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Pneus route endurance American Classic Torchbearer : sur coussin d’air

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American Classic Torchbearer 700 X 32c endurance road cycling tyre tire
Photo Dan de Rosilles

Dans notre série de tests de pneus route-endurance de 32 mm de section, voici aujourd’hui un compte-rendu d’un nouveau venu sur le marché : le Torchbearer de chez American Classic. Son arrivée confirme ce que nous pressentons depuis pas mal de temps chez Bike Café : l’intérêt croissant des cyclistes pour une pratique longue-distance sur routes à faible circulation, donc souvent dégradées, et la volonté des fabricants de concevoir des vélos plus confortables et plus polyvalents, donc acceptant des pneus plus larges.
Avec son nom prédestiné (on pourrait traduire “torchbearer” par “avant-garde”, ou “porte-drapeau”), ce pneu ouvre-t-il de nouvelles voies dans cet état d’esprit ? Ou, plus prosaïquement : comment ce nouveau venu s’inscrit-il dans l’offre, de plus en plus étoffée, de pneus route-endurance de 32 mm ?

Torchbearer 700 X 32c endurance road cycling tyre tire
Le lettrage élégant du Torchbearer – photo Dan de Rosilles

American Classic, l’attrait du pneu

On connaissait American Classic comme une marque de roues haut-de-gamme, voilà qu’après avoir été vendue puis relancée après une courte interruption, la marque “nouvelle version” développe ses propres pneus. C’est pertinent, quand on fait des roues… Il y a, entre autres, le pneu gravel Krumbein que Laurent a testé dans nos colonnes récemment. Aujourd’hui, c’est à un pneu route-endurance 32 mm auquel nous allons nous intéresser.

Torchbearer 700 X 32c endurance road cycling tyre tire
Le sens de rotation s’affiche sur un quadrillage élégant – photo Dan de Rosilles

Déballage et montage

Au sortir de sa boîte, le Torchbearer affiche sur la balance un respectable 400 g… C’est lourd, très lourd, comparé au Goodyear Eagle F1 (330 g) ou aux 315 g de l’Hutchinson Sector et aux 320 g du Continental Grand Prix 5000 STR.
Même le Pirelli Cinturato Velo, avec ses 360 g, fait figure de poids-plume face au Torchbearer qui concourt donc en toute-catégorie. Bien sûr, le poids d’un pneu est très important car situé sur l’extérieur de la roue, il impacte le comportement du vélo de façon sensible. Mais le poids n’est pas non plus le seul argument à prendre en compte, les qualités d’accroche, de confort et de durabilité du pneu sont très importantes, surtout pour des pratiques tout-temps et hors route.

Torchbearer 700 X 32c endurance road cycling tyre tire
400 g sur la balance, c’est du lourd – photo Dan de Rosilles

En tout cas, le Torchbearer a très belle allure, il est fort plaisant à monter et claque comme un charme. J’apprécie aussi son look sobre et son lettrage classieux. La bande de roulement est lisse mais laisse place progressivement sur les côtés à des stries chasse-eau de plus en plus prononcées. Les flancs sont délicatement quadrillés en écailles de reptile, la section du pneu neuf sur mes jantes CEC #2435 est de 31 mm, mais après plusieurs centaines de kilomètres, le millimètre manquant a retrouvé sa place.

Torchbearer 700 X 32c endurance road cycling tyre tire
Au montage, le pneu affiche 31 mm de large mais après quelques kilomètres, il sera à 32 mm – photo Dan de Rosilles

Entre adhérence et relance, il faut choisir

Mon essai sur route s’est déroulé sur un parcours de 70 km que je connais par cœur, une trace rapide en faux-plat descendant.
Durant cette sortie réalisée en duo avec mon ami François Deladerrière, nous avons dû nous “employer”, en enchaînant des relais courts et rageurs pour ne pas trop laisser tomber la moyenne face à un vent de sud-ouest épais comme de la crème au beurre.

Certes, une fois lancé, le pneu sait se faire oublier, et le confort est absolu même lorsque d’étroites routes proposent gravillons, nids de poules, racines affleurantes… Mais les relances à chaque prise de relais demandent un effort inhabituel pour moi, surtout en sortant du test des Goodyear Eagle F1, des pneus beaucoup plus secs et inconfortables, mais incomparablement plus légers et véloces. J’ai donc la nette impression que le Torchbearer est tout à fait adapté à un entraînement sur route toute l’année, mais il ne plaira pas aux fonceurs de club qui roulent en peloton.

Pour tester un pneu sur route, rien ne vaut un parcours qu’on connaît bien – capture d’écran Strava Dan de Rosilles

Verglas de printemps

J’ai par contre vraiment apprécié ses qualités d’adhérence lors d’une sortie en petit groupe où nous avons été surpris par une rincée soudaine. Vous n’êtes pas sans savoir qu’il n’a pas plu depuis des semaines, et lorsque la pluie s’invite sur des tarmacs qui ont chargé en poussières et en gras, la pellicule huileuse qui se crée est un véritable piège pour les deux-roues, au point que les motards nomment ce phénomène “verglas de printemps”. Pour le coup, après quelques virages pris avec une grande prudence, j’ai retrouvé toute mon assurance quand j’ai réalisé que le Torchbearer offrait une sécurité en courbe mouillée bien supérieure au Goodyear Eagle F1, sensiblement meilleure que celle de l’Hutchinson Sector et du Continental GP 5000, et au moins équivalente à celle du Pirelli Cinturato Velo. Même si je ne dispose pas d’outils objectifs pour mesurer l’adhérence de l’American Classic Torchbearer, je peux dire que c’est avec ce pneu que je me suis le plus facilement affranchi des routes mouillées et fuyantes.

Torchbearer 700 X 32c endurance road cycling tyre tire
Quand il n’a pas plu depuis longtemps et qu’une averse “huile” la route, il faut rester prudent – photo Dan de Rosilles

En gravel, c’est un costaud… tendre

Dans sa catégorie, le Torchbearer est le plus lourd et pas le plus rapide, mais il se révèle le champion incontesté du confort. C’est sur les routes très dégradées qu’il offre ses meilleures qualités : moelleux, adhérence, solidité. Mais je l’ai aussi roulé sur pistes DFCI et chemins de vignes sans parvenir à le prendre en défaut.
À ce titre, il se positionne comme un excellent pneu arrière en gravel, dans une configuration ou on l’associera avec un pneu de plus grosse section et plus cramponné à l’avant. C’est ce que j’avais fait pour la Veneto Gravel en 2021 avec deux pneus Hutchinson, un Sector 32mm à l’arrière et un Overide 38mm à l’avant.
Mais il offrira aussi l’opportunité à ceux qui n’ont “qu’un” vélo de route (à condition qu’il accepte les pneus de 32 mm) de s’essayer sans crainte au “gravel light” pour peu que l’envie les en prenne, ou qu’un nouvel itinéraire route présente quelques surprises graveleuses.

Torchbearer 700 X 32c endurance road cycling tyre tire
Normalement, on choisit la trajectoire la plus roulante, mais pas forcément quand on teste un pneu – photo Dan de Rosilles

Le pneu “trois saisons” idéal ?

C’est par son adhérence sur routes mouillées et le confort exceptionnel qu’il procure sur tous les terrains que l’American Classic Torchbearer tire son épingle du jeu face à la concurrence.
Aussi à l’aise sur routes dégradées qu’en gravel roulant, il sera le partenaire idéal du cycliste 3 saisons qui aime s’aventurer parfois loin des tarmacs lisses. Bien sûr, sa remarquable adhérence et son moelleux ne favoriseront pas rendement et relance, qualités restant l’apanage d’autres pneus plus légers et plus raides de la catégorie “endurance 32 mm”.

Torchbearer 700 X 32c endurance road cycling tyre tire
Les routes qui disparaissent sont plus rares que les chemins fraîchement goudronnés, elles n’en ont que plus de valeur à mes yeux – photo Dan de Rosilles

Pneus American Classic Torchbearer 700X32 mm chez Alternativsport 45€

Retrouvez notre dossier pneus route endurance 32 mm.

Casque POC Omne Air Mips, sécurité et confort assurés

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Poc Omne Aire Mips

POC est une marque relativement jeune, née en 2005 en suède, fabricante de casques, protections, vêtements et autres accessoires de cyclisme et de sports de glisse. POC s’est fixé pour objectif de donner son maximum pour tenter de sauver des vies et limiter les conséquences des accidents, grâce à ses produits. D’abord spécialisée sur la conception de casques pour skieurs professionnels, POC a ensuite conçu une ligne entière de produits de sécurité variés, pour le ski, et ensuite pour le cyclisme. POC est aujourd’hui un des leaders en protection pour la pratique du ski de piste, freeride, VTT et vélo de route, grâce à ses propres technologies telles que la matière VPD, les mousses Spin, la technologie Mips, le ‘booster’ de contraste Clarity, etc. J’ai eu la chance de tester, pendant un peu plus de 3 mois, le modèle Omne Air Mips, en pratique gravel.

Une sécurité renforcée sur le Poc Omne Air Mips

Le Omne Air intègre la technologie MIPS Integra contre les impacts rotationnels ainsi qu’une doublure EPS hautes performances à densité optimisée pour fournir une protection idéale contre les collisions. Il pèse 335 g en taille M, ce n’est donc pas le plus léger des casques, mais une nouvelle version, plus typée race, le Omne Lite fera gagner quelques grammes moyennant finances.

Poc Omne Aire Mips
Le POC OMNE LITE WF, une nouveauté plus léger et aéré, photo POC

Le Omne Air est très ventilé et doté de coussinets internes qui le rendent très confortable : parfait pour les longs trajets ! Le casque est réglable très facilement grâce au système de serrage micrométrique à 360° et à ses sangles (qui sont moulées dans la doublure du casque pour plus de confort et de sécurité).

Son design fait de lui un casque polyvalent, aussi efficace pour la route, le gravel ou les trajets urbains. Enfin, il est doté d’un “Eye garage” pour y ranger facilement les lunettes.

Poc Omne Aire Mips
Le Omne Air Mips est doté d’un eye garage pour y ranger facilement ses lunettes, pendant la pause-café et même en plein ride, ça ne bouge pas ! Photo Hugues Grenon

Le Omne Air Mips Fluorescent Orange AVIP 

Poc Omne Aire Mips
Le Omne Air Mips, coloris Fluorescent Orange AVIP, photo POC

En coloris fluorescent orange AVIP, le casque est blanc, avec l’arrière orange fluo, complété par une bande argentée réfléchissante, ce qui le rend extrêmement visible de dos et de côté et renforce la sécurité !

Poc Omne Aire Mips
Le Omne Air Mips Fluorescent Orange AVIP, ultra visible de côté et de dos, gage de sécurité, photo Hugues Grenon

Le Omne air Mips existe en trois tailles : S (50-56 cm de tour de tête), M (54-59 cm) et L (56-61 cm) et 8 autres couleurs.

Le prix du Omne Air Mips varie de 112 à 170€. Le coloris Fluorescent Orange AVIP est à 170€

POC Omne Air Mips – J’ai aimé

  • La zone orange fluo à l’arrière du casque, complétée d’une bande argentée réfléchissante, ce qui le rend ultra visible ;
  • Son confort ;
  • Ses aérations ;
  • Le fait de pouvoir le porter sans souci avec mes grosses lunettes ;
  • Sa matière lisse qui fait que la boue n’accroche presque pas, et il est aussi facile à nettoyer ;
  • Le range-lunettes, pratique et fiable.

POC Omne Air Mips – J’aurais aimé

  • Même si je n’ai pas eu de souci pour y caser mes cheveux, j’aurais aimé un passage spécial pour queue de cheval.

En conclusion, j’ai beaucoup aimé ce casque multifonction, qui conviendra aussi bien à un usage route, urbain ou gravel. J’apprécie ses caractéristiques gages de sécurité (système MIPS, double EPS renforcée), la couleur orange fluo à l’arrière le rendant très visible et renforçant encore la sécurité, ainsi que son confort !

Toutes les infos produit sur le site de POC.

Nouveau GPS Wahoo ELEMNT Roam : le test terrain de Dan

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GPS Bike Computer Wahoo ELEMNT Roam 2 Road cycling aero mount
photo Dan de Rosilles

Suite à un premier article à la découverte du Wahoo ELEMNT Roam signé Patrick, je propose aujourd’hui de vous faire part de mon expérience avec la version 2 du ELEMNT Roam, un GPS de bonne réputation, de plus en plus utilisé par les cyclistes qui pratiquent les différentes disciplines du “vélo aventure”.
J’ai donc passé quelques semaines en compagnie de cet “ordinateur de vélo” (comme le présente Wahoo) pour vous livrer mes impressions sur ce phénomène montant dans le petit monde des GPS. Sans vous refaire la liste détaillée de l’ensemble de ses caractéristiques et de ses fonctionnalités (toute la presse vélo l’a déjà fait), je me suis plutôt attaché à confronter l’appareil à mes usages et mes besoins, et cherché à mettre en lumière ce que ce GPS a de particulier par rapport à ses concurrents.

GPS Bike Computer Wahoo ELEMNT Roam 2 homepage
C’est parti pour quelques semaines en compagnie du ELEMNT Roam 2 ! – photo dan de Rosilles

Wahoo, connexions à tous crins

Née en 2009 à Atlanta, l’entreprise Wahoo a inventé un écosystème innovant et ambitieux connecté aux machines de fitness, omniprésentes dans les salles de remise en forme. Le développement de la Clé Ant+, qui permet de stocker, transmettre et partager les données mesurées par les capteurs installés sur les machines a permis à Wahoo de devenir un acteur majeur de ce marché en pleine expansion.
En 2012, Wahoo a développé les premiers capteurs de rythme cardiaque connectés aux smartphones par Bluetooth et dès 2013 Kickr, sa propre gamme de hometrainers connectés.

