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WishOne SUB, un gravel champion de la polyvalence

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WishOne SUB vélo unique gravel road
WishOne SUB vélo unique gravel road

WishOne est une jeune marque française qui pour l’instant ne possède que 2 modèles à son mince catalogue. La valeur n’attendant pas le reste des années, ces deux modèles connaissent déjà un certain succès auprès d’une clientèle exigeante. J’ai eu la chance de pouvoir tester en juin dernier le modèle SUB, un gravel polyvalent, sur les routes et chemins de l’Aveyron. Un test tellement probant que j’ai passé commande de ce vélo pour en faire mon seul et unique vélo perso, que je viens de recevoir.

L’histoire de la marque WishOne est un véritable roman. Maxime Poisson, le créateur de la marque, n’a pas toujours été dans le vélo. En fait, il était footballeur professionnel, un sport dans lequel les carrières sportives sont relativement courtes. En 2006, ayant arrêté le foot, il créé sa société de marketing sportif à Dijon : Sportunit. Il se met alors au vélo pour garder la forme. Son nouveau sport sera également son mode de déplacement, car n’ayant plus que 2 points sur son permis, il décide de se déplacer uniquement en vélo. Le vélo devient son mode de vie au point de l’amener à créer à Dijon, avec une bande de copains, le National Moutarde Crit, qui est devenu la référence en France en matière de critérium en pignon fixe.

Naissance de WishOne

Wish One
Wish One, tout a commencé par ce vélo de CRIT … un souhait personnel de Maxime qui a séduit autour de lui d’autres cyclistes amoureux de la qualité et du savoir-faire français.

Le projet Wish One correspond au départ à une envie très personnelle. Maxime souhaite ardemment créer son propre vélo, et cela vire même à l’idée fixe. Lorsqu’il rencontre il y a 3 ans Alexandre Guiral, le fondateur d’Antidote Solutions, le projet prend corps. Entre ces deux cyclistes aveyronnais, le courant passe.

Alex, spécialiste du VTT, ne connaît pas trop le pignon fixe mais il se met au travail et après de nombreuses recherches sur le sujet, il créé le design du vélo. Le souhait de Maxime (wish) de posséder son vélo (one) à lui, conçu pour la performance et sa participation aux critériums de pignons fixes internationaux allait se réaliser. Pour la fabrication, il fait appel à Cyfac, les plans peinture sont faits par le graphiste de Sportunit.  La marque était née … Aymeric Lebrun, le patron de Cyfac, voyant le projet, dit à Maxime : pourquoi pas une petite série de 10 … De « one » la production passe à « ten », et c’est parti pour une série de 10 vélos.

Cette année le modèle critérium a été rejoint par le modèle SUB (Sport Utility Bicycle), un vélo, éminemment polyvalent et sportif qui nous propose de rouler sur tous les types de routes : asphalte bien lisse ou route dégradée, chemin ou section Gravel, …

WishOne SUB vélo unique gravel road
Le Wish One SUB un vélo qui a vocation à devenir unique – photo WishOne

Le SUB sera conçu et fabriqué de la même manière que le critérium : on ne change pas une équipe qui gagne. Alexandre Guiral, que j’ai pu rencontrer, me dit « Pour créer le WisOne Crit j’ai dû rudement potasser le sujet et regarder plein de films afin d’étudier la position des cyclistes qui participent aux « CRIT ». Pour le SUB ça a été plus facile … Ce vélo est plus proche de ce que nous savons faire chez Antidote. »

Ma découverte du SUB

Invité en Aveyron avec quelques journalistes de la presse vélo au Presscamp Allroad de Mavic, je retrouve là-bas Maxime. J’avais déjà vu le proto du SUB, lors de la reconnaissance du Gravel Trophy, entre Vence et Valberg, que nous avions faite ensemble dans les Alpes-Maritimes au mois de mai. J’avais remarqué la géométrie sportive de ce vélo, sa superbe finition et j’avais pu apprécier de loin le pilotage de Maxime, qui se jouait sur son vélo des embuches des pistes rugueuses de l’arrière pays azuréen.

WishOne SUB vélo unique gravel road
Comment le Wish de Maxime a commencé à devenir également mon Wish … le voir rouler la Gravel Trophy avec ce vélo m’a donné envie – Photo Gravel Trophy

Cette fois, en Aveyron, j’allais pouvoir rouler avec. Nous avions à notre disposition 10 vélos de pré-série de différentes tailles qui pouvaient être essayés par les journalistes présents. Je récupère un vélo de taille M.  Le cadre n’est pas très slooping, ce qui dans le monde du gravel, peut sembler étrange. Les haubans ne viennent pas s’agripper sur le tube horizontal ou à mi-chemin du tube de selle, c’est troublant … On ne retrouve pas sur ce vélo les « marqueurs » habituels des vélos de gravel. Ce vélo paraît « classique ». Ce classicisme n’est pas fait pour me déplaire,  il cache en fait une belle modernité que je vais découvrir. Cette sobriété dans le design est vraiment classe, un peu comme celle du Versus Victoire que j’ai essayé également cette année. Je trouve le dessin de ce WishOne SUB d’une extrême pureté. Les raccords du cadre en acier Columbus Spirit HSS, soudés au laiton et repris à la lime, sont lisses (qualité Cyfac) et les tubes semblent être nés ainsi, reliés intimement ensemble. Rien ne heurte le regard, lorsque l’on se penche sur les détails de ce cadre. J’adresse au passage un coup de chapeau à nos artisans français, qui savent fabriquer ces produits haut de gamme en France. Côté look et finition, ce SUB figure dans le haut du tableau des vélos disponibles sur le marché.

WishOne SUB vélo unique gravel road
En Aveyron le plaisir de passer une matinée entière sur le WishOne SUB a fini par me convaincre … Ce sera mon vélo unique – photo Mavic

La configuration du vélo que je vais tester, correspond à un choix client. Il est équipé en double plateau avec un pédalier Rotor 48 – 33. La transmission électrique Sram Red, anime une cassette allant jusqu’à 32, qui me posera par deux fois un problème de franchissement sur des rampes difficiles en terrain instable. Les roues sont les nouvelles Mavic Allroad carbone, équipées de pneus allroad XL de 40 montés en tubeless. Ces roues étaient d’ailleurs les vedettes du presscamp Mavic, qui a servi de cadre à cet essai.

Les pistes aveyronnaises

Le terrain sur lequel va se dérouler l’essai a été choisi minutieusement par Maxime et des amis cyclistes locaux. Il se déroulera en partie sur le terrain de jeu de la future épreuve gravel “Des Causses à l’Aubrac” qui figurera au calendrier gravel 2020 (inscriptions fin janvier). Ce terrain est parfaitement représentatif de ce que l’on peut trouver sur des parcours gravel. Petites routes de campagne, pistes empierrées, chemins, … sur un profil vallonné sur lequel il faut relancer sans cesse.

Ça commence par un bout de route. Le rythme du groupe est déjà fort, et je sens dans les premières montées que ce sera dur de prendre les roues du groupe, malgré le bijou que j’ai entre les jambes. Il faut dire que je suis en bonne compagnie : Frank Schelck, un coureur pro qui a arrêté sa carrière il y a deux ans, Stève Chainel, ancien coureur pro devenu champion de France de cyclocross en 2018, alors qu’il était redevenu amateur. Les autres journalistes présents étant également de bons cyclistes il va falloir que j’oublie ma date de naissance pour essayer de suivre ce petit monde.

WishOne SUB vélo unique gravel road
Le WishOne SUB fonctionne bien également au féminin … Quand je vous dit que c’est le vélo unique – photo Mavic

Petit chemin à droite c’est parti pour une première piste relativement roulante. Le vélo se place très bien sur les traces que je choisis pour lui, évitant les premiers cailloux un peu saillants du chemin.

Dans les montées le faible poids du vélo, 8,6 kg environ, m’aide bien. La rigidité latérale du cadre et des roues me permettent de basculer facilement les raidillons … L’acier est un matériau vivant et les tubes Columbus HSS Spirit m’offrent un confort et surtout une restitution à l’effort remarquable. Avec les pneus Allroad de 40, et les roues légères en carbone, ça filtre plutôt bien.

Je vais moins vite que mes collègues, mais là c’est à cause de ma puissance en watts plus modeste. À l’occasion d’un arrêt j’en profite pour retirer de l’air de mes tubeless qui ont été trop gonflés par les mécanos. Je pèse 65 kg pour 1m78, ils ont dû me voir plus lourd ! … Le vélo sautait beaucoup trop sur les cailloux, avec moins d’air ça va nettement mieux. En diminuant la pression j’ai encore amélioré la motricité dans les montées et le confort dans les descentes. Cette matinée passée sur ce SUB a été un vrai moment de bonheur. Le paysage sublime de l’Aveyron, la qualité du vélo, la qualité des nouvelles roues Allroad Carbon, … tout cela conjugué restera un très bon souvenir.  Je suis néanmoins content d’arriver au terme de ce parcours avec 800 m de D+ qui a été quand même bien cassant par endroits.

SUB, ou pourquoi pas un vélo unique

À l’heure de l’hyper spécialisation dans le monde du vélo, qui segmente en permanence, SUB est un concept qui va correspondre à la tendance inverse : celle du vélo unique. Imaginez votre garage débarrassé de tous ses biclous qui se ringardisent très vite, au profit d’un vélo permettant de tout faire. Dans un coin du garage, une autre paire de roues, et selon votre envie du jour et vos idées de parcours, ce vélo « Sport Utility Bicycle », pourra vous emmener partout.

WishOne SUB vélo unique gravel road
WishOne SUB vélo unique gravel road – photo Philippe Aillaud

J’entends déjà quelques réactions du type : un vélo à tout faire est forcément moyen partout. C’est un peu vrai, et ce SUB ne sera jamais un vélo de chrono ou un pur grimpeur performant, mais quels sont ceux qui possèdent les watts pour faire tourner à plein régime des vélos de moins de 7 kg ? Il ne sera pas non plus un tout terrain capable d’affronter les pistes les plus dures, mais un gravel n’est pas un VTT ! …  Le domaine d’utilisation du SUB est néanmoins très  large et  il correspond aux besoins d’un important panel de cyclistes. Le vélo est beau, il roule bien, la géométrie révèle un bon compromis entre sport et endurance. Son niveau « haut de gamme » et la qualité de fabrication française en fera un produit valorisant et pas un espèce d’entre deux, fabriqué pour satisfaire à la mode du gravel. Pas de marquage ostentatoire sur le cadre, juste le logo sur le head tube et un plan de peinture original répliqué sur tous les vélos. Ce vélo m’a séduit à tel point que j’en ai commandé un à titre personnel.

