuves : la Baroudeuse en juillet avec un coureur belge Ben, il y aura une autre coureur belge Kim avec qui P.A. avait fait la Silk Road et qui sera sur un Chiru sur la Tour Divide, Ben sera aussi sur la HT 550 et également un vélo sur la TCR … On aura l’occasion d’en reparler prochainement.
Nos vélos de gravel nous conduisent à la découverte de territoires les plus variés. Certains sont porteurs d’une histoire riche, qui nous fait remonter le temps lorsque qu’en pénétrant leurs paysages, on y retrouve les traces du passé. Ainsi, il y a peu de temps, j’étais intrigué par des sortes de Menhirs qui se dressaient au bord d’un chemin baptisé “Carraire des arlésiens”, situé au-dessus de Vauvenargues, non loin d’Aix-en-Provence. Sur ce panneau de rando, planté au bord du chemin, le mot “carraire” était déjà pour moi totalement inconnu. Ces deux découvertes : ces pierres levées et ce mot étrange allaient être le point de départ de mon enquête.
Quand on cherche on fini par trouver … le hasard va m’aider dans mes recherches. Il se trouve que sur Arte, un documentaire de 52 minutes, “Sur la route des bergers”, réalisé par Pascal Cardeilhac et produit par ARTE France / ZED Production a été diffusé début avril. Ce documentaire va dans un premier temps répondre à mes questions et même plus, car il met en scène la marche sur cette piste de transhumance de Antoine de Baecque. Il a rejoint Arles à Vinadio en Italie sur “La routo” qu’empruntait autrefois les moutons dans cette longue migration de 500 km. Il se trouve que ce marcheur avait écrit ce livre “Ma transhumance” que je me suis procuré rapidement. Voilà donc une curieuse synchronisation entre l’objet de ma curiosité sur cette piste que je découvre, ce documentaire et de ce livre ! Parlons du livre puisqu’il s’agit dans cette chronique de le découvrir.
La lecture de ce livre m’a passionnée. Sans doute d’abord puisqu’il répondait à ma quête d’informations concernant “la routo”, mais aussi car l’écriture d’Antoine de Baecque est agréable et on a plaisir à cheminer avec lui sur ce chemin de transhumance. Difficile de séparer l’homme et le mouton dans ce “routo movie”. On suit la piste et les réflexions qui accompagnent cette lente progression. La marche est propice à la réflexion et Giono, qui est souvent cité, accompagne la pensée de notre marcheur. Le carnet des notes journalières est présent dans le texte, mais autour des détails des aléas de la route et des rencontres, l’esprit s’évade et les chapitres du livre cheminent à la vitesse des moutons.
Ce livre, que je referme, me donne envie de lui donner une suite. Ce sera sans doute pour moi aussi suivre la routo en vélo de gravel, avec des sacoches de bikepacking, et d’entraîner sur cette trace des arlésiens, quelques amis pour faire redonner vie à cette histoire de la Transhumance. En 2020, le GR69 qui reprend cet itinéraire sera ouvert aux randonneurs voilà un beau projet et merci à Antoine de nous avoir ouvert cette trace historique et poétique.
« Une métamorphose de mon être, soit la vraie expérience de la transhumance. Le fait d’épuiser ma marche, et de demeurer pourtant au coeur du mouvement, me transforme en profondeur. Mes pensées se perdent moins, je surplombe moins les choses. Je me focalise sur le troupeau qui avance devant moi. Je suis porté par sa puissance.»
De juin à octobre, randonner dans les Alpes du Sud signifie marcher en altitude en compagnie des moutons, aujourd’hui encore plus de trois cent mille bêtes se retrouvent chaque année dans les alpages d’estive. Ce moutonnement des troupeaux accompagne le marcheur comme une respiration vivante de la montagne.
Antoine de Baecque est parti sur les traces du parcours millénaire des bêtes et des hommes, cette transhumance traditionnelle disparue dans les années 1950.
Il a cheminé sur les anciens sentiers de la transhumance par des voies oubliées serpentant au milieu d’un paysage que le passage des moutons a façonné.
