C’est la 3ème édition de ce Festival du film vélo qui affiche cette année un programme impressionnant avec 2h30 de films de rêves et d’aventures. Il y aura forcément une salle de projection près de chez vous avec 49 villes sur 3 pays.
L’équipe de Bike Café assistera à la projection qui aura lieu à Aix-en-Provence le 10 janvier …
Esperanto est le dernier film VTT de Teton Gravity Research. Mêlant les expériences de stars de MTB à celles d’inconnus en devenir, ce film plein d’action, de bonds et de rebondissements, explore la façon dont chacun, quel que soit son milieu et ses origines, partage la même passion du deux roues. Qu’il s’agisse d’enfiler un casque intégral pour se lancer dans une ligne de saut ou de sortir son vélo déglingué d’une cabane pour aller à l’école, le rituel sacré du ride est le même d’un bout à l’autre de la planète. Il s’agit d’un processus universel, quelle que soit sa pratique du vélo ou la langue que l’on parle.
PREMIÈRE MONDIALE
MIGRATION GRAVEL RACE
France – 22 min – Version française
Réalisateur : Thomas Silva
La Migration Race est bien plus qu’une simple course à vélo. C’est une expérience humaine profonde, un moment de partage unique entre les coureurs, les organisateurs et surtout la population kényane. Située dans la réserve emblématique de Masai Mara, cette course gravel de 600 km, offre un décor époustouflant abritant une incroyable diversité de faune sauvage. Le film suit l’équipe gravel Café du Cycliste, composée de quatre européennes, qui s’apprêtent à découvrir cette terre si particulière. Des moments de joie dans la victoire, aux défis mécaniques et aux chutes, en passant par les obstacles liés aux défaillances physiques inhérentes à un tel challenge, toute ces émotions intenses font de ce voyage une expérience inoubliable.
DO A WHEELIE – Danny MacAskill
USA – 5 min – Version originale sous-titrée
Réalisateur : Cut Media
Danny MacAskill, célèbre trialiste VTT professionnel, a lancé un appel aux 3,5 millions de fans qui le suivent sur les réseaux sociaux pour leur proposer de participer à un drôle de défi #WheelieWithDanny (un monoroue avec Danny). Des cyclistes et des fans du monde entier se sont prêtés au jeu et ont candidaté pour figurer aux côtés de Danny, dans ce projet de film. Découvrez Danny MacAskill et sa foule d’admirateurs qui repoussent avec lui les limites du simple monoroue et apprenez avec eux un ou deux tuyaux sur les wheelies !
PREMIÈRE MONDIALE
LA ROUTE DE L’AUDACE
France – 21 min – Version française
Réalisateurs : Julien Del Volgo & Grégory Berger
Nathalie Baillon, championne française de cyclisme ultradistance, se lance avec audace dans un incroyable défi : traverser l’Europe à vélo depuis Tarifa, à l’extrême sud de l’Espagne, au Cap Nord en Norvège, en tentant de battre le record du monde actuel qui est de 16 jours, 20 heures et 59 minutes. Cet incroyable périple va mettre en lumière sa progression, son endurance et sa détermination mais aussi son histoire personnelle. Bike Café avait relaté son défi dans son article “Nathalie Baillon, une cycliste qui a de l’audace.”
L’EROICO
Italie – 23 min – Version originale sous-titrée
Réalisateur : Marco Rimondi
Luciano Berruti est né en 1943 à Cosseria, dans le nord-ouest de l’Italie. Il est passionné de cyclisme depuis sa tendre enfance. Après plusieurs accidents, il abandonne le sport dans sa jeunesse. Vers la quarantaine, il renoue avec sa passion pour le cyclisme, et accumule de nombreux titres italiens. En 1996, il se tourne vers le cyclisme classique, participant à “L’Eroica”, c’est le début d’un parcours passionné. Luciano devient une référence du cyclisme en Italie grâce à ses recherches sur l’histoire du vélo, il transforme sa passion en collection, allant du vélocipède ancien aux pièces rares. Luciano dégage une énergie exceptionnelle et incarne à lui seul l’esprit de “L’Eroica” en parcourant le monde sur son vieux vélo.
THE BALKANS MIRAGE – A JOURNEY ON WHEELS
Canada – 11 min – Version originale sous-titrée
Réalisateur : Nicolas Bellavance
Quatre amis liés par la soif d’aventure, quittent le confort douillet de leur foyer et se lancent dans un périple à vélo à travers les Balkans. Il y a Félix et Nicolas, armés de leurs appareils photo, ils ne reculent devant rien pour immortaliser chaque instant ; à leurs côtés, Annie, scientifique qui les suit de bon cœur, déterminée à percer les secrets d’une espèce de chauve-souris des plus énigmatiques ; et puis il y a Mathieu, cycliste attachant, qui lui n’a franchement pas la moindre idée de ce dans quoi il s’est embarqué mais continue de pédaler…
HIGH ROAD
USA – 12 min – Version originale sous-titrée
Réalisateurs : Gnarly Bay – Linsey Hagen
High Road célèbre le lien indéfectible qui s’est créé entre l’athlète paralympique Meg Fisher et Jack Berry, un jeune athlète paralympique dont la carrière cycliste ne fait que commencer. Ensemble, notamment par le sport, ils surmontent les obstacles de la vie avec grâce et intégrité, créant ainsi une fenêtre d’espoir, d’encouragement et d’optimisme pour la prochaine génération de paracyclistes.
Snow Warrior est une lettre d’amour à la splendeur de l’hiver. Ce court-métrage capture la beauté d’une ville nordique à travers les yeux d’une coursière à vélo nommée Mariah. Nous la voyons se préparer, elle et son vélo, à une journée de travail exténuante, pédalant dans la neige sans relâche, bravant le froid et la circulation pour remettre ses livraisons à ses clients, en temps et en heure.
TRAIL FLOOF RESCUE DOGS
Canada – 6 min – Version originale sous-titrée
Réalisateur : Ben Howells
Cinq chiens sauvés des refuges racontent leur nouvelle vie après avoir été adoptés par des vététistes… Trail Floof montre qu’il peut y avoir une fin heureuse pour les chiens errants et les chiens abandonnés. Joignez-vous à ces cinq toutous, presque tous fans de vtt !
Les villes et les dates
LILLE – 8 janvier 2024
NICE – 8 janvier 2024
MARSEILLE – 9 janvier 2024
MONS (Belgique) – 9 janvier 2024
AIX-EN-PROVENCE – 10 janvier 2024. Une partie de l’équipe Bike Café y sera présente, venez nous passer le bonjour !
On y croit ! Les fêtes de fin d’année approchent et si le Père Noël, chevauchant un vélo cargo rempli de cadeaux, s’arrêtait au Bike Café pour les distribuer aux membres de la rédaction, qu’apporterait-il ? On peut rêver en faisant déjà la liste de nos souhaits, on verra ensuite s’ils seront exaucés.
Ça fait déjà plus d’un mois que nos enfants voient les allées des supermarchés remplies de jouets. Début octobre, c’est quand même tôt… Pour nous, cyclistes, on hésite encore sur l’idée de l’accessoire ou de l’équipement qui nous fera plaisir et qui sera utile pour notre pratique préférée.
Mini pompe Muc-Off AirMach
Le cadeau souhaité par Laurent Dotée d’un corps robuste en aluminium usiné, cette mini-pompe me tente vraiment. Ma mini pompe actuelle, d’une autre marque, commence à réclamer sa retraite (bien méritée). La tête de valve de cette mini pompe Muc-Off est vissée et usinée CNC. Le corps est fabriqué en aluminium 6063, dans lequel vient se cacher le flexible. Il devrait donc résister aux mauvais traitements inévitables en usage off-road. Egalement, elle ne pèse que 78 g et ne mesure que 15,5 cm. Enfin, son look est vraiment sympa !
Après avoir eu la chance de tester l’Opalo2 en 2022 et testant la Hekla3 depuis cet été, la toute nouvelle Opalo3 serait parfaite pour éclairer mes sorties nocturnes hivernales en forêt. Entièrement conçue et fabriquée en France, l’Opalo3 offre 6 paliers de puissance, de 100 lumens jusqu’à 1200 lm avec une autonomie de 30 h à 2 h grâce à sa batterie à visser cylindrique Easylock d’une capacité de 3350 mAh. L’Opalo3 est dotée de la célèbre technologie Mixing Focus garantissant une lumière stable et fluide et un faisceau homogène. L’étanchéité est IP68 (30 min d’immersion jusque 2 m) et le poids s’établit à 95 g batterie incluse. De nombreux accessoires sont disponibles pour sa fixation dont un support type GoPro lui permettant de se fixer également sur le cintre. Avoir une seconde batterie de rechange peut-être une bonne idée pour éclairer ces longues soirées d’hiver. Disponible en 6 couleurs.
S’il me fallait choisir un seul vêtement spécifique de cyclisme pour faire du vélo, ce serait le cuissard. Je pourrais, s’il le fallait, remplacer les autres pièces vestimentaires de la panoplie du pédaleur par des vêtements non spécialisés ; c’est même parfois un jeu intéressant, tant par son degré d’inventivité que son résultat esthétique, j’en prend pour exemple la chemisette… Mais le cuissard est pour moi fondamental. Non seulement il protège mes douces fesses de l’agression induite par le pédalage longue durée, mais il personnifie à lui seul la pratique du vélo. Me glisser dans un cuissard, que je le porte à vue ou camouflé sous un short, est pour moi un préambule indispensable, un rituel, un privilège, et la promesse d’un plaisir sans cesse renouvelé.
Photos Q36.5
Photos Q36.5
Photos Q36.5
Photos Q36.5
Ce sentiment d’exception exaltant ne pourrait que s’épanouir plus encore dans un cuissard très haut-de-gamme, conçu par une marque qui met beaucoup d’inventivité et de savoir-faire dans la conception de ses produits. Le Cuissard Unique de chez Q36.5 porte bien son nom : c’est un cuissard sans coutures, tissé d’une seule pièce à l’aide d’une machine double jacquard. C’est la promesse d’un niveau de confort exceptionnel et d’une sensation de véritable seconde peau…
Le porte bidon en titane « Side Loader » de chez King Cage permet de mieux accéder aux bidons par le côté droit ou par le côté gauche du vélo. C’est très pratique pour les petits cadres ou lorsqu’on utilise une sacoche de cadre, car dans ces situations le dégagement du bidon par le haut est souvent impossible. Le Side Loader dispose de trois séries de trous de fixation :
deux trous au centre pour le fixer dans l’axe du cadre,
deux séries de quatre trous sur les côtés pour l’orienter vers la droite ou vers la gauche, plus haut ou plus bas dans le cadre.
La marque américaine King Cage est réputée pour la grande qualité et la simple beauté de ses porte-bidons, qu’ils soient en acier inoxydable ou en titane. Ce modèle en titane ferait merveille dans le triangle de mon Caminade All road manchonné-collé. Ah oui bien sûr, Monsieur le Père Noël : il m’en faut deux !
J’adore la créativité de cette marque, symbolisée par le poisson volant. Elle surfe au dessus de la vague de la banalité des produits qui se ressemblent tous, elle nage entre les eaux de pratiques différentes. Il se trouve qu’en 2019 j’ai reçu ce maillot hivernal de gravel, portant le prénom charmant et un peu désuet de Solange. Ce maillot a fait toutes mes saisons cyclistes et bien plus, car il m’arrive très souvent de le porter façon streetwear avec un jean. Une petite poche poitrine, pour y mettre mes lunettes et des poches cargo dans le bas du dos. Mais c’est surtout la matière et le design qui font que ce maillot est exceptionnel. La matière douce au toucher est agréable à porter : c’est un peu mon doudou, version adulte. Un col qui monte bien, un resserrement au poignet pour éviter l’arrivée d’un courant d’air par les manches.
Le maillot Solange du Café du Cycliste
Après quatre ans de bons et loyaux services et de nombreux lavages, mon maillot est toujours opérationnel. Seul l’embout de tirage de la fermeture éclair en silicone qui s’est cassé, mais la fermeture marche toujours. C’est en voyant la nouvelle collection Café du Cycliste, que j’ai repéré la version automne/hiver 2023 et que j’ai flashé sur ce nouveau coloris, qui me fait terriblement envie. Alors Père Noël, même si comme vous le savez, je n’ai pas été très sage, pourriez vous m’apporter dans votre hotte ce beau maillot avec ces belles couleurs ? J’irai le montrer à Cézanne, du côté de la Sainte Victoire, je suis sûr qu’il appréciera la nouvelle palette de Solange.
