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Changement de braquet pour Origine qui dévoile sa nouvelle usine de 7.500 m2

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Visite de la nouvelle usine des Cycles Origine
Visite de la nouvelle usine des Cycles Origine

La croissance des Cycles Origine, portée par le succès de ses vélos, a amené la marque nordiste à s’installer dans une nouvelle usine adaptée à la mesure de ses ambitions. Satisfaire ses clients, produire dans les délais et dans le respect de l’environnement : tels sont les principaux objectifs de ce nouvel outil industriel. Pour cette marque née dans un garage, qui s’était ensuite installée à Somain sur 2200 m2, c’est un grand pas franchi en peu d’années. Une telle réussite en France dans le monde du vélo est rare. C’est avec énormément de plaisir que l’équipe de Bike Café a découvert sous la neige, cette magnifique usine bourrée de technologies, qui va permettre à Origine de franchir une nouvelle étape dans son développement. (Textes Patrick & Matthieu – Photos Philippe Aillaud – Vidéos Jérôme Armand)

Retour aux origines

Le passé d’Origine est récent : c’était hier ! Dix années, à l’échelle de la création d’une marque connue et reconnue, c’est presque rien dans un monde du vélo relativement conservateur. Rémi Lefèvre, co-fondateur et directeur général de la marque nordiste, nous le rappelle au micro de Bike Café : “On a commencé en mode start-up dans un garage pas très loin d’où nous sommes maintenant. Nous n’avions qu’un seul cadre route, lAxxome, sur lequel on avait tout misé. Nous n’avions pas d’argent pour la comm’, le marketing… il fallait se débrouiller. Quand on est arrivé dans notre bâtiment de Somain, nous étions 6 collaborateurs, perdus dans les 2200 m2. Un peu avant la pandémie de Covid, nous étions 25. Nous sommes aujourd’hui 100 collaborateurs et notre objectif est de doubler nos effectifs à l’horizon 2026/2027. Cette nouvelle usine va nous permettre d’atteindre cette prochaine étape“. La saga d’Origine est déjà une belle histoire et comme le mentionne Rémi, cette belle usine toute neuve, située à Rouvignies, près de Valenciennes, non loin du garage des débuts, marque un retour symbolique à des origines pas si anciennes que ça.

Enregistrement vidéo Jérôme Armand

Bike Café, né à peu près à la même époque, a suivi avec intérêt le développement d’Origine. Patrick avait testé la première version du Graxx en 2019. Hugo avait réalisé la visite de l’usine Origine de Somain en 2020 à l’occasion du test du gravel Origine Trail en aluminium. Matthieu l’avait suivi peu de temps ensuite la même année pour un autre sujet. Ces 10 années passées pour atteindre l’installation de ce nouvel outil industriel ont été passionnantes. En partant d’un unique cadre route, il a fallu diversifier une gamme, aujourd’hui complète avec de la route, du VTT, du gravel, de l’électrique et même un vélo d’enfant (draisienne 12 pouces), pour devenir une marque reconnue dans le monde du vélo. La prochaine étape sera de développer sa notoriété à l’international, qui représente seulement 10% du chiffre d’affaires actuel. Ce développement se fera sur des pays proches, afin de conserver le modèle actuel de construction des vélos à la commande et pour maintenir la qualité et les coûts de livraison.

Une usine moderne de 7.500 m2 qui a nécessité 2 années de travaux

Une usine neuve c’est à la fois un projet architectural mais aussi industriel, qui offre la possibilité de repenser sa production. “L’investissement a été important et même majoré de 25% par rapport à une usine aux normes standards. Nous avons voulu un outil qui aura un impact minimum sur l’environnement et utilisant le minimum d’énergie”, précise Yves Amiel, co-fondateur de la marque.

C’est Alexandre Philippart qui a été le chef de projet de cet ambitieux projet. Il nous avouera que pendant 2 ans, il n’a pas vraiment eu le temps du faire du vélo. Des fondations creusées en 2022 à ce début 2024, il n’a pas fallu ménager son temps pour suivre les différentes phases du projet.

Interview Matthieu Amielh, vidéo Jérôme Armand

On a repensé tout notre processus industriel pour pouvoir mieux produire et coller au business plan des cinq prochaines années. La question était de savoir comment on pourrait augmenter notre productivité, tout en gardant notre qualité sur le process de la peinture. Avant 2024, nous réalisions de façon 100% manuelle l’application des trois couches : primaire d’accroche, application de la base durcie et du vernis. Aujourd’hui, nous avons décidé d’automatiser et standardiser la partie primaire et vernis. Ce sont les deux parties les plus importantes du process et donc pour cela, nous avons robotisé ces deux applications“, explique Alexandre Philippart.

Pour l’instant, 99% de la partie concernant l’application du primaire est réalisée. La partie vernis est en cours pour affiner les réglages des robots qui appliqueront de façon reproductible la bonne épaisseur et le même “tendu”. L’usine est neuve et ses 3 cabines de peinture sont opérées par 5 peintres qui vont assurer la cadence de production de 30 à 35 vélos/jour.

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Le stockage – photo Philippe Aillaud

Le stockage est également au coeur du fonctionnement, en aval de la chaîne de montage. Réaliser un automatisme comme on en voit chez Amazon serait inapproprié et représenterait un coût énorme. Une réflexion est engagée pour automatiser le picking, mais la forte contrainte réside dans le fait qu’Origine assemble des vélos à la carte, via un puissant configurateur en ligne. Chaque vélo est différent, donc chaque lot d’équipements est forcément différent. Pour l’instant, l’approvisionnement est réalisé comme une préparation de commande dans les grandes surfaces. Un chariot pour 5 vélos à monter qui viendra livrer aux pieds des postes de montage, tout l’équipement du vélo. C’est pareil pour les roues qui disposent désormais de beaucoup plus de place qu’à Somain, pour le montage manuel réalisé au cœur même de l’usine. Après contrôle le vélo monté va suivre le cheminement automatisé dans l’atelier, pour arriver à la zone de préparation de l’envoi au client (voir le final de la vidéo de notre parcours de visite).

Origine soigne sa politique RSE : une nouvelle usine “propre”

Pour ce nouvel outil industriel, le projet ne réside pas uniquement dans un gain de productivité, l’ambition est effectivement de produire plus, mais également de produire propre. La réflexion a été globale : elle va de comment sont expédiés les vélos aux clients et comment l’usine est approvisionnée par ses fournisseurs, comment fait-on pour appliquer les peintures sur les vélos en évitant la perte et donc les déchets, comment on recycle cartons et autres emballages…

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Produire plus, mais également de produire propre. On aperçoit le toit de l’usine qui éclaire et alimente en énergie le bâtiment – photo Origine

Pour le reste, l’usine située à proximité des axes de transport réduit l’impact carbone de son activité. Le bâtiment a intégré les plus récentes technologies pour faire baisser au maximum sa consommation énergétique. Un système d’automatisation des volets de protection solaire est installé sur le toit, pour faire varier l’orientation des lamelles en fonction de l’ensoleillement. “Sur le toit, nous avons plus de 1000 panneaux solaires pour rendre l’usine auto-suffisante en électricité ainsi qu’une station météo qui pilote l’ensemble du système…“, précise Rémi Lefèvre, lors de l’interview qu’il nous a donnée. Jusqu’aux poubelles, que nous avons observées dans les couloirs, la prise en compte des préoccupations écologiques est présente. C’est bien réel : ce n’est pas du greenwashing !

Vidéos : Jérôme Armand et Patrick Van Den Bossche

La R&D, au coeur du développement d’Origine

Tous les cadres Origine sont issus du travail conjoint et d’aller-retours entre le bureau d’études et l’équipe de design. Dix personnes travaillent à temps plein au département études et design, soit 10 % de l’effectif global d’Origine.

L’équipe de design, située au premier étage de l’usine, travaille sur les formes du nouveau cadre. Une fois la première ébauche validée, le cadre est conçu numériquement par le bureau d’études sur des logiciels spécifiques de dessin, permettant d’avoir des aperçus en 3D sous tous les angles. Cela permet de valider les dégagements (passage pour les pneus, les angles…) et de définir une première géométrie.

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La CAO permet de visualiser le vélo en 3D sous tous les angles et dans les moindres détails. Photo : Origine.

Vient ensuite une phase de prototypage. Les cadres et fourches sont imprimés par petites pièces sur des imprimantes 3D, puis collés afin de vérifier la forme globale du vélo, mesurer les dégagements nécessaires et valider l’esthétique du cadre. L’impression 3D permet d’économiser des coûts importants, notamment sur la fabrication de moules.

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Au premier plan, un cadre et sa fourche issus de l’impression 3D, qui donneront naissance au futur cadre carbone, derrière. Photo : Philippe Aillaud

Les cadres sont ensuite testés, via des méthodes de simulation numériques (éléments finis), permettant d’appliquer des efforts mécaniques, de mesurer les contraintes et les déformations engendrées. 

« Le cadre est découpé en des milliers de petits éléments. A chaque noeud de chacun de ces éléments, le logiciel vient calculer la contrainte et la déformation. Un calcul peut prendre jusqu’à plusieurs jours selon la finesse du maillage », précise Pierre Elbel, ingénieur en conception mécanique et responsable du Bureau d’Études.

Les contraintes mesurées doivent respecter les valeurs de la norme ISO (par exemple, sur le test de choc frontal) afin que le vélo soit autorisé à être vendu sur le marché. De nombreuses itérations sont nécessaires, avant d’aboutir à la forme finale du vélo qui sera produit.

Ce travail est plus complexe sur la conception d’un cadre de VTT puisqu’il faut prendre en compte les déplacements de la fourche et de la suspension (cinématiques), qui vont engendrer des contraintes supplémentaires sur le cadre. Bike Café a pu ainsi voir les premières esquisses 3D d’un futur VTT Trail, qui sera dévoilé cette année.

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Origine, c’est aussi une gamme de VTTs qui devrait s’enrichir cette année – Photo : Origine

Une fois la forme finale validée au niveau géométrie et mécanique, le moule final, qui permettra sa production, pourra alors être fabriqué. Chaque vélo Origine est issu d’un moule développé à 100 % en interne, avec une « recette » (lay-up) définie par le fabricant nordiste.

Origine propose aussi une gamme complète de roues Prymahl, carbone et aluminium, avec la famille Orion pour la route, Véga pour le gravel et Polaris pour le VTT, avec la possibilité de s’équiper d’un moyeu dynamo Son pour alimenter un éclairage. 

Le bureau d’études travaille aujourd’hui sur de nombreux développements : nouveaux vélos, nouvelles pièces… nous vous en dirons plus dans les prochains mois !

La préoccupation n°1 d’Origine : un service client irréprochable

Pour Rémi Lefèvre, la satisfaction et la relation avec le client sont des préoccupations majeures d’Origine. De plus en plus de marques, y compris celles qui ont un réseau de distribution, se mettent à commercialiser leurs productions par Internet et dans ce domaine il faut être irréprochable pour se démarquer. Pour Origine, cela va de toute la partie conseil que la marque assure en direct avec ses clients pour les aider à choisir, jusqu’à la qualité du carton de livraison et le respect des délais pour cette étape finale. Le SAV n’est pas oublié et récemment Origine a mis en place un dispositif de visio-conférence pour être encore plus proche de ses clients.

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Le conseiller technique aide le client final à choisir le meilleur vélo par rapport à ses besoins. Photo : Origine.

Pour les clients intéressés par l’achat d’un vélo Origine, mais ne pouvant pas se déplacer à Rouvignies, il est possible de prendre rendez-vous avec un des experts techniques de la marque pour réaliser une visio-conférence.

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Un conseiller technique Origine répond aux questions d’un client. Photo : Origine

Ce dernier assistera le cycliste dans le choix du bon modèle, lui proposera d’assister à l’assemblage des vélos dans la zone de production, de visualiser les couleurs des vélos en production pour avoir une meilleure idée du rendu final du vélo ou répondra simplement à toutes ses questions sur le choix d’une taille de potence, de cintre, d’une transmission ou le choix d’un vélo électrique ou musculaire. Plus d’informations sur la visio-conférence dans la vidéo ci-dessous.

Cliquez sur le lien suivant pour retrouvez le calendrier 2024 de prise de rendez-vous pour une visio-conférence.

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Le superbe show-room offre une vue plongeante sur l’atelier de montage – photo Origine

La nouvelle usine pourra également accueillir ceux qui veulent venir sur place pour voir les vélos dans le superbe show-room, qui offre une vue plongeante sur l’atelier de montage. Dans les projets d’aménagement, il est prévu d’implanter sur l’immense terrain de presque 4 hectares, un parcours d’essais des vélos pour les clients qui viendront ici à Rouvignies. Lors de notre visite, nous avons rencontré un client, accompagné par sa femme, venu pour choisir son prochain VTT. Un conseiller technique lui présentait le vélo et répondait à ses questions. La notion de service est ancrée dans les gènes de la marque, nous l’avons véritablement senti aux différentes étapes de notre parcours de visite.

