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Gravel et Cyclisme Pro …

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Bike Café
Photo : ANSA/CLAUDIO PERI

Peut-on rentrer au Bike Café et discuter de Gravel et cyclisme professionnel, sans se prendre un tabouret sur la tête, ni (dans le meilleur des cas) agacer les graveleux les plus puristes qui fuient ce peloton bariolé affichant marques publicitaires en tout genre ou à l’effigie de quelques pays improbables (voire douteux diront certains)…

Et pourtant dans la chaleur de juillet, j’aperçois quelques habitués du comptoir qui, l’air de rien, en sirotant leur panaché, regardent du coin de l’œil, sur l’écran allumé au fond de la salle, les images d’un peloton emmené à vive allure par un bande de 9 types déguisés en noir, la bouche à peine entre-ouverte, les yeux rivés sur le capteur de puissance : 445 W, 110 tours minute, 9%, 25 km/h, 150 pulsations minute, 6,5 W/kg…

Alors quel rapport entre cette approche scientifique du cyclisme actuel et l’envie de sortir des sentiers battus, si caractéristique de la pratique du Gravel ? Il y a pourtant quelques courses du circuit pro qui méritent qu’on s’y attarde car leurs parcours passent par des chemins agricoles, où l’imprévu a encore toute sa place. Recensement non exhaustif des courses pro apparentées Gravel…

Les Flandriennes …

Tour des Flandres, Gand Wevelgem, Grand Prix E3, Het Volk, Kurnes Bruxelles Kurnes, Paris Roubaix …

Ces courses qui se déroulent entre février et avril en Belgique et dans le nord de la France ont contribué à la légende du vélo avec leurs secteurs pavés et leurs monts rugueux et pentus qui parsèment la campagne flamande. En 2017, le parcours de Gand-Wevelgem a même été agrémenté de plusieurs portions de chemins de terre de la guerre de 14-18. Ces « plugstreets » étaient empruntés par les soldats alliés pendant la Grande Guerre.

Gand-Wevelgem
Gand Wevelgem rend hommage aux “PlugStreet”, liaisons empruntées par les soldats de la guerre 14 … – © Fotografie Masselis – Wevelgem
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Paris-Roubaix, ou la course de cochons
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Le Koppenberg avant l’apparition des vélos gravel…
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Le Koppenberg : les tracteurs ont du mal à monter… et les cyclistes alors ! – photo Mathieu Poussou

L’évocation de la tranchée d’Aremberg, du Mur de Gramont, du Vieux Quaremont, du Mont Kemmel, ou du Koppenberg, hauts lieux de l’histoire du vélo et de l’histoire tout court, ne peut pas laisser indifférent. Quand on pense que les plus grandes classiques se jouent sur ces bouts de chemins pavés désormais protégés car en voie de disparition … La marque de bière Malteni ne s’y est d’ailleurs pas trompée en lançant la Malteni Gravel Bootleggers qui revisite en mode gravel certains de ces secteurs pavés … Une course de 245 km, dont 70% sur des chemins de terre et 10% sur des pavés. RV le 7 avril 2018 pour la deuxième édition (limitée à 150 participants). Vu le nombre de places limitées, on peut tout de même se rattraper quelques semaines plus tard (28-29/04/2018) en participant à l’évènement Pavés de Chilkoot (voir cette vidéo) et ces 345 km sur deux jours et en autonomie entre Paris et Roubaix…

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Malteni Gravel Bootleggers, 2017 … notre représentant Manu Hus – photo Mathieu Poussou

Les italiennes …

Ce sont sans aucun doute les courses qui possèdent le plus de charme.

La « Strade Bianche » qui existe depuis 2007 a été un succès immédiat. Elle est maintenant une des classiques les plus spectaculaires et visuelles du calendrier, avec sa cinquantaine de kilomètre sur les routes blanches de la campagne toscane au milieu du vignoble et des cyprès. Les images des coureurs grimpant ces collines, dans la poussière de pistes non goudronnées ne peuvent pas laisser indifférent. Cela donne forcément envie d’enfourcher son vélo, y compris pour les opposants les plus farouches à l’assistance électrique ou autres transfusions sanguines. La course de termine sur la superbe Piazza del Campo de Sienne, d’abord connue pour le Palio, où les 17 quartiers de la ville s’affrontent à travers des courses de chevaux.

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« La Classica del Nord più a sud d’Europa » – sans doute la plus belle des courses, dans la campagne Toscane de début mars – Photo : ANSA/CLAUDIO PERI

Le lendemain de la course (souvent le premier WE de mars), les cyclos amateurs peuvent parcourir 130 km du parcours pro en mode Gran Fondo. Problème : cela tombe en même temps que la Gravel 66.

Et puis n’oublions pas l’Eroica, hommage nostalgique au vélo d’antan qui se déroule en octobre sur les routes blanches du Chianti, pas loin de Sienne.

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Eroica, la mecque du Vélo Vintage … – photo Eroica
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Quand Lucien petit Breton lâche Bernard Thévenet …

Enfin, le Tour d’Italie (Giro d’Italia), course la plus romantique, aux parcours souvent novateurs réemprunte d’ailleurs parfois ces “strade bianche” de Toscane dans la première semaine de course (par exemple en 2010 ou 2016).

Et puis surtout le Giro a débusqué des cols de haute montagne Gravel qui nous renvoient au cyclisme d’avant 1960, lorsque les grands cols alpins ou pyrénéens n’étaient pas encore tous asphaltés. Le « Colle di Finestre » dans le Piémont italien au-dessus de Susa dont les 8 derniers kilomètres ne sont pas goudronnés a rapidement obtenu le statut de col « légendaire » après 3 passages du Giro depuis 2005 (il est d’ailleurs au programme du rallye Turin – Nice Gravel dont la deuxième édition vient d’avoir lieu en septembre dernier).

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Colle di Finestre : du gravel à haute altitude
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Le Plan de Corones dans les Dolomites (emprunté par le Giro en 2008 ou 2014) offre également quelques passages non asphaltés

Les Bretonnes …

Créée en 1984 et ouverte aux pros en 1999, le Tro Bro Leon ou Paris – Roubaix breton emprunte des chemins de terre et des secteurs empierrés ; son organisateur Jean-Paul Mellouët explique « Comme je trouvais que toutes les courses se ressemblaient, j’ai décidé de lui faire emprunter les chemins de traverse, les fameux “ribinoù” en breton ».

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L’enfer de L’Ouest … Un paradis pour graveleux…

Et le Tour de France ?

Plus grande fêtes populaire de juillet, vitrine médiatique du cyclisme professionnel, le Tour de France est cependant souvent à la traîne en matière de parcours innovants. Pendant très longtemps les tracés classiques se succédaient invariablement au fils des années : plaine, CLM, Pyrénées, Alpes ou inversement l’année suivante … Victime de son succès le TDF est devenue une grosse machine à la logistique imposante (4 à 5000 suiveurs …). La Caravane publicitaire ne peut pas passer partout. Les arrivées au somment du Puy de Dôme sont une histoire ancienne … Pourtant les organisateurs tentent depuis quelques temps de faire un effort et d’imaginer des tracés un peu différents, conscients que seules les étapes audacieuses peuvent éventuellement bousculer la programmation et l’organisation quasi scientifiques des grosses équipes actuelles.

En 2016 ASO a ainsi introduit, à petite dose, quelques pistes Gravel dans la 1ère étape de Paris – Nice arrivant à Vendôme.

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Une section gravel dans Paris Nice 2016 (à 4 km de Vendôme)

Parfois aussi des sections pavées sont au programme du TDF et font d’ailleurs largement débat. Mais 2018 pourrait peut-être marquer un tournant. Car les rumeurs (qui prendront fin mardi prochain lors de la présentation officielle du tracé) parlent de plusieurs sections « Gravel » à différents moments du parcours.

D’abord il se murmure que les étapes bretonnes en début d’épreuve incluront les fameux “ribinou”, jusqu’à 30 km de chemin de traverse dans des paysages sublimes … Ensuite le secteur pavé du Carrefour de l’Arbre serait au programme d’une étape se terminant à Roubaix …

Et puis dans les Alpes, il se dit que la piste du plateau des Glières, récemment empruntée par la Résistance (lire aussi ici) serait peut-être au programme d’une étape de montagne. La Montée sur le plateau par des pentes à 10-15% suivie de cette section rugueuse qui sert de piste de ski de fond l’hiver serait incontestablement un moment à ne pas louper. Sans oublier le passage devant le mémorial des Résistants avant de descendre sur Thorens-Glières.

Alors le Tour 2018 se jouera-t-il sur une crevaison ?

RV le 17/10 prochain pour voir si et quand cela vaudra le coup de programmer son réveil pour interrompre sa sieste dans la torpeur du mois de juillet.

Et hors d’Europe …

Aux USA, pays des pistes Gravel par excellence, nous avons aussi recensé quelques passages non asphaltés lors du dernier tour de l’Utah …

 

Le Roc tient salon sous l’azur de Fréjus …

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On peut carrément dire que le salon du cycle français se déroule désormais en octobre à Fréjus. Avec un nombre incroyable de visiteurs, dans une ambiance détendue de vacances prolongées sous le soleil méditerranéen, le Roc d’Azur confirme d’année en année ce nouveau statut. Ce rendez-vous devient incontournable pour les exposants présents. Il est le lien entre le public et les marques qui viennent présenter, sous le soleil varois, leurs nouveautés 2018. Les produits présentés dépassent le strict cadre du VTT. Les exposants profitent d’un large public de visiteurs passionnés par tous les types de vélos pour présenter une offre élargie de leur catalogue.

