Lors du dernier Paris Bike Festival j’ai eu l’occasion de rouler sur un vélo de Gravel cadre titane et fourche carbone 3T conçu par les cycles LEON. Lorsque j’ai pris livraison du vélo le vendredi soir je n’ai pas immédiatement vu qu’il était équipé de freins hybrides (mécanique/hydraulique) de la marque Juin Tech. J’ai réglé le vélo en faisant un petit tour dans une rue et le freinage ne m’a pas surpris par rapport à mes habituels hydrauliques Sram.
C’est le lendemain matin, en sortant le vélo pour me rendre au départ de notre sortie Gravel Bike Festival, que j’ai remarqué des bouts de câble sur les freins … Étonnant serait-ce des freins mécaniques ? …
Prêt au départ pour le PBF je remarque les freins sur mon vélo de prêt – photo BC
Des freins hybrides …
Les plaquettes de frein fonctionnent grâce à un système hydraulique fermé d’huile minérale actionné par une commande par câble. Cela permet d’utiliser des leviers standards pour câbles sur un vélo équipé de freins à disques sans avoir à investir pour installer un système hydraulique complet.
Ce dispositif présente un avantage certain pour le voyage dans des régions où l’on ne risque pas de trouver de pièces de rechanges pour les systèmes hydrauliques. Il suffira d’emmener quelques câbles et plaquettes pour être autonome. Ce système présente également un gain de poids intéressant et un rapport qualité du freinage / prix très intéressant.
Surprise : ça freine plutôt bien
Les performances de freinage sont nettement améliorées par rapport à un frein à disque mécanique. Le réglage est facile (cf. vidéos ci-dessous). Les pistons fonctionnent en parallèle contrairement à un frein à disque mécanique. Avec seulement 142 grammes par étrier, ils offrent un gain de poids intéressant.
Le frein arrière du Leon titane – modèle M1 plus typé VTT
Le test effectué sur un vélo LEON La Rage en titane a été concluant. Le profil du parcours n’était pas très accidenté mais suffisamment varié pour pouvoir apprécier les qualité de progressivité et d’efficacité. Un bon plan à l’heure du choix.
Si vous êtes intéressés par le gain de poids vous allez craquer : 143 g par roue. Ils sont plus légers que les freins TRP HY/RD qui est le concurrent le plus proche dans cette niche de marché. Ils sont prévus pour des disques de 160 mais adaptables en 140. La raison de la légèreté vient sans doute d’un design plus simple autour d’un réservoir d’huile plus compact. L’ensemble est fonctionnel et sobre.
Le frein avant
La F1 est le dernier modèle ajouté à “l’écurie” de Juin Tech. Il est vendu par paire, avec les boulons de montage et les rotors. Ce modèle type “flatmount” est celui qui est le plus demandé et qui se standardise sur les cadres “route”. Il existe également le R1 pour du “postmount”.
Caractéristiques
Le Kit Juin Tech F1
Etriers Flat-Mount
Brevet Juin Tech
Adaptés au leviers à tirage court
Huile minérale non-corrosive très stable
Ultralight, 147 g pièce seulement
Aluminium forgé puis usiné pour une grande robustesse et une bonne dissipation de la chaleur
Double pistons. Réglage facile et bonne stabilité du rotor durant le freinage
Une vue d'hélico avant les travaux préparatoires ...On est loin des pédales du Vélosolex ce modèle Berthet était fabriqué par moitié en alu et en acier et plutôt destiné à la piste ...
À l’époque les pédales Lyotard étaient une référence dans le domaine des pièces détachées de cycles. L’entreprise avait été fondée par Pierre Lyotard qui s’était installé à Surry-le-Comtal dans la région stéphanoise. Sa renommée a été acquise sous les pieds de Marcel Berthet (1888-1953). Ce cycliste, amateur de technologie, avait établi le record du monde de vitesse sur piste en 1907 à 41,52 km/h et en 1913 à 43,77 km/h.
La paire de pédales était vendue à l’époque 12,75 francs. L’entreprise a disparu dans les années 1980.
Une vue d’hélico avant les travaux préparatoires …On est loin des pédales du Vélosolex ce modèle Berthet était fabriqué par moitié en alu et en acier et plutôt destiné à la piste …Notre ancienne pédale … celle-ci est “Made in Japan” annonce à la pesée 175 g …La pédale Lyotard pèse 10 g de plus que la nippone … sans doute le poids de l’âge !…La toilette commence … Après un premier brossage pour décoller les amas de terre et de cambouis le démontage commencera par le cache écrou avec une clé à molette car c’est du 22,5 mm …La démonte … Ensuite on s’attaque à l’écrou (clé de 11) pas à droite (sens des aiguilles) en maintenant la pédale dans l’étau sur le plat de serrage. Avant d’aller plus loin sur le chantier on se prépare à la chute des billes. Il ne s’agit pas d’en perdre une sur le sol de l’atelier. Puis il s’agira de sortir la rondelle avec ergot et il faudra ensuite utiliser un petit tournevis plat pour dévisser la cuvette intérieure.Inventaire … Après un grand nettoyage voici toutes les pièces : cage de la pédale, l’axe, cache écrou, écrou, rondelle à ergot, cuvette et billes … Examiner l’état des cuvettes de la pédale situées sur l’axe. Rien à faire si la portée est lisse. Tremper les billes pour un nettoyage dans un dégraissant : attention aux billes cassées il faudra les remplacer si nécessaire. On peut en trouver sur d’autres pédales du même genre … Il y en a 19 de diamètre 3,96 mm ..
Et voilà le travail … le résultat sur le vélo avec les cale-pieds “Christophe” est sympa il manque encore les sangles adéquates pour que ce soit parfait … Affaire à suivre
Alors si vous ne trouvez la pédale Lyotard / Berthet “pur jus” vous pourrez vous rabattre sur des copies …
Les modes et les tendances passent, mais l’histoire, … la vraie : reste. Quelques grandes marques d’équipements de vélo ont choisi d’inscrire sur leurs jerseys des noms qui ont marqué les grands moments du vélo.
Les cyclistes apprécient ce style “new vintage” qui donne un aspect “classe” à leurs équipements. Les maillots maculés de pub laissent la place à des maillots plus sobres. Certains, comme ceux que nous vous présentons ci-dessous, font revivre – en cette année du centenaire du Giro – l’âme de grands champions.
Louison Bobet
Le nom de la marque nous met sur la piste … Les maillots portent le nom de grandes victoires obtenues par l’ancien champion cycliste. La marque Louison Bobet en a fait un principe reprenant, avec un style moderne et des matières actuelles, l’esprit d’élégance qui était l’apanage de Louison Bobet “Riding with panache“.
