Livre À vélo en famille - éditions Tana - photo Jeanne Lepoix
A vélo en famille – Tana éditions
Voilà un ouvrage qui tombe à pic, si vous avez le projet de partir à vélo en famille à l’occasion des vacances prochaines. Si vous rêvez depuis longtemps de ce grand départ, ce livre très complet va vous permettre de “lâcher les freins” pour vous élancer enfin sur la route… (photo de couverture Jeanne Lepoix : Zoé découvre le livre de maman.)
Sur Bike Café, nous connaissons bien Jeanne Lepoix qui collabore à notre média. Elle nous a notamment raconté en 2021 l’histoire du premier voyage à vélo de sa fille Zoé, âgée alors de 10 mois. Avec Xavier son compagnon et leur “petite passagère” Zoé, ils sont partis à la découverte de la France et ont vécu une itinérance faite de belles rencontres et de nuits passées à la belle étoile. Trois mois d’aventures qui ont nourri l’ouvrage que j’ai le plaisir de vous présenter aujourd’hui.
Un partage d’expérience
Lorsque Jeanne a été enceinte, elle n’a pas pour autant arrêté le vélo. En prenant toutes les précautions, elle a continué de rouler et son expérience a suscité autour d’elle beaucoup de questions de la part de ses proches et d’autres femmes. Ces questions se sont multipliées, lorsqu’elle a décidé avec son compagnon Xavier de se lancer avec sa fille Zoé, âgée alors de 10 mois, dans un tour de France à vélo sur une période de 3 mois. Elle a pensé alors qu’un ouvrage réunissant ses conseils pour voyager à vélo en famille, serait d’un grande utilité pour ceux qui souhaiteraient aussi se lancer dans l’aventure. Avec Camille (créatrice du podcast La Pampa), qui a le plus souvent pris la plume et Jeanne pour la partie photo et conception graphique, la complémentarité à été parfaite et cet ouvrage est vraiment une réussite.
Organisé en 4 chapitres, ce livre est une mine d’informations. La grande idée de ces 2 cyclistes, aux profils différents et complémentaires, a été de donner la parole à d’autres “Tribus” familiales qui témoignent de leurs expériences respectives. Recettes de cuisine, anecdotes, astuces, encadrés humoristiques… ce livre est agréable à parcourir et donne véritablement envie de mettre nos roues sur certains itinéraires décrits dans l’ouvrage, dont on pourra télécharger le parcours grâce au QR code associé.
Le vélo en famille : n’hésitez plus c’est possible ! Fini le vélo en égoïste car avec cet ouvrage, vous découvrirez les joies du voyage à vélo partagé en famille. Vous saurez tout et quand je dis tout : c’est vraiment tout ce qu’il faut savoir pour réussir cette aventure. Il faut dire que nos 2 co-autrices en connaissent un sacré bout sur le sujet.
Un indispensable pour s’organiser sereinement, choisir des itinéraires adaptés en France et en Europe et partir à l’aventure à vélo en famille.
Camille Boiardi-Franchi et Jeanne Lepoix, passionnées, expérimentées et jeunes mamans, réinventent la route pour les tribus cyclotouristes et offrent une autre vision du voyage à vélo : de la grossesse et la carriole à l’autonomie de l’enfant, en passant par une bonne organisation, le tout jalonné de magnifiques photos, d’illustrations très pratiques, de témoignages précieux, de dix itinéraires 100 % éprouvés et approuvés…
Continuer de rouler enceinte ?
Passager in utero– Continuer de rouler enceinte ? Oui, c’est même l’occasion idéale de commencer à s’inventer une vie tous ensemble. Une organisation béton – Les premiers tours de roues avec un bébé paraissent effrayants ? Grâce à une bonne logistique et en s’adaptant aux besoins de chacun, tout est envisageable ! Taillez la route – Décidés à partir à l’aventure ? Excellente idée pour se créer des souvenirs ! La route se révèlera une école et un terrain de jeu très épanouissants, riches en multiples partages et bienfaits. A chacun son rythme – Voyager à différentes échelles ? C’est possible ! Découvrez toutes les astuces pour randonner à la journée, pendant plusieurs jours ou au long cours.
À propos des auteures
Camille Boiardi-Franchi
Ingénieure de formation, Camille Boiardi-Franchi est tombée dans la marmite du vélo il y a quelques années, y voyant d’abord un outil de mobilité respectueux des enjeux climatiques, puis un objet de loisir. Depuis 2019, c’est en famille qu’elle arpente les routes de France, d’abord à trois, et maintenant à quatre. En raison du bien-être que Camille ressent lorsqu’elle roule, elle a à coeur de transmettre sa passion à ses filles, mais aussi plus largement au travers du podcast La Pampa dans lequel elle met en lumière des récits de cyclovoyageurs inspirants.
Jeanne Lepoix
Graphiste freelance basée en Île-de-France dans la vallée de Chevreuse, passionnée d’image mais par dessous tout addict au vélo (VTT, Gravel, route) et à l’aventure (voyages et ultra-distance). En juillet 2020, une mini passagère embarque avec Jeanne et son compagnon. Ils comptent bien lui faire partager leur passion mais aussi lui faire découvrir du pays.
Tailfin est une marque d’équipements basée à Bristol au Royaume Uni. Elle s’est fait connaître auprès des « bikepackers » en proposant des équipements performants, modulables et de haute qualité, comme leurs célèbres « Cargo Cages » à installer sur les fourches porteuses, que j’avais testées (voir mon article ” Tout transporter en bikepacking avec Tailfin “), mais aussi leur « pannier racks » un véritable écosystème développé autour d’un porte-bagages arrière, une invention qui a complètement rebattu les cartes en matière de chargement du vélo pour les aventuriers sur route, en gravel et en VTT, qu’ils soient simples voyageurs ou compétiteurs engagés sur des courses longue-distance.
Le porte-bagages “Pannier rack” a profondément requestionné les habitudes des bikepackers – capture d’écran site web Tailfin Cycling
Petites sacoches, grandes aventures
Aujourd’hui, Tailfin annonce le lancement d’une gamme de « top tube bags », ces petites sacoches à fixer sur le tube horizontal, juste derrière la potence. Tout le monde sait l’importance de cette pièce indispensable du bikepacking, qui abrite smartphones ou barres de céréales et qui permet d’accéder à son contenu sans s’arrêter de rouler. Mais, fidèle à son habitude, Tailfin propose désormais sa propre vision de cet équipement, avec toujours les mêmes exigences en terme d’ergonomie, de qualité et d’accompagnement du cycliste et de sa pratique.
Il y a une sacoche top tube Tailfin pour chaque type de vélo et pour toutes les pratiques – photo Tailfin Cycling
La gamme
Tailfin propose deux versions de sacoches, l’une avec une ouverture à fermeture éclair, l’autre avec un capuchon étanche à fermeture magnétique. Si la première version permet une ouverture/fermeture extrêmement rapide, la seconde offre une étanchéité totale pour des environnements très pluvieux.
La gamme complète des sacoches top tube Tailfin – photo Tailfin Cycling
La version à fermeture éclair est disponible en trois tailles (0,8, 1,1 et 1,5 litre), alors que la version à rabat est disponible en 1,1 et 1,5 litre. La large gamme ainsi proposée devrait permettre d’équiper n’importe quel cadre, du route le plus aero au VTT le plus massif, pour toutes les pratiques et toutes les conditions météo. Les prix varient en fonction des modèles, de 60 à 75 €.
Sur l’avant, un passe-câble permet de relier l’électronique embarquée à un moyeu dynamo ou à une batterie – photo Tailfin Cycling
Caractéristiques
Le dessous de la sacoche est profilé en V, avec un revêtement de surface spécifique, ce qui empêche tout balancement de la sacoche et l’usure du cadre par frottement. Les sacoches sont profilées sur l’avant pour un meilleur aérodynamisme. Elles sont, pour les versions les plus petites, suffisamment étroites pour empêcher les contacts avec les genoux.
Le desing des sacoches de top tube Tailfin a été pensé pour l’aérodynamisme et éviter les frottements sur les genoux – photo Tailfin Cycling
C’est sans doute le système (je devrais même dire : les systèmes) de fixation au cadre qui sont particulièrement novateurs et opérants. Ils sont conçus pour assurer la totale sécurité du contenu de la sacoche dans toutes les conditions et sur tous les terrains, sans avoir besoin de la stabiliser en la fixant au tube de direction. Effectivement, solidariser la sacoche au tube direction pose pas mal de problèmes dans la mesure où le tube de direction pivote en permanence, ce qui crée une zone de conflit avec la stabilité de la sacoche.