Pour moi ce maillot est un “must have” dans l’équipement du cycliste “All Road”, original et qualitatif, je l’adore !
Prix : 205 € … Précipitez-vous il est à 164 € en ce moment
Elle est mini, mais elle fait le boulot. Je n’irais pas jusqu’à dire que c’est presque un plaisir de crever sachant qu’on a cette petite pompe, mais c’est rassurant de pouvoir compter sur elle. Cette mini-pompe a été développée pour convenir aux pneumatiques des vélos Gravel, de largeur allant de 35 à 47 mm. Elle offre le meilleur compromis entre volume de gonflage, facilité d’atteindre la pression désirée et compacité. Fabriquée en aluminium, elle est légère et très résistante. Son raccord flexible Z-Turn évite de tordre, voire de casser la valve Presta.
La pompe Zefal Gravel Mini
Je compte sur elle également pour ajuster ma pression en cours de route : mettre plus d’air sur les parties roulantes et dégonfler sur les parties rugueuses sachant que ce sera facile de réajuster la pression.
Les nouvelles chaussures Fox Union BOA sont conçues pour les aventures à VTT. Elles me semblent parfaites pour combiner puissance et ajustement du pied au double serrage BOA Li2. Elles dégagent une impression de robustesse, avec une protection moulée pour protéger les pieds contre les impacts de pierres. Elles seront parfaites pour mes sorties Gravel sur nos rudes sentiers de la Sainte Victoire ou autres micro-aventures sur quelques jours.
Fox Union BOA Clipless Shoes
J’adore ce coloris beige… Hors du vélo, c’est presque une chaussure de street, d’autant que les cales s’effacent complètement dans l’épaisseur de la semelle. Idéales pour aller partager un verre après une journée de roulage.
Gaëlle conçoit et confectionne des sacoches et vêtements pour vélo dans son petit atelier situé près du Mans. Elle vient de lancer sa marque et son site de vente en ligne : Cours S’il Pleut. Son positionnement ? Des vêtements et sacoches confortables, polyvalents, pratiques, pleins de poches et durables. Ses produits sont confectionnés à la demande avec le plus faible impact possible. Parmi les nouveautés, une chemise à poches 100% lin : mixte, toute simple, ample, avec des boutons pression devant, 3 poches à pression dans le dos et des manches réglables.
La chemise à poches de Cours S’il Pleut
J’ai pu essayer cette chemise lors d’un évènement gravel où Gaëlle exposait quelques unes de ses créations. La chemise est simple, mais pratique, peut être portée sur le vélo comme en dehors. Ses manches protègent du soleil mais sans surchauffer. En somme, la chemise parfaite à emmener avec soi en voyage en été !
Pour passer l’hiver au chaud et/ou au sec, j’ai choisi l’Anorak de la collection Alt_Road, qui sera parfait pour un double usage gravel et vélotaf. Les coutures sont thermosoudées et MAAP précise qu’il est imperméable, coupe-vent et respirant. Il offre trois poches de rangement et il se glissera facilement dans une sacoche ou un sac si le temps se radoucit.
Jeanne est une cycliste protéiforme. Elle peut sauter sur son VTT, partir rouler un Ultra en gravel ou sur route et voyager à vélo en famille par tous les temps. Ses choix portent sur des accessoires qui pourront augmenter le confort lors de ses longues heures de selle.
Julbo Density Reactiv Light Amplifier 1-3
La luminosité est moindre en cette période de fin d’année, et le verre « Reactiv Light Amplifier » de ces lunettes Julbo semble être l’allié parfait de ces courtes journées. Ce verre, plus clair que la plupart des modèles, se fonce ou s’éclaircit aussi selon le moment de la journée. Un « must-have » pour ma pratique entre le VTT et le trail running et éviter les glissades dans les feuilles
Prix : modèle Density, 115 € avec verres Spectron 3 (catégorie 3), 195 € avec verres photochromiques Reactiv.
La casquette sous le casque est un accessoire cycliste indispensable pour ma part. En plus d’avoir du style, elle permet de protéger du soleil, d’éponger la transpiration pour éviter qu’elle n’imprègne les mousses du casque. La casquette de Café du Cycliste propose une version hiver fort sympathique. Faite entre autre de mérinos, elle protège bien les oreilles, s’annonce être résistante à l’eau et au vent, et promet un look très chic dans sa version « Navy Green ». C’est la fameuse “casquette belge” dont Patrick nous avait parlé dans ce sujet.
Fabriqué dans l’usine italienne de 3T, que Bike Café a visité récemment à Presezzo, près de Bergame, le cadre Extrema est produit à côté de celui du Racemax. Alors que le Racemax est dédié aux parcours rapides mi-route, mi-gravel, l’Extrema est conçu, comme son nom l’indique, pour les épreuves les plus difficiles et les courses rapides. Les choix exclusifs qui ont été faits par la marque italienne, vont attirer sans nul doute la curiosité de ceux qui recherche un vélo exceptionnel.
Un cadre fabriqué en Italie – photo 3T
Bien que l’Extrema et le Racemax partagent la même technologie de production de carbone basée sur l’enroulement filamentaire et le RTM, ces deux vélos ciblent des usages différents. Le Racemax, est un vélo orienté Aero Gravel pour pratiquer le Gravel Race. L’Extrema se démarque de ce type d’épreuves en intégrant les dimensions aventure et endurance, pour offrir plus de confort sans compromettre la vitesse et la performance.
photos 3T
Dans le monde du gravel, le débat s’est toujours articulé autour des pneus et de la possibilité de les monter sur tel ou tel cadre. L’Extrema introduit une nouvelle référence, en offrant la possibilité d’accepter des roues 700c/29″ équipées de pneus de 57 mm. Il accepte aussi des roues de 29” en section 2,1 – 2,2″ ce qui lui donne la même adhérence que des VTT de cross country, mais avec une position du cycliste beaucoup plus dynamique.
En plus de sa place de leader en matière de dégagement des pneus, l’Extrema présente d’autres points forts pour la pratique de courses rapides ou d’aventures. Ses capacités en matière de bikepacking sont encore accrues par l’adoption d’un triple emport sur les bras de fourche afin de recevoir tous les types de cages.
Cela permet un montage stable pour un chargement à l’avant du vélo, élargissant ainsi les types d’aventures et de destinations possibles. Malgré cette ouverture au voyage, il ne faut pas sous-estimer les performances de ce vélo en pensant qu’il n’est destiné qu’aux balades tranquilles : l’Extrema a été conçu pour la vitesse dans les montées, sur le plat et dans les descentes. Sa « géométrie 3 Touring » lui permet de se situer dans la catégorie “performance” du segment gravel, même s’il garantit un confort accru par rapport au Racemax. Il affiche d’excellentes aptitudes pour l’ultra distance en “All-road” où le confort sera un sérieux atout pour la performance.
3T Extrema : dans le détail
C’est dans les détails de cet Extrema que l’on pourra apprécier le souci de faire cohabiter confort et performance – photos 3T
Le tube de selle rond de l’Extrema permet le montage d’une tige de selle télescopique ou à suspension. Pour le reste du cadre, les tubes sont aérodynamiques. Pour renforcer ses qualités aéro, l’Extrema emprunte le routage interne des câbles “Integrale” du début à la fin, tout en rendant possibles les ajustements et changements rapides de potence.
L’Extrema se distingue par le choix exclusif d’une transmission sans fils. Il est uniquement conçu pour les groupes électroniques et les commandes sans fil contribuent à épurer le design du vélo. Grâce à sa patte de dérailleur arrière UDH, il est compatible avec tous les dérailleurs arrière standards, ainsi que le nouveau dérailleur arrière SRAM Eagle.
“L’Extrema peut être votre vélo d’aventure capable d’aller vite et pour s’amuser au point de devoir penser à s’arrêter de temps en temps pour profiter du voyage. Il peut être votre vélo de course qui deviendra plus performant au fur et à mesure que les kilomètres défilent. C’est à vous de décider, en fonction de vos attentes personnelles et de votre style de pilotage” commente Etienne Plouze (Mohawk’s).
3T Extrema : caractéristiques
Cadre : Extrema Italia Integrale (1x chain catcher compatible or 2x electronic groupset compatible using removable FD hanger).
Couleurs : Terra, Mercurio, Project X, Project X RTP
Composition du cadre : 3T’s in-house filament-winding using a combination of high-strength/high-stiffness fibers, combined with RTM resin injection. Made in Italy
Axes traversants : 100×12 front – 142×12 rear (specific for Extrema UDH dropout)
Cintre : 3T Aeroghiaia or Superghiaia Integrale LTD depending on availability (51 : 40 cm – 54 & 56 : 42 cm – 58 : 44 cm)
Potence : 3T More Integrale (51 : 80 mm , 54 : 90 mm, 56 : 100 mm, 58 : 110mm)
Tige de selle : 3T Carbon 27.2 round seatpost – Zero offset
Géométrie
3T Extrema : disponible en 3 modèles complets
Sram Rival / GX Eagle Transmission AXS 1×12
3T Extrema – coloris Terra
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Extrema Italia Integrale Mercurio or Terra avec la transmission SRAM Rival/GX Eagle, roues Zipp 303S et guidon 3T Aeroghiaia.
Prix : 7.299 euros
Sram Rival / GX EagleTransmission AXS 1×12
3T Extrema – coloris Mercurio
Extrema Italia Integrale Mercurio or Terra avec SRAM Rival/GX Eagle Transmission, 3T Torno Wide crank, Rockshox Reverb dropper post, Zipp 303S and 3T Aeroghiaia
Prix : 8.299 euros
Sram Force D2/XX SL EagleTransmissionAXS 1×12
3T Extrema – coloris Project X
Extrema Italia Integrale Project X with Sram Force/XX SL Eagle Transmission, 3T Torno, Rockshox Reverb dropper post, Discus 45|40 superwide, 3T Aerghiaia
Prix : 10.499 euros
3T Extrema : 3 versions kit-cadre également
Ce nouveau 3T est également proposé en version cadre seul, dans les 3 coloris illustrés ci-dessus (Terra/rouge, Mercurio/turquoise ou Project X (fibres de carbone apparente) ainsi qu’en version pour peinture personnalisée à faire (RTP : ready-to-paint).
Cadre Extrema Integrale Mercurio/Terra avec potence 3T More Integrale et cintre 3T Aeroghiaia : 4.999 euros.
Cadre Extrema Project X avec potence 3T More Integrale et cintre 3T Aeroghiaia : 5.499 euros.
Cadre Extrema Ready-to-Paint avec potence 3T More Integrale et cintre 3T Aeroghiaia : 5.299 euros.
Retrouvez une vidéo amusante de présentation du nouveau 3T Extrema
Vittoria S.p.A. est une marque réputée de pneumatiques vélo, qui équipe depuis 1953 autant le peloton professionnel que des cyclistes amateurs du monde entier. Vittoria propose des pneus route performants dans une collection particulièrement destinée à la compétition, nommée “Corsa”. On y trouve des pneus et des boyaux haut-de-gamme, qui associent une carcasse réalisée à base de coton et des bandes de roulement particulièrement riches en graphène.
Le Vittoria Corsa Pro Control est un pneu haut-de-gamme qui associe une carcasse réalisée en coton et une bande de roulement riche en graphène – photo Dan de Rosilles
J’avais déjà décrit cette heureuse association de fibres naturelles et de composants de haute technologie dans un article consacré au modèle Vittoria Corsa Pro, le premier pneu en coton que j’aie jamais essayé. Quelques semaines après ce test, j’ai donc l’occasion de rouler avec sa version renforcée, conçue pour être utilisée sur des surfaces plus difficiles : le Corsa Pro Control.