100 000 visiteurs …

« Nous avons eu 20 016 inscrits sur nos courses, ce qui confirme que le Roc d’Azur est Le plus grand festival de VTT au monde », explique Vivien Hocquet, coordinateur du Roc d’Azur. « Le Roc Draisienne ou les plus de vingt heures de show de BMX et freestyle permettent aux familles de partager des moments inoubliables, ce qui est au cœur de l’esprit Roc ». Avec 100 000 visiteurs, le Salon a lui aussi fait le plein, et notamment le samedi où 35 000 personnes se sont massées sur les 28 000 m2 d’exposition et sur les 250 stands des plus grandes marques. « Nous sommes aussi très fiers des 2 500 tests de vélos sur notre nouvelle piste du Roc Test Camp by Canyon, et des avis partagés entre utilisateurs et marques sur notre nouvelle plateforme d’inscription, qui a aussi fluidifié les prêts de matériel. Le double de concurrents sur la Gravel Roc Race confirme aussi notre qualité de précurseur sur les tendances du marché. Les VAE* ont également explosé en terme de participants cette année ».

Les tendances

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Deux journées intenses de découvertes sur le Salon du Roc – photo Bike Café

Nous étions 3 membres du Bike Café à fureter sur les stands pour dénicher les nouveautés. Entre quelques rendez-vous et des interviews nous avons joué les badauds dans les allées. Voici ce que nous avons retenu …

La foule

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La foule du Roc d’Azur – photo Bike Café

La météo idéale a sans doute été un élément favorisant un record de fréquentation. Par rapport à l’an dernier nous avons constaté visuellement, dés le jeudi, un nombre incroyablement important de visiteurs venus participer aux courses, tester des vélos ou découvrir les stands et les animations.

Le VAE : la grande inconnue

Le VAE est apparu dans un premier temps sous la forme d’une alternance douce au moyen de transport, puis il est devenu une possibilité de découverte du vélo, voir d’y revenir … Madame accompagne Monsieur sur une petite randonnée, les anciens peuvent suivre les jeunes, … Mais les vieux démons sont toujours là : “business is business” et je fais toujours plus. Le VTT et la route ont rencontré la “fée électricité”. La version Enduro électrique ressemble plus à une moto qu’à un vélo. La législation est au coin du bois avec cette histoire de bridage à 25 km/h et les acteurs majeurs attendent leur heure pour frapper encore plus fort.

Les modèles électriques évoluent par l’intégration et les innovations visant à rendre les machines plus légères à l’oeil et sur la balance. L’électrique gagne le Gravel Bike avec des modèles intéressants comme celui de Fantic, qui annonce pour 2018 une superbe machine qui intègre parfaitement, comme l’a fait Focus, les éléments moteurs et batterie.

Pour se faire une idée on a roulé sur un Lapierre Overvolt AM Team

L’électrique c’est fatiguant ! … C’est la conclusion d’un petit test de 2 h du côté du Fournel. Nous étions une dizaine de néophytes électriques, à tester des Lapierre motorisés, avec beaucoup de débattement devant et derrière, à l’opposé d’un gravel.

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L’encadrement était de qualité puisque pas moins de 5 Lapierre’boys étaient de la sortie, dont des champions nationaux, internationaux et une légende mondiale Nicolas Vouilloz. Le parcours de liaison du Roc vers le Fournel est mis à profit pour prendre la bête en main : aisée pour une personne habituée au pilotage d’un VTT.

Les premières pentes sont gravies avec l’assistance minimale : on n’est pas sur une moto, il faut pédaler et utiliser le dérailleur comme sur un VTT classique, même si à pente égale l’effort est moindre. Et puis, on quitte la piste pour monter “dré dans l’pentu” : ornières, marches, racines, … tout passe à condition de bien mouliner. Et le cœur de monter dans les tours ! En descente, le surpoids permet de mieux coller au sol. Et sur du sentier virevoltant tant verticalement qu’horizontalement, cela va très vite : relance dans la courbe, franchissements en un clin d’œil, … je suis bluffé.

Philippe en blanc pour Bike Café - photo Lapierre
Philippe en blanc pour Bike Café – photo Lapierre

Après ce petit essai, sans jamais utiliser le mode turbo, le verdict tombe : c’est presque un autre sport que le VTT avec plus de plaisir de pilotage, mais ce n’est pas de la moto ! Reste à tester une sortie sur la journée pour jouer avec l’autonomie.

Le Gravel Bike

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Caminade devant le stand de Mavic équipé de roues All Road chaussées des nouveaux pneus de 40 – photo Bike Café

Comme à l’Eurobike cette année l’omniprésence des Gravel s’est fait remarquer sur les stands alors que le “Fat Bike” a pratiquement disparu. Cette fois il ne s’agit pas d’une mode mais d’une tendance profonde que les marques, même les plus discrètes sur le sujet, affichent sans réserve.

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Le Gravel Peugeot électrique – photo Bike Café

Peugeot par exemple présentait un nouveau modèle qui existera même en version électrique, B’Twin montrait un modèle plus abouti que le Triban 100 que nous avions essayé, …

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Le projet Gravel de B’Twin – photo Bike Café

Les marques moins industrielles, qui poussent le sujet Gravel, étaient “visibles” : Caminade présent devant le stand de Mavic avec leur nouveau Gravel en titane équipé des roues et pneus Allroad taille 40 de la marque jaune ; Open sur le stand de son distributeur Mohawks Cycles avec le nouveau modèle 2018.

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Le nouvel Open avec sa nouvelle robe 2018 – photo Bike Café

On a aimé …

Au détour des allées et en fonction des rencontres on a découvert quelques “pépites” que nous voulons partager avec vous …

Une déco tribale chez Léon

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Une déco “tribale” vue sur le stand de Leon … une vraie oeuvre d’art. photo Bike Café

Nous avons découvert cette magnifique décoration présentée sur un vélo client exposé par les cycles Léon. Le motif tribal du décor a été réalisé au pinceau avec en couche finale de protection,  un  vernis céramique. Belle œuvre d’art originale et unique. On a oublié de demander si l’artiste l’avait signé.

Le potentiel du 650B en Gravel.

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Clément en 650 b photo Bike Café

Nous avions roulé et découvert ce type de montage avec le Cannondale Slate en 2015 (voir le test à l’époque) qui était précurseur d’une tendance que nous voyons se généraliser. Ce format se décline désormais sur des vélos jusqu’alors équipés en 700. Il offre des possibilités de roulage performantes dans certaines conditions et constitue une alternative sécurisante et confortable à la pratique du Gravel.

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WTB sur le Gravel Titane All Road de Caminade – photo Bike Café

Nous consacrerons prochainement un article complet à ce sujet.

Giant, ou comment passer à l’hydraulique à moindre frais

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Intégration d’un freinage semi-hydraulique chez Giant – photo Bike Café

Le freinage disque n’est plus contesté déjà présent dans le VTT et le Gravel, il se généralise aux vélos de route. Pour  des raisons économiques il est proposé en version commande à câbles sur les vélos d’entrée de gamme et la qualité de freinage n’est pas toujours au rendez-vous. Chez Giant il existe un kit de freins hydrauliques qui permet sans avoir à changer les poignées à passer aux étriers hydrauliques. Les câbles sont conservés sur une courte longueur et actionnent un maître cylindre qui commande les étriers. Coût du kit complet : 149 €. On a hâte de l’essayer sur l’un de nos vélos.

Côté chiffons

On aime bien parler équipements textiles. Nous sommes évidemment plus attachés dans le monde du Gravel aux tenues élégantes et discrètes pour marquer notre côté identitaire.

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La marque espagnole GOBIK présentait de beaux modèles sous le soleil varois. photo Bike Café

Nous avons craqué sur les tenues de la marque espagnole GOBIK. Sous le soleil de Fréjus ça “pétait” plutôt sur leur stand où l’on pouvait admirer maillots, cuissards, chaussettes, … Le design moderne et l’harmonie des couleurs nous ont séduit, tout comme le rapport qualité prix.

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B’Twin n’est pas en reste avec de superbes tenues sur lesquelles le marquage se fait discret.

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Maillot sur le stand Garuda. photo Bike Café

Nous avons également remarqué la marque française Garuda qui sait fabriquer en France des maillots techniques avec des matériaux adaptés.

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Mavic All Road une tenue adaptée au Gravel Bike – photo Bike Café

Mavic propose également une gamme vestimentaire Gravel avec des éléments discrets et techniques comme ce gilet bien pratique en inter-saison et un bas tendance short qui est parfaitement adapté à la pratique All Road.

Côté pratique

Avec Caminade l’affaire est dans le sac. On a trouvé enfin une sacoche de cadre pour le Gravel Caminade qui n’était pas facile à équiper avec sa ligne très slopping de ses courbes. Elle sera commercialisée prochainement, s’ouvrira par le dessus et sera tendue entre la direction et la tige de selle et maintenue par des sangles au tube supérieur que l’on ne peut pas qualifier d’horizontal.

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Une sacoche de cadre a poser au dessus du tube horizontal et qui s’ouvre par le dessus. Photo Bike Café

Avez-vous pensé à entretenir votre vélo … Cette année GS27 marque française bien connue pour ses produits d’entretien auto est passée au vélo après s’être intéressée à la moto. La marque a pris pour 2017 et 2018 la station d’entretien des vélos du Roc … Une belle occasion pour nous de faire un tour d’horizon sur le salon des produits du marché afin de préparer un sujet sur l’entretien des vélos.