Fabriqués avec de la laine mérinos, les maillots portent des noms qui feront raisonner à vos oreilles les grands moments de la carrière de Louison Bobet. Sobres, classiques, et modernes ces maillots sont fabriqués dans des matières résolument modernes.
Reste le prix de cette qualité : à partir de 140 €
Cette marque devient, au fil des années, une référence dans l’esthétisme et la qualité des produits proposés. Cette année elle propose de marquer l’édition du centenaire du Giro avec la collection Coppi.
C’est un hommage au grand Fausto Coppi au travers d’une édition spéciale qui fait écho au style de l’époque avec tous les détails que l’on peut attendre pour célébrer le Il Campionissimo.
Une collection complète d’équipements maillots en mérinos ou plus légers, chaussettes, lunettes, casquette, … à découvrir sur le site de Rapha.
Des prix à la hauteur de la qualité : à partir de 125 € le maillot Coppi Flyweight
L’Italie est une terre de vélo mais également le berceau de la création textile actuelle. La plupart des belles marques “haut de gamme” y font fabriquer leurs maillots.
Santini a créé une ligne de vêtements dédiée à Gino Bartali, la légende du cyclisme italien. Il était natif de Ponte a Ema près de Florence, qui est le point de départ de la onzième étape du Giro d’Italia de cette année. La collection célèbre les victoire de ce grand homme et raconte l’histoire de sa vie en détail.
Les passionnés de vélo peuvent choisir parmi les maillots, les cuissards, les casquettes, les gants et les chaussettes. Pour Santini, société de référence en ce qui concerne l’habillement pour les cyclistes, cette « édition spéciale » est une extension naturelle de l’offre de maillots officiels pour les leaders dans chaque catégorie du Giro.
Vue sur l'orangerie par la pièce d'eau des Suisses
Lorsque nous avons appris la création de l’événement Paris Bike Festival nous avons immédiatement songé à organiser une sortie “Gravel Bike” à partir de cet événement vélo à Longchamp. Avec mon éternel complice Pierre, nous avons concocté un parcours sur un territoire nature que nous connaissons bien et qui se situe aux “frontières” de la ville.
L’idée lancée sur le site Bike Café a recueilli quelques échos : Bruno qui nous avait fait le plaisir de venir à Aix pour le Tour de la Sainte Victoire, notre ami Yann (le Vélomane vintage), Olivier, Joël, Nicolas, Pierre Tosi (un ancien pro qui a couru à l’époque de Merckx) … et deux femmes Odile et Sophie … En fait, avec l’équipe des “gars du Bike Café” : Phil, Fab, Pierre et moi, nous étions 13 au départ devant la porte extérieure du Paris Bike Festival et, heureusement comme pour conjurer le mauvais sort, Olivier un peu perdu, a fini par nous rejoindre sur la passerelle de l’Avre après avoir fait plusieurs tours de l’hippodrome.
Nous voici donc partis sous un ciel un peu bas et même menaçant.
KM 0 : On se retrouve devant la grille d’entrée de l’hippodrome … Bruno est venu cette fois avec Sophie sa compagne. Je rencontre physiquement Yann avec qui j’avais échangé pour réaliser notre article sur les “casquettes belges” … 9 h pétantes nous voici partis : nous sommes 13 …
KM 1 : mon téléphone sonne “Allo … c’est Olivier, … je suis perdu je viens de faire plusieurs fois le tour de l’hippodrome je ne vous ai pas trouvés …” Petit “radio-guidage” et nous voyons arriver ventre à terre un Caminade chevauché par le 14ème de la bande. Nous empruntons la passerelle de l’Avre qui enjambe la Seine. C’est un pont aqueduc construit en 1891, suivant les plans de Gustave Eiffel, qui permet d’acheminer les eaux en partie potables pour alimenter Paris.
Passerelle de l’Avre
KM 3 : Nous entrons dans le Parc de Saint-Cloud que nous traversons … C’est un parc de 460 ha. Le château qui a disparu avait été acheté par Louis le 14ème et offert à son frère “Monsieur” duc d’Anjou, futur Duc d’Orléans. Marie Antoinette y séjourna. Dans ce château est proclamé Napoléon 1er Empereur des Français, c’est l’une de ses résidences préférées. Napoléon III y est également proclamé au même titre, et c’est ici qu’il déclara la guerre à la Prusse en 1870. Occupés par les prussiens, ce sont les français qui vont le bombarder depuis le fort du Mont Valérien lors du siège de Paris en 1870. A l’état de ruines pendant plus de 20 ans il sera rasé en 1892.
La terrasse de la Lanterne : parc de Saint-Cloud Une montée en lacet pour rejoindre le haut du Parc de Saint Cloud
KM 5 : Après une montée en lacet un peu raide, nous passons devant l’entrée du pavillon de Breteuil qui abrite le Bureau international des poids et mesures dont vous connaissez le fameux mètre étalon. Nous arrivons à la terrasse de la Lanterne. Petite pause pour admirer la vue sur la Seine et Paris. À l’origine il y avait ici un édifice reproduisant la “lanterne de Démosthène” située à Athènes. Par la suite surmonté d’un espèce de phare il restait allumé lorsque Napoléon était présent au château. Point de repère lors du siège de paris il fut détruit à l’explosif par les prussiens. La terrasse offre une pleine vue ouest – est de Paris.
Parc de Saint Cloud
KM 8 : Toujours dans le Parc de Saint-Cloud nous empruntons le parcours de la Brosse pour filer vers le charmant petit village de Marnes-la-Coquette.
KM 10 : Nous sommes dans le bois de Fausses Reposes après avoir longé le cimetière où sont enterrés Maurice Chevalier et Boris Vian. De l’eau encore lorsque nous arrivons aux étangs de Ville d’Avray, peint autrefois par Jean-Baptiste Camille Corot.
Les étangs de Ville d’Avray
KM 13 : Nous voici dans le Parc départemental des Haras de Jardy … Ambiance hippique, nous sommes sur nos destriers de métal ou de carbone et nous croisons des cavaliers montés sur de vrais chevaux. Ce haras constitue une autre belle “tâche verte” sur la carte avec ses 76 ha. C’est Edmond Blanc, fils de Francois Blanc richissime fondateur entre-autres de la société des Bains de mer de Monaco, qui décide de construire ce haras en 1891. Il deviendra ensuite la propriété en 1943 de Marcel Boussac : magnat du textile tout autant qu’éleveur. La reine d’Angleterre et Khrouchtchev y feront une visite. C’est aujourd’hui un parc omnisports à dominante hippique.
