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Dans la Gravel Roc Race 2017 avec Laurent

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Après vous avoir proposé le récit de la version “rando”, nous vous proposons le récit de Laurent, immergé dans le peloton de la version “compet” de cette Gravel Roc.

À défaut d’avoir pu participer à la première édition en 2016, je ne pouvais pas cette fois me trouver d’excuses pour ne pas me rendre à l’événement Gravel du Roc d’Azur 2017. Courant l’été, je réserve donc déjà mon dossard pour la Gravel Roc Race …” nous explique Laurent qui poursuit par le récit de sa course …

Deux jours plus tôt, le jeudi après-midi, je participe au sein d’une équipe de mon entreprise à la rando “Roc Altitude”. C’est une chance pour moi car cela va me permettre de reconnaître les zones de départs et d’arrivées et quelques cols identiques à la course Gravel deux jours plus tard.

Jour J ! … J’arrive une heure avant le départ pour m’échauffer un peu, ce qui ne sera pas un luxe vu la température de ce matin-là, d’environ 11°C avec un vent modéré mais bien présent … Avoir voulu m’échauffer le plus longtemps possible a une conséquence directe : je me retrouve en fin de grille lorsque je décide enfin de rejoindre le départ, vingt minutes avant l’heure fatidique. Aucunes envies de me frayer un passage, j’attends donc le départ au fond et au centre de cette grille. L’ambiance est cordiale mais pas de doute, on est bien sur une course, avec, selon le speaker, pas moins de 190 participants. Je vous passe les détails de ses interventions au micro pour mettre l’ambiance, qui auront plus ou moins de succès auprès des participants.
Le départ est donné et déjà la première ligne s’envole alors que je suis encore immobile 20 mètres derrière. J’arrive malgré tout à me faufiler dans un passage afin de pouvoir regagner une meilleure place après un départ que je savais déjà très mauvais. Sur les courbes rapides en herbes, à environ 35 km/h, cela secoue et beaucoup devant moi perdent des bidons. Les miens seront heureusement plus fidèles.

Les premiers kilomètres sont très roulants et il faut emmener de gros braquets pour ne pas décrocher. Enfin, on arrive à la côte du camping, qui traverse celui-ci. Dans cette courte mais raide ascension, je vais pouvoir gagner une quinzaine de places. L’ascension de la Fournel sera discriminante pour bien d’entre nous … Plus à l’aise dans les forts pourcentages que dans le roulant, je gagne à nouveau des places pour me retrouver au sein d’un groupe d’un niveau homogène et qui correspond à mon rythme.

Fournel
photo Sportograph

Après avoir un peu récupéré, je mets un peu plus de pression pour faire exploser ce groupe et y parvient en partie, quand nous abordons un secteur bitumé plat, avec un léger vent de face. Grosse erreur tactique de ma part d’avoir lancé cette attaque avant ce secteur, car je me retrouve 200 mètres devant eux et à environ la même distance d’un groupe que j’ai en ligne de mire. Sur “la plaque”, je ne parviens pas malgré mes efforts à revenir sur eux. Pire, le précédent, désormais organisé, revient vite sur moi.

photo Sportograph
photo Sportograph

Je décide de me laisser absorber et prends la roue du dernier. Je souffle enfin à l’abri durant environ 30 secondes. Je m’aperçois que mon entraînement n’est pas si mal, car je récupéré très vite à l’abri de ce groupe de 5 ou 6 coureurs. J’aperçois la fin balisée de cette portion route qui bifurque sur un sentier sur la droite. Je décide de réattaquer avant celui-ci pour ne pas rester coincé derrière ce groupe. Bonne décision, je vire en tête dans ce single technique. La suite est beaucoup plus engagée avec un sol aux cailloux saillants, bien loin du gravier … Beaucoup de crevaisons ont lieu. Dire que j’avais hésité à mettre des pneus en 30 pour espérer “filler” sur de belles pistes roulantes, je ne regrette absolument pas mon choix des Hutchinson Overide en 38, montés en tubeless. Je ne crèverai pas sur ce parcours, ce qui je pense, est déjà une performance en soi au Roc d’Azur.

Le rythme est élevé et mon précédent groupe a bel et bien explosé, certains de ses éléments étant désormais à mes basques… Un mauvais passage de vitesse en relance après une épingle me fait perdre deux places, que j’aurais bien du mal à reprendre. Chacun vend chèrement sa place, mais toujours dans un respect mutuel. Je n’ai vu aucune attitude dangereuse entre les concurrents.

Je m’aperçois que nous sommes déjà au deuxième ravitaillement, où je décide à nouveau de ne pas m’arrêter, mes réserves liquides et solides étant encore à un niveau acceptable. La moitié du parcours est maintenant derrière moi. Un étroit col bitumé et sinueux creuse les écarts, qui semblent désormais figés. Je suis avec un Suisse qui ne veut pas prendre de relais, m’expliquant que ce n’est pas de la paresse mais de la préservation. Je n’insiste pas et j’essaie d’avaler correctement ce col.
Après une descente rapide, sur une piste large mais technique, nous abordons un passage en montée : un single qui nous oblige à mettre pieds à terre.

Descente
photo Sportograph

Je ne regrette d’ailleurs pas d’avoir revissé sur mes chaussures VTT les deux crampons métalliques à l’avant. Finalement, cet étroit single avec des marches ne sera pas du goût du coureur suisse que je distance définitivement.
Désormais seul, je croise des descendeurs d’épreuves VTT et e-bikes pendant que je monte une piste assez cassante. Pas vraiment dangereux mais curieux tout de même …

Une nouvelle ascension sur bitume se présente, avec un pourcentage relativement faible qui permet d’évoluer au-delà des 20 km/h. Mes réserves d’eau sont épuisées, et le troisième ravitaillement ne se profile toujours pas … Je rattrape un e-bike sans dossard et lui demande si il sait où se trouve le prochain ravitaillement. Il l’ignore, mais très sympathique il me propose de me déshydrater en me tendant son bidon.
Il s’ensuit des pistes roulantes mais avec de nombreuses pierres acérées. Je rattrape de nombreux coureurs en VTT, probablement de la troisième étape du Roc Trophy. Le troisième ravitaillement se profile enfin et un arrêt est obligatoire même si mon compteur affiche déjà environ 45 kilomètres. Le personnel, dévoué et efficace, remplit rapidement un de mes bidons, pendant que je descends rapidement 2 verres de boissons isotonique. Je repars promptement en remerciant mes sauveurs.

Une belle piste nous emmène sur un secteur bitumé sinueux et en descente. Très rapide, cela rafraichit bien et m’emmène directement sur le début de la célèbre ascension du col du Bougnon, en même temps que certains concurrents du Roc d’Azur Junior. Le public est bien présent et le fait savoir, ce qui aide bien pour franchir ce passage où les 20% sont atteint. Je passe en force malgré ma transmission “tout à gauche”.
Peu après, je descends rapidement sur Fréjus et emprunte le passage d’une rivière asséchée, avant d’être orienté vers la voie publique pour environ 3 kilomètres sur la départementale. Ambiance “contre la montre” car je me doute que l’arrivée est proche, la distance annoncée étant bel et bien dépassée.

Sentier-des-douaniers
Les juniors ne passent pas vraiment mieux sur les marches … photo Sportograph

Finalement, il faudra puiser encore dans mes réserves sur la plage, au milieu des juniors du XC. Ils ne lâchent rien, moi non plus, voulant peut-être prouver que même sur ce terrain meuble, un Gravel n’est pas ridicule … Le superbe sentier des douaniers ne me contredit pas, et les juniors ne passent pas vraiment mieux sur les marches et les courts passages avec portages. Je ne les quitterai plus.

La-plage
Un coureur Gravel est rattrapé sur la plage à l’occasion d’un passage sur un pont. – photo Sportograph

Les derniers kilomètres avant la base nature, sur une très rapide voie cyclable sont pour moi un avantage face à eux, qui en profitent logiquement en se calant derrière moi. J’emmène ce petit train de coureur jusqu’à la base nature, manquant de peu une grosse chute sur une barrière lors de virages serrés avant le pont en bois et la “pelouse finale”. Un duo de coureurs Gravel est devant moi mais il est trop tard pour moi d’espérer un sprint avec eux.

L'arrivée
photo Sportograph

Je franchi la ligne avec un temps affiché de 3 h 06. Un dialogue avec le duo devant moi m’apprend que nous sommes dans les 50 premiers. Ce classement sera confirmé, je suis en 45ème position.
Je suis d’une part satisfait, étant novice sur le Roc d’Azur, et également de ne pas avoir eu de soucis de crevaisons ou de casses matériel. Et d’une part déçu par mon départ et la première partie de la course qui a suivi, que je n’ai pas bien géré tactiquement.

D’un point de vue technique, je suis très satisfait de mon montage tubeless avec ces Hutchinson Overide en 38. Une section que je juge minimale sur le Roc d’Azur.
Mon GT Grade en Alu et équipé en 105 (50×34 et cassette en 11-32) s’est une fois de plus montré à la hauteur. Un plus petit développement aurait été nécessaire au col du Bougnon. Peut-être qu’un montage en mono est plus efficace ? Je n’en suis pas convaincu non plus car certains passages routiers étaient très rapides, et la “plaque” nécessaire dans ces cas.
Je vais conclure ma modeste course en commentant ce tracé, qui fait déjà beaucoup parler sur les réseaux sociaux. Je vais être honnête : ce n’était pas que du Gravel. En tout cas, pas dans les termes d’une course Gravel aux USA. Mais pour autant, j’ai beaucoup aimé ce concept, ce mix entre belles pistes gravels, singles techniques, portage, sable sur la plage et secteurs routiers variés pour un parcours finalement de 68 km et 1400 m de D+.