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GS27 propose désormais une gamme entretien pour le vélo – photo Bike Café

Spirgrips a développé des poignées pour permettre aux cyclistes de bénéficier d’appuis biomécaniques supérieurs sur des guidons plats sur lesquels on retrouve une position un peu comme sur des cocottes de freins de route.

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Spirgrips rend confortable la position sur un guidon plat – photo Bike Café

Ozo transforme votre vélo classique en vélo électrique … la marque française installée dans les Bouches du Rhône adapte des moteurs et des batteries sur votre vélo préféré. On découvrira prochainement un article sur cette société dans Bike Café.

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Le moteur d’Ozo installé sur un vélo de Gravel Sobre – photo Bike Café

Sacoches “low coast” chez BBB … Cette série Bike packing présente un rapport qualité prix intéressant qui pourra satisfaire les amateurs de rando à vélo.

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Le Bike packing version BBB – photo Bike Café

Photos

La Cyclerie Café s’ouvre à Poitiers

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Une nouvelle adresse vélo vient de s’ouvrir à Poitiers : la Cyclerie Café. Cette naissance est une évidence pour Philippe Trochon qui ouvre ce nouveau lieu de rendez-vous destiné aux cyclistes. Le vélo est entré très tôt dans la vie de Philippe qui est né dans une famille de cyclistes. Très rapidement, il saute sur un vélo et à 7 ans il fait déjà des randos à bicyclette autour de Poitiers et d’Angoulême. Plus tard, il aborde les compétitions en VTT et sur route et pratique même du cyclo-cross l’hiver. Mais son esprit de cycliste, pourtant d’un très bon niveau, l’emmène dans d’autres univers que celui de la compet. Cette aventure, déjà longue, avec le vélo va s’épanouir dans cette “cyclerie” qu’il a conçue à son image.

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Phlippe Trochon est un cycliste pratiquant et confirmé. Il a notamment fait cette année la French Divide … le voici à son arrivée de l’épreuve au pays basque après avoir traversé la France sur les chemins et en auto-suffisance – photo Clément Milo (MILO PIX)

Un “social-club” …

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Au cours de ses différents voyages à vélo, Philippe découvre ce concept de “Bike Café”. “Pour mon projet de Cyclerie, je me suis un peu inspiré de ce que j’ai vu en Angleterre, en Belgique et aux Pays-Bas ; ils sont assez calés là-dessus. L’esprit de ces lieux est un peu du style social-club : ça colle à ma vision du vélo et ça me plaît.” précise Philippe. Ce n’est pas seulement un magasin de vélo mais un lieu de rendez-vous, point de départ de sorties de groupe pour aller à la découverte des paysages de la région. “Le concept de “Bike Café” est arrivé en France en 2014 et à l’heure actuelle on doit être une douzaine en France. Ça évolue, et dans notre région il n’y avait rien de semblable. Ça me semblait particulièrement judicieux d’ouvrir un lieu de ce genre dans ma ville natale Poitiers.” poursuit Philippe.

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Philippe déjà à l’oeuvre …

Le “bike café” n’est pas un magasin de vélo où, dans un coin, il y a une machine à café. Le concept va plus loin que la petite tasse de noir. Philippe entend concevoir la Cyclerie comme un vrai univers de convivialité. “Je le vois comme un lieu qui serait comme si on rentrait chez soi, dans son salon avec de la place pour se poser à plusieurs, partager un petit plat le midi, un café, une bière le soir après la sortie vélo, … ” nous explique Philippe. La restauration sera sous-traitée, proposée en libre-service et présentée dans des bocaux en verre. La carte sera élaborée conjointement avec la prestataire et la vitrine réfrigérée sera réapprovisionnée régulièrement. Le café, torréfié à côté, et le thé sont produits localement ainsi que le jus de pomme venant de la région. Bien sûr il y aura l’atelier et un espace de vente. Pas un gros stock de vélos sur place mais du conseil et finalement du choix, non pas pour “fourguer” ce qui est en magasin, mais pour fournir le bon vélo en fonction du besoin.

L’expérience de 10 ans passés dans le milieu du vélo sera très utile à Philippe et bien sûr à ses clients. Ce jeune entrepreneur a baigné dans cet univers et il sera bien entouré par une bande de cyclistes locaux qui sont déjà séduits par le concept et qui soutiennent son projet.

Un ancien garage

Philippe, natif de Poitiers, n’a pas seulement choisi sa ville parce qu’il s’y sent bien. Il l’a aussi choisi car il pourra profiter des produits locaux du terroir local qu’il va proposer sur sa carte de restauration. Il va également devenir acteur du développement du déplacement en vélo à Poitiers et sa région. Le phénomène prend de l’ampleur dans cette ville très dynamique et en plein développement. Le vélo électrique (ou pas) va être central dans le cadre de cette évolution.

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Ambiance atelier rétro-vintage pour la Cyclerie Café avec ses verrières industrielles – photo la Cyclerie

Pour installer un Bike Café il faut trouver un lieu stratégique. Les créateurs de Get Lost à Lille, Raleigh à Brest,  Jour de vélo à Paris, … nous l’avaient expliqué lors de nos rencontres précédentes. Ici, à Poitiers, Philippe bénéficie d’un emplacement idéal en bordure de l’hyper centre. Il n’a pas les inconvénients de stationnement des rues piétonnes et il bénéficie de la proximité à pied du centre ou de la gare.  “C’était déjà un magasin de vélos avant que l’ancien occupant me le cède pour prendre une retraite méritée. Le local est situé boulevard du pont Achard entre la gare et le parc de Blossac. Il est très haut sous plafond car c’est un ancien garage automobile avec une façade complètement vitrée. L’atelier est séparé par une verrière industrielle dans la tendance rétro-vintage particulièrement à la mode.” explique Philippe pour décrire les lieux.

Lorsque l’on a interviewé Philippe il était en cours d’aménagement de la boutique. Le local est en parfait état et ne nécessite pas de gros travaux hormis de l’aménagement et un peu de peinture. Pour l’instant il est encore vide de vélos. Philippe va travailler avec 3 principaux fournisseurs qui lui permettront de répondre en 24 h à 80 % des demandes des clients. Pour les marques de vélos proposées Philippe verra en fonction de la demande et des accords commerciaux possibles sans avoir à s’encarter avec telle ou telle enseigne.

Une adresse à visiter absolument si vous passez à Poitiers. Venez manger un morceau ou boire un café à la Cyclerie où vous pourrez, bien sûr, faire réparer ou réviser votre bike. Et si vous cherchez un vélo, vous y trouverez le bon conseil pour un produit adapté à votre besoin.

La Cyclerie Café est ouverte et elle sera inaugurée officiellement le vendredi 20 octobre à 20:00 h au 60 Bis Boulevard Pont-Achard, 86000 Poitiers …

Le site de la Cyclerie Café : https://www.la-cyclerie-cafe.com/

Retrouvez la Cyclerie sur sa page facebook 

Le championnat du Monde des coursiers avec Coursier.fr

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Vous ne le saviez peut-être pas … mais il existe un championnat du Monde des coursiers à vélo. L’an passé c’était à Paris et cette année la compétition se déroulait cet été à Montréal. Une équipe de l’entreprise Coursier.fr y était, avec dans ses rangs Cécile, la championne du Monde en titre. Elle avait gagné à Paris en 2016 et elle comptait bien défendre son titre au Canada …

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Une partie de l’équipe présente aux championnats du Monde – photo Coursier.fr

Coursier à vélo un job dans l’air du temps

Le métier de la course à vélo est en plein essor. À Paris par exemple, il devient de plus en plus difficile de circuler en voiture et progressivement le vélo devient le moyen de transport alternatif le plus utilisé. Il s’impose également dans le domaine de la messagerie rapide de proximité. Le vélo supplante même le scooter avec lequel il est de plus en plus difficile de manoeuvrer au milieu du flux urbain et de se garer sur des trottoirs encombrés.

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Le vélo cargo capable de livrer des volumes impressionnants – photo Coursier.fr

Nous avons rencontré Laurent Espinar, responsable du recrutement et de la formation chez Coursier.fr, entreprise qui fête cette année ses 20 ans d’existence. Laurent est dans l’entreprise depuis 3 ans, il nous explique  “Le vélo est arrivé en 2008 chez Coursier.fr, et depuis 4 ans il y a une vraie envie de l’entreprise de faire croitre la part vélo dans notre activité. On a actuellement 70 vélos, soit un tiers de l’effectif roulant. On a des vélos classiques, mais également des vélos cargos dont certains sont à assistance électrique. C’est de plus en plus difficile de circuler dans Paris même en scooter. Les trajets deviennent complexes et la part vélo va encore progresser.” La capacité de transport offerte par les vélos est impressionnante, un cargo électrique peut transporter jusqu’à 150 kg de charge. Le coursier à vélo pourra, lui, transporter de 5 à 8 kg maxi sur un vélo plus classique.

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Arnaud sur son Belleville machine en pignon fixe avec un frein avant – photo Coursier.fr

Beaucoup de ces cyclistes, les “purs et durs” du vélo urbain, roulent encore en single speed ou en fixie. Mais avec le temps et avec l’âge les vélos équipés de vitesses sont un peu plus souples pour affronter des journées de travail par tous les temps dans la Capitale embouteillée. “Les petits jeunes, comme je les appelle aiment bien rouler avec des fixie, c’est tendance, c’est la mode … Les rigueurs du métier les font parfois évoluer vers un autre système car nos vélos doivent aller partout où les clients nous demandent d’aller dans un périmètre raisonnable pour que la course soit efficace.” précise Laurent.