Au contact du top tube, la sacoche est très stable, n’abîme pas la peinture et dispose de plusieurs systèmes de fixation – photo Tailfin Cycling
Tailfin a donc associé différents moyens de fixation au tube horizontal : toutes les versions peuvent se monter avec des sangles élastiques en TPU de différentes tailles et/ou par fixation directe au cadre via des vis de porte-bidon (pour les cadres équipés d’œillets à cet effet). Pas besoin d’acheter plusieurs sacoches pour plusieurs vélos, tous les « Top tubes bags » de Tailfin sont livrés avec des sangles et des vis, les sangles sont même fournies en différentes tailles pour s’adapter à de fins cadres en acier ou de large section de carbone.
Différentes longueurs de sangles en TPU permettent de fixer les sacoches sur n’importe quel vélo – photo Tailfin Cycling
Anatomie des sacoches
Comme pour leurs autres équipements, Tailfin a soigné les détails et propose un produit très abouti, adaptable aux besoins de chaque cycliste et efficace dans toutes les situations. Les sacoches sont dimensionnées pour la plupart des téléphones modernes. elles disposent d’un passe-câble sur l’avant, une « semelle » au fond de la sacoche qui absorbe les chocs. Une coque intégrée extrêmement légère rigidifie les parois de la sacoche. Bien sûr, les tissus utilisés pour l’habillage sont imperméables et résistants à l’abrasion, les coutures sont soudées, les accessoires entièrement remplaçables.
Cette vue éclatée d’une sacoche montre le souci du détail et l’ingéniosité de ces sacoches – photo Tailfin Cycling
Qualité
À cette heure, nous n’avons pas pu tester ces sacoches qui viennent juste d’être annoncées, mais Tailfin a déjà fait preuve par le passé d’une excellente ingénierie de conception et de développement pour ses cargo cages et ses porte-bagages. Il est donc vraisemblable que ces sacoches top tube bénéficient du même soin de conception et de fabrication !
Avec le Trek Domane, à vous la joie des kilomètres sur la route ET les chemins ! Photo : Trek.
La toute dernière version du Trek Domane, lancée en 2022, présente des caractéristiques intéressantes pour le pratiquant longue distance qui pourra utiliser ce vélo sur la route mais également profiter des chemins de traverses grâce à la possibilité de monter des pneus de 38 mm de large. Bike Café a passé en revue les principales caractéristiques de ce vélo, très polyvalent sur le papier.
Le Domane, un vélo qui a fait ses preuves à Paris-Roubaix
Sur le terrain, le vélo semble également performant comme en témoigne la victoire d’Elisa Longo Borghini (Trek-Segafredo) le 16 avril dernier sur la course Paris-Roubaix (124,7 km). L’Italienne, qui était partie en solitaire à 35 km de l’arrivée, était parvenue à résister au retour du peloton. Les médias avaient découvert un nouveau vélo Trek – le Domane de 4e génération – qui ne pouvait pas rêver de meilleure publicité pour son lancement.
A noter que le vélo de la championne italienne était équipée d’une transmission SRAM Red eTap monoplateau de 52 dents avec une cassette de 12 vitesses. Côté roues, le choix de Borghini et de son équipe s’était porté sur des roues Bontrager Aeolus RSL 37 chaussées de pneus Pirelli P Zero Race de 30 mm de section.
A noter également, que l’ancienne version du Domane, la 3e génération, s’était également imposée sur l’Enfer du Nord avec la victoire de Lizzie Deignan.
Voici le vélo qui a gagné Paris Roubaix Femmes l’an passé. Photo : Trek.Un zoom sur l’imposante zone de jonction entre tube supérieur, de selle et haubans. Photo : Trek.Durant la course 2022…Elisa Borghini en chef de file !
Le Domane, un vélo conçu pour rouler longtemps et dans le confort
Une géométrie pensée pour la longue distance
L’empattement du Domane est plus long que celui de la plupart des vélos de route. Sur un vélo en taille 54, l’empattement est de 1010 mm, contre 981 cm pour un Madone (le modèle route aéro de la gamme) ou l’Emonda (le pur grimpeur du fabricant américain).
Le tableau des géométries du Trek Domane – 4e génération
Associé à un axe de pédale plus bas, cela confère au Domane une plus grande stabilité. Une autre caractéristique de cette géométrie est la position plus haute et plus confortable pour le cycliste, grâce à une hauteur de douille de direction plus importante (16 cm sur le Domane, comparé à 13,1 cm pour l’Emonda, toujours en taille 54).
Le Domane est doté d’une douille assez haute avec une intégration très réussie de la câblerie. Photo : Trek
Le Domane, compatible avec des pneus de 38 mm, le meilleur des 2 montes ?
Le point fort du Domane est que son cadre a été conçu pour permettre de monter des pneus de 38 mm de section. Ce vélo est donc très polyvalent car qui peut le plus, peut le moins.
Le Trek Domane peut accueillir des pneus de 38 mm, le meilleur des 2 montes/mondes ?
Ainsi le cycliste pourra choisir d’y monter, selon son utilisation :
Des pneus de route de 25/26 ou 28 mm pour une utilisation “course”.
Des pneus de 38 mm pour le gravel light et les chemins roulants. Parmi les modèles qui vont bien, Bike Café vous propose le Pirelli Cinturato Gravel H ou Cinturato Gravel M en 35 mm (selon le terrain : H pour un revêtement dur et M pour un terrain mixte avec un pneu plus cramponné) ou encore le Panaracer Gravel King qui devrait passer en version 700 x 38 mm.
Les plus fortunés pourront aussi s’offrir le luxe de deux paires de roues : une typée route et l’autre montée en pneus gravel ! A noter que la section de 38 mm n’est compatible qu’avec un vélo non équipé de garde-boues. Avec ces derniers, la taille maximale de pneus passe à 35 mm.
Montage gravel…et route !
Un design aérodynamique
Pour cette quatrième génération, l’objectif de la marque de Waterloo (Wisconsin) était clair : rendre ce vélo plus rapide sans renoncer aux attributs qui ont toujours caractérisé ce modèle. “En regardant le nouveau design, le nouveau Domane est plus aérodynamique que jamais, avec la nouvelle forme des tubes Kammtail et le nouveau cockpit intégré. Outre une esthétique plus propre, le nouvel aérodynamisme rend chaque coup de pédale plus efficace et le Domane plus rapide. Et le poids plus faible du cadre de cette génération en fait le Domane le plus rapide de tous les temps”, commente Juan Diez, responsable marketing chez Trek.
Le confort de l’IsoSpeed
L’IsoSpeed est une technologie Trek qui, tout en conservant la forme en losange du cadre, rend le tube de la tige de selle flexible pour réduire les vibrations causées par la route. Techniquement, le tube de selle lui-même est découplé du tube supérieur et du cadre grâce à un système de roulement qui est caché sous un capot démontable. Cela permet de gagner en souplesse sur l’arrière du vélo grâce à des micro-mouvements du tube de selle.
“Grâce à cette technologie, le vélo reste aussi réactif et maniable qu’un vélo de route classique, tout en améliorant le confort du pilote en absorbant les vibrations et en assurant une conduite souple”, précise Trek.
Pour avoir actuellement en test à la rédaction, le gravel Trek Checkpoint SLR, équipé de cette même technologie IsoSpeed, je peux vous confirmer que cela fonctionne, avec un confort de roulage assez bluffant. J’y reviendrai dans un article dédié mais même en gonflant les roues à 3 bar, pour une utilisation route, le Checkpoint filtre étonnamment bien les vibrations une fois que l’on bascule sur des pistes, à condition bien sûr de rester sur un revêtement roulant !
Le système de filtration des vibrations Isospeed se situe sous ce capot en carbone amovible. Photo : Trek.
Des innovations en termes d’intégration
Le Domane, à l’instar du Specialized Diverge et de sa “Swat Box”, propose un espace de rangement dans le cadre, facile d’accès et qui sera pratique pour ranger chambre à air, démonte-pneus et un gonfleur CO2 ou un maillot. Cela fera déjà çà de moins à porter sur vous, si vous aimez rouler en mode “minimaliste”. Un petit plus non négligeable.
L’accès à l’espace de rangement se fait simplement en basculant le levier et en soulevant la trappe. Photo : Trek.Une housse se refermant à l’aide d’un scratch velcro permet d’envelopper les outils et ne pas abîmer l’intérieur du cadre. Photo : Trek.