Il a inauguré la Routo, cet itinéraire de randonnée bientôt homologué GR qui chemine sur plusieurs centaines de kilomètres à travers les Alpes, entre la plaine de la Crau en Provence jusqu’au Piémont italien.
Ce récit voyageur d’un parcours montagnard, d’une quête de la mémoire millénaire d’une transhumance accompagnant la mémoire intime du marcheur, raisonne comme un hommage au lien entre hommes et bêtes, au bonheur de reprendre le cours d’une vie vécue dans et par la nature.
À propos de l’auteur
Historien et critique de cinéma, Antoine de Baecque a écrit sur la Nouvelle Vague, Truffaut, Godard, Rohmer, Pialat, mais aussi sur Tim Burton ou le cinéma américain contemporain.
Historien et marcheur, Antoine de Baecque a publié La Traversée des Alpes (Gallimard, 2014), Histoire de la marche(Perrin, 2016), Les Godillots. Manifeste pour une histoire marchée (Anamosa, 2017). Il est professeur à l’Ecole normale supérieure.
Sa démarche est au centre d’un documentaire diffusé sur Arte, “Sur la route des bergers“.
Documentaire Sur la route des bergers Documentaire de 52 minutes, “Sur la route des bergers”, réalisé par Pascal Cardeilhac. ARTE France / ZED Production
Première diffusion sur ARTE mardi 2 avril 2019 à 15h30, puis mercredi 10 avril à 10h20 (disponible pendant 7 jours en replay sur arte.tv)
Je pensais naïvement que nous faisions tous du vélo dans la joie et le bonheur partagé. Je me disais que, rouler le nez au vent en appuyant sur les pédales, nous éloignait de notre quotidien parfois agressif. Je m’aperçois que cette thérapie du bonheur n’a pas atteint tous les cyclistes, et que le sectarisme cycliste gagne du terrain. Certaines réactions, après la parution de nos articles, nous le démontre régulièrement. Heureusement, cette fâcheuse “râlerie” est une expression minoritaire, et en grande majorité, le vélo donne le sourire et peu importe comment on pédale et avec quoi on pédale.
Le vélo déclenche parfois des dérapages verbaux
Je me suis livré à un petit profilage des râleurs patentés sur la base de réactions, qui ont suivi nos articles. J’apprends qu’il y a l’élite : ceux qui savent ! Ils sont capables de verser une larme de bonheur devant une soudure, surtout si elle est made in France. Il y a ceux qui font des sorties de 200 minimum et qui regardent de haut les adeptes de l’Ultra Courte Distance. Il y a les exorcistes du vélo qui voient le diable du marketing partout. C’est obsessionnel, ils pensent que nous sommes tous des moutons tondus par la mondialisation. Plus récemment j’ai découvert ceux qui vomissent sur les vélos électriques, qui viennent heurter une sorte de pureté cycliste basée sur la valeur de l’effort. Et puis il y a les autres, les “racers” aux jambes huilées, chevauchant carbone et ne tolérant pas dans leurs roues un vélo en acier de plus de 10 kg, … Il y a ceux qui clament que le gravel c’est une niche (pour quels chiens : on ne sait pas ! …) et que c’est une mode passagère … Pour tous ceux-là, on ne peut que regretter qu’ils ne possèdent pas cette tolérance qui permet de voir les choses avec le regard de l’autre.
André Huret met au point un mécanisme servant à faire passer la chaîne d’une bicyclette d’un pignon sur un autre : le dérailleur. C’est avec ce dispositif que des champions tels que Lucien Weiss, Maurice Archambaud et Georges Speicher vont remporter de belles victoires. Cependant, malgré ces résultats positifs sur le plan sportif, le dérailleur ne s’impose pas sur le plan commercial. (Photo Pierre)
Dans les temps plus anciens, bon nombre d’innovations ont déclenché immédiatement des anathèmes vélocipédiques. L’histoire du dérailleur est sans doute le meilleur exemple. On disait déjà à l’époque, comme on le dit aujourd’hui pour l’électrique, que ce n’était pas du vélo. Quand les polémiques s’essoufflent, les imprécateurs ressortent les vieux “dossiers” : les relents de dopage, les vieilles anecdotes sarcastiques, les sujets clivants comme les freins à disques, le gravel, les pneus, … il faut qu’ils remettent de l’huile sur le feu de la discorde sinon ce n’est pas drôle.