Les Championnats du Monde un projet d’entreprise

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Le projet est né au sein de l’entreprise, porté à la fois par l’envie de certains coursiers d’y participer et par le souhait de l’entreprise d’aller dans leur sens tout en communiquant sur les valeurs du métier et de Coursier.fr. L’an dernier, c’était facile le championnat se déroulait à Paris, mais cette année il fallait organiser le déplacement à Montréal. “Notre participation prend du sens pour montrer que Coursier.fr est une entreprise dynamique qui embauche de bons éléments, des vrais performers, des vrais sportifs. On a dans notre équipe une belle communauté de sportifs qui font plusieurs triathlons dans l’année et qui participent à ce Championnat du Monde. Nous avons envoyé 5 coursiers à ce championnat au Canada” précise Laurent. Cécile qui avait remporté le titre en 2016 à Paris a confirmé à Montréal en remportant un deuxième titre. “Nous sommes fiers d’avoir participé de nouveau à cette compétition hors-normes. Ces championnats ont été créés par les coursiers pour les coursiers. C’est une manière ludique et festive de souligner l’aspect sportif de notre métier, très important au quotidien“, précise Frédéric Murat, DG de Coursier.fr.

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Arnaud Enel faisait partie de l’équipe qui a défendu les couleurs de Coursier.fr à Montréal. Il a 37 ans et il est coursier maintenant depuis plus de 4 ans et depuis 3 ans chez Coursier.fr. “Pour ma part je roule toujours en pignon fixe, j’ai commencé comme ça le vélo il y a dix ans et depuis je continue. J’ai débuté le vélo urbain à Paris de cette manière, c’est mon moyen de déplacement et aussi mon mode de vie.” précise Arnaud. Il roule d’ailleurs sur un vélo construit par “Belleville machine” fondée par ancien coursier devenu artisan cadreur. Le coursier aime le pignon fixe ou le single speed car le vélo est simple et facile à maintenir. Peu de mécanique et des risques de pannes très réduits. “Après avoir participé aux championnats 2016 à Paris j’ai proposé à Laurent de constituer une équipe pour Montréal. On est donc parti à 5 avec Cécile notre championne du Monde en titre, qui était un peu notre porte-drapeau, et que l’on a accompagné …” explique Arnaud.

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Sur ce championnat du Monde il y a plusieurs épreuves nous explique Arnaud “Il y a notamment la Main race qui consiste à simuler une vraie mission de coursier. On nous remet un manifeste, il va falloir ramasser des courses à certains check points et en livrer à d’autres, sur un circuit avec des sens uniques de circulation. Il y aura des moments où il faudra attacher son vélo, porter un carton sans l’abîmer, … On devra faire tamponner son manifeste aux différents points de livraison ou d’enlèvement.” Evidemment cette épreuve ne se déroule pas en peloton et chacun se voit attribuer une mission différente. D’autres épreuves permettent aux concurrents de se départager lors de ces championnats : skid pour les pignons fixe, foot down rouler sur un cercle et pousser son adversaire à mettre le pied par terre, … le sprint départ arrêté, … L’équipe Coursier.fr a remporté le titre par équipe du “foot down” … Cette compétition festive dure une petite semaine avec quelques Alleycats et la clôture a lieu après la Main Race.

Coursier un univers à part

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Ce métier de service est également un milieu qui possède sa propre culture vélo. On la retrouve dans les équipements dont les coursiers sont friands et que l’on ne retrouve pas dans les canaux de distribution classiques. Arnaud a mentionné son vélo fabriqué par Belleville machine. On peut également citer les fameux sacs de coursier et autres équipements “Ce sont des choses que l’on se passe entre nous. Des petits couturiers, des petites entreprises, parfois créées par d’anciens coursiers. On vit un peu en autarcie autour de nos vélos, de nos accessoires, de nos vêtements, … On est un peu underground …” précise Arnaud. On peut devenir coursier assez facilement mais il ne faut pas confondre ce métier avec celui de livreur dans le “fooding”. La mission du coursier est sans doute un peu plus complexe ce qui rend le métier passionnant. Arnaud y trouve un espace de liberté avec néanmoins la responsabilité de réussir à chaque fois ses courses dans le respect du “manifeste” qui lui est remis. Il faut optimiser ses trajets et garder un bon niveau physique pour affronter les rigueurs de la météo.

Rendez-vous l’an prochain pour les championnats du Monde 2018 en Lettonie  …

Retrouvez Coursier.fr sur son site

Synapse de Cannondale : endurance et performance

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Dévoilée en juillet dernier, la gamme de vélo course d’endurance Synapse de Cannondale a suscité le plus vif intérêt auprès des cyclistes amoureux d’intensité et de longues distances. Le nouveau Synapse a été redessiné pour créer un vélo aux performances et au confort inégalés, en mesure de rouler sur toutes les routes que vous souhaitez, quand vous le souhaitez.

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photo Cannondale

Les nouveautés

Avec son système de micro-suspension amélioré SAVE, équipé de la nouvelle tige de selle SAVE, un cadre et une fourche beaucoup plus légers ainsi que des passages permettant d’installer des pneus de 32 mm, le tout nouveau Synapse est destiné aux vrais passionnés d’endurance.

La technologie de micro-suspension SAVE est au cœur du design du Synapse depuis sa présentation en 2006. La conception flexible du cadre et de la fourche absorbe les vibrations, permettant de garder le cap même sur les surfaces accidentées, pour un degré de contrôle et de confort incroyable. Le nouveau Synapse est également doté des évolutions les plus récentes de la technologie SAVE, au niveau des bases, des haubans et des fourches, et dispose d’une tige de selle SAVE de 25,4 mm. Ce système qui forme un tout isole le cycliste des chocs, sans rien concéder au pilotage.

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Le nouveau Synapse est doté des évolutions de la technologie SAVE, au niveau des bases, des haubans et des fourches – photo Cannondale

“Lors du développement de ce vélo, nous avons cherché à savoir ce que les cyclistes attendent précisément d’un vélo de course d’endurance », déclare David Devine, directeur produits du segment Route chez Cannondale. « Ils attendent d’un vélo qu’il soit efficace et qu’il leur permette de passer la journée dessus ; qu’ils fassent une sortie de groupe à une allure soutenue, une course exigeante à Gran Fondo, ou une longue balade en solitaire sur une route inconnue. À tous ces cyclistes, nous voulions proposer un vélo qui procure de véritables sensations ; un sentiment de connexion et d’immersion dans les moments qui rendent une sortie mémorable. » poursuit-il.

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220 g de moins et un cadre asymétrique adapté au freinage disque – photo Canondale

Afin d’améliorer plus encore ses performances et ses caractéristiques de course, le Synapse 2018 est à la fois plus léger et plus rigide que les modèles précédents. Le cadre seul pèse 220 grammes de moins, pour des accélérations instantanées et des ascensions plus rapides. La rigidité au niveau de la douille de direction et du support inférieur a pu être augmentée de près de 10 %, grâce à un cadre asymétrique résistant davantage au freinage disque et aux coups de pédale, et grâce à une optimisation des différentes tailles : plusieurs dimensions de tubes et de moulage au carbone sont ainsi disponibles.

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3 diamètres de pivots de fourche/douilles de direction – photo Cannondale

Le nouveau Synapse va encore plus loin dans l’optimisation des différentes tailles, en proposant également trois diamètres de pivots de fourche/douilles de direction et trois coudes de fourche. Cela permet de bénéficier d’une rigidité frontale parfaitement adaptée et d’une sensation de pilotage homogène, quelle que soit votre taille ou votre constitution.

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Afin de développer les possibilités de pilotage et d’encourager l’exploration, le nouveau Synapse dispose d’un jambage permettant l’installation de pneus de 32 mm ainsi que des supports de garde-boue discrets. Entre autres caractéristiques remarquables, citons les axes de roue avant et arrière, les freins à disque plats à réglage facile et le passage de câble intelligent du Synapse, permettant d’acheminer les câbles de manière modulaire et sans encombrer le cadre, et d’installer tous les éléments nécessaires, câbles mécaniques ou éléments eTap et Di2.

De par ses excellentes performances en course, sa capacité à s’adapter à tous les circuits et son confort adapté à de longues journées passées en selle, le nouveau Synapse s’adapte à tous les types de sols, de l’asphalte lisse aux chaussées accidentées.

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Le Synapse s’adapte à tous les styles de sol – photo Cannondale

Dans le cyclisme d’endurance, la position sur le vélo est également importante. La géométrie S.E.R.G. (Synapse Endurance Race Geometry) permet de trouver un équilibre idéal entre l’efficacité d’une position de conduite orientée course et le confort d’une position plus axée sur l’endurance. Elle permet au cycliste d’adopter la position basse et penchée nécessaire à un pilotage intensif, tout en apportant le léger surélèvement nécessaire pour lui permettre de tenir sur la durée.

Le Synapse de Cannondale sera disponible en 14 modèles, dont quatre modèles pour femmes, à des prix allant de 2199 € à 9999€ .

Plus d’informations sur www.Cannondale.com/Synapse.