Test intensif de la gamme textile vélo hivernale GripGrab

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Test équipements d'hiver Gripgrab
Test équipements d'hiver Gripgrab

Lorsque l’on m’a proposé de tester de nouveaux produits GripGrab, j’ai tout de suite pensé à des accessoires types gants, bonnets ou sur-chaussures. Je suis depuis plusieurs années une convaincue des équipements de la marque, réputés très efficaces contre les conditions météo difficiles. Alors quand on m’a parlé d’un élargissement de la gamme avec du textile (vestes, maillots, cuissards), il faut bien avouer que j’étais curieuse de voir le résultat de plus près. (Texte et photos Jeanne Lepoix)

La marque danoise a déjà une forte expérience, puisqu’elle a été créée il y a plus de vingt ans par trois frères. Les produits proposés sont plutôt haut de gamme et particulièrement bien adaptés aux conditions extrêmes (imperméabilité et confort thermique) et de faible luminosité (réfléchissants). Conçus par des cyclistes, le besoin est parfaitement identifié en termes de technicité et de performance. Gants, couvre-chaussures, chaussettes, manchettes, jambières, bonnets… ils se spécialisent sur une petite sélection d’accessoires essentiels et de grande qualité qui font la différence une fois sur le vélo. Les extrémités du corps sont les premières et principales zones touchées par le froid.

Test équipements d'hiver GripGrab
La nouvelle gamme de textile Automne/Hiver : veste sans manches, maillot thermique long, cuissard à bretelles long avec short amovible et des gants ultra-chauds.

Abordons maintenant leur nouvelle gamme de textile spécial Automne/Hiver avec le test d’une veste sans manches, d’un maillot thermique long, d’un cuissard à bretelles long avec short amovible et de gants ultra-chauds. L’hiver est bien installé ici au cœur des Yvelines apportant avec lui sa dose de pluie et de mauvaises conditions climatiques. Le test terrain n’en a été que meilleur.

Textile GripGrab vélo pour affronter l’hiver : look général de la gamme

Test équipements d'hiver Gripgrab
Pas d’extravagance dans le design, les produits sont minimalistes, sobres mais très classes.

On reste dans la lignée de ce que nous a habitué la marque : du simple, mais fonctionnel. Pas d’extravagance dans le design, les produits sont minimalistes, sobres mais très classes. C’est efficace. Côté couleurs, une prédominance de noir mais quelques touches automnales viennent relever la gamme comme le jaune moutarde, le bleu marine ou encore le vert kaki. C’est à dominance noir certes, mais on retrouve toujours de nombreux éléments réfléchissants, que ce soit sur les impressions des logos ou sur de petites bandelettes cousues à divers endroits. Au toucher, les tissus semblent être d’une grande qualité et inspirent une haute technicité. Les tirettes des zip sont également très agréables à prendre en main avec leur fine bande siliconée noir et le logo GripGrab blanc imprimé légèrement en relief.

Le coupe-vent sans manches GripGrab “Windbuster Windproof” : compacité et efficacité

Entre les mains, on se rend compte de la légèreté incroyable de la veste sans manches et de sa très grande capacité à être compressée. Elle se glisse très facilement dans la poche arrière de son maillot pour être sortie lors des descentes ou en cas de vent pour une protection efficace du buste : aucune excuse pour ne pas l’emmener sur toutes ses balades ou entraînements.

La partie windstopper sur le devant peut paraître très fine mais elle est suffisante pour couper le vent de manière très efficace. Si on regarde de plus près la face avant, on peut voir un joli petit motif quadrillé. L’arrière quant à lui, est composé d’un tissu mesh très aéré sur toute la hauteur, ce qui facilite l’évacuation de la transpiration. Le séchage est rapide et la sensation d’humidité ne se fait pas sentir. En plus de couper du vent, le gilet a reçu un traitement spécial (sans produits chimiques pouvant nuire à la santé) qui apporte un côté déperlant protégeant de la légère pluie et de la saleté. Il faut noter que le produit n’a pas été conçu pour être imperméable. Le col est plutôt haut, assurant une bonne protection du cou, partie sensible lorsque nous sommes exposés au vent. L’intérieur de celui-ci a la subtilité d’être également composé d’une partie en mesh pour plus de confort.

Test équipements d'hiver Gripgrab
Protection au niveau du cou pour éviter toute irritation et zip injecté facile à ouvrir.
Test équipements d'hiver Gripgrab
Tissu mesh sur la quasi totalité du dos : juste les épaules qui restent dans le tissu windstopper du devant.

Il est près du corps et donc retient bien les courants d’air, mais pas complètement pour laisser passer une légère brise pour un refroidissement contrôlé. Le tout est très élastique assurant un excellent ajustement et permettant de s’adapter à notre morphologie sans compresser : présence d’une large bande élastique tout autour de la taille (d’environ 3 cm) + de fines laminettes sur les épaules.

Test équipements d'hiver Gripgrab
Laminettes sur les épaules pour bien maintenir la veste en place et protéger de l’air.

Le maintien est optimal grâce à la présence d’une bande silicone adhérente (au motif en fins pointillés très raffiné) placée sur la partie arrière de l’élastique. La coupe reste ajustée et je recommande de prendre une taille au-dessus de sa taille habituelle pour mettre facilement plusieurs couches en dessous. Le dos est légèrement plus long que le devant et une fois sur le vélo, notre position et notre pédalage ne sont pas gênés. 

Test équipements d'hiver Gripgrab
Bande silicone au subtil pattern à petits points.

La fermeture éclair à double sens permet l’ouverture de la veste soit par le haut, soit par le bas. On retrouve rarement cette option sur ce type de gilet et c’est donc un très gros avantage. De plus, elle s’ouvre et se ferme très facilement, même au guidon de son vélo avec une seule main, de par sa grande largeur de zip et sa longue tirette qui s’attrape facilement. J’aime bien ce genre de fermeture facile à utiliser en zip injecté avec un aspect brut sans lèvres qui viennent la cacher. Cette double ouverture permet de rouler en ouvrant légèrement la fermeture par le bas de manière à pouvoir réguler la ventilation du corps et accéder facilement aux poches du maillot se trouvant en dessous.

Le gilet est en effet dépourvu de poches et je regrette cette absence pour ranger de petits effets personnels. On peut les ranger dans le maillot en dessous mais souvent, sous une veste, ils prennent l’humidité…

La veste n’est pas ce qui se fait de mieux en visibilité mais on note tout de même la présence d’éléments réfléchissants qui font plus office de décoration : fines bandelettes à l’arrière et de chaque côté et logo imprimé en matière réfléchissante. Ces ajouts ne permettent pas d’avoir un vêtement homologué haute visibilité répondant aux normes de sécurité CE. Les coloris sont plutôt sobres et dans l’air du temps : jaune moutarde, vert olive, bleu marine ou noir. Le dos reste toujours noir quelque soit la couleur choisie. Chacun y trouvera son compte.

Pour résumer : Ce gilet au look minimaliste, léger, respirant et minuscule une fois replié, est définitivement un indispensable de la garde-robe du cycliste.

Les plus 👍

  • Léger
  • Compact
  • Look simple et chic
  • Devant protecteur et dos respirant

Détails

Le maillot thermique à manches longues GripGrab “Gravelin Merinotech” : des fibres fines mais thermorégulatrices 

On remarque tout de suite la matière très particulière et agréable au toucher (matière Thermofleece). Fabriquée à partir d’un mélange de mérinos (fibres naturelles) et de matières synthétiques, les performances de ce maillot sont optimales. Grâce au mérinos, on retrouve une sensation super douce, un rendu très élégant, une très bonne régulation thermique et des propriétés antibactériennes efficaces pour un tissu non odorant. L’évacuation facile de l’humidité est permise grâce aux fibres synthétiques intégrées, du polyamide recyclé, ce que l’on n’aurait pas sur un maillot 100% mérinos. Le tissu reste très souple et permet une belle amplitude à nos mouvements. 

Test équipements d'hiver Gripgrab
Tissu au toucher plus qu’ultra-doux

Les élastiques sur les poignées (3 cm de large) et le tour de taille (2 cm de large avec sur l’arrière une fine bande silicone – même pattern que sur le gilet testé plus haut) maintiennent le maillot parfaitement en place. La coupe est bien ajustée mais le tissu reste bien extensible, s’ajustant parfaitement à la forme du haut de notre corps.

Test équipements d'hiver Gripgrab
Bande silicone sur tout le tour de taille pour plus de maintien
Test équipements d'hiver Gripgrab
Larges manches simples sans élastiques, ni bandes silicone

La fermeture éclair sur le devant est présente sur toute la hauteur et ne s’ouvre que par le haut. Elle permet de bien réguler l’air et la température lors de l’effort, mais aussi facilite l’ajout ou la suppression de couches de vêtements. 

Test équipements d'hiver Gripgrab
Zip avec protection au niveau du cou pour éviter toute irritation (comme sur le gilet) et tirette dans un tissu très fin et antidérapant pour une prise en main optimale

Pour ce qui est des poches, on en retrouve trois dans le bas du dos avec une ouverture sur le haut et une poche supplémentaire zippée à la verticale sur la poche arrière droite : pratique pour stocker les plus petits éléments, comme de la monnaie ou une clé par exemple. Elles tiennent bien en place grâce à une fine laminette cousue sur le dessus.

Test équipements d'hiver Gripgrab
Les trois poches arrière et sa poche zippée

Une fine bande réfléchissante de couleur noire est présente sur le côté gauche du dos du maillot, juste ce qu’il faut au cas où le maillot est porté sans veste (utilisation prévue plutôt avec une veste avec ou sans manches au-dessus) et qu’il faut assurer un minimum de visibilité dans des conditions de faible luminosité.

Test équipements d'hiver Gripgrab
Détail du logo imprimé et cousu sur le maillot, sobre et classe.

Le logo imprimé sur un autre type de tissu et cousu sur le devant, ainsi que sur la poche arrière gauche, apporte une petite touche haut de gamme au maillot. Le maillot existe en noir (version que j’ai testée) mais également dans trois autres coloris très élégants : jaune moutarde, vert kaki et bleu marine.

Pour résumer : En hiver, on multiplie souvent les couches sans succès. Je recommande ce maillot d’apparence très fine mais particulièrement efficace sous une veste et avec un fin maillot de corps par dessous. Cela m’a permis de rouler sur une large fourchette de conditions climatiques, incluant le froid et le vent, de manière confortable. N’hésitez pas à le choisir ample avec une taille au-dessus afin de pouvoir porter votre couche du dessous sans être trop compressé. Avec le mérinos, on peut penser à une matière qui gratte mais le tissu de ce maillot est le plus douillet et flexible que j’ai pu essayer jusqu’à présent. Avec son allure décontractée, c’est un vrai classique à posséder.

Les plus 👍

  • Matière ultra douce
  • Fin mais chaud
  • Respirabilité remarquable 
  • Durable
  • Look stylé et intemporel

Détails

Le cuissard long à bretelles GripGrab “Thermashell” : atypique avec son short amovible

La première chose qui surprend sur ce cuissard long à bretelles, c’est son short avec pad amovible. C’est un coup à prendre pour enfiler le legging au-dessus du short sans qu’il ne se retrousse et je n’ai utilisé qu’une seule fois le cuissard dans cette configuration (les bandes élastiques au niveau des cuisses mériteraient d’être plus larges pour pallier ce problème et apporter plus de confort). La membrane du collant n’est pas aussi flexible que la plupart des autres tissus utilisés pour les cuissards et du coup, la sensation d’être étriquée est forte. Rien à signaler sur la qualité de la peau de chameau, épaisse et très confortable.

C’est sans le pad amovible que j’ai préféré rouler. Dans ma pratique voyage, je roule en short et en culotte mérinos. J’ai donc testé le combo collant GripGrab / culotte mérinos et cela m’a apporté un confort comme j’en ai rarement eu sur le vélo : on a l’avantage du tissu du collant compressif avec en plus la sensation confortable d’avoir toujours l’humidité évacuée instantanément. Cela renforce mon opinion sur l’utilité de la peau de chamois, plutôt négative. Ce cuissard GripGrab laisse donc la liberté de l’utiliser ou non et ça c’est un gros plus. Pour ceux qui souhaitent garder le short intérieur, cela a l’avantage en voyage de n’avoir à laver que cette partie du cuissard. Fabriqué à partir d’un mélange de tissus hautement élastique et de mesh bien respirant, il dispose d’une haute ceinture très extensible afin de minimiser les points de pression et sa longueur est plutôt bonne. 

Test équipements d'hiver Gripgrab
Coutures plates pour plus de confort et empiècement plus flexibles derrière les genoux.

Côté tissu, la matière est un peu raide et moins élastique que la plupart des cuissards que je connais, mais il coupe du coup particulièrement bien le vent. C’est grâce à sa matière en softshell à trois couches avec une membrane coupe-vent et étanche que l’on retrouve sur les jambes et dans le bas du dos (parfaitement pensé pour protéger des éclaboussures de la roue arrière). Sur le terrain, c’est très efficace et la pluie et les projections ne traversent pas le textile. Seules le bas des cuisses, l’arrière du genou où s’opère la flexion de la jambe et la taille sont des zones dotées d’une matière en polaire afin d’apporter une meilleure isolation, une plus grande respirabilité et surtout une liberté de mouvement facilitée. Enfin, dans le dos, on retrouve un fin mesh très aéré pour contribuer à évacuer la transpiration rapidement.