Wahoo Fitness Kickr Bike
Wahoo KICKR Bike, le home trainer “intelligent” qui coûte le prix d’un (beau) vélo – captures d’écran site web Wahoo Fitness

C’est en 2016 que Wahoo a pointé enfin son nez hors des salles, puisqu’est apparu ELEMNT, le premier GPS de vélo de la marque, suivi en 2017 par l’ELEMNT Bolt, le Roam en 2019 et enfin en 2020, la montre GPS multisports Rival.
On peut noter aussi qu’en 2021 Wahoo a racheté la marque de pédales Speedplay (pour, il fallait s’y attendre, développer des pédales connectées) et dévoile depuis quelques semaines, d’où la génèse de cet article, un “nouvel” ELEMNT Roam.

Wahoo Fitness Speedplay-pedals
Les pédales Speedplay, désormais propriété de Wahoo Fitness – capture d’écran site Wahoo Fitness

La famille ELEMNT

”ELEMNT” désigne chez Wahoo les “ordinateurs embarqués” pour la pratique sportive. Il y a deux modèles de GPS, “Bolt” et “Roam”. Si le premier est plus compact et meilleur marché, le second est plus luxueux et propose plus de fonctionnalités. Mais tous deux sont aussi bien adaptés aux home trainers qu’aux vrais vélos, pour les sorties sur route et sur gravier.
Par rapport au Bolt, le Roam propose plus d’options de navigation, une meilleure autonomie et une construction plus robuste, c’est pour cela que je l’ai choisi, à l’instar de la plupart des cyclistes longue distance qui s’équipent chez Wahoo.

Wahoo Fitness Bike computers ELEMNT Roam and Bolt
Les deux “ordinateurs de vélo” Roam et Bolt – capture d’écran site web Wahoo Fitness

Quoi de neuf sur la nouvelle version de l’ELEMNT Roam ?

Si l’on se concentre sur les strictes capacités du nouveau Roam, on remarquera en premier lieu l’amélioration des performances “hardware” de la machine. La v2 est équipée d’une puce GPS à double fréquence, plus puissante et plus réactive que celle de son prédécesseur, d’un écran plus contrasté qui propose 64 couleurs (au lieu de 8) pour une lisibilité accrue et d’une capacité de stockage de 32 Go (au lieu de 4) pour un stockage de cartes, d’itinéraires et d’activités très spacieux.

GPS Bike Computer Wahoo ELEMNT Roam 2 vs Roam 1
À gauche, le Roam original, à droite, la nouvelle version – captures d’écran site web Wahoo Fitness

Il y a aussi d’autres caractéristiques, moins chiffrables, mais qui amènent un confort et un plaisir d’utilisation accrus, comme par exemple les boutons de façade, plus affleurants et sensibles que ceux de l’ancien modèle. Cela ne pourra qu’améliorer la manipulation du GPS en hiver, lorsqu’on porte des gants longs.
L’apparition du connecteur USB-C est un vrai plus aussi, car c’est un standard qui s’impose partout, qui assure une plus grande vitesse de transfert et de charge et qui se connecte dans les deux sens. Enfin, pour les grimpeurs (ou ceux qui détestent ça, c’est selon), la fonction “Summit Climbing” permet d’afficher le profil des montées avec un code couleur correspondant aux pourcentages.

GPS Bike Computer Wahoo ELEMNT Roam 2 map precision
Le connecteur USB-C est un vrai plus – photo Dan de Rosilles

Indubitablement, les évolutions apportées au Roam 2 prouvent que Wahoo, au delà de sa culture de l’indoor et du fitness, sait tenir compte des attentes des cyclistes au grand air, voire de celles des pratiquants intensifs, qui passent des journées et des nuits entières sur la route, avec pour seul interlocuteur, en tête à tête, le GPS fixé sur le cintre ou les prolongateurs.

Contenu de la boîte

Le GPS est livré avec un support pour guidon Aero (19,99€ si acheté à part). Ce support profilé aérodynamique en plastique résistant et léger intègre parfaitement l’ELEMNT Roam.
On trouvera aussi dans la boîte un support polyvalent de potence ou de cintre, qui permettra de fixer l’ELEMNT Roam sur un second vélo ou un vélo de prêt, sur un prolongateur… Ce support sera très utile par exemple si une sacoche de cintre empêche d’utiliser le support déporté.

GPS Bike Computer Wahoo ELEMNT Roam 2 unboxing
L’ELEMNT Roam 2 au sortir de la boîte – photo Dan de Rosilles

On trouvera aussi bien sûr dans la boîte un câble d’alimentation USB-C basique, deux colliers en plastique pour fixer le support de potence, une micro-vis pour ceux qui souhaitent fixer le GPS à demeure sur le support aero et un petit dépliant de prise en main rapide, fort succinct mais tout à fait suffisant pour configurer l’ELEMNT Roam et commencer à l’utiliser immédiatement.

GPS Bike Computer Wahoo ELEMNT Roam 2 aero mount
Le support aero intègre parfaitement l’ELEMNT Roam – photo Dan de Rosilles

Qualité de fabrication

La qualité de fabrication de l’ELEMNT ROAM est excellente. L’étanchéité est garantie à IP7 (pour en savoir plus sur cette codification, allez donc voir mon test de l’Openrun Pro de Shokz). L’écran est de la même trempe que celui d’un smartphone. Comme pour les marques concurrentes, son point faible est sans doute situé au niveau des oreilles de son système de fixation, qui risquent de se casser en cas de chute accidentelle du GPS. Mais la résine de la coque semble d’excellente qualité, et en cas de bris, on pourra toujours utiliser le système D que Patrick décrit dans cet article.

GPS Bike Computer Wahoo ELEMNT Roam 2 winter IP7 protection
L’ELEMNT Roam 2 ne craint ni le froid ni la pluie – photo Dan de Rosilles

Les accessoires supplémentaires et leurs enjeux

Je lis souvent des essais de GPS, sans que leurs rédacteurs se préoccupent plus que ça des différents supports disponibles.
Mais ce détail n’en est pas un, parce qu’il faut fixer de façon absolument fiable sur le vélo un GPS qui coûte quand même 400€ et parce que les postes de pilotage des cyclistes sont souvent très personnalisés, surtout en bikepacking et en longue distance, avec des sacoches de cintre ou des prolongateurs.

GPS Bike Computer Wahoo ELEMNT Roam 2 handlebar bag
Avec une sacoche de cintre, impossible d’utiliser le support déporté – photo Dan de Rosilles

Commençons par un truc tout simple : la lanière de sécurité, qui évite de perdre son GPS dans les broussailles en cas de chute sur un singletrack, qui sera aussi un tantinet dissuasive si quelqu’un essaie de vous subtiliser le GPS d’un geste vif et discret. De façon générale, elle est aussi le filet de sécurité s’il y a un problème avec le support, elle permet aussi de tenir le GPS à la main en le sécurisant au poignet… Bref, à mon avis, cette lanière de fixation est indispensable.

GPS Bike Computer Wahoo ELEMNT Roam 2 accessories
La lanière et son système d’attache propriétaire…

Or, Wahoo a fait le choix de proposer un système propriétaire pour fixer la lanière : Sur le Roam, point de trous dans la coque pour y passer un brin fin et solide, mais une découpe sous la coque pour y visser une minuscule plaque spécifique, avec une vis qui ne l’est pas moins ! Les bricoleurs pourront toujours tenter d’imiter le système, au risque d’utiliser une vis un peu trop longue ou trop large, qui pourrait endommager l’appareil.

GPS Bike Computer Wahoo ELEMNT Roam 2 accessories
… se fixe sur le GPS grâce à une clé Allen – photos Dan de Rosilles

Comme dans tout système fermé où l’utilisateur est piégé, la lanière vendue par Wahoo est donc chère : 14,99€ ! Dommage d’avoir imposé ce système vissant, alors qu’un trou intégré à la coque aurait suffit… Je n’apprécie pas et ne comprends pas cette approche vilement commerciale, financièrement juteuse à court terme, mais qui, au final, ne va pas favoriser l’accession de ce GPS au statut enviable d’objet culte.

GPS Bike Computer Wahoo ELEMNT Roam 2 accessories basket
Le panier d’achat des accessoires indispensables, mais pas donnés ! – capture d’écran site web Wahoo

Stratégies de supports

En dehors du support aero et du support de potence inclus dans la boîte, il existe aussi un support spécifique pour prolongateurs, vendu à part pour 14,99€.
Mais la bonne nouvelle c’est que Wahoo propose aussi un adaptateur pour supports Garmin. C’est une excellente idée, en partant du principe que beaucoup de néo-acheteurs Wahoo sont des transfuges de Garmin, et ont déjà un support Garmin sur chacun de leurs vélos. Certes, ce petit adaptateur n’est pas donné : 14,99€. Mais il permet, en le laissant “au cul” du Roam, de monter le GPS Wahoo sur tous les supports de type Garmin du marché, et il y en a une foultitude, pour tous les usages et à tous les prix.

J’insiste donc sur la prise en compte de la question des accessoires lors de l’achat d’un GPS Wahoo. Pour ma part, je préconise d’ajouter au panier au minimum la lanière et l’adaptateur Wahoo-Garmin qui me paraissent indispensables.
Pour être à peu près complet sur la description des possibilités de fixations, on notera cette audacieuse adaptation, glanée sur le web, pour fixer un Wahoo sur le dessus d’un jeu de direction ahead. Comme quoi, même les systèmes les plus fermés peuvent être détournés par de fameux bricoleurs…

La connectivité physique

Même si l’ELEMNT Roam est ultra connecté, on ne pourra pas le recharger sans le brancher sur le secteur ou une batterie externe. Cette recharge se fait en USB-C et c’est une bonne nouvelle : l’USB-C est le nouveau standard USB, les connecteurs sont solides, fiables, faciles à manipuler et il est impossible de forcer la fiche femelle en se trompant de sens. Il existe dans le commerce toute sorte de câbles USB-C adaptés à nos besoins : courts, longs, coudés d’un côté et/ou de l’autre.

USB-C cables wires diversity
Il existe une grande diversité de câbles USB-C – photo Dan de Rosilles

On pourra noter que câbler et décâbler l’alimentation pendant l’enregistrement d’une activité ne pose aucun problème (ce qui n’est pas le cas avec tous les GPS). Cette information intéressera particulièrement ceux qui roulent longtemps et utilisent un moyeu dynamo ou une batterie externe pour recharger leurs appareils électroniques sans s’arrêter de rouler. Pour les sorties “normales”, la batterie intégrée du Roam, qui tiendra au minimum une dizaine d’heure, sera plus que suffisante.
À noter également, pour les plus geeks d’entre nous, que l’ELEMNT Roam peut aussi échanger des données par USB si vous le branchez sur un PC. Les GPS Wahoo fonctionnent sous Androïd, donc si le GPS ne “monte” pas, il faudra utiliser un “client MTP”, (comme par exemple Android File Transfer, une petite application gratuite) pour transférer des données du GPS au PC ou inversement.

GPS Bike Computer Wahoo ELEMNT Roam 2 PC file transfert Android to Mac
Grâce à Android File Transfert, on pourra ajouter des itinéraires directement dans le GPS depuis le PC – capture d’écran PC portable Dan de Rosilles

La magie des ondes

En tant que spécialiste du partage de données (bon sang ne saurait mentir), Wahoo a doté l’ELEMNT Roam d’une foultitude de fonctionnalités en réseau.
Le GPS s’appaire via WIFI à l’application mobile qui lui est dédiée, ELEMNT Companion, que ce soit sur iPhone ou Android. C’est sur cette application que l’on trouve l’essentiel des réglages de configuration du GPS : personnalisation de pages de données, activation des notifications, rétro-éclairage de l’écran, connexions avec des capteurs, gestion des cartes et des itinéraires, synchronisation des sorties avec les applications tierces…

GPS Bike Computer Wahoo ELEMNT Roam 2 companion mobile app
L’application ELEMNT Companion est la porte d’entrée dans le GPS Roam – photo Dan de Rosilles

Une fonctionnalité intéressante : le “Public Routing Sharing” (le partage de votre activité en temps réel) rassurera vos proches lors de vos sorties solitaires. Wahoo n’a pas oublié l’aspect “réseau social”, avec la possibilité de partager des “itinéraires publics” avec les autres cyclistes qui roulent au même moment que vous dans le même secteur. Une relecture cycliste de Tinder et Grindr, en somme.

Bien entendu, Wahoo propose de vous connecter aux groupes électroniques, comme les nouveaux Di2 (équipés du boîtier Shimano D-Fly), les Sram Red, Campagnolo et des capteurs en tout genre : FSA, radar Ant+, Specialized Angi, la nutrition avec Supersapiens, Moxy et BSX Insight.

GPS Bike Computer Wahoo ELEMNT Roam 2 companion mobile app devices
Tous les réglages du GPS se font dans l’application Companion – photo Dan de Rosilles

Contact visuel

Le(s) fond(s) de carte sont archi clairs et contrastés, parfaits pour suivre une trace, de jour comme de nuit. Wahoo a fait le choix de développer un graphisme très particulier pour ses fonds de cartes, très différent des graphismes OSM habituels chez ses concurrents. La stylisation est pensée pour le guidage, pas pour l’analyse de terrain. Pour des repérages un peu compliqués, en gravel par exemple, c’est une autre histoire. Certes, le niveau d’agrandissement de la carte (jusqu’à une échelle 20 mètres) est suffisamment précis. Mais si vous avez besoin d’un GPS avec des fonds de carte détaillés, genre IGN, avec la toponymie et les courbes de niveaux, ce GPS n’est pas pour vous !

GPS Bike Computer Wahoo ELEMNT Roam 2 Road cycling aero mount map colors
Le fond de carte Wahoo est parfait pour le guidage – photo Dan de Rosilles

Ne cherchez pas sur l’ELEMNT Roam une interface touffue avec des arborescences de forêt équatoriale. Les quelques pages qui défileront sur l’écran du GPS iront à l’essentiel : une page avec le fond de carte pour la navigation, une page de données (qu’on pourra tout de même compléter par plusieurs pages personnalisables) et une page spécifique pour les profils de dénivelé.