Retrouvez la vidéo de présentation du Trek Domane SLR 7
Le Domane, accessible en différentes versions : aluminium, carbone et électrique
Le Trek Domane est disponible en plusieurs versions : carbone, aluminium et même en version électrique. A noter que la version aluminium n’est pas dotée de la technologie de filtration des vibrations IsoSpeed.
A partir de 999 euros, le Domane AL2 (freinage sur jante, groupe Claris R2000) jusqu’à 2 049 euros le Domane AL5 Disque (Shimano 105).
Attention : la section maximale de pneumatiques est de 35 mm sur le Domane AL2.
Trek Domane électrique
Le Domane “+” est équipé d’un moteur central TQ à démultiplicateur harmonique à anneau à broches, offrant un couple de 50 Nm, d’une batterie intégrée de 360 Wh, d’un écran LED intelligent intégré et de commandes de mode d’assistance discrètement intégrées aux cocottes.
Bike Café va tester prochainement un Trek Domane+ SLR6, annoncé à 12,40 kgs (!) en taille 56. Restez connectés !
Lisant comme vous tous les superbes tests réalisés par Dan de Rosilles sur les équipements de cette célèbre marque suisse, comme celui sur le cuissard longue distance Assos Mille GTO C2 ou encore la nouvelle gamme gravel GRVL Cross-Over, j’étais désireux moi aussi de découvrir des produits Assos et notamment un de leurs célèbres cuissards. “Comment ?… À ton âge tu n’as jamais roulé en Assos ? Mon pauvre ami, tu as loupé ta vie de cycliste !…” Effectivement, malgré toutes mes années de vélo, je n’avais jamais possédé de cuissard Assos. Devant ma profonde tristesse à l’idée d’avoir loupé quelque chose, notre rédaction m’a désigné pour enfin mettre mes fesses à l’intérieur d’un cuissard Assos pour dire ce que je pense de l’entrée de gamme de la série Mille de la marque de Lugano.
Rouler avec un “A” aux fesses
Le cuissard C2 moule bien sans serrer et le maillot est parfaitement assorti à la couleur du ciel – photo Patrick VDB
Avoir un “A” collé aux fesses, ne veut pas dire que je sors de l’école de cyclisme et que je suis astreint à une période de roulage probatoire. Ce logo, tellement identifiable, que j’avais à peine le temps de distinguer sur le cuissard des cyclistes qui me doublaient filant bon train, est celui d’Assos Switzerland. Comme le losange de Renault, le chevron de Citroën, la virgule de Nike… il existe des logos qui expriment la puissance d’une marque par une simple symbolique ; celui d’Assos en fait partie.
J’ai reçu ce cuissard cet hiver, alors autant dire que je ne me suis pas précipité pour l’essayer sur la route, mais n’y tenant plus, je l’ai rodé sur la selle de mon home trainer. Ce premier “flirt” a été intéressant et m’a permis de faire connaissance. J’ai vécu un moment délicieux, presque sensuel, en glissant mes fesses dans ce fourreau moulant constitué de deux tissus. La peau de mes cuisses, ainsi recouverte, devenait douce à toucher. Une vraie métamorphose comparée à ma propre peau beaucoup plus fripée 😉 Moulé dans ce cuissard, j’ai eu l’impression de bénéficier d’une sorte de chirurgie esthétique, qui a nettement amélioré ma silhouette… Les bretelles, larges et croisées à l’arrière, sont agréables et de “pèsent” pas sur les épaules. Resserrées en bas par une bande large, le cuissard une fois en place ne bouge pas.
Un fond très aéréUn pad un peu épais pour moi… 11 mmUn gage de qualitéPhotos Patrick VDB
Ce modèle a été conçu à partir de l’insert Mille GTS C2, et de deux tissus : le tissu RX EVO Light, qui apporte une isolation légère et une grande respirabilité, et le tissu RX EVO qui fournit une isolation de niveau moyen pour une protection ciblée. Ces deux tissus ont des propriétés déperlantes, garantissant ainsi une protection contre les éclaboussures et les pluies abondantes.
Le petit logo Assos est également présent sur la fermeture éclair : la classe – photo Patrick VDB
Le maillot est plus classique dans son design. Comme pour le maillot 7Mesh que je viens de tester et d’autres belles marques, il n’est pas nécessaire d’afficher des artifices répondant aux canons des modes éphémères. Avec un équipement Assos, on s’installe dans l’intemporel et la durée d’usage qui est assurée par une qualité de fabrication irréprochable. Il est bien aéré, les poches arrières sont profondes, la coupe est confortable et le panneau dorsal descend bien pour couvrir le bas du dos.
Manches découpées au laser anti frottementPoches généreuses à l’arrièreFermeture et col assez montantphotos Patrick VDB
Mon avis
Illustration Assos
La qualité de ces deux produits est irréprochable, Dan de Rosilles ne s’y était pas trompé, ce sont de supers équipements. Mon seul regret est l’épaisseur du pad l’insert Mille GTS C2. Cette mousse de 11 mm d’épaisseur est trop importante pour mon usage route. J’utilise une selle 3D Fizik Adaptative et je roule souvent dans les drops dans une position incisive. Mes ischions reposent peu sur l’arrière et ce modèle est à recommander pour des appuis sur ischions plus marqués par une position plus droite du bassin. C’est un modèle plutôt endurance qui permettra d’encaisser des heures de selle. Ma pratique faite de montées en danseusdee me fait bouger beaucoup sur la selle. Le modèle “Équipe” plus race, serait sans doute plus adapté à mon type de pratique.
Fin janvier, annonce dans le monde de la Tech : Strava rachète FATMAP. Jusqu’à cette date-là, j’avoue que je n’avais jamais entendu parler de cette entreprise, comme c’est peut-être votre cas aussi. Depuis, ça discute beaucoup autour de cette info…
Voyons ce qu’il en retourne, et si nous, arpenteurs de la Nature avec nos 2-roues, pouvons en retirer quelque avantage.
FATMAP, Kesako ?
FATMAP a été fondée en 2013 par Misha Gopaul et David Cowell. La société compte près de 50 personnes réparties au niveau européen.
Le service se revendique comme le “Google Maps/Earth” des sports de plein air, en proposant de la cartographie 3D – augmentée – très réaliste. Très implanté dans le milieu des skieurs et traileurs, notamment ; Kilian Jornet étant un de leurs ambassadeurs.
Un aperçu de quelques possibilités
Les cartes proposées contiennent des informations détaillées sur le terrain et peuvent être utilisées dans une application iOS/Android ou en ligne (Web).
Visuels sur App mobile
Les utilisateurs créent et partagent leurs propres itinéraires et accèdent à une communauté d’amateurs d’activités de plein air ; ils peuvent enrichir leur parcours de commentaires, photos, description, etc.
L’interactivité est également au cœur de l’expérience FATMAP. Des informations complémentaires peuvent être superposées à la carte en 3D, telles que bulletins météo ou niveau d’enneigement.
Comme à peu près tout le monde dans ce domaine, FATMAP a un double modèle : le gratuit et le payant par abonnement (Explore), avec des fonctionnalités supplémentaires :
La possibilité de pouvoir créer des itinéraires sur le téléphone (à la main, via import d’une trace GPX ou en enregistrant son activité) ; la version gratuite ne le permet que via l’interface Web ;
une utilisation hors-ligne sur la version mobile, en permettant de pré-télécharger les infos sur le téléphone ;
cartes topographiques nationales (IGN France, IGN Espagne, swisstopo, Autriche, OS Maps…)
Alors concrètement, ça donne quoi ?
A l’heure actuelle, l’interconnexion des fonctionnalités n’est pas encore réalisée, rien de visible dans Strava. Il est néanmoins possible de se connecter sur FATMAP.com avec son compte Strava. On bénéficie alors du même niveau de service : c’est à dire que si l’on est abonné (payant) Strava, on accèdera à l’offre Premium (Explore) sur FATMAP.
J’ai pu tester les fonctionnalités de tracés et rendu 3D sur FATMAP.com. Si l’outil de trace est relativement basique – et présente quelques lacunes – la représentation 3D est vraiment intéressante et peut permettre de mieux appréhender un tracé lorsqu’on le planifie. Quelques remarques suite à mon expérience : la possibilité d’un parcours immersif de la sortie – comme si l’on effectuait le parcours – n’est disponible que sur l’App mobile (commande Survoler) ; de plus, sans possibilité de zoomer pour se rapprocher du sol. Or, ce type de visualisation tire un avantage certain d’un grand écran, pour la précision d’affichage et la prise de recul sur l’environnement naturel dans lequel on évolue (ou dans lequel on prévoit d’évoluer). J’avoue que le coté immersif gagnerait à être encore plus travaillé pour vraiment se rendre compte du relief à affronter sur le vélo.