WishOne SUB vélo unique gravel road
WishOne SUB vélo unique gravel road … l’envie très personnelle de Maxime est devenu la mienne.

Je valide ainsi personnellement ce concept de vélo unique, en l’utilisant pour mes sorties en mode cyclosport et les montées de cols et bien sûr en mode gravel sur les pistes du sud de la France.

Un vélo route / gravel

Avec une géométrie présentant un angle de 71,5° pour le « head tube »  la direction offre un bon compromis route / gravel. Avec 73°, l’angle de tube de selle est plus classique, c’est ce que l’on retrouve généralement sur les gravel. L’empattement  de 1025 cm (en taille M) est relativement long pour assurer une bonne stabilité. Le stack de 571 et le reach de 385 (en taille M) révèlent l’ADN de ce SUB qui est plutôt un « route / gravel », qu’un « VTT / gravel » de part la position de pilotage relativement basse. Le dessin du  cadre a été voulu « sportif », il garde une sorte de filiation avec le modèle CRIT. Fabriqué en petite série, de façon artisanale, le vélo est disponible en 3 tailles : S, M et L. La peinture réalisée également dans les ateliers Cyfac est faite par émaillage traditionnel. Les plans de peinture réalisés par WishOne permettent aux clients une personnalisation de leurs vélos. Le SUB est un « prêt à rouler » qualité haute couture, sans être un « sur mesure », il en possède néanmoins les mêmes qualités au niveau de la conception et de la fabrication.

Diaporama des détails du choix des équipements

(cliquez sur une photo pour visualiser en mode diaporama) 

Une simplicité complexe

La fabrication du cadre a été confiée à Cyfac qui réalise de superbes vélos sur-mesure et qui produit également les vélos Meral dont nous avons testés les modèles gravel. « Le WishOne est plus un Cyfac qu’un Meral au niveau de la fabrication … », m’explique Aymeric Lebrun, qui confirme la qualité “haute couture” du WishOne que j’évoquais plus haut. Cela signifie que ce SUB est fabriqué dans l’esprit d’un sur-mesure plutôt que dans celui d’un vélo de série. « Le cahier des charges de Maxime, et la conception d’Alex, ne rendaient pas la fabrication facile. Dans le process de fabrication nous avons dû nous faire appel à tout notre savoir-faire pour respecter le design du cadre. C’est Damien, notre expert en soudure qui a fait le premier cadre dont la fabrication était complexe. Son expérience a été ensuite documentée pour permettre à nos 2 autres soudeurs de fabriquer également des WisOne. » Pour l’instant 25 cadres ont été produits et visiblement le vélo plait et ce n’est pas fini.

« Nous avons choisi ce qu’il y a de mieux en acier haut de gamme pour le triangle : du Columbus Spirit HSS. Les tubes de large section sont intérieurement renforcés pour correspondre à l’usage gravel. Les bases sont en tube Zona et pour les haubans nous avons choisi du Cromor toujours dans un objectif de solidité. Les pattes sont des Paragon et la fourche est une fourche Columbus Futura gravel standard. Les passages de câbles internes sont en inox. Le tube horizontal est retravaillé dans notre atelier pour obtenir cette forme légèrement aplatie. Les soudures des tubes sont faites au laiton pour les tubes et à l’argent pour les passages et butées de gaines », m’explique Aymeric en me précisant qu’un WishOne représente environ 35 heures de travail avec la peinture.

Justement pour la peinture, Dimitri le peintre maison doit préparer ses teintes et poser les masques avec la cataphorèse et la couche de base. Il passera au pistolet et à l’aérographe pour les détails, les différente couches du cadre, qui peut recevoir 3 teintes différentes. Ensuite il y aura le vernis spécial et suffisamment dur pour ce cadre qui sera exposé aux risques de griffures sur les sentiers de gravel. La phase peinture représente environ 6 heures dans le temps total de la fabrication.

WishOne SUB vélo unique gravel road
WishOne SUB vélo unique gravel road … I kiffe you

Caractéristiques

Le vélo existe en kit cadre (2900 €) ou en 2 versions : V1 en Sram Rival (4900 €) et V2 en Sram Force ou Shimano GRX périphériques Enve (7900 €). En ce qui me concerne j’ai choisi sur la base du kit cadre de choisir mes équipements et de récupérer ceux que j’avais et qui me convenaient comme les roues CEC Carbone Dyneema équipées de pneus René Herse Switchback Hill.

  • Roues : Mavic Allroad Pro Carbon 650 / CEC M2244 en 700
  • Cadre : acier Columbus 3 tubes HSS Spirit – bases Zona – haubans Cromor
  • Emports : 3
  • Fourche : Columbus Futura Gravel
  • Transmission : Shimano Ultegra
  • Pédalier : Praxis 48/32
  • Cassette 11-32 (roues route 700) ou 11-36 (roues de 650)
  • Freins : Shimano Ultegra
  • Pneus : Pirelli Cinturato 32 (700) – René Herse Switchback Hill 48 (650) –
  • Potence : Enve 90
  • Guidon : Enve Gravel de 420
  • Tige de selle : Enve
  • Selle : Italia SLR Boost Kit Carbonio Superflow, avec rail en CarboKeramic 122 g
  • Pédades : LOOK édition spéciale gravel
  • Portes-Bidons : Zéfal
  • Poids : 8,6 kg
  • Tailles : M

Renseignements sur le site de WisOne cycles

Tu crois au Père Noël avec ton gravel ?

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Le gravel du Père Noël
Le gravel du Père Noël

Chaque année, je me pose la question « Est-ce que le Père Noël existe vraiment ? » Mon côté rationnel me dit que non : c’est une blague inventée par les commerçants. Comment un mec plutôt gras, habillé tout en rouge peut se glisser dans les conduits de cheminée avec sa hotte sur le dos ? On me la fait pas ! … Et puis on en voit partout dans les magasins, trônant dans une mise en scène à deux balles, devant un appareil photo numérique pour prendre la pose avec des enfants sur ses genoux, devant le regard adorateur des parents. Mais comme on a toujours envie de croire en quelque chose, moi je crois par contre beaucoup au gravel, et certains du coup me disent « Tu crois au Père Noël avec ton gravel : le gravel ça n’existe pas c’est une invention marketing …»

Nous étions l’autre jour dans un centre commercial avec ma petite fille Margot (5 ans) … Elle voit un de ces “copycat” de Père Noël habillé de rouge. C’était un imitateur “haut de gamme”, habillé classe, une vraie barbe blanche des petites lunettes métalliques ; on se serait cru sur le tournage d’un téléfilm américain, avec un Santa Clauss venu tout droit d’Hollywood. Elle se dirige vers lui … Il lui décoche un gros sourire en voyant s’approcher une future “cliente”, et commence à dérouler son discours à propos de la lettre au Père Noël qu’elle lui aurait soi disant adressée … Il doit répéter la formule des centaines de fois par jour. Margot lui touche la main, le regarde bizarrement et subitement se retourne vers nous faisant une volte-face effrontée, en s’écriant « C’est un faux ! …» … Laissant au passage supposer, qu’il en existe un vrai. Alors moi, qui ramène tout au vélo, comme le dit souvent ma femme, je me dis en gravel c’est pareil il y a certainement du faux. D’autant que maintenant la mode est là et que certains seront tentés de tout appeler gravel, simplement en collant une étiquette sur un vélo ou un équipement ou en baptisant une organisation vélo “La gravel tartempion”.

Oui j’y crois …

Ce n’est pas parce que je viens de passer une année à tester des vélos de gravel avec mes petits camarades du Bike Café, ce n’est pas parce que je vois naître des centaines d’organisations, petites ou grandes, baptisées “gravel”, ce n’est pas parce que je suis branché tendance, ce n’est pas non plus parce que le grand méchant loup du marketing américain me l’a dit …  que je me suis mis à croire au gravel. On s’est moqué de moi lorsque j’avais évoqué dans un billet précédent “L’esprit gravel” … mais je persiste à croire que ce vélo c’est autre chose que de la techno et de l’habillage commercial, il fait souffler un autre vent que celui du business même si forcément il y en a sans doute.

Cette croyance que je me suis forgée sur cette nouvelle façon de rouler à vélo, échappe encore à certains. Le négationnisme existe. Il  est moins grave en matière de vélo qu’en histoire politique. Évidemment ce vélo peut déstabiliser les plus rationnels d’entre-nous, ceux qui aiment ranger les choses dans des cases bien précises. C’est pourtant facile d’expliquer ce phénomène que l’on pourrait résumer en 3 mots, qui seraient ceux de la république du gravel : “liberté – plaisir – découverte”.

Test du Look RS765 Gravel
Liberté d’aller où bon nous semble …

Liberté : se sentir libre d’aller où bon nous semble. Emprunter un chemin ou rouler sur une nationale (pourquoi pas si on veut). Traverser une friche industrielle, rouler sur une piste. Rien n’est interdit (ou presque) à ce vélo liberté. Se coller 2 ou 3 sacoches pour partir en virée quelques jours. Liberté toujours car il n’y a pas de “fédé” du gravel et notre famille, pour l’instant, reste bordélique et indisciplinée. Cette liberté implique néanmoins le respect de l’autre, qui va avec les valeurs de ce mot. Ce n’est pas toujours évident sur les groupes facebook, mais globalement c’est quand même plus vrai chez nous qu’ailleurs.

Test des roues gravel Duke
Plaisir de préparer les traces …

Plaisir : de concevoir son vélo en choisissant des équipements en fonction de leur usage et non pas parce qu’il faut avoir tel guidon ou telles roues pour faire partie de la “chapelle”. Plaisir de partir sans être sûr que l’on suivra le chemin prévu, sachant qu’en cours de route tout est possible et qu’on pourra bifurquer à tout moment. Plaisir de préparer des tracés sur un fond IGN sans se poser de questions existentielles sur la nature des terrains. Plaisir tout simplement de rouler sans contrainte.

Test des roues Mavic Allroad Pro Carbon SL +
Découvrir les anciennes pistes de la Transhumance

Découverte : ce vélo rend curieux. Il nous pousse même à chercher des prétextes pour aller rouler dans des lieux du passé qui ont été abandonnés comme les anciennes pistes de transhumance, des petits villages perdus, d’emprunter le sentier oublié qui menait au moulin qui ne tourne plus, de grimper en haut de la colline que l’on a toujours regardée d’en bas.