Côté coupe, c’est donc plutôt très ajusté mais cela reste confortable, en partie grâce aux coutures plates, aux larges bretelles liées dans le dos et à une partie ventrale qui remonte assez haut et qui ne compresse pas cette partie sensible. C’est agréable de se sentir bien maintenu : une fois en place, plus rien ne bouge. Je recommande comme pour les hauts de prendre une taille au dessus de sa taille pour ne pas être trop compressé.

Côté look, pas de fioritures. C’est simple mais efficace, et du coup, on se retrouve avec un produit très léger. Tout est bien pensé, notamment les éléments réfléchissants présents derrière les mollets et sur le logo de la cuisse gauche.

Pour résumer : Ce cuissard est un allié parfait contre les mauvaises conditions climatiques grâce à ses excellentes et polyvalentes propriétés de protection : coupe-vent, imperméable, isolant… Mention spéciale pour l’originalité de proposer le short avec sa peau de chamois amovible laissant au cycliste le choix de le porter ou nom.

Les plus 👍

  • Le côté compressif
  • La bonne protection contre le vent et l’eau
  • Le short avec sa peau de chamois amovible
  • Simplicité de construction et légèreté

Détails

  • Composition : Softshell (imperméable), DWR (déperlant), stretch et mesh
    – Matériau extérieur : 88% polyester, 12% élasthanne
    – Insert : 84% polyamide, 16% élasthanne
    – Insert 2 : 64% polyamide, 23% polyester, 13% élasthanne
    – Peau de chamois : 100% polyuréthane
  • Poids : pesé à 250 g seulement !
  • Tarif : 179,95 €
  • Page Produit Women’s Thermashell Water-Resistant Bib Tights

Les gants hiver GripGrab “Polaris 2” : du haut niveau technique par temps hivernal 

S’il y a bien un accessoire vélo qui est le nerf de la guerre pour se protéger du froid, ce sont les gants. Des doigts engourdis et la sortie vélo se transforme rapidement en un véritable calvaire avec notamment un passage de vitesse et un freinage quasi impossible. Afin de pouvoir pédaler toute l’année, le modèle Polaris, testé en décembre et janvier lors de conditions fortement humides et souvent sous des températures négatives, s’est révélé redoutable d’efficacité : imperméabilité et isolation thermique au top.

Test équipements d'hiver Gripgrab
Les gants hiver GripGrab “Polaris 2” : du haut niveau technique par temps hivernal – photo Jeanne Lepoix

À peine le gant enfilé, on se sent comme enveloppé dans une grosse épaisseur de polaire douillette. L’isolation PrimaLoft® Gold sur le dos et la paume de la main réputée pour être d’une excellente isolation contre le froid y est pour beaucoup. En plus, c’est annoncé comme étant un matériau 100% recyclé. Mais malgré cette sensation de tissu très dense, on ne sent pas du tout étriqué. Les mouvements sont un peu moins souples qu’avec des gants fins, mais cela n’empêche pas de freiner, changer les vitesses et même d’appuyer sur les boutons de notre compteur GPS.

Test équipements d'hiver Gripgrab
Premières impressions : faciles à enfiler avec un tissu de très haute technicité

Le pouce et l’index sont d’ailleurs compatibles avec les écrans tactiles : pratique si on utilise son téléphone comme GPS sur le vélo sans avoir à enlever ses gants.

La sensation de chaleur est très agréable, presque l’impression d’avoir un gant chauffant. Les gants tiennent chaud mais restent d’une bonne respirabilité et la transpiration s’échappe assez facilement. Par contre, au-delà de 4/5°C, je déconseille fortement leur utilisation car j’ai vraiment eu trop chaud. Souvent lorsque l’on transpire dans ses gants et que l’on souhaite les retirer, la couche intérieure ne tient plus bien en place. Sur ces gants Polaris, ce n’est heureusement pas le cas et c’est appréciable. Côté taillant, il faut bien se reporter au tableau des tailles et il n’y a pas de mauvaises surprises. Les doigts ne sont ni trop serrés, ni trop lâches à l’intérieur du gant.

Test équipements d'hiver Gripgrab
Panneau latéral du gant dans un tissu réfléchissant pour être visible de profil

La paume est parfaitement rembourrée, recouverte de daim synthétique bien costaud. La zone de rembourrage semble d’excellente qualité et judicieusement placée pour réduire les compressions, notamment celle du nerf ulnaire qui est souvent source de tracas pour les cyclistes sur la longue distance. Aucune douleur à ce niveau-là, malgré plusieurs journées entières sur le vélo. Le renfort sur le pouce vient ajouter de la solidité et de la durabilité au produit.

Test équipements d'hiver Gripgrab
Renfort sur le pouce à l’endroit en contact avec la manette ou la poignée du guidon.

Les nombreuses impressions silicones à l’intérieur de la paume assurent une adhérence optimale sur le guidon. Celles présentes sur les extrémités internes de l’index et du majeur permettent d’actionner les leviers de manière efficace, notamment lorsqu’on roule sous la pluie.

Après plusieurs sorties sous des pluies diluviennes, les gants ont bien résisté et l’eau ne s’est pas infiltrée à l’intérieur des gants. La membrane est particulièrement bien étanchéifiée (annoncée avec un indice d’imperméabilité de 15 000 mm).

Test équipements d'hiver Gripgrab
Détails indiquant les propriétés “Waterproof” du gant

La visibilité sur la route est assurée grâce aux éléments réfléchissants sur le côté des gants, sur les logos imprimés sur le dessus et sur le bout de l’index. Que les mains soient positionnées sur le guidon ou que l’on indique une direction en tendant son bras sur un côté, ces éléments réfléchissants assurent une sécurité bienvenue.

Test équipements d'hiver Gripgrab

Les gants remontent assez hauts sur les poignets et la fermeture velcro assure un excellent ajustement contribuant ainsi à sa bonne isolation.

En termes de coloris, les gants sont disponibles soit en noir comme sur mes photos, soit dans une version haute visibilité avec le dessus de couleur jaune fluo.

Pour résumer : Les gants Polaris sont des gants imperméables et chauds pour les conditions les plus humides et les plus froides de la saison hivernale. Près de 100 euros la paire, ce n’est pas donné, mais compte tenu des performances, de la grande qualité de fabrication et de la haute technicité du produit, cela justifie clairement l’investissement.

Les plus 👍

  • Bien imperméables (toujours le cas après 2h sous la pluie, pas testé plus longtemps)
  • Isolation de grande qualité (testé par -5° avec succès)
  • Paume bien rembourrée et très adhérente
  • Facilité de mouvements 
  • Nombreux éléments réfléchissants
  • Bouts des doigts compatible avec les smartphones
  • Fabriqué à 75% à partir de matériaux recyclés.

Détails

  • Composition : 65% Polyester, 20% Polyamide, 10% Polyuréthane, 5% Elastane.
  • Poids : pesé à moins de 130 g la paire
  • Tarif : 99,95 €
  • Page Produit Polaris 2 Waterproof Winter Gloves

Verdict gamme textile vélo hiver GripGrab : technique et qualitatif !

GripGrab est une petite entreprise mais avec de grandes ambitions démontrées par leur incroyable développement ces dernières années. Tout comme les accessoires mis au point pour rouler sous les pires conditions météorologiques, cette nouvelle gamme textile est une bonne surprise. Ils ne prennent pas de risque avec un style très classique mais cela reste très raffiné. Mais surtout, et c’est le principal, ce textile veillera à ce que votre corps reste au chaud et au sec.

Site fabricant GripGrab

Distribué par Sport Fusion.

Tenue d’hiver Café du Cycliste, Forever fort rêveuse

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Café du Cylciste Baux de Provence cycling apparel Audax Alpilles Zélie Irma Regina
photo Dan de Rosilles

Lorsque j’ai découvert la marque de vêtements de vélo Café du Cycliste, je commençais tout juste à rouler sérieusement. À l’occasion du Tour du Vaucluse Historique 2017, je découvrais avec fascination ces panoplies atypiques que portaient certain.es participant.es, mi-anorak, mi-jerseys, taillées dans des matières surprenantes et colorées comme des vêtements de mode.

Café du cycliste women cycling women apparel festive 500 forever outsiders
Cette année, la Festive 500 commence pour moi en vue du Mont Ventoux – photo Dan de Rosilles

Fidèle adepte de la festive 500 (challenge consistant à parcourir 500 km entre le 24 et le 31 décembre) j’ai profité l’année dernière d’un Arles – Sanremo pour visiter l’élégant show-room de Café du Cycliste sur le port de Nice. Depuis, je n’ai eu de cesse de m’intéresser à la définition si particulière du cyclisme que cette marque propose, ainsi qu’à l’interaction permanente qu’elle entretient avec les autres pratiques outdoor.

Café du cycliste women cycling women apparel festive 500 forever outsiders
L’aventure commence quand le train s’arrête – photo Dan de Rosilles

J’ai pu tester lors de la Festive de cette année dans “ma” région entre Arles, Montpellier, Avignon et Pierrelatte, une tenue complète d’hiver que j’ai choisie pièce par pièce. La plupart sont issues de la collection longue distance “Audax” (le cuissard, le jersey, la veste et les gants), j’y ai ajouté un base-layer, un bonnet et une paire de chaussettes. La festive est un défi qui peut se révéler difficile lorsque les conditions météos sont défavorables. Le slogan Forever Outsider de Café du Cycliste rappelle que le vélo est un sport d’extérieur, définitivement. Il faut savoir composer avec la température, la pluie… Certes, l’expérience de la cycliste compte, mais la qualité des vêtements fait souvent pencher la balance d’un côté ou de l’autre !

Une histoire de femmes

Mon premier achat Café du Cycliste, en 2017, est une veste d’hiver isolante, ancêtre de l’actuelle Léonie. Elle a été depuis ma compagne de route de toutes mes Festives.
Mais la Léonie de l’époque est très différente de Adèle et Alphonsine que Gabriel Refait a testé pour Bike Café en 2019. Vous remarquerez que chez Café du Cycliste, tous les vêtements portent un prénom féminin et que toutes les vestes se suivent et ne se ressemblent pas. Albertine, Léonie, Suzette, Petra, Irisia, Sibille, ou Gaella… ont beau être une belle bande de copines, elles ont toutes un fort caractère et des personnalités bien différentes !

Café du Cycliste Léonie Festive 500 Audax Cycling apparel woman cycling
Pendant la Festive 500 en 2017, je portais Léonie, une veste Café du Cycliste – photo Dan de Rosilles

Certaines sont discrètes et rassurantes, douces et élégantes, ou fortes en gueule et guerrières…
Messieurs, ne soyez ni jaloux ni gênés. On retrouve les mêmes prénoms, les mêmes caractéristiques, et les mêmes couleurs pour les modèles hommes. Voilà une marque qui affiche clairement son ambition de parité, une spécificité suffisamment rare dans le monde du cyclisme pour être soulignée. J’avoue qu’il y a parfois même une légère discrimination positive en faveur des femmes, j’en veux pour preuve l’équipe Gravel CDC, exclusivement féminine. Et pourquoi pas après tout ?

Zélie, une veste pour les audacieuses

La veste Zélie de la collection Audax est conçue sur le principe d’un anorak, avec une fermeture éclair centrale et une capuche. Deux types de tissus la composent. Des panneaux avants plutôt épais et doublés, finement matelassés, comme sur la capuche et l’avant des manches, proposent une excellente isolation thermique et un bon effet coupe-vent.
Le dos et les côtés sont faits d’un tissu plus fin et respirant, une sorte de “polaire maillée”. Au rayon textile de cette veste, on trouve aussi du filet extensible pour une grande poche très accessible qui barre tout le bas des reins, des bandeaux réfléchissants en bas de la veste et au bout des manches, des zips qui occultent une généreuse poche de poitrine et une autre, spacieuse aussi, située sous les trois poches dorsales plus classiques et taillées dans le même tissu que le dos.

Cette veste est clairement faite pour l’action. Il faudra bien plus que quelques tours de pédales pour se sentir à l’aise entre 5 et 7 degrés, c’est la hausse de la température corporelle dans l’effort qui donnera tout son sens à cette veste qui évacue parfaitement l’humidité et se révèle très polyvalente tout au long d’une journée d’hiver passée à pédaler. Quand la température s’élève un peu avec l’arrivée du soleil, on ouvrira un peu le zip. Au plus chaud de la journée, on gardera la veste, mais grande ouverte. C’est une veste très légère et confortable, qu’on oublie tellement elle s’adapte à tous les mouvements. Elle sera parfaite partout en demi-saison, et en hiver pour les journées-type telles qu’on les connaît dans le sud de la France.

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En descente, la veste Zélie conserve bien une couche d’air chaud près du corps – photo Dan de Rosilles

La capuche est un attribut très intéressant, pourtant inhabituel des vestes de cyclisme. Habilement coupée pour rester plaquée dans le dos en descente, sans effet parachute, elle est suffisamment profonde pour être passée par-dessus le casque, même si, pour ma part, je n’ai pas trouvé cet usage très concluant.