Gravel & Cols Mythiques : Valbelle

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Certes beaucoup moins prestigieux et connu que son grand voisin le col du Parpaillon, le col de Valbelle, situé dans les Hautes Alpes, présente cependant plusieurs intérêts pour les graveleux chasseurs de cols. C’est également un col à plus de 2000 m (2372 m exactement – plus haut que l’Izoard donc), mais il est sans doute moins brutal et plus abordable que son cousin du Parpaillon ; et surtout il peut être inclus dans plusieurs circuits en boucle, sur un ou deux jours, ce qui n’est pas toujours si évident en montagne…

Un petit cousin (et voisin) du Parpaillon …

Le col de Valbelle permet de rejoindre Embrun à Vars en passant par la station de ski de Risoul bien connue des marseillais. Tout comme le Parpaillon, il démarre du village de St André d’Embrun ; le début du col n’est pas facile à trouver car très peu signalé ; en bas il faut chercher un panneau indiquant « Les Jorettes » qui permet de trouver une toute petite route, très tranquille, montant au col de la Coche. Le col de la coche (1791 m) est entièrement goudronné avec un revêtement plutôt en bon état ; on monte à flanc de montagne en surplombant la vallée de la Durance avec de très beaux points de vue. La pente est assez irrégulière et il n’est pas facile de trouver son rythme ni le bon braquet. Il y a un passage dans la forêt de Saluces dans la partie centrale qui peut faire mal (pente à 10-15% sur 1 ou 2 km) mais dans l’ensemble il reste abordable (10 km à 7% selon Strava). Et comme la route ne mène nulle part (c’est un cul de sac, le goudron s’arrêtant au col à 1750 m d’altitude), il est possible de n’y croiser personne … À noter aussi qu’une piste forestière « des Eaux Pendantes » permet d’atteindre le col ; je ne l’ai pas testée mais elle est peut-être compatible avec un vélo gravel pour ceux qui fuient absolument le goudron.

Ensuite la direction du col de Valbelle est bien indiquée ; la section Gravel de 8,5 km (pour 600 m de dénivelé environ) jusqu’au col peut alors commencer …

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Début de la Section Gravel juste après le col du Coche – photo Sébastien

 

Le Garagiste m’avait pourtant prévenu …

La transition sur la piste est toujours un moment particulier, on a un peu l’impression d’ouvrir le champ des possibles avec un vélo type route. Le garagiste de St André m’avait pourtant bien dit que je ne passerai pas le Valbelle avec un vélo de course … Pressé, je n’ai pas pris le temps de lui expliquer la philosophie du Gravel.

Il faut vraiment déguster ces premiers kilomètres de pur gravel. La pente est douce (environ 4-5%), la piste de bonne qualité zigzague au milieu des arbres et des passages plus « alpins ». L’esprit s’échappe, les sensations sont bonnes, on pourrait presque se laisser griser et emmener du braquet … Un jeu d’enfant comparé au Parpaillon.

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Une belle piste idéale pour le Gravel dans un décor qui se passe de commentaire – photo Sébastien
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photo Sébastien

Puis tout coup, sans prévenir, la pente se cabre sérieusement et comme c’est souvent le cas dans ces moments le revêtement devient également plus caillouteux. Si je n’avais pas rêvassé au milieu de ces paysages, j’aurais bien dû m’apercevoir qu’en faisant seulement 200 m de dénivelé en 4 km, les 4,5 derniers km (pour 400 de D+) ne laisseraient pas de répit. Retour à la réalité un peu brutal donc. Mais cela reste faisable en restant sur le vélo avec les développements adaptés (34 x 32 au moins).

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photo Sébastien
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Les troupeaux de vaches ont remplacé ceux des skieurs … – photo Sébastien

J’ai dû mettre le pied à terre une seule fois, pour passer un petit raidard de 20% sans élan, juste après le passage d’une clôture électrique fermée. On passe donc au milieu des vaches, et des descendeurs VTT sous des télésièges en pleine « hibernation » estivale.

Le col est à la croisée de plusieurs pistes : rouges, bleues, vertes… On peut même monter jusqu’aux cols du Vallon (2466 m), ou des Saluces (2444 m) plus au sud sur une piste (non essayée) qui semble en bon état.

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Vue de la piste du haut du col de Valbelle – photo Sébastien

Le col de Valbelle est donc au final plus abordable que son cousin Le Parpaillon ; le revêtement de la piste est en meilleur état et la pente moins difficile (malgré les 4 derniers km) ; une belle entrée en matière donc pour monter un col Gravel à plus de 2000 m dans une tranquillité absolue (même si les remontées mécanique réduisent un peu l’aspect sauvage du paysage).

À inclure dans un circuit

Et surtout le Valbelle peut faire partie de plusieurs circuits en boucle. Celui que j’ai fait (et que je conseille) part d’Embrun puis passe par les stations de Risoul et Vars via une piste forestière très sympa, descente asphaltée sur Guillestre avant de rejoindre Embrun par une petite départementale. Environ 80 km, 2000 m de dénivelé (dont 1800 m dans la première moitié), pour à peu près 22 km de piste gravel ; cela reste tout à fait abordable sans entraînement poussé, surtout si on prend son temps. De plus il existe un raccourci (ex. en cas de mauvais temps) en descendant directement à Guillestre par la route depuis la station de Risoul.

Le parcours sur Openrunner : http://www.openrunner.com/index.php?id=7869486

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Sinon pour prolonger le plaisir du gravel, il faut emprunter depuis Risoul une piste forestière assez roulante qui rejoint Vars via la Cabane de Razis. Quand on surplombe Risoul la piste se trouve à droite en regardant la station ; elle fait remonter à 2000 m d’altitude à travers les mélèzes. En haut la vue s’ouvre sur le vallon du col de Vars. Superbe. Pour les plus courageux, un détour en aller-retour vers le Lac de Peyrol (et son restaurant d’altitude – ouvert l’été) est possible.

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Vue sur les villages traversés par la route du col de Vars (versant nord) – photo Sébastien

Une fois à St Marcelin, on rejoint Guillestre par la route du col de Vars. Le seul passage de cette boucle avec circulation se situe après Guillestre lorsqu’il faut emprunter la Nationale direction Gap sur 1 à 2 km avant de retrouver la tranquillité d’une petite départementale direction St André d’Embrun avec une route en balcon sur la Durance.

Et puis pour les cyclo-montagnards qui aiment les vrais défis, on peut inclure le col de Valbelle dans un parcours de 120 km avec plus de 4000 m de dénivelé (donc très concentré) franchissant 3 grands cols à plus de 2000 m : Valbelle en gravel (2372 m), Vars (2108 m, par la route) puis retour à Embrun par le Parpaillon (gravel 2645 m). Une tuerie à ne pas tenter si on doute de sa forme ; ou alors le faire à la cool en « bike packing light » sur deux jours… En 2015, les PCR (Paris Chill Racing) l’ont tenté en un jour dans l’autre sens.

 

 

 

 

2.11 Cycles MR4 : un Rando Gravel en acier

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Mon expérience sur la Résistance

Ce n’est pas mon habitude de me lancer sur des parcours inconnus, pour effectuer un premier galop de test sur un vélo que je ne connais pas. Cette fois, je vais devoir déroger à cette règle pour le test du MR4. Ça s’est passé dans un premier temps sur facebook. Jean-Philippe Ferreira, le créateur de la marque 2.11 Cycles, lance, comme une bouteille à la mer, le message suivant : “Cherche deux testeurs prêts à rouler la Résistance sur mes vélos MR4 de pré-série …” La suite s’est rapidement enchaînée et je me suis retrouvé au départ de la Résistance à Talloires, sur ce fameux MR4 que j’avais uniquement vu en photo.

Les présentations

2.11 Cycles n’est pas une marque inconnue des lecteurs de Bike Café : nous avions déjà publié un article sur cette “start-up” du cycle. Jean-Philipe, dynamique entrepreneur, s’est déjà fait une belle place dans un milieu qu’il ne connaissait pas, mais dans lequel il vient apporter fraîcheur et dynamisme. Avec ses idées nouvelles, il a su proposer des produits innovants comme les pneus Compass, les freins Juin Tech, les disques flottants Zeno, … Toujours en quête de nouveautés il s’est mis à réfléchir à un vélo, et sa formation initiale d’ingénieur l’a aidé à concevoir un vélo polyvalent de randonnée sportive : un gravel moderne.

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Au départ de la Résistance le proto MR4 construit par Jean-Philippe – photo 2-11 Cycles

Partant d’une “page blanche”, inspiré par les idées et les réflexions qu’il a accumulées en travaillant auprès d’artisans qui sont clients de ses pneus, Jean-Philippe a construit lui même un proto (photo ci-dessus), étape indispensable pour valider le concept. Les 2 vélos de pré-série sont arrivés ensuite et ce matin, devant ce beau lac d’Annecy, le vélo que je chevauche produit son petit effet dans le parc à vélos.

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Devant ce beau lac d’Annecy, le vélo que je chevauche (120) produit son petit effet – photo 2.11 Cycles

Pour moi la découverte d’un vélo passe toujours par l’oeil … Je me souviens d’une phrase de Marcel Dassault, le créateur des avions Mirage et entrepreneur de génie qui disait “Pour qu’un avion soit bon, il faut qu’il soit beau …” Malgré la subjectivité que représente la beauté, je partage ce point de vue. Depuis plus de deux ans, convaincu par la pratique du Gravel, j’ai le bonheur de tester pas mal de vélos et le premier regard donne généralement le ton de ce qui va suivre. Pour ce MR4 les retours ont été plutôt flatteurs : il est beau. Cela m’a été confirmé par l’avis de nombreux cyclistes, rencontrés lors de la Résistance et venus vers moi pour me le dire.