Les haras de Jardy
KM 18 : Nous traversons sur une partie route le Chesnay Parly 2 qui est la plus vaste co-propriété en Europe en son temps et le second Centre Commercial ouvert en 1969 après Cap 3000 à Nice. Il reçoit 20 millions de visiteurs par an. Nous arrivons devant la Porte Saint-Antoine qui s’ouvre devant le Parc du château de Versailles. On vient du monde entier pour le visiter alors pourquoi pas nous ? Il s’étend sur 800 ha, mais il faudra passer par la fouille de nos sacs obligatoire à l’entrée pour pouvoir commencer la visite. Nous passons devant le hameau de la Reine où Marie-Antoinette jouait à la fermière.
KM 20 : Pause “pipi royale” dans les fourrés du fin fond du Parc méconnu de la plupart des visiteurs. Un secteur pavé nous attend pour rejoindre l’Étoile Royale située au fond du Grand Canal … De l’eau encore … Nous sommes à l’extrémité ouest du domaine au bout du bout du Grand Canal qui mesure 1,6 km sur sa grande longueur.
KM 25 : Après avoir longé le Grand Canal, petite pause photo devant le château et la pièce d’eau du bassin d’Apollon. Difficile d’imaginer qu’à cet emplacement se trouvait autrefois un marécage source de nombreuses maladies comme la malaria.
Une petite pause devant le bassin d’Apollon
Paradoxalement l’eau était insuffisante pour alimenter toutes les fontaines, bassins et jets d’eau. Il faudra toute l’ingéniosité de l’époque avec plusieurs projets complexes comme la Machine de Marly et l’aqueduc de Buc pour venir alimenter les installations hydrauliques du château. On sort du Parc pour prendre la direction de la Gare des Matelots. En y arrivant nous n’avons pas la mer en vue. Le nom vient du fait que c’était le lieu de résidence des matelots de la flottille royale du Grand Canal qui y faisaient naviguer de vrais bateaux représentatifs de la puissance navale royale.
Vue sur l’Orangerie par la pièce d’eau des Suisses
Nous découvrons ensuite la pièce d’eau des Suisses où nous profitons d’une belle vue côté sud du château de Versailles avec au premier plan ce bassin creusé par les gardes suisses pour drainer le potager du roi qui s’y trouve toujours.
KM 31 : Nous avons traversé le bois de Satory sur un petit chemin coincé entre la voie ferrée en contre-bas et la N12.
KM 34 : Après être passés à l’Epi d’Or nous arrivons … encore de l’eau au bord de l’Étang du Moulin au Renard qui sera le premier d’une série d’étangs qui reçoivent les eaux venant des sources de la Bièvre qui serpente jusqu’à Paris et qui se jetait autrefois dans la Seine au niveau du pont d’Austerlitz.
Etang de la Geneste
KM 36 : Nous nous faufilons dans un petit tunnel pour les piétons sous la D91 pour rejoindre les bords de l’étang de la Geneste
KM 39 : Le parcours prend des allures campagnardes avec des chevaux dans les pâtures de cette petite plaine sillonnée par la Bièvre. Nous passons sous l’aqueduc de Buc qui a été construit pour amener l’eau de la plaine de Saclay vers les fontaines du château de Versailles.
KM 43 : Jouy-en-Josas la patrie d’Oberkampf qui rendra célèbre au 18ème siècle la toile de Jouy. Cette commune est également le point de départ de la côte dite de “l’homme mort” qui était autrefois la dernière difficulté avant l’arrivée du Tour de France. De quoi rappeler quelques moments de bataille sportive à Pierre Tosi notre compagnon de route aujourd’hui qui a couru dans le peloton des pros.
Jouy en Josas et son Moulin
KM 47 : Nous repassons au-dessus de la N12 par une passerelle qui nous conduit dans le bois du Pont Colbert.
Nous arrivons dans la forêt de Meudon qui s’étend sur 1100 ha
KM 51 : Après avoir traversé la route qui monte de Viroflay à Vélizy nous arrivons dans la forêt de Meudon qui s’étend sur 1100 ha. C’est un lieu relativement naturel et sauvage malgré sa proximité (moins de 5 km) de Paris. Ses sommets en altitude surplombent la Seine à 178 m. Nous longeons par un sentier le cimetière pour plonger vers l’Étang du “Trou aux gants”.
KM 54 : Après avoir monté la côte que les coureurs du Paris – Versailles empruntent en descente chaque année, nous empruntons la passerelle pour piétons qui enjambe la N118.
KM 56 : Nous avons longé l’étang de Villebon pour rejoindre le petit chemin qui suit le mur d’enceinte de l’Observatoire de Meudon.
Pause photo sur la terrasse de l’Observatoire
KM 58 : Une pause photo de la terrasse de l’Observatoire qui nous permet d’admirer Paris et le bois de Clamart. Ce lieu est d’abord un château qui se retrouvera partiellement détruit après 3 jours d’incendie juste après l’armistice avec les prussiens en janvier 1871. En 1874 l’état décide d’en faire un observatoire. Il reste encore en activité malgré la pollution liée aux éclairages nocturnes qui gênent certaines observations.
Devant le CNRS à Meudon Bellevue
KM 60 : Nous passons à Meudon Bellevue devant le CNRS. C’était à l’origine un grand hôtel de luxe puis un restaurant qui a laissé son nom à une recette de langouste (la langouste Bellevue). Ce sera ensuite une école de danse pour l’épouse de l’héritier des machines à coudre Singer, un hôpital militaire pour les blessés de la grande guerre puis l’office national des inventions avant d’accueillir le Centre National de Recherches Scientifiques. Nous rejoignons le bord de Seine par un petit tunnel qui passe sous une ligne de chemin de fer qui reliait Paris St Lazare au Champ de Mars et la Tour Eiffel à l’occasion de l’expo universelle de 1889. Cette ligne est aujourd’hui empruntée par le tramway T2 qui relie Paris La Défense et la Porte de Versailles. Nous empruntons l’ancien chemin de halage parallèle à la voie.
L’ile Seguin
KM 61 : Nous voyons à notre droite l’île Seguin qui est restée longtemps associée aux usines Renault. Les dernières “Super cinq” sont sorties des chaînes en 1992. Cette île a été complètement réaménagée, après de nombreuses vicissitudes, pour devenir une cité musicale avec deux salles de concert qui ont été inaugurées par Bob Dylan cette année.
Une bière à la santé de Pierre qui a 70 ans le jour même
Après être passés sous le pont de Sèvres, nous voici dans le parc de loisirs de la base nautique. C’est ici que nous allons boire une bonne mousse à la santé de Pierre qui fête le jour même ses 70 printemps. Ambiance sympathique et détendue.