Café du cycliste women cycling apparel winter cycling Zélie Audax
La capuche de Zélie ne prend pas le vent – photo Dan de Rosilles

Par contre, pendant les pauses café les jours de mistral, j’ai apprécié de pouvoir me couvrir la tête et les oreilles pour un moment cocooning. En plein-air, pendant les longues sorties, lorsqu’on est dans le dur… Tout ce qui peut contribuer à la sensation de confort et de douceur est vraiment bienvenu. À ce titre, cette capuche est vraiment une belle invention.

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Une vraie pause café réconfortante en hiver, c’est toujours agréable – photo Dan de Rosilles

L’accent anorak de Zélie lui permet aussi de s’exporter, comme beaucoup de vêtements Café du Cycliste, hors des strictes frontières du cyclisme. On peut bien sûr, la porter pour rejoindre d’autres Terres d’Aventure, lors de randonnées pédestres par exemple, mais aussi en milieu urbain.
Ainsi, on choisira une taille très ajustée (S pour moi par exemple) si on la destine à un usage majoritairement sportif, mais elle sera tout aussi saillante dans une taille au dessus pour un effet plus baggy.

Ceci dit, comme tous les vêtements de la gamme Audax de Café du Cycliste, dédiés à la longue distance, elle a été conçue pour répondre à toutes les exigences du cyclisme longue distance, quelle que soit la saison ou la météo. Elle est très visible la nuit, polyvalente, légère et peut se compresser dans une grande poche dorsale de jersey, même si elle est plutôt volumineuse dans cette situation.

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La veste Zélie est parfaite pour la longue distance – photo Dan de Rosilles

Irma, l’armure des guerrières

Irma est un maillot à base de laine mérinos, pensé pour de longues sorties l’hiver. Le mérinos est souvent utilisé dans la composition des textiles prévus pour parcourir de longues distances sur plusieurs jours. On en fait une maille très respirante et aux grandes propriétés anti-odeurs. Autant ne pas se sentir (sans jeu de mot) mise à l’écart d’un groupe d’amies !

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Dans le train, au petit matin, le doux mérinos d’Irma renforce la sensation de confort – photo Dan de Rosilles

La face avant d’Irma est constituée d’une épaisse maille (35% mérinos) brodée d’un élégant motif en chevrons, qui crée un effet d’estampe en comprimant le tissu. La couleur dorée (sirop marron) du jersey m’évoque les élégants habits princiers brodés d’or de la Renaissance. Faute d’accorder des privilèges nobiliaires, cette face avant du jersey protège du tranchant de l’air froid. Le dos et les manches sont faits d’un tissage de même composition, mais uni, non brodé, plus fin et plus respirant.

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Le panneau avant du jersey Irma coupe du froid telle une armure – photo Dan de Rosilles

Détail très esthétique : le chevron et le tissu plus épais sont repris dans le dos au niveau du cou ; plus bas, cinq poches dorsales (trois verticales classiques, la même poche fourre-tout en filet que sur la veste Zélie, une petite poche latérale zippée) permettent de transporter sur soi de multiples objets et accessoires.

Irma est une armure parfaitement adaptée pour se protéger pendant de longues chevauchées hivernales, dont l’efficacité et la rusticité n’ont d’égales que son élégance. Les détails de belle finition sont en nombre, comme la languette de la partie gauche de la fermeture éclair et qui facilite sa manipulation. Le logo symbole de la collection AUDAX représenté par un A et un X croisés est élégamment brodé au dos de la veste, tel un galon, un signe de reconnaissance, un symbole de l’oriflamme longue-distance.

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Aux heures les plus chaudes, j’ai pu rouler veste ouverte grâce à Irma la guerrière – photo Dan de Rosilles

Avec les températures relativement clémentes durant cette festive 2023, j’ai pu me satisfaire d’Irma en roulant veste ouverte, ou même veste rangée aux heures les plus chaudes de la journée. Je me suis même surprise à l’ouvrir dans certaines montées un peu raides. Irma est un vrai jersey d’hiver, qui trouve toute sa place et sa légitimité dans une combinaison 1-2-3 couches.

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Irma est un vrai jersey d’hiver – photo Dan de Rosilles

Coline, la compagne fidèle

Pour compléter mon multicouche supérieur, j’ai choisi Coline en version manches longues, un maillot de corps fabriqué à partir d’un textile compressif juste ce qu’il faut, et gaufré pour emprisonner une mini couche d’air isolante entre la peau et le vêtement. Outre optimiser la thermo-régulation, les petits carrés brossés sur la face intérieure du vêtement contribuent également à évacuer l’humidité et constituent, vus de l’extérieur, un motif légèrement en relief tout à fait plaisant.

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Le tissu gaufré crée une bonne couche isolante – photo Dan de Rosilles

C’est un maillot de corps fabriqué en Upcycling, c’est à dire à partir d’invendus recyclés. Heureuse adepte de la casquette Regina fabriquée dans la même philosophie, j’ai été très satisfaite de retrouver cet état d’esprit avec Coline. Ce mode de fabrication témoigne de l’engagement de Café du Cycliste sur l’impact environnemental et social.

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Dans l’effort, Coline reste sèche – photo Dan de Rosilles

Coline peut tout à fait être utilisée en saison intermédiaire sous un simple jersey ou comme véritable maillot sous une veste. On le mettra sous deux couches s’il fait très froid, c’est donc typiquement un maillot de corps trois saisons.

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Sur les versants nord des Alpilles, j’ai apprécié Coline – photo Dan de Rosilles

La fidèle Coline a vraiment de la personnalité. Sur notre cœur, son logo poisson-volant veille sur le moindre de nos battements. Emblème de la marque, cet animal pourrait être issu d’une mythologie du futur ! C’est la nouvelle identité visuelle Café du Cycliste choisie par Rémi Clermont : un symbole mixte de la côte d’azur, représentatif de pratiques hybrides et aux ailes qui donnent de l’élan et poussent au mouvement permanent.

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Le fameux poisson volant, emblème de Café du Cycliste – photo Dan de Rosilles

Marceline, le cuissard de celles qui portent la culotte

Par bien des aspects, le cuissard Marceline est la pièce maitresse Audax. La festive est l’occasion idéale pour se faire une idée des avantages d’un cuissard, car dans le sud de la France, une journée-type en hiver promet des températures très changeantes entre matin, midi et soir. Si en plus le vent se lève… Il n’est pas rare, dans la même journée, de constater des écarts de plus de dix degrés.

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Sur les routes de Provence, bien gainée par Marceline, rouler l’hiver est un pur plaisir – photo Dan de Rosilles

Marceline contient de la laine naturelle qui procure chaleur et confort immédiat. La régulation de la température est exceptionnelle. Très compressif, il s’enfile comme un collant et n’a d’ailleurs pas de fermeture éclair en bas ; une bande bien anti-dérapante assure le maintien au niveau des chevilles.

Pour ma part, les critères de choix d’un cuissard sont, outre la qualité de l’insert, le type de bretelles et le confort au niveau du du ventre. Voyons donc de quoi il en retourne. Marcelline a des bretelles qui, contrairement à d’autres cuissards féminins, sont fixes, c’est à dire qu’elles ne se détachent pas du cuissard. Ce n’est pas un avantage en longue-distance, surtout l’hiver, car il faudra enlever les vêtements du haut pour la pause pipi, au risque de prendre froid, faute de trouver un café providentiel, aux toilettes équipées d’un porte-manteau.

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L’agrafe des bretelles maintient la poitrine sans la comprimer – photo Dan de Rosilles

L’insert Elastic Interface est d’épaisseur intermédiaire, ni trop fin, ni trop épais. Il est constitué en un dégradé d’épaisseurs et de densités différentes et m’évoque les courbes de niveau sur une carte.
Mon test sur plusieurs jours et plus de 500 kilomètres confirme qu’il convient parfaitement pour la longue distance et épouse soigneusement les fesses, les ischions et l’avant du pubis, évitant ainsi tout accrochage avec la selle.

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L’insert Elastic Interface se découpe comme une courbe de niveau – photo Dan de Rosilles

La partie basse du ventre de Marceline est très réussie. Faite d’un léger tissu élastane alvéolé, il épousera toutes les morphologies abdominales et sera un gage de confort pour les sorties à la journée, voire sur plusieurs jours. En outre, ce tissu très respirant évitera au maximum que la transpiration se stocke au niveau des hanches, où la superposition de la veste, du maillot et du sous-vêtement créent parfois des zones chaudes, difficiles à sécher.
La partie supérieure du ventre (du nombril départ des bretelles seules) est une pièce de transition en filet fin et souple. Une agrafe de type soutien-gorge au niveau du sternum permet de solidariser les bretelles entre les deux seins et mieux maintenir la poitrine, sans trop la comprimer pour autant, un peu comme une brassière.

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Trois types de tissus épousent le ventre – photo Dan de Rosilles

Sur l’extérieur du cuissard, on retrouve les bandes réfléchissantes très efficaces de la gamme Audax, sur l’arrière et autour des mollets et surtout sur les côtés, au niveau des hanches, zone fondamentale pour la sécurité et qu’oublient parfois les fabricants. Deux poches cargo en tissu dense et solide, et non pas en filet, parachèvent ce cuissard très réussi. Aucune crainte de les déformer en y glissant des objets un peu lourds ou agressifs comme des clés, un couteau de poche ou un téléphone portable.

Marianne, le bonnet (pas le pompon)

Le bonnet Marianne porte un prénom à forte connotation républicaine, mais il n’a rien d’un bonnet phrygien. C’est plutôt jusqu’aux papes d’Avignon que j’ai du remonter pour trouver semblable cale (c’est ainsi qu’on nomme la sous-tiare préférée d’innocent VI). Il faut dire qu’il ne devait pas faire très chaud dans les palais du Moyen Âge… Mais si le Pape portait sa tiare par dessus la cale, je n’ai pas pu porter le casque par dessus la mienne : elle est trop épaisse pour cela, du moins avec mon casque. Quelqu’un qui pourrait libérer suffisamment de tour de tête pourrait le porter sous le casque, tant il suit parfaitement les courbes du crâne et recouvre bien les oreilles.

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La cale des Papes d’Avignon a-t-il inspiré la coupe du bonnet Marianne ? – photo Dan de Rosilles

Ceci dit, je ne regrette pas de ne pas avoir pu porter Marianne en roulant. Car ce bonnet est tellement chaud que je ne me vois pas le porter dans l’effort.
Comme tricoté très finement à l’extérieur, Marianne est doublé à l’intérieur d’un mélange brossé tout doux hyper agréable. J’ai donc porté ce bonnet sans fioritures, presque austère, pendant les pauses les plus froides. Il sera le compagnon idéal en longue distance, pour dormir lorsque le vent est glacé, lorsqu’on est très fatiguée ou qu’on a vraiment besoin de réconfort. Ou les trois en même temps.

Les bonnes copines de route : gants et chaussettes

Impossible de partir pour une festive sans de fidèles complices aux extrémités.
Les gants Audax d’hiver utilisent une construction en couches pour garder l’air chaud entre les tissus intérieurs et extérieurs. Les panneaux réfléchissants couvrent le dessus de la main, imperméables également pour une protection accrue contre la pluie. Leur efficacité est optimum quand la nuit tombe pour indiquer les changements de direction. La paume en peau synthétique est conçue pour adhérer totalement au guidon.

Deux languettes ingénieuses permettent d’enfiler ou de quitter les gants en un clin d’œil, ce qui est bienvenu lors des arrêts-express qu’il faut optimiser en longue distance.

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Une bride sur le majeur et une autre au poignet facilitent la manipulation du gant audax – photo Dan de Rosilles

Les chaussettes en mérinos et Primalof sont plutôt fines pour des chaussettes d’hiver, mais sont très chaudes. Il y a en fait deux épaisseurs différentes, plus fines sur le tibia et le coup-de-pied, plus épaisses au talon, sous la plante des pieds et au bout des orteils. Une couche en Primaloft offre plus de confort et d’isolation, notamment au niveau des semelles, qui présentent souvent des ouvertures d’aération.

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Les chaussettes en mérinos et Primalof accompagnent vos sorties d’hiver jusqu’au bout des pieds – photo Dan de Rosilles

Repousser ses limites, étreindre les paysages, vivre comme on aime

Chacun.e d’entre-nous a sa propre histoire avec Café du Cycliste et certain.es frôlent la love story, c’est le cas par exemple de Patrick, qui nous avait dévoilé sa relation passionnée avec Solange. La première rencontre avec cette marque est toujours une aventure, au sens où elle bouge nos habitudes et change notre regard sur les vêtements de vélo et par extension, comment on pratique le cyclisme.

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Café du Cycliste nous fait changer de regard – photo Dan de Rosilles

Pour nous les femmes, cette aventure va au-delà du vélo car elle nous engage dans une étroite relation avec des vêtements inspirants, qui nous rendent fières et singulières. Fières de se sentir en mouvement, libres et différentes. C’est comme ça que j’ai vécu cette Festive habillée en Café du Cyclisme, Forever Outsider, toujours pédaler plus, pour toujours en plein air, à profiter des paysages, les parcourir, les découvrir, les laisser me submerger de bonheur.