Les pneus Compass, aux flancs beiges (voir article précédent) apportent, ainsi que la finesse des haubans arrières, un look “néo-vintage” qui lui confère une certaine élégance. La couleur gris/bleu de sa peinture liquide est très classe et souligne, avec le choix des roues couleur alu, ce parti-pris classique et sobre. La seule réserve que je ferais vient du guidon qui pour moi n’est pas assez évasé pour ma pratique Gravel notamment en descente sur des pistes un peu rudes. C’est bien sûr un équipement personnel, comme la selle, qu’il faudra choisir en fonction de sa pratique. Je remarque sur ce vélo les fameux disques “flottants” Zeno que j’avais repérés sur le catalogue de 2.11 … Je vais pouvoir évaluer leur efficacité.

Prise en main …

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JP effectue les derniers réglages sur le vélo de test … l’autre vélo sera utilisé par Clément (à gauche sur la photo) – photo Fabrice

Comme vous l’avez compris je n’ai pas beaucoup de temps pour dompter la bête. Vite fait sur le parking, la veille de l’épreuve, JP me change la potence que je trouve trop longue (110 on passe à 90). Ce choix voulu de ma part ne sera pas très bon, mais sur le coup il m’a semblé apporter de la manoeuvrabilité à la direction.

Ma première impression en roulant sur le vélo, pour me rendre au camping où nous étions hébergés, est que les pneus Compass offrent un roulage “moelleux” incroyable … On prend plaisir à rouler sur les plaques d’égouts et on va chercher les ralentisseurs avec plaisir. Je teste le passage des vitesses du Sram Rival mono plateau … le 42 sur la cassette ne tient pas il faudra régler la butée. Le vélo a voyagé dans le van de JP et ça a un peu bougé. Martial notre “chef mécano” du Bike Café me réglera çà aux petits oignons le soir même. Pour le reste, la vraie prise en main se fera au cours du test.

La Résistance un beau terrain d’essai

Le groupe avec lequel je roulais a choisi l’option Talloires l’Arpettaz par la piste cyclable ce qui m’arrangeait bien car ce tronçon me permettait d’apprivoiser la bête. La basse pression des pneus tubeless donne un ressenti de mollesse aux relances en danseuse. Il me semble que la roue avant “mord” moins la route mais par contre le confort est là et le rendement est vraiment bon. Dans l’Arpettaz je vais pouvoir en juger : le vélo grimpe super bien. La seule chose qui me gêne c’est mon sac à dos de “tortue Ninja” qui ajoute du poids loin du centre de gravité … Pourquoi ai-je oublié mon sac de selle ? …

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Avec mon sac à dos de “tortue Ninja” dans l’Arpettaz … photo Philippe

Ah l’acier ! … je teste en ce moment un autre vélo en cadre carbone et il n’y a pas photo pour le confort. Ceci-dit le carbone sur lequel je roule est en chambre dans des pneus de cyclo-cross : ce n’est pas du Compass.

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Une pose photo dans le col de l’Arpettaz monté en compagnie de Clément qui roulait sur le “grand frère” de mon MR4 – photo Bike Café

Revenons au MR4 … la taille du cadre est un peu petite pour moi … J’aurais dû garder la potence de 110 pour compenser. Il n’existe que deux tailles pour les MR4 : S/M et M/L avec une différence de 200 g entre ces deux tailles (1,750 kg contre 1,950 kg). C’est un choix constructeur lié à la géométrie basse et longue et JP défend cette option sachant que potence, selle et tige de selle suffisent dans la plupart des cas à adapter le vélo à la morphologie du cycliste. Tout le monde ne partagera pas ce point de vue.

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Deux tailles pour les MR4 : S/M (à droite) en roues de 700 et M/L (à gauche) sur du 650B – photo 2.11 Cycles

Le cadre permet des montes diamètre de roues et pneumatiques en 700 jusqu’à la section de 44 et 650B jusqu’à 48.

L’acier utilisé pour les 3 tubes principaux est du Reynolds 853 Pro Team. Sa grande résistance permet l’utilisation d’épaisseurs réduites pour un poids plus faible tout en offrant une grande réactivité.

Un test à chaud

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Lancé dans cette rando Gravel avec plus de 2000 m de D+ je ne vous cacherais pas que j’appréhendais un peu l’exercice. Le vélo s’est montré très sain et réactif. Dans les descentes il s’est montré précis dans les trajectoires. Mon seul grief sera sur le choix du guidon qui pour moi n’est pas l’idéal en Gravel. Je n’ai pas pu descendre main en bas comme je le fais habituellement sur mon guidon Ritchey Venture max. Le freinage main en haut des cocottes fatigue à la longue dans les descentes qui durent.

Difficile de juger complètement un vélo sur 110 km mais je peux dire que ce MR4 s’est bien tiré de ce parcours exigeant. Il est parfaitement adapté à cet usage mixte route et chemins qui fait le bonheur du pratiquant de Gravel que je suis. L’acier de qualité choisi pour sa fabrication est un gage de solidité, de souplesse et de longévité. La voie choisie par 2.11 me semble intéressante entre les “vrais” sur-mesure et les produits de grande diffusion le créneau de la qualité “semi-artisanale” personnalisable correspond à une attente des cyclistes qui ne veulent pas rouler sur un vélo impersonnel.

De belles surprises

Une première belle surprise, que j’ai évoqué plus haut : les pneus Compass … Surprenant ce pneu qui semble fragile à l’oeil et qui affronte la pierraille de la route de la Soif sans défaillir. Dans les descentes ça a pourtant bien tapé par moment. L’accroche malgré l’aspect lisse de la bande de roulement est très bonne mais il faut dire que le terrain n’était pas gras. Pas de surprise sur route mouillée (descente des Aravis) le pneu ne décroche pas.

Une autre belle surprise : les disques flottants. Le vélo de pré-série que j’avais était équipé de freins à câble. Je préfère largement les hydrauliques ou encore les semi-hydrauliques comme les Juin Tech que j’avais appréciés sur un vélo LEON. J’ai trouvé que ces fameux disques flottants Zeno apportaient un plus au freinage car ils garantissent une parfaite mise en contact des plaquettes sur le disque. Les freins ne “broutent” pas et ne “couinent” pas. On trouvera le prix de ces bijoux un peu cher mais ce sont de “vrais” flottants avec un système de ressort qui m’a semblé bien robuste pour permettre à la surface de freinage d’avoir un appui constant indépendamment du noyau rigide

La géométrie

La géométrie du cadre indique la polyvalence du vélo que l’on peut qualifier, vu son poids, de randonneur sportif, apte à évoluer sur tous les terrains.

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Fiche technique du kit cadre

  • Top Tube 28,6 mm Reynolds 853 Pro Team
  • Seat Tube 28,6 mm Reynolds 853 Pro Team
  • Down tube 34,9 mm Reynolds 853 Pro Team
  • Head Tube dimanche intérieur 44 mm Crmo CNC
  • Chain Stays Crmo longueur 425 mm
  • Dropouts Crmo CNC. Fixations pour étriers flat mount. Axe traversant 142×12 mm.
  • Seat Stays Crmo 10 x 0,8 mm. Inserts GB/PB
  • Fourche carbone ADK Tapered 1-1/2″ > 1-1/8″, oeillets pour GB. Fixations pour étriers flat mount. Axe traversant 100×12 mm.
  • Poids du cadre : 1750 g en taille SM et 1950 g en taille ML
  • Poids de la fourche 470 g
  • Traitement anti-corrosion par cataphorèse + peinture liquide. (pour les professionnels – couleur personnalisée à partir de 5 unités)
  • Passages de gaines ext. sous le down tube.
  • Livré avec les deux axes traversants, le jeu de direction et le collier de selle.

Prix du kit cadre : 1290 € et 1990 € pour la version Inox

Vous pouvez consulter 2.11 cycles pour un montage “à la carte” les produits de leur catalogue comme les pneus Compass, les freins Juin Tech légers et efficaces, les disques flottants Zeno, … pourront contribuer à la cohérence de ce vélo.

Les pré-commandes sont en cours et les premiers vélos seront livrés fin novembre. Vous trouverez tous les détails sur le site de 2.11 cycles. 

Voir contact et infos sur le site de 2.11 Cycles

 

 

C’est nouveau …

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L’Eurobike … vitrine des nouveautés vélo nous a montré de belles choses. 2018 sera encore une année riche en matière d’innovations et on en reparlera lors de nos prochains tests. Pour vous mettre en appétit voici quelques nouveaux produits que nous vous invitons à découvrir.

matos-unCaminade passe au titane

Caminade poursuit son développement et élargit son offre en commençant par son modèle AllRoad qui sera le premier modèle de cadre en titane à sortir de l’atelier de l’Ille-sur-Têt.

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Le cadre est réalisé entièrement sur mesure, dessiné selon la morphologie de son utilisateur mais aussi sa pratique en tenant compte des orientations techniques associées (route, gravel, freinage disques ou patins, mono ou double plateaux, etc).

Caractéristiques

  • tubes Grade 9 3AL 2,5V
  • géométrie sur mesure
  • douille 44 mm
  • boîtier de pédalier BSC 68 mm
  • axe arrière au standard MAVIC Speed Release 142×12
  • passage interne complet des gaines
  • tube diagonal oval pour la rigidité au niveau boîte de pédalier
  • finition des tubes en titane mat avec marquages titane brillants

Le AllRoad titane est disponible dès à présent :

  • à partir de  2990 € le cadre seul, puis configuration à la carte jusqu’au vélo complet
  • en vélo complet montage pack MAVIC : 5250 €
  • en vélo complet montage pack ENVE : 8620 €

À partir de début octobre, tous les autres modèles de Caminade seront également déclinés en titane, à savoir : Gravel, Route66, VTT SimpleTrack et VTT One4All.