À gauche, le fond de carte Wahoo, au centre l’IGN, à droite un fond de carte Open Street Map – photo Dan de Rosilles et captures d’écran site Web Openrunner

En ce qui concerne les réglages, le GPS ne propose l’accès qu’à quelques uns d’entre eux, sur une seule et unique page au menu déroulant. Tous les autres réglages se font via l’application mobile. Il faudra, pour les utilisateurs de GPS plus anciens et moins connectés, un certain temps d’adaptation, mais l’interface de l’application est plutôt intuitive et ne réserve pas de fâcheuses surprises, surtout si on prend le temps de bien pré-régler le GPS en fonction de ses besoins et de synchroniser si possible, avant la sortie, les cartes et les itinéraires qui seront nécessaires.

Zoom zoom zoom

Arrêtons-nous un instant sur cette fonctionnalité que j’ai trouvée intéressante : Les touches de zoom (qui sont situées sur le côté droit de l’appareil) permettent bien sûr de changer l’échelle du fond de carte, mais aussi d’afficher plus ou moins de données sur la (les) page(s) de données. Par exemple, sur ma page configurée avec dix champs de données, le “zoom in” permet d’afficher moins de données, s’affichant en plus gros (les données de bas de page disparaissent en premier, et ainsi de suite – voir les photos ci-dessous).

GPS Bike Computer Wahoo ELEMNT Roam 2 zoom in function
Ma page de données personnelles, plus ou moins zoomée – photos Dan de Rosilles

L’irritante fonction Summit

Cette page dédiée aux ascensions ne laissera personne indifférent. Pour ma part, je n’ai pas envie de faire du vélo avec un “coach” à côté de moi, et c’est l’impression que m’a faite cette page, avec sa multitude de données vouées à la performance et au “allez go go go !”. Surtout que c’est la base de données Wahoo qui détermine ce qui est une ascension et ce qui n’en est pas une, où commence et où se termine le “segment”… Ça m’éneeeerve !
La communication de Wahoo insiste beaucoup sur cette fonctionnalité. N’ayant pas essayé la version précédente du Roam, je ne saurais dire en quoi elle a évolué… Mais, après tout, on peut désactiver cette fonctionnalité, et certains d’entre vous l’adoreront !

GPS Bike Computer Wahoo ELEMNT Roam 2 summit function
… mais le “coach” Summit m’a un peu irrité – photos Dan de Rosilles

Un certain manque de nuances

Sur certains points, c’est tout ou rien avec l’ELEMNT Roam ! Par exemple, on ne peut pas régler le volume des alertes sonores… Ou alors je n’ai pas trouvé comment faire ; si ce n’est coller un petit bout de ruban adhésif sur le haut-parleur pour modérer les stridences de l’appareil…
On ne peut pas non plus décider soi-même de l’intensité du rétroéclairage de l’écran. Effectivement, si le mode “auto” analyse parfaitement la luminosité de l’environnement pour activer ou pas le rétroéclairage, en pleine nuit, l’écran est bien trop lumineux à mon goût. Cela nuit à l’attention, et sur de longues distances, ça fatigue la vue.
Espérons néanmoins que ces deux problèmes de nuances pourront être résolus par une future mise à jour du firmware ?

GPS Bike Computer Wahoo ELEMNT Roam 2 by night
De nuit, l’écran rétroéclairé du Roam est bien lisible, mais bien trop lisible ! – photo Dan de Rosilles

Des salles de sport aux chemins de traverse

Il y a cinq ans en arrière, je n’avais jamais entendu parler de Wahoo. Depuis, de plus en plus de cyclistes autour de moi, même s’ils restent minoritaires face aux utilisateurs de GPS Garmin, craquent pour un GPS ELEMNT. Il semble que Wahoo, sûre de son expertise en matière d’appareils de sport connectés, prenne de plus en plus d’assurance au grand air, après avoir parfaitement identifié les besoins des cyclistes d’extérieur.
À la poursuite de son concurrent hégémonique, encore bien loin de lui prendre le marché, Wahoo construit néanmoins sa réputation progressivement et sereinement, au point même d’être suffisamment pragmatique et (cynique !) pour proposer un adaptateur vers les supports Garmin…
Pour ma part, j’ai vraiment apprécié rouler avec l’ELEMNT Roam, un GPS bien conçu, d’excellente qualité, un GPS sérieux, à conseiller particulièrement aux cyclistes intensifs.

GPS Bike Computer Wahoo ELEMNT Roam 2 personal page customized
Ma page personnelles de données, telle que je l’ai conçue sur l’application mobile Companion – photo Dan de Rosilles

OUI :
La qualité de fabrication
La lisibilité de l’écran et l’efficacité visuelle du guidage
L’adaptateur pour les supports Garmin (vendu séparément)

NI OUI NI NON :
La fonction Summit
Les repérages et l’orientation en pleine nature

NON :
Pas de réglage du volume des alertes sonores et du rétroéclairage (ou alors je n’ai pas trouvé)
La dragonne hors de prix et sa fixation propriétaire
L’orientation systématiquement au Nord de la carte en mode panoramique (et pas dans le sens de la marche – ou alors j’ai pas trouvé)

Wahoo ELEMNT Roam GPS Bicycle Computer 399,99€

Distributeur France Sport Pulsion

On a joué la transition pour oublier l’hiver

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Photo Dan de Rosilles

À l’approche du printemps le cycliste commence sa mue vestimentaire. Il est hésitant car c’est encore un peu tôt pour les maillots d’été et les cuissards courts. On sort à peine d’un hiver fantasque et quelques épisodes neigeux récents nous rappellent que ce n’est pas gagné. Mais l’envie est là et on est tenté d’alléger notre carapace hivernale. On range les sur-chaussures, on met au placard les gros gants, les tours de cou, les casquettes belges… Mais prudence, on ne sort pas encore sans quelques ressources pour se protéger en cas de surprise ! Pour cette période de transition, les marques on imaginé des combos vestimentaires haut et bas qui sont adaptés à cet entre-deux. Cela fonctionne très bien lorsque l’on passe de l’hiver au printemps, mais également de l’été à l’automne. Un investissement que l’on pourra amortir sur plusieurs mois de l’année. Nous avons demandé à trois de nos chroniqueurs quels sont leurs choix actuels pour vivre confortablement cette période transitoire.

Anne a choisi Sportful

La transition pour moi, c’est la perception tangible d’un monde qui évolue et qui se transforme. Elle ne se fait pas du jour au lendemain, de manière binaire. Elle agit sans que nous nous en rendions compte, en fonction de nos contextes et de nos modes de vie. À travers la pratique du cyclisme, j’ai entrepris des changements notables : une autre façon d’être en mouvement, de rejoindre une communauté de femmes sportives, de questionner le genre… Je suis donc très sensible aux marques qui tentent, innovent, cherchent, et tendent de comprendre les enjeux de nos vies contemporaines.
La marque Sportful est un exemple. En premier lieu car elle s’adresse aux femmes qui rêvent d’aventure et conçoit pour elles des vêtements originaux, lumineux et abordables. Sportful donne goût à l’aventure et ouvre la voie à toutes les femmes qui rêvent d’évasion.

Les collections Giara et Supergiara offrent des possibilités multiples d’association de vêtements, on passe ainsi d’une collection à une autre, sans véritable frontière selon sa pratique. La veste demi-manche Puffy Supergiara W Short Sleeve est une pièce maitresse de la marque. Son esthétique polymorphe s’adapte aussi bien à des situations urbaines que sportives. Portée de façon décontractée, elle convient également pour des sorties entre amies à la journée. Sa compacité permet de l’emporter à toutes les occasions et de pouvoir jongler avec son usage au gré des aventures ; en descente d’un col, pour la pause café…
Pourtant considérée comme tenue d’hiver, Puffy se porte aussi bien en demi-saison, à l’automne comme au printemps et déjoue le calendrier traditionnel de la mode. Intemporelle et unisexe, Puffy casse les barrières de genre. Hommes et femmes peuvent se doter de ce vêtement-accessoire librement. Enfin, elle est conçue en Thermore Ecodown, une matière innovante vers le développement durable fabriquée à partir de fibres 100% recyclées, extrêmement isolantes par grand froid. Avec Puffy, rien ne semble exclusif ou dédié, tout se combine et sert une pratique du cyclisme qui est libre à chacun.e. J’aime l’idée que dans toute pratique sportive, les codes vestimentaires puissent être brouillés et libres d’interprétation par tous.tes.

Voir le test complet de la collection Sportful Supergiara.

SUPERGIARA W PUFFY SHORT SLEEVE
Couleur : DARK GOLD
199,90 €

CLIFF SUPERGIARA W THERMAL JERSEY
Couleur : LEATHER GOLDEN OAK BLACK
109,9€

GIARA W BIBTIGHT
129,90€

CHECKMATE W SOCKS
15,90€

Patrick a choisi 7Mesh

Vous connaissez mon goût pour cette marque canadienne qui s’affirme chaque année un peu plus sur notre territoire. J’ai déjà publié quelques tests de produits comme celui sur le couple 7Mesh Callaghan + Seymour ou encore l’été dernier en Tee-shirt et Short 7Mesh sur les pistes de gravel vers chez moi. Après des mois d’utilisation et de nombreux lavages et même une terrible chute (facture du fémur) avec le collant Seymour (qui a résisté) je suis très satisfait de la qualité de ces équipements. Malheureusement cette qualité a un coût et ces produits sont à ranger dans la catégorie haut de gamme. Leur rentabilité s’évaluera sur le long terme, ce qui est totalement envisageable car la simplicité du look et des couleurs rend tous ces produits intemporels.

Tenue 7Mesh
J’ai choisi cette belle couleur Cinnamon, un marron clair subtil qui s’accordera bien avec la couleur des pistes de ma région – photo Philippe Aillaud

Cette fois avec ce nouveau maillot manches longues Ashlu, je vais jouer la transition de saisons. Entre hiver et printemps, les matinées fraîches imposent un minimum de protection apporté par des premières couches manches longues ou manches courtes. Entre 5°C le matin et 15°C dans l’après midi, ce maillot m’a apporté le confort nécessaire. Lorsque je sais que la température peut monter pas mal en raison de l’ensoleillement de ma région je mets un base layer avec des manches courtes.

J’ai choisi cette belle couleur Cinnamon, un marron clair subtil qui s’accordera bien avec la couleur des pistes de ma région. Je l’utilise en gravel et sur route la coupe est très polyvalente. Je le porte avec mon collant 7Mesh Seymour sans bretelles, que je peux retirer en cours de journée. Les 89% de laine mérinos hyper fine et le complément de 11% de nylon confèrent un agrément incroyable de douceur et de souplesse du tissu. Ce mélange offre les propriétés thermorégulatrices et antibactériennes qui ont fait la réputation de la laine mérinos. Une fermeture à glissière complète à l’avant et à l’arrière, cinq poches généreuses. Il y a aussi 3 poches classiques verticales et 2 poches horizontales zippées de part et d’autre de ce panneau arrière multi-poches.

Prix : 190 €

Maillot 7Mesh Ashlu manches longues

Collant long 7Mesh Seymour Tight

Dan a choisi Café du Cycliste

La transition pour moi, c’est passer d’une saison à l’autre bien sûr, mais aussi passer d’une pratique à l’autre et même d’un endroit à l’autre ! Le vélo permet ça, il nous permet d’humer l’air toute l’année, quelle que soit la météo, de circuler librement et rapidement d’un endroit à un autre, de la ville à la route puis aux chemins, dans toutes les directions, et retour. Et surtout le vélo nous permet de rencontrer des gens, c’est un facilitateur social incroyable !
J’ai l’impression que les vêtements Café du Cycliste sont taillés pour ça, pour être aussi à l’aise en gravel que sur route, au bar ou en danseuse dans un col. Ils sont techniques, mais reprennent les codes de vêtements que d’habitude on voit ailleurs que sur des vélos : à la plage, au ski, dans les défilés de mode… c’est très amusant de les regarder, de les porter…

Le maillot Barbara, par exemple, a des manches trois-quart, c’est le seul jersey de cyclisme que je connaisse avec des manches de ce genre. Ça lui donne, avec son textile hyper technique, une grande polyvalence. Quand il fait frais le matin parce que les jours sont encore bien courts, ou que la rosée tombe vite le soir, la veste à capuche Solenne vient à la rescousse ; elle complète l’ensemble et rajoute la petite couche isolante qui va bien, avec la capuche en “bonus cocooning”.
Le short-cuissard Mickaela est un alien ! En gravel, c’est un tout-en-un bien pratique, car short et cuissard ne font qu’un. Mais quand je fonce sur la route, le tissu hyper léger du short volette comme un tutu de danseuse, sous l’œil ahuri des autres cyclistes que je croise ou que je double ; ça m’amuse, c’est un peu provoc, ça doit être mon petit côté “trans” !

Des pieds à la tête :
Chaussures Outlands 300€
Cuissard/short Mickaela 170€
Maillot Barbara 100€
Hoodie Solenne 185€
Mitaines 55€

V’la le Printemps : les textiles vélo bourgeonnent

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Sélection de tenues cyclistes pour le printemps / été
Sélection de tenues cyclistes pour le printemps / été

Les premiers rayons du soleil commencent à nous réchauffer la peau. On hésite encore à se mettre en court et il faut en convenir, nous ne sommes pas tous égaux au niveau des conditions climatiques. Le printemps symbolise la transition et la renaissance, pour laisser place à une nouvelle saison cycliste bien remplie. Ce renouveau entraîne d’une façon plus ou moins subtile, une adaptation de l’organisme aux températures plus chaudes, aux heures du coucher et lever de soleil, aux nouvelles couleurs et senteurs. Les marques ont chacune leur interprétation de ce grand “bourgeonnement”… La rédaction de Bike Café a repéré quelques produits textiles qui annoncent ce renouveau.