Mais non : nous ne sommes pas vendus …
Autrefois tous ces débats ne dépassaient pas le cercle des discussions des pelotons du dimanche matin, mais voilà maintenant il existe les réseaux “asociaux”. Facebook vous connaissez ? … C’est là que se déroule régulièrement, et à toute heure, une foire d’empoigne où tout le monde donne des leçons à tout le monde. On y trouve des “trolls”, joyeux lurons, habitants sournois de cette forêt numérique. Ils guettent les publications au coin du bois avec leur humour parfois limite pour en pourrir les échanges. Il y a également ceux qui n’ont rien compris, mais qui l’ouvrent quand même, … Généralement ils ne lisent pas les textes qui dépassent la taille d’un message facebook. Il y a les donneurs de leçons façon “gourous”, ceux qui ont reçu la flamme divine et qui re-cadrent (normal dans le vélo) les pauvres ignares que nous sommes. Enfin il y a ceux qui nous accusent d’être vendus aux marques. Ils n’ont juste pas remarqué que sur notre site il n’y avait aucune pub contrairement à plein d’autres bourrés de Google AdSense et autres bannières.
Mon propos n’est pas de remettre en cause les débats contradictoires. Mais comme on le sait lorsque l’on fait du vélo il vaut mieux éviter les ornières alors attention à ne pas tomber dans celles des préjugés.
Profitons de ces moments de partage
Alors dites-moi chers amis cyclistes … qu’est-ce que ça peut faire que l’on roule sur un carbone, pesant moins lourd que la monture de mes lunettes, ou que l’on roule sur un VAE ou une enclume. Peu importe que l’on ait les moyens de s’offrir un vélo artisanal sur mesure, alors qu’on est d’une morphologie bêtement standard, que l’on soit suffisamment fortuné pour acquérir un vélo de “dentiste” dont le prix d’achat est inversement proportionnel à nos performances cyclistes. Et franchement il n’y a rien de grave, si pour des questions budgétaires, on avale les kilomètres dans la joie sur un prêt à rouler “made in ailleurs” ? …
Regardez plutôt la “banane” de tous ceux qui font du vélo, c’est à mon sens le plus important. Sans être des bisounours béas ou crédules, c’est ce que nous défendons sur Bike Café, site indépendant, non rémunéré et non rémunérateur. Nous continuerons à suivre la route sur laquelle notre curiosité nous entraîne : allant d’un vélo Décathlon à un magnifique vélo artisanal Victoire. Le vélo est une aventure, alors roulons ensemble pour vivre dans la joie et la bonne humeur notre passion commune.
Est-ce que le blanc est une couleur ? … Le réponse semble-t-il est : non, car le blanc n’est pas une couleur à proprement parler puisqu’il est la “somme” de toutes les couleurs. Curieux me direz-vous, mais tout cela est scientifique puisqu’il s’agit d’une histoire de longueur d’onde de la lumière. Sans jouer les Eddy Barckay, en vous invitant à une fête du vélo tous habillés de blanc sachez que certains fabricants utilisent le blanc pour leurs produits les plus récents. Voici une sélection “Bike Café” pleine de blancheur …
Le MT4 de 2.11 Cycles
Voilà une vélo de randonnée / voyage / gravel moderne, basé sur un kit cadre et fourche en acier CrMo conçu par 2;11 Cycles pour être parfaitement polyvalent. Ce kit constitue une base de choix pour un vélo performant et durable.
Un vélo polyvalent
Sur la base de kit cadre 2-11Cycles MT4 2-11Cycles propose un vélo complet et prêt à rouler avec des composants éprouvés :
Roues Hope 20five
Pneu Compass standard 700cx35 Bon Jon Pass montage CAA.