Et ensuite… ?
L’intégration à Strava sera intéressante à surveiller pour voir de quelle façon le leader des réseaux sociaux sportifs va exploiter cette nouvelle brique technique ; après un autre rachat, celui de Recover Athletics, site spécialisé pour orienter la préparation de ses entrainements et la prévention des blessures.
Enfin, Strava s’offre en prime 1,6 million de membres, correspondant au nombre total des utilisateurs FATMAP depuis ses débuts ; ce qui peut ajouter des souscriptions Strava, par ricochet. Sur le plan stratégique, on peut se dire que c’est là pour Strava une nouvelle opportunité de se différentier des autres acteurs avec une plus-value sur le service proposé ; le milieu devenant de plus en plus concurrentiel avec OpenRunner, Komoot, RideWithGPS et consorts…
Pour les utilisateurs, tout dépendra de quelle façon Strava (retrouvez l’interview de son CEO, Michael Horvath) va intégrer de nouvelles fonctionnalités, et si le prix de l’abonnement restera inchangé, après la dernière augmentation du début d’année, qui a beaucoup fait grincer des dents (+2€ mensuels).
Nous ne manquerons pas de suivre ce dossier et vous tenir informés au Bike Café.
FEND est une marque américaine active dans le secteur de la mobilité urbaine. Celle-ci possède dans son catalogue plusieurs produits singuliers qui se démarquent du marché actuel. Bike Café a pu mettre la main sur l’un d’entre eux, le FEND One, un casque pliable et plutôt innovant.
Casque FEND One
Présentationdu casque pliable FEND One
Pour commencer, je dois reconnaitre que le packaging met en appétit avec un carton qui préfigure la faible largeur de ce casque pliable FEND One.
Packaging du FEND One (photo Laurent BIGER)
Une fois déballé, le casque se démarque par une belle finition et un look élégant et inattendu. D’ailleurs, ce casque dessiné par Christian Von Heifner a été récompensé au Red Dot Design & Edison. Là-dessus, la ventilation n’est pas oubliée puisque pas moins de 22 orifices assurent cette fonction.
Enfin, un système d’ajustement occipital est présent pour des ajustements précis et un rembourrage supplémentaire fait partie du packaging. Question sécurité, ce casque est certifié aux normes européenne EN1078. Une impression de sécurité renforcée par l’épaisse coque interne en EPS. Le poids est un peu supérieur à la moyenne avec 445 g (vérifié) dans sa plus grande taille.
Une fois plié, l’encombrement est réduit de 60%, ici dans sa housse fournie (photo Laurent BIGER)
A l’usage
Le pliage, et dépliage…
Une largeur réduite d’environ 60% comparée à un casque traditionnel. A quoi cela peut bien servir ? Et bien par exemple de pouvoir le ranger facilement dans un sac, ou encore sur une étagère ou même un tiroir une fois arrivé au bureau. En cela, le mécanisme de pliage est simple (une fois compris !). En effet, il suffit de presser vers le haut deux boutons présents à droite et à gauche. Puis, on peut faire coulisser les deux parties. Pour le déplier, manœuvre inverse, il suffit de tirer les deux parties coulissantes jusqu’à entendre les clic d’enclenchement.
La manœuvre de pliage du FEND One (photo Laurent BIGER)
Sur la tête
Globalement, le FEND One est un casque confortable et pas vraiment différent d’un casque classique une fois sur le crâne. Le réglage occipital est relativement précis et permet d’ajuster au mieux le port. Cependant, je note que les sangles latérales ont des fixations plus écartées que sur un casque traditionnel. En cela, le maintient latéral s’en trouve un peu perturbé, nécessitant un ajustement plus ferme pour obtenir un bon maintien. Malgré tout, je me sens en sécurité. Et n’oublions pas que je suis habitué à tester des casques à la vocation bien plus sportive, ce qui explique aussi des références différentes. Comme prévu, la ventilation s’avère très bonne (même trop pour l’hiver ou sous la pluie !).
Le FEND One dans son milieu urbain (photo Laurent BIGER)
Pour conclure sur le casque pliable FEND One
Finalement, et vous l’aurez bien compris, l’intérêt de ce court test était de vous faire découvrir un casque innovant et élégant qui se démarque facilement du marché. Bien évidemment, le casque pliable FEND One se destine prioritairement à un usage vélotaf. En cela, je regrette qu’il ne soit pas équipé de facto de stickers réfléchissants (proposés en option). Hormis cela, et un maintien latéral légèrement en retrait face aux meilleurs casques “classiques”, j’ai trouvé ce produit très bien réalisé, doté d’une belle finition, pratique et même presque élégant.
Dans notre série de tests de pneus route-endurance de 32 mm de section, voici aujourd’hui un compte-rendu d’un nouveau venu sur le marché : le Torchbearer de chez American Classic. Son arrivée confirme ce que nous pressentons depuis pas mal de temps chez Bike Café : l’intérêt croissant des cyclistes pour une pratique longue-distance sur routes à faible circulation, donc souvent dégradées, et la volonté des fabricants de concevoir des vélos plus confortables et plus polyvalents, donc acceptant des pneus plus larges. Avec son nom prédestiné (on pourrait traduire “torchbearer” par “avant-garde”, ou “porte-drapeau”), ce pneu ouvre-t-il de nouvelles voies dans cet état d’esprit ? Ou, plus prosaïquement : comment ce nouveau venu s’inscrit-il dans l’offre, de plus en plus étoffée, de pneus route-endurance de 32 mm ?
Le lettrage élégant du Torchbearer – photo Dan de Rosilles
American Classic, l’attrait du pneu
On connaissait American Classic comme une marque de roues haut-de-gamme, voilà qu’après avoir été vendue puis relancée après une courte interruption, la marque “nouvelle version” développe ses propres pneus. C’est pertinent, quand on fait des roues… Il y a, entre autres, le pneu gravel Krumbein que Laurent a testé dans nos colonnes récemment. Aujourd’hui, c’est à un pneu route-endurance 32 mm auquel nous allons nous intéresser.
Le sens de rotation s’affiche sur un quadrillage élégant – photo Dan de Rosilles
Déballage et montage
Au sortir de sa boîte, le Torchbearer affiche sur la balance un respectable 400 g… C’est lourd, très lourd, comparé au Goodyear Eagle F1 (330 g) ou aux 315 g de l’Hutchinson Sector et aux 320 g du Continental Grand Prix 5000 STR. Même le Pirelli Cinturato Velo, avec ses 360 g, fait figure de poids-plume face au Torchbearer qui concourt donc en toute-catégorie. Bien sûr, le poids d’un pneu est très important car situé sur l’extérieur de la roue, il impacte le comportement du vélo de façon sensible. Mais le poids n’est pas non plus le seul argument à prendre en compte, les qualités d’accroche, de confort et de durabilité du pneu sont très importantes, surtout pour des pratiques tout-temps et hors route.
400 g sur la balance, c’est du lourd – photo Dan de Rosilles
En tout cas, le Torchbearer a très belle allure, il est fort plaisant à monter et claque comme un charme. J’apprécie aussi son look sobre et son lettrage classieux. La bande de roulement est lisse mais laisse place progressivement sur les côtés à des stries chasse-eau de plus en plus prononcées. Les flancs sont délicatement quadrillés en écailles de reptile, la section du pneu neuf sur mes jantes CEC #2435 est de 31 mm, mais après plusieurs centaines de kilomètres, le millimètre manquant a retrouvé sa place.
Au montage, le pneu affiche 31 mm de large mais après quelques kilomètres, il sera à 32 mm – photo Dan de Rosilles
Entre adhérence et relance, il faut choisir
Mon essai sur route s’est déroulé sur un parcours de 70 km que je connais par cœur, une trace rapide en faux-plat descendant. Durant cette sortie réalisée en duo avec mon ami François Deladerrière, nous avons dû nous “employer”, en enchaînant des relais courts et rageurs pour ne pas trop laisser tomber la moyenne face à un vent de sud-ouest épais comme de la crème au beurre.