L’Églantine du Café du Cycliste

Lorsque j’ai découvert le communiqué annonçant le “Printemps du Café du Cycliste” ce modèle Églantine m’a fait opportunément penser à la fleur de ce rosier sauvage. En fait, il s’agit d’un maillot léger pour temps chaud que vous pourrez conserver au delà du temps de la floraison de l’églantier. Il tire profit des propriétés techniques bien connues du mérinos : naturellement respirant, absorbant et résistant aux odeurs. Le mélange des fibres optimise la résistance et l’élasticité naturelle de la laine et augmente considérablement la rapidité de séchage du maillot.

Les maillots de vélo printemps/été 2023
Un maillot léger pour temps chaud que vous pourrez conserver au delà du temps de la floraison de l’églantier – photo Café du Cycliste

Le tissu a été renforcé pour permettre au maillot de garder sa forme avec des panneaux mesh très légers et extensibles. Cela permet de maximiser le passage de l’air et de faciliter le contrôle de la température corporelle lors des journées plus chaudes. Le badge figurant sur la manche célèbre Nissa La Bella, une chanson souvent entendue dans l’enceinte du stade de la Riviera, mais qui est aussi l’hymne de la ville chantée dans le dialecte local, l’occitan.

Café du cycliste églantine
Photo Café du Cycliste

La structure renforcée des poches garantie une bonne tenue lorsque les trois poches cargo sont chargées. Elles sont coupées pour révéler une doublure rouge qui vient faire contraste avec une poche à zip fournissant une grande capacité pour emporter l’essentiel. Le maillot est aussi doté d’une fermeture à glissière complète avec protection et un élément réfléchissant à l’arrière pour plus de sécurité dans des conditions de faible luminosité.

Prix : 160,00 €

Le maillot Café du Cycliste Églantine

L’été frappe à la porte de GOBIK… 

Avec sa collection Capsule 1 DYE, Gobik a déjà les yeux rivés sur l’été

C’est un avant-goût qui offre un aperçu frais de l’été en approche avec de nouvelles couleurs et des motifs audacieux qui annoncent la transition hiver-été. C’est la première collection à voir le jour avec le label R2C (« Ride to cut ») qui est un engagement pour l’environnement. Ce premier catalogue laisse entrevoir certaines des innovations que la marque espagnole nous réserve pour les semaines à venir. 

Les maillots de vélo printemps/été 2023
Le titre de cette nouvelle collection, DYE, s’inspire de la technique ancestrale de teinture des tissus – photo GOBIK

« Cette année, nous avons souhaité offrir une collection plus dynamique, dévoilée en trois parties, cette pré-saison, le gros de la collection dans quelques semaines, et la sortie d’une capsule fraîcheur en bouquet final » déclare Ángel Lencina, responsable du développement produit chez Gobik. 

La proposition DYE 

Le titre de cette nouvelle collection, DYE, s’inspire de la technique ancestrale de teinture des tissus, réinterprétée et adaptée, avec des couleurs qui recherchent une fusion avec la nature. Ce lancement marque un avant et un après dans l’identité graphique de la marque qui nous avait déjà habitué à des options graphiques audacieuses.

Les couleurs qui caractérisent la pré-saison de Gobik sont celles qui marquent la transition vers des jours plus longs, des mois plus chauds et, par conséquent, des conditions propices au cyclisme. Ocres, verts foncés et pastels, telles sont les teintes de cette déclaration d’intention, qui dessine l’histoire de la prochaine collection d’été.

Les maillots de vélo printemps/été 2023
Les couleurs qui caractérisent la pré-saison de Gobik sont celles qui marquent la transition vers des jours plus longs – photo GOBIK

Produits durables et innovants 

Si les couleurs de cette pré-saison cherchent à se fondre dans la nature, la composition d’une grande partie des vêtements portera déjà l’estampille R2C (« Ride to cut »), par laquelle la marque s’engage à atteindre 60 % de matériaux recyclés. 

Le catalogue met à jour certaines références et en introduit de nouvelles. Le cuissard « Matt », par exemple, que les coureurs de l’équipe Movistar ont déjà arboré lors de leurs premières courses de l’année. Très similaire à « l’Absolute », il présente quelques améliorations : un lycra plus lisse et des bretelles très douces et ultra respirantes. 

Le maillot « Tech » se présente comme une sorte d’« after ride », lui aussi idéal pour le gravel, avec des finitions techniques telles que des manches et une taille thermo-soudées. 

On retrouve aussi dans cette pré-saison des maillots de route et de VTT, « Attitude » et « CX Pro », le maillot de corps « Second Skin », et de nouveaux coloris pour les maillots off road « Volt » et « Terrain », le cuissard « Grit » et le pantalon « Commuter ». 

Découvrez cette collection capsule de GOBIK

Sportful sur les dirty road

Capsule Design Sky Rider (maillot, tee-shirt, cuissards, shorts). Pour certains d’entre nous, rien n’est plus synonyme de liberté qu’une nuit sur la piste. Après une journée à sillonner les chemins à vélo, sortir le sac de couchage et s’allonger est juste ce qu’il faut pour se sentir en harmonie avec la nature et régénérer le corps et l’esprit.

Sportful Sky Rider
Photo Sportful

La profondeur du ciel avec ses milliards de points lumineux est la toile qui permet de trouver l’équilibre et la motivation pour continuer à avancer et à chercher plus.

Sportful Capsule Sky Rider
La capsule Sky Rider est conçue pour ceux qui savent de quoi on parle – photo Sportful

La capsule Sky Rider est conçue pour ceux qui savent de quoi on parle et qui planifient déjà leur prochaine grande randonnée à vélo. Quelle que soit la distance parcourue, lorsque le soleil se couchera, une nouvelle dimension s’ouvrira et le plaisir continuera.
 “Time to ride the sky”

Sportful Design Flow,
Design Flow, reprenant les paysages naturels dans l’esprit chamarel – photo Sportful

Design Flow, reprenant les paysages naturels dans l’esprit chamarel et retranscrire de la profondeur dans les designs. Plongez dans les nuances avec les produits Flow aux couleurs abstraites. Des produits au look décontracté, parfaits pour toutes les aventures cyclistes, du gravel aux trajets quotidiens, des promenades de loisir aux sentiers de VTT. 

Le tee-shirt Giara Tee coupe flow est en fibre naturelle unie. Un tee-shirt décontracté parfait pour tous les types d’aventures cyclistes, du gravel aux trajets quotidiens, des promenades de loisir aux sentiers de VTT.

Le cuissard Ultra bibshort est taillé pour l’ultra cycling et le bikepacking. Confort et accessoirisation en maître-mots, avec un tissu légèrement compressif et la peau DMS très respirante. Ce cuissard intègre des poches latérales sur les deux jambes et deux poches supplémentaires à la taille.

Cuissard femme Sportful
Une sangle magnétisé dans le dos pour un port rapide et facile – catalogue Sportful

NOUVEAUTÉ MODELE FEMME SS23
On retrouve un crochet de sangle magnétisé dans le dos pour un port rapide et facile. Ainsi que des coutures réduites au minimum pour éviter les frottements.

Collection Sportful Giara SS23
Giara packable jacket avec un design métallisé très fun et visible, tout en restant extrêmement déperlante avec son tissu imperméable 10K : catalogue Sportful SS23

La veste Giara packable jacket offre un design métallisé très fun et visible, tout en restant extrêmement déperlante avec son tissu imperméable 10K. Cette veste a été conçue avec une idée précise en tête : la rendre aussi légère et “emportable” que possible. Il s’agit d’une membrane coupe-vent et imperméable. Elle se compose de poche zippée sur le devant ainsi que 3 poches à l’arrière. Elle est extrêmement légère et facile à ranger.

Détails et prix sur le site de Sportful

Assos… le nec plus cuissard

Assos présente pour cette saison une toute nouvelle solution d’équipements féminins conçus pour le gravel et le cyclotourisme. Le cuissard UMA GTC BIB SHORTS C2 testé par Anne Fontanesi coche toutes les cases : confort, maintien, textiles ultra résistants et espace de rangement supplémentaire, complété par un système de bretelles bisiClick à ouverture facile.

Assos femme cuissard bisiClick
Assos cuissard gravel avec bisiClick – photo Assos
Assos femme
Images site Assos

Le bisicliCk est un système intuitif de fermeture magnétique à dégagement rapide par l’arrière conçu spécialement pour le cyclisme féminin. Il permet de détacher les bretelles de la partie inférieure. Assos l’a conçu pour éliminer tous les inconvénients lors des sorties les plus longues. Il permet des pauses naturelles sans enlever le maillot, le gilet ou la veste imperméable.

Bisiclick Assos
Illustration Assos

Les bretelles peuvent être facilement détachées de la partie inférieure. Elles sont intuitives à attacher et à relâcher, mais suffisamment sûres pour éviter tout décrochage involontaire.

Prix : Cuissard : 250 € – Maillot : 130 € – Casquette : 27 € – Chaussettes : 18 €

Cuissard Assos Femme UMA GT C2

Assos nouveau cuissard EQUIPE R BIB SHORTS S9
Le nouveau cuissard EQUIPE R BIB SHORTS S9, intérieur comme extérieur – photo Assos

Pour les hommes, le nouveau cuissard EQUIPE R BIB SHORTS S9 reprend nos meilleures technologies du modèle EQUIPE RS, à prix plus accessible. Point de départ de la collection Race Series, ce cuissard associe la technologie à la simplicité et la praticité du quotidien.

Prix : 180 €

Cuissard Assos EQUIPE R BIB S9

Q36.5, pinstripe et coloré

La marque de Bolzano (Italie), avec son audace technologique habituelle, nous a habitué à de belles surprises. Pour cette saison printemps/été 2023, elle ne déroge pas à ses habitudes.

Les maillots de vélo printemps/été 2023
Q36.5 se démarque dans le monde du vélo par ses tissus brevetés – photo Q36.5

Q36.5 se démarque dans le monde du vélo par ses tissus brevetés, qui apportent une attention extrême au confort, à la sécurité et aux performances. Cette nouvelle collection annonce un fil conducteur : la thermorégulation. Sans oublier, comme toujours, la conscience écologique.

Focus sur la collection printemps/été 2023

Les articles phares les plus caractéristiques de la saison seront :

Les maillots de vélo printemps/été 2023
Photo Q36.5

Le maillot PINSTRIPE, le plus vendu de l’histoire de Q36.5, que Dan avait testé intensivement dans son guide “Comment s’habiller 4 saisons ?” qui pour l’année 2023 se caractérise par une nouvelle coupe innovante. Il est réalisé avec le tissu révolutionnaire et breveté UF Pinstripe PRO, hautement respirant, avec un temps de séchage très rapide : ce qui préserve la fraîcheur des athlètes, même lors des journées les plus chaudes et des efforts les plus intenses. Sa coupe, à motif révolutionnaire utilise de façon minimale des coutures grâce au tissu tridimensionnel qui possède un temps de séchage 50 % plus rapide que tout autre tissu en polyester.

Maillot pinstrip Q36.5

Le cuissard DOTTORE CLIMA BIBSHORTS, le nec plus ultra en matière de performance, de légèreté, de durabilité et de soutien musculaire. La thermorégulation est optimale grâce à la technologie innovante Graphene Yarn (utilisation exclusive de fil de graphène dans le tissu) et grâce à l’ajout de fil d’argent dans la fibre du tissu. Il s’ajoute également le système innovant breveté de compression graduelle pour stimuler la circulation du sang, la peau de chamois de construction tridimensionnelle Super Moulded-Anatomic et la nouvelle conception tubulaire des bretelles.

Cuissard Dottore Clima
Photo Q36.5

Enfin, le cuissard GREGARIUS CARGO ADVENTURE BIBSHORTS (un des tops produits vélo 2022 selon Dan), conçu pour les sorties les plus périlleuses sur tous les itinéraires et par tous les temps. Ce vêtement arbore une nouvelle coupe ergonomique préformée avec des panneaux stratégiquement positionnés pour un meilleur soutien lors de l’effort et une nouvelle finition brevetée au niveau de la découpe des jambes. De plus, on trouve des poches innovantes qui offrent non seulement de l’espace, mais aussi plus de protection en cas de chute grâce a l’insert Extra Value Power Mesh™ situé au niveau de la poche des quadriceps.

Prix du maillot : 168 €

Prix du cuissard Dottore Clima : 285 €

Prix du cuissard : Gregarius Cargo : 206 €

Toutes ces nouveautés sont disponibles en ligne sur q36-5.com.

 

Alé Cycling : l’effet papillon

Maillots Papillon Lady et Vanessa Lady

Maillot Papillon ALé Cycling
Maillot Papillon – photo ALé Cycling

Pour toutes celles qui aiment les couleurs et le style mais qui ne veulent pas renoncer au confort durant leurs sorties. Les maillots Papillon et Vanessa se distinguent par des tissus hautement respirants, doux et à séchage rapide particulièrement confortables grâce à leur coupe seconde peau. Se distinguant par un graphisme qui ne passe pas inaperçu, ce vêtement est complété par trois poches arrières dotées de détails réfléchissants pour une plus grande visibilité sur la route.


Maillot Papillon Lady – trois coloris†: blanc / bleu clair / rose fluo
Prix de vente conseillé : 99,95 €
Maillot Vanessa Lady – deux coloris : noir / rose
Prix de vente conseillé : 104,95 €

ALé Cycling Mouuntain Rider
Photo ALé Cycling

Maillot Mountain

Maillot doux réalisé en tissus respirants et confortables spécialement sélectionnés pour être votre meilleur allié durant les longues sorties off-road. Les graphismes effet pixel aux couleurs naturelles font de ce maillot un produit polyvalent et multifonctionnel. Trois grandes poches arrières, deux latérales ainsi qu’une petite poche à fermeture éclair, permettent d’emporter tout ce dont le cycliste peut avoir besoin durant ses excursions.
Trois coloris : marron / bleu clair / rose
Prix de vente conseillé : 109,95 €

Infos et détails sur le site de Alé Cycling

Sportful SuperGiara, seconde peau et renouveau

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Sportful Supergiara cycling woman apparel
photo Dan de Rosilles

Sportful, la marque de vêtements de cyclisme nichée dans les Dolomites italiennes, se préoccupe depuis longtemps de gravel en général, et de gravel féminin en particulier. Que ce soit pour hommes ou pour femmes, Sportful propose deux collections susceptibles de convenir à une pratique gravel : SuperGiara, plutôt orientée “sport / longue distance / gravel-race”, et Giara, plutôt typée “aventure hors route”. Mais les deux gammes sont combinables et inclusives ! Aussi ai-je choisi de me constituer une tenue en piochant dans les deux collections.