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Forever Outsiders ! Telle est la philosophie de Café du Cycliste – photo Dan de Rosilles

Aujourd’hui, avec sa collection Active, Café du Cycliste ouvre sa gamme de vêtements à d’autres pratiques, pas uniquement des pratiques sportives d’ailleurs. Il y a des sweats, des vestes polaires, des T-shirts, des shorts, des leggins… Cette nouvelle perspective témoigne de l’engagement de la marque à accompagner les activités les plus diverses pour que chacun.e puisse vivre son quotidien avec le moins de contraintes, loin des clichés et des dogmatismes.

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Me voilà partie pour de nouvelles aventures outdoor – photo Dan de Rosilles

Liste des produits utilisés pendant ma festive 2023 :

Zélie veste Audax femme anthracite – 265€

Irma Maillot Merino femme sirop marron – 200€

Coline Maillot de corps femme vert-feuille – 80€

Marceline Collant de Cyclisme Audax femme – 295€

Chaussettes de cyclisme mérinos & Primaloft kaki – 80€

Gants de vélo Audax – 75€

Marianne bonnet mérinos beige – 40€

Mitaines été noires – 55€

Casquette Regina Upcyclée argile

Sacoche de guidon imperméable noire

Sacoche de cintre étanche kaki – 70€

Sacoche à outils de selle – 45€

Après les femmes, les hommes du Café du Cycliste se lancent dans le Gravel Race.

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Le Team Ggravel homme du Café du Cycliste
Le Team Ggravel homme du Café du Cycliste

Nous vous avions présenté l’équipe féminine gravel du Café du Cycliste il y a peu. Cette année, quatre hommes vont porter les couleurs de Café du Cycliste sur le circuit des épreuves de gravel race. Tous âgés de 21 à 25 ans et basés sur la Côte d’Azur et ses environs, ces coureurs font partie de l’équipe Pro Continental de Nice Métropole Côte d’Azur.

Ils prendront du temps en dehors des épreuves sur route UCI pour apporter leurs qualités athlétiques et leur concentration sur les compétitions gravel.
Tout comme nous soutenons les courses féminines, nous voulions également investir dans des cyclistes prometteurs de notre région, ainsi que de montrer au monde notre terrain de jeu qu’est l’arrière-pays niçois” , précise-t-on du côté du Café du cycliste.

Café du Cycliste met les bouchées doubles dans le monde du gravel.

Le Team Ggravel homme du Café du Cycliste
Les 4 membres de l’équipe – photo Café du Cycliste

L’équipe Nice Métropole Côte d’Azur a accédé au rang d’équipe professionnelle après que Nice ait accueilli le Grand Départ du Tour de France en 2020. Depuis, l’équipe représente la ville plus de 90 jours par an sur des épreuves du calendrier UCI, investissant dans les talents locaux et l’avenir du cyclisme dans la région. Il a donc été naturel pour Café du Cycliste de s’associer avec eux. Cette association s’est faite aussi avec des coureurs qui s’entraînent dans ce magnifique terrain de jeu que sont les Alpes Maritimes et ses célèbres cols. Bien plus qu’une équipe, c’est un groupe qui roule, explore, joue et s’amuse jusqu’à la ligne d’arrivée. 

À noter qu’en 2024, outre l’arrivée des hommes dans la team gravel, quatre nouvelles athlètes rejoindront l’équipe féminine.

Le calendrier 2024 

Le Team Ggravel homme du Café du Cycliste

Il est prévu que l’équipe participe pour l’instant à 3 épreuves espagnoles du Challenge Gravel Earth dont Café du Cycliste est partenaire.

  • 16 Février : Santa Vall, Gravel Earth Series, Sant Gregori, Espagne
  • 1er Mai : The Traka, Gravel Earth Series, Girona, Espagne
  • 12 Octobre : Ranxo, Gravel Earth Series, Ponts, Espagne

Plus d’informations : Café du Cycliste

Le vélo fait des “Follies” à Courtrai en Belgique

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Visite du salon des Velofollies à Courtrai

Cela faisait un moment que nous voulions aller au salon “Velofollies”. Chaque année, cela tombait mal avec notre agenda et nous remettions à l’année suivante le déplacement pour aller voir ce qui se passe en Belgique. Profitant de notre visite de la nouvelle usine des Cycles Origine à Valenciennes, nous avons profité de notre présence dans le nord pour pousser jusqu’à Courtrai. Cette incursion en territoire “flahute” nous a permis, comme les 39 316 autres visiteurs, de découvrir le deuxième plus important salon européen du vélo. (Article Patrick & Matthieu – vidéos Jérôme – photos Philippe)

C’est sous un froid de canard que nous sommes arrivés dans le nord. La neige était tombée les 2 jours précédents. Ambiance polaire pour nous Aixois, ayant quitté notre région où il faisait 16°C, pour arriver dans un Nord glacial avec des températures largement négatives. Nous débarquons dans ce salon, installé dans les grands halls du Kortrijk Xpo. Situé à Courtrai, c’est un des plus grands lieux d’exposition de Belgique et dans le Benelux avec 55 000 m² de superficie totale.

Des “Follies” raisonnables

Autant vous l’avouer tout de suite, j’ai été un peu déçu par ma découverte de ce salon. En effet, le nom de “Velofollies” m’avait fait imaginer une ambiance belge, un peu originale et même délirante. En fait, il n’en est rien : ici pas de “follies”, c’est du sérieux. Le salon affiche un réel professionnalisme en présentant un plateau énorme avec 335 exposants, couvrant toutes les gammes de vélos et d’équipements. Avec 6 halls qui communiquent, on a largement de quoi se perdre et d’ailleurs c’est ce que nous avons fait. Dans les allées, ça parle le flamand et nos amis belges nous enchantent avec leur accent si particulier lorsqu’ils s’expriment en français. Dans la première allée, au moment de commencer notre visite, nous sommes interpellés par Denis, un cycliste belge lecteur de Bike Café. Il a repéré le logo Bike Café sur nos sweat-shirts et nous échangeons un moment : il est abonné à notre newsletter. On l’écoutera dans notre prochain Grinder Mag.

Une vitrine de l’industrie du vélo

L’un des faits marquants de cette année a été le grand intérêt porté à la toute dernière tendance en matière de cyclisme, le Gravel bike. Non seulement les exposants, mais aussi un grand nombre de visiteurs enthousiastes sont venus à Courtrai spécialement pour cela.

Pieter Desmet, organisateur des Velofollies

Nous sommes surpris par l’affluence de ce premier jour de salon. Matthieu, qui est déjà venu ici, constate le phénomène et moi je remarque que les visiteurs sont essentiellement des hommes, plutôt dans la tranche d’âge 35 – 50 ans. Pour plus de 80 %, le salon est orienté B to C (Business to Customer). Les amateurs de vélos viennent ici, un peu comme au salon de l’auto, pour voir de belles mécaniques et peut-être affiner leur choix pour le futur achat d’une nouvelle machine. Dans une telle marée de vélos différents, nous ne voyons pas émerger la réalité de la progression du Gravel, pourtant révélée par les chiffres annoncés lors d’une conférence sur le marché du vélo.

Visite du salon des Velofollies à Courtrai

Un marché belge du cycle “drivé” par le gravel et le vélo de route, musculaire ou électrique.

Matthieu a assisté à la conférence concernant l’analyse du marché du vélo en Belgique. Il nous en donne un résumé.

En 2022, les ventes de vélos avaient explosé en Belgique, avec un marché qui était passé de 584.913 à 695.871 unités vendues (+ 19% en un an). Les ventes de vélos électriques étaient reparties en forte hausse avec 328.080 VAE vendus, soit une augmentation en volume de plus de 45 %. En trois ans, la part de marché du vélo électrique était ainsi passée de 34 % à 47,2 %.

Lors du salon, les premiers chiffres de l’année 2023 ont été communiqués. L’an passé, il s’est vendu 606.167 vélos, soit une baisse de 13 % par rapport à 2022. Une baisse certes, mais un chiffre à relativiser car il reste supérieur à ceux de 2021 et 2020. Il s’agit plus d’une régularisation du marché, après un “millésime 2022” exceptionnel.

Voici les chiffres de ventes, par catégorie, en nombre d’unités (année 2022/2023) ; données provisoires communiquées par Traxio et susceptibles d’être modifiées :

  • Route : 67.220/71.073
  • VTT : 88.943/54.096
  • VTTAE : 18.167/17.387
  • Gravel/Cyclo-cross : 17.664/19.225
  • Route électrique : 4.697/8.154
  • E-Gravel : 1.404/1.639
  • Cargo électrique (longtail) : 3.205/6.328
Visite du salon des Velofollies à Courtrai
Lors du salon, les premiers chiffres de l’année 2023 ont été communiqués – photo Bike Café

Ce qu’il faut retenir : sur la catégorie des vélos sportifs, le VTT musculaire s’est effondré (baisse des ventes de 40 %) tandis que le vélo de route et surtout le gravel ont bien progressé (+6 % et +9 % respectivement). Sur les VAE sportifs, le marché de la route électrique explose également avec plus de 8.100 vélos vendus, soit une progression de 74 % tandis que les gravel électriques trouvent de plus en plus leur public, avec une hausse des ventes de 17 %.

Velofollies 2024
Le nouveau gravel électrique de Van Rysel est annoncé à 18 kg en taille M et 3.500 euros prix public. Disponibilité : fin février 24. Photo : Matthieu Amielh.

Les VTT électriques déclinent légèrement, probablement remplacés par des achats de gravel électriques, capables de faire beaucoup, avec un poids fortement réduit par rapport au VTT. Enfin, sur le segment urbain, notons l’envolée du cargo longtail électrique, qui double pratiquement ses ventes de 2022 à 2023.

La Belgique, un marché de pratiquant-e-s sportifs comme en atteste le dynamisme des ventes sur la route et le gravel (modèles musculaires et électriques)

Filip Rylant, porte-parole de la Fédération de la Mobilité TRAXIO, résume : « En novembre 2023, TRAXIO organisait une étude de marché représentative auprès de 2.000 répondants portant sur leur intention d’acheter un vélo neuf ou d’occasion. Il en ressort que l’intention d’achat est très élevée : près de la moitié (47 %) des sondés répond avec conviction par l’affirmative tandis que 18 % hésitent encore. Une affirmation prometteuse tant à court qu’à long terme : 39 % planifient un achat dans les deux ans, 43 % dans un laps de temps entre deux et cinq ans et 17 % dans cinq ans ou plus. L’intention d’achat porte principalement sur un vélo électrique (46 % purement e-bike + 18% vélo mécanique ou vélo électrique). Les vélocistes (43 %) et magasins de sport (29 %) sont les canaux privilégiés pour l’achat d’un vélo neuf. Par ailleurs, le consommateur n’est pas encore disposé à acquérir un vélo d’occasion, contrairement à nos voisins du nord déjà très familiarisés avec ce type d’achat. »

Velofollies 2024
La nouvelle motorisation Bosch Performance Line SX, de 4 kg et offrant 55 N.m, devrait équiper de nombreux vélos de route et gravels électriques cette année. Photo : Matthieu Amielh.

Des rencontres intéressantes sur Velofollies

On trouvera même des draisiennes et grands bi en bois. Il y a également les répliques de vélos anciens de Achielle que j’avais rencontré en 2014 à Anjou Vintage. Mais l’ambiance de ce salon est principalement portée par la nouveauté et les produits high-tech qui montrent la vigueur d’une industrie en pleine croissance.

Visite du salon des Velofollies à Courtrai
Photo Bike Café

Le stand qui m’a le plus impressionné est celui de Van Rysel. Nous y avons vu de belles choses et notamment un vélo “concept” qui préfigure ce que pourrait être le vélo d’Ultra distance du futur. En imaginant une course fictive de 18.000 km, les équipes de Van Rysel ont créé ce vélo dont le châssis utilise un mélange carbone et aluminium. La démarche a été à la fois technologique et écologique.

Velo Concept Van Rysel
Le Vélo concept d’Ultra distance de Van Rysel – photo Philippe AIllaud

L’apport de l’aluminium sur les parties plus inertes du cadre est plus vertueux que les éléments en carbone gardés pour assurer le dynamisme du vélo. Ce vélo reprend la géométrie de l’avant du vélo que l’équipe pro de AG2R La Mondiale utilisera sur la saison 2024. Pour l’arrière, l’équipe design a imaginé une géométrie orientée vers le confort qui sera déjà intégrée sur les prochaines versions commerciales des vélos Van Rysel. Sur ce stand, décidément intéressant, nous avons pu voir une veste luminescente capable de stocker de l’énergie, un Gravel électrique et évidemment les vélos de l’équipe pro AG2R. On vous reparlera de ces différents sujets.

Je me suis intéressé à la marque Classified, connue pour ses moyeux révolutionnaires, qui annonçait la sortie de plusieurs modèles de roues. Cette annonce tombait à point nommé au moment même de notre présence sur le stand.

J’étais curieux de découvrir ce qu’il y avait derrière le sigle de GFNY. Pour avoir vu quelques vidéos et un passage sur les pentes du Ventoux de ces maillots verts, je voulais en savoir plus. J’ai rencontré Cédric Haas qui a importé cette licence en France après avoir lui-même découvert le concept aux États Unis.