Pour espérer briller sur ce parcours il fallait être un coureur très complet. Je vous laisse étudier le palmarès époustouflant des premiers qui confirme l’attrait et le potentiel à venir des prochaines courses Gravel, finalement très rares en France, en comparaison avec l’effervescence légitime des randos.

J’espère avoir pu vous faire vivre cette course de l’intérieur, vu par un coureur au milieu de tant d’autres…

   

Ozio … affirme sa personnalité

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Bike Café

Lancée en 2016 la marque Ozio ne cesse de nous surprendre avec ses tenues de vélo qui allient qualité et design inspiré. Chaque collection est un événement et on ne risque pas, en découvrant les nouveautés, de sombrer dans la monotonie.

La collection automne / hiver qui vient d’être annoncée sur le site de la marque vous fera traverser joyeusement les mornes saisons qui s’annoncent. Le look est affirmé, sans être comme certaines marques trop ostentatoires. Les aspects techniques ne sont pas oubliés et ces produits conçus en France sont fabriqués en Europe et principalement en Italie.

Nous avons aimé …

Cette veste d’hiver “Lombarde” fabriquée avec un nouveau tissu équipé d’une membrane coupe-vent et imperméable et qui offre une nouvelle coupe sportive près du corps.

Bike Café

Elle accompagnera vos sorties par temps froid. Elle est dotée du tissu doublé polaire Tekseries®. Ce tissu multi-couches est équipé d’une membrane coupe-vent et imperméable. Cette membrane permet d’évacuer l’humidité en excès, produite au cours de l’activité sportive afin de limiter le désagréable effet de surchauffe interne.

Bike Café

Pour plus de sécurité par temps sombre et obscur les poches arrières sont réalisées avec un tissu réfléchissant Pixel® afin de vous rendre visibles des automobilistes.

Personnellement, habitué à la taille M chez Ozio, je l’ai commandée en taille L pour avoir plus d’aisance et pouvoir mettre 1ère et 2ème couche pour les températures très basses.

Prix : 159 €

Infos sur le site

Une personnalité certaine

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La consécration d’une marque, est qu’elle soit reconnue au premier coup d’oeil sans avoir besoin de lire un énorme logo imprimé sur le maillot. À l’instar de Rapha, Gore, Assos, RH+, … Ozio affirme à chaque collection sa personnalité. Le chemin n’est pas simple et Christian Dauvergne, le créateur d’Ozio, doit souvent lutter pour faire “émerger” sa marque sur ce marché difficile de la confection de vêtements cyclistes. Au Bike Café nous aimons cette démarche entrepreneuriale et d’ailleurs c’est à Ozio que nous avons confié la réalisation de nos maillots. Avec Ozio, il n’y a pas de concession à la qualité : les cuissards sont plébiscités par les gros rouleurs. Nos maillots tournent en machine sans broncher depuis plusieurs mois.

Bike Café

Dans le catalogue automne / hiver nous allons retrouver la “patte” Ozio avec des couleurs et des graphismes qui ne laisseront pas les cyclistes indifférents.

Rendez-vous sur le site pour découvrir la collection

Faites tourner la roue …

Bike Café

Bénéficiez en ce moment d’une remise “loterie” entre 5 et 15% que vous pourrez obtenir en faisant tourner la roue. Ce petit jeu de hasard interactif s’ouvrira en pop-up lors de la consultation du site.

C’est nouveau …

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Le froid arrive, il va falloir se protéger et s’habiller en conséquence pour pratiquer le vélo. Les fibres Polartec ont été choisies par de nombreuses grandes marques comme Rapha, RH+, … qui ont élaboré avec des vêtements techniques pour faire face aux frimas de l’hiver. Santini SMS pense aux femmes. La marque italienne propose une superbe série de textiles de la la gamme Corail 2.0. Cet hiver il faudra également entretenir votre vélo : la pluie, la boue, … des routes hivernales vont l’attaquer de toute part. La marque GS27, très connue des automobilistes et des motards, propose désormais une gamme “cycle”. Peugeot revient au devant de la scène avec des vélos innovants comme ce Gravel électrique eR02. Et pour finir, le Bikepacking progresse et Caminade propose une sacoche de cadre spécifique à ses vélos de Gravel aux formes particulières …

matos-unRapha : on réfléchit jusqu’aux bouts des doigts

Bike Café

Les Brevet Reflective Gloves ont été conçus pour procurer protection et maniabilité lors des longues journées à vélo. Un dessus de main entièrement réfléchissant, agrémenté de bandes Brevet haute-visibilité, ils permettent d’être visible sur les routes peu éclairées. Une mousse à mémoire de forme placée aux points de pression clés permet d’éviter les douleurs dans les terminaisons nerveuses de la main et de soulager les zones sensibles.

Afin d’éviter les coutures superflues, les Brevet Reflective Gloves sont fabriqués avec le moins d’empiècements possibles. Tandis que la couche de Power Shield Pro Polartec confère isolation et respirabilité. Les perforations au niveau de la paume aide à réguler la température et une fermeture velcro au poignet arbore un logo en gomme Rapha en léger relief.

Prix : 105 €

Infos sur le site

matos-deuxGS27 … s’occupe de votre vélo

Leader français depuis 50 ans sur le marché de l’entretien automobile et moto, GS27 lance GS27 Cycle et met ainsi son expérience et son savoir-faire au service  des vélos.

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Cette gamme est entièrement dédiée aux cycles avec des produits techniques tels que les lubrifiants et dégraissant vélo, ainsi que le répare crevaison express en cas de pneus crevés. Elle comprend également des produits nettoyants et protecteurs pour la selle et le cadre de votre vélo tels que le nettoyant Lustrant ou l’imperméabilisant anti-tâche textile et cuirs pour la selle de vélo. Tous les produits GS27 Cycle s’appliquent sur tous types de vélo : VTT, vélo de course et de route, BMX, fat bike et vélos électriques.

Le Pack découverte GS27 Cycle : Prix : 42 €

Infos sur le site

matos-troisSantini pense aux femmes

Bike Café

L’hiver apporte de nombreux défis aux cyclistes qui devront faire face au vent, au froid et aux pires conditions. Santini a créé la gamme Corail 2.0 pour les femmes qui refusent la trêve hivernale. Elle comprend des maillots, des cuissards longs et une veste. Conçue pour les femmes par les femmes, ces modèles ont une coupe ultra-féminine et offrent un choix de trois couleurs attrayantes : orange, purples et aigue-marine.

Prix : Maillot : 95 € – Cuissard long :110 € – veste : 150 €

Infos sur le site

matos-quatrePeugeot eR02 un gravel électrique

Bike Café

Nous sommes heureux de constater que la marque Peugeot ose venir sur le créneau du Gravel et propose ce modèle électrique qui va nous le pensons rencontrer une certaine clientèle. Moins lourd qu’un VTT plus à l’aise sur les partie route ce vélo vous ouvrira petites routes et chemins. Son autonomie de 125 km permet d’envisager une itinérance journalière intéressante. Les équipements Sram mono plateau, pneus Overide, freins à disques hydrauliques, … sont à la hauteur.

Caractéristiques

  • Cadre : Aluminium 7005, disque, post-mount
  • Fourche : Aluminium 7005, flat mount
  • Moteur : Bosch Performance CX
  • Batterie : Bosch Li-ion Power Pack 500Wh
  • Autonomie : Jusqu’à 125 km
  • Dérailleur arrière : Sram Apex 1, long cage
  • Manettes de dérailleur : Sram Apex, 11V
  • Pédalier : Aluminium, 170mm, offset 5 mm, 18 dents
  • Cassette : Sram PG1130, 11-13-15-17-19-22-25-28-32-36-42
  • Freins : Sram Apex hydrauliques, 160 / 160 mm
  • Pneus : Hutchinson Overide, 700x38C, 66 tpi
  • Jantes : Tec, Easy Tubeless Ready, Disque
  • Moyeux : Formula 6T, 28H, Thrue-Axle, 100 / 142 mm
  • Cintre : Tec Aluminium, 31,8 x 400 (S-M) / 420 (L-XL)
  • Potence : Tec Obvius, 31,8 x 90 mm (S-M) / 100 mm (L-XL)
  • Selle : Selle Italia X3 xp Flow, noir
  • Tige de selle : Tec Obvius 27,2 x 350 mm, 15 mm offset
  • Console Display Intuvia avec commande déportée
  • Poids : 18,50 kg

Prix :  3 299,00 €

Infos sur le site

matos-cinq

Bikepacking spécial Caminade

Difficile a habiller en mesure industrielle notre Caminade Gravel. Il fallait du sur-mesure et Caminade a développé un sac “bikepacking” spécialement étudié pour épouser la forme cintrée du tube supérieur de leur vélo Gravel. Avec sa forme fuselée inspirée des réservoirs de motos, il ne gêne pas le pédalage. Le chargement par le dessus facilite son usage en roulant.

Bike Café
Il vous permettra d’emporter facilement coupe-vent, nourriture, téléphone, argent, papier et tout autre objets utiles lors de vos aventures.