Sportful cycling apparel women cycling adventure gravel Giara Supergiara
La tenue est idéale pour célébrer les premiers amandiers – photo Dan de Rosilles

Sensible aux propositions de Sportful, j’avais déjà, en collaboration avec Dan, testé quelques pièces de leur gamme Giara et SuperGiara durant l’été 2020. L’hiver pointant, j’ai été fortement séduite par l’originalité des motifs et des couleurs chatoyantes de leur nouvelle collection SuperGiara. En voyant les photos de femmes décontractées vêtues de ces tenues, je me projetais immédiatement, roulant dans des endroits idylliques, sous un doux soleil. Elles étaient en Sportful ! Elles faisaient du gravel ! Elles avaient l’air cool ! Je voulais être à leur place ! À Arles, il m’a fallu attendre que le mistral cesse, et que des températures plus clémentes s’installent entre 6 et 15 degrés pour que mon rêve d’évasion devienne réalité. Lorsque j’ai reçu les cinq pièces à tester Giara et SuperGiara (cuissard, maillot, gilet, chaussettes et casquette), je me suis sentie prête à sortir de cet hiver brumeux, muer pour arpenter les chemins avec ma nouvelle parure, tel un reptile à l’affût de la moindre pierre chaude pour se ressourcer.

Sportful Supergiara cycling woman apparel helmet liner, Bibthigh Giara
Cuissard, Jersey, Veste Puffy et casquette belge issus des collections Giara et Supergiara – photo Dan de Rosilles

Une palette de couleurs vivantes

Pour les femmes, le choix des couleurs est un critère d’achat décisif et chacune a ses propres logiques d’assemblage : entre le haut et le bas du corps, avec la couleur de son vélo ou de ses accessoires… Je suis pareille, très sensible à ces effets. D’autant que pour d’évidentes raisons financières, l’achat d’un nouveau vêtement se décide au regard de la garde-robe déjà acquise autant que de nos nouveaux besoins.
L’une des qualités de la collection SuperGiara c’est qu’elle offre une grande liberté pour combiner les pièces entre elles, mais on peut aussi les associer séparément à la garde-robe que l’on a déjà. C’est un atout indéniable !

Sportful Supergiara cycling woman apparel Puffy Sleeveless
Une palette de couleurs en prise avec la nature – photo Dan de Rosilles

Les couleurs sont subtiles et se distinguent de celles proposées par d’autres marques féminines : pas de rose criard, ni de violet layette. Ici, la nuance est reine, en harmonie avec la nature : or, sablé, mauve, anthracite, beige, corail… et les teintes soutenues sur certaines pièces se pigmentent finement : en orangé, bleu roi, ou jaune moutarde.

Sportful Supergiara Cliff jersey cycling woman apparel
Entre apparition et camouflage, les teintes nuancées de la collection Supergiara – photo Dan de Rosilles

Maillot Sportful Cliff : la parure de la femme-serpent

Les couleurs proposées par les différentes versions du jersey Sportful d’hiver Cliff sont en prise avec la nature : « leather Golden Old Black » traduire par « cuir chêne doré noir » au motif « peau de serpent » fait de ce jersey un allié idéal pour affronter le monde extérieur. Sur fond doré, les touches orangées et noires impriment sur les bras et le buste d’irrégulières écailles aux accents reptiliens, rock, brut, cuir, des motifs chamarrés comme de l’écorce. De loin, l’effet est saisissant, entre apparition et camouflage, tout en séduction sous les frondaisons.

Sportful Supergiara cycling woman apparel Cliff jersey
Le jersey de la femme serpent se fond dans le rouge bauxite du sol – photo Dan de Rosilles

Le maillot (taille S pour moi) est ajusté, mais pas plaqué, idéal pour une pratique gravel à la fois sportive et décontractée. Il permet les mouvements amples, rarement mobilisés dans une pratique de vélo de route, mais parfois indispensables lors d’une aventure sur les chemins. L’aisance de la coupe permet aussi de porter le jersey avec un baselayer lorsqu’il fait plus froid.
Ce maillot est doux lorsqu’on le porte à même la peau, chaud et isolant lorsqu’on l’enfile sur un baselayer. Sa plage d’utilisation est donc très étendue, c’est un vrai maillot “Trois saisons”.

Sportful Supergiara Cliff jersey cycling woman apparel Puffy Sleeveless
Associations, superpositions et combinaisons de textiles entre le jersey Cliff et la veste Puffy – photo Dan de Rosilles

Le col légèrement montant protège bien le cou dans l’air frais du matin. Dans le dos, les 3 poches “classiques” sont doublées sur l’avant de trois poches-filet un peu plus basses et accessibles, une originalité dont Sportful est spécialiste et qui rajoute une petite touche autant pratique qu’esthétique.

Sportful Supergiara Cliff jersey cycling woman apparel
Les trois poches principales du Jersey sont doublées de poches-filet pour y glisser des objets faciles à attraper – photo Dan de Rosilles

Ce maillot est un haut idéal pour des températures moyennes (8-13 degrés). Il garantit un confort thermal optimum grâce à son tissu intérieur plus épais à l’aspect cotonneux. La sécurité n’a pas été oubliée car il dispose de bandes réfléchissantes sur les manches et dans le dos qui sont des éléments indispensables pour se faire voir de nuit par les automobilistes et autres usagers de la route.

Cuissard long Giara : la combinaison tous-chemins

Le cuissard long d’hiver Giara est un vêtement noir, classique, basique, efficace, qui sculpte parfaitement la silhouette des hanches aux chevilles.
Le pad convient parfaitement pour des sorties à la journée, mais ne m’a pas convenu pour de longues distances et des sorties sur plusieurs jours. Le cuissard propose un excellent rapport qualité/prix, mais son insert milieu de gamme me parait plutôt destiné aux fesses des cyclistes occasionnelles qu’à celles des pratiquantes intensives.

Sportful cycling apparel women cycling adventure gravel Giara Winter Bibthigh
L’insert du cuissard Giara est agréable et adapté pour des sorties à la journée – photo Dan de Rosilles

Les bretelles en filet sont souples et s’adapteront bien à toutes les physionomies féminines. Le cuissard ne comprime ni le ventre, ni l’entre-jambe. Il offre un excellent confort et la poche cargo en filet située sur la cuisse gauche est très pratique, contribuant à faire de ce cuissard une belle réussite au service de sorties tout à fait décontractées.

Sportful Supergiara cycling woman apparel helmet liner, Bibthigh Giara
La poche-filet du cuissard Giara, pratique pour y ranger des objets accessibles – photo Dan de Rosilles

L’intérieur molletonné ainsi que la double épaisseur à l’avant du genou assurent la chaleur nécessaire au niveau des articulations. Parmi les pièces utilisées durant ce test, le cuissard est particulièrement adapté aux températures les plus basses. C’est un vrai cuissard d’hiver, plus chaud mais moins polyvalent que les autres pièces de la tenue, plus typées “inter-saison”, même s’il se combine facilement avec d’autres vêtements SuperGiara ou Giara.

Sportful cycling apparel women cycling adventure gravel Giara Winter Bibthigh
Une bande réfléchissante entoure le bas de jambe du cuissard – photo Dan de Rosilles

J’émets cependant quelques doutes sur la construction en panneaux aux raccords saillants. C’est tout à fait intéressant et original en terme de look, mais il reste à prouver au fil du temps, des sorties et des machines à laver, que ce cuissard saura tenir le coup sur le long terme. Cependant, même si je le déconseillerais aux cyclistes intensives qui roulent tout l’hiver, à moins de 150 euros, il peut être considéré comme un achat tout à fait pertinent pour celles qui auraient une pratique hivernale occasionnelle.

Sportful Supergiara cycling woman apparel helmet liner, Puffy Sleevless winter
Le rapport qualité-prix du cuissard en font un achat pertinent pour des sorties à la journée – photo Dan de Rosilles

Puffy : la veste à demi-manches polyvalente

La veste Puffy SuperGiara W Short Sleeve « dark gold » ou « or fonçé » est une pièce maîtresse ! Dans un article précédent sur Bike Café, « le style gravel chez Sportful », Patrick décrivait très bien l’origine du Hoodie devenu « accessoire incontournable de la mode urbaine et un des vêtements préférés des sportifs ». Justement, Puffy est un hoodie, et pas le moindre !

Sportful Supergiara cycling woman apparel helmet liner, Puffy Sleevless winter
Hoodie incontournable, la veste Puffy protège de tout – photo Dan de Rosilles

Puffy est le mot anglais pour “doudoune”, mais pourrait tout aussi bien être le nom de votre animal de compagnie ! Puffy (« gonflée ») se conjugue ici au féminin. Je prends « ma puffy » pour sortir, elle me suit partout où je vais. Elle vole au vent quand elle est ouverte, tant sa fibre synthétique “Termore Ecodown” (une excellente alternative aux plumes animales au demeurant) qui la compose est technique, isolante, agréable, légère et déperlante.

Sportful Supergiara Cliff jersey cycling woman apparel Puffy Sleeveless
Col côtelé, fibres isolantes, demi-manches, la veste Puffy est la doudoune à ne jamais oublier – photo Dan de Rosilles

Les demi-manches permettent un usage polyvalent. Facilement combinables avec des manchettes ou sur un baselayer par temps froid ou sur un maillot, bras nus en demi-saison. Puffy est idéale en sur-couche sur un jersey, à rouler en descente ou le temps d’une pause.
Doublée sur la partie principale, elle offre un grand confort thermique, se compacte et se glisse dans la poche arrière du jersey. Grace à ses bandes élastiques, elle peut s’attacher au cadre ou au guidon. Le col montant côtelé noir renforce l’isolation de la veste qui se ferme jusqu’au menton et ne laisse pas pénétrer le froid.

Sportful Supergiara cycling woman apparel helmet liner, Puffy Sleevless winter
L’attache de la capuche de la veste Puffy permet de la rouler pour ne pas prendre le vent – photo Dan de Rosilles

À noter, pour les plus sportives, que la capuche se roule et se plaque parfaitement derrière le cou pour éviter l’effet parachute tant craint par les fanatiques de l’aérodynamisme. Puffy ne dispose pas de poches arrières, on regrettera l’absence d’ouvertures qui auraient permis d’accéder facilement aux poches du jersey. On profitera, par contre, d’une poche de poitrine en filet noir, pratique pour glisser une paire de clés (sécurisables grâce à une attache intégrée), un porte-monnaie ou un smartphone.
Puffy est la veste que toutes les femmes vont adorer !

Helmet Liner, la doublure belge du casque

Par temps froid, il vous suffira de porter la casquette belge Helmet Liner en Gore-Tex, pour vous sentir confortablement au chaud et au sec au niveau de la tête. Tout aussi polyvalente que la veste, grâce à ses oreillettes rabattables, la casquette belge est à la fois tendance et pratique ! Vous aurez le choix de protéger vos oreilles ou, au contraire, de les exposer au grand air pour mieux profiter des sons de la nature.

Sportful Supergiara cycling woman apparel helmet liner winter
La casquette belge peut être utilisée sous un doux soleil d’hiver en remontant les oreillettes – photo Dan de Rosilles

Les alvéoles respirantes à l’arrière de la tête et le textile léger permettent de la porter également sous le casque sans se sentir contrainte. Les oreillettes retroussées permettent aussi, en terme de look, de porter la casquette dans des situations plus urbaines.

SuperGiara et Giara, des collections de transition(s)

La distinction entre les gammes SuperGiara et Giara est très claire. Entre “sport” et “aventure”, il s’agit d’orienter les acheteuses vers les vêtements qui conviendront le mieux à leur façon de faire du vélo. Mais celles qui revendiqueront une forme d’ “entre-deux” pourront combiner des pièces des deux gammes pour une pratique gravel “à la carte”.

Sportful Supergiara cycling woman apparel
SuperGiara et Giara, deux collections parfaites pour faire du gravel entre amies – photo Dan de Rosilles

Sportful affiche clairement la volonté de proposer des vêtements de qualité, accessibles au plus grand nombre, pour des pratiques “branchées”, sans sombrer dans l’élitisme et l’entre-soi qu’affirment sans complexes d’autres marques. Sportful est un bon choix pour celles et ceux qui souhaitent acquérir des vêtements adaptés au gravel sans vider leur compte en banque.
On notera également la dimension éthique de la marque, qui fait fabriquer en Hongrie et en Bosnie et propose des matériaux durables, comme la fibre Thermore Ecodown utilisée pour Puffy par exemple.

Une façon détendue de faire du gravel, tout en restant souriante – photo Dan de Rosilles

Le peeling des femmes cyclistes

Cette panoplie Sportful gravel a réveillé en moi le désir de rouler. En arborant ces motifs d’inspiration animale et végétale, j’ai pu me défaire de la morte saison et ses reflets sombres et glacés, retrouver une nouvelle énergie et entrevoir positivement l’inter-saison.

Sportful Supergiara cycling woman apparel Puffy Sleeveless
Bras nus, la veste manches trois-quart SuperGiara est aussi idéale le temps d’une pause au bord du lac – photo Dan de Rosilles

À terme, nous pouvons imaginer que les changements climatiques ne permettront pas toujours de cataloguer une collection par saison, mais nous obligeront sur le vélo aussi à prendre en compte de nouvelles variables, à accepter des transitions, nous adapter à de nouveaux environnements.
Chez Sportful, on peut piocher à droite à gauche pour se faire vêtir au plus juste, répondre à ses besoins tout en bénéficiant d’un très bon rapport qualité-prix. Il ne reste plus qu’à muer, nous débarrasser de nos vieilles peaux d’hiver et endosser nos nouvelles livrées de printemps, élégantes, chatoyantes, décontractées et joyeuses.