Guidons Deda gravel 100
Groupe Sram APEX 1 Hybride avec étriers Juintech Flat Mount
Selle BBB échelon
Tige de selle BBB
Potence BBB
Sa géométrie exclusive de ce cadre, plus longue et basse qu’habituellement assure un comportement stable et confortable et permet la compatibilité à des morphologies de pilote de 1 m 63 à 1 m 95 avec seulement deux tailles disponibles, SM et ML.
Ce cuissard a été conçu pour les sorties longues, les sorties d’endurance. Nous sommes quelques uns à l’avoir apprécié, et cette année Ozio nous le propose en plusieurs couleurs, dont ce superbe blanc.
Ozio Gran Fondo 3 en blanc
La peau de chamois est issue du plus grand spécialiste italien de peaux haut de gamme, Elastic Interface. Sa mousse à haute densité, son tissu très respirant et rapidement sec, en font un best seller de la marque, unanimement appréciée.
Le short est fabriqué avec un Lycra compressif, très léger, agréable à porter, et qui permet une exceptionnelle liberté de mouvement.
Toutes les coutures extérieures sont surpiquées et celles intérieures sont plates, ce qui prévient les irritations dues aux frottements.
Les bandes de maintien très fines situées sur les cuisses laisseront le short bien en place tout au long de la sortie.
Ce maillot est destiné aux cyclistes aguerris ? Un maillot Gore-tex Infinium dans son équipement est indispensable. La coupe ajustée de ce maillot adaptée à la performance est peu encombrante grâce aux empiècements mesh bien positionnés, sous les bras et sur les côtés.
Le maillot porté par Fabian Cancellara
Ce maillot hautement technique est un must pour rouler par tous les temps. Windstopper et résistant à l’eau en cas de pluie ce maillot est conçu en tissu extensible et confortable au niveau de la peau.
Les plus belles matières ont été utilisées pour concevoir ces magnifiques chaussures Night. Leur style est parfait avec ces lacets qui sont de retour sur bon nombre de chaussures de vélo. Les avantages sont nombreux :
Le style épuré car les lacets sont moins massifs que des straps velcros ou des réglages micrométriques.
Le confort absolu lié à l’absence de points de compression et des possibilités de serrages adaptées à chaque forme de pied.
Le système breveté d’emplacement des oeillets et la matière élastiques des lacets renforcent encore ces avantages.
Quoc Night White
Un anneau élastique est présent au centre pour y bloquer fermement les lacets une fois noués pour éviter tout contact avec la transmission.
L’empeigne en microfibre et l’intérieur en mesh renforcé sont là pour apporter une parfaite ventilation. La semelle externe est en composite de carbone pour un maximum de rigidité et une excellente transmission de la puissance de pédalage. Les patins du talon peuvent être remplacés facilement si besoin. Semelle intérieure en mousse EVA et traitée anti-odeurs.
De la sortie à vélo pour aller au marché aux activités sportives les plus exigeantes, mais aussi pour tout ce qui se trouve entre ces deux extrêmes, le Mojito X Peak – casque pour route et gravier avec visière crête amovible – est conçu pour assurer confort, fraîcheur et protection grâce à son système de réglage Up’n’Down, une mentonnière en cuir écologique et sa nouvelle visière amovible. Le casque est disponible dans trois couleurs.
Casque Kask Mojito X Peak
Fabriqué en utilisant le système In-Moulding innovant, le MOJITO X offre une tenue ajustée et confortable grâce à son système de réglage Up’n’Down. Le matériau du rembourrage interne est traité avec le processus antibactérien et antimicrobien Sanitized®. La mentonnière possède une jugulaire en cuir écologique qui est extrêmement confortable et aide à prévenir les irritations de la peau. Le nouveau MOJITO X PEAK est pourvu d’une visière amovible pour vous protéger des éléments.
Petit détail, qui a son importance l’été, un kit mousse + filet anti insectes est disponible en option (Prix 22 €).