Une envie d’évasion

Alors va-t-on, comme avec ces faux Père-Noël, bousiller notre croyance en se disant que cette avalanche de produits gravel qui nous tombe dessus c’est du commerce ? Je réponds non ! … Personne me fera croire que l’esprit et notre façon de rouler sont comme les autres. Notre vision du vélo est différente, elle nous vient principalement de l’évolution de notre société. Peut-être que les plus jeunes n’ont pas en mémoire l’engouement pour le vélo, né à l’époque où les congés payés ont été accordés aux français. Des hordes de cyclistes sont partis alors sur les routes vers la campagne, la mer, la montagne pour les pédaleurs les plus courageux. Tandems, sacoches, bivouac, randonneuses, … sont apparus à cette époque dans un marché dopé par ce mouvement social. La bagnole a balayé tout ça reléguant le vélo à un simple sport. À part quelques cyclostouristes convaincus, l’aventure à vélo et la liberté qui l’accompagnait a progressivement disparu.

La voiture n’a plus aujourd’hui les mêmes attraits, l’hyper connexion de notre monde stressant est devenue pesante, la centralisation du travail et des modes de vie nous fait vivre les uns sur les autres, les organismes en tous genres sont devenus des carcans réglementaires … On en a marre : on a envie d’évasion.

C’est ce que commence à penser les cyclistes routiers stimulés par le mimétisme avec les champions, entretenu par les marques et motivés par les grammes qu’ils vont gagner sur leurs vélos. Tout cela devient “has been” … On n’a plus envie de se glisser dans un Lycra moulant conçu pour les sylphides coureurs et maculés de logos, on n’a plus envie de se dépouiller sur la route au milieu des voitures pour afficher des Kom sur Strava, on n’a plus envie de s’acharner à faire avancer un vélo carbone ultra light, que seuls les watts d’un champion sont capables de propulser. Les VTTistes sont eux même en pleine réflexion. L’hyper technologie de leurs montures rend la compréhension de cette pratique difficile. Au départ l’idée était quand même pure : il s’agissait de conquête de la nature. C’est devenu au fil du temps un arsenal de technos qui gâchent un peu le plaisir. D’ailleurs certains VTTistes, reconvertis au gravel, me disent y retrouver le plaisir qu’ils avaient connu au début de la discipline sur leurs vélos non suspendus. Ils reviennent à l’esprit d’origine qui les avait attiré.

C’est toujours bon de croire

Sans devenir un bisounours, il est toujours bon de croire, surtout lorsque cette croyance s’articule autour des mots liberté, plaisir et découverte. La liberté est un droit fondamental, le plaisir est hédoniste et constitue un des buts de notre existence et enfin la découverte est la sublime récompense de notre curiosité. Dans le gravel, je retrouve tout ça, ce qui me fait croire d’une certaine façon un peu utopique que le Père Noël existe pour ceux qui comme moi ont découvert les joies qu’apportent ce vélo.

Le gravel du Père Noël
Chaque année mon club organise cette sortie de l’amitié … le Père Noël tire une charrette avec une bonbonne de vin chaud

Si vous voyez passer un mec en rouge portant une barbe blanche sur un vélo harnaché de sacoches de Bike Packing remplies de cadeaux, faites lui un signe d’amitié et demandez lui pour moi sa trace gpx, elle me permettra peut-être de remonter le chemin de l’enfance.

Bonne fêtes à tous …

Tout droit Chambord !

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Tout droit Chambord gravel - Organisée par More Gravel
Tout droit Chambord gravel - Organisée par More Gravel

Le Château de Chambord fête cette année ses 500 ans, événement magnifié dernièrement par le film de Laurent Charbonnier, sorti en septembre. C’était l’occasion, ou plutôt un prétexte idéal, pour tenter de proposer une randonnée gravel à travers la Sologne et sur les bords de la Loire. La rencontre avec Pierre et Yannick, deux cyclistes locaux aussi passionnés que dévoués, a été déterminante pour faire aboutir ce projet.

L’inscription à une randonnée VTT locale, organisé par Yannick et son club ASV VTT, me confirme le potentiel de la pratique du Gravel en Sologne.
Ne restant dans la région que 9 semaines, et qui plus est à Bourges, pas vraiment dans le secteur immédiat, il ne fallait pas trainer pour présenter un parcours cohérent. L’idée globale était une boucle au départ de la gare de « Les Aubrais », au nord d’Orléans, afin que les cyclistes puissent arriver par les rails.

Yannick a été le premier à esquisser une trace et à me la proposer. Malgré que mes deux camarades locaux étaient indisponibles, je profite d’une fenêtre dans mon emploi du temps pour tenter cette première reconnaissance, seul, un samedi. Pas possible de remettre au lendemain, le dimanche étant réservé au test du gravel de chez LOOK dans le sancerrois. La chance est néanmoins avec moi car une projection est faite au cinéma du film de Laurent Charbonnier ce vendredi soir. En 1 h 30, je rattrape globalement mon retard sur l’historique de ce  « monument » de l’histoire de France.

Tout droit Chambord gravel - Organisée par More Gravel
Affiche du film de Laurent Charbonnier

Cette première reco fut non seulement l’occasion de valider la trace, mais aussi de m’immerger dans ce parcours, jusqu’à que ce dévoile l’imposant château, au bout d’une piste.

Tout droit Chambord gravel - Organisée par More Gravel
Tout droit Chambord gravel – La piste vers le château

J’en profite pour prendre bien évidemment quelques photos, l’une d’elles deviendra naturellement la future affiche de l’événement.

Tout droit Chambord gravel - Organisée par More Gravel
Tout droit Chambord gravel – Le flyer

Après cette première rencontre avec le château, il est temps de continuer à « tracer », car il faut trouver des passages cohérents et intéressants pour rejoindre la Loire. De légitimes tâtonnements, quelques demi-tours, et enfin une solution viable. La pratique du Gravel impose un tracé précis. Là où le VTT peut s’accommoder de quelques errements, le Gravel nécessite un fin dosage, et d’inévitables compromis.

Une deuxième reconnaissance, en compagnie de Pierre, sera nécessaire pour la partie urbaine (ne connaissant que trop peu le centre-ville) et pour lui faire connaitre cette trace « mise à jour ».

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Tout droit Chambord gravel – Notre reco avec Pierre

Après quelques ajustements, le parcours est confirmé définitivement. Le nom est trouvé naturellement par Yannick, lorsqu’il m’explique l’expression locale “Tout droit Chambord !”.

Samedi 7 décembre, jour J

Les aléas du calendrier font que nous nous trouvons en pleine grève interprofessionnelles contre la réforme des retraites. Conséquence logique et malheureuse : aucun train ne desservira notre point de départ ce jour-là. Triste nouvelle, confirmée par les nombreux messages privés de désistements reçus…

Finalement, nous sommes tout de même une quarantaine, certains nous rejoindront et/ou quitteront en cours de parcours. La météo incertaine et la grève n’ont donc pas découragé ces cyclistes aux sourires déjà francs. Je m’aperçois une nouvelle fois que dans ces régions le pratiquant résonne à l’inverse que dans le sud : s’il y a l’espoir d’une éclaircie dans la journée, il vient. A l’inverse, plus au sud, s’il y a le risque d’une averse, il ne vient pas. Une philosophie différente, qui je l’avoue me séduit de plus en plus et un jugement sévère que j’assume pleinement, étant moi même du sud.

Tout droit Chambord gravel - Organisée par More Gravel
Tout droit Chambord gravel – À la gare des Aubrais

Cette humeur optimiste teintera toute notre journée, où le terrain souvent gras et recouvert de feuilles sera parfois piégeur, parfois roulant, mais surtout d’une esthétique rare.

Tout droit Chambord gravel - Organisée par More Gravel
Tout droit Chambord gravel – Les feuilles remplissent les chemins

Signe des temps et du succés grandissant du Gravel, la pratique se segmente naturellement des autres, avec seulement deux VTT sur la quarantaine de cyclistes présents, et aucun VAE.
Le parcours et la distance de 120 km étaient propices à nos montures aux couleurs et géométries néanmoins très variées.

Tout droit Chambord gravel - Organisée par More Gravel
Tout droit Chambord gravel – Yveline

La pause déjeuner à la Ferté-Saint-Cyr sera une pause salutaire avant de filer vers le Château, annoncé à environ 18 km. Une arrivée par l’Est, qui nous laissera le temps de s’en approcher le long du canal. Le joyau se rapproche et les sourires se détendent à nouveau.

Tout droit Chambord gravel - Organisée par More Gravel
Tout droit Chambord gravel – Avec le sourire

Sans être particulièrement exigeant, le parcours à travers la Sologne a nécessité malgré tout une certaine concentration pour éviter les pièges habituels du terrain gras de campagne, et c’est avec un certain relâchement que nous abordons le canal, afin d’en saisir l’instant, quasi solennel pour certain(e)s d’entre nous.

Tout droit Chambord gravel - Organisée par More Gravel
Tout droit Chambord gravel – Une autre face du château

Un petit groupe souhaite aller de l’autre côté du château, celui de l’entrée principale (photo de l’affiche) et je ne suis pas contre, sachant que personnellement je ne le reverrai pas avant un moment. L’attraction de l’emblématique château est bien réelle, mais il convient à présent de reprendre notre itinéraire qui doit nous amener sur les bords de la Loire.
Un charmant sentier nous maintient au sud de la Loire jusqu’à Muides-sur-Loire, avant de basculer au Nord et rattraper le GR3.

Tout droit Chambord gravel - Organisée par More Gravel
Tout droit Chambord gravel – Yannick

Première averse sérieuse de la journée, qui aurait pu changer la tournure de celle-ci, mais c’est finalement pour laisser place à une belle éclaircie, qui met en valeur ce GR3 décidément très varié.

Tout droit Chambord gravel - Organisée par More Gravel
Tout droit Chambord gravel – Bord de Loire

De longue portion sur des digues permettent de resserrer les rangs et d’échanger sur notre pratique favorite. Si la fatigue commence à faire son effet sur certains organismes, les esprits sont toujours vifs et les dialogues enjoués !

Tout droit Chambord gravel - Organisée par More Gravel
Tout droit Chambord gravel – La digue

Le GR3 nous emmène autour de plusieurs petits étangs, empruntés par « La Loire à vélo ». Ils sont autant d’endroits paisibles, à la beauté simple mais réelle.

Tout droit Chambord gravel - Organisée par More Gravel
Tout droit Chambord gravel – Des étangs

Au fil des discussions, on connait de mieux en mieux nos compagnons de voyages. Beaucoup sont finalement liés de prés ou de loin à l’univers du cycle : certains employés chez Cyfac, d’autres chez Zéfal, ou sont fortement impliqués dans le milieu associatif. Il faudrait finalement bien plus que 120 km pour finir toutes les conversations !

Tout droit Chambord gravel - Organisée par More Gravel
Tout droit Chambord gravel – Beaugency

Orléans est en vue, « ça sent l’écurie » et même les plus fatigués, dans un dernier sursaut, se laissent emporter dans des accélérations euphoriques jusqu’à la gare. On peine à se séparer, mais certains ont plus de 2h00 de route pour rentrer.