Le Corsa Pro Control est conçu pour rouler sur les surfaces les plus difficiles – photo Dan de Rosilles
Passer aussi rapidement et directement du Corsa Pro au Corsa Pro Control, sur les mêmes roues et le même vélo, est le meilleur moyen de comparer ces deux pneumatiques en limitant au maximum les erreurs d’interprétation. Je remercie d’ailleurs Vittoria de m’avoir fourni les deux versions simultanément et de m’avoir ainsi offert l’opportunité d’effectuer cette comparaison dans les meilleures conditions possibles.
Passer directement du Corsa Pro au Corsa Pro Control est le meilleur moyen de comparer – photo Dan de Rosilles
Conditions du test
J’ai ainsi enchaîné les deux essais, démonté les Corsa Pro pour remonter immédiatement les Corsa Pro Control à leur place. Le test s’est déroulé sur une période de huit semaines et 600 kilomètres, ce qui est une distance plus courte que celle roulée avec les Corsa Pro. Mais je pense que bien connaître les premiers m’a permis de me faire plus rapidement une idée des qualités des seconds et des différences qu’ils entretiennent avec leurs “alter pas ego”.
J’ajoute que malheureusement, une fois de plus, les conditions météo ne m’ont pas permis de tester les Corsa Pro Control sous la pluie, ce qui est dommage car je n’ai pas pu vérifier leurs qualités “quatre saisons”. J’ai donc tenté de compenser cette carence en profitant des rares flaques d’eau et de boue croisées sur ma route pour éprouver leurs facultés d’adhérence sur surfaces glissantes.
Durant le test, il n’a pas plu une goutte. Mais j’ai éprouvé l’accroche du Corsa Pro Control sur les surfaces les plus scabreuses – photo Dan de Rosilles
Same-Same But Different
D’aspect et de texture, les deux versions du Corsa Pro se ressemblent beaucoup. Mêmes flancs d’albâtre qui révèlent une structure en coton noyé dans ce qui ressemble à du latex ; un magnifique demi-boyau naturel en somme, au sommet-centre duquel trône une bande de roulement noir mat, composée d’un subtil assemblage de molécules high-tech, essentiellement de la silice et du graphène.
D’aspect et de texture, les deux versions du Corsa Pro se ressemblent beaucoup – photo Dan de Rosilles
Le “Control” se distingue d’emblée de son cousin par une structure nettement plus épaisse et plus rigide, ce qui, bien sûr, a une incidence directe sur le poids. À 355 grammes sur ma balance, le Control fait 60 grammes de plus que la version-ballerine, mais n’est pas non plus le plus lourd des pneus route-endurance de 32 mm que j’ai pu tester jusqu’alors.
Le Corsa Pro Control fait 60 grammes de plus que le Corsa Pro – photo Dan de Rosilles
Autre différence visible : entre les fines lignes parallèles de la bande de roulement, des hachures en diagonale sans doute prévues pour améliorer l’adhérence remplissent intégralement les interstices entre les sillons longitudinaux. D’imposants motifs coniques et crénelés, disposés en chevron de part et d’autre de la bande de roulement – et qui doivent favoriser l’évacuation de l’eau – rythment plus ponctuellement la gravure. Reste à vérifier sur le terrain si cette gravure très élaborée aura une influence notable sur l’adhérence du pneu.
Des hachures en diagonales remplissent intégralement les interstices entre les sillons – photo Dan de Rosilles
Montage
Plus lourds, les Pro Control sont aussi plus rigides que les Pro (qui, il faut le rappeler, sont particulièrement fluides). J’ai donc eu un petit peu plus de mal à les passer sur mes jantes. L’outil “remonte-pneu” de mon Speedier Tire Lever m’a permis de terminer le travail sans forcer sur les doigts.
Mon Speedier Tire Lever m’a permis de terminer le montage sans forcer sur les doigts – photo Dan de Rosilles
J’ai fait claquer au compresseur (à noter que l’embout du bouchon du flacon de préventif Vittoria Universal Tire Sealant intègre une clé à obus de valve). Puis, j’ai gonflé à 4 bars tout rond : c’est la pression de laquelle je “sortais” avec les Corsa Pro et que je voulais d’emblée comparer des deux pneus gonflés à la même pression.
J’ai utilisé le préventif Vittoria Universal Tire Sealant pour ce montage – photo Dan de Rosilles
Moins réceptif aux écarts de pression
À 4 bars, j’ai retrouvé exactement le même moelleux et le même “touché” qu’avec le Control Pro. Mais la différence entre les deux pneus se révèle lorsqu’on veut changer de pression. Où la carcasse fluide du Corsa Pro permet de jouer sur une large plage (dans mon cas, de 2.8 à 4.2 bars, voir l’article sur le Corsa Pro), la structure plus rigide du Corsa Pro Control est moins sensible. Il se comporte parfaitement et propose un excellent confort à sa pression “normale”, ne propose pas de modification notable de comportement lorsqu’on baisse la pression de quelques dixièmes de bars, puis s’affaisse d’un coup lorsqu’on descend un peu trop.
La structure plus rigide du Corsa Pro Control est moins sensible aux écarts de pression – photo Dan de Rosilles
Avec le Corsa Pro Control, en terme de pression, c’est tout ou rien. Pas de palette d’expression de dixième de bar en dixième de bar comme le propose le Corsa Pro. Mais je précise que son confort et son comportement étaient excellents à 4 bars ; je suis donc resté à la même pression pendant toute la durée du test. Mais cette insensibilité aux nuances de pression n’est pas un problème, c’est juste une différence notable avec son fluide cousin. Car gonflé correctement en tenant compte du poids du cycliste, le comportement du Control est irréprochable.
À la bonne pression, le confort et le comportement du Control sont irréprochables – photo Dan de Rosilles
Le poids et l’inertie
L’autre différence qui ne fait aucun doute, c’est que l’écart de poids entre les deux Corsa Pro se ressent dès les premiers essais, lors des relances et des attaques, en montée, lorsqu’on passe en danseuse… Le contraire aurait été étonnant. Mais lorsque mon Chiru Kunlun en titane, qui est un route-endurance de 10 kg, est lancé, c’est plutôt intéressant de profiter de l’inertie du Pro Control et je considère que son rendement est aussi bon que celui du Corsa Pro, et peut être même meilleur dès que les revêtements se dégradent.
Le rendement du Corsa Pro Control est aussi bon que celui du Corsa Pro – photo Dan de Rosilles
Pour le dire autrement : sur route lisse, une fois le vélo lancé, je n’ai pas constaté de différence ; sur route rugueuse, j’ai trouvé le Pro Control plus rapide. Est-ce dû à son poids, à sa gravure ? Je n’ai de toute façon pas d’appareil de mesure objectif pour certifier mes dires, mais c’est mon ressenti : le Pro Control est un pneu plus compliqué à lancer et relancer que le Corsa Pro, mais plus flatteur sur la durée et sur les surfaces difficiles.
Le Pro Control est un pneu plus compliqué à lancer et relancer que le Corsa Pro – photo Dan de Rosilles
Sans aucun flottement
J’ai maintes fois vérifié : le Corsa Pro Control est intraitable sur les revêtements hostiles, contrairement au Corsa Pro que j’ai senti flotter plusieurs fois sur les petits bancs de sable fin que la pluie dépose ça et là au centre de la chaussée ou dans les zones en déclivité du revêtement.
Le Corsa Pro Control est intraitable sur les revêtements hostiles – photo Dan de Rosilles
C’est une bonne nouvelle, car si en terme de performance pure le Corsa Pro Control est sans doute moins véloce que le Corsa Pro, la sensation de sécurité qu’il procure permettra de rouler sans appréhension, donc plus vite, dans des secteurs délicats : descentes, routes sinueuses, virages sans visibilité, intersections, aménagements urbains ou péri-urbains, pistes cyclables… chaque fois que le ruban n’est pas un long fleuve lisse et tranquille.
La route n’est pas toujours un long fleuve lisse et tranquille – photo Dan de Rosilles
Quels usages, quel intérêt
Pourquoi donc utiliser le Corsa Pro Control, plus lourd et sans doute moins flatteur en terme de performance pure, que le Corsa Pro ? D’abord, pour son excellente adhérence dans les contextes où le le Corsa Pro montre ses limites – les fameux petits bancs de sable au milieu de la chaussée ou dans les creux de virages.
Pourquoi utiliser le Corsa Pro Control ? – photo Dan de Rosilles
Ensuite, parce qu’il sera possible de rouler plus sereinement, grâce à ses flancs renforcés, sur les chemins blancs et autres sections de gravel roulant rencontrées au hasard d’explorations ou de longs trajets en terres inconnues. Il y aura moins de risque de crevaisons qu’avec le gracile Corsa Pro.
Sur les chemins blancs et autres sections de gravel, il y aura moins de risque de crevaisons qu’avec le gracile Corsa Pro – photo Dan de Rosilles
Enfin, pour ceux qui roulent en demi-saison ou l’hiver sur des routes souvent mouillées et humides, le Corsa Pro Control sera incontestablement plus sûr que le Corsa Pro. Même si je n’ai pas eu l’opportunité durant ce test de le rouler dans des conditions météo pluvieuses, j’ai systématiquement traversé toutes les flaques que le hasard a semé sur ma route, et j’ai eu la nette impression que le comportement du Corsa Pro Control n’était en rien affecté par ces traversées.
Malheureusement, je n’ai pas eu l’opportunité de le rouler dans des conditions pluvieuses – photo Dan de Rosilles
Bien entendu, ce sentiment mériterait d’être confirmé sur des routes sinueuses et luisantes en Écosse ou en Bretagne, mais je laisse ce soin à un autre testeur, car je vais passer sagement l’hiver au sud du 45ème parallèle. J’en profiterai pour tester d’autres pneus route endurance de 32 mm, car l’offre ne manquera pas de s’étoffer… À très bientôt donc pour d’autres essais, chers lecteurs !
Le vélo est un instrument de liberté et de découverte. C’est le complice parfait pour s’évader le temps d’un week-end et imaginer sa propre aventure. C’était d’ailleurs le thème du livre co-écrit par 2 chroniqueurs de Bike Café “Week-end aventure à vélo“. L’idée d’un week-end à vélo en autonomie trottait dans la tête de Sylvain depuis longtemps. Lorsque Vincent lui a parlé de son projet de réaliser le tour du parc régional du Luberon, il n’a pas hésité un instant : il a dit oui !
Une aventure de week-end racontée par Sylvain Lebrun et Vincent Guerisoli
Après un travail minutieux pour créer l’itinéraire et recruter les intéressés, le projet est né ! La date fixée, il ne restait plus qu’à préparer la liste du matériel nécessaire à emporter pour ce périple et à affiner la préparation physique. Nous avons divisé le parcours en trois étapes au départ de Cavaillon.
On commence par le Trou du Rat
De gauche à droite, Sylvain, Vincent et Reginald dans l’ascension du Trou du Rat – photo Fabien Gonzalez
La première étape, volontairement courte, nous permet de partir le vendredi soir pour atteindre rapidement notre premier lieu de bivouac, niché au cœur de la forêt des Cèdres en passant par la Plaine du Trou du Rat. Nous profitons d’un magnifique coucher de soleil au-dessus du massif des Alpilles, ses teintes orangées embrasant l’horizon.
Avant d’arriver au Mourre Nègre, Vincent et Sylvain profite d’une petite pause sur la Piste DFCI GL32 – photo SylvainVincent à l’ombre des sous-bois près de la commune de Dauphin – photo SylvainSylvain essaie une petite sente à travers les Mourres – photo VincentSommet de la montagne de Lure, la vue est magnifique
Nous arrivons à Forcalquier, les estomacs bien vides et un stock de chambre à air presque épuisé…
Luberon et Lure à suivre
Après une première nuit plutôt festive en compagnie de bons copains venus nous encourager, nous repartons au petit matin pour une grosse journée de vélo. Au programme de cette deuxième étape, la traversée du Grand Luberon par le Mourre Nègre et l’ascension de la montagne de Lure. La chaleur déjà bien présente dans la montée du Mourre Nègre nous rend la tâche plus difficile. Elle aura malheureusement eu raison d’un membre de notre trio. Reginald nous annonce son abandon dans la descente, se sentant physiquement en difficulté.