Poids : 220 g
Disponible en noir, blanc et rouge
Tailles : S (48-56) / M (52-58) / L (59-62) / XL (63-64)
Il y a tout juste 2 mois nous vous parlions de l’aventure que préparait Maximilian ; avec son pote Shervin : rallier l’Alaska pour rejoindre Ushuaia, à vélo. Ça y est, ils sont sur la route depuis le 29 mars 2019 exactement, date à laquelle Maximilian et Shervin sont partis, en catimini de Paris. Quelques verres avec les copains, la famille et pas d’autre programme que celui de quitter le bar après le départ du dernier pote. La nuit va être longue, ou courte, c’est selon.
Shervin et Maximilian sont-ils de fieffés menteurs ? Ils me parlent depuis 3 mois de leur projet “Alaska/Argentine”. Ils oublient qu’ils partent de Paris. Quand pour nombre d’entre nous, aligner 500 km en 2 ou 3 jours relève de la gageure, pour eux c’est à peine un apéro. Ils n’ont pas voulu faire simple dès le départ, pourquoi partir simplement d’un aéroport d’Ile-de-France pour rallier l’Alaska, alors qu’un vol magnifique à partir de Francfort, en Allemagne le propose ? C’est vrai ça, pourquoi se poser ce genre de question ? Tout ça pour économiser 200 balles, sur le prix du billet d’avion. Alors oui, pour aller cap à l’Ouest, logiquement, ils sont partis vers l’Est. Logiquement, ils sont partis en pleine nuit. Logiquement, le coeur léger profitant de l’effet euphorisant des 2 ou 3 bières (peut-être 4) consommées ce soir là. Logiquement ils sont partis vivre leur aventure peu commune. Logiquement, ils ne font rien comme tout le monde ces deux là.
Logiquement, ils sont partis en pleine nuit
Comment se prépare-t-on pour un tel périple ? Quelles sont les motivations pour vouloir rouler plus d’un an sur son vélo, tous les jours ou presque ? Quel matériel emporter ? Combien ça coûte un tel voyage ? Voici quelques-unes des questions que je me suis posé en rencontrant Maximilian.
Je passerais assez vite sur la motivation de vivre une telle aventure. J’ai passé un peu de temps avec Maximilian avant son départ, et finalement sa motivation semble être différente de celle de Shervin. Je crois que c’est un sujet très intime, il peut y avoir 1,000 (2,000 ?) bonnes raisons d’avoir envie de se lancer dans un tel périple. Il y a probablement autant de raisons de vouloir y renoncer. Je les laisse dévoiler eux mêmes cette envie (ou pas) sur leur blog.
Le vélo : le plus baroudeur de la gamme Genesis, le Tour de Fer
Aujourd’hui, je vais plutôt évoquer l’aspect matériel. Un an sur un vélo pour traverser 2 continents du nord au sud signifie qu’ils vont rencontrer des amplitudes thermiques GeneGenimportantes : probablement entre -20°c et +50°c. Ils devront bivouaquer dans des endroits ou la nature et le climat est peu accueillant et où l’homme doit se faire tout petit, parce qu’il n’est que de passage. L’homme, habituellement prédateur, peut devenir une proie dans certains territoires hostiles.
Pour un tel voyage à vélo, il me semble que le choix le plus important est : le vélo ! Leur choix c’est porté sur la marque Anglaise Genesis. J’ai cru comprendre que Genesis a choisi de leur faire confiance (et réciproquement donc) en les aidant par la fourniture de matériel. Leur choix s’est porté logiquement sur le plus baroudeur de la gamme le Tour de Fer. Présenté, il semble à juste titre, ainsi par Genesis : “THE BIKE YOU’D TURN TO IF YOU WERE TO QUIT YOUR JOB AND EMBARK ON AN IMPROMPTU PEDAL-POWERED WORLD TOUR!”. Comme si ce vélo leur était pré-destiné !
Vous pouvez les suivre, les encourager, sur leur blog, sur instagram. Max est @maxschnell555.
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