Tout droit Chambord gravel - Organisée par More Gravel
Tout droit Chambord gravel – Un pont

Une très belle journée passé ensemble sur nos Gravel où gestes d’entraide, sourires et sueurs … ont rythmé ces 120 km autour de ce magnifique château.

Plus de photos visibles sur https://www.facebook.com/moregravel/

Tout droit Chambord gravel - Organisée par More Gravel
Tout droit Chambord gravel – More Gravel

Cadeaux dans le style rétro chic

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Cadeaux vélo rétro chic

Tendance ou mode venue du passé, on retrouve le “rétro” dans le vélo. Peut-être un peu plus que dans d’autres univers, car la bicyclette est un objet indémodable qui a traversé le temps. Sa forme moderne ressemble à celle des années 20, notre vélo a toujours 2 roues, une transmission, un guidon, des freins, … Il en est de même pour ses équipements que l’on trouve revisités avec des matériaux modernes. Certaines marques font vivre ou revivre un passé qui reste tellement présent.

Pour ceux qui aiment cette tendance rétro et chic voici quelques produits que nous avons sélectionnés.

matos-unLa Drache, la musette chic de Ravito

La musette qui s’accroche sur le guidon … comme à la bonne époque !

La Drache de Ravito
La Drache de Ravito

Étanche, la musette « La Drache »est réalisée sans collage, uniquement par des soudures pour les assemblages et des coutures de finition. Fabriquée en Valmex, matière utilisée pour les bateaux pneumatiques, elle est indéchirable et imperméable. Pour la fermer, il suffit de l’enrouler et de serrer avec la fermeture sangle cale-pied, fermeture commune à toutes les musettes RAVITO.
Elle est fabriquée en France, dans le Lot, à Souillac, non loin de chez RAVITO.

Prix : 89 €

Infos sur le site

matos-deuxAlé Cycling dans le pur style Eroica

Maillot ALÉ Cycling rétro mérinos
Maillot ALÉ Cycling rétro mérinos

Maillot à manches longues en laine mérinos pour les saisons intermédiaires. Une maille moderne au look rétro. Les couleurs, et le côté chiné de maille confère à ce maillot de fabrication moderne une certaine “patine”. À découvrir sur le site de ALÉ Cycling.

Prix : 112 €

Infos sur le site

matos-troisOrbea version rétro

La gamme Rétro propose trois modèles de T-shirt pour hommes et femmes en coton 100% bio, auxquels s’ajoutent des sacs fourre-tout en deux motifs.

Orbea tendance rétro
Orbea tendance rétro

Les designs sont inspirés de vélos Orbea et de publicités lithographiques, datant des années ’40, donnant un caractère élégant et vintage aux articles.

Prix : 30 € le tee-shirt

Infos sur le site 

matos-quatreRapha le mécano chic

Les mécaniciens sont les héros méconnus de notre sport. Beaucoup travaillent encore plus que les coureurs les plus consciencieux.

Conçue pour les accompagner jusqu’au bout de leur tâche, la Mechanics Shirt est faite d’un coton indéchirable qui reste doux sur la peau tout en étant résistant dans le temps et à l’usage. Même si un outil pointu parvient à percer le tissu, la structure grillagée de celui-ci empêche tout élargissement du trou. Sa coupe qui est légèrement plus ample que celle des chemises la collection City, permet une totale liberté de mouvement tandis que les poignets à bouton pression permettent de se retrousser les manches lorsqu’il s’agit de régler des transmissions pleines de cambouis.

Mechanical Shirt Rapha
Mechanical Shirt Rapha

La poche de poitrine – toute prête à recevoir un smartphone – possède un séparateur d’outils très pratique et un bord renforcé pour empêcher les accrocs. À la fin de la journée, les gros boutons caoutchoutés permettent d’ôter facilement la chemise même avec des mains grasses. Suspendez-la par l’anneau placé dans le cou avant de rentrer chez vous.

Prix : 95 €

Infos sur le site

matos-cinqQuoc Fixed made in England

Faisant preuve de simplicité, d’élégance et d’utilité, les chaussures de cyclisme en cuir rétro de la série Quoc Fixed sont très appréciées des amateurs de cyclisme urbain et de cyclotourisme léger. Ces chaussures de vélo, que l’on peut très bien porter à la ville, sont  fabriquées à la main à Sheffield en Angleterre.

Chaussures de vélo fixed de Quoc
Chaussures de vélo fixed de Quoc

La tige est en cuir pleine fleur de qualité supérieure avec une doublure en cuir de vachette. Les chaussures Fixed England expriment le confort et la qualité du savoir-faire. La semelle est en caoutchouc naturel de qualité supérieure avec un antidérapant bien utile de la pédale au trottoir.

  • Fait à la main à Sheffield, en Angleterre
  • Cuir pleine fleur de première qualité acheté et fini en Angleterre
  • Caoutchouc naturel de qualité supérieure, antidérapant, rembourré de cuir pour plus de confort
  • Semelle intermédiaire durcie équilibrée
  • Doublure Premium en cuir de vache
  • Compatible avec des pédales plates

Prix : 199 £

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matos-sixSelles Idéale

Peut-on dire en parlant d’une selle qu’elle est Idéale ? … La réponse est oui. La marque et le savoir-faire de ces selles ont été ressuscités par le talent et la volonté de Frédéric et Katia. Elles ont équipé quelques beaux vélos du Concours de Machines et les cyclistes exigeants en matière de confort et d’esthétisme les ont adoptées. Elles s’exportent dans le monde entier et notamment au Japon et aux États-Unis où les nombreux amateurs de vélos classiques apprécient ce renouveau de la selle de qualité à la française.

Bike Café

Frédéric Ducès a reproduit le process de fabrication de ces magnifiques et intemporelles selles. Relisez notre article concernant cette saga et consultez Frédéric et Katia si vous voulez acquérir une selle d’exception.

Prix : Contactez Fred ou Kata coordonnées mail sur leur site

Infos sur le site

 

 

On board, embarquement au cœur de la Transcontinental Race

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On Board, le documentaire d’Antonin Michaud-Soret sur la Transcontinental Race
On board Trancontinental Race - Photo James Robertson, Design Graphique Matthieu Lifschitz

 

Photo James Robertson, Design Graphique Matthieu Lifschitz

On Board, le documentaire d’Antonin Michaud-Soret sur la Transcontinental Race est à ne manquer sous aucun prétexte !

La Transcontinental Race :

Une course unique à travers l’Europe.

  • 4 000 kms à vélo.
  • 17 jours de course sans assistance et en autonomie.
  • 4 points de contrôle.
  • Navigation libre.
  • 250 personnes au départ.
  • Les premiers mettent moins de 9 jours.
  • 50% ne finissent pas dans le temps imparti.
  • Seulement deux voitures de course suivent les coureurs à bord de l’équipe média.

En 2019, la course est gagnée par une femme pour la première fois, Fiona Kolbinger.

Fondateur : Mike Hall (1981-2017), décédé durant la Indian Pacific Wheel Race, fauché par une voiture sur la route.

Antonin Michaud-Soret, co-fondateur en 2011 de la société de production « ashstudio filmakers », spécialisé en prises de vue en conditions difficiles, réalise, entre autre, des films de montagne et d’expéditions aériennes. Passionné de vélos depuis sa plus tendre enfance, il touche à plusieurs sports nature et extrême tel l’escalade ou le parapente avant de revenir à ses premiers amours et réaliser plusieurs trips et voyages à vélo. Il découvre ensuite le bikepacking et l’ultradistance qui le fascinent.

On Board, le documentaire d’Antonin Michaud-Soret sur la Transcontinental Race
On board Trancontinental Race – Photo James Robertson

En 2016, il propose à Mike Hall de faire un documentaire sur la course (TCR N°4). Mike l’invite à suivre une édition à ses côtés pour se rendre compte de la complexité de la course. Antonin découvre de l’intérieur une aventure hors norme. Après la mort de Mike en 2017, il est évident pour lui de continuer l’aventure à suivre et filmer cette course afin d’en tirer un documentaire. Documentaire non pas orienté vers la performance des premiers mais plutôt sur l’aventure dans laquelle se lancent de « simples cyclistes ».

On Board, le documentaire d’Antonin Michaud-Soret sur la Transcontinental Race
On board Trancontinental Race – Photo James Robertson

Il suivra deux autres éditions (les TCR N°5 et 6 en 2017 et 2018), aux côtés, entre autre, du photographe James Robertson et de Juliana Buhring, première femme la plus rapide à parcourir le monde à vélo.

Le suivi de ces 3 TCR vont permettre à Antonin de capter l’ambiance de cette aventure, sa raison d’être et d’échanger intimement avec des participants qui se livrent en toute franchise. Ses conversations avec Kristof Allegaert, triple vainqueur en 2013, 2014 et 2016, nourriront sa connaissance de cette course mythique

On Board, le documentaire d’Antonin Michaud-Soret sur la Transcontinental Race
On board Trancontinental Race – Photo James Robertson

Synopsis

La TCR n’est pas une course « contre » les autres, ni contre soi-même. Elle est une course « pour » soi-même, et un tout petit peu pour les « autres ».

Rouler une TCR, c’est abandonner au bord d’une route des Alpes ou des Balkans, le sommeil, la lucidité, l’hygiène, toute notion de confort, et toute forme connue d’intelligence alimentaire. C’est rouler seize ou dix-huit heures par jour, dépasser la fatigue pour trouver l’épuisement, et dépasser l’épuisement pour se trouver soi-même.

Mais au-delà de l’épuisement, il y a la confiance, l’endurance, l’abandon aux fortunes de route, la patience infinie, une fraternité hilare. Il y a la capacité à prendre enfin de la distance avec ce qui vous freine et vous retient, à tout surmonter. Il y a tout ce qu’Antonin le réalisateur a recueilli à travers le regard des photographes (James Robertson et Camille Macmillan), de Mike Hall & Anna Haslock organisateurs et de Matthieu, cap 109, cycliste qui se livre à une bataille très personnelle.

Et puis, il y a tout ce qui change la vie de tous ceux qui la roulent.

La TCR est beaucoup plus qu’une course, c’est une expérience totale. Ici filmée

durant trois courses de 2016 à 2018. Onboard vous plongera dans cette expérience

unique qu’est la Transcontinental Race.

Le Synopsis plante le décor de cette course hors norme.

On Board, le documentaire d’Antonin Michaud-Soret sur la Transcontinental Race
On board Trancontinental Race – Photo James Robertson

Le trailer nous donne vraiment envie de découvrir les 52 minutes de ce documentaire :

La première aura lieu en région parisienne à Saint Ouen le 19 décembre en présence du réalisateur et de nombreux intervenants (coureurs, photographes, organisateur) et permettra aussi de découvrir quelques vélos et équipements utilisés.