KM 65 : Après avoir retrouvé l’agitation urbaine en traversant Boulogne-Billancourt, nous sommes de retour à Longchamp au Paris Bike Festival.
Un grand merci à David des cycles LEON qui m’a confié un La Rage pour effectuer cette belle sortie
Voilà un beau parcours qui a étonné ceux qui ne connaissaient pas notre banlieue ouest et ses richesses. Nous avons majoritairement emprunté des chemins (85%). Cette sortie était placée sous le signe de l’eau qui heureusement en cette période météo changeante à cause des Saints de glace n’est pas venue du ciel.
Pas de tapis rouge ni de montées des marches, ici on découvre, on admire, on essaie, … La palme d’or aura été pour vous la découverte de votre futur vélo. Ce premier Paris Bike Festival était un coup d’essai et même si il n’a pas été un coup de maître, nous sommes persuadés que ce concept de “Festival” à ciel ouvert est la bonne formule pour promouvoir le vélo sous toutes ses formes.
Les saints de glace se sont invités sans payer l’entrée …
Ce premier Paris Bike Festival est une initiative ambitieuse et courageuse de la part de ses organisateurs. Après l’usure de la formule “intra-muros” du Salon du cycle, prisonnier des halls de la Porte de Versailles, AMC promotion a revisité la formule en proposant une manifestation en plein air. Malgré une météo rendue capricieuse par les “saints de glace”, j’ai trouvé que cette option “outdoor” était la meilleure pour promouvoir le vélo. Le vendredi nous avons essuyé quelques averses orageuses, le samedi a été la meilleure journée météo et le dimanche, malgré quelques gouttes, globalement les conditions permettaient aux visiteurs de tester des vélos de grandes marques sur les différents parcours qui leur étaient proposés.
Malgré deux averses le vendredi les visiteurs ont gardé le sourire … photo BC
Un lancement réussi
Pendant 3 jours, les 6 200 visiteurs ont découvert les derniers modèles présentés par les 100 marques présentes au Paris Bike Festival.
Les essais : un point fort
Les essais de vélo ont été les moments forts de cet événement qui s’est déroulé pour la première fois en extérieur, au coeur de l’hippodrome de Paris-Longchamp. Un parc d’essais de 500 vélos était à disposition du public. Plusieurs milliers de tests ont été réalisés sur la piste tout terrain spécialement créée dans l’enceinte du festival, sur les allées bitumées et sur le mythique anneau de Longchamp de 3,6 km.
Les cyclistes sportifs les plus exigeants ont pu tester et comparer, en conditions réelles d’utilisation, les dernières innovations du marché. La clientèle familiale et urbaine est également venue nombreuse, pour découvrir l’offre et s’initier en particulier au vélo à assistance électrique qui connait un succès grandissant.
Un Festival c’est aussi une fête …
Les familles étaient aussi à la fête, avec de nombreuses animations ludiques et éducatives pour les petits et des spectacles vélo pour tous. La FFC (Fédération Française de Cyclisme) a organisé le premier Paris Bike Challenge et la FFCT (Fédération française de cyclotourisme) pour l’organisation de la rando-balade dimanche matin reliant l’hôtel de ville à l’hippodrome de Paris – Longchamp. Bike Café a proposé le samedi matin une sortie “Gravel Bike” de 65 km au départ de Longchamp pour découvrir les « frontières » de la ville dans des espaces de nature préservés.
L’avenir
Ce “coup d’essai” mérite d’être transformé. Pour cela, il faut que les marques inscrivent dans leurs agendas ce nouveau rendez-vous cycliste, et que l’an prochain elles viennent en plus grand nombre. Ce Festival est à mon sens parfaitement placé dans la saison pour proposer aux visiteurs l’essai et la présentation des nouveautés qui concrètement se transformeront en achat sur place ou dans les réseaux de distribution.
Le lieu est “magique” car Longchamp est le symbole parisien du vélo avec son célèbre anneau sans voiture qui ceinture l’hippodrome. L’espace d’exposition mérite d’être plus rempli en 2018 pour attirer encore plus de visiteurs. L’usage du vélo est en plein essor en France et la Mairie de Paris notamment facilite son développement dans la Capitale par des aides à l’achat.
Tous les ingrédients sont donc réunis pour que AMC Promotion nous propose l’an prochain une 2ème édition encore plus réussie avec plein de stands et une foule de visiteurs. Il faudra peut-être faire un effort sur le prix d’entrée que certains ont trouvé un peu cher avec peut-être un parking vélo gratuit qui pourrait être “sponsorisé” par la Mairie. Il fallait j’imagine trouver un équilibre rentable à la mise en oeuvre d’une telle organisation.
Le Paris Bike Festival a confirmé être le rendez-vous printanier de toutes les passions vélo et l’événement vélo qui ouvre la saison, un potentiel prometteur : Paris tient son événement vélo ! …
Vous vous souvenez des anciennes dynamos qui venaient frotter le flancs des pneus pour fournir un courant électrique aux éclairages un peu “faiblards” installés sur nos vieux biclous ? Cet accessoire ancestral est à ranger désormais au musée de l’éclairage.
La société allemande Velogical a gardé le principe de cet alternateur mais le système a été repensé et adapté au contexte actuel. Le besoin d’énergie électrique disponible est de plus en plus important pour alimenter les objets connectés sur un vélo. La demande dépasse désormais le simple cadre de l’éclairage. Sur le voyage et l’itinérance il faudra disposer une alimentation électrique pour recharger téléphones, GPS, montres, appareils photos, …
Avant une dynamo c’était ça … années 50 – photo Bike Café
Pour être au courant tout en pédalant on pourra choisir sa solution en fonction du besoin. Les urbains, qui font des trajets occasionnels et courts se contenteront d’un éclairage d’appoint. Pour les rouleurs toutes saisons et les voyageurs le choix est plus délicat : dynamo par frottement, moyeux dynamos, batterie de stockage, …
Le retour de la dynamo sur jante …
En fait la dynamo de vélo devrait plus justement s’appeler alternateur car elle produit un courant alternatif et pas continu. Cette solution généralisée autrefois a été avantageusement remplacée par des éclairages d’appoint rechargeables ou pas. Elle freinait la rotation de la roue … sans parler du poids de ces alternateurs qui alourdissait le vélo.
Notre vieille dynamo a pris un sérieux coup de vieux avec l’arrivée sur le marché de produits comme les dynamos Velogical. Ce produit fabriqué en Allemagne est très léger et produit une faible résistance sur la roue. Son design minimaliste et son poids réduit ne vont pas trop alourdir votre vélo. Elles sont conçues pour les lampes à diode électroluminescente (plus connues sous l’appellation LED) équipées d’une protection contre les surtensions.