Pour ceux qui cherchent le fun et qui adorent le custom, Matthieu a interviewé le spécialiste Color Monkey qui est devenu une référence dans le domaine de la peinture custom de cadres gravel, route et VTT.

Velofollies : une 16ème édition réussie et plein d’idées pour 2024

Même si je n’ai pas trouvé l’ambiance “Follies” qui m’était promise, j’ai apprécié ce salon généraliste qui m’a offert un panorama très riche de ce qui se fait dans le vélo. La présence massive des visiteurs locaux, venus malgré le froid et la neige, montre l’engouement des passionnés du vélo. L’organisation est top, même si la signalétique des allées serait à améliorer. Nous sommes rentrés chez nous dans le sud de la France avec quelques idées et des contacts, pour ajouter de nouveaux projets de reportages à notre calendrier 2024.

Le mot de la fin revient à Pieter Desmet, organisateur du salon :

“Avec plus de 39 316 visiteurs au compteur, la 16ème édition des Velofollies peut à nouveau être qualifiée de succès. Une fois de plus, le mix d’activités, de rencontres, d’équipements cyclistes de pointe et l’accessibilité d’ex-professionnels tels que Tom Dumoulin, Alberto Contador, Paolo Bettini, André Greipel, Greg Van Avermaet et Marcel Kittel s’est avéré très populaire”.

Mesdames, rouler confort et sans rebond, c’est possible : deux brassières au banc d’essai

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Deux brassières Anita et Thuasne au banc d'essai

Tous les cyclistes savent combien le choix de l’équipement peut être déterminant. Aussi, pour les femmes, il existe un élément crucial, essentiel pour toute activité physique, mais souvent négligé : la brassière. Trouver la perle rare, celle qui allie confort et maintien, devient un défi de taille, tant les références sur le marché sont nombreuses. L’importance de cette quête ne se limite pas à une simple question de confort pendant l’effort, mais s’étend également à la préservation à long terme de la santé de la poitrine. Pour vous aider à trouver LA brassière qui vous garantira un soutien optimal à chaque coup de pédale, foulée, saut ou mouvement, Jeanne et Sabine ont testé pour vous deux modèles des marques Thuasne et Anita. Après le test effectué par Virginie d’une brassière BV Sport, retrouvez dans cet article, ces deux brassières au banc d’essai. D’abord, la brassière Top’Strap X-Back de chez Thuasne, puis le soutien-gorge Sport Performance de chez Anita.

La brassière “Top’Strap X-Back”, de chez Thuasne, testée par Jeanne.

Créée en 1847, l’entreprise française Thuasne a une très forte expérience dans la fabrication textile, et notamment dans la conception de dispositifs médicaux : maux de dos, traumatismes musculaires, squelettiques, lymphatiques, veineux… La marque met également son expertise au service des sportifs : récupération et prévention des blessures mais également le maintien de la poitrine des femmes pour plus de confort dans leur pratique.

logo Thuasne sport

Il est plus que primordial de prendre soin de cette partie du corps des femmes. Pour se donner une petite idée et se convaincre, lors de l’effort sportif, la poitrine peut peser jusqu’à cinq fois son poids ! Thuasne propose alors une gamme complète adaptée aux différentes morphologies et avec trois niveaux d’impact : maintien normal, supérieur et extrême. J’ai eu l’occasion de tester un modèle extrême, la version Top’Strap X-Back, pendant plusieurs semaines et lors d’entraînements running et vélo, plutôt typés nature et accidentés. Habituée à porter des brassières de la marque Anita, je suis curieuse de découvrir de tester autre chose.

Brassière Thuasne Top’Strap X-Back
Modèle phare de Thuasne : la brassière Top’Strap X-Back

Un design simple et efficace mais haut en technicité

Plusieurs points essentiels sont à observer dans le choix de sa brassière de sport : la taille, les bretelles, la bande de maintien sous la poitrine, le tissu et les coutures. Le style ne doit pas être le premier critère à prendre en compte. C’est parfait puisque Thuasne ne fait pas dans la fantaisie : un look minimaliste avec seulement trois coloris disponibles assez classiques : noir, blanc ou rouge.

Brassière Thuasne détail petits pois
La brassière dans son coloris noir : un basique indémodable

Mais si on regarde de plus près, on peut voir des petits détails sympas comme la petite bande à pois bleus sur la version noire que je teste, l’intérieur bleu nuit du tissu ou encore les inserts du logo en impression silicone (que je trouve très réussi et parlant) à deux reprises. Immédiatement, on sent qu’on a entre les mains un textile purement technique. Sur le devant, la brassière fait une jolie poitrine et derrière, le dos nageur avec ses bretelles croisées est plutôt harmonieux.

Brassière Thuasne intérieur bleu nuit classe
Intérieur bleu nuit très classe

Le confort, une histoire de taille

Pas facile de trouver une brassière à sa taille, mais pour la marque Thuasne que je trouve extrêmement bien taillée, je recommande de prendre une taille correspondant à celle de ses soutiens-gorge habituels. Le mieux reste de prendre ses mesures, de se reporter au guide des tailles très bien réalisé sur leur site internet, mais surtout, un peu comme pour les chaussures, de les essayer !

brassière Thuasne Top’Strap X-Back guide tailles

Un confort maximal pour se faire vite oublier

Tout de suite, j’apprécie beaucoup le fait que la brassière soit assez flexible pour pouvoir se passer sans dégrafer les attaches. Ces dernières semblent spécifiques à la marque et ressemblent à des papillons. Une fois le coup de main pris, elles sont vraiment faciles à enclencher. Le contact du dos avec les agrafes, qui sont très fines, presque plates, ne révèle aucune gène.

Brassière Thuasne attaches_papillon
Attaches de type “papillon” bien pratiques

Le tissu effet seconde peau semble être de très bonne qualité, quoique peut-être un peu épais sur le devant. Le dos en mesh permet d’évacuer l’humidité et la transpiration assez rapidement. On retrouve ce mesh aéré sur le devant sous les bretelles. Lors de mes tests, je n’ai jamais eu de frissons dus à la sensation d’une brassière trempée. La matière est très agréable et le contact sur la peau est super doux.

Brassière Thuasne dos nageur aéré
Dos nageur avec un tissu mesh très aéré

J’ai vraiment apprécié les larges bretelles matelassées qui ne laissent aucune marque sur les épaules. Super confort sur ce point. Réglables, elles permettent un ajustement parfait à sa morphologie.

Brassière Thuasne bretelles matelassées
Bretelles larges et matelassées au confort optimum

Zéro frottement

Les bonnets doublés enveloppent parfaitement la poitrine et ont l’avantage d’être sans coutures : aucune irritation ou frottement désagréable à déplorer. Lors de mon premier test, j’avais tout serré au maximum pour être certaine d’être bien maintenue. Pourtant, je n’ai pas eu le moindre échauffement, ni sur les épaules, ni sous la poitrine, ni sous les aisselles. Malgré les séances longues et intensives de course à pied ou de vélo, j’ai pu pratiquer sans être dérangée. Même après les nombreux lavages sur deux mois de pratique, je n’ai pas eu besoin de la réajuster car elle n’avait pas bougé d’un iota. A voir sur le très long terme…

Brassière Thuasne bonnets enveloppants
Très peu de couture et des bonnets bien enveloppants

Un maintien extrême pour pratiquer en toute sérénité

Dès les premières foulées, la brassière se fait vite oublier. La respiration n’est pas gênée et la poitrine, une fois les bons réglages trouvés, n’est pas compressée. Le dos nageur croisé permet une amplitude parfaite dans les mouvements. Sauter, courir, accélérer : on se sent totalement libre et on bouge naturellement grâce au dos et aux bretelles totalement réglables apportant un ajustement parfait.

Brassière Thuasne dos réglable
Dos réglable comme les bretelles

Le maintien est excellent dans tous les types de mouvements de la poitrine : verticaux, horizontaux et latéraux. En plus de l’élastique placé sous la poitrine (environ 25 mm de large), on sent une large bande de contention placée au-dessus de la poitrine (environ 35 mm de large) qui apporte une sensation de sécurité rassurante lors des accélérations. Le maintien est homogène et aucune zone n’est oubliée.

Brassière Thuasne bande de contention au dessus de la poitrine
Bande de contention au dessus de la poitrine avec le joli petit motif pointillé bleu

En résumé, ce que j’ai aimé

  • Adaptée aux sports à impact particulièrement élevé
  • Ultra facile à enfiler
  • Bretelles matelassées particulièrement confortables
  • N’engendre pas de frottements
  • N’occasionne pas de douleurs aux cervicales
  • Maintien renforcé grâces aux bandes de compression
  • Séchage rapide grâce à son tissu aéré
  • Liberté de mouvement grâce au dos nageur
  • Excellent rapport qualité / prix
  • Nombreux réglages possibles pour un ajustement optimum

Conclusion

Je dois accorder un sans faute pour cette brassière de la marque Thuasne que je n’avais encore jamais essayée. Si vous êtes à la recherche d’une brassière offrant à la fois un excellent maintien lors de la pratique de sports à fort impact, tout en étant confortable, respirante et parfaitement ajustable, le modèle Top’Strap X-Back est un indispensable. Testée surtout en trail sur de courtes comme de longues distances avec sac d’hydratation sur les épaules, j’ai apprécié également son utilisation en VTT pour soutenir la poitrine lors des grosses secousses.

Informations complémentaires

  • Composition : 70% polyamide, 21% élasthanne, 9% polyester
  • Tailles : disponible du 85A au 105E
  • Couleurs : noir, rouge ou blanc
  • Prix : 53 €

Page produit Brassière Top’Strap X-Back

Le soutien-gorge “Performance”, de chez Anita, testé par Sabine.

Retrouvons maintenant, sur ce banc d’essai brassières, un modèle de la marque Anita. La marqué a été fondée en 1886 à Dresde, en Allemagne. Au fil des décennies, elle s’est imposée comme une référence incontestable dans l’univers de la lingerie. On connait Anita en particulier pour sa lingerie sportive, grâce à sa marque Anita Active. En effet, Anita Active conçoit des soutiens-gorges et des brassières dédiés aux activités physiques. Anita Active a su allier savoir-faire traditionnel et innovation technologique pour répondre aux besoins spécifiques des femmes actives. Depuis sa création, la marque n’a cessé d’évoluer. Ainsi, Anita Active propose aujourd’hui non seulement des brassières, mais aussi des culottes, et même des leggings. Ces articles sont adaptés pour tous les types de sports, y compris ceux à très fort impact. Enfin, les brassières s’adressent à toutes les tailles du bonnet AA au bonnet K !

Le soutien-gorge “Performance”, en pratique

J’ai pu tester, pendant plus de deux mois, un des modèles au plus fort maintien de la marque (“maximum support”) : le modèle “Performance”. J’ai testé la brassière dans des conditions variées : sorties de course à pied, trail, gravel, randonnée, renforcement musculaire et CrossFit.

La brassière Anita Performance vue de face
La brassière Anita Performance à rude épreuve, ici après une session de crossfit (photo Olivia Martinez)

Le maintien est vraiment le critère le plus important pour moi quand je choisis une brassière. En effet, si je ne me sens pas maintenue, il m’est juste impossible de courir, sauter ou rouler. C’est le cas, je pense, de toutes celles qui ont une poitrine généreuse. Par contre, si on pense à l’état de notre poitrine dans quelques années, le maintien est l’affaire de toutes, quelle que soit sa taille. Pour moi, le confort vient après. Mais, si une brassière peut cocher les deux conditions, c’est mieux. En effet, le confort est d’autant plus important quand je m’aventure sur le longues distances, par exemple en ultra-trail. Le modèle “Performance”, de chez Anita, coche bien les deux critères ! Il maintient parfaitement la poitrine, tout en restant confortable, sans sensation de compression.

Brassière Anita Performance Maximum Support
La brassière Anita Permance, classée Maximum Support, disponible en bonnets A à G (photo Sabine Barrat)

Maintenue, mais pas comprimée

Le maintien est assuré par un large élastique sous poitrine, des bonnets préformés, des bretelles larges, une fermeture par 3 agrafes, une forme très enveloppante et un séparateur de bonnets qui remonte assez haut.

Enfin, deux coutures latérales, reliant chaque bonnet au dos du soutien-gorge, semblables aux armatures qu’on l’on peut trouver sur les soutiens-gorges à fort maintien classiques, viennent renforcer le maintien. Ces coutures n’ont pas d’armature ni de guide vertical mais participent quand même au maintien.

Brassière Anita Performance profil
Une couture latérale, reliant le bonnet au dos du soutien-gorge, que l’on aperçoit très bien de profil, renforce le maintien (photo Olivia Martinez)

Confortable et léger

Plusieurs détails techniques et ergonomiques participent au confort de ce soutien-gorge. Le soutien-gorge est sans armature et les bonnets sans couture, ce qui limite le risque de frottements ou blessures. De plus, la matière est légère et sèche rapidement. Le motif perforé, en plus de participer à la légèreté de la matière, ajoute une touche tendance. Les bretelles sont larges, en partie rembourrées et surtout, la largeur de chaque bretelle est échelonnée, elle n’est pas la même en tout point de la bretelle, pour mieux s’adapter aux épaules et rendre le soutien-gorge encore plus confortable.