Caractéristiques

  • Textile Polyester Ripstop pour la résistance à l’eau et la légèreté, laminé avec nylon 200d pour la durabilité ;
  • Zip de fermeture étanche ;
  • Fixation facile sur le cadre par velcros ;
  • Mousse de protection au fond du sac ;
  • Compartiments de rangement intérieur ;
  • Attache pour les clés ;
  • Logo exclusif Caminade ;
  • S’adapte à toutes les tailles du cadre Gravel Caminade ;
  • Fait à la main à Barcelone ;

Prix : 120 €

Infos sur le site

matos-sixRH+ Shark avec Polartec

Bike Café

La gamme Shark atteint un nouveau niveau de protection, respirabilité et aérodynamisme pour rouler par temps changeants avec la pluie et le vent. Le tissu Polartec® Power Shield® Pro est un atout majeur pour être performant par tous les temps. Grâce à sa membrane imperméable à l’eau et perméable à l’air, Shark vous protège et vous évite d’être trempés de sueur.

Attention au moment de la commande : RH+ taille petit …

Prix : 220  €

Infos sur le site

 

Une Gravel Roc … acrobatique

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Bike Café

L’an dernier, nous faisions figure de “pionniers” lors de la première Gravel Roc. Nous étions une petite centaine à nous regarder, étonnés d’être là, montés sur des vélos façon course, parfois bizarres avec de gros pneus et des cassettes équipées de grandes dentures. L’ambiance de cette “première” rappelait celle du Roc “canal historique” de 1984, avec ces 7 mecs curieux équipés de vélos improbables qui s’apprêtaient, sans le savoir, à créer cet événement dont on connait maintenant l’ampleur.

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Le Roc “canal historique” avec 7 mecs bizarres équipés de vélos improbables

Pour cette édition 2017 la “compet” s’est invitée sur la Gravel Roc avec près de 200 dossards : le double de l’an dernier. Pour ceux qui ne souhaitaient pas s’arracher, il y avait, sur le même parcours une “rando Gravel”. Le speaker qui faisait l’ambiance sur la ligne de départ précisait, en parlant du Gravel,  “Apparemment ce n’est pas du VTT, ni du vélo de route … c’est entre les deux ! …“. À cet instant on ne savait pas encore que ce sera par moment plus du VTT que du Gravel …

Un troupeau de buffles …

Pour notre deuxième participation nous avons choisi la version “Rando” ce qui nous a permis d’assister en spectateurs au départ du troupeau de buffles de la compet qui s’est mis en route à 8 h pétantes. Les narines fumantes, juchés sur leurs montures équipées de guidons aux cornes prononcées, les guerriers du Gravel se sont élancés à la conquêtes d’un parcours durci par rapport à la première édition. La poussière qu’ils ont soulevée était à peine retombée que c’était à nous d’entrer en piste 1/4 d’heure plus tard en nous glissant dans le sas de départ. Nous étions nettement moins nombreux que les costauds et nous sommes partis sur leurs traces, sans espoir de les rattraper.

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Le départ du troupeau de buffles des participants de la compet dans un nuage de poussière – photo Bike Café

Vous voulez du déniv … et bien vous en aurez ! …

Après la première édition, les organisateurs ont écouté les costauds qui, l’an dernier, avaient trouvé que 880 m de D+ pour 50 km c’était “petit bras”. Pour ma part ça m’allait très bien, mais personne ne m’a demandé mon avis … sinon j’aurais dit que c’était bien. J’aurais juste demandé à supprimer la descente un peu space qui se trouvait après la montée sur Valdingarde qui m’avait un peu impressionnée.

Manque de chance, ils ont écouté les “musclés”, les rois du toujours plus, et du coup notre rando, a pris d’emblée une allure de grand prix de la montagne en commençant par la traversée plutôt pentue d’un camping vers le 6ème kilomètre. Les résidents des lieux, après avoir admiré la vigueur des buffles qui nous avaient précédé, regardaient avec compassion les escargots que nous étions. On s’est pourtant arraché pour ne pas mettre pied à terre et rester dignes devant ces spectateurs étonnés de nous voir passer devant leurs bungalows. La récompense est venue ensuite sur une superbe piste qui nous offrait une vue mer avec au loin le cap du Dramont. On s’est arrêté pour débâcher car la température, après ces premières rampes, était bien montée.

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Une vue mer avec au loin le cap du Dramont – photo Bike Café

Les chemins qui ont suivi étaient superbes. Belles pistes, avec des raidards pas faciles … J’ai eu un peu de mal … je crois que je vais mettre un plateau de 38 à la place de mon 42 … On retrouve Aurélie de Vojo, courbée sur son vélo de Gravel de prêt “Pijot” … Elle découvre à la fois le vélo de la marque du Lion et le Roc version Gravel comme pas mal de participants à cette rando.

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Aurélie “Miss Vojo” … la banane sur cette belle piste – photo Bike Café

Une première crevaison de la roue avant de mon Caminade nous stoppe dans notre progression contemplative et néanmoins active. Je n’ai pas écouté les conseils avisés de Brice Epailly qui préconise le montage tubeless, tant pis pour moi. Du coup on se retrouve en queue de la rando, comme l’an dernier.

Bike Café
Ne te moque pas Brice … promis je passe au tubeless – photo Bike Café

On arrive en haut du col du Bougnon que l’on va prendre en descente … C’est plus sympa que dans l’autre sens. La portion de route qui va suivre nous fait renouer avec la vitesse …

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Une belle piste Gravel – photo Sportograph

Le Roc festival … de crevaisons

Vers le 20ème kilomètre … re crevaison … Cette fois c’est Pierre qui crève de la roue arrière du vélo de cyclocross Canyon Inflite que nous testons en ce moment. On répare … on repart et au moment de repartir Pierre s’aperçoit qu’il est crevé aussi à l’avant … L’atelier réparation se remet à nouveau en place … Brice ne rigole pas … Heureusement, compte tenu de notre expérience de l’an dernier on avait prévu deux chambres par vélo.

Du coup c’est la honte nous sommes les derniers de cette rando et la moto qui ferme l’épreuve nous rattrape … “Vous n’avez pas de dossards je ne vous attends pas …” nous dit le motard, peu sensible aux plaques “Presse” sur nos 3 vélos … Pas de soucis on est des “grands garçons” on trouvera bien notre chemin.

Bike Café
Un single sans intérêt le long d’un grillage sur un chemin pour enduro – photo Bike Café

Tout se complique lorsque avenue Jean Giono à Roquebrune le parcours nous envoie dans un single qui ressemble plus à une trace pour Enduro. On rattrape une route qui nous redescend au ravito de Roquebrune. On nous dit alors que l’on est “hors course” … on traduit : “hors rando” … On s’en fout un peu car nous on ne fait pas la course 😉

Bike Café

On contourne Roquebrune pour arriver dans un coin super où on n’avait pas roulé l’an dernier. Une petite route vers la Mourette nous conduit à une superbe piste vers Saint Blaise … là OK : c’est Gravel …

On passe par les Campons nous voilà réconciliés avec le parcours. On croise des enduristes sympas qui font leurs jonctions. Tout va bien on a rattrapé le motard qui chaperonne le dernier de la rando. Malheureusement notre bonheur est de courte durée car la flèche marron “Gravel Roc” nous amène sur un chemin pourri au-dessus du ravin de Ste Candie. La moto passe … nous on met une nouvelle fois pied à terre.

En bas de ce single, qui était la première partie d’une spéciale d’enduro, nous arrivons aux Vingt-cinq ponts. Le motard essaie de dissuader la “lanterne rouge” de poursuivre. Pour nous la décision de rentrer par la route sera vite prise. Pierre doit prendre son TGV pour un retour sur Paris et il faut être raisonnable. On a quand même presque 900 m de D+ enregistrés sur nos compteurs.

Bike Café
Une arrivée groupée des 3 P : Patrick, Pierre et Philippe – photo Bike Café

On rentre donc par la route jusqu’à Saint Aygulf pour passer quand même par la ligne d’arrivée. On rattrape le final au niveau de la plage de la Galiote, on prend la piste cyclable pour une arrivée groupée des 3 P : Patrick, Pierre et Philippe.

Bike Café

Échange avec d’autres participants à l’arrivée, casse-croûte, et retour au camping à vélo pour une petite douche : des vélos et des mecs … On boucle les sacs et retour vers la gare TGV pour déposer Pierre qui va retourner dans la grisaille parisienne.

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Et ça … est-ce que c’est Gravel ?

Bike Café ne pouvait manquer cette seconde édition, par contre nous en ressortons déçus car, pour nous, ce n’était pas une rando Gravel. Sur le groupe facebook Gravel Bike France, il y a une expression qui revient souvent et qui agace un peu : “Et ça est-ce que c’est Gravel ?” … c’est un “poil à gratter” qui légende généralement la photo d’un vélo bizarre posté par les petits rigolos du groupe en quête d’humour facile. Je n’ai pas pu m’empêcher de penser à cette formule lorsqu’il a fallu escalader le petit chemin passant derrière le lotissement Ste Anne à Roquebrune.