Une dynamo Vélogical modèle “spécial” montée sur un superbe Alex Singer – photo BC
La contrainte est d’avoir des jantes avec une bande de freinage lisse pour pouvoir entraîner la dynamo. Certaines jantes de roues disques peuvent convenir, si elles n’ont pas une forme trop ovale. Plus légère que la dynamo sur moyeu, elle a été largement utilisée sur des vélos de randonnée présentés au dernier Concours de machines.
Photo Cycles La Fraise – équipé pour la Transcontinental
“Pour se lancer dans des aventure comme la French Divide par exemple, le modèle Trekking peut convenir pour l’éclairage et des chargements divers. Attention, l’éclairage doit être éteint lorsque l’on utilise le chargeur.” nous précise Nicolas Sylvestre de Sports Fusion qui importe ces produits en France.
En terme d’éclairage, le phare de chez Supernova, modèle E3 Pro est un phare puissant et très qualitatif (tarif : 190.00 €).
Avantage dynamo Velogical par rapport à un moyeu dynamo :
Légèreté – 75 grammes.
Faible frottement et friction.
Fonctionnement à partir de 8 km/h.
Fonctionnement optimal en conditions de pluie
Débrayable facilement (par ressort) et donc utilisable seulement lorsque nécessaire (nuit- brouillard par exemple).
Possibilité d’utiliser une paire de roues plus sportives (seule contrainte, avoir un flan plat) qu’avec un moyeu dynamo.
Compatible avec les lampes LED de 40Lux ou plus.
Prix : 179.00 €
Velogical existe en 3 modèles
SPORT : Modèle universel / rouge – Usage : à partir de 10 km/h Résistance au roulement minimum, même à vitesse élevée.
TREKKING : Modèle universel / gris – Usage : à partir de 8 km/h Faible résistance au roulement, fonctionnement optimal à faible vitesse, permet l’installation de deux éclairages, pour ville et sport.
SPECIAL : Modèle spécial / bleu Puissance maximum également à faible vitesse Applications spéciales : Pour chargeur supplémentaire et pour deux éclairages.
Nous étions un peu frustrés de n’avoir pu effectuer la sortie “Caminade Gravel Grand Paris” intitulée “La Ronde des châteaux et abbayes“. Tracée d’une roue de maître par Emeric, elle était prévue le 15 Janvier 2017 et avait malheureusement été annulée pour cause de tempête.
Les gars du GBC : de droite à gauche (Fabrice, Martial, Philippe) avec Phil
Profitant d’une fenêtre de tir météo favorable, le trio GBC (les Gars du Bike Café) : Martial sur “Caminade Gris”, Phil sur Leon “Leon Full TiTanium” et Bibi sur “Doc La Rage”, accompagnés par deux costauds du genre spécialisés (Phil et Will) armés de leurs Specialized Diverge “Carbone Anthracite” et “Gris métal”, ont décidé de refaire le match le 30 Avril.
Tous portant casaque noire au départ, mais faciles à distinguer par leurs montures (1 Caminade, 2 Leon et 2 Specialized) et par leurs gabarits : car le noir ne masque pas toutes les formes …
Départ 8 h 30 devant le Carrefour Market de LUZARCHES – RD 316.
Le tracé parcours – IGN sur Openrunner
Direction le Parc Naturel Régional de l’Oise pour une sortie d’environ 75 km (76.4 en fait …) pour 670 m de dénivelé à effectuer sur des chemins roulants avec pas mal de passages sableux, plantés de conifères, dans la Forêt d’Ermenonville.
Passages sableux plantés de conifères dans la Forêt d’Ermenonville – photo Fabrice
Sans oublier quelques secteurs pavés ce qui amène à se poser une question sur la santé mentale de ceux qui, sur les forums, affirment “Je me suis trop éclaté sur ce secteur pavé ! …” Mais bon … “Je me suis trop enlisé dans ce secteur sablé …” pourrait dire William, obligé de lâcher les chevaux et les watts, pour y faire passer son quintal de muscles sur des pneus un peu trop étroits pour la circonstance.
Secteur pavéWill, le seul à rouler avec chambres, a crevé …
La vie de châteaux …
Leon La Rage devant le château d’Hérivaux
KM 7 : Le château d’Hérivaux puis forêt de Coye
Château de Pontarmé
KM 15 : Le château de Pontarmé
KM 20 : Forêt d’Ermenonville avec le passage et l’arrêt au mémorial du crash du Tupolev dans la forêt d’Ermenonville en 1974.
KM 32 : On longe le Zoo Jean Richard et on arrive à l’abbaye royale de Chaalis
KM 54 : Les écuries royales de Chantilly son hippodrome et le musée du cheval.
KM 60 : La Reine Blanche
Gravel et visite des châteaux
KM 62 : Coye-la-Forêt
KM 70 : L’abbaye de Royaumont
C’est un parcours où l’on trouve de nombreux étangs, des réserves naturelles, des cours d’eau comme l’Ysieux et la Thève avec un petit single sinueux, véritable régal pour Martial toujours en tête et à l’attaque dans ce genre de passage et d’ailleurs le seul à ne jamais poser pied à terre même dans les passages les plus raides.
Petit pont de pierre
Il est un peu plus précis dans les trajectoires que dans les indications GPS néanmoins bien loin des approximations et errances dont je m’étais rendu coupable dans la Gravelxinoise avec mon vieux Edge surnommé depuis “Essaie encore !”.
KM 0 est un véritable concept store autour du vélo qui accueille des passionnés venus s’équiper, s’entraîner, partager un moment de vie cycliste autour d’un café. Situé dans le quartier historique du vélo à Paris, entre « La Grande Armée » et « Les Ternes », KM 0 est un lieu dédié au vélo, un camp de base pour les passionnés. Plus qu’un shop “premium” avec un atelier toutes marques. KM 0 dispose d’un training center et d’un healthy snacks pour boire un café en passant ou même déjeuner sur le pouce en regardant des images du Tour ou d’autres classiques et des événements sportifs sur grand écran.
photo KM 0 …
Visite du camp de base
Guillaume, le patron du store, nous explique pourquoi le magasin porte ce nom particulier : “KM 0, c‘est un point de départ, on l’a dans toutes les courses et les équipées en montagne. C’est aussi le point de départ de rides qui partent du magasin … c’est le camp de base …” Il ne pas confondre le “camp de base”, que nous décrit Guillaume, avec celui de l’Everest. Il est bien plus près de nous : au 20 rue des Acacias, dans le quartier de la Grande Armée du 17ème arrondissement à deux pas de l’Arc de Triomphe.