Sportful Supergiara cycling woman apparel Puffy Sleeveless
Il est temps de sauter le pas et de se débarrasser de nos vieilles peaux d’hiver – photo Dan de Rosilles

Maillot manches courtes Sportful SUPERGIARA W PUFFY SHORT SLEEVE
Couleur : DARK GOLD
149,90 €

Maillot manches longues Sportful CLIFF SUPERGIARA W THERMAL JERSEY
Couleur : LEATHER GOLDEN OAK BLACK
109,9€

Cuissard Sportful GIARA W BIBTIGHT
129,90€

Chaussettes Sportful CHECKMATE W SOCKS
15,90€

Casquette doublée Sportful HELMET LINER
39,90€

L’aventure en gravel avec Origine et GravelUp

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L'aventure en gravel avec Origine et Gravel Up
L'aventure en gravel avec Origine et Gravel Up

Lors du dernier salon Velofolies nous avions remarqué sur le Graxx Explore une petite sacoche arborant la marque Gravel Up. Tiens, tiens… y aurait-il un partenariat derrière tout ça ? Et bien maintenant on le sait, GravelUp, créateur d’aventures et de séjours gravel, a choisi les vélos Origine pour accompagner ses clients vers les plus belles chaînes de montagne en France et en Europe.

Une vision commune du Gravel

Le Gravel, c’est un état d’esprit. C’est la liberté de rouler où l’on veut, quand on veut. C’est également une communauté de passionnés dont la motivation première n’est ni la performance ni la compétition, mais bien le désir profond de se reconnecter à la nature.

Les fans de Gravel partagent un amour de l’Outdoor, des aventures et un style de vie respectueux de l’environnement. C’est pour développer cette philosophie du Gravel qu’Origine et GravelUp s’associent.

L'aventure en gravel avec Origine et Gravel Up

Les vélos gravel tels qu’Origine les conçoit sont des vélos particulièrement polyvalents, qui allient confort et performance. Ils sont faits pour vous accompagner sur des expériences relativement longues et pour partager de grandes aventures comme lors des expéditions proposées par GravelUp.

Gravel’Up : les Vosges

Découvrez le massif des Vosges en 3 jours sur un gravel Origine.

3 jours de gravel sur les vélos Origine, ça n’a pas de prix !

GravelUp dans les Vosges
GravelUp dans les Vosges – photo Origine

Les Vosges, un massif connu de tous et pourtant assez peu fréquenté, pour la plus grande joie de ceux qui viendront le découvrir. GravelUp continue l’exploration de ce massif, mais on peut déjà dire qu’il y a de quoi vivre de grands moments, avec Tim – le super guide local – et un groupe de 10 autres aventuriers ! 

Les lacs Vert, Noir, Blanc, la Vallée de la Thur et le mythique Grand Ballon… n’auront plus de secret pour vous. Plusieurs départs sont disponibles sur ce format de 3 jours entre mai et juin : 29 avril / 6 mai (complet) / 12 mai / 27 mai / 16 juin.

Plus d’informations sur les séjours gravel avec Gravel’Up

Découvrez la gamme Origine 

Challenge Getaway : le pneu Gravel réservé à la compétition ?

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Challenge Gateway

Challenge, voilà une marque de pneus bien connue de certains d’entre nous, notamment en cyclo-cross. Si bien que la marque italienne a bâti une solide réputation au plus haut niveau de cette discipline exigeante. Aussi, je vous propose mon retour d’expérience sur les pneus Gravel Challenge Getaway, qui ne manquent pas d’atouts pour briller dans notre discipline.

Tom Pidcock, figure emblématique du palmarès Challenge (photo Challenge)

Challenge : une histoire singulière

En premier lieu, revenons sur l’histoire de Challenge. À la fin des années 1990, Pirelli souhaite se débarrasser de la marque historique franco-italienne Clément. Conscient du potentiel de cette marque à l’immense palmarès, Max Brauns reprend l’usine, mais malheureusement sans le nom Clément, racheté par la société américaine Donnelly Sport. Après quelques années de production pour d’autres marques, Max et son fils Alex décident de créer leur propre marque en l’appelant “Challenge”. Le choix du nom représentait la tâche à accomplir pour se (re)faire une place parmi les meilleurs ! Challenge dispose de sa propre usine en Thaïlande, bénéficiant sur place des caoutchoucs naturels qui s’écoulent des arbres. Ainsi, Challenge n’utilise pas de caoutchouc dit synthétiques qui n’ont pas les mêmes propriétés que le caoutchouc naturel. En associant des composés de caoutchouc naturel avec des carcasses fabriquées à partir de soie, de coton ou de polyester, Challenge se démarque dans la production actuelle.

L’usine Challenge en Thaïlande (photo Challenge)

Une histoire de TPI, mais pas que…

Pour mémoire, la densité du tissage de la carcasse s’exprime en TPI, pour Threads per Inch, autrement dit le nombre de fils par pouce, appelé aussi EPI (ends per inches). Plus le nombre de TPI est élevé, plus le fil est fin et plus le tissage est dense. Une carcasse avec un plus grand nombre de TPI est plus souple et plus flexible. Au fil du temps, les fournisseurs ont été en mesure de fournir des fils de plus en plus fins, qui ont permis aux fabricants d’atteindre aujourd’hui 320 TPI sur certains pneus de route, et parfois plus. Plus la carcasse est souple et flexible, plus le confort est important et plus l’adhérence à la route augmente. Là-dessus, Challenge utilise le procédé dit « Handmade manufacturing process ».

Le “Handmade manufacturing process” plutôt que la vulcanisation (photo Challenge)

Ce processus évite la vulcanisation (traitement à très haute température) qui assécherait, durcirait et éliminerait les propriétés du caoutchouc naturel et rigidifierait également les enveloppes. Ainsi, ce processus préserve les propriétés du caoutchouc naturel ainsi que la souplesse des carcasses.

Fabriqué à la main dans l’usine en Thaïlande (photo Laurent BIGER)

Une production “pneu à pneu”

Au début du processus, les pneus Challenge sont construits avec la même technologie que celle utilisée pour produire un boyau (c’est le même processus de production d’une bande de roulement collée à une enveloppe souple). Puis, ils sont transformés en pliant les côtés de la carcasse autour de billes d’aramide ou de Kevlar au lieu de coudre les côtés ensemble en un boyau avec une chambre à air à l’intérieur. Ce type de carcasse perlée peut donc être montée comme un pneu à tringle mais en ayant presque la même sensation de pilotage d’un boyau. Un PPS (une bande de protection anti-crevaison) est ajouté pour la résistance à la perforation. Certains modèles en ont maintenant deux (PPS2), comme sur le Challenge Getaway dont je vais vous parler.

Challenge Getaway : présentation

La technologie embarquée

La technologie embarquée du Challenge Getaway (photo Challenge)

CORAZZA ARMOR : le pneu Challenge Getaway se distingue par la double couche du revêtement Superpoly Corazza Armor tressé en 260 TPI et développé spécifiquement pour le Gravel. Il est censé être stable et durable, avec notamment des flancs renforcés. Quant à la bande de roulement, elle se distingue par des crampons centraux quasiment continus. Les crampons placés sur les épaules du pneu sont eux, au contraire, très espacés ; ce qui offre une protection maximale des flancs tandis que la bande de roulement reste plus souple.

challenge-getaway
La bande de roulement se distingue par des crampons centraux quasiment continus.

GANZO PPS2 : pour prévenir les crevaisons, Challenge a équipé son Getaway de deux inserts de protection anti-crevaison en tissu Ganzo PPS2 (Puncture Protection Stripe x2).

SMART PLUS : un composé de caoutchouc naturel spécial pour améliorer la durabilité, le contrôle et réduire la résistance au roulement.

CHAFER : un talon en aramide renforcé qui protège le pneu du contact avec la jante, et assure l’étanchéité.

Unboxing , mesures et montage

Premièrement, je découvre ces pneus livrés dans un packaging qui respire la compétition. Là-dessus, la finition s’avère visuellement de très belle qualité pour ces pneus qui sont toujours fabriqués à la main en Thaïlande.

Un packaging qui respire la compétition (photo laurent BIGER)

En tout premier lieu, j’ai pesé le Challenge Getaway dans sa version Handmade Tubeless Ready (TLR) en 700×40 mm à 458 g. En cela, c’est une valeur très honorable, mais sans se démarquer véritablement de ses concurrents aux mêmes dimensions.

Challenge Getaway
Poids du Challenge Getaway TLR 700×40 mm (photo Laurent BIGER)

Quant au montage, celui-ci va se faire sur des roues Alsatrade GRV Wavy de 24 mm de largeur interne (que je vous avais présentées dans les nouveautés matos gravel d’octobre 2022). Une donnée importante puisque la largeur interne a une influence directe sur le ballon d’un pneu. Mais je n’en suis pas encore là puisque il faut déjà les monter. Pas si simple. Comparativement à d’autres pneus, le Challenge Getaway m’a bien animé sur ce point. Premièrement, il est important de suivre les instructions vidéos de montage pneus tubeless réalisées par Challenge. Deuxièmement, je vous conseille d’être équipé de bons démonte-pneus et surtout d’une bonne dose de motivation ! Finalement, j’y arrive et peux procéder à leur mesure. Là-dessus, le Challenge Getaway accuse un bon 40,5 mm à une pression de 2,5 bar sur les roues précitées. Outre cela, ce pneu est compatible avec des jantes sans crochets (hookless). A sa pression maximale, j’ai noté une légère porosité sur la jonction entre bande de roulement et flanc.

Dimension du Challenge Getaway à sa pression d’utilisation (photo Laurent BIGER)

Challenge Getaway : le test terrain

En premier lieu, je précise que j’ai pu rouler ces Challenge Getaway durant des sorties d’environ 3h chacune. C’étaient des sorties gravel à tendance “sportive”, d’environ 60 km, alternant pistes très roulantes et routes agricoles du secteur de Verdun. La météo hivernale a permis d’alterner entre revêtement sec et totalement détrempé. Au final, environ 300 km avec ces pneus. Dans ces conditions, je ne jugerai évidemment pas de la longévité (mais je mettrai à jour cet article après bien plus de kilomètres).

Le Challenge Getaway sur les pistes rapides du bord de Meuse (photo Laurent BIGER)

Sur la route

Sur le plan du rendement routier, ces Challenge Getaway sont excellents. La partie centrale se caractérisent par des crampons quasiment continus, qui se montrent efficace pour avaler les kilomètres de bitumes dégradés. Son profil plutôt pointu permet d’exploiter au mieux sa bande roulement. Pour autant, ce pneu se montre bruyant sur la route, ce qui est plutôt étonnant au regard du rendement et de son profil.

Le Challenge Getaway sur les pistes

Aussitôt que j’ai pu attaquer les pistes, j’ai apprécié le touché souple, très souple, de ce Challenge Getaway. Presque déroutant au début, j’y ai vite pris goût ! Compte tenu du tressage en 260 TPI, ce n’est bien sûr que la conséquence logique, mais le test terrain l’illustre parfaitement. En cela, ce pneu me rappelle (un peu) les excellents Ultradynamico Rosé Race.

Challenge Getaway
Une souplesse qui permet de mieux “lire” le terrain (photo Laurent BIGER)

Si bien que cette souplesse permet de mieux “lire” le terrain. De cette façon, on gagne en confiance, et donc en vitesse. Là-dessus, l’adhérence est remarquable, et permet là aussi de se sentir en confiance, notamment dans les courbes rapides en descente sur pistes. Quant au rendement, même s’il est toujours délicat de le quantifier, il me semble excellent sur ces pistes très roulantes. Comme tous les pneus aux flancs souples, il ne faudra cependant pas trop descendre en pression, au risque de mettre en danger vos jantes.

Sur pistes roulantes, le Challenge Getaway offre d’excellentes sensations de vitesse (photo Laurent BIGER)

Et en conditions humides ?

Par la suite, certaines sorties ont été bien plus humides. Pour autant, j’ai été là aussi surpris des qualités dynamiques de ce Challenge Getaway. Bien que non spécifiquement conçu pour cela, celui-ci se montre tout à fait apte à rouler à bon rythme sur des revêtement plus humides et même plus meubles. L’accroche latérale est même plutôt bonne. En cela, les crampons placés sur les épaules permettent une prise d’angle en confiance.

Le Challenge Getaway se montre apte aux revêtements plus humides et même plus meubles (photo Laurent BIGER)

Bien servi par la remontée d’information du terrain garantie par la souplesse de la carcasse, le Challenge Getaway s’avère prévenant dans ses dérives, même à haute vitesse. Dans ces conditions, sa structure est réellement bien pensée pour se montrer non seulement efficiente, mais aussi rassurante.

Une conception efficiente, mais aussi rassurante (photo Laurent BIGER)

Tout en reconnaissant qu’il faudrait bien plus de kilomètres pour juger de sa longévité, je peux déjà présumer d’une bonne robustesse, ainsi que d’une bonne résistance à la perforation. Aucune crevaison n’est venu me perturber lors de mes sorties avec ce Challenge Getaway, et ce, même avec un certain “engagement” en descente.

Pour conclure

Honnêtement, je n’avais pas apprécié les Gravel Grinder du même fabricant, découvert lors de mon test du gravel Cadence Orée. Contrairement au Gravel Grinder, le Getaway s’avère bien plus rassurant, et pourtant tout aussi performant en terme de rendement. D’une souplesse quasiment sans égal, j’ai découvert un pneu qui ne se contente pas d’être rapide, puisqu’il sait aussi se montrer prévoyant et rassurant. D’ailleurs, ce sont des qualités qui ne font, au final, qu’augmenter l’engagement de son pilote, et donc la performance globale. Finalement plus polyvalent que prévu, le Challenge Getaway s’avère un choix évident pour les compétiteurs, mais aussi pour ceux qui souhaitent un maximum de sensations au guidon de leur Gravel. Enfin, si le prix n’est pas sa première qualité, le Challenge Getaway est un pneu qui se démarque aisément dans la production actuelle.