Il est déjà tard, Vincent passe devant et nous essayons d’accélérer un peu pour atteindre notre objectif avant la nuit. Mes crevaisons répétées continueront de nous ralentir. Il est déjà 16h lorsque nous arrivons à Forcalquier, les estomacs bien vides et un stock de chambre à air presque épuisé…
Ravito au Bar Le Lucky à Forcalquier – photo Sylvain
On se remet en route en direction de St Etienne-Les-Orgues après un ravitaillement bien mérité. La route qui serpente à travers les Mourres est très jolie, ici l’automne est déjà bien marqué en raison de l’altitude. La fraîcheur qui arrive enfin nous fait du bien. Nos jambes commencent à être lourdes, la charge du vélo n’arrange pas les choses. Nous progressons lentement. La nuit tombe, nous prenons la décision de nous arrêter à l’abbaye de Notre-Dame de Lure. Un lieu de bivouac idéal, des tables sont à disposition et surtout, une source nous assure de l’eau à volonté pour le repas du soir et le petit-déjeuner. Le campement monté, il est temps de reprendre des forces car la journée du lendemain s’annonce encore épique.
Abbaye de Notre Dame de Lure Les bruits de la forêt enchantent notre bivouac – photo Sylvain Réveil matinal près de l’abbaye de Notre Dame de Lure – photo Sylvain
Au menu, graines, soupe, plat lyophilisé, gâteau de riz et café ! Un repas chaud apporte beaucoup de réconfort après une belle journée de vélo comme celle-ci. On profite de l’instant, on se remémore notre journée, on échange sur le déroulement de la suivante et on pense à Reginald, il aurait vraiment apprécié cette partie du périple. Après s’être mis d’accord sur l’heure du réveil, nous rejoignons nos duvets pour une nuit de sommeil bien méritée. Je suis très bien installé avec mon tarp sous les tilleuls presque bicentenaires. Vincent est plutôt minimaliste pour le coup, il dormira à la belle étoile malgré les 12°C relevés par ma montre. Le bruit de la fontaine et le chant des chouettes nous plongent dans l’ambiance paisible de la forêt. Il n’y a aucun doute, nous sommes au cœur de la nature.
Lure… encore
Six heures trente, le réveil sonne le départ de la troisième et dernière étape. On s’équipe de nos frontales, on range le matériel, on va chercher de l’eau et on avale un bon petit-déjeuner. Muesli, thé, café, fruits secs, un vrai festin !
Sommet de la montagne de Lure – photo Vincent
Les montures chargées, on reprend lentement l’ascension le temps que les muscles se réchauffent un peu. Une borne kilométrique nous annonce le sommet à 8,7 km. Vincent s’est une nouvelle fois bien échappé, je peine à suivre le rythme. J’arrive au sommet après une petite heure de pédalage, récompensé par un panorama grandiose. On profite de la vue, on fait quelques photos puis on discute avec un père de famille venu camper avec ses enfants. Le sommet atteint, notre second objectif est de parcourir les crêtes direction ouest. La vue est superbe, la chaîne des Baronnies sur notre droite, le parc naturel régional du Luberon à gauche et le Mont Ventoux en face. Les sentiers sont plutôt engagés pour du gravel, nos montures ne sont clairement pas faites pour affronter certains passages. Les pourcentages sont très élevés et les cailloux nous rendent la tâche compliquée. On se rend vite compte que si l’on poursuit sur l’itinéraire prévu on va mettre 5-6 heures de plus, enfin si on y arrive…
Sylvain parcourant le sommet de la montagne de Lure – photo Vincent
Un petit coup d’œil sur le GPS, un chemin dans le fond d’une combe redescend à travers la forêt domaniale de Lure. Nous n‘hésitons pas bien longtemps. La descente est longue, le chemin bien tracé et pas trop technique nous amène rapidement en bas. On rejoint le village de Lardiers où la chaleur est déjà bien présente. Nous prenons la direction de Banon par la route. Midi et demie, c’est le bon moment pour se restaurer dans ce beau village provençal. La pause en terrasse est vraiment appréciable, la faim étant au rendez-vous, le repas est très vite avalé !
Il nous reste un peu moins de 100 km à parcourir pour rejoindre l’arrivée, nous décidons de passer uniquement par la route, les jambes sont douloureuses et nous aimerions arriver avant la nuit. Je peine à nouveau à suivre Vincent, décrochant souvent, il est vraiment en forme, bravo à lui ! Je lui demande de ralentir un peu pour me caler dans sa roue, on tire comme ça jusqu’à Sault. Les fontaines de la ville étant coupées, on se ravitaille en eau dans le bar du coin. Nous rejoignons ensuite Lioux en passant par la petite route qui surplombe la combe de Sigalière. C’est la dernière descente avant de rejoindre la voie verte du Calavon près de Goult. Celle-ci nous amènera à bonne allure jusqu’à Cavaillon pour boucler la boucle.
Un sentiment de joie nous envahi. Nous sommes fiers d’avoir réalisé ce parcours. Plus qu’un défi physique, nous l’avons vécu comme une véritable aventure. L’adage « L’important n’est pas la destination, mais le voyage » prend ici tout son sens. Le gravel nous a permis de redécouvrir notre région, en alternant routes, chemins, pistes forestières et anciennes routes abandonnées, de faire des rencontres, de vivre des émotions fortes, bref de beaux moments de partage. Alors une chose est sûre : à quand la prochaine sortie ?
Depuis le 31 octobre 2023, Wahoo Fitness propose une nouvelle mise à jour de ses compteurs Bolt et Elemnt Roam. Il s’agit de la fonction “Ready To Ride”, une mise à jour du menu permettant un accès rapide aux fonctionnalités principales (connexion aux capteurs, niveaux de batterie, sélection itinéraire…). Cette mise à jour est intéressante car elle vient améliorer l’interface utilisateur d’un GPS déjà très abouti.
Ready to Ride offre un accès rapide et
intuitif aux fonctions nécessaires avant une sortie – photo Euan Cattermole
Qu’est-ce que Ready to Ride ?
Ready to Ride est un nouveau menu sur les compteurs ELEMNT qui offre aux utilisateurs un accès rapide et intuitif à toutes les fonctions fréquemment nécessaires avant une sortie. Dans l’esprit « Simply Powerful » des compteurs ELEMNT, il donnera aux cyclistes un accès plus facile aux fonctionnalités qu’ils connaissent et apprécient déjà.
Ready to Ride est un menu revisité qui
sera facultativement affiché au démarrage du compteur – photo Euan Cattermole
Le coeur de “Ready to Ride” est un menu revisité avec une interface utilisateur actualisée qui sera facultativement affichée à l’utilisateur au démarrage du compteur. Les modifications apportées au menu facilitent le chargement d’un itinéraire ou d’un entraînement planifié et permettent de vérifier que les capteurs appropriés sont appairés. Ce menu affichera également le niveau de batterie de l’ELEMNT, l’état du signal GPS, l’état du WiFi, la connexion au téléphone et l’heure.
Le nouveau Menu facilite le chargement d’un itinéraire ou d’un entraînement planifié et permet de vérifier que les capteurs appropriés sont appairés – captures d’écran documentation Wahoo
État de la batterie, des transmissions électriques et électroniques
Actuellement, l’ELEMNT affiche l’état de la batterie pour les transmissions électriques et électroniques (Shimano Di2, SRAM eTAP) dans les détails du capteur. Dans le cadre de la fonction Ready to Ride, une fonctionnalité peut afficher l’état de la batterie tout au long du trajet, sur n’importe quel écran d’entraînement.
“Ready To Ride” affichera également le niveau de batterie, l’état du signal GPS et du
WiFi, la connexion au téléphone et l’heure – photo Euan Cattermole
Alertes de batterie Post-sorties
Si l’Elemnt ou un capteur appairé présente un niveau de batterie faible à la fin d’une sortie, une alerte s’affichera sur l’écran récapitulatif de la sortie pour rappeler à l’utilisateur de recharger son appareil.
À la fin d’une sortie, une alerte sera affichée sur l’écran pour rappeler à l’utilisateur de charger son appareil – photo Euan Cattermole
Appareils compatibles
Le ROAM 2 et BOLT 2 recevront la mise à jour complète “Ready to Ride” avec de nouveaux éléments d’interface utilisateur. ELEMNT BOLT et ROAM bénéficieront d’un menu restructuré tout en conservant le thème d’interface utilisateur existant.
Le ROAM 2 et le BOLT 2 recevront la mise à jour complète, tandis que l’Elemnt Bolt et le Roam bénéficieront d’un menu restructuré – photo Euan Cattermole
Et bien voilà, je vais cramer une bonne partie de mon crédit carbone annuel – 1700 km de bagnole en 5 jours seulement – et c’est pour une excellente raison : un aller-retour jusqu’aux vignobles du Sud-Tyrol, au pied des Dolomites, pour participer à un “Press-Camp” (traduisez : séjour de presse) organisé par la marque de vêtements Q36.5.
Si je me suis levé aux aurores pour plus de dix heures de bagnole, c’est parce que le jeu en vaut la chandelle – photo Dan de Rosilles
Après bien des péripéties autoroutières, il n’y a aucun doute, je suis en Italie ! – photo Dan de Rosilles
Au programme : de magnifiques sorties de gravel encadrées par des coureurs pros au sein d’un groupe de journalistes internationaux triés sur le volet, un test de vélo et de vêtements Q36.5, et surtout la visite du show-room de la marque, à la découverte des derniers développements et de prototypes de vêtements encore sous embargo… What else ?
Au programme de ce press camp, de magnifiques sorties de gravel encadrées par des coureurs pros – scan road-book Q36.5
Au programme de ce press camp, de magnifiques sorties de gravel encadrées par des coureurs pros – scan road-book Q36.5
Au programme de ce press camp, de magnifiques sorties de gravel encadrées par des coureurs pros – scan road-book Q36.5
Me voilà donc en route pour un loooooong voyage depuis Arles jusqu’au nord-est de l’Italie, à quelques encablures de la frontière autrichienne : pour informer ses lecteurs, l’envoyé spécial de Bike Café ne recule devant aucun sacrifice !
Les vignobles en coteaux du Haut Adige sont tout à fait exotiques à mes yeux et recèlent de biens belles routes et pistes de gravel – photo Dan de Rosilles
Ils sont venus, ils sont tous là
Je tiens tout de même à mettre les choses au clair ; ne croyez pas qu’une telle expédition ne soit qu’une partie de plaisir, avec une riche dotation vestimentaire, un accueil somptueux dans un hôtel de luxe, tout ça, tout ça. D’abord, il faut quand même produire un article et des photos de qualité, et surtout, il va me falloir rouler avec de sérieux gars !
Ivan Santaromita, ex champion d’Italie sur route, ici équipé de la tenue de la Pro Team Q36.5, nous accompagne pendant ce press camp – photo Jim Merithew
Imaginez plutôt : les encadrants du groupe ne sont autres que Ivan Santaromita, champion d’Italie sur route en 2013, Filipo Conca, jeune cycliste professionnel membre de l’équipe Pro Team Q36.5, Brennan Wertz, coureur pro de gravel et ambassadeur des pneus René Herse… sous la houlette de Mario Kummer, multiple champion du monde et champion olympique sur route, qui organise et dirige les événements cyclistes Q36.5.
Bien que tous très affûtés, mes collègues journalistes s’emploient pour rester à hauteur de Mario Kummer (avec le sac à dos) sur les sévères pentes du Hault Adige – photo Dan de Rosilles
Pour couronner le tout, il faut savoir que la plupart des journalistes présents sont tous très affûtés, je sens que je fais partie de ceux qu’on va attendre en haut des cols, ceci n’est pas forcément fait pour m’enthousiasmer…
À plus de 2000 mètres d’altitude, les premiers à franchir le “Passo Rolle” attendent le reste du groupe – photo Dan de Rosilles
Le Pinarello Grevil F9 qu’on ma confié pendant ce press-camp est une machine de course – photo Dan de Rosilles
Ce vélo haut-de-gamme, une sorte de Dogma off-road, extrêmement léger et très bien équipé, est clairement typé “gravel race”, taillé pour la compétition et la performance. Compatible avec des roues de 700 ou 650B, il passe des pneus jusqu’à une section de 50 mm en 700 et 2.1” en 650B.
Pour un professionnel de la presse cycliste, le smartphone et le vélo sont deux outils de travail essentiels – photo Dan de Rosilles
C’est la première fois que je roule sur un vélo qui coûte plus de 10.000€ (devrais-je dire moins de 15.000 ?) et il faut raison garder… Mais j’ai beau chercher, il n’y a absolument rien à jeter sur cette machine. Si ce n’est peut-être (et encore, ce n’est qu’une question de goût) la ligne ondulante en nouille trop cuite du cadre et de la fourche, qui tranche fortement avec ce qu’on a l’habitude de voir chez les autres fabricants. Je retiendrai surtout que la légèreté du Pinarello Grevil F9, son comportement sans faille, son confort, sa vivacité, sa précision et le sentiment de sécurité qu’il procure sont tout bonnement exceptionnels.
Du premier au dernier tour de roue, j’ai profité de chaque instant avec ce vélo magique – photo Dan de Rosilles
Du premier au dernier tour de roue, pendant trois jours de chemins plus ou moins cassants et de routes plus ou moins tortueuses, sur les pentes les plus raides en montée comme en descente, j’ai profité de chaque instant, en ayant bien conscience de l’opportunité qui m’était donnée de pouvoir jouer avec ce vélo magique.
Dès mon arrivée, un colis m’attend pour un essayage – photo Dan de Rosilles
Les chaussettes et les chaussures sont noires, mais le reste de la panoplie est entièrement bleue marine, ce qui, je dois l’avouer, est loin d’être ma couleur favorite. Mais après avoir pu l’observer portée par mes collègues de press-camp, je trouve finalement que ce “marine” est tout à fait seyant et ne fait pas tâche dans le paysage automnal des Dolomites.
Je suis impatient de tester cet ensemble Q36.5 qui semble particulièrement adapté au gravel automnal – photo Dan de Rosilles
Pour être tout à fait complet sur la panoplie que j’ai utilisée pendant ce séjour, j’avais pris l’initiative en partant, craignant les températures d’octobre en altitude, d’emporter avec moi un baselayer 2 manches courtes. Cela m’a permis de rouler la plupart du temps sans gilet, le conservant pour les arrêts en altitude et les longues descentes.
Les vêtements Q36.5 sont très techniques et couvrent une large plage de température, quelle que soit l’intensité de l’effort – photo Dan de Rosilles
Une tenue qui tient la route… et au corps
Ce qui m’a le plus frappé avec cet ensemble, c’est la pertinence de l’assemblage. Les “pièces” sont complémentaires et fonctionnent très bien ensemble. Tout d’abord, elles sont conçues dans la même “ligne éditoriale” : des vêtements extrêmement légers (c’est frappant quand on les déballe) et compacts quand on les replie, fabriqués à partir de textiles à la fois techniques et robustes. Ensuite, elles assurent un parfait accompagnement de l’athlète, dans les situations de météo et d’intensité d’effort très variables. À cet effet, les 3 couches baselayer/jersey/gilet se superposent ou s’enlèvent pour répondre à toutes les situations.
Le tissu hautement technique utilisé pour le jersey Woolf X est incroyablement efficace et confortable et convient tout à fait pour la demi-saison – photo Jim Merithew
Et puis individuellement, chaque pièce est exceptionnelle. Je prends pour exemple le cuissard Gregarius Ultra (qui est en fait exactement le même que le Gregarius Cargo, dont je vante les qualités ici et là, mais sans les poches cargo). Ce cuissard fait partie des tous meilleurs cuissards que j’ai pu essayer jusqu’à aujourd’hui, son insert ultra-confortable et sa rusticité en feront un compagnon de choix en longue distance.
Le cuissard Gregarius Ultra est d’un excellent rapport qualité/prix et l’un des tous meilleurs pour se lancer dans les aventures les plus périlleuses – photo Jim Merithew
Comme tous les vêtements Q36.5, il est léger et couvre une large plage de températures. À 180€, je considère que son rapport qualité/prix est tout à fait exceptionnel, si on le compare à des modèles de qualité équivalente chez les principaux concurrents de Q36.5.
On pourrait dire à peu près la même chose du base layer 2 et du gilet isolé. Pour un cycliste intensif qui roule plus de 6.000 km par an sur 3 saisons, je pense que la durée de vie de ces pièces vestimentaires et leur polyvalence d’utilisation dans toutes les pratiques du cyclisme et presque toutes les situations météo valent largement l’investissement qu’il faut leur consacrer…
Le Gilet Adventure propose une astucieuse isolation en fleurs de lotus qui le rend léger et compact, mais terriblement efficace – photo Dan de Rosilles
Focus sur certains éléments de la tenue
Je ne m’étendrai pas plus sur les excellents cuissard Gregarius et jersey Woolf, car ce sont des pièces que j’utilise avec bonheur depuis maintenant plusieurs années et vous avez déjà eu l’occasion de me lire à ce sujet.
Lors de la Desertus Bikus 2021 ce kit Q36.5 a répondu à toutes mes attentes… et aux pires situations météo – photo Dan de Rosilles
Mais je voudrais plutôt mettre en lumière le parti-pris audacieux qui prévaut à la conception de certaines pièces, et qui laisse rêveur : les manchettes Sun&Air et les gants Anfibio, réalisés en tricot, font preuve d’une parfaite efficacité en déjouant toutes les idées préconçues qu’on peut avoir avant de les essayer. Franchement, qui peut raisonnablement penser que des manchettes puissent isoler autant des rayons ardents du soleil que des vents-coulis frais des Dolomites ? Que des gants en tricots vont déjouer la pluie ?
Où tous les autres fabricants vont utiliser du néoprène pour des gants de pluie, Q36.5 utilise du tricot – photo Dan de Rosilles
Prenons l’exemple des gants : où tous les autres fabricants vont user de néoprène, Q36.5 (ré)invente le tricot… et ça marche ! Les gants Anfibio, conçus pour les sorties humides et froides, voire carrément pluvieuses, m’ont tout d’abord laissé perplexe. Je n’ai pas pu les tester pendant le press-camp, mais je les ai portés depuis lors des premières pluies arlésiennes, qui redoublent au moment où j’écris ces lignes. J’avoue avoir été bluffé par ces gants paradoxaux… Patrick, qui a pu les tester en exclusivité la saison dernière, en a fait ses gants d’hiver favoris.
L’automne en montagne, c’est l’assurance d’une météo changeante et capricieuse – photo Dan de Rosilles
Révisions heureuses
Autres surprises : Parmi les pièces que je croyais déjà bien connaître, je découvre que le gilet isolé et les chaussures Gravel Unique ont été entièrement repensés ! Les Unique Shoes que j’ai portées pendant la Desertus Bikus avaient déjà à l’époque montré leur potentiel : un excellent transfert de puissance et une rusticité à toute épreuve, ce qui est nécessaire pour des chaussures typées gravel/aventure. Mais j’avais un peu souffert au bout du pied car elles avaient été manifestement dessinées pour des pieds plutôt fins.
En gravel, il arrive qu’on marche ; les Unique Adventure shoes ont été repensées dans cet esprit – photo Jim Merithew
Pour la nouvelle version , Q36.5 a pris en compte les retours des premiers utilisateurs et propose une chaussure complètement redessinée, aussi bien à l’avant du pied qu’au niveau du talon, ce qui améliore nettement le chaussant et le confort lorsqu’on marche. Cela permet également de mieux faire coïncider la taille de la chaussure et la longueur du pied. Pour moi qui chausse du 41,5 par exemple, la taille d’Unique Shoes qui me va est le… 41,5.
La nouvelle version des chaussures Unique Gravel me va comme un gant – photo Dan de Rosilles
Autre subtile amélioration d’un produit “ancien” : Le gilet Adventure isolé, pièce maîtresse de la gamme Adventure, taillait jusqu’alors un peu plus grand que les jerseys. C’était, de la part de Q36.5, un choix assumé, dans l’idée que ce gilet pouvait aussi être porté “à la ville”, donc par dessus des vêtements (pull, chemise) plus volumineux qu’un jersey. Le nouveau “sizing” du gilet est désormais harmonisé à la taille des autres pièces de la gamme Adventure. Sans être très ajusté (comme pourraient l’être des pièces destinées aux cyclistes pros très affûtés), il épouse parfaitement les formes du corps. Encore une preuve, s’il en manquait, que Q36.5, dans un esprit de perfectionnisme, retravaille ses produits, même plusieurs années après leur mise sur le marché.
Entièrement redessinées, les chaussures Unique Gravel Q36.5 sont plus confortables et assurent une parfaite tenue du talon lors de la marche en montée – photo Dan de Rosilles
Luigi Bergamo, dessins et destin
C’est une évidence, la qualité des vêtements dépend de l’énergie, de l’intelligence et des budgets R&D mobilisés pour les inventer et les fabriquer. Les choix de production (matériaux utilisés, localisation industrielle) sont aussi à mettre dans la balance. Il faut savoir, par exemple, que tous les vêtements Q36.5 sont fabriqués en Italie, avec des technologies développées dans un rayon de 350 km maximum autour de Bolzano… Cette localisation a un prix, bien entendu, mais dépend de la volonté d’un seul homme : Luigi Bergamo, fondateur et designer en chef de Q36.5.
Luigi Bergamo, fondateur et directeur de Q36.5 – photo Q36.5
Après avoir passé treize ans à la tête du département de recherche et développement d’Assos, il a fondé Q36.5 en 2013 avec Sabrina Emmasi Bergamo, son épouse et ancienne coureuse professionnelle suisse. En moins de 10 ans, en pariant sur la recherche et le développement, Q36.5 s’est fait une place dans le petit monde des grandes marques de vêtements de cyclisme. Avec désormais une équipe pro présente dans la division Continentale et Vincenzo Nibali comme ambassadeur, la marque qui était encore confidentielle il y a deux ou trois ans est désormais parfaitement identifiée par tous les aficionados du peloton et les cyclistes à la recherche des vêtements les plus pointus. C’est sans doute de ce mariage équilibré entre R&D et marketing qui a fait de Q36.5 une marque majeure.
Q36.5 a inventé une protection du cycliste en cas de chute, le Grid Skin – photo Dan de Rosilles
Q36.5, une marque majeure ?
Il existe beaucoup de marques de vêtements de vélo, mais seulement quelques-unes, peut-être une dizaine à peine, se distinguent de toutes les autres par un style inimitable, une identité visuelle forte, une grande qualité de fabrication et des performances techniques au dessus du panier. J’ai essayé de lister les principales caractéristiques de ce que, à titre personnel, j’attends d’une grande marque de vêtements, c’est à dire une marque chez laquelle je n’hésiterais pas à m’équiper. Bien entendu, cette liste n’est pas exhaustive et n’engage que moi, c’est mon “label qualité vêtements de vélo” personnel. Attention, ce “cahier des charges” ne veut pas dire qu’une marque qui ne cocherait pas toutes les cases ne serait pas intéressante et ne proposerait pas des vêtements de qualité. Mais a contrario, une marque qui présente toutes ces caractéristiques est assurément une grande marque :
Équipements spécifiques pour couvrir absolument toutes les pratiques cyclistes
Tailles et coupes inclusives (toutes morphologies, hommes et femmes)
Cohésion et complémentarité des matières et des couleurs (même inter-gammes)
Interpénétrabilité et interaction des gammes (car identité visuelle forte)
Durabilité – qualité – rusticité
Compacité et légèreté
Polyvalence d’usage (météo et intensité de la pratique)
Distribution dans le monde entier (web et magasins physiques)
SAV performant (dont atelier de réparation)
Customisation et commandes spéciales possibles
Une grande marque de vêtements de cyclisme doit proposer des gammes, des matières et des coloris qui fonctionnent bien ensemble – photo Jim Merithew
Je constate, en tout cas, que très peu de marques, peut-être une dizaine en tout, pour la plupart italiennes (si ce n’est une suisse et une anglaise), cochent toutes ces cases. Q36.5, malgré une apparition très récente sur le marché en 2013, fait déjà partie de cette “cour des grands”.
Le Show-Room : Focus sur des vêtements d’hiver
Situé dans la zone industrielle en banlieue de Bolzano, le long d’une voie rapide qui embaume le gazole, le Show-Room de Q36.5 n’est pas situé dans l’endroit le plus glamour du Tyrol du Sud. Mais dès la porte franchie, l’atmosphère ouatée, la luminosité du lieu et la foison de vêtements d’une qualité exceptionnelle fait immédiatement oublier les alentours de ce temple du vêtement de cyclisme. On touche à tout, et on a envie de tout acheter ! Parmi les vêtements que j’ai particulièrement remarqué lors de ma visite, il y a le fameux Baselayer 4 Plus à manches longues, un sous-vêtement parfaitement adapté à l’hiver dans le sud de la France et qui couvre une fourchette de température impressionnante : de -3 à 10 degrés.
Le Baselayer 4 Plus couvre une fourchette de température de -3 à 10 degrés – capture d’écran site web Q36.5
On notera aussi la veste Bat Winter Jacket qui propose une excellente évacuation de l’humidité corporelle (une gageure pour les vestes d’hiver) grâce à des panneaux dorsaux contenant du graphène. Associée au cuissard long Grid Skin Invernale et ses motifs de protection anti-chute imprimés 4D sur les hanches, on obtiendra une tenue d’hiver proche de la perfection… du moins, l’idée que je m’en fais !
Le show-room Q36.5 est l’endroit qui permet de voir de près des vêtements exceptionnels – photo Dan de Rosilles
Les projets, les secrets
Mais au show-room aujourd’hui, j’ai la chance de pouvoir aussi découvrir des produits qui ne sont pas encore au catalogue. Après le succès de ses deux premiers modèles de chaussures, la Unique Adventure consacrée au gravel et au VTT et de la Unique Route, Luigi Bergamo nous présente deux nouveaux modèles. Mais nous ne serons pas autorisés à les décrire plus avant et à les photographier, puisque ces deux chaussures sont encore sous embargo jusqu’à début février. Il faudra donc que les lecteurs de Bike Café patientent encore un peu pour découvrir les caractéristiques de ces nouveautés.
On ne pourra découvrir les nouveaux modèles de chaussure qu’au printemps – photo Dan de Rosilles
Les développement de la marque
Alors que je vais reprendre la voiture pour rentrer à Arles, je profite d’un moment de répit dans l’agenda très chargé de Luigi Bergamo pour lui poser quelques questions. Je suis en particulier intrigué par la facilité qu’à eu la marque à se hisser aussi vite parmi les leaders du marché, mais aussi par des produits en développement, encore sous embargo mais qui devraient bientôt faire beaucoup de bruit.
Lorsqu’il s’agit d’évoquer les derniers développements de Q36.5, Luigi Bergamo a du mal à masquer sa satisfaction :
“Depuis notre rencontre il y a deux ans, on peut parler d’une bonne période. Jusqu’alors, on s’était concentrés uniquement sur le développement des produits. Nous étions une entreprise plus axée sur la recherche que sur le marketing. Désormais, notre priorité n’est plus seulement de développer les meilleurs produits possibles, mais de les faire découvrir au plus grand nombre. Pour ce faire, nous nous sommes associés avec des partenaires (comme la marque de montres de luxe Breitling ou la banque Suisse UBS, ndlr), ce qui nous a permis de figurer dans le peloton professionnel avec notre équipe Pro Team” (deuxième division professionnelle, ndlr).
En 10 ans, Luigi Bergamo a fait de Q36.5 une marque incontournable – photo Q36.5
J’essaie de savoir si Q36.5 va développer des magasins en France. À mon avis, cela reste un peu le point faible de la marque, qui vend surtout en ligne. Mais Bergamo reste vague :
“Notre magasin-phare de Zurich, en Suisse, qui est notre deuxième pays (la co-fondatrice de Q36.5, Sabrina Emmasi, est une ancienne cycliste professionnelle suisse, ndlr) est ouvert depuis deux ans et marche très bien. C’est une étape importante en vue de développer peut-être d’autres magasins de ce type ailleurs dans le monde.”
Q36.5 se développe étape par étape – photo Jim Merithew
Lorsque je le félicite pour la refonte des chaussures gravel et du gilet Adventure, il semble trouver ça normal :
“Oui, nous continuons a avoir un maximum d’attention sur les produits. Cela reste mon métier et ma passion, le marketing n’est rien sans la qualité des produits. Mais l’un ne va pas sans l’autre.”
J’essaie alors de savoir ce que je pourrai dévoiler aux lecteurs de Bike Café sur les produits encore en développement. Bergamo s’en tient à la communication “officielle” de Q36.5 :
“Nous allons dévoiler de nouvelles chaussures dans la collection été 2024, et aussi un tout nouveau chamois révolutionnaire.” Je tente une petite pique au sujet du chamois : – “Un chamois maison ? Sans collaborer avec Elastic Interface ?“. La porte s’entrouvre enfin :
C’est toujours très intéressant de voir comment un produit est conçu… et s’il s’agissait d’un nouveau chamois révolutionnaire ? – photo Jim Merithew
“Oui, c’est une aventure très excitante après celle des chaussures. C’est une nouvelle technologie que nous développons de façon totalement autonome. C’est une solution différente de ce qui existe déjà en matière d’insert. En développant nos chaussures dans le cadre de notre protocole des trois points de contact, dans lequel nous utilisons toutes sortes de capteurs sur la selle et sous les chaussures, nous nous sommes rendus compte que le moindre changement d’appui sur les chaussures avait des répercussions directes sur les appuis de selle. On essaie donc de minimiser les contraintes et les interactions entre ces types d’appui, et de fabriquer un chamois capable de convenir à toutes les positions de bassin, si différentes d’un individu à l’autre et d’une pratique à l’autre. On essaie de créer un insert qui, par son design et les matériaux utilisés, offre la meilleure interaction possible entre le corps et la selle”.
Voilà qui promet un test (et un article) passionnant… Mais il faudra patienter jusqu’au printemps !
Pour en savoir plus, il faudra patienter jusqu’au printemps – photo Jim Merithew
Panoplie Q36.5 testée pendant ces 3 jours de gravel :
J’avais dit “plus jamais de tests de vélos“, mais comment refuser celui de ce nouveau Giant Defy ? Lorsque j’ai publié le communiqué annonçant la sortie de ce magnifique vélo d’endurance, il m’a carrément fait de l’œil. Il se trouve que j’avais écrit un article évoquant la tendance qui consiste à “flouter” les différences entre vélos de Gravel et d’Endurance. Finalement, doit-on choisir un vélo d’endurance pour faire un peu de gravel ou doit-on choisir un gravel pour faire aussi de la route ? Rouler sur ce Defy sera pour moi l’occasion de réaliser un “travail pratique”, pour en apprendre plus sur ces frontières devenues poreuses, entre ces vélos très proches par leur géométrie et leur tolérance en matière de largeur de pneumatique.
Présentation de mon Defy
Bike Café est basé à Éguilles, à côté d’Aix-en-Provence et nous sommes presque voisins du siège de Giant France. Le Roc d’Azur terminé, il était convenu que je passe récupérer un vélo de test chez eux. Quelques minutes plus tard, j’étais de retour dans mon atelier et j’accroche le vélo sur mon peson : 7,16 kg ! (en taille M), j’hallucine ! Le vélo est chaussé en pneus de 32 mm, montés en tubeless, mais les équipements de la gamme Cadex contrebalancent le poids de ces pneumatiques. Je vous invite à lire l’écho des marques que nous avons publié récemment pour découvrir les caractéristiques du vélo.
J’accroche le vélo sur mon peson : 7,16 kg ! J’hallucine – photo Patrick VDBOn trouve des pneus Cadex Classic de 32 (mesurés à 33) – photo Patrick VDB
La “robe” de ce Defy est somptueuse. Giant utilise une superbe peinture irisée – Blue Dragonfly/Black/Chrome – dont la teinte varie en fonction de la luminosité. C’est une déco très tendance sur les vélos haut de gamme et ce look positionne d’emblée ce vélo dans cette catégorie, son prix de 11800 € le confirmera.
Giant utilise une superbe peinture irisée Blue Dragonfly/Black/Chrome, un peu ternie sur cette photo car prise retour d’une sortie sous la pluie – photo Philippe Aillaud
Pour le reste, ce qui caractérise particulièrement ce Defy, ce sont les choix de ratios de la transmission et la largeur de la monte pneumatique. Certains cyclosportifs vont être surpris de trouver un double plateau Sram de 46-33, associé à une cassette 12 vitesses de 11 à 36. Un braquet de 33 x 36 : de quoi grimper aux arbres, diront certains ! Pour les pneumatiques, on trouve des Cadex Classic de 32 (mesurés à 33) et montés de base en tubeless. Lors de l’essai, j’aurai l’occasion d’évaluer cette pertinence, qui va dans le sens d’une recherche de confort, de polyvalence et de performance : un rêve pour beaucoup de cyclistes.
Des haubans applatis pour plus de confort verticalLa superbe tige de seel D-FuseLe dérailleur électrique et la généreuse cassette étagée de 11 à 36 dents.Les roues Cadex 36 sont équipées de moyeux avec roulements en céramique et disposent de rayons plats en carbone.Les plateaux 46-33 du groupe SRAMDes détails qui font la différence – photos Philippe Aillaud
Premiers tours de roues avec le Defy
Le réglage de la hauteur de selle est l’occasion d’admirer le tube de selle et son design affiné – dicté par la techno D-Fuse sur cette pièce en composite en forme de D – conçu pour absorber les chocs et apporter du flex. Pour le recul, sans que j’ai eu besoin de bouger la selle, je me retrouve dans mes cotes habituelles. J’installe mes pédales Look Keo 2 Max Carbon, et le vélo est prêt à rouler. Un bref essai pour voir si tout fonctionne et dès le lendemain, j’envisage une sortie longue Aix – Eygalières dans les Alpilles.
Les routes granuleuses sont “Defy compatibles”
Pour vérifier le confort d’un vélo, rien de tel que de longues sorties sur des routes granuleuses. Les routes que j’ai empruntées ne sont pas les plus lisses de la région. Je vais pouvoir apprécier l’effet confort de la monte pneumatique et les options choisies pour ce cadre hyper léger, repensé pour le confort. L’essai est concluant, je suis rentré sans aucune douleur et le ressenti, après 120 km, est celui d’une sortie de 90 km : le vélo, et surtout le cycliste, en avaient encore sous la pédale à l’arrivée. J’ai pu apprécier l’intérêt du flex de la tige de selle, mais également celui du guidon Cadex. J’ai roulé seul 70 km lors de cette sortie, souvent mains en bas et j’ai trouvé que le guidon amortissait bien les irrégularités du macadam.
Sur les routes granuleuses des Alpilles, j’apprécie sur ces montées la rigidité latérale du cadre – photo Alain Magré
Par contre, j’apporterais deux “bémols” à ce concert de louanges : le toe overlap (pointe de pied qui touche le pneu avant en tournant la roue, pédalier à l’horizontale) et le bruit assourdissant de la roue libre. Je découvre le premier lors du démarrage du vélo : mon pied touche le pneu et freine subitement le vélo.
À l’occasion de cette sortie, je fais une remise à jour de mes habitudes quant à l’usage du 12 vitesses associé à une transmission électronique. Je roule beaucoup sur un vélo en “single speed” et j’ai coutume de me mettre en danseuse, pour passer les bosses. J’ai dû réapprendre l’intérêt de ce nombre important de vitesses, qui sur ce Defy sont servies par un dérailleur électrique. C’est tellement facile de jongler avec les manettes, pour adapter précisément le ratio nécessaire au changement de profil de la route. Du coup, je suis plus souvent en appui sur la selle et je profite ainsi de la rigidité latérale de ce cadre, pour rester bien en ligne. Les roues Cadex, montées avec des rayons aero carbone, se montrent particulièrement dynamiques, le moyeu avec entrainement par “rachet” répond au quart de tour à mes coups de pédale nerveux en montée. Gonflé à 2,5 bars le vélo file bon train.
7,16 kilos en gravel, et même pas peur de sortir de la route
J’ai un peu de scrupule d’entraîner un vélo de ce prix sur des routes où il va être secoué. J’enchaîne le lendemain une autre sortie pour tester son comportement dans la descente bien pourrie du Col du Sambuc en direction de Jouques. J’irai même jusqu’à le faire rouler sur la piste partiellement abimée qui longe la voie ferrée à Meyrargues. Dans les deux cas, merci aux pneus de 32 qui ont sécurisé ma descente sur le revêtement détérioré de la face nord de ce petit col. Pareil pour la piste, où cette fois j’ai choisi de passer le plateau de 33 dents, afin de franchir en douceur et vélocité, les parties les plus difficiles. Même si il peut y avoir du flou entre endurance et gravel, ce vélo n’est pas un gravel. Par contre, il ouvre un champ de possibles et une polyvalence intéressante. Attention, ce Defy n’est pas non plus un vélo de bikepacking : on pourra éventuellement le charger avec des sacoches équipées de scratchs, si on veut faire de l’ultradistance. Son cadre est lisse et dépourvu de points de fixation sauf 2 petits œillets en haut des haubans, pour fixer un garde boue arrière. Je commence à cerner plus précisément l’usage de ce vélo, qui se montre véloce dans les montées de col et confortable sur la distance.
Il y a comme un esprit “Allroad” dans ce Defy. Ce n’est pas un gravel, mais si les hasards de votre route vous conduisent à quitter le bitume pour emprunter un chemin, il s’acquittera très bien de la tâche. Ses pneus de 32 mm, montés en tubeless, offrent une légère accroche et résistent très bien à l’agression des cailloux – photo Patrick VDB
Un routier efficace
Lorsque l’on choisi un vélo d’endurance, c’est principalement pour faire de longues sorties dans des conditions de confort acceptables. J’ai trouvé immédiatement ma place sur ce vélo et la dernière sortie longue de 110 km, partiellement sous la pluie, m’a confirmé que les 2 critères, confort et performance, étaient au rendez-vous.
J’ai pu relever mon “Defy” : suivre Matthieu qui roulait fort sur le retour des Alpilles à Aix… photo Colin Gosse
Dans la roue de mon “jeune” rédacteur en chef à plus de 35 km/h, le vélo file et le maniement subtil de la transmission Sram me permet d’ajuster d’un petit toucher d’index mon braquet en fonction du profil de la route. Ce dernier test a été probant. À l’arrivée j’étais naturellement fatigué musculairement, mais pas cassé et le soir je pouvais tout de même m’occuper d’un tas de choses à la maison 😉 Le vélo offre à la fois une excellente rigidité latérale et un bon confort vertical. La partie roulante du vélo joue un rôle important : les roues Cadex sont performantes et les pneus apportent un indéniable confort. Pour cette dernière sortie, j’ai gonflé à 3 bars, sinon sur chemins et routes en mauvais état j’étais dans un “fauteuil” à 2 bars.
Photo Philippe Aillaud
Pour conclure
Ce vélo est magnifique et il sera sans contestation un superbe outil pour un cycliste amoureux de belles balades routières. Il montrera son efficacité dans les rampes les plus dures, avec son braquet qui lui ouvre l’ascension de nos grands cols montagnards. Il répondra nerveusement à toutes les sollicitations lors des relances. Le point fort de ce Defy est la combinaison réalisée entre le confort et la performance. Les choix de Giant en matière de montage de pneumatiques larges en tubeless et la transmission sont très pertinents et ne dénaturent pas la performance. Une section de 32 en tubeless n’est pas un handicap bien au contraire, surtout si vous roulez sur des routes granuleuses. Par ailleurs, ces choix élargissent l’usage, en vous permettant de rouler sur les pistes blanches sans souci.
Cette combinaison de qualités introduit encore plus de flou dans mon esprit. Il ne s’agit plus de classer ce Defy dans le monde classique des vélos d’endurance, il appartient à ce que j’appellerais “l’endurance 2.0”, qui ouvre vers une plus grande polyvalence en “Allroad”. Avec ce Defy on sort des “cases” pour imaginer d’autres sorties, d’autres projets cyclistes. Le vélo testé est le haut de gamme et je reconnais que pour la plupart d’entre-nous, il rend ce “graal” inaccessible. Il convient de regarder la gamme pour trouver un modèle de Defy qui bénéficiera du même concept, mais avec un tarif moins élevé. Sur le premier prix équipé en Tiagra (2300 €) malheureusement le ratio 52-34 avec une cassette 11-34, sera un peu moins large.
Mes regrets : le “toe overlap” sur ce vélo qui risque de surprendre des cyclistes débutants. Par ailleurs, j’aurais aimé trouver plus d’inserts pour fixer du bikepacking sur le haut du tube horizontal et éventuellement un emport pour un 3ème bidon sous le tube diagonal. Au chapitre des moins : le bruit de la roue libre, qui sera sans doute apprécié par certains cyclosportifs, mais que pour ma part, j’ai trouvé un peu trop fort sur mes routes paisibles du Vaucluse.
Pour le vélotafeur aguerri, la pluie et la nuit ne sont pas un frein à poursuivre ses ambitions, mais pour le vélotafeur novice, ces éléments sont synonymes de questions, de doutes, voire de découragement. Que ce soit pour le vélotaf des villes ou pour le vélotaf des campagnes, cette sélection pourra peut-être aider certains à franchir le cap de l’automne, où les jours se raccourcissent et où la météo joue avec nos nerfs…
Les beaux jours d’un été qui s’est largement prolongé ont conduit nombre de cyclistes à opter pour ce mode de transport. Certains esprits chagrins disent “On verra, si en novembre ils seront aussi nombreux…” Les mêmes, qui prédisent que l’on range nos bécanes dès qu’il y aura 3 gouttes de pluie, pensent sans doute que le vélo n’est qu’un instrument de promenade, que l’on sort seulement s’il faut beau. Au Bike Café, on a une toute autre idée : bien au contraire, le vélo est addictif et lorsqu’on y a pris goût, il est difficile de s’en passer. A vélo, il n’y a pas de mauvais temps, mais juste de mauvais équipements ! C’est pour cela que nous en avons cherchés pour vous.
Les « Sélections » permettent de découvrir de nouveaux produits selon une thématique précise. Qu’ils aient été simplement repérés lors de leur mise sur le marché ou testés spécifiquement par nos rédacteurs, ils peuvent faire l’objet d’une courte description ou de retours de terrain plus complets.
Le modèle THE QUEST de RACER est une veste composée de laine MERINOS® et de matière synthétique, développée pour les sorties hivernales, et particulièrement urbaines. Cette veste se veut coupe-vent et imperméable. Elle est dotée d’aérations zippées à l’avant et à l’arrière. Elle est équipée de deux poches de rangement dans le dos ainsi qu’une poche pour objets de valeur. Cette dernière poche s’ouvre grâce à une tirette autobloquante. Des éléments réfléchissants sont visibles sur le dos et sur les bras.
Racer The Quest (photos Racer)
À l’usage en vélotaf
Classe. Voilà le mot qui m’est de suite venu à l’esprit en déballant cette veste. Enfin, surtout la face avant à vrai dire car la face arrière rappelle avec ses poches que ce produit est destiné à la pratique du vélo. La finition est excellente, et la coupe, ajustée, est plutôt valorisante pour son hôte. J’ai apprécié la relative légèreté de ce produit, et la sensation de chaleur qu’il procure. La matière réfléchissante placée sur la partie dorsale est un plus indéniable, même si j’estime que celle-ci aurait du être placée plus bas. Même si cette veste n’est pas un vêtement de pluie, sa déperlance est réelle. En revanche, j’ai remarqué que la fermeture éclair n’était pas d’une grande fluidité. Reste à espérer qu’elle sera fiable dans le temps…
Tomo Clothing est une marque née il y a 3 ans, de la rencontre de 2 filles, Céline et Zoé, toutes les 2 motardes, et d’un constat : sur le marché, il existe des vêtements beaux / mode, mais pas techniques ni adaptés à la pratique du 2 roues… ou des vêtements techniques, adaptés à la pratique du 2 roues, mais pas stylés et que l’on peut difficilement porter toute la journée sans avoir l’air déguisé ! L’objectif de Tomo était donc clair : introduire de la fonctionnalité et de la technicité dans la mode. Tomo s’adresse aux femmes, rouleuses au quotidien (à vélo, moto ou scooter) et propose des vêtements stylés, pratiques (pleins de grandes poches, plus longs derrière que devant), protecteurs (anti abrasifs et, pour certains, pourvus de coques de protection amovibles et certifiés pour la pratique de la moto), imperméables, déperlants et thermorégulateurs. Tomo est aussi une marque engagée qui priorise des matières et modes de production responsables, avec une empreinte carbone la plus faible possible, en utilisant des matières recyclées et une fabrication européenne la plupart du temps.
Parmi les produits phares de la marque : la cape de pluie Lou. La cape est imperméable, déperlante et pourvue d’éléments réfléchissants. Elle est riche en détails ultra pratiques :
une capuche ajustable pour pouvoir la passer sur un casque de vélo ;
des anses de guidon pour garder les mains et les cuisses au sec en roulant ;
des empiècements réfléchissants pour être vue ;
une grande poche ventrale imperméable pour stocker ses clés, son téléphone ou autres indispensables ;
un système de boutons pression pour créer des manches quand on n’est pas sur le vélo, ou pour plaquer la veste contre son dos quand on est sur le vélo et bénéficier d’encore plus de protection contre les éléments !
La cape de pluie Lou pourvue d’anses de guidonLa cape de pluie Lou et sa grande poche ventrale imperméable et son système de boutons pression ingénieux pour plaquer la cape contre le dosTomo Clothing – Cape de pluie Lou (photos Tomo Clothing)
À l’usage en vélotaf
J’ai pu tester la cape Lou dans des conditions extrêmes pendant le passage de la tempête Ciaran qui s’est traduit, en Touraine, par des pluies interminables et de grosses rafales de vent. La cape a parfaitement tenu ses promesses : je suis arrivée le haut du corps et les cuisses au sec au boulot après 20 minutes sous la pluie (je conseille de combiner la cape avec le pantalon de pluie pour avoir le bas des jambes sec également !), sans surchauffer. Les boutons pression permettant de plaquer la cape contre le dos ont limité la prise au vent. Je suis partie déjeuner à pied avec mes collègues en étant stylée (les lacets au niveau de l’encolure sont très classes !), sans avoir l’air d’une cycliste et les mains libres grâce à la grande poche. Enfin, la capuche utilisable par-dessus le casque de vélo, et qui tient en place, est un vrai plus également.
La cape existe désormais en version V02, avec plus d’éléments réfléchissants pour encore plus de sécurité, et une nouvelle fonction pour la grande poche centrale qui permet maintenant d’y replier la cape pour la ranger !
La veste The Citylight est d’un look urbain et sobre. Elle est pourvue de 3 poches zippées d’un côté comme de l’autre. Sa composition en softshell extensible la rend imperméable au vent et à l’eau et une capuche ajustable pourvue d’une visière et d’un rabat magnétique complète le tout. Cette veste est réversible. Aussi, sur le côté “nuit”, des panneaux réflectifs 3M® présents sur les manches et la capuche apportent une visibilité bien plus importante que portée sur sa face noire.
Racer THE CITYLIGHT – Veste réflective 2 en 1 (photo Racer)
À l’usage en vélotaf
La fermeture éclair de la célèbre marque japonaise YKK est ici présente, c’est un gage de fluidité et de fiabilité. Le port de cette veste est facile car dans sa face noire, la moins visible, elle a tout d’une veste urbaine sobre et même élégante. De belles averses en cette fin de mois d’octobre ont mis en valeur son imperméabilité. En revanche, cette veste est lourde puisqu’elle dépasse largement le kilogramme dans sa taille M (1170 g pour être exact). De ce fait, c’est une veste à réserver pour de courts trajets urbains, ou en VAE. Quoi qu’il en soit, la face “réflective” est réellement un plus côté sécurité, à défaut d’être aussi élégante que la face noire…
Le StrikeDuo 2000 de BBB est une lampe frontale puissante de 2000 lumens avec un double faisceau à LED. Le boîtier est en aluminium. La batterie est de grande capacité (6700 mAh). Le système de fixation (StrapFix) est inclus et convient aux cintres de Ø22-52mm et est compatible avec des prolongateurs de type aéro. Une télécommande est incluse, pour faciliter la manipulation en roulant. Cet éclairage pèse 218 g, et se recharge via une prise USB-C.
À l’usage en vélotaf
Voilà un mois que j’utilise tous les jours en vélotaf, et par tous les temps, cet éclairage avant. J’apprécie vraiment sa puissance, surtout lors de mes passages off-road, où les 2000 lumens sont un réel avantage pour anticiper les obstacles. Par ailleurs, même si le StrikeDUO 2000 propose 7 modes d’éclairages, il permet aussi, via une manipulation, de n’en avoir plus que deux. En somme, un maximal et l’autre minimal. Et c’est finalement ce que j’utilise le plus. En revanche, même avec un chargeur délivrant une grosse intensité, sa charge est plutôt longue. Mais, comme souvent, la contrepartie est que son autonomie me permet de boucler une semaine de vélotaf. Je n’ai pas été conquis par la télécommande puisque celle-ci oblige de laisser le capot de protection du port USB ouvert. Ce qui par temps de pluie, n’est pas trés rassurant. Le système de fixation est efficace (même en usage off road), et permet de facilement l’installer sur un autre vélo sans outil. Finalement, un produit très réussi techniquement et au prix bien placé au regard de la concurrence.
Le Signal Pro offre un flash de jour de 250 lumens, et 4 modes pour utilisation nocturne, sur un périmètre de 270°. Les 8 LED de chaque côté affichent l’état de la batterie en temps réel. La sangle s’adapte aux diamètres de 5 à 45 mm, se montrant compatible avec des tiges de selle au profil aéro. Le feu se recharge via un port USB-C afin de permettre une autonomie de 2 à 21 heures selon le mode.
À l’usage en vélotaf
A l’instar de l’éclairage avant, j’utilise ce feu depuis plusieurs semaines. Son point fort est sans conteste l’efficacité de son système de fixation au tube de selle. Simple et efficace. Le port USB-C est caché au dos de l’appareil, de façon étanche. Quant aux différents modes d’éclairage, là aussi l’efficacité est au rendez-vous. J’ai apprécié le mode jour, qui avec ses 250 lumens, s’avère rassurant. L’autonomie est appréciable, tout comme son poids, qui est vraiment minime !
J’ai souhaité tester ce modèle en raison de sa nature (modèle pliant) et parce qu’il peut s’installer facilement sur le vélo en utilisant les inserts d’un porte-bidons pour fixer son support.
Une fois replié dans son support, l’antivol est étonnamment compact.
En effet, la plupart des modèles en “U” que j’avais testés dans le passé nécessitent l’installation d’un support qui peut être gênant au pédalage ou même impossible à fixer sur les petits cadres.
Une fois déplié, j’ai apprécié l’envergure de protection, convenant à presque tous les scénarios d’accroche.
Voici les caractéristiques de l’antivol pliant Kryptonite Evolution 790 Folding Lock :
Barres en acier trempé de 5,4 mm assurant un verrouillage de haute sécurité ;
Revêtement en caoutchouc sur les barres pour protéger le cadre du vélo ;
Support par pression inclus dans le packaging pour un transport plus facile ;
2 clés incluses ;
Programme de remplacement de clés ;
Eligible à l’offre de protection antivol ;
Approuvé pour les vélos électriques ;
Longueur : 90 cm ;
Poids : 1,5 kg.
J’ai testé ce modèle pour sécuriser mon Cannondale utilisé dans la vie de tous les jours (vélotaf) mais aussi durant des sorties sportives cet été dans les Vosges, lors de mon test du gravel Kona Libre. Il monopolise un porte-bidon mais sécurise bien votre vélo en cas de pause café ou au restaurant. Bien entendu, son poids est pénalisant dans les montées. Ce test sur chemins m’a par ailleurs démontré clairement la stabilité du système d’accroche. Malgré les chemins souvent défoncés, l’antivol n’a jamais sauté de son support, ni même bougé.
Se verrouiller à cette planche était un peu “tricky” mais une fois la technique acquise, pas de problème !Les barres sont revêtues de caoutchouc pour ne pas abimer le cadre.
À l’usage en vélotaf
En vélotaf, j’ai beaucoup apprécié le fait de pouvoir partir avec un antivol installé proprement sur le vélo. Rien ne dépasse, rien ne bouge, le système pour débloquer l’antivol de son support est robuste et libère la bête d’un “clac” sonore. Pour verrouiller/déverrouiller à une barre ou autre mobilier urbain, c’est un peu plus long par rapport à un modèle en U mais l’accroche se fait facilement et rapidement quand on a pris le coup et demande moins de 30 secondes. La serrure est protégée de l’entrée de la pluie via un capot coulissant, bien vu.
Le support est facile à installer, le système d’ouverture/verrouillage de l’antivol fonctionne parfaitement.
Proposé avec un niveau de sécurisation de 7/10 sur l’échelle de Kryptonite, cet antivol m’a procuré entière satisfaction. Si vous n’êtes pas limité par le poids/la prise d’eau ou que vous voulez pédaler plus fort (!), il peut également être envisagé pour une utilisation en randonnée.
Assez peu connu du grand public, le programme de couverture Kryptonite antivol (Anti-Theft Protection Offer ou ATPO) propose de vous rembourser une partie de votre vélo. Pour cet antivol spécifiquement (7/10), à partir de 14,99 $ par an, vous êtes couverts à hauteur de 700 euros. Il faut bien sûr respecter certaines conditions décrites dans la page dédiée, notamment pouvoir prouver que l’antivol a été cassé.
Un grand nombre d’antivols Kryptonite, ce modèle y compris, sont également vendus avec le service Key Safe, vous fournissant votre premier jeu de clés de remplacement gratuitement, un geste commercial à saluer.
Voici un gant d’hiver coupe-vent et hydrofuge, doté d’une grande partie réfléchissante à la lumière. Fabriqué avec de l’isolant Halucin et une mousse Poron XRD placée sur la paume de la main. Ces gants sont dotés d’un grand velcro souple qui permet de les porter par-dessus une veste.
À l’usage en vélotaf
La finition de ces gants est excellente, tout comme le confort. Je n’ai pas encore pu les tester par températures négatives, mais de toute façon, BBB recommande ceux-ci entre 5 et 10 degrés. Dans cette plage de température, ces gants remplissent bien leurs fonctions. La très large partie réfléchissante à la lumière est un plus pour la sécurité, surtout lorsque les phares de voitures arrivent perpendiculairement (dans un rond point par exemple). L’imperméabilité est bonne, même si la zone des poignets peut se retrouver humide selon la veste portée (en dessous ou dessus). Si tel est le cas, cette zone met du temps à sécher, ce qui est regrettable. Hormis cela, c’est un produit très bien fini qui respire la qualité.
Simplement, un des meilleurs supports de téléphone que j’ai testés ces dernières années. Découvert lors de ma première Born to Ride, le système Quad Lock utilise une coque spécifique à installer sur votre smartphone (partie femelle) et un support, décliné sur de nombreux produits (partie mâle) pour accrocher le téléphone.
Le noyau en polycarbonate résistant et la coque extérieure bord à bord en TPU absorbant les chocs protègent votre téléphone pendant les activités quotidiennes. Avec son profil fin et son matériau doux au toucher, elle est parfaite pour un usage quotidien.
Le support simple pour cintre s’installe à l’aide de 2 élastomères, différentes longueurs sont fournies.
À l’usage en vélotaf et en sortie route
Ce modèle n’a jamais montré aucune faiblesse et je l’ai aussi bien utilisé pour une utilisation vélotaf que pour une sortie longue de 200 km. Le système est extrêmement robuste, ne bouge pas et le verrouillage quart de tour ne montre aucun jeu après des centaines de clipsage/déclipsage.
Utilisation du système Quad Lock sur ma sortie longue Aix-Embrun.
Autre accessoire bien utile, le support pare-brise, s’installant facilement et très stable. Je ne m’en passerai plus pour du guidage en voiture !
Avec cet ouvrage, Christian Batteux et Cédric Leroy, signent un livre de référence sur les Champions du Monde de cyclisme qui, pour une année, endossent ce maillot arc-en-ciel très convoité. Certains, c’est plus rare, le gardent deux années consécutives, d’autres les collectionnent le temps de leur carrière. Chacune de ces victoires, qu’elle soit unique ou plurielle, révèle une intense émotion. Les auteurs nous le rappellent : dans la carrière d’un coureur, il y a le Tour de France pour les courses à étapes et le championnat du Monde.
L’avantage de ce titre mondial réside dans la visibilité qu’offre sur une saison complète ce “rainbow jersey”. Cédric nous rappelle cette très belle légende irlandaise qui dit qu’au pied d’un arc-en-ciel, il y aurait un trésor. C’est peut-être la croyance de cette légende venant de son pays qui a inspiré Stephen Roche qui a gagné par 3 fois le droit de porter cette tunique de chercheur d’or.
Nous sommes tous fascinés par ces champions qui ont forgé cette histoire du vélo. Ces histoires de champions, relatées par les auteurs, sont intéressantes et les anecdotes qui émaillent ces portraits dévoilent la forte personnalité de ces vainqueurs.
Ce livre plaira à ceux qui aiment la culture vélo. Vu par le prisme du championnat du monde, il restitue l’histoire du cyclisme dont il révèle 100 ans de légende. Voilà une bonne idée de cadeau pour un(e) passionné(e) de cyclisme qui pourra revivre autant de moments où le champion lève les bras sur la ligne d’arrivée, pour avoir le bonheur de rouler une saison avec ce maillot unique et légendaire.
Sites : Disponible sur toutes les plateformes de distribution dont la FNAC
Nombre de pages : 143
ISBN : 2380583684
Date de publication : 14/09/2023
Prix TTC : 29,95 €
Pitch de l’éditeur
Sans doute connaissez-vous cette légende irlandaise qui dit qu’au pied d’un arc-en-ciel, il y aurait un trésor, un chaudron d’or et que seuls les ” bons ” peuvent le prendre… Le célèbre “rainbow jersey”, le maillot arc-en-ciel de champion du monde, est incontestablement d’or, à la fois une récompense et un investissement tant au niveau sportif que contractuel. En effet, les Championnats, à l’instar des Jeux Olympiques, se courent par équipes nationales, ce qui renforce leur charme, leur originalité et leur prestige…
Stephen Roche : un spécialiste du “rainbow jersey”
Plongez dans l’univers passionnant des champions du monde de cyclisme et découvrez l’histoire de ces héros de la route.
Des photos exceptionnelles d’archives, des interviews exclusives et des anecdotes captivantes vous feront revivre les plus grands moments de ces champions. De Bernard Hinault à Julian Alaphilippe, en passant par Eddy Merckx, Greg LeMond ou encore Peter Sagan, partez à la découverte de ces légendes qui ont fait vibrer les foules et inspiré des générations de cyclistes.
Un livre incontournable pour tous les passionnés de cyclisme, qui rend hommage à ces athlètes d’exception, symboles de courage, de persévérance et de dépassement de soi.
À propos des auteurs
Christian Batteux
Intégré à la rubrique sport de Moto Revue en 1989, Christian Batteux a passé quinze ans à sillonner le monde pour assurer des reportages sur des championnats de motocross, de vitesse ou d’enduro, avant de devenir rédacteur en chef adjoint de ce magazine en 2004. L’année 1989, c’est aussi celle qui a déclenché sa passion pour le sport cycliste, avec notamment ce Tour de France d’anthologie opposant Greg LeMond à Laurent Fignon. Il a développé par la suite une connaissance encyclopédique pour ce sport, qu’il pratique en loisir, tout en comptant quelques voyages à vélo à son actif, comme un tour de l’Hexagone ou une traversée Est-Ouest des États-Unis, avec armes et bagages.
Cédric Leroy
Le sport comme passion et comme métier, Cédric Leroy ne pouvait pas trouver mieux pour son épanouissement professionnel et personnel. Après de longues années de cyclisme en compétition, il touche au monde de la montagne chez Snowsurf, Freestyler, Wind, avant de revenir vers son premier amour, le cyclisme, en devenant rédacteur puis rédacteur en chef des magazines Le Cycle et Gravel (Editions Larivière). Il couvre les cyclosportives, le Tour de France et les Classiques. Surtout il pédale à la fois sur la route et en gravel pour des tests matériels et des sujets, toujours à la découverte des grands espaces montagnards, des cols de France et des pays étrangers.
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