Un très large choix de vélos
Ce quartier historique de l’histoire du vélo offre l’avantage d’être près du Bois de Boulogne et de l’anneau de Longchamp où tournent de nombreux cyclistes. C’est le point de départ idéal pour des randos vers la vallée de Chevreuse.
Guillaume nous présente le lieu qui s’étend sur 2 niveaux. En bas l’accueil avec la partie textiles et accessoires, l’atelier minute, le bar avec le café et les petites salades pour déjeuner sur place et quelques vélos. Un espace cadeaux et librairie où vous pouvez trouver des gadgets originaux et des livres à offrir à un copain ou une copine fan de vélo.
Le training center
À l’étage, une table d’hôtes et des écrans pour regarder des vidéos de vélo ou suivre la diffusion de reportages. Une expo avec les nombreux vélos des marques vendues à KM 0. Et enfin, au fond de la salle l’espace training center, où vous pouvez venir suivre des séances coachées par des spécialistes. Dans cet espace se côtoient des “pros” et des débutants qui viennent ici découvrir le vélo avant d’acheter la bicyclette de leur rêve. Il y a également des douches pour faire un brin de toilette après l’effort. “Avant de commencer de se lancer dans le vélo, qui est quand même un investissement, les débutants peuvent venir ici prendre des cours. Ils peuvent comme ça vérifier si ça leur plait et ensuite choisir le matériel qui leur conviendra le mieux” précise Guillaume.
L’équipe de KM 0 est constituée de 4 personnes permanentes au niveau du “shop” avec en plus un coordinateur / manager du training center. Par ailleurs, une équipe de coachs se relaient pour animer les séances d’entraînement.
C’est difficile de détailler l’offre globale de KM 0 dans un seul article, c’est pourquoi nous vous invitons à venir découvrir le camp de base en passant boire un petit café rue des Acacias … Vous pouvez également venir au départ du magasin participer à des sorties vélos qui démarrent de la boutique.
Des nouveautés, toujours des nouveautés, … les marques ne sont pas en panne d’imagination et voici donc quelques découvertes de la rédaction. Dans le domaine du vélo, ce qui est formidable, c’est que l’on n’arrête pas d’innover …
Garmin éclaire intelligemment
Le nouveau Varia UT800 est un feu de vélo à haute intensité destiné aux vélos de route et aux VTT. Afin de renforcer la sécurité à vélo, le Varia UT800 peut projeter une lumière constante de 800 lumens pendant 1 heure et demie. Le faisceau s’ajuste automatiquement en fonction des conditions de luminosité, de la vitesse et de l’itinéraire pour optimiser la durée de la batterie.
Le Varia UT800 propose cinq modes d’éclairage : élevé, normal, faible, clignotant pour la nuit et clignotant pour le jour. La lumière du feu est visible jusqu’à une distance de 1,5 km. Son design discret et léger le rend facile à fixer au guidon ou sur un casque.
Associé à un compteur GPS Edge, le Varia UT800 adapte automatiquement l’intensité de son faisceau en fonction de la vitesse et des conditions de luminosité afin de réserver le flux de lumière au meilleur moment. Les cyclistes peuvent allumer ou éteindre leur feu avant, contrôler son intensité manuellement et bien plus encore par une simple pression sur leur compteur GPS Edge ou une télécommande dédiée.
Le Varia UT800 Urban Edition inclut un support de fixation avant universel. Le Varia UT800 Trail Edition inclut un support de fixation pour casque.
Les deux produits sont disponibles au prix de vente conseillé de 169,99 €
Développées en collaboration avec Sonny Colbrelli et les Briko Free Fighters de l’équipe pro du Bardiani-CSF, Cyclope est le nom donné aux nouvelles lunettes super-techniques pour le cyclisme conçues par Briko. La monture en nylon extrêmement résistante et légère au design emblématique incarne parfaitement la philosophie conceptuelle de Briko. Des branches droites exibles en caoutchouc personnalisent ces lunettes qui satisfont même les cyclistes les plus exigeants.
Une plaquette nasale réglable et des verres en polycarbonate interchangeables offrent une protection et une performance visuelles supérieures, avec une attache « CenterBlock » centrale qui permet à la monture de s’adapter au visage de l’utilisateur et l’aération entre le verre et la monture. Sans oublier des détails techniques et le style pour un poids total de 28 grammes seulement.
Le système de ventilation
La monture en nylon extrêmement légère associe à la fois design et technicité. La structure a été étudiée dans ses moindres détails afin de favoriser le passage et la sortie de l’air sans que cela ne gêne la vision de l’utilisateur. Les ouvertures réalisées dans les verres et dans la monture permettent à l’air d’entrer frontalement, les canaux et la conception interne de la monture transportent ensuite rapidement le flux vers l’arrière des branches au design spécifique étudié à cet effet.
Rh+ AirX Lite se présente comme le premier maillot de cyclisme à rafraîchissement permanent pour les sorties par temps chaud et humide en été.
Le maillot de cyclisme Rh+ AirX Lite est spécialement conçu pour les journées chaudes et humides quand le thermomètre grimpe et que l’on est à la recherche de la moindre zone de fraicheur. Très léger (110 grammes), il est hautement respirant et il est le seul maillot de cyclisme à intégrer la nouvelle technologie de tissu 3D à rafraîchissement permanent : Polartec® Delta™. Sa construction Sim Fit préformée est étudiée pour la position du cycliste. Il possède trois poches arrière Cargo Pocket, plus une mini-poche arrière avec fermeture éclair pour les objets de valeur. Les applications réfléchissantes arrières garantissent une meilleure visibilité dans la pénombre. Pour les longues ascensions de cols en été, c’est le maillot idéal.
Le Polartec® Delta™ est un nouveau tissu breveté intégrant une construction mécanique permanente pour la gestion de l’humidité qui utilise des fils hydrophobes et hydrophiles afin de prolonger la réponse naturelle de la peau lors de l’évaporation de la sueur. Même par température très élevée, le tee-shirt Salewa Pedroc Delta Dry procure une sensation de rafraîchissement permanent unique, alliée à une haute respirabilité qui garantissent un niveau de confort et de performances exceptionnels, quand on est à la recherche de la moindre fraîcheur.
Pour les amateurs de longues sorties en totale autonomie, Topeak a développé la série “Bikepacking”.
Un ensemble de 4 sacoches qui se placent de manière à optimiser l’espace sur votre vélo : à la tige de selle (Backloader), au guidon (Frontloader) ou encore au tube supérieur (Midloader & Toploader).