Certes, une fois lancé, le pneu sait se faire oublier, et le confort est absolu même lorsque d’étroites routes proposent gravillons, nids de poules, racines affleurantes… Mais les relances à chaque prise de relais demandent un effort inhabituel pour moi, surtout en sortant du test des Goodyear Eagle F1, des pneus beaucoup plus secs et inconfortables, mais incomparablement plus légers et véloces. J’ai donc la nette impression que le Torchbearer est tout à fait adapté à un entraînement sur route toute l’année, mais il ne plaira pas aux fonceurs de club qui roulent en peloton.
Pour tester un pneu sur route, rien ne vaut un parcours qu’on connaît bien – capture d’écran Strava Dan de Rosilles
Verglas de printemps
J’ai par contre vraiment apprécié ses qualités d’adhérence lors d’une sortie en petit groupe où nous avons été surpris par une rincée soudaine. Vous n’êtes pas sans savoir qu’il n’a pas plu depuis des semaines, et lorsque la pluie s’invite sur des tarmacs qui ont chargé en poussières et en gras, la pellicule huileuse qui se crée est un véritable piège pour les deux-roues, au point que les motards nomment ce phénomène “verglas de printemps”. Pour le coup, après quelques virages pris avec une grande prudence, j’ai retrouvé toute mon assurance quand j’ai réalisé que le Torchbearer offrait une sécurité en courbe mouillée bien supérieure au Goodyear Eagle F1, sensiblement meilleure que celle de l’Hutchinson Sector et du Continental GP 5000, et au moins équivalente à celle du Pirelli Cinturato Velo. Même si je ne dispose pas d’outils objectifs pour mesurer l’adhérence de l’American Classic Torchbearer, je peux dire que c’est avec ce pneu que je me suis le plus facilement affranchi des routes mouillées et fuyantes.
Quand il n’a pas plu depuis longtemps et qu’une averse “huile” la route, il faut rester prudent – photo Dan de Rosilles
En gravel, c’est un costaud… tendre
Dans sa catégorie, le Torchbearer est le plus lourd et pas le plus rapide, mais il se révèle le champion incontesté du confort. C’est sur les routes très dégradées qu’il offre ses meilleures qualités : moelleux, adhérence, solidité. Mais je l’ai aussi roulé sur pistes DFCI et chemins de vignes sans parvenir à le prendre en défaut. À ce titre, il se positionne comme un excellent pneu arrière en gravel, dans une configuration ou on l’associera avec un pneu de plus grosse section et plus cramponné à l’avant. C’est ce que j’avais fait pour la Veneto Gravel en 2021 avec deux pneus Hutchinson, un Sector 32mm à l’arrière et un Overide 38mm à l’avant. Mais il offrira aussi l’opportunité à ceux qui n’ont “qu’un” vélo de route (à condition qu’il accepte les pneus de 32 mm) de s’essayer sans crainte au “gravel light” pour peu que l’envie les en prenne, ou qu’un nouvel itinéraire route présente quelques surprises graveleuses.
Normalement, on choisit la trajectoire la plus roulante, mais pas forcément quand on teste un pneu – photo Dan de Rosilles
Le pneu “trois saisons” idéal ?
C’est par son adhérence sur routes mouillées et le confort exceptionnel qu’il procure sur tous les terrains que l’American Classic Torchbearer tire son épingle du jeu face à la concurrence. Aussi à l’aise sur routes dégradées qu’en gravel roulant, il sera le partenaire idéal du cycliste 3 saisons qui aime s’aventurer parfois loin des tarmacs lisses. Bien sûr, sa remarquable adhérence et son moelleux ne favoriseront pas rendement et relance, qualités restant l’apanage d’autres pneus plus légers et plus raides de la catégorie “endurance 32 mm”.
Les routes qui disparaissent sont plus rares que les chemins fraîchement goudronnés, elles n’en ont que plus de valeur à mes yeux – photo Dan de Rosilles
POC est une marque relativement jeune, née en 2005 en suède, fabricante de casques, protections, vêtements et autres accessoires de cyclisme et de sports de glisse. POC s’est fixé pour objectif de donner son maximum pour tenter de sauver des vies et limiter les conséquences des accidents, grâce à ses produits. D’abord spécialisée sur la conception de casques pour skieurs professionnels, POC a ensuite conçu une ligne entière de produits de sécurité variés, pour le ski, et ensuite pour le cyclisme. POC est aujourd’hui un des leaders en protection pour la pratique du ski de piste, freeride, VTT et vélo de route, grâce à ses propres technologies telles que la matière VPD, les mousses Spin, la technologie Mips, le ‘booster’ de contraste Clarity, etc. J’ai eu la chance de tester, pendant un peu plus de 3 mois, le modèle Omne Air Mips, en pratique gravel.
Une sécurité renforcée sur le Poc Omne Air Mips
Le Omne Air intègre la technologie MIPS Integra contre les impacts rotationnels ainsi qu’une doublure EPS hautes performances à densité optimisée pour fournir une protection idéale contre les collisions. Il pèse 335 g en taille M, ce n’est donc pas le plus léger des casques, mais une nouvelle version, plus typée race, le Omne Lite fera gagner quelques grammes moyennant finances.
Le POC OMNE LITE WF, une nouveauté plus léger et aéré, photo POC
Le Omne Air est très ventilé et doté de coussinets internes qui le rendent très confortable : parfait pour les longs trajets ! Le casque est réglable très facilement grâce au système de serrage micrométrique à 360° et à ses sangles (qui sont moulées dans la doublure du casque pour plus de confort et de sécurité).
Vue sur l’intérieur du casque et ses mousses confortables et sur la molette de serrage à 360°, photo Sabine Barrat
Son design fait de lui un casque polyvalent, aussi efficace pour la route, le gravel ou les trajets urbains. Enfin, il est doté d’un “Eye garage” pour y ranger facilement les lunettes.
Le Omne Air Mips est doté d’un eye garage pour y ranger facilement ses lunettes, pendant la pause-café et même en plein ride, ça ne bouge pas ! Photo Hugues Grenon
Le Omne Air Mips Fluorescent Orange AVIP
Le Omne Air Mips, coloris Fluorescent Orange AVIP, photo POC
En coloris fluorescent orange AVIP, le casque est blanc, avec l’arrière orange fluo, complété par une bande argentée réfléchissante, ce qui le rend extrêmement visible de dos et de côté et renforce la sécurité !
Le Omne Air Mips Fluorescent Orange AVIP, ultra visible de côté et de dos, gage de sécurité, photo Hugues Grenon
Le Omne air Mips existe en trois tailles : S (50-56 cm de tour de tête), M (54-59 cm) et L (56-61 cm) et 8 autres couleurs.
Les couleurs disponibles du Omne Air Mips, photo POC
Le prix du Omne Air Mips varie de 112 à 170€. Le coloris Fluorescent Orange AVIP est à 170€
POC Omne Air Mips – J’ai aimé
La zone orange fluo à l’arrière du casque, complétée d’une bande argentée réfléchissante, ce qui le rend ultra visible ;
Son confort ;
Ses aérations ;
Le fait de pouvoir le porter sans souci avec mes grosses lunettes ;
Sa matière lisse qui fait que la boue n’accroche presque pas, et il est aussi facile à nettoyer ;
Le range-lunettes, pratique et fiable.
POC Omne Air Mips – J’aurais aimé
Même si je n’ai pas eu de souci pour y caser mes cheveux, j’aurais aimé un passage spécial pour queue de cheval.
En conclusion, j’ai beaucoup aimé ce casque multifonction, qui conviendra aussi bien à un usage route, urbain ou gravel. J’apprécie ses caractéristiques gages de sécurité (système MIPS, double EPS renforcée), la couleur orange fluo à l’arrière le rendant très visible et renforçant encore la sécurité, ainsi que son confort !
Suite à un premier article à la découverte du Wahoo ELEMNT Roam signé Patrick, je propose aujourd’hui de vous faire part de mon expérience avec la version 2 du ELEMNT Roam, un GPS de bonne réputation, de plus en plus utilisé par les cyclistes qui pratiquent les différentes disciplines du “vélo aventure”. J’ai donc passé quelques semaines en compagnie de cet “ordinateur de vélo” (comme le présente Wahoo) pour vous livrer mes impressions sur ce phénomène montant dans le petit monde des GPS. Sans vous refaire la liste détaillée de l’ensemble de ses caractéristiques et de ses fonctionnalités (toute la presse vélo l’a déjà fait), je me suis plutôt attaché à confronter l’appareil à mes usages et mes besoins, et cherché à mettre en lumière ce que ce GPS a de particulier par rapport à ses concurrents.