Enfin, le soutien-gorge s’enfile comme un modèle classique, grâce à un système de 3 agrafes au dos, ce qui le rend facile à enfiler et à enlever. Ainsi, fini les contorsions et c’est tant mieux car on manque parfois un peu de souplesse après une sortie longue 😅.

Brassière Anita Performance dos
Fermeture classique facile par 3 agrafes dans le dos : fini les contorsions ! (photo Olivia Martinez)

En résumé

J’ai aimé

  • le maintien élevé sans sensation de compression
  • la matière qui sèche rapidement, ce qui en fait une très bonne candidate pour le triathlon !
  • les bretelles larges partiellement rembourrées
  • l’enfilage et le déshabillage facile
  • le choix des couleurs
  • le motif perforé

J’aurais aimé

  • du tissu éponge à l’intérieur des bonnets, pour encore plus de douceur, comme sur le modèle Momentum
  • des bretelles rembourrées tout du long
  • un dos nageur pour rester invisible sous certains débardeurs

Conclusion

J’ai l’habitude de porter des brassières au maintien irréprochable, mais qui compriment… au point d’avoir du mal à respirer, du moins pendant les premières minutes. Avec le soutien-gorge Anita Performance, j’ai découvert la sensation de maintien sans compression. Ma poitrine ne bouge pas pendant l’effort et je n’ai pas ressenti de douleur post effort. Pas de frottement à signaler non plus, même sur longue distance… mais je mets toujours de le crème anti-frottements sur le long ! Pour conclure, cette brassière allie confort, maintien et légèreté. Certes, une brassière de qualité a un coût, mais celle-ci vaut le coup et vos seins vous remercieront !

Informations complémentaires

  • Composition : 62% Polyamide, 21% Polyester, 17% Élasthanne
  • Tailles : disponible du 85A au 110G
  • Couleurs : noir/bleu piscine, anthracite/rouge fiesta, dark oliv/noir, noir/anthracite, rose élégant
  • Prix : 49,95 €

Page produit Anita Sport Performance

SHIMANO RX880 : des roues Gravel en carbone dynamiques, élégantes et solides

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Test des roues Roues Tubeless Carbone WH-RX880-TL

La gamme Shimano GRX ne compte pas seulement des groupes, il y a aussi des roues. Arrivées en même temps que l’annonce des nouveaux groupes 12 vitesses, ces nouvelles roues RX880 ont perdu 64 grammes par rapport au modèle précédent. Élégantes, avec leur hauteur de 32 mm, elles sont tubeless-ready et affichent une belle largeur interne de 25 millimètres, qui conviendra aux pneus de 32 mm à 50 mm de large. Elles sont adaptées aux transmissions 12 vitesses et disposent du nouveau moyeu arrière “Direct Engagement”.

J’ai reçu ces roues au même moment où je réalisais l’upgrade de mon dérailleur Shimano Ultegra pour passer en GRX 12 vitesses. Elle arrivent nues, équipées du moyeu Direct Engagement, avec la nouvelle roue libre allégée HG L2. À peine sorties de leur boite, je les soumets à la pesée.

Le poids

Mesurées à 1440 g la paire avec les valves tubeless.

Test des roues Tubeless Carbone WH-RX880-TL

L’aspect

Elles sont très sobres, avec une “peau” carbone noir mat très qualitative ornée d’un simple logo discret sur fond bleu Shimano. La hauteur de 32 mm, qui devient la norme dans cette catégorie de roue haut de gamme pour le gravel, leur donne un look “Race”. Les 24 rayons à l’avant et à l’arrière sont croisés par deux. Ils sont en acier et les écrous de serrage en alu, pour gagner un peu de poids en périphérie.

Test des roues Tubeless Carbone WH-RX880-TL
Une “peau” carbone noir mat très qualitative ornée d’un simple logo discret sur fond bleu Shimano sur le GR69 La Routo – photo Patrick VDB

Le montage

Hyper facile, elles sont livrées avec le tape déjà installé et les valves vissées. Elles sont vraiment “tubeless ready” pour le montage avec leurs crochets. Les pneus Bontrager GR1, que j’ai choisis, se sont glissés dans le sillon central, avec l’aide de mon démonte pneus magique Crankbothers. Quelques coups de ma pompe à pied Zéfal et ils ont claqué chacun leur tour. En principe, je les laisse une nuit gonflés au maximum indiqué pour vérifier l’étanchéité le lendemain. Une des roues avait un peu perdu, l’autre pas… Après avoir dévissé les obus, j’ai fait couler du préventif pour colmater la légère perte d’air et depuis rien n’a bougé.

J’ai installé une cassette 11-36 afin de disposer d’une plage plus importante pour me confronter aux pentes parfois raides de ma région.

Test des roues Tubeless Carbone WH-RX880-TL
Après un montage des pneus facile à la pompe à pied – photo Patrick VDB

Sur le terrain

En montant des pneus de 38 mm j’ai joué la carte de la polyvalence qui correspond bien à ces roues. Je les ai utilisées aussi bien sur les DFCI autour de la Sainte Victoire que sur les routes des Bouches-du-Rhône et du Vaucluse. Lors de ma première sortie, j’ai tout de suite senti qu’elles étaient plus réactives et plus rigides que les Crankbrothers que j’ai testées précédemment. Elles n’ont pas la même vocation : les Synthesis étaient plutôt des voyageuses, ici on joue la carte du dynamisme. Déjà au niveau du poids, avec 1440 g vérifiés chez moi avec valves et tape, elles sont plus légères.

Test des roues Tubeless Carbone WH-RX880-TL

Le gros plus de ces roues est leur réactivité et la polyvalence qu’elles offrent entre un usage route / piste. Elle filent bon train avec des pneus de 38. Après quelques centaines de kilomètres avec, je trouve qu’elles sont efficaces dans tous les domaines d’usages attendus en gravel. Elles ont roulé sur toutes sortes de terrains : des plus rugueux sur des DFCI, au plus soft dans les sentiers de vignes. Je suis un piètre pilote en descente, avec ces roues j’ai pris confiance sur le goudron dégradé de la descente du Sambuc côté nord. La largeur interne de 25 permet d’avoir un pneu bien posé, qui ne roulera pas sur lui même dans les trajectoires en virage.

Un “crash-test” non prévu

Nous n’avons pas pour habitude sur Bike Café de pousser nos tests jusqu’au “crash” du produit. Pourtant, pour ces roues et de façon accidentelle, nous avons pu vérifier la solidité de la roue arrière. En effet, une touchette sur une pierre et voilà la chape de mon dérailleur GRX 12 vitesses happée par un rayon de la roue en mouvement. L’incident a provoqué la rupture de l’attache du dérailleur, le blocage de la roue et accessoirement ma chute. Lorsque j’ai examiné les dégâts, le dérailleur et la chaîne étaient enchevêtrés dans les rayons. J’ai eu un mal fou à démêler le dérailleur et la chaîne prisonniers des rayons. Heureusement j’étais sur le retour de ma sortie Gravel et je n’étais pas loin de la civilisation. Après un bon kilomètre de draisienne sur mon vélo sans transmission, j’ai pu être récupéré en voiture et je n’ai pas eu besoin de réduire la chaîne pour rentrer en single speed.

Test des roues Tubeless Carbone WH-RX880-TL
Le dérailleur et la chaîne étaient emmêlés dans les rayons… photo Patrick VDB

J’ai regardé la roue : rien ! Pas de rayon cassé, pas de voile… comme si il n’y avait rien eu. Question solidité : ces roues sont au top. Ne comptez pas sur moi pour recommencer ce type de test, le prochaine fois j’éviterai !

Bilan

Test des roues Tubeless Carbone WH-RX880-TL
Photo : Patrick VDB

Voilà une paire de roues cohérentes et parfaitement adaptées à une pratique Gravel et All-road. Le nouveau moyeu Direct Engagement apporte un plus en terme d’efficacité dans les relances. Le poids et les tarifs de ces roues sont dans la norme du marché. J’ai particulièrement apprécié le dynamisme des roues dans les montées et la mise en œuvre facile lors du montage des pneumatiques. Grâce à la largeur entre-crochets de 25 mm elles pourront satisfaire les différents pratiquants de Gravel qui pourront monter des semi-slicks rapides, jusqu’à des gros boudins cramponnés, en fonction des terrains pratiqués. Alors : solides oui, car ce crash-test me l’a démontré ainsi que la rencontre avec quelques pierres sur les DFCI locales, élégantes oui pour moi, dynamiques aussi, notamment lors des sollicitations en montées et dans les relances.

Test des roues Tubeless Carbone WH-RX880-TL
photo : Patrick VDB

Caractéristiques des roues WH-RX880-TL

  • Moyeu DIRECT ENGAGEMENT
  • Jante : profil de 32 mm
  • Largeur entre crochets : 25 mm
  • Jante en carbone
  • Section de pneus recommandées : 32-50 mm
  • Corps de roue libre remplaçable – interchangeable avec un moyeu MICRO SPLINE et HG L2 (Note : Non-compatible avec les cassettes HG 11 vitesses)
  • Poids : 1394 grammes (MICRO SPLINE)
  • Poids : 1397 grammes (HG L2)
  • Tarif catalogue : 1800 €

Marin met à jour son Four Corners, un vélo en acier à 1 000 euros conçu pour rouler aux quatre coins du Monde

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Marin Four corner 1

La célèbre marque californienne Marin vient d’actualiser un des vélos fétiches de son catalogue : le célèbre Four Corners ! Ce vélo a déjà fait ses preuves auprès des aventuriers, amoureux du voyage à vélo ou de simples balades occasionnelles. Il vient de recevoir quelques légères modifications, afin d’offrir encore un meilleur confort aux pratiquants.

Le Four Corners a été réintroduit dans la gamme Marin Bikes en 2016 à l’occasion du 30ème anniversaire de la marque. Depuis des décennies, il a participé à la réputation de Marin, dans la catégorie randonneuse / utilitour. Ces vélos ont toujours été solides grâce aux cadres acier munis de nombreux œillets, pour un confort lors de longs voyages, mais aussi pour permettre d’y ajouter d’importantes charges de bagages. Marin a toujours fait le choix d’équipements solides que le cycliste pourra retrouver dans les quatre coins du monde en cas de soucis. Ce choix a inspiré le nom de ce modèle : quatre coins / four corners.

Voyager aux quatre coins du Monde

Un fois essayé, le Four Corners est adopté grâce à son confort et ses capacités, que ce soit par le grand voyageur ou les pratiquants de trajets quotidiens / vélo taf. Depuis 2018, le Four Corners utilise des tailles de roues différentes pour respecter ses capacités de maniabilité avec ou sans charge. Sur les tailles XS et S, le vélo sera doté de roues de 650b et pour les M, L, XL, la monte sera en roues de 700.

Marin Four Corners 1
Une direction haute – photo Marin Bikes

Ces modèles sont dotés d’une direction haute pour permettre une position plus droite du cycliste pour le confort et une meilleure visibilité, mais aussi pour apprécier le paysage. Cela permet également d’offrir un dégagement supplémentaire pour y ajouter des sacoches d’important volume.

La géométrie a été légèrement modifiée par rapport au modèle précédent, avec des angles de direction plus faibles de 0,5° et des tubes de direction plus courts de 10 mm, alors que les stacks sont presque inchangés. Les tubes de selle sont désormais compatibles avec une tige de selle télescopique, le guidon est plus large (de 400 à 440 mm) et donne non seulement plus de confiance au cycliste en usage hors route, mais aussi pour disposer d’un peu plus d’espace pour accrocher des bagages et fixer des accessoires.

Marin Four Corners 1
Le nombre de supports d’accessoires sur le cadre a été augmenté – Photo Marin Bikes

Le nombre de supports d’accessoires (œillets) sur le cadre a été augmenté, avec deux sur le haut du top tube au niveau du tube de direction, ainsi que trois sur le dessous de celui-ci. Ces nombreux supports sont parfaits pour ceux qui souhaitent faire fabriquer des sacoches de cadre sur mesure, et Marin fournira une carte détaillée de l’emplacement sur le site Web.

Le Four Corners est équipé de pneus en 40 mm de large (pour les deux tailles de roues), et les cadres ont maintenant un dégagement pouvant accueillir des pneus jusqu’à 45 mm.

Caractéristiques

Ce vélo vise la fiabilité avec la transmission Shimano Sora 3×9, traditionnelle et largement diffusée, associée aux freins à disque Tektro Spyre-C, actionnés par câble.

  • Cadre et fourche en acier CroMo de serie 1, avec tailles de roues spécifiques pour un ajustement de la maniabilité (XS & S = 650b, M, L, XL = 700c)
  • Dérailleur Shimano Sora 3×9
  • Frein à disques mécaniques Tektro Spyre-C
  • Pneus Vee Tire Co GP Vee 40 mm, Couleurs disponibles : Bleu ou Noir
  • PPC : 1 099€
  • Le Four Corners 1 est disponible dès à présent.