Inscrivez-vous vite, les places sont limitées. Réservations et modalités sur http://www.onboardtcrfilm.cc/

Un calendrier des autres projections sera disponible très prochainement.

Si vous êtes intéressés ou connaissez un lieu pouvant accueillir du public pour une projection, n’hésitez-pas à contacter Antonin directement pour les modalités.

Et la VOD sera disponible le 01/02/2020.

Contacts : Antonin Michaud-Soret

an*******************@***il.com

+33(0)6 67 76 74 81

 

 

Photographe : James Robertson

https://www.instagram.com/jprobertson/?hl=fr

 

Hugues GRENONœ

Vélothon … le Téléthon à vélo

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Velothon Telethon
Velothon Telethon

Les cyclistes sont généreux et chaque année ils le prouvent par des initiatives lors des journées du Téléthon. Organisations d’épreuves, collectes de fonds, vente de gâteaux fabriqués maison lors d’une sortie cycliste, … Les idées ne manquent pas. Cette année une collecte générique baptisée “Vélothon” a été lancée à l’initiative d’Alain Puiseux du magazine 200 et François Paoletti, organisateur des Classics Challenges. L’idée est de réunir sous une seule bannière les dons des cyclistes sur la page de don du Téléthon spécifique au Vélothon.

logo-telethon

Chacun peut individuellement, ou avec son groupe d’amis, son club, sa famille, … faire une sortie demain vendredi ou samedi à vélo pour marquer l’événement et donner symboliquement 1 € du kilomètre … moins ou plus en fait comme vous voulez, mais via la page de don spécifique vélo mise en place pour le Téléthon :.

Nous réunir pour atteindre 384 400 €

C’est quoi, le Vélothon ? C’est le Téléthon, mais sur un vélo, et c’est organisé par la presse vélo et les Classics Challenge. Les 6 et 7 décembre 2019, roulez avec nous, où que vous soyez en France, et versez un euro du kilomètre à l’AFM-Téléthon sur la page spécifique ouverte à l’intention des cyclistes.

Si vous êtes à Paris, rejoignez le Classics Challenge hors série qui sera organisé le 7, en boucle et au départ de la capitale. Si vous êtes dans le centre de la France, rejoignez le 200 km Orléans – Paris — les deux itinéraires se rejoindront, pour une arrivée commune dans le XVIIe, sur le site d’accueil du Téléthon. Si vous êtes ailleurs, pédalez et versez.
Pas d’inscription, pas d’obligations, juste de la bonne humeur et des vêtements chauds.

Bike Café sera de la partie à Aix-en-Provence pour 2 parcours au choix 79 km ou 45 km au départ des Platanes devant le café à 10 h. L’idée est de rouler ensemble au départ d’Aix pour nos nombreux autres lecteurs un peu partout en France réunissez vous dans vos clubs autour de vous pour dédier votre sortie au Vélothon et aidez-nous à atteindre la Lune …

À Montélimar la Brigade du Cycle propose également une participation open à la carte entre12h00, et 24h00. Vous pouvez venir rouler quand vous voulez pendant ce créneau. Participation libre ( mais minimum de 5 Euros ) au profit de AMF Téléthon. Voir le détail ici.

« On ne savait pas quel montant objectif afficher sur la page de dons, alors on a mis 384 400, comme le nombre de km qui séparent la Terre de la Lune. Autant voir loin … », précise Alain Puiseux qui est à l’initiative de cette opération.

Un don de 200 euros revient à 68 euros après déduction d’impôt, merci Coluche. Plus d’informations sur cette page, très bientôt.

 

Virage 7 … pour l’amour de la bière et du vélo

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Virage Sept Microbrasserie et atelier vélo
Virage Sept Microbrasserie et atelier vélo

On a souvent évoqué le lien qui existe entre une belle sortie à vélo suivi d’une bonne bière. Il n’en fallait pas plus à Pascal et François, pour imaginer un concept de Bike Café qui s’articulerait autour des deux activités que sont le brassage d’une bière et un atelier vélo. Virage Sept vient de naître à Lyon, réunissant ainsi en un lieu unique, une microbrasserie éco-responsable et un atelier-magasin de cycles, pour l’amour de la bière et du vélo !

Une idée un peu folle

Pascal et François sont deux amis originaires des Alpes, et installés depuis plusieurs années à Lyon où ils travaillent : l’un dans le graphisme, et l’autre dans la cuisine et la vente d’articles de sport. Leur rencontre ne date pas d’hier, car ils sont copains depuis le collège. François est de Gap et Pascal est originaire du Champsaur. Depuis leur enfance, ces deux complices partagent une passion pour les sports outdoor.

Virage Sept Microbrasserie et atelier vélo
Vélo et bière … une belle association

François, qui a pas mal voyagé après ses études a ramené d’un de ses voyages au Canada, la culture de la bière craft, riche en saveurs, en plaisirs et moments de partage. Il maîtrise les techniques de brassage et il a suivi une formation de technicien cycle, indispensable pour être totalement opérationnel sur les deux aspects de leur projet.

Pascal lui est resté dans sa belle montagne se forgeant une expérience en station de montagne : cuisinier, vendeur d’articles de sport. Il est arrivé à Lyon il y a 5 ans pour devenir responsable de rayon matériel (Cycles, Montagne ) chez Intersport.

Ils sont tous les deux passionnés de vélo et ils ont décidé de réunir en un seul projet leurs passions à la fois pour la bière et le vélo en créant Virage Sept.

Mais d’où vient ce nom Virage 7 ? …

« Mon papa était un passionné de vélo et du Tour de France avec notamment la mythique montée de l’Alpe d’Huez où il nous entrainait voir passer les coureurs. L’idée du Virage 7 vient de là, car l’image de ces allemands, ces hollandais, … réunis là partageant leur passion pour le vélo et la fête est restée gravée dans ma mémoire. Nous étions tous au bord de la route pour encourager les coureurs au virage 7 de la montée de l’Alpe …», explique Pascal.

Virage Sept Microbrasserie et atelier vélo
Virage Sept Microbrasserie et atelier vélo

Votre projet est très engagé au niveau de l’eco-responsabilité, qu’en est-il ? 

« En effet on aime en parler et agir autour de nous pour faire en sorte que l’usage du vélo se développe. Pour amener ma fille à l’école ou aller la chercher, j’utilise le vélo. Ma chérie se déplace en vélo électrique. Pour nos besoins professionnels on utilise un cargo ou une charrette … », poursuit Pascal. Le fait de promouvoir les déplacements à vélo fait partie du projet. Mais l’objectif est également de faire du local en mettant en avant des productions de proximité. Pour la bière, ils se fournissent dans la Drôme, à la houblonnière de Vincent et Christophe Marconnet. La petite restauration qui sera proposée à Virage 7 sera élaborée à partir de produits de saison, locaux et issus d’une agriculture raisonnée. Un choix qui sera en parfaite harmonie avec leurs bières.

Virage Sept Microbrasserie et atelier vélo
Virage Sept une belle gamme de bières

D’autres projets autour du recyclage sont intégrés au projet : les déchets seront triés, une collecte de des bouteilles de bière usagées sera organisée afin de les ré-utiliser.

La vidéo …

Une tendance vélo plaisir

Pour les vélos il n’y aura pas de sectarisme à Virage Sept … Dans leur jeunesse nos deux compères pratiquaient le VTT en nature dans la région de Gap. Par la suite ils ont pris le virage de la route et maintenant celui du gravel et du vélo plaisir. Cet été il ont fait un road trip familial pour relier Lyon à la Méditerranée. Une expérience qui servira d’exemple, pour promouvoir l’idée du voyage sous sa forme la plus écologique.

Cet état d’esprit, centré sur le vélo plaisir, se retrouvera dans les rayons de Virage sept comme celui consistant toujours à tenter de réparer ce qui peut l’être, avant de proposer une pièce neuve, comme c’est malheureusement bien souvent le cas dans les shops plus classiques. Pascal et François entendent revenir aux bases d’un commerce équilibré où il est nécéssaire de gagner sa vie, mais aussi de conseiller et servir au mieux les clients.

Soutenir leur projet

L’affaire est lancée, la société est en cours de constitution il reste à trouver un local pour rassembler les 2 activités. Si vous avez connaissance d’un super lieu à Lyon n’hésitez pas à les contacter.

Pour développer le projets ils ont besoin d’un soutien financier et pour cela il ont lancé un projet participatif sur la plateforme de crowdfunding‎ Miimosa. L’objectif est de lever 25 000 € pour pouvoir réunir dans un lieu unique brasserie et atelier vélo, l’achat de matériel pour la brasserie et un fond de trésorerie pour lancer le stock. Le projet est plus que sérieux et pour avoir consulté leur plaquette disponible derrière ce lien je vous assure qu’ils ont réfléchi au sujet.

Face aux “big store”, à la vente sur le net et à la grande distrib, la résistance s’installe. Elle passe par des lieux comme Virage Sept où l’on pourra venir parler vélo, boire une bonne bière, manger une nourriture saine et non transformée par l’industrie. Un lieu authentique où l’on prendra plaisir à venir même si on n’y vient pas pour acheter un vélo.

Lien vers la campagne de financement : www.miimosa.com/fr/projects/virage-sept

Et pour nous les trouver sur les réseaux sociaux c’est ici :
Facebook : @viragesept
Instagram : @virage-sept

Affronter l’hiver, façon Café du Cycliste avec Adèle et Alphonsine

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La marque Café du Cycliste est née il y a 10 ans sur la Côte d’Azur, dans un café typique niché au cœur des collines de l’arrière pays. C’est dans ce paradis pour cyclistes, et devant une tasse de chocolat chaud que Rémi Clermont et André Stewart, les fondateurs, ont eu la bonne idée. La passion du cyclisme, associée au lieu leur a inspiré le nom : « Café du cycliste ». L’enseigne s’installe à Nice en 2015, en ouvrant un espace de convivialité en plein cœur du vieux port. Depuis deux autres magasins ont été ouverts à Londres et à Majorque et le site internet publie régulièrement la sortie des nouvelles créations.

test maillot Alphonsine
Café du cycliste – Le maillot Alphonsine, bien appréciable au petit matin à Ménerbes dans le Luberon – Photo Bike Café

Café du cycliste c’est un style à part sur le marché du textile vélo. Cette marque innovante et originale qui fait évoluer petit à petit la silhouette des pratiquants. Les maillots étaient jadis bariolés, encombrés des logos de la concession auto ou de la boulangerie du village … Nous sommes aujourd’hui de plus en plus nombreux à préférer des vêtements élégants, aux couleurs harmonieuses, sans pour autant vouloir sacrifier le côté technique. Nos équipements de vélo ne sont plus seulement utiles et pratiques, mais ils répondent aussi à des codes plus “mode”, au point que certains matins, nos conjoints se permettent, un compliment, une remarque ou un avis sur notre tenue du jour.