Caractéristiques

RéférenceModèleSerieTailleLargeurCouleurCarcasseTPITypeTalonFProtectionPrix (Cycletyres)Poids
00568GetawayPro70036 mmTanSuperPoly Corazza Armor260TLRAramidPPS2€63.85425 g
00570GetawayPro70040 mmTanSuperPoly Corazza Armor260TLRAramidPPS2€63.85465 g
00572GetawayPro70045 mmTanSuperPoly Corazza Armor260TLRAramidPPS2€63.85inconnu
Les trois tailles proposées pour le Challenge Gateway

Info fabricant : Getaway | Challenge Tir

Chez notre partenaire Cycletyres : Pneu Challenge Getaway gravel PPS2 Handmade H-TLR (cycletyres.fr)

Distributeur français : Triangle SAS – Bike Components

Un hiver au chaud et coloré avec Ekoï

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textile hiver vélo femme tenue Ekoi
Une tenue textile hivernale Ekoi testée intensivement durant plusieurs semaines. Photo : Virginie Munte.

Alors que les marques commencent à dévoiler leurs nouvelles collections printemps/été, l’hiver est encore là ! Même si de belles journées sont venues nous réchauffer un peu, il nous colle encore aux roues ! En attendant les températures printanières, je vous propose dans cet article, un retour de test longue durée d’une tenue complète hiver femme, de la marque Ekoï.

Mais au fait, Ekoï c’est quoi ?

Ekoï est une marque française, fondée à Roubaix en 2001, par Jean-Christophe Rattel, ancien cadre de Vetta et MBK. Au fil des années, elle s’est doucement imposée comme une marque incontournable auprès des professionnels et amateurs de cyclisme dans le monde entier. Aujourd’hui 4 équipes du tour de France portent des équipements Ekoï : Arkea-Samsic, Cofidis, Lotto-Soudal et Qhubeka.

De 2001 à 2008, Ekoï est vendue par des grossistes traditionnels et les principales chaines de sport. En 2008, création de son site internet, pour présenter directement au public ses nouveautés et les pros qui les portent. 2010, changement de business model pour la marque, qui décide alors de ne vendre qu’exclusivement par internet. La marque en profite également pour élargir son offre, et proposer tout l’équipement du cycliste de la tête aux pieds.

Présente dans les 4 disciplines que sont la route, le triathlon, le VTT et plus récemment le Gravel. Avec plus de 35 brevets déposés, Ekoï s’appuie sur l’expertise de ses ambassadeurs ; parmi eux, nous retrouvons : Pauline Ferrand Prévot (France), Warren Barguil (France), Philippe Gilbert (Belgique), Caleb Ewan (Australie), Guillaume Martin (France), Nairo Quintana (Colombie), sans oublier en triathlon, le double champion du monde Iron Man Patrick Lange (Allemagne) et Anne Haug (Allemagne).

Bien que ce nom ne m’était pas inconnu, je n’avais jamais testé leurs vêtements de cyclisme. Parmi les différents articles féminins proposés via leur site internet, je me suis donc composé un combo hivernal complet :

  1. La veste thermique Ekoï stripes
  2. Le sous-maillot Erin
  3. Le maillot manches longues Nathalie Simon
  4. Le collant femme à bretelles heat generating technology Ekoï by Nathalie Simon

J’ai utilisé ces vêtements durant plusieurs mois, sur différentes sorties, avec des plages de températures allant de -3° à environ +13°C.

Veste thermique Ekoï Stripes

Description

Cette veste thermique puise son inspiration de la célèbre Marinière. Sa coupe est ajustée, elle est fabriquée en tissu italien doux et respirant, l’intérieur se compose d’un tissu micro polaire. Elle combine un traitement déperlant, ainsi qu’une matière respirante.
Son col est montant, doublé polaire. Ses logos sont plutôt discrets, elle possède des bandes réfléchissantes dans le dos pour plus de visibilité, une bande en silicone élastiquée sur le bas du corps, et un zip autobloquant avec cache zip en haut et en bas, pour éviter tout frottement. Cet article possède 3 poches arrières + une poche zippée, sécurisées par un biais élastiqué.

Composition : 90 % polyester, 10 % polyuréthane.

Sur le terrain

Commandée en taille S, après m’être référée au tableau des tailles, cette veste taille plutôt bien. Un petit bémol au niveau de sa coupe, qui est trop longue, quand comme moi on mesure 1,53 m. Si je la descends en intégralité, elle me couvre la totalité du fessier. Sur des sorties humides et boueuses par contre, cela peut être un avantage pour ne pas avoir les fesses mouillées.

textile hiver vélo femme tenue Ekoi
La veste marinière Ekoi Stripes sort de l’ordinaire au niveau de son look et ce n’est pas pour me déplaire ! Photo : Virginie Munte.

Sur le vélo, elle est agréable à porter. Son tissu déperlant combiné au tissu intérieur en micro polaire, vous protège efficacement du froid, du vent et également de la pluie fine. Ses 3 poches arrières + une petite zippée, d’un bon volume, permettent d’emporter l’essentiel avec vous. Son col montant en tissu polaire, protège efficacement votre cou et votre nuque des courants d’air. Sa bande élastique en silicone dans le bas du dos est efficace, la veste suit vos mouvements tout en restant bien en place.

Testée sur plusieurs mois, avec des températures comprises entre -3° et 9/10°C, par temps venteux, humide, sec et même sous la bruine, cette veste a parfaitement rempli ses fonctions. Je n’ai jamais eu froid, et je n’ai jamais ressenti le vent passer au travers, et l’évacuation de la transpiration est très satisfaisante. Elle m’a également bien protégée de la pluie fine.

textile hiver vélo femme tenue Ekoi
La présence de bandes réfléchissantes plus larges dans le dos et donc plus visibles est une nouveauté sur ce modèle. Photo : Virginie Munte.

Comme vous l’aurez compris, j’ai été très satisfaite par cette veste, dont le style (marinière) sort un peu de l’ordinaire. Durant les sorties les plus froides, je l’ai combinée avec le sous-maillot Erin et le maillot manche longue Nathalie Simon (de -3° à +8/9°C), et simplement avec le sous-maillot Erin pour les autres (de +9° à +10/11°C).

Cette veste est disponible sur le site internet de la marque : www.ekoi.fr

2 coloris proposés noir ou bleu, taille du XS au 2XL.

Veste Thermique Femme EKOI STRIPES Noir

Tarif : 159,99€ mais vous la trouverez à -60 % en ce moment.

Sous-maillot thermo EKOÏ ERIN col montant zippé

Description

textile hiver vélo femme tenue Ekoi
Le sous-maillot Ekoi Erin a été testé entre -3 et +13°C. Photo : Virginie Munte.

Le sous-maillot de corps ERIN, possède un col montant zippé. Sa coupe est très ajustée, pour un effet seconde peau, et ses coutures sont plates. Il est conçu en Meryl®Nexten®, nouvelle fibre technologique qui est environ 30 % plus légère que le polyester et près de 40 % plus légère que le coton. Meryl® Nexten® offre une barrière contre les températures extrêmes grâce à son noyau rempli d’air et permet une évacuation rapide de la transpiration. Ce sousmaillot thermique est anallergique, anti-odeurs et antibactérien.

Composition : 54 % Meryl® Nexten®, 37 % Polypropylène, 9 % Elasthanne

Sur le terrain

Ce sous-maillot m’a conquise ! Commandé en taille XS/S, il me va comme un gant. Sa coupe est très ajustée, effet seconde peau sans pour autant s’y sentir comprimée, et grâce à ses coutures plates, je n’ai souffert d’aucune irritation. Hyper léger et confortable, il est vraiment très agréable à porter. Son col montant avec fermeture éclair est très utile sur les longues sorties, car on peut l’ouvrir et le fermer à sa guise suivant les températures.

textile hiver vélo femme tenue Ekoi
Le col montant du sous-maillot Erin avec sa fermeture éclair est très utile sur les longues sorties car on peut l’ouvrir et le fermer à sa guise. Photo : Virginie Munte.

Lors de mes sorties, il s’est révélé très efficace, tant pour le maintien au chaud que dans l’évacuation de la transpiration. Il ne garde pas les mauvaises odeurs, ce qui lui ajoute une qualité supplémentaire non négligeable.

Ce sous-maillot a parfaitement rempli sa mission, combiné au maillot manches longues Nathalie Simon et à la veste thermique Stripes durant mes balades les plus froides de -3° à +8/9°C, à la veste thermique pour des températures comprises entre 8° et 10/11°C et simplement au maillot pour les sorties les plus tempérées et ensoleillées +13°C.

Cet article n’étant plus disponible, vous trouverez cependant son homologue : le sous-maillot thermo col haut EKOI EVA blanc au prix de 44,99 €.

Taille XS/S, M, L/XL

Maillot manches longues EKOÏ by Nathalie Simon

Description

textile hiver vélo femme tenue Ekoi
Le maillot manches longues Ekoï by Nathalie Simon est composé à 100 % en fibre polyester. Photo : Ekoi.

Le maillot manches longues by Nathalie Simon, d’inspiration ethnique, est fabriqué avec un tissu extérieur en fibre thermique respirante, et sa couche intérieure, quant à elle, est en tissu micro polaire. Il possède un col montant avec un zip intégral autobloquant sur l’avant, une bande en silicone élastiquée sur le bas du corps et 4 poches arrières, dont une zippée. Sa coupe est ajustée. Ses couleurs vives et ses bandes réfléchissantes, vous assurent une bonne visibilité. Il bénéficie également d’une protection UV (UPF 50+).

Composition : 100 % polyester

Sur le terrain

Pour ce type d’article, dans d’autres marques je prends généralement du XS, mais en me basant sur le guide des tailles Ekoï, je l’ai commandé en taille S. La taille est bonne, le maillot est près du corps, sans m’y sentir à l’étroit pour autant. Son tissu intérieur est agréable et chaud, combiné au sous-maillot et à la veste thermique pour les sorties les plus froides, et seulement au sous-maillot pour des températures plus clémentes, il a correctement rempli ses fonctions.

textile hiver vélo femme tenue Ekoi
Le maillot manches longues Ekoi by Nathalie Simon, d’inspiration ethnique, est fabriqué avec un tissu extérieur en fibre thermique respirante. Photo : Virginie Munte.

À l’issue de mes tests, il en ressort donc, une bonne isolation avec une évacuation satisfaisante de la transpiration, mais par contre, il retient un peu trop les mauvaises odeurs à mon goût.

Ses couleurs vous rendent bien visible sur les portions de routes, ses 4 poches vous offrent une capacité de stockage pour votre casse-croute par exemple, et il est possible de sécuriser votre CB ou vos clés dans sa petite poche zippée. Le maillot reste bien en place grâce à sa bande élastique en silicone.

Vous le trouverez sur le site Ekoï en coloris violet, de la taille XS à XL.

Maillot Manches Longues Femme EKOI BY NATHALIE SIMON Violet

Tarif : 99,99 €, mais actuellement en promotion à -60 %

Collant femme à bretelles heat generating technology Ekoï by Nathalie Simon

Description

textile hiver vélo femme tenue Ekoi
Le collant Ekoi “Heat Generating Technology” propose une nouvelle technologie à base de fibre BeHOT. Photo : Ekoi.

Ce collant long propose une nouvelle technologie à 2 brevets (ROICA et Asahi Kasei Strech Energy). La fibre BeHot retient la chaleur pendant les mouvements, et la distribue lorsque votre corps en a besoin, vous permettant d’augmenter votre température corporelle jusqu’à 1° à 2°C supplémentaires. Sa peau possède des inserts en gel double densité pour les longues sorties, et elle est adaptée à l’anatomie féminine. Il bénéficie d’un traitement déperlant ainsi que d’une couche intérieure en polaire. Il possède un zip en bas du dos, et des fermetures éclair au niveau des chevilles.

Composition : 85 % Nylon, 15 % Elasthanne

Sur le terrain

Commandé en taille S, la coupe est parfaite. Dès l’essayage, on se sent immédiatement au chaud, son tissu intérieur en polaire est très agréable sur la peau. Ses fermetures éclair au niveau des chevilles sont bien pratiques pour l’enfiler ou le retirer, mais également pour arranger ses chaussettes. Un de ses autres atouts, c’est son zip placé en bas du dos, qui vous facilite la vie quand un besoin pressant se fait sentir. Les bretelles étant suffisamment élastiques, plus besoin de se déshabiller, on ouvre le zip et le tour est joué ! Et lorsque les températures sont basses c’est d’autant plus appréciable.

textile hiver vélo femme tenue Ekoi
Un des atouts cachés du collant est son zip placé en bas du dos, qui vous facilite la vie quand un besoin pressant se fait sentir ! Photo : Virginie Munte.

Lors de mes sorties, j’ai pu constater l’efficacité réelle de la fibre BeHot. Même sur des sorties en dessous de 0°C, je n’ai jamais ressenti le froid passer à travers. Un excellent maintien de la chaleur donc, pour ce collant, qui est le plus chaud de ma garde-robe. Au même titre, la respirabilité est au rendez-vous.

Ayant réalisé tous types de sorties avec cet article (courtes 30 km, moyennes 50/60 km ou longues 80 km), sa peau qui se compose d’inserts en gel double densité, s’avère efficace. Aucune gêne ni inconfort durant l’activité et pas d’irritations à l’arrivée.

textile hiver vélo femme tenue Ekoi
Le collant ‘Heat Generating’ s’est avéré très confortable durant mon test hivernal. Photo : Virginie Munte.