Voir les informations sur le site de Marin Bikes.

Trace gravel entre terre et mer au Pays d’Aubagne

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trace gravel Aubagne Pays de l'Etoile
Le sommet du Regagnas a été le point culminant de notre virée. Retrouvez la vue imprenable à 360° dans la vidéo présente dans l'article. Photo : Philippe Aillaud.

Les Grands reportages sont des commandes passées à l’équipe rédactionnelle de Bike Café par des marques qui souhaitent présenter leurs produits (vélos, équipements, vêtements ou accessoires) dans un contexte original. Ce grand reportage a été réalisé avec le soutien de l’Office du Tourisme du Pays d’Aubagne et de l’Étoile.

Le Pays d’Aubagne, terre de Marcel Pagnol et de la chaîne de l’Étoile, est un terrain de jeu fantastique pour les sportifs et autres amateurs de sports outdoor. Le Gravel est une des activités fortement développées sur le territoire. Il permet de s’éloigner des dangers de la route et de profiter de la beauté de ce site naturel d’exception.

Bike Café avait déjà eu l’occasion de tester le potentiel “gravelistique” du Pays d’Aubagne il y a deux ans, avec un départ de la ville natale de Marcel Pagnol. Cette année, Philippe et moi avons suivi une autre trace, beaucoup plus roulante, et permettant d’accéder à un point de vue unique donnant sur la Mer Méditerranée et les différents massifs naturels de la région.

Une virée gravel variée avec vue mer

La trace, une boucle au départ de la commune de La Bouilladisse, à 20′ d’Aix-en-Provence, couvre une distance d’environ 50 km pour 1.000 m de D+. Un parcours sportif, certes, mais jamais trop difficile et surtout passant majoritairement sur des pistes bien roulantes sur lesquelles un vélo équipé de pneus de 40 mm, tubeless de préférence, sera tout à fait à son aise.

trace gravel Aubagne Pays de l'Etoile
Belle lumière sur cette entame de journée, nous attaquons une longue montée pour gravir la montagne du Regagnas. Photo : Philippe Aillaud.

Notre rendez-vous en milieu de matinée à La Bouilladisse, près d’une célèbre enseigne américaine de restauration rapide, nous a permis d’éviter les flux de travailleurs matinaux. C’est sur une petite route de campagne, sans voiture, que nous nous élançons sous un beau soleil mais avec un thermomètre qui affiche -2°C. Après 2 km, nous bifurquons à gauche pour passer en mode Gravel. Une piste DFCI assez raide et cassante nous emmène ensuite sur une très belle piste de Gravel, un “boulevard” damé comme une piste de ski en hiver, sur lequel nous rencontrerons de nombreux vététistes, traileurs et adeptes de la marche nordique.

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Jérémy nous a guidé sur cette belle trace. Photo : Philippe Aillaud.

Sur ce “billard”, nous prenons beaucoup de plaisir à rouler et la piste étant très large, nous pouvons échanger quelques mots avec Jérémy, notre accompagnateur qui nous fait découvrir cet itinéraire. Un peu comme sur la route, mais sans le stress des voitures, un sacré avantage en termes de sécurité !

Sur notre droite, nous admirons les premiers reliefs du massif de la Sainte-Beaume. Au cas où vous ne l’auriez pas remarqué, un petit panneau discret, planté entre 2 rochers, vous indique le belvédère du “Point Sublime” où l’on peut s’arrêter pour profiter du paysage. En contrebas de la falaise calcaire sur laquelle nous évoluons se trouve le village de Saint-Zacharie, lové dans la brume matinale. Le Graxx 3 est sur son terrain de jeu et il continue sa découverte du terrain.

Après cette belle piste, nous bifurquons à droite toute pour attaquer une petite route au bitume défoncé, qui se transformera en chemin caillouteux. La pente indiquée par le GPS ne cesse d’augmenter : 10, 12, 15, 17 %… et nous apercevons enfin le sommet de la montagne du Régagnas, marquée comme souvent dans la région, par la présence d’une antenne radio et surtout d’une vigie permettant la surveillance des massifs en période estivale. La montagne du Regagnas est un relief situé à l’est des Bouches-du-Rhône qui se trouve en partie à l’ouest du Var, en s’étendant sur 6 km. À noter que la chaîne du Regagnas est aussi accessible depuis Auriol, Belcodène et Saint-Zacharie.

Sur cette vidéo je vous propose de profiter d’une vue à 360° sur l’ensemble des massifs méditerranéens, la cité phocéenne et la Mer Méditerranée. Jérémy commente ce paysage qu’il connait très bien et notre drone élargit encore ce panorama splendide.

Après l’effort, place aux joies de la descente ! La piste nous ramène au sommet du col du Pas de la Couelle que les cyclistes locaux ont surnommé le “Petit Galibier”. Je l’ai maintes fois franchi sur un vélo de route, mais c’est une première pour moi en Gravel ! Après 12 km seulement, j’éprouve déjà une agréable sensation de dépaysement.

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Bien connu des routiers, la descente du “Petit Galibier” nous a permis de récupérer avant de repartir sur les pistes. Photo : Jérémy Morel.

Nous basculons ensuite dans la descente pour 3 kilomètres de route bitumée, avant de repartir au niveau de Kirbon sur les pistes de la commune de Trets. Pas le temps de s’arrêter à la Pastorale du Regagnas pour y déguster quelques fromages de chèvres élevées sur place alors qu’il est midi passé, dommage… Nous retrouvons une belle et large piste sur laquelle Philippe est contraint d’appuyer plus fort sur les pédales de son gravel élec, pour parvenir à nous suivre !

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Encore une belle piste roulante sans difficulté sur lequel nous roulons à plus de 25 km/h, avant de rallier Belcodène. Photo : Matthieu Amielh.

Nous rentrons sur la commune de Gréasque et découvrons les restes du Puits Prosper, vestige du temps où la Provence dépendait du charbon, indispensable à l’époque pour faire tourner les usines marseillaises, en plein essor au début du 19ème siècle. Sans doute ce puits a-t-il pris le nom d’un personnage en lien avec son fonçage, nom donné au creusement d’un puits dans le domaine minier. “En 1876, on comptait déjà 442 mineurs à Gréasque, dont 155 femmes. Les fours à chaux se multipliaient. Rien que sur la route de Fuveau, aux Paillasses et sur l’ancienne chaussée romaine de Gréasque à Belcodène, il y en avait plus de 15. La mine, par la force des choses, devint le moyen de vivre pour la plupart des habitants de Gréasque“, peut-on lire sur le site web de la commune de Gréasque.

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Passage près d’une ancienne mine de charbon exploitée au milieu du 19ème siècle. Nous sommes sur la commune de Gréasque. Photo : Matthieu Amielh.

Après la traversée de la commune de Belcodène, nous faisons un arrêt à Peypin pour une pause déjeuner tardive. Une recharge des batteries nécessaire, car même si nous n’avons roulé que 37 km, nous avons grimpé près de 900 m. Lestés d’un sandwich steak/frite, qu’on appelle mitraillette en Belgique, nous repartons heureusement sur une grande descente avant de réattaquer une montée sur un chemin très étroit (de Pierrasca). Nous retrouvons ensuite la forêt et le sentier qui s’étire sur la colline nous permet d’atteindre un très joli point de vue donnant d’un côté sur la Montagne Sainte-Victoire et de l’autre sur le col du Marseillais.

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Vue imprenable sur la barre du Cengle et la Montagne Sainte-Victoire. Photo : Matthieu Amielh.
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Une légère brume en fin de journée ne nous a pas empêché d’admirer le Mont du Marseillais. En contrebas, la ville d’Aubagne. Photo : Philippe Aillaud.

Place enfin à la descente sur une grande piste, tellement large, que l’on pourrait se croire sur une piste de ski sans neige. Nous enchaînons les grandes courbes pour redescendre vers la civilisation et récupérons la route au niveau du Pont de Joux, puis Auriol, La Destrousse, avant de retourner à La Bouilladisse par la route.

Pays d’Aubagne et de l’Etoile : un vaste choix de parcours route et gravel

Le Pays d’Etoile est un terrain de jeu fantastique pour toutes les activités de pleine nature et le gravel en fait partie. On peut le pratiquer, ici sur des pistes accessibles depuis le niveau débutant jusqu’à celui de confirmé. L’Office du Tourisme vous propose notamment 2 traces gravel, au départ de Saint-Zacharie (fichiers .GPX téléchargeables) ainsi qu’une sélection de traces route accessibles depuis son site Internet. Vous pouvez aussi retrouver des traces route et gravel sur le site et l’application On Piste.

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Au mois de novembre, les pistes du Pays d’Aubagne et de l’Étoile s’offrent à vous pour des parcours variés et accessibles physiquement. Photo : Matthieu Amielh.

AllTrails passe à l’I.A.

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image Dan de Rosilles / Leonardo AI

Avec le slogan “Des itinéraires qui vous correspondent”, AllTrails est une application sur PC et smartphones, qui propose à tous les passionnés d’outdoor des itinéraires VTT, vélo de route, course à pied/trail, ski de fond, mais aussi des parcours pour les passionnés de raquettes ou encore de pêche, et même des sentiers ornithologie pour les amateurs de faune sauvage.
AllTrails se veut aussi une entreprise engagée, en rendant l’accès à la nature toujours plus inclusif et intuitif. La plateforme intègre notamment des itinéraires adaptés aux personnes à mobilité réduite et répertorie aujourd’hui en France 207 chemins accessibles à ces dernières.
L’entreprise s’engage également au travers d’un partenariat avec 1% for the Planet en reversant une partie de ses revenus à des organisations environnementales comme The Conservation Alliance.

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AllTrails propose aussi bien des parcours pour les cyclistes que pour les ornithologues – image Dan de Rosilles / Leonardo AI

AllTrails, qui s’autoproclame “plateforme leader international en aventures outdoor”, a décidé de proposer désormais des recommandations d’itinéraires alimentées par l’IA (Intelligence Artificielle). En lançant AllTrails GPT, une expérience de génération d’itinéraires alimentée par l’IA dans le nouveau GPT Store d’OpenAI, AllTrails propose désormais à ses utilisateurs une réelle innovation, qui vient compléter l’offre déjà étendue de fonctionnalités qui aident les gens à profiter d’activités en plein air et à améliorer leurs expériences sur les sentiers.

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En faisant appel à l’IA, AllTrails souhaite améliorer l’expérience de ses utilisateurs – image Dan de Rosilles / Leonardo AI

Première en son genre, AllTrails GPT est une expérience interactive sur le GPT Store, où les utilisateurs peuvent stimuler l’IA en décrivant leurs besoins uniques et en obtenant des informations précises et adaptées sur les itinéraires. Par exemple : « Je cherche une boucle de trois à cinq kilomètres où les chiens sont admis et qui a de belles vues panoramiques dans un rayon de 20 kilomètres de Marseille ». Ce genre de demande, appelée “prompt” dans le jargon des utilisateurs de l’IA, est commune à toutes les fonctions génératives que propose l’IA : texte, images… et désormais, itinéraires.

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Les utilisateurs peuvent stimuler l’IA, pour obtenir des parcours stimulants – image Dan de Rosilles / Leonardo AI

Les utilisateurs d’AllTrails pourront recevoir des recommandations d’itinéraires personnalisées basées sur des critères précis tels que la localisation, le niveau de difficulté, l’accessibilité, la distance, le dénivelé positif et les points d’intérêt et profiter pleinement du répertoire mondial de plus de 420 000 itinéraires d’AllTrails.
Ce nouvel outil complètera l’offre actuelle d’AllTrails, avec sa communauté de plus de 60 millions de passionnés d’outdoor qui échangent avis, évaluations et conseils. Car l’IA ne fera pas disparaître l’humain, à l’image de l’équipe d’experts en données qui actualisent les informations permettant de mieux préparer ses aventures en pleine nature. 

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AllTrails, c’est une communauté de plus de 60 millions de passionnés d’outdoor – image Dan de Rosilles / Leonardo AI

« En tant que plateforme leader des activités de plein air, nous sommes ravis de nous associer à OpenAI, le leader de l’Intelligence Artificielle, pour nous lancer dans son nouveau GPT Store », a déclaré Ron Schneidermann, PDG d’AllTrails. « Avec AllTrails GPT, nous combinons le modèle d’Intelligence Artificielle extrêmement avancé d’OpenAI avec les vastes données d’AllTrails pour fournir des recommandations personnalisées, a-t-il expliqué. En tirant parti des technologies les plus récentes et les plus performantes, nous avons créé un moyen amusant et innovant d’aider encore plus de personnes à profiter du plein air dans le monde entier ».

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À droite ou à gauche ? Demandez-donc à l’AI ! – image Dan de Rosilles / Leonardo AI

AllTrails GPT est disponible pour les utilisateurs de ChatGPT Plus via le nouveau GPT Store. Ce lancement arrive tout juste après qu’AllTrails ait été nommée application iPhone de l’année par Apple, et représente la première innovation dévoilée par la marque au premier trimestre 2024, parmi d’autres à venir… Affaire à suivre, donc. 
 
AllTrails, application mobile à retrouver sur Google Play et Apple Store