¨ C’est dans l’air du temps

À ce jeu là, Café du cycliste rivalise d’originalité, pour proposer des vêtements au style différent.

Test du maillot Alphonsine Café du cycliste
La veste Alphonsine Café du cycliste, mise à la sauce rétro lors du Tour du Vaucluse historique – photo Luc Royer

Les premières fraîcheurs arrivées, j’ai pu tester la veste Alphonsine, ainsi que le cuissard d’hiver, Adèle. Ceci sur environ 1000 km lors Tour du Vaucluse historique (175 km) où il a fait froid et pendant mes entraînements de club.

Alphonsine

La marque s’est directement inspirée de l’univers des sports de montagne. On retrouve une poche poitrine bien pratique. Ainsi que trois poches cargo bien larges à l’arrière, dont une est zippée. Des panneaux façon coupe-vent protègent bien le haut du buste.

Mais le vrai plus du modèle, se trouve principalement dans sa composition. Les 38% de mérinos procurent une sensation immédiate de chaleur lorsqu’on l’enfile. Je l’ai testé dans des conditions très hivernales (-1 C°) et avec seulement un sous-vêtement technique en dessous : aucune sensation de froid.

Test du maillot Alphonsine Café du cycliste
Café du Cycliste … Même au départ d’une sortie, quand on met le nez dehors mal réveillé, la laine apporte une sensation de ”cocooning” – photo Luc Royer

Même au départ d’une sortie, quand on met le nez dehors mal réveillé, la laine mérinos apporte une sensation de ”cocooning” vraiment très agréable. Dans l’effort, pas de problème non plus. La matière ventile bien, même a haut régime. Comparativement a une veste d’hiver en acrylique, plus classique, le gain thermique est vraiment appréciable. L’autre avantage du mérinos est la limitation des odeurs. Car même pour les moins odorants d’entre nous, les problèmes liées à la transpiration dans des produits synthétiques, sont presque obligatoires.

J’étais on peu dubitatif avant l’essai, mais je dois avouer avoir était bluffé par la capacités de régulation des odeurs de la laine. Cela me laisse entrevoir des possibilités sur des épreuves de plusieurs jours.

Test du maillot Alphonsine Café du cycliste
Café du Cycliste – Photos @sims_teuteul

La coupe est classique, et dans les standards actuel. J’ai pris le modèle en taille XL pour 1 m 92. Mais j’aurais pu prendre une taille en dessous pour une coupe plus “fit”

¨ Même en ville …

La veste Alphonsine est technique mais n’en a pas l’apparence ? Elle est tellement classe qu’on pourrait presque la porter a la ville. c’est “Un vrai coup de cœur”.

Adèle

En complément de la veste Alphonsine, j’ai pu tester le cuissard d’hiver Adèle. Un cuissard court, mais doublé donc. À porter a la mi-saison, où avec des jambières l’hiver venu. On est là sur un cuissard haut de gamme. Tissu thermique déperlant, peau de chamois Elastic Interface (voir le test de Dan) du fabriquant Italien Cytech, et bretelles en mailles aérées. Rien a dire, sur la qualité de fabrication : c’est bien fini.
La peau est bien placée et très confortable. Je n’ai eu aucune sensation de frottement désagréable.

Test du maillot Alphonsine Café du cycliste
Café du Cycliste – Alphonsine et Adèle version performance – Photo Gabriel Refait

Mon seul bémol porte sur la plage d’utilisation d’un tel produit. Un cuissard court doublé, sera peut être utile dans le sud de la France, mais se révèle limité dans des régions où le froid arrive plus vite dans la saison. Rien ne vaut un cuissard long en terme de confort. Les jambières coupent souvent la circulation au niveau des cuisses et elles sont plus pour moi un élément d’appoint, qu’une tenue complète d’entraînement.

Le cuissard Adèle sera donc parfait pour les plus méridionaux, où les moins frileux d’entre-nous qui souhaitent un produit bien fini au look intemporel.

Le ton est donné, l’hiver 2020 sera placé sous le signe de l’élégance. Même le long d’une départementale venteuse, avec le nez qui coule et les doigts qui piquent, vous aurez la classe.

Test du maillot Alphonsine Café du cycliste
La veste Café du Cycliste fut une précieuse alliée sur les 175 kilomètres du tour du Vaucluse historique 2019 – photo Luc Royer

Et ça, ce n’est pas rien … 

Caractéristiques

Alphonsine

  • Composition : 38% merino | 38% acrylic | 24% polyester
  • laine polaire mérinos
  • panneau avant coupe-vent
  • deux poches cargo
  • poche à zip et poche poitrine
  • thermorégulation naturelle
  • élément réflectif
  • coupe classique
  • fabriqué en Europe
  • Prix : 180 € (promo actuelle 144 € )

Adèle

  • Composition : 49% polyamide | 35% polyester | 16% elastomere
  • intérieur gratté et coupe longue
  • peau de chamois cytech premium
  • traitement hydrofuge
  • bretelles en mailles premium
  • plusieurs panneaux
  • confort et maintien maximums
  • éléments réfléchissants
  • fabriqué en Europe
  • Prix : 195 € (promo actuelle 146,25 € )

Infos sur le site du Café du Cycliste

Pirelli Cinturato Gravel H, retour à la terre

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Pirelli Cinturato Gravel H Tyre tire pneu

H, c’est la première lettre du mot hippie. Chez Pirelli, c’est plutôt l’abréviation de “Hard Terrain”, la version “terrains durs” du pneu gravel spécifiquement développé par la firme italienne. Pour offrir ma contribution à la communauté des cyclistes, j’ai décidé de me faire un long trip avec ce pneu, jusqu’au bout de la piste, puis de rapporter minutieusement cette expérience. Alors, kif ou pas kif ?

Pirelli Cinturato Gravel H Cycling Tyre tire
De longs rides sur tous types de surfaces avec le Cinturato Gravel H : Y a-t-il matière à kiffer ? – photo Dan de Rosilles

La famille s’agrandit

La famille Cinturato, qui se composait jusqu’alors de l’enfant unique “Velo”, un pneu endurance/Allroad que nous avons testé récemment, s’élargit avec la sortie des deux “Gravel”, le H (pour “Hard Terrain”) et le M (pour “Mixed Terrain”). Mais notez bien que ces deux pneus, développés spécifiquement pour la pratique du gravel ne sont pas les frères, mais plutôt les cousins du Velo : alors que ce dernier est doté de la gomme SmartNet Silica, initialement conçue pour les sports automobiles, ses cousins Gravel sont composés du Speedgrip Compound. Certes, le Velo et les Gravel ont une carcasse de 127 TPI, des renforts anti-crevaison en nylon à haute densité de tringle à tringle, mais Velo dispose aussi d’un renfort en fibres d’aramide dispersées dans la chape (la construction Armour Tech), alors que les Gravel sont équipés d’une carcasse qui favorise la déformation du pneu pour davantage de rendement, d’adhérence et de motricité en situation tout-terrain.

Test des Pirelli Cinturato Gravel H tyre tire pneu
Des crampons latéraux procurent l’accroche nécessaire dans les prises d’angle – photo Dan de Rosilles

Autre différence, bien visible, le Velo est quasi-lisse, alors que le Gravel H possède une bande de roulement constituée de crampons bas et rapprochés qui favorisent la vitesse et des crampons latéraux plus prononcés qui procurent l’accroche nécessaire dans les prises d’angle. Le Gravel M arbore, quant à lui, des crampons nettement plus imposants qui lui donnent un air de pneu VTT. À l’évidence, Pirelli ne s’est donc pas contenté de commercialiser, sous le même nom de famille, des déclinaisons du même pneu, mais l’équipe “Recherche & Développement” a visiblement travaillé sur des pneus très différents, adaptés aux pratiques spécifiques auxquelles ils sont destinés.

Test des Pirelli Cinturato Gravel H tyre tire pneu
Le Gravel H est vraiment cool à monter, rien à déclarer – photo Dan de Rosilles

Goûtons au H

Mes chemins de prédilection, les DFCI dans la garrigue autour d’Arles ou les pistes forestières des Cévennes sont essentiellement caillouteux, donc je me suis attaché à tester la version H en 40 mm. Le pneu existe en plusieurs diamètres, tous tirant vers le gros : 35, 40 et surtout un 45 mm, qui illustre bien la tendance actuelle des “Monster Cross”. Mais mon vélo ne permet pas de passer des pneus plus gros que 40 mm, et c’est dommage, car j’aurais bien essayé la plus grosse section, cinq millimètres de plus… par curiosité. Notez que le pneu existe aussi en 650b, avec un 50 et un 55 mm. Bravo aux concepteurs de Pirelli qui ont su s’adapter à la tendance actuelle des vélos à gros pneus, fort intéressants à rouler en gravel.

Test des Pirelli Cinturato Gravel H tyre tire pneu
Sur les cailloux, comme ici sur les pistes pentues des flancs du Mont Ventoux, le Gravel H est vraiment à sa place et à son aise – photo Dan de Rosilles

Initiation, détente

Je choisis pour débuter ce test mon “parcours base”, au départ d’Arles, sur un circuit qui alterne pistes en terre battue, single tracks en forêt, bords de canaux et chemins dans la garrigue. Ce premier contact est plutôt sympa : j’ai l’impression que je connais le pneu depuis longtemps, il est rassurant, régulier quelque soit la surface et la vitesse. Très vite, j’ai envie de le dégonfler, surtout à l’avant, et de passer un demi-bar en dessous des valeurs recommandées par Pirelli. Le pneu se détend, il est beaucoup plus confortable et accrocheur mais reste extrêmement franc dans les descentes et lors de virages serrés.

Pirelli Cinturato Gravel H cycling tyre tire pneu
Mes chemins secrets dans les bois de l’Ilon, avec, leur terre lisse et un tapis de feuilles mortes m’accueillent dans leur intimité, toutes branches ouvertes, pour un premier test des pneus fraîchement montés – photo Dan de Rosilles

Ici les flancs “ceinturés” font le job, les Cinturato n’usurpent pas leur nom de baptême. Mon programme gravel d’automne, dans les semaines à venir, est riche et varié : Alpilles, Mont Ventoux, Lozère, Ardèche, Camargue… ces pneus vont m’accompagner partout, et je sens qu’on va faire la paire, tous les trois.