Vous l’aurez donc compris, ce collant a comblé mes attentes, si je devais le qualifier par un seul mot, je dirais qu’il est terriblement efficace !

Vous le trouverez sur le site Ekoï en coloris violet ou noir, de la taille XS à XL.

Collant Femme à Bretelles Heat Generating Technology EKOI BY NATHALIE SIMON Violet

Tarif : 189,99 €, mais actuellement en promotion à -60 %

Pour conclure

Durant mes tests, les produits Ekoï ont bien rempli leurs fonctions, avec cependant, une mention spéciale pour le sous-maillot ainsi que pour le collant.

Il en ressort pour chaque article, un bon maintien de la température corporelle et une bonne évacuation de la transpiration. Les coupes des vêtements sont ajustées, près du corps tout en restant agréables à porter et confortables.

Le guide des tailles est assez fiable, en vous y référant vous trouverez facilement la vôtre.

À mon sens, je dirais que les produits Ekoï bénéficient d’un bon rapport qualité/prix.

Si vous voulez donc parfaire votre dressing, profitez en ce moment des remises sur le site EKOÏ.

Site Internet : www.ekoi.fr

Le petit guide des lunettes de vélo : afin d’y voir plus clair

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Choisir ses lunettes de vélo
Choisir ses lunettes de vélo

Pour les pratiquants sportifs, la vue et la protection oculaire sont essentielles. Les lunettes de vélo se sont banalisées en devenant un équipement commun de la panoplie du cycliste et même un accessoire de mode. Au moment de les choisir, vous devez néanmoins vérifier certains critères, en fonction de votre vue et de votre pratique. De nombreux progrès ont été réalisés dans ce domaine et aujourd’hui les cyclistes disposent d’un très large choix qui va leur permettre de trouver la bonne paire de lunettes. Bike Café vous propose ce petit guide pour vous aider à trouver celles qui vous conviendront le mieux.

Depuis toujours

La protection des yeux sur le vélo n’est pas une préoccupation nouvelle. Les “Forçats de la route” roulaient dans des nuages de poussières sur des routes qui ressemblaient plutôt à des chemins. Ils avaient adopté des lunettes de motard ou d’aviateur sans branche, tenues par un élastique derrière la tête. Plus tard Louison Bobet, Fausto Coppi… les élégants du peloton portaient les mêmes lunettes de soleil que celles qu’ils utilisaient l’été, en bord de mer. Faute de lentilles et de lunettes adaptées, Laurent Fignon, dans les années 80, roulait avec ses petites lunettes à monture métallique qui lui valurent le surnom de “professeur”.

L’histoire de la lunette sportive de vélo a suivi l’évolution des technologies d’optique et les dernières innovations vont jusqu’à inclure dans les verres la visualisation des données transmises par vos outils électroniques. On s’éloigne de l’usage d’origine pour apporter de nouvelles fonctionnalités plus proche de l’écran d’ordinateur que de celle de nos “binocles” d’antan.

Quel cycliste êtes-vous ?

Le premier critère de choix des lunettes est esthétique. Le style attire l’œil, mais est-ce que l’œil sera d’accord avec le look que vous voulez lui imposer ? On peut être inspiré par tel ou tel champion et la paire de lunettes peut devenir un accessoire qui vous permettra de ressembler à votre idole. Certaines marques jouent cette carte et mettent en scène leurs ambassadeurs dans leurs campagnes de pub ; et ça marche ! Ça fonctionne d’autant mieux que financièrement il sera plus facile de jouer le mimétisme avec votre champion préféré au niveau de ses lunettes, que de vouloir vous offrir le même vélo que lui.

Choisir ses lunettes de vélo
Quel cycliste êtes-vous ?

Le type de lunettes doit correspondre à votre pratique cycliste. Certains roulent décontractés et les portent plutôt lifestyle, d’autres plus sportifs choisissent des modèles galbés plutôt race inspirés par les coureurs pros ; les prudents gardent sur le nez leurs verres correcteurs usuels : tout est permis. Bike Café vous propose d’ouvrir les yeux sur les options qui peuvent guider vos choix.

La pratique sportive

Choisir ses lunettes de vélo
Portées par un grand champion, les lunettes peuvent être séduisantes – Photo Oakley

Dites moi quelles lunettes vous portez et je pourrais deviner quel cycliste vous êtes ! Chacun son style et aujourd’hui le choix est large. Depuis l’avènement des sports outdoor, la notion de transversalité des pratiques a fait évoluer l’offre. Une paire de lunettes de qualité est relativement chère et pour ceux qui pratiquent plusieurs sports, il faut obtenir le meilleur compromis.

Les formes

Larges, galbées, avec contours, verre total, branches droites ou courbées… le design de la lunette vélo suit les modes, les tendances et ces différentes formes sont à considérer en harmonie avec le casque. Lorsqu’on choisit des lunettes de vue et si on a affaire à un bon opticien, généralement le choix de la monture tient compte de la forme du visage et de la largeur du nez… Les lunettes de vélo devraient obéir aux mêmes principes, ce qui n’est pas souvent le cas. Pour le nez, préférez des “pinces nez” réglables ou interchangeables.

Pour les branches, essayez vos lunettes avec votre casque, afin de voir si celles-ci se placent bien. Si les branches viennent buter contre le l’arrière du casque il y a de fortes chances qu’elles se mettent à avancer sur votre nez, ce qui sera gênant. Sur Bike Café nous faisons souvent des tests associant les deux : c’est le cas du test du casque KASK Protone et lunettes Supernova KOO réalisé par Hugo ou celui de Dan sur le Casque Limar Air Stratos et lunettes Argo.

Test des lunettes Oakley Sutro Lite
Le style masque illustré par les Oakley Sutro testées par Gabriel en 2021, ce modèle est toujours au catalogue.

Le style masque qui offre un champ de vision optimal ne conviendra pas aux petits visages. Un écart trop important entre le nez et les verres peut laisser passer des petits insectes, de la poussières et même de l’air ce qui peut être désagréable dans les longues descentes.

Les verres

Quand on dit les verres, il s’agit en fait la plupart du temps de polycarbonate. Étant de la génération Fignon, je roulais dans les années 80 avec des RayBan cerclées de métal doré et lors d’une chute un peu grave, le verre s’est cassé entaillant mon visage ; heureusement mon œil n’a pas été touché. La composition des verres actuels les rend plus légers et surtout, ils ne se cassent pas en cas de choc.

Ces nouvelles matières permettent d’obtenir des formes galbées plus protectrices. Les verres doivent assurer la protection solaire mais également, notamment en gravel, contre les agressions possibles des poussières des pistes, des branches des arbres…

Certaines marques proposent des verres interchangeables qui permettent d’avoir un verre blanc de protection si le soleil est résolument caché, ou si on roule de nuit et un verre solaire. C’est une solution intéressante si on part en voyage bikepacking avec des conditions lumineuses qui vont forcément évoluer.

Choisir ses lunettes de vélo
Le traitement oléphobe peut vous aider – photo Laurent Biger

Les verres peuvent recevoir des traitements. Le plus intéressant est l’antibuée qui est le plus utile lorsqu’on est à vélo. Le traitement hydrophobe permet de faire glisser l’eau sur le verre évitant les gouttelettes qui gênerait la vision. Le dernier traitement que l’on trouve généralement sur ces verres est l’oléophobe qui en offrant une surface lisse évite l’adhérence de saletés (insectes, boue…), comme illustré sur la photo de Laurent qui roule sur ses piste de la Meuse souvent boueuses.

La filtration

Généralement les lunettes de vélo sont choisies pour offrir une protection solaire. Cette protection répond à une norme qui définit cinq catégories :

  • Catégorie 0 : les verres sont transparents ou très légèrement teintés. Ils offrent très peu de protection contre l’éblouissement du soleil (filtration entre 0 et 19 % de la luminosité). On les réserve aux temps pluvieux ou lorsqu’on roule de nuit.
  • Catégorie 1 : les verres offrent une faible protection (entre 20 et 57 %). On les choisit lorsque le ciel est nuageux ou en cas de brouillard par exemple, on peut dans ce cas les choisir de couleur jaune.
  • Catégorie 2 : les verres offrent une filtration plus importante (58 et 82 %) pour les périodes partiellement ensoleillées avec une luminosité moyenne.
  • Catégorie 3 : c’est la catégorie qui est la plus généralement choisie (83 à 92 %). Elle convient à la plupart des ensoleillements avec une protection anti-UV optimale. À choisir par temps ensoleillé avec une forte luminosité.
  • Catégorie 4 : les verres filtrent jusqu’à 97 % de la lumière. Ils sont rarement proposés pour le vélo et principalement réservés à l’alpinisme et au nautisme pour lutter contre la réverbération du soleil qui peut brûler la rétine ! Notez que la conduite est interdite avec cette catégorie de verre.

Les technologies

On mesure les progrès technologiques réalisés sur les lunettes de sport par l’éventail des technologies proposées.

  • Les verres Iridium : ce sont ces verres miroir qui offrent un look très “race” aux lunettes cyclistes. Il procure un look très affirmé qui vous obligera à appuyer fort sur les pédales si vous ne voulez pas être ridicule. Ils ont l’avantage de réfléchir efficacement la lumière en cas de forte luminosité.
  • Les verres polarisants éliminent les reflets de surfaces de la route et améliorent les contrastes.
  • Les verres photochromiques : ils sont particulièrement appréciés pour le vélo car ils permettent de s’adapter automatiquement à la luminosité ambiante. Généralement ils évoluent entre les catégories 2 et 3 et permettent de passer d’une zone ensoleillée à un zone assombrie et inversement. C’est la vitesse de transition qui sera le critère important à observer lors de votre choix.

La couleur des verres

La couleur des verres a également sont importance. Elle n’est pas là pour faire joli et il convient de faire le choix non pas sur des critères esthétiques, mais plutôt sur les caractéristiques suivantes :

  • Le brun : accentue les contrastes et les détails, il est donc naturellement recommandé aux myopes. C’est une des couleurs les plus confortables pour les yeux et elle sera parfaite pour les yeux sensibles.
  • Le jaune/orange : augmente les contrastes et le relief. Ils sont conseillés pour tout type de correction. Il est idéal pour offrir une protection par temps couvert et permet de réduire la fatigue visuelle. De nuit cette couleur réduit les éblouissements.
  • Le vert : convient également à tout type de correction, mais il est préférable de porter ces verres lorsque l’ensoleillement est faible.
  • Le gris : est plus adapté aux hypermétropes car cette couleur procure une bonne restitution des couleurs naturelles et réduit l’intensité lumineuse.
  • Les couleurs bleue/rose : n’ont pas la cote auprès des opticiens. J’ai pourtant constaté que le rose apportait un gain de netteté dans les environnements très verts.

La correction

Test lunettes Optilabs
Le test que nous avions effectué sur des lunettes Optilabs en 2020.

Ce problème m’a suivi toute ma vie sportive. Dans les sports de ballon d’abord où c’était le pire, notamment pendant ma période hand-ball. En vélo, avant de bénéficier de lentilles, je portais ces fameuses RayBan aux verres très larges et protecteurs. Pour la plongée sous-marine j’avais un masque spécial avec des verres correcteurs collés. Pour la montagne et le ski j’avais trouvé la marque Demetz qui proposait de “fausses lunettes arrondies” avec coques. Le verre était plat, mais la monture protégeait des reflets et de la réverbération. Les pathologies visuelles touchent de plus en plus de monde et la recherche de correction visuelle sur des verres de plus en plus élaborés est particulièrement active. Les possibilités sont toutefois limitées dès lors que l’on voudra des verres galbés avec des corrections importantes ou particulières.

Choisir ses lunettes de vélo
Pas trop le choix fin 70… pour moi c’était des RayBan avec verres correcteurs – photo François Birukoff

Le système Koo Optical Clip repose sur Une petite monture binoculaire très légère, sur laquelle on fera monter des verres de vue. Elle viendra se clipser à l’intérieur des modèles Spectro et Demos. Le système est pratique, sûr et rapide à monter et à enlever. Son poids est hyper léger : 1,8 g.

La marque Ekoï, bien connue dans le monde du vélo, s’est lancée sur ce créneau en proposant 2 types de corrections. Sont concernés les modèles “Sportswear” : PARADISE / SPORT FASHIO et les modèles “Courses” : PERSOEVO9 / PERSOEVO10 / SPORT OPTICAL

Les PREMIUM70 et 80 proposent un insert optique avec des verres correcteurs à votre vue (ces inserts se clipsent sur le pont de nez à l’intérieur de l’écran) comme les Koo.

Les lunettes connectées

En 2019 nous avions déjà pu découvrir le modèle EVAD-1 de Julbo qui utilisait une technologie Activelook de Microleed (une société leader dans le domaine des microdisplay OLED) pour afficher des informations telles que le BPM (battements par minute), la vitesse… ou bien encore la distance. Avec sa connectivité Bluetooth, cette technologie semblait prometteuse pour offrir aux sportifs toujours plus d’informations, consultables directement grâce aux lunettes ou dans l’application dédiée qui complète le dispositif.

Depuis la recherche évolue ; nous avons rencontré la marque Engo lors du dernier Roc d’Azur. La visée haute permettant d’afficher vos données au travers du verre de vos lunettes n’est plus de la science fiction, mais bien une réalité. Cette marque en fait la preuve avec une deuxième évolution de ses modèles. Un premier modèle sera plus orienté course à pied avec un masque plus étroit et un second, plus large, sera dédié au vélo. Affaire à suivre et sans doute à tester.

Pour conclure

Nous sommes loin des années pionnières du vélo où le choix était quasiment inexistant. Aujourd’hui c’est presque l’inverse : le choix est énorme et il n’est pas facile de se repérer dans cette jungle oculaire. Ne vous limitez pas à un choix uniquement basé sur l’esthétique, même si ce critère est également important. Pensez au confort, à l’ergonomie en fonction de votre visage et à l’association avec votre casque. Allez dans le détail pour la couleur des verres et leur technologie en fonction de vos conditions habituelles d’utilisation.

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