C’est parti pour quelques semaines en compagnie du ELEMNT Roam 2 ! – photo dan de Rosilles
Wahoo, connexions à tous crins
Née en 2009 à Atlanta, l’entreprise Wahoo a inventé un écosystème innovant et ambitieux connecté aux machines de fitness, omniprésentes dans les salles de remise en forme. Le développement de la Clé Ant+, qui permet de stocker, transmettre et partager les données mesurées par les capteurs installés sur les machines a permis à Wahoo de devenir un acteur majeur de ce marché en pleine expansion. En 2012, Wahoo a développé les premiers capteurs de rythme cardiaque connectés aux smartphones par Bluetooth et dès 2013 Kickr, sa propre gamme de hometrainers connectés.
Wahoo KICKR Bike, le home trainer “intelligent” qui coûte le prix d’un (beau) vélo – captures d’écran site web Wahoo Fitness
C’est en 2016 que Wahoo a pointé enfin son nez hors des salles, puisqu’est apparu ELEMNT, le premier GPS de vélo de la marque, suivi en 2017 par l’ELEMNT Bolt, le Roam en 2019 et enfin en 2020, la montre GPS multisports Rival. On peut noter aussi qu’en 2021 Wahoo a racheté la marque de pédales Speedplay (pour, il fallait s’y attendre, développer des pédales connectées) et dévoile depuis quelques semaines, d’où la génèse de cet article, un “nouvel” ELEMNT Roam.
Les pédales Speedplay, désormais propriété de Wahoo Fitness – capture d’écran site Wahoo Fitness
La famille ELEMNT
”ELEMNT” désigne chez Wahoo les “ordinateurs embarqués” pour la pratique sportive. Il y a deux modèles de GPS, “Bolt” et “Roam”. Si le premier est plus compact et meilleur marché, le second est plus luxueux et propose plus de fonctionnalités. Mais tous deux sont aussi bien adaptés aux home trainers qu’aux vrais vélos, pour les sorties sur route et sur gravier. Par rapport au Bolt, le Roam propose plus d’options de navigation, une meilleure autonomie et une construction plus robuste, c’est pour cela que je l’ai choisi, à l’instar de la plupart des cyclistes longue distance qui s’équipent chez Wahoo.
Les deux “ordinateurs de vélo” Roam et Bolt – capture d’écran site web Wahoo Fitness
Quoi de neuf sur la nouvelle version de l’ELEMNT Roam ?
Si l’on se concentre sur les strictes capacités du nouveau Roam, on remarquera en premier lieu l’amélioration des performances “hardware” de la machine. La v2 est équipée d’une puce GPS à double fréquence, plus puissante et plus réactive que celle de son prédécesseur, d’un écran plus contrasté qui propose 64 couleurs (au lieu de 8) pour une lisibilité accrue et d’une capacité de stockage de 32 Go (au lieu de 4) pour un stockage de cartes, d’itinéraires et d’activités très spacieux.
À gauche, le Roam original, à droite, la nouvelle version – captures d’écran site web Wahoo Fitness
Il y a aussi d’autres caractéristiques, moins chiffrables, mais qui amènent un confort et un plaisir d’utilisation accrus, comme par exemple les boutons de façade, plus affleurants et sensibles que ceux de l’ancien modèle. Cela ne pourra qu’améliorer la manipulation du GPS en hiver, lorsqu’on porte des gants longs. L’apparition du connecteur USB-C est un vrai plus aussi, car c’est un standard qui s’impose partout, qui assure une plus grande vitesse de transfert et de charge et qui se connecte dans les deux sens. Enfin, pour les grimpeurs (ou ceux qui détestent ça, c’est selon), la fonction “Summit Climbing” permet d’afficher le profil des montées avec un code couleur correspondant aux pourcentages.
Le connecteur USB-C est un vrai plus – photo Dan de Rosilles
Indubitablement, les évolutions apportées au Roam 2 prouvent que Wahoo, au delà de sa culture de l’indoor et du fitness, sait tenir compte des attentes des cyclistes au grand air, voire de celles des pratiquants intensifs, qui passent des journées et des nuits entières sur la route, avec pour seul interlocuteur, en tête à tête, le GPS fixé sur le cintre ou les prolongateurs.
Contenu de la boîte
Le GPS est livré avec un support pour guidon Aero (19,99€ si acheté à part). Ce support profilé aérodynamique en plastique résistant et léger intègre parfaitement l’ELEMNT Roam. On trouvera aussi dans la boîte un support polyvalent de potence ou de cintre, qui permettra de fixer l’ELEMNT Roam sur un second vélo ou un vélo de prêt, sur un prolongateur… Ce support sera très utile par exemple si une sacoche de cintre empêche d’utiliser le support déporté.
L’ELEMNT Roam 2 au sortir de la boîte – photo Dan de Rosilles
On trouvera aussi bien sûr dans la boîte un câble d’alimentation USB-C basique, deux colliers en plastique pour fixer le support de potence, une micro-vis pour ceux qui souhaitent fixer le GPS à demeure sur le support aero et un petit dépliant de prise en main rapide, fort succinct mais tout à fait suffisant pour configurer l’ELEMNT Roam et commencer à l’utiliser immédiatement.
Le support aero intègre parfaitement l’ELEMNT Roam – photo Dan de Rosilles
Qualité de fabrication
La qualité de fabrication de l’ELEMNT ROAM est excellente. L’étanchéité est garantie à IP7 (pour en savoir plus sur cette codification, allez donc voir mon test de l’Openrun Pro de Shokz). L’écran est de la même trempe que celui d’un smartphone. Comme pour les marques concurrentes, son point faible est sans doute situé au niveau des oreilles de son système de fixation, qui risquent de se casser en cas de chute accidentelle du GPS. Mais la résine de la coque semble d’excellente qualité, et en cas de bris, on pourra toujours utiliser le système D que Patrick décrit dans cet article.
L’ELEMNT Roam 2 ne craint ni le froid ni la pluie – photo Dan de Rosilles
Les accessoires supplémentaires et leurs enjeux
Je lis souvent des essais de GPS, sans que leurs rédacteurs se préoccupent plus que ça des différents supports disponibles. Mais ce détail n’en est pas un, parce qu’il faut fixer de façon absolument fiable sur le vélo un GPS qui coûte quand même 400€ et parce que les postes de pilotage des cyclistes sont souvent très personnalisés, surtout en bikepacking et en longue distance, avec des sacoches de cintre ou des prolongateurs.
Avec une sacoche de cintre, impossible d’utiliser le support déporté – photo Dan de Rosilles
Commençons par un truc tout simple : la lanière de sécurité, qui évite de perdre son GPS dans les broussailles en cas de chute sur un singletrack, qui sera aussi un tantinet dissuasive si quelqu’un essaie de vous subtiliser le GPS d’un geste vif et discret. De façon générale, elle est aussi le filet de sécurité s’il y a un problème avec le support, elle permet aussi de tenir le GPS à la main en le sécurisant au poignet… Bref, à mon avis, cette lanière de fixation est indispensable.
La lanière et son système d’attache propriétaire…
Or, Wahoo a fait le choix de proposer un système propriétaire pour fixer la lanière : Sur le Roam, point de trous dans la coque pour y passer un brin fin et solide, mais une découpe sous la coque pour y visser une minuscule plaque spécifique, avec une vis qui ne l’est pas moins ! Les bricoleurs pourront toujours tenter d’imiter le système, au risque d’utiliser une vis un peu trop longue ou trop large, qui pourrait endommager l’appareil.
… se fixe sur le GPS grâce à une clé Allen – photos Dan de Rosilles
Comme dans tout système fermé où l’utilisateur est piégé, la lanière vendue par Wahoo est donc chère : 14,99€ ! Dommage d’avoir imposé ce système vissant, alors qu’un trou intégré à la coque aurait suffit… Je n’apprécie pas et ne comprends pas cette approche vilement commerciale, financièrement juteuse à court terme, mais qui, au final, ne va pas favoriser l’accession de ce GPS au statut enviable d’objet culte.
Le panier d’achat des accessoires indispensables, mais pas donnés ! – capture d’écran site web Wahoo
Stratégies de supports
En dehors du support aero et du support de potence inclus dans la boîte, il existe aussi un support spécifique pour prolongateurs, vendu à part pour 14,99€. Mais la bonne nouvelle c’est que Wahoo propose aussi un adaptateur pour supports Garmin. C’est une excellente idée, en partant du principe que beaucoup de néo-acheteurs Wahoo sont des transfuges de Garmin, et ont déjà un support Garmin sur chacun de leurs vélos. Certes, ce petit adaptateur n’est pas donné : 14,99€. Mais il permet, en le laissant “au cul” du Roam, de monter le GPS Wahoo sur tous les supports de type Garmin du marché, et il y en a une foultitude, pour tous les usages et à tous les prix.