Faites en matériau solide et très résistant à l’eau, les sacoches s’installent facilement avec des attaches en velcro. Compatible pour vélo de route et VTT.
Orbea lance le nouveau Terra fait pour les cyclistes qui roulent assez souvent hors des pistes toutes tracées et qui ont besoin d’un vélo plus endurant et plus solide que ceux réservés aux routes traditionnelles. Le Terra est fait pour ceux qui explorent pour le plaisir et pour s’amuser, et qui ont besoin d’un vélo assez polyvalent. Le Terra comblera également les amateurs de cyclocross qui ont besoin d’un vélo rapide et léger avec un excellent dégagement entre les pneus.
Photo Orbea
La structure en carbone, les formes des tubes et la conception elle-même sont essentielles pour la réalisation d’un cadre confortable capable de réduire la fatigue musculaire. La structure dynamique du Terra offre un design fluide et léger, sans aucun compromis encombrant comme des inserts et/ou des élastomères.
La grande majorité des contraintes en torsions latérales est supportée par la moitié inférieure du cadre. Le tube de direction, le tube diagonal et les bases sont conçus pour résister à la torsion et transmettre la puissance à la roue arrière. Incontestablement, les tubes de gros volume transversaux donnent une résistance à la flexion dans la partie inférieure du cadre qui se traduisent directement par une sensation de transfert de puissance instantanée. Vous utilisez davantage vos watts pour vous dépasser sur la route.
Un “stack” plus haut et un “reach” plus court, pour une stabilité optimale sur le sable et le gravier. Empattement plus long pour une stabilité et un confort.
La fourche du Terra comprend un té rigide, un jambage aux lames arrondies, avec des pattes plus longues pour offrir la meilleure combinaison d’élasticité, dégagement des pneus et rigidité torsionnelle. Elle est compatible avec des pneus 40c avec un dégagement de 5 mm de chaque côté.
Le Terra est conçu pour s’adapter à la terre, aux graviers ou à tout ce que vous pourriez rencontrer. Sa polyvalence lui permet d’être adapté au cyclocross, aux trajets quotidiens et aux longs entraînements sur route. Le pilotage est précis et intuitif. Les angles et les dimensions sont minutieusement calculés pour toute une gamme de tailles, afin d’optimiser le confort du coureur.
Avec l’option “MyO” choisissez les couleurs et les composants de votre Terra et démarquez-vous en personnalisant. Vous pouvez choisir 4 zones de couleurs et bâtir ainsi un vélo qui ne ressemblera à aucun autre et même marquer votre prénom sur le cadre.
Prix : 2799 € pour le M30D à 3599 € pour le M21D …
OTTOLOCK ™ est une toute nouvelle sangle de sécurité type “cinch” pour les cyclistes et les amateurs de plein air qui apprécient leur équipement et ont besoin d’une solution compacte, sûre et légère. OTTOLOCK est conçu pour la sécurité de courte durée et la protection contre les vols opportunistes. Il est plus sûr qu’un verrou de câble, et beaucoup plus léger qu’un U-lock. Avec un poids de seulement 120 g et un diamètre compact de 3 pouces, OTTOLOCK est vraiment portable et toujours là quand vous en avez besoin.
OTTOLOCK gère la sécurité grâce à une structure faite de bande en Kevlar® en acier multicouches brevetée. Elle est extrêmement résistante aux coupures. Les outils utilisés pour les vol conventionnels comme les coupe-boulons auront du mal avec OTTOLOCK.
OTTOLOCK est disponible aux US et dans quelques pays. Sa distribution internationale aura lieu courant 2017.
Prix et caractéristiques :
Extrêmement léger (120-155 g)
Conçu et fabriqué aux États-Unis
Bande large de 18 mm avec plusieurs couches en acier à haute température et Kevlar®
Disponible en trois longueurs (18″, 30″, 60″)
Disponible en sigle Stealth Black, Flash Green et OTTO Orange
Serrure 3 roues combinées réinitialisables / tête d’aluminium durable
Cézanne n’aurait pas osé sortir son chevalet et ses pinceaux un jour comme aujourd’hui. C’était le seul où, malheureusement, la lumière habituellement si belle au pays d’Aix, avait choisi de ne pas venir éclairer les sentiers et les routes qui ceinturent la montagne chère à l’artiste.
Ce plafond plutôt bas et la fraîcheur inhabituelle n’ont pourtant pas découragé les 17 “graveleux” venus découvrir un tracé préparé par Philippe et Patrick, les deux cyclistes locaux. Rendez-vous sur le parking du centre sportif du Val de l’Arc pour un départ à 9 h vers les 70 km du parcours.
Un tour, avec une tour, entre les deux tours …
Après une première annulation notre “tour” a trouvé sa place entre les deux tours du calendrier politique. Chacun son tour … et même “sa Tour”, comme vous le découvrirez dans le récit. Pour nous, pas d’isoloir, nous avons décidé de voter groupés pour une bonne cause, celle du vélo liberté : le Gravel Bike. Notre politique sera celle de l’ouverture vers tous les chemins : sentiers, routes, DFCI, et même passages urbains. Notre programme nous fera rouler à droite ou à gauche sur les pistes sans que cela créé une quelconque zizanie. Cette montagne, surmontée de sa croix, nous invite depuis plusieurs mois à venir faire son tour … alors c’est parti pour 70 km de terrains variés et 1300 m de D+ …
KM 0 : Départ 9 h, des “graveleux” qui ont répondu à l’invitation d’Arles Gravel sur la page Strava et sur un Doodle sont là, se demandant qui avait bien pu laisser la “porte du frigo” ouverte tant il faisait froid sur le parking …
Le conducteur d’un combi Volkswagen Westfalia nous aborde – photo BC
KM 3 : Chemin faisant, au bout de 3 km, le conducteur d’un combi Volkswagen Westfalia nous aborde en nous demandant “C’est bien vous la sortie Gravel autour de la Sainte Victoire ? …” Bernard venu de Cavaillon, qui n’avait pas réussi à trouver le lieu de rendez-vous a eu l’idée de venir sur la trace du parcours et nous a retrouvé ainsi. Sur le premier parking venu il pose son combi et sort le vélo pour se joindre à notre petit peloton.
La première grimpée vers Bibémus en partant du Tholonet – photo BC
KM 5 : Il fait froid mais la première grimpée vers Bibémus en partant du Tholonet va réchauffer les participants. Tout le monde passera la rampe. Après un beau sentier en sous-bois, on enchaîne sur un “single” avec quelques passages techniques en direction du barrage du Bimont.
Arrêt point du vue (un peu bouché) au-dessus du lac Zola – photo BC
KM 10 : Nous voici au barrage du Bimont. On peut remettre à niveau nos bidons mais ce n’est pas la chaleur du jour qui va nous donner soif.