Voir infos sur le site de Caminade

matos-deux

Brooks Cambium All Weather

La selle Brooks Cambium possède une ligne moderne et elle est prête à rouler. Pas besoin de la rôder sur de longs kilomètres pour la rendre confortable.

Bike CaféLa version All Weather résiste aux intempéries et offre un confort supérieur et une durabilité maximale grâce à un caoutchouc vulcanisé et un socle en nylon imperméable. Elle est fabriquée méticuleusement et cette All Weather est la combinaison parfaite du confort et du style pour accompagner toute la vie d’un vélo.

Pri : 110 €

Infos sur le site

matos-troisMavic chausse large pour le Gravel

Mavic annonce l’arrivée du Yksion Allroad XL doté d’une section de 40 mm avec une gomme bien sculptée. Il affiche une belle polyvalence routes, sentiers, chemins le test de ces nouveaux boudins est prévu.

mavic-yksion

Prix : 59 €

Infos sur le site

matos-quatreRapha chic et classique

Alliant le style emblématique des maillots du début du XXème siècle à une technologie à la pointe de la performance, le Long Sleeve Tricolour Jersey comporte trois empiècements cousus symbolisant le drapeau tricolore. Rendant hommage à l’époque où les logos imprimés et les couleurs fluo n’existaient pas encore, le Classic Long Sleeve Tricolour Jersey s’inspire des premiers maillots de cyclisme.

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Fabriqué à partir d’un mélange à base de laine mérinos, ce maillot présente des coutures réalisées à l’aide d’une aiguille double, une technique permettant d’obtenir une finition précise dans une matière extensible. Confortable et respirant, le Classic Long Sleeve Tricolour Jersey est un compagnon idéal pour toutes vos sorties par temps frais. Un logo Rapha est brodé sur l’avant du maillot tandis que la poche arrière arbore un logo tricolore. Les poignets et l’ourlet présentent un bord en maille côtelée traditionnelle qui, associée à une fermeture frontale à glissière bloquante, garde le maillot bien en place lorsque vous roulez.

Prix : 160 €

Infos sur le site

matos-cinqPunch Power et la FDJ

Depuis sa création, la marque de nutrition sportive naturelle Punch Power est le partenaire de nombreux sportifs de haut niveau. Dans l’univers très exigeant du cyclisme, la marque travaille en collaboration étroite avec l’équipe cycliste FDJ depuis 2015.

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De ce partenariat est née une nouvelle gamme de 2 boissons , formulée par Punch Power en collaboration directe avec les équipes d’encadrement de l’équipe cycliste FDJ. Une boisson d’attente et une boisson de récupération développées afin d’apporter aux coureurs les éléments nutritionnels nécessaires à leur performance.

Prix : 20 €

Infos sur le site

matos-sixBoa séduit les marques

Boa® continue d’innover et de se développer dans le vélo avec de nouveaux partenaires et de nouveaux produits présentés au salon Eurobike. Boa collabore actuellement avec 35 marques partenaires dans le cyclisme qui intègrent le système de serrage, maintes fois récompensé, à leurs produits pour augmenter la précision, l’adaptabilité et le contrôle. Parmi ces 35 partenaires, 26 marques intègrent Boa dans les chaussures, et 8 dans les casques, notamment Catlike, Bontrager et Giro qui utilisent Boa à la fois dans les casques et les chaussures, ainsi que Sugoi pour les vêtements et Castelli et Silca pour les accessoires.

Parmi les nouveautés vues à l’Eurobike nous avons remarqué ces deux produits qui vont arriver en 2018 … Nous aurons je pense l’occasion de tester ces produits prochainement.

VAUDE lance sept nouveaux produits dans ses gammes Route, Montagne et Voyage. « Notre collection pour l’été 2018 est très centrée sur le confort. Le Système Boa, qui permet un ajustement au millimètre près, joue un rôle très important en aidant le cycliste à obtenir le maintien parfait », explique Anna-Maria Thoma, chef de produit pour les chaussures de vélo chez Vaudé. « Le service que Boa propose avec La Garantie Boa est en accord avec la philosophie des produits VAUDE qui doivent être durables et réparables ».

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Oakley lance une toute nouvelle ligne de casques de cyclisme, ARO, équipée du Système Boa pour un serrage facile à ajuster et un confort longue durée. Les modèles pour la course sur route, dynamiques et à la pointe de la performance, perfectionnent l’intégration transparente des lunettes, un ajustement optimal, une aération performante, et une régulation thermique pour permettre aux athlètes de se concentrer sur leur activité, quelles que soient les conditions.

Le Bike Café entre en Résistance

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L’an dernier nous avions été emportés par le lyrisme des récits de bravoure des amis qui étaient entrés en Résistance à Talloires. Les “graveleux”, qui s’étaient transformés en “maquisards” du vélo dans les Aravis, nous avaient posté des témoignages élogieux. Cette année, c’est à notre tour d’entrer en Résistance pour partir à l’assaut de l’Arpettaz, de la route de la Soif et du col des Aravis, du plateau des Glières, … et du reste.

Pour ceux qui n’auront pas la patience de lire jusqu’au bout cet article un peu long … je vous dis tout de suite que cette rando Gravel est SUBLIME … Elle est super organisée, et totalement dans l’esprit Gravel que j’adore : découverte d’un territoire sur des routes et des chemins qui font découvrir les plus beaux “spots” d’une région.

C’est décidé on y est …

La succursale parisienne du Bike Café a lancé l’idée … Phil, Fabrice, Martial et Willy étaient super motivés pour venir résister à Talloires. Le projet s’est mis en place et le “comptoir” des Bouches du Rhône avec Sébastien et Patrick a suivi et s’est invité à la fête.

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Samuel : oragnisateur “jongleur” et aussi “barista” pour nous offrir un excellent café au moment du départ – photo Bike Café

L’ambiance de départ est très sympa. Nous avons le temps de nous retrouver, de partager, de causer technique, de regarder les bécanes, … de boire un petit café sans stress : ce n’est pas une course. Il y avait beaucoup de britanniques attirés par un article paru dans la version anglaise de Cyclist. Quelques américains étaient là également en quête d’aventure … nos “alliés” resserraient les rangs pour entrer ensemble en Résistance.

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Un parc à vélos intéressant – photo Bike Café

Le parc à vélos d’une manifestation de Gravel est toujours un spectacle. Les solutions techniques, le choix des pneus, les matériaux utilisés, les sacoches, … attisent les curiosités. Contrairement aux vélos plus standardisés des épreuves de cyclosport il est par nature hétéroclite. J’ai vu une randonneuse équipée pour sacoches venue de Suisse, des titanes, des aciers, des carbones, … Un superbe Serotta made in Saratoga Springs (USA) était là, pas loin d’un Merlin en titane et d’un Spé Sequoia équipé de sacoches avant rebondies. De mon côté j’avais un vélo de pré-série qui sera commercialisé bientôt par la nouvelle marque 2.11 cycles qui a fait impression. Le test de ce vélo sur la Résistance paraîtra bientôt.

Après une sortie du lac qui présentait deux options : une piste cyclable ou un passage Gravel réservé aux vélos équipés de bons pneus. Pour cette deuxième option les cyclistes empruntent un passage sur gravier, traversent un ruisseau avant d’arriver sur le golf à Giez. Ils suivent ensuite des chemins longeant Faverges, puis grimpent à Sainte Colombe pour attaquer ensuite une belle descente dans la forêt. Le reste de cette section passe par un terrain agréable au milieu des prairies, des ruisseaux secs, sur des terrains avec des cailloux enfoncés dans le sol.

Le film

L’Arpettaz un col méconnu

arpettaz
Le Caminade de Martial prend la pose devant le menu qui nous attend – photo Bike Café
  • Col de l’Arpettaz – 1581 m
  • Longueur : 14,8 km
  • Dénivelé positif : 1165 m
  • Difficulté : ****
  • Pente moyenne : 8%

Ce col est un joyau caché en Haute Savoie, qui reste cependant méconnu des cyclistes. La montée serpente à travers des fermes isolées, des parties boisées, des pâturages, proposant de magnifiques points de vue vers le sud ouest quasiment à chaque virage. On l’appelle également “l’arpèt” qui signifie alpage.

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La montée de l’Arpettaz – photo Bike Café

Les premiers kilomètres ne sont pas trop difficiles (4% en moyenne) jusqu’à Mont-Dessous. Les 12 kilomètres suivants sont plus costauds avec une incroyable série de lacets (environ 40 ) sur une pente de 8% en moyenne … La beauté des lieux se mérite, et le ravito qui nous attend en haut sera le bienvenu. Il fait froid et Sébastien a cassé un rayon dans la montée. Un bricolage de fortune lui permettra de poursuivre, il devra être prudent pour la suite avec la grosse portion Gravel qui nous attend sur la route de la Soif.