Compet et Gravel : une antinomie …

L’un des soucis des organisateurs consiste à mutualiser les parcours de nombreuses courses proposées sur le Roc. Ces questions techniques les ont détourné sans doute de “l’esprit” Gravel. Les deux secteurs genre “tranchées pour enduro” ont gâché la fête. La recherche de difficultés sur des pentes et descentes “techniques” n’était pas nécessaire. Il y a pourtant de belles pistes dans le coin et les jonctions route sont toujours possibles. Le format “course” proposé cette année et qui a consacré un vainqueur : Steve Chainel est peut-être pertinent … ce sera aux compétiteurs de le dire, même si de mon point de vue j’ai un doute car ça ressemblait plus à un cyclo cross géant qu’à une épreuve de Gravel. Le problème c’est que la rando était sur le même parcours … bonjour la rando. On peut se poser la question est-ce que la compet et le Gravel ne sont pas antinomiques ? Comme le trail running on risque de voir fleurir les dossards … Tant mieux pour les marques qui pourront créer des “teams”. La FFC fera peut-être naître un cadre réglementé … De notre côté on continuera à pratiquer le Gravel libre sans avoir à transformer nos vélos en VTT.

Pour la petite histoire, dans l’un de ces passages type “enduro” nous menant vers les “25 ponts” nous étions en train de pester sur ces marches infranchissables le cul sur la selle. C’est alors que des randonneurs qui nous regardaient nous débattre dans ce foutoir nous ont dit : “Ils ont tous râlé en passant là …” … nous voilà rassurés, nous ne sommes pas les seuls à trouver ce parcours trop technique par endroits.

Steve Chainel qui a quand même à son palmarès une 4ème place au championnat du monde de cyclo-cross 2006 était plus à l’aise que nous. Il résume assez bien la situation en décrivant sa course à nos amis de vélo 101 “Samedi, le parcours était assez cassant avec des descentes très sinueuses et des montées caillouteuses. Et puis aussi quelques petites marches à pied. Donc, finalement, il faut avoir la technique du crossman, celle du VTTiste et la puissance et l’endurance du routier donc c’est un mix des trois qui fait qu’aujourd’hui, …. Il poursuit “Comparativement aux Etats-Unis, je le trouve beaucoup plus cassant, avec des pierres … c’était un vrai régal de le faire avec mon vélo de Gravel. Il y a certains endroits où cela aurait été plus sympa avec un VTT.” 

Le Gravel c’est un esprit différent du VTT et du CX … on doit privilégier le côté plaisir et découverte qui sont offerts à nos vélos polyvalents. C’est la vision que nous avons de cette pratique et nous choisirons nos participations à des épreuves ou randos plus ciblées Gravel qui privilégient ces aspects là … Nous allons le 28 octobre à la Gravel 66 (une sortie Gravel conviviale et déjà historique) organisée par Caminade et le 12 novembre nous vous invitons à la Gravelxinoise que nous parrainons aux côtés de 2.11 Cycles et des Cycles Leon.

Le film …

  

Gravel et Cyclisme Pro …

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Photo : ANSA/CLAUDIO PERI

Peut-on rentrer au Bike Café et discuter de Gravel et cyclisme professionnel, sans se prendre un tabouret sur la tête, ni (dans le meilleur des cas) agacer les graveleux les plus puristes qui fuient ce peloton bariolé affichant marques publicitaires en tout genre ou à l’effigie de quelques pays improbables (voire douteux diront certains)…

Et pourtant dans la chaleur de juillet, j’aperçois quelques habitués du comptoir qui, l’air de rien, en sirotant leur panaché, regardent du coin de l’œil, sur l’écran allumé au fond de la salle, les images d’un peloton emmené à vive allure par un bande de 9 types déguisés en noir, la bouche à peine entre-ouverte, les yeux rivés sur le capteur de puissance : 445 W, 110 tours minute, 9%, 25 km/h, 150 pulsations minute, 6,5 W/kg…

Alors quel rapport entre cette approche scientifique du cyclisme actuel et l’envie de sortir des sentiers battus, si caractéristique de la pratique du Gravel ? Il y a pourtant quelques courses du circuit pro qui méritent qu’on s’y attarde car leurs parcours passent par des chemins agricoles, où l’imprévu a encore toute sa place. Recensement non exhaustif des courses pro apparentées Gravel…

Les Flandriennes …

Tour des Flandres, Gand Wevelgem, Grand Prix E3, Het Volk, Kurnes Bruxelles Kurnes, Paris Roubaix …

Ces courses qui se déroulent entre février et avril en Belgique et dans le nord de la France ont contribué à la légende du vélo avec leurs secteurs pavés et leurs monts rugueux et pentus qui parsèment la campagne flamande. En 2017, le parcours de Gand-Wevelgem a même été agrémenté de plusieurs portions de chemins de terre de la guerre de 14-18. Ces « plugstreets » étaient empruntés par les soldats alliés pendant la Grande Guerre.

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Gand Wevelgem rend hommage aux “PlugStreet”, liaisons empruntées par les soldats de la guerre 14 … – © Fotografie Masselis – Wevelgem

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Paris-Roubaix, ou la course de cochons

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Le Koppenberg avant l’apparition des vélos gravel…

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Le Koppenberg : les tracteurs ont du mal à monter… et les cyclistes alors ! – photo Mathieu Poussou

L’évocation de la tranchée d’Aremberg, du Mur de Gramont, du Vieux Quaremont, du Mont Kemmel, ou du Koppenberg, hauts lieux de l’histoire du vélo et de l’histoire tout court, ne peut pas laisser indifférent. Quand on pense que les plus grandes classiques se jouent sur ces bouts de chemins pavés désormais protégés car en voie de disparition … La marque de bière Malteni ne s’y est d’ailleurs pas trompée en lançant la Malteni Gravel Bootleggers qui revisite en mode gravel certains de ces secteurs pavés … Une course de 245 km, dont 70% sur des chemins de terre et 10% sur des pavés. RV le 7 avril 2018 pour la deuxième édition (limitée à 150 participants). Vu le nombre de places limitées, on peut tout de même se rattraper quelques semaines plus tard (28-29/04/2018) en participant à l’évènement Pavés de Chilkoot (voir cette vidéo) et ces 345 km sur deux jours et en autonomie entre Paris et Roubaix…

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Malteni Gravel Bootleggers, 2017 … notre représentant Manu Hus – photo Mathieu Poussou

Les italiennes …

Ce sont sans aucun doute les courses qui possèdent le plus de charme.

La « Strade Bianche » qui existe depuis 2007 a été un succès immédiat. Elle est maintenant une des classiques les plus spectaculaires et visuelles du calendrier, avec sa cinquantaine de kilomètre sur les routes blanches de la campagne toscane au milieu du vignoble et des cyprès. Les images des coureurs grimpant ces collines, dans la poussière de pistes non goudronnées ne peuvent pas laisser indifférent. Cela donne forcément envie d’enfourcher son vélo, y compris pour les opposants les plus farouches à l’assistance électrique ou autres transfusions sanguines. La course de termine sur la superbe Piazza del Campo de Sienne, d’abord connue pour le Palio, où les 17 quartiers de la ville s’affrontent à travers des courses de chevaux.

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« La Classica del Nord più a sud d’Europa » – sans doute la plus belle des courses, dans la campagne Toscane de début mars – Photo : ANSA/CLAUDIO PERI

Le lendemain de la course (souvent le premier WE de mars), les cyclos amateurs peuvent parcourir 130 km du parcours pro en mode Gran Fondo. Problème : cela tombe en même temps que la Gravel 66.

Et puis n’oublions pas l’Eroica, hommage nostalgique au vélo d’antan qui se déroule en octobre sur les routes blanches du Chianti, pas loin de Sienne.

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Eroica, la mecque du Vélo Vintage … – photo Eroica

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Quand Lucien petit Breton lâche Bernard Thévenet …

Enfin, le Tour d’Italie (Giro d’Italia), course la plus romantique, aux parcours souvent novateurs réemprunte d’ailleurs parfois ces “strade bianche” de Toscane dans la première semaine de course (par exemple en 2010 ou 2016).

Et puis surtout le Giro a débusqué des cols de haute montagne Gravel qui nous renvoient au cyclisme d’avant 1960, lorsque les grands cols alpins ou pyrénéens n’étaient pas encore tous asphaltés. Le « Colle di Finestre » dans le Piémont italien au-dessus de Susa dont les 8 derniers kilomètres ne sont pas goudronnés a rapidement obtenu le statut de col « légendaire » après 3 passages du Giro depuis 2005 (il est d’ailleurs au programme du rallye Turin – Nice Gravel dont la deuxième édition vient d’avoir lieu en septembre dernier).

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Colle di Finestre : du gravel à haute altitude

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Le Plan de Corones dans les Dolomites (emprunté par le Giro en 2008 ou 2014) offre également quelques passages non asphaltés

Les Bretonnes …

Créée en 1984 et ouverte aux pros en 1999, le Tro Bro Leon ou Paris – Roubaix breton emprunte des chemins de terre et des secteurs empierrés ; son organisateur Jean-Paul Mellouët explique « Comme je trouvais que toutes les courses se ressemblaient, j’ai décidé de lui faire emprunter les chemins de traverse, les fameux “ribinoù” en breton ».

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L’enfer de L’Ouest … Un paradis pour graveleux…

Et le Tour de France ?

Plus grande fêtes populaire de juillet, vitrine médiatique du cyclisme professionnel, le Tour de France est cependant souvent à la traîne en matière de parcours innovants. Pendant très longtemps les tracés classiques se succédaient invariablement au fils des années : plaine, CLM, Pyrénées, Alpes ou inversement l’année suivante … Victime de son succès le TDF est devenue une grosse machine à la logistique imposante (4 à 5000 suiveurs …). La Caravane publicitaire ne peut pas passer partout. Les arrivées au somment du Puy de Dôme sont une histoire ancienne … Pourtant les organisateurs tentent depuis quelques temps de faire un effort et d’imaginer des tracés un peu différents, conscients que seules les étapes audacieuses peuvent éventuellement bousculer la programmation et l’organisation quasi scientifiques des grosses équipes actuelles.