KM 13 : La variante dite “du portail vert” … Philippe a introduit dans le parcours initial cette variante qui nous fait passer par un portail qui débouche sur un sympathique single qui nous emmène dans le Vallon du Marbre.
Le barrage du Bimont – photo François
KM 15 : Nous avons repris le bitume sur la “route Cézanne” pour monter la côte de Saint-Antonin. C’est un petit col en lacet qui nous offre une belle vue à gauche sur la Sainte Victoire. Sur le final de la montée on distingue à droite une superbe cascade des eaux du Bayon.
KM 18 : On quitte la route, on passe à gué le Bayon et on emprunte la longue piste qui nous fera faire le tour dominateur (encore un tour) de la barre du Cengle.
Sur la boucle de la barre du Cengle – photo François
KM 25 : Nous retrouvons la route qui constitue le final de la redoutable montée de la barre du Cengle tant redoutée par les cyclistes routiers locaux.
KM 27 : Nous voici à nouveau sur la D17 en direction de Puyloubier. On passe le Saut du Loup et on découvre les vignes et une belle vue sur le massif de la Sainte Baume.
Le Saut du Loup ne serait pas une appellation touristique mais la preuve d’une réelle présence – photo Dan De Rosilles
KM 33 : Nous traversons le village de Puyloubier pour nous diriger vers le château du Général Koenig devenu une institution pour les légionnaires invalides.
KM 35 : Nous attaquons la montée vers le col des Portes. Surprise, sur cette piste habituellement déserte, passe un convoi de voitures qui se rend sans doute à un méchoui en pleine nature. Petite désorganisation dans notre groupe et c’est là que nous avons perdu Basile. On s’arrête, Bernard fait demi-tour et part à sa recherche mais on ne le voit pas. En espérant qu’il n’ait pas eu un incident majeur … il a peut-être choisi de rentrer à Marseille d’où il était venu à vélo.
Pause casse-croûte au Col des Portes – photo PDM
KM 40 : Nous voici revenus sur la route qui monte au col des Portes : 631 m et point culminant de la sortie. Il est temps au somment de faire une pause pique-nique en s’abritant du vent froid derrière des arbustes.
KM 44 : Nous empruntons la piste qui se situe à gauche de la descente du col. Belle piste large et roulante en légère montée au départ.
Changement d’ambiance on part dans l’aventure – photo PDM
KM 46 : Changement d’ambiance on quitte la large piste et nous partons dans un sentier étroit découvert par Philippe qui comporte quelques passages “aventureux”. Ce chemin est totalement inconnu sur la top 25. Il longe le cours du ruisseau de l’Infernet qui collecte les différentes sources qui descendent de la face nord de la montagne Sainte Victoire. Passages techniques avec en récompense un mono-trace en sous-bois très sympa.
KM 50 : Sébastien crève … un pincement visiblement et on a eu du mal à démonter son pneu archi collé à la jante. Petit regroupement.
KM 52 : Un deuxième passage “aventureux” s’annonce pour longer cette fois la Cause : petite rivière qui se jette dans le lac du Bimont. Le gué est infranchissable et là, un court portage est obligatoire pour rejoindre plus loin une belle piste le long du lac.
Le long du lac du Bimont – Photo François
KM 55 : Encore un petit passage technique pour franchir un petit pont de bois et rejoindre le tracé d’une ancienne route où la nature a repris ses droits.
KM 57 : Après être revenus sur une portion de route, nous sommes aux Bonfillons où nous ne filons pas vraiment dans la côte avant d’attaquer une montée sur le chemin des Grands Vallons.
KM 58 : Nous prenons à gauche une piste roulante qui nous donne envie d’envoyer … Dans notre élan nous avons oublié Pierre et Jean-Paul qui étaient en position de serre-files …
C’est la Tour, du tour entre les deux tours … photo Max
KM 62 : Nous filons vers la Tour de César … C’est la Tour, du tour entre les deux tours. Pierre m’appelle au téléphone : nos deux serre-files sont perdus … Un peu de “radio guidage” et nous nous regroupons pour attaquer la descente vers Aix.
KM 64 : Superbe descente dans le vallon des Lauriers … Nous arrivons en ville et là c’est Laurent qui crève … Paradoxe : nos pneus qui ont “survécu” à tous les outrages subis sur les chemins que nous avons empruntés, deviennent de petites choses fragiles arrivés en ville. Pas de chance, c’est un petit bout de métal qui sera chirurgicalement enlevé par le “docteur” Sébastien …
KM 69 : Nous avons osé passer par le Passage Agard (réservé aux piétons car il est très étroit) et nous sommes arrivés sur le Cours Mirabeau noir de monde : il y a une fête, des confettis partout, … C’était pas prévu au programme non plus : on s’adapte et on va simplifier notre visite du centre d’Aix pour replonger vers le Val de l’Arc et retrouver nos voitures … Sauf notre ami Bernard de Cavaillon, qui devra refaire 3 km pour retrouver son Westfalia garé sur la route du Tholonet.
Belle sortie, qui a manqué de chaleur si on se place au niveau de la météo, mais qui a été très chaleureuse en terme de camaraderie cycliste. Notre seul regret est d’avoir perdu Basile mais personne avait son téléphone c’est un point à améliorer pour de prochaines aventures : collecter les numéros des participants avant de partir.
La charcuterie “clandestine” que Dan avait amenée d’Ardèche – photo PDM
Les bières alors sorties des coffres des voitures étaient bien fraîches. C’était maintenant le “tour” de table avec une délicieuse charcuterie, autrefois “clandestine”, de Monsieur Trouillas de Saint Genest de Beauzon apportée d’Ardèche par Dan et de succulents fromages du Jura Suisse importés par François, venu spécialement de ses montagnes helvètes pour participer avec son fils à notre Tour.
Le film
Un tour qui vaut le détour …
Merci à ceux qui sont venus découvrir notre territoire et ce “Tour” qui portera le nom de “Jidé Tour”, en hommage à Jean-Denis Gely (Jidé c’était son surnom). C’était un grand bonhomme du vélo, malheureusement disparu cette année et qui bien avant moi a fait oeuvre de “prosélytisme” pour le développement du Gravel Bike en France.
Un grand merci à Philippe qui a largement enrichi mon projet de départ par l’ajout de ses nombreuses variantes résultat de quelques heures de selle sur les sentiers. Un très grand merci au collectif Arles Gravel qui, toute l’année, organise des sorties Gravel passionnantes que vous pourrez découvrir sur leur blog https://arlesgravel.wordpress.com/
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