L’adaptateur Wahoo-Garmin (côté pile)
L’adaptateur Wahoo-Garmin (côté face)
L’adaptateur Wahoo-Garmin fixé au GPS – photos Dan de Rosilles
J’insiste donc sur la prise en compte de la question des accessoires lors de l’achat d’un GPS Wahoo. Pour ma part, je préconise d’ajouter au panier au minimum la lanière et l’adaptateur Wahoo-Garmin qui me paraissent indispensables. Pour être à peu près complet sur la description des possibilités de fixations, on notera cette audacieuse adaptation, glanée sur le web, pour fixer un Wahoo sur le dessus d’un jeu de direction ahead. Comme quoi, même les systèmes les plus fermés peuvent être détournés par de fameux bricoleurs…
La connectivité physique
Même si l’ELEMNT Roam est ultra connecté, on ne pourra pas le recharger sans le brancher sur le secteur ou une batterie externe. Cette recharge se fait en USB-C et c’est une bonne nouvelle : l’USB-C est le nouveau standard USB, les connecteurs sont solides, fiables, faciles à manipuler et il est impossible de forcer la fiche femelle en se trompant de sens. Il existe dans le commerce toute sorte de câbles USB-C adaptés à nos besoins : courts, longs, coudés d’un côté et/ou de l’autre.
Il existe une grande diversité de câbles USB-C – photo Dan de Rosilles
On pourra noter que câbler et décâbler l’alimentation pendant l’enregistrement d’une activité ne pose aucun problème (ce qui n’est pas le cas avec tous les GPS). Cette information intéressera particulièrement ceux qui roulent longtemps et utilisent un moyeu dynamo ou une batterie externe pour recharger leurs appareils électroniques sans s’arrêter de rouler. Pour les sorties “normales”, la batterie intégrée du Roam, qui tiendra au minimum une dizaine d’heure, sera plus que suffisante. À noter également, pour les plus geeks d’entre nous, que l’ELEMNT Roam peut aussi échanger des données par USB si vous le branchez sur un PC. Les GPS Wahoo fonctionnent sous Androïd, donc si le GPS ne “monte” pas, il faudra utiliser un “client MTP”, (comme par exemple Android File Transfer, une petite application gratuite) pour transférer des données du GPS au PC ou inversement.
Grâce à Android File Transfert, on pourra ajouter des itinéraires directement dans le GPS depuis le PC – capture d’écran PC portable Dan de Rosilles
La magie des ondes
En tant que spécialiste du partage de données (bon sang ne saurait mentir), Wahoo a doté l’ELEMNT Roam d’une foultitude de fonctionnalités en réseau. Le GPS s’appaire via WIFI à l’application mobile qui lui est dédiée, ELEMNT Companion, que ce soit sur iPhone ou Android. C’est sur cette application que l’on trouve l’essentiel des réglages de configuration du GPS : personnalisation de pages de données, activation des notifications, rétro-éclairage de l’écran, connexions avec des capteurs, gestion des cartes et des itinéraires, synchronisation des sorties avec les applications tierces…
L’application ELEMNT Companion est la porte d’entrée dans le GPS Roam – photo Dan de Rosilles
Une fonctionnalité intéressante : le “Public Routing Sharing” (le partage de votre activité en temps réel) rassurera vos proches lors de vos sorties solitaires. Wahoo n’a pas oublié l’aspect “réseau social”, avec la possibilité de partager des “itinéraires publics” avec les autres cyclistes qui roulent au même moment que vous dans le même secteur. Une relecture cycliste de Tinder et Grindr, en somme.
Bien entendu, Wahoo propose de vous connecter aux groupes électroniques, comme les nouveaux Di2 (équipés du boîtier Shimano D-Fly), les Sram Red, Campagnolo et des capteurs en tout genre : FSA, radar Ant+, Specialized Angi, la nutrition avec Supersapiens, Moxy et BSX Insight.
Tous les réglages du GPS se font dans l’application Companion – photo Dan de Rosilles
Contact visuel
Le(s) fond(s) de carte sont archi clairs et contrastés, parfaits pour suivre une trace, de jour comme de nuit. Wahoo a fait le choix de développer un graphisme très particulier pour ses fonds de cartes, très différent des graphismes OSM habituels chez ses concurrents. La stylisation est pensée pour le guidage, pas pour l’analyse de terrain. Pour des repérages un peu compliqués, en gravel par exemple, c’est une autre histoire. Certes, le niveau d’agrandissement de la carte (jusqu’à une échelle 20 mètres) est suffisamment précis. Mais si vous avez besoin d’un GPS avec des fonds de carte détaillés, genre IGN, avec la toponymie et les courbes de niveaux, ce GPS n’est pas pour vous !
Le fond de carte Wahoo est parfait pour le guidage – photo Dan de Rosilles
Ne cherchez pas sur l’ELEMNT Roam une interface touffue avec des arborescences de forêt équatoriale. Les quelques pages qui défileront sur l’écran du GPS iront à l’essentiel : une page avec le fond de carte pour la navigation, une page de données (qu’on pourra tout de même compléter par plusieurs pages personnalisables) et une page spécifique pour les profils de dénivelé.
À gauche, le fond de carte Wahoo, au centre l’IGN, à droite un fond de carte Open Street Map – photo Dan de Rosilles et captures d’écran site Web Openrunner
En ce qui concerne les réglages, le GPS ne propose l’accès qu’à quelques uns d’entre eux, sur une seule et unique page au menu déroulant. Tous les autres réglages se font via l’application mobile. Il faudra, pour les utilisateurs de GPS plus anciens et moins connectés, un certain temps d’adaptation, mais l’interface de l’application est plutôt intuitive et ne réserve pas de fâcheuses surprises, surtout si on prend le temps de bien pré-régler le GPS en fonction de ses besoins et de synchroniser si possible, avant la sortie, les cartes et les itinéraires qui seront nécessaires.
Zoom zoom zoom
Arrêtons-nous un instant sur cette fonctionnalité que j’ai trouvée intéressante : Les touches de zoom (qui sont situées sur le côté droit de l’appareil) permettent bien sûr de changer l’échelle du fond de carte, mais aussi d’afficher plus ou moins de données sur la (les) page(s) de données. Par exemple, sur ma page configurée avec dix champs de données, le “zoom in” permet d’afficher moins de données, s’affichant en plus gros (les données de bas de page disparaissent en premier, et ainsi de suite – voir les photos ci-dessous).
Ma page de données personnelles, plus ou moins zoomée – photos Dan de Rosilles
L’irritante fonction Summit
Cette page dédiée aux ascensions ne laissera personne indifférent. Pour ma part, je n’ai pas envie de faire du vélo avec un “coach” à côté de moi, et c’est l’impression que m’a faite cette page, avec sa multitude de données vouées à la performance et au “allez go go go !”. Surtout que c’est la base de données Wahoo qui détermine ce qui est une ascension et ce qui n’en est pas une, où commence et où se termine le “segment”… Ça m’éneeeerve ! La communication de Wahoo insiste beaucoup sur cette fonctionnalité. N’ayant pas essayé la version précédente du Roam, je ne saurais dire en quoi elle a évolué… Mais, après tout, on peut désactiver cette fonctionnalité, et certains d’entre vous l’adoreront !
… mais le “coach” Summit m’a un peu irrité – photos Dan de Rosilles
Un certain manque de nuances
Sur certains points, c’est tout ou rien avec l’ELEMNT Roam ! Par exemple, on ne peut pas régler le volume des alertes sonores… Ou alors je n’ai pas trouvé comment faire ; si ce n’est coller un petit bout de ruban adhésif sur le haut-parleur pour modérer les stridences de l’appareil… On ne peut pas non plus décider soi-même de l’intensité du rétroéclairage de l’écran. Effectivement, si le mode “auto” analyse parfaitement la luminosité de l’environnement pour activer ou pas le rétroéclairage, en pleine nuit, l’écran est bien trop lumineux à mon goût. Cela nuit à l’attention, et sur de longues distances, ça fatigue la vue. Espérons néanmoins que ces deux problèmes de nuances pourront être résolus par une future mise à jour du firmware ?