En 2016 ASO a ainsi introduit, à petite dose, quelques pistes Gravel dans la 1ère étape de Paris – Nice arrivant à Vendôme.

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Une section gravel dans Paris Nice 2016 (à 4 km de Vendôme)

Parfois aussi des sections pavées sont au programme du TDF et font d’ailleurs largement débat. Mais 2018 pourrait peut-être marquer un tournant. Car les rumeurs (qui prendront fin mardi prochain lors de la présentation officielle du tracé) parlent de plusieurs sections « Gravel » à différents moments du parcours.

D’abord il se murmure que les étapes bretonnes en début d’épreuve incluront les fameux “ribinou”, jusqu’à 30 km de chemin de traverse dans des paysages sublimes … Ensuite le secteur pavé du Carrefour de l’Arbre serait au programme d’une étape se terminant à Roubaix …

Et puis dans les Alpes, il se dit que la piste du plateau des Glières, récemment empruntée par la Résistance (lire aussi ici) serait peut-être au programme d’une étape de montagne. La Montée sur le plateau par des pentes à 10-15% suivie de cette section rugueuse qui sert de piste de ski de fond l’hiver serait incontestablement un moment à ne pas louper. Sans oublier le passage devant le mémorial des Résistants avant de descendre sur Thorens-Glières.

Alors le Tour 2018 se jouera-t-il sur une crevaison ?

RV le 17/10 prochain pour voir si et quand cela vaudra le coup de programmer son réveil pour interrompre sa sieste dans la torpeur du mois de juillet.

Et hors d’Europe …

Aux USA, pays des pistes Gravel par excellence, nous avons aussi recensé quelques passages non asphaltés lors du dernier tour de l’Utah …

 

Le Roc tient salon sous l’azur de Fréjus …

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On peut carrément dire que le salon du cycle français se déroule désormais en octobre à Fréjus. Avec un nombre incroyable de visiteurs, dans une ambiance détendue de vacances prolongées sous le soleil méditerranéen, le Roc d’Azur confirme d’année en année ce nouveau statut. Ce rendez-vous devient incontournable pour les exposants présents. Il est le lien entre le public et les marques qui viennent présenter, sous le soleil varois, leurs nouveautés 2018. Les produits présentés dépassent le strict cadre du VTT. Les exposants profitent d’un large public de visiteurs passionnés par tous les types de vélos pour présenter une offre élargie de leur catalogue.

100 000 visiteurs …

« Nous avons eu 20 016 inscrits sur nos courses, ce qui confirme que le Roc d’Azur est Le plus grand festival de VTT au monde », explique Vivien Hocquet, coordinateur du Roc d’Azur. « Le Roc Draisienne ou les plus de vingt heures de show de BMX et freestyle permettent aux familles de partager des moments inoubliables, ce qui est au cœur de l’esprit Roc ». Avec 100 000 visiteurs, le Salon a lui aussi fait le plein, et notamment le samedi où 35 000 personnes se sont massées sur les 28 000 m2 d’exposition et sur les 250 stands des plus grandes marques. « Nous sommes aussi très fiers des 2 500 tests de vélos sur notre nouvelle piste du Roc Test Camp by Canyon, et des avis partagés entre utilisateurs et marques sur notre nouvelle plateforme d’inscription, qui a aussi fluidifié les prêts de matériel. Le double de concurrents sur la Gravel Roc Race confirme aussi notre qualité de précurseur sur les tendances du marché. Les VAE* ont également explosé en terme de participants cette année ».

Les tendances

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Deux journées intenses de découvertes sur le Salon du Roc – photo Bike Café

Nous étions 3 membres du Bike Café à fureter sur les stands pour dénicher les nouveautés. Entre quelques rendez-vous et des interviews nous avons joué les badauds dans les allées. Voici ce que nous avons retenu …

La foule

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La foule du Roc d’Azur – photo Bike Café

La météo idéale a sans doute été un élément favorisant un record de fréquentation. Par rapport à l’an dernier nous avons constaté visuellement, dés le jeudi, un nombre incroyablement important de visiteurs venus participer aux courses, tester des vélos ou découvrir les stands et les animations.

Le VAE : la grande inconnue

Le VAE est apparu dans un premier temps sous la forme d’une alternance douce au moyen de transport, puis il est devenu une possibilité de découverte du vélo, voir d’y revenir … Madame accompagne Monsieur sur une petite randonnée, les anciens peuvent suivre les jeunes, … Mais les vieux démons sont toujours là : “business is business” et je fais toujours plus. Le VTT et la route ont rencontré la “fée électricité”. La version Enduro électrique ressemble plus à une moto qu’à un vélo. La législation est au coin du bois avec cette histoire de bridage à 25 km/h et les acteurs majeurs attendent leur heure pour frapper encore plus fort.

Les modèles électriques évoluent par l’intégration et les innovations visant à rendre les machines plus légères à l’oeil et sur la balance. L’électrique gagne le Gravel Bike avec des modèles intéressants comme celui de Fantic, qui annonce pour 2018 une superbe machine qui intègre parfaitement, comme l’a fait Focus, les éléments moteurs et batterie.

Pour se faire une idée on a roulé sur un Lapierre Overvolt AM Team

L’électrique c’est fatiguant ! … C’est la conclusion d’un petit test de 2 h du côté du Fournel. Nous étions une dizaine de néophytes électriques, à tester des Lapierre motorisés, avec beaucoup de débattement devant et derrière, à l’opposé d’un gravel.

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L’encadrement était de qualité puisque pas moins de 5 Lapierre’boys étaient de la sortie, dont des champions nationaux, internationaux et une légende mondiale Nicolas Vouilloz. Le parcours de liaison du Roc vers le Fournel est mis à profit pour prendre la bête en main : aisée pour une personne habituée au pilotage d’un VTT.

Les premières pentes sont gravies avec l’assistance minimale : on n’est pas sur une moto, il faut pédaler et utiliser le dérailleur comme sur un VTT classique, même si à pente égale l’effort est moindre. Et puis, on quitte la piste pour monter “dré dans l’pentu” : ornières, marches, racines, … tout passe à condition de bien mouliner. Et le cœur de monter dans les tours ! En descente, le surpoids permet de mieux coller au sol. Et sur du sentier virevoltant tant verticalement qu’horizontalement, cela va très vite : relance dans la courbe, franchissements en un clin d’œil, … je suis bluffé.

Philippe en blanc pour Bike Café - photo Lapierre
Philippe en blanc pour Bike Café – photo Lapierre

Après ce petit essai, sans jamais utiliser le mode turbo, le verdict tombe : c’est presque un autre sport que le VTT avec plus de plaisir de pilotage, mais ce n’est pas de la moto ! Reste à tester une sortie sur la journée pour jouer avec l’autonomie.

Le Gravel Bike

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Caminade devant le stand de Mavic équipé de roues All Road chaussées des nouveaux pneus de 40 – photo Bike Café

Comme à l’Eurobike cette année l’omniprésence des Gravel s’est fait remarquer sur les stands alors que le “Fat Bike” a pratiquement disparu. Cette fois il ne s’agit pas d’une mode mais d’une tendance profonde que les marques, même les plus discrètes sur le sujet, affichent sans réserve.

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Le Gravel Peugeot électrique – photo Bike Café

Peugeot par exemple présentait un nouveau modèle qui existera même en version électrique, B’Twin montrait un modèle plus abouti que le Triban 100 que nous avions essayé, …

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Le projet Gravel de B’Twin – photo Bike Café

Les marques moins industrielles, qui poussent le sujet Gravel, étaient “visibles” : Caminade présent devant le stand de Mavic avec leur nouveau Gravel en titane équipé des roues et pneus Allroad taille 40 de la marque jaune ; Open sur le stand de son distributeur Mohawks Cycles avec le nouveau modèle 2018.

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Le nouvel Open avec sa nouvelle robe 2018 – photo Bike Café

On a aimé …

Au détour des allées et en fonction des rencontres on a découvert quelques “pépites” que nous voulons partager avec vous …

Une déco tribale chez Léon

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Une déco “tribale” vue sur le stand de Leon … une vraie oeuvre d’art. photo Bike Café

Nous avons découvert cette magnifique décoration présentée sur un vélo client exposé par les cycles Léon. Le motif tribal du décor a été réalisé au pinceau avec en couche finale de protection,  un  vernis céramique. Belle œuvre d’art originale et unique. On a oublié de demander si l’artiste l’avait signé.

Le potentiel du 650B en Gravel.

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Clément en 650 b photo Bike Café

Nous avions roulé et découvert ce type de montage avec le Cannondale Slate en 2015 (voir le test à l’époque) qui était précurseur d’une tendance que nous voyons se généraliser. Ce format se décline désormais sur des vélos jusqu’alors équipés en 700. Il offre des possibilités de roulage performantes dans certaines conditions et constitue une alternative sécurisante et confortable à la pratique du Gravel.

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WTB sur le Gravel Titane All Road de Caminade – photo Bike Café

Nous consacrerons prochainement un article complet à ce sujet.