Easy rider

Lors des deux premières semaines de test, la météo a été ensoleillée, il n’a pas du tout plu cet été et en ce début d’automne et où que j’amène les Cinturato, les terrains sont très secs. J’essaie de varier au maximum les surfaces très vite, je constate son excellent rendement sur terre battue, tapis de feuilles, graviers de tous calibres. Je me fais cependant quelques frayeurs sur de courts passages de limon, sable meuble, flaques de boue un peu profondes. Ce n’est pas que le pneu ne peut y passer, mais je dois m’astreindre à réduire ma vitesse et à raffermir ma tenue de cintre.

Pirelli Cinturato Gravel H tyre tire pneu cycling
Ce pneu “easy rider” est à l’aise partout – photo Dan de Rosilles

Mais globalement, ce pneu est “easy rider” : le sourire aux lèvres, on se sent ultra-stable, sur un train de pneus franc et réactif. Même si ce n’est pas le meilleur en traction dans les pourcentages sévères, il est à l’aise partout.

Speed

Le Cinturato Gravel possède une bande de roulement constituée de crampons bas et rapprochés qui priorisent la vitesse. C’est le moment d’appuyer sur les pédales et d’aller tester le rendement – photo Dan de Rosilles

C’est le moment d’appuyer un peu plus sur les pédales et d’évaluer le rendement du Cinturato H sur surfaces rapides. Sur terre dure, gravier tassé, sols compressés de toute sorte, ce rendement est excellent. Sur le goudron par contre, par exemple dans les épingles à cheveux que j’ai essayé d’enchaîner au plus serré et au plus vite dans la descente du Mas de La Barque, entre Gard et Lozère, le pneu se révèle un peu décevant. Sensation confirmée dans la descente sur tarmac plus large et plus lisse, comme sur les routes du Ventoux en descendant vers Malaucène. En fait, plus le revêtement est lisse et rapide, plus le pneu me déçoit, avec le sifflement caractéristique des pneus cramponnés. Malgré ses crampons très bas et sa presque-bande de roulement, ce pneu reste, pour ce qui est des surfaces goudronnées, à ranger dans la catégorie des pneus “à crampons”. Ici, Pirelli n’a pas réussi de miracle, non, le pneu absolument polyvalent n’existe pas encore…

Pirelli Cinturato Gravel H Snaky road tyre tire cycling
Dans les épingles de la descente du Mas de la Barque, entre Gard et Lozère, le rendement sur goudron se révèle quelque peu décevant – photo Dan de Rosilles

Suivre sa voie

Pirelli Cinturato Gravel H Tyre tire pneu
Le Cinturato Gravel est bluffant de précision, le pilote décide, le pneu s’exécute – photo Dan de Rosilles

Mais réduisons la largeur de notre point de vue, quittons les autoroutes à vélo pour nous faufiler dans des passages plus étroits. Les singletracks des Alpilles ou des forêts ardéchoises nous ont permis d’en savoir un peu plus sur les capacités manœuvrantes du Cinturato H. En se faufilant entre les arbres, sur des sols forestiers entre terre et cailloux, on découvre un pneu bluffant de précision, aidé en cela par sa capacité à rester réactif et rigide-mais-pas-trop des flancs malgré de basses pressions. Épaulé par ses crampons latéraux petits et serrés mais plutôt agressifs, on peut attaquer franchement et choisir des trajectoires que le pneu respecte à la lettre.

Pirelli Cinturato Gravel H
Les dalles calcaires un peu humides ne gênent en rien la précision du pilotage – photo Dan de Rosilles

Ce n’est pas une terre plus meuble qui perturbe le plaisir du pilotage, au contraire, le changement de surface, comme le passage en montée sur des dalles calcaires un peu humides près de la chapelle Saint-Gabriel à Saint-Étienne du Grès ne change pas la donne. En descente, sur terre battue ou meuble, dans les graviers, sur les petits cailloux qu’ils soient calcaires, granit ou schiste, ce pneu est un régal pour piloter en finesse.

Pirelli Cinturato Gravel H Tyre tire pneu singletrack monotrace
Sur terre, battue ou juste meuble, ce pneu est un régal – photo Dan de Rosilles

Expériences alternatives

Il y a aussi les exceptions, les moments où on ne peut pas faire autrement, les situations imprévues sur un secteur que l’on connait pourtant bien. Inondations de la piste due au débordement d’un canal d’irrigation, dépôt de ruines de travaux du bâtiment pour remblayer une piste agricole un peu trop creusée, tas de lisier chut d’une benne agricole et qui barre complètement le passage, labour intense de la piste par des sangliers au détour d’un virage, un bon pneu de gravel doit pouvoir aussi répondre à des situations où ce n’est pas la beauté du geste de pilotage qui compte, mais l’efficacité et le pragmatisme pour passer l’épreuve et reprendre le cours normal de son activité cycliste. Je peux dire que, lors du test, en ses occasions “accidentelles” aussi rares qu’impromptues, le Cinturato H ne m’a pas laissé tomber et m’a bien aidé à me sortir d’affaire.

Pirelli Cinturato Gravel H Tyre tire pneu
La spécialisation “Hard Terrain” n’interdit visiblement pas un excellent comportement en zones inondées – photo Dan de Rosilles

Vivre sans temps-mort et jouir sans entraves

On a coutume de voir des images des grands festivals où, comme à Woodstock, la pluie a transformé la prairie qui accueillait le public en un immense champ de boue. Parfois, on s’habille pour un Summer Of Love, mais la météo nous précipite à Waterloo… Quid du Cinturato Hard Terrain si la pluie s’en mêle et que nos terrains de jeux favoris changent brusquement de nature ? Honnêtement, je n’aurais pas de moi-même poussé l’expérience aussi loin si la météo durant ce test ne m’y avait pas obligé. Mais une semaine de pluie intense ne m’a pas vraiment laissé le choix, si ce n’est de changer le train de pneus pour écrire un article sur les pneus de cyclocross, ou continuer avec celui-ci, quitte à piloter avec des pneus pas ou peu adaptés à la situation. Les a priori ont la peau dure, et si Pirelli a dit “Hard terrain”, est-ce-que la spécificité de ce pneu ne lui permet pas d’autre usage ?

Pirelli Cinturato Gravel H tyre tire pneu tubeless
Dans la boue, le Gravel H ne s’en tire pas si mal. Les crampons bas ne font pas de miracle, mais ils chargent très peu et finalement le pilotage reste sain – photo Dan de Rosilles

Aussi, quelle ne fut pas ma surprise de me régaler dans la boue, sur les feuilles, les pierres  et les racines mouillées… avec ces pneus Hard terrain. Bien sûr, j’ai dégonflé un peu plus, j’ai roulé plus prudemment ; bien sûr, le pneu n’est pas au top comparé aux situations sèches et dures, et j’ai évité les zones de boue pure et vraiment collante, mais globalement le pneu a dépassé mes attentes. Les crampons bas chargent vite, mais sur une couche assez fine qui n’alourdit pas vraiment le pneu et ne crée pas de glissades rédhibitoires. De plus, les crampons bas débourrent aussi vite qu’ils ont chargé dès qu’on sort de la boue et qu’on passe dans une flaque ou sur des végétaux. En particulier, je ne constate aucun “bouchon” au niveau des bases du vélo ou sous les câbles de mes mini V-brakes, ce qui aurait rendu ces pneus inutilisables dans la boue.

Pirelli Cinturato Gravel H cycling tyre tire
Pierres et végétaux mouillés, racines… Sur sols mouillés, n’en déplaise aux étiquettes, je me suis régalé avec ce pneu – photo Dan de Rosilles

Au fur et à mesure, je réalise qu’il ne faut pas se méprendre sur le terme “Hard Terrain” : Le pneu est bon sur terrains durs, qu’ils soient secs ou mouillés. “Hard” ne veut pas dire sec… Et les qualités du Cinturato Gravel H sur terrains durs ne lui interdisent pas d’être plus qu’honorable sur terrains meubles !

Et l’herbe ?

Pirelli Cinturato Gravel H tyre tire pneu cycling
Ok c’est interdit de rouler sur les greens de golf, mais j’ai fait la photo uniquement pour illustrer le fait que ce pneu, c’est de la bombe sur l’herbe – photo Dan de Rosilles

Herbe, ça commence aussi par un H, et les coïncidences sont les bienvenues en ce qui concerne cette version du Cinturato Gravel, car l’une de bonnes surprises de ce test c’est l’excellent rendement du pneu sur cette surface qui pourtant est généralement pénible à rouler. Dans les Cévennes, entre Ardèche, Gard et Lozère, j’accompagne mes amis Lucie et Fred lors d’un week-end mi-sec mi-humide de début octobre. Sur la plaine du Tarn, un plateau tourbeux à plus de 1300 m d’altitude, l’herbe est dense, avec par endroits de lisses rochers de granit affleurant au beau milieu du singletrack. Ici on fonce, même si par endroit l’herbe est assez haute, drue et mouillée. On passe les petites mares d’eau retenue par la tourbe avec une assurance déconcertante. Sur ce terrain atypique, a priori pas inscrit dans le cahier des charges du pneu, le Gravel H tient son rang.

Pirelli Cointurato Gravel H pneu tyre tire cycling
Sur la Plaine du Tarn, entre les genêts, les touffes d’herbe drue des tourbières et les plaques de granit affleurant, le Cinturato Gravel H tient son rang – photo Dan de Rosilles

Méditation

Vraiment, le pneu Cinturato Gravel H de chez Pirelli est cool. C’est un pneu polyvalent et fiable, qui sera à l’aise sur tous les terrains durs et secs, particulièrement sur terre, où il se révèlera rapide, très rapide, et dans les singletracks où il excellera par la précision qu’il donne au pilotage. Supportant des pressions particulièrement basses (bien en dessous des valeurs préconisées par Pirelli) grâce à ses renforts latéraux, il est indécrochable en courbe, et saura vous étonner même sur terrains humides et mouillés : dalles, racines, gravier… qui ne lui poseront aucun problème. Il se révèlera d’ailleurs surprenant sur l’herbe, même grasse. Attention toutefois à éviter les terrains meubles : sable, boue… mais son cousin “M”, fortement cramponné, est fait pour ça. Petit bémol cependant : ce pneu n’est pas le plus rapide sur la route et manque de traction dans les montées sèches sur gravier. Mais ces petits défauts seront compensés par son prix contenu et sa résistance quasi indéfectible face aux risques de crevaisons.