Un col qui inspire …

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Le docteur B. poète à ses heures …

Je suis parfois les yeux 
Je suis parfois la plume 
Là j’aimerai faire mieux
Mais je suis une enclume
L’euphorie du Gravel
Souvent délie ma langue
Mais j’ai fermé ma gueule 
Il l’a bien ligotée
Dans ses quarante lacets. 
J’évite les clichés 
Pas dans mes habitudes
Je ne peux déclencher
Car l’ascension est rude 
Et quand l’horizon tangue
Bâillonnée bien serrée
Dans une bouche sèche
Encore loin de la crête
Tenaillé par le doute
Quand le bitume est rêche
Sur sa petite Route
L’Arpettaz dit l’Arpèt
Aux dires de ses intimes
Dont je ne fais partie
M’a fait taire dans l’instant
Avant l’autre versant
Et fort heureusement
Ce n’est pas moi qui filme
En voyage intérieur
Mieux je profiterai
Comme un simple apprenti
De photos extérieures
Je me dispenserai
Je ne le dis qu’après
Car pendant c’est le doute
Et les tripes qui parlent
En lacets elles aussi
Pour se détendre après
“Mange un peu” dit Philou
Qui ment dans l’ascension
Je n’en fais pas mention
Et “n’oublie pas de boire
On est bientôt au bout”
On a fait le plus dur 
J’aimerais tant le croire
Quand je suis face au mur
Au train du Bike Café
Souvent dernier wagon
J’aime me promener 

Docteur B

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JP pour ses débuts cyclistes s’est embarqué dans une sacrée aventure – photo Bike Café

Cher Col de l’Arpettaz,
Je tenais à te remercier pour ton accueil ce samedi 16 septembre 2017. De ma courte vie d’apprenti cycliste tu auras été et tu resteras le premier. En réalité, je ne t’attendais pas … je ne te désirais pas. Tu m’as pris par surprise, comme un message de Résistance au lâcher prise qui m’a conduit à m’inscrire à cet évènement cycliste sans même en étudier le contenu …”Si j’aurais su, j’aurais pas venu …”
Et quel premier ! … Presque sournois, une vulgaire petite route à travers la verdure qui en fait se dévoile lentement. Obsessive, tu t’insinues dans les cuisses, mais surtout dans la tête. Je me savais faible physiquement, je me croyais fort mentalement. Tu as installé le doute, fait voler en éclat des certitudes trop mal installées, tu m’as presque brisé.
Je n’ai pu compter que sur ma “Fée” du jour, bienveillante, rassurante et les éclats de volonté qu’elle a su rassembler pour que je parvienne, dans la douleur, à hisser tout mon poids à ton sommet. Il m’a semblé ramper et j’ai laissé quelques parts de moi même derrière moi.

JP Ferreira

La route de la Soif

  • Route de la Soif
  • Longueur 14,3km
  • Dénivelé : 347m D+
  • Niveau : *****

Pourquoi ce nom dans un lieu où l’eau coule à profusion ? Il faut remonter à son inauguration qui a rendu les habitants de la Giettaz furieux que son tracé passe à l’écart de leur village. En réaction ils décidèrent de fermer tous les troquets …

Nous avons quitté le bitume au refuge de l’Arpettaz. Le chemin empierré et parfois rugueux dans lequel on s’engage, nous fait onduler entre Mont Charvin, la pointe de Mandallaz et l’Etale à notre gauche et les pâturages de moyenne altitude où les Tarines locales paissent tranquillement. Ce chemin en balcon offre en temps normal une superbe vue sur le massif du Mont Blanc mais ce matin c’était bouché.

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photo Bike Café

Il présente plusieurs montées et descentes, plutôt courtes, parfois sèches sur un sol très irrégulier… Le terrain sera redoutable pour nos camarades qui sont venus avec des vélos de route. On en verra quelques uns en réelle difficulté sur leurs roues route et leurs pneus de 25. La combinaison du dénivelé et du chemin rend l’exercice physique et la nature du terrain réclame une attention constante.

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photo Bike Café

Une montée finale nous amène sur l’épaule des 3 aiguilles pour un retour à la civilisation au Col des Aravis. Nos amis “chaussés fin” vont apprécier de remettre les roues sur le bitume. Le camion MAVIC est là, et Phil fera régler son dérailleur avant qui posait des problèmes lors des changements de plateau. Il y aura un ravitaillement rapide au Col des Aravis, suivi d’une descente très rapide vers la Clusaz. Ceux qui choisiront la Petite seront vigilants, puisqu’ils devront bifurquer vers la gauche bien avant l’entrée dans la Clusaz.

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photo Bike Café

Au Bike Café nous n’avons pas tous les mêmes valeurs … Fabrice, Phil et Patrick optent raisonnablement pour la “petite” … 90 km quand même. Martial, Sébastien et Willy partiront courageusement sur le 130. Pour les “petits braquets” il y aura le col de la Croix Fry (4,2 km avec une pente moyenne de 6,3%). De la rigolade après les deux cols précédents mais on l’a senti dans les jambes. Phil aurait pu sans problème faire la “grande” mais il a tenu à rester solidaire de ses compagnons de chambrée.

Col des Glières  … le “plat” de Résistance

  • Longueur : 6,8 km
  • Pente moyenne : 10%
  • Difficulté *****

Ce “plat” de Résistance n’est pas plat du tout 😉  Si la Résistance pouvait se partager en deux parties égales, la seconde moitié débuterait par cette formidable montée des Glières. Là encore il s’agit d’une ascension cycliste quasiment confidentielle dans les Alpes, mais elle est sacrément “challenging” avec des pentes extrêmes. Après avoir traversé le Village, qui porte bien son nom : Entremont, la route bifurque à gauche et la montée sèche démarre immédiatement. Le pourcentage y est quasiment invariable sur toute la montée, à l’exception d’une portion d’environ 300 m à mi-chemin. Alex Voisine (Malteni) parti en single speed (38 x 21 voir notre film) a dû tirer des bords pour basculer au sommet sans mettre pied à terre. Willy, notre “lourd” (100 kg quand même) du Bike Café s’est hissé en haut grâce aux encouragements de Martial … la solidarité de l’équipe a été sans faille.

Nécropole de Morette …

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Le super maillot édité l’an passé porté fièrement par des “maquisards” de la promo 2016 revenus prendre du service cette année : Régis et Laurent – photo Bike Café

Arrivés à la Nécropole ça sent la fin 😉 … mais nous n’aurons pas faim car il y a un dernier ravito tenu par des bénévoles sympathiques …

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Ils nous proposent une recette locale faite d’un mélange de bonbons Haribo et de Reblochon qui va nous apporter les calories nécessaires au finish.

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Un petit détour pour voir le château de Menthon – photo Bike Café

Du côté de l’équipe du Bike Café sur la “petite”, une erreur de navigation va les entraîner vers Veyrier-du-lac et leur fera faire quelques kilomètres en plus. Du coup on pourra admirer dans une belle descente le château de Menthon.

Bike CaféNous sommes tous arrivés ravis de cette superbe balade.

Diaporama

Infos sur le site de la Résistance

Les pneus de Gravel tirent aux flancs … beiges

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Où va se nicher la mode ? … Côté Gravel, on pensait que nous resterions toujours posés sur nos bons boudins tout noirs. Il semblerait que non, puisque aujourd’hui la tendance est aux pneus aux flancs beiges. De nombreux fabricants de pneumatiques proposent du bicolore pour rouler avec élégance sur les chemins.

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Le vélo du champion du Monde de Cross Country 2016 équipé de boyaux VTT Dugast – photo bike café

En 1888 naissait le premier pneu avec chambre à air inventé par l’écossais John Dunlop. En 1920 la mode du “Flanc blanc” fait son apparition sur les voitures “haut de gamme” apportant la final touch “classe” à ces véhicules. Héritage sans doute de cette époque, les flancs clairs traduisent une certaine élégance et c’est un peu pour cela qu’on les retrouve désormais dans les catalogues des pneus de vélo de Gravel.

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Cette bi-colorisation des pneus n’est pas nouvelle, elle était autrefois courante sur les pneus ballon ou 1/2 ballon, les boyaux et autres pneus route. Elle gagne désormais le VTT comme le Gravel Bike. L’offre des équipementiers pneumatiques propose un choix désormais important de pneus aux flancs beiges.

En dehors de l’aspect visuel ce flanc de couleur différente n’apporte rien techniquement au pneumatique, c’est purement esthétique. Grand Bois (développé par Panaracer), qui est une référence du côté des randonneuses et Compass qui a revisité le genre ont joué avec cette tendance flirtant avec le vintage. Il semble que cela a bien plu aux clients au point de se généraliser comme on a pu le voir lors du dernier Eurobike de Friedrichshafen.

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Photo Fabrice

Nous avions parlé de nos “chers” Compass avec l’article de Fabrice qui a fait rouler beaucoup d’encre. Ces pneus US ont convaincu de nombreux artisans cadreurs présents au Concours de machines et ils sont particulièrement appréciés par leurs utilisateurs … Et bien maintenant nous avons les WTB, les Panaracer, les Schwalbe, … À noter que ces flancs beiges accompagnent également le regain du format 650 B qui permet de monter des sections de pneumatiques plus larges. Le diamètre avec ces montes en 650 avec de grosses sections rejoint celui du 700. Avantage plus de confort et meilleure adaptation aux terrains difficiles. On en parlera dans un prochain article.

Alors si vous voulez être dans le coup il va falloir rouler “flancs beiges” … Vous n’irez pas forcément plus vite mais votre vélo gagnera en élégance. Le seul “bémol” que l’on peut entrevoir est que la couleur du flanc risque d’évoluer avec le soleil, la boue, … et que lorsque vous changerez un des pneus usé avant l’autre cette belle harmonie sera un peu brisée. Pour rester “classe” il faudra changer les deux …

Le bon pneu bi-colore ou pas reste quand même celui qui sera le mieux adapté à votre pratique … Bons chemins à tous.