Giant, ou comment passer à l’hydraulique à moindre frais

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Intégration d’un freinage semi-hydraulique chez Giant – photo Bike Café

Le freinage disque n’est plus contesté déjà présent dans le VTT et le Gravel, il se généralise aux vélos de route. Pour  des raisons économiques il est proposé en version commande à câbles sur les vélos d’entrée de gamme et la qualité de freinage n’est pas toujours au rendez-vous. Chez Giant il existe un kit de freins hydrauliques qui permet sans avoir à changer les poignées à passer aux étriers hydrauliques. Les câbles sont conservés sur une courte longueur et actionnent un maître cylindre qui commande les étriers. Coût du kit complet : 149 €. On a hâte de l’essayer sur l’un de nos vélos.

Côté chiffons

On aime bien parler équipements textiles. Nous sommes évidemment plus attachés dans le monde du Gravel aux tenues élégantes et discrètes pour marquer notre côté identitaire.

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La marque espagnole GOBIK présentait de beaux modèles sous le soleil varois. photo Bike Café

Nous avons craqué sur les tenues de la marque espagnole GOBIK. Sous le soleil de Fréjus ça “pétait” plutôt sur leur stand où l’on pouvait admirer maillots, cuissards, chaussettes, … Le design moderne et l’harmonie des couleurs nous ont séduit, tout comme le rapport qualité prix.

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B’Twin n’est pas en reste avec de superbes tenues sur lesquelles le marquage se fait discret.

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Maillot sur le stand Garuda. photo Bike Café

Nous avons également remarqué la marque française Garuda qui sait fabriquer en France des maillots techniques avec des matériaux adaptés.

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Mavic All Road une tenue adaptée au Gravel Bike – photo Bike Café

Mavic propose également une gamme vestimentaire Gravel avec des éléments discrets et techniques comme ce gilet bien pratique en inter-saison et un bas tendance short qui est parfaitement adapté à la pratique All Road.

Côté pratique

Avec Caminade l’affaire est dans le sac. On a trouvé enfin une sacoche de cadre pour le Gravel Caminade qui n’était pas facile à équiper avec sa ligne très slopping de ses courbes. Elle sera commercialisée prochainement, s’ouvrira par le dessus et sera tendue entre la direction et la tige de selle et maintenue par des sangles au tube supérieur que l’on ne peut pas qualifier d’horizontal.

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Une sacoche de cadre a poser au dessus du tube horizontal et qui s’ouvre par le dessus. Photo Bike Café

Avez-vous pensé à entretenir votre vélo … Cette année GS27 marque française bien connue pour ses produits d’entretien auto est passée au vélo après s’être intéressée à la moto. La marque a pris pour 2017 et 2018 la station d’entretien des vélos du Roc … Une belle occasion pour nous de faire un tour d’horizon sur le salon des produits du marché afin de préparer un sujet sur l’entretien des vélos.

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GS27 propose désormais une gamme entretien pour le vélo – photo Bike Café

Spirgrips a développé des poignées pour permettre aux cyclistes de bénéficier d’appuis biomécaniques supérieurs sur des guidons plats sur lesquels on retrouve une position un peu comme sur des cocottes de freins de route.

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Spirgrips rend confortable la position sur un guidon plat – photo Bike Café

Ozo transforme votre vélo classique en vélo électrique … la marque française installée dans les Bouches du Rhône adapte des moteurs et des batteries sur votre vélo préféré. On découvrira prochainement un article sur cette société dans Bike Café.

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Le moteur d’Ozo installé sur un vélo de Gravel Sobre – photo Bike Café

Sacoches “low coast” chez BBB … Cette série Bike packing présente un rapport qualité prix intéressant qui pourra satisfaire les amateurs de rando à vélo.

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Le Bike packing version BBB – photo Bike Café

Photos

La Cyclerie Café s’ouvre à Poitiers

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Une nouvelle adresse vélo vient de s’ouvrir à Poitiers : la Cyclerie Café. Cette naissance est une évidence pour Philippe Trochon qui ouvre ce nouveau lieu de rendez-vous destiné aux cyclistes. Le vélo est entré très tôt dans la vie de Philippe qui est né dans une famille de cyclistes. Très rapidement, il saute sur un vélo et à 7 ans il fait déjà des randos à bicyclette autour de Poitiers et d’Angoulême. Plus tard, il aborde les compétitions en VTT et sur route et pratique même du cyclo-cross l’hiver. Mais son esprit de cycliste, pourtant d’un très bon niveau, l’emmène dans d’autres univers que celui de la compet. Cette aventure, déjà longue, avec le vélo va s’épanouir dans cette “cyclerie” qu’il a conçue à son image.

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Phlippe Trochon est un cycliste pratiquant et confirmé. Il a notamment fait cette année la French Divide … le voici à son arrivée de l’épreuve au pays basque après avoir traversé la France sur les chemins et en auto-suffisance – photo Clément Milo (MILO PIX)

Un “social-club” …

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Au cours de ses différents voyages à vélo, Philippe découvre ce concept de “Bike Café”. “Pour mon projet de Cyclerie, je me suis un peu inspiré de ce que j’ai vu en Angleterre, en Belgique et aux Pays-Bas ; ils sont assez calés là-dessus. L’esprit de ces lieux est un peu du style social-club : ça colle à ma vision du vélo et ça me plaît.” précise Philippe. Ce n’est pas seulement un magasin de vélo mais un lieu de rendez-vous, point de départ de sorties de groupe pour aller à la découverte des paysages de la région. “Le concept de “Bike Café” est arrivé en France en 2014 et à l’heure actuelle on doit être une douzaine en France. Ça évolue, et dans notre région il n’y avait rien de semblable. Ça me semblait particulièrement judicieux d’ouvrir un lieu de ce genre dans ma ville natale Poitiers.” poursuit Philippe.

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Philippe déjà à l’oeuvre …

Le “bike café” n’est pas un magasin de vélo où, dans un coin, il y a une machine à café. Le concept va plus loin que la petite tasse de noir. Philippe entend concevoir la Cyclerie comme un vrai univers de convivialité. “Je le vois comme un lieu qui serait comme si on rentrait chez soi, dans son salon avec de la place pour se poser à plusieurs, partager un petit plat le midi, un café, une bière le soir après la sortie vélo, … ” nous explique Philippe. La restauration sera sous-traitée, proposée en libre-service et présentée dans des bocaux en verre. La carte sera élaborée conjointement avec la prestataire et la vitrine réfrigérée sera réapprovisionnée régulièrement. Le café, torréfié à côté, et le thé sont produits localement ainsi que le jus de pomme venant de la région. Bien sûr il y aura l’atelier et un espace de vente. Pas un gros stock de vélos sur place mais du conseil et finalement du choix, non pas pour “fourguer” ce qui est en magasin, mais pour fournir le bon vélo en fonction du besoin.

L’expérience de 10 ans passés dans le milieu du vélo sera très utile à Philippe et bien sûr à ses clients. Ce jeune entrepreneur a baigné dans cet univers et il sera bien entouré par une bande de cyclistes locaux qui sont déjà séduits par le concept et qui soutiennent son projet.

Un ancien garage

Philippe, natif de Poitiers, n’a pas seulement choisi sa ville parce qu’il s’y sent bien. Il l’a aussi choisi car il pourra profiter des produits locaux du terroir local qu’il va proposer sur sa carte de restauration. Il va également devenir acteur du développement du déplacement en vélo à Poitiers et sa région. Le phénomène prend de l’ampleur dans cette ville très dynamique et en plein développement. Le vélo électrique (ou pas) va être central dans le cadre de cette évolution.

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Ambiance atelier rétro-vintage pour la Cyclerie Café avec ses verrières industrielles – photo la Cyclerie

Pour installer un Bike Café il faut trouver un lieu stratégique. Les créateurs de Get Lost à Lille, Raleigh à Brest,  Jour de vélo à Paris, … nous l’avaient expliqué lors de nos rencontres précédentes. Ici, à Poitiers, Philippe bénéficie d’un emplacement idéal en bordure de l’hyper centre. Il n’a pas les inconvénients de stationnement des rues piétonnes et il bénéficie de la proximité à pied du centre ou de la gare.  “C’était déjà un magasin de vélos avant que l’ancien occupant me le cède pour prendre une retraite méritée. Le local est situé boulevard du pont Achard entre la gare et le parc de Blossac. Il est très haut sous plafond car c’est un ancien garage automobile avec une façade complètement vitrée. L’atelier est séparé par une verrière industrielle dans la tendance rétro-vintage particulièrement à la mode.” explique Philippe pour décrire les lieux.

Lorsque l’on a interviewé Philippe il était en cours d’aménagement de la boutique. Le local est en parfait état et ne nécessite pas de gros travaux hormis de l’aménagement et un peu de peinture. Pour l’instant il est encore vide de vélos. Philippe va travailler avec 3 principaux fournisseurs qui lui permettront de répondre en 24 h à 80 % des demandes des clients. Pour les marques de vélos proposées Philippe verra en fonction de la demande et des accords commerciaux possibles sans avoir à s’encarter avec telle ou telle enseigne.

Une adresse à visiter absolument si vous passez à Poitiers. Venez manger un morceau ou boire un café à la Cyclerie où vous pourrez, bien sûr, faire réparer ou réviser votre bike. Et si vous cherchez un vélo, vous y trouverez le bon conseil pour un produit adapté à votre besoin.

La Cyclerie Café est ouverte et elle sera inaugurée officiellement le vendredi 20 octobre à 20:00 h au 60 Bis Boulevard Pont-Achard, 86000 Poitiers …

Le site de la Cyclerie Café : https://www.la-cyclerie-cafe.com/

Retrouvez la Cyclerie sur sa page facebook 

Le championnat du Monde des coursiers avec Coursier.fr

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Vous ne le saviez peut-être pas … mais il existe un championnat du Monde des coursiers à vélo. L’an passé c’était à Paris et cette année la compétition se déroulait cet été à Montréal. Une équipe de l’entreprise Coursier.fr y était, avec dans ses rangs Cécile, la championne du Monde en titre. Elle avait gagné à Paris en 2016 et elle comptait bien défendre son titre au Canada …

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Une partie de l’équipe présente aux championnats du Monde – photo Coursier.fr

Coursier à vélo un job dans l’air du temps

Le métier de la course à vélo est en plein essor. À Paris par exemple, il devient de plus en plus difficile de circuler en voiture et progressivement le vélo devient le moyen de transport alternatif le plus utilisé. Il s’impose également dans le domaine de la messagerie rapide de proximité. Le vélo supplante même le scooter avec lequel il est de plus en plus difficile de manoeuvrer au milieu du flux urbain et de se garer sur des trottoirs encombrés.

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Le vélo cargo capable de livrer des volumes impressionnants – photo Coursier.fr

Nous avons rencontré Laurent Espinar, responsable du recrutement et de la formation chez Coursier.fr, entreprise qui fête cette année ses 20 ans d’existence. Laurent est dans l’entreprise depuis 3 ans, il nous explique  “Le vélo est arrivé en 2008 chez Coursier.fr, et depuis 4 ans il y a une vraie envie de l’entreprise de faire croitre la part vélo dans notre activité. On a actuellement 70 vélos, soit un tiers de l’effectif roulant. On a des vélos classiques, mais également des vélos cargos dont certains sont à assistance électrique. C’est de plus en plus difficile de circuler dans Paris même en scooter. Les trajets deviennent complexes et la part vélo va encore progresser.” La capacité de transport offerte par les vélos est impressionnante, un cargo électrique peut transporter jusqu’à 150 kg de charge. Le coursier à vélo pourra, lui, transporter de 5 à 8 kg maxi sur un vélo plus classique.

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Arnaud sur son Belleville machine en pignon fixe avec un frein avant – photo Coursier.fr

Beaucoup de ces cyclistes, les “purs et durs” du vélo urbain, roulent encore en single speed ou en fixie. Mais avec le temps et avec l’âge les vélos équipés de vitesses sont un peu plus souples pour affronter des journées de travail par tous les temps dans la Capitale embouteillée. “Les petits jeunes, comme je les appelle aiment bien rouler avec des fixie, c’est tendance, c’est la mode … Les rigueurs du métier les font parfois évoluer vers un autre système car nos vélos doivent aller partout où les clients nous demandent d’aller dans un périmètre raisonnable pour que la course soit efficace.” précise Laurent.

Les Championnats du Monde un projet d’entreprise

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Le projet est né au sein de l’entreprise, porté à la fois par l’envie de certains coursiers d’y participer et par le souhait de l’entreprise d’aller dans leur sens tout en communiquant sur les valeurs du métier et de Coursier.fr. L’an dernier, c’était facile le championnat se déroulait à Paris, mais cette année il fallait organiser le déplacement à Montréal. “Notre participation prend du sens pour montrer que Coursier.fr est une entreprise dynamique qui embauche de bons éléments, des vrais performers, des vrais sportifs. On a dans notre équipe une belle communauté de sportifs qui font plusieurs triathlons dans l’année et qui participent à ce Championnat du Monde. Nous avons envoyé 5 coursiers à ce championnat au Canada” précise Laurent. Cécile qui avait remporté le titre en 2016 à Paris a confirmé à Montréal en remportant un deuxième titre. “Nous sommes fiers d’avoir participé de nouveau à cette compétition hors-normes. Ces championnats ont été créés par les coursiers pour les coursiers. C’est une manière ludique et festive de souligner l’aspect sportif de notre métier, très important au quotidien“, précise Frédéric Murat, DG de Coursier.fr.

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Arnaud Enel faisait partie de l’équipe qui a défendu les couleurs de Coursier.fr à Montréal. Il a 37 ans et il est coursier maintenant depuis plus de 4 ans et depuis 3 ans chez Coursier.fr. “Pour ma part je roule toujours en pignon fixe, j’ai commencé comme ça le vélo il y a dix ans et depuis je continue. J’ai débuté le vélo urbain à Paris de cette manière, c’est mon moyen de déplacement et aussi mon mode de vie.” précise Arnaud. Il roule d’ailleurs sur un vélo construit par “Belleville machine” fondée par ancien coursier devenu artisan cadreur. Le coursier aime le pignon fixe ou le single speed car le vélo est simple et facile à maintenir. Peu de mécanique et des risques de pannes très réduits. “Après avoir participé aux championnats 2016 à Paris j’ai proposé à Laurent de constituer une équipe pour Montréal. On est donc parti à 5 avec Cécile notre championne du Monde en titre, qui était un peu notre porte-drapeau, et que l’on a accompagné …” explique Arnaud.

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Sur ce championnat du Monde il y a plusieurs épreuves nous explique Arnaud “Il y a notamment la Main race qui consiste à simuler une vraie mission de coursier. On nous remet un manifeste, il va falloir ramasser des courses à certains check points et en livrer à d’autres, sur un circuit avec des sens uniques de circulation. Il y aura des moments où il faudra attacher son vélo, porter un carton sans l’abîmer, … On devra faire tamponner son manifeste aux différents points de livraison ou d’enlèvement.” Evidemment cette épreuve ne se déroule pas en peloton et chacun se voit attribuer une mission différente. D’autres épreuves permettent aux concurrents de se départager lors de ces championnats : skid pour les pignons fixe, foot down rouler sur un cercle et pousser son adversaire à mettre le pied par terre, … le sprint départ arrêté, … L’équipe Coursier.fr a remporté le titre par équipe du “foot down” … Cette compétition festive dure une petite semaine avec quelques Alleycats et la clôture a lieu après la Main Race.

Coursier un univers à part

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Ce métier de service est également un milieu qui possède sa propre culture vélo. On la retrouve dans les équipements dont les coursiers sont friands et que l’on ne retrouve pas dans les canaux de distribution classiques. Arnaud a mentionné son vélo fabriqué par Belleville machine. On peut également citer les fameux sacs de coursier et autres équipements “Ce sont des choses que l’on se passe entre nous. Des petits couturiers, des petites entreprises, parfois créées par d’anciens coursiers. On vit un peu en autarcie autour de nos vélos, de nos accessoires, de nos vêtements, … On est un peu underground …” précise Arnaud. On peut devenir coursier assez facilement mais il ne faut pas confondre ce métier avec celui de livreur dans le “fooding”. La mission du coursier est sans doute un peu plus complexe ce qui rend le métier passionnant. Arnaud y trouve un espace de liberté avec néanmoins la responsabilité de réussir à chaque fois ses courses dans le respect du “manifeste” qui lui est remis. Il faut optimiser ses trajets et garder un bon niveau physique pour affronter les rigueurs de la météo.

Rendez-vous l’an prochain pour les championnats du Monde 2018 en Lettonie  …

Retrouvez Coursier.fr sur son site

Synapse de Cannondale : endurance et performance

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Dévoilée en juillet dernier, la gamme de vélo course d’endurance Synapse de Cannondale a suscité le plus vif intérêt auprès des cyclistes amoureux d’intensité et de longues distances. Le nouveau Synapse a été redessiné pour créer un vélo aux performances et au confort inégalés, en mesure de rouler sur toutes les routes que vous souhaitez, quand vous le souhaitez.

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photo Cannondale

Les nouveautés

Avec son système de micro-suspension amélioré SAVE, équipé de la nouvelle tige de selle SAVE, un cadre et une fourche beaucoup plus légers ainsi que des passages permettant d’installer des pneus de 32 mm, le tout nouveau Synapse est destiné aux vrais passionnés d’endurance.

La technologie de micro-suspension SAVE est au cœur du design du Synapse depuis sa présentation en 2006. La conception flexible du cadre et de la fourche absorbe les vibrations, permettant de garder le cap même sur les surfaces accidentées, pour un degré de contrôle et de confort incroyable. Le nouveau Synapse est également doté des évolutions les plus récentes de la technologie SAVE, au niveau des bases, des haubans et des fourches, et dispose d’une tige de selle SAVE de 25,4 mm. Ce système qui forme un tout isole le cycliste des chocs, sans rien concéder au pilotage.

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Le nouveau Synapse est doté des évolutions de la technologie SAVE, au niveau des bases, des haubans et des fourches – photo Cannondale

“Lors du développement de ce vélo, nous avons cherché à savoir ce que les cyclistes attendent précisément d’un vélo de course d’endurance », déclare David Devine, directeur produits du segment Route chez Cannondale. « Ils attendent d’un vélo qu’il soit efficace et qu’il leur permette de passer la journée dessus ; qu’ils fassent une sortie de groupe à une allure soutenue, une course exigeante à Gran Fondo, ou une longue balade en solitaire sur une route inconnue. À tous ces cyclistes, nous voulions proposer un vélo qui procure de véritables sensations ; un sentiment de connexion et d’immersion dans les moments qui rendent une sortie mémorable. » poursuit-il.

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220 g de moins et un cadre asymétrique adapté au freinage disque – photo Canondale

Afin d’améliorer plus encore ses performances et ses caractéristiques de course, le Synapse 2018 est à la fois plus léger et plus rigide que les modèles précédents. Le cadre seul pèse 220 grammes de moins, pour des accélérations instantanées et des ascensions plus rapides. La rigidité au niveau de la douille de direction et du support inférieur a pu être augmentée de près de 10 %, grâce à un cadre asymétrique résistant davantage au freinage disque et aux coups de pédale, et grâce à une optimisation des différentes tailles : plusieurs dimensions de tubes et de moulage au carbone sont ainsi disponibles.

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3 diamètres de pivots de fourche/douilles de direction – photo Cannondale

Le nouveau Synapse va encore plus loin dans l’optimisation des différentes tailles, en proposant également trois diamètres de pivots de fourche/douilles de direction et trois coudes de fourche. Cela permet de bénéficier d’une rigidité frontale parfaitement adaptée et d’une sensation de pilotage homogène, quelle que soit votre taille ou votre constitution.

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Afin de développer les possibilités de pilotage et d’encourager l’exploration, le nouveau Synapse dispose d’un jambage permettant l’installation de pneus de 32 mm ainsi que des supports de garde-boue discrets. Entre autres caractéristiques remarquables, citons les axes de roue avant et arrière, les freins à disque plats à réglage facile et le passage de câble intelligent du Synapse, permettant d’acheminer les câbles de manière modulaire et sans encombrer le cadre, et d’installer tous les éléments nécessaires, câbles mécaniques ou éléments eTap et Di2.

De par ses excellentes performances en course, sa capacité à s’adapter à tous les circuits et son confort adapté à de longues journées passées en selle, le nouveau Synapse s’adapte à tous les types de sols, de l’asphalte lisse aux chaussées accidentées.

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Le Synapse s’adapte à tous les styles de sol – photo Cannondale

Dans le cyclisme d’endurance, la position sur le vélo est également importante. La géométrie S.E.R.G. (Synapse Endurance Race Geometry) permet de trouver un équilibre idéal entre l’efficacité d’une position de conduite orientée course et le confort d’une position plus axée sur l’endurance. Elle permet au cycliste d’adopter la position basse et penchée nécessaire à un pilotage intensif, tout en apportant le léger surélèvement nécessaire pour lui permettre de tenir sur la durée.

Le Synapse de Cannondale sera disponible en 14 modèles, dont quatre modèles pour femmes, à des prix allant de 2199 € à 9999€ .

Plus d’informations sur www.Cannondale.com/Synapse.

Gravel & Cols Mythiques : Valbelle

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Certes beaucoup moins prestigieux et connu que son grand voisin le col du Parpaillon, le col de Valbelle, situé dans les Hautes Alpes, présente cependant plusieurs intérêts pour les graveleux chasseurs de cols. C’est également un col à plus de 2000 m (2372 m exactement – plus haut que l’Izoard donc), mais il est sans doute moins brutal et plus abordable que son cousin du Parpaillon ; et surtout il peut être inclus dans plusieurs circuits en boucle, sur un ou deux jours, ce qui n’est pas toujours si évident en montagne…

Un petit cousin (et voisin) du Parpaillon …

Le col de Valbelle permet de rejoindre Embrun à Vars en passant par la station de ski de Risoul bien connue des marseillais. Tout comme le Parpaillon, il démarre du village de St André d’Embrun ; le début du col n’est pas facile à trouver car très peu signalé ; en bas il faut chercher un panneau indiquant « Les Jorettes » qui permet de trouver une toute petite route, très tranquille, montant au col de la Coche. Le col de la coche (1791 m) est entièrement goudronné avec un revêtement plutôt en bon état ; on monte à flanc de montagne en surplombant la vallée de la Durance avec de très beaux points de vue. La pente est assez irrégulière et il n’est pas facile de trouver son rythme ni le bon braquet. Il y a un passage dans la forêt de Saluces dans la partie centrale qui peut faire mal (pente à 10-15% sur 1 ou 2 km) mais dans l’ensemble il reste abordable (10 km à 7% selon Strava). Et comme la route ne mène nulle part (c’est un cul de sac, le goudron s’arrêtant au col à 1750 m d’altitude), il est possible de n’y croiser personne … À noter aussi qu’une piste forestière « des Eaux Pendantes » permet d’atteindre le col ; je ne l’ai pas testée mais elle est peut-être compatible avec un vélo gravel pour ceux qui fuient absolument le goudron.

Ensuite la direction du col de Valbelle est bien indiquée ; la section Gravel de 8,5 km (pour 600 m de dénivelé environ) jusqu’au col peut alors commencer …

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Début de la Section Gravel juste après le col du Coche – photo Sébastien

 

Le Garagiste m’avait pourtant prévenu …

La transition sur la piste est toujours un moment particulier, on a un peu l’impression d’ouvrir le champ des possibles avec un vélo type route. Le garagiste de St André m’avait pourtant bien dit que je ne passerai pas le Valbelle avec un vélo de course … Pressé, je n’ai pas pris le temps de lui expliquer la philosophie du Gravel.

Il faut vraiment déguster ces premiers kilomètres de pur gravel. La pente est douce (environ 4-5%), la piste de bonne qualité zigzague au milieu des arbres et des passages plus « alpins ». L’esprit s’échappe, les sensations sont bonnes, on pourrait presque se laisser griser et emmener du braquet … Un jeu d’enfant comparé au Parpaillon.

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Une belle piste idéale pour le Gravel dans un décor qui se passe de commentaire – photo Sébastien

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photo Sébastien

Puis tout coup, sans prévenir, la pente se cabre sérieusement et comme c’est souvent le cas dans ces moments le revêtement devient également plus caillouteux. Si je n’avais pas rêvassé au milieu de ces paysages, j’aurais bien dû m’apercevoir qu’en faisant seulement 200 m de dénivelé en 4 km, les 4,5 derniers km (pour 400 de D+) ne laisseraient pas de répit. Retour à la réalité un peu brutal donc. Mais cela reste faisable en restant sur le vélo avec les développements adaptés (34 x 32 au moins).

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Les troupeaux de vaches ont remplacé ceux des skieurs … – photo Sébastien

J’ai dû mettre le pied à terre une seule fois, pour passer un petit raidard de 20% sans élan, juste après le passage d’une clôture électrique fermée. On passe donc au milieu des vaches, et des descendeurs VTT sous des télésièges en pleine « hibernation » estivale.

Le col est à la croisée de plusieurs pistes : rouges, bleues, vertes… On peut même monter jusqu’aux cols du Vallon (2466 m), ou des Saluces (2444 m) plus au sud sur une piste (non essayée) qui semble en bon état.

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Vue de la piste du haut du col de Valbelle – photo Sébastien

Le col de Valbelle est donc au final plus abordable que son cousin Le Parpaillon ; le revêtement de la piste est en meilleur état et la pente moins difficile (malgré les 4 derniers km) ; une belle entrée en matière donc pour monter un col Gravel à plus de 2000 m dans une tranquillité absolue (même si les remontées mécanique réduisent un peu l’aspect sauvage du paysage).

À inclure dans un circuit

Et surtout le Valbelle peut faire partie de plusieurs circuits en boucle. Celui que j’ai fait (et que je conseille) part d’Embrun puis passe par les stations de Risoul et Vars via une piste forestière très sympa, descente asphaltée sur Guillestre avant de rejoindre Embrun par une petite départementale. Environ 80 km, 2000 m de dénivelé (dont 1800 m dans la première moitié), pour à peu près 22 km de piste gravel ; cela reste tout à fait abordable sans entraînement poussé, surtout si on prend son temps. De plus il existe un raccourci (ex. en cas de mauvais temps) en descendant directement à Guillestre par la route depuis la station de Risoul.

Le parcours sur Openrunner : http://www.openrunner.com/index.php?id=7869486

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Sinon pour prolonger le plaisir du gravel, il faut emprunter depuis Risoul une piste forestière assez roulante qui rejoint Vars via la Cabane de Razis. Quand on surplombe Risoul la piste se trouve à droite en regardant la station ; elle fait remonter à 2000 m d’altitude à travers les mélèzes. En haut la vue s’ouvre sur le vallon du col de Vars. Superbe. Pour les plus courageux, un détour en aller-retour vers le Lac de Peyrol (et son restaurant d’altitude – ouvert l’été) est possible.

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Vue sur les villages traversés par la route du col de Vars (versant nord) – photo Sébastien

Une fois à St Marcelin, on rejoint Guillestre par la route du col de Vars. Le seul passage de cette boucle avec circulation se situe après Guillestre lorsqu’il faut emprunter la Nationale direction Gap sur 1 à 2 km avant de retrouver la tranquillité d’une petite départementale direction St André d’Embrun avec une route en balcon sur la Durance.

Et puis pour les cyclo-montagnards qui aiment les vrais défis, on peut inclure le col de Valbelle dans un parcours de 120 km avec plus de 4000 m de dénivelé (donc très concentré) franchissant 3 grands cols à plus de 2000 m : Valbelle en gravel (2372 m), Vars (2108 m, par la route) puis retour à Embrun par le Parpaillon (gravel 2645 m). Une tuerie à ne pas tenter si on doute de sa forme ; ou alors le faire à la cool en « bike packing light » sur deux jours… En 2015, les PCR (Paris Chill Racing) l’ont tenté en un jour dans l’autre sens.