De nuit, l’écran rétroéclairé du Roam est bien lisible, mais bien trop lisible ! – photo Dan de Rosilles
Des salles de sport aux chemins de traverse
Il y a cinq ans en arrière, je n’avais jamais entendu parler de Wahoo. Depuis, de plus en plus de cyclistes autour de moi, même s’ils restent minoritaires face aux utilisateurs de GPS Garmin, craquent pour un GPS ELEMNT. Il semble que Wahoo, sûre de son expertise en matière d’appareils de sport connectés, prenne de plus en plus d’assurance au grand air, après avoir parfaitement identifié les besoins des cyclistes d’extérieur. À la poursuite de son concurrent hégémonique, encore bien loin de lui prendre le marché, Wahoo construit néanmoins sa réputation progressivement et sereinement, au point même d’être suffisamment pragmatique et (cynique !) pour proposer un adaptateur vers les supports Garmin… Pour ma part, j’ai vraiment apprécié rouler avec l’ELEMNT Roam, un GPS bien conçu, d’excellente qualité, un GPS sérieux, à conseiller particulièrement aux cyclistes intensifs.
Ma page personnelles de données, telle que je l’ai conçue sur l’application mobile Companion – photo Dan de Rosilles
OUI : La qualité de fabrication La lisibilité de l’écran et l’efficacité visuelle du guidage L’adaptateur pour les supports Garmin (vendu séparément)
NI OUI NI NON : La fonction Summit Les repérages et l’orientation en pleine nature
NON : Pas de réglage du volume des alertes sonores et du rétroéclairage (ou alors je n’ai pas trouvé) La dragonne hors de prix et sa fixation propriétaire L’orientation systématiquement au Nord de la carte en mode panoramique (et pas dans le sens de la marche – ou alors j’ai pas trouvé)
À l’approche du printemps le cycliste commence sa mue vestimentaire. Il est hésitant car c’est encore un peu tôt pour les maillots d’été et les cuissards courts. On sort à peine d’un hiver fantasque et quelques épisodes neigeux récents nous rappellent que ce n’est pas gagné. Mais l’envie est là et on est tenté d’alléger notre carapace hivernale. On range les sur-chaussures, on met au placard les gros gants, les tours de cou, les casquettes belges… Mais prudence, on ne sort pas encore sans quelques ressources pour se protéger en cas de surprise ! Pour cette période de transition, les marques on imaginé des combos vestimentaires haut et bas qui sont adaptés à cet entre-deux. Cela fonctionne très bien lorsque l’on passe de l’hiver au printemps, mais également de l’été à l’automne. Un investissement que l’on pourra amortir sur plusieurs mois de l’année. Nous avons demandé à trois de nos chroniqueurs quels sont leurs choix actuels pour vivre confortablement cette période transitoire.
Anne a choisi Sportful
La transition pour moi, c’est la perception tangible d’un monde qui évolue et qui se transforme. Elle ne se fait pas du jour au lendemain, de manière binaire. Elle agit sans que nous nous en rendions compte, en fonction de nos contextes et de nos modes de vie. À travers la pratique du cyclisme, j’ai entrepris des changements notables : une autre façon d’être en mouvement, de rejoindre une communauté de femmes sportives, de questionner le genre… Je suis donc très sensible aux marques qui tentent, innovent, cherchent, et tendent de comprendre les enjeux de nos vies contemporaines. La marque Sportful est un exemple. En premier lieu car elle s’adresse aux femmes qui rêvent d’aventure et conçoit pour elles des vêtements originaux, lumineux et abordables. Sportful donne goût à l’aventure et ouvre la voie à toutes les femmes qui rêvent d’évasion.
Les collections Giara et Supergiara offrent des possibilités multiples d’association de vêtements, on passe ainsi d’une collection à une autre, sans véritable frontière selon sa pratique. La veste demi-manche Puffy Supergiara W Short Sleeve est une pièce maitresse de la marque. Son esthétique polymorphe s’adapte aussi bien à des situations urbaines que sportives. Portée de façon décontractée, elle convient également pour des sorties entre amies à la journée. Sa compacité permet de l’emporter à toutes les occasions et de pouvoir jongler avec son usage au gré des aventures ; en descente d’un col, pour la pause café… Pourtant considérée comme tenue d’hiver, Puffy se porte aussi bien en demi-saison, à l’automne comme au printemps et déjoue le calendrier traditionnel de la mode. Intemporelle et unisexe, Puffy casse les barrières de genre. Hommes et femmes peuvent se doter de ce vêtement-accessoire librement. Enfin, elle est conçue en Thermore Ecodown, une matière innovante vers le développement durable fabriquée à partir de fibres 100% recyclées, extrêmement isolantes par grand froid. Avec Puffy, rien ne semble exclusif ou dédié, tout se combine et sert une pratique du cyclisme qui est libre à chacun.e. J’aime l’idée que dans toute pratique sportive, les codes vestimentaires puissent être brouillés et libres d’interprétation par tous.tes.
Vous connaissez mon goût pour cette marque canadienne qui s’affirme chaque année un peu plus sur notre territoire. J’ai déjà publié quelques tests de produits comme celui sur le couple 7Mesh Callaghan + Seymour ou encore l’été dernier en Tee-shirt et Short 7Mesh sur les pistes de gravel vers chez moi. Après des mois d’utilisation et de nombreux lavages et même une terrible chute (facture du fémur) avec le collant Seymour (qui a résisté) je suis très satisfait de la qualité de ces équipements. Malheureusement cette qualité a un coût et ces produits sont à ranger dans la catégorie haut de gamme. Leur rentabilité s’évaluera sur le long terme, ce qui est totalement envisageable car la simplicité du look et des couleurs rend tous ces produits intemporels.
J’ai choisi cette belle couleur Cinnamon, un marron clair subtil qui s’accordera bien avec la couleur des pistes de ma région – photo Philippe Aillaud
Cette fois avec ce nouveau maillot manches longues Ashlu, je vais jouer la transition de saisons. Entre hiver et printemps, les matinées fraîches imposent un minimum de protection apporté par des premières couches manches longues ou manches courtes. Entre 5°C le matin et 15°C dans l’après midi, ce maillot m’a apporté le confort nécessaire. Lorsque je sais que la température peut monter pas mal en raison de l’ensoleillement de ma région je mets un base layer avec des manches courtes.
J’ai choisi cette belle couleur Cinnamon, un marron clair subtil qui s’accordera bien avec la couleur des pistes de ma région. Je l’utilise en gravel et sur route la coupe est très polyvalente. Je le porte avec mon collant 7Mesh Seymour sans bretelles, que je peux retirer en cours de journée. Les 89% de laine mérinos hyper fine et le complément de 11% de nylon confèrent un agrément incroyable de douceur et de souplesse du tissu. Ce mélange offre les propriétés thermorégulatrices et antibactériennes qui ont fait la réputation de la laine mérinos. Une fermeture à glissière complète à l’avant et à l’arrière, cinq poches généreuses. Il y a aussi 3 poches classiques verticales et 2 poches horizontales zippées de part et d’autre de ce panneau arrière multi-poches.
La transition pour moi, c’est passer d’une saison à l’autre bien sûr, mais aussi passer d’une pratique à l’autre et même d’un endroit à l’autre ! Le vélo permet ça, il nous permet d’humer l’air toute l’année, quelle que soit la météo, de circuler librement et rapidement d’un endroit à un autre, de la ville à la route puis aux chemins, dans toutes les directions, et retour. Et surtout le vélo nous permet de rencontrer des gens, c’est un facilitateur social incroyable ! J’ai l’impression que les vêtements Café du Cycliste sont taillés pour ça, pour être aussi à l’aise en gravel que sur route, au bar ou en danseuse dans un col. Ils sont techniques, mais reprennent les codes de vêtements que d’habitude on voit ailleurs que sur des vélos : à la plage, au ski, dans les défilés de mode… c’est très amusant de les regarder, de les porter…
Le maillot Barbara, par exemple, a des manches trois-quart, c’est le seul jersey de cyclisme que je connaisse avec des manches de ce genre. Ça lui donne, avec son textile hyper technique, une grande polyvalence. Quand il fait frais le matin parce que les jours sont encore bien courts, ou que la rosée tombe vite le soir, la veste à capuche Solenne vient à la rescousse ; elle complète l’ensemble et rajoute la petite couche isolante qui va bien, avec la capuche en “bonus cocooning”. Le short-cuissard Mickaela est un alien ! En gravel, c’est un tout-en-un bien pratique, car short et cuissard ne font qu’un. Mais quand je fonce sur la route, le tissu hyper léger du short volette comme un tutu de danseuse, sous l’œil ahuri des autres cyclistes que je croise ou que je double ; ça m’amuse, c’est un peu provoc, ça doit être mon petit côté “trans” !
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