Le Pirelli Cinturato Gravel H chez notre partenaire Cycletyres

Méditation, juché sur des Gravel H… photo Dan de Rosilles
Méditation gravel, juché sur des Pirelli Cinturato… photo Dan de Rosilles

Les cadeaux que l’on aimerait recevoir

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Idées cadeaux pour cyclistes
Idées cadeaux pour cyclistes

La fin d’année approche et c’est traditionnellement l’époque des cadeaux : pour en faire ou pour en recevoir. Voici une petite sélection d’idées que j’aimerais bien personnellement soumettre à mon Père Noël (ceci est un message). Le vélo est une aventure, on peut également rouler avec des équipements beaucoup moins cher, mais il est bon parfois de rêver et qui sait le rêve peut devenir réalité e ces périodes de fêtes …

matos-unRapha bien au chaud

Doudoune Rapha Explore
Doudoune Rapha Explore

L’Explore Down Jacket est une veste doudoune polyvalente dont la coupe fonctionne aussi bien à vélo qu’à pied. Elle est confectionnée avec un tissu extérieur en nylon tissé léger et dotée d’une isolation en duvet de 850 cuin à haut pouvoir gonflant pour créer une couche isolante. Elle offre une chaleur exceptionnelle par temps très froid tout en ne pesant que 238 grammes en taille M. Le duvet bénéficie d’un traitement déperlant DWR afin de conserver son gonflant et de conserver la chaleur même lorsqu’il est mouillé. Rapha travaille en étroite collaboration avec Allied Feather, un partenaire de premier plan qui garantit un duvet entièrement traçable et responsable. Chaque veste est accompagnée d’un numéro de lot, ce qui vous permet de suivre son origine. La chaleur est conservée grâce à des ouvertures élastiques au niveau de la capuche et des poignets, ainsi que par une ceinture élastique qui s’ajuste à l’aide de sangles cachées dans les poches avant.

Doudoune Rapha Explore
Doudoune Rapha Explore une compacité étonnante

Sur la poitrine, les coutures contrastantes caractéristiques de la ligne ajoutent de la visibilité sans compromettre le poids ni la compressibilité. La capuche est dotée d’une fixation élastique légère et peut être retirée complètement pour les personnes qui partent encore plus légers. Des logos réfléchissants sont placés sur le dos et la poitrine pour une visibilité accrue.

J’adore … je l’avais déjà mise sur ma liste l’an dernier, j’essaie à nouveau.

Prix : 260 €

Voir sur le site 

matos-deuxTailfin, portage pratique et aéro

Ça n’a rien à voir avec la pub d’une crème dessert faible en calorie, il s’agit d’un système de portage pour vélo particulièrement aérodynamique et très pratique.

Cédric Amand du Team Baroudeur Ultra Cycling Team
Cédric Amand du Baroudeur Ultra Cycling Team … Il est utilisateur de  Tailfin notamment sur Transcontinental Race – photo Cédric Amand

À priori ça surprend, et la première fois que j’ai entendu parler du système AeroPack de Tailfin, j’avais quelques doutes. C’est Jean-Yves Couput qui avait adopté ce système sur une épreuve en Corse. Il s’agissait à l’époque de sacoches profilées qui s’accrochaient latéralement à l’arceau en carbone.  Depuis Cédric Armand, du team Baroudeur Ultra Cycling organisateur de la Baroudeuse, a utilisé Tailfin pour la Transcontinental Race dans sa version AeroPack et il en a été comme Jean-Yves pleinement satisfait de cet investissement.

Cédric Amand du Team Baroudeur Ultra Cycling Team
Le choix de Cédric un modèle S notez que sur le sac on peut accrocher sa veste pour pouvoir l’enfiler à tous moments si le temps change – photo Cédric Amand

Il existe 2 modèles : S et X. Le premier permettant uniquement de poser le sac de 20 litres horizontal. Le second permet d’ajouter en plus du sac, des sacoches latérales pour les grands voyageurs.

Il faut aller sur le site pour configurer son système en fonction du type d’axe de votre roue arrière (QR ou traversant) et choisir le modèle S ou X et les sacs. Le pris est élevé certes mais la qualité, l’esthétique et l’usage rendent ce sytème remarquablement efficace.

Allez sur le site pour configurer votre système …

Le sac est étanche et bourré d’astuce. Il se charge par le haut et facilite l’accès à son contenu. On peut fixer une veste ou autre au-dessus sans compromettre la prise au vent qui est minimale avec ce système.

  • Contenance du sac : 20 litres
  • Poids 430 g
  • Type de couture Soudée Haute Fréquence
  • Matière Nylon Stratifié & Hypalon
  • Charge max 9 kg
  • Poche pour ordinateur portable13 ″
  • Temps de fixation 10 secondes ou moins

Exemple de prix le système S : 290 €  et le sac AeroPack Trunk Top  : 185 €

Infos sur le site

matos-troisMérinos au Café du Cycliste

Le Café du Cycliste nous présente Alphonsine. Ce maillot hivernal s’est inspiré des montagnes et l’histoire inhérente aux sports outdoor. Alphonsine utilise une laine polaire mérinos conçue pour retenir efficacement l’air contre le corps et assurer ainsi une couche naturelle d’isolation dans les conditions de sortie les plus froides.

Café du cycliste Alphonsine sur le Tour du Vaucluse Historique
Café du cycliste Alphonsine lors du Tour du Vaucluse Historique au domaine de Marie – photo Luc Royer

Parallèlement, le mélange bénéficie de la thermorégulation naturelle et des propriétés de gestion de l’humidité du mérinos produisant un maillot entièrement respirant, très isolant et anti-odeurs.

Café du cycliste Alphonsine sur le Tour du Vaucluse Historique
Alphonsine sur le Tour du Vaucluse Historique … Gabriel en plein effort lors de cette balade de 175 km ) photo Luc Royer

Gabriel a testé ce produit, looké pour la circonstance en randonneur rapide sur son Motobécane rétro. Il l’utilise aussi en mode race sur son carbone Origine. Pour les départs frisquets le matin, et la montée progressive de la température dans la journée, la polaire mérinos est parfaite. Vous pourrez lire prochainement le détail de son test. Voilà un beau cadeau à faire pour un cycliste éclectique qui roule par tous les temps.

Caractéristiques

  • Composition : 38% mérinos | 38% acrylic | 24% polyester
  • laine polaire mérinos panneau avant coupe-vent
  • Deux poches cargo
  • Poche à zip et poche poitrine
  • Thermorégulation naturelle
  • Élément réflectif
  • Coupe classique
  • Fabriqué en Europe

Prix : 180 €

Infos sur le site 

matos-quatreIngrid POP star

Servi pour Noël sur un plateau, le pédalier italien Ingrid arrive chez Boost Cycles.

Ingrid est une entreprise italienne qui conçoit des pièces de transmission (pédaliers, plateaux, cassettes et bientôt un dérailleur VTT) absolument sublimes. L’usinage est précis, un grand choix de coloris est disponible ne fonction des références.

Boost Cycles pédalier Ingrid POP
Pédalier mono Ingrid POP

Leur modèle emblématique reste les pédaliers Rasta et Mondrian dispo sur leurs pédaliers R et L2. Le modèle CRS-POP est aussi une vraie réussite et sera parfaitement adapté à la pratique du gravel.  Chaque pédalier est compatible avec des plateaux VTT ou gravel en mono.

Caractéristiques

  • Matériau : Aluminium 2024 (leviers) et Aluminium 7075 (essieu)
  • Poids : 520g (avec axe L131, leviers de 170mm et sans couronne)
  • Longueur de levier : 170mm et 175mm
  • Essieu : compatible BSA de 30 mm , PF92 et BB30 en 2 longueurs, L131 (facteur K 91,5) et L136 ( facteurs K et 96,5)
  • Facteur Q : 163mm (avec axe L131) , 168mm (avec axe L136)
  • Chaîne : 49.5mm (avec axe L131), 52mm (avec axe L136).
  • Couleurs : Noir et Titane
  • Utilisation : CX, gravel, marathon, XC et trail
  • Compatible avec toutes les couronnes et araignées INGRID

Prix : 350 €

Bientôt en France sur le site de Boost : renseignez-vous

matos-cinqDynaplug Air

Le kit de réparation quand chaque seconde compte…

Avec les kits de réparation Dynaplug, fini les galères sur le terrain ou à l’atelier lorsque la limite du liquide préventif a été atteinte et qu’il faut réparer un pneu Tubeless. C’est ultra simple et rapide. A ne jamais oublier dans le sac ou la poche du maillot !

Dynaplug Air
Dynaplug Air réparation rapide de pneus tubeless

Le nouveau kit Air vous permet de réparer et de regonfler le pneu en même temps ! Un gain de temps crucial en course. Vous insérer la pointe et vous libérez le gaz de la cartouche CO². Rien de plus simple.


Le Dynaplug Air Kit est fabriqué en aluminium 6061 avec une magnifique finition Black anodisée.

Le Kit est composé de :
– 1 Dynaplug Air
– 3 mèches standard Soft Tip
– 1 brosse de nettoyage
– 1 cartouche CO² 16g

Pesé sans cartouche CO²
CARACTÉRISTIQUES :
CORPS : Alu 6061 anodisé
POIDS : 76g

Prix : 75 €

Infos sur le site de Boost Cycles

matos-sixMécanique vélo avec ParkTool

Voila un cadeau pour les mécanos. On oublie souvent le côté mécanique qui rime pourtant avec nos belles machines sur lesquelles il faut intervenir.

Parcktools propose cet ensemble d’outils de niveau professionnel, conçu et construit pour la portabilité. Idéal pour les mécaniciens sur le terrain comme à domicile qui veulent la trousse à outils portable ultime.

Un kit idéal pour Bike Café pour régler et intervenir sur nos vélos en test. Les outils sont soigneusement organisés dans la célèbre boîte à outils Blue Box BX-2.2 de ParkTool. Elle contient 56 outils pour effectuer de nombreuses tâches de réparation et de maintenance. La Blue Box qui est super costaud comprend des poches, des pochettes, des courroies et un espace ouvert pour ajouter plus d’outils et de pièces.

Prix : 800 €

Infos sur le site

matos-septK-Lite et la lumière fut

KLite éclairage vélo
KLite éclairage vélo

K-Lite est une petite marque australienne inconnue du grand public mais qui a les faveurs des pointures du bikepacking longue distance dans le monde entier.

KLite éclairage vélo
KLite le kit d’éclairage vélo

Le modèle Bikepacker V2 arrive en France chez Boost Cycles. À noter, la possibilité de choisir le type de faisceau à la commande en fonction de sa pratique (+/- large). Le système complet K-Lite avec Lampe, régulateur USB et interrupteur au cintre est un must ! C’est relativement cher mais le matériel est ultra fiable et performant.

Nous le testerons prochainement sur Bike Café.

Caractéristiques

  • Modèle de faisceau MED (idéal pour tous les types de conduite)
  • Unité de tête super compacte
  • LED Cree
  • 1300lm de sortie
  • Standlite
  • 100% étanche
  • 135 g

Prix : 315 €

Bientôt en France sur le site de Boost